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LA SAINTE
BIBLE POLYGLOTTE
DU MEME AUTEUR
Manuel biblique ou Cours d'Écriture Sainte à l'usage des séminaires, Ancien Testament,
par F. Vigouroux. Nouveau Testament, par L. Bacuez. Dixième édition. 4 voi. in-12. Paris,
A. Roger et F. Chernoviz 14 fr. »
Les Livres Saints et la Critique rationaliste. Histoire et réfutation des objections des
incrédules contre les Saintes écritures, par F. Vigouroux, avec des illustrations d'après les mo-
numents par M. l'abbé Douillard, architecte. Nouvelle édition. 5 vol. in-8\ Paris, Roger et
Chernoviz 35 fr. »
Édition in-12 20 fr. »
Carte de la Palestine, pour l'étude de l'Ancien et du Nouveau Testament. 1 feuille de m ,47 de
haut sur (r,39 de large, imprimée en quatre couleurs. Sixième édition. 1898. Paris, Roger et
Chernoviz 1 fr. »
Die Bibel und die ncueren Entdeckungen in Palsestina, in Aegypten und in Assyrien,
von Uebersetzung von Joh. Ibach, Pfarrer von Villmar. 4
F. Vigouroux. Autorisirte vol. in-8°,
1885. Mayence, Franz Kirchheim.
Le Nouveau Testament et les découvertes archéologiques modernes, avec des illustra-
tions d'après les monuments. Deuxième édition. 1 vol. in-12, 1895 4 fr. »
Mélanges bibliques. La Cosmogonie mosaïque d'après les Pères de l'Église, suivie d'é-
tudes diverses relatives à l'Ancien et au Nouveau Testament {Les inventeurs de l'explication natu-
relle des miracles : Eichhorn et Paulus. —
Les inscriptions et les mines du Sinaï. Les Héthéens —
de la Bible. —
Le Livre des Proverbes et la fourmi. —
Susanne : caractère vèridique de son his-
toire. —Les Samaritains au temps de Jésus-Christ. —
La Bible et la Critique, réponse aux Souvp->»
J
nirs d'enfance et de jeunesse de M. Renan), par F. Vigouroux; avec une carte et des illustratic
d'après les monuments, par M. l'abbé Douillard, architecte. Deuxième édition.
1 vol. in-12 4 fr. »
La Sainte Bible selon la Vulgate, traduite en français par M. l'abbé Glaire, avec introductions 4
et notes par F. Vigouroux. 4 vol. in-8°. Paris, Roger et Chernoviz 26 fr. »
Le Nouveau Testament in-8° se vend séparément 6 fr. »
Nouveau Testament in-18 (nouvelle édition, 1898), par MM. Glaire et Vigouroux. Seule traduc ^J
tion approuvée par le Saint-Siège. 1 vol. in-18. Paris, Roger et Chernoviz 2 fr. »
Le même, papier teinté, filet rouge 3 fr. »
Les Saints Évangiles, suivis des Actes des Apôtres, précédés de la messe et des vêpres. 1 vol.
in-18, papier teinté, filet rouge. Paris, Roger et Chernoviz 1 fr. 50
*
EN COURS DE PUBLICATION
Dictionnaire de la Bible, contenant tous les noms de personnes; de lieux, de plantes, d'animaux
mentionnés dans les Saintes Écritures, les questions théologiques, archéologiques,
scientifiques,
critiques, relatives à l'Ancien et au Nouveau Testament, et des notices sur les commentateurs
anciens et modernes avec de nombreux renseignements bibliographiques. Ouvrage orné de cartes,
de plans, de vues des lieux, de reproductions de médailles antiques, de fac-similés des manuscrits,
de reproductions de peintures et de bas-reliefs assyriens, égyptiens, phéniciens, etc.,
publié par
F. Vigouroux, avec le concours d'un grand nombre de collaborateurs.
Paris, Letouzey et Ané.
Prix du fascicule, in-l", de 320 colonnes 5 fr# »
Par F VIGOUROUX
PKÊTRE DE SAINT-SULPICB
ANCIEN TESTAMENT
Tome I
LE PENTATEUQUE
PRECKDK
PARIS
A. ROGER ET F. CHERNOVIZ, LIBRAIRES- EDITEURS
7, RUE DES GRANDS-AUGUSTINS, 7
1900
IMPRIMATUR :
Arch. Parisiensis.
PRÉFACE
PAR MONSEIGNEUR MIGNOT, ÉVÊQUE DE FRÉJUS
pas d'une seule manière. Aussi est-il nécessaire que celui qui doit lutter
avec tous connaisse les ruses et les stratagèmes de tous, qu'il se serve
tactique navale aussi bien que la guerre de siège car s'il est étranger à
:
quelque partie de l'art militaire, s'il se néglige sur un point, ce sera par
ce côté que le diable fera entrer ses suppôts dans la bergerie afin de la
dévaster ».
Nous l'avons dit, en passant, plus haut. Quels sont les moyens de dé-
fense ? Nous allons maintenant les indiquer. Le premier consiste dans l'étude
des langues orientales et aussi dans ce qu'on appelle la critique. Cette
double connaissance, qu'aujourd'hui on estime si fort, le
clergé doit la
posséder à un degré plus ou moins élevé selon les lieux et les personnes.
De cette manière il pourra mieux soutenir son honneur et remplir son
ministère, car il doit se faire tout à tous » et être toujours prêt « à ré-
ce
»
pondre à ceux qui demandent compte des espérances qui sont en lui ».
lui
Aussi, pour les professeurs d'Ecriture Sainte, c'est une nécessité, et pour
les
théologiens, une convenance, de posséder les langues dans lesquelles
les
hagiographes ont primitivement écrit les livres canoniques. Il serait
aussi à désirer qu'elles fussent cultivées par les élèves
ecclésiastiques, en
BIBLE POLYGLOTTE.
il PREFACE.
particulier par ceux qui dans les Académies aspirent aux grades théolo-
giques. Déplus, il faut tAcher que, dans toutes les Universités, ce qui heu-
reusement s'est déjàdans plusieurs, on établisse des chaires pour
fait
pour les connaissances qui s'y rattachent, dans l'intérêt de ceux qui se des-
tinent à professer les Saintes Lettres ».
large part au relèvement des études scripturaires dans notre pays a porté
M. Vigouroux à entreprendre un travail considérable, dont les gens du
métier seuls peuvent apprécier les difficultés de tout genre, sa piété n'a pas
pesé d'un moindre poids sur sa décision. Elle seule lui a donné le courage
d'ajouter de nouvelles fatigues à celles que lui imposent d'autres publica-
tions connues de tous, et dont le meilleur
éloge que nous en puissions faire
est de dire que leur succès le console de ses labeurs incessants, moins
par
la notoriété
qui s'attache à son nom que par la certitude du bien qu'elles
continuent de faire tous les jours.
de ces mots qui résonnent à nos oreilles comme des paroles humaines, il
entend le langage du
ciel, pensée de Dieu, les « Verba vitse ».
la
est malis, vita bonis ». Mais il sait aussi que comme Jésus, objet de con-
tradiction, a été établi pour la résurrection d'un grand nombre en Israël,
la Bible est destinée à nous donner les fruits de l'arbre de vie, qui gué-
rissent ceux qu'a empoisonnés l'arbre de la science du bien et du mal.
Après avoir passé une grande partie de sa vie à nous familiariser avec
les questions scripturaires, à venger l'Ecriture des attaques de l'incrédu-
pure Après nous avoir donné, pour ainsi dire, la description de la manne,
!
il a voulu nous
y faire goûter, la faire tomber bien abondante en multi-
pliant les textes sacrés. Textes plus précieux mille fois que la nourriture
qui tombait du ciel, plus efficaces aussi, puisque malgré la manne les Israé-
lites sont morts dans le désert, tandis que la Bible aies « paroles de la
vie éternelle ».
N'étant pas tout à fait
étranger moi-même aux travaux de la critique
gieuse et morale, livre dont les pages, bien qu'écrites à des âges différents
et par des mains fort nombreuses, présentent un cachet d'unité remar-
quable. On y rencontre en effet avec des styles très distincts une unité
iv PRÉFACE.
de vues, de pensées, telle qu'on le croirait écrit par une seule personne
à divers âges de sa vie, à des phases successives de sa formation intel-
lectuelle et morale, plutôt que par de nombreux écrivains collaborant sans
le savoir à une œuvre collective. Quel charme on éprouve à y entendre
est trop courte pour épuiser les joies intellectuelles attachées à ces études
si arides pourtant à d'autres égards. Tout cela n'est encore
que l'extérieur
du temple, les pierres
gigantesques devant lesquelles les Apôtres saisis
d'admiration s'écriaient :c Maître,
voyez donc quelles pierres! » Il y a plus
et mieux, il
y ace qu'on appelle « la manne cachée ».
fini de statues qui en sont l'ornement, décrire la forêt des colonnes et la va-
riété des chapiteaux, l'immensité des nefs silencieuses qui fait courir dans
bre de vie Longtemps aussi on peut étudier la Bible feuille par feuille,
?
ligne par ligne, mot par mot sans y trouver le surnaturel. Mors est malis,
vita bonis. M. Vigouroux, sachant que toute critique est vaine qui n'amène
après le « Videte » .
après tout on peut prier autrement qu'en grec ou en hébreu, elle doit
être un instrument de combat, une arme de défense à une époque où
les attaques de l'incrédulité deviennent plus vives et plus menaçantes. Le
terrain biblique est actuellement le champ de bataille c'est là, comme dit ;
Léon XIII, que nous nous trouvons en face des ruses et des strata-
gèmes innombrables de nos ennemis, « fallacias hostium artesquc in hac
re ad impugnandum multipliées ». Le Pape ne sépare pas l'étude des
ils en feront bientôt une cathédrale désaffectée! Ils semblent si sûrs de leur
désaccord sur les points qui paraissent les plus importants en philosophie,
en morale, en religion, en histoire? Poser ce prétendu principe, c'est
aboutir à la conclusion que Schérer formulait avec une navrante préci-
« A
sion :
supposer que je rencontrasse dans l'enseignement du Seigneur
une parole que repousserait mon sentiment intime, je ne dirais pas :
Cette parole est néanmoins vraie, puisqu'il Fa dite; mais avec plus de
droit : il ne l'a
pas dite, puisqu'elle n'est pas vraie ». Et ce sont ces hommes
qui reprochent aux catholiques de n'être pas sincères dans leurs recher-
ches, de ne pouvoir être indépendants, ni chercher la vérité avec un es-
prit libre parce que la solution leur est imposée d' avance Tp&rles définitions
de l'Eglise, de ne faire que de la critique à l'eau de rose, puisque, comme
dans les grandes manœuvres, tout est réglé d'avance et que l'on connaît
toutes les positions qu'on devra occuper! Disons de suite et nous y —
reviendrons —
que ces reproches portent à faux. Mais, à les supposer
vrais, nos adversaires sont-ils plus libres, plus
indépendants que nous?
Nullement. Ne sont-ils pas victimes d'un terrible préjugé, ceux qui nient
le surnaturel? Comment démontrent-ils
qu'il n'existe pas, qu'il ne saurait
PREFACE. vu
exister? Voilà un a priori plus redoutable que ceux qu'on nous reproche.
Sur quelle preuve sérieuse s'appuie leur audacieuse négation? Puisque,
de l'aveu de la plupart d'entre eux, Dieu nous a donné la raison avec les
idées naturelles, quelle difficulté philosophique y a-t-il à admettre qu'il
nous ait donné quelques idées spéciales relatives à son être ? Je n'y vois
pour ma
part aucune impossibilité, à moins de vouloir enchaîner Dieu
dans le cercle étroit de nos
pauvres petites idées, c'est-à-dire de le défi-
gurer et de le faire à l'image de l'homme.
Ces critiques qui parlent tant de raison ne font nul cas de la raison
collective de l'humanité ils tiennent pour non avenue la grande démons-
;
tration résultant de ce fait que toujours, partout, aussi loin que nous
nous enfoncions dans passé, l'humanité, sous toutes les formes, a tou-
le
Qu'il faille donner en critique une très large part à la raison, je n'y
contredis pas, puisqu'en définitive c'est sur elle que reposent nos motifs
de crédibilité; ce que je conteste, c'est qu'elle doive être nécessairement
Non, ces savants ne sont pas des critiques véritables, ce sont des in-
crédules, les doctrinaires de la négation, si l'on peut accoupler ces deux
mots. Destructeurs a priori, ils veulent que le surnaturel n'existe pas, et
avant de chercher ils ont trouvé et conclu. C'est cette école de l'absolu,
du parti pris, de l'irréligion quand même, que condamne Léon XÏII sous
le nom de critique supérieure « inventée au détriment de la vérité et de la
religion. D'après cette méthode, continue le Pape, pour juger de l'origine,
de l'intégrité et de l'autorité de n'importe quel livre, on doit avoir recours
Mais à côté de la fausse critique qu'il faut fuir parce qu'elle conduit à
l'impiété, il
ya la bonne qu'il faut suivre. On dit que les meilleures apo-
logies doivent être récrites tous les vingt ans. Cette affirmation est beau-
coup moins paradoxale qu'elle n'en a l'air. Une apologie n'est pas préci-
sément une démonstration adéquate de la vérité révélée, elle est plutôt
une adaptation partielle de la démonstration aux besoins du moment. La
révélation se manifeste à l'humanité sous tant d'aspects qu'il ne faut pas
s'étonner si chaque génération l'envisage sous une forme nouvelle. De
plus, comme la révélation seule est l'œuvre de Dieu, que l'apologie est
l'œuvre exclusive des hommes, il
que nulle apologie
n'est pas surprenant
n'échappe aux erreurs de son siècle et ne dépasse pas le niveau des con-
naissances ambiantes, qu'il faille remettre au creuset de la critique cer-
taines interprétations mêlées d'erreurs humaines, pour que l'or de la vérité
en sorte de plus en plus pur. Chaque génération se présente sur le théâtre
de la vie avec un lot de vérités, d'erreurs, de de tendances, d'aspi-
préjugés,
rations, de besoins intellectuels qui la différencient des précédentes ;
il faut
donc que l'apologiste se prête à ces exigences, qu'il dégage nos dogmes
de la poussière épaisse qu'y dépose le mouvement incessant de notre vie
plaît à Dieu de répandre sur l'humanité des lumières nouvelles dans l'ordre
naturel, pourquoi reprocherait-on à l'Eglise son ignorance, alors que ce do-
maine n'est pas proprement le sien. Immuable dans ses dogmes, elle n'est
pas immobile; l'immobilité serait sa mort, puisqu'elle cesserait d'être en
contact avec l'intelligence de ses enfants. Elle n'est ni figée ni cristal-
lisée. Si elle vit avant tout dans l'ordre surnaturel, elle ne reste pas étran-
gère à l'ordre naturel. Les sciences humaines, qui sont à leur façon une
révélation de l'action créatrice et conservatrice de Dieu, peuvent évidem-
ment servir à éclairer d'un jour nouveau son action surnaturelle. Certes,
la Révélation guide et complète la raison, mais celle-ci, à son tour, est un
très puissant élément d'information dont il faut tenir compte. Toute lu-
mière qui nous viendra de ce côté nous aidera à comprendre mieux la
parole de Dieu. Faire cadrer ces deux ordres de révélation, voilà ce qui
caractérise la vraie critique.
Cette critique est d'autant plus nécessaire à l'heure présente que les
hommes de notre génération, fascinés par les prodigieuses découvertes
delà seconde partie de notre siècle, ont le malheur d'être devenus pres-
que insensibles aux conclusions purement intellectuelles. Ils réclament
des bien plus que des idées, ils se défient de la philosophie, de la
faits
entendre, que des documents certains Nisi vicier o non credam. Riche
:
richi et n'ai plus besoin de rien ». La terre lui suffit. Par malheur, ne
parce que nous la contemplons sous un angle différent, dans un jour plus
éclatant, avec d'autresyeux que Cornélius à Lapide ou dom Calmet, mal-
gré leur prodigieuse érudition. La nature des objets ne change pas, parce
que nous les regardons au télescope ou au microscope, mais, tout de
même, nous voyons plus et mieux que nos devanciers, qui n'avaient pas
nos instruments.
L'Eglise ne recule pas, ne change pas ses dogmes devant les attaques
de ses adversaires ce ne sont pas nos ennemis qui nous donnent la vé-
;
pensée du Père des fidèles, confier les brebis à la garde des loups, laisser
l'homme ennemi semer l'ivraie au milieu du bon
grain pendant notre
coupable léthargie.
Soyons vigilants, car il
y va de nos plus grands intérêts et nous avons
affaire à forte partie. n'est plus de mise de résoudre les difficultés
Il
à craindre qu'on n'aille aux abîmes, car la Bible ne se défend pas toute
seule et elle est bien malade dans les pays de critique pure. Si l'An-
elle a voulu faire un oracle vivant, une sorte d'Urim et Thummim, d'un
oracle mort ou tout au moins silencieux, alors qu'il ne saurait être in-
terprété que par une autorité vivante. La Bible n'est pas un oracle que
chacun peut consulter à son gré pour y trouver la réponse de Dieu. Les
Mormons y ont trouvé la justification de la polygamie, Cromwell la certi-
tude de sa justification et de l'inamissibilité de la grâce sanctifiante.
Par contre, la saine critique, appuyée sur l'enseignement de l'Eglise,
évitera toutes ces fondrières. Maintenue au rivage par ce câble solide,
elle pourra explorer tous les rivages, le fond même des abîmes, sans crainte
d'être entraînée par les vagues.
« Preuve évidente disent encore
, les rationalistes, que vous ne pouvez
chercher librement, que votre critique catholique n'est qu'un
la vérité
amusement d'esprit, que vous ne pouvez trouver autre chose que ce qu'a
précisé l'Eglise ». Voyons, soyons de bonne foi. Est-ce que l'Eglise m'em-
pêche d'opérer comme vous des sondages profonds? Elle empêche seule-
ment que je me noie et que je perde le chemin. Me défend-elle de faire de
la
philologie comme vous? Au contraire, elle me l'ordonne. Votre hébreu
est-ilautre que le nôtre? Votre grec, votre arabe, vos manuscrits sont-ils
différents? Non. Nous travaillons sur les mêmes pièces, sur les mêmes pa-
limpsestes, mais ce que vous ne voyez pas sous les mots que vous épelez,
ce que vous verriez bien vite paraître en caractères étincelants si vous
mi PREFACE.
monde en niant Dieu que moi en l'affirmant? Est-il moins absurde d'ex-
pliquer un monde sans cause première que d'y voir la manifestation d'une
intelligence et d une volonté infinie? Quel homme de bon sens voudrait le
soutenir? Le fait de croire à l'existence de Dieu gene-t-il la liberté du
savant? Quelle étude, quelle recherche scientifique est paralysée par
notre foi? Loin d'être un obstacle au progrès intellectuel, Dieu n'en est-
il
pas la lumière, et sans lui le monde ne serait-il pas inexplicable? Il est
à la fois le postulatum et la clef de voûte de toutes nos connaissances, la
seule réponse à nos éternels pourquoi.
suffisent. Disons d'abord que la critique est assez mal vue, qu'elle
inspire des craintes fondées, parce qu'elle n'a guère été connue en France
que par des méfaits. Elle semble être l'arme des frondeurs, des mécon-
tents, des révoltés; son nom même paraît synonyme d'opposition, de
contradiction. Renan l'a fortement compromise dans l'esprit des chrétiens
en la défigurant, en la faisant servir à justifier son incrédulité. En soi, elle
n'est ni bonne ni mauvaise, ni chrétienne ni antichrétienne,
pas plus que
les mathématiques ou les sciences naturelles. Elle est simplement une
méthode de un instrument de recherche qui se perfectionne tous
travail,
les jours, un examen des textes fait à la lumière de nos découvertes mo-
dernes avec toutes les ressources historiques,
scientifiques, linguistiques
et autres mises à notre
disposition par l'érudition contemporaine. Son
champ est très vaste, on peut même dire qu'il est indéfini, puisqu'il s'étend
à toutes les branches des connaissances humaines, en
philosophie, en
théologie, en histoire, en littérature.
Bornons-nous seulement à signaler parmi les différentes
espèces de
critiques celles qui nous intéressent la
critique textuelle et la
:
critique
littéraire.
sacrés, des sources où les auteurs inspirés ont pu puiser leurs renseigne-
ments. On sait que Dieu n'a pas révélé aux Ecrivains ce qu'ils pouvaient
savoir par leurs recherches personnelles. Ainsi l'auteur inspiré du second
livre des Machabées déclare avoir résumé en un volume les cinq livres
travaux des savants catholiques, car elle est l'arme principale de nos adver-
saires. Elle n'est pas sans danger. Elle ne doit être maniée qu'avec de
autorité sont rares partout. Il veut surtout relever la moyenne des études
scripturaircs dans les séminaires donner à ceux qui auraient des apti-
et
travail? Notre vœu est celui de Léon XIII, dont les paroles
prière et le
serviront de conclusion à cette préface, comme elles lui ont servi d'intro-
duction :
tions à ce que, dans les séminaires et dans les Académies soumises à votre
Dieu, de ce que vous avez mené à bonne fin cette entreprise difficile! »
Cette entreprise difficile, Ximénès l'avait exécutée, comme il nous l'ap-
nos jours, l'étude de la Bible, c'est qu'elle se fait, non d'après les ver-
sions, mais surtout d'après le texte original.
Pour que le soit digne de sa mission, pour qu'il ne
prêtre catholique
reste pas au-dessous de sa tâche divine, il a donc aujourd'hui plus que
plus rebutant que la recherche à tout instant répétée d'un verset dans
plusieurs volumes différents? Au contraire, quoi de plus facile, de plus
rapide que la comparaison des textes, si on les range tous au même
niveau de la page dans des colonnes parallèles, comme on le fait dans
une Polyglotte? (1 1
dans l'étude des langues sacrées. Ceux qui n'ont qu'une connaissance in-
complète de l'hébreu et du grec peuvent les comprendre plus aisément, en se
servant d'un ouvrage de ce genre, grâce à la juxtaposition des textes qui
leur rend le même service qu'une traduction juxtalinéaire. Par l'usage régu-
lier etpersévérant de la Polyglotte, ils se familiarisent de plus en plus avec
les idiomes qu'ils comparent et accomplissent peu à peu de grands
progrès.
La lecture répétée et fréquente des textes originaux devient ainsi un moyen
efficace d'acquérir la connaissance de l'hébreu et du grec.
Tels sont les avantages des Bibles en plusieurs langues et les causes de
leur succès. Aussi se sont-elles multipliées depuis le cardinal Ximénès.
Elles se sont également perfectionnées, et, en môme temps, elles sont de-
venues de plus en plus accessibles à tous. Celles d'Anvers (1569-1572), de
Paris (1629-1645), de Londres
(1654-1657), comptaient plusieurs vo-
lumes grand in-folio, étaient d'un prix très élevé, et peu maniables; elles
n'ont guère jamais pu être acquises que parles grandes bibliothèques des
couvents et des universités. Elles ont été supplantées en notre siècle, dans
r.IIiLE POLYGLOTTE. — T. I. b
xviii INTRODUCTION GENERALE.
malgré cela, incomplètes d'une part, et d'autre part, elles renferment une
traduction protestante en langue étrangère qui ne saurait convenir aux
lecteurs français.
Il nous a donc paru de donner les textes originaux de la Bible,
utile
avec la Vulgate latine et une version française, dans une édition complète
mise à la portée de tous par son format commode et son prix modique, et
propre à augmenter parmi nous le nombre encore trop restreint des hé-
braïsants et à favoriser ainsi le progrès des études
scripturaires.
Voici quel est le plan que nous avons suivi.
II
(1) Les difficultés matérielles que présentait la composition du texte hébreu en France
nous ont obligé de nous procurer, pour cette langue, les clichés de la Polyglotte de Stieret
Theile dont les caractères sont fort beaux, l'exactitude et la correction irréprochables. Ils
nous ont été cédés par les éditeurs Velhagen et Klasing, de Bielefeld.
(2) Ceux qui voudraient connaître le résultat des recherches critiques les plus récentes sur
le texte originaln'auront qu'à consulter les éditions publiées, in-8°, à Leipzig, par S. Baer
et Frz. Delitzsch (avec des Appendices criticse et massoreticse), 1869 et suiv., et à Londres
par Ginsburg. Voir Chr. D. Ginsburg, Les vingt-quatre Livres Saints, revus d'après la
Massore et les premières éditions, avec des variantes et des notes tirées des manuscrits et
des anciennes versions (traduction du titre hébreu), 2 tomes en 1 vol. in-8°, Londres (Vienne),
INTRODUCTION GÉNÉRALE. xix
II. Le texte grec des Septante n'est pas fixé comme l'hébreu. Il diffère
dans les diverses éditions publiées depuis quelques années, selon les ma-
nuscrits qui leur ont servi de base. Celui que nous donnons est la reproduc-
tion de l'édition des Septante, qui est comme le
textus receptus des catholi-
ques. Elle a été publiée en 1587 par ordre du pape Sixte V, sous la direc-
tion du cardinal Garaffa (1). Le souverain Pontife y formule cette défense :
(1448), car il
figure sur son premier catalogue en 1475. Il renferme l'Ancien
et leNouveau Testament, mais il lui manque presque toute la Genèse (3),
trente-deux Psaumes, un passage de l'Epître aux Hébreux, les Epîtres à
1894. Cf., du même, Introduction to the Masoretico-critical édition of the Hebrew Bible,
in-8°, Londres, 1897.
(1) H flAAAIA AIA0HKH KATA TOYC EBAOMHKONTA Al' AYGEN-
TIAC 2YCTOY E' AKPOY APXIEPEnC EKAOAEICA. Vêtus Testamentumjuxta
Septuaginta ex auctoritate Sixti V Pontifie is maximi editum. In-f°, Romae. F. Zannetti,1587.
(2) Vaticanum codicem non solum vetustate, verum etiam bonitate cseteris anteire, dit le
cardinal Caraffa, en tête de l'édition sixtine.
(3) Cette lacune pour la Genèse a été comblée postérieurement.
x.\ INTRODUCTION GENERALE.
importants, qui n'étaient pas encore découverts et qui n'ont été collationnés
que depuis. Les plus remarquables qu'il importe de mentionner ici sont le
les I
er
,
roi d'Angleterre. On le conserve aujourd'hui au British Muséum à
Londres. Il contient l'Ancien et le Nouveau Testament, à l'exception de
quelques chapitres de la Genèse, de I Rois, de trente Psaumes, de presque
tout saint Matthieu, d'une partie de saint Jean et de la deuxième Epître
aux Corinthiens. On
en a publié plusieurs éditions et une phototypie (2).
Le Codex Sinaiticus (x) a été découvert en deux fois par Tischendorf
au mont Sinaï, dans la bibliothèque du couvent de Sainte-Catherine. Ce
savant y trouva en 1844 et donna à la Bibliothèque de Leipzig des frag-
ments des Paralipomènes, d'Esdras, de Tobie, de Jérémie, des Lamenta-
tions et les livres entiers de Néhémie (II Esdras) et d'Esther (3). Dans un
voyage subséquent, en 1859, il retrouva, avec d'autres fragments des Pa-
ralipomènes, de Tobie et de Jérémie, les livres suivants en entier Judith, :
(1) Voir Vercellone et Cozza, Bibliorum Sacrorum grœcus Codex Vaticanus, 6 in-f°,
Rome, 1887-1894.
(2) Facsimile of the Codex Alexandrinus, 4 in-f°, Londres, 1879-1883.
(3) Le tout a été publié en 1846 à Leipzig sous le titre du Codex Friderico-Augustanus
sive Fragmenta Veteris Testamenti, in-f°.
au douzième siècle pour faire place à une copie des œuvres de saint Éphrem
traduites en grec. 11 est conservé à la Bibliothèque nationale de Paris.
C'est en L834 qu'on réussit à faire reparaître l'ancienne écriture On put
reconstituer ainsi une grande partie d'un codex de la Bible, écrit avant le
milieu du cinquième contenant des fragments importants de
siècle, et
III. En conformité avec les règles de l'Eglise (4), le texte latin reproduit
dans la
Polyglotte est celui de l'édition officielle de la Vulgate (5), sans
aucune variante (6).
(I) Ce palimpseste a été (''gaiement publié par Tischendorf : Coder Ep/inemi Syri rescrip-
tus, sive fragmenta Noei Testamenti e coclice grieco parisiensi. In-4°, Leipzig", 1843. —
Coder
Kpliriemi Syri rescriptus, sive fragmenta Veleris Testa /nanti e coclice gnvco Parisiensi ce-
lebcrrimo, quint i ut videtur post C/iristum sceculi. In-4°, Leipzig', I8'i5.
{'/)
Nous avons consulté aussi les éditions récentes «les Septante publiées par C. Ti-
schendorf (avec le Supplément de Nestlé) et par Swete.
(3) Les variantes du commencement du tome sont la reproduction de celles de la Poly-
I
glotte de Stier et Theile. Comme cette Polyglotte, dans la première partie du volume, re-
produit (sauf quelques légères divergences que nous avons fait disparaître; l'édition sixtine,
nous avons pu utiliser pour ces pages les clichés grecs achetés avec le cliché hébreu.
Dans la suite du volume, les divergences se multipliant, nous avons recomposé à neuf le
texte grec de l'édition romaine et donné des variantes propres.
(4)
« Nemo Sanctarum Scripturarum editionem typis mandare pnesumat, nisi habito prius
exemplari in
typographia Vaticana excuso cujus exemplairs forma, ne minima quidem
:
particula de textu mutata, addila, vol ah eo detracta, nisi aliquod occurrat quod typogra-
phie» ineuriîe manifeste adscribendum sit. inviolabiliter ohservetur ». Décret de Clé-
ment VIII, en tète «le la Vulgate.
(5) Latraduction latine delà Bible, en usage dans l'Eglise, fut revue à Home, comme l'a-
vait prescrit, en 1546, le Concile de Trente, et
publiée en 15 .)2, ne i>arictur. Malgré toutes les
(
précautions qu'on avait prises, elle contenait plus de deux cents fautes d'impression, et l'on
en relève encore davantage dans l'édition parue l'année suivante 15 .K>. Une nouvelle édition (
plus corrode parut en 1598, avec des indices correctorii relatifs à chacune de ces trois édi-
tions; elle est devenue le type officiel de toutesles éditions postérieures. Noire texte latin a été
collationné sur la réimpression officielle de 1881 : Biblia sacra Vulgatte cditionis,Ju.rta
axemplar Vaticanum. Editio emendatissima, S. Indicis Congregationis décréta probata et
iterum evulgata hoc anno ISHl. Augustie Taurinorum, ex
typis Ilyacinthi Marietti.
(6) L'édition officielle de la Vulgate ne contient aucune variante. La préface porte :
xxii INTRODUCTION GENERALE.
Sur qui nous en a été exprimé par des hommes éminents, afin
le désir
teurs à qui nous nous adressons, c'est celle du texte qui est entre les
mains de tout le monde, qui est universellement cité dans les livres
usuels, dans l'enseignement et la prédication, et qui doit être par con-
« Lectiones varise ad marginem ipsius textus minime annote ntur ». On peut en voir la col-
lection pour le Pentateuque, Josué, les Juges, Ruth et les quatre livres des Rois, dans C.
Vercellone, Varise lectiones Vulgatse latinse Bibliorum editionis, 2 in-4°, Rome 1860-1864
(l'ouvrage est resté malheureusement inachevé par suite de la mort de l'auteur).
(1) Sur tous les mots de plus de deux syllabes. Dans les dissyllabes, c'est toujours la pre-
mière syllabe qui porte l'accent, ce qui nous a dispensé de le marquer.
(2) Conc. Trident., sess. IV, du 8 avril 1546.
—
Is (le professeur), dit Léon XIII, retinens
instituta majorum, exemplar in hoc sumet versionem vulgatam ; quant Concilium Tridenti-
num «
prsedicationibus et expositionibus pro au-
in publicis lectionibus, disputationibus,
thentica » habendam atque etiam commendat quotidiana Ecclesise consuetudo.
decrevit,
JVeque tamen non sua habenda erit ratio reliquarum versionum, quas cliristiana laudavit
usurpavitque antiquitas, maxime codicum primigeniorum. Encyclique Providentissimus,
p. xix-xx. Nous suivons à la lettre les conseils et les enseignements du Souverain Pon-
tife.
INTRODUCTION GENERALE. xxm
gâte latine. Elle n'en constitue pas moins une grande faveur et une pré-
cieuse garantie car elle ne fut donnée qu'après un examen approfondi,
:
pour les prêtres et les fidèles, « une garantie qu'aucune autre ne rem-
» (3).
place
(1) Voici en quels termes, dans Y Avertissement de la Bible, M. Glaire expliquait et jus-
tifiait lecaractère de sa version « Quant à notre traduction elle-même, ce qui la caracté-
:
rise surtout, c'est une rigoureuse littéralité. Ainsi, toutes les fois que les exigences de notre
langue ne s'y sont pas opposées, nous avons rendu la Vulgate mot pour mot. Or, voici les
avantages que nous avons cru trouver dans ce genre d'interprétation. D'abord la Bible
conserve mieux son admirable simplicité, sa noble concision, la richesse et la vivacité de
ses images, la hardiesse de ses tropes en un mot, tout le charme d'un style pittoresque,
;
qui attache le lecteur, sans le fatiguer jamais. En second lieu, toutes les traductions auto-
risées ont suivi le système de la littéralité, et la Vulgate elle-même s'y est généralement
conformée; car le manque de clarté qu'on lui reproche dans un grand nombre de passages
vient précisément de ce que son auteur a cru devoir expliquer les textes originaux au pied
de la lettre. Troisièmement enfin, le respect même dû à la parole de Dieu nous a empêché
d'adopter le mode d'une traduction libre, comme exposant continuellement le traducteur à
faire prendre le change sur le vrai sens des écrivains sacrés, en leur prêtant des idées qui
ne sont pas les leurs ». La Sainte Bible selon la Vulgate, 1889, t. i, p. xiv.
(2) Par un rescrit du 22 janvier 1873, Pie IX chargeait les Archevêques de Bordeaux, de
Paris et de Bourges d'examiner la traduction de V Ancien Testament et d'en permettre la
publication, sous des conditions énumérées au rescrit. Les trois prélats, examen fait, re-
connurent que la version de M. Glaire réunissait les conditions exigées par le Saint-Père,
et donnèrent leur approbation. —
Quant au Nouveau Testament, précédemment paru, il
avait été approuvé par un décret de la S. Congrégation de l'Index, en date du 22 janvier
1861. Voir La Sainte Bible traduite par l'abbé J. B. Glaire, Nouveau Testament, édition de
1897, p. vi-vn.
(3) Paroles extraites des lettres de NN. SS. les Évêques à M. l'abbé Glaire.
.\.\i\ INTRODUCTION GENERALE.
III
En plus des quatre textes dont nous venons de parler, notre publi-
cation indique les divergences principales de l'hébreu, du grec et du
latin et renferme un petit commentaire.
tante une traduction latine littérale. Il ne nous a pas été possible de suivre
dans ce cas, augmenter notablement
cet exemple, parce qu'il aurait fallu,
le nombre des volumes, ce que nous devions éviter pour maintenir notre
ouvrage à bas prix. Nous suppléons autant que possible à l'absence de ces
traductions par l'indication des principales divergences entre le texte hé-
breu, les Septante et la Vulgate (1). Elles sont notées au bas du verso de
chaque page.
Les divergences des Septante sont toujours relatives au texte reproduit
dans la Polyglotte, sans tenir compte des variantes qui se trouvent dans
les différents manuscrits et dans les éditions diverses de cette version. Ces
variantes étant relevées, comme on l'a vu plus haut, au bas de la colonne
des Septante et ayant moins d'intérêt pour la majorité des lecteurs,
il était inutile de les
signaler deux fois.
—
Les variations de lecture et
d'orthographe des noms propres dans l'hébreu, le
grec et le latin ne sont
que très exceptionnellement
marquées, parce ceux
qu'il est facile à tous
qui veulent s'en rendre compte de les voir dans le texte même.
Il n'a
pas été possible de suivre une règle tout à fait uniforme dans le
choix des divergences. La nécessité déterminer à chaque page parle même
verset de l'hébreu, du grec, du latin et du français, n'a pas permis de ré-
server toujours au bas du texte un espace proportionnel à la quantité des
II. Si notre publication donne moins de versions que les grandes Po-
(1) Nous ne nous occupons pas des divergences des versions syriaques et autres elles
;
encombreraient nos pages sans profit pour la plupart des lecteurs; elles n'entrent donc pas
dans le plan de notre Polyglotte qui pourra préparer, nous l'espérons, des savants, mais ne
saurait leur fournir, sans changer tout à fait de caractère, les matériaux dont ils auront
besoin plus tard et qu'ils devront alors chercher dans les ouvrages spéciaux.
INTRODUCTION GENERALE. xxv
lyglottes, elle
contient quelque chose de plus pour l'explication du texte
sacré lui-même.
Gomme notre but n'est pas de nous adresser directement aux savants
de profession, théologiens ou exégètes, mais à tous ceux qui désirent étu-
dier l'Ecriture, prêtres et laïques, et spécialement aux élèves des séminaires,
nous ne nous sommes pas borné à la reproduction des textes, mais nous
y joignons des notes courantes, avec de courtes introductions, pour faci-
liter la lecture et l'intelligence de la parole sainte (1), de telle sorte que
trop coûteux.
Au bas des pages qui contiennent la Vulgate et la version française est
les avons multipliées, parce qu'elles sont une explication de la Bible par
la Bible. Rien n'est plus profitable que de comparer entre eux ces divers
seignement révélé.
De plus, parce que, sur certains sujets, spécialement
pour la topogra-
phie aucune
et l'archéologie, description graphique ne peut suppléer au
dessin, nous avons reproduit, en petites dimensions, au bas des pages, un
certain nombre de peintures, bas-reliefs et monuments égyptiens, assy-
riens, araméens, etc., qui parlent aux yeux de tous, et plus clairement
(1) Introductions et notes ont uniquement pour but d'aider à comprendre le texte sacré,
sans entrer dans les détails de la critique, textuelle ou littéraire, et sans répondre directe-
ment aux objections de toute sorte soulevées contre les Livres Saints. Nous nous sommes
occupé ailleurs de la critique et de l'apologie de la Bible, et il n'entre pas dans notre plan
d'y revenir ici.
présentent sous une forme distincte et définie des objets qui flottaient de-
vant nous comme des ombres vagues; elles ont, en outre, l'avantage
d'être, en mainte circonstance, une confirmation de l'exactitude du texte
sacré et une sorte de commentaire authentique et irrécusable. Rien ne
fait mieux comprendre, par exemple, les allusions que fait Moïse, dans
le Deutéronome, iv, 16-19, aux dieux de l'Egypte, que l'image même
de ces dieux, tels que nous les trouvons sur les monuments de la vallée du
Nil (1). Les dessins de nos illustrations sont l'œuvre de deux artistes dis-
à l'usage rationnel qui tend à prévaloir aujourd'hui, le texte sacré n'est pas
morcelé en petites coupures selon les versets, ni imprimé d'un seul trait,
On peut ainsi se rendre compte plus aisément du
mais distribué en alinéas.
sens et de l'enchaînement des idées (2). —
Dans les morceaux poétiques
chaque vers commence à la ligne. — Les divisions générales et secondaires
des Livres sacrés sont indiquées dans les notes et répétées en manchettes
entre les colonnes du latin et du français, ainsi qu'au haut de la page, en
titre courant.
IV
ciennes, et qui avait prévalu peu à peu, pour faciliter aux prédicateurs et aux théologiens la
recherche de passages isolés, a des inconvénients réels, dans la lecture suivie, pour l'intelli-
gence aisée et complète du texte.
INTRODUCTION GENERALE. xxvii
existent entre le texte hébreu, le texte grec et la Vulgate latine. Mais les
grec à partir du chapitre xvn de l'Exode. Dès le livre des Nombres, la ré-
vision du texte grec ainsi que l'indication des variantes et des divergences
sont l'œuvre de M. Nau.
L'accentuation du latin a été marquée par M. Boisbourdin, directeur au
séminaire de Saint-Sulpice.
Les références placées entre le texte de la Vulgate et la version française
ont été colligées par M. l'abbé Martel, chanoine de Fréjus, aumônier de
l'hôpital d'Hyères.
Tout ce qui regarde l'agencement du latin et du français, les divisions
et annotations est dû à M. l'abbé Duplessy, vicaire à la Madeleine, à
Paris.
F. V.
APPROBATIONS
DE LA TRADUCTION FRANÇAISE
A SA SAINTETE PIE IX
Très Saixt-Père,
entière dans le monde. Or n'y a-t-il pas un grand avantage à substituer une version
fidèle et autorisée aux traductions inexactes et dépourvues de toute approbation ecclé-
siastique ?
Enfin une Bible française autorisée par le Saint-Siège ôterait aux protestants tout
prétexte d'accuser injustement l'Eglise catholique d'empêcher les Fidèles de lire la
parole de Dieu.
Les Evêques soussignés osent espérer que Votre Sainteté reconnaîtra la légitimité
de ces considérations.
Dans cet espoir, ils la prient humblement d'agréer l'assurance de leur profonde
vénération.
RESCRIPTUM
FERIA IV, DIE 22 JANUARII 1873
In audientia PII PP. IX. habita eadem die ab infrascripto Secretario exhibi-
SS rai
tus fuit supplex libellus R. D. Joannis Baptistae Glaire, quo humiliter petit, ut E mo
ac R mo D. Cardinali Archiepiscopo Burdigalensi, et Ill mis ac Rev mis DD. Archie-
piscopis Bituricensi, et Parisiensi, Sanctitas Sua committere dignetur, versionem
gallicam Veteris Testamenti ab ipso exaratam recognoscere, jurisque publici facien-
dam permittere. SS mus bénigne annuit juxta petita, hac tamen lege, ut hujusmodi
versio sit omnino conformis Veteri Vulgatae Latinœ authenticœ, nil in ea
deprehen-
datur contra fidem, ac mores, et cum annotationibus aut commentariis desumptis ex
Sanctis Ecclesise Patribus, vel ex doctis catholicisque viris juxta decretum a S. In-
dicis Congregatione die 13 Junii 1757 editum, et die 23 Junii 1817 ab eadem confir-
matum. Insuper Sanctitas Sua declaravit, ut hœc tribus superius laudatis
Archiepis-
copis data commissio minime censeatur veluti solemnis ac propria dicta) versionis
Segretaria dell'Indice
minerva n° 3.
Pergratum sane ac honorificum munus a SS. D. N. PP. IX (quem Deus diu sospi-
tem servet) mihi est commissum ad Eminentiam Tuam Reverendissimam mittendi
Rescriptum, quo Eadem Sanctitas Sua bénigne induisit supplici exhibito libelle- R.
D. Joannis Baptistae Glaire pro obtinenda recognitione versionis gallicse Veteris Testa-
ment! ab ipso peractae, et pro facultate eam typis consignandi, perpensis tamen et
omnino adhibitis certis quibusdam conditionibus in eodem Rescripto contentis.
Eminentiam vero Tuam certiorem facio ipsum Rescriptum, de quo agitur, in ejusdem
versionis proœmio plané inserendum esse.
Idcirco in spem adducor, D. Glaire votorum suorum adimplementum tandem con-
sequturum, simulque fructus in Sancta Dei Ecclesia uberrimos ex hac versione ori-
turos.
Intérim Tibi, Eminentissime Domine, felicia ac lseta ex animo adprecatus sa-
crant purpuram humiliter Tibi deosculor et ad quaeque officia me paratissimum
exhibeo.
