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La planification urbaine recouvre pour une large part ce qui est appelé le
droit de l'urbanisme. Le droit n'est qu'un outil et il englobe d'autres droits
comme celui de la domanialité, de l'environnement, des collectivités
territoriales... La planification urbaine dépasse largement son cadre
juridique. Même si elle a été rendu obligatoire, elle repose d'abord sur une
intentionnalité qui devrait se fonder sur un diagnostic des forces et des
faiblesses d'un territoire, un inventaire des atouts, des moyens et les
contraintes, dans un contexte qui le dépasse largement : pays (au sens
géographique du terme), communauté de communes, aire urbaine,
département, région, Etat... La planification urbaine induit un choix parmi
les possibles offerts ; c'est un choix politique au sens étymologique du
terme. Le PADD introduit avec la loi de SRU traduit cette volonté d'une
expression politique du projet. Le mot "politique" a pour racine grecque
polis, la cité. Le choix d'un scénario de développement peut être plus ou
moins partagé avec les "acteurs" concernés selon les procédures et selon
la volonté des élus. Toutefois l'histoire critique de la planification depuis le
XIX° siècle montre que, sans un consensus large, sans la mise en œuvre
de moyens à la hauteurs des ambitions et sans caractère obligatoire, la
planification reste un vœu pieux1.
Une méthode :
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et/ou seulement esthétique. C'est avec les premières réflexions sur la
planification urbaine notamment au sein du Musée social que naît la
profession des urbanistes avec la SFU (société française des urbanistes) et
aussi les premiers enseignement de cette nouvelle discipline distincte de
celles des ingénieurs, des architectes et des paysagistes. Une théorie :
(2)-La programmation urbaine traite de tout ce qui habite l’espace du projet urbain :
les usages, les activités. Associée au management de projet, comme les deux faces
d’une même pièce, elle conduit un processus de mise en œuvre concertée,
raisonnée et coordonnée du projet urbain, dans le temps, dans l’espace ainsi que du
point de vue financier et des procédures.
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1-1 - Activités et bâtiments :
- d’une part, les citadins eux-mêmes et toutes les activités qu’il pratiqueront dans la
future urbanisation et qui sont nécessaires à leur vie
- d’autre part, les bâtiments ou espaces ou se pratiqueront ces activités qui sont leurs
« outils physiques »
Le premier type de composantes, à l’exception des citadins, est immatériel alors que
le second est matériel. On désignera ce dernier par « lieux urbains ».
Le « contenant » est l’organisation dans l’espace des « lieux urbains »et forme le
cadre urbain dans lequel s’effectue le « contenu ».Sa qualité tient aux bonnes
interrelations spatiales existant entre les localisations de ces « lieux urbains », et à la
qualité esthétique de la forme urbaine.
La localisation d’un « lieu urbain », par rapport aux autres éléments urbains ou
par rapport à des éléments d’environnement, exemple : un équipement universitaire
a besoin de se situer prés d’une gare de transports en commun ferrés pour deux
raisons : d’une part, il attire des étudiants d’une très large zone de recrutement,
d’autre part il fait souvent appel à des enseignants qui exercent dans plusieurs sites
universitaires.
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3-1-1 - Les équipements collectifs :
Les équipements collectifs privés ou publics sont les lieux à l’usage principal et direct
des particuliers :
Parmi ces derniers, on distingue ceux qui sont de statut public et ceux qui sont de
statut privé mais ouverts au public.
La répartition entre secteur privé et secteur public est inégale suivant les types
d’activités :
-4-
- les équipements collectifs publics
Les logements sont issus de divers types de promotions : privée (sociétés civiles
immobilières publiques (OPGI, …) ou individuelle (lotissements) et ont des formes
physiques différentes : logements individuels, collectifs, mixtes.
Les entreprises privées ou publiques sont les « lieux urbain »ou s’exercent les
activités, activités soit de production de biens matériels, soit de distribution de ces
biens aux entreprises, soit encore de services s’adressant aux entreprises ou
indifféremment à ces dernières et aux particuliers.
En premier lieu les activités et par conséquent les lieux urbains participent soit
du secteur privé soit du secteur public.
Dans le secteur privé l’initiative est individuelle et libre .Elle est le plus souvent
liée aux caractéristiques du marché mais elle est aussi quelquefois liée a des
facteurs spécifiques a chaque facteurs ou purement personnels. Elle obéit donc
assez peu à des règles généralisables, ce qui rend la programmation difficile. On
constate que dans ce secteur cette dernière est en réalité rarement pratique alors
que nous pensons qu’elle pourrait au moins s’appuyer sur une analyse du marche et
avancés des probabilités d’implantation urbaines.
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Dans les secteurs publics les implantations répondent en principe a une logique
qui est seule du service public, c’est-à-dire le besoin de la population .il est vrai que
cette logique peut subir des inflexions en fonction de la politique de l’Etat ou des
acteurs locaux, mais la programmation dans ce secteur reste plus facile car les
implantations répondent généralement a des règles plus explicites et quelques fois
même codifiées.
En second lieu la programmation urbaine diffère suivant la nature des lieux urbains.
Le degré de rigueur de la programmation urbaine est très variable suivant le type de
lieu urbain en raison de différences qui existent dans l’identité et dans la logique des
décideurs de la réalisation de ces lieux urbains.
a- Les logements :
Que sont les futurs habitants mais a des intermédiaires les promoteurs immobiliers.
A cette règle échappe le cas assez peu répandu de l’aménageur réalisant des
lotissements de terrains dont il vend les parcelles directement à des particuliers qui y
font construire leur habitation.
Ces promoteurs peuvent être publics ou privés. Dans ce dernier cas ils prennent
généralement la forme de sociétés civiles immobilières crées pour chaque opération
.il réalisent des logements soit on accession de la propriété soit on location. les
logements de standing élevées ne reçoivent pas d’aides de l’Etat, contrairement aux
logements dits *Sociaux*.
b- Les entreprises :
En premier lieu, elle doit respecter la règle première de l’urbanisme que constituent
l’équilibre d’emploie et l’habitat qui nécessite donc une corrélation entre les objectifs
dans ces deux domaines.
En second lieu elle doit définir des perspectives réalistes d’implantation d’entreprises
on distinguant notamment les diverses catégories d’activités –production industrielles
ou artisanale, commerces de gros stockage et services qui comportent des densités
d’emplois différentes par rapport a l’occupation de terrains des entreprises.
Cette exercice est difficile, car l’aménageur pour remplir ces zones d’activités,
s’adresse directement aux utilisateurs, a savoir les chefs d’entreprise sauf dans le
cas le plus rare ou il s’adresse aux investisseurs réalisant des installations
en*blanc*.les facteurs d’implantations nouvelles par les chefs d’entreprise tiennent,
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pour une large part a une logique propre à l’entreprise ou personnelle, ce qui rend
les prévisions par le programmiste, au moins a court terme, assez aléatoires.
