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Inscrire
l’AP-HP
dans l’hôpital
du XXIe siècle
15 septembre 2010
Communiqué de synthèse
15 septembre 2010
III – Le plan stratégique : une déclinaison à construire avec les groupes hospitaliers
Plan stratégique
2010-2014
de l’AP-HP
I
Modernisation
et territorialisation,
enjeux et
perspectives
Modernisation et territorialisation sont au cœur de la démarche
de l’AP-HP. Celle-ci évolue en effet dans un contexte en profonde
mutation. Pour s’adapter à cette nouvelle donne, l’AP-HP a engagé
un important effort de modernisation dans tous les aspects de
son organisation et de son fonctionnement. Réorganisée depuis
2009 en douze groupes hospitaliers, elle se prépare à offrir une
prise en charge plus cohérente et articulée en trois niveaux. Le
plan stratégique 2010-2014, qui fixe les grandes orientations,
notamment médicales, pour les cinq ans à venir, va permettre
d’inscrire l’AP-HP dans l’hôpital du XXIe siècle.
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Plan stratégique I. Modernisation et territorialisation, enjeux et perspectives
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de l’AP-HP
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Plan stratégique I. Modernisation et territorialisation, enjeux et perspectives
2010-2014
de l’AP-HP
et la prise en compte des personnes vulnérables à un tives (admissions, facturation...) et logistiques (res-
titre ou un autre. Il s’agit non seulement d’une exi- tauration, maintenance...), aujourd’hui parfois très
gence éthique, mais d’un impératif en termes d’at- dispersées. Ces mutualisations pourront également
tractivité face à d’autres acteurs de l’offre de soins concerner certaines activités médico-techniques,
qui ont su accorder plus d’importance à ces aspects. comme l’imagerie ou la biologie, avec pour objectif
C’est pourquoi l’AP-HP a associé les usagers à ses d’offrir des plateaux techniques concentrant les
groupes de travail au cours de l’élaboration de son équipements les plus performants et des platefor-
plan stratégique et leurs points de vue ont été large- mes de recherche de stature nationale et internatio-
ment pris en compte. L’institution compte promou- nale.
voir un dialogue permanent afin de faire des usagers
Le développement des alternatives à
des partenaires à part entière du changement tout
l’hospitalisation
au long de ce plan stratégique.
Sous l’effet du progrès médical et thérapeutique, le
recours à l’hôpital évolue et les alternatives à l’hos-
2 - La modernisation pitalisation se développent pour mieux répondre aux
attentes de la population. Il s’agit en particulier de
de l’AP-HP : une démarche l’hospitalisation à domicile, des hôpitaux de jour et
bien engagée de semaine et de la chirurgie ambulatoire. La télémé-
decine doit venir en appui de ces évolutions.
La création des groupes hospitaliers Pour développer ces alternatives, l’amélioration de la
coordination avec les autres professionnels de santé,
Les groupes hospitaliers (GH) - qui se mettent
notamment les professionnels de santé libéraux, est
aujourd’hui formellement en place - auront notam-
indispensable.
ment pour mission de traduire concrètement les
orientations du plan stratégique 2010-2014. Le Les réorganisations engagées dans ce domaine vi-
principe de la création de ces groupes hospitaliers, sent quatre objectifs :
adopté par le conseil d’administration du 3 juillet • la lisibilité (numéro unique, missions clairement
2009, consiste à mettre en place une gouvernance définies...) ;
commune à plusieurs hôpitaux de l’AP-HP géogra- • la réactivité (délais de réponse) ;
phiquement proches. Les groupes ainsi constitués • l’accessibilité (trouver rapidement le bon circuit
doivent permettre des rapprochements selon deux pour le patient) ;
logiques, étroitement complémentaires : • la réciprocité (rediriger le patient et l’information
• une logique médicale permettant d’offrir aux pa- sur les correspondants).
tients une prise en charge plus cohérente et plus Ainsi, dans le cadre du plan stratégique 2010 – 2014,
homogène avec des filières de soins complètes ; chaque groupe hospitalier sera conduit à proposer
• une logique de proximité géographique, favorisant une organisation répondant à cette logique de filières
les synergies entre sites hospitaliers. de soins, articulées avec les autres activités du GH, les
Ces groupes hospitaliers seront au nombre de douze réseaux de soins et les autres acteurs de santé.
