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ACHAHBOUN Zoubida.
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION 4
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
CONCLUSION 55
BIBLIOGRAPHIE 56
ANNEXES 57
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
L’introduction des normes IAS/IFRS a souvent été décrite comme entraînant une
révolution de l’information financière. Tout de moins, elle représente un changement profond
pour les entreprises. Le changement est clair sur le plan conceptuel : comme en témoigne le
choix de l’investisseur comme destinataire privilégié de l’information financière. Les marchés
financiers internationaux revêtent de plus en plus d’importance pour les entreprises cherchant
à accéder à des sources de financement à l’échelle international. Le nombre des transactions
menées sur les marchés monétaires et financiers internationaux enregistrent une croissance
sans précédent. La transparence devient alors un facteur-clé de l’efficacité des marchés de
capitaux. C’est précisément pour cette raison qu’il est indispensable de pouvoir comparer les
états et résultats financiers des différentes entreprises du monde entier d’où l’idée de
l’uniformisation des normes IAS/IFRS. Dans le contexte actuel de mondialisation,
l'harmonisation internationale, ou encore la réduction des différences entre réglementations
comptables nationales, est donc devenue un enjeu pour les entreprises, cette harmonisation
leur permettra notamment d'accéder à tous les marchés financiers sans avoir à établir un jeu
de comptes particuliers pour chaque place financière.
Parallèlement, les investisseurs pourront plus facilement évaluer la performance de
toute entreprise sans avoir à connaître les spécificités de chaque comptabilité locale.
L’adoption donc des normes IAS/IFRS aux sociétés européenne ou marocaines
nécessite une anticipation et une réflexion qui n’en demeure pas mineur. En effet, la
production et la communication de l’information financière, aussi bien interne qu’externe
vont ainsi être modifiées en profondeur. Ainsi, l’ensemble des changements imposés nécessite
une véritable gestion de projet et une attention des dirigeants des entreprises. Cet attention,
prend alors forme en assimilant en un premier lieu les enjeux réels de l’adoption de ces
normes, ce qui signifie une parfaite familiarisation avec les règles techniques de passage
d’une comptabilité nationale à une comptabilité internationale. En second lieu, cette attention
doit tenir compte des spécificités propres aux organes veillant sur ces normes ainsi que des
enjeux politiques et économiques qui se cachent derrière la volonté d’une harmonisation
comptable internationale.
Dans ce contexte de normalisation internationale quels sont donc les enjeux réels de
l’adoption des normes IAS/IFRS et quels sont les organismes qui éditent, régulent et
contrôlent ces normes ?
A ce niveau, trois enjeux caractérisent ce référentiel international. D’abord satisfaire
les investisseurs, ensuite fournir une information financière fidèle à la réalité économique,
enfin avoir une base unique permettant une meilleure comparabilité des indices et ratios
financiers utilisés par les différentes parties prenantes du monde des affaires ?
De ce fait, ces normes sont élaborées par le comité des normes internationales (IASB)
qui a pour objectif de les présenter comme étant des normes financières à caractère évolutif et
déconnectées des contraintes fiscales et des environnements juridiques de chaque pays.
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Toutefois ce que l’on peut dire concernant le fonctionnement de cet organisme s’applique sur
les normes qu’il propose et qui restent complexes et assez ambiguës de par leur contenu ce
qui laisse planer certaines zones d’ombres quand à leur efficacité. Ces zones d’ombres,
entachent la justesse de leur application et ce qui crée des bouleversements et des distorsions
au sein des différents acteurs de la communauté financière, rendant alors la communication de
l’information financière difficile et envisageant ainsi l’utilisation d’un grand nombre
d’informations tout en limitant les choix comptables dont disposaient les différentes parties
prenantes.
Quelles sont les convergences et divergences de l’impact du passage au IFRS sur
l’information financière par les parties prenantes ?
Dés leur application en janvier 2005 par les sociétés cotées en bourse, les différentes
parties prenantes de l’information financière ont remarqué que ces normes ne sont pas neutres
et ont un impact réel, bien que difficile à mesurer, sur le fonctionnement de l’économie.
En effet, l’Europe qui est passée directement d’un modèle traditionnel de décision nationale à
une délégation de souveraineté au bénéfice d’un organisme privé à vocation mondiale, dans
lequel l’influence européenne n’est pas prépondérante a montré que la question de la
gouvernance des normes comptables porte réellement sur la responsabilité ultime du politique
mais aussi sur la manière la plus efficace d’exercer à travers ces normes compte tenu de la
complexité technique et du caractère évolutif de cette matière.
De ce fait, une bonne qualité de l’information financière, nécessite un projet de
conversion aux normes IFRS équitable pour toutes les parties prenantes et impliquant une
transformation radicale de la philosophie et du langage financier vers une harmonisation
comptable et financière plus juste. Autant dire que la réussite d'un tel projet ne pourra aboutir
que grâce aux efforts conjugués de l'ensemble des parties concernées.
Afin de répondre à notre problématique sur l’impact du passage aux normes IFRS sur
la qualité de l’information financière par les parties prenantes ainsi qu’aux différentes
questions citées auparavant , nous axerons notre présentation en deux parties.
Dans la première partie nous définirons le contexte de la normalisation comptable
international, en présentant le cadre conceptuel pour comprendre l’origine de ces normes et
comment la communication autour de ces dernières est faite.
Dans une seconde partie, nous traiterons des conséquences du passage aux normes
IAS/IFRS sur l’information financière par les futurs utilisateurs ainsi que des enjeux
politiques qu’elles présentent.
Finalement notre rapport présentera notre vision de ce nouvel ordre économique à
travers deux cas pratiques mettant en évidence d’une part l’expérience de certaines entreprises
en la matière et d’autre part nous montreront les opportunités et les complexités de la mise en
place et de l’application de ces normes IAS/IFRS.
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
CONTEXE DE LA NORMALISTION
COMPTABLE INTERNATIONAL
L'arrivée des IFRS (International Financial Reporting Standards) annonçait une ère
nouvelle de normes internationales de haute qualité et un instrument permettant aux
investisseurs de mieux apprécier leurs choix d'investissements. Quelque temps après leur
adoption, le débat intense au sujet de l'introduction des IFRS se poursuit. Que peut-on dire des
expériences initiales dans la mise en œuvre des IFRS? La réalité a-t-elle été à la hauteur des
attentes? Quel a été l'effet de leur introduction et pourquoi certains ont-ils trouvé difficile de
l'accepter? Que pouvons-nous espérer pour l'avenir? Peut-on s'attendre à ce que les IFRS
soient adoptées à l'échelle mondiale dans un délai prévisible?
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Autant la comptabilité marocaine ne change pas, autant pour les groupes, depuis
longtemps déjà, il existe des normes pour la consolidation. Les plus connues sont L’US-
GAAP et L’IAS/IFRS, les premières qui sont d’origine américaines alors que les secondes
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Grégory Heem ; Lire les états financiers en IFRS ; éditions d’organisation ; 2004
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sur la qualité de l'information financière
sont d’origine européenne. La présentation des résultats des sociétés cotées aux USA se fait
obligatoirement selon ces normes.
Les IAS/IFRS sont un ensemble de normes comptables européennes, qui ont été faite
dans le même but que les US-GAAP. Elles sont encore en cours d’évaluation, et elles tendent
à converger vers les normes américaines. Les résultats financiers de l’entreprise en normes
IAS peuvent être très différentes des résultats fiscaux. Pour la présentation de ces résultats, on
parle de normes IFRS.
Les IAS se présentent sous la forme d’une série de normes numérotées (IAS1. IAS2,
IAS3…..IAS41) qui ont pour but d’uniformiser les principes comptables utilisés, afin de
fournir aux investisseurs des informations plus claires et plus comparables.
Qui est concerné par ces normes ?
Les entreprises cotées en Europe et leurs filiales dans tous les pays devront présenter
leurs comptes consolidés pour les exercices couverts à partir du 1er janvier 2005 (avec un
retraitement des données de 2004 pour permettre la comparaison). Mais il est probable qu’ à
plus long terme toutes les entreprises seront concernées, ce d’autant plus que les normes
comptables nationales de chaque pays européen ou non européen ayant de fortes relations
économiques ou financières avec l’Europe vont finir par converger vers le référentiel IAS.
Ce qui va changer lors de l’application des ces normes
Dans le cadre de ces normes, on comptabilise différemment, un certain nombre
d’opérations (sans pour autant modifier la comptabilisation légale et fiscale du pays). Ce sont
donc surtout les pratiques comptables qui vont changer (comptabilisation des opérations de
fusion acquisition, du traitement des immobilisations, des risques de change, des
provisions…), soit par des imputations, soit par des jeux d’écritures différents. La gestion des
immobilisations est par ailleurs très touchée : elle nécessite un dédoublement de toutes les
règles d’amortissement.
I-2- LE CADRE CONCPETUEL2
I-2-1 L’IASC
L’IASC élabore les normes comptables internationales grâce à un processus établi qui
implique la profession comptable mondiale, les préparateurs et les utilisateurs des états
financiers, et les organismes nationaux de normalisation. L’IASC est désormais reconnu
comme le seul processus établi d’élaboration de normes comptables internationales.
