Editorial : de la nécessité de s‟indi-

PÔLE SUD
Avril 2011 gner-Comment l‟EID à pu passer… Page 2 : silen-
ce!!! On souffre…-motion EOS. Page 3 : la méta-
phore de la grenouille. Page 4 : Ca chauffe en Lan-
guedoc-Roussillon...

COMMENT L’EID A PU PASSER LE STADE DU CCE

L‟EID est au centre de nos préoccupations d‟agent. Nous nous
De la nécessité de s’indigner! sommes largement exprimés sur ce sujet, en affirmant notre désac-
cord avec ce projet.
A la question : vivons nous mieux au travail au- Beaucoup d‟agents nous demandent comment, au CCE, les O.S
jourd‟hui qu‟il y a 4 ans, nous prenons le pari représentatives avaient pu laisser passer le projet EID, tant redouté
(pas très risqué, certes...) que la plupart d’entre- aujourd‟hui par une grande majorité des agents
n ous diraient probabl em ent non. .
De l‟eau a coulé sous les ponts, et le sentiment La chose s‟est passée en 2 temps :
généralement ressenti, que l‟on soit issu de l‟AS-
SEDIC ou de l‟ANPE, c‟est que le Pôle emploi -Lors de la rencontre multilatérale OS/Direction, l‟UNSA et la CGC
fonctionne mal, qu‟il n‟y reste pas beaucoup ont pris la parole en demandant que « la mise en place de l‟EID soit
d‟humanité, et que l‟on y a tous perdu, usagers une priorité de 2011 ». « Soit », leur a répondu Charpy, « c‟est en-
comme agent… tendu…»Lors du CE qui s‟ en est suivi,
Pour beaucoup d‟entre-nous, le travail est deve- le projet EID à été présenté, les OS ont quitté la salle pour
nu une souffrance. En effet, notre ambiance de manifester leur opposition, sauf l‟UNSA et la CGC qui sont restés.
travail, nos pratiques professionnelles, notre qua- Le DG à considéré, vu la présence de ces 2 organisations, que la
lité de vie au travail ont été , petit à petit et scien- consultation avait été faite.
tifiquement laminées. C‟est la mise en pratique
de la “métaphore de la grenouille dans l‟entrepri- ET EN REGION ?
se” „d‟Olivier Clerc que nous vous présentons
dans ce numéro. Le 16 Février, nous décidons de lancer un appel à la mobilisation
Quand à la direction, elle est dans le déni, com- aux acteurs de l‟intersyndicale régionale.
plètement déconnectée des réalités. Faudra-t-il Mis à part l‟intérêt porté par F.O sur notre initiative, nous n‟avons
en arriver à une nouvelle vague de suicide com- reçu aucune réponse des autres organisations syndicales de la ré-
parable à celle de FRANCE TELECOM pour que gion. Désintérêt pour la question ou volonté de snober une nouvelle
ça change? organisation syndicale qui monte, entre les deux, notre sentiment
balance. Mais la conséquence, c‟est qu‟au CE, la direction régiona-
Alors, que faire? le s'est contentée d'une simple information, au prétexte que la
consultation avait été faite au CCE.
L‟évènement littéraire de l‟année est un petit bou- Alors qu'ailleurs, les syndicats ont exigés et obtenu au tribunal la
quin qui s‟arrache en librairie. “Indignez-vous”, consultation du CE, en Haute-Normandie, rien ne s‟est passé…
écrit par Stéphane Hessel, nous invite à nous
indigner en tant que citoyen. De notre avis, cela ET MAINTENANT ?
vaut aussi pour notre vécu d‟agent de PÔLE EM- Ce n‟est pas cela qui va
PLOI . C‟est une invitation à prendre conscience nous arrêter pour autant,
du caractère intolérable de nos conditions de car malheureusement
travail. Nous vous invitons donc à le lire, à y ré- pour notre direction, nous
fléchir. SUD EMPLOI milite pour la construction avons de la suite dans les
d‟un vaste front du refus dans le cadre d‟une in- idées et, si à l‟interne, les
tersyndicale la plus large possible. Mais cela né- choses sont pour nous
cessite d‟abord, la prise de conscience de la gra- figées pour longtemps,
vité de la situation, par les agents, ainsi que par nous avons d‟autres
l‟ensemble des organisations syndicales. moyens d‟action à mettre
en œuvre et que vous
Dans ce numéro 2 de PÔLE SUD, nous nous découvrirez dans les se-
attacherons à démontrer comment nous sommes maines à venir…
manipulés de la même manière en tant que ci-
toyens et en tant qu‟agent de PÔLE EMPLOI.
Nous reviendrons également sur les bouleverse-
ment à venir dans nos quotidien avec l‟EID et
l‟accueil unique, au centre de nos préoccupa-
tions.