- d’abord si elle était menée en amont par le programmiste une analyse approfondie
du marché et de la vocation sur le plan des activités de la zone d’urbanisation
considérée ;
- ensuite, si les espaces affectés aux activités étaient dimensionnées à partir des
différentes caractéristiques d’aménagements correspondant aux diverses catégories
d’entreprises (industrielles, artisanales, commerce de gros stockage, services …
S’agissant des administrations publics qui comme on l’a vu plus haut sont à
distinguer à la fois des équipements collectifs et des autres entreprises publiques ;
les décideurs de leurs implantation sont l’Etat ou les collectivités territoriales et
locales .la logique de ses décideurs n’est donc pas individuelle comme pour les chefs
d’entreprise classique, mais réponds à des principes généraux ,a savoir
l’organisation et la répartition géographique des pouvoirs publics sur le territoire avec
ses différents niveaux :national, régional ,départemental et communal.
La programmation peut dans ce domaine s’appuyer sur cette logique.
Pour certains équipements collectifs privés, tels que les cinémas ou les clubs de
culture physiques par exemple la problématique de la programmation est semblable
à celle des entreprises économiques car leur finalité est commerciale. par
conséquent la logique d’implantation est liée, la aussi à l’initiative individuelle de
chaque chef d’entreprise et au règles du marché
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commerciaux complets comportant des équipements collectifs de loisirs (café,
restaurant…) des services (banque, assurance…) des équipements publics (bureau
de poste…)…etc.
- d’abord parce que le marché auquel il correspond est constitué par la population
locale dont on peut déterminer les capacités d’achat ;
- ensuite parce que comme dans le cas des logements les centres commerciaux
sont réalisés par une corporation intermédiaire, les promoteurs commerciaux,
différente de l’utilisateur direct qu’est le commerçant. Cette corporation a une
certaine logique d’implantation que le programmateur peut prendre en considération.
Certains de ses services ont un caractère national et sont assez codifiés, par
exemple : l’enseignement, la poste, la police ou le service hospitalier.
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4-2- Variation de la programmation suivant les trois stades de planification :
La planification urbaine doit être entreprise d’une façon très précoce pour deux
raisons :
- d’une part en économie libérale face aux initiatives individuelles construction, il faut
avoir le temps d’élaborer longtemps à l’avance une réglementation qui rende cette
planification opératoire notamment en matière foncière ;
- d’autre part les développements urbains sont très longs à se réaliser, assujetti à
des processus complexes et variés : administratif, financier, politique, etc.
Dans les études de planification urbaine, on distingue trois stades au cours desquels
le contenu de la planification change :
-celui des schémas purement urbains dont le champ est circonscrit à une
agglomération et qui mettent en jeux essentiellement le fonctionnement de cette
dernière ;
-celui des schémas de portée régionale ou portant sur de larges secteurs régionaux,
qui visent à coordonner le fonctionnement de plusieurs agglomération et mette en
jeux d’autres préoccupations comme l’équilibre économique, administratif et politique
régional ou national
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d'une agglomération. Le SPDAU comprend un schéma global à grande
échelle (1/50 000° ou 1/20 000°) et en couleur et un rapport de
présentation qui déterminent :
Les SDAU servent de cadre à l'élaboration des POS qui doivent être en
conformité avec eux, notion floue qui sera définie progressivement par la
jurisprudence administrative. La durée d'un SDAU est évaluée à 30 ans
environ. Le document après une mise à la disposition du public est arrêté
par le Préfet. Il ne dispose donc pas de la force juridique attachée à la
mise à l'enquête publique. C'est un document d'orientation à long terme
d'un territoire qui peut correspondre à peu près à l'aire urbaine d'une
ville-centre. Les SDAU doivent s'inscrire dans les directives nationales
d'aménagement du territoire élaborées par la DATAR.
Ces SDAU seront remplacés par les SCOT dans la réglementation issue de
la loi SRU.
Dans le cas des PDAU, d’une part l’urbanisation porte sur une zone plus large
généralement intercommunale, d’autre part il s’agit de définir les besoins en matière
de logement -population , d’activités économiques, de grands équipements collectifs
de desserte intercommunale et de grandes infrastructures, de transport –circulation
*en grande masse*, avec toutefois des objectifs qualitatifs notamment d’équilibre
habitat emplois d’armatures hiérarchisées d’équipement collectifs et d’une politique
globalisée et coordonnée de transport circulation.
Les POS :
Les POS, plans d'occupation des sols, se substituent aux plans d'urbanisme de
détails. Ces plans d'urbanisme obligatoire pour les communes ou groupement de
commune de plus de 10 000 habitants. pour les petites communes sont instaurés
des "cartes communales". Ils font l'objet d'une élaboration conjointe avec les
services de l'Etat (DDE/GEP) et la ou les communes concernées. Ils doivent être
en conformité avec les SDAU et ne supportent plus de dérogation hormis
adaptations mineures.
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doit pas changer) et pour les zones agricoles banales qui peuvent évoluer
dans le temps et aussi supporter quelques constructions liées à l'usage
agricole. ce sont les zones ND et NC.
Un ou plusieurs plans établis sur un fond de plan cadastral mis à jour.
L'échelle est de 10 000 ° pour les zones naturelles et de 1/5 000 ou 1/2
000° pour les zones bâties ou à urbaniser. Ce territoire est "zoné" avec
pour chaque zone un règlement spécifique. Apparaissent aussi les
alignements, les marges de recul par rapport aux voies publiques, les EBC
(espaces boisés classés) qui ne peuvent changer d'affectation sauf remise
en cause par une enquête publique, les ER (emplacements réservés),
zones sur lesquelles les collectivités peuvent exercer un droit de
préemption prioritaire pour la réalisation d'une voirie, d'un aménagement
public ou d'un équipement public. Sont mentionnés le nom des
bénéficiaires de ces emplacements réservés. les zones déjà urbanisées
(zones U) font aussi l'objet d'une réglementation. Les zones U sont
réputées équipées et le propriétaire d'un terrain n'a pas à supporter les
coûts de desserte en VRD (voies et réseaux divers) de son terrain qui est
réputé constructible de facto. Les zones NA déterminent les zones
d'aménagements futurs.
Un règlement qui est détaillé pour chaque zone. Les deux premiers articles
détermines les usages autorisés avec ou sans condition sur la zone et les
usages interdits. Il détermine aussi les règles de construction, les
prospects et même les plantations, la surface minimal pour rendre un
terrain propre à la construction et au un COS (coefficient d'occupation des
sols). Ce COS détermine la surface de bâti constructible par rapport à la
surface de terrain (SHON - surface hors œuvre nette). Il exprime en fait la
densité. Ainsi un COS de 1 pour une parcelle de 1000 m2 permet de
construire une SHON de 1000 m2, un COS de 0,5 pour la même parcelle
permet de construire 500m2.
un document (plan et règlements) recensant l'ensemble des servitudes
publiques sur les zones : EDF, voies ferrées, mines, aérodrome, grosses
canalisation de gaz...);
les annexes sanitaires (plans) précisant notamment les éléments de
desserte en eau (potable et usée).