Addictissimus
Fr. HIERONYMUS PIUS SACCHERI
Ord. Prœd. Sacr. Indicis Congr. a Secretis.
geusement celles qui ont eu cours jusqu'à présent et dont aucune n'offre autant de
garantie.
-j- Ferdinand, Card. Donnet, Archevêque de Bordeaux.
Bordeaux, le 4 mars 1873.
APPROBATIONS.
ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
Sur le rapport qui nous a été fait par un savant professeur de théologie, que nous
avions chargé d'examiner la traduction de l'Ancien Testament par M. l'abbé Glaire,
nous déclarons exacte et conforme au texte de la Vulgate cette version en langue
française, et nous en autorisons l'impression et la lecture.
-J-
J. Hipp., Archevêque de Paris.
Fait à Paris, lo 1" mars 187:?.
ARCHEVECHE DE BOURGES
Conformément au rapport qui nous a été fait par un de nos vicaires généraux,
nous aimons à déclarer que la traduction française des livres de l'Ancien Testament
par M. l'abbé Glaire est entièrement conforme au texte latin de la Vulgate, inter-
prété, lorsqu'il en est besoin, par les textes originaux, et accompagné de notes expli-
catives, ainsi que le demande le saint Concile de Trente.
L'auteur s'est attaché à rendre cette version aussi littérale que possible. Dans son
Avertissement, il répond d'avance à ceux qui seraient tentés de lui en faire un re-
proche. Pour nous, nous voyons dans cette exactitude minutieuse, qui parfois pourra
paraître excessive, une qualité plutôt qu'un défaut. Dans tous les cas, plus fidèle et
plus complète que la plupart des versions françaises, celle-ci répond au besoin qui
s'est fait sentir depuis longtemps dans notre pays, d'une traduction sûre et autorisée
qu'on puisse mettre sans aucun danger entre les mains des fidèles. Nous l'approuvons
en ce qui nous concerne, et selon la teneur du Rescrit apostolique, en date du
22 janvier de la présente année.
-f- C.-A., Archev. de Bourges.
\
EXPLICATION
DES SIGNES ET ABRÉVIATIONS CONTENUS DANS LE TOME PREMIER
Le signe ", placé entre deux mots grecs, indique la place d'un mot ou d'un membre
de phrase qui se trouve dans l'hébreu, et qui manque dans la version grecque.
'
Le signerépété une seconde fois après un ou plusieurs mots, indique que ces
'
mots ne se trouvent pas dans le texte hébreu et sont une addition du traducteur grec.
*
Le signe indique une divergence notable entre le sens du grec et celui de l'hébreu.
Les mots entre [ ] ne figurent pas dans le textus receptus ou édition sixtine, qui
est celle que nous reproduisons dans le corps du texte.
cialement le manuscrit. Les leçons particulières au texte imprimé, par exemple celles
qui concernent la ponctuation, absente du Codex, sont indiquées par B
2
.
E désigne l'édition de la version des Septante publiée par Aide, à Venise, en 1518.
F désigne le texte des Septante publié dans la Polyglotte d'Alcala ou de Complute,
due au cardinal Ximénès (1520).
X. Sous cette lettre sont réunis les manuscrits moins importants, en dehors des
deux manuscrits désignés plus haut.
il - SIGNES.
AU PENTATEUQUE
I. - ANALYSE DU PENTATEUQUE
g 1. Du Pentateuque en général.
lesquels Moïse résume, explique ou complète le code qu'il a imposé à Israël par
l'ordre de Dieu. La Genèse prépare donc l'Exode, leLévitique et les Nombres, et
le Deutéronome les récapitule. Tel est le plan général et l'unité du Pentateuque.
g 2. La Genèse.
énumérées, Genèse, xxx tous les fils de Jacob sont nés pendant la vie d'Isaac, et
;
pour ce motif leur naissance a été racontée dans l'histoire d'Isaac et n'est pas
répétée ici. De même, Genèse, II, 4 « Voici les
générations du ciel et de la
:
ainsi dire le titre qui annonce aux lecteurs une nouvelle partie du livre. Moïse
n'est point indiqué pour les lignes latérales, Ismaël excepté. L'auteur se con-
tente de relever en passant quelques particularités de leur histoire. Il
pousse
généralement assez loin l'énumération des descendants.
Chaque section commence d'ordinaire par une répétition ou récapitulation.
Ainsi nous lisons, Genèse, xxv, 19-20 Voici les générations d'Isaac, fils
: «
1° La
génération du ciel et de la terre, n, 4-iv, J 26, c'est-à-dire l'histoire
primordiale de tous les êtres terrestres et de l'homme lui-même, le com-
mencement de l'histoire du monde, le paradis terrestre, la chute d'Adam,
et sa descendance dans la ligne de Caïn, jusqu'à la septième^génération.
2° Le livre des
générations d'Adam, v-vi, 8, nous fait connaître la des-
cendance d'Adam dans la ligne bénie de Seth et comprend dix générations,
jusqu'à Noé, c'est-à-dire l'histoire antédiluvienne des Enfants de Dieu.
3° Les générations de Noé, vi, 9 - ix, 29, forment une section à part, à cause
de l'importance de ce patriarche, qui est comme le second père de l'humanité
et au nom duquel se rattache l'histoire du déluge.
4° Les générations des enfants de Noé, x-xi, 9, tiges de tous les peuples
de la terre, méritent une division particulière, qui est la célèbre Table ethno-
graphique de la Genèse, laquelle est comme le- point de départ et le prin-
cipe de toutes les histoires particulières.
5° A
partir de là, la Bible cesse d'être l'histoire générale de l'humanité pour
devenir d'abord l'histoire de la famille de Sem, puis, en se restreignant de
plus en plus, de la famille d'Abraham, et enfin seulement de l'unique famille
de Jacob. La 5 e section, xi, 10-26, énumère brièvement les générations de
Sem, en s'attachant exclusivement à la ligne principale, les autres lignes ac-
cessoires ayant été mentionnées dans la section précédente. L'objet de cette
partie, qui, pour les premières générations, n'est qu'une répétition, est de nous
montrer que l'histoire se circonscrit et abandonne toutes les lignes généalo-
giques collatérales. La famille de Sem se perpétue jusqu'au jour où sa mission
divine va être manifestée.
6° Les générations de Tharé, xi, 27 -xxv, 11, commencent à nous faire en-
trer dans le vif de l'histoire du peuple de Dieu, tout en donnant lieu à de nou-
velles éliminations, celles des frères d'Abraham et de leur
postérité, dont la
10 INTRODUCTION AU PENTATEUQUE.
vie nous est cependant racontée autant qu'il est nécessaire pour comprendre
la suite des événements postérieurs; mais la plus large place est donnée,
comme il convient, à Abraham. Cette période est une suite de pérégrinations
dont l'objectif bien déterminé est le pays de Chanaan
où se rend le patriarche.
Les générations d'Ismaël, xxv, 12-18, sont données brièvement avant
7°
celles d'Isaac, selon la règle constante de l'auteur de la Genèse, qui, comme
nous l'avons mentionné plus haut, énumère toujours la postérité des personna-
ges dont il a parlé, mais en faisant précéder par la généalogie des branches
secondaires la généalogie de la branche principale.
8° Les générations d'Isaac, l'héritier des promesses divines faites à
cipale ou des lignes secondaires, selon les personnages qui y jouent un rôle
prépondérant, et dans lequel les faits ainsi distribués reçoivent un dévelop-
pement proportionné à leur importance dans l'ensemble. En un mot, dans le
premier livre de Moïse, la généalogie est le cadre de l'histoire ». (Emm. Cos-
quin.)
g 3. L'Exode.
promulgation de
— Le Décalogue, xx. —préparatifs
la loi, xix. Premières
2° 3° lois,
§ 4. Le Lévitique.
3° Punition des enfants d'Aaron qui ont violé les prescriptions concernant le
culte divin, x.
II e partie, xi-xxii :
— Prescriptions gé-
Puretés et impuretés légales. I.
xiv. — 4°
Impuretés involontaires, xv. — Entrée du grand prêtre dans 5° le
grandes de fêtes
l'année,
— Lampes toujours allumées
xxiii. pains de 2° et
proposition dans le
Tabernacle, xxiv, — Lapidation d'un blasphémateur 1-9. 3°
et loidu xxiv, 10-23. —
talion, Observation de l'année sabbatique 4° de et
l'année xxv. —
jubilaire, Promesses à ceux qui observeront
5° faites la loi et
menaces à ceux qui violeront, xxvi.
— Des vœux des dîmes, xxvn.
la 6° et
§ 5. Les Nombres.
qui en furent la conséquence, les lois et ordonnances promulguées dans cet in-
tervalle, et la conquête de la partie de la Palestine située à l'est du Jourdain.
On peut y distinguer trois parties : 1° préparatifs pour le départ du mont
Sinaï; 2° chutes et révoltes du peuple dans le désert et faits saillants
jusqu'au
commencement de la quarantième année après la sortie d'Egypte; 3° événe-
ments accomplis et lois portées pendant les dix premiers mois de la quaran-
tième année de l'exode.
V e
partie, i-x :
départ du mont Sinaï.
Préparatifs pour 1° Recense- le —
ment du peuple, ordre du campement, i-ii. 2° Recensement des Lévites, —
m-iv. —
3° Lois particulières, v-vi. 4° Présents des chefs de tribus au —
Tabernacle, vu. —
5° Consécration des Lévites, vin. 6° Célébration de la —
Pâque au Sinaï, ix, 1-14. —
7° La colonne de feu et de nuée, les
trompettes
pour la mise en marche, ix, 15 -x, 10. 8° Départ du Sinaï, x, 11-36. —
II e partie, xi-xix Chutes et révoltes du peuple dans le désert.
: 1° Ré- —
volte à Thabeérah (l'Embrasement) partie du
camp incendiée cailles et Sé-
—
; ;
§ i). Le Deutéronome.
ses divisions sont plus marquées que dans ces trois derniers livres. Il se
les fêtes de l'année, xvi, 1-17. 2° Droit public; droit personnel ordon- :
devoirs envers les enfants, xxi, 15-23; des objets perdus et trouvés; des vête-
ments; des nids d'oiseaux; de la construction des maisons; du mélange des
semences et des étoffes, xxn, 1-12; des vierges, xxn, 13-30; lois diverses,
entre autres sur l'usure, les vœux, etc., xxni; du divorce; des pauvres;
des étrangers, xxiv; la flagellation; le lévirat; poids, mesures, etc., xxv;
offrandes des premiers-nés et de la dîme, xxvi, 1-15. Péroraison — :
loi, xxvn.
—
2° Bénédictions promises à l'obéissance menaces contre l'infidé-
lité, xxviii. —
3° Exhortations pressantes à l'observation de la loi, xxix-xxx.
;
successeur. Avis divers, entre autres, ordre de lire la loi pendant l'année sab-
batique et de la conserver dans l'arche, xxxi. 2° Cantique de Moïse, xxxn.—
— 3°Bénédiction des tribus d'Israël, xxxiii. — 4° Mort et deuil de Moïse, xxxiv.
Les Juifs et les chrétiens ont toujours cru que Moïse, le libérateur et le
gneur ». Le
^. 7 nomme en toutes lettres le Séfer Berith ou Livre de l'al-
liance, et Moïse le lit au peuple. Moïse avait donc écrit non seulement les
lois, mais aussi les faits historiques. Le Deutéronome est plus explicite en-
INTRODUCTION AU PENTATEUQUE. 15
Le Seigneur est au milieu d'eux dans un sanctuaire, comme autrefois sur le Sinaï.
pante, c'est qu'elle n'est pas faite, comme les autres législations, à l'image
du peuple ne sort pas de lui, comme le fruit de l'arbre qui
qu'elle régit. Elle
le porte, pas l'expression de ses idées et de ses penchants, elle est,
elle n'est
travers une durée de plusieurs siècles; elle nous reporte au temps de Moïse.
Le Deutéronome, en particulier, contient de nombreuses allusions aux
usages de l'Egypte. Il interdit aux Hébreux, iv, 15-18, les œuvres de sculp-
ture qu'on prodiguait dans l'empire des pharaons, de peur qu'elles ne les
séduisent et ne les entraînent à l'idolâtrie. Il défend aussi au roi, quand il y
en aura un en Israël, de ramener son peuple en Egypte, xvn, 16. Voilà,
certes, une crainte qu'on ne peut avoir conçue que dans le désert, lorsque
les Hébreux, naguère sortis de la vallée du Nil, et découragés par les priva-
tions qu'ils avaient à endurer, comme par les obstacles qu'ils rencontraient
sur la route de la Terre Promise, étaient tentés de retourner dans la terre de
Gessen. Un certain nombre de passages rappellent les usages pharaoniques :
(1) On peut voir le développement de cette preuve dans F. Vigouroux, La Bible et les découvertes
BIBLE POLYGLOTTE.
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M. Ev ào-tf] tnolï}GSv b &sbç tov ovçavbv
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xata yivoç xal xa& xal zffl£ «fflîT y^xr-i Nœin a^n'bx
bfi.oi6t7]ta',
ZvXov xâgnifiov noiovv xaçnov, ov tb ans'ofict
l
avtov iv avtcjj xatà yivoç snl tijç y?t ç. Kal
J.nscr.A:/TsVf<7ts xôofis. 2. EXj (p. axor.) èntxeiro.
7. ATXi (in f.
) Kal èyévsro excas. 9. AB: avrœv
v. 1. iran 'a
(avri FX). 11. A Xi1
(p. avrcô) sis ôfioiÔTtjra (Al.:
>C5ClK Ôfl.).
I. 2. Informe et nue. Hébreu : « inanitas et vacui- eaux. Les Septante ajoutent les mots « et fut fait
tas, un désert et un vide ». Septante : « invisi- — ainsi», qu'ils omettent au verset 7.
: il
une expansion » ou « une étendue » entre les eaux. l'eau qui était sous le ciel se rassembla en ses lieux
Le sens du mot firmamentum est le même dans de rassemblement, et la partie aride parut ».
tout ce chapitre. Voir la note ci-contre. — D'avec les H. Hébreu « Et Dieu dit Que la terre germe la : :
oA^A.^^.jAmAm^mAj.Am^
Proœ-
I. '
In principio creâvit Deus cœ- mium. I. K
Au commencement Dieu créa le
2 Creatio 2
lum et terram. Terra autem erat mumli. ciel et la terre. Mais la terre était in-
Aot. 14, 14.
inânis et vâcua, et ténebrae erant Ps. 135,5-9. forme des ténèbres étaient sur
et nue, et
Job, 39, 4-7.
super fâciem abyssi et Spiritus Dei :
2 Esd. 9, 6.
la face de l'abîme, et l'Esprit de Dieu
Eccli. 18,
ferebâtur super aquas. 3 Dixitque était porté sur les eaux. 3 Or Dieu dit
1.
:
Ps. 23, 2;
135, 6. 2 Pet.
Deus Fiat lux. Et facta est lux. 4 Et
:
3, 5.
« Que la lumière soit ». Et la lumière
Dies 4
vidit Deus lucem quod esset bona :
1
prima.
fut. Et Dieu vit que la lumière était
Creatio
et divisitlucem a ténebris. 5 Appel- luiiiiiiïs. bonne, et il sépara la lumière des ténè-
Ps. 32, 6, 9. 5
lavitque lucem Diem, et ténebras Heb. 11, 3. bres, et il
appela la lumière, jour, et
Is. 45, 7.
Noctem factûmque est véspere et
:
Ps. 73, 16. les ténèbres, nuit et d'un soir et d'un
:
2 Cor. 4, 6.
mane, dies unus. matin se fit un jour unique.
6
G
Dixit quoque Deus Fiat firma- :
i Dies Dieu dit encore « Qu'un firmament :
secunda.
méntum in médio aquârum et dî- :
Sepa ratio
soit fait entre les eaux, et qu'il sépare
vidat aquas ab aquis. 7 Et fecit Deus aquarum.
Ps. 18, 2.
les eaux d'avec les eaux ». 7 Et Dieu fit
Jer. 10, 12.
firmaméntum, divisitque aquas quœ Is. 40, 22.
le firmament, etil
sépara les eaux qui
Ps. 148, 4
erant sub firmaménto, ab his quae 103, 3.
;
étaient sous le firmament de celles qui
erant super firmaméntum. Et factum étaient sur le firmament. Et il fut fait
est ita. 8 Vocavitque Deus firma- ainsi. 8 Or Dieu nomma le firmament,
pere mane,
et dies secûndus. second jour.
9 9
Dixit vero Deus Congregéntur :
3° Dies
tertia.
Dieu dit ensuite «
Que les eaux :
i2 Kal
iyitszo ovroog. iÇijveyxev 1/ yï\ jlorâvqv
IÔqtov om-ïçov o7itQfia xazà yivog 'xai xaû'
n^nr -ras ^-nxpz yv^ «iny»^
ôfioiézijza', xai %i>Xov 'xâom/xov' noiovv xaqnôv,
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i3 Kul
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i9 Kal vi :,- V A - I j" 1 T 1
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2 ®Kul U7zev
&eôg' 'E^ayayirw rà vôazu !)2"1ÇP D^Sl'p» tÛil^l s =
verdure, l'herbe portant de la semence (Septante : 17. Et il les plaça. D'après la Vulgate, il ne s'agit ici
selon son genre et selon sa ressemblance), l'arbre à que des étoiles « et posuit eas ». Mais les pronoms :
fruit produisant le fruit selon son espèce, dont la se- hébreu et grec peuvent s'appliquer à la fois au so-
mence soit en lui sur la terre ». leil, à la lune et aux étoiles.
12. Hébreu : « Et la terre produisit la verdure, l'herbe 19. Et d'un soir et d'un matin se fit un quatrième
portant de la semence selon son espèce (Septante : et jour. Hébreu et Septante « et il y eut soir, et il y eut :
son espèce (Septante : sur la terre). » de reptiles, âmes vivantes, et que des volatiles volent
13. Et d'un soir et d'un matin se fit un troisième sur la terre, sur la face du firmament des cieux ». Les
jour. Hébreu et Septante « et il y eut soir, et il y eut
:
Septante ajoutent : « et il fut fait ainsi ».
matin, troisième jour >. 21. Que les eaux produisirent. Hébreu « dont
pul- :
14. Dans le firmament du ciel. Les Septante ajou- lulèrent les eaux ».
tent « pour éclairer sur la terre ».
:
—
Qu'ils servent de 22. Croissez. Hébreu « fructifiez », « soyez féconds ». :
signes pour marquer les temps. Vulgate et Septante : 23. Et d'un soir et d'un matin se fit un cinquième
sint in signa et tempora. Hébreu : « que ce soient jour. Hébreu et Septante : « et il y eut soir, et il y
des signes pour marquer les époques » (spécialement eut matin, cinquième jour ».
des fêtes religieuses).
La Genèse, 1, 12-24. 21
Préambule» — Création du monde Ciy t - II. :t).
, . quinta.
duisent des reptiles d'une âme vivante,
a cii use reptile ânimae viventis, et vo-
lâtilesuper terram sub nrmamento
ir»' creatiopi«-
cium et
a * 1 ™™- et des volatiles sur la terre, sous le fir-
cœli. 2I
Creavitque
» Deus Cete grân- ™, ">,%• mament du ciel ». 2I Dieu créa donc les
v y . .
Ps. 148, 7 ;
lune ne sont pas les deux plus grands corps célestes; qui s'applique aux monstres marins et aux amphibies,
ils sont néanmoins les deux plus grands luminaires Job, vu, 12; Ps. lxxiii, 13, etc., au crocodile, etc.
(relativement à nous), puisque ce sont ceux de tous les Sixième jour, création des animaux
6°
astres qui répandent le plus de lumière sur la terre ». terrestres et de l'homme, 24-31.
— Pour présider au jour. « Moïse dit que le soleil
est destiné à présider au jour, comme la lune et les 24. Le sixième jour comprend deux créations dis-
étoiles sont destinées à éclairer la nuit, afin d'ôter aux tinctes 1° celle des animaux terrestres, 24-25, et
:
Israélites la tentation d'adorer ces corps inanimés de l'homme, 26-30. Le verset 31 est la conclusion
2° celle
(comme le faisaient les peuples voisins). Deutéro- de l'œuvre du sixième jour, et le verset h, 1, la con-
nome, iv, 19 ». (Duclot.) clusion de l'œuvre des six jours dans son ensemble.
22 Genesis, I, 25 — II, 3.
. ;
:
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27 Kal
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29 Kal
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A
1
pîa • : • : :
drupèdes ». —
Des bêtes de la terre. L'expression hé-
:
leur espèce ». 31. Et d'un soir et d'un matin se fit le sixième jour.
26. Qu'il domine. Hébreu et Septante «
qu'ils do- : Hébreu et Septante « et il y eut soir, et il y eut matin, :
ânimam vivéntem in
an i u m duise des âmes vivantes selon leur es-
terra génère t
^i s.
suo, juménta et reptilia et béstias '«J^- pèce, des animaux domestiques, des
12 7,9>
secûndum spécies suas. Fac-
terrae
'
nostram et praesit
r r -, -, ., maris, Eph.
pîscibus
: jkc's,'».' homme à notre image et à notre res-
,,., .. 4, 24. . . .
et volatilibus cœli,' et bestns, uni- ic«. n, 7. semblance : et qu'il domine sur les
. , .... , Sap. 2, 23;
28
culum etféminam creâvit eos. Be- Gen.
l'homme à son image c'est à l'image :
• /-i /
nedixîtque illis Deus, et ait Lrescite de Dieu qu'il le créa il les créa mâle
:
£, w^. :
et multiplicâmini, et replète terram, Act. u,w. et femelle. 28 Et Dieu les bénit et leur
et subjicite eam,pis- et dominâmini J«o. 3,7. dit : « Croissez et multipliez-vous rem- ;
univérsa ligna quae habent in seme- donne toute herbe portant de la se-
2
terra, et omnis ornâtus eôrum. 2 l8
J
5'
2J
2; la terre, et tout leur ornement. Et
Complevitque Deus die séptimo opus \%à.
suum quod fécerat et requiévit die ^Jj ^*
^ Dieu eut accompli son œuvre le septième
:
jour et il se reposa le septième jour
:
séptimo ab univérso opère quod pa- D3î M de tous les ouvrages qu'il avait faits. 3
r '
26. Faisons marque la pluralité des personnes en corps, il vient de la terre; selon l'âme, il vient de Dieu
Dieu. — A notre image, etc. L'homme est fait à l'i- seul». {Elévations sur les mystères, IV, xi.)
mage de Dieu en ce qu'il est doué d'une âme imma- 28. Remplissez la terre, parce que la terre est faite
térielle, immortelle, intelligente, libre, capable de sa- pourl'hoinme. La terre « tient dignement son rang [au
gesse, de vertu et de béatitude, c'est-à-dire, de voir milieu des astres] par la suprême harmonie de toutes
Dieu et d'en jouir. « —
Dieu, dit Bossuet, a formé les ses parties et de tous ses mouvements elle est en petit ;
autres animaux en cette sorte Que la terre, que les : le représentant des mondes. Elle représente en toutes
eaux produisent les plantes et les animaux, et c'est choses une sorte de terme moyen également éloigné
ainsi qu'ils ont reçu l'être et la vie. Mais Dieu, après de tous les extrêmes, et qui fait de la terre le séjour
avoir mis en ses mains toutes-puissantes la boue dont prédestiné de l'homme ». (Radau.)
le corps humain a été formé, il n'est pas dit qu'il en ait
tiré son âme, mais il est dit qu't7 inspira sur sa
face
7° Le sabbat, II, 1-3.
un souffle de vie, et que c'est ainsi qu'il a été fait en
âme vivante... L'homme a deux principes : selon le 1-3. Fin de la création repos de Dieu au septième jour.
,
24 Genesis, II, 4-15.
I. Il oui i ii hm primordia (II, -1-1%', 36). — 9° ParadUtu* Cil, 8-17).
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ejus spirâculum vitee, et factus est la. 2, 22. Dieu forma donc l'homme du limon de
homo in ânimam vivéntem. 8
Plan- la terre, et il souffla sur son visage
Paradi-
tâverat autem Dôminus Deus para- SIIS un souffle de vie, et l'homme fut fait
terre s tri s.
disum voluptâtis a princïpio in : âme vivante. 8 Or le Seigneur Dieu
quo pôsuit hôminem quem formâve- avait planté, dès le commencement, un
rat. 9 Produxitque Dôminus Deus jardin de délices, dans lequel il mit
de humo omne lignum pulchrum l'homme qu'il avait formé. 9 Et le Sei-
Gen.
3, 22.
visu, et ad vescéndum suave lignum :
2, 7 ;
Ap. gneur Dieu fit sortir du sol toutes sor-
22, 2.
etiam vitae in médio paradisi lig- , Pr. 3, 18. tes d'arbres beaux à voir, et dont les
10 Deut. 1, 39.
nûmque sciéntiee boni et mali. Et Heb. 5, 14. fruits étaient doux à manger et aussi :
Ap. 22, 1.
flûvius egrediebâtur de loco volup- l'arbre de vie au milieu du paradis, et
tâtis ad irrigândum paradisum, qui l'arbre de la science du bien et du
inde divîditur in quatuor câpita. il mal. 10
De ce lieu de délices sortait,
Nomen uni Phison ipse est qui cir- :
pour arroser le paradis, un fleuve qui
cuit omnem terram Hevilath, ubi nâs- ensuite se divise en quatre canaux. li
nomen flûvii secûndi, Gehon ipse : est excellent c'est là aussi que se trou-
;
est qui circumit omnem terram JE- vent le bdéllium et la pierre d'onyx. 13
thiôpiee.
14
Nomen vero flûminis tér- Dan. 10, 4.
Le nom du second fleuve est Géhon;
tii, Tygris ipse vadit contra Assy-
: c'est celui qui coule tout autour de la
rios. Flûvius autem quartus, ipse est terre d'Ethiopie.. ' 4 Le nom du troisième
Euphrâtes. fleuve est le Tigre; il se répand du côté
de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est
l'Euphrate.
Tulit ergo Dôminus Deus hô- <5 Le Seigneur Dieu prit donc
I
re
Section. —
Histoire des origines de Titre de la première section.
note 2 sur
—
Voir, à la fin du vo-
la date de la création du monde
lume, la
l'humanité, II, 4-IV, 26. et la note 3 sur la date de la création de l'homme.
1° Récapitulation, II, 4-7.
2° Le paradis terrestre, II, 8-17. 2° Le paradis terrestre, II, 8-17.
3° Création d'Eve, II, 18-25.
4» La chute, III, 1-24. 9. L'arbre de vie et l'arbre de la science du bien et
5° Caïn et Abel, IV, 1-16. du mal. Ces arbres, d'après la doctrine des saints
6° La postérité de Caïn, IV, 17-26. Pères, sont ainsi appelés en raison du précepte dont
ils furent l'objet bien plus qu'en raison de leurs pro-
1° Récapitulation, II, 4-7. priétés naturelles.
la. Voir à la fin du volume la note 4 sur le paradis
4. Telles furent les origines du ciel et de la terre. terrestre.
26 Genesis, II, 16 — 111,1.
I. Ilominum primordia (II, I - 1 V, 26). — 3° Evœ creatio (II, t8-SSJ.
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25
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&VÇ- r Vï YVS- 23. A 7 (p. htf (p.) avT?j. 24. Xf t. 25. p-i*,t" inx ^3*1
(p. Wr-) avrâ. AEX: TTQoax. Ttj yvraixï.
din d'Eden •.
1". N'en mange pas.
Septante au pluriel « n'en
—
mangez pas ». Au jour où lu en mangeras, tu mour-
, :
donnerait à toute âme vivante fût son nom ». Arbre sacrû assvro-chaldéen. (^.
2t. Un profond sommeil. 17.)
Septante : « une extase ».
24. Ils seront deux dans une seule chair. Hébreu :
Cylindre antique. (Grandeur de l'original.)
« ils deviendront une seule
chair ». Le mot deux n'est
pas dans l'hébreu.
La Genèse, II, 16— III, 1 iïj
I. Ilist. des origines de l'humanité (II, 4=- IV, 26). — 3° Création d'Ère (II, 18-2SJ.
illum :
^ 6
preecepitque ei dicens : Ex luicommanda, disant :« Mange des fruits
De arbore
omni ligno paradisi cûmede. 1T De seieriti;»' de tous les arbres du paradis 1T mais :
est bonum esse hûminem solum fa- : n'est pas bon que l'homme soit seul
« Il ;
mée vivéntis. ipsum est nomen ejus. dam donna à toute âme vivante, est son
Appellavitque Adam nominibus vrai nom. 20 Ainsi Adam appela par
20
21
viro sumpta est. Quamobrem re- femme, parce qu'elle a été tirée d'un
linquet homo patrem suum, et ma- Hat. homme C'est pourquoi un homme
».
2l
Eph.;
trem, et adbaerébit uxùri suée et :
quittera son père et sa mère, et s'atta-
erunt duo in carne una. 2:; Erat au- 1 Cor. G, 16. chera à sa femme et ils seront deux dans
;
Sedetserpenseratcallîdior
. Mais le serpentétait le plus rusé
III. 1
cunctis animântibus terra? quee fé- lapsus de tous les animaux de la terre qu'a-
Ap. 12,;
cerat Dùminus Deus. Qui dixit ad Eccli. 21, vait faits le Seigneur. Il dit à la femme :
16. Et il lui commanda, etc.« Le Seigneur, dit saint C'est pour donner l'idée de la ressemblance qui existe
Jean Clirysostome, pour faire connaître a l'homme dès entre les deux mots hébreux que la Vulgate a traduit
le commencement que celui qui avait créé toutes vir et vira (io.
choses était aussi son créateur, lui imposa un com-
mandement facile à observer... Il lui défendit de 4° La chute, III, 1-24.
manger du fruit d'un seul arbre et le menaça, en cas
de desobéissance, d'un grave châtiment, pour le forcer III.i.Le serpent, c'est-à-dire le démon qui avait pris
à reconnaître qu'il avait un maître a la libéralité la forme de ce reptile. « Comme Dieu, dit Bossuet, pa-
duquel il devait tous les biens dont il jouissait ». raissait à l'homme sous une forme sensible, il en était
de mèmedesanges... Il était juste, l'homme étanteom-
3° Création d'Eve, II, 18-25. posé de corps et d'àmc, que Dieu se fit connaître à lui
selon l'un et l'autre, selon les sens comme selon l'esprit.
19. Devant Adam. C'est la première fois que la Yul- 11 en était de même des anges, qui conversaient avec
gate nomme Adam. Ce nom, qui signifie rouge, paraît l'homme en telle forme que Dieu permettait et sous la
rappeler l'origine terrestre du corps humain, la terre ligure des animaux. Eve donc ne fut point surprise
rouge, en hébreu adâmâh, d'où il fut tire. d'entendre parler un serpent, comme elle ne le fut
23. Celle-ci
s'appellera femme (hébreu ischschâh). pas de voir Dieu même paraître sous une forme sen-
parce qu'elle a été tirée d'un homme
:
(hébreu :
isch). sible. » —
Pourquoi? « Le tentateur procède par inter-
28 Genesis, III, 2-14.
I. Hominum primordia (II, I -l\ .
26). — 4° Lmp»u* hominl* (M, i-il>.
(puyovfiS&a'
3 ànb as tov
xuQnov tov £ v- i*[t)i2!)
1
îp^n : ish-tt nea xômn 3
roîç oqt&aXftoîj lôtîv, nul mçaîov èau tov ««içrnj^n ^ai pb^pb yin
xaruvo^aai, xal Xafiovou àno tov xaçnov
avrov sçpays, xul sdmxe xal rm àvôfù avrrjç
7 Kai ^ày Mtà\^-aa ^nrn bn^ni i^Bp
psT avrijg, xal S(j>ayov. diîjvofy&îjaav
oi bcp&aXpol rwv ôvo, xal syvcoaav ou yvfivol ^ti ah^Dtà ^2 hanpeni îbns s i 7
a%n'^s ;
gèrent ».
8. La voix. Hébreu : « le bruit » des pas. — Du soir.
Hébreu : « du jour ». La « brise du jour » souffle le
soir.
9. Où
es-tu? Septante : « Adam, où es-tu? »
44. De Varbre dont je t'avais défendu de
manger.
Septante « du seul arbre dont je t'avais défendu de
:
Mat.
mulierem Cur prœcépit vobis Deus Pourquoi Dieu vous a-t-il commandé
10, 16. «
:
Act. 13, 10.
3
paradiso, véscimur de fructu vero : arbres qui sont dans le paradis 3 mais :
ligni, quod médio paradisi, est in pour le fruit de l'arbre qui est au milieu
prœcépit nobis Deus ne comederé- Gen. 2, 17. du paradis Dieu nous a commandé de
,
mus, et ne tangerémus illud, ne forte n'en point manger, et de n'y point tou-
moriâmur. A Dixit autem serpens ad 2Cor n 3> cher, de peur que nous ne mourions ».
4
riémini. s Scit enim Deus quod in lap." I,' ail du tout, vous ne mourrez pas de mort. 5
quocûmque die comedéritis ex eo, Car Dieu sait qu'en quelque jour que
aperiéntur ôculi vestri et ;
éritis sicut 2 Th. 2, 4. ce soit que vous en mangiez, vos yeux
dii, bonum et malum. 6 Vi- ^lltiW
sciéntes s'ouvriront; et vous serez comme des
dit igitur mûlier quod bonum esset SJÎ'^Ji dieux, sachant le bien et le mal ».
6
La
Tim- 2 14- 1
ditque viro suo, qui comedit. ht prit, en mangea et en donna à son mari,
apérti sunt ôculi ambôrum cumque qui en mangea. En effet leurs yeux s'ou-
:
7
runt fôlia ficus et fecérunt sibi pe- , étaient nus, ils entrelacèrent des feuilles
rizômata. 8 Et cum audissent vocem de figuier et s'en firent des ceintures. 8
Dômini Dei deambulântis in paradiso Et lorsqu'ils eurent entendu la voix du
ad auram post meridiem, abscôndit Seigneur Dieu qui se promenait dans
se Adam uxor ejus a fâcie Dômini
et
os ' 3 ' 2
à la brise du soir, Adam et
le paradis,
Dei in médio ligni paradisi. 9 Voca- sa femme se cachèrent de la face du
vitque Dôminus Deus Adam, et dixit Seigneur Dieu au milieu des arbres du
9
ei : Ubi es? 10
Qui ait : Vocem tuam paradis. Mais le Seigneur Dieu appela
audivi in paradiso et timui, eo Adam, et lui dit : « Où es-tu? » 10 Adam
:
quod
entendu votre voix dans Sap
« J'ai
nudus essem, et abscôndi me. Cui 17,H répondit {i -
:
rogation et tâche, d'abord de produire un doute. La 4. Vous ne mourrez pas de mort. « Le serpent vit
première faute d'Eve, c'est de l'avoir écouté et d'être qu'Eve était éblouie de la nouveauté et que déjà elle
entrée avec lui en raisonnement. La première faute de entrait dans le doute qu'il lui voulait suggérer, il ne
ceux qui errent, c'est de clouter .. (Bossuet, Eléva- garde plus de mesure il flatte l'orgueil, il pique et
:
tions, VI, 11 et m.) excite la curiosité. L'orgueil entra avec ces paroles :
2. Nous mangeons, etc. « Telle fut la réponse d'Eve, Vous serez comme des dieux. Celles-ci Vous saurez le :
ou il n'y a rien que de véritable, puisqu'elle ne fait bien et le mal, excitèrent la curiosité •• (Bossuet, ibid.)
que repéter le commandement du Seigneur. Il ne 6. La femme vit... « Eve commence à regarder ce fruit
s'agit donc pas de bien répondre ni de dire de bonnes et c'est un commencement de désobéissance. C'est
choses, mais de les dire à propos. Eve eût dû ne vouloir être séduite que de se rendre si attentive à la
point parler du tout au tentateur, qui lui venait de- beauté et au goût de ce qui lui avait été interdit. La
mander des raisons d'un commandement où il n'v voilà donc occupée des beautés de cet objet défendu
avait qu a obéir et non et comme convaincue que Dieu était trop sévère de
point à raisonner >. (Bossuet,
Elévations, VI, iv.) leur défendre l'usage d'une chose si belle, sans songer
30 Genesis, III, 15-24.
I. Iloiuiiniiii primordia (II, l-IV, 26). — 4° JLap»u» hotnini* (M. 1-24).
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50. A 1
* avT8 (f A* B). AFX f (p. Sri) aStij.
22. AX: xvçio; o ». 23. X: ovràç.
14. Tu ramperas sur ton ventre. Septante « tu : ton mari. Hébreu « tes désirs se porteront vers ton :
15. Elle te brisera la tête. Dans la traduction fran- 17. Du fruit dont je t'avais dé fendu de manger. Sep-
çaise, elle peut se rapporter à la femme ou à sa posté- tante « du seul fruit dont je t'avais défendu de man-
rité. Dans la Vulgate, ipsa ne peut s'entendre que de ger, tu en as mangé »
:
représenter que zèrah, semen, le rejeton de la femme, 19. C'est à la sueur de ton front. Hébreu, Septante
c'est-à-dire le Messie. 11 en est de même dans les Sep- et Vulgate : « c'est à la sueur de ton visage ». Pous- —
tante, où le pronom clv-zôz ne peut se rapporter qu'à sière. .Septante t terre ». :
<n:épu.a, malgré la différence des genres. Elle te bri- — 20. Eve. Septante: « Vie ».
sera la tête, et loi, tu lui tendras des embûches au ta- 23. Dm jardin de délices.Hébreu :« du jardin d'Eden».
lon. C'est le même verbe hébreu que la Vulgate traduit 24. Tout ce verset a été diversement interprété par les
successivement par conteret et insidiaberis « il t'écra- Septante et la Vulgate. En voici la traduction d'après
sera la tête, et tu lui écraseras le talon •. Septante
:
:
l'hébreu et les Septante. Hébreu : « Et il chassa Adam , —
et il plaça à l'orient du jardin d'Éden les chérubins et
« il
guettera ta tête, et toi tu guetteras son talon ».
16. Je multiplierai. Hébreu la flamme du glaive tournoyant, pour garder la voie
ligno, ex quo prœcéperam tibî ne co- Job, 5, 6-7. fendu de manger, maudite sera la terre
méderes, maledicta terra in ôpere en ton œuvre et c'est avec des labeurs
;
19
herbam terrœ. 19 In sudôre vultus 2 Th.
12.
mangeras 1 herbe de la terre. C'est à
3, 10,
la sueur de ton front que tu te nourriras
tui vescéris pane, donec revertâris
de pain, jusqu'à ce que tu retournes à la
in terram de qua sumptus es quia :
Gen. 18, 27. terre, d'où tu as été tiré puisque tu es :
20
Ps. 145, 4.
poussière, tu retourneras àla poussière » .
que le péché ne consiste pas à user des choses mau- l'empire du démon en donnant naissance à Jésus-Christ.
vaises par leur nature, puisque Dieu n'en avait point 19. « La souffrance infligée comme châtiment à la
fait ni n'en pouvait faire de telles, mais à mal user femme et le travail que doit subir Adam satisfont à la
des bonnes. Ces regards attentifs sur l'agrément et règle de la justice. En elle-même la loi du travail n'est
sur le bon goût de ce beau fruit firent entrer jusque point une loi de douleur et de souffrance; c'est le
dans la moelle des os l'amour du plaisir des sens ». — péché, c'est la chute d'Adam qui fait ajouter la peine
Et en donna à son mari. « Le serpent ne poussa au travail, la sueur au pam que l'homme doit manger».
pas plus loin la tentation du dehors; et content (A. Pellissier.)
d'avoir bien instruit et persuadé son ambassadeur, %'i.Il plaça à l'entréedu jardin de délices les Chéru-
il laissa faire le reste à Eve séduite. Il lui avait
parlé bins avec glaive flamboyant. De quelle nature
un
non seulement pour elle, mais encore pour son mari. était cette épée enflammée? C'est une question que
Le démon ne se trompa pas en crovant que sa pa- jusqu'ici les interprètes de la Sainte Écriture n'ont pu
role portée par Eve à Adam aurait plus d'effet que s'il résoudre d'une manière pleinement satisfaisante. Sur
la lui eût portée lui-même ». (Bossuet, loco citato.) les monuments assyriens la foudre est représentée
14. Tu mangeras de la terre. Le serpent, entre les mains de Bel, le dieu de l'atmosphère, et
rampant
sur la terre, en avale forcément la poussière. La ma- — les textes cunéiformes lui donnent précisément le
lédiction que Dieu prononce ici regarde tout à la fois nom « glaive de feu ». Rien n'empêche de voir éga-
et le serpentet le démon. Cette femme qui doit briser lement la foudre dans l'épée flamboyante confiée par
la tête du serpent est la très sainte Dieu à ses chérubins.
Vierge, qui ruina
32 Genesis, IV, 1-13.
I. nom i iiuiii primordia (II, 4-IV, 26). — S Cain et Abel CtV, 1-1S).
Kâïv ds
ijv iQyaÇôfievoç ir)v yît
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£y£. n"ïi -m i*& nï*) San^n^i bar,
vszo fied" yfit'nuç ijvsyxe Kâïv ànb imv xao-
4 xai N3«1 n*a* vp/2 ^n^n jntrnt nni? 3
nâv iijç yïjç Vvoîav
A$sX iqj xvqi'u),
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r - r- :
wi t t
«
fiaioç lijç
** Kai vvv
yîjç. inixaiâoaioç ov ànb iT\q
[pour] garder le chemin de l'arbre de la vie ». deux membres de cette phrase:* Ses désirs (du péché)
se portent vers toi : mais toi, domine sur lui».— Tout
Après bien des jours.nébreu et Septante « après
IV. 3. ce verset a été ainsi interprété par les Septante : « Si
des jours ». — En présent. Septante « en sacrifice ».
:
Si tu fais mal, le péché ne sera-t-il pas sou- de la terre », a terra, ou bien : « tu seras maudit, —
dain à ta porte? Hébreu « Si tu fais mal, le péché est loin de la terre », e terra.
tapi à la porte ». Statim n'estpasdans l'hébreu.
:
glâdium atque versâtilem ad custo- 10-14. avec un glaive flamboyant qu'ils bran-
T.z. 1,
,
Num. 22, 23
diéndam viam ligni vitae. Ap. 22, 14.
dissaient, pour garder la voie de l'arbre
IV. i Adam vero cognôvit uxôrem de la vie.
suam Hevam quse concépit et pépe- : IV. 1 Or Adam connut sa femme Eve,
rit Gain, dicens : Possédi hôminem Cain et qui conçut et enfanta Caïn, disant « J'ai :
2
trem ejus Abel. Fuit autem Abel pas- Et de nouveau elle enfanta son frère
tor ôvium et Cain agricola. 3 Fac-
,
Abel. Or Abel fut pasteur de brebis, et
tum est autem post multos dies ut Caïn laboureur. 3 Et il arriva après bien
offérretCain de frûctibus terrœ mû- des jours que Caïn offrait des fruits de
nera Domino. 4 Abel quoque ôbtulit la terreen présent au Seigneur. 4 Abel
de primogénitis gregis sui, et de adi- Heb. 11, 4. aussi offrit des premiers-nés de son
Lev. 9, 24.
Prov. 15, 8.
1.
troupeau, et des plus gras et le Sei- :
6 6
ménter, etcônciditvultusejus. Dixit- visage fut abattu. Et le Seigneur lui
que Dôminus ad eum :
Quare irâtus dit «:
Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi
7
es ? et cur côncidit faciès tua ? Nonne ton visage est-il abattu? 7 Si tu fais bien,
si bene égeris, recïpies sin : autem n'en recevras-tu pas la récompense? et
maie, statim in fôribus peccâtum âde- Jac. 5, 9.' si tu fais mal le péché ne sera-t-il
Eccli.27, 11.
