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d
" ... J'ai écrit des poèmes près d'une anémone sylvie en cueillant les mots qui pendaient aux
branches... " P. SOUPAULT,c , Gallimard, 1984, p. 65.
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1 - " L'air, le feu, sont des richesses universelles. Il est toute une vaste famille de ces biens, patrimoine commun
du genre humain, et dont la libéralité de la Providence a fait largesse à chacun de ses membres. Dans cette
grande division d'objets appropriables et d'objets inappropriables, à laquelle des deux classes appartiennent les
productions de l'intelligence, les travaux des sciences, de la littérature et des arts ? ". C'est sur cette vibrante
interrogation qu'Augustin-Charles Renouard interpellait le lecteur, en 1838, dans sac
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cc
(1). Le parcours de ces belles feuilles est impressionnant et le propos si moderne... Il constitue
un avertissement, une leçon d'humilité pour qui prétendrait tenir discours novateur sur ces
brisées... Pourtant, cette question qui s'inscrivait au coeur du débat sur la légitimité d'un droit
d'auteur conçu comme une propriété trouve un écho particulier avec l'information, un des
" combustibles " de ces productions de l'intelligence. Dans une société de communication, où
l'information a une valeur marchande, une tentation récurrente d'appropriation, consciente ou
non, est perceptible (2). Elle est ravivée par les nouvelles technologies de numérisation et de
transmission des données, de la génétique à la télédétection, en passant par les création
multimedia, les cours de la bourse (3) ou les services " pull " et " push " d'Internet...
L'exemple édifiant en fut les méandres de la rédaction de la directive concernant la protection
juridique des bases de données (4), avec la " création " d'un droitc
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d'interdire
l'extraction déloyale de données, dont les successives conceptions ont fait frémir plus d'un
juriste. Si la version définitive s'est révélée plus consensuelle et raisonnable, elle n'en reste pas
moins confuse (5) et contribue à entretenir l'ambiguïté sur la possible appropriation de
l'information (6).
2 - C'est l'information brute, la représentation de faits ou d'idées, l'image, celle qui nourrit les
banques de données, celle que l'on compile, l'information d'actualité comme la donnée " de
base " qui inspire nos propos (7). C'est l'objet de connaissance, renseignement ou événement,
porté par un ou plusieurs mots et générant une industrie de l'information.
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5 - Les jurisconsultes ont-ils fait " assaut de niaiserie " à propos des choses pouvant ou non
être appropriées, comme s'exclamait, fort marginalement, Proudhon (14), déplorant le silence
du code civil et la trivialité des maximes juridiques ? Assurément, la récusation de la
propriété, maîtrise juridique majeure sur les choses, peut sembler à contre-courant ! La pensée
révolutionnaire, écrit M. -A. Hermitte (15), " entraînait irrésistiblement l'extension de l'idée de
propriété des biens matériels aux biens immatériels... " et a vu éclore la propriété intellectuelle
contre les privilèges des libraires et imprimeurs. Celle-ci n'en reste pas moins un monopole,
régime d'exception, forme de propriété-fonction sociale dont il faut endiguer l'inflation. Un
premier garde-fou a été de limiter la durée de protection dans le temps, puis " il fallut une
longue confrontation avec les faits pour identifier les catégories de biens ou de valeurs qui
résistaient, par nature, à l'appropriation (16). " L'idée de la non-appropriation de l'information
(en dehors, bien sûr, des " niches " offertes par la propriété littéraire et artistique ou
industrielle) est reçue en droit positif (17), principalement au regard de la " cohérence du droit
de la propriété intellectuelle (18) ", fermement défendue par A. Lucas.
9 - " Je n'invente pas les mots. Mais j'invente des objets, des êtres, des événements et mes sens
sont capables de les percevoir "..., explique P. Eluard (38). C'est cette forme originale
perceptible aux sens que le droit d'auteur (39) protège : l'information mise en forme de façon
originale et non l'information " brute ".