(voir carte en annexe). Ils devraient être pleinement
opérationnels à l’horizon 2011. Les groupes hospi- Le nouveau système d’information
taliers permettront de proposer une offre de soins La refonte du système d’information est un chantier
graduée organisée en trois niveaux tels que définis majeur de transformation de l’AP-HP. Celle-ci est en
dans le projet médical (voir ci-après). Ils permettront effet indispensable pour accompagner la modernisa-
également de mutualiser des activités administra- tion.
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Plan stratégique
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II
Le plan stratégique
2010-2014,
une opportunité
1 - Le projet médical pour pondent aux besoins de proximité des Parisiens et
des Franciliens de la petite couronne vivant sur les
moderniser l’offre de soins territoires desservis par l’AP-HP. Présent dans cha-
Cœur du plan stratégique et issu d’une réflexion cun des groupes hospitaliers, il recouvre un socle
impliquant les communautés médicales de l’AP- d’activités indispensables comprenant notamment :
HP, le projet médical repose sur l’analyse de l’évo- • l’accueil des urgences et leur aval dédié, jusqu’aux
lution de la demande médicale dans les années à soins de suite et de réadaptation ;
venir. Il décrit la façon dont l’AP-HP doit évoluer • la réanimation, les soins intensifs et la surveillance
pour y répondre. Bien sûr, cette démarche, qui continue ;
prend en compte les réalités économiques (expo- • l’anesthésie-réanimation ;
sées au chapitre précédent), s’attache à garan-
tir la mission du service public. C’est ainsi que le • la chirurgie générale, orthopédique et traumatolo-
projet médical 2010-2014, qui prend en compte gique ;
la dimension territoriale de l’offre de soins pour • les consultations externes ;
organiser une prise en charge graduée, définit • les IVG ;
également cinq thématiques de santé prioritai- • l’odontologie ;
res, autour desquelles s’articuleront les réorgani-
• les missions relevant essentiellement du service
sations nécessaires.
public : prise en charge des personnes en situation
Une organisation ancrée dans le de précarité ou de handicap.
territoire graduée en 3 niveaux Le second niveau : les activités spécialisées
Afin de mieux s’inscrire dans le paysage sanitaire de Ce second niveau de l’offre regroupe des activités
la région Ile-de-France, le projet médical prévoit une pour lesquelles la notion de proximité est moins si-
offre de soins réorganisée en trois niveaux, en fonc- gnificative pour le patient, mais qui, tout en étant
tion du type d’activité concernée. Celle-ci structure- spécialisées, ne relèvent pas pour autant d’un niveau
ra les projets médicaux des groupes hospitaliers. Elle de recours régional ou interrégional. L’exemple le
vise à offrir une réponse aux besoins de la population plus emblématique de disciplines médicales relevant
francilienne à la fois complète, graduée, ouverte sur de ce second niveau est celui de la cancérologie.
les autres acteurs de santé et mieux inscrite dans les
L’objectif est d’améliorer la qualité et l’efficacité des
différents territoires de santé.
soins en concentrant les moyens correspondants sur
Le premier niveau : le socle commun à tous les un certain nombre de groupes hospitaliers présentant
groupes hospitaliers déjà des équipes, des compétences et une expertise
Le premier niveau concerne les activités qui corres- reconnues dans le domaine concerné. Ceci permettra
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Plan stratégique II. Le plan stratégique 2010-2014, une opportunité
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d’atteindre une «masse critique» d’activité, facilitant Les services d’accueil des urgences et leur aval
à son tour - dans un contexte de démographie médi- Les SAU et leur aval seront un élément clé du niveau
cale difficile - la mobilisation des ressources médica- dit « socle » (activités de proximité) de l’offre de
les nécessaires, de renforcer les plateaux techniques soins présent dans chaque groupe hospitalier. Afin
et de mieux prendre en compte les dimensions hospi- d’améliorer l’accueil des patients aux urgences et la
talo-universitaires et de recherche qui favorisent une continuité de leur prise en charge dans une filière
diffusion rapide du progrès médical pour les patients. d’aval clairement identifiée, la réorganisation des
Le troisième niveau : les activités rares ou de ré- SAU repose sur un principe essentiel : la distinction
férence claire entre les filières programmées et les filières
non programmées.