, pas
rit? sed sub te erit appetitus ejus, Rom. 6, 12-16. soudain à ta porte? Mais la concupis-
Ps.
et tu dominâberis illius. 8 Dixitque 118, 133. cence qui t'entraîne vers lui sera sous
Abel
Cain ad Abel fratrem suum Egre- : occiditur. toi, et tu la domineras ».
8
Or Caïn dit à
diâmur foras. Cumque essent in agro, Sap. 10, 3. Abel son frère « Sortons dehors ». Et
:
5° Caïn et Abel, IV, 1-16. core parmi celles-là choisit-il les plus grasses et les
plus excellentes, de adipibus eorum. Rien de pareil
IV. 2. Le nom A'Abel, qui s'est conservé en assy- ne nous est dit au sujet de Caïn, mais seulement
rien sous la forme habal, signifie fils. qu'il offrait des fruits de la terre, comme pour faire
3. Caïn offrait des fruits delà terre. « Il savait entendre tels qu'ils se présentaient, sans se mettre
qu'il :
était convenable d'offrir à Dieu quelques-uns des en peine de faire un choix parmi eux •. (S. Jean Chry-
fruits en sa possession : non que Dieu en eût besoin, sostome, ibid., n° 5.)
mais comme témoignage de gratitude envers un tel 7. La concupiscence sera sous toi, et tu la domine-
bienfaiteur ; car Dieu n'a besoin de rien, et nos biens ras. « O homme, dit saint Bernard, il est à ton pou-
lui sont inutiles ». (S. Jean Chrysostome, Homélie voir, si tu veux, de faire que ton ennemi soit ton
xvm e sur la Genèse, n° 4.) serviteur, en sorte que toutes choses te reviennent à
4, 5. C'est la foi et la piété sincère d'Abel qui le bien; ton appétit est sous toi, et tu le domineras.
rendirent, lui et ses dons, agréables à Dieu; et c'est Ton ennemi peut exciter en toi le sentiment de la
sans doute par le manque de ces sentiments que Caïn tentation; mais tu peux, si tu veux, ou donner, ou
n'eut pas le même bonheur. « Voyez comment nous refuser le consentement ». (Traduction de S. François
est indiquée la pieuse intention d'Abel non seule- : de Sales, Traité de l'amour de Dieu, 1. 1, ch. ni.)
ment il offre de ses brebis, mais de primogénitis, 8. Caïn se leva contre son frère Abel et le tua.
c'est-à-dire des plus belles et des meilleures; et en- Ainsi le premier homme qui mourut sur la terre pé-
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I.
34 Genesis, IV, 14-25.
I. Hominum prîmordia (II, l- IV. 26). — 6° Caini progenies CMV, Î7-26J.
qiov tbv
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x
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.
la place d'Abel parce que Caïn l'a tué ». Outils primitifs en brome. (7 22). (British Muséum).
La Genèse, IV, 14-25. 35
I. Il is». des origines de l'humanité (II, I - 1 % .
26). — 6° Postérité de Caïn (IV, 17-23}.
trouvera, me tuera ».
15
nus Nequâquam ita fiet sed omnis
: : Mais le Seigneur
qui occident Cain, séptuplum pu- Non, il n'en sera pas ainsi
lui répondit « : :
niétur. Posuitque Dôminus Cain sig- car quiconque tuera Caïn sera puni sept ,
num, ut non interficeret eum omnis *B.i38,7. fois ». Et le Seigneur mit un signe sur
16
qui invenisset eum. Egressûsque Caïn, afin que quiconque le trouverait,
Cain a fâcie Dômini, habitâvit prô- ne le tuât pas. ,6 Étant donc sorti de
vitque nomen ejus ex nômine filii d'Hénoch, tiré du nom de son fils. 18 Or
18
sui, Henoch. Porro Henoch génuit Henoch engendra Irad, Irad engendra
lrad, et Irad génuit Maviaël, et Ma- Maviaël, Maviaël engendra Mathûsaël,
viaël génuit Mathûsaël, et Mathûsaël Lam ecii. et Mathûsaël engendra Lamech, 19 le-
quel prit deux femmes le nom de l'une
19
génuit Lamech. Qui accépit duas i*î\ :
uxôres, nomen uni Ada, et nomen était Ada, et le nom de l'autre, Sella.
âlteri Sella. 20 Genuitque Ada Jabel,
20
Et Ada enfanta Jabel, qui fut le père
qui fuit pater habitântium in tentô- de ceux qui habitent sous les tentes, et
21
riis, atque pastôrum. Et nomen des pasteurs. 21 Et le nom de son frère
fratris ejus Jubal ipse pater ca- : fuit était Jubal; c'est le père de ceux qui
néntium cithara 22 Sella 22
ôrgano. et jouent de la harpe et de l'orgue. Sella
quoque génuit Tubàlcain, qui l'ait r„i,ai<;.:.. aussi engendra Tubàlcain qui sut tra- ,
quéniam occidi virum in vulnus meum, j'ai tué un homme à cause de ma blessure,
et un jeune homme à cause de ma meur-
et adolescéntulum in livôrem meum. trissure.
24 24
Séptuplum ûltio dâbitur de Cain : Gen. 4, 15. Caïn sera vengé sept fois,
Mat- 18 '
de Lamech vero septuâgies sépties. 22-
mais Lamech septante fois sept fois ».
*e 25 Adam
Cognôvit quoque adhuc Adam
25 connut encore sa femme, et
pp Jî; e i.
cavitque nomen ejus Seth, dicens : nom de Seth, disant « Dieu m'a donné :
ritde mort violente, victime d'un crime monstrueux. 19. Lequel prit deux femmes. Lamech est le premier
Dès le commencement de l'humanité, nous voyons se polygame mentionné dans l'Écriture.
manifester les funestes conséquences du péché ori- 20.Abel paissait aussi ses troupeaux, mais Jabel fut
ginel et apparaître le parti du bien et le parti du mal, le premier qui fit profession particulière de conduire
les deux cités si éloquemment décrites par S. Augus- des troupeaux.
tin dans sa Cité de Dieu. 22. Toutes sortes d'ouvrages d'airain et de fer. Con-
15. Un signe. On formément à ce qui est dit ici, l'archéologie nous mon-
ignore en quoi il consistait.
tre en Asie le berceau des arts métallurgiques.
0° La postérité de Caïn, IV, 17-26. 23. Le pronom personnel étant susceptible en hébreu
17. Il bâtit une ville. C'est la
première dont il soit du sens passif aussi bien que du sens actif, bles- ma
fait mention dans les annales de l'humanité, mais elle sure, ma
meurtrissure, peuvent signifier indistincte-
consistait probablement dans un simple campement ment la blessure, la meurtrissure que j'ai faite ou que
entouré d'une espèce de palissade. j'ai reçue. Tout le discours de Lamech est un mor-
36 Genesis, IV, 26 — V, 17
II. Liber génération!» \,| aill j ( %. | - VI, g). — / SetM progenie* (Y. i-:ti).
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W Kal eÇtjoev 'Evmç fiera to yevvîJGai avtov infa»i ris»' nis^ro yaJrvi nbài rrnaj
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tov Ka'ù'âv nevtexalâexa eti\ xal *èntaxôaia,
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tvvaxôaia, xal àni&ave. Kal eÇi}Ge
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Ka'ù'âv ifidouijy.ovta *xal éxatbv trtj xal iytv- t t •• : ••• ^~ -: It I- v j i
fitrà tô yevviJGai avtov tov MaXeXer/X teaaa- wJrvi a^u: a^n aâia» naTpa ^n i s 1 1
740.
6. — 105. Septante : 205.
:
165.
7. — 807. Septante : 707. 16. — 830. Septante :
730.
La Genèse, IV, 26 — V, 17 .37
Pôsuit mihi Deus semen àliud pro un autre iilsà la place d'Abel qu'a tué
26
Abel, quem occidit Cain. Sed et Caïn ».
- (1
Et à Seth aussi naquit un fils
0en '
Seth natus est filius. quem voeâvit qu'il appela Enos celui-ci commença à :
nomen eôrum Adam quo in die creàti d'Adam, au jour où ils furent créés.
3
Vixit autem Adam centum Or Adam vécut cent
:!
sunt. trente ans, et il
triginta annis et génuit ad imàgi- ^J^f-
:
engendra un fils à son image et à sa
nem et similitiidinem suam, vocavit- p y°f es (
< ,,
j
.!
-
ressemblance, et il
l'appela du nom de
que nomen ejus Seth. Et l'acti sunt Seth. Et d'Adam, après qu'il
'
luc.3,'s8. ''
les jours
dies Adam, postquam génuit Seth, eut engendré Seth. furent de huit cents
octingénti anni genuîtque filios :
ans; et il eut encore des fils et des
et filias. Et factum est omne tem-
:i
filles. Ainsi tout le temps que vécut
:i
pus quod vixit Adam anni nongénti Adam de neuf cent trente ans, et il
fut
6 °
triginta. et môrtuus est. Yixit quo- mourut. Seth aussi vécut cent cinq ans,
que Seth centum quinque annis, et
7
et il
engendra Enos. Et Seth vécut,
7 Enos
génuit Enos.
-
Vixitque Seth, post- après qu'il eut engendré Enos, huit cent
quam génuit Enos octingéntis sep- .
sept ans. et il eut des fils et des filles.
tem annis. genuîtque filios et filias. 8 8
Ainsi tous les jours de Seth furent de
Et facti sunt omnes dies Seth non- neuf cent douze ans, et il mourut. Enos !)
la poésie hébraïque à la (in du volume des Psaumes. création jusqu'au déluge, la Bible compte dix patriar-
ches. Les traditions chaldéennes admettaient égale-
II
e
SECTION. — Histoire de la dépen- ment dix rois antédiluviens. Il est impossible de ne
pas reconnaître dans ce nombrede dix un débris de la
dance d'Adam, y, i-yj, 8. tradition primitive, car il apparaît avec une persis-
tance remarquable dans les souvenirs légendaires
1° Les descendants de Seth, V, 1-31. d'un très grand nombre de peuples.
2° Corruption de l'humanité, VI, 1-8. 5. I.a longue vie d'Adam, ainsi que celle de tous les
éirj nette xal iverqxorxa xal bxxaxôaia, xal TT'- ivû". n3» risni»
ànt&ave.
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Xéycov Ovzoç dtavanavoet i]fiâç ànb xàv êç-
yœv Tjfiôôv, xal àno xœv Xvnûv teô» %eiQ<âv nsp^ fia»
n^jatt^ a^n» ijn^»rr|i 28
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noi noXXol yiveo&ai inl 5f^a? n*n^ aisfi bfifi-'S ^rrçVf.
xijç ytjg,xal &vyaxeQeç
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èyevvrj&rjaav airoîç. lôôvreç de viol xov
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it . • :•:
32.
Dieu —MarchaSeptante
avec Dieu. Septante :
plut à 28.
— 182. Septante : 188.
35. — 187.300.Septante
•. SO0.
167. :
: 30.
31. — 593. Septante
777. Septante
:
:
565.
753
La Genèse, V, 18 — VI, 2. 39
II. Hist. de la descendance d'Adam (V, 1-VI, 8). — 1° Descendants de Seth CV,1-31J.
17, 1.
postquam génuit Mathûsalam, tre- Judse, 14. et des filles. 23 Ainsi tous les jours
céntis annis, et génuit filios et filias. d'Hénoch furent de trois cent soixante-
23 24
II marcha donc avec Dieu,
Et facti sunt omnes dies Henoch cinq ans.
2
trecénti sexagînta quinque anni. ''
Eccli. 44, 16 ;
et il ne parut plus, parce que Dieu l'en-
49,16.
Ambulavitque cum Deo, et non appâ- Heb. 11, 5. leva. 25 Mathûsala aussi vécut cent qua-
25 Vixit 4Eg.2, 11.
ruit quia tulit eum Deus.
:
Sap. 4, 10.
Is. 57, 1.
tre-vingt-sept ans, et il engendra La-
26
quoque Mathûsala centum octoginta 1 Cor. 15, 51. mech. Or Mathûsala vécut, après
Lamech.
septem annis, et génuit Lamech. Luc, 3, 36. qu'il eut engendré Lamech, sept cent
26
Et vixit Mathûsala, postquam quatre-vingt-deux ans, et il engendra
génuit Lamech, septingéntis octo- des et des filles. 27 Ainsi tous les
fils
ginta duôbus annis, et génuit filios jours de Mathûsala furent de neuf cent
et filias. 27 Et facti sunt omnes dies soixante-neuf ans et il mourut. 28 La-
,
labôribus mânuum nostrârum in , cut, après qu'il eut engendré Noé, cinq
Gen.
terra cui maledixit Dôminus. 30 Vi- 3, 17.
cent quatre-vingt-quinze ans, et il en-
3I
xitque Lamech, postquam génuit gendra des fils et des filles. Ainsi tous
Noe, quingéntis nonaginta quinque les jours de Lamech furent de sept cent
31
annis, et génuit filios et filias. Et soixante-dix-sept ans, et il mourut.
facti sunt omnes dies Lamech septin- Mais Noé, lorsqu'il avait cinq cents ans,
génti septuaginta septem anni, et engendra Sem, Cham et Japhet.
môrtuus est. Noe vero, cum quin-
premiers rois des règnes extrêmement longs. Les Dieu le retira vivant de ce monde, comme il devait le
Grecs supposent aussi que les premiers hommes faire plus tard à l'égard d'ÉIie.Voir IV Rois, h, 3-13. La
vivaient incomparablement plus longtemps que nous. tradition ajoute encore qu'Hénoch et Élie doivent repa-
22. Marcher avec Dieu, hébraïsme, raîtreàlafin du monde, pourlutter contre l'Antéchrist.
pour : se con-
duire d'une manière irréprochable, parfaitement con- 28. Neuf cent soixante-neuf ans. C'est le
forme à la volonté divine. plus grand
âge qu'un mortel ait jamais atteint. Voir, a la fin du
24. Et il ne parutplus. Cette formule, différente de
volume, la note 5, sur la longévité des patriarches.
celle employée pour les autres patriarches cités dans
cette liste, et il mourut, indique que le sort d'Hénoch 2° Corruption de l'humanité. VI, 1-8.
a dû être différent de celui de ses pères et de ses en-
fants : Dieu l'enleva, ajoute le texte sacré, c'est-à-dire, Les/tJsdeDt'eunepeuventétre les anges, quoi
VI, 2.
comme l'enseigne la tradition juive etchrétienne, que qu'en aient dit S. Justin, Clément d'Alexandrie, Lac-
40 Genesis, VI, 3-14.
III. Liber generationum \o<> (VI, !>- 1 Y. 39). — 1° Arcte fabrtcatto (VI, 9-22}.
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1
:
•
xal 13 :
"paîi :
VI. 3. Mon esprit ne demeurera pas dans l'homme tail ». — Car je me repens de les avoir faits. Sep-
« mon
pour toujours. Hébreu : esprit ne contestera tante car réfléchi que je les avais faits
: « ».
j'ai
point à jamais avec l'homme », c'est-à-dire je me : 9. Il marcha avec Dieu. Septante « il
plut à Dieu ». :
de car, enim, ne se lit pas dans l'hébreu, où cette arrêtée par devers moi ». La terre est remplie — :
phrase ne fait qu'une avec la précédente. Ces hom- — d'iniquité. Hébreu et Septante «
parce que la terre
mes puissants. Septante « ces
géants ». est remplie d'iniquité ». A cause d'eux. Hébreu et — :
multipliée ».
:
— Vulgate a facie eorum. Septante : «
par eux ». :
Et que toutes les pensées de leur cœur étaient tour- 14. De pièces de bois polies. Septante « de
pièces :
« et
que chacun réfléchit avec soin dans son cœur gopher ». Ce nom ne reparaissant plus ailleurs dans
en vue du mal ». la Bible, il est difficile de conjecturer quelle espèce
Se repentit d'avoir fait l'homme. Septante
6. de bois est désignée dans ce passage. Les traducteurs
« l'homme ».
réfléchit qu'il avait fait El touché de — :
quas elégerant.
3
Dixitque Deus :
Jud.T, 15.
2 Pet. 2, 5.
femmes entre toutes celles qu'ils avaient
Non permanébit spiritus meus in Rom. 7, 14
7.
:
super terram in diébus illis. Post- Bar. 3, 26. des géants sur la terre en ces jours-là.
Sap. 14,6.
quam enim ingréssi sunt filii Dei ad Eccli. 16. h. Car après que les enfants de Dieu se
filias hôminum, ilhéque genuérunt, furent approchés des fdles des hommes,
isti sunt poténtes a sœculo viri fa- celles-ci enfantèrent et de là sont venus ;
môsi .' Videns autem Deus quodmul- ces hommes puissants, fameux dès les
ta malitia hôminum
esset in terra, Gen.
Eccli.
8, 21.
17, 30. temps anciens.
3
Mais Dieu, voyant que
et cuncta cogitâtio cordis intenta es- Mat. 15, 19.
Rom. 1, 21.
la malice des hommes était grande sur
set ad malum omni témpore, 6 pceni- Dei pœni-
tentia.
la terre, et que toutes les pensées de
tuit eum quod hôminem fecisset in Sam, 23, 19. leurs cœurs étaient tournées au mal en
1 Reg. 15, 29.
terra. Et tactus dolôre cordis intrin- Eph. 4, 30. tout temps, se repentit d'avoir fait
(;
secus,
7
Delébo, inquit, hôminem, l'homme sur la terre; et touché de dou-
7
quem creàvi, a fàcie terra>, ab hômine leur jusqu'au fond du cœur « J'ex- :
usque ad animântia. a réptili usque terminerai, dit-il, l'homme que j'ai créé,
ad vôlucres cœli :
pténitet enim me Gen. 19, 19;
de la face de la terre, depuis l'homme
8
fecisse eos.Noe vero invénit grâ- 18,3.
Ex. 33, 12. jusqu'aux animaux, depuis le reptile
tiam coram Domino. jusqu'aux oiseaux du ciel; car je me
Luc. 1, 30.
s
repens de les avoir faits ». Mais Noé
trouva grâce devant le Seigneur.
!'
Hœ
sunt generatiônes Noe Noe '"' :
9
Voici les générations de Noé Noé :
taX>
vir justus atque perféctus fuit in ge- \ fut un homme juste et parfait au milieu
neratiônibus suis cum Deo ambu- E j" ,
de tous ceux de son temps il marcha ;
"c
làvit. 10
Et génuit très filios, Sem, ^ S, 31. avec Dieu. 10 Et il engendra trois fils,
Cbam Cham et H Or la terre fut
Corri'ipta est au-
l '
et Japheth. Sem, Japhet.
,2
tem terra coram Deo, et repléta est corrompue et remplie d'iniquité. Lors
f2
iniquitàte. Cumque vidisset Deus ps , donc que Dieu eut vu que la terre était
terram esse corniptam omnisquippe corrompue (car toute chair avait cor-
,3
caro corrùperat viam suam super rompu sa voie sur la terre), il dit à
terram),
i3
dixit ad Noe Finis uni- : Ez. 7, :
Noé « La fin de toute chair
: est venue
Ara. 8,
vérsas carnis venit coram me : re- pour moi la terre est remplie d'iniquité
;
pléta est terra iniquitàte a fâcie eô- à cause d'eux, et moi, je les extermi-
M Fais-toi une arche
rum ,
et ego dispérdam eos cum Eccli. 40, 10.
nerai avec la terre.
terra. iA
Fac tibi arcam de lignis Pet. 2, 5.
{ Pet. 3, 20. de pièces de bois polies tu feras dans :
tance, etc. On entend communément ici par fils de les hommes obstinés dans leur désordre et dans leur
Dieu les descendants de Seth, auxquels on donna ce incrédulité.
nom à cause de leur piété envers Dieu, et par filles
des hommes, les filles de la race pervertie de Caïn.
3. Parce qu'il est chair; c'est-à-dire qu'il se laisse
III
e
Section. — Histoire de Noé,
emporter aux mouvements déréglés de la chair. — VI, 9 -IX, -29.
]
ntcx pa«n-p|ïi : ^
21 Zv de
cpea&ai 'fiera aov âoaev xal ùîjXv'.
Xijxpr>aeavzo) àno nâvrmv râv pocofiârcov , a p 'a^nps ink mx nibs bbi nb
êôeo&e, xal avva^eiç nçôç aeavror, xal tarai IT T
aoi xal
22 Kal Nâe
e'xeivotç cpayetv. ènotrjae
navra, oaa ivereû.aro avrcô xvnioç o &sôç,
ovrmç ènoîrjae.
VU. Kal eîne xvnioç '6 Oeoç nçoç IVàs'
1
eîçâyaye npôg ae énrà ènrâ, anaev xal &tjXv. »\s nyaa nya» n ?-npnn :iinon
, <
14. Tu l'enduiras de bitume. Septante, littérale- — Des quadrupèdes. Hébreu du bétail Seplante : « »; :
— Afin
: :
16. Tu
feras une fenêtre à l'arche. Septante « en : Hébreu et Septante
toi. vers toi : « ».
rassemblant [les pièces de boisl tu feras l'arche •. qu'ils puissent vivre. Septante «
pour être nourris :
1". J'amènerai les eaux du déluge sur la terre. Hé- avec toi, mâle et femelle ».
breu et Sept. : a J'amène le déluge, des eaux sur la 21. Donc, Vulgate : igitur, n'est pas dans l'hébreu.
terre ».
18. J'établirai mon alliance. Hébreu : « J'établis
mon alliance ». VII. 2. De tous les animaux. Hébreu, littéralement
—
:
tui, uxortua, et uxôres filiôrum tuô- mon alliance avec toi; et tu entreras
19
rumtecum. Et ex cunctis animân- dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et
tibus univérsae carnis bina indûces les femmes de tes fils avec toi. 19 Et de
in arcam, ut vivant tecum mascu- : tous les animaux de toute chair, tu en
iîni sexus et feminîni. 20 De volûcri- feras entrer deux dans l'arche afin ,
bus juxta genus suum, et de jumén- qu'ils vivent avec toi, l'un mâle et l'autre
tis in génère suo, et ex omni réptili femelle. 20 Des oiseaux selon leur es-
terrae secûndum genus suum bina :
pèce, et des quadrupèdes selon leur
de omnibus ingrediéntur tecum ut , espèce et de tout reptile de la terre se-
21
possintvivere. Toiles igitur tecum lon son espèce, de tous ces animaux,
ex omnibus escis, quae mandi pos- dis-je y deux entreront avec toi, afin
21
sunt, et comportâbis apud te : et qu'ils puissent vivre. Tu prendras
erunt tam tibi, quam illis in cibum. donc avec toi de tous les aliments, et
22
Fecit igitur Noe ômnia quae prae- SSsjJ'ik tu les emporteras dans l'arche et ils :
céperat illi Deus. seront, tant pour toi que pour eux, vo-
tre nourriture ». 22 Et Noé fit tout ce
VII. Dixitque Dôminus ad eum
K
: »-
que Dieu lui avait ordonné.
Inerédere tu, et omnis domus tua, in m ûàdà? VII. 1 Orle Seigneur dit à Noé « En- :
. . ,. . Gen. 6,9.
arcam : te enim vidi justum coram Heb. u, 7. tre, toi et toute ta maison, dans l'arche ;
e
me in generatiône hac. 2
Ex ômni- Ez i4,i4t' car je t'ai trouvé juste devant moi au
bus animântibus mundis toile sep- Gen. s, 20.' milieu de cette génération. 2 De tous les
téna et septéna, mâsculum et fémi- animaux purs prends sept couples, mâ-
nam de animântibus vero immûndis
: les et femelles mais des animaux im-
;
3
Sed et de volatîlibus cœli septéna 3
et des volatiles du ciel pareillement
et septéna, mâsculum et féminam :
sept couples, mâles et femelles, afin
ut salvétur semen super fâciem uni- qu'en soit conservée la race sur la face
15. C'est ainsi que tu la feras. Jusque dans ces dé- cents coudées, environ cent cinquante mètres; cin-
tails matériels et techniques se révèle la bonté de quante coudées, environ vingt-cinq mètres; trente
« En ordonnant la manière dont l'arche
Dieu. devait coudées, environ quinze mètres, d'après la mesure
être construite, en en fixant la longueur, la largeur de la coudée dans les derniers temps de l'histoire
et l'élévation, Dieu se fait le consolateur de Noé à qui juive. Plusieurs auteurs ont jugé ces dimensions in-
ildonne l'espérance d'échapper au déluge au moyen suffisantes, étant donné tout ce que l'arche devait
de cette arche. Quant aux pécheurs, il veut que" sa contenir; mais des expériences positives et des cal-
construction soit pour eux un avertissement, qu'elle culs précis ont démontré l'inexactitude de cette cri-
leur inspire le souvenir et le regret de leurs crimes, tique.
€t qu'ils puissent ainsi échapper à sa colère. La né-
2° Entrée dans l'arche, VII, 1-16.
cessité d'élever une arche de ces dimensions lais-
sait à la pénitence un délai qui aurait VII. 2. De tous les animaux purs... C'est la première
largement et
pleinement suffi, si les hommes n'avaient été si in- fois que se trouve indiquée dans la Bible la distinc-
grats et si engourdis dans le péché •. S. Jean Chrv- tion des animaux purs et impurs. On n'est pas parfai-
sostome, Homélie xxiv sur la Genèse, n° 3. Trois — tement d'accord sur la manière d'entendre ce pas-
44 Genesis, VII, 4-16.
III. Liber generationum Noe (VI, 9- 1 Y. 29). — *° /n arcam ingre**u* (VIE, l-Ui).
6 Nùe iràv
niS!^»»"|2 rpn inin «injx-"i»s
avrq) xvqioç 'ô &eôç. de rjv
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rçeiç yvvaîxeç râv vimv avrov fier avrov -pN! ans: ran-^»a n»5»> na ;
** 'Kal navra rà '
vérsae terrae. 4
Adhuc enim, et posteen.8, i<>, 12. de toute la terre. *
Car encore sept
dies septem ego pluam super terram jours, et après je ferai pleuvoir sur la
quadraginta diébus et quadragînta terre durant quarante jours et quarante
nôctibus, et delébo omnem substân- nuits, et j'exterminerai toutes les créa-
tiam, quam feci, de superficie terrée. tures que j'ai faites, de la surface de la
5
Fecit ergo Noe ômnia, quae manda- g«i. g, 22. terre » .
5
Noé fit donc tout ce que lui avait
verat ei Dôminus. 6 Erâtque sexcen- ordonné Seigneur.le Or, il avait six
6
ejus et uxores iuiorum ejus cum eo, 2 pt.2,5. entrèrent avec lui dans l'arche, à cause
inarcam propter aquas dilûvii. 8 De Lue'.ïr', n. des eaux du déluge. 8 Les animaux aussi,
animântibus quoque mundis et im- purs et impurs, les oiseaux et tout ce
9
mûndis, et de volûcribus et ex omni qui se meut sur la terre, entrèrent deux
quod movétur super terram, duo et
8
à deux auprès de Noé dans l'arche,
duo ingréssa sunt ad Noe in arcam, G en. 6,19.
mâle et femelle, comme avait ordonné
mâsculus et fémina, sicut praecépe- le Seigneur à Noé.
rat Dôminus Noe.
10 10
Cumque transissent
septem Et lorsque les sept jours furent
dies, aquae dilûvii inundavérunt su- passés, les eaux du déluge inondèrent
ii
per terram. Anno sexcentésimo la terre. 11 L'an six cents de la vie de Noé,
vitae Noe, mense secundo, septimo- au second mois, le dix-septième jour du
décimo diemensis, rupti sunt omnes mois, toutes les sources du grand abîme
fontes abyssi magnae, et catarâctae pr0T 8,2s. . furent rompues, et les cataractes du
cœli apértae sunt, i2 et facta est plu- jufî'3%0. ciel furent ouvertes 12 et la pluie tomba
;
via super terram quadraginta diébus sur la terre durant quarante jours et
et quadraginta nôctibus.
u In arti- quarante nuits.
,3
Ce jour-là même, Noé,
culo diéi illius ingréssus est Noe, et Sem. Cham et Japhet, ses fils, sa femme
Sem, et Cham, et Japheth, filii
ejus, et les trois femmes de ses fils entrèrent
uxor illius, et très uxôres filiôrum dans l'arche; li ainsi, eux et tout ani-
ejus cum eis, in
arcam mal selon son espèce, tous les animaux
l
'ipsietomne :
animal secûndum genus suum uni- , domestiques selon leur espèce et tout ,
vérsaque juménta in génère suo, et ce qui se meut sur la terre dans son
omne quod movétur super terram in genre et tout volatile selon son genre,
génère suo, cunctûmque volatile se- tous les oiseaux et tout ce qui s'élève
cûndum genus suum, univérsae aves dans l'air, 45 entrèrent auprès de Noé
15
omnésque vôlucres ingréssae sunt dans l'arche deux à deux de toute
, ,
—hommes
sage. « Moïse veut dire peut-être qu'il fut commandé maux. Si les premiers se nourrissaient de
à Noé d'introduire dans l'arche, en nombre plus grand la chair des animaux, point controversé parmi les
et déterminé, les animaux que lui-même appelait interprètes,
—
ils ne devaient point manger de tous,
purs dans la loi, loi qu'il avait peut-être promulguée, mais quelques-uns étaient exclus parce qu'on répu-
au moins de vive voix, avant d'écrire l'histoire du dé- taitleur chair illicite, malsaine, nauséabonde ou in-
luge. Mais sans recourir à cette explication, la dis- convenante, et c'étaient les animaux impurs ».(Pian-
tinction des animaux purs et des animaux impurs ciani.)
pouvait exister antérieurement au déluge, et l'on 12. La pluie tomba sur la terre durant quarante
pouvait considérer comme purs, dans la famille de jours et quarante nuits. Presque tous les peuples ont
Noé, les animaux à qui Moïse donna depuis ce nom. conservé le souvenir de ce grand événement « La tra- :
Assurément, les hommes antédiluviens n'auraient dition du déluge, dit Fr. Lenormant, est la tradition
pas offert à Dieu toute espèce d'animaux, ceux qu'ils universelle par excellence, parmi toutes celles qui
avaient en horreur ou qui ne pouvaient leur être ont trait à l'histoire primitive de l'humanité ». On la
d'aucune utilité sensible; or, les animaux exclus des retrouve, sous diverses formes, chez les Chaldéens,
sacrilices pouvaient très bien s'appeler immondes les Phéniciens, lesSvriens, les Arméniens, les Grecs,
ou profanes, comme Tacite nomme certains ani- les Hindous, les Perses, les Chinois, et jusqu'en Aîné-
46 Genesis, VII, 17 — VIII, 5.
III. Liber penerationum Xoe (VI, !»- IX. 29). — 3° DUuvium (VII, t'.-Mil. 5).
Nwe. Kal existas xvqioç 'b &ebç xrjv xtfiwxbv :i"752 -iàp»n
17 Kal *çy\ nin*; dnJpni7
Qw&ev avxov. èyêvexo 6 xaxaxXvOfibç
xeaaaoâxovxa rjnéçaç 'xal xeaaaQuxovxa vv-
xxaç ènl xijç yijç, xal ènenXrj&vv&rj xb vôwq
xal iniJQe xifiwxôv, xal vxpm&tj ànb xrjç
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18 Kal -$5 lîjç «i9")»l
yijç. tnexQÛiet xb vôwq xcù ènXr]&v-
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19 Tb de
xifiwzbç inâvw xov vôaxoç. vôwq y'ixn-p? nkQ n»» «in^a D^rn.19
inexQàxei aqiôÔQa acpôdça ini xijç yijç, xal
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xal iÇrjXeîcfyoav ànb xijç yijç, xal xaxekeicp&t] ,
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Xvqi&r]o~av al nrt yal xrjç àpvacov xal oi xaxag- ains? rê'j^Q "H?©*3 i b^an nstôjn 2
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5 Tb de vôwq rjXaxxovovzo ewç xov dy \.
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n' •yoaân- aiTha
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it
- : • : • • : •••
17. A: ènlrjd: 19. AFX: o<p. oyoSoùs.^ 20. AEFX: n^n û^ni JD-n» nn.ïj ttinnp n
JsxaTTs'vre n. ènâvco. 22. AEFX: Ttâs os rjv. 23. AEX:
TtâoTjs rijs y.
—
1. AEX: èuv^ad'i] et * tcjv éoTiovr.
3. AEX: yrjs'
èvsSîSs rô vocoo x. -ij).. fiera.
16. Le Seigneur l'enferma par dehors. Hébreu « le : 23. Toute créature. Vulgate, omnem substantiam.
Seigneur ferma (Septante : l'arche) après lui •. Septante omnem suscitationem.
:
17. Quarante jours. Les Septante ajoutent : « et 24. Les eaux couvrirent la terre. Hébreu : € les
quarante nuits ». eaux furent grosses sur la terre ».
18. Car, Vulgate, enim, n'est pas dans le texte hé-
breu. —Remplirent tout. Hébreu et Septante « s'ac- : VIII. 1. Et de tous les animaux domestiques. Les
crurent beaucoup ». Septante ajoutent « et de tous les
oiseaux, et de
—
:
19. Prodigieusement. Hébreu et Septante : « beau- tous les reptiles rampants ». Diminuèrent. Hébreu :
coup, beaucoup <. —
Entier, Vulgate, universo, «
s'apaisèrent », c'est-à-dire que la pluie cessa. Il n'est
manque dans les Septante. pas encore question de la diminution des eaux
ici
21. Animantium. Hébreu animaux
et Septante « sur la surface de la terre.
domestiques». —
Qui rampe. Septante:» qui se meut ».
:
que est diluvium, quadraginta die- «luratio. et les eaux s'accrurent et élevèrent
bus super terram et multiplicâtœ : l'arche de la terre dans les airs. iS Car
sunt aquœ, et elevavérunt arcam in elles se répandirent impétueusement,
sublime a terra. ,8 Veheménter enim et remplirent tout sur la surface de la
inundavérunt et ômnia replevérunt : terre mais l'arche était portée sur les
:
in superficie terras porro arca fere- : eaux. ,9 Et les eaux crûrent prodi-
bâtur super aquas. 19 Et aquœ prœ- gieusement sur la terre et toutes les ,
valuérunt nimis super terram oper- : hautes montagnes furent couvertes sous
tique sunt omnes montes excélsi sub le ciel entier. 20 L'eau s'éleva de
quinze
univérso ccelo. 20 Quindecim cûbitis coudées au-dessus des montagnes qu'elle
âltior fuit aqua super montes, quos avait couvertes. 21 Ainsi périt entière-
21
operûerat. Consûmptaque est om- ment toute chair qui se mouvait sur la
nis caro quœ movebâtur super ter- terre, d'oiseaux, d'animaux domes-
ram, vôlucrum, animântium, bestiâ- tiques, de bêtes sauvages, et de tout
rum omniiïmque reptilium quœ
, , reptile qui rampe sur la terre tous :
—
et tout ce qui a un souffle
reptant super terram univérsi hômi- : les hommes,
22
nes, etcuncta,inquibusspirâculum de vie sur la terre, moururent. 23 C'est
23
vitœ est in terra, môrtua sunt. Et ainsi que Dieu détruisit toute créature
delévit omnem substântiam qua3 .
qui était sur la terre depuis l'homme ,
erat super terram, ab hômine usque jusqu'à la bête, tant le reptile que les
ad pecus, tam reptile quam vôlucres oiseaux du ciel tout disparut de la
:
rique chez les Mexicains, les Iroquois, etc., etc. Mais médaille est du reste relative-
qu'il a recueilli. Cette
il faut noter surtout le récit chaldéen du
déluge (F. ment peu ancienne. Quant aux Égyptiens, bien que
vigoureux, La Bible et les découvertes modernes, leurs traditions soient muettes sur le déluge, ils
c
fi édit.. t. i, p. 309 ss.), si conforme à celui de la Ge- avaient néanmoins conservé le souvenir d'une des-
nèse, qu'il est certain que les deux narrations prove- truction de l'homme par les dieux, suivie d'une pro-
naient de la même source, avec cette différence que messe de ne plus anéantir le genre humain.
les Hébreux seuls l'avaient conservée dans toute sa
pureté. Une médaille de la ville d'Apamée, en Phrvgie, 3" Le déluge, VII, 17 -VIII, 5.
est également célèbre. On y voit une sorte de vais-
seau carré, flottant sur les eaux, dans lequel appa- Les sources de l'abîme et les cataractes du
VIII. 2.
raissent un homme et une femme. Au-dessus sont
expressions, déjà rencontrées plus haut, vu,
ciel. Ces
deux oiseaux l'un est perché sur le navire, l'autre
:
M, indiquent quelles furent les causes physiques du
vole vers le premier en tenant dans son bec un objet
déluge.
48 Genesis, VIII, 6-17.
III. Liber jçenerationum Noe (VI, 9-1 Y. 29). — 4° Ex arca egre**io CVIII,G-20}.
quç ri*t(f>%e
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10 vôojq àno itjç yijç. &Kal ànÎGiEtXt itjv util*T «s
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-• ••
ménie. Hébreu et Septante : « sur les montagnes d'A- ergo, n'est pas dans l'hébreu. Que les eaux n'étaient —
rarat ». plus. Hébreu « que les eaux avaient diminué ».
:
5. Car, Vulgate
enim, : dans l'hébreu.
n'est pas 12. Cependant, Vulgate nihilominus, n'est pas dans :
8. Si les eaux n'étaient plus. Hébreu « Si les eaux : « les eaux s'étaient desséchées ». De l'arche. Les — :
9. Il la remit dans farche. L'hébreu et les Sep- 17. Entrez sur la terre, croissez et vous y multi-
tante ont de plus « auprès de lui ». :
pliez. Dans l'hébreu ces verbes sont à la troisième
11. Un rameau d'olivier ayant des feuilles vertes. personne du pluriel, se rapportant aux animaux sor-
Ni l'hébreu ni les Septante ne parlent de verdure. tis de l'arche, et non pas à Noé et à sa famille :
tium. 6 Cumque transissent quadra- EmtMio jour du mois parurent les sommets
ginta dies, apériens Noe fenéstram g™"'*-, des montagnes. ° Et lorsque quarante
arcœ, quam fécerat, dimisit cor-
'
jours furent passés, Noé, ouvrant la
vum qui egrediebâtur et non re-
:
,
fenêtre qu'il avait faite à l'arche, lâcha
7
vertebâtur, donec siccaréntur aquœ le corbeau,qui sortit et ne revint plus,
8
super terram. Emisit quoque co- jusqu'à ce que les eaux fussent dessé-
himbam post eum, utvidéret si jam fg*n^~ chées surla terre. 8 Ensuite il lâcha aussi
cessassent aquœ super fâciem terrœ. p plma -
la colombe, pourvoir si les eaux n'étaient
9
Quœ cum non invenisset ubi re- 9
plus sur la surface de la terre. Mais
quiésceret pes ejus, reversa est ad comme elle ne trouva pas où poser son
eum in arcam aquœ enim erant su- :
pied, elle revint vers lui dans l'arche,
per univérsam terram :
extenditque parce que les eaux étaient encore sur
manum, apprehénsam intulit in
et toute la terre : et il tendit la main ,
et
10
arcam. H0 Expectâtis autem ultra *™""?t l'ayant prise, il la remit dans l'arche.
septem diébus âliis, rursum dimisit Et ayant attendu encore sept autres
colûmbam ex arca. u At illa venit jours, il envoya de nouveau la colombe
ad eum ad vésperam , portans ra- hors de l'arche. u Mais elle vint à lui
mum olivœ viréntibus fôliis in ore vers le soir, portant à son bec un ra-
suo. Intelléxit ergo Noe quod ces- meau d'olivier ayant des feuilles vertes.
sassent aquœ super terram. 12 Ex- Noé comprit donc que les eaux n'étaient
2
pectavitque nihilôminus septem âlios plus sur la face de la terre.
^
II attendit
dies et emisit colûmbam,
:
quœ non cependant sept autres jours, et il
envoya
3
est reversa ultra ad eum. *
Igitur la colombe qui ne revint plus vers lui.
sexcentésimo primo anno, primo Gen .
7,6,11.
13
Ainsi l'an six cent un, au premier
mense, prima die mensis, imminûtœ mois, le premier jour du mois, les eaux
sunt aquœ super terram et apériens :
diminuèrent sur la terre, et Noé, ou-
Noe tectum arcœ, aspéxit, viditque vrant le toit de l'arche, vit que la sur-
quod exsiccâta esset
H Mense secundo,
superficies face de la terre était séchée. iA Au se-
terrœ. séptimo et
cond mois, le vingt-septième jour du
vigésimo die mensis, arefâcta est
terra. mois, la terre fut toute séchée.
Vô
Locûtus est autem Deus ad „ arca
H5
Noe, dicens
1
u Egrédere de arca, e S ressio.
•
:
Alors Dieu parla à Noé, disant :
16 «
tu et uxor tua, filii tui et uxôres Sors de l'arche, toi et ta femme, tes
fils et les femmes de tes fils.
n Tous les
filiôrum tuôrum tecum. 7 Cuncta *
animântia quœ sunt apud te, ex animaux qui sont auprès de toi, de toute
omni carne tam in volatilibus quam
, chair, tant parmi les volatiles que parmi
in béstiis et univérsis les quadrupèdes et tous les reptiles qui
reptilibus,
quœ reptant super terram, educ rampent sur la terre, fais-les sortir avec
tecum, et ingredimini super terram : toi, et entrez sur la terre : croissez et
4° Sortie de l'arche, VIII, G-20. 17. Croissez et... multipliez. Cette première béné-
diction s'adresse aux animaux sortis de l'arche. Cer-
7. L'expression jusqu'à ce que, comme on le voit tains naturalistes ont soulevé une objection contre
clans une foule de passages, tant de l'Ancien que du le récit biblique, au sujet du repeuplement du globe
Nouveau Testament, ne marque pas toujours qu'une par les espèces animales. Comment, disent-ils, les
chose se soit faite après un certain temps, mais sim- bêtes renfermées dans l'arche purent-elles se ré-
plement qu'elle ne s'est pas faite auparavant. lia pandre sur toute la surface de la terre? Comment
negant prœteritum, dit saint Jérôme, ut non ponant les mammifères purent-ils franchir les mers et
futarum : « ils nient le passé, et ne parlent pas de aborder dans les régions les plus lointaines? Pour
l'avenir ». Comparer Psaume cix, 1 « résoudre cette difficulté, il sufDt d'admettre que le
Asseyez-vous :
a ma droite, jusqu'à ce
que je fasse de vos ennemis déluge s'étendit, non à toute la terre habitable, mais
1 escabeau de vos
pieds » Isaïe, xxn. 14 ;
—
« Cette : seulement à toute la terre habitée. (Voir, à la fin du
iniquité ne vous sera pas remise jusqu'à ce que vous volume, la note 6 sur le déluge.) « Des races entières
mouriez » ;
—
Matthieu, 1, 25 « et il ne la connais- :
d'animaux, dit le P. Pianciani, ne passèrent pas les
sait point, jusqu'à ce qu'elle eût enfanté », etc. mers pour avoir le plaisir d'aller coloniser l'Ame-
BIBLE POLYGLOTTE. T. I. —
50 Genesis, VIII, 18
— IX, 6.
III. Liber generationum Xoe (VI, !>- 1 V 29).
.