Dans le cas des POS d’une part on se situe en générale au niveau d’une
commune et la programmation va descendre à une échelle plus fine d’autre part ces
documents on pour vocation principale de définir un droit des sols au regard de la
construction c'est-à-dire une préoccupation plus spatial
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4-2-2 La planification à moyen terme :
Elle concerne des opérations qui s’inscrivent dans trois cadres administratifs
distincts : la restauration immobilière, le lotissement et la zone d’aménagement
concerte (ZAC).
a- La restauration immobilière :
b- lotissement :
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Ces zone sont dans une certaines mesure assez homogènes au regard des
fonctions urbaines sur ce plan l’influence de la charte d’Athènes, qui a préconisée
une distinction nette entre ce quelle a défini comme* les fonctions clefs*de
l’urbanisme –habitat, travail, loisirs et circulation se fait toujours sentir.
On trouve le plus souvent soit des lotissements et des ZAC d’habitat, comportant des
logements pour les premiers et l’association de logements et d’équipements collectifs
et activités servilismes publics et privées.
La prévision à court terme consiste non plus à prévoir les éléments urbains
entrant dans une urbanisation ils l’ont déjà été dans le cadre des planifications à long
et à moyen terme mais à déterminer l’échéance de la réalisation proprement dite de
certains de ces éléments cette prévision porte sur un à cinq ans généralement
nécessaire pour réunir les conditions financières et techniques de la réalisation.
b- Activités économiques :
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Définition des rythmes de commercialisation :
Planification financière :
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demandes d’aides publiques dans le cas des logements aidés en les inscrivant dans
les différents cadres de planification financières : annuelle triennale ou quinquennale.
c- Equipements privés
-d’une part les équipements scolaires et les équipements liés au scolaire qui sont
obligatoires et dont l’échéance d’ouverture présente donc une certaine automaticité
par rapport aux prévisions des programmes de nouveaux logements ;
-d’autre part les autres types d’équipements dont l’échéance de réalisation est
laissée pour une large part à la libre appréciation des maîtres d’ouvrages que sont
les collectivités locales et territoriales
En effet pour cette seconde catégorie il n’existe pas d’obligation pour les collectivités
locales de création des équipements même si des recommandations concernant les
niveaux de desserte de population à prendre en considération existent
Les collectivités locales apprécient le moment de créer ces équipements et leur
appréciation est généralement liée à des facteurs variés et assez aléatoires comme
la demande des habitants l’opportunité politique ou les capacités financières de la
collectivité locale -maître d’ouvrage- il est donc difficile de prévoir longtemps à
l’avance ce moment de création
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universitaire ou un hôpital nécessitant des aides financières et des décisions
administratives d’autres instances comme l’état
Son rôle est de planifier l'agencement des activités humaines sur les territoires
en vue de réaliser un développement et un aménagement durable des villes et
des campagnes. Le champ professionnel de l'urbanisme a émergé en France dans
les années 1920 pour s'autonomiser d'autres milieux professionnels (ceux des
architectes et des ingénieurs) à partir des années 1960-1970. Mais ce processus
d'autonomisation n'est pas encore achevé
Prévisions scolaires :
La prévision à court terme consiste à évaluer les besoins scolaires à une échéance
de quatre à cinq ans de façon à déterminer si la capacité des établissements
existants suffit ou s’il est nécessaire de réaliser de nouveaux locaux et à quelle
échéance
Ce laps de temps est un minimum car si un nouveau groupe scolaire ou un nouveau
collège doivent être réalisés il correspond au délai global de l’ensemble du
processus de réalisation de tels établissements : mise en place des financements
études du programme choix du maître d’œuvre études architecturales choix des
entreprises et travaux
Méthode de prévision :
-La première méthode est l’application au nombre de logements occupés des taux
théoriques d’élèves par logement évolutifs en fonction de l’âge de l’urbanisation.
-La deuxième méthode consiste à simuler les » montées « des élèves de l’année en
cours de classe en classe pendant les quatre ou cinq années suivantes
A ces élèves on ajoute ceux provenant des nouveaux logements qui s’occupent
pendant ces quatre à cinq années en appliquant comme dans la première méthode
les taux théoriques d’élèves par logement.
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plissement que progressivement pour phase aussi la réalisation des équipements
sportifs.
Ainsi généralement dans le cas des groupes scolaires avec la première tranche n’est
réalisé que le plateau d’EPS et l’aire de jeux engazonnée accompagne la deuxième
tranche dans le cas du collège la réalisation des équipements sportifs se fait le plus
souvent en trois phases : le plateau d’EPS à l’ouverture du collège ou d’une première
tranche de ce dernier le gymnase la deuxième année et les aires d’athlétisme la
troisième année.
En deuxième lieu prévoir les échéances de mise en service des lignes de transport
collectif en fonction des échéances d’achèvement des constructions dans les
secteurs aménagés
En troisième lieu prévoir la mise en place des aides publiques pour le financement
de la réalisation de ces infrastructures.
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Par ailleurs on a vu apparaître récemment des ZAC d’activités dont le contenu
s’hétérogénéité .par exemple ,dans les zones industrielles classiques lorsqu’elles se
situent le long d’axes routiers important ,on trouve de plus en plus souvent des
grandes surfaces commerciales sur des entrepôts de type « discount »on voit aussi
apparaître ,à l’instar des modèles américain, des zones d’activités « haute
technologie »,ou s’implantent à la fois des activités industrielles ,des activités
servicielles- technologie et des activités dite « quaternaires »telles que laboratoires et
centres de recherche ,elle prennent le nom, suivant les cas ,de « parcs d’affaires »ou
de « zones High- Tech »
5-3-Activités économiques
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Les lots eux-mêmes ne sont pas délimités au départ mais seulement au fur et a
mesure de la commercialisation .Cependant, le tracé détermine des profondeurs de
lots, et par conséquent, la surface globale qui est affectée à chaque type d’activité.
La répartition par type de lots est généralement faite d’une façon intuitive par
l’urbaniste –architecte .On constate souvent ,à la commercialisation qu’elle n’est pas
toujours adapté à l’éventail de la demande des entreprises et dans ce cas on est
souvent amené après coup à modifier le tracé des voies et des réseaux ,voire à les
démolir .le coût de ces ouvrages étant prépondérant dans le bilan financier de la
ZAC .ces dysfonctionnements ,ainsi que les retards de commercialisation risquent de
remettre en cause sensiblement le bilan ,par ailleurs cette improvisation a peu de
chance de faire correspondre les capacités en emplois de la ZAC avec les objectifs
de documents d’urbanisme à long terme PDAU ou POS avec lesquels le dossier de
ZAC doit être compatible.
