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Marche du 18 juin 2011 pour la langue française et la

Francophonie

Une vingtaine d’associations tentent de relever ensemble le défi de réunir des milliers de
personnes de toutes opinions politiques en une marche le samedi 18 juin à 14h30 pour :
- dénoncer les effets du mondialisme financier sur les nations et sur la diversité
linguistique et culturelle du monde ;
- crier leur refus de laisser étrangler la langue française, les cultures francophones, la
Francophonie organisée, et leur rejet de l’imposition de l’anglo-américain aux
jeunesses francophones par l’Ecole et les media ;
- exiger du gouvernement l’organisation avant la fin de 2011, d’états généraux de la
langue française et de la Francophonie, avec la participation des forces vives du
pays.

Elles cherchent à entraîner des syndicats et divers partis et mouvements politiques, de


tous bords, mais d’un attachement affirmé à la France et à sa langue. Pour former un
long cortège de milliers de personnes.

Elles souhaitent réussir un grand coup pour frapper media et dirigeants :


- par l’union insolite, le temps d’une marche, sur un enjeu vital, de parlementaires à
écharpes tricolores, responsables syndicaux et associatifs, académiciens et hautes
personnalités en tête du cortège de citoyens français et étrangers appartenant à tous
partis et mouvements attachés à la langue française ;
- par la concentration de la marche – a-politicienne, mais non apolitique – sur un seul
thème : le refus de la vassalisation du pays par le biais de sa langue et de son rôle
mondial, l’affirmation forte du droit au français dans les grandes entreprises, et dans
l’enseignement malgré ce que semblent vouloir imposer en France Mme V. Pécresse,
et MM. L. Chatel, R. Descoings, P. Tapie…etc. ; et au Québec diverses autorités
politiques ;
- par l’ampleur et la discipline de la manifestation, comme par le nombre des
marcheurs ; le nombre sera déterminant.

Elles vous appellent donc à vous mobiliser afin que nous soyons plusieurs
milliers à participer à cette grande marche, pacifique et digne, mais bien sonorisée
(slogans, Marseillaise, Chant des Partisans, La langue de chez nous d’Yves Duteil, Va
pensiero (chœur des esclaves dans le Nabucco de Verdi), telle chanson de Jean Ferrat et de
Charles Trenet, Gilles Vigneault, Robert Charlebois, tel rap (Solaar ? Milouda ?) favorable à
l’intégration et à la France...).

Elles demandent à tous les partis et mouvements participants de consentir


l’effort méritoire de ne pas s’identifier en tant que tels, de ne pas afficher
leurs couleurs propres. Seuls, les syndicats, avec lesquels nos associations travaillent,
pourraient s’identifier discrètement sur des banderoles portant la revendication du droit à
travailler en français en France....Idem pour les associations étrangères selon leurs
motivations propres.
Les banderoles et pancartes françaises, en nombre, autour des seuls thèmes du français et de
la Francophonie, ne devront pas avoir d’identification partisane. Ne devront être distribués par
les Français que des tracts ayant trait à la langue française. Les partis qui refuseraient de
marcher sans s’identifier en tant que tels ne seront pas admis.

Des représentants de régions ou « provinces » étrangères de langue


maternelle française résidant en France ou venus spécialement pour certains, seront
appelés à participer à la marche. Leurs communautés subissent en effet le mondialisme
financier et le même étranglement que les Français. Elles pourraient faire flotter leurs
drapeaux (québécois, wallons, etc.) à côté des nôtres (qui seraient seulement le tricolore
et celui de la Francophonie).
De même des particuliers francophones africains, maghrébins, libanais, haïtiens, etc. pourront
marcher avec nous et apporter leurs drapeaux nationaux respectifs : les contacts nécessaires
sont en cours.