— 5° Bei fœdum cutn Noe (VUE, il- IX. 17J.
avÇàveo&s xal nXrj&vvsaQe inl rtjç yrjç. ~
VÎT -/, ..,;•- F V|T T V T . 1 T
18 Kal ihîjX&s Nàe xal r) yvvr) avrov xal oi
violavrov xal ai yvvatxeg rmv vimv avrov
'
inl ro OvGiao-rrjoiov. 21
Kal maqQâvd-rj xv-
qioç 'b &fbç' oafii)v evojôi'aç, xal tîns xvqioç
'6 &s6ç diavorj&si'q' Où nçoç&r'jGoi ht xax- nbS" ^1* *i nhxn
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«5 ;
•
18. Donc, Vulgate ergo, n'est pas dans l'hébreu. IX. 1. Remplissez la terre. Les Septante ajoutent
:
« tous les oiseaux ». 4. Avec son sang. Hébreu : « avec son âme (qui
21. Et dit. Hébreu « et dit en son cœur
•; Sep- est dans) son sang » ; Septante, à la lettre : « dans le
:
:
—
Sont inclinés au mal.
5. Car le sang de vos âmes, fen demanderai
Hébreu « sont mauvais •.
:
—
Donc, Vulgate igitur, : compte. Hébreu « c'est seulement du
sang de vos
:
seront point tant que durera la terre. Le jour et — Fhomme. Hébreu [Dieu] a fait l'homme à l'imago
: «
la nuit ne cesseront point. Septante « ne cesseront : de Dieu ». Septante : « j'ai fait l'homme à l'image de
ni jour ni nuit ». Dieu ».
La Genèse, VIII, 18 — IX, 6. 51
III. Histoire de Noé (VI, 9-IX, 29). — 5° Alliance de Dieu avec Noé CVIII, 21-IX, 17J.
18
créscite et multiplicâmini super Gen. 1,22,2»; vous y multipliez ». Noé sortit donc,
eam. 18
Egréssus est ergo Noe, et et ses fils, et sa femme, femmes
et les
19
J'ilii
ejus uxor illîus, et uxôres filiô-
:
, Pet 3 20
de ses fils avec lui. Et tous les ani-
2Pe1»
rura ejus, cum eo. 19
Sed et ômnia 2 .
5-
maux aussi, les
quadrupèdes et les rep-
animântia, juménta, et reptilia quae tilesqui rampent sur la terre, chacun
selon son espèce sortirent de l'arche.
reptant super terram, secûndum ,
suavitâtis, et ait Nequâquam ul- : dirai plus la terre à cause des hommes ;
tra maledicam terrae propter hô- G cn.6,5. car les sentiments et les pensées du
mines sensus enim et cogitâtio taL^n
: cœur de l'homme sont inclinés au mal
J r 3 3 °'
humâni cordis in malum prona sunt P8 5 7,'4 '.
dès sa jeunesse je ne frapperai donc
;
aestus, 83stas et niems, nox et dies 33, 20, 25. nuit ne cesseront point » .
non requiéscent.
IX. Benedixîtque Deus Noe et
4
Benedic-
fîliis
ejus. Etdixitad eos Créscite, : divin*, IX. J
Et Dieu bénit Noé et ses fils,
n '
et multiplicâmini ,
et replète ter- i, 22,'28 ; et leur dit : «
Croissez, multipliez-vous,
2
et remplissez la terre. 2 Soyez la terreur
'
E
bum :
quasi ôlera viréntia trâdidi l™'. îfir]' gumes verts, je vous ai donné toutes ces
v u '
vobis ômnia excépto quod carnem choses * excepté que vous ne mangerez
'•
: blul :
cum sanguine non comedétis. 5 San- lli\ 229. point de chair avec son sang.
3
Car le
guinem enim animârum vestrârum »esan- sang de vos âmes, j'en demanderai
requiram de manu cunctarum bes- prœcepta. compte à la main de tous les animaux,
tiârum et de manu hôminis, de manu a»»-*. i«-
:
'
et à la main de l'homme, et à la main de
• •
p . . • Ex. 21, 12. , , .
vin etrratris ejus, requiram animam Num. 35, 31. son frère, je demanderai compte de
hôminis. 6 Quicûmque ^ , effûderit hu- **. 1», 1». l'âme de l'homme. ° Quiconque aura
.. Jac. 3,9.
manum sanguinem, lundetur ,
rique. Assurément, les quelques individus qui ont Sainte Écriture; c'est également la première fois
primitivement peuplé l'Amérique et l'Océanie n'ont qu'il y est question d'holocauste.
pas emporté avec eux, sur le nouveau continent, une 21. Les pensées du cœur de l'homme sont inclinées
laune qui est complètement différente de la nôtre. » au mal. Ce motif, qui avait d'abord provoqué la co-
Ces races animales ont toujours vécu en ces lieux, où lère de Dieu (vi, 5-6), excite maintenant sa pitié.
elles ont été créées; Noé ne les connaissait C'est que, dans des fautes qui extérieurement sont
pas, et
le déluge ne les a
pas atteintes. Elles n'avaient donc les mêmes, il y a parfois plus de malice et parfois
pas a émigrer de l'Arménie, où s'arrêta l'arche, en plus de faiblesse. C'est aussi que la prière attire la
Amérique ou en Océanie, d'où elles n'étaient pas sor- miséricorde de Dieu, et que Noé avait prié par le
ties. Quant aux animaux connus des sacrifice qu'il avait offert au Seigneur.
Hébreux, rien
n empêche d'admettre qu'ils purent facilement se
répandre du mont Ararat dans tous les pays bibli- 5° Alliance de Dieu avec Noê, VIII, 21-lx, 7.
ques.
20. Noé bâtit un
autel au Seigneur. C'est la pre- IX. 5. En hébreu, le mot âme se prend souvent
mière mention d'un autel qui soit faite dans la pour vie, personne, individu.
52 Genesis, IX, 7-19.
III. Liber generationum Vm- (VI, O- 1 \ 29). .
— 5° Detfœdu* cum Noe (VIII, 21-IX,17J.
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•• I • » s i
•• : :
Je placerai
43. mon arc. Hébreu : «
j'ai placé mon 19. C'est par eux que toute la race des hommes
arc ». Septante : «
je place mon arc ». Voir la note s'est répandue sur la terre entière. L'hébreu est
ci-contre. beaucoup plus concis « et d'eux s'est dispersée :
1 '.. Mon arc. Hébreu et Septante : « l'arc ». toute la terre ». Septante « d'eux
[les : hommes] se
15. Qui anime la chair. Hébreu et Septante : « de sont dispersés sur toute la terre. »
La Genèse, IX, 7-19. 53
III. Histoire de ÏUoé ("VI, 9 -IX, 29). — 5° Alliance de Dteu avec Noé (VIII, 21- IX, 17J.
7
Dei factus est homo. 7 Vos autem Dieu qu'a été fait l'homme. Pour vous,
créscite et multiplicâmini, et ingre- croissez et multipliez-vous : entrez sur
dimini super terram, et impiété eam. la terre et la remplissez ».
8 Pactuai
Hœcquoque dixit Deus ad Noe, et Dei (uni
8
Dieu dit encore à Noé et à ses fils
ad filios ejus cum eo 9
Ecce ego :
Noe.
comme à lui « 9 Voilà que moi j'éta-
:
stâtuam pactum meum vobiscum, et blirai mon alliance avec vous, et avec
cum sémine vestro post vos: <0 et votre postérité après vous, H0 et avec
ad omnem ânimam vivéntem, quae toute âme vivante qui est avec vous,
est vobiscum, tam in volûcribus tant parmi les oiseaux que parmi les
quam in juméntis, et peciidibus
animaux domestiques, et toutes les
terras cunctis, quae egréssa sunt de
u bêtes de la terre qui sont sorties de
arca, et univérsis béstiis terrœ.
Stâtuam pactum meum l'arche, et tous les animaux de la terre.
vobiscum, H
et ultra interfîciétur om-
Gen. S, M, mon alliance avec vous,
J'établirai
nequâquam Is. 54, 9.
!•!'•• •
-x J
nis caro aquis diluvn, neque ent de-
Ecoll. 44, 19,
et toute chair ne sera plus détruite
inceps dilûvium dissipans terram. par les eaux d'un déluge, car il n'y
12
Hoc signum foé- aura plus à l'avenir de déluge ravageant
Dixitque Deus :
Arcus
me in
la terre ». 12 Dieu dit ensuite « Voilà
quod do inter :
deris, et vos, et firma-
raento.
ad omnem ânimamvivéntem, quae le signe de l'alliance que j'établis entre
est vobiscum in generatiônes sem- moi et vous et toute âme vivante qui est
13
pitérnas : arcummeum ponam inEcoii. 43, it avec vous pour des générations éter-
je placerai mon arc dans les
13
niibibus, et erit signum foéderis in- %,%*£ nelles :
16
luge pour détruire toute chair. L'arc
vidébo illum, et recordâbor foéderis
sera donc dans les nues je le verrai, et ;
7
erit constitui
1
Dieu dit encore à Noé : « Voici le signe
signum foéderis, quod
inter me et omnem carnem super ter- de l'alliance que j'ai établie entre moi
ram. et toute chair sur la terre ».
18 18
Erantergo filii Noe, qui egréssi rm'om Les fils de Noé qui sortirent de
sunt de arca, Sem, Cham, et Japheth : l'arche étaient donc Sem, Cham et Ja-
porro Cham ipse est pater Châ- phet or ce même Cham est le père de
:
naan. H9 Très isti filii sunt Noe et Gen. 10,1,32. : Chanaan. 19 Ce sont là les trois fils de
ab his disseminâtum est omne ge- Noé, et c'est par eux que toute la race
nus hôminum super univérsam ter- Gen - 10 -
r> -
des hommes s'est répandue sur la terre
ram. entière.
13. Je placerai mon arc dans les nues. « Cette comme Alcuin et la Glose, aient déduit de ce passage
phrase de l'Écriture suppose, a-ton dit, que l'arc- qu'avant le déluge l'arc-en-ciel ne paraissait pas, la
en : ciel ne paraissait pas avant le déluge et que le
plupart des commentateurs sont d'un avis différent
Très-Haut n'avait pas jusque-là ouvert son arc. Or, ce et pensent que, quoique un phénomène ne soit pas
phénomène est un effet naturel qui a dû se produire nouveau, il peut être choisi comme un signe, de
toutes les lois que les ravons solaires sont tombés sur même qu'une pierre ou une colonne déjà existante
des nuages qui se dissolvaient en gouttes de
pluie. Et peut devenir la marque d'une limite ou d'une fron-
comment un phénomène naturel et ordinaire peut-il tière entre deux possessions... Souvent, dit le P. Gra-
(are un signe propre à rassurer contre la crainte de
nelli, Noé avait vu l'arc-en-ciel, mais quand il l'avait
catastrophes aussi extraordinaires? — En premier vu, le déluge n'avait pas encore désolé la terre ;
lieu, j'observe que les Septante ne traduisent pas
au lutur comme pendant le déluge, cet arc n'avait point brillé. C'était
la Vulgate, je poserai, mais au pré- donc un signe très bien choisi qui, par l'expérience
sent, je pose, et l'hébreu a le prétérit, j'ai posé... Je du passé, pouvait rassurer contre la crainte du ca-
remarque, de plus, que, quoique quelques-uns, »
taclysme. (Pianciani.)
54 Genesis, IX, 20 X, 7.
III. Liber generationmn Noe (VI, O-l.Y, 29). — 6° Noe ebrtu* (IX, 18-29J.
20 Kal
rjQiaio Nme av&Qmnog yemQyoç yijç
2l Kal eniev ix
xal iyvrevcrev àfineXmva.
rov oîvov, xcù êpe&voûi], xcù eyvfivm&rj iv
t|in? b$ft*ï ^S^?^ 155'B ^fe 21
22 Kcù elds
ro) oixm airov. Xâp, o narrjQ
Xavaâv, 77jv yvfivaaiv rov narçbg airov, xcù
fïg*n ifuns vm m xtafe ^3 ^?¥ 23
'içeX&dov àvijyyetXe roïg dvalv àdeXcpoïg airov
2i Kal
iï-w. Xaf3ôvreç S£rjn xcù 'Jâq>e& rb
ipâriov iné&evro ènl rà ôio voira airmv,
sjdd'ji rr^Hn^ teîjji oH^ô ago*
xcù tnoQ£v&r}oav oTzia&ocpavmç, xcù awexa-
n^hns bn^açsi an^ns r\y\2
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Ivxfjav JtjP yvfivmaiv
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**JSj«i eînev 'Enixarâgarog Xavaâv, natg nin^ wina -Ta^^n :rna? n%T 26
26 Kai
àdeXcpoïg airov.
oi'xt'rrjg
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eînev EiXoyyrbç xvçiog 6 &ebç rov 2>}n, xcù
ris;. ^55 ^ri^ do
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tarai Xuvaàv natg oixtrrjg airov.
27 TlXarv- *m ao-^pnsa ^o>i nç^j b^n'b^ :
OoQyafid.
aeiç, Kqrioi, 'Pôdtot.
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1
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^
•
de
7
Xovç xal Meoçaiv, (Povd xal Xavaâv. Tiol
Xovg' Zafià xal EviXà xal 2a(2a&cc xai
î<nD 0>2 ^ n?3D^ D^SI D'pyQîl
rraam nnnoi nï^ini
7
20. Agriculteur. Hébreu, à la lettre : « homme du second Vulgate et Septante minor, au compara-
sol • —
Commença à cultiver la terre et planta une tif.
fils,
Hébreu
« le
jeune », expression qui semble
:
:
vigne. Hébreu : '• commença à être agriculteur et plutôt indiquer le plus jeune des trois (ils, mais
planta une vigne ». Exercere terram n'est pas dans qu'on peut traduire aussi par minor, le fils cadet.
l'hébreu. 23. L'esclave des esclaves. Septante « le serviteur :
— :
foras. 23 At vero Sem et Japheth pâl- Sem et Japhet mirent un manteau sur
lium imposuérunt hiîmeris suis, et leurs épaules, et marchant en arrière,
incedéntesretrôrsum, operuérunt ve- ils couvrirent la nudité de leur
père;
rénda patris sui faciésque eôrum : ainsi leurs visages étaient détournés,
avérsœ erant, et patris virilia non vi- et ils ne virent pas la nudité de leur
dérunt. 24 Evigilans autem Noe ex
Re
2 f; 3
4;
père.
w Mais Noé, réveillé de son ivresse,
1
V
vino, cum didicîsset quœ fécerat ei lorsqu'il eut appris ce que lui avait fait
filius suus minor,
23
ait Maledic- „ ,„ „ son second fils, 25 dit
: « Maudit Châ- :
tus Chânaan, servus servôrum erit ».*M. naan il sera l'esclave des esclaves de !
et môrtuus est.
X. Hse sunt generatiônes filiôrum
1
IV X.
Voici les générations des fils de
*
et et Chânaan. 7 Cham -
Phuth et Chânaan. 7 Les fils de Chus
Mesrâim, Phuth, :
Kaïvàv
Kal Aq^a^àd iyivvrjas 'rbv Kaïvàv, xal
r/ivvtjae' rbv 2,'aXâ. 2:aXà de èyiv-
»n« -i23?-^2-bs
:
; TtfDfe^K'i
:mi nroi ^ro 24
7<j3 àôeXqcp avrov 'Iexrâv. ^'hxràv de iyt'v-
chapitre, il y a. au sujet des noms propres, de grandes 20. Leurs générations, n'est ni dans l'hébreu ni
divergences entre l'hébreu, les Septante et la Vul- dans les Septante.
gate. Nous n'indiquons ici que les plus importantes. Frère aîné de Japhet. Septante « frèrç de Ja-
21. :
11. Les rues de cette ville. Hébreu : • Rehoboth-Ir ». Dom Calmetet quelques autres inter-
l'ainé
», phet
nom propre de ville d'après beaucoup de commenta- prètes traduisent de même l'hébreu.
teurs. —
Septante « la ville de Rhooboth ».
:
22. Et Aram. Les Septante ajoutent « etCaïnan ». :
12. Résen. Septante : « Dasé ». 2*. Arphaxad engendra Salé. Septante : « Arphaxad
13-14. Ludim, Anamim, Laabim.
Nephtuim, Phé- engendra Caïnan, et Caïnan engendra Salé
rusim et Chasluim. Hébreu : « les Ludim ;
les Ana- 25. Asarmoth. Septante « Sarmoth » :
La Genèse, X, 8-26. 57
IV. Histoire des enfants de IVoé (X, 1-XI, 9). — 1° Leur descendance (X, Ï-32J.
8 8
Regma Saba etDadan. Porro
Filii : Dadan. Or Chus engendra Nemrod;
Chus génuit Nemrod ipse cœpit :
Aemi>0(K c'est lui qui commença à être puissant
esse potens in terra, 9 et eratrobûs- 1 !gj» ^
*-
fl
sur la terre. 9
C'était un fort chasseur
tus venâtor coram Domino. Ob hoc 9 >' 2 -'
devant le De là est venu le
Seigneur.
exïvit provérbium :
Quasi Nemrod proverbe Comme Nemrod, fort chas-
:
2, 23.
tis les Philistins et les Caphtorims. 45
Deut.
,5
Philistiim et Câphtorim. Chânaan
autem génuit Sidônem primogéni- Chânaan engendra Sidon, son premier-
l6
tumsuum, Hethâmm, 16 etJebusœum, né, l'Héthéen, le Jébuséen, l'Amor-
17
et Amorrhœum, Gergesœum, X1 He- rhéen, le Gergéséen, l'Hévéen, l'Ara-
i8
vœum, et Aracséum Sinœum, i8 et : céen, le Sinéen, l'Aradien, le
Arâdium, Samarœum, et Amathœum : Samaréen et l'Amathéen : et après cela
et post hœc
disseminâti sunt pôpuli se sont dispersés les peuples des Cha-
Gen. 15, 19.
Chananaeôrum. H!) Factique sunttér- nanéens. 49 Et les limites des Chana-
mini Chânaan veniéntibus a Sidône néens furent depuis Sidon en venant
Gerâram, usque Gazam, donec in- à Gérara, jusqu'à Gaza; et en venant
grediâris Sôdoman et Gomôrrham, à Sodome, Gomorrhe, Adama et Sé-
20
et Adamam, et Sebôim, usque Lésa. boïm, jusqu'à Lésa. Ce sont là les
20
Hi sunt fîlii Cham in cognatiôni- enfants de Cham selon leur parenté,
bus, et linguis, et generatiônibus, leurs langues, leurs générations, leurs
terrîsque et géntibus suis. Filii Sem. pays et leurs nations.
21
De Sem quoque nati sunt, pâtre De Sem aussi, père de tous les en-
21
omnium filiôrum Heber, fratre Ja- fants d'Héber et frère aîné de Japhet,
pheth majore.
— Filii Sem iElam, & Cn. h, : io.
naquirent des fils.
22
Les fils de Sem
Par 1 ' 1' 17 '
et Assur, et Arphâxad, et Lud, et sont Elam, Assur, Arphâxad, Lud et
:
Aram. 23
Filii Aram : Us et Hul, et Aram. 23 Les fils d'Aram Us, Hul, Ge- :
a4 At 24
Or Arphâxad engendra
Gether, et Mes. vero Arphâxad &<* u. ^- ther et Mes.
génuit Sale, de quoortus est Heber. Salé, dont est né Héber. A Héber na- 23
25
Natique sunt Heber filii duo: nomen Gen n 16 quirent deux fils le nom de l'un fut :
uni Phaleg, eo quod in diébus ejus Phaleg, parce qu'en ses jours la terre fut
Gen n 8
nomen divisée; et le nom de son frère, Jectan.
" '
2G 26
Jectan. Qui Jectan génuit Elmô- Lequel Jectan engendra Elmodad,
30 Kal xax-
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28. A»EX* y.. EvùX. 31. Af oi (a. viol). 32. FX: nin
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DB-praîâa
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ôv. AEX* Tjfins. 6. AEX: éxl. é| avio~>v. A: tTtid:
Tioiijaat (?). 7. AX: éxel avrœv. FX: xîjs (pcovrjs. v. 3.
p"ta ynp
XI. d. Une seule langue. Septante : « une seule lan- les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient pro-
gue pour tous ».
jeté ». Ce sens, plus général que celui de la Vulgatc,
Et rendons notre nom célèbre. Hébreu et Sep-
4. est aussi à peu près celui des Septante.
tante « et faisons-nous un nom ».
: Avant que — 7. Donc, Vulgate igitur, n'est ni dans l'hébreu ni :
nous soyons dispersés. Hébreu « afin que nous ne : dans les Septante.
soyons pas dispersés », ou encore « de peur que : 8. Dans tous les pays. Voir plus haut, verset 4. —
nous ne nous dispersions », c'est-à-dire pour avoir, : La ville. Les Septante ajoutent « et la tour ». :
La Genèse, X, 27 — XI, 8. 59
IV. Histoire des enfants de Woé (X, I -VI,!)). — 2° La tour de Babel (XI, 1-9).
27
dad, et Saleph, et Asârmoth, Jare, Saleph, Asârmoth, Jaré, Aduram,
27
et Adûram, et Uzal, et Decla, 28 et Uzal, Décla,
28
Ebal, Abimaël, Saba,
29 29
Ebal, et Abimael, Saba, etOphir, Ophir, Hévila et Jobab tous ceux-là :
et Hevila, et Jobab : omnes isti, filii sont les fils de Jectan. 30 Et leur habita-
30
Jectan. Et facta est habitâtio eô- tion s'étendit de Messa jusqu'à Séphar,
rum de Messa pergéntibus usque montagne qui est à l'orient. 31
Voilà les
Sephar montem orientâlem.
31
Isti fils de Sem, selon leur parenté, leurs
filii Sem, secûndum cognatiônes, et 32
langues, leurs pays et leurs nations. Et
linguas, et regiônes,
géntibus in voilà les familles de Noé, selon leurs
suis. 32 Hse familiœ Noe juxta po- peuples et leurs nations. C'est par elles
pulos et natiônes suas. Ab his divi- qu'ont été divisées toutes les nations
sée sunt gentes in terra
post dikîvium . %° sur la terre après le déluge.
XI. K Erat autem terra lâbii unius. nab"f. XI. '
Or la terre n'avait
qu'un seul
GeiU0 20 3:u
et sermônum eorûmdem. 2
Cumque
> >
campum in terra Sénnaar, et habi- rient, ils trouvèrent une plaine dans la
tavérunt in eo. 3 Dixitque alter ad terre de Sennaar, et ils y habitèrent.
prôximum suum Venite, faciâmus
3
: Et l'un dit à l'autre « Venez, faisons :
Dent. 28:
turnm, cujus culmen pertingat ad
-, , ,
»,
1,
i.
nous une ville et une tour dont le faîte
cœlum : et celebrémus nomen nos- touche au ciel; et rendons notre nom
trum ântequam dividâmur in uni- célèbre, avant que nous soyons disper-
s sés dans tous les pays ». 5 Mais le Sei-
vérsas terras. Descendit autem Gen.i8, 21.
et dixit :
Ecce, unus est pôpulus, et seul langage pour tous ils ont com- :
ximi sui. 8 Atque ita divisit eos Dô- Deut 32 8 Seigneur les dispersa de ce lieu dans
minus ex illo loco in univérsas ter- tous les pays et ils cessèrent de bâtir
;
cvvf%n xvqioç xà x s '^V nàarjç xï\ç yrjç xal ynsn-bs ncto nin* bba am-^s 1
avxbv xbv 2,'aXà éxtj xQiaxôaia xçiâxovxa, -n« npi s i nD© d*nbptd ^n nï©i 14
xat èyévvt]Gev viovç xal {tvyaxtçaç. Kal àn-
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13. AFXf (p. T£T^.) rqiây.ovra. AX* y.al (p. éxar.).
-n» ir^lri
j •
1
nns
•• -. |-
nin:t wi j- :
|-
în-inns
- it
y. d3, 15, 17, 19, 21, 23, 25. avoir engendré Sala, 330 ans... »
20. — 32. Septante 132.
:
:
130.
330. 24. — 29. Septante
130.
179.
:
:
La Genèse, XI, 9-25. 61
V. Histoire de Sem (XI, 10-26).
9
ras, et cessavérunt sedificâre civitâ- la ville. Et
pourquoi elle a été
c'est
tem. 9
Et idcirco vocâtumest nomen appelée du nom
de Babel parce que ,
'
pérsit eos Dôminus super fâciem dispersa sur la face de tous les pays.
cunctârum regiônum. v.
40
Hœ sunt generatiônes Sem :
a*n. 10, ».'
i0
Voici les générations de Sem :
o x
a J 1,17-27.
' 1 Par.
Sem
Sem centum annorum quando me, 36.
erat 3,
avait cent ans
quand il
engendra
génuit Arphâxad, biénnio post diliï- Arphâxad. Arphâxad, deux ans après le déluge.
vium. ii Vixitque Sem, postquam 11
Sem
vécut, après qu'il eut engendré
génuit Arphâxad, quingintis annis :
Arphâxad, cinq cents ans, et il engen-
et génuit filios etfilias.
]2
Porro Ar- dra des fils et des filles. 12 Arphâxad
phâxad vixit triginta quinque annis, vécut trente-cinq ans, et il engendra
et génuit Sale. 13 Vixitque Arphâxad, saie, Salé. 13 Et Arphâxad vécut, après qu'il
postquam génuit Sale,trecéntistribus eut engendré Salé trois cent trois ans,
,
vixit Heber, postquam génuit Pha- cut, après qu'il eut engendré Phaleg,
leg, quadringéntis triginta annis :
quatre cent trente ans, et il engendra
et génuit filios etfilias. 18 Vixitquo- des fils et des filles. 48 Phaleg aussi vécut
que Phaleg triginta annis, et génuit trente ans, et il engendra Reu. H9 Et
Reu. 9 Vixitque Phaleg, postquam Keu
Phaleg vécut, après qu'il eut engendré
* -
génuit Sarug.
21
Vixit quoque Reu, samg. Reu vécut, après qu'il eut engendré
postquam génuit Sarug, ducéntis Sarug, deux cent sept ans, et il engen-
septem annis et génuit filios et fi-
: dra des fils et des filles. 22 Or Sarug-
22 vécut trente ans, et il engendra Nachor.
lias. Vixit vero Sarug triginta an-
23 23 Et
nis, et génuit Nachor. Vixitque Nachor. Sarug vécut, après qu'il eut en-
Sarug, postquam génuit Nachor, gendré Nachor, deux cents ans, et il
2i
ducéntis annis et génuit filios et fi-
:
engendra des fils et des filles. Nachor
2i vécut vingt-neuf ans, et il engendra
lias. Vixit autem Nachor viginti 1 par. 1, 26.
!). Parce
que, etc. On interprète souvent le mot changé, de façon qu'il leur fût impossible de se com-
Babel par « porte d'Ilou », c'est-à-dire porte de Dieu. prendre entre eux.
C'est sans doute là une signification forgée après coup.
Moïse nous a conservé la vraie forme primitive et le
véritable sens du nom de Babel, qu'il n'appelle point V e
Section. — Histoire de Sem , XI,
Bab-ilou, Bab-êl, mais Babel (avec un e bref) « confu- 10-26.
sion » et non « porte de Dieu. » —
C'est là que fut
confondu le langage de toute la terre. —
D'après saint 13. Trois cent trois ans. C'est, dans ce chapitre,
Grégoire de Nysse, la confusion des langues fut non le seul nombre où la Vulgate soit en désaccord avec
pas instantanée, mais lente et progressive. Il n'v l'hébreu, qui porte 403 ans. Les correcteurs de Pie V
aurait eu ainsi, à Babel, qu'une mésintelligence sur- ont laissé subsister cette unique divergence, parce
venue, par la volonté divine, entre ceux qui travail- (lue le nombre 303 se trouve dans la plupart des
laient à la tour. Mais la plupart des Pères et des manuscrits latins, dans les versions syriaque et arabe,
commentateurs pensent au contraire que, par un et que le désaccord entre l'hébreu', les Septante et
miracle qu'il était très facile à Dieu d'opérer, le lan- le latin ne permet plus de savoir sûrement où est
gage des constructeurs de Babel fut subitement la vraie leçon.
62 Genesis, XI, 26 — XII, 5.
VI. «.enerationes A lira ha» (XI.2Î-XXV, 11). — g° Abrœ vocatto (XII, 1-9J.
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29. Saraï. Dans les Septante, le premier nom de « dans le pays de Charran ».
l'épouse d'Abraham est Sara, changé plus tard en
Sarra (xvn, 15). XII. 2. Tu seras béni. H. «tu seras bénédiction : »
31. C'est pourquoi, Vulgate itaque, n'est ni dans 4. i itaque, n'est pas dans l'hébreu.
:
Donc, Vulg.
La Genèse, 26 XI,
— XII, 5. 63
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Ï-XXV, 11). — 2° Vocation d'Abram (XII. I-U).
26
ms et génuit filios et filias. Vi- 20
Tharé vécut soixante-dix ans, et il
runt autem Abram et Nachor uxô- le nom de la femme d'Abram était Sa-
Saraï
res nomenuxôris Abram, Sârai et Gen.
:
22. : raï, et le nom de la femme de Nachor,
nomen uxôris Nachor, Melcha filia Melcha, fille d'Aran, père de Melcha,
Aran, patris Melchse, et patris Jes- et père de Jescha. 30 Or Saraï était sté-
chse. 30 Erat autem Sârai stérilis, nec rile, et n'avait pas d'enfants. 3I
C'est
habébat liberos. 31 Tulit itaque pourquoi Tharé prit Abram son fils, et
Thare Abram filium suum, et Lot .Mi^ratio.
Lot fils d'Aran, et le fils de son fils, et
filium Aran, filium Sârai Thare. sa belle-fille, femme d'Abram
filii sui, et Saraï,
nurum suam, uxôrem Abram filii son fils, et sortir d'Ur des
il les fit
sui, et edûxit eos deUr Chaldseôrum, Gen. 15, 7. Chaldéens, pour aller dans la terre
Joa. 24, 2.
ut irent in terram Chânaan : vene- 2 Esd. 9, 7.
de Chanaan or ils vinrent jusqu'à Ha-
:
Judith, 5, 7. 32
rûntque usque Haran, et habitavé- Act. 7, 2-4. ran, et y habitèrent. Et les jours de
runt ibi. 32 Et facti sunt dies Thare Tharé furent de deux cent cinq ans, et
ducentôrum quinque annùrum, et il mourut à Haran.
est itaque
Gai. 3, 8, 14.
Act. 3, 25.
la terre ». *
Abram donc sortit, comme
Abram, sicut prsecéperat Heb. 11, 8.
ei Dôminus, et ivit cum eo Lot :
lui avait ordonné
Seigneur, et Lot le
alla avec lui or
avait soixante- Abram
septuaginta quinque annôrum erat ;
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fxarl cov ômoco xr\v yrt v xavxrjv. Kai (àxoôô-
fii]Gev ixsï "Afigap {rvomax/joiov xvqi'co 7ûj
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9. S'avançant. Septante «
campant ». Vers :le —
midi. Septante « dans le désert ».
:
V2 12
pulchra sis millier : et quod cum femme, et que, quand les Egyp-
vîderint te iEgyptii, dictûri sunt : tiens te verront, ils diront : C'est
Uxor ipsius est et interfïcient me, : Gen. 20, 11. sa femme. Et ils me tueront, et ils te
H3
et te reservâbunt. Die ergo, 6b- conserveront, Dis donc, je te con-
r*'
que ingréssus esset Abram iEgyp- fut entré en Egypte, les Égyptiens vi-
tum, vidérunt yEgyptii mulïerem rent que cette femme était extrêmement
quod esset pulchra nimis.
V6
Et nun- belle. Và Et les princes en informèrent
tiavérunt principes Pharaôni, et lau- le Pharaon, et la vantèrent devant lui ;
parle saint Etienne dans Actes, vu, 2, 4. Elle est si- Sainte presque entière à l'est, au premier plan, la
:
tuée au point d'intersection où se croisent les chaîne dentelée des collines de Jéricho; dans le
routes qui conduisent les caravanes aux lointain, les montagnes de Moab; entre les deux, la
gués de
1 Euphrate d'une
part, aux gués du Tigre de l'autre, large vallée du Jourdain; au sud et à l'ouest, l'œil
sur le Bililk, affluent de domine les sombres collines de la Judée; au loin, la
l'Euplirate, dans une plaine
autrefois arrosée par de nombreux canaux. chaîne méridionale sur une pente de laquelle est
2° Vocation d'Abram, Hébron ; vers le nord, les collines qui séparent la
XII, 1-9.
Judée des riches plaines de Samarie.
XII. 0. La vallée illustre, en hébreu More, la vallée
située entre le mont Hébal
cœur de la Palestine. — et le mont Garizim, au 3° Voyage d'Abram en Egypte, XII, 10-20.
Sichem est le site le plus
beau de la Palestine mieux arrosé de
centrale, le 13. Saraï était véritablement sœur d'Abram, étant
tout le pays on fille du même père que lui. Voir xx, 12. D'ailleurs
; n'y compte pas moins de 27 sources.
Les oliviers qui y croissent rendent le le mot hébreu traduit par sœur signifie également
paysage per-
pétuellement vert. cousine, nièce, et en général proche parente.
8. A l'orient de Bethel. Bethel
est sur la grande 15. Pharaon n'est pas un nom propre, mais un
roule qui conduit du nord-est au sud-ouest de la Pa- titre. On ignore quel était le pharaon qui régnait
lestine. Abram s'arrêta sur la en Égvpte à l'époque d'Abram.
montagne située au
levant. De la il put jouir du
spectacle de la Terre •16. lues ânes... des ânesses. Quoi qu'en aient dit les
BIBLE POLYGLOTTE. T. I. —
66 Genesis, XII, 18 — XIII, 10.
VI. Generationes Abrahœ (XI, 27-XXV, 11). — 4° Abram et Lot meparantur (XIII, Î-18J.
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m'as-tu cela? »
fait de brebis. Hébreu et Septante
des brebis — De gros bétail. Hébreu et Septante
:
je la prisse. Hrbreu et Septante « aussi l'ai-je prise ». : breu « de sorte qu'ils ne pouvaient », ut nequirent.
:
— Voilà ta femme. Les Septante ajoutent « devant : 7. De là, Vulgate unde, n'est ni dans l'hébreu ni :
Vers la région australe. Septante « vers le désert -. : Je te prie, n'est pas dans les Septante.
2. En possession d'or et d'argent. Hébreu et Sep- 9. Tout le pays est devant toi. Hébreu et Septante :
tante « en
:
troupeaux, en argent et en or ». « tout le
pays n'est-il pas devant toi? » Je te con- —
3. Il s'en retourna par le même chemin qu'il était jure, ne se trouve pas dans les Septante.
cenu. Hébreu « il alla d'étape en étape ».
: Du — 10. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dans
midi. Septante « vers le désert ».: les Septante.
La Genèse, XII, 18
— XIII, 10. 67
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 1 1). — 4° Sa »éparation d'avec Lot ÇXIII, 1-18J.
et domum ejus, propter Sârai uxô- plaies le Pharaon et sa maison, à cause
rem Abram. iS Vocavitque Phârao de Saraï femme d' Abram. H8
Alors
Abram, et dixitei Quidnamest hoc : le Pharaon appela Abram et lui dit :
causant dixisti esse sorôrem tuam, quel motif as-tu dit que c'était ta sœur,
ut tôllerem eam mihi in uxôrem? afin que je la prisse pour ma femme?
Nunc igitur ecce conjux tua :
âccipe Gen 20 u Maintenant donc voilà tafemme; prends-
20 la et pars ». 20 Et le Pharaon donna des
eam, et vade. Prsecepitque Phâ-
rao super Abram viris et deduxé- : ordres à ses gens au sujet d' Abram et ;
usque ad locum ubi prius fîxerat ta- Gen .u, 8 où auparavant il avait
planté sa tente,
28, 19;
bernâculum inter Bethei et Hai 4 in :
35,7 ;
entre Béthel et Haï, au lieu où il avait/(
9
Ecce univérsa terra coram te est : car nous sommes frères. Voici que
recède a me, ôbsecro si ad sinîstram : tout le pays est devant toi sépare- :
rationalistes, l'âne était très commun en Égvptedès avait peut-être, en plus de celte première raison, le
l'époque de l'Ancien Empire, et il est souvent men- secret désir de quitter la vie nomade, puisqu'il alla
tionné et représenté sur les monuments de cette se fixer dans la ville de Sodome. Mais Dieu préparait,
époque. à l'insu même des deux patriarches, la réalisation
de ses promesses. Abram avait probablement, jus-
*» Séparation de Lot et d'Abram, XIII, 1-18. qu'alors, considéré son neveu Lot comme son futur
héritier. Par cette séparation, dans laquelle le ca-
XIII. 1. Vers la région australe, dans la Palestine ractère noble et généreux du patriarche se manifeste
du sud. sous un si beau jour, la Providence préparait l'a-
3. Béthel. Voir plus haut, xn, 8. venir de la race élue, qui devait sortir, non de Lot,
9. Sépare-toi de moi. Dans la mais d'isaac.
pensée d'Abram,
cette proposition n'avait sans doute pas d'autre 10. Le long du Jourdain. Sur ce fleuve, voir t. II.
cause que celle qu'il énonce, à savoir, le trop grand l'Introduction au livre de Josué. — Sodome et Go-
nombre des troupeaux des deux parents, et les que- morrke. Voir la note sur xviu, 16. —
Ségor était sans
relles qui en étaient la conséquence. Pour Lot, il doute la première ville égyptienne qu'on rencontrait
68 Genesis, XIII, 11
— XIV, 2.
VI. Cieiierationes Abrahre (XI, 2Ï-XXV, 11).— 4°Abra»n et Lot separantur (XIII,1-18J.
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dQi&fitj&vffsrai.
18. 1. AFX* (pr.) xai. AEFX: f3aadsvg v. 2. 'p tr^os
(pro ait. -Xs'ws). (a. Af XoS.) xai 6. AFX* (tert.)
fiera (AX^ eti. quart).
« il dressa ses
jusqu'à So-
:
dome ».
suo. V2 Abram habitâvit in terra Châ- de l'orient : c'est ainsi qu'ils se séparè-
naan Lot vero morâtus est in ôppi-
: rent l'un de l'autre. 12 Abram habita
dis quse
* Jordânem, et ha-
erant circa
,
n
Gen. 14, 12.
dans la terre de Chanaan, et Lot de-
bitâvitmSôdomis. 1J Hommes autem meura dans les villes qui étaient aux
Gen. 18, 20.
Sodomitse péssimi erant, etpeccatô environs du Jourdain, et il habita dans
res coram Domino nimis. Sodome. ,3 Or les habitants de Sodome
étaient très méchants, et très grands
térnum. 16 Faciâmque semen tuum Rom. 4 10. ferai ta postérité comme la poussière
sicut pûlverem terrse : si quis potest 3 Reg. de la terre quelqu'un d'entre les
;
si
hôminum numerâre pûlverem terrse, 4, 20.
hommes peut nombrerla poussière
Gen.
semen quoque tuum numerâre pôte- 15, 5.
de la terre, il pourra aussi nombrer ta
rit. " Surge, etperâmbula terram in 7 *
Bellum
Seigneur.
XIV. '
Or il arriva en ce temps-là
témpore, ut Amraphel, rexSénnaar, régis
Elami- roi de Sennaar, Arioch
et Arioch,rex Ponti, et Chodorlâho- târum et qu'Amraphel
socioruni
mor rex Elamitârum, et Thadal, rex ejus. roi de Pont, Chodorlahomor roi des
2
Géntium inirent bellum contra Bara Élamites, et Thadal roi des Nations,
2
firent la guerre à Bara roi de Sodome,
regem Sodomôrum, et contra Bersa
regemGomôrrhae, et contra Sénnaab à Bersa roi de Gomorrhe, à Sennaab
regem Adamse, et contra Sémeber roi d'Adama, à Séméber roi de Séboïm,
regem Séboim. contrâque regem Ba- et au roi de Bala, la même que Ségor.
sur la frontière, en allant du pavs de Chanaan dans sets 4, 5, 17). Son nom signifie probablement « servi-
la vallée du Nil. teur du dieu Lagamar •. Or, sur une brique trouvée
15. Je te le donnerai. Cette promesse de Dieu con- à Ur, patrie d'Abraham, on lit le nom d'un roi, Kou-
férait à Abram un droit authentique sur tout le dourmaboug ou, peut-être mieux, Koudour lagamar,
pays de Chanaan. Quant à sa postérité, elle ne devait à la fois roide Vamoutbal, c'est-à-dire d'Elam, et de
occuper ce pays qu'autant qu'elle serait fidçle, comme la terredu couchant, c|est-à-dire de la Syrie. Ce roi
lui, à Dieu et à la religion. Cette condition se trouve avait un fils nommé Eriakou, « serviteur du dieu
clairement exprimée dans l'Écriture, Lévit., xvm, 2<ï, Lune », qu'il plaça à la tête du royaume de Larsa
28; Deut., après en avoir fait la conquête ; si, comme il est pro-
iv, 25; /s., xlviii, 18.
18. Hebron. Voir la note sur xxm, 2. bable, Ériakou, roi de Larsa, et Arioch, roi de Pont,
en hébreu Ellassar (Larsa), nesontqu'un seul etmême
5° Lot délivré par Abram, XIV, 1-21. personnage, un des alliés de Chodorlahomor aurait
été son propre fils. — De plus, au temps d'Enakou,
XIV. 1. Amraphel, roi de Sennaar, etc. Les inscrip- régnait à Babvlone un roi nommé Hammourabi :
tions chaldéennes confirment les renseignements n'est-ce pas {'Amraphel de la Bible, roi lui aussi de
donnés par la Genèse sur cette confédération de rois. Sennaar, c'est-à-dire de la Babylonie? Enfin,
une
Chodorlahomor, roi d'Élam, en était le chef (ver- autre tablette cunéiforme mentionne, en même
70 Genesis, XIV, 3-14.
VI. «enerationes Abrahse (XI, 2Ï-XXV, 11). — 5° jLof tiberatur CXMVJ.
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Maintenant, n'est ni dans l'hébreu ni dans Toute la contrée des Amalécites. Septante « tous :
Carnaïm » —
Les Zuzites. Septante « les peuples
:
forts». — :
super desertum.
La Genèse, XIV, 3-14. 71
VI. Histoire d'Abraham (XI, 27-XXV, 11). — 5° Lot délivré par Abram CXIVJ.
3
lae, ipsa est Segor. Omnes hi con- 3
Gen. 19, 22 ;
Tous ces rois s'assemblèrent dans la
venérunt in vallem Silvéstrem, quae vallée des Bois, qui est maintenant la
nunc est mare salis. Duôdecim ''
Num. 34, 3.
enim annis servierant Chodorlâho- Jos. 3, 16. avaient été soumis à Chodorlâhomor,
et à la treizième année ils s'étaient sé-
mor, et tertiodécimo anno recessé- 5
runt ab eo. 5
Igitur quartodécirno
parés de lui. C'est pourquoi, à la qua-
torzième année, Chodorlâhomor vint,
anno venit Chodorlûliomor, et reges
et les rois qui étaient avec lui et ils bat-
qui erant cum eo
percusserûntque
:
;
contra eos in valle Silvéstri 9 scili- : en bataille contre eux, dans la vallée
cet advérsus Chodorlâhomor regem des Bois 9 c'est-à-dire, contre Chodor-
;
Elamitârum, et Thadal regem Gén- lâhomor roi des Élamites, Thadal roi
tium, et Amrapliel regem Sénnaar, des Nations, Amraphel roi de Sennaar
et Arioch regem Ponti quatuor re- : et Arioch roi de Pont quatre rois con- :
<0 d0
ges advérsus quinque. Vallis au- tre cinq. Or la vallée des Bois avait
tem Silvéstris habébatpûteos multos beaucoup de puits de bitume. C'est
pourquoi les rois de Sodome et de Go-
Gen. 11,3.
bitûminis. Itaque rex Sodomôrum,
et Gomôrrhae, terga vertérunt, ceci- morrhe, ayant pris la fuite, y tombè-
derûntque ibi et qui remânserant,
:
rent, et ceux qui étaient restés s'enfui-
fugérunt ad montem.