Franz WINZBERGER
Alain PIMOULLE

Page 1

Quand c’est dit, c’est dit...
Commentaire de la sénatrice de
Charente, Nicole Bonnefoy, mem-
bre de la Mission commune d'in-
formation» du sénat à propos de
PÔLE EMPLOI constituée le 1er
février par les parlementaires :
«On sait tous qu'il y a des dys-
fonctionnements. Je ne veux pas
pointer du doigt les agents de
Pôle emploi. Est-ce qu'on leur
donne les moyens de remplir leur
mission? Je n'en suis pas persua-
dée.» Belle clairvoyance, ga-
geons que les conclusions de la
dite commission soient illuminées
de cette dernière…
Mécanique de précision?
A propos de l‟opération excep-
tionnelle de réception des D.E de
longue durée, Le DG, Christian
Charpy à déclaré : "Nous allons
mieux formaliser ces entretiens
de manière à ce qu'ils soient plus
précis, permettent de faire un bi-
lan de la situation de la personne
et d'entrer dans une logique qui
consiste à leur proposer un ac-
compagnement, une formation et
un emploi", notamment "un em-
ploi aidé", a-t-il précisé. Ce qu‟il
n‟a pas précisé, c‟est où nous
allons chercher les emplois et les
formations à proposer à nos usa-
gers. La mécanique de M. Charpy
serait-elle grippée?
Quand Charpy se prend
les pieds dans le tapis…
interrogé par la commission séna-
toriale chargée d‟évaluer l‟action
de PÔLE EMPLOI, le DG s‟est
proprement fait étriller. Répon-
dant à une question sur la préca-
rité à PÔLE EMPLOI, ce dernier
s‟est enfoncé encore plus en dé-
clarant "Nous comptons entre 8%
et 9% de CDD" affirme M. Char-
py. "La convention collective pla-
fonne ce chiffre à 5%" mais ajoute
-t-il sans rire : "D'ailleurs, le pro-
blème sera réglé cette année
puisque 1 500 CDD seront suppri-
més". C'est-à-dire licenciés. On
croît rêver.
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PÔLESUD N° 2
Silence !!! On souffre ...
Après la campagne publicitaire vantant les « bienfaits » de la
fusion et de l‟EID dans la presse nationale, sur les chaines
télé et les radios , c‟est au tour de la DR d‟entrer dans une
campagne de presse sur le thème du « tout va très bien à
PÔLE EMPLOI ». Notre première réaction est que le coût de
ces campagnes est proprement scandaleux au moment où
l‟on supprime 1800 postes. Mais ce qui est le plus insupporta-
ble, c‟est que notre quotidien d‟agent est exactement contraire
à l‟image idyllique que la direction vend aux médias. Voir nos
difficultés, notre souffrance, le manque criant de moyens pour
effectuer convenablement notre travail niés de cette
manière est inacceptable. Pour afficher la prétendue réussite de la fusion, la direc-
tion n‟hésite pas à sacrifier ses agents.
Motion d’actualité du congrès de la Fédération
Solidaires SUD Emploi
Transfert des salariés de l'orientation de l'AFPA à Pôle Emploi
Le congrès fédéral de Solidaires SUD Em-
ploi, réuni le 1er avril 2011, à la date anni-
versaire du transfert, soutient l'action de
tous-tes les salariés-ées, qui se battent, au
sein des EOS, pour le maintien de leur
qualification, le respect de leur métier et
l'obtention de conditions d'exercice confor-
mes à la réalisation de leurs missions vis-à
-vis des demandeurs d'emploi, des collè-
gues de travail et des partenaires.
Pour SUD EMPLOI cela passe par :
- des outils de travail fiables et actualisés, ainsi que l'accès à une information mi-
se à jour sur les conditions d'entrée en formation (mesures, financements, offre de
formation, publications...).
- le respect impératif de la confidentialité des échanges avec les personnes re-
çues (bureaux fermés et dédiés) et du code de déontologie des psychologues
(« consentement libre et éclairé des personnes »).
- le maintien, dans la convention collective et de tout accord ultérieur, des appella-
tions des métiers de psychologue et d'assistant(e) technique de l'orientation.
- le maintien et le renfort des équipes EOS par la reconnaissance effective de la
complémentarité ATO – Psychologues, indispensable à leur fonctionnement.
- la nécessité d'une animation régionale et locale spécifique, assurée par des per-
sonnels issus de l'orientation.
- l'organisation de réunions techniques et thématiques régulières en région pour le
développement des compétences, en matière d'orientation professionnelle.
- la participation à la réflexion et aux études de la DOF dans la perspective de la
construction du service public de l'orientation et de la formation.
Solidaires SUD Emploi portera ces revendications dans toutes les instances possi-
bles et participera aux actions menées pour les faire aboutir.
 PÔLESUD N° 2
La Métaphore de la grenouille : kézaco?
Nous l‟évoquions dans l‟éditorial, nous sommes directe-
ment concernés, d‟abord comme citoyen, ensuite comme
agent de PÔLE EMPLOI par la métaphore de la grenouille