Pour l’étude de ces ZAC, la aussi, la démarche le plus courante est de commencer
par faire établir par un architecte –urbaniste un plan de masse architectural, de
lancer un concours entre architectes, pas toujours urbanistes, au mieux sur la base
d’un programme de logements et d’équipements collectifs publics, pour obtenir un
plan de masse.
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Ces plans-masses recèlent une réceptivité de surface construite de bureaux qui
devient souvent, de facto, le programme d’activités servicielles de la ZAC, mais qui
correspond rarement aux capacités du marché.
Le nombre plus important de logements que comporte une ZAC par rapport à un
lotissement engendre la nécessité d’y associer des équipements collectifs de
superstructure. Dans le cas d’une ZAC périphérique, ce sont généralement de
simple équipements de quartiers : groupes scolaires, etc. Lorsque la ZAC porte sur
un centre urbain, comme on l’a vu s’ajoutent à ces équipements de quartier des
activités communal, tels que centre culturel, hôtel de ville, hôtel des postes, centre
commercial principal.
5-4-1-Equipements privés :
5-4-2-Equipements public :
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- d’une part, les équipements scolaires du premiers degré (groupes scolaires) et du
deuxième degré –premier cycle (collèges) et les équipements sportifs qui leur sont
liés. Ces équipements répondent à des services obligatoires, leur réalisation doit
donc être systématique et leur programmation relativement rigoureuse ;
- d’autre part, des équipements correspondant à des services non obligatoires et que
chaque commune définit en fonction de sa propre politique .Leur programmation est
donc plus libre .ce sont essentiellement des équipements de type socio-éducatifs
dont les plus usuels sont l’accueil pré et postscolaire, le club de jeunes
Ces plans mettent en jeu l'ensemble des fonctions urbaines : logement, activités
économiques, équipements collectifs et transport circulation, stade, le stationnement n'est
pas pris en considération, de l'exception, éventuellement, de grands pares de stationnement
de large desserte tels que ceux lies aux gares de transport ferroviaire.
Pour assurer une cohérence générale de toutes ces fonctions, une programmation
urbaine est donc essentielle.
Sur le plan législatif, on a vu que les prescriptions relatives aux PDAU et aux
schémas de secteurs se contentent de citer les composantes urbaines pour
lesquelles des prévisions de besoins doivent être définies — population
logements, activités économiques, emplois, notamment commerciales,
équipements publics et moyens de transport circulation station — ainsi que
certains objectifs a atteindre comme l'équilibre habitat emplois, la mixité sociale
et un système de transport circulation stationnement équilibré.
En revanche, pour ce qui concerne les autres fonctions urbaines, les prescriptions
administratives ne demande pas de définir les interrelations a établir entre les
différentes composantes et les conditions a remplir pour atteindre les objectifs, et
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ne prennent pas en considération, sur de nombreux points, ce que devrait
apporter la programmation urbaine
a- Équipements collectifs
c- Equilibre financier
Enfin, il convient de vérifier que les collectivités supports, qui ont charge de la
réalisation et du fonctionnement des équipements publics, atteignent un équilibre
financier au moins au terme des urbanisations, et que, pendant la durée de
l'urbanisation, la pression fiscale sur les habitants reste supportable.
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Cette vérification nécessite d'élaborer des simulations de budgets des collectivités
locaux supports, correspondant, sur le plan des recettes, aux hypothèses de rythme
de réalisation des logements et d'implantation d'entreprises et, sur celui des
dépenses, aux hypothèses de réalisation des équipements publics rendus nécessaires. A
partir de la, on examine si la pression fiscale induite est supportable par les habitants.
Ces simulations font appel à des techniques de comptabilité publique qui sont de la
compétence de financiers urbanistes.
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Tableau 3.1 — Taux moyens d'emplois par unité de surface de terrain
et par grande catégorie d'activités non induites
-les activités privées non directement induites par la population locale, à savoir la
production industrielle et artisanale, le commerce de gros et les services prives (hors
équipements collectifs prives) ;
-les activités non induites publiques que sont principalement les administrations
(à distinguer des équipements collectifs publics) ;
En effet, les modes de programmation des emplois dans ces diverses catégories
d'activités diffèrent sensiblement.
En premier lieu, définir des rythmes annuels de surfaces de terrains occupes, aussi
réalistes que possible, dans l'aire du PDAU, par les diverses catégories d'entreprises
privées ayant des taux d'emplois différents par unité d'espace (production
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industrielle, haute technologie [laboratoires, centres de recherche], artisanat,
commerce de gros et stockage, enfin, services prives [bureaux]). Ces rythmes
peuvent d'ailleurs être modules au cours de la durée du PDAU ;
Les taux d'emplois par unité de surface de terrain et par grandes catégories
d'activités privées non induites, varient dans des fourchettes assez larges. Le
tableau 3.1 ci-dessus en offre un ordre de grandeur.
-Administrations publiques
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1 - Rechercher si le périmètre d'application du PDAU comporte des chefs-lieux »
administratifs, par exemple :
-la capitale régionale pour la préfecture de région et les services régionaux de l'état,
le conseil régional et ses services ;
L'armature des lieux urbains des divers services publics comporte donc, en général,
ce qu'on pourrait appeler, par analogie avec les entreprises privées, le siège central
» de l'administration au « chef-lieu » et les équipements collectifs, relevant de ces
services publics, aux échelons inférieurs. Ainsi, par exemple, pour la gendarmerie,
on trouve
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accompagnement de l'habitat, à intégrer dans le calcul des densités brutes
Pour les centres commerciaux et les équipements collectifs publics, la
détermination des surfaces de terrain est spécifique a chacun d'eux sera exposée
ci-dessous.
-Population active
On peut appliquer ce principe d'une façon absolue, c'est-à-dire viser que toute la
population active trouve un emploi sur place, mais, suivant la situation
géographique et économique de l'urbanisation, on peut aussi le moduler. Par
exemple, si l'on se situe a proximité directe d'un pole important d'emplois — comme
la banlieue parisienne par rapport a Paris —, on peut considérer, par exemple, que
l'équilibre est atteint si 80 ou 90 % de la population active trouve un emploi sur
place.
Raisonnons dans le cas d'un équilibre absolu. Considérant que le nombre des
emplois induits « EI » au terme du PDAU représente de l'ordre de 28 % de la
population active a terme « PA », la somme des emplois non induits privés Enip »
et des emplois non induits administratifs « Enia » représentent 72 % de « PA ». Cette
dernière est alors égale à:
Si l'on souhaite que l'équilibre emploi/population active soit réalise non seulement au
terme du PDAU, mais aussi à différentes phases intermédiaires (annuellement non
envisageable car la totalité des emplois ne suit pas immédiatement l'implantation
des entreprises), la formule précédente est a appliquer à l'objectif de chacune de
ces phases.