Le droit d'auteur a été maintes fois sollicité sur la question du statut de l'information à travers
les contentieux portant sur la reprise de certaines données en littérature ou sur les
compilations. Il a toujours réfuté toute possibilité d'appropriation de l'information (40),
forgeant une jurisprudence particulière sur certains aspects du domaine public en droit
d'auteur, à côté des documents officiels (41) ou des oeuvres " datées ". Ainsi, la Cour d'appel
de Paris (42) rappelle qu'il est " normal qu'un ouvrage même de vulgarisation scientifique
utilise des informations qui, une fois divulguées, sont dans le domaine public et qu'il en tire
les mêmes enseignements que l'ouvrage antécédent, sans encourir le reproche de reproduction
systématique en utilisant le langage propre à la matière traitée ". Elle déboute le demandeur,
tant sur le droit d'auteur (en ce qu'il n'y a pas contrefaçon par reprise d'une formulation propre
à l'auteur) que sur la responsabilité civile, ne relevant pas de faute. De même, dans le litige
opposant P. Griolet à J. Vautrin (à propos de la reprise de matériaux linguistiques et culturels
de la langue et la culture cadjines), elle (43) considère qu'il ne " saurait se prévaloir d'un droit
exclusif sur les éléments du domaine public "... et que " quelles que soient les difficultés
rencontrées pour collecter et transcrire fidèlement les " Mots de Louisiane ", il ne peut
prétendre à aucun droit privatif à leur sujet, ni soutenir que la façon de les orthographier...
porterait la marque de sa personnalité (44) ".
1. - Un usage consacré
Par ailleurs, la pratique a largement expérimenté le droit d'usage induit par l'art. 714 c. civ. ! J.
Huet constatait, en 1982, à propos du logiciel, l'importance des conventions " rédigées en
marge du droit de la vente et de la location " et portant " le nom de concession de droit
d'usage ou de licence d'utilisation (61) ", sans transfert de droit privatif. De même, P. Catala
prônait le recours à des " contrats de fourniture ou d'abonnement susceptibles des modalités
les plus souples quant à leur durée et au contenu des prestations échangées (62) ". En présence
de " biens-informations non protégés par une propriété intellectuelle ", il préconisait au
fournisseur de " moduler par contrat les modalités de la communication qu'il consent " en
l'assortissant de " clauses de sauvegarde " telles que des limitations d'usage ou des
interdictions de divulgation à des tiers de l'objet du contrat (63). Activité florissante, la
diffusion d'informations n'a décidément pas été entravée par le statut de cette " chose " (qui
n'est pas toujours un " bien " !), en dépit de qualifications juridiques délicates...
2. - Un usage protégé
15 - Le secret est la première des protections et M. Vivant rappelle combien, avec le statut du
savoir-faire, le droit a su " affermir une réservation factuelle " quand le détenteur a choisi le
secret pour " s'assurer la maîtrise de l'information (64) ". L'investissement consenti autour de
la matière première information sera également protégé par les mécanismes de responsabilité
civile (65), sanctionnant le pillage des données. Dès 1900, le célèbre contentieux de l'agence
Havas (66) installe les fondements de l'action en concurrence déloyale dans le secteur
informationnel, en l'absence de droit d'auteur sur les dépêches. Tout récemment le Tribunal de
grande instance de Paris a considéré que la reprise " des éléments factuels contenus dans les
articles desc " constituait des actes de concurrence parasitaire, posant que " cette
appropriation systématique, persistante et importante outrepasse la liberté de circulation de
l'information et de la constitution d'un fonds documentaire (67) ". En témoigne également le
nombre de contentieux autour des compilations d'informations (68) d'où il ressort que " les
emprunts systématiques aux informations contenues dans la banque de données, ayant permis
à l'utilisateur de faire l'économie des dépenses engagées pour la collecte des informations,
constituent des actes de concurrence déloyale (69) ". Ainsi l'information, même non
appropriée, mais dont la collecte et le traitement ont un coût, ne peut pas être impunément
réexploitée par des tiers non autorisés. Et la protection s'avère, à cet égard, plus efficace que
celle d'un droit d'auteur sur les compilations qui sanctionne la contrefaçon de tout ou partie de
l'ensemble informationnel mais pas la reproduction de données prises isolément (70). Enfin, le
droit pénal (71) offre une palette contrastée d'incriminations (telles que la violation de secrets
ou les atteintes portées à un système de traitement automatisé de données (72)) permettant de
sanctionner la captation irrégulière d'informations.
