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Et d'ajouter : «Je peux dire que Borloo n'ira pas au final, alors que l'autre «rigolo (NDLR:
Nicolas Hulot)», il ira. Les Verts n'arrivent pas à imaginer qu'on puisse ne pas être présents à
l'élection. De toute façon, au fil des sondages qui vont tomber, les gens déserteront, que ce
soit Hulot ou Joly. Ils iront voter en nombre pour le candidat de gauche susceptible de battre
la droite».
Gaby insiste sur la personnalité de Hulot afin de ne pas paraître comme son opposant
systématique. «Son influence est énorme sur le pacte écologique et s'il rentre dans la course à
l'Elysée, il va perdre tout ce pouvoir là. Car, les écologistes peuvent avoir un impact énorme
sur l'élection s'ils n'y vont pas. Ils peuvent alors peser et échanger avec le PS afin d'obtenir un
groupe parlementaire», explique Gaby. Il se réjouit que son frère Dany se soit montré aussi
«sceptique» sur la candidature écologiste. «En janvier, Dany n'était pas tout fait sur ces
positions. Mais s'il commence à y venir, c'est tant mieux. Si j'ai réussi à convaincre mon frère,
c'est déjà ça !», observe-t-il, rieur.
Pour mieux enfoncer le clou, Gaby ajoute : «La bataille actuelle est de ne pas voir un candidat
de la majorité actuelle de Sarkozy garder le pouvoir. Et encore moins Marine Le Pen. Alors,
je sais que que Nicolas Hulot ou Eva Joly n'ont aucune chance d'être au second tour. Donc, je
vote DSK, ou même Aubry si c'est elle qui est choisie aux primaires, mais pas Hulot...»