-Population totale
Moyenne nationale et qui sont de l'ordre de 3,2 a 3,5 habitants par logement.
- 27 -
P
3,2 à 3,5
Ral = L
Un correctif devra être apporté a ce « Ral » et, de proche en proche par retour en
arrière, aux objectifs de population « P », de nombre de logements à terme « L »,
de population active « PA », d'emplois induits « EI », d'emplois non induits prives «
Enip » et finalement de superficie brute de zones d'activités non induites " Sbanip ".
La densité brute varie naturellement avec la densité nette qui est celle qui caractérise
le mieux la morphologie physique du logement : individuel, collectif, mixte (mélange
de logements individuels et collectifs). Mais, par ailleurs, elle change de valeur
suivant l'échelon urbain auquel on se refera — voisinage, quartier, simple commune,
ville importante à rayonnement i intercommunal, etc. — car la gamme des
équipements collectifs varie en fonction de ces différents échelons.
Les surfaces de terrain des services prives induits divers, résultant du mode de calcul
indique au paragraphe traitant des « Emplois induits par la population » (voir page
58), conduit a un ratio moyen de l'ordre de 13 mètres carres par logement et donc a
une surface de terrain de 5,8 a 11,7 hectares.
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-Surfaces de terrains pour commerces
Un seul centre est prévu et, à raison de 4,4 mètres carres par logement, sa surface de
terrain est comprise entre 2 et 4 hectares ;
Les surfaces de terrain d'équipements publics induits sont évaluées sur la base d'une
gamme courante d'équipements de quartier, selon un échelon urbain de l'ordre de
1 500 a 3 000 logements (de 5 000 a 10 000habitants ), et d'équipements a l'échelle d'une
commune moyenne de 4 500 a 9 000 logements (de 15 000 a 30 000 habitants), y
compris le stationnement interne a ces équipements.
Pour chaque quartier sont prévus : deux a trois groupes scolaires de dix-huit classes,
deux a trois plateaux d'éducation physique, un collège de six cents a neuf cents places, un
équipement sportif lie au collège, un club de jeunes, un équipement socio sanitaire de
quartier, un espace vert public. Ces équipements représentent une surface de
terrain de l'ordre de 6 a 8 hectares, a multiplier par trois, soit de 18 a 24 hectares.
Sont prévus un centre culturel-salle des fêtes, un centre socio sanitaire principal, un
stade, un hôtel de ville, un bureau de poste, une marche municipale, un parc public,
un cimetière. Ces équipements représentent une surface de terrain de l'ordre de 10
à 13 hectares.
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6.1.3 Grands équipements collectifs
Il nous parait très important qu'a ce stade — car cela ne peut se faire qu'a ce
moment-la — soient menées des études sur l'armature générale des grands
équipements collectifs, c'est-à-dire ceux de large desserte, du niveau d'une
commune importante (supérieure a 30 000 à 40 000 habitants) ou de niveau
intercommunal, voire départemental ou régional, situés hors du périmètre du
PDAU, mais dont l'aire de desserte peu t Eng lober tout ou partie de ce périmètre,
par exemple un lycée, un hôpital ou un grand centre commercial .
prévoir une localisation cohérente de ces équipements et non pas, comme c'est le
plus souvent le cas, rechercher une localisation dans l'urgence, déterminé par les
seules opportunités foncières ;
saisir l'opportunité des développements urbains prévus par un plan directeur pour y
prévoir l'implantation de certains grands équipements qui feraient défaut dans le
secteur élargi.
Cette analyse de l'armature des grands équipements ne doit pas porter uniquement
sur ceux qui représentent une grande consommation d'espace tels que, par
exemple,- l es lycées les universités, les hôpitaux ou les parcs de loisirs; mais sur
tout les types d'équipements, y compris ceux de plus petite taille mais de large
desserte comme, par exemple, les centres de secours, les casernes de pompiers,
les tribunaux ou les services administratifs départementaux. Mêrne si l'on ne fait
figurer dans les documents graphiques du Scot que ceux de grande taille, les plus
petits devraient être mentionnes dans le programme d'équipements fourni dans les
pièces &rites. En effet, outre que cette mention permet de garder en mémoire la
nécessite de les prévoir, elle a aussi l'avantage de qualifier le niveau urbain des
développements envisages dans le Scot.
- 30 -
-Equipements privés
Parmi les équipements prives autres que les centres commerciaux, il faut distinguer
ceux qui correspondent aux mêmes besoins que des équipements publics
analogues comme, par exemple, un hôpital, un lycée ou une piscine patinoire, de
ceux qui n'ont pas d'équivalents dans les équipements publics comme, par exemple,
un complexe de salles de cinéma commercial ou un parc à thème.
Les commerces, quant a eux — et les centres commerciaux qui sont la forme sous
laquelle ils se pressentent généralement en raison du fait qu'ils ont besoin de se
regrouper pour développer des synergies entre eux —, correspondent a des besoins
impératifs des populations et se créent donc assez systématiquement. De plus, étant
réalisés par les intermédiaires que constituent les promoteurs commerciaux et qui ont
une logique prévisible, leur programmation urbaine peut être approchée par le
programmiste-urbaniste spécialiste du commerce.
- Centres commerciaux
- 31 -
Ensuite, au moment de la réalisation, Il arrive souvent que, dans cette armature, des
maillons soient abandonnés parce qu'on ne trouve pas de promoteurs commerciaux
pour les réaliser, ou bien, lorsqu'ils se réalisent, que l'on ne trouve pas les autres
composants urbains pour les accompagner car ils ne sont pas en adéquation avec
les niveaux urbains considérer. Ainsi, le regroupement de diverses fonctions, qui fait
l'attractivité des centres, est compromis. Plus grave encore, quelquefois, de tels
centres commerciaux constituent des échecs par manque de rentabilité, avec toutes
les conséquences dramatiques qu'entraînent les faillites pour les commerçants.
Au-delà de l'urbanisation projetée. Ces études visent à définir une armature réaliste
de centres commerciaux
Cette méthode applique, en réalité, une grille établie par la Société civile immobilier de
la Caisse des dépôts et consignations (SCIC) a partir d'études Menées par cette
dernière dans les grands ensembles qu'elle a réalises (voir annexe 2), et qui donne,
en nombre de logements, les seuils de rentabilité des divers types de commerces.
- pouvoir d'achat global des foyers suivant les catégories sociales des logements ;
- pouvoir d'achat commercialisable représentant un pourcentage du pouvoir
d'achat global ;
- répartition du pouvoir d'achat commercialisable entre les différents types de
commerces ;
- chiffre d'affaires minimales assurant la rentabilité des commerces.
