la recherche

Site recrutement
www.kiabi.com/emploi
Site groupe
www.kiabi.com

Kiabi ouvre son premier magasin à Roncq dans la métropole lilloise en 1978. Avec 429 magasins (334 en
France, dont 119 affiliés, et 95 à l’étranger), l’enseigne est aujourd’hui leader en Enfant-Bébé des grandes
surfaces spécialisées textile. L’objectif est de poursuivre le développement (points de vente en France,
Europe du Sud et de l’Est, Russie), autour d’une politique de gestion des RH non moins ambitieuse.

Pratiques de Rémunération H H H H
Avantages en Nature et Conditions de Travail H H H HH
Formation et Développement Professionnel H H H HH
Évolution et Gestion des Talents H H H H
Culture d'Entreprise H H H HH

Points d'excellence

 émunération stimulante, avec une partie fixe et une partie variable individuelle. Intéressement,
R
participation et actionnariat d’entreprise fédérateur.

 0 % des collaborateurs se déclarent satisfaits de travailler chez Kiabi.

8
Ambiance, moments de convivialité partagés en sont une des clés.

  % de la masse salariale consacrés à la formation ; 5 écoles de formation métiers et des plans

5
de formation individualisés ; 86 % des collaborateurs formés en 2009.

 0 % des collaborateurs changent de métier chaque année. Mobilité internationale

2
accompagnée. Process annuel de revue des collaborateurs (people reviews).

 es valeurs : Plaisir – Confiance – Envie de se surpasser – Partage – Simplicité – Exigence

D
Respect – Responsabilité – Convivialité.

112 TOP EMPLOYEURS FRANCE 2011

 l'interview

KIABI
Faits et Chiffres Le capital humain, première richesse de Kiabi
Siège Social depuis 32 ans
Hem (59) Trente ans après l’ouverture du premier magasin Kiabi en 1978,
Secteur  l’enseigne de prêt-à-porter familiale devenait leader en France.
Distribution textile Un développement exponentiel qui a fait suite à une période difficile
Effectifs dans les années 1990 : nouveaux concurrents, délocalisation de
6 565 (France) l’outil de production… Par delà ces hauts et ces bas, la gestion
1 3 36 (Espagne) des ressources humaines a su rester proche de l’esprit de ses
325 (Italie) fondateurs : valoriser le capital humain, première richesse de
142 (Roumanie) l’entreprise. « Au fil de ces années, et notamment depuis le
75 (Russie) changement de direction en 2001, la stratégie RH a évolué d’une
vision "outils-réponses’ - j’ai besoin de recruter tant de monde,
Pour Postuler avec tel ou tel profil, etc. - à la recherche de l’équilibre optimum
www.kiabi.com/emploi entre efficacité et plaisir », précise Christine Jutard, directrice des
ressources humaines de Kiabi. Nicolas Hennon, 36 ans, directeur
opérationnel Nord, dresse le même bilan. « Même au cœur de la
crise, Kiabi a continué à faire grandir ses collaborateurs. J’ai pu
continuer à être formé, à évoluer. »

Les crédos : intégration, communication,

Profils recherchés
Manager des ventes / contrôleur
de gestion / chefs de produit /
merchandiser / RH / métiers de la
logistique / métiers du web
Jeunes diplômés comme confirmés.
Stages et apprentissage possibles
formation, convivialité
La philosophie Kiabi passe d’abord par une procédure d’intégration
poussée des nouveaux arrivants. « En juin 1997, embauché
comme manager de ventes à Arras, j’ai effectué 15 jours au
magasin et une semaine au siège. J’ai aussi suivi un stage logistique
de trois jours en entrepôt et assisté à une réunion "Kiabi Mode
d’Emploi" (KME). Réunion parachevée par un dîner d’intégration
et par un séminaire de découverte de l’entreprise. J’ai gardé de »