**
Tulérunt rent sur la montagne. H Et ils enlevè-
autem omnem substântiam Sodomô- rent toutes les richesses de Sodome et
rum et Gomôrrhae, et univérsa quae de Gomorrhe et tous les vivres, et ils
,2
ad cibum pertinent, et abiérunt : s'en allèrent. Ils enlevèrent aussi
12
necnon et Lot et substântiam ejus, avec toutes ses richesses Lot, fils du
Lot
fïlium fratris Abram, qui habitâbat captivus. frère d' Abram, qui habitait à Sodome.
Gen. 13, 12.
in Sôdomis.
VA
Et ecce unus qui evâserat, nun- ,3
Et voilà qu'un homme qui s'était
tiâvit Abram Hebraéo qui habitâbat , sauvé annonça cette nouvelle à Abram
in convâlle Mambre Amorrhaéi, fra- l' Hébreu,
qui habitait dans la vallée de
tris Eschol, et fratris Aner: hi enim M ambré l'Amorrhéen, frère d'Escol, et
pepigerant fœdus Abram. cum frère d'Aner; car ceux-ci avaient fait
11
Quod cum audïsset Abram, cap- alliance avec Abram.
M Quand Abram
temps qu'Ériakou, un Toudhoula dont le nom offre une 2. Ségor, autre que le Ségor mentionné plus haut,
frappante analogie avec celui de Thadal. Ce dernier xin, 10. Voir la note sur Genèse, xix, 22.
était roi des Nations, en hébreu, roi de Goim, et il 5. Astarothcarnaïm, consacrée à Astarté (la Lune),
y a tout lieu de croire que ce nom de Goim répond à l'est et non loin de la mer Morte. Voir I Mach.,
à celui de Guti, qu'on lit souvent dans les inscriptions v. 20. — Savé Carialhaïm, à l'est du Jourdain :
po-
cunéiformes et qu'on n'a pu encore exactement sition inconnue.
identifier. Quoi qu'il en soit, il est désormais im- 6. Chorréens. Voir xxxvi, 20. —
Séir, Fldumée.
possible aux critiques rationalistes de traiter de 7. Cadès. Voir Nombres, xx, 1.
— Asàson thamar,
mythe cet épisode de la Genèse, comme ils le fai- ou Engaddi, dans le désert de Juda.
saient jadis avec tant de facilité et de légèreté. 12. ils enlevèrent aussi Lot. Un antique cylindre
Genesis, XIV, 15 —XV, 1.
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numeravit. Hébreu « il arma ». — toi. Hébreu : « Donne-moi les âmes (les personnes),
Il prit, Vulgate
Agiles, Vulgate expeditos
:
:
Seplante proprios.
:
:
— et prends pour toi les richesses ». Septante :
« donne-
Poursuivit. Les Septante ajoutent « après eux. ». : moi les hommes, et prends les chevaux pour toi ».
15. Ses alliés divisés, manque dans les Septante. 22. Possesseur. Septante : « créateur ».
— Il fondit. L'hébreu et les Septante ajoutent « lui : 23. Le fil de la trame. Hébreu et Septante : « un
fll ».
et ses serviteurs ».
16. Les richesses. Septante : « la cavalerie de So-
dome ». —
Son frère. Voirv. 14.
n'est dans l'hébreu.
17. La vallée du roi. Septante : « le champ des
—XV.l. Ainsi, Vulgate itaque, pas :
t. 2-2.
La Genèse, XIV, 15 — XV, 1. 73
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2 S 1
dicas :
Ego ditâvi
excép- Abram :
2 ''
isti
accipient partes suas. recevront leurs parts » .
Ps. 5, 13.
Abram, ego protéctor tuus sum, et Sap. 5, l(i. ne crains pas, je suis ton protecteur et
chaldéen, trouve dans les ruines d'Érech. lait revivre vie : « sans père, sans mère, sans généalogie •,
cette scène en nous montrant des captifs emmenés dit S. Paul, Hébr., vu, 3. On a voulu conclure de là
par leurs vainqueurs. que c'était un ange, ou bien le Messie, le Fils de
44,16. Lot son frère, hébraïsme, pour son proche Dieu ou le Saint-Esprit. Ces hypothèses sont sans
parent. Comparer xn, 13. —
Dan, au nord de la Pa- fondement : elles contredisent le langage des Livres
lestine. Saints, et leurs auteurs ont été regardés par les Pères
15. Damas, capitale de la Syrie, abondamment ar- comme hérétiques. D'autres suppositions, qui voient
rosée, et tout entourée de verdure, au milieu du dé- en Melchisédech, Sem, Cham, Hénoch, Job, etc., ne
sert. sont pas mieux prouvées. Tout ce que l'on peut af-
18. Melchisédech, « roi de justice, »Hébr. vu, 2, ne firmer avec certitude, c'est que, réunissant en sa
nous apparaît qu'en passant dans l'iiistoire des pa- personne les dignités royale et sacerdotale, il ado-
triarches, mais son rôle n'en a pas moins une rait le vrai Dieu et était justement vénéré à cause
grande importance. Par son double caractère de de ses vertus. —
Roi de Salem. On croit communé-
roi et de pontife, il représente le Messie; le pain ment que cette ville est la même que Jérusalem. Le
et le vin qu'il offre au Très-Haut sont la figure du Psaume lxxvi, 3, en appelant, dans le texte hébreu,
sacrifice eucharistique il a mérité de donner son
; la capitale de la Judée, Salem, confirme indirecte-
nom au sacerdoce de la loi nouvelle, selon l'ordre ment cette opinion, quoiqu'elle ait des contradic-
de Melchisédech (Ps. cix, 4; Hébr., vi, 20). Le texte teurs.
sacré ne nous fait connaître ni sa famille ni sa 21. Les âmes. Voir la note sur Genèse, ix, 5.
74 Genesis, XV, 2-15.
VI. CJenerationes Abrahce (XI, 27-.W Y. 11). — 0° Dei fœdua cum Abratn (XV).
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qu'on les humiliera ». Aigles dévorant un animal (j. il).
14. Ils sortiront. Les Septante ajoutent [pour ve- :
mihi? ego vadam absque liberis et : donnerez-vous? moi, je m'en irai sans
filius domus mese, iste enfants; car cet Eliézer de Damas est
procuratôris le fils de l'intendant de ma maison ».
3
Damâscus Eliézer. Addiditque 3
Et Abram ajouta « Pour moi, vous ne
Abram Mihi autem non dedisti se-
:
stellas, si potes. Et dixit ei Sic : Dan. 12, 3. le ciel, et compte les étoiles, si tu peux».
Rom. 4,3, 18
erit semen tuum.
G
Crédidit Abram Et il
ajouta: « Ainsi sera ta postérité ».
Gai.
Deo, et reputâtum est illi ad justi- Jac.
3, G.
2, 23.
Abram
crut à Dieu, et ce lui fut im-
Pb. 31, 2.
tiam. puté à justice.
m 7
Le Seigneur lui dit encore « Je
Dixitque ad eum Ego Dôminus
7 Si -Il u :
:
Mei ad
Abram suis Seigneur qui t'ai fait sortir
le
qui edûxi te de Ur Chaldaeôrum, ut Gen. 12. 1 ;
d'Ur des Chaldéens. pour te donner
darem tibi terram istam, et possi- 11, 31, 28.
8
Mais Abram demanda «
Seigneur :
Deus, unde scire possum, quod pos- Dieu, d'où pourrai-je savoir que je
sessûrus sim eam? 9 Et respôndens dois la posséder? » 9
Et répondant, le
Dôminus Sume, inquit. mihi vac- :
Seigneur «Prends, dit-il, une génisse
:
cam triénnem. et capram trimam, de trois ans, une chèvre de trois ans,
et arîetem annôrum trium, tûrturem un bélier de trois ans, de même qu'une
et colûmbam. 10
tollens tourterelle et une colombe ». ]0 Abram,
quoque Qui
univérsa hsec, divîsit ea per médium, prenant tous ces animaux, les divisa
et utrâsque partes contra se altrin- par la moitié, et plaça les deux parties
vis-à-vis l'une de l'autre mais les oi-
secus pôsuit aves autem non di- :
u Or les
;
G" Pacte de Dieu avec Abram, XV, 1-21. idées des Hébreux, mettait fin au pèlerinage terres-
tre; mourir, c'était retourner à ses pères, se réunir
XV. ". Ur des Chaldéens (déjà citée plus haut, xi, à son peuple. Ces locutions remarquables, qui se li-
28 et 31), aujourd'hui Mughéir, dans l'ancienne Chal- sent dans tous les livres de la Bible hébraïque et
dee, à peu près à mi-distance entre Babvlone et surtout dans le Pentateuque, « expriment plus qu'une
l'embouchure de l'Euphrate dans le golfe Persique. inhumation ordinaire, dit M. Kranz Delitzsch. De
Ur était une ville considérable, où l'on cultivait les même que lorsqu'il est dit que les patriarches meu-
sciences, les arts et la littérature, et où l'on adorait rent rassasiés de jours, on indique par là non seu-
principalement la Lune sous le nom de dieu Sin. lement le dégoût des misères de cette vie, mais aussi
8. D'où pourrai-je savoir... Abram ne doute les aspirations à une vie meilleure, de môme la réu-
pas
des promesses divines; il demande seulement à nion avec les ancêtres n'est pas seulement la réu-
Dieu de lui faire connaître la manière dont il les nion des corps, mais aussi la réunion des person-
exécutera. nes ».
15. Tu iras... vers tes pères. La mort, d'après les
76 Genesis, XV, 16 — XVI, 6.
VI. Oenerationes Abrahee (XI, 2.? -XXV, 11). — 7° Na»citur Iumael CXVI).
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cis incl.). 2. A'X: Tey.vo7ioir,asis
2doas A2 B): avr?]s. 3. AFXf (a. tScax) xai.
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(jpro
6. A (pro èv t. xeoaî): èvavxiov.
v. 5. x-.ra'ibsipa
2. Elle dit à son mari. Hébreu et Septante « elle souffre injure de toi ».
dit à Abram ». —
Prends ma servante. Hébreu
:
20 20
monséos, et Hethséos, et Phe- J^SS* les Cénéséens, les Cedmonéens, les
2I 3
rezœos, Râphaim quoque, et D eut. 7 Héthéens, les Phéréséens, et les Ra- 3,
i.
j03 24 " 2H
Amorrhséos, et Chananrcos, et Ger- les Amorrhéens, les
- >
phaïtes aussi,
gesaéos, et Jebusœos. Chananéens, les Gergéséens et les Jé-
buséens ».
XVI. Igitur Sârai, uxor Abram, Agar
'
XVI. Cependant Saraï, femme d'A- H
conc,p,t
non genûerat lîberos sed habens bram, ne lui avait pas donné d'enfants;
:
ancillam iEgyptiam nômine Agar, 4,1^», mais ayant une servante égyptienne du
2
dixit marïto suo Ecce conclûsit : nom d'Agar, 2 elle dit à son mari
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6. Elle prit la fuite. L'hébreu et les Septante ajou- le Dieu qui vo>ez tout» ou « qui m'avez vue». Cer- —
tent : « loin d'elle ». tainement ici j'ai vu par derrière celui quime voit.
7. Au désert, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Passage difficile et dont la signification est très con-
Septante. troversée. Hébreu, à la lettre : « ai-je encore vu ici
Et de nouveau... dit-il. Hébreu et Septante
10. : derrière celui qui me voit? » Septante « car j'ai vu :
«
l'ange du Seigneur lui dit ». en face celui qui s'est montré à moi ».
H. Puis... ajoula-t-il. Hébreu et Septante l'ange 14. Le puits du vivant et me voyant. Septante
du Seigneur lui dit •. —
Ton affliction. Septante
:
: « le
puits où j'ai vu en face ».
:
ut libet. Aftligénte igituream Sârai, est entre tes mains; fais d'elle ce qui le
i'ugam ïniit. plaira ». Saraï l'ayant donc châtiée, elle
prit la fuite.
Cumque invenisset cam Angélus Mais l'ange du Seigneur l'ayant
7 '
..àT^r.
Domini juxta fontem aqua> in solitû- trouvée dans la solitude, auprès de la
dine, qui est in via Sur in desérlo, on. ->o. u source d'eau qui est sur le chemin de
s
dixit ad illam Agar, ancilla Sàrai. e*. \:>. '22. : Sur au désert, 8 lui dit: « Agar, servante
unde venis? et « 110 vadis? Qua- re- -v. ». de Saraï, d'où viens-tu? et où vas-tu? »
....
1
,. . -, I Ke s 11. G.
.
spondit : A
1 ,. .
iacie Saraï domina' mea' Jud. \% n. Elle répondit « Je fuis de devant Saraï
:
,0
et lmmiliâre sub manu illius. Et tresse, et humilie-toi sous sa main » 10 Et .
tiplicàbo semen tuuin. et non nu- tiplierai ta postérité, et elle sera innom-
meràbitur pr;t' multitùdine. H Ac brable par la multitude ». M Puis :
deinceps :
Ecce, ait, concepi'sti, et
« Voilà, ajouta-t-il. que tu as conçu et tu
vidisti me. Dixit enim Profécto hic : Dieu qui m'avez vue. Car elle dit :
Ev
vidi posleriôra vidéntis me. I; Pro- c Certainementvu par derrière ici j'ai
ptérea appellàvit piïteum illum, Pù- celui qui me voit ». C'est pourquoi elle H ;
c " '
'"'
teum vivéntis et vidéntis me. Ipse %*u ; appela ce puits le Puits du vivant et ,
14
est inter Cades et Barad. i:;
Pepe-
'
''
me voyant. Ce puits est entre Cadès et
GaL
ritque Agar Abra> filium qui vocâ- :
4> - :i -
ans
avait quatre-vingt-six
ptjperit ei Agar Ismaélem. quand Agar enfanta Ismaël. lui
XVII. Postquam vero nonao-i'nta
1
*- XVII. Or, après qu'Abram eut com-
1
Ego Deus omni'potens âmbula eo- : c;™.3.->. n. Je suis le Dieu tout-puissant marche :
ram me, et esto perféctus. - Ponàm- aln.'2'i 'w devant moi, et sois parfait. - J'établirai
que fcedus meum inter me et te, et mon alliance entre moi et toi, et je te
mul tiplicàbo vebemcnter nimis. multiplieraiprodigieusement » Abram
:! :!
te .
d'une dispensation particulière de Dieu, fut permise rapide à la course, sauvage et indomptable, est bien
au\ patriarches et cette permission a duré pendant
; le symbole des descendants d'Ismaël, des Bédouins
la législation mosaïque mais Jésus-Christ a ramené : du désert, toujours farouches et jamais domptés.
le mariage à sa première institution (Matth.,
xix). li. Barad. sur la route de Bersabée en Egypte,
6. Fais d'elle ce était probablement au nord du Djebel Helàl; Cadès.
qui le plaira. Nous trouvons ici
le premier
vestige du droit discrétionnaire que à l'est; lePuits du vivant est vraisemblablement l'Aïn
possédait, dans l'antiquité, le chel' de la famille sur Mouwailiéh actuel.
son épouse et sur ses géniteurs or Agar était à la :
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fih'j&ovç è&vûv.
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ènl rîjg aaçtxbg vfiâv stg ôta&>']xi]v aitonov.
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• : _r :
4. C'est moi, e< ?no» alliance sera avec toi. Hébreu du y. — Dans ses générations voir plus haut, y. 7.
4. :
et Septante : « moi, voici mon alliance avec toi. • Ce Voici mon alliance. Septante voici l'alliance.
— 10. : « »
moi a pour corrélatif le toi du y. 9. Que vous observerez. Septante que tu observe- «
6. Je te ferai croître. Hébreu : « je te ferai fructi- ras. — Après loi. Les Septante ajoutent
» dans ses
:
.
fier ». —
Prodigieusement. Hébreu et Septante générations ».
:
«
beaucoup beaucoup ». —
Je t'établirai chef de na-
:
ctum meum tecum, erisque pater Komea avec toi, et tu seras père de beaucoup
h *™
multârum géntium. 3 Nec ultra vo- *Es* de nations. 3 Et on ne t'appellera plus
câbitur nomen tuum Abram sed ap- : du nom d'Abram, mais tu te nommeras
pellâberis Abraham quia patrem : Abraham car je t'ai établi père de
:
'
ex te egrediéntur.
7
Et stâtuam pa- ront de toi. 7 Ainsi j'établirai mon al-
ctum meum inter me et te, et inter se- liance entre moi et toi et ta postérité
men tuum post te in'generatiônibus après toi dans ses générations, par un
suis, fœdere sempitérno ut sim Deus :
pacte éternel, afin que je sois ton Dieu
8
tuus, et séminis tui rpost te. Dabô- et le Dieu de ta postérité après toi. 8 Et
... . . Gen. 23, 4;
9
Dixit iterum Deus ad Abraham : circum-
cisio
9
Dieu dit encore à Abraham : « Tu
•
T-i 1 t
5. Abram veut dire « père élevé », et Abraham, 11. Vous circoncirez votre chair, afin que ce soit
«
père d'une multitude ». là un signe d'alliance. Parmi les prescriptions
6. Je te ferai croître prodigieusement, etc. Saint juives, un certain nombre, et non des moins impor-
Paul montre que ces promesses regardent propre- tantes, étaient antérieures à Moïse : Dieu les avait
ment les enfants d'Abraham, selon l'esprit, qui promulguées pour conserver dans la mémoire des
imitent la foi et l'obéissance du patriarche. Voir Israélites les grands faits de leur histoire. C'est ce
Romains, iv, H, 12; ix, 7, 8; Galates, m, 14 et sui- que Bossuet expose admirablement dans son Dis-
vants. cours sur l'histoire universelle : « Ces religieuses
10. Tout mâle d'entre vous sera circoncis. La cir- observances n'étaient pas toutes de même antiquité.
concision était pratiquée chez les Égyptiens et chez La circoncision, la défense de manger du sang, le
d'autres nations. Mais Dieu en lit pour son peuple sabbat même, étaient plus anciens que Moïse et
un signe particulier. Elle était la figure du bap- que la loi... Mais le peuple savait toutes ces dates,
tême, qui devait nous purifier du péché originel et Moïse les avait marquées. La circoncision menait
et nous faire entrer ainsi dans la seconde alliance à Abraham, à l'origine de la nation, à la promesse
représentée par cette première que Dieu a faite de l'alliance. La défense de manger du sang menait
avec Abraham. Cette circoncision était encore une à Noé et au déluge; et les révolutions du sabbat,
ligure d'une autre circoncision intérieure et spiri- à la création de l'univers, et au septième jour béni
tuelle c'est-à-dire la répression de tous les plai-
:
de Dieu, où il acheva ce grand ouvrage. Ainsi tous
sirs déréglés et de toutes les les grands événements qui pouvaient servir à l'ins-
passions mauvaises.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 6
82 Genesis, XVII, 15-26.
VI. Cienerationes Abraha» (XI, 2ff-XXV, 11). — S» Uaaei prontUnio (XVII-XVM, 19J.
15 Kul elnev b irebç zq) 'Apoaâu' 2âga, nia orroa-;:» o^n'p» n!aN»Tia
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,9-fôs elvai avxcà &. 20. A* iSè.
23. AFX (pro éavrè): avzs (X*). 24. AFX: ^tepitrs-
uev. 25. AX: neçiETfiTÎd-ri. 26. AFX* Se.
15. Tu n'appelleras pas ta femme. Septante « la te ajoutent : • pour être son Dieu, et le Dieu de sa
femme ne s'appellera pas • — Sarai.
:
et des rois... sortiront d'elle •• Sortiront. Septan- l'ai béni douze peuples ».
». : «
19. Sara, ta femme, t'enfantera un fils. Avant ces « Dieu s'éleva au-dessus d'Abraham ».
mots l'hébreu et les Septante ajoutent « certaine- 23. Aussitôt, Vulgate statim, n'est ni dans l'hé-
ment », vere. —
Une alliance éternelle. Les Septan-
:
Serai uxôrem tuam non vocâbis n'appelleras pas ta femme Saraï mais ,
,8 18
nonagenâria pârietr* Dixitque ad que Sara nonagénaire enfantera? » Et
Deum Utinam : Ismael vivat coram il dit à Dieu « Plaise à Dieu
qu'Ismaël:
te !
49
Et ait Deus ad Abraham
Sara : Gen. 18, 10; vive devant vous! » 19 Et Dieu répondit
21, 2;
uxor tua pâriet tibi filium, vocabis- 16, 11. à Abraham : « Sara ta femme t'enfantera
que nomen ejus Isaac, et constituam un et tu l'appelleras du nom d'I-
fils,
pactum meum
illi in fœdus
sempi- Sors saac, et je ferai de mon pacte avec lui et
Ismaelis.
térnum, sémini ejus post eum.
et avec sa postérité après lui une alliance
20
Super Ismael quoque exaudivi te. éternelle. 20 Pour Ismael, je t'ai aussi
Gen.
Ecce, benedicam ei, et augébo et 16, 10;
21, 13.
exaucé voilà que je le bénirai, que je le
:
prœpûtii eorum statiminipsadie, si- jour-là même, comme Dieu lui avait
cut prsecéperateiDeus. 2i Abraham ordonné. 2 Or Abraham avait quatre-
'*
quando circumeidit carnem prœpûtii sa chair. 25 Et Ismael son fils avait ac-
sui. 25 Et Ismael filius trédecim an- compli treize ans au moment de sa
nos impléverat témpore circumei- circoncision. Dans le même jour fut
26
siônis suae. 26 Eâdem die circumeisus circoncis Abraham, et Ismael son fils ;
truction des fidèles, avaient leur mémorial parmi joie, et cette interprétation est préférable à la pre-
les Juifs; et ces anciennes observances, mêlées mière. Il est possible pourtant qu'à cette joie ait
avec celles que Moïse avait établies, réunissaient été mêlé un sentiment de doute ou d'inquiétude,
dans le peuple de Dieu toute la religion des temps non sur la véracité des paroles divines, mais sur leur
passés. »
interprétation ce qui suffirait à expliquer les pa-
:
15. Tu
n'appelleras pas ta femme Saraï, mais roles d'Abraham et la nouvelle affirmation de Dieu.
Sara. Saraï signifie « ma princesse », et Sara, 19. Tu l'appelleras du nom d'Isaac. Isaac signifie
«
princesse ». « rire » ; ce nom
fut sans doute imposé par Dieu à
17. Et rit. Ce rire a été diversement interprété l'enfant de la promesse en souvenir du rire d'A-
par les commentateurs. Les uns y ont vu un rire braham, dont il est question au y. 17. Sara, elle aussi,
d'incrédulité, ce qui n'est guère admissible, puisque devait rire un peu plus tard, en entendant annon-
Dieu ne le blâme pas comme il devait peu après
, cer qu'elle deviendrait mère (Gen., xvm, 10-12).
blâmer le rire de Sara (xvm, 12-15). Les autres n'ont 20. Il donnera naissance à douze chefs. Ils sont
vu dans le rire d'Abraham que l'expression de sa énumérés plus bas, xxv, 13-15.
84 Genesis, XVII, 27 — XVIII, 11.
Vl.Cenerationes Abrahw (XI, 2Ï-XXV, 11). — 8° toaaci vromUmio (XVII- XVIII, 19).
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2". Cewa:gwt avaient été achetés et les étrangers. 5. Je vous servirai. Hébreu : « j'irai chercher ». —
Hébreu ceux qui avaient été achetés des étran-
: . Un peu de pain. Septante : « du pain ». — Ils lui
gers (Septante : des peuples étrangers). » Furent — répondirent. Septante, au singulier « il dit ». :
2. Lorsqu'il eut levé les yeux. Septante : « lors- sont rattachés par la Vulgate à la phrase suivante
—
:
qu'il eut regardé de ses yeux •. Trois hommes lui cumque comedissent. y. 9.
apparurent, se tenant près de lui. Hébreu : « trois 10. En retournant, je viendrai. Hébreu « reve- :
hommes étaient debout près de lui ». nant je reviendrai », c'est-à-dire je reviendrai sû- :
4. J'apporterai. Hébreu «
qu'on apporte, je vous : horas. L'hébreu se traduit littéralement : tempore
rie ». —
Un peu deau. Septante « de l'eau ». :
vivo, expression qui a reçu des interprétations bien
La Genèse, XVII, 27 — XVIII, 11. 85
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 11). — «o pr0 me*se a'I*aac CXVII-XVHi, 19}.
27
est Abraham et Ismael filius ejus. et tous les hommes de sa maison,
27 tam
Et omnes viri domus illius, tant les serviteurs nés chez lui, que
vernâculi, emptîtii et alieni-
quam ceux qui avaient été achetés, et les
genœ, pâriter circumcisi sunt. ^ étrangers furent pareillement circoncis.
XVIII. 1
Appâruit
* *
autem ei Dô-
.
v****™"
apparilio.
XVIII. 1 Or le Seigneur apparut dans
minus in convâlle Mambre sedénti Gen. 13, 18. la vallée de Mambré à Abraham, assis
in ôstio tabernâculi sui in ipso fer- à l'entrée de sa tente dans la grande
vôre diéi. 2 Cumque elevâsset ôcu- chaleur du jour. 2 Car, lorsqu'il eut
Heb 13 > 2 levé les yeux, trois hommes lui appa-
apparuérunt ei très viri stantes
- -
los,
rurent, se tenant près de lui et lors-
prope eum quos cum vidîsset, cu-
;
:
6e
aquœ, etlavâte pedes vestros, et re-
1 2;
^ ^ laverez vos pieds, et vous vous reposerez
5
quiéscite sub arbore. Ponâmque Ju(1 .'
19) 5 . sous cet arbre. 5 Je vous servirai aussi
buccéllam panis, et confortâte cor un peu de pain et vous reprendrez vos
;
Cumque 9
Quand ils eurent mangé, ils lui de-
ad eum Ubi
est Sara uxor tua? Ille
:
Gen - 17 '
15 -
te témpore isto, vita comité, et ha- viendrai vers toi en ce temps-ci, vous
bébit filium Sara uxor tua. Quo au- vivant encore, et Sara ta femme aura
dito, Sara risit post ôstium taber- un fils ». Ce qu'ayant entendu, Sara rit
nâculi. H Erant autem ambo senes, derrière la porte de la tente. H Car ils
XVIII. 2. Trois hommes; c'est-à-dire, comme le 4. Vous laverez vos pieds. C'était un des princi-
prouve tout ce récit même, Dieu et deux anges sous paux devoirs de l'hospitalité, car les sandales lais-
une forme humaine. —
Et il se prosterna; littérale- saient à nu tout le dessus des pieds, qui sur la route
ment et il adora. Le verbe adorer se prend souvent
: se couvraient rapidement de poussière.
dans l'Écriture pour marquer l'action simple de
s'incliner, de se prosterner. Comparer Hébreux, xi,
21. L'acte extérieur d'adoration qu'on rendait à Dieu
n'était pas différent de l'hommage de respect qu'on
rendait aux hommes, le sentiment intérieur pou-
vait seul les distinguer.
3. A tes yeux, etc. Abraham
parle ici au singulier,
parce qu'il n'adresse la parole qu'à celui des trois
personnages qui lui a paru le principal. Sandales assyro-chaldéennes ()f. 4) (Musée du Lourre.)
86 Genesis, XVIII, 12-23.
VI. «enerationes Abrahue (XI, 2f -XXV, 11).-»» Sodoma> deutructto ( \ I Èll. SO-XIX).
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diverses. Les uns traduisent comme s'il y avait : se- 16. Ils tournèrent les yeux vers Sodome. Les Sep-
cundum tempus vitœ, « et je vous trouverai encore tante ajoutent : « et Gomorrhe •.
en vie » ; c'est à peu près le sens de la Vulgate. 17. Pourrai-je cacher à Abraham? Les Septante
D'autres lisent tempore hoc redivivo, c'est-à-dire :
:
ajoutent « mon serviteur ». :
« Quand le temps présent revivra », dans un an à 18. Puisque. Vulgate cum, n'est ni dans l'hébreu
pareille époque. —
Ce qu'ayant entendu, Sara rit. ni dans les Septante. Il doit être père d'une nation. — :
rire de Sara avant le y. i2. —Derrière la porte de la 19. Je sais qu'il ordonnera. Hébreu «
je l'ai con-
tente. Hébreu : « à la porte de la tente, qui était nu(choisi) afin qu'il ordonne ». A cause d'Abraham. — :
(elle) étant derrière lui ». 20. S'est multipliée. Les Septante ajoutent « de- :
Septante « en ce temps ». En ce même temps, elles ont agi entièrement selon la clameur qui
:
provectiéque œtâtis, et desierant étaient tous deux vieux et d'un âge fort
Gen.31, 35;
Sarse fieri muliébria. K - Quœ risit 17, 17. avancé, et Sara n'avait plus ses mois.
Pet. 6. 12
occulte, dicens
3,
Elle rit en cachette, disant « Après
Postquam consé- : :
praecepti'irus sit filiis suis, et dômui 11, 19; ses enfants et à sa maison après lui, de
32, 46.
suoe post se, ut custôdiant viam Dô-
garder la voie du Seigneur, et de pra-
mini, et fâciantjudiciumetjustitiam :
tiquer l'équité et la justice, afin que le
ut addûcat Dôminus propter Abra- Seigneur accomplisse à cause d'Abra-
ham ômnia quœ locûtus est ad eum. ham tout ce qu'il lui a dit ». 20 Le Sei-
20
Dixit itaque Dôminus Clamor So- : Clamor gneur dit donc : « La clameurde Sodome
Sodomo- et de Gomorrhe s'est multipliée, et
domôrum et Gomôrrhœ multiplicâ-
l'um.
Gen. 13, 13.
leur péché s'est aggravé outre mesure.
tus est, etpeccâtum eôrum aggra- Ez. 16, 49.
Ap. 18, 5.
21
Je descendrai, et je verrai si la cla-
vâtum est nimis. 2i Descéndam, et
Gen. 11, 5. meur qui est venue jusqu'à moi, elles
vidébo utrum clamôrem, qui venit ad Jer. 32, 19.
Jon. 1, 2.
l'ont accomplie par leurs œuvres s'il :
16. Ils tournèrent les yeux vers Sodome. et en sa semence toutes ces nations aveugles, qui
D'après
l'opinion la plus vraisemblable, le pavs de Sodome oubliaient leur Créateur, seraient bénites, 'c'est-à-
était situé au sud de la mer Morte, dans la vallée de dire rappelées à sa connaissance, où se trouve la
Siddim ou des Bois. Cette vallée était parsemée de véritable bénédiction... En cette promesse était en-
nombreux puits de bitume (Genèse, xiv, 10). Elle fut fermée la venue du Messie tant de fois prédit à nos
alors en grande partie couverte
par les eaux de la pères, mais toujours prédit comme celui qui devait
mer Morte qui engloutirent au sud la terre ferme. être le sauveur de tous les Gentils et de tous les
La ville même de Sodome était probablement si- peuples du monde. Ainsi ce germe béni, promis à
tuée au sud-ouest de la mer Morte, près de Djébel- Eve, devint aussi le germe et le rejeton d'Abraham ».
Esdoum, où l'on voit aujourd'hui des masses énormes (Bossuet.)
de sel gemme. L'Américain Lvnch a signalé en ce
lieu un prisme de sel
isolé, qui est sans doute la
« statue de la femme de Lot » dont parle Josèphe 9° Ruine de Sodome, XVIII, 20-XIX, 38.
dans ses Antiquités judaïques (I, xi, 4).
18. Doivent être bénies...
Voici l'article le plus « •2-1. Et ils partirent. Les deux anges qui accompa-
mémorable de la promesse divine
Là l'égard d'A- gnaient Dieu vont à Sodome; mais Dieu, toujours
braham]. Tous les
peuples se précipitaient dans sous la ligure d'un homme, demeure seul avec
I idolâtrie. Dieu promit au saint Abraham
patriarche qu'en lui .
88 Genesis, XVIII, 24-33.
VI. «enerationes Abrahœ (XI, 27 -XXV, 11). — »° Sodotnœ de»tructto CXVIII, 20-XIX).
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— Périront-ils?Hébreu
24. S"t7 se trouve. peut-être se trouve- voici, j'ai osé parler mainte-
« « «
: :
»; Septante :
commencé
— A ceHébreu et Septante les nant à parler
t-il ». : « fe- ».
j'ai
tout ce y avait cinquante justes moins cinq. Hé-
— S'ils s'y trouvent. Hébreu quià s'y
ras-tu périr? 28. S'il
»
lieu. Septante : «
lieu •. trou- : « breu « :
peut-être manquera-t-il cinq justes aux cin-
vent ». quante »; Septante : « si ces cinquante justes sont
Vous qui jugez toute la terre, vous ne rendrez
25. réduits à quarante-cinq ». Propter quadraginta —
nullement ce jugement (Septante vous ne rendriez :
quinque. Hébreu et Septante « propter quinque ». :
pas la justice?). Hébreu « celui qui juge toute la 29. Que ferez-vous ? n'est ni dans l'hébreu ni dans
terre ne rendra-l-il pas la justice? •
:
—
Si je trouve. Septante « s'il y 30. Ne vous fâchez point. Septante «
numquid? »
a ». —A tout ce lieu. Septante: « à toute la ville et
:
Am.
quinquaginta justos in médio civitâ- Sodome cinquante justes dans l'en-
7, 3.
Jer. 5, 1.
29
nero quadraginta quinque. Rur
ibi -
ne la détruirai pas, si j'en trouve là
sûmque locûtus est ad eum Sin au- :
quarante-cinq »
29
Et il lui parla de nou-
.
tem quadraginta ibi invénti fûerint, veau « Mais s'il s'en trouve là quarante,
:
quid faciès? Ait Non percûtiam : que ferez-vous? » Dieu répondit «Je ne :
30
Ne quœso, la frapperai pas, à cause des quarante ».
propter quadraginta. 30 «
Je vous prie, Seigneur, ajouta Abra-
inquit, indignéris, Domine, siloquar :
savxovg sig xov olxov, xaï xr\v Ovoav 'xov oi- ûib-r« wa»i- a^-rs a^Dsn
il , V T V -i •• S- T T •
t
xov' àntxXsiGav. l ovg ôs âvôgag xovg ov- |T
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1. AFX: àisoxr,.
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2. A: txqÔs t. olx. AEX:
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AFX: Elna{o)v Se. AX: à'/.l' r; év. 3s. A: 7tao£j3iâ-
Zfxo. AFX: sis rr v oiy.iav. A' EX: eipayov tiqo t«
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y.oifx. Kai oi. 8. AXf (a. âS.) fir]dèi>. 9. AEX* avrcù. v. 2. iinihid. ïïlîl'b
lèverez dès le matin ». Hébreu eis; les utimini eis. L'hébreu dit simple-
Septante
« nous passerons la nuit
:
— :
4. Tout le peuple ensemble. Hébreu, à la lettre 9. Et de nouveau... dirent-ils, manque dans les
« tout le peuple depuis l'extrémité », c'est-à-dire,
:
Septante.
—
Tu es venu. Hébreu « il est venu ». :
—
venu de toutes les extrémités de la ville. Ils étaient près d'enfoncer la porte. Hébreu et Sep-
s'approchaient pour enfoncer la porte
o. Ici, Vulgate : hue.
Septante : « vers nous ». tante : « ils ».
G. Etant sorti vers eux. L'hébreu et les 10. Auprès deux. L'hébreu et les Septante ajou-
ajoutent : « à l'entrée ».
Septante
tent « dans la maison
: ». La porte. Les Septante —
7. Je vous prie, manque dans les
Septante. iVe — ajoutent « de la maison ». :
La Genèse, XIX, 1-11. 91
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 9° Ruine de Sodome (XVIII, SO-XIXJ.
XIX. Venerûntque duo Angeli
1 Ge
\™'
22
XIX. {
Cependant les deux anges
'" s
Sôdomam véspere, et sedénte Lot in *"^p t vinrent à Sodome vers le soir, et Lot
fôribus civitâtis. Qui cum vidisset étant assis à la porte de la ville. Dès
eos. surréxit, et ivit ôbviam eis :
qu'il les eut vus, il se leva et alla au-de-
2
adoravîtque pronus in terram, et vant d'eux, et se prosterna, incliné vers
-
dixit Obsecro dômini, declinâte in j ua. 19, 9.
:
,
la terre, et il dit « Je vous
conjure,
:
bimus. 3 Cômpulit illos ôppido ut « Point du tout mais c'est sur la place
;
*
'
Prius autem quam irent cûbi- jud. 19, 22.
Mais avant qu'ils allassent se cou-
"
tum, viri civitâtis vallavérunt do- °ru°m cher, les hommes de la ville environnè-
mum a puero usque adsenem,
j
omnis
>
cupiclo.
rent la maison, depuis l'enfant jusqu'au
3
5
vieillard, tout le peuple ensemble. Et
pôpulus simul. Yocaverûntque Lot,
et dixérunt ei Ubi sunt viri qui in- ils Lot et lui dirent « Où
: appelèrent :
cûlminis mei. 9 At illi dixérunt Re- : l'ombre de mon toit ». 9 Mais ils ré-
cède illuc. Et rursus Ingréssus es, :
pondirent: « Retire-toi d ici ». Et de nou-
ut âdvena veau: « Tues venu ici, dirent-ils, comme
inquiunt, numquid ut :
hos affligémus. Vimque faciébant C'est donc toi-même que nous maltrai-
terons plus qu'eux » Et ils faisaient à .
Lot vehementissime :
jamque pro-
10
Lot la plus grande violence et déjà ils ;
12 Einav as oi
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1 i . £« sor<e qu'ils ne pouvaient retrouver la porte. deux filles que tu as ». Après ces mots, les Sep-
tes
Hébreu et Septante : • et ils se fatiguèrent à cher- tante ajoutent « et sors ». —Pariter, n'est pas dans :
«
qui as-tu encore ici? » Les Septante rattachent à prirent » ; Septante : « les anges prirent ».
cette interrogation les mots qui suivent. « As-tu ici 17. Et là ils lui parlèrent, disant. Hébreu « et
—
:
des gendres, des fils, etc.? » Un gendre. Hébreu il arriva, lorsqu'ils l'eurent conduit dehors, il dit ».
et Septante « des
gendres ».
: Tous ceux qui sont — Voir la note ci-contre. Sauve. Vulgate salva. Sep- —
à toi. Hébreu : « tout ce qui est à toi dans la cité ». tante « salvans salva ». Dans aucune contrée — :
ii. Donc, Vulgate itaque, n'est ni dans l'hébreu 18. Je vous prie. Hébreu «
pas maintenant! »
ni dans les Septante.
:
—
Qui devaient épouser ses 19. Vous avez signalé la miséricorde que vous
:
percussérunt csecitâte a minimo us- i^^' 18i étaient dehors, ils les frappèrent d'aveu-
4 Ueg - 6 < 18>
que ad maximum, ita ut ôstium in- glement, depuis le plus petit jusqu'au
venire non possent. plus grand, en sorte qu'ils ne pouvaient
retrouver la porte ».
2 Lot 12
'
Dixérunt autem ad Lot Habes hic :
!; li Alors ils dirent à Lot « As-tu ici :
îubetur.
quémpiam tuôrum? génerum, autfî- quelqu'un des tiens, un gendre, ou des
lios, aut filias, omnes, qui tui sunt, fils, ou des filles? tous ceux qui sont à
educ de urbe hac i3 delébimus enim
:
toi, fais-les sortir de cette ville
3
car :
*
locum istum, eoquod incréverit cla- nous détruirons ce lieu, parce que leur
Gen. 18, 20.
mor eôrum coram Domino, qui mi- Ez. 16, 49. clameur s'est élevée de plus en plus de-
sitnos ut perdâmus illos. M Egrés-
Ap. 18, 5.
vant le Seigneur, qui nous a envoyés pour
iA
sus itaque Lot, locûtus est ad géne- les perdre Lot étant donc sorti, parla
».
ros suos, qui acceptûri erant filias à ses gendres, qui devaient épouser ses
ejus, et dixit Sûrgite, egredîmini
:
filles, et dit : « Levez-vous, sortez de ce
de loco isto quia delébit Dôminus
:
lieu, parce que le Seigneur détruira
civitâtem hanc. Etvisusesteis quasi 2 Par. cette ville ». Et il leur sembla parler
30, 10.
ludens loqui. Luc. 24,11. comme en se jouant.
15 18 Mais
Cumque esset mane, cogébant lorsqu'il fut matin, les anges
eum Angeli, dicéntes
Surge, toile :
le pressaient, disant : « Lève-toi, prends
uxôrem tuam, et duas filias quas ta femmeet les deux filles que tu as,
Cor. 15. 1
dicéntes Salva ânimam tuam noli derrière toi, et ne t'arrête dans aucune
3,
: :
11. Ils les frappèrent d'aveuglement. « Comme tous mites, était un juste; mais sa justice n'était pas par-
s'étaient unis dans le mal, et que les vieillards et faite et sa foi n'égalait pas celle d'Abraham le :
les jeunes gens avaient, eux aussi, voulu pécher, tous charme de Sodome, ses campagnes abondamment
sont frappés d'aveuglement. » (Saint Jean Chrysos- arrosées, cet Éden, pour ainsi dire, le retenaient en-
tome. Homélie xliii sur la Genèse, n° 5). core. Aussi, comme s'il ne comprenait pas l'immi-
12. Ou des fils. Les anges supposent seulement le nence du péril qui lui était annoncé, détournait-il
cas où Lot aurait eu des fils. Il est à croire qu'en de la lumière ses yeux fermés et ensommeillés par
réalité Lot n'en avait point il sort en effet pour
: l'amour des richesses. » (Rupert, La Trinité et ses
parler à ses gendres (y. 14), mais il n'est dit nulle œuvres, ch. x).
part qu'il ait eu des fils, soit demeurant dans sa 17. Ils lui parlèrent. Dans l'hébreu ce verbe
maison, soit établis hors de chez lui. est au singulier (Voir les y. 18, 21, 22). Ce change-
15. Les anges le pressaient. « L'Écriture Sainte ne ment du pluriel au singulier est très remarquable.
les appelle plus (y. 1 et 15) hommes; elle leur donne Est-ce l'un des deux anges qui parle? S. Jean Chry-
le nom d'anges (messagers),
parce qu'ils vont [de la sostome et d'autres Pérès supposent, avec plus de
part de Dieu] infliger un châtiment. » (S. Jean Chry- vraisemblance, que c'est Jahvé lui-même, qui était
sostome,#omëWe xun sur la Genèse, n°5). venu rejoindre ses anges. —
Ton âme, c'est-à-dire
16. Mais lui différant. « Lot,
comparé aux Sodo- ta vie, ta personne. Comparer ix, 5.
94 Genesis, XIX, 20 31.
VI. dienerationes Abrahae (XI, 2? -XXV, 11). — 9° Sodotnœdemtructto(XViII,20~XMXy.
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20. Ce«e c»"iie ici près où je puis m'enfuir. Hé- ni dans les Septante.
breu « cette ville est assez que 25. Toute la contrée d'alentour. Hébreu toute
— prés pour je m'y
: :
pas? Hébreu : « et
que mon âme vive! » Les Sep- 27. Avec le Seigneur. Hébreu et Septante : de-
tante ajoutent : « grâce à toi ». vant le Seigneur ».