Les objectifs de l’IASC sont de formuler et de publier les normes comptables à
observer pour présenter les états financiers, de promouvoir leur acceptation et leur application
dans le monde et de travailler de façon générale à l’amélioration et l’harmonisation des états
financiers.
Les membres de l ’IASC sont les organismes professionnels comptables membres de
la Fédération Internationale des Comptables (IFAC) (International Federation of accountant).
L’IASC est financée par les organismes comptables et d’autres membres appartenant à son
conseil, par l’IFAC, par les contributions de sociétés multinationales, d’institutions
financières, de firmes comptables et d’autres organisations(voir annexe1).
I-2-1-1 Structure
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Cours de la MSTCF- comptabilité anglo-saxonne et IFRS Mr Fraiha
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sur la qualité de l'information financière
a. Le conseil
L’activité de l’IASC est exercée par un Conseil qui comprend les représentants
d’organismes comptables de treize pays nommés par le Conseil de l’IFAC et de quatre
organismes, au plus, ayant un intérêt pour les rapports financiers. Chaque membre peut
désigner deux représentants au plus et un conseiller technique pour participer aux réunions du
Conseil.
Le Conseil définit le programme de l’IASC, constitue les groupes de travail chargés de
l’élaboration des textes, suit l’avancement des travaux, commente les projets qui lui sont
soumis et se prononce sur l’adoption des normes.(Il se réunie trois fois par an)
b. Le groupe consultatif
Il a été mis en place par le Conseil de l’IASC en 1981 et comprend des représentants
de divers organismes concernés par l’élaboration ou l’utilisation des états financiers (Bource
des Valeurs, Organismes Nationaux de Normalisation Comptable).
Il se réunit périodiquement pour discuter avec le Conseil des questions techniques sur
le projet de l’IASC, de son programme de travail, de sa stratégie.
Ce groupe joue un rôle important dans le processus d’élaboration des Normes
Comptables Internationales et pour l’acceptation des normes établies.
c. Le Conseil Consultatif :
Il a été mis en place en 1995. Ce conseil est composé de personnes de qualités
exceptionnelles occupant de hautes responsabilités dans la profession comptables.
Son rôle est de promouvoir l’acceptation en général des Normes Comptables
Internationales et d’accroître la crédibilité du travail de l’IASC par les moyens suivants entre
autres :
• Examen et observation sur la stratégie et les plans de l’ASC, de tele sorte à avoir
l’assurance que les besoins des membres sont satisfaits ;
• Recherche et obtention de financements pour le travail de l’IASC en veillant à ce que
son indépendance n’en soit pas atteinte ;
• Examen du budget et des états financiers de l’IASC ;
• Préparation d’un rapport sur l’efficacité du Conseil de l’IASC dans la réalisation de
ses objectifs et dans l’accomplissement du processus d’élaboration des normes.
Il s’assure notamment de l’indépendance et l’objectivité du Conseil lorsque ce dernier
prend des décisions techniques sur les propositions de Normes Comptables Internationales. Le
Conseil Consultatif ne participe pas et ne cherche pas à influencer ces décisions.
Une fois que le conseil a ajouté un sujet à son programme, il établit un groupe de
travail pour élaborer une déclaration de principe, un exposé sondage, et en dernier lieu une
norme comptable internationale : IAS.
Le conseil a publié un cadre de préparation et de présentation des états financiers dont
les objectifs sont d’aider le conseil à élaborer les futures normes comptables internationales et
à réviser les normes comptables existantes, de promouvoir l’harmonisation des normes à
travers la réduction du nombre des retraitements comptables. (Voir annexe1)
I-2-2 L’IASB
Dans la structure de l’IASC, l’International Accounting Standards Board (IASB) a
toutes les compétences en matière technique ce qui inclue la préparation et l’élaboration des
standards comptables et d’un traité d’exposition.
Pour accomplir sa mission, l’International Accounting Standards Board (IASB) procède à :
• D
es tests (aussi bien dans les pays développés que dans les marchés émergeants) pour
s’assurer que les standards sont praticables dans tous les environnements ;
• D
es consultations de l’opinion public pour discuter et proposer des standards, même si
il n’y a pas de demande pour tous les projets.
Ainsi, L’IASB a les pleins pouvoirs concernant l’agenda de l’IASC, ses projets, et
l’organisation de son travail. Le board peut sous-traiter des recherches ou des travaux auprès
des décideurs des standards nationaux ou auprès d’autres organisations.
Parmi les responsabilités attribuées à l’IASB :
• La publication d’un traité d’exposition sur chaque projet et doit normalement publier
un traité de principe ou un autre document permettant des commentaires publics sur
les principaux projets;
• La révision des commentaires effectués dans une période raisonnable suivant leur
publication ;
• La consultation du Standards Advisory Council sur les projets principaux, l’agenda
des décisions et les priorités de travail ;
• La publication des conclusions des standards comptables internationaux et d’un traité
d’exposition ;
• Le développement de la coordination avec les normalisateurs nationaux.
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Les caractéristiques qualitatives sont les attributs qui rendent utile pour les utilisateurs
l’information fournie dans les états financiers. Les quatre principales caractéristiques
qualitatives sont l’intelligibilité, la pertinence, la fiabilité et la comparabilité.
INTELLIGIBILITE : Une qualité essentielle de l’information fournie dans les états
financiers est d’être compréhensible immédiatement par les utilisateurs. A cette fin, les
utilisateurs sont supposés avoir une connaissance raisonnable des affaires et des activités
économiques et de la comptabilité et une volonté d’étudier l’information d’une façon
raisonnablement diligente. Cependant, l’information relative à des sujets complexes, qui doit
être incluse dans les états financiers du fait de sa pertinence par rapport aux besoins de prises
de décisions économiques des utilisateurs, ne doit pas être exclue au seul motif qu’elle serait
trop difficile à comprendre pour certains utilisateurs.
PERTINENCE : Pour être utile, l’information doit être pertinente pour les besoins de
prises de décisions des utilisateurs. L’information possède la qualité de pertinence lorsqu’elle
influence les décisions économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements
passés, présents ou futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
Les rôles de prévision et de confirmation de l’information sont interdépendants. Par
exemple, l’information sur la structure et le niveau actuels des actifs détenus a une valeur
pour les utilisateurs lorsqu’ils cherchent à prévoir la capacité de l’entreprise à profiter des
opportunités et sa capacité à réagir à des situations défavorables. La même information joue
un rôle de confirmation des prévisions passées, par exemple sur la structure de l’entreprise ou
sur le résultat d’activités prévues.
L’information sur la situation financière et la performance passée est fréquemment utilisée
comme base de prévision de la situation financière et de la performance futures, ainsi que
dans d’autres domaines d’un intérêt direct pour les utilisateurs, tels que les paiements de
salaires et de dividendes, les variations des prix des titres et la capacité de l’entreprise à faire
face à ses engagements à leur échéance. Pour avoir une valeur prédictive, l’information n’a
pas besoin de prendre la forme d’une prévision explicite. La capacité à prévoir à partir des
états financiers est cependant améliorée par la façon dont l’information sur les transactions et
les événements passés est présentés. Par exemple, la valeur prédictive du compte de résultat
est améliorée si les éléments inhabituels, anormaux et peu fréquents, tant en matière de
produits que de charges, sont fournis séparément.
• Importance relative
La pertinence de l’information est influencée par sa nature et son importance relative.
Dans certains cas, la nature de l’information est suffisante à elle seule pour la rendre
pertinente. Par exemple, le fait de présenter un nouveau secteur peut affecter l’appréciation
des risques et des opportunités auxquels est confrontée l’entreprise, quelle que soit
l’importance relative des résultats réalisés par le nouveau secteur au cours de l’exercice. Dans
d’autres cas, c’est à la fois la nature et l’importance relative qui sont importante, par exemple,
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Enquête sur le passage des norms IFRS – Mazars
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le montant des stocks détenus dans chacune des principales catégories qui sont appropriées à
l’activité.
L’information est significative si son omission ou son inexactitude peut influencer les
décisions économiques que les utilisateurs prennent sur la base des états financiers.
L’importance relative dépend de la taille de l’élément ou de l’erreur, jugée dans les
circonstances particulières de son omission ou de son inexactitude. En conséquence,
l’importance relative fournit un seuil ou un critère de séparation plus qu’une caractéristique
qualitative principale que l’information doit posséder pour être utile.
FIABILITE : Pour être utile, l’information doit également être fiable. L’information
possède la qualité de fiabilité quant elle est exempte d’erreur et de biais significatifs et que les
utilisateurs peuvent lui faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est
censée présenter ou ce qu’on pourrait s’attendre raisonnablement à la voir présenter.
L’information peut être pertinente, mais si peu fiable par nature ou dans sa
représentation que sa comptabilisation pourrait être potentiellement trompeuse. Par exemple,
si la validité et le montant d’une demande d’indemnités en vertu d’une action en justice sont
contestés, il n’est pas approprié pour l’entreprise de comptabiliser le montant total de cette
demande au bilan, bien qu’il puisse être approprié d’indiquer le montant et les circonstances
de la demande.
• Image fidèle
Pour être fiable, l’information doit présenter une image fidèle des transactions et
autres événements qu’elle vise à présenter ou dont on s’entend raisonnablement à ce qu’elle
les présente. Ainsi, par exemple, un bilan doit présenter une image fidèle des transactions et
autres événements qui génèrent des actifs, des passifs et des capitaux propres pour l’entreprise
à la date de clôture et qui satisfont aux critères de comptabilisation.