Ce troisième niveau correspond à des missions régio-
nales ou interrégionales très spécialisées relevant, L’objectif à terme est que chaque groupe hospitalier
pour la plupart, d’une autorisation préalable des tu- dispose d’un SAU et d’un DAU. Le département d’aval
telles (ex : greffes), ainsi qu’à des activités rares ou des urgences (DAU), structure nouvelle pour l’AP-HP,
de référence. Pour ce type d’activités, la notion de sera dédié à la prise en charge des hospitalisations
proximité n’est pas pertinente. adultes non programmées. Les activités de réanima-
tion et de surveillance continue - liées aux activités
Compte tenu de leur extrême spécialisation, ces ac-
programmées comme non programmées – viendront
tivités seront donc implantées ou développées sur
s’articuler avec ces réorganisations.
un nombre restreint de groupes hospitaliers sélec-
tionnés par des appels à projets. Les services de soins de suite et de réadaptation
(SSR)
Les activités transversales à l’ensemble des ni-
Les SSR sont parties intégrantes d’une prise en char-
veaux
ge de proximité (activités «socle»), mais participent
Le projet médical du plan stratégique 2010-2014
également aux activités de niveau intermédiaire,
s’intéresse également à un certain nombre d’activités
voire - dans quelques domaines spécifiques - aux
communes à chacun des trois niveaux évoqués ci-des- activités de recours («supra GH»). Ils représentent
sus. Parmi ces activités transversales figurent notam- un enjeu fort à la fois en termes de prise en charge
ment la promotion de la qualité et de la gestion des des personnes âgées et d’amélioration de la réponse
risques, la lutte contre les infections nosocomiales, la aux besoins d’aval spécialisé de l’AP-HP.
prise en charge de la douleur et les soins palliatifs, la
Pour les SSR des filières gériatriques, les objectifs
prise en compte des questions nutritionnelles...
sont de doter chaque groupe hospitalier d’une filière
Cinq thèmes d’actions prioritaires gériatrique complète et labellisée par l’agence régio-
nale de santé, et de rapprocher les patients de leurs
S’appuyant sur la large concertation qui a préva- lieux de vie.
lu à son élaboration et sur la prise en compte de
Pour les SSR non gériatriques, la priorité consistera à
l’environnement et des perspectives en matière
adapter l’offre aux besoins croissants d’aval spécia-
d’organisation des soins, le projet médical du plan
lisé dans certaines disciplines comme la neurologie,
stratégique 2010-2014 définit cinq thématiques
la cancérologie ou la pneumologie, pour soulager les
prioritaires, qui contribueront à la réorganisation de
services de court séjour concernés.
l’offre de soins en trois niveaux (voir ci-dessus). Il
s’agit des services d’accueil des urgences (SAU) et La pédiatrie
de leur aval, des services de suite et de réadapta- En matière de pédiatrie générale, la priorité est don-
tion (SSR) - qu’ils soient gériatriques ou non géria- née au renforcement des services concernés et des
triques -, de la pédiatrie, de la cancérologie et des urgences pédiatriques, à l’amélioration de la prise en
plateaux médico-techniques. compte des fluctuations saisonnières, à l’organisation
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de consultations avancées de spécialités pédiatriques logie (Cex-onco). Rassemblant toutes les spécialités
(obésité, cancérologie...) et, enfin, à la réalisation concourant à une prise en charge globale du patient
d’une cartographie lisible et accessible des consulta- autour d’un plateau médico-technique partagé, les
tions de pédiatrie générale et spécialisée. Cin-onco visent à organiser les activités, non plus en
En matière de pédiatrie spécialisée, les activités sont fonction de la logique des spécialités d’organe, mais
réparties entre les sites hospitaliers dont trois dans en fonction de la logique de parcours de soins du pa-
Paris intra muros. L’organisation de ces activités sera tient. Ils faciliteront également le développement de
élaborée à partir d’un travail de la communauté des la recherche.
pédiatres permettant d’aboutir à un projet médical Les plateaux médico-techniques
partagé qui viendra compléter ultérieurement le plan
Les plateaux médico-techniques sont un élément
stratégique.
structurant pour les groupes hospitaliers.