16 - L'individu est, par essence, gisement d'informations. Avec la numérisation des données,
l'information sur la personne non seulement fait l'objet d'un traitement massif mais est
devenue partie intégrante d'un marché. Les dangers guettant l'individu ont motivé le vote de la
loi Informatique et libertés, soucieuse de protéger la personne contre la constitution de
fichiers potentiellement " liberticides ". A ce danger s'ajoute, à présent, celui de la
" marchandisation " de l'information personnelle aux fins de marketing (établissements de
profils de consommateurs ou d'assurés, mailings d'adresses...). Cette exploitation commerciale
conduit certains juristes à préconiser " l'appropriation de l'information personnelle ", concept
permettant à tout citoyen d'être " propriétaire des droits d'exploitation commerciale des
renseignements le concernant (73) ". La démarche est légitime en ce qu'elle a pour objectif
d'assurer un droit de contrôle de la diffusion commerciale de ses données. Elle n'en demeure
pas moins excessivement dangereuse sur le plan des principes. Elle instaure une faculté pour
l'homme de " disposer " de l'information le concernant quand seule la " jouissance " de cette
information est véritablement en jeu. Elle hypothèque le principe de dignité de la personne
(74).
23 - Le précédent en est la loi du 6 janv. 1978. Si cette loi a toujours été analysée sous l'angle
du droit public (94), elle instaure un rapport de droit privé tout à fait nouveau de l'homme sur
les informations le concernant, énonçant un certain nombre de prérogatives de l'individu à
l'égard du traitement automatisé de ses données (ou parfois des fichiers non automatisés). Le
rappel, à l'article premier de la loi, de la nécessité que l'informatique ne porte atteinte ni à
l'identité humaine, ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou
publiques, participe de cette exaltation des droits de la personnalité. Le lien entre la personne
et ses données nominatives est forgé autour de sa dignité et induit des prérogatives
spécifiques, qui encadrent l'activité informatique sans toutefois l'entraver. Ce chantier ouvert
par l'informatique invite à réfléchir le rapport de droit de l'individu sur son information,
qu'elle qu'en soit l'utilisation et sans empêcher la jouissance commune ou individuelle de cette
information.
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25 - Le rapport de droit de l'individu sur son image et son information reste un droit de la
personnalité, en dépit même de l'existence d'attributs pécuniaires car ils sont accessoires et ne
reposent pas sur la propriété. L'individu ne dispose pas de son image ou de son information
mais en exploite l'usage par le biais d'autorisations expresses. Il n'y a ni dépossession, ni
disposition. Le droit en jeu est un droit personnel ou droit de créance, rapport de personne à
personne, droit d'exiger de quelqu'un des prestations (98) particulières autour de l'image
(photographie, publication) ou de l'information (99) (collecte de données, analyse, synthèse,
diffusion, etc.) assorties d'ailleurs le plus souvent de restrictions et de conditions d'ordre
" moral " quant à l'utilisation de certaines données. L'objet en est donc certain et légitimé par
la maîtrise de l'information par son détenteur. La cause sera licite si elle n'est pas contraire
aux bonnes moeurs ou à l'ordre public.
27 - Par ailleurs, ce droit d'exploitation n'est pas discrétionnaire et peut céder le pas devant
certains impératifs. F. Rigaux le mesurait quand, récusant la qualification de droit subjectif, il
objectait que " la maîtrise du sujet sur les biens de la personnalité a pour mesure l'ampleur de
l'intérêt d'autrui ou les nécessités de l'intérêt général (102) ". C'est ainsi que le droit pour
l'individu de négocier l'exploitation de son image à des fins commerciales, dans une
perspective professionnelle (103), cède le pas devant les nécessités de l'information. De même
que la faculté d'opposition de la personne physique à la collecte et au traitement de données
nominatives n'est possible que pour les traitements du secteur privé et nécessite des raisons
légitimes (104).
2. - Le contrôle de l'usage
31 - Une information non appropriable parce que " collective " a été proposée aux côtés d'une
information non appropriable parce qu'" individuelle ".
Des lois de police réglant la manière de jouir des informations, choses communes, ont été
suggérées parallèlement à une " police " d'un droit de la personnalité reconnu à l'homme sur
ses informations personnelles.