Dans la plupart des cas, l’essentiel de l’information financière présente un certain
risque d’être une présentation moins fidèle que ce qu’elle vise à présenter. Ceci n’est pas dû à
un parti pris mais plutôt aux difficultés inhérentes soit à l’identification des transactions et
autres événements à évaluer, soit à la conception et à l’application des techniques
d’évaluation et de présentation qui peuvent traduire ces transactions et ces événements. Dans
certains cas, l’évaluation des effets financiers des éléments pourrait être si incertaine que les
entreprises, de façon générale, ne les comptabilisent pas dans les états financiers. Par
exemple, bien que la plupart des entreprises génèrent, de façon interne, un goodwill au cours
du temps, il est habituellement difficile d’identifier ou d’évaluer de façon fiable ce goodwill.
Dans d’autres cas, cependant, il peut être pertinent de comptabiliser des éléments et
d’indiquer le risque d’erreur relatif à leur comptabilisation et à leur évaluation.
• Prééminence de la substance sur la forme
Si l’information doit présenter une image fidèle des transactions et autres événements
qu’elle vise à présenter, il est nécessaire qu’ils soient comptabilisés et présentés
conformément à leur substance et leur réalité économique et non pas seulement selon leur
forme juridique. La substance des transactions et autres événements n’est pas toujours
cohérente avec ce qui ressort du montage juridique apparent. Par exemple, une entreprise peut
céder un actif à un tiers, de telle façon que les actes visent à conférer la propriété juridique à
ce tiers. Néanmoins, des accords peuvent exister, qui font en sorte que l’entreprise continue à
bénéficier des avantages économiques futurs représentatifs de cet actif. Dans de telles
circonstances, la comptabilisation d’une vente ne donnerait pas une image fidèle de la
transaction qui a été conclue (si tant est qu’il y ait eu, en fait, une transaction).
• Neutralité
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
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Pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit être neutre, c’est à
dire sans parti pris. Les états financiers ne sont pas neutres si, par la sélection ou la
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CELERITE : L’information peut perdre sa pertinence si elle est fournie avec un retard
indu. La direction peut avoir à trouver un équilibre entre les mérites relatifs d’une information
prompte et ceux d’une information fiable. Pour fournir une information à bonne date, il peut
souvent être nécessaire de la présenter avant que ne soient connus tous les aspects d’une
transaction, ce qui nuit à la fiabilité. Inversement, si l’on retarde la présentation de
l’information jusqu’à ce que tous les aspects soient connus, l’information peut être fiable,
mais de peu d’utilité pour les utilisateurs qui ont eu des décisions à prendre entre temps. Pour
atteindre l’équilibre entre pertinence et fiabilité, la considération dominante doit être de
satisfaire au mieux les besoins des utilisateurs en matière de prise décisions économiques.
L’entreprise interfère avec de nombreux acteurs, partie prenante de la manière dont elle
gère la difficile équation entre l’homme et son environnement sociétal et écologique.
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
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On distingue les parties prenantes internes dites « primaires » c'est-à-dire celles qui ont
une relation contractuelle avec l’entreprise. Les parties prenantes internes comprennent des
acteurs traditionnellement reconnus appartenant au périmètre direct de l’entreprise (les
actionnaires, les clients, le personnel…) et peuvent également englober des acteurs
appartenant au périmètre « périphérique » de l’entreprise (associations professionnelles, corps
professionnels…)
D’autres conceptions se font jour officiellement et élargissent le périmètre aux parties
prenantes externes dites « secondaires », celles qui n’ont pas de relations contractuelles
formalisées avec l’entreprise, mais qui subissent (ou sont susceptibles de subir) ses activités
ou d’influer sensiblement le cours de ses activités.
Cette partie prenante, très hétérogène, aux acteurs multiples, et moins familière pour
l’entreprise, fait irruption sur la scène internationale et sur le marché : la « société civile ».
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Il n’y a pas de divergence majeure entre le traitement des stocks selon les normes
internationales et marocaines. Les principes comptables sont comparables, toutefois
l’information à fournir est plus complète en normes IAS/IFRS qu’en règles marocaines. La
norme IAS2 impose de fournir en annexe une information sur la valeur des stocks dépréciées
et comptabilisées à la valeur nette de réalisation.
Les méthodes d’évaluations des stocks admises sont les mêmes selon les deux normes.
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-Au Maroc, le crédit bail (leasing) est constaté en charge, contrairement aux normes
internationales, traitant celui-ci comme un élément d’actif (immobilisation généralement).
- Définition et critères précis pour un contrat de location financement selon les normes
IAS/IFRS (IAS17).
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sur la qualité de l'information financière
. Au Maroc, c’est surtout le principe de prudence, qui est à la base de dotation de provision.
Les provisions pour réparations ne sont pas permises par les normes internationales.
Au niveau des comptes consolidés, il n’existe pas de différences majeures entre les
règles marocaines et les normes internationales en matière d’impôts différés.
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Les impôts différés ne sont comptabilisés au Maroc que dans les comptes consolidés.
Dans les comptes sociaux, seul est comptabilisé l’impôt courant à payer au titre de l’exercice
concerné.
Les normes IAS12 (impôt sur le résultat), préconise la comptabilisation des impôts
différés dans les comptes sociaux et dans les comptes consolidés. Elle impose la
comptabilisation de passif et actif d’impôts différés basés sur des conséquences fiscales
futures des différences temporelles taxables.
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Parmi les avantages, il faut citer l’objectif originel de la norme qui est de favoriser la
comparabilité des comptes au niveau européen. Aux yeux des investisseurs, ce point est
fondamental. Les normes nouvelles vont entraîner à terme des règles de calcul et de
présentation standardisées. De la même manière, elles vont homogénéiser le calcul d’éléments
parfois complexes comme le contenu du chiffre d’affaires ou le traitement du goodwill.
L’adoption des normes IFRS permettra également de sortir d’un système comptable ancien
essentiellement marqué par l’enregistrement des opérations au coût historique, et de mieux
rendre compte de la réalité économique.
Si l’approche bilancielle semble l’emporter, elle a des incidences en termes de lecture
mais aussi en termes d’élaboration des comptes. En théorie, les nouvelles normes doivent
mettre fin aux pratiques de pilotage du résultat par le biais des provisions. Cela ne sera pas
sans influence sur l’utilisation de certains ratios dans les secteurs de l’assurance et de la
banque.
Au-delà du contenu des normes et de leur aspect technique, il y a tout lieu de penser
que les entreprises vont devoir s’adapter, réfléchir à l’évaluation de leurs actifs et trouver des
solutions pour gérer efficacement l‘application des nouvelles règles. Il est d’ailleurs fréquent
que ce type de réflexion, de remise à plat, conduise à une amélioration des modes opératoires
et des contrôles. La mise en oeuvre des nouvelles règles peut alors présenter des opportunités
de dépasser le strict cadre réglementaire et d’optimiser le fonctionnement des entreprises.
Ces travaux de remise à plat, d’évaluation et plus globalement de réflexion peuvent
conduire les entreprises à mettre en évidence une meilleure appréhension des risques, ce qui
participera à l’amélioration de la perception de l’entreprise par les investisseurs.
Les entreprises concernées par le passage aux nouvelles normes IFRS ont d’ores et
déjà réfléchi aux solutions qui s’offrent à elles pour appliquer les nouvelles normes. En
théorie, tout est fait pour que la qualité et la lisibilité des comptes soient meilleures.
Cependant, tout dépend de l’état d’esprit des entreprises concernées et des moyens qu’elles
dégagent dans le domaine informatique, en formation et surtout en communication. Elles
devront faire un effort de pédagogie marqué, principalement au moment du bilan d’ouverture.
Le premier point concerne le champ d’application de la notion de juste valeur. Compte
tenu du choix laissé aux entreprises quant à la méthode de détermination de la juste valeur, on
peut craindre une plus grande difficulté dans la comparaison des comptes d’une entreprise à
4
Crouzet P.et N. Véron (2002) : La mondialisation en partie double : la bataille des
normes comptables.
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sur la qualité de l'information financière
l’autre. Il est quasi-certain que l’on voit émerger des experts en évaluation, sur lesquels il
faudra s’appuyer, sans avoir la possibilité pour les analystes de critiquer leurs méthodes ou
leurs modèles internes.
Le recours à des modèles internes, s’il est une source de divergences entre sociétés, va
aussi favoriser l’émergence d’une zone de certification dans laquelle vont s’engouffrer les
cabinets de consultants. Ce point peut soulager les analystes qui n’auront vraisemblablement
pas le temps de fouiller l’analyse et auraient du, sinon, se contenter de contrôles de
cohérences sur les taux retenus par les modèles. Cette remarque sera valable aussi pour les
goodwills, dont l’évaluation passera par la notion d’« impairment test » pour laquelle les
sociétés auront sans doute recours à des experts internes. Cette nouvelle méthode d’évaluation
se substituera aux amortissements sur de très longues périodes antérieurement pratiqués.