Un effort significatif sera mis en œuvre pour amélio-
En matière de biologie, cette réorganisation se fera
rer la prise en charge des adolescents par le dévelop-
dans le cadre de la réforme de la biologie médicale
pement des maisons des adolescents et l’identifica-
mise en place par l’ordonnance du 13 janvier 2010.
tion d’une expertise en médecine de l’adolescent sur
Le plan stratégique distingue la biologie d’urgence,
tous les sites dotés d’une activité de pédiatrie géné-
qui sera présente sur chaque site hospitalier, les ac-
rale. Par ailleurs, une ou deux structures d’hospitali-
tivités automatisables non urgentes, qui peuvent
sation supplémentaires dédiées à la prise en charge
être regroupées au niveau des GH (voire supra-GH),
des adolescents seront identifiées. Sera aussi amé-
et enfin, la biologie hyper-spécialisée, qui a vocation
liorée la transition vers une prise en charge d’adultes.
à être regroupée dans quelques centres référents.
Le repérage de problèmes psychiatriques, conduites
Cette nouvelle organisation appellera la nécessité
addictives et troubles du comportement alimentaire
d’accompagner les mobilités et l’évolution des mé-
sera également développé.
tiers des personnels ainsi concernés.
Enfin, le plan stratégique prévoit de renforcer les ac-
Concernant l’imagerie et la radiothérapie, les objec-
tivités de pédopsychiatrie, dont la reconnaissance
tifs sont d’optimiser l’utilisation et les performances
s’assortit d’une demande croissante.
d’activité des matériels - tout en poursuivant la po-
La cancérologie litique d’équipement de l’AP-HP -, de faire face aux
Dans le cadre du plan Cancer 2, le projet médical de difficultés de la démographie médicale dans les disci-
l’AP-HP prévoit plusieurs mesures. Le parcours per- plines concernées et de participer à la réorganisation
sonnalisé de soins sera mis en place, en mettant de la prise en charge des urgences. Le regroupement
notamment l’accent sur l’accueil, les urgences en de ces activités, au sein de chaque GH, dans un pôle
cancérologie, les soins de support, les alternatives à d’imagerie inter-hospitalier est de nature à répondre
l’hospitalisation et la prise en charge des patients en à ces objectifs.
fin de parcours thérapeutique. L’accès aux platefor- En matière de radiothérapie, les axes prioritaires
mes de biopathologie sera facilité, et l’inclusion des consistent à garantir la sécurité et la qualité des trai-
patients dans des essais cliniques augmentée. tements, à mettre sur pied une politique attractive de
Cette réorganisation se traduira à travers la création recrutement de personnels hautement qualifiés, à dé-
de deux nouvelles structures : les centres intégrés en velopper des plateformes performantes et à s’inscrire
oncologie (Cin-onco) et les centres experts en onco- dans une réflexion régionale sur les équipements.
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Des synergies renforcées avec Repenser les formations et mieux s’articuler avec
l’université et la recherche la recherche
La dimension universitaire et de recherche de l’AP- En ce domaine, les chantiers prioritaires concernent
HP est indissociable du projet médical. Sa situation « l’universitarisation » des professions paramédica-
de premier centre européen en matière de formation les, à travers la mise en place du cursus LMD (licence,
et de recherche médicales lui offre en ce domaine master, doctorat) - appliqué dans un premier temps à
des atouts importants. Elle lui impose aussi un haut la formation des infirmiers - et la détermination des
degré d’exigence et d’excellence. Pour relever ce terrains de stages pour les étudiants.