www.topemployeurs.fr 113
ce process d’intégration un très bon souvenir de
proximité et de simplicité, en même temps que
d’opérationnalité », témoigne Nicolas Hennon.
La culture Kiabi repose sur trois piliers. Primo, une
autonomisation forte des collaborateurs, même
très jeunes. « Mon équipe et moi répartissons notre
budget à notre guise, avec une présentation de nos
collections toutes les deux semaines seulement.
Cette large responsabilisation est très motivante »,
apprécie Coline Alexandre, 27 ans, responsable
de collection. « Un jeune de 23 ans peut se voir
confier un budget de plusieurs millions d’euros »,
souligne Nicolas Hennon.
Secundo : une communication à visage humain,
du top management aux conseillères de vente.
« L’on essaie de gommer au maximum la notion
114 TOP EMPLOYEURS FRANCE 2011
de hiérarchie quand elle n’apporte pas de valeur
ajoutée», explique Christine Jutard. Autres
outils de dialogue interne : l’intranet et le journal
d’entreprise. Les conventions, annuelles (de début
d’année et d’actionnariat) ou ponctuelles, sont
aussi des temps forts d’échanges prisés par les
collaborateurs.
Depuis plusieurs années, une enquête de
satisfaction est menée dans chacun des six pays
ou zones géographiques où Kiabi est présent.
La dernière en date a conclu à une satisfaction
à 80 %. « Ces enquêtes se traduisent par des plans
d’action très concrets, souligne Christine Jutard,
mise en place d’un paper board en magasin,
peinture de la salle de pause… »
Dernier pilier, une ambiance de convivialité et de
Un réseau serré
d’écoles partenaires,
vivier de recrutements
Bénéficier d’une école partenaire par région,
autant de viviers de recrutement, c’est l’objectif
atteint grâce aux liens noués avec une cinquan-
taine d’écoles : écoles supérieures de commerce
(ESC), réseaux Distech (école supérieure de
commerce et de marketing), ECD (école de com-
merce et distribution), Esarc-Cefire et Idrac, écoles
d’ingénieurs… Initiative originale, une promotion
Kiabi animée par des cadres du groupe a été créée
à l’ECD de Besançon et bientôt à l’ECD d’Orléans.
Voie privilégiée, l’alternance a concerné 350 jeunes
en 2009. Chaque année, 180 managers des
ventes sont ainsi recrutés. Un sur trois est issu
de l’alternance, ainsi qu’un tiers des chefs
de produits. Tous les ans, Kiabi accueille aussi
600 stagiaires de longue durée dans ses
magasins et au siège. Accompagné par un
tuteur, un stagiaire sur deux est recruté à l’issue
du stage. Le groupe vise une montée en puissance
de ces partenariats pour ses postes en logistique,
dans les services centraux et à l’international.
100 % des collaborateurs sont impliqués dans le projet Vision,
une stratégie globale de développement dont le déploiement
est prévu pour 2011.
plaisir, avec de fréquents challenges internes
assortis de lots (bouteilles de champagne, repas,
week-ends…). « Cela rappelle aux équipes que
nous travaillons certes au nom du chiffre, mais
aussi au nom du plaisir », note Nicolas Hennon.
Trois mois de salaire supplémentaire
par an en rémunération indirecte
Kiabi fait montre d’une politique salariale incitative.
Côté rémunération directe, tous les collaborateurs
ont une partie fixe et variable (individuelle et
collective), avec un potentiel de taux défini par
métier. Côté rémunération indirecte, l’entreprise
favorise l’actionnariat salarié depuis 20 ans.
Aujourd’hui, 78,5 % des collaborateurs sont
actionnaires de Kiabi, détenant 5 % du capital au
travers d’un fonds commun de placement, Kival, à
la rentabilité particulièrement intéressante (+15,2 %
en 2009). « Tout cela équivaut en moyenne à trois
voire quatre mois de salaire supplémentaires par
an », apprécie Coline Alexandre. À cela s’ajoute
une politique avantageuse en matière de congés
payés (30 jours plus 12 RTT) et un comité
d’entreprise performant. Des avantages assortis
d’un effort de conciliation entre vie familiale et
professionnelle. « Depuis deux ans, nous avons
lancé un programme de travail à distance par