En ce qui concerne la recherche/développement, les nouvelles normes imposent que la
recherche reste en charge et ne soit pas inscrite à l’actif. Le développement étant, pour ce qui
le concerne, intégré à l’actif du bilan. A ce sujet, deux difficultés peuvent se faire jour : la
classification des dépenses de recherche et développement en charges ou en actifs risque de se
heurter à l’incompréhension des opérationnels qui devront être sensibilisés à ce sujet. D’autre
part il va être difficile d’évaluer ces nouveaux postes d’actif. Comment déterminer la valeur
actuelle des flux futurs ? Quelle sera la bonne méthode ?
Tout repose aussi sur la manière dont les sociétés vont communiquer, dire quelles sont
les normes qui vont les impacter. Il est fort probable que les marchés réagiront négativement
si des sociétés qui sont soumises au passage aux normes IFRS ne se dotent pas des moyens
nécessaires à la communication.
Les sociétés vont devoir communiquer plus largement et répondre aux questions des
analystes sur les impacts, sur les coûts. Alors que la place sera confrontée à un phénomène de
rupture dans les bases disponibles, les analystes vont peut-être, dans un premier temps,
revenir à des considérations moins financières que par le passé en examinant la qualité du
management, la qualité de la stratégie, la mise en oeuvre du gouvernement d’entreprise. Sur
tous ces points, il est clair que l’émetteur qui communiquera très tôt sur les impacts que ces
nouvelles normes ont sur ses comptes aura un avantage.
1.1.2 Les dangers de la « juste valeur »5
Le principe de juste valeur propose de déterminer la valeur des actifs par l’estimation
des flux de trésorerie anticipés actualisés (valeur instantanée). Dans le monde des marchés
parfaits et complets, cette valeur est égale au prix de marché des actifs. En effet, si la
concurrence est pure et parfaite, la valeur de l’actif est exactement égale à ce qu’il coûte
(hypothèse de profits nuls) et tous les actifs ont la même rentabilité. En cas d'absence d'un
marché de référence, une modélisation doit permettre de construire la valeur actualisée des
flux engendrés par cet actif. L’IASB propose, dans cette optique, de prendre la plus grande de
ces deux valeurs comme étalon pour la dépréciation de la valeur d'un actif enregistré au coût
amorti (IFRS 36).
Or la mise en oeuvre des actifs fait apparaître des complémentarités ou synergies avec
les compétences propres de l’entreprise dans son ensemble. Ainsi, la rentabilité économique
des actifs diffère suivant la nature de l’acquéreur, ce qui est impossible dans la théorie des
marchés parfaits. Un actif est dit spécifique pour une entreprise lorsque l’utilisation de cet
actif par cette entreprise engendre un rendement supérieur par rapport à son utilisation par
toute autre entité (Caballero et Hammour [1998] par exemple). Le prix de marché de cet actif,
5
http://europa.eu.int/eur-lex/fr/archive/2003/l_26120031013fr.html
27
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
c’est-à-dire l’estimation collective de sa valeur par les autres agents, sera différent de la valeur
de cet actif pour l’entreprise.
La spécificité et l'asymétrie d’information sont essentielles et inévitables pour tout
projet entrepreneurial. Elles sont en effet au fondement de l'avantage compétitif e des «
survaleurs » (goodwill) qui sont la différence entre la valorisation d'ensemble des actifs dans
l’entreprise par rapport à leur valeur de liquidation individuelle. On sait que les survaleurs
estimées par le marché boursier donnent souvent lieu à des valorisations qui s’avèrent
fantaisistes, comme celles issues des transactions lors de la bulle internet. La généralisation de
la juste valeur rendra structurels les problèmes que l’on perçoit dans la mesure de la survaleur
: alors que le problème comptable de la survaleur ne se pose que lors de l’achat de
participations ou du contrôle d'une société, la logique de la juste valeur l’étend à l'évaluation
de tous les actifs à chaque établissement des comptes. Il s’agit donc bien d’une extension de la
logique de valorisation financière. Les succès patents de cette dernière au moment de la bulle
internet ou dans l’analyse de quelques sociétés dont la faillite nourrit l’actualité financière,
amènent à questionner très sérieusement l’intérêt de l’étendre dans les bilans mêmes des
entreprises sous peine de voir les bulles boursières se transformer en bulles comptables.
La comptabilité à coût historique possède une logique économique, fondée sur une
vision dynamique de l’entreprise en tant qu’entité productive durable et indivisible. Elle
interroge le processus qui amène les capitaux investis dans les ressources d'entreprise jusqu'à
la création de valeur et les représente notamment sous forme d'actifs (matériels et
immatériels). Elle vise ainsi à évaluer et représenter le revenu d'entreprise au fur et à mesure
qu'il est généré par cette entité, spécialement grâce aux résultats de ses ventes. La valorisation
des actifs faits référence donc à ce processus économique spécifique de l'entreprise, plutôt
qu'aux cours boursiers. À l'évidence, pourquoi investir sans retour ? Toute dépense activée
devrait alors impliquer des résultats. Cependant, est-ce effectivement le cas ? C'est
précisément pour cela que l'on rend périodiquement les comptes.
Dans cet esprit, une mise en alerte s'impose pour les utilisateurs et les rédacteurs
futurs, en particulier en matière de cohérence inter-temporelle et inter-entreprises, des
frontières de l'entité prise en compte, et enfin de la valorisation “prophétique” des actifs,
notamment financiers.
Les futurs utilisateurs des bilans selon les IFRS devront d'abord faire attention à la
cohérence intertemporelle et de comparaison inter-entreprises, en raison des nombreuses
options laissées par l'IASB, par exemple, en matière de valorisation des actifs, entre la
notation au coût historique corrigé pour la perte de dépréciation (IFRS 36), et celle au prix
courant de marché (très souvent substituée par l'estimation d'experts agréés).
28
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Près de 57% des entreprises cotées estiment que le passage aux normes IAS/IFRS
constitue une réelle opportunité permettant d’améliorer leur organisation interne. Mais ce
chiffre est à relativiser suivant les secteurs d’activité, où la difficulté de mise en œuvre sera
prédominante sur les instruments financiers pour les entreprises du secteur des Banques,
Services Financiers, Energie et Assurance.
Ceci est moins le cas pour d’autres secteurs pour lesquels les différences entre leurs
propres normes et les normes IAS/IFRS sont plus mineures et affecteront les états financiers
dans leur forme plus que dans l’appréciation de leurs actifs.
Ainsi, une organisation spécifique est mise en place dans la plupart des cas, en centralisant
le projet de mise en place de ces normes au siège de l’entreprise, et pour 2/3 des entreprises
cotées européennes, la mise en place d’une organisation spécifique sera gérée par des experts
extérieurs.
6
Etude barométrique KPMG –Cartesis normes IFRS 2005
29
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Ces experts extérieurs sont des spécialistes dans les domaines financier et comptable, et
dans le dans les domaines de la formation ou dans le diagnostic des systèmes d’information.
Cependant, de nombreux domaines tels que les procédures d’organisation interne, les conseils
en communication et la mise en place d’un programme spécifique de formation pour le
personnel concerné restent négligés.
Mais les entreprises n’abordent pas les problèmes d’organisation interne de la même
façon que les aspects purement financiers.
En effet, même si la plupart des directeurs financiers européens perçoivent ce
changement de référentiel comme une opportunité à long terme, en France ou au Royaume-
Uni, les normes IFRS sont perçues comme génératrices de charges supplémentaires.
De plus, l’IASB a fourni ses dernières normes IFRS régissant l’ensemble des principes
comptables finalisés le 31 mars 2004, ce qui a laissé peu de temps pour les entreprises de se
préparer pour le 1er janvier 2005, d’où le retard annoncé et inquiétant de certaines entreprises
cotées européennes à 2 mois de l’échéance.
• Des impacts anticipés en raison de la volatibilité des résultats
C’est au niveau des marchés financiers que les nouvelles normes auront le plus
d’impacts : sur les instruments financiers, sur les fusions acquisitions, et sur la valorisation
des actifs.
En effet, l’une des particularités des normes IAS/IFRS réside dans la comptabilisation à la
juste valeur, celle du marché, et non plus à un coût historique jugé déconnecté de la réalité.
Mais, l’introduction de la juste valeur risque aussi d’entraîner une plus grande volatibilité de
l’évaluation des actifs, et la question est de savoir quel sera l’impact sur un plan macro-
économique des normes IFRS sur la compétitivité des entreprises et de leur croissance.
• Un lobbying traduisant d’une frilosité de certaines entreprises européennes
20% des entreprises mènent des opérations de lobbying auprès de l’IASB, soit de manière
directe soit par l’intermédiaire d’associations professionnelles, en vue de modifier certaines
normes qui ne semblent pas adaptées à leur activité (surtout sur les secteurs des Banques et
d’Assurance).
Ce lobbying se manifeste souvent en raison d’une frilosité des entreprises concernant le
caractère « obligatoire » de cette application, du retard que certaines d’entre elles ont à mettre
en place ce nouveau référentiel, et des opportunités et habitudes locales. En effet, ce nouveau
système va initier de nouveaux réflexes financiers, comptables et stratégiques pour les
entreprises.
Les impacts dans la prise de décision stratégique
• Une lecture des comptes plus fiable et transparente
Les normes IAS/IFRS ont pour objectif prioritaire d’apporter une meilleure perception de la
santé financière des entreprises (transparence des comptes) et une meilleure comparabilité des
comptes à long terme. Ainsi, l’information financière sera plus fiable sur les marchés
financiers.