Le théâtre de la marche : reste à préciser. Nous demanderons le Quartier latin à la


Préfecture. Le cortège se rassemblerait sur la Place du Panthéon (allocutions brèves sur les
marches de quelques personnalités politiques, d’académiciens et d’organisateurs), et se
dirigerait d’abord vers le ministère de Mme V. Pécresse (ex-Polytechnique, rue Descartes) où
l’on cherche à angliciser l’enseignement supérieur jusque pour les étudiants français de nos
universités et grandes écoles, et à modifier la loi Toubon qui y fait encore obstacle. Une
délégation y déposerait un placet au Cabinet ; le texte en serait distribué aux médias présents.
Y seront exposés nos griefs et notre demande, formulée depuis trois ans, de voir convoquer
par le gouvernement, avant la fin de 2011, en vue du Forum international de la langue
française prévue au printemps 2010 à Québec, des états généraux de la langue
française et de la Francophonie, avec la participation de toutes les forces vives de la
Nation.
Le cortège irait ensuite jusqu’au ministère de M. Luc Chatel, qui veut introduire
l’enseignement de l’anglais à la maternelle dès l’âge de trois ans.
Le cortège passerait par Sciences. Po, établissement d’enseignement supérieur qui enseigne
largement en anglais : son directeur a été lauréat de la Carpette anglaise en 2009. Les
marcheurs se disperseraient après la remise en délégation de placets dans ces deux endroits du
7ème proches l’un de l’autre. Les textes des placets seraient remis aux médias encore présents.

Attention ! Si, à la fin de mai, nous constatons que les réponses à nos invitations ne
donnent pas l’engagement souhaité de la majorité des mouvements et partis saisis, dans
les conditions indiquées, nous devrons renoncer à organiser cette marche.
Il faut frapper un grand coup pour tous nos pays francophone et leur langue en danger.
Ou renoncer à temps.
Un rendez-vous manqué, aux yeux de tous, serait contre-productif.

Une telle unanimité nationale sur un thème aussi vital pour la France et les pays francophones
ne devrait pas être impossible, au moins le temps de cette brève rencontre !

Il serait heureux que nous pussions ainsi mener à bien une grande chose ensemble pour la
France ! Au travail ; haut les coeurs !

Nous vous prions instamment d’indiquer à Avenir de la langue française (ALF) (34 bis rue de
Picpus, 75015 Paris, tel 01 43 40 16 51, courriel : avenirlf@laposte.net, site : www.avenir-
langue-francaise.fr ) chargée de la coordination du lancement de la marche, dès que cela vous
sera possible, bien avant la fin de mai, le nombre le plus vraisemblable de personnes que
vous pensez pouvoir amener à participer effectivement à la marche.

Vous serez ensuite informés, par notre collectif d’organisation, du lieu autorisé pour le
rassemblement, de l’itinéraire du cortège, de la progression de nos travaux, ainsi que du
maintien ou de l’annulation de la marche. Il serait préférable de ne pas avoir à annuler : une
belle occasion serait manquée !

Merci à vous tous de contribuer de toutes vos forces à la réussite : il faut un coup d’arrêt !

Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien Ambassadeur, président d’Avenir de la langue
française, coordonnateur du collectif des associations organisatrices de cette marche.

PS : Importantes informations, à compléter au fil des semaines :

1) Banderoles, pancartes, tracts, affiches :

Banderoles :
Les organisateurs en voient trois grandes, se suivant à longs intervalles de la tête à la queue du
cortège :
1) Une très grande (8 à 10 mètres ?) tout devant, portée par le premier rang de
personnalités, dont les parlementaires avec leurs écharpes tricolores : avec cette
inscription :
« Français de gauche, de droite… pour la Langue de la République »
2) A 50 m derrière : une de 5m : en très gros « La langue de la République est
le français » et, en-dessous, en plus petits caractères : « art. 2 de la Constitution » ;
2) En troisième position, la belle phrase d’Albert Camus : « Ma patrie est la
langue française ».
Il nous semble que beaucoup de Français peuvent se sentir représentés par ces banderoles-
là…

Pancartes (lisibles à 20m) :