Cette récusation de tout droit de propriété sur l'information invite à revivifier le concept
d'usage d'une chose hors commerce parce que non appropriable ou indisponible.
(1)
cc
c
ccc
ccccc
, t. 1, chez J.
Renouard et Cie, Libraires, 1838, p. 447.
(6) V. P. Quéau, " Au nom de la propriété intellectuelle, Menaces sur Internet, Offensive
insidieuse contre le droit du public à l'information,cc(c)
, févr. 1997, p. 27.
(9) P. Gaudrat,cc
cc cc , Rapport CEE DG XII, 1993, p. 49.
(11) V. M. -P. Lucas de Leyssac, Une information seule est-elle susceptible de vol ou d'une
autre atteinte juridique aux biens ?,c 1985,c
p. 43 ; J. Deveze, note sous Cass. crim.,
12 janv. 1989,c% 1989/3, p. 34.
(13) V. Cass. crim., 3 avr. 1995,c 1995,c! p. 320, obs. J. Pradel ;c&* 1995, II, n°
22429, note E. Derieux, retenant la prévention de recel de photocopies mais rejetant le recel
d'informations.
(14) P. -J. Proudhon,c+
c)
cc
?, Garnier Frères, Libraires, 1849, p. 76.
(18) A. Lucas,c
cc
)
, Thémis, PUF, 1987, p. 355. V.cc
M.
Buydens,cc
ccc)
, Larcier, Bruxelles, 1993, p. 756, suggérant une
protection spécifique de la quasi-création pour éviter une " dilatation " du droit de la
concurrence déloyale !
(19) Desbois,cc
c
cc-
, Dalloz, 1978, p. 22 ; V. également Renouard,
1838,c c , p. 448 (" Comment douter que par son essence la pensée n'échappe à toute
appropriation exclusive ? ") ; G. Huard,c
ccc
c
, Marchal et
Billard, 1903, t. 1, p. 69 ; ce principe est bien reçu par les juges, V. CA Versailles, 24 nov.
1994,c 1995,c! p. 262, obs. Serra .
(20) E. Pouillet,c
c
)
cc
)
ccc
c
cc
)
cc
c
c
c
, Marchal et Billard, 1908, p. 36.
(23) V. Cherpillod,cc
c
c
, Cedidac, 1985, n° 145 s.
(25) V. A. Boistel,c
ccc
c
, A. Fontemoing Editeur, Paris, 1899, p. 157,
ajoutant, auxc
c
classiques, les idées.
(26) P. Rambaud,c
c,, Librairie Marescq, 1893, p. 306 ; en ce sens, Capitant,c
%
c/c
c
c
, 3e éd., 1902, p. 227.
(29)
, Proudhon,c c , p. 75, qui identifie les choses communes par leur caractère
" indispensable " et non " inépuisable ".
(35) %
, n° 19.
(38)
c/c
, 1939.
(39) V. également le droit des marques, Cass. com., 7 déc. 1993,c&*c c 1994,c* n°
279, " L'appropriation d'un terme usuel et banal est susceptible de priver la généralité des
entreprises du libre usage d'un mot pouvant leur être utile pour la diffusion de leurs produits ".
(41) Dont " l'intérêt national s'oppose à ce que ces actes soient objet de propriété ", G. Huard,
1903, t. 1,c c , p. 72.
(44) V. également CA Paris, 23 mai 1991,c,%d janv. 1992, p. 313, pour des " expressions du
langage parlé ordinaire, dépourvues de toute originalité et appartenant au domaine public ".
(57) V. " De la propriété comme modèle " (J. M. Mousseron, J. Raynard et T. Revet,cc
( c
, 1993), comme illustration de la possible protection par des mécanismes
distincts de la propriété ?
(61) J. Huet, La modification du droit sous l'influence de l'informatique,c&*c c% 1982, II,
13871, n° 17, etc&* 1983, I, n° 3095.
(63) P. Catala, La " propriété " de l'information,c( c* c,. , 1985, n° 29.
(70) Sauf pour ces dernières, à être, par leur formulation, protégées par le droit d'auteur.
(74) V. V. Saint-James, Réflexions sur la dignité de l'être humain en tant que concept
juridique du droit français,c 1997,c
p. 61 .