En effet, les normes font apparaître certains engagements « hors bilan » qui ne figurent
pas habituellement pas dans les comptes sociaux et consolidés :
- elles prévoient de nouvelles règles de provision et d’appréciation d’actifs,
- elles permettront de connaître les performances des entreprises par zone géographique et par
secteur d’activité pour la consolidation des résultats par filiale.
30
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Cependant, les risques inhérent à cette application résident dans une augmentation de la
« manipulation » des états financiers, la complexité des normes et une trop grande diversité de
profils d’entreprises face à une application de normes uniques.
• Les normes IFRS, un pas vers un marché financier européen unifié
Cette harmonisation va pouvoir créer une unité de langage comptable, et ainsi favoriser
l’émergence et la construction d’un marché financier européen.
De plus, les normes IFRS convergent avec les normes américaines US GAAP, déjà utilisées
par des sociétés européennes, ce qui permet d’intensifier le principe d’harmonisation des
marchés financiers sur la scène mondiale.
1-2-2 Répercussions sur les sociétés non cotées en bourse
Les impacts sur l’organisation interne des entreprises
Malgré les inquiétudes, la mise en place d’un langage comptable européen unique séduit
plus de la moitié des entreprises non cotées, et pour la plupart d’entre elles, l’adoption du
nouveau référentiel est du à leur appartenance à un groupe coté ou à leur implantation à
l’étranger, par soucis d’harmoniser les comptes.
Pour elles, l’application des normes IFRS n’est pas encore obligatoire, et cela leur laisse le
temps de pouvoir bien la préparer, en ayant l’exemple des entreprises cotées qui devront être
aux normes pour le 1er janvier 2005.
Cependant, cette préparation de réorganisation est très coûteuse pour ces entreprises aux
moyens limités et donc le poids financier s’avère significatif.
Contrairement aux sociétés cotées, les sociétés non cotées mettent d’avantage l’accent sur
leur réorganisation interne quant à la modification des systèmes d’information et les
formations internes et tout comme les sociétés cotées, elles font appel à des spécialistes pour
les entourer (techniques financières et comptables, diagnostics d’information et formation des
salariés).
Les impacts financiers et stratégiques
Face aux entreprises cotées, les entreprises non cotées se montrent moins positives
quant aux améliorations que le nouveau référentiel est susceptible d’apporter en matière
d’information financière, par une meilleure transparence et comparabilité des comptes.
C’est pourquoi, la majorité des entreprises européennes non cotées se préparent déjà
en amont à adopter ce nouveau référentiel malgré leurs préoccupations concernant le coût et
le temps d’adaptation.
I-3 REPERCUSSION SUR LE SYSTEME FINANCIER
Dans le cadre de ces normes, on comptabilise différemment un certain nombre
d’opérations, sans pour autant modifier la comptabilisation légale et fiscale du pays.
Ce sont donc surtout les pratiques comptables qui vont changer (comptabilisation des
opérations de fusion/acquisition, des subventions, des locations, des risques de change, des
provisions…), soit par des imputations sur d’autres comptes, soit par des jeux d’écritures
différents.
Il est aussi nécessaire de disposer, dans le système informatique de l’entreprise,
d’informations complémentaires utiles (notamment pour ce qui concerne la sectorisation, mais
aussi la comptabilisation des stocks).
31
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
La gestion des immobilisations est par ailleurs très touchée : elle nécessite un
dédoublement de toutes les règles d’amortissement (par exemple, biens amortissables en
comptabilité fiscale et non amortissable en IAS, et vice versa).
La comptabilité française est conçue pour souligner l’aspect fiscal des états financiers,
permettant notamment d’établir l’impôt à payer. Les IAS s’adressent en priorité aux
investisseurs et aux créanciers de l’entreprise.
Les changements induits dans la présentation des comptes :
• L’intégration en bilan d’une partie du Hors Bilan actuel, comme l’intégration des
produits dérivés,
• La réduction des délais de diffusion (trimestriels),
• Le niveau de détail accru dans les annexes, avec, notamment, une ventilation par
secteurs économiques et géographiques.
Les changements induits dans l’introduction de la notion de la juste valeur (fair value) qui
modifie la valorisation de l’entreprise à un instant donné :
• Evaluation à la valeur du marché
• Comptabilisation des gains et des pertes latents
Les changements induits dans les modes de comptabilisation des instruments financiers :
• Nouvelle classification
• Comptabilisation spécifique des produits dérivés optionnels,
• Nouvelles notions de couverture.
Les changements induits dans l’introduction de nouvelles règles :
• Calcul de provisions
• Calcul de dépréciation d’actifs
Désormais, l’ensemble des états financiers est constitué des éléments suivants :
• Le bilan
• Le compte de résultat
• Le tableau de flux de trésorerie (facultatif)
• L’annexe
• « tout autre document utile à la compréhension des comptes ».
32
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Un deuxième écueil est que les normes internationales introduisent l’idée de futur dans la
présentation des comptes, notamment par l’actualisation des flux et la prévision des
évolutions à venir ; or, à partir du moment où il s’agit d’éléments prévisionnels, les chiffres ne
7
http://www.ecif.info/OptionFinance_Goodwills.pdf
33
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
sont plus liés à des choses tangibles ou réelles : chacun peut en quelque sorte prévoir ce qui
l’arrange pour embellir ses comptes et là, on s’éloigne manifestement de l’exigence de
transparence ! Comment dès lors éviter que cette évaluation soit subjective ? Beaucoup
d’instruments financiers n’étant pas négociés sur des marchés actifs ou liquides, il faut
recourir à des modèles pour déterminer leur « juste valeur » ; mais ces modèles prévisionnels
sont source d’erreurs involontaires et volontaires, ce qui fait que la fiabilité et la validité de la
mesure dépendront de la pertinence des paramètres choisis et de la sincérité des entreprises
(puisque les modèles pourront toujours être manipulés à leur avantage…). L’évaluation
redevient alors dénuée de neutralité et plus le modèle utilisé sera complexe, plus la
« manipulation créative » sera difficile à détecter.
Enfin, l’évaluation à la juste valeur fait que les résultats comptables seront plus affectés
par les éléments externes (taux de change et d’intérêt) que par les décisions de l’équipe
dirigeante. La traduction de la performance qu’elle donne sera donc très éloignée de la réalité
de gestion de l’entreprise. Faudrait-il, dans ce cas, tenir une double comptabilité basée sur
deux méthodes d’évaluation différentes ? Mais est-il vraiment rigoureux d’avoir un reporting
interne qui diffère du reporting externe ?
D’autre part, certaines normes peuvent poser des problèmes opérationnels : les groupes
vont par exemple rencontrer des difficultés importantes en matière de regroupement
d’entreprises. En effet, les nouvelles règles supprimeront l’amortissement systématique des
écarts d’acquisition et introduiront des tests de perte de valeur (selon l’IAS 36, un actif a
perdu de la valeur quand sa valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable, la valeur
recouvrable étant définie comme la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité et le prix de
vente net). Concrètement, les entreprises devront chaque année recalculer la valeur de marché
des cibles qu’elles ont acquises pour s’assurer que ces dernières ne se sont pas dépréciées. Ce
rapprochement à la juste valeur impliquera pour les comptes la mise en place de méthodes de
calcul et de suivi de la valeur : il devra être intégré la possibilité d’une volatilité plus grande
de la valeur de certains actifs.
Les circonstances dans lesquelles les entreprises seront conduites à comptabiliser des
pertes de valeur seront en outre beaucoup plus nombreuses qu’auparavant. En effet,
aujourd’hui, des pertes de valeur sont souvent déclenchées et comptabilisées dans le cadre de
restructuration et/ou abandon d’activité ; demain, les analyses devront être menées dès qu’un
certain nombre d’indicateurs (changements dans l’environnement technologique, économique
ou juridique, variation des taux d’intérêt…) laisseront penser que les actifs ont perdu de la
valeur. Par ailleurs, les analyses ne pourront plus être effectuées au niveau global de
l’entreprise mais elles devront l’être au niveau des unités génératrices de trésorerie auxquelles
tous les actifs, corporels et incorporels, devront être rattachés. L’unité génératrice de
trésorerie (ou UGT) est le plus petit groupe identifiable d’actifs dont l’utilisation continue
génère des entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de trésorerie
générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs. La mise en place de ces UGT permettant de
suivre les valeurs des actifs implique la participation des opérationnels en plus de celle des
services comptables et de la direction financière. Il s’agit en particulier d’identifier les UGT
(le rôle des hommes du plan et de la stratégie devrait être ici primordial), de déterminer leur
composition (par les contrôleurs de gestion aidés des opérationnels) et d’évaluer les valeurs
recouvrables par la mise en place du calcul des valeurs d’utilité.
34
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
2-2-2 Qu’est ce qu’il est en est de l’information envers les autres parties
prenantes ?
Pour finir cette section, il nous paraît intéressant et nécessaire de se poser une question
sous-jacente au passage aux normes IFRS : quels sont les besoins des autres parties prenantes
à l’information financière ?
Il va de soi qu’une pluralité d’agents économiques et sociaux est directement concernée
par l’entreprise, des actionnaires au personnel, en passant par l’Etat, les banques, les clients et
les fournisseurs ; sans parler de ceux qui le sont indirectement…
Ainsi, il existe une pluralité de parties prenantes (stakeholders) de l’information
comptable qui n’ont pas toutes la même vision ni la même conception de la valeur d’une
entreprise.
