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But de la chimie ?
C'est d'avoir une connaissance plus précise des différentes "espèces chimiques",
connaître leurs propriétés, leurs utilisations, leurs origines...
Un jus de fruit par exemple est constitué, entre autres, d'eau, de sucre et d'acides. Sa
couleur est dûe à des colorants, son odeurs à des arômes...
Lorsque les substances sont des corps purs, on parle d'espèces chimiques.
Exemple :
Le glucose est une espèce chimique : c'est un sucre présent dans les fruits murs, le miel,
boissons sucrées...
2. Naturelle ou synthétique ?
Les espèces chimiques naturelles se rencontrent dans les produits de la nature : végétaux, animaux, minéraux...
L’acétate de linalyle
Le sucre : glucose, saccharose Menthol ( extraite de la Lavande )
( extrait de la Canne à Sucre ) (extrait de la feuille de menthe)
Les espèces chimiques de synthèse (ou synthétiques) sont issues de la chimie industrielle. Elles sont fabriquées
par l'Homme.
Synthèse du caoutchouc. Fabrication industriel
Synthèse du nylon.
de médicaments.
Certaines espèces chimiques de synthèse sont identiques à des espèces existant dans la nature.
D'autres n'existent pas dans la nature : elles sont souvent désignées comme " artificielles "
Elle est d'abords immédiate : on utilise les premiers " outils " du chimiste, les 5 sens : la vue, le goût, le toucher,
l'odorat et l'ouie.
Ils permettent d'acquérir les premières informations sur un objet ou un "produit".
Est-ce suffisant ?
Les sens ne sont pas des capteurs infaillibles et ne suffisent pas à répondre à toutes les questions.
On a d'ailleurs souvent des mélanges, et on ne peut pas approfondir la connaissance du produit uniquement avec
les sens.
Il faut faire appel à des tests plus rigoureux : Séparation pour identification, Mesures masse, volume, pH,
concentration... , Test de reconnaissances de certaines espèces etc...
L'EAU
CO2
Espèces Chimiques
Les espèces chimiques organiques présentes dans notre environnement peuvent être extraites du milieu naturel
par différentes techniques pratiquées depuis plusieurs siècles.
Les techniques sont nombreuses et leur mise en œuvre plus ou moins facile :
Ex : thé...
Infusion du thé.
Extraction du diode.
L’extraction par un solvant consiste à dissoudre l’espèce chimique recherchée dans un solvant non miscible
avec l’eau et à séparer les deux phases obtenues dans une ampoule à décanter.
L’espèce chimique doit être plus soluble dans le solvant que dans l’eau, de sorte à pouvoir obtenir les deux
phases différentes : phase organique et phase aqueuse (principalement de l'eau).
Exemple de manipulation :
Pour extraire l'espèce chimique diiode dans de l'eau iodée, on pend donc
du cyclohexane.
1. Principe.
Lors d’une hydrodistillation, de la vapeur d’eau entraîne les espèces chimiques à extraire.
La condensation de ces vapeurs dans un réfrigérant fournit un distillat, constitué de deux liquides non miscibles.
Une des deux phases du liquide obtenu est très parfumée. On l’appelle huile essentielle.
2. Réalisation.
Pour ensuite récupérer uniquement l’huile essentielle, on a recours à une extraction liquide-liquide :
Pour le géranium, l'huile essentiel est séparée de la phase aqueuse dans le vase florentin
La distillation est une méthode de séparation basée sur la différence de température d'ébullition des différents
liquides qui composent un mélange.
Si on chauffe un mélange de liquides, c'est le liquide le plus volatil, celui qui a la température d'ébullition (Téb) la
plus basse qui s'échappera le premier.
Pour recueillir les vapeurs de ce produit, il faut le condenser : Ceci est fait par un réfrigérant à eau.
Le Cognac s’obtient par la distillation des vins blancs récoltés dans la zone
d’Appellation d’Origine.