défi, le plan stratégique entend promouvoir une ap- En matière d’articulation avec la recherche, l’accent
proche globale, en phase avec un contexte en pleine sera mis sur le développement des plateformes tech-
évolution. niques de haut niveau - comme le projet d’un centre
de formation par simulation -, sur les implantations
Des relations repensées avec l’université favorisant une proximité entre chercheur et clini-
ciens et sur la mise en œuvre de moyens financiers
Un contexte en pleine évolution
pour les investissements, l’amorçage et la viabilité
La réforme de l’université va prendre une dimension des structures de recherche.
nouvelle durant la mise en œuvre du plan stratégi-
que 2010-2014. La mise en œuvre de la loi relative Une politique de recherche rénovée
aux libertés et responsabilités universitaires du 10 La mise en place des groupes hospitaliers est l’oc-
août 2007 (loi LRU), mais aussi celle de la loi Hôpi- casion de faire évoluer l’organisation de la recherche
tal, patient, santé et territoires (HPST) du 21 juillet au sein de l’AP-HP, afin de renforcer sa visibilité, de
2009, vont se traduire par l’introduction d’impor- disposer d’une vision plus complète des activités
tants changements : menées et de développer la performance en rédui-
• autonomie des universités ; sant les délais de mise en œuvre et de réalisation
des projets de recherche et en professionnalisant la
• modifications dans la gouvernance universitaire ;
fonction recherche.
• modifications dans la gouvernance hospitalière,
favorisant une plus grande interpénétration entre Une plus grande visibilité de la recherche
l’université et l’hôpital ; Chaque groupe hospitalier devra définir ses thèmes
• renforcement du rôle des universités dans la re- prioritaires de recherche au sein de son projet médi-
cherche ; cal. Certaines de ces thématiques bénéficieront d’un
• création, en avril 2009, de l’Alliance nationale pour soutien spécifique, avec en particulier trois actions
les sciences de la vie et de la santé, qui rassemble prioritaires :
huit acteurs clés en la matière. • mieux structurer la recherche clinique en gériatrie ;
Dans ce contexte, l’AP-HP - premier promoteur d’es- • développer la recherche en pédiatrie et sur les ado-
sais cliniques en France et premier centre de recher- lescents ;
che clinique en Europe - va notamment s’attacher à • promouvoir la recherche sur le handicap et le poly-
promouvoir une approche plus interuniversitaire et handicap.
préparer la mise en place des nouvelles structures L’AP-HP continuera aussi d’accompagner la mise en
prévues par la réforme : instituts, pôles et départe- œuvre des plans nationaux Alzheimer et Cancer II.
ments hospitalo-universitaires (IHU, PHU et DHU) et Elle entend également développer les dimensions
veiller à une meilleure prise en compte de la dimen- internationales et régionales de la recherche, éla-
sion territoriale. borer des indicateurs et outils de pilotage fiables
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Accompagner l’évolution des compétences, Au cours de la période, l’AP-HP peut espérer béné-
fidéliser et promouvoir une politique de formation ficier de l’aide du Fonds de modernisation des éta-
tout au long de la vie blissements publics et privés (FMESPP) à hauteur de
82 millions d’euros.
En ce domaine, le projet Ressources humaines pré-
voit notamment de mettre en œuvre la réforme de Développer la politique de management et d’en-
la formation continue tout au long de la vie (droit in- cadrement
dividuel à la formation, passeport formation, période
Le projet Ressources humaines prévoit de faire évo-
de professionnalisation...). Il intègre également la po-
luer le management des 4 500 personnels d’enca-
litique de validation des acquis de l’expérience (VAE)
drement de l’AP-HP, tout en anticipant de forts be-
et la promotion professionnelle. En matière de déve-
soins de recrutement pour remplacer les départs en
loppement professionnel continu médical, la priorité
retraite prévus. Elle participera aussi à la politique
sera donnée à la politique d’attractivité – comme en
d’emploi en faveur des séniors.
gériatrie par exemple - et de développement des
Pour sa part, la politique d’encadrement du personnel
compétences.
médical prendra en compte le rôle des chefs de pôle
Accompagner l’évolution du dispositif de forma- et s’efforcera également de préciser les règles de
tion initiale gouvernance médicale, de mettre en place une réelle
Les orientations prévues à ce titre concernent notam- délégation de gestion et de déterminer les missions
ment l’adaptation du dispositif de formation de l’AP- d’un management médical de haut niveau.