Les chiffres utilisés ont sans doute évolué depuis, et d'autres méthodes plus récentes
de programmation ont été proposées, notamment dans un ouvrage élaboré en 1995
conjointement par la Caisse des dépôts et consignations, l'Union nationale des
fédérations d'organismes d'HLM et la Direction interministérielle a la ville (2),
mais le principe de cette première méthode demeure et les programmiste en
commerces l'appliquent toujours.
Catégories de commerces
- 32 -
consommateurs) nécessaire a chacun d'entre eux pour sa rentabilité, et, par
conséquent, suivant leur rythme de fréquentation.
Ces commerces peuvent avoir une aire de chalandise limite et se situer donc près des
habitations.
Les commerces « anomaux » (ou « occasionnels >> selon la même autre terminologie)
désignent principalement les commerces d'habillement, d'équipement de la
maison, de matériel audiovisuel, et des services comme les banques, les cinémas,
etc. ils ont une aire de chalandise plus large. De plus, correspondant souvent a un
investissement important du client, ce dernier, pour un même achat, recherche une
possibilité de choix entre plusieurs produits, ce qui amené un groupement de
plusieurs commerces de même type et accroît donc d'autant l'aire de chalandise.
Le centre commercial secondaire, qui dessert de 1 500 à 3 000 logements (soit 5 000
a 10 000 habitants), se situe au niveau d'un quartier de grande ville ou d'une petite
commune. Il n'est donc pas individualise dans les documents de planification a long
terme, mais seulement dans ceux de planification a moyen terme. II est constitue de
commerces courants, a savoir les commerces alimentaires et de produits
d'entretien de base, souvent regroupes sous la forme d'une « superette » (de
600 a 800 mètres carres de vente, soit 1 300 a 1 700 mètres carres de Shan au
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total), de quelques boutiques telles que papeterie tabac journaux, boulangerie,
boucherie, mercerie, fleuriste, pharmacie..., et de quelques services tels que coiffeur,
cordonnerie, laverie automatique,
La Shan construite, sur la base de 0,7 mètre carré de surface de vente par logement et
d'une surface de réserves de 40 % de cette dernière, est de l'ordre de 1 500 à 3 000
mètres carrés. Si l'on considère que cette Shan est entièrement en rez-de-chaussée, on
obtient, en y ajoutant une surface de stationnement sur la base de six places de clients et de
deux places d'employés pour 100 mètres carrés de surface de vente et en appliquant un
coefficient d'environnement et de desserte de 1,20, une surface de terrain nécessaire de
l'ordre de 4 500 à 9 000 mètres carrés, soit 3 mètres carrés par logement.
La Shan construite, sur la base de 1,5 mètre carré de surface de vente par logement et
d'une surface de réserves de 40 % de cette dernière, est de l'ordre de 9 500 à 19 000
mètres carrés. Si l'on considère, dans ce cas, que les réserves sont en sous- sol, en y
ajoutant une surface de stationnement sur les même bases que précédemment et en
appliquant un coefficient d'environnement et de desserte de 1,15, la surface de terrain
nécessaire est de l'ordre de 20 000 à 40 000 mètres carrés, soit 4 mètres carrés par logement.
- 34 -
- enfin, l'émergence de grands groupes de distribution recherchant un
abaissement maximal des prix avec, en contrepartie, un abaissement des coûts
d'investissement, et, par conséquent, une implantation a la périphérie des villes
ou le foncier est moins cher.
Ces facteurs ont amené notamment l'apparition de nouvelles structures telles que
l'hypermarché, les magasins d'usine et le centre commercial régional.
- 35 -
nouvelles formes d'équipements commerciaux a été réussie. On peut pourtant
regretter que, jusqu'a pressent, dans les urbanisations anciennes, sauf dans
quelques cas de centres de grandes villes comme Eurielle, le Centre de La Part
Dieu a Lyon ou le Quartier Mériadec a Bordeaux, les architectes urbanistes n'aient
pas encore proposé de véritables solutions d'intégration, dans le centre-ville, de
ces nouvelles formes d'équipements commerciaux avec leurs caractéristiques
fonctionnelles indispensables, notamment les surfaces de stationnement.
-Equipements publics
- lycée
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— les lycées d'enseignement professionnel (LEP) préparant aux CAP, BEP et bacs
professionnels.
Un lycée de 1 000 a 1 200 places, qui est la taille que, par exemple, le conseil
régional d'Ile-de-France (les conseils régionaux sont compétent pour la réalisation
des lycées depuis la loi de décentralisation de 1982) considère comme optimale,
dessert de l'ordre de 30 000 a 40 000 habitants. Il s'ensuit qu'un lycée est, le plus
souvent, de niveau intercommunal. Pour se rendre compte si les urbanisations
nouvelles prévues par le schéma directeur nécessitent la réalisation d'un nouveau
lycée, ou bien si les lycées existants peuvent absorber les nouveaux besoins, il
faut raisonner dans le cadre des « districts scolaires » délimites au niveau des
recto- rats, et qui comportent, chacun, plusieurs communes.
*Première méthode : simulation de révolution des élevas a partir des effectifs constates
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ultérieures N + 1, N + 2, etc., en appliquant, chaque année, des taux de redoublement
ou de changement d'orientation.
Cette méthode n'est vraiment applicable que dans des secteurs a faible
développement urbain car, par définition, elle ne prend en considération que les
élevas des logements pré) distants. Pour tenir compte d'effectifs provenant de
nouveaux logements, il faudrait ajouter chaque année une quantité d'élevés
calculée à partir d'un taux d'élèves par logement nouveau. Par ailleurs, elle n'est
vraiment valide que sur trois ou quatre ans au maximum car, a plus long terme,
des erreurs sur les taux de redoublement et de réorientation et l'intervention de
facteurs comme la mobilité résidentielle risquent de fausser largement les
résultats. Elle n'est donc pas applicable dans le cas présent de la planification a
long terme. Nous pensons qu'elle ne Pest, éventuellement, que dans celui de la
prévision a court terme qui est expose au chapitre 5, § 5.4.2 « Equipements publics
».
Pour calculer les effectifs maximaux de lycée que l'on atteindra pendant la
durée du Scot, on applique a ces quantités de logements occupes annuellement
d'élèves du second degré-troisième cycle par logement ;
- 38 -
commune d'implantation et, le mercredi dans la journée, hors cadre scolaire, aux
associations de sport pour les jeunes, telles que l'Union nationale des sports
scolaires (UNSS), etc. même en Utilisation scolaire, elles ne servent généralement
pas qu'au seul lycée, mais aussi au collège le plus proche, voire a un ou deux
groupes scolaires. Ces installations occupent une surface de terrain assez
conséquente ; aussi faut-il prévoir la réservation de leur emprise ainsi que leur
localisation, des le stade du Scot.
Ces cartes sont publiées par les directions régionales de l'action sanitaire et sociale
et définissent notamment, pour chaque secteur, des indices
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Emprises de terrain
Pour les centres hospitaliers de court séjour, des normes d'emprise de terrain
avaient été fournies par l'Institut d'aménagement de la région parisienne en 1969 (1).