-21. Ta prière. Hébreu, littéralement : ta face » ; 28. Toute, Vulgate universam, manque dans les
—
:
Septante, littéralement : « j'ai admiré ta face ». Septante. Une fumée. Septante — : « une flamme ».
Pour laquelle tu m'as parlé. Hébreu et Septante : • de 29. De cette contrée. Hébreu : « de la plaine »;
laquelle tu as parlé ». Septante : « voisines ».
22. Cette ville fut appelée. Hébreu et Septante il 30. Avec lui. n'est pas dans l'hébreu.
appela cette ville ». —
Ségor. Hébreu : « Tsohar ».
:
possum fùgere, parva, et salvâbor in fuir, est petite et j'y serai sauvé; n'est-
ea numquid non môdica est, et vivet
: elle pas de peu d'étendue? et mon
anima mea? 2, Dixitque adeum:Ecce âme n'y vivra-t-elle pas ? »
2I
Et il lui ré-
étiam in hoc suscépi preces tuas, ut pondit « Voici que, même en cela, j'ai
:
non subvértam urbem pro qua locû- accueilli ta prière, de ne pas détruire
" ap 6
22 '
'
'
tus es. Festina, et salvâre ibi : . la ville pour laquelle tu m'as parlé.
22
quia non pôtero fâcere quidquam do- Hâte-toi, et tu y seras sauvé car je ;
nec ingrediâris illuc. Idcirco voeâ- ne pourrai rien faire jusqu'à ce que tu y
tum est nomen urbis illîus Segor. sois entré ». C'est pourquoi cette ville
fut appelée du nom de Ségor.
23 23
Sol egréssus est super ter- w«via Le soleil se leva sur la terre, et
ram. et Lot ingréssus est Segor. nwjt.-», '23. Lot entra dans Ségor. 2i Le Seigneur
Pe 10 7
24
Igitur Dôminus pluit super Sôdo- joi>', îs, û. fit donc pleuvoir sur Sodome et Go-
Is 13 19
mam et Gomôrrham sulphur et jer. 50, 46. morrhe du soufre et du feu venus du
ignem a Domino de cœlo ** et sub- : o*. n, s. ciel d'auprès du Seigneur ;
23
et il dé-
vértit civitâtes has, et omnem circa s»™.' iô, e.
Luc.
truisit ces villes et toute la contrée d'a-
• , i 1 •, , , , 17, 29.
regiônis illîus :
viditque ascendén- contrée, et il vit une fumée qui montait
tem favillam de terra quasi fornâcis de la terre, comme la fumée d'une
fumum. 29 Cum enim subvérteret fournaise. 29
Mais, lorsque le Seigneur
Deus civitâtes regiônis illîus, recor- détruisait les villes de cette contrée,
dâtus Abrahse, liberâvit Lot de sub- s'étant souvenu d'Abraham, il sauva
versiône ûrbium in quibus habitâ- Lot de la ruine de ces villes dans les-
verat. quelles il avait habité.
30 30
Ascenditque Lot de Segor,
° mii et
»•»* '» Et Lot sortit de Ségor il se retira ;
. .
, • spelunca.
mansit in monte duœ quoque mise ,
sur la montagne, et ses deux filles avec
ejus cum eo (timûerat enim manére lui (car il craignait de demeurer dans
in Segor) et mansit in spehinca ipse, Ségor), et il demeura dans la caverne,
3I
et duœ filise
ejus cum eo. 3I
Dixit- lui et ses deux filles avec lui. Or
que major ad minôrem Pater noster : l'aînée dit à la plus jeune « Notre père:
senex est, et nullus virôrum re- est vieux, et il n'est resté sur la terre
mânsit in terra qui possit ingredi ad aucun homme qui puisse nous épouser
22. Ségor, en hébreu Tsohar, signifie petit. Ce Sé- parle feu vengeur est resté à jamais stérile et comme
gor devait être différent de celui de Genèse, xm, 10. frappé de mort.
Probablement situé sur la côte orientale de la mer 27. Et venant. La concision de la Vulgate rend cette
Morte, c'était l'une des cinq villes de la vallée de addition indispensable pour le vrai sens du texte sacré.
Siddim (Voir xiv, 2). Elle appartint à Moab du temps 29. S'étant souvenu d'Abraham, il sauva Lot.
des prophètes, aux Arabes après la captivité et à «
Pourquoi, dira-t-on, le juste a-t-il été sauvé à cause
Arétas du temps des Apôtres. de la prière du patriarche, et non à cause de sa
2i. Sur Sodome et Gomorrhe. L'auteur sacré ne propre justice?... Parce que, même quand nous avons
mentionne ici que les deux villes principales de- quelque chose de personnel à offrir à Dieu, l'inter-
truites par le feu du ciel. Ailleurs il nomme de cession des saints nous est encore très utile. Mais
plus Adama et Séboïm comme avant été frappées si nous négligeons tout, nous contentant de mettre
par le châtiment divin. (Deutéronome, xxix, 23). — en eux notre espoir de salut, alors ils ne nous sont
Du soufre et du feu. Ce fléau est encore plus terrible, plus d'aucune utilité non qu'ils soient devenus
:
quoique moins étendu, que celui des eaux du dé- moins puissants, mais parce que nous sommes per-
luge. C'est qu'il s'agissait de punir des péchés d'une dus par notre propre négligence. » (S. Jean Chrysos-
nature plus grave. Aussi la terre, purifiée par les tome, Homélie xliv sur la Genèse).
eaux, recommença de vivre, tandis que le sol brûlé 30. Car il craignait de demeurer dans Ségor. Rap-
96 Genesis, XIX, 32 — XX, 5
VI. ftenerationes Abrahse (XI, 2Î -XXV, 11). — 10 Abraham in Gerari» (XX).
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Xeîg; fioi elnev 'Adelqn] (iov
32. AEX: d. sv ziot. 33. AEX: èv rrj v. ravrr;... v. 33. '1 br TfiS
ttjv vvxra èy^ivrjv. B(eti. 35): avrôv (àvrrjv AEX).
AEFX* (ait.) èv rcù. 34. AEX* (pr.) èv. AEX: rr,v
vvy.ra lavtTjv. 38. AFX* Xéy. AX: 6 viàs rë y. fis.
33. £< dormit avec son père. Les Septante ajoutent tante « en disant c'est le fils de mon
« cette nuit-là •.
: : :
peuple ».
— 4. Perdrez-vous? L'hébreu
ajoute t aussi >. :
—
38. Ammon. Hébreu « Ben-Ammi ». C'est-à-dire
:
Qui est dans l'ignorance, ne se trouve pas dans
le fils de mon peuple, n'est
pas dans l'hébreu. Sep- l'hébreu.
La Genèse, XIX, 32 — XX, 5. 97
VI. Histoire d'Abraham (AI, 2Î-XXV, 11). — 10° Abraham à Gérara (XX).
nos juxta morem univérsœ terras. selon la coutume de toute la terre.
32
32
Veni. inebriémus eum vino, dormia- Viens, et enivrons-le de vin, et dor-
mûsque cum eo, ut servâre possimus 18
r, ev .
7 ' 29-
mons avec lui, afin que nous puissions,
ex pâtre nostro semen. 33 Dedérunt '
mivi heri cum pâtre meo, demus ei que j'ai dormi hier avec mon père don- ;
bibere vinum étiam hac nocte, et nons-lui à boire du vin encore cette nuit,
dôrmies cum eo, ut salvémus semen et tu dormiras avec lui afin que nous con-
,
sit quando concubiierit, vel quando cette fois, il ne s'aperçut pas quand
illa surréxerit. 36 Concepérunt ergo elle se coucha ou quand elle se leva.
duœ Lot de pâtre suo. 37 Pepe-
filiae
36
Ainsi les deux filles de Lot conçurent
ritque major fïlium, et vocâvit nomen de leur père. 37 L'aînée enfanta un fils, et
eius Moab ipse est pater Moabi- :
l'appela du nom de Moab c'est le père ;
,. ,. oo Deut. 2, 9;
tarum usque in praesentem diem. 3S 23, 3. des Moabites, jusqu'au présent jour.
38
Minor quoque péperit filium, et vo- La plus jeune aussi enfanta un fils,
cavit nomen ejus Ammon, îd est et l'appela du nom d' Ammon, c'est-à-
filins pôpuli mei ipse est pater
:
^jV 9 '
dire : le fils de mon peuple c'est le père ;
melech rex Gerârae, et tulit eam. Gérara, envoya donc vers lui et la fit
3
enlever. 3 Mais Dieu vint vers Abimé-
Venit autemDeus ad Abimélech per Gon n 24
lech dans un songe pendant la nuit, .
Domine, num gentem ignorântem perdrez-vous une nation qui est dans
et justam interficies? 3 Nonne s
Lui-même
ipse l'ignorance et innocente?
dixit mihi Soror mea est et ipsa
: ne m'a-t-il pas dit : C'est ma sœur? :
prochée de la promesse faite par Dieu d'épargner phrase elliptique qui signifie « c'est le
père des
:
cette ville (y. 21), la crainte de Lot montre une fois Moabites qui existent encore aujourd'hui. »
déplus l'indécision de son caractère et de sa foi. 38. C'est le père des Ammonites jusqu'aujourd'hui.
36. Ainsi les deux filles de Lot conçurent de leur Même remarque.
père. Ce forfait est exécrable en lui-même, quoiqu'on
puisse trouver, à la conduite des Olles de Lot, des
circonstances atténuantes, tirées du récit même de 10° Abraham à Gérara, XX, 1-18.
la Ambroise fait remarquer ce qui suit
Bible. S. :
« Putaverunt non vicinœ regionis, sed tolius orbis XX. 1. A Gérara, aujourd'hui Khirbet el-Gerar, au
fuisse illud excidium, et se solas pâtre supers- cum sud de Gaza. —
Cadès, au sud de Chanaan, dans le
titesex omnibus populis remansisse». {De Abraham, désert de Sin, était sur la limite de Pldumée.
livre I, chapitre vi, n° 56). 2. C'est ma sœur. Voir le y. 12, et comparer plus
37. C'est le père des Moabites
jusqu'au présent jour, haut, xii, 13.
BIBLE POLYGLOTTE. T. I.
98 Genesis, XX, 6-14.
VI. Générât iones Abrahte (XI, '&? -XXV, 11). —m Abraham in Gerari» r\\>.
8
Kal coç&Qiaev Afiiuelex ta kqou', xai »
-b^b îor»i igig ïj^qçs b^pîi
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6. £< Di'eit Zut d»7. L'hébreu et les Septante ajou- point... Hébreu : « il n'v a même point... ». La —
tent : « en songe ». crainte de Dieu. Septante : « le culte de Dieu ».
8. Aussitôt, Vulgate statim, n'est pas dans l'hé- 12. D'ailleurs, Vulgate alias. Septante : « car ». :
breu. — :
De nuit. Hébreu et Septante « de bon ma- 13. Quand Dieu me fit sortir de la maison. Hébreu
—
:
tin ». —
Tous ces hommes : tous n'est pas dans l'hé-
:
«
quand Dieu me fit errer loin de la maison ».
breu. Tu me feras cette grâce. Septante , littéralement —
:
9. En
quoi t'avons-nous offensé? Hébreu « en tu feras envers moi cet acte de justice ». Tu di-
quoi t'ai-je offensé? »
: «
11. En moi-même, Vulgate : mecum, n'est ni dans 14. Donc, Vulgate : igitur, n'est ni dans l'hébreu
l'hébreu ni dans les Septante. Peut-être n'y a-t-il — ni dans les Septante. Abimélech prit donc. —
La Genèse, XX, 6-14. 99
VI. Histoire d'Abraham (XI, iî- \ \\ .
11). — 10 Abraham à Gérara (XX).
7
nolûeris réddere, scito quod morte Maintenant donc rends cette femme ,
moriéris tu, et ômnia quae tua sunt. à son mari, parce que c'est un pro-
phète, et il priera pour toi, et tu vi-
vras; mais si tu ne la rends pas, sache
que tu mourras de mort, toi et tout ce
qui est à toi » .
8 8
Statimque de nocte consûrgens Aussitôt se levant de nuit, Abime-
Abimelech, vocâvit omnes servos . «
Excusa-
tiones
lech appela tous ses serviteurs, et fit
i f
peccâvimus in te, quia induxisti su- t'avons-nous offensé, pour que tu aies
per me et super regnum meum pec- attiré sur moi et sur mon royaume un
câtum grande? quœ non debuisti si grand péché? ce que tu ne devais
10 10
fâcere, fecisti nobis. Rursûmque pas faire, tu nous l'as fait ». Et de
expôstulans, ait Quid vidisti, ut : nouveau se plaignant, il dit « Qu'as- :
non est timor Dei in loco isto et : *« 35, 2. disant Peut-être n'y a-t-il point la
:
13
de domo patris mei, dixi ad eam :
je l'ai prisepour femme. Or quand
Hanc misericôrdiam faciès mecum : £«? 21, 23. Dieu me fit sortir de la maison de mon
In omni loco. ad quem ingrediémur,
o '
Gen. 12 13. père je dis à Sara Tu me feras cette
,
:
dices quod frater tuus sim. grâce dans tous les lieux où nous
:
7. Un prophète. C'est la première fois que ce mot nullement conclure qu'ils ne soient pas vrais. Les
se présente dans laVulgate, où il reviendra si souvent. mêmes faits qui se sont produits, à certaines épo-
Il faut le prendre, ici, dans son sens
général d'homme ques, en France, se reproduisent encore tous les
qui a des rapports immédiats avec Dieu, et non dans jours sous nos yeux il n'y a rien là d'extraordinaire.
:
le sens particulier d'homme annonçant l'avenir. Sans doute, ceux dont il" s'agit ici nous paraissent
Que nous as-tu fait?... Ce sont des reproches
9.
étranges mais les mœurs patriarcales et la vie no-
:
analogues que le Piiaraon adressait autrefois à made les expliquent facilement. Quant à l'identité
Abraham, xu, 18. — Plus tard, un autre roi de Gé- du nom d'Abimélech dans ce récit et dans celui
rara se plaindra de même à Isaac, dans une circons- du chapitre xxvi, il est probable que ce nom était
tance semblable, au sujet de Rébecca (xxvi, 9). De le tilre commun des rois de Gérara. Abimelech si-
ces répétitions, et de quelques autres du même gnifie « père-roi ».
genre, on a voulu se faire une arme contre l'authen- i% Etant de mon père. La plupart des lois de
fille
ticité du Pentateuque. Mais, de ce que mariage entre frères et
l'antiquité permettaient le
plusieurs évé-
nements se sont répétés dans l'histoire, on ne peut sœurs seulement consanguins ou utérins.
400 Genesis, XX, 15
— XXI, 10.
VI. lienerationes Abrahœ (XI, 8Î-XXV, 11). — 11° NaacUur Msaac (XXÏÏ,1-8J.
lô Kal
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Les Septante ajoutent : « mille didrachmes ». qu'une métaphore • cela (ce présent) te fera fermer :
dit. Les Septante ajoutent Abraham ceux qui sont avec toi », sur le fâcheux
—45.La7Zterre. Hébreu et Septante :
:
«
«
ma
à
terre ». —». les veux, et à
incident dont tu as failli être victime. Et en quel- —
Devant vous, Vulgate coram vobis. Hébreu et Sep-
:
que lieu que tu ailles : et souviens-toi que tu as ete
tante devant toi », coram te.
«
enlevée. Hébreu « et auprès de tous tu seras justi-
:
16. Pour que tu aies un voile sur les yeux devant fiée », ou « reconnue » comme étant mariée. Les
:
—
tous ceux qui seront avec loi. Le sens du texte est « J'ai donné
Septante traduisent ainsi tout le verset :
très controversé. La traduction littérale de l'hébreu mille didrachmes à ton frère. Elles te seront un prix
est « ce sera
:
pour toi un voile sur les yeux devant de ta face, et à toutes celles qui sont avec toi et :
tous ceux qui sont avec toi ». La Vulgate traduit aussi dis tout selon la vérité ».
littéralement hoc erit tibi in velamen oculorum ad
:
omnes qui tecum sunt. Le traducteur français, avec XXI. 1. Il accomplit. L'hébreu et les Septante
beaucoup d'autres commentateurs, pense qu'il s'agit ajoutent « pour Sara ». :
d'un voile matériel, dont le 2. Enfanta un fils. L'hébreu et les Septante ajou-
prix a été payé par Abi- « à Abraham ».
mélech à Abraham, et qui doit éviter à Safa le retour tent :
de pareilles mésaventures. D'autres ne voient ici 9. D'Isaac son fils, n'est pas dans l'hébreu.
La Genèse, XX, 15 — XXI, 10. 101
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2f-XXV, 11). — n> IVainuance a'ftaae ( XXI, 1-8).
,: Gtm l3 > 10 -
uxôrem suam. était Terra co- '
:
-
ram vobis est, ubicûmque tibi pla- « La terre est devant vous: partout où
"'
ciierit. habita. Sarae autem dixit : il te plaira, habites-y ». 4G Mais à Sara,
Ecce mille argénteos dedi fratri tuo, il dit « Voilà
:
que j'ai donné à ton frère
hoc erit tibi in velàmen oculôrum ad mille pièces d'argent, pour
que tu aies
omnes qui tecum sunt, et quo- un voile sur les yeux devant tous ceux
ci'imque perréxeris :
mementôque te qui seront avec toi. et en quelque lieu
1T
deprebénsam. Orânte autem que tu ailles : et souviens-toi
que tu as
I;
Abraham, sanâvit Deus Abimelech été enlevée Mais Abraham ayant
».
le
Saram. sicut promiserat
vit qua' lociïtus est.
-
Coneepîtque. K ***û*\ h
: et impie- ^^ comme il l'avait
promis, et il accomplit
ce qu'il avait dit. 2 Elle conçut et en-
et péperit filium in senectûte sua. ^ct.l's!' fanta un fils dans sa vieillesse, au temps
témpore quo prœdixerat ei Deus.
:!
Vocavitque Abraham nomen iïliisui. appela son fils, que lui enfanta Sara,
quem génuit ei Sara. Isaac et cir- :
''
cumcidit eum octâvo die, sicut prœ- iJr'îi, 3. huitième jour, comme Dieu lui avait
Deus, cum centum esset ayant alors cent ans
' ;i
céperat ei
:
Cumque G S9
Agar iEgyptiae ludéntem cum Isaac ^en. l'Egyptienne se raillant d'Isaac son tils.
l'ilio suo, dixit ad Abraham
7
10
Eiice
J
:
„
l;d
Trov.
- 4
'i'1,
30 -
II).
elle dit à Abraham :
1rt
« Chasse cette
ancillam banc, et filium ejus non :
Jua - ll ^
-•
servante et son fds car le fils de la ;
enim erit hœres filins ancilbe cum servante ne sera pas héritier avec mon
§ 2. Abraham depuis la naissance d' Isaac jusqu'à sa promesse, qui marque par sa naissance que les
mort, XXI, 1-XXV, 11. vrais enfants de Dieu naissent de la grâce. » (Bossuet.)
'laaux. il
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vive ».
21. Dans le désert de Pharan. Sentante « dans le
désert ». —
Une femme de la terre d Egypte. Septante
:
tibi semen.
,3
Sedetfiliumanciliœfâ- H %JJ; 18 -
13
Mais le fils même de la servante, je
ciamingentem magnam, quia semen Ge 8; V^ i le ferai père d'une grande nation, parce
tuum est. u Surréxit itaque Abra- *££' est né de toi ». M Abraham se leva
prenant du pain et
25 12 ~ 16 -
ham mane, et tollens panem et utrem >
onc le matin, et
3u'il
une outre pleine d'eau, il les mit sur
aquœ, impôsuit scàpulœ ejus, tradi-
l'épaule d'Agar, lui donna l'enfant
et
dîtque piïerum, et dimisit eam. Quœ
cum abiîsset, errâbat in solitûdine A gar in
la renvoya. Celle-ci s'en étant allée,
T-. / i
I8
• e~t •
«Ieserto. errait dans le désert de Bersabee. ,3 Et
Bersabee. Cumque consumpta es- Gen. 21, 31.
dixit enim : Non vidébo moriéntem ne verrai pas mourir mon fils ». Et
pûerum et sedens contra, levâvit
:
assise en face elle éleva sa voix et ,
Gen 16 "•
noli timére exaudivit enim Deus :
-
'
19 19
ciam eum. Aperuitque ôculos ejus 2 5, 'i2-°i6.
grande nation ». Alors Dieu lui ouvrit
Deus quœ videns pûteum aquœ,
: les yeux; et, voyant un puits d'eau,
âbiit, et implévit utrem, deditque elle alla et remplit l'outre, et donna à
20 Et fuit cum eo
pûero bibere. : crescit boire à l'enfant. 20 Et Dieu fut avec lui :
Phicol
22. titre du ministre du roi, général de ses
armées. Enfant buyant à une outre (y. 19). (Bas-relief de Koyoundjik).
104 Genesis, XXI, 23 — XXII, 1
VI. Générât. Abrahœ (XI, 2ï -XXV, 11). 13° Abrahœ fœdun cum Abimelech (XXI, 2S-34J.
•• r
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70 antQfxn fiov firjdh 70 ovofjiâ fiov Ij : • • t •
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25.AX: oLfeilavTo. 26. AFX* 001. AEX: rô
Ttoàyua. AX: alla (* fj). 30. AEXf (p. âuv.) ravi-
rai. AX: 00x8. AFX: xal 0%. 1. AFX: èTieioaÇev. —
23. Jure donc. Hébreu « jure-moi maintenant •.— Ce lieu fut appelé. Septante
31. « il
appela ce
Que tu ne feras pas demal. Hébreu «
que tu ne
:
lieu —
Bersabée. Septante « puits du serment ».
».
:
tromperas pas ». —
A ma race. Septante « à mon
:
:
—
nom '.— La miséricorde. Septante : « la justice ». le puits du serment. Hébreu
« à Bersabée ». :
25. A cause du puits. Septante « à cause des 33. Abimelech se leva ensuite. Les Septante ajou-
puits ».
:
tent « et
Ochozath, son paranymphe ».
: Dans -le —
26. Qui a fait cela, Septante : « qui t'a fait cela ». pays des Philistins. Septante « dans leur pays,
2". Ztonc, Vulgate : itaque, n'est pas dans l'hébreu. des Philistins ». Un bois. Hébreu un — :"
—
:
[celui]
29. Que signifient? Hébreu et Septante : « qu'est-ce tamaris » ; Septante : « un champ ». A Bersa-
que? »
bée. Septante « au
puils du serment ». :
La Genèse, XXI, 23 — XXII, 1 105
VI. Ilist. d'Abraham (AI, 2Î-XW, 11). 13° Abraham et Abimëlech (XXI, •*'»-:t4).
ejus, ad Abraham Deus : tecum est % E£,m>u! Abraham est avec toi en tout ce
: « Dieu
in univérsis qu;v agis. 23
2:!
Jura ergo A b ^ïo que tu Jure donc par Dieu que
fais.
jurâbo.
2:i
Et increpâvit Abimëlech demeuré comme étranger Et Abra- ».
2i
dédit Abimëlech :
percusserûntque moi je n'en ai pas ouï parler, si ce n'est
ambo fœdus. -8
Et stâtuit Abraham »e i>u<< aujourd'hui ».
2:
Abraham prit donc des
I>acUm
septem agnas gregis seôrsum.
2!)
Cui brebis et des bœufs, et les donna à
dixit Abimëlech Quid sibi volunt :
Abimëlech, et ils firent tous deux al-
septem agn?p istœ, quas stare fecisti liance. 2S
Et Abraham mit sept jeunes
seorsum ? 30 At ille Septem, inquit, brebis de son troupeau à part. 2 J Et
'
sunt, tentàvit Deus Abraham, et JacVi.'n.' rent passées, Dieu éprouva Abraham,
la cote de la Méditerranée: Bersabée y est placé par dans premier sens que Moïse dit
le « Dieu tenta :
extension, y. 34, parce que les Philistins poussaient Abraham ». « Dieu tente d'une manieie et le diable
jusque-là leurs incursions. Abraham planta un — d'une autre, dit saint Ambroise. Le diable tente
bois... (ou plutôt un tamaris). On avait la coutume pour ruiner, mais Dieu tente pour couronner ».(De
de planter un arbre alin qu'il lïit comme un signe Abraham . livre I , chapitre vin , n° 06.) — Quant à la
de possession. nature même de cette ('preuve, Dieu, comme maître
souverain de la vie et de la mort des hommes, avait
Il" le droit d'exiger d'Abraham le sacrifice de son lils:
Sacrifice d'Isaac, XXII, 1-1!».
mais on voit par l'événement même qu'il \oulait
seulement ('prouver et faire éclater la loi et la sou-
XXII, Après que ces choses se furent passées. Au
I. mission du saint patriarche, alin de l'en récompenser
témoignage de Josèphe, il se serait écoulé vingt- d'une manière digne de sa puissance infinie: c'est-
cinq ans, durant lesquels la Genèse ne nous ap- à-dire non seulement par la conquête des Hébreux
prend rien sur Abraham (Antiquités judaïques, I, sur les Cliananéens, les Moabites et les Ammonites,
xiii, 2).
—
Dieu éprouva, littéralement d'après la mais encore par celle de l'Eglise chrétienne sur
\ulgate Dieu tenta. Le mot tenter a une double
:
tous les pays du monde qui ont été assujettis à Je-
signihcation éprouver, ou porter au mal. C'est
:
sus-Christ. dont Isaac n'était que la ligure.
dans ce dernier sens que
l'apôtre saint Jacques
106 Genesis, XXII, 2-12.
VI. Cienerationes Abrahœ (XI, 27 • \ \\ .
11). — // Itaact obiatio (XXII, 1-19).
A^guâfi, 'A^oicûfi'.
Kul slnsv 'Idov èyoô.
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XXII. 1. Abraham, Abraham! Hébreu : « Abra- — Nous hâtant d'aller. Hébreu et Septante : « al-
ham! » lant ».
2. Dans la terre de vision. Hébreu : « au pavs de 6. En
mains. Hébreu « en sa main »
ses .
—
:
Moriah •; Septante : « dans la terre élevée ». Que 7. Que veux-tu? Hébreu :« me voici »; Septante
je te montrerai. Hébreu et Septante : « que je te «
qu'y a-t-il? » Où est la victime? Hébreu et Sep- — :
Hébreu et Septante
:
—
— Deuxnuit. : « ». « lui avait dit ». :
jeunes hommes. Hébreu ses deux servi- : « Dessus. Vulgate desuper, n'est ni dans l'hébreu ni :
et lui dit : «
illi : Toile filium tuum unigénitum, î6^,"^"' « Prends ton fils unique, que tu chéris,
quem diligis, Isaac, et vadein terram Isaac Isaac, et va dans la terre de vision, et là
visiônis :
atque ibi ôfferes eum in •ff*™**» 1
tu l'offriras en holocauste, sur une des
1 jubé tu r.
holocaûstum super unum môntium monta gnes que je te montrerai » 3 Abra- .
Gen
3
quemmonstrâverotibi. IgiturAbra-
- 12 >
l«
ham s'étant donc levé de nuit, prépara
ham de nocte consûrgens, stravit son âne, emmenant avec lui deux jeunes
âsinum suum ducens secum duos : hommes et Isaac son fils; et lorsqu'il
jûvenes, et Isaac filium suum cum- : eut coupé du bois pour un holocauste,
que concidisset ligna in holocaûs- il s'en alla vers le lieu
que Dieu lui
tum, âbiit ad locum quem prsecé- avait prescrit.
perat ei Deus.
4
Die autem tertio, elevâtis ôculis,
5
Mais
troisième jour, les yeux
le
3
vidit locum procul dixitque ad
:
levés, il de loin, 3 et il dit à
vit le lieu
piïeros suos :
Expectâte hic eum ses serviteurs « Attendez ici avec l'âne
:
;
âsino :
ego et puer illuc usque pro- moi et mon fils, nous hâtant d'aller jus-
perântes, postquam adoravérimus, que-là, après que nous aurons adoré,
revertémur ad vos. 6
Tulit quoque nous reviendrons à vous ». 6 II prit aussi
uér â<i'
ligna holocaûsti, et impôsuit super monteni. le bois de l'holocauste, et le mit sur
T ,..-,. .
Isaac iilium suum ipse vero por- : son fils Isaac, mais lui-même portait
tâbat in mânibus ignem et glâdium. en ses mains le feu et le glaive. Comme
7
ils s'avançaient tous deux ensemble,
Cumque duo pérgerentsimul, dixit
Isaac patri suo Pater mi. At ille
:
7
Isaac dit à son père « Mon père ». Et :
respondit :
Quid vis, fili? Ecce, in- celui-ci répondit : «
Que veux-tu, mon
quit, ignis et ligna : ubi est victima fils? » « Voici, dit-il, le feu et le bois :
holocaûsti? 8
Dixit autem Abraham : où est la victime de l'holocauste? » 8 Et
Deus providébit sibi victimam holo- Abraham répondit « Dieu, mon fils, se :
pôsuit eum
super struem B*â'}j
in altâre lorsqu'il eut lié Isaac mit son fils, il le
10 Sap 10 5 sur l'autel, au-dessus du tas de bois.
Extenditque manum,
- -
>
lignôrum.
10
et arripuit glâdium ut immolâret ,
Alors il étendit la main, et il saisit
filium suum. le glaive pour immoler son fils.
Et ecce Angélus Domini decœlo
1 '
„*'"*,.
i
Et voilà que l'ange du Seigneur cria
'
Gen
clamâvit, dicens Abraham, Abra- :
;/'^
"> du ciel, disant : «
Abraham, Abraham».
ham. Qui respondit Adsum. i2 « Me voici ». V2 Et
:
Lequel répondit :
I •
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avtov ojuoaa, Xéyst xvçtog' Ou hvsxsv inoii\-
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naîôaç avrov, xal àvaarâvtsg ènoçsv&yauv I • f- -T;
T ~ T T : V T T :
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EytvsTO as fistà ra çrjfiara ravta, xal
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*
—
Sur la montagne le levèrent et s'en allèrent ». Bersabée. Septante —A
Seigneur verra. Hébreu • sur la montagne du Sei-
: « au
puits du serment ».
gneur il sera vu (pourvu) » ; Septante « sur la mon- : 20. Que Melcha aussi avait enfanté... L'hébreu et
tagne le Seigneur a été vu ». les Septante emploient le style direct, jusqu'au y. 23.
lu. Dit le Seigneur. Hébreu : « parole du Sei- 21. Père des Syriens. Hébreu «
père d'Aram ».
gneur! » —
A cause de moi, n'est pas dans l'hébreu. 24. Gaham. Septante « Taham ». Tahas. Sep- :
:
—
18. Seront bénies. Hébreu « se béniront
», se sou-
: tante « Tochos ». :
La Genèse, XXII, 13-24. 109
\l. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 11). — 15° Le» fil» de Nachor (XXIM,HO-24).
Rep.
tuam super pûerum, neque fâcias 1
nus videt. Unde usquehôdie dicitur : D'où l'on dit encore aujourd'hui « Sur :
y habita.
20 ° 20
His ita gestis, nuntiâtum est „
Gen
*5 Ces choses s'étant ainsi passées,
., . "« 29 - -
32 ' 2 '
Camiiel patrem Syrôrum, 22 etCased frère, et Camuel, père des Syriens,
22
et Azau, Pheldas quoque et
Jedlaph, Cazed, Azau et aussi Pheldas, et
ac Bâthuel, 23 de quo nata est Re- Gen. m, ».
Jedlaph,
23 et
Bathuel, dont naquit Ré-
bécca octo istos génuit Melcha,
: becca ce sont là les huit fils que Mel-
:
5 n S B B
XXIII» Eysvezo de
2
rj £oor) SaQÔaç ërrj waâ
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que j'ensevelisse mon mort. L'hébreu ajoute « de : tante « devant les fils de Heth et tous ceux
:
qui en-
devant ma face » les Septante « de devant moi ».
; : traient ».
5. Répondirent. L'hébreu et les Septante ajoutent : Non, il n'en sera pas ainsi, mon seigneur ; mais
11.
« à Abraham ». toi,écoute plutôt ce que je dis. L'hébreu est plus con-
G. Bans le plus beau de nos Non, mon seigneur, écoute-moi ». Septante
sépulcres. Hébreu : cis « :
vobîscum, ut sepéliam môrtuum «epuicTwV droit de sépulture chez vous, afin que
j'ensevelisse mon mort ».
5
meum. 3
Respondérunt filii Heth, Les fils de
dicéntes :
6
Audi nos, démine, prin- Heth répondirent disant 6 « Écoute-
,
:
ceps Dei es apud nos in eléctis se- : nous, seigneur: tu es un prince de Dieu
pûlchris nostris sépeli môrtuum au milieu de nous ensevelis ton mort ;
môrtuum meum, audite me, et inter- âme que j'ensevelisse mon mort, écou-
cédite pro me apud Ephron filium tez-moi et intercédez pour moi auprès
Seor 9 ut det mihi speliincam dû-
:
d'Éphron, fils de Séor,
9
afin qu'il me
10
in médio fîliôrum Heth. Respondit- Or Ephron habitait au milieu des fils
que Ephron ad Abraham cunctis au- Gen. 34, 20, de Heth. Ephron répondit donc à Abra-
diéntibus qui ingrediebântur portam ham, devant tous ceux qui entraient à
civitàtis illius,dicens: 1I Nequâquam u « Non, il
la porte de la ville, disant :
bi, etspeliincam quse in eo est, pree- livre le champ et la caverne qui est
séntibus filiis pôpuli mei, sépeli dans ce champ, en présence des fils de
môrtuum tuum. i2 Adorâvit Abraham mon peuple ensevelis ton mort ». i2 A-
:
iù a Mort et sépulture de Sara, XXIII, 1-20. rer les morts, au lieu de les brûler, ne se rattache à
la crovance de la résurrection des corps.
XXIII. 1. Cent vingt-sept ans. Sara est la seule Un prince de Dieu, c'est-à-dire un très grand
6.
femme dont l'Écriture mentionne la durée de la vie. prince.
—
Ensevelis ton mort. La politesse orientale,
Hébron est située sur les versants de trois mon-
2.
poussée jusqu'au ralfinement, exigeait que les Hé-
tagnes et dans une vallée, à une hauteur de 830 mè- théens offrissent à Abraham leurs propres tom-
tres environ au-dessus de la Méditerranée, au milieu beaux. Mais le patriarche savait très bien que leur
des montagnes de Juda, dans la Palestine méridio- langage n'était qu'un compliment obligé et qu'il ne
nale. C'est l'une des plus anciennes villes de la terre devait pas les prendre au mot.
de Chanaan; elle s'appelait aussi Cariath-Arbé. La 8. Intercédez pour moi auprès d'Ephron. Ephron
vallée au fond de laquelle est l'Hébron actuelle se était présent, mais il devait nécessairement y avoir
dirige du nord au sud. Les coteaux sont encore au- des intermédiaires entre le vendeur et l'acheteur.
jourd'hui couverts de vignes qui produisent les plus Aucune affaire, même un mariage, ne se traite en
beaux raisins de la terre de Juda. On v voit aussi Orient sans le secours d'un tiers.
des bosquets d'oliviers. Le tombeau des patriarches 14. Jeté livre (donne) le champ. Encore aujourd'hui,
est a l'extrémité d'Hébron. dans les mêmes contrées, c'est le même langage qu'em-
4. Le droit de sépulture. Nous vovons ici le
pre- ploient les Arabes. Ils donnent leur maison, leurs
mier exemple de l'enterrement des" morts, que la chevaux, leur champ, en prenant à témoins tous les
Bible n'avait pas eu jusque-là l'occasion de men- spectateurs mais ce langage n'a pas d'autre but
:
tionner. Il n'est guère douteux que l'usage d'enter- que de faire payer plus cher ce que l'on achète.
112 Genesis, XXIII, 14 XXIV, 4. —
VI. «enerationes Abrahee (XI, 2Î-WV. 11). — n Vasorem ducit Ittaac (XXIV).
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13. Je
te prie de m'écouter.
Septante « quoniam dans l'hébreu ni dans les Sep-
17. Jadis, n'est ni
me audi me ».
es, —
Je donnerai (hébreu -.jedonne)
:
tante. — Dans
lequel était une caverne double. Hé-
l'argent pour le champ : prends-le. Septante « prends breu à Macpéla » ; Septante ; « qui était dans (à)
«
la caverne double ».
:
demandes vaut quatre cents sicles d'argent; c'est le la caverne double du champ. Hébreu : dans
prix entre moi et toi; mais qu'est-ce que cela"! Hé- la caverne du champ de Macpéla ».
breu « une terre de quatre cents sicles d'argent
:
(Septante: la terre est de quatre cents didrachmes, XXIV. 3. Afin que je l'adjure. Hébreu et Septante :
mais) qu'est-ce que cela entre moi et toi? » « et je te ferai jurer ». —Pour mon fils. Les Septante
i6. Ayant cours, Vulgate
publicse. Hébreu et Sep-
:
ajoutent : « Isaac ».
tante «:
passant auprès des marchands ».
La Genèse, XXIII, 14— XXIV, 4. 113
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2ff-XX\ , 11).
r
— 17° Mariage d'Inaac CXXIVJ.
2 Ee *- u couter
pro agro sûscipe eam, et sic sepé-
:
^j: je donnerai l'argent pour le
:
ponditque Epliron
<5
Domine mi, : lirai mon mort ». M Et Éphron répon-
audi me Terra, quam postulas,
: dit :
45 «
Mon seigneur, écoute-moi la :
quadringéntis argénti valet siclis : terre que tu demandes vaut quatre cents
istud est prétium interme et te sed : sicles d'argent; c'est le prix entre moi
quantum hoc? sépeli môrtuum est et toi; mais qu'est-ce que cela? enseve-
tuum. ,G Quod cum audisset Abra- _ lis ton mort ».
u Ce
^-
B
,. .,
Gen. 43, II, ayant qu'Abraham
ham, appéndit pecûniam, quam Jer.sa.io. entendu, il fit
peser l'argent qu'Éphron
audiéntibus avait demandé, en présence des fils de
Ephron postulâverat,
Heth, quadringéntos siclos ar-
filiis Heth, quatre cents sicles d'argent en
génti probâtse monéta) pûblicœ. monnaie de bon aloi et ayant cours.
17 *' Et
Confirmatûsque est ager quon- le champ jadis d'Éphron, dans
dam Ephrônis,
r in quo erat spelûnca
r lequel était une caverne
double, en
! , Gen.
, .
-», , .
• 25,9-10
duplex, respiciens Mambre, tam ipse, 49, 29-30 -,
face de aussi bien que la ca-
Mambre,
quam spelûnca, et omnes arbores Act/7, ie. verne et tous les arbres qui bordaient
le champ de tous côtés, fut assuré HS à
ejus in cunctis términis ejus per cir-
cûitum,
iS
Abrahaein possessiônem, Abraham, comme propriété, sous les
vidéntibus filiis Heth, et cunctis qui yeux des fils de Heth et de tous ceux
Ge 2 I9
intrâbant portam civitâtis illîus.
^ ^ 10; qui entraient à la porte de la ville.
1 9
Atque ita sepeli vit Abraham Saram !Se
! ^|^"
r Et ainsi Abraham ensevelit Sara, sa
uxôrem suam in spelûnca agri dû- femme, dans la caverne double du
plici, quœ respiciébat Mambre, hœc champ, en face de Mambre c'est He- :
est Hebron in terra Chânaan. 20 Et Gen. 35,2-. bron, dans la terre de Chanaan.
20
Le
confirmâtus est ager,
o et antrum quod
1 ' champ donc et la caverne qui était dans
Gen. 25 9-10
erat in eo, Abrahœ in possessiônem ir,!s»\
49 29-31
le champ furent assurés à Abraham,
comme propriété de tombeau, par les
'
fils de Heth.
XXIV. '
Erat autem Abraham se- * a° XXIV. *
Or Abraham était vieux
nex, dierûmque multôrum et Dô- : et plein de jours ;
et le
Seigneur l'avait
Gen. 12, 2 2
minus in cunctis benedîxerat ei. 15,2.
;
béni en toutes Et il dit au
choses.
2
Dixitque ad servum seniôrem domus serviteur le plus ancien de sa maison,
*i •
î * * t Gen 47 9 9 '
suse, quiprœerat omnibus quae ha- Eiiei'ei- qui présidait sur tout ce qu'il avait :
15. Quatre cents sicles d'argent. C'est la première été décrite par le voyageur juif Benjamin de Tudèle
fois que la Bible mentionne le d'un poids. Ici, nom e
qui l'a visitée au xn siècle. On entre, dit-il, dans une
le mot sicle désigne seulement un poids; la mon- première grotte où l'on ne remarque rien. On des-
naie frappée ne paraît dans l'Écriture qu'après la cend ensuite dans une seconde qui est également vide.
captivité de Babylone. Cependant, du temps d'A- On pénétre enfin dans une troisième où se trouvent
braham, les Égyptiens avaient des anneaux d'or et six tombeaux qui, d'après les inscriptions, seraient
d'argent qu'on voit représentés sur les monuments ceux d'Abraham, d'Isaac, de Jacob,de Sara, de Rébecca
et qui, étant d'un poids fixe, jouaient le rôle de mon- etde Lia. Benjamin vit là aussi un grand nombre de
naie. 11 est impossible d'apprécier quelle était la tonneaux remplis d'ossements d'anciens Israélites
valeur de l'argent à cette époque reculée. A l'épo- qu'on y avait transportés par dévotion. —La
caverne et
que des Septante, le demi-sicle d'argent valait un tous les arbres. Aujourd'hui encore, en Orient, la
didrachme grec, c'est-à-dire environ 1 fr. 42. D'après description de l'objet vendu est précise, minutieuse,
cette évaluation, la caverne de Makpélah aurait et tout ce qui en fait partie est spécifié avec soin.
coûte à Abraham de 1.100 à 1.200 francs. Mais l'argent Même dans la vente d'un champ , le contrat doit
avait alors en Palestine une valeur tout autrement porter que les puits, les arbres qui s'v trouvent,
considérable qu'aujourd'hui. sont vendus avec le champ.
17. Une caverne double. La caverne de 18. Sous les yeux des fils de Heth et de tous ceux
Makpélah a
BIBLE POLYCLOTTE. — T. I. 8
114 Genesis, XXIV, 5-14.
VI. «enerationes Abrahse (XI, 2J-XXV, 11). — 17" Uasorem ductt I*aac CXXIVJ.
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5. Si la femme ne veut pas venir avec moi. Hé- chameaux ». Et s'en alla, manque dans les Sep- —
breu « peut-être la femme ne voudra-t-elle pas ve-
: tante. —
Portant avec lui de tous ses biens. Hébreu
nir avec moi. » et Septante : « et tout le bien de son maître était en
6. Jamais, Vulgate
quando, n'est ni dans l'hé-
: sa main ».
breu ni dans les Septante. 11. Temps où les jeunes filles ont coutume de sor-
7. Le Seigneur Dieu du ciel. Les tir pour puiser de l'eau. Hébreu et Septante :
Septante ajou-
« et Dieu de la terre ». —
tent :
Cest à ta postérité. «
temps où sortent celles qui vont puiser de l'eau ».
Septante « c'est à toi et à ta
:
postérité •. Jeunes filles n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-
8. Ne
veut pas te suivre. Les Septante ajoutent : tante.