(Quand la fermentation alcoolique du vin blanc est terminée, le vin blanc doit
être distillé pour en faire de l’eau-de-vie. Ensuite, l’eau de vie est distillée une
nouvelle fois)
Le protocole expérimental de
la distillation est le suivant :
• Le mélange à distiller
est placé dans le ballon
surmonter d’une
colonne à distiller et
d’un réfrigérant.
• Le ballon est chauffé
jusqu’à ébullition du
liquide.
• Les espèces chimiques
présentes dans la phase
vapeur sont séparées
par la colonne.
• L’espèce chimique la
plus volatile franchit la
totalité de la colonne,
alors que les autres,
moins volatiles, se
condensent et
retournent dans le
ballon.
• Le distillat, c'est-à-dire
ce qui a franchit la
colonne contient
l’espèce chimique la
plus volatile.
I/ La chromatographie.
1. Définition
La chromatographie est une méthode physique de séparation et d’identification des espèces chimiques
constituants un mélange.
2. Principe
Le bécher de gauche contient de l'eau, Les liquides ne s'élèvent pas à la même vitesse
celui de droite du sirop de menthe. sur le papier buvard. L'eau monte plus rapidement.
Observations : Les deux liquides montent progressivement le long du buvard, mais à des vitesses
différentes.
Interprétations : L’ascension des liquides, ou migration, repose sur un phénomène physique appelé
capillarité.
La vitesse de déplacement des liquides dépend de leur nature du liquide.
Le principe de la chromatographie repose sur la propriété mise en évidence dans l’expérience précédente :
Plusieurs substances mobiles migrent par rapport à un support fixe à des vitesses différentes.
a) Dépôt.
c) Révélation.
Lors d’une chromatographie, le comportement d’une espèce chimique est le même, qu’elle soit seule ou
mélangées à d’autres espèces chimiques.
Ainsi la chromatographie permet d’identifier une espèce chimique par comparaison.
Représentation imagée d'une chromatographie :
M : Mélange à identifier.
A et B : Espèces chimiques de référence.
Une espèce chimique possède des caractéristiques physiques qui lui sont propres : couleur, températures de
changement d’état, densité, indice de réfraction, spectres optiques...
. Pour identifier une espèce chimique, on peut également déterminer les valeurs de certaines de ces
caractéristiques physiques.
Ces valeurs sont ensuite comparées à une banque de données.
Chapitre 4 :
LE MODELE DE L'ATOME
I/ Composition de l'atome
A l'heure actuelle les physiciens et les chimistes pensent qu'un atome peut être
modélisé par une structure présentant un noyau autour duquel existe une zone
sphérique centrée sur le noyau et dans laquelle il y a une certaine probabilité de
trouver les électrons.
1. Le noyau de l'atome.
a. Les nucléons
Le nombre de charge ou numéro atomique Z d'un noyau est le nombre de protons qu'il contient.
A représente le nombre de nucléons du noyau.
Dans ce symbole, X représente un élément chimique. Par exemple O: oxygène, Cl: chlore, N: azote.
c. Les isotopes.
On appelle atomes isotopes les ensembles d'atomes caractérisés par le même numéro atomique Z et des
nombres de nucléons A différents.
Ce sont donc des ensembles d'atomes qui ne diffèrent que par le nombre de leurs neutrons.
Exemple: Le carbone :
2. Le nuage électronique.
On appelle ainsi la zone sphérique de l'espace, centrée sur le noyau, dans laquelle il y a une certaine
probabilité de trouver, à un instant donné, le (ou les) électron(s) de l'atome.
3. Propriétés de l'atome.
Le nuage électronique comporte Z électrons de charge électrique qélectron = –e. Sa charge électrique totale
est Qnuage = – Z.e.
De telle sorte que la charge électrique totale de l'atome est nulle. Qatome = Qnoyau + Qnuage = 0
Nous avons vu plus haut que les électrons ont une masse négligeable devant celle des nucléons.