visioconférence, qui est un vrai gain de temps et,
du coup, de qualité de vie, note Nicolas Hennon.
Par ailleurs, en magasins, des rotations ont été
instituées afin que chacun puisse prendre certains
samedi ou mercredi par mois. »
Un suivi structuré des collaborateurs,
pour leur évolution optimale
La formation est une autre pierre angulaire de
la politique Kiabi. Le groupe y consacre 5 % de
sa masse salariale, pour une obligation légale
KIABI
de 1,5 %. Résultat, 86 % des collaborateurs ont
suivi des formations l’an passé, pour la plupart
personnalisées. Outils-clés de cette formation,
les cinq écoles internes : Managers de vente,
Directeurs de magasin, Responsables de collection
et responsables approvisionnement et enfin
Management (destinée aux futurs dirigeants).
« J’ai été embauchée en juillet 2007 comme
responsable de collection, dès ma sortie de
l’école. J’ai suivi six mois de formation au sein de
l’école Responsables de collection et responsables
approvisionnement, sous l’égide d’un tuteur, ce
qui m’a permis de découvrir mon métier dans des
conditions optimales », apprécie Coline Alexandre,
27 ans. Un dispositif original d’une vingtaine de
magasins écoles complète le tout.
Le rythme de suivi de l’évolution des salariés est
ponctué d’étapes très lisibles. D’abord, l’entretien
annuel d’évaluation, entre janvier et mars, avec
le manager direct. « Ces entretiens m’ont permis
d’évoluer du secteur "manteaux’ aux "tee-shirts’
six mois après en avoir fait la demande, et de
suivre chaque année au moins deux formations de
mon choix », témoigne Coline Alexandre. Chaque
collaborateur assiste en outre à une réunion
mensuelle composée d’un point individuel et
d’une séquence collective. S’y ajoute une people
review entre février et avril ; le passage en revue
de tous les collaborateurs, sur la base de leur
entretien annuel. Support qui sert notamment
de base à la détection des hauts potentiels et de
préambule à un programme de développement
des compétences très élaboré. « Six mois après
mon arrivée, mon manager m’a proposé un
coaching d’un an de développement personnel, se
souvient Nicolas Hennon. En parallèle, j’ai démarré
l’école de management de Kiabi : deux tiers de
développement personnel et un tiers de modules »
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techniques, étalés sur un an et demi, dans chacun
des pays européens où Kiabi est implanté. »
À la clé, pour tous, des plans de carrière très
structurés et des possibilités d’évolution fortes
et rapides. « Les managers de ventes performants
peuvent devenir directeurs de magasin en
18 mois », souligne Christine Jutard, qui aime
à rappeler que l’âge moyen dans l’entreprise
est de 30,7 ans. Dans cette évolution, l’accent
est mis sur deux facteurs. D’une part, la mobilité
fonctionnelle : 20 % des collaborateurs changent
chaque année de métier. D’autre part, la mobilité
géographique. Également présente en Espagne,
Italie, Roumanie, Asie et Russie, l’enseigne
Kiabi met régulièrement des postes à l’étranger
à disposition de ses collaborateurs. Une
opportunité dont va prochainement bénéficier
Nicolas Hennon.
Ultime ciment de l’esprit Kiabi : un fort sentiment
d’appartenance, entretenu par de nombreuses
actions de team building. « Nous sommes tous
intégrés dans des "files métiers’, des réunions
de synergie mensuelles dirigées par le directeur
logistique groupe. L’objectif est d’apprendre à
connaître les autres, leur métier et à renforcer les
décisions communes prises au service du client »,
témoigne Nicolas Hennon. Points d’orgue de
cette cohésion d’équipe, la convention annuelle
rassemblant tous les directeurs de magasins de
France et surtout la convention actionnariat, en fin
d’année. Un évènement extrêmement fédérateur.
116 TOP EMPLOYEURS FRANCE 2011
Kiabi est détenue à 5 %
par ses collaborateurs,
dont près de 80 % ont adhéré
au programme d’actionnariat.
Une responsabilité sociale
basée sur la diversité
La responsabilité sociale commence par la forte