Dans ce contexte, la comptabilité donne à voir l’économie d’une certaine manière ; en
effet, comme nous l’avons vu un peu plus haut, les normes internationales offrent une vision
dans laquelle les lecteurs privilégiés sont les actionnaires. Ils ont essentiellement pour but de
communiquer vers les marchés financiers; d’autant que les scandales aux Etats-Unis comme
ailleurs ont pour effet de renforcer cette information destinée aux actionnaires, mais que fait-
on des autres parties prenantes tels que les salariés, les clients, les fournisseurs et les pouvoirs
publics ? Les entreprises n’ont-elles pas aussi le devoir d’adresser leur communication à ces
derniers ? Comment concilier l’information nécessaire aux actionnaires et aux investisseurs
avec celle due aux autres acteurs ? Ces derniers vont-ils s’y retrouver avec le nouveau
référentiel comptable ? Va-t-on les y aider ? Ecartons ici le cas des banques car elles se
préparent déjà en amont au changement et tendraient même plutôt à inciter les entreprises à
s’atteler aux nouvelles normes, notamment pour favoriser leurs services d’ingénierie
financière proposés aux entreprises).
Somme toute, l’entreprise doit rendre des comptes à toutes ces parties prenantes qui, parce
qu’elles sont affectées par ses activités, ont un droit à l’information sur celles-ci.
Sur ce point, l’évaluation à la juste valeur répond nettement aux attentes des investisseurs
mais beaucoup moins bien à celles des autres parties : en effet, l’Etat, les clients ou les
salariés ont un besoin d’information stable, non remise en cause tout le temps, pour forger
leur opinion.
De plus, la juste valeur fait de la maximisation de la valeur actionnariale l’un des objectifs
uniques de l’entreprise. Or, un pilotage de l’entreprise fondé uniquement sur la maximisation
de la création de valeur pour l’actionnaire ne risque-t-il pas de freiner la croissance et de
favoriser le court-terme au détriment d’une vision stratégique à long terme, de l’innovation et
de nouveaux marchés ou produits ? N’atteint-on pas les limites d’une « marchéisation » de la
comptabilité ? Il convient sans doute d’intégrer aux informations à la juste valeur des données
venant d’une comptabilité de gestion et des ressources humaines par exemple (relatives à une
« valeur ajoutée sociale »).
Mais la transparence passe peut-être aussi par une amélioration notable du contenu des
rapports, précisant par exemple les engagements sociaux et environnementaux (cf.
développement durable). Car la création de valeur sociétale des firmes semble s’intégrer
complètement à leur analyse en tant que facteur de solidité et de durabilité.
35
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
COMPTABLE8
L’affaire Enron commence le 16 octobre 2001 lorsque la firme de Houston annonce
une perte de 618 millions de $ pour le 3° trimestre 2001 après constatation d’une charge
exceptionnelle de 1 Mds de $. Les marchés sont pris au dépourvu et le doute s’installe : en 5
jours l’action chute de 40%. La principale ruse pratiquée par Enron a consisté à exclure
abusivement de son périmètre de consolidation de nombreuses filiales crées de toute pièce et
dans lesquelles sont logées des dettes et des engagements qu’elles souhaitent occulter afin
d’améliorer l’image de santé financière donnée par son bilan consolidé. Enron a également
manipulé la comptabilisation des contrats à long terme de fourniture d’énergie. Par ailleurs en
utilisant les marges de manœuvre offertes par les règles de comptabilisation des opérations de
négoce (reconnaissance comme chiffre d ‘affaires soit de l’ensemble des montants négociés
soit de la seule marge de négoce) elle a artificiellement grossi son chiffre d’affaires. Ce n’est
qu’un an après le déclenchement du scandale Enron que les normes comptables américaines
ont supprimé cette marge d’interprétation.
Il s’agit en réalité d’un désastre collectif : l’auditeur d’Enron Arthur Andersen, les
banques d’affaires, les sociétés de conseil stratégique ont été mêlés de près ou de loin aux
manipulations d’Enron...De nombreux comptables, analystes, juristes, régulateurs et
législateurs n’ont pas joué leur rôle à un degré ou à un autre, pour assurer l’exactitude des
informations financières et le bon acheminement des données honnêtes et non manipulées sur
les marchés.
Cette affaire, n’est que la preuve que L’évolution de l’information financière n’est en
fait qu’un nouvel aspect de la transformation du capitalisme.
D’un côté le « Capitalisme relationnel » dans lequel les relations entre individus,
forgées par exemple au gré d’études communes ou de proximité sociales ou politiques, jouent
un rôle prépondérant dans l’allocation des financements externes de l’entreprise.
De l’autre côté le « Capitalisme contractuel » dans lequel les relations personnelles ne sont
pas déterminantes et où les décisions se prennent de manière « anonyme ».
Selon cette grille d’analyse les marchés des capitaux relèvent du « capitalisme contractuel »
alors que les financements par les banques commerciales, les fonds de l’Etat sont plutôt
caractéristiques du « capitalisme relationnel ».
L’écosystème financier français hérité des « Trente glorieuses » accorde une large
place aux relations personnelles pour l’élaboration et la diffusion de l’information financière.
Ainsi les normes comptables nationales sont en France teintées de considérations fiscales,
statistiques et prudentielles exprimant la prééminence de l’Etat et des grandes banques par
8
Nicolas Veron ; L'Information financière en crise : Comptabilité et capitalisme; Editions Odile Jacob ; 2004
36
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
En effet l’accélération des changements de périmètre des groupes due aux fusions et
acquisitions (qui rend la lisibilité des comptes et l’appréciation des performances plus
difficiles), l’impact du développement des nouvelles technologies de la communication sur
l’information financière et les innovations financières tous azimuts sont quelques uns de ces
chocs dont l’effet est une profonde mutation de l’écosystème financier et qui appellent des
mesures urgentes pour éviter une dérive du système.
Le système financier( insistent les auteurs qui restent malgré tout optimistes) doit
développer des mécanismes de défense par rapport aux principaux risques de dérives et de
fraudes ; en partie de nouvelles réglementations et en partie un contrôle collectif plus
contraignant sur les agissements des dirigeants
l’essentiel, jusqu’à l’adoption des IAS, entre les mains du ministère des finances.
Dans tous les pays, les tribunaux jouent aussi un rôle de premier plan dans la régulation des
marchés. Enfin les gouvernements eux-mêmes et les parlements ont des influences très
variées selon le contexte national. Aux multiples acteurs étatiques il faut aussi ajouter la
commission européenne...
Cette multiplicité des acteurs n’est pas le seul élément qui donne sa spécificité à la
régulation des marchés. Plus fondamentalement, celle-ci se situe à la charnière entre le public
et le privé.
La participation active d’intervenants issus du secteur privé demeure une caractéristique
générale de la régulation des marchés de capitaux. Seuls les individus qui ont l’expérience des
marchés peuvent en démonter les mécanismes et y identifier le cas échéant les fraudes et les
irrégularités.
sévères pour la passation des provisions (IAS 37) ou la définition stricte de la notion
d’élément extraordinaire (IAS 8)).
A cet égard, au-delà des effets des IAS/IFRS sur les entreprises en général, une réflexion
Certains chiffres publiés dans la presse donne d’ailleurs une idée de la volatilité qui pourrait
être introduite par les IAS/IFRS. Si tel devait être le cas, les nouvelles normes comptables
n’auraient-elles pas des conséquences sur l’horizon de gestion des entreprises ? Les dirigeants
pourraient être incités à tenir exagérément compte de l’impact de court terme de leurs
décisions, au détriment de la mobilisation sur les choix stratégiques de moyen ou long terme,
seuls à même d’être durablement créateurs de valeur.
De même, la mesure comptable de la performance va probablement évoluer avec
l’introduction des nouvelles règles. Or il n’est pas démontré que les IAS/IFRS constituent un
outil de pilotage efficace pour les entreprises. Cette question ne se pose d’ailleurs avec
d’autant plus d’acuité pour les PME, qui ne disposent pas nécessairement des moyens
financiers ou humains d’opérer des retraitements pour élaborer des outils de gestion financière
internes. Approfondie mériterait également d’être menée sur les différences d’impact selon la
taille des entreprises. Dans cette perspective, deux premières remarques peuvent ici être
notées :
a) Les entreprises cotées ont dû engager des coûts importants pour
gérer la complexité du passage aux IAS/IFRS, notamment sous la
forme d’investissements informatiques et de formations dispensées à de
nombreux niveaux (directions générale et financière, ressources
humaines, services juridiques, services commerciaux, services du parc
immobilier...).
De même, certaines procédures nouvelles ont dû être introduites (ou certaines
procédures anciennes modifiées) afin d’alimenter le travail des services comptables par des
informations opérationnelles (informations sur la dépréciation des stocks, sur la valeur de
revente d’un actif sur le marché, sur la durée d’utilisation des composants d’un
investissement...).
Or, structurellement plus petites, les entreprises non cotées ne disposent pas de la
même surface financière ni des mêmes ressources internes pour piloter dans les meilleures
conditions la gestion de cette complexité.