Nous pouvons donc considérer avec une très bonne approximation que la masse de l'atome est
pratiquement égale à la masse de son noyau.
La masse de l'atome X pourra donc être écrite:
m(X) ~ A.mproton
~ A.mneutron car mproton ~ mneutron A est le nombre de nucléons.
1. Définition.
On donne le nom d'élément chimique à l'ensemble des entités chimiques (atomes ou ions), caractérisées
par le même nombre Z de protons présents dans leur noyau.
Lorsqu'un atome perd ou gagne un (ou plusieurs) électron(s), il devient un ion monoatomique.
Cette transformation ne concerne que les électrons de l'atome et laisse donc le noyau inchangé.
o Un atome, électriquement neutre, qui gagne des électrons, charges élémentaires négatives,
devient un ion négatif ou anion.
o Un atome, électriquement neutre, qui perd des électrons, charges élémentaires négatives, devient
un ion positif ou cation.
hapitre 5 :
LES EDIFICES CHIMIQUES
1. Remarques préliminaires.
Lorsque les atomes subissent des transformations (transformation en ion ou lorsque qu'ils établissent des
liaisons avec d'autres atomes) ils le font de façon à saturer leur couche externe.
Les atomes "chimiquement stables" sont des atomes dont la couche externe est déjà saturée
C’est le cas des gaz nobles : Hélium, Néon, Argon, Krypton, Xenon...
2. Règle du duet.
Au cours de leurs transformations chimiques, les atomes caractérisés par Z < 5 évoluent de manière à
avoir 2 électrons (un « duet ») sur leur couche externe. (la couche K)
3. Règle de l'octet.
Au cours de leurs transformations chimiques, les atomes caractérisés par Z > 4 évoluent de manière à
avoir 8 électrons (un « octet ») sur leur couche externe [ couche (L) ou (M) ...]
L'application de ces règles permettent de prévoir la charge et donc la formule de la plus part des ions
monoatomiques.
Par exemple:
L'atome de chlore de numéro atomique Z = 17 ; la structure électronique de cet atome est: (K)2(L)8(M)7.
Il possède 7 électrons sur sa couche externe (M).
En se transformant en ion chlorure il sature cette couche externe avec un octet : la couche externe contient
alors 8 électrons.
Cet atome, initialement neutre du point de vue électrique, va donc gagner un électron, c'est-à-dire une
charge négative lors de sa transformation en ion chlorure. La formule de cet ion est alors : Cl -.
Autres exemple :
1. Liaison covalente.
Afin de satisfaire la règle de l'octet et du duet, les atomes se lient entre eux grâce à des doublets
d'électrons appelés doublets liants.
a) Définition.
Une liaison covalente entre deux atomes correspond à la mise en commun entre ces deux atomes, de
deux électrons de leurs couches externes pour former un doublet d'électrons (appelé doublet liant.)
Le doublet liant, mis en commun entre les deux atomes, est considéré comme appartenant à chacun des
atomes liés.
Le nombre de liaisons covalentes que peut former un atome est égal au nombre d'électrons qu'il doit
acquérir pour saturer sa couche externe à un octet d'électrons (ou un duet pour l'atome d'hydrogène).
Exemples :
a) Doublets liants.
- Les doublets liants correspondent à la mise en commun des électrons de la couche externe pour
former doublets.
- Assurent les liaisons entre les atomes.
- Les doublets non liants sont les paires d'électrons qui ne servent pas de liaisons entre deux atomes.
- Electrons restants de la couche externe !
La représentation de Lewis d'une molécule fait apparaître tous les atomes de la molécule ainsi que
tous les doublets liants et non liants le cas échéant.
Dans la représentation de Lewis, la règle du "duet" doit être satisfaite pour chaque atome d'hydrogène et
la règle de "l'octet" doit être satisfaite pour tous les autres atomes.
