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Francophonie
Une vingtaine d’associations tentent de relever ensemble le défi de réunir des milliers de
personnes de toutes opinions politiques en une marche le samedi 18 juin à 14h30 pour :
- dénoncer les effets du mondialisme financier sur les nations et sur la diversité
linguistique et culturelle du monde ;
- crier leur refus de laisser étrangler la langue française, les cultures francophones, la
Francophonie organisée, et leur rejet de l’imposition de l’anglo-américain aux
jeunesses francophones par l’Ecole et les media ;
- exiger du gouvernement l’organisation avant la fin de 2011, d’états généraux de la
langue française et de la Francophonie, avec la participation des forces vives du
pays.
Elles vous appellent donc à vous mobiliser afin que nous soyons plusieurs
milliers à participer à cette grande marche, pacifique et digne, mais bien sonorisée
(slogans, Marseillaise, Chant des Partisans, La langue de chez nous d’Yves Duteil, Va
pensiero (chœur des esclaves dans le Nabucco de Verdi), telle chanson de Jean Ferrat et de
Charles Trenet, Gilles Vigneault, Robert Charlebois, tel rap (Solaar ? Milouda ?) favorable à
l’intégration et à la France...).
Attention ! Si, à la fin de mai, nous constatons que les réponses à nos invitations ne
donnent pas l’engagement souhaité de la majorité des mouvements et partis saisis, dans
les conditions indiquées, nous devrons renoncer à organiser cette marche.
Il faut frapper un grand coup pour tous nos pays francophone et leur langue en danger.
Ou renoncer à temps.
Un rendez-vous manqué, aux yeux de tous, serait contre-productif.
Une telle unanimité nationale sur un thème aussi vital pour la France et les pays francophones
ne devrait pas être impossible, au moins le temps de cette brève rencontre !
Il serait heureux que nous pussions ainsi mener à bien une grande chose ensemble pour la
France ! Au travail ; haut les coeurs !
Nous vous prions instamment d’indiquer à Avenir de la langue française (ALF) (34 bis rue de
Picpus, 75015 Paris, tel 01 43 40 16 51, courriel : avenirlf@laposte.net, site : www.avenir-
langue-francaise.fr ) chargée de la coordination du lancement de la marche, dès que cela vous
sera possible, bien avant la fin de mai, le nombre le plus vraisemblable de personnes que
vous pensez pouvoir amener à participer effectivement à la marche.
Vous serez ensuite informés, par notre collectif d’organisation, du lieu autorisé pour le
rassemblement, de l’itinéraire du cortège, de la progression de nos travaux, ainsi que du
maintien ou de l’annulation de la marche. Il serait préférable de ne pas avoir à annuler : une
belle occasion serait manquée !
Merci à vous tous de contribuer de toutes vos forces à la réussite : il faut un coup d’arrêt !
Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien Ambassadeur, président d’Avenir de la langue
française, coordonnateur du collectif des associations organisatrices de cette marche.
Banderoles :
Les organisateurs en voient trois grandes, se suivant à longs intervalles de la tête à la queue du
cortège :
1) Une très grande (8 à 10 mètres ?) tout devant, portée par le premier rang de
personnalités, dont les parlementaires avec leurs écharpes tricolores : avec cette
inscription :
« Français de gauche, de droite… pour la Langue de la République »
2) A 50 m derrière : une de 5m : en très gros « La langue de la République est
le français » et, en-dessous, en plus petits caractères : « art. 2 de la Constitution » ;
2) En troisième position, la belle phrase d’Albert Camus : « Ma patrie est la
langue française ».
Il nous semble que beaucoup de Français peuvent se sentir représentés par ces banderoles-
là…
Tracts :
1) un tract commun, montrant la Francophonie sous ses aspects positifs : l’appel aux
idées est lancé ; l’Association Francophonie Avenir (AFRAV), sise à Manduel, a des
propositions, et nous lui empruntons les autres suggestions ci-après :
2) un autre tract appelant à la réflexion, dénonçant notamment le basculement
linguistique qui est en train de s'opérer (aspect politico-revendicatif) ;
3) d’autres tracts, plus spécifiques, peuvent être proposés au collectif par tel ou tel
syndicat ou mouvement, avant la fin de mai, dans toute la mesure où ils portent sur le seul
thème de la marche : la langue française et la Francophonie.