En outre, contrairement aux investisseurs impliqués dans le capital des grandes
entreprises, les différentes parties prenantes des PME ne semblent aujourd’hui pas exprimer
d’attente forte à l’égard d’une comptabilité en IAS. Autrement dit, au premier abord, le
différentiel entre les avantages et les coûts d’un passage en IAS/IFRS paraît particulièrement
plus faible pour les PME que pour les grandes entreprises. Il n’est d’ailleurs pas interdit de
penser qu’il est négatif pour certaines.
b) L’application du référentiel IAS aux sociétés cotées fait craindre à certains analystes une
volatilité des marchés financiers en raison de la volatilité potentielle des comptes évalués en
juste valeur. Si les entreprises non cotées échappent naturellement à ce risque, elles pourraient
néanmoins n’être pas exemptes de perturbations avec leur partenaire financier privilégié. La
notation que les banques effectuent de chacun de leur client —, notation dont l’impact sur le
financement va être d’autant plus important qu’elle devient un élément-clé de la
réglementation prudentielle —, dépend largement de certains ratios comptables (taux
d’endettement, ratio de fonds propres...), qui peuvent devenir plus volatiles en raison du
passage aux IAS/IFRS.
39
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
40
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
9
Maroc Telecom est l’opérateur historique de télécommunications au Maroc, leader sur l’ensemble de ses segments d’activités, Fixe,
Mobile et Internet. Maroc Telecom est coté simultanément à Casablanca et à Paris depuis décembre 2004 et ses actionnaires de référence
sont le groupe Vivendi Universal (51%) et le Royaume du Maroc (34,1%).
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Conformément aux options offertes par la norme IFRS1 Première application des
normes d’information financière internationales, le groupe a choisi pour son bilan
d’ouverture :
• De maintenir les coûts historiques pour ses immobilisations corporelles et n’a
donc procédé à aucune réévaluation ;
• De ne pas retraiter les opérations de regroupement antérieures au 1er janvier
2004 ;
• De procéder à la remise à zéro au 1er janvier 2004 des écarts de conversion.
Cependant, en date de transition aux normes IFRS, Maroc Telecom devrait faire le choix
de ne pas faire d’évaluation à la juste valeur de ses immobilisations.
I.2.4. Impact du passage aux normes IAS/IFRS
L’impact du passage aux normes IAS/IFRS est relativement limité dans la mesure où
Maroc Telecom applique déjà des méthodes préférentielles recommandées par le Conseil
National de la Comptabilité et conformes aux normes IAS.
Les principaux impacts liés à l’application du nouveau référentiel, indépendamment des
nouveaux formats de présentation des états financiers, concernent donc :
• Les modalités de reconnaissance du chiffre d’affaires ;
• Le non-amortissement des écarts d’acquisition à compter du 1er janvier 2004 ;
• L’analyse de la norme IAS 16 relative aux immobilisations corporelles.
I.2.5. Aspects problématiques liés à la conversion IAS/IFRS
Certaines normes et interprétations importantes, qui ont en vigueur au 31 décembre
2005, ont été publiées dans leur version définitive par l’IASB plus tardivement
qu’initialement prévu (l’IASB s’était initialement engagé à publier les derniers textes
applicables en 2005 au plus tard le 31 mars 2004), voire ne sont pas publiées lors de la
conversion. Compte tenu de l’émission récente de certaines normes et interprétations IFRS, de
leur faible mise en pratique et d’un nombre limité d’interprétations, certaines transactions sont
en cours d’analyse lors de transition. Les impacts dus au passage aux normes IFRS ne sont
donc pas exhaustifs et d’autres impacts, en cours d’analyse, pourront être probablement
induits par le nouveau référentiel.
I.2.6. Coût de la conversion IAS/IFRS
Le passage aux normes IFRS a un impact limité sur les comptes du groupe Maroc
Telecom au 31 décembre 2004 :
• -514 millions de dirhams sur le chiffre d’affaires, lié essentiellement à la prise en compte
des subventions des terminaux en réduction du chiffre d’affaires, sans impact sur le résultat
d’exploitation ;
• -71 millions de dirhams sur le résultat d’exploitation essentiellement lié à l’application de la
norme IAS 16 sur les immobilisations corporelles ;
• +72 millions de dirhams sur les capitaux propres principalement lié au retraitement des
primes de fidélisation.
I.3. MODIFICATION APPORTEES A LA PRESENTATION DES
ETATS FINANCIERS LORS DE L’ADOPTION DU NOUVEAU
REFERENTIEL
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
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Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
• Les cartes SIM sont la propriété de l’opérateur durant la période minimum contractuelle ou
l’abonné est lié au réseau auquel il a souscrit. L’opérateur détient donc le contrôle des
avantages économiques sur la période contractuelle de l’abonnement ;
• La carte SIM est nécessaire pour activer l’abonnement, dont des avantages économiques
futurs sont attendus.
I.4.2. Immobilisations corporelles
Elles continuent de figurer au bilan pour leur coût historique d’acquisition. Elles ne font
l’objet d’aucune réévaluation.
Durées d’amortissement : L’application de la norme IAS 16 Immobilisations
corporelles a conduit aux changements de certaines durées d’amortissement en utilisant la
méthode prospective et l’application de l’approche par composants en raison de la nature des
actifs corporels des télécommunications. L’amortissement est calculé de manière linéaire sur
la durée d’utilité de l’actif.
Pièces de rechange
• Les pièces de rechange sont jugées utilisables sur plus d’un exercice et dédiées aux matériels
les concernant. Par conséquent, elles doivent, selon l’IAS 16, être comptabilisées avec leurs
équipements respectifs ;
• Les pièces de rechange acquises dans le cadre d’un marché d’acquisition d’équipement
suivent les mêmes règles de mise en service et d’amortissement que les équipements auxquels
elles sont liées;
• Les pièces de rechange acquises dans le cadre d’un marché spécifique sont mises en service
immédiatement et amorties sur la durée de vie résiduelle des équipements liés ou sur leur
durée d’amortissement initiale si cette information n’est pas disponible.
I.4.3 Passifs financiers (dette à taux zéro)
Maroc Telecom n’a pas jugé utile de procéder à l’actualisation des dettes à taux 0 dans
la mesure où des négociations relatives au remboursement de cette dette qui est intervenu
début août 2005, avaient été initiées de longue date.
I.4.4. Reconnaissance du chiffre d’affaires
Chiffre d’affaires des postes
Le produit sur vente des postes doit être enregistré au moment de l’activation des abonnés
sur le réseau.
Retraitement des subventions
Comptabilisation du chiffre d’affaires net des subventions. Ce retraitement n’a pas
d’impact sur le résultat d’exploitation, ces subventions étant initialement inscrites en produits
et en charges.
Retraitement des services vocaux
Les ventes de services aux abonnés par le groupe Maroc Telecom pour le compte de
fournisseurs de contenu impactent le chiffre d’affaires qui est présenté net du montant reversé
à ces fournisseurs.
Programme de fidélisation
Dans l’attente d’une interprétation de l’IFRIC, Maroc Telecom ne provisionne les primes
de fidélisation accordées à ses clients pour le renouvellement de terminaux qu’à hauteur de la
45
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
sortie complémentaire de ressource par rapport à l’avantage accordé aux nouveaux clients lors
de la souscription initiale. Les points de fidélisation convertibles en services gratuits sont eux
provisionnés.
I.4.5. Information sectorielle
L’information sectorielle est organisée par secteur d’activité fixe & mobile et par zone
géographique.
II. CAS SCANIA MAROC
II-1 BREVE PRESENTATION DE SCANIA MAROC
Scania Maroc, filiale de Scania Suède à 99 %, a été créé en 1994. Son activité se
résume à l’importation et la commercialisation des véhicules et pièces de rechanges de
marque Scania.
Depuis 1998, la société est devenue l’un des leaders du marché avec 25% de part de
marché.
La politique de pénétration s’est traduite par des pertes très importantes dues aux prix
pratiqués et à l’investissement dans l’expansion du réseau de distribution.
Historiquement, le marché des camions a été essentiellement marqué par la
domination de Volvo suivie de Berliet et de Mitsubishi pour le petit tonnage, dont les produits
ont été limités à une seule gamme (4x2). Scania a initié de grands changements au niveau de
ce marché. Scania a innové au niveau de la variété de sa gamme et a présenté pour la
première fois le modèle 8x4. Le manque des infrastructures au Maroc a été aggravé par les
mesures draconiennes imposées par la banque mondiale et le Fonds monétaire international
dans le début des années 80 qui visaient à réduire les dépenses publiques. Il était nécessaire
d'attendre que le Maroc décide d'ouvrir entièrement son économie avec les accords du GATT,
l'accord de libre échange avec l'Union européen et avec les Etats-Unis. Le Maroc a décidé
alors de commencer la restructuration de son économie avec comme objectif l'attraction des
investissements étrangers. Ce qui a rendu la modernisation de ses infrastructures une priorité.
La candidature manquée du Maroc pour l’organisation du championnat du monde de football
de 2010 n’a pas découragé les autorités marocaines de continuer le plan ambitieux de
construction d’autoroute, port et stades de football.. La situation du marché de camion a été
alors marquée par un développement très important du segment de C (Chantier) et le prochain
développement prévisible du national et du segment de TIR.