« dans ce pays-ci ». —
Par le serment. Hébreu et 14. Donc, Vulgate : igitur, n'est ni dans l'hébreu
Septante « par ce serment à moi fait ». ni dans les Septante . Incline ta cruche. L'hébreu —
:
pour mon
5
dit servus : Si nolûerit mûlier venire fils lsaac ». Le serviteur ré-
mecum terram hanc, numquid
in pondit Si la femme ne veut pas venir
: «
redûceredébeo iïlium tuum adlocum, avec moi dans ce pays-ci, dois-je re-
de quo tu egréssus es?
c
Dixîtque mener votre fils dans le lieu d'où vous
» 6 Et Abraham dit
êtes sorti? « Garde-
Abraham Cave nequândo redûcas
:
:
âbnt, ex ômni-
.
meaux du troupeau de son maître, et
grege dômini sui, et «•».
s'en alla portant avec lui de tous ses
bus bonis ejus portans secum, pro-
biens; et étant parti, il se dirigea en
fectûsque perréxit in Mesopotâ- Gen n 3i ;
ego dixero : Inclina hydriam tuam que je boive, et qui répondra Bois, :
qui entraient à la porte de la ville. C'est là ce qui, M. Près du puits. M. Malan le décrit ainsi « J'al- :
de nos jours encore, donne en Orient force et valeur lai à ce puits au moment où les femmes vont y pui-
au contrat. Quand une vente doit être effectuée dans ser de l'eau. Il y en avait un groupe qui emplissaient,
une ville ou dans un village indépendamment des ,
non plus leurs vases, car les marches que Rébecca
intermédiaires, toute la population se rassemble descendait pour aller puiser de l'eau sont mainte-
autour des parties contractantes, au lieu habituel des nant obstruées, mais leurs outres, en puisant à l'ori-
réunions, c'est-à-dire autour ou près de la porte de fice du puits. Tous les alentours portent des marques
la ville. Tous prennent part aux débats comme s'ils de l'antiquité et des ravages du temps. Comme c'est
y étaient personnellement intéressés. Ils sont tous leseul puits d'eau potable de la contrée, il est très
ainsi témoins, connaissent les détails et les circons- fréquenté. On y voit divers canaux (ou abreuvoirs)
tances de l'affaire, et la transaction est ainsi confir- de différente hauteur pour les chameaux, pour les
mée sans aucun écrit. brebis, pour les chèvres, les chevreaux et les
17° Mariage d'Isaac, XXIV, 1-67.
agneaux ••
13. Les filles des habitants sortiront pour puiser
XXIV. 10. Mésopotamie, contrée située entre le Ti- de l'eau. C'est encore aux jeunes filles et aux femmes
gre et FEuphrate, l'Euphrate et le Chabour.— Vers la que ce soin incombe en Orient. — Sur la prière d'É-
ville deiVacAor.Haran.Voir la note sur Genèse, xi, 31. note du y.
liézer, voir la 42.
116 Genesis, XXIV, 15-27.
VI. Cienerationes Abrahae (XI, 2S-XXV, 11). — 17° Vmorem aucit Inaac {"JTXJFJ.
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14. AEX: el. tw v.vQuo fts'A^q. 15. AFX* avrà. on» a^73 1ro«i insn a?y-ife
20. AFX: i7ti TÔ Tien. AEX
(pro TtâXw): vScop.
21. A
(pro «0 rj. 23. AFX* ri. v. i6. mswri V. 19. p"l2
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15. £n lui-même, n'est pas dans l'hébreu. à tous les chameaux. Hébreu « et elle
puisa (Sep- :
16. Jeune fille fort gracieuse. Hébreu et Septante tante de l'eau) pour tous les chameaux ».
«
jeune tille fort belle à voir •. Très belle, n'est — :
22.
:
—
17. Donne-moi un peu d'eau à boire. Hébreu sant deux sicles. Hébreu : « pesant un demi-sicle » ;
« donne-moi à boire un
peu d'eau, je te prie ».
:
Septante t
pesant chacun une drachme ».
: Et —
18. Sur son bras. Hébreu « sur sa main ». : autant de bracelets ». Hébreu et Septante « et deux :
23. Il dit.
Septante « il l'interrogea et dit ». :
—
bu. Hébreu « jusqu'à ce qu'ils aient fini de boire ».
: Dis-le moi. L'hébreu ajoute : « je te prie ». Pour —
20. Et versant. Hébreu et Septante « et
s'empres- y loger. Hébreu « pour y passer la nuit ».
sant de verser ». — Pour puiser. Les Septante ajou-
: :
ulnam suam, et dédit ei potum. ment sa cruche sur son bras, et elle lui
19
Cumque ille bibisset, adjécit : donna à boire. 49 Et lorsqu'il eut bu,
« Et même
Quin etcamélis tuishâuriam aquam, elle ajouta :
pour tes cha-
donec cuncti bîbant. 20 Effundéns- meaux je puiserai de l'eau, jusqu'à ce
20
que hydriam in canâlibus, recûrrit que tous aient bu ». Et versant sa cru-
che dans les canaux, elle courut au
ad pûteum ut hauriret aquam et :
haustam omnibus camélis dédit. puits pour puiser de l'eau, et quand elle
'
1{
l'eut puisée, elle la donna à tous les
Ipse autem contemplabâtur eam chameaux. 21
Cependant lui la contem-
tâcitus, scire volens utrum prôspe-
plait en silence, voulant savoir si le
rumiter suum fecisset Dôminus, an
Seigneur avait rendu son voyage heu-
non. reux ou non.
22 Servi 22
Postquam autem bibérunt ca- iiluuera. Or, après que les chameaux eurent
méli, prôtulit vir inaûresaûreas, ap- bu, cet homme lui présenta des pen-
pendéntes
siclos
duos, et armil- dants d'oreilles d'or, pesant deux sicles,
las tôtidem pondo siclôrum decem. et autant de bracelets du poids de dix
23
Dixitque ad eam
23 Puis il dit « De
Cujus es filia ? : sicles. qui es-tu fille?
:
locus ad manéndum? 24 Quae respôn- ton père un lieu pour y loger? » 2i Elle
Filia sum Bathuélis, filii Mel-
G ™-^™
dit :
Tô
répondit « Je suis la fille de Bathuel,
:
chœ, quem péperit ipsi Nachor. Et Judic fils de Melcha et que lui a engendré
et fœni phïrimum est apud nos, et a chez nous beaucoup de foin et de paille,
26
locus spatiôsus ad manéndum. et un lieu spacieux pour y loger ».
26
Inclinâvit se homo, et adorâvit L'homme s'inclina, et adora le Seigneur,
Dôminum, 27 dicens Benedictus Dô- :
27
disant« Béni le
:
Seigneur Dieu de
minus Deus dômini mei Abraham, mon maître Abraham, qui ne lui a pas
qui non âbstulit misericôrdiam et retiré sa miséricorde et sa fidélité, et
veritâtem suam a domino meo, et qui m'a conduit par une voie droite
i svœd<axs xvqioç
2S
sic olxov *iov àôelqov tov *n$ n^ n1w ^ro ^1*2 *hb*
xvçiov fiov. Kal ôçttfiovaa naîq àvi\y-
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Septante « heureusement ».
« des frères «
:
Du frère. Hébreu — : vieillesse se rapporte, dans les Septante, à Abraham
. et non à Sara.
28. C'est pourquoi,
Vulgate itaque, n'est ni dans 38. la maison de A mon père. L'hébreu et les Sep-
l'hébreu ni dans les Septante. Tout ce qu'elle
:
D'eau, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. la femme ne voudra-t-elle pas ».
32. Puis entrer dans le logis. Hébreu et Sep-
il le fit 40. Le Seigneur. Septante € le
Seigneur Dieu ».
tante : * et l'homme entra au logis ». — Enverra. Les Septante ajoutent : « lui-même ».
:
—
36. Un fils. Septante « un seul fils ».
: Dans sa — Dirigera. Hébreu et Septante « rendra heureuse ». :
La Genèse, XXIV, 28-40. 119
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 11). — 17° Mariage d'Isaac (XXIV}.
recto itinere me perdiïxit in do- dans la maison du frère de mon mai-'
mum fratris dômini mei. 28
Cucûrrit tre! » 28 C'est pourquoi la
jeune fille
courut et annonça à la maison de sa
itaque puélla, et nuntiâvit indomum
matris suae ômnia quœ audierat.
mère tout ce qu'elle avait entendu.
29
29 Or Rébecca avait un frère du
Habébat autemRebéccafratrem Laban
servum nom de Laban qui sortit en hâte
,
nômine Laban, qui festinus egréssus recipit.
aller vers
pour l'homme, là où était
est ad hôminem, ubi erat fons. la fontaine. 30 Et, comme il avait vu
30
inaûres et armil-
Cumque vidisset les pendants d'oreilles et les bracelets
las inmânibus sorôris
suae, et audîs- aux mains de sa sœur, et qu'il avait en-
set cuncta verba referéntis Hsec : tendu toutes ses paroles, lorsqu'elle
locûtus est mihi homo venit ad vi- :
disait « Ainsi m'a parlé cet homme », il
:
ham sum :
35 et
Dôminus benedixit Gcn. 13, 2 ;
d'Abraham. 33 Le Seigneur a béni beau-
30, 43.
domino meo valde, magnificatûsque coup mon maître, et il est devenu grand :
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envers moi '.—Et qu'ils te refusent. L'hébreu et les vous avez fait miséricorde à mon maître Abraham ».
Septante ont de plus « tu seras dégagé du serment
: 45. Un peu, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-
que tu me fais ». tante.
42. Si vous avez dirigé. Hébreu et Septante : « si 46. De dessus sonépaule. Septante « sur son bras ». :
maintenant vous faites réussir ». 47. De qui es-tu fille? Les Septante ajoutent « ap-
43. Me
voici près de la source d'eau. Les Septante prends-le-moi ». — Les pendants d'oreilles. Hébreu :
44. De l'eau, n'est pas dans l'hébreu. fils de Dites-le-moi (1° loco) manque dans les Septante.
mon maître. Septante : « à son serviteur Isaac ».
La Genèse, XXIV, 41-49. 121
VI. Histoire «l'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 17° Mariage d'ixaac (XXIVJ.
Deus dômini mei Abraham, si di- gneur, Dieu de mon maître Abraham,
rexisti viam raeara. in quanunc âm- si vous avez
dirigé la voie dans laquelle
bulo,
13
ecce sto juxta fontem aquœ :
je marche maintenant, 13
me voici près
etvirgo, quœ egrediétur ad haurién- de la source d'eau
que la vierge donc :
hydria tua
''
et dfxerit mihi:Et : à boire de (a cruche, et qui me ré- ''''
appâruit Rebécca venions cum by- rien dire, j'agitais ces pensées au de-
dr.ia. quam portàbat in scàpula des- : dans de moi-même, parut Rébecca
cend ftque ad fontem, et hausit venant avec sa cruche qu'elle portait sur
aquam. Et aio ad eam ])a mihi :
l'épaule elle descendit à la fontaine et
:
;'
déposait bydriam de hûmero, et di- moi un peu à boire. G
Elle, se hâtant,
xit mihi Et tu bibe, et camélis tuis
: descendit sa cruche de dessus son
tribuam potum. Bibi, et adaquâvit épaule et me dit Bois, toi; je don-
:
chor, quem péperit ei Melcha. Sus- es-tu fille? Elle répondit: Je suis fille
42. Si vous avez dirigé la mie, etc. En deman- (Juges, vi, 3G), celles de Jonathas (1 Rois, xiv, 9-10),
dant un signe à Dieu, Éliézer péchait-il par supersti- de jonas (i. "), des Apôtres (Actes, i, 24), etc.. nous
tion? Sûrement non on peut le conclure, et des
: montrent des prières également inspirées par la
graves conjonctures où il se trouvait, et de l'impos- loi et exaucées par Dieu, qui accorde aussitôt le
sibilité où il était de discerner par lui-même l'épouse signe demandé.
qui convenait le mieux à Isaac, et de sa prudence
dans le choix du signe qu'il demande à Dieu, et 48. La fille du frère de mon maître. En réalité,
surtout du succès immédiat et parfait de sa prière. Rébecca ('tait la petite-fille et non la fille de Nachor,
Dans ces sortes de prières, c'est l'intention qui frère d'Abraham. Nous avons déjà constaté que les
justifie ou qui condamne, et l'intention d'Éliézer mots usités pour indiquer les degrés de parenté
fut certainement très louable. Ce n'est pas, du reste, n'avaient pas. chez les anciens, l'étroite précision
le seul exemple de signes demandés à Dieu que qu'ils ont aujourd'hui. Voir plus haut, Genèse, xn, l!f,
nous trouvions dans l'Écriture. L'histoire de Gédéon et comparer plus bas, xxvi, ".
122 Genesis, XXIV, 50-63.
VI. Generationes Abrahae (XI, 2Î-XXV, 11). — IT Uœorem ducit Inaae (XXIVJ.
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50. Répondirent. L'hébreu et les Septante ajou- 57. Demandons-lui ce qu'elle veut. Hébreu et Sep-
tent « et dirent ».
: —
Nous ne pouvons, en dehors de tante, littéralement «
interrogeons sa bouche ». :
sa volonté, te dire rien autre chose. Hébreu et Sep- Lorsqu'elle fut venue, n'est ni dans l'hébreu ni
58.
« nous ne
tante :
pouvons te dire ni mal ni bien ». dans les Septante.
53. A ses frères. Hébreu et Septante « à son 59. Elle. Hébreu et Septante: «Rébecca leur sœur».
Irère».— Desdons. Hébreu: «des choses précieuses ».
:
portes. Septante
:
: « les villes ».
rent. Hébreu et Septante « ils
passèrent la nuit ». 61. Ainsi, Vulgate igitur, n'est pas dans l'hébreu.
— Se levant. Hébreu « ils se levèrent ». :
:
a fait réus- : « se
promenait dans le désert auprès du puits ».
— :
57
tite me, ut pergam ad dôminum que j'aille vers mon maître ». Et ils
meum. 57 Et dixérunt Vocémus :
dirent « Appelons la jeune fille, et de-
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63. .De to»n, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep- XXV. A Isaac. Les Sentante ajoutent
o. : « son
tante. lils ».
65. Aussitôt, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sen- Vers la région orientale. Après ces mots l'hé-
6.
tante. breu et les Septante répètent « au pays d'orient ». :
67. Qui conduisit Rébecca dans la tente. 7. Les jours de la vie. Septante les années des
«
qui entra dans la maison ».
—
Septante :
// l'aima tellement, jours de la vie ».
:
qu il tempera la douleur qu'il avait eue de la mort 9. La caverne double. Hébreu « la caverne de :
66
lens cito pâllium, opéruit se. Ser- tre Et elle, prenant aussitôt son voile,
».
péperit ei Zamran et Jecsan, et Ma- Ai>rah« lui enfanta Zamran, Jecsan, Madan,
3
dan, et Mâdian, et Jesboc, et Sue. ex "ètur». Mâdian, Jesboc et Sué. Et Jecsan en-
8
Jecsan quoque génuit Saba. et Da- gendra Saba et Dadan. Les fils de Da-
dan. Filii Dadan fuérunt, Assûrim, dan furent Assurim, Latusim et Lôo-
*
et Latûsim, et Lôomim. At vero ex mim. 4 Mais de Mâdian naquirent Epha,
Mâdian ortus est Epha, et Opher. Opher, Hénoch, Abida et Eldaa. Tous
et Henoch, et Abida. et Eldaa : om- ceux-ci sont les fils de Cétura. 5 Abra-
nes hi filii Cetûrae. 5 Deditque Abra- ham donna tout ce qu'il possédait à
ham cuncta quœ posséderat, Isaac : Isaac. 6 Mais aux fils de ses autres
6
autem concubinârum largitus
filiis Gen. 24, 36;
femmes, il fit des présents, les sépara
? , .
, 15, 4 ;
est mimera, et separavit eos ab Isaac «. 10- 14 -
d'Isaac, son fils, et les envoya, pen-
filio suo, dum adhuc ipse viveret, dant que lui vivait encore, vers la ré-
ad plagam orientâlem. gion orientale.
7
7
Fuérunt autem dies vitse Abra- Mors Or les jours de la vie d'Abraham
MiimIi..
hse, centum septuaginta quinque furent de cent soixante-quinze ans. 8 Et
anni. 8 Et deficiens môrtuus est in Gen. 15, 1;
manquant de forces, il mourut dans
senectûte bona, provectœque setâtis, une heureuse vieillesse, étant d'un âge
et plenus diérum :
congregatûsque ^f; fort avancé, et plein de jours et il fut :
18° Mort d'Abraham, XXV, 1-11. mariage. » Mais ce ne sont pas seulement ces races
orientales qui se glorifient d'être les enfants d'A-
XXV. 8-9. Il mourut, Isaac et Ismaël, ses fils,
et braham. Quelque important qu'ait été son rôle
l'ensevelirent. La présence des deux fils d'Abraham comme père des peuples, il l'a été bien plus encore
à ses funérailles s'est pour ainsi dire perpétuée dans comme père des croyants. C'est surtout par la foi
le souvenir qu'ont gardé de ce patriarche les peuples qu'il est devenu le père d'une postérité plus nom-
issus d'Isaac et d'Ismaël. « Abraham, dit Bossuet, a tou- breuse que les étoiles du ciel. Il est le prototype du
jours été célèbre dans l'Orient. Ce n'est pas seule- chrétien. Deux mille ans à l'avance, il a pratiqué,
ment les Hébreux qui le regardent comme leur à un degré héroïque, cette vertu qui devait être le
père; les Iduméens se glorifient de la même origine. germe fécond du christianisme, la foi. De plus, il a
Ismael, fils d'Abraham, est connu parmi les Arabes, été l'ancêtre du Messie, et c'est en lui et par lui
comme celui d'où ils sont sortis... D'autres peuples qu'ont été bénies toutes les nations de la terre. —
arabes se ressouviennent d'Abraham et de Cétura, Dans la caverne double. Voir la note sur Genèse,
et ce sont les mêmes que l'Écriture fait sortir de ce xxiii, 17.
126 Genesis, XXV, 11-23.
VII. CJenerationes Ismael (XXV, 12-18).
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20. Syrien de Mè&opotamie. Les Septante ajoutent : 22. S'il devait en être ainsi pour moi, qu'était-il
« de
Syrie ». Hébreu « l'Araméen de Paddan-Aram ». besoin de concevoir? L'hébreu est beaucoup plus
— :
per castélla et ôppida eôrum, duô- ont été douze princes de leurs tribus.
17
decim principes trîbuum suârum. Or la vie d'Ismaël fut de cent
7
Et facti sunt anni vitae Ismaélis
1
Gen . 25 , 8 .
trente-sept ans; et manquant de for-
35 29 '
centum triginta septem, deficiéns- ces, il mourut, et fut réuni à son peu-
que môrtuus est et appôsitus ad
* 8
ple. 11 habita
depuis Hévila jusqu'à
18
pôpulum suum. Habitâvit autem Sur, qui regarde l'Egypte quand on
ab Hevila usque Sur, quœ réspicit g™- i fi - l ?-
entre en Assyrie c'est en présence de :
quœ ait : Si sic mihi futûrum erat, devait en être ainsi pour moi, qu'était-
» Et elle alla
quid necésse fuit concipere? Per- il besoin de concevoir?
23
rexitque ut consûleret Dôminum. pour consulter le Seigneur, qui, ré-
23
Qui respôndens ait : Duœ
gen- pondant, dit : Deux nations
sont dans
«
tes sunt in utero tuo, et duo pôpuli ton sein, et deux peuples sortis de ton
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tante « le talon ».
: —
C'est pour cela, Vulgate : id- ajoutent « à Jacob ». :
circo, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. 34. Cest ainsi que, n'est ni dans l'hébreu ni dans-
26. Quand ces enfants lui
naquirent (à Isaac). les Septante. Ayant pris du pain. Hébreu et Sep- —
Septante : «
quand Rébecca les enfanta ». tante « Jacob donna à Ésaii du
pain ». Et s'e>* —
29. Vers lui, Vulgate ad quem, n'est ni dans
: l'hé- alla. Hébreu et Septante
:
nesse ».
:
Roni. 9, 10-13.
quepôpulumsuperâbit, et major sér- passera l'autre peuple, et l'aîné servira
viet minôri. le plus jeune » .
24 24
Jam tempus pariéndi advénerat, Déjà le temps d'enfanter était
et ecce gémini in utero ejus repérti Gen. 3S,27-30. venu, et voilà que deux jumeaux se
Esau.
sunt. 23 Qui prior egréssus est, trouvèrent dans son sein. 25 Celui qui
Gen. 27, 11.
rufus erat, et totus in morem lepremier sortit, était roux, tout hérissé
pellis hîspidus :
vocatûmque est
Gen.
de poils comme une peau et il fut ap- ;
25, 30.
nomen ejus Esau. Prôtinus alter Os. 12, 3. pelé du nom d'Ésaii. Aussitôt l'autre,
egrédiens, plantam fratris tenébat sortant, tenait de sa main le pied de
Gen. 27, 36
manu appellâvit eum son frère
;
26 26
Jacob. Sexagenârius erat Isaac l'appela Jacob. Isaac était sexagé-
quando nati sunt ei pârvuli. naire quand ces enfants lui naquirent.
27 27
Quibus adûltis, factus est Esau Gen. 10, 9 ;
Ceux-ci devenus grands, Esau se
4, 2.
vir gnarus venândi, et homo agri- rendit habile à chasser, et fut un
cola Jacob autem vir simplex ha-
: homme des champs; Jacob, au con-
bitâbat in tabernâculis. 28
Isaac Gen.
traire, homme simple, habitait sous
22, :
amâbat Esau, eo quod de venatiô- 37, 3. les tentes. 28 Isaac aimait Esau, parce
29
Coxit autem Ja- Esau becca chérissait Jacob. 29 Or Jacob fit
diligébat Jacob. prlmojce- cuire un mets Esau étant venu vers
cob pulméntum ad quem cum ve- :
;
Cui dixit Jacob : Vende mihi Gen. 49, 3. droit d'aînesse » , 32 Esau répondit «Voici :
32 Deut. 21, 17.
primogénita tua. Ille respôndit
22, 13.
:
la.
que je meurs ;
à quoi me servira mon
En môrior, quid mihi prôderunt droit d'aînesse ? » 33
Jacob repartit :
33
primogénita? Ait Jacob Jura Gen. 27, 36. :
« Jure-le-moi donc » Esau le lui jura, et .
Heb. 12,
ergo mihi. Jurâvit ei Esau, et vén- 16-17. il venditson droitd'aînesse.
34
C'est ainsi
z * Et
didit primogénita. sic accépto du
qu'ayant pris pain et le plat de len-
pane et lentis edûlio, comédit, et il
tilles, mangea et but, et s'en alla,
bibit, et âbiit parvipéndens quod
: estimant peu d'avoir vendu son droit
primogénita vendidisset. d'aînesse.
XXVI. Orta autem famé super Isaac
H
XXII. *'
Cependant une famine
Geraris.
terram, post eam sterilitâtem quae étant survenue dans ce pays, après la
acciderat in diébus Abraham, âbiit Gen. 12, 10. disette qui était arrivée dans les jours
Isaac ad Abimelech regem Palses- Gen.
20, 1-6.
d'Abraham, Isaac s'en alla vers Abime-
tinôrum in Gerâra. 2 Apparuitque lech, roi des Philistins, à Gérara. Or 2
25. Voir la note sur Genèse, xxvn, 36. tiquer et de juger, en consultant la justice et la loi
30. Ce mets roux : des lentilles, qui, aujourd'hui de Dieu». (Quœst. in Heptat. vu, 49). 2° Dans le cas —
encore, sont un des mets préférés des Orientaux. présent, la conduite de Jacob n'a pas la gravité qu'on
33. Et il vendit son droit d'aînesse. On a reproché veut lui attribuer. Il avait bien quelque raison de
à Jacob d'avoir acheté à Ésaii son droit d'aînesse réclamer le droit d'aînesse, puisque Esau était son
d'une manière peu honorable. Deux observations frère jumeau, et, de plus, il importe de le remarquer,
sont ici nécessaires. 1° Nous ne sommes nullement ilne le priva pas de fait des biens terrestres pro-
tenus de justifier Jacob en cette circonstance de sa venant de l'héritage paternel ce qui fut propre à :
vie, pas plus qu'en quelques autres, car il n'était Jacob, ce fut seulement la bénédiction spirituelle.
pas impeccable, et la Sainte Écriture, racontant tout Aussi quand Jacob, à son retour de Mésopotamie,
avec impartialité, n'approuve pas les fautes des voudra faire des présents à son frère (Gen. xxxm, 8-9),
patriarches et des saints de l'Ancien Testament, par celui-ci les refusera en répondant qu'il est assez
le seul fait qu'elle les rapporte. Les historiens sacrés riche lui-même, et lorsque Isaac mourra, nous ne
sont des narrateurs, non des juges. Ils ne louent point verrons point qu'il y ait dispute entre les deux fils
directement les actes louables; ils ne blâment d'Isaac au sujet de sa succession (Gen. xxxv, 29).
pas davantage les actes blâmables; ils se bornent à
les exposer, sans les approuver ni les censurer. 2° Isaac à Gérara, XXVI, 1-35.
«
Généralement, dit S. Augustin, l'Écriture n'approuve
ni ne désapprouve elle nous laisse le soin de cri-
; XXVI. 1. Abimelech, roi des Philistins, roi de Gérara
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 9
130 Genesis, XXVI, 3-12.
VIII. Cienerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 2° Inaac in Gerarim CXAVMJ.
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2. Mats, Vulgate : sed, n'est pas dans l'hébreu. qu'elle était belle à voir ».
3. Restes-y (dans le pays que je te dirai). Hébreu et 9. Il est évident que c'est ta femme. Hébreu et Sep-
Septante « reste dans ce pays-ci ».
: tante : « certainement c'est ta femme ». Pourquoi
—
4. Seront bénies. Hébreu «se souhaiteront la béné- as-tu menti, disant...'! Hébreu « comment as-tu dit »?
diction ».
:
Septante «
pourquoi as-tu dit »? J'ai eu peur.
:
—
5. Abraham. Septante : « Abraham ton père ». — :
Les cérémonies. Hébreu et Septante mes statuts « ». 10. Pourquoi nous en as-tu imposé? Hébreu et
— Les lois. Hébreu et Septante mes lois : «
:
Hébreu et Septante
des questions — Surlessahommes du lieu faisaient
femme. Septante
».
: «
sur «
gnorance. Grand n'est ni dans l'hébreu ni dans les
Septante.
Rébecca sa femme — Il avait craint d'avouer qu'elle
:
5
12i 7
8
.
y comme étranger, et je serai avec toi,
tibi tibi enim et sémini tuo dabo
: 22 'is- i8. et je te bénirai; car c'est à toi et à ta
univérsas regiônes has complens , ii^'a», î». postérité que je donnerai toutes ces
juraméntum quod spopôndi Abra- lS"!,* contrées, accomplissant le serment que
ham patri tuo. *
Et multiplicâbo se- be'necîici- à Abraham ton père. 4 Et je
j'ai fait
men tuum sicut stellas cœli dabô- :
Ge n"l'; u ;
multiplierai ta postérité comme les
que pôsteris tuis univérsas regiônes 'S,",'
étoiles du ciel ;
et je donnerai à tes
has :et benedicéxtur in sémine tuo Heb. descendants toutes ces contrées, et se-
y S-U.
omnes gentes terra?, eo quod obe- 11,
ront bénies en ta postérité toutes les
dierit Abraham voci mea?, et custo- nations de la terre, 5 parce qu'Abraham
mandata mea,
dierit pra?cépta et et a obéi à ma voix, qu'il a gardé mes
ceremônias legésque servâverit. préceptes et mes commandements, et
qu'il a observé les cérémonies et les
lois ».
G Isaac 6
Mansit ïtaque Isaac in Gerâris Kebeccain Isaac donc demeura à Gérara.
Qui cum interrogarétur a viris loci so ™™ m Comme
7 7
était
interrogé par les
il
illius super uxôre sua. respôndit : hommes de ce lieu sur sa femme, il ré-
Soror mea est. Timûerat enim con Gen. « C'est ma sœur »
20 2;
12, 13. pondit : car il avait ;
fitéri quod sibi esset sociâta con craint d'avouer qu'elle lui était unie par
jûgio réputans ne forte interfîcerent Gen. 20, 11
, le mariage, pensant que peut-être ils
eum propter illius pulchritûdinem. le tueraient à cause de sa beauté. 8 Or,
8
Cumque pertransîssent dies plû- lorsque beaucoup de jours furent pas-
rimi, et ibidem morarétur, prospi- sés, et qu'il demeurait encore en ce
ciens Abimelech rex Palœstinôrum même endroit, Abimelech, roi des Phi-
per fenéstram, vidit eum jocàntem listins, regardant par la fenêtre, le vit
cum Rebécca uxôre sua. 9
Et accer- jouant avec Rébecca, sa femme. 9 Et
sito eo, ait :
Perspicuum est quod l'ayant fait venir, il dit « Il est évident :
K
dicens Qui tetigerit hôminis hu-
:
H '
en disant «
Quiconque touchera la
:
'
(voir plus haut la note sur Genèse, xx, 1), dans le frère consanguin de Sara (xx, 1-2), tandis que Rébecca
pays qui appartint plus tard aux Philistins. n'était que la cousine d'Isaac, par Tharé, aïeul d'Isaac
4. Et seront bénies en ta postérité toutes les nations et bisaïeul de Rébecca. Voir plus haut la note sur
de la terre. —
C'est la même promesse que Dieu avait Genèse, xxiv, 48.
faite jadis à Abraham (voir la note sur Genèse, xxu, 5. Mes préceptes, etc. Cette accumulation de subs-
18), après qu'il lui eut obéi jusqu'à lui faire le sacri- tantifs, synonymes ou à peu près, a pour but d'in-
lice de son enfant. Comme dans cette circonstance diquer combien fut parfaite l'obéissance d'Abraham,
la conduite du fils avait été admirable aussi bien s'étendant sans exception à tous les ordres, on pour-
que celle du père, il était juste que la récompense rait dire à tous les conseils reçus de Dieu.
donnée à l'un fût également décernée à l'autre. 8. Le vit jouant avec Rébecca. Peut-être cette décou-
7. C'est ma sœur. Abraham avait verte ne fut-elle pas l'effet d'un pur hasard. Abime-
déjà pris, en deux
occasions, une précaution semblable et pour le lech, n'ignorant pas ce qui s'était passé du temps
même motif {Genèse, xu, 13 et xx, 2). Sur la répéti- d'Abraham, et craignant que le fils n'imitât le père,
tion de ces faits, voir la note sur Genèse, xx, 9. Isaac épia sans doute Isaac et découvrit ainsi le secret
prend ici le mot sœur dans un sens plus large que qu'il s'efforçait de cacher.
n'avait fait Abraham celui-ci était réellement le
:
132 Genesis, XXVI, 13-25.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 2° Inaac in Geraria (XXVI).
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creusés les serviteurs de son père Abraham. Hébreu les Septante. Calomnie. Hébreu « ések » dispute; —
et Septante : « les puits qu'avaient creusés les ser- Septante «
injustice ». A cause de ce qui était
:
—
viteurs de son père du temps de son père (l'hébreu arrivé. Hébreu : « parce qu'ils s'étaient disputés avec
ajoute Abraham) ».
: lui »
; Septante : «
parce qu'ils avaient commis une
16. Tellement que, n'est ni dans l'h. ni dans les S. injustice à son égard ».
17. Au torrent. Hébreu et Septante « à la vallée ». 21. Inimitiés. Hébreu « Sitnah ».
18. Les autres puits. Hébreu et Septante « les
:
« Rehoboth ». — Et nous a
puits d'eau ». —
Qu'avaient creusés les serviteurs de
:
— ;
les Septante.
La Genèse, XXVI, 13-25. 133
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). 2° Isaac à Gérarti CXXVI).
ProT 10 '
benedixitque ei Dôminus. Et lo- K! -
'
le Seigneur le bénit. ,3 Ainsi cet homme
cupletâtus est homo, et ibat profi- i saac s'enrichit, et prospérant ets'ac-
il allait
ciens atque succréscens. donec ma- di vé s .
croissant. jusqu'à ce qu'il devint extrê-
pore obstruxérunt, impléntes humo. pânUVi- teurs de son père Abraham, les rem-
10 u;
In tantum, ut ipse Abimelech di- plissant de terre; tellement qu'Abi-
ceret ad Isaac Recède a nobis. : mélech dit à Isaac «
Eloigne-toi de :
1-1 T^ '
tibi. et
multiplicâbo semen tuum et je multiplierai ta postérité à cause de
propter servum meum Abraham. 2:i g™. 26, -.,. mon serviteur Abraham ».
2:i
C'est
Itaque œdificâvit ibi altâre, et invo- g™. 12, ?,
pourquoi il bâtit là un autel :
puis, le
cato nômineDdmini, exténdit taber- nom du Seigneur invoqué, il dressa sa
1-2. Le Seigneur
le bén il. Cette bénédiction se rattache retirant dans le voisinage et l'affaire se termina
:
au fait
qui vient d'être énonce, la récolte laite par par un traité de paix solennel, où ses ennemis recon-
Isaac dans la proportion de cent pour un. A rie très nurent le tort qu'ils avaient, et le bon droit
rares exceptions près, même dans les pavs fertiles, d'Isaac ».
la récolte ne dépasse guère cinquante fois la 21. Inimitiés, hébreu Sitnah. Voir la note ci-des-
semence. sous. ,
6
xal <I>ty<»X àyyiOTQatrfloç tijg ôvvàusmg ansa 3?!ftB phi* bnb« ton»! 27
27 xal slnsv
avtov, avtoïg 'fcaàx' 'Ivatl
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25. Il ordonna à ses serviteurs de creuser un puits. Comblé de la bénédiction du Seigneur. Hébreu et
Hébreu et Septante « les serviteurs d'Isaac y creu-
:
Septante < tu es maintenant béni du Seigneur ».
:
28. Entre nous. L'hébreu ajoute « "entre nous et : n'avons pas trouvé d'eau ».
toi .. 33. Abondance. Hébreu « Schibeâh » Septante :
;
:
nâculum :
preecepitque servis suis tente, et ordonna à ses serviteurs de
ut fédèrent pûteum. creuser un puits.
26
Ad quem locum cum venissent Gen. 21, 22-27.
26
Comme en ce lieu vinrent de Gé-
P
de Gerâris Abimelech, et Ochozath
A
e^ ni rara, Abimelech, Ochozath son ami, et
e" 27
amîcus illius, et Phicol dux militum, ,ec™ Phicol chef de ses soldats, Isaac leur
27 demanda
locûtus est eis Isaac :
Quid ve- : «
Pourquoi venez-vous vers
nistisad me, hôminem quem odistis, moi, homme que vous haïssez, et que
et expulîstis a vobis? 28 Qui respon- vous avez chassé d'auprès de vous? » 28
dérunt Vidimus tecum esse Dômi-
: Ils répondirent « Nous avons vu
qu'a- :
num, et idcirco nos diximus Sit : vec toi était le Seigneur, et c'est pour-
juraméntum inter nos, et ineâmus quoi nous avons dit Qu'il y ait serment :
fœdus,
29
ut non fâcias nobis quid- entre nous, et faisons alliance, 29 afin
quam
* mali, sicut et nos nihil tuôrum
. ,
Gen.
Ps. 113 bis,
24, si.
que tu ne nous fasses aucun mal, comme
attigimus, nec iecimus quod te lse-
is. nous-mêmes nous n'avons touché à rien
deret sed cum pace dimisimus auc-
: de ce qui est à toi, et nous n'avons rien
tum benedictiône Dômini. 30 Fecit faitqui t'offensât; mais nous t'avons ren-
ergo eis convivium, et post cibum et Gen. 31, 46.
voyé en paix, comblé de la bénédiction
potum
3t
surgéntes mane, juravé- du Seigneur » 30 Isaac leur fit donc un .
32 Zi
Isaac paciiice in locum suum. bu, se levant le matin, ils firent ser-
Ecce autem venérunt in ipso die ment de part et d'autre; ensuite Isaac
32
servi Isaac, annuntiântes ei de pûteo les envoya paisiblement chez eux.
quem fédérant, atque dicéntes : Mais voilà que vinrent en ce jour-là
Invénimus aquam. 33 Unde appel- même les serviteurs d'Isaac, lui appor-
lâvit eum, Abundântiam et nomen : tant des nouvellesdu puits qu'ils avaient
urbi impôsitum est Bersabée, usque Gen 21 31
« Nous avons trouvé
creusé, et disant
- -
>
:
• Gen.
s° XXVII. {
Or Isaac devint vieux et
1 . 1 , 1 , , • • , > 48, 10.
caligaverunt ocuh ejus, et videre non isaac ses yeux s'obscurcirent, et il ne pouvait
pôterat vocavitque Esau: filium plus voir; il appela Esau, son fils aîné,
suum majôrem, et dixit ei Fili mi. : et lui dit « Mon fils ». Celui-ci
:
répon-
Qui respôndit Cui pa- : Adsum. 2
dit : « Me voici ». 2
Et son père « Tu :
ter :
Vides, inquit, quod senûerim, vois, lui dit-il, que je suis devenu vieux
26. Phicol : c'est le titre du ministre du roi. Voir transcription des manuscrits, comme l'altération des
Genèse, xxi, 22. noms propres. Les variations que nous remarquons
33. bersabée voir la note sur Genèse, xxi, 14.
:
ici, sielles sont réelles, ne sont donc pas imputables
34. Èsaû... prit pour femmes Judith, fille de Béeri à Moïse, mais aux copistes. Il est d'ailleurs vraisem-
l'Héthéen, et Bâsemath, fille d'Élon, du même lieu. blable que quelques-unes des différences, et peut-
Outre ces deux femmes, Ésaii épousa encore Mahé- être même toutes, ne sont qu'apparentes. Ainsi, il
îeth, fille d'Ismaël et sœur de Nabaïoth (Genèse, est possible et qu'Ana fût un homme (c'est la leçon
xxviii, 9). Or, dans un autre passage de la Genèse du texte hébreu), et qu'il fût surnommé Béeri ou
(xxxvi, 2), les trois femmes d'Ésaù sont mentionnées « l'homme à la source », parce qu'il avait découvert
sous les noms suivants Ada, fille d'Élon l'Héthéen; : dans le désert une source d'eaux minérales, comme
Oolibama, fille d'Ana, fille de Sébéon l'Hévéen, et nous l'apprend la, Genèse (xxxvi, 24). Les pères des
Bâsemath, fille d'Ismaël, sœur de Nabaïoth. Ainsi le autres femmes d'Ésaù, et ses femmes elles-mêmes,
nom de deux de ces femmes est changé, celui du pouvaient aussi porter différents noms. Enfin, Ana
père de l'une d'elles l'est également, et celle qui peut être appelé Hévéen ou Héthéen, par la raison
est appelée d'abord fille d'Élon est appelée ensuite que le même homme peut être nommé Parisien et
fille d'Ismaël. Comment expliquer ces changements? Français, Hévéen désignant une race particulière, et
Le dernier est probablement l'effet d'une faute de Héthéen étant un terme plus générique, synonyme
copiste. Les transpositions étaient faciles dans la d'habitant de Chanaan.
136 Genesis, XXVII, 3-17.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 3° Jacob benedtctus CXXVII, 1-ÉOJ.
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8. A»X* (pr.) fin. AX: êycà évr. aoi. 12. AFXt (p.
I
it I,- K :
4. Comme tu sais que je les veux. Hébreu et 12. Et me reconnaît, n'est ni dans l'hébreu ni dans
Sep-
tante : « comme j'aime ». les Septante.
6. Pour remplir les ordres de son père. Hébreu : 13. Ce que j'ai dit, n'est ni dans l'hébreu ni dans
«
pour chasser du gibier et le rapporter »; Septante : les Septante.
«
pour chasser du gibier pour son père ». 15. Elle le revêtit. Hébreu et Septante : « elle revê-
6. Son fils. Septante « son fils cadet ». :
tit Jacob son fils cadet ». D'Èsaû. L'hébreu et les —
9. Courant. Hébreu et
Septante « allant » Des :
— Septante ajoutent : son fils aîné ».
La Genèse, XXVII, 3-17. 137
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). —3° Isaac bénit Jacob (XXVII, 1-40J.
anima mea ântequam môriar. etque mon âme te bénisse avant que je
meure ».
Quod cum audîsset Rebécca, et
3
5
ille abiisset in agrum ut jussiônem
Lorsque Rébecca eut entendu cela,
et qu'Esaû fut allé dans les champs
6
patris impléret, dixit filio suo Ja-
pour remplir les ordres de son père,
cob Audivi patrem tuum loquén-
:
elle dit à son fils Jacob « J'ai ouï :
tem cum Esaufratre tuo, et dicéntem ton père parlant à Esau ton frère, et
7 7
ei :Affer mihi de venatiône tua, lui disant Apporte-moi de ta chasse
:
tantum audi vocem meam, et per Gen. lement écoute ma voix va, et apporte
;
25, 23, 33.
3° Isaac bénit Jacob à la place d'Ésaû, XXVII, ont pu cependant, après avoir été commises et sans
1-40.
avoir jamais été approuvées, devenir des figures
d'autres événements futurs. Ces actions fautives des
9. Deux des meilleurs chevreaux. Voir la note sur
patriarches n'ont pas dû être commises afin de
I Rois, xvi, 20. figurer d'autres événements, mais, après qu'elles
13-14. Ecoute ma
voix, va... Il alla. Jacob obéit ont eu lieu contre la volonté de Dieu qui con-
au conseil de sa mère, et il se prépare à tromper damne toujours ce qui est mal, elles ont pu être
Isaac par un mensonge, pour obtenir la bénédiction destinées à figurer et représenter des événements
destinée à Ésaù. « Ce fut une faute de la part de l'un postérieurs. D'après ces principes, nous concevons
et de l'autre, dit Du Clôt. Nous ne sommes point que Dieu, qui avait annoncé ses desseins sur les
obliges de justifier toutes les actions des patriarches, deux enfants d'Isaac et de Rébecca, ne voulut pas y
les écrivains sacrés qui les rapportent ne déroger pour punir deux coupables. Isaac lui-même,
{misque
es approuvent point (Voir plus haut la note sur xxv, instruit du mensonge de Jacob, ne révoqua point
33). il n'est pas nécessaire non plus de dire que c'é- sa bénédiction; il la confirma, parce qu'il se sou-
taient des types, des figures, qui annonçaient des vint de la promesse que Dieu avait faite à Rébecca;
événements futurs; cela ne suffirait pas pour les il dit à Èsaii: « Ton
: frère a reçu la bénédiction
excuser; comme aussi, d'un autre côté, des actions que je te destinais ; il sera béni et tu lui seras sou-
même fautives et condamnables en elles-mêmes mis » (xxvn, 33, 37). Lorsque Jacob partit pour la
438 Genesis, XXVII, 18-30.
VIII. Cienerationes Isaac (XXV, 19- XXXV). — 3° Jacob benedietu* CXXVII, t-40).
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d'Esaii son lrère ». Isaac avait achevé ces mots. Hébreu et Sep-
30.
23. Apporte-moi le mets de ta chasse, 6 mon fils. tante « Isaac avait achevé de bénir Jacob »
: les ;
Hébreu « sers-moi, que je mange de la chasse de
:
Septante ajoutent : « son fils ».