HP au déploiement du système LMD et à la diversifi- Deux chantiers plus transversaux seront également
cation des voies d’accès aux diplômes (apprentissage, engagés sur la politique d’emploi des seniors et le
VAE...). Il est également prévu de mettre à l’étude un développement du management durable
projet de regroupement des structures de formation
initiale sur des «campus» dédiés. En matière de for- Dialogue et politique sociale
mation des personnels médicaux, les axes prioritaires
Moderniser et garantir la qualité du dialogue so-
concernent l’adaptation aux réformes du 3e cycle
cial
prévues par la loi Hôpital, patient, santé et territoires
(HPST) du 21 juillet 2009, ainsi que l’adaptation des Veille sociale, baromètre social complétés d’un dis-
stages aux besoins de formation. positif d’alarme sociale constituent les outils de la
prévention des conflits. Une négociation préalable
Accompagnement et management au dépôt de préavis sera également mise en place
afin d’éviter si possible les conflits ou d’en limiter
Garantir aux personnels un accompagnement
l’impact.
professionnel, collectif, individuel et social
L’engagement d’actions en faveur de la reconnais-
La mise en œuvre du plan stratégique implique des sance du parcours syndical et des reconversions est
évolutions de métiers et de parcours en raison des- aussi un levier majeur de la modernisation du dialo-
quels l’AP-HP s’engage à accompagner ses person- gue social.
nels dans leurs projets professionnels individuels. La
Poursuivre les actions en faveur de la prévention
mise en place d’un dispositif spécifique d’accompa-
des risques et de l’amélioration des conditions de
gnement du personnel non médical, sous la forme
travail
de cellules dédiées dans les DRH des groupes hos-
pitaliers, permet de proposer à chaque personnel Historiquement attentive à la prévention des risques
concerné par une réorganisation une gestion per- professionnels inhérents aux métiers hospitaliers,
sonnalisée, et doit en faciliter le succès. Des mo- l’AP-HP souhaite développer une véritable «culture
dalités particulières seront mises en œuvre pour le de prévention des risques professionnels, de santé
personnel médical. et de sécurité au travail». La prise en compte des
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Les groupes hospitaliers de l’AP-HP
1
Berck
62 3
Villemin - P. Doumer
60 Liancourt
C. Richet
95 Villiers-le-Bel
2
La Roche-Guyon
95
R. Muret - Bigottini
93 Sevran
Bichat - C. Bernard
Avicenne
L. Mourier 93 Bobigny
92 Colombes Beaujon
92 Clichy Bretonneau
J.Verdier
93 Bondy
F. Widal
Lariboisière R. Debré
St. Louis
Ste. Périne
Hôtel-Dieu Tenon
Rossini
Chardon Lagache Necker
Enfants malades La Collégiale St. Antoine
Rothschild
R. Poincaré HAD *
92 Garches Cochin
A. Paré A.Trousseau
HEGP Vaugirard St.Vincent Pitié-Salpêtrière
92 Boulogne G. Pallez de Paul Broca
C. Celton La Rochefoucauld
92 Issy-les-Moulineaux
Ch. Foix
A. Béclère 94 Ivry
92 Clamart
Bicêtre
94 Le Kremlin-Bicêtre H. Mondor
94 Créteil
Hôpitaux d'aigus P. Brousse
Soins de suite et de réadaptation 94 Villejuif A. Chenevier
94 Créteil
Soins de longue durée
Hôpitaux d'aigus
Soins de suite et de réadaptation E. Roux
Soins de longue durée Dupuytren
91 Draveil 94 Limeil-Brévannes
HAD : Hospitalisation à domicile
Joffre
HEGP : Hôpital européen Georges-Pompidou 91 Draveil