Le marché des camions atteindra un pic historique en 2005 (plus 1000 unités), puis un
ralentissement en 2006, principalement en raison de la saturation du segment de construction.
A partir de 2007, le marché commencera à accroître lentement jusqu'à atteindre son niveau de
2005 en 2009.
Le service après vente profite de l’ancienneté du parc roulant de Scania Maroc. Les
perspectives de croissance sont présentées pour la seule succursale de Tanger qui servira dans
le test de dépréciation car c’est la seule succursale que Scania Maroc possède.
Dans le cas présent nous allons procéder à une répartition des immobilisations pour les
deux activités pièces de rechanges et magasin. Ensuite, nous allons revoir les plans
d’amortissement du groupe des différentes immobilisations pour les aligner sur les normes
IFRS. En particulier, l’application de l’amortissement par composant. (Unité génératrice de
trésorerie).
II-2 LA DEMARCHE DU TRAITEMENT DES NORMES 16 et 36
46
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Selon la norme IAS 36, nous avons procédé à la répartition par composant basé sur la
durée de la vie. Ceci, principalement pour le poste construction. Ensuite, nous les avons
réparti par des U.G.T dont la définition sera détaillée dans le deuxième point qui suit.
Le problème qui se pose au niveau des immobilisations corporelles est la liaison entre
ces éléments par exemple, la construction est composé de plusieurs composants, qu’il faut les
définir avec leurs valeurs, à fin de trouver une évaluation selon leurs durée de vie (mures,
portes, fenêtres), et de trouver les clés de répartitions par unité génératrice de trésorerie de ces
éléments, d’après les normes, IAS 16 et IAS 36.
Enfin, le résultat des différents retraitements est présenté dans le tableau ci-dessous :
Construction
Répartition
Date Valeur nette
Dépréciatio
Composants acquisi Montant Age comptable
n période Magasi
tion Fin 2005 Atelier
n
47
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Répartition
Valeur nette
Date Durée
Postes Montant Age comptable Fin Atelier Magasin
acquisition amortissement
2005
Agencement
aménagement 2001 495 000 10 4 297 000 70% 5%
Matériel 2001 530 000 5 4 106 000 70% 5%
Outillage 2001 156 000 5 4 31 200 100% 0%
Matériel de
bureau 2001 35 000 5 4 7 000 100% 0%
Matériel
informatique 2001 24 500 5 4 4 900 90% 10%
Mobilier de
bureau 2001 71 000 10 4 42 600 50% 50%
1 311
Total 500 488 700 50% 50%
48
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
Répartition
Valeur nette
Date Durée
Composants Montant Age comptable Fin Atelier Magasin
acquisition amortissement
2005
49
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sur la qualité de l'information financière
Cas pratique
Calcul du coût moyen pondéré du capital
Rentabilité Rentabilité
Rentabilité pondérée pondérée
Structure de fiancement Moyenne exigé avant impôt après impôt
Découvert bancaire structurel 153 396 7% 4,82% 3,13%
Emprunt groupe 45 000 4% 0,90% 0,58%
Retraitement du crédit bail 1 635 9% 0,07% 0,04%
Capital/ 15 000 13% 0,91% 0,91%
Total 215 031 4,67%
Tout d’abord, nous avons calculé les flux nets de trésorerie à partir du résultat net
d’exploitation auquel nous avons ajouté les dotations d’amortissements pour avoir les cash
flows, Les différents retraitements sont présentés dans le tableau ci-dessous
50
L'impact des nouvelles normes IFRS sur la qualité de l'information financière
Prévisions/ 5 ans
2006 2007 2008 2009 2010
Labor Labor Labor Labor
Magasin sales Magasin sales Magasin sales Magasin sales Magasin Labor sales
I- Ventes
I-1 Ventes externes
2 3 2 4 3 4 3 4 3 5
Pièces 600 900 860 290 146 719 461 719 807 710
50 55 60 66 73
Main d'ouvres 0 1 7 8 5
I-2 Ventes internes
3 3 4 4 4
Pièces 315 647 011 011 853
Main d'ouvres
5 4 6 4 7 5 7 5 8 6
Total ventes 915 400 507 841 157 326 472 387 660 445
II-Coût
5 32 5 35 6 39 6 43 7 47
Coût externes 111 5 622 8 184 5 430 4 483 8
3 3 4 4 4
Coût /Cession internes 315 647 011 011 853
5 3 5 4 6 4 6 4 7 5
Total coût 111 640 622 005 184 406 430 445 483 331
80 76 88 83 97 92 1 94 1 1
Marges 4 0 4 6 3 0 042 2 177 114
% 14% 17% 14% 17% 14% 17% 14% 17% 14% 17%
- - 1 - - 1 - - 1 - - 1 - - 1
Charges de structure 167 499 175 573 184 652 193 735 202 821
63 - 71 - 78 - 84 - 97 -
Résultat d'exploitation 8 739 0 737 9 732 9 793 5 708
Dotations aux 1 13 1 10 1 10 1 10 1 10
amortissements 6 8 6 0 6 0 6 0 6 0
65 - 72 - 80 - 86 - 99 -
Cash flow 4 601 6 637 5 632 5 693 1 608
Ensuite, nous avons repris les données de notre tableau prévisionnel pour procéder à
l’actualisation des flux. Ceci pour chacune des unités génératrices de trésorerie.
U.G.T : Magasin
Cashs flow, prévisionnels
Année Année Année Année Année
1 2 3 4 5
= Cash flow sur activité atelier 670 742 821 881 1 007
U.G.T : Atelier
Cashs flow, prévisionnels
Année Année Année Année Année
1 2 3 4 5
Enfin, le test de dépréciation, pour tester la valeur nette comptable avec celle du marché, et la
valeur recouvrable, pour la constatation de la perte de valeur
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Test dépréciation
UGT : Magasin
Goodwill 0
Matériel et outillage 0 0
Autres immobilisations 37 0
Valeur recouvrable
3 569
Perte de valeur 0
Définition de l'U.G.T
II
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Test dépréciation
UGT : Atelier
Goodwill 0
Matériel et outillage 31 0
Valeur recouvrable
-2 768
Perte de valeur 0
Définition de l'UGT
La comparaison entre valeur recouvrable, valeur de marché et valeur nette comptable nous a
amené à ne pas constater aucune perte de valeur. Ceci, en raison de la flambée des prix des
locaux de la zone industrielle.
En outre, les différences entre les cash-flows des deux U.G.T (négatif pour l’atelier et positif
pour le magasin), nous pose la problématique de la définition des U.G.T.
Ceci qui nous a poussé à définir toute la succursale de Tanger comme une seule U.G.T.
L’investissement à Tanger, a été surdimensionné par rapport aux potentialités de la région du
moins sur le moyen terme. Ce qui ne veut pas dire que ce projet va être abandonné en raison
de l’importance d’avoir un réseau de succursale et de concessionnaire dans tout le territoire
marocain pour les entreprises du secteur.
III
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
De fait, il est peu probable que l’objectif de comparabilité soit atteint dès 2005. Le
passage aux normes IFRS n’est pas un long fleuve tranquille. Il soulève un certain nombre de
problèmes de principe et de grandes difficultés d’application pratique.
En fait,comme nous l'avons vu dans le cas de Maroc Telecom , le passage aux normes
IFRS necessite la mise en œuvre d'un projet de conversion bien étudier et traitée avec
prudence accompagnant d'une action de suivi et de contrôle car le passage aux normes IFRS
constitue une étape utile et acte ultime et la plus difficile étape de transition.
Par contre dans Scania Maroc nous avons vu la démarche de l'application des normes IAS16
et 36 ainsi que sa répartition par des unités génératrices de trésorerie"UGT" qui constitue
une étape important dans le calcul de l'immobilisation.
IV
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES :
• Grégory Heem ; Lire les états financiers en IFRS ; éditions d’organisation ; 2004
• Normes IAS/IFRS –Que faute il faire ? Comment s’y prendre ? ; DFCG collection
• Laurent Bailly ; Comprendre les IFRS ; Maxima Laurent du Mesnil éditeur
• De Muriel Nahmias ; L'essentiel des normes IAS/IFRS ; éditions d’organisation
• Cours d’MSTCF- comptabilité anglo-saxonne et IFRS Mr Fraiha
• Casta J-F, B. Colasse ; Juste valeur : enjeux techniques et politiques ; Economic;
2001
• Nicolas Veron ; L'Information financière en crise: Comptabilité et capitalisme;
Editions Odile Jacob ; 2004
ARTICLES ET ENQUETES :
SITE WEB:
• http://www.focusifrs.com/edito/plan.asp
• http://www.cegid.fr/lyon-finance.org/normes/
• http://www.kpmg.fr
• http://archives.lesechos.fr/
• http://mazars.com/
• http://www.deloitte.fr
• http://www.club-comptable.com
• http://www.revuefiduciaire.com
• http://www.ccomptes.fr
• http://www.finances.gouv.fr/CNCompta
• http://www.agecompta-gestion.com
• http://www.europa.eu.int
• http://www.iasplus.com
• http://www.efrag.org
• http://www.iasb.org.uk
• http://www.ecif.info/OptionFinance_Goodwills.pdf
V
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
VI
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
VII
Projet de fin d'études L'impact des nouvelles normes IFRS
sur la qualité de l'information financière
VIII
Compte de résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2004 en normes
IAS/IFRS