Elles sont donc assez anciennes et, sans doute, actualiser, mais méritent néanmoins
d'être rappelées :
L'accès à l'hÔpital par les ambulances, lors des urgences, doit naturelle ment être
très aisé et très rapide. II est donc nécessaire de situer l'hôpital a proximité directe
d'une voie de circulation rapide. Pour faciliter l'accès de l'hÔpital par les visiteurs, il
est également souhaitable qu'il soit desservi par les transports en commun.
Programmation
Le commissariat central couvre actuellement une zone de l'ordre de 100 000 a 150
000 habitants ; il s'agit donc assez souvent d'un équipement intercommunal qui doit,
le cas échéant, être pris en considération au stade du Scot. Le bureau de police se
situe au niveau d'une commune de taille moyenne ou d'un secteur de grande ville et
n'est donc pas a individualiser a ce stade.
Emprise de terrain
La Shan construite d'un commissariat central est de l'ordre de 2 500 a 2 700 mètres
carres. Compte tenu d'un important besoin d'espace de stationnement de véhicules,
reprisé de terrain nécessaire est de l'ordre de 4 000 mètres carres.
- 40 -
En revanche, il est souhaitable que le bureau de police, dont la fonction principale
est l'accueil et l'information de la population locale, ait une localisation assez centrale
dans la commune.
Programmation
Emprise de terrain
Pour les mêmes raisons que dans le cas du commissariat central de police, la
localisation préférentielle d'un centre d'intervention ou d'un centre D'intervention
principal est déterminée par une accessibilité aisée depuis une voie de circulation
rapide.
-La gendarmerie
Programmation
Bien que la compétence de la gendarmerie porte sur les zones extra urbaines, les
casernes sont souvent localisées en zone urbaine, généralement à la périphérie. Le
réseau des équipements opérationnels comporte des casernes de brigade
territoriales qui desservent des zones de l'ordre de 30 000 a 50 000 habitants. Ces
casernes sont coordonnées par une caserne de brigade de chef-lieu ayant
compétence sur le canton.
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Emprise de terrain
La Shan construite d'une caserne de brigade territoriale qui inclut les logements des
familles des gendarmes est de l'ordre de 2 500 mettes canes et l'emprise de terrain
de 4 000 mètres carres.
La Shan d'une caserne de brigade de chef-lieu est de l'ordre de 4 000 mètres canes
et son emprise de terrain de 5 000 mètres canes.
Comme dans les cas précédents et pour les même raisons, Fac-similaire aisée a une
voie rapide est recommandée.
Programmation
Emprise de terrain
Une trésorerie générale occupe une Shan construite d'environ 500 mètres carres.
Compte tenu du stationnement du personnel (environ quinze places) et du public
(une quinzaine de places également), elle nécessite un terrain de 1 500 mètres
carres environ.
La Shan d'une simple trésorerie se situe entre 300 et 400 mètres carrés, et
nécessite un terrain de 1 000 à1 200 mètres carrés.
Programmation
Actuellement. Les ANPE sont prévues pour desservir entre 50 000 et 80000
habitants. Cependant, considérant l'importance actuelle de problèmes de chômage,
la tendance actuelle va dans le sens d'un plus grand rapprochement de la
population.
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Emprise de terrain
Les besoins de surface hors œuvre nette construite d'une ANPE sont de 400 a
500 mètres carres environ. Compte tenu des besoins en stationnement du
personnel, quinze a vingt places, l'emprise de terrain nécessaire est de 1 200
mètres cart es environ. Ce type d'équipement peut aussi se situer en rez-de-
chaussée d'immeuble.
Ce type d'équipement reçoit une fréquentation quasi journalière par ses usagers
principaux — les chômeurs —, qui sont en situation de précarité économique. II
importe donc que l'ANPE se situe en position centrale dans la ville d'implantation,
et, surtout, qu'elle soit bien desservie par les transports collectifs
Le contenu des plans d’occupation des sols (POS) est précisé à la section 3 de
la loi n°90-29-260 du 1novembre 1999.
-Ils fixent les régies générales et les servitudes d'utilisation des sols permettant
d'atteindre les objectifs mentionnes ci dessus, qui peuvent notamment
comporter l'interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou a
urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières a protéger et
définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant
l'implantation des constructions .A ce titre, ils peuvent :
Ces zones sont pratiquement délimites de facto sur le terrain car ce sont celles
qui sont déjà urbanisées et viabilisées. La programmation porte sur deux aspects :
- En second lieu, bien que, sur ce point, la réglementation soit peu explicite, nous
pensons qu'une programmation en matière d'équipements collectifs doive être
menée. Cette programmation consiste a examiner si la gamme existante des
- 43 -
équipements de superstructure de niveau communal, c'est-à-dire desservant
l'ensemble de la commune mais seulement celle-ci (bureau de poste, stade...) et
donc, généralement, en exemplaire unique, est suffisante au regard de l'urbanisation
existante et du complément éventuel de capacité en logements. II s'agit des
équipements a l'échelle d'une commune de taille moyenne car, dans les grandes
villes, ce type d'équipements a, le plus souvent une vocation intercommunale. Si la
gamme n'est pas complète, il faut alors prévoir, en « zone U », l'emprise de terrain
pour ces équipements publics sous la forme «d’emplacements réservés », sauf s'ils
sont envisagés dans les « zones AU ».
Elle n'a pas, non plus, en principe, à prendre en considération les équipements
collectifs de niveau du quartier car, dans les zones U », ils sont présumés exister.
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-Capacités d'accueil des établissements scolaires
Pour cela, les services communaux doivent pouvoir fournir les taux d'élèves par
logement constatés sur la commune pour chacun des trois cycles. S'agissant, en
général, dans les ( zones U », d'urbanisations anciennes stabilisées au plan des
effectifs scolaires, ces taux sont constants et minimaux. Par exemple -dans les
bourgs anciens de la ville nouvelle de Sénart, ces taux sont de l'ordre suivant :
Pour obtenir, sur chaque secteur scolaire, les capacités d'accueil en logements
correspondant aux capacités scolaires, il suffit d'établir le quotient de ces
dernières avec les taux ci-dessus.
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Les services techniques de communes qui comptent, le plus souvent, dans leurs
rangs des ingénieurs en VRD (voirie et réseaux divers) peuvent aisément
déterminer, pour chaque secteur scolaire, la capacité de desserte des réseaux
existants en équivalent-logement où, s'agissant des activités, en équivalent
emploi.
A partir de cette double évaluation peut être appréciée, sur chacun des secteurs
scolaires, une capacité maximale d'accueil en logements (CML1, CM-L2 , CML3,
etc.), qui est naturellement la plus petite résultant des deux modes de calcul.