• En déduire le nombre de doublets non liants et les répartir autour des atomes en respectant la
règle de l'octet.
• Les doublets liants sont représentés par un tiret rouge et les doublets non liants sont
représentés par un tiret bleu.
Exemple:
• Il reste donc 3 doublets non liants qui seront répartis autour de l'atome de chlore de façon à
respecter la règle de l'octet.
Le respect de la règle du duet est assuré pour l'atome d'hydrogène par la présence du doublet liant.
III/ Isomérie.
2. Isomères.
Des isomères sont des composés qui ont la même formule brute mais des formules développées ou semi-
développées différentes.
Les deux composés proposés en exemple, de même formule brute C2H6O, sont des isomères.
La géométrie de la molécule correspond à la disposition spatiale qui éloigne au maximum les doublets
deux à deux.
Afin de représenter une molécule tridimensionnelle sur une page, Donald James Cram a proposé les
conventions suivantes de représentation des liaisons :
Exemples :
Chapitre 6 :
CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS
o Dans une même ligne : des éléments dont les atomes ont un même nombre de couches
électroniques occupées. (c'est la même couche externe).
o Dans une même colonne : des éléments dont les atomes ont le même nombre d'électrons sur la
couche externe.
II/ Les familles chimiques.
Les élements d'une même colonne de la classification périodique ont des propriétés chimiques voisines.
On dit qu'ils forment une famille.
Les atomes d'une même famille possèdent le même nombre d'électrons sur leur couche externe. (exception
pour l'hélium...)
1. Noms de familles.
La structure électronique externe étant la même pour tous les atomes d’une même famille, le nombre de
liaisons établies dans une molécule sera également le même pour tous les atomes de la famille.
Cela à une conséquence sur le rayon des atomes qui augmentent brusquement lorsqu’on passe d'une ligne
à l’autre de la classification.
Chapitre 7 : LA MOLE ET LES GRANDEURS MOLAIRES
I/ La mole.
1. Définition.
Dans la vie courante, lorsqu’on utilise un grand nombre d’objet il est d’usage de les regrouper : on ne
compte pas les grains de sucre qu'on met dans le café : on prend une cuillère ou directement un carré de
sucre !
Dans ces conditions on ne considère pas le grain de sucre, mais un ensemble de grains, un paquet !
De la même façon, pour exprimer un grand nombre d’entités chimiques (entités chimiques = atomes,
molécules, ions...) et pour simplifier les calculs, on utilise une grandeur : la quantité de matière, notée n
qui s’exprime en mole (mol).
Par définition, une mole contient autant d’entités (atomes, molécules, ions…) qu’il y a d’atomes dans 12,0
g d’atomes de carbone 12 ( 126C)
2. Constante d’Avogadro.
On définit la constante d’Avogadro, notée NA, comme le nombre d’entités (atomes, molécules, ions…)
contenu dans 1 mole.
Son unité est mol-1
NA = 6,02.1023 mol-1
Remarque :
Cette valeur signifie qu’il y a 6,02.1023 atomes de carbone dans 12,0 g de carbone ( carbone 12 : 126C).
Cette remarque s'applique pour tous les entités chimiques : il y a 6,02.1023entités chimiques (soit des
atomes, soit des ions, soit des molécules...) dans une mole d'entité.
3. Quantité de matière.
Intérêt : pouvoir passer d’entités de dimensions microscopiques, dont on peut difficilement mesurer la
masse et le volume, à des dimensions macroscopiques, une quantité énorme de ces entités, dont la masse
et le volume peuvent être évalués plus facilement.
où N = Nombre d’entités sans unité, n la quantité de matière en mol et NA le nombre d'Avogadro en mol-1
Cette valeur signifie que dans 0,33 mol d'électrons, il y a au total 20.1022 électrons !
II/ Les masses molaires.
1. Définition.
La masse molaire d’une espèce chimique est la masse d’une mole d’entités de cette espèce.
On la note M, et elle s’exprime en g.mol-1
La masse molaire atomique est la masse d’une mole d’atomes tous identiques de l’espèce considérée.
Le tableau de la classification vous donne la masse atomique des différents atomes :
Exemples :
M(Si) = 28,1 g.mol-1 ; cela signifie qu'une mole d'atome de silicium pèse 28,1 g !
M(O) = 16 g.mol-1
: cela signifie qu'une mole d'atome d'oxygène pèse 16 g !
La masse molaire moléculaire est la masse d’une mole de molécules de l’espèce considérée.
Elle s’obtient en faisant la somme des masses molaires atomiques des atomes qui constituent la molécule (
en considérant les coefficients dans la formule de la molécule).
Exemple :
M(H2O) = 2*M(H) + M(O) = 2* 1,0 + 16,0 = 18 g.mol-1
Une mole d'entité chimique a une masse égale à M ; la masse de n moles est donc m = n x M.
Relation entre la quantité de matière d’un échantillon, de masse m d’entité, et de la masse molaire M est :
Exemples :
Quelle quantité de matière est contenue dans 28,0 g de fer métal ? (Info : MFe = 55,8 g/mol)
n = m/MFe = 28,0/55,8 = 0,501 mol
Le volume molaire d’un gaz est le volume occupé par une mole de ce gaz dans des conditions données.
On le note Vm , et il s’exprime en L.mol-1
A température et pression données, le volume molaire est indépendant de la nature du gaz. (loi
d’Avogadro-Ampère)
Quelle quantité de matière n est contenue dans un échantillon de volume V d’une espèce chimique
gazeuse de volume molaire Vm ?
Une mole de l’espèce chimique a un volume égal à Vm, et donc le volume de n moles est donc V = n x
Vm
Chapitre 8 :
SOLUTION AQUEUSE ET CONCENTRATION MOLAIRE
1. Définition.
Une solution aqueuse est le mélange liquide homogène obtenu après dissolution dans l’eau d’une ou
plusieurs espèces chimiques.
L’eau, en large majorité, s’appelle le solvant ; les espèces chimiques dissoutes sont les solutés.
a. Dissolution dans l'eau d'un solide coloré.
Remarques :
- Les solutés peuvent être solides, liquides ou gazeux, moléculaires ou ioniques.
- A partir d’une certaine quantité de soluté, la dissolution n’est plus possible : la solution est
saturée.
La concentration molaire d'une espèce chimique en solution est la quantité de matière de cette
espèce présente dans un litre de solution.
Soit [X] la concentration de l'espèce chimique X en solution (on la note aussi C(X)), n la quantité de
matière de l'espèce X en solution et V le volume de la solution.
On a:
Exemple :
- [I2] = 0,020 mol/L signifie que la concentration molaire moléculaire du diiode en solution vaut
0,020 mol/L, donc il y a 0,020 mol de I2 dans une litre de solution.
Exercice : Nous avons dissous m = 20 g de saccharose (C12H22O11 ) dans
100 mL d’eau.
La masse molaire du saccharose est M = 342 g/mol. Quelle est la
concentration molaire [C12H22O11] ?
a) Principe.
On souhaite préparer un volume V d'une solution contenant l'espèce X, de masse molaire M(X), à la
concentration C.
Déterminer de la masse m de soluté à peser ?
b) Opérations à effectuer.
2. Par dilution d’une solution.
Diluer une solution aqueuse consiste, en ajoutant de l’eau distillée (solvant), à obtenir une nouvelle
solution moins concentrée que la solution initiale (solution mère).
a) Principe
A partir d’une solution mère de concentration Cinitial, on désire préparer Vfinal d'une solution (fille) de
concentration Cfinal (cette solution est moins concentrée).
Quel est le volume Vinitial qu'on doit prélever de la solution mère ?
Méthode :
Solution mère : Solution fille :
Vi = ??? Vf = ... L
b) Opérations à effectuer
Chapitre 9 :
LA REACTION CHIMIQUE
I/ Les transformations chimiques.
o L’état physique de chaque espèce : solide (s) ; liquide (l) ; gazeux (g) ; solution aqueuse (aq)
o La température du système T
o La pression du système P
Description du système :
2. La transformation chimique.
Une transformation chimique est le passage d’un système chimique, d’un état initial à un état final.
Ce passage modifie de façon importante l’état du système : certaines espèces chimiques disparaissent
totalement ou partiellement, tandis que de nouvelles espèces apparaissent dans l’état final.
Schématisation d'une transformation
Après l'ajout de soude (hydroxyde de sodium)
chimique.
à une solution de sulfate de cuivre (a.), il apparaît un
précipité.
3. Réactifs et produits.
- Les produits et les réactifs y sont représentés par leur formule brute ; on note entre parenthèses leur
état physique
- Entre réactifs et produits, une flèche indique le sens d’évolution du système chimique.
Matériels :
Eprouvettes, bécher
Baromètre, et thermomètre
30 mL d’une solution de sulfate de cuivre II ( Cu2+ + SO42- ) de concentration 0,10 mol/L
20 mL d’une solution d’hydroxyde de sodium ( Na+ + OH - ) de concentration 0,50 mol/L
Les réactifs sont les ions cuivre II Cu2+ (aq) et les ions hydroxyde OH - (aq) ;
Le produit est le précipité formé : l’hydroxyde de cuivre de formule brute Cu(OH)2 (s)
Les ions SO42- et Na+ sont des ions spectateurs.
Equation chimique :
description de la réaction :
Chapitre 10 :
AVANCEMENT ET BILAN DE MATIERE
Nous allons étudier la composition finale des systèmes résultant de la transformation chimique entre
l’hydrogénocarbonate et l’acide éthanoïque.
Matériels :
o 5 g d'Hydrogénocarbonate de sodium ;
o Balance ; spatule ; ballons de baudruche ; erlenmeyers de 250 mL ; éprouvette graduée de 100 mL.
L’acide éthanoïque (ou acétique) est le constituant essentiel du vinaigre, ce qui est confirmé par son
odeur !
Sa formule brute est CH3CO2H, que l’on notera AH pour simplifier (avec A= CH3CO2 ).
La présence d’un acide dans une solution peut être vérifiée à l’aide d’un indicateur coloré : le bleu de
bromothymol.
- En présence d’acide : il devient jaune.
Ce type de transformation est utilisé dans la levure chimique mélangée à la pâte à pain. Le dioxyde de
carbone produit provoque la levée de la pâte.
3. La réaction chimique.
Lorsqu'on met ces deux espèces chimiques en contact, il se produit une transformation chimique,
modélisée par l’équation chimique suivante :
5. Tableau d'avancement.
Principe :
On précise la quantité de matière pour chaque espèce chimique,
à l'état initial, au cours de la transformation et à l'état final de la réaction.
a/ Etat initial.
Remarque : Aucune valeur n’est indiquée pour l’eau car on opère en solution aqueuse, l’eau est le
solvant : la quantité d’eau est grande, et n’a pas beaucoup d’intérêt.
b/ Au cours de la transformation.
L’équation et les nombres stoechiométriques indiquent que s’il s’est formé x mol de CO2 :
Il a été consommé x mol de HA, et la quantité d’acide éthanoïque restante est de (0,02 - x)
Lorsque la transformation s’effectue, x croît de zéro à une valeur maximale xmax correspondant à
l’achèvement de la réaction, c'est-à-dire à la disparition du réactif limitant.
Par calcul : L’avancement maximal est atteint lorsque l’un des réactifs disparaît (le réactif
limitant) :
On arrive alors au tableau d'avancement suivant :