dans l‟entreprise telle que la raconte Olivier Clerc, philoso-
phe écrivain , auteur de “la grenouille qui ne savait pas
qu‟elle était cuite...et autres leçons de vie”. Nous vous lais-
sons découvrir cette métaphore présentée par l‟auteur :
Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle
nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous
la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt
tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue
de nager. La température commence à grimper. L’eau est
chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça
la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.
L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille com-
mence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affai-
blie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de
l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va
tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être
extraite de la marmite.
Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait
immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouve-
rait dehors.
Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche
d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement
négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échap-
pe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de
réaction, pas d’opposition, pas de révolte.
C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous
vivons. D’année en année, on observe une constante dé-
gradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez
lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offus-
que. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brus-
quement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Fran-
çais moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui
faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux ac-
tuels pour observer de sa part une réaction certaine de
stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on
puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le
fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous
trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer
à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose
quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la
grossièreté, l’évanouissement des repères et de la morali-
té, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle
façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénon- (suite page 4)
cé.
De même, si nous pouvions être subitement plongés en
l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici
là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve,
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nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il
semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue
possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés
d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons
d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire
tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique
" mais surtout des plus lugubres.
Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il
faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mé-
moire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’au-
tre soient aujourd’hui chose rare.
Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.
Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la
clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre comp-
te, car les changements d’intensité lumineuse sont trop
lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mé-
moire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’al-
ternance du jour et de la nuit.
Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’é-
mousse.
Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la cons-
cience s’endort.
Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spiri-
tuelle, avec le déli-
tement social, la
dégradation envi-
ronnementale, la
dérive faustienne de
la génétique et des
biotechnologies, et
l’abrutissement de
masse - entre au-
tres symptômes -
par lesquels elle se
traduit. Le principe
de la grenouille
dans la marmite
d’eau est un piège
dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la re-
cherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionne-
ment, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-
faire. Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif
et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts
que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des
changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles
pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont
pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se lais-
sent décourager à tort.