En prenant une surface hors œuvre nette moyenne (SHML) par logement de 90
mètres carrés, la Shan de logements maximale admissible sur un secteur
scolaire N est :
SHMLN = CMLN x 90
Si « SILN » est le total des surfaces nettes d'îlots de logements (sl1 + sl2 +
sl3...) de chaque secteur N, le COS net maximal admissible en logements sur
les îlots de ce secteur est :
COSMLN SHMLN
SILN
Deux cas peuvent se présenter suivant la façon dont se situe le COS net de
logements préexistants sur le secteur scolaire N (COSLN) par rapport au
COSMLN.
Si COSLN < COSMLN, le COS net sur le secteur N peut être augmente de la
quantité
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la dissuasion a la constructibilité, l'architecture urbaine ou encore les catégories
de population recherchées.
-Equipements collectifs
Cette programmation porte sur les équipements collectifs publics de ce type dont
les plus usuels sont les suivants :
1- le centre culturel ;
5- le stade municipal ;
6- le cimetière.
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-Les équipements publics
Le centre culturel
*Fonctions
- la bibliothèque médiathèque ;
il est souhaitable que ces trois fonctions soient regroupées en un même lieu car
ainsi, d'une part, elles peuvent mettre en commun l'utilisation de certains locaux
comme, par exemple, un hall d'entrée pour des exposition ou une salle de
spectacle ; d'autre part, s'agissant de fondations ne bénéficiant pas
spontanément d'une forte fréquentation, elles confortent leurs fréquentations
réciproques.
*Surface construite
Bibliothèque médiathèque
Des normes assez précises de surface construite sont fournies par la direction
du Livre du ministère de la Culture (1). Si l'on y ajoute une surface
complémentaire de médiathèque, ces normes préconisent une Shon :
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Salles de spectacle
Deux types de salles pouvant être associées dans un centre culturel et doivent être
distinctes :
une salle de spectacle de plus petite taille avec sièges fixes et un équipement
acoustique et scénique plus perfectionné pour des spectacles plus exigeants de
500 à 700 mètres carrés de Shan (avec annexes).
*Surface de terrain
Ce type d'équipement, d'une part, est souvent réalisé en centre-ville, d'autre part,
pour son animation interne, il a besoin d'être assez compact. Le bâtiment peut donc
comporter deux à trois niveaux et le terrain d'emprise peut être limité en surface —
de l'ordre de 2500 4000 mètres carrés — y compris le stationnement du personnel.
Un centre culturel n'a pas spontanément une attractivité très large. Aussi, pour en
faciliter l'accès et faciliter l'information sur ses activités, est-il souhaitable qu'il soit
situé dans une zone de forte attractivité piétonnière naturelle, c'est-à-dire au centre-
ville, à proximité d’un centre commercial. II participe ainsi à l'animation générale du
centre et, grâce au conservatoire de musique et à la salle des fêtes, prend le relais
des commerces, le soir.
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Le centre de loisirs d'enfants
*Fonctions
Dans une commune de taille moyenne, ce type d'équipement est prévu Fesselle de
la commune, alors qu'il peut y en avoir plusieurs dans une commune plus importante.
Cet équipement accueille les enfants de 6 à 10 ans, pendant la journée, ou pendant
les congés de courte durée. Il a une capacité d'une centaine d'enfants et comporte
principalement des salles de jeux et d'activités socioculturelles : jeux ludiques, jeux
éducatifs, lecture, dessin... ainsi qu'une salle a manger avec office de réchauffage. Il
nécessite des aires de jeux extérieures de taille suffisante. Aussi est-il souhaitable
qu'il se situe à proximité directe d'une aire de jeux engazonnée ouverte (voir ci-après
« Equipements sportifs liés aux équipements scolaires »).
*Surface construite
Pour une capacité d'une centaine d'enfants, la surface construite HO est de l'ordre
de 900 à1 000 mètres carrés.
*Surface de terrain
Pour disposer de 3000 mètres carrés d'espaces libres de jeux, la superficie du terrain
doit être de l’ordre de 3500 à 4000 mètres carrés. Elle peut être réduite à une
surface de 1500 mètres carrés si une aire de jeux engazonnée ouverte existe à
proximité directe.
*Fonctions
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*Surface construite
*Surface de terrain
Cet équipement peut être installé dans une construction assez compacte comportant
deux ou trois niveaux, mais il nécessite des surfaces de jardin au sol de 500 mètres
carrés environ pour la crèche collective et la halte-garderie. Dans l'hypothèse d'une
construction indépendante, la surface de terrain à prévoir est comprise entre 1700 et
2200 mètres carrés, y compris le stationnement du personnel.
Ce type d'équipement peut être utilisé par des parents qui déposent leurs enfants à
la crèche ou à la halte-garderie avant de prendre les transports collectifs pour aller
travailler ou faire des courses. Il est donc souhaitable qu'il se situe à proximité de la
gare ou au minimum sur le trajet d'une ligne d'autobus y menant.
*Fonctions
- enfin, dans les petites communes ou les quartiers de grandes villes éloignées du
centre, le guichet annexe.
Dans le présent chapitre, c'est le bureau distributeur, ou hôtel des postes qui est
concerné
*Surface construite
*Surface du terrain
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La surface de terrain requise est comprise entre 2 000 et 2 500 mètres carrés, y
compris le stationnement de service.
il est souhaitable que l'hôtel des postes soit localisé au centre-ville car il est très
fréquenté par l'ensemble des habitants qui peuvent ainsi, en faisant d'autres courses,
limiter leurs déplacements.
Le stade municipal
*Fonction
*Surface construite
*Surface de terrain
La proximité d'un stade peut créer des nuisances, notamment lors des matchs, aux
habitations voisines. N'étant pas, par ailleurs, un équipement de fréquentation
quotidienne, il a donc avantage a être localise a la périphérie de l'agglomération, a
l'écart des habitations.
Le cimetière
*Programmation
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*Surface de terrain
Le choix de la localisation d'un cimetière est lie a une contrainte très forte qui est le
résultat de l'analyse hydrogéologique du terrain. En effet, il faut, d'une part, éviter des
remontées d'eau dans le terrain, d'autre part et surtout, éviter la pollution des zones
de captage publiques ou des sources privées d'eau potable. C'est pourquoi l'accord
sur la localisation d'un cimetière fait l'objet d'une enquête publique
On a vu, au paragraphe 1.2 de la première partie, que la loi Loti, modifiée par
la loi du 30 décembre 1996 sur Pair et l'utilisation rationnelle de l'énergie et par
la loi SRU, faisait obligation aux pouvoirs publics de définie au niveau
communal ou intercommunal, parallèlement au Scot et au PLU, une politique
globale du transport -circulation -stationnement des personnes et des
marchandises se traduisant principalement dans les plans de déplacements
urbains (PDU).
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6.3.2 Démarche d'élaboration des études de programmation relatives
au transport - circulation stationnement
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