(76) L. Cadiet, La notion d'information génétique en droit français,ccc )
c
c
c
c/c
, Ed. Thémis/Litec diffusion, 1992, p. 52.
(78) Loi n° 94-653 du 29 juill. 1994 relative au respect du corps humain,c&$ 30 juill., p.
11056 ; chron. C. Byk,c&* 1994, I, n° 3788.
(79) La loi de 1994 n'a pas consacré l'indisponibilité du corps mais a seulement interdit la
disponibilité à titre onéreux (art. 16-5 c. civ.). V. à ce propos C. Labrusse (c*
1991,
p. 99) pour qui il est faux de confondre gratuité et moralité... V. également M. -T. Meulders-
Klein pour qui " la dignité humaine s'identifie désormais avec la liberté de disposer de soi-
même, fût-ce au risque de s'aliéner ou de se nuire, à condition, dernier rempart, que ce ne soit
pas dans un but lucratif et que le consentement soit libre et éclairé " (cc )
c
cc
, LGDJ, 1994, p. 77).
(80) Pour Capitant, " le nom, l'idée, l'invention ne sont pas des choses susceptibles d'un droit
de propriété, pas plus que la personne elle-même dont elles ne sont que l'émanation ",cc
%
c/c
c
c
, 3e éd., Paris, 1902, p. 97.
(82) A noter l'utilisation ambiguë du terme " chose " pour qualifier le corps, mais par
référence,cc
, au concept de " choses qui sont dans le commerce " de l'art. 1128 c.
civ.
(83)
, J. -C. Honlet qui voit, dans le principe de non-patrimonialité du corps humain, la
réduction de " la notion de chose hors commerce à la chose ne pouvant faire l'objet d'un droit
patrimonial " (cc
cc
cc, LGDJ, 1996, p. 270).
(84) En ce sens, Y. Poullet, Le fondement du droit à la protection des données nominatives :
propriétés ou libertés,cc4
ccc
, Ed. Thémis/Litec diffusion,
1991, p. 175, récusant l'idée selon laquelle la loi Informatique et libertés accréditerait la thèse
de la propriété des données nominatives.
(85) J. Carbonnier,c
c, 1.cc
, PUF, 1996, n° 82, p. 133.
(88) V. également le concept de liberté individuelle proposé par L. Cadiet pour qualifier le
droit sur l'information génétique et V. Y. Poullet, évoquant les libertés inaliénables de la
personnalité pour qualifier le droit à la protection des données nominatives.
(92) Sur la manifestation de volonté d'échapper à la curiosité de la presse, V. Cass. 1re civ., 8
juill. 1981, aff.c
,c 1982,c&
p. 65, note R. Lindon.
(94) V. J. Frayssinet,c%
)
c
cc
, Litec, 1992 ; H. Maisl, La maîtrise
d'une interdépendance (commentaire de la loi du 6 janvier 1978),c&* 1978, I, n° 2891.
(95) V. D. Bécourt,cc
ccc
c
cc, LGDJ, 1969 ; B. Edelman,
Esquisse d'une théorie du sujet : l'homme et son image,c 1970,c
p. 119 ; J. Ravanas,c
c
cc
c
cc
ccc
cc
c, LGDJ,
1978 ; E. Gaillard, La double nature du droit à l'image,c 1984,c
p. 161 ; D.
Acquarone, L'ambiguïté du droit à l'image,c 1985,c
p. 129 ; P ; Kayser,cc
c
ccc
, PU Aix-en- Provence, 1990, n° 95 ; P. -A. Molinari, Les images floues du
droit à l'image,cc4
ccc
, préc., 1991, p. 11.
(98) V. le parallèle avec les cessions de clientèle, Cass. 1re civ., 7 juin 1995,c 1995,c&
p.
560, note Beignier .
(99)
, Catala,c c ,c 1984,c
p. 97, n° 27, évoquant un droit de propriété sur
les données nominatives.
(100) CA Paris, 11 mai 1994,c 1995,c&
p. 185, note J. Ravanas .
(106) Délibérations n° 95-131 et 95-132 du 7 nov. 1995,c% 1996-2, p. 65, note A. Mole.
(107) $ c , p. 185.