diversité des effectifs. Soixante nationalités sont
représentées et l’éventail des qualifications va du
non bac à bac+5 et plus, parfois pour le même
métier, manager de ventes par exemple. La parité
hommes-femmes est une autre préoccupation
de la DRH, même si les 82 % de femmes ne se
retrouvent dans l’encadrement qu’à hauteur de
44 %. Un récent engagement prévoit l’interdiction,
sur un même métier et par tranche, d’un écart de
rémunération de plus ou moins 5 % au profit d’un
des deux sexes.
Le recrutement et le maintien dans l’emploi de
publics à particularités sont un axe de bataille fort.
En passe d’atteindre son objectif légal en matière
d’emploi de travailleurs handicapés (voir encadré),
l’entreprise fait preuve d’un réel volontarisme pour
ce qui est de l’emploi des seniors. En décembre
2009, Kiabi a finalisé un plan d’actions pour
encourager le recrutement des plus de 50 ans et
assurer leur égal accès à la formation. « Nous avions
fixé la barre à 30 recrutements par an pendant
3 ans, un objectif d’ores et déjà atteint pour 2010 »,
précise Christine Jutard.
S’ajoutent à ces politiques ciblées des actions de
solidarité vers l’externe, magasin par magasin,
comme des dons de vêtements à la Croix-Rouge.
Côté développement durable, le groupe est en
phase de réflexion sur le recyclage et la toxicité
des produits utilisés. « Nous sommes plutôt pro-
actifs sur ce point. Deux ans avant la loi interdisant
les phtalates, une personne était missionnée à
plein temps sur la question », souligne Coline
Alexandre. Kiabi travaille aussi depuis peu avec
des architectes, pour des normes de construction
plus écologiques.
La mise en place d’un processus
participatif inédit de prospection RH
Un développement qui doit s’accompagner d’une
évolution parallèle de la GRH. Avec des enjeux en
matière de recrutement, mais aussi de poursuite
des avancées sur le plan du bien-être au travail,
afin de toujours mieux concilier efficacité et plaisir.
« Il nous reste aussi du chemin à faire en matière de
développement durable, nous sommes d’ailleurs
en train de nommer un coordinateur sur les aspects
sociaux et environnementaux », ajoute Christine
Jutard. L’ensemble de ces challenges devrait être
intégré dans un process de réflexion prospective
d’une ambition inédite, la démarche Vision. Vision,
dont la rédaction finale devrait être lancée début
2011, est une stratégie globale de développement
KIABI
basée sur la manière dont ses collaborateurs
rêvent le Kiabi de demain. « 100 % des salariés de
Kiabi sont impliqués, dans tous les pays. Nous
réfléchissons par petits groupes, par exemple sur la
généralisation d’initiatives intéressantes observées
localement. C’est extrêmement enrichissant
et motivant », apprécie Nicolas Hennon. Vision
préfigure un changement majeur qui va s’inscrire
dans la durée, mais qui, dès à présent, aide les
équipes à se projeter vers l’avenir.
Handicap : Kiabi primé
aux Victoires de l’accessibilité
Depuis 2001, la mission handicap de Kiabi
s’active pour l’emploi des travailleurs handicapés
(TH). Chaque année, Kiabi, qui emploie 130 TH,
en recrute au minimum 40, dont un collaborateur
dans chaque magasin créé, en coordination avec
des réseaux spécialisés. À Brest, un magasin
a été primé aux Victoires de l'accessibilité pour
son partenariat avec l’Esat (Entreprise et service
d’aide par le travail) de l'Iroise, visant à intégrer
une équipe de 9 TH chargés de la réception,
de la livraison et du cintrage des vêtements.
De tels partenariats sont également privilégiés
pour le traitement du courrier client ou l’entretien
des espaces verts. Depuis 2004, Kiabi va plus
loin avec des contrats de mise à disposition afin
d’accueillir un TH issu du milieu protégé et de
le former en interne. Le groupe vient de signer
un 4 e accord, visant à progresser sur cinq ans
en nombre de recrutements comme en qualité
d’intégration. L’entreprise forte de près de 4 % de TH
compte atteindre l’objectif légal de 6 % dès 2015.
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