Plan Sarkozy de réception
des deld :
Cela ne concerne qu'à peine plus
d'un tiers de quelque 1,5 million
de chômeurs de longue durée
recensés. Mais c'est tout de mê-
me 680.000 personnes que nos
services vont recevoir d'ici à juin,
a précisé le directeur général de
Pôle emploi. La tâche est impor-
tante mais « pas considérable »,
a relativisé Christian Charpy.
C'est presque comme nous :
importants...mais pas considérés.
Rions un peu :
Vu sur pole-emploi.fr : "Société
multimédia recherche 3 animatri-
ces/teurs webcam. Vous assurez
l‟animation de tchats visio
pour adultes (messagerie rose /
TV charme) la nuit et le week-
end. Postes à pourvoir en CDI :
temps plein (35h). Temps partiel
possible (minimum 18h/semaine)"
Le développement durable
version DR :
Un des chevaux de bataille de la
« communication » région, c‟est le
développement durable…
Comme vous le voyez ci-dessus,
la DR en a une certaine vision :
Une simple affiche, envoyée par
courrier, dans un emballage car-
ton 2 fois plus grosse qu‟elle. Ré-
sultat : un emballage à acheter, +
le coût de l‟envoi + la trace carbo-
ne du transport et de la fabrica-
tion de l‟emballage.
Dans les unités, nous avons une
magnifique imprimante couleur
laser et de quoi
envoyer et rece-
voir des docu-
ments par mail.
Cherchez l‟erreur !
Page 4
PÔLESUD N° 2
(suite de la page 3)
Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la
ma rmi t e d ’e a u , i nd i v id ue l le me nt ou co l l e ct i ve me nt ?
En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un souvenir
in ta ct de l ’i d é a l et des buts que l ’o n s ’e s t f ixé s.
L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points com-
muns de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps,
conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions,
conscience d’autrui, etc. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéolo-
gie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience devraient donc être consi-
dérés - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme
un comportement fondateur de notre statut d’humain et comme un moteur indis-
pensable à notre évolution.
Dans cette essai d‟Olivier Clerc, Chacun, nous le pensons, se retrouveras plus ou
moins grenouille. De notre point de vue, nous trouvons cette métaphore géniale
car elle éclaire de façon simple et ludique la manière dont les classes dirigeantes
nous manipulent, dans notre vie de tous les jours, comme sur nos lieux de travail.
Elle doit nous aider à comprendre ce que nous subissons, car, savoir, comprendre,
c‟est pouvoir agir…
Ca chauffe en Languedoc- 5/04 : deuxième journée de grève :
Roussillon!
Encore 500 grévistes, soit plus de 30%
des effectifs.70 à 80 personnes devant la
Nous l‟avons déjà dit : la combativité
DR. La presse est informée par l‟intersyn-
des O.S en Haute-Normandie est quasi-
dicale et une délégation intervient au
inexistante. Par contre, ça chauffe en
conseil régional de l‟emploi. Il se confir-
PACA et en Languedoc-Roussillon! me que le DG n‟avancera pas la date de
Dans cette dernière et suite à l‟annonce sa visite, arguant des problèmes de plan-
en C.E de la suppression de 60 postes ning…
en CDI et de 100 en CDD, Les OS ont
immédiatement suspendu leur participa-
L'AG vote la suspension de la grève et
tion au C.E et lancé un mot d‟ordre de
l'ajout d'un revendication: le paiement
grève reconductible par période de 24h à
des jours de grève.
partir du 4 avril.
Il y aura plus de 750 grévistes sur la ré-
La suite: Le mouvement continue sous
gion, soit plus de 50% de l'effectif en pos-
d'autres formes au moins jusqu'au 18/04.
te ce jour là (DR comprise).120 à 150
personnes se sont rassemblées devant la
DR, puis envahissement avec fanfare et
flonflons..., sono, animations, repas col-
lectifs, puis AG qui vote la reconduction.
le DR annonce la venue de Charpy le 18
avril. C‟est bien sûr inacceptable. Des
grévistes (17) décident d'occuper la DR
Jusqu‟à l‟intervention entachée d‟irrégula-
rité juridique de la police.