La Genèse, XXVII, 18-30. 139
VIII. Histoire d' Isaac (XXV, 19 -XXXV). —3° I»aac bénit Jacob (XXVII, 1-40/.
H8 Pater remit les pains qu'elle avait fait cuire.
didit. Quibus illâtis, dixit :
./££».
venlt 18
mi. At ille
respôndit Aûdio. Quis :
Les ayant apportés, il dit à Isaac :
« Mon
es tu, fili mi?
i0
Dixitque Jacob : père ». Et celui-ci répondit: « J'en-
tends. Qui es-tu, mon fils? » 9 Et Jacob *
surge, :
";-^"- '
4, 2a.
levez-vous, asseyez-vous et mangez de
utbenedicat mihi anima tua. 20 Rur- ma chasse, afin que votre âme me bé-
sûmque Isaac ad filium suum Quô- :
nisse ». 20 Et de nouveau Isaac à son
modo, inquit, tam cito invenîre po- fils « Comment, dit-il, as-tu
:
pu en
tuisti, fîli mi? Qui respôndit Vo- : trouver si tôt, mon fils? » Il répondit :
25
23 At ille pondit « Je le suis ». Alors Isaac
Ego sum.
: :
Affer mihi, in- :
«
Apporte-moi dit-il le mets de ta
quit, cibos de venatiône tua, fili mi,
, ,
ut benedicat tibi anima mea. Quos chasse, ô mon fils, afin que mon âme te
bénisse ». Lorsqu'il eut mangé le mets
cum oblâtos comedisset, ôbtulit ei
2G présenté, Jacoblni présenta aussi du vin;
étiam vinum quo hausto, dixit : 2C il
lui dit «
l'ayant bu, Approche- :
fragrântiam,
benedicens illi, ait Ecce odor filii Ps. 44, : 9.
« Voici
que l'odeur qui s'exhale de mon
Cant. 4, 11. fils est comme l'odeur d'un champ plein
mei sicut odor agri pleni, cui bene- 28
dixit Dôminus. 28
Det tibi Deus de qu'a béni le Seigneur. Que Dieu
Gr6n. 49 25 le donne, de la rosée du ciel et de la
rore cœli, et de pinguédine terra?, D tà w. <>ut'.
2 Ee »- 8 i<-
„ ... , >
tris tuse
14,
**• 5 3 bent devant toi :
Mésopotamie, Isaac lui renouvela les bénédictions de la Palestine sont complètement couverts de
et les promesses faites à Abraham
(xxvm, 3-4). Il ne Heurs.
faut pas en conclure avec les incrédules Dieu 29. Se prosternent devant toi : littéralement d'a-
« récompensa la tromperie de Jacob »
;
il
que
n'est point près la Vulgate t'adorent. Voir xvm, 2.
:
« Isaac, —
ici question de «
récompense », mais de l'exécution en bénissant Jacob, ne fit que le mettre en posses-
d une promesse que Dieu avait laite avant sion du droit que le ciel lui-même lui avait donné
lut au monde. Celui-ci fut même
que Jacob
puni de son men- (Genèse, xxv, 23). La préférence des Israélites, en-
songe par la crainte que lui inspirèrent pendant fants de Jacob, sur les Iduméens, enfants d'Ésaii,
longtemps les menaces d'Ésaii ». {La Sainte Bible est prédite par cette action, qui marque aussi la
vengée, préférence future des Gentils, nouvellement appelés
t. II, p. 234-236).
L'odeur d'un champ. Les plantes en Orient
27.
à l'alliance par Jésus-Christ, au-dessus de l'ancien
sont très aromatiques et au
printemps les champs peuple ». (Bossuet, Histoire universelle, II, u).
140 Genesis, XXVII, 31-40.
VIII. Cienerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 3° Jacob benedtctu* CXXVMI, 1-40J.
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avait apprêté de sa chasse ». 39. Ému, ne se trouve pas dans l'hébreu. Cest —
31. De sa chasse, n'est ni dans l'hébreu ni dans les dans la graisse de la terre et dans la rosée du ciel.
Septante. Voir la note ci-dessus. Hébreu « sans la graisse de la terre... et sans la
:
pris au delà de ce que Von peut croire. Hébreu, 40.bénédiction. Hébreu et Septante (f. 39) « ton
Ta :
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 3° Isaac bénit Jacob (XXVII, Î-40J.
31 Esau
et egrésso Jacob foras, venitEsau, ad patrem mots, et à peine Jacob était sorti dehors,
Si
de venatiône cibos intulit
veuit.
qu'Ésaù arriva, et présenta à son père
coctôsque
et le mets qu'il avait apprêté de sa chasse,
patri, dicens Surge, :
pater mi,
disant « Levez-vous, mon père, et man-
:
33
Heb. 12, 17.
moi aussi, mon père ». 33 II répondit :
me en altéra vice primogénita mea Gen. 25, 29-34. m'a enlevé auparavant mon droit d'aî-
:
Respôndit Isaac :
illum constitui, et omnes fratres gneur, j'ai soumis tous ses frères à sa
ménto et vino stabilivi eum, et tibi vin; mais pour toi, mon fils, après cela,
38
ultra que puis-je faire? » Alors Esau « Est- :
post hœc, fili mi, quidfâciam? abEsau Isaac ce, lui dit-il, une seule bénédiction que
38
Cui Esau Num unam, inquit, benedici- vous
avez, mon père? Je vous conjure
:
tur.
tantum benedictiônem habes, pater?
de me bénir aussi ». Et comme il pleu-
mihi quoque ôbsecro ut benedîcas. raiten jetant de grands cris, 39 Isaac ému
39 Heb. 12, 17.
Cumque ejulâtu magno fleret, mo- lui dit « C'est dans la:
graisse de la
tus Isaac, dixit ad eum In pingué- Heb. 11, 20.
:
Deut. 2, 5. terre et dans la rosée du ciel d'en haut
que sera ta bénédiction. Tu vivras sur
dine terrée, et in rore cœli désuper 40
Gen. Î7, 29.
40 erit benedictio tua.
Vives in glâ- ton glaive, mais tu serviras ton frère;
Num. 24 18.
dio, et fratri tuo servies et le temps viendra où tu secoueras
,
33. Je l'ai béni, et il sera béni. Sur les motifs pour 39. C'est dans la graisse de la terre, etc. Ainsi ont
lesquels Isaac persiste dans la bénédiction qu'il traduit les anciens traducteurs, mais en réalité, d'a-
avait donnée à Jacob, voir plus haut, la note sur les près le texte original, Isaac prive la postérité d'Ésaù
versets 13-14. « de la graisse de la terre et de la rosée du ciel ».
34. Ésaù... poussa un grand cri de fureur, et cons- Celte prophétie a été accomplie. La montagne de Séir,
terné, etc. La douleur d'Ésaû, en cette circonstance, où alla s'établir Ésaù est une des plus désolées qu'il
.
forme un contraste frappant avec l'indifférence qu'il y ait au monde, et FIdumée est dans son ensemble
avait témoignée en vendant son droit d'aînesse pour iin pays pauvre.
un plat de lentilles (xxv, 34). 40. Tu serviras ton frère. Les Iduméens furent
36. C'estjustement qu'il a été appelé du nom de longtemps soumis aux descendants d'Israël. — Tu
Jacob, car il m'a supplanté. En hébreu, Yaqob si- secoueras et délieras son joug. A plusieurs reprises,
gnifie celui qui tient le talon d'un autre, qui le sup- en effet, par exemple sous Joram, les Iduméens se-
plante. Ce nom faisait allusion à ce qui s'était passé couèrent le joug d'Israël, et le dernier roi des Juifs
à la naissance de Jacob et d'Ésaù (xxv, 25), et était fut un descendant d'Esaù Hérode le Grand était de
un présage de l'avenir. Il m'a enlevé auparavant — :
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4i. Donc toujours, n'est ni dans l'hébreu ni dans XXVIII. 1. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu
les Septante. ni dans les Septante.
42. Ceta. Hébreu et Septante « les paroles d'Ésaû Va. Hébreu et Septante « lève-toi ».
2. Pour la —
son flls aîné ». — :
Aram ». —
De Syrie, n'est pas dans les Septante.
:
nédiction ».
«
Esau
pater dixitque in corde suo Vé-
: miil.t- : dront les jours du deuil de mon père,
nient dies luctus patris mei, et oc- et je tuerai Jacob mon frère ».
cidam Jacob fratrem meum Rebecca
.
Jacob 42
12
Nuntiâta sunt haec Rebéccae : Cela fut rapporté à Rébecca, qui
.liniillil.
quœ mittens et vocans Jacob filium envoyant et appelant Jacob son fils, lui
suum. ad eum Ecce Esau
dixit : dit « Voilà
:
qu'Esaù ton frère menace
frater tuusminâtur ut occîdat te. 43 de te tuer. 43 Maintenant donc, mon
Gen. 17, 13
Nunc ergo, fili mi, audi vocem me- 24, 29.
;
bisque cum eodies paucos, donec re- jusqu'à ce que s'apaise la fureur de ton
43 45
quiéscat furor fratris tui, et cesset frère, que cesse son indignation, et
indignâtio ejus, obliviscatûrque eô- qu'il oublie ceque tu as fait contre lui ;
rum quse fecisti in eum pôstea mit- :
après cela j'enverrai, et je te ramènerai
tam et addûcam te inde hue
,
cur :
Gen. 9, G.
de là ici pourquoi serais-je privée de
:
2 Reg.
utrôque orbâbor filio in uno die? 14, 6-7.
mes deux fils en un seul jour? »
4G
Dixitque Rebécca ad Isaac Tœ-
46 : Rébecca dit encore à Isaac «Je suis :
Gen. 26,34-35.
det me vitae meae propterfilias Heth : lasse de ma vie, à cause des filles de
si accéperit Jacob uxôrem de stirpe Heth si Jacob prend une femme origi-
:
liujus terrse, nolo vivere. naire dece pays, je neveux plus vivre ».
XXVIII. Vocâvit itaque Isaac{ Item
Isaac.
XXVIII. * C'est pourquoi Isaac ap-
Jacob, et benedixit eum, prœcepit- pela Jacob, le bénit et lui commanda, di-
que ei, dicens Noli accîpere cônju-
: sant « Ne prends pas une femme de la
:
2 2
gem de génère Chânaan sed vade, : racedeChanaan: mais va, et pars pour
et proficiscere in Mesopotâmiam laMésopotamie de Syrie, danslamaison
Syriae, ad domum Bâthuel patris de Bathuel, père de ta mère, et prends
matris tuse, et âccipe tibi inde uxô- de là une femme d'entre les filles de La-
rem de filiâbus Laban avûnculi tui. Gen. 27, 43;
24, 29 ;
ban ton oncle; 3 et que le Dieu tout-
3
Deus autem omnipotens bene- 27, 28, 33.
puissant te bénisse, qu'il te fasse croître
dicat tibi, et créscere te fâciat, atque et qu'il te multiplie, afin que tu sois le
4 4
rum. Et det
benedictiônes tibi Gen. 26, 3-5; et qu'il te donne les bénédictions d'A-
12, 3.
Abrahse, et sémini tuo post te ut :
braham, à toi et à ta postérité après toi,
possideas terram peregrinatiônis afin que tu possèdes la terre de ton pè-
5
tuœ,quam pollicitus est avo tuo. lerinage, qu'il a promise à ton aïeul ».
Cumque dimisisset eum Isaac, pro-
5
Gen. 32, 10.
Os. 12, 12.
Lorsqu'Isaac eut renvoyé Jacob, celui-
féetus venit in Mesopotâmiam Syriœ ci, étant parti, vint en Mésopotamie de
4° Fuite de Jacob, XXVII, 41 — XXVIII, 22. dans sa famille: ne devait-elle pas son mariage avec
Isaac à une volonté semblable d'Abraham? Il y a
44. A Haran. Voir la note sur Genèse, xi, 31. donc, au voyage de Jacob en Mésopotamie, une
i'i. Je te ramènerai de là ici. Rébecca ne fut pas double cause fuir la colère d'Ésaù, et épouser une
:
en état d'exécuter son dessein. Elle mourut avant femme de sa race. De ces deux motifs, Rébecca ex-
que Jacob pût retourner dans la terre de Chanaan. pose le premier à son fils et le second à son mari.
46. Si Jacob prend une femme originaire de ce Il n'y a rien dans tout cela que de très naturel, et il
pays, je ne veux plus vivre. Rébecca parle ainsi à arrive tous les jours qu'une seule et même action
Isaac pour que lui-même envoie Jacob en Mésopo- soit inspirée par des motifs différents.
tamie. Bien que son désir de voir partir son fils de
prédilection eût surtout pour cause les menaces XXVIII. 3. Que le Dieu tout-puissant te bénisse...
d'Ésaù à son égard (versets 41-45), il y a tout lieu Ce n'est plus sous l'influence d'une erreur, mais
de croire que le motif exposé par Rébecca à Isaac après mûre réflexion et sachant bien ce qu'il fait,
n'était pas dans son esprit un simple prétexte, et qu'Isaac confirme la bénédiction donnée par lui à
que réellement elle désirait voir Jacob se marier Jacob.
144 Genesis, XXVIII, 6-16.
VIII. Cîenerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 4° Wugit Jacob fXXVII, 41-XXVIIIJ.
xal Haav.
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xal (îoQoâcv xal inl àvaroXâç, xal ivsv-
Hébreu « l'Araméen ». —
Sa mère. Hébreu et Sep- 13. Appuyé sur l'échelle. Hébreu « au-dessus de
tante
:
ad Laban iilium Bâthuel Syri. fra- Syrie, chez Laban, fils de Bathuel, Sy-
xisset patcr suus Jacob, et misisset .^'."iès avait béni Jacob, et qu'il l'avait envoyé
eum in Mesopotâmiam Syria», ut in- en Mésopotamie de Syrie, pour y pren-
de uxôrem dùceret: et quod post be- dre une femme; et qu'après la bénédic-
nedictiùnem prœcepisset ei. dicens : tion il lui avait commandé . disant :
s
paréntibus suis isset in Syriam :
cob, obéissant à ses parents, était allé en
s
probans quoque quod non libénter Syrie: sachant aussi par expérience
aspiceret filias Chanaan pater suus: que son père ne voyait pas avec plaisir
ivit ad Ismaélem. et duxit uxùrem,
'•'
les fdles de Chanaan, y il alla vers Is-
bée, pergébat
nisset ad quemdam locuni, et vellet visio
lieu, et qu'il voulait s'y reposer, après
in eo requiéscere post solis occûbi- le coucher du soleil, il
prit une des
tum. tulitdelapidibus (piijacébant, et pierres qui étaient là. et la mettant
supponens câpiti suo. dormivit ineô- sous sa tête, il dormit en ce même lieu.
12
dem loco. Viditque in soumis sca-
'"-
Alors il vit en songe une échelle po-
lam stantem super terram. et cacii- sée sur la terre, et dont le sommet tou-
men tangens cœlum ;ïno-elos
ilh'us : chait au ciel, les anges de Dieu aussi
quoque Dei ascendéntes et descen- Joa. i. .-,:.
qui la montaient et la descendaient.
et Dôminum in—
,:î
dentés per eam, ,:!
et le Seigneur appuyé sur l'échelle,
nîxum scahedicéntem sibi Eg:o sum : lui disant : « Je suis le Seigneur, le Dieu
'
Dominus Deus Abraham patris tui. à,'iÀ. d'Abraham ton père et le Dieu d'Isaac;
et Deus Isaac terram. in qua dor-: la terresur laquelle tu dors, je te la
mis, tibi dabo et sémini tuo. g™. donnerai, à toi et à ta postérité. Et
' ' '
Erit- '
-'<;,
'-
.;
; -
!>. Il alla vers Ismaël, c'est-à-dire vers les lils piration de sa mère.
—
Bersabée : voir la note sur
d'Ismaèl car il résulte de la comparaison des dates
:
Gen., xxi, 1-4. —
Hnran : voir la note sur Gen., xi, 31.
diverses fournies par la Genèse qu'Ismael était mort li. Seront bénies en loi et en ta postérité toutes
depuis environ douze ans. —
Et prit pour femme... les tribus de la terre. C'est la même promesse que
Mahéleth. Sur les trois épouses d'Ésaiï, voir plus Dieu avait déjà faite à Abraham {Genèse, xxu. 18) et
haut, xxvi, 34. à Isaac (xxvi, i). Toutefois dans ces deux passages
10. Jacob donc, sorti, etc. Ici commence on ne trouve pas les mots en loi. ici le sens exact
pour Ja-
cob une nouvelle existence. Jusque-là, élevé auprès est celui-ci « en toi, c'est-à-dire en ta postérité,
:
de sa mère, il avait été traité durement par Esaii. seront bénies toutes les nations de la terre ». Quant
comme Isaac par Ismaél. Son aîné, violent, impé- au sens de cette prédiction divine, comparer plus
tueux, en exerçant sa patience, lui avait fait con- haut. Genèse, xxu, 18.
tracter des habitudes de réserve. Désormais son 15. Je ne te quitterai point que je n'aie accompli :
caractère va se modifier et prendre une teinte plus ce qui ne veut pas dire qu'après l'accomplissement
personnelle, sous l'action des événements qui vont de ses promesses Dieu abandonnera Jacob. Voir
le forcera agir par lui-même et non
plus sous l'ins- plus haut la note sur Genèse, vin, T.
ISlIiLE POLYGLOTTE. — T. I. 10
146 Genesis, XXVIII, 17 — XXIX, 6.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 5° Jacob apud Laban CXXIX-XXXJ
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(pro èx) ànb. 18. AX: ëd^r^Ev. 19. AX-i
(p. èxàl.) 'Iaxojp.
—
2. A': av. èïii ro avxô. 5. F:
Mtj yivœay.£Ts. 6. A'Xj (p. Ty.) "Eti avrs Xalsv-
dans les Septante. breu ni dans les Septante. Dans la terre d'Orient. —
19. Luza. Hébreu i Luz • (amandier) Septante
:
;
: Hébreu « dans la terre des fils de l'Orient ». Les
:
in titulum, vocâbitur Domus Dei Gen 28: 9 j'ai érigée en monument, sera appelée
:
. i .
Gen.
2
12, 1;
vint dans la terre d'Orient. 2 II vit un
nit in terram orientaient. Et vidit ^*Jjj,
puits dans un champ, et aussi trois
pûteum in agro, très
quoque grèges im8îi res
ôvium accubântes juxta eum nam :
"' Hara " troupeaux de brebis couchées auprès :
piïtei
res : Fratres. unde estis? Qui res- pasteurs « Mes frères, d'oùêtes-vous?»
:
* Gcn 27
Samïsne est? inquit. Valet, in- - 43 >
-
il en bonne santé? »
ajouta- t-il. « Il se
quiunt et ecce Rachel filia ejus ve-
:
porte bien, dirent-ils et voici Rachel, sa :
18. Jacob prit la pierre et l'érigea en monument, en mémoire d'un événement; ce n'est pas un aéro-
répandant de Vhuitedessus. Les ennemis de la Bible litlie, comme l'étaient les bétyles des païens; c'est
ont vu là un acte idolâtrique, et ont assimilé cette encore moins une idole. Il est par conséquent im-
pierre aux bétyles, auxquels les Phéniciens et d'au- possible de tirer aucune conclusion de l'érection
tres
peuples orientaux rendaient un culte d'adora- de ces masèbâh par Jacob, contre la pureté de sa foi
tion. Mais l'assimilation n'est pas possible. Il suffit monothéiste.
de lire Je récit de la Genèse pour se convaincre 19. Béthel. Voir la note sur Genèse, xn, 8.
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.
—
Le troupeau. Les Septante ajoutent « de
:
: «
12.
selon ces paroles ».
père. Les Septante ajoutent :
son père ».
Que Jacob était venu. Hébreu et Septante « qui,
t3. :
faibles ». — I
ii. Le troupeau. L'hébreu et les Septante ont de Gracieux. Septante « fort gracieux : ».
La Genèse, XXIX, 7-19. 149
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). — 5° Jacob thex Laban C^XMX-XXJCJ.
7 7
nitcum grege suo. Dixitque Jacob :
fille,qui vient avec son troupeau ». Ja-
Adhuc multum diéi sûperest, nec est cob reprit « Il reste encore beaucoup
:
ômnia pécora congregéntur, etamo- ce que tous les troupeaux soient ras-
veâmus lâpidem de ore pûtei, ut semblés, et que nous ôtions la pierre de
l'ouverture du puits, pour abreuver les
adaquémus grèges.
9
Adhuc loquebântur. et ecce Ra- <ac<>i> troupeaux ».
9
Ils parlaient encore, et voilà
chel veniebat cum ovibus patns sui : Bachei. que
Rachel venait avec les brebis de son
nam gregem ipsa pascébat. ,0 Quam père; car elle paissait elle-même le
cum vidîsset Jacob, et sciret conso- troupeau.
,0
Quand Jacob l'eut vue, et
brînam suam, ovésque Laban avûn- qu'il sut qu'elle était sa cousine ger-
culi sui, amôvit lâpidem quo pûteus s& 2, ir. maine, et que les brebis étaient de La-
claudebâtur. Et adaquâto grege, 1 '
ban son oncle maternel, il ôta la pierre
41
osculâtus est eam et elevâta voce qui fermait le puits et, le troupeau :
2
:
°£"; ^ f- abreuvé, il embrassa Rachel et, la voix
quod frater es-
'
flevit, et indicâvit ei 12
;
1.
voyage entendus, répon-
dit « Tu es de mes os et de ma chair ».
:
Et postquam impléti sunt dies
Et après que furent accomplis les
mensis unius, l5 dixit ei Num quia :
,s
frater meus es. gratis servies mihi?
jours d'un mois, il lui dit « Est-ce :
iS
Sérviam tibi pro Rachel filia tua mi- Gen 24 6 - >
<- visage et un aspect gracieux. Jacob,
<9 15i qui aimait celle-ci, dit « Je te servirai :
quam âlteri viro, mane apud me. mieux que je te la donne qu'à un autre
tnolrjas yàfiov.
"
Xafiàv Asiav i\v Qvyarsqa avrov siqrjyayev
71qoç IaxoîfS, xal siçrjX&s tiqoç avrrjv 'Jay.cofi. xn s i ira n^b-nK np i n-ii-n s
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Xàv, ttfl naidîay.rjv avrov, avrij naiâioxrjv.
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AFX: Elitev Se A. 28. A>X* (pr.) avrià.
29.AFXt (p.^.) 'Pa-/r,L 31.AEFX: fiiasirai. 32. AFX* to nnni îyto/pti? ia» k^st'i 3 *
connut Lia. Hébreu et Septante « c'était Lia ». 32. Enfanta un fils. Les Septante ajoutent « à Ja-
cob ». — Le Seigneur
a vu mon humiliation. Les
:
26. En mariage, n'est ni dans l'hébreu ni dans les 33. Un fils. Septante « un deuxième fils à Jacob ». :
20
Servîvit ergo J acob pro Rachel sep-
08. 12, 12.
homme demeure avec moi ». 20 Jacob
:
Pro
21
Et il dit à Laban « Donne-moi ma :
—
Qui, vocâtis multisamicôrum tur-
22
Alors Laban, un grand nombre d'a-
23 Et
bis ad convivium, fecitniïptias. mis invités àun festin, fit les noces. 23 Et
véspere Liam fîliam suam introdûxit le soir, conduisit Lia sa fille au-
il
Ruben.
concéptum génuitfilium, vocavïtque Gen. 46, 8. enfanta un fils et elle l'appela du nom
nomen ejus Ruben, dicens Vidit : Ex. 6, 14.
de Ruben disant « Le Seigneur a vu
Num. 26, 5. ,
:
d'appartenir à la famille de celle qu'il veut épouser. reçu plusieurs {Genèse, xxiv, 61).
23. Il conduisit Lia sa fille auprès de Jacob. Selon 26. Ce n'est pas la coutume, etc. C'est en effet la
l'antique usage, le nouveau mari se tenait dans une règle, dans certaines contrées de l'Orient, de ne
chambre où on lui amenait sa femme couverte d'un jamais marier la cadette avant l'aînée. Mais, si cet-
voile. Ainsi il fut très facile à Laban de tromper usage existait à Haran, Jacob aurait dû en être pré-
Jacob, en substituant Lia à Rachel. Certes, la con- venu sept ans plus tôt.
duite de Laban en cette circonstance est très con- 27. La semaine des jours de ce mariage. Les noces
damnable; on ne saurait non plus absoudre Lia de duraient ordinairement toute une semaine. Voir
s'être prêtée à cette coupable supercherie. Mais on Juges, xiv, 12; Tobie, xi, 18.
ne peut s'empêcher de remarquer que Jacob, lui 29. Pour servante. Voir la note sur le t. 24.
aussi, avait usé de ruse pour obtenir la bénédiction 30. L'amour de la seconde à la première, est mis
de son père et qu'il y a peut-être ici une punition d'une manière elliptique pour L'amour de la se- :
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rcyi. 13. A(F)X: ftaxaçiÇsaîv fie nàaai al. v. 11. p na sa
14. AX: rjfie'naig.
35. Pour la quatrième fois. Hébreu et Septante : vante de Rachcl ». Enfanta un autre fils. Ils ajou —
« encore ». tent « à Jacob ». :
5. Enfanta un fils. L'hébreu et les Septante ajou- i2. Zelpha. Hébreu et Septante «
Zelpha, servante
tent « à Jacob ».
: de Lia ». —
Enfanta un autre fite. lis ajoutent
:
dixîtque : Nunc quoque copulâbitur fois, et enfanta un autre fils, etelle dit :
mihi maritus meus, eo quod pepére- « Maintenant aussi mon mari s'attachera
rim ei très filios et idcirco appel- :
à moi, puisque je lui ai enfanté trois
lâvit nomen Levi. 36
'
fils » ;
et c'est pourquoi elle l'appela du
ejus Quarto I.i'ii.
Juda. nom de Lévi.
Elle conçut pour la 35
concépit, et péperit fïlium, et ait :
XXX. K
. Or Rachel, voyant qu'elle
1 Keg.
quod infecûnda esset, invidit sorôri 1, 7-8. était stérile, conçut de la jalousie pour
suae, et ait marito suo : Da mihi li- sa sœur, et dit à son mari « Donne- :
2
beros, aliôquin môriar. Cui irâtus
Gen.
moi des enfants, autrement je mourrai ».
31, 36.
Dan
lâvit nomen ejus Dan. 7 Rursiïm- et c'estpourquoi elle l'appela du nom
que Bala concîpiens péperit âlte- de Dan. 7 Et Bala, concevant de nou-
8
rum, pro quo ait Rachel : Com- 8
veau, enfanta un autre fils, au sujet
parâvit me Deus cum sorôre mea, et duquel Rachel dit « Le Seigneur m'a :
et idcirco vocâvit nomen ejus Gad. Cad. reuse fortune » et c'est pourquoi elle !
12
l'appela du nom de Gad.
V2
Péperit quoque Zelpha âlterum. Zelpha
13
Dixîtque Lia Hoc pro beatitû- : aussi enfanta un autre fils, i3 et Lia dit :
dine mea Beâtam quippe me dicent : Lac. 1, 48. « C'est pour mon bonheur car les fem- ;
oov.
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ElçrjX&sv âè ""luxcbfi «§ dyoov konéguç,
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Kai elns Asia' zltdcaxé fiot 6 &sbç tov
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fiavSoayôoB. AX* r-ij aS. avrft s. 15. AX:
fiavSoftyooss. 17. A: K. in. (xvttjs 6 d: xai. 18. AFX: rpa^a
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in vi«sat «a-ax p5t vï«s
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dvd"' à))'. 21. A-j- (in f.) y.ai tarrj t« tîxxbiv. 22. AFX*
t/;s. 26. AFX-r (p.J^Tr.) /toi. A 'EX* (ait.) fia.
pore messis triticeœ in agrum, ré- Cant. 13. pagne au temps de la moisson des blés,
quas matri Lise Pactum
7,
trouva des mandragores qu'il porta à sa
perit mandrâgoras :
18
preces ejus concepitque et péperit
:
et enfanta un cinquième fils. Et elle
filium quintum, ,8 et ait Dédit Deus :
dit « Dieu m'a donné une récompense,
:
merct'dem mihi, quia dedi ancillam parce que j'ai donné ma servante à mon
mcam viro meo appellavitque no- : mari » et elle l'appela du nom d'Issa-
:
men ejus Issâchar. ,9 Rursum Lia char. H!) Lia, concevant de nouveau,
concipiens, péperit sextum filium, enfanta un sixième fils 20 alors elle dit ;
:
-'"
et ait Dotâvit me Deus dote bo-
: « Dieu m'a douée d'un don excellent en- ;
na : etiam hac vice mecum erit ma- core cette fois mon mari sera avec moi,
ritus meus, eo quod genûerim ei sex parce que je lui ai donné six fils » et ;
Gen. 1G.
« Que le
Seigneur me donne encore un
mihi Dôminus filium âlterum. 3.'i,
autre fils ! »
- ;i 23
Nato autem Joseph, dixit Jacob *Iaeoh Or, Joseph né, Jacob dit à son
(lilllilli
sôcero suo Dimitte me ut revértar
:
petit. beau-père « Laisse-moi retourner dans
:
Ex. 4, 18.
in pâtriam, et ad terram meam. 26 3 Reg. ma patrie et dans mon pays. 2G Donne-
11, 21.
Da mihiuxôres, etliberos meos, pro moi mes femmes et mes enfants, pour
xal gavxbv iv
x
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v: iv
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1 :
ti3s s n3?"ix
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na^x 32 t v t
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xaïg at^îv, fioi fiia&ô,: in- 1
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xovç gavxovç xal xovç âiaXevxovç , xal ndaaç : • •
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27. A«EFX* èai. 28. AX: Sœaco aoi. 29. AFXf pes^i ïltnan npn nb wab bp?3
(p. Se) avrcÔ. 30. AFX: èv. fia. AFX* ô iïeôs. 31. A'X:
TtoiTJasis. 32. A: naosld-âxco. A X*jrd*ra. 33. AFX: -itûs; "jàbr» çjiûn^ nïDa^
l
nibss jna
nvj)iov.35. AEX:
o tjv Xevxôv èv avxoii x.
y., nàv
Tzàv o tjv
(pai'ov èv r. ttQv. 36. AFX* (ait.) xai. hftgln-DK aâîi irnbj?ïïn-b?38
37. AFX* (quart.) y.al... f
(p. è<p.) Se.
27. A ca«se de loi. Septante : « à cause de ta ve- cheté et tacheté et tout agneau noir, et parmi \a
nue • • chèvres tout ce qui est moucheté et tacheté ce sers :
mes pas ». —
Il est donc juste qu'enfin je songe aussi
:
quand ferai-je aussi moi (quelque chose) pour ma main, car ma récompense est devant toi... ».
maison »? Septante « maintenant donc, quand me
: 34. J'agrée ce que tu demandes. Hébreu et S^l 1
32. Hébreu « Je
parcourrai aujourd'hui tous tes 37. Donc, Vulgate ergo. n'est pas dans l'hébreu
:
: m
La Genèse, XXX, 28-38. 157
\ III. Histoire d'Ittnac (XXV, 19 -XXXV). — 5° Jacob chez Laban ( XXIX- XXX).
Gen 39 > 5 -
conspéctu tuo experiménto didici, :
-
trouve grâce devant toi! j'ai connu par
quia benedîxerit mihi Deus propter
mon expérience que le Seigneur m'a
28
te :
28
constitue mercédem tuam béni à cause de toi fixe la récom-:
29
29 At ille pense que je dois te donner ». Mais
quam dem tibi. respôndit :
nus ad intrôitum raeum. Justum est arrivée. Il est donc juste qu'enfin je
igitur ut aliquândo provideam étiam songe aussi à ma propre maison ».
3t
dômui meœ. 3H Dixîtque Laban Alors Laban lui demanda « Que te don- :
:
non fûerint varia, et maculôsa et devant toi et ce qui ne sera pas mou-
:
33
33
Et separâvit in die illa capras. et «ur grise*
«
J'agrée ce que tu demandes ». Et il
sépara ce jour-là même les chèvres, les
r . , . . » . Laban.
oves, et Inrcos, et arietes, vanos mou-
brebis, les boucs et les béliers
atque maculôsos cunctum autem :
chetés ou tachetés mais tout le bétail
;
8& Sera ma
récompense. Les troupeaux de bre- vres blanches, craignant que son neveu ne multiplie
bis et de chèvres sont considérés par les nomades les agneaux et les chèvres tachetés s'il a sous sa
comme la plus précieuse des richesses, parce qu'ils garde le troupeau tout entier. C'est encore un calcul
leur fournissent toutes les choses nécessaires à la intéressé, que Jacob devait bientôt déjouer.
vie : le lait qui est leur nourriture ordinaire, la 37. Jacob obtint-il par miracle ou d'une manière na-
viande qu'ils mangent dans les circonstances ex- turelle les agneaux d'une seule ou de plusieurs cou-
ceptionnelles, la toison dont ils fabriquent leurs vê- leurs? La solution de la question est douteuse. Ja-
tements, la peau ou le cuir dont ils font leurs chaus- cob attribue à la protection divine le succès du
sures ou couvrent leurs tentes. moyen qu'il a employé (xxxi, !M2), mais le texte ne
33. Il le remit aux mains de ses fils. Laban ne dit pas formellement qu'il y eut miracle, et il sem-
laisse en garde à Jacob que les brebis et les chè- ble présenter l'usage des baguettes pelées, comme
458 Genesis, XXX, 39 — XXXI, 5.
VIII. CJenerationes Inaac (XXV, ÎO-XXXV). - Redit Jaeob (XXXi-XXXii, 2J.
30
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bandes blanches, mettant à nu le blanc <|ui était sur noir dans le troupeau de Laban et il se Qt des :
les branches ». —
Mais les autres endroits, etc. Toute troupeaux à part, et il ne les réunit pas au troupeau
la Gn du verset n'est pas dans l'hébreu. Les Septante de Laban ». Septante «... et il mit le bélier blanehâ; :
ajoutent les mêmes détails que la Vulgate. tre en face des brebis, et tout ce qui était varié
38. Hébreu « Et
: il plaça les branches qu'il avait parmi les agneaux: et de lui-même il se mit des
écorcées dans les auges, dans les abreuvoirs,, où ve- troupeaux à part, et il ne les mêla pas aux brebis de
naient boire les brebis, devant les brebis et elles : Laban ».
concevaient lorsqu'elles venaient boire ». Septante : 41. Hébreu « Toutes les fois que les brebis vi- :
« Et il
plaça les branches qu'il avait écorcées dans le goureuses entraient en chaleur {Septante : au temps
lit des canaux d'eau afin que, quand les brebis
: où les brebis concevaient). Jacob mettait les bran-
viendraient boire, elles-mêmes venant boire on pré- ches dans les auges sous les yeux des brebis, pour
sence des branches, elles conçussent auprès des qu'elles conçussent près des branches ».
branches ». 42. Hébreu « Et lorsque les brebis étaient faibles :
39. Regardaient les branches. Hébreu et Septante : {Septante : quand les brebis avaient mis bas), il ne
« étaient
près des branches ». —
De diverses couleurs, les mettait pas. Et les petits faibles {Septante : non
n'est pas dans l'hébreu. Les Septante ajoutent « cen- marqués) étaient pour Laban. et les vigoureux(Se/>-
drées >. tante: les marques) pour Jacob ».
40. Hébreu «:Et Jacob divisa les agneaux, et il
mit ensemble ce qui était rayé et tout ce qui était XXXI. 3. De tes pères. Septante : de ton père ».
La Genèse, XXX, 39 — XXXI, 5. 159
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 6° Retour de Jacob ( XXXI- XXXII, 2J.
la lustria
fundebâtur aqua ut cum venissent ^_ Jacob
:
les canaux où on versait l'eau, afin
tris nostri, et de illius facultâte di- qui était à notre père et, enrichi de son
2
tâtus, factus est inclytus animad- : Jacob
nvicletui
bien, il est devenu un grand person-
2
vértit quoque fâciem Laban, quod nage » ;
et qu'il eut aussi remarqué que
non esset erga se sicut heri et nu- levisage de Laban n'était pas pour lui
diustértius 3
maxime dicénte sibi
: comme hier et avant-hier; 3 surtout le
Domino Revértere in terram pa- Gen M 13 « Retourne au
Seigneur lui ayant dit
-
: > :
câvit Rachel et Liam in agrum, ubi Rachel et Lia dans le champ où il pais-
5 5
pascébat grèges, dixitque eis Vi- : sait les troupeaux ,
et il leur dit : « Je
deo fâciem patris vestri, quod non vois que le visage de votre père n'est
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8. Blancs. Hébreu : «
rayés •. 13. Je suis le Dieu de Béthel. Septante « je suis le
9. Le
bien. Hébreu : « "le troupeau » ; Septante : Dieu qui ai été vu de toi au lieu divin ». Dans
:
—
« tous les troupeaux ». le pays de ta naissance. Les Septante ajoutent « et :
10. Je levai mes yeux, manque dans les Septante. je serai avec toi ».
— Les mâles. Hébreu : > les boucs » ; Septante : « les 16. Hébreu « Toute la richesse
(les Septante ajou-
boucs et les béliers •. —
Les femelles. Hébreu : « les tent « et la
:
sit erga me sicut heri et nudiustér- Gen. 26, 24. pas pour moi comme hier et avant-hier.
tius : Deus autem patris mei fuit me- Mais le Dieu de mon père a été avec
6
cum. 6 Et ipsœ nostis quod totis vîri- moi; et vous-mêmes vous savez
que
bus meis servierim patrivestro. 7 Sed c'est de toutes mes forces que j'ai servi
7
et pater vester circumvénit me, et votre père. Mais votre père m'a trompé,
mutâvit mercédem meam decem vîci- et a changé dix fois ma récompense
il
;
comedîtque prétiumnostrum? Sed 'î7.' vente? H6 Mais Dieu a pris les richesses
Deus tulit opes patris nostri, et eas de notre père et nous les a données, à
trâdidit nobis, ac filiis nostris unde nous et à nos fils ainsi, tout ce que Dieu
: :
et me l'a donné. II
n'y a pas de contradiction entre mon travail récompensé mon industrie y. 42).
ce passage et celui (xxx,
25-43) où la prospérité
»,
Voir plus haut, SU, 8.
13. Béthel. Retournant — (
de Jacob est attribuée à son industrie. De ce dans le pays de ta naissance. Cet ordre est la consé-
le patriarche considère les richesses
que
qu'il a ac- quence de la promesse que Dieu avait faite à Jacob,
quises comme un effet de la protection divine, il au moment de son départ, de le ramener un jour
ne s'ensuit nullement qu'il n'eût dans le pays qu'il quittait. L'auteur sacré insiste sur
pas employé,
pour les acquérir, les moyens décrits au chapitre ces faits pour bien montrer aux Israélites que la
précèdent. Ici même, au contraire, Jacob rap- terre de Chanaan leur appartient, qu'elle a été pro-
pelle ces moyens (versets, 8, 10, 12), mais il ajoute mise par Dieu à Jacob leur père à l'exclusion d'Esaù
avec raison que Dieu les a bénis. « Si le Dieu d'A- son frère aîné, et pour les décider ainsi à quitter
braham et celui que craint mon père lsaac ne l'Egypte et à se diriger vers le pays choisi par Dieu
m avait protégé, dit-il plus tard à Laban, peut- pour être leur demeure. La lecture de la Genèse
ctre m aurais-tu maintenant
renvoyé nu (sans au- montre chez son auteur cette préoccupation cons-
cun bien); mais Dieu a regardé (c'est-à-dire
béni)... tante, que nous aurons d'autres occasions de signaler,
BIBLE POLYGLOTTE. T. I. — 11
162 Genesis, XXXI, 19-30
VIII. CJenerntione» Ianac (XXV, lO-XXXV). - <T Redit Jacob ÇXXXI- XXXII, 2J.
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27. A» EX* (p enult.) y.al. 28. 1 FX* Kal. 29. AX: £^-
&ès. 30. AFXpon. àïieXd: p. naro.as. A: Kai ivazi. v. 18. p"*~ V-P
18. £/i Mésopotamie. Hébreu : à Paddan-Aram •• dans l'hébreu et les Septante, ce membre de phrase
l'J. En Hébreu « et » Septante « or ».
ce temps-là. : ;
ne vient qu'après celui qui est le second dans la
20. Ne
voulut pas avouer. Hébreu «
trompa » ; Vulgate « Laban atteignit Jacob, et Jacob avait tendu
Septante •
cacha,
: ne faisant pas savoir ». A son
:
— :
« de marche ». «
qu'as-tu fait »?
24. // vit ensonge. Hébreu et Septante : « Dieu 28. Tu ne m'as pas laissé. «
je n'ai pas
vint à Laban le Syrien pendant la nuit ». Garde- — été trouvé digne ».
Septante :
toi de rien dire a Jacob avec dureté. Hébreu : « gar- 29. Rien de trop dur. Hébreu : « Ni en bien ni en
de-toi de parler à Jacob ni en bien ni en mal ». mal ». Les Septante suppriment « en bien ».
Les Septante suppriment « bien ». 30. Eh bien, soit, tu désirais aller vers les tiens.
25. Déjà, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep- Hébreu et Septante : « maintenant que tu es parti ».
tante. —
Jacob avait tendu sa tente sur la montagne :
La Genèse, XXXI, 19-30. 163
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 - XXXV). —6 e
Retour de Jacob CXXXI- XXXII, 2Jé
Rachel
nem substântiam suam, et grèges, iriola tous ses troupeaux et tout ce
qu'il avait
furulur.
et quidquid in Mesopotâmia acqui- acquis en Mésopotamie, se dirigeant
sierat, pergens ad Isaac patrem 1 Reg. 25, ». vers Isaac son père, dans la terre de
2 Reg. 13, 23. 1y
suum in terram Chânaan. i9 Eo tém- Chanaan. En ce temps-là Laban était
pore ierat Laban ad tondéndas oves, Gen. 35, 2-4.
Jud. 17, 5
allé tondre ses brebis, et Rachel déroba
les idoles de son père.
;
25
2:i
Jamque Jacob exténderat in 0r Jacob avaitdéjà tendu satente sur
monte tabernâculum :
cumque ille la montagne; et quand Laban l'eut atteint
consecûtus fuisset eum eum frâtri- avec ses frères, c'est sur la même mon-
bus suis, in eôdem monte Gâlaad Laban
tagne de Gâlaad qu'il planta sa tente.
«(ueritut*.
26 20
fixit tentôrium. Et dixit ad Jacob : Et il dit à Jacob « Pou rquoi as-tu agi
:
Quare ita egisti, ut clam me abigeres ainsi, que d'emmener mesfilles à mon
iïlias meas quasi captivas glâdio? insu, comme
des captives du glaive?
27 27
Cur ignorante me fûgere voluisti, Pourquoi, moi l'ignorant, as-tu voulu
nec indicâre mihi, ut proséquerer te fuir, et ne pas m'avertir, pour que je
eum gaûdio, etcânticis, ettympanis, t'accompagnasse avec joie, avec des
et citharis? 28 Non es passus ut oscu- chants, des tambours et des harpes ?
lârer filios meos et filias stulte ope-
:
28
Tu ne m'as laissé embrasser ni mes
râtus es : et nunc quidem 29 valet fils ni mes filles tu as agi en insensé
; :
Cave ne loquâris contra Jacob quid- père m'a dit hier Garde-toi de dire à
:
31
ri SxXexpaç rovç \9eovç fiov; 'Anoxgt- .• j- K-:r i-j-- it v* ••• t : v-t
&ùç ôs 7ax<ù/? tins T<ji Aûfav "On èyopi]-
slna yâg, ut^nors àqps'Xrj ràç ûvyarioaç r1 :
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32. Quant au larcin que tu me reproches, n'est ni toute la maison) et ne trouva point les idoles ».
dans 1 hébreu ni dans les Septante. Emporte-le. — 37. Et as-tu fouillé ? Hébreu et Septante : « quand
Les Septante ajoutent: « et il ne trouva rien chez lui