1) une grande (150cm/50cm ?) en plusieurs exemplaires à divers endroits du cortège,
portant :
« Pour des états généraux de la langue française et de la Francophonie » ;
2) des dizaines de pancartes, autant que possible de même format, portant nos slogans et
demandes diverses, par exemple : « Nous voulons des états généraux ! », « La langue
de la République, c'est le français », « La France est, et doit rester, un pays
francophone », « Le Québec parle français ! », « Francophones de tous les pays,
unissez-vous ! », « Langue trahie, France avilie », « Langue française bafouée, peuple
français humilié », « français bafoué, francophones humiliés », « le français exige le
respect », « Faire respecter la langue française, c'est se faire respecter », « langue
française, langue humaine », « non à l’élimination du français », « c’est Molière qu’on
assassine », « Pas de « Dernière classe » pour le français ! », « Abandonner le
français ? Tu parles ! », « Le mondialisme financier tue le français ! », « L’anglais
boit, le français trinque ! », « Les financiers se gavent, les Français en bavent », « Ils
veulent notre argent, pas notre langue, pourquoi ? », « Assez de voix de son maître ! »,
etc. Portez l’imagination au pouvoir ! Vos idées seront les bienvenues.

Tracts :
1) un tract commun, montrant la Francophonie sous ses aspects positifs : l’appel aux
idées est lancé ; l’Association Francophonie Avenir (AFRAV), sise à Manduel, a des
propositions, et nous lui empruntons les autres suggestions ci-après :
2) un autre tract appelant à la réflexion, dénonçant notamment le basculement
linguistique qui est en train de s'opérer (aspect politico-revendicatif) ;
3) d’autres tracts, plus spécifiques, peuvent être proposés au collectif par tel ou tel
syndicat ou mouvement, avant la fin de mai, dans toute la mesure où ils portent sur le seul
thème de la marche : la langue française et la Francophonie.

Autres suggestions de l’AFRAV :


1) Des baillons pour montrer que l'anglais va nous rendre muets, qu'il a arraché notre
langue (De plus, ça évitera de parler et incitera davantage les gens à réfléchir sur ce que nous
faisons) ;
2) des comptes pourraient être ouverts sur les deux grands réseaux sociaux mondiaux
pour élargir notre public et être capables d'organiser des Mobéclairs (néologisme pproposé
pour "flash-mob", mot mi franco-latin, mi anglais, qui signifie MOBilisation Éclair).
3) des drapeaux de la Francophonie en papier que nous distribuerons massivement
(aspect positif).

2) Demande d’autorisation à la Préfecture :


Le collectif d’associations organisatrices se charge de la rédiger, de l’envoyer, et de la faire
appuyer par diverses personnalités.

3) Ordre de marche et drapeaux :


Derrière le premier rang des personnalités diverses :
- les Français, avec les seuls drapeaux de la République et de la Francophonie, se
placeront librement dans le cortège ; il n’y aura aucune préséance ; ce sont des
citoyens sans étiquette évidente qui marchent, alors même que leurs attaches
spirituelles et religieuses, politiques et associatives, ou professionnelles, sont les plus
diverses, puisque nous avons convié à cette marche sans aucune exclusive ;
- les étrangers pourront soit se mêler à l’ensemble du cortège, aux endroits de leur libre
choix, soit, s’ils sont plusieurs d’une même nationalité de langue française maternelle
ou seconde, se grouper autour des pancartes particulières et des drapeaux qu’ils auront
apportés ; des étrangers seuls représentants de leurs pays pourront apporter aussi leurs
drapeaux nationaux.

4) Action auprès des médias :


Leur sensibilisation est l’une des principales raisons d’être de la marche. Elle doit être aussi le
principal objectif de tous :
- le collectif d’associations organisatrices se charge de tous les grands médias
nationaux, écrits et audio-visuels ; les suggestions et conseils que vous voudrez bien
lui apporter, à l’adresse ci-dessus, seront reçus avec gratitude ;
- vous êtes invités à diffuser ces informations par tous les canaux qui sont les vôtres :
bulletins, revues spécialisées, journaux professionnels dont vous êtes proches,
journaux régionaux et locaux ; sites sur la Toile, radios et télévisions spécialisées et
locales ; nous vous prions simplement de bien indiquer que vous vous joignez – et
appelez vos amis à participer – à une marche organisée par un collectif
d’associations qui luttent pour le français et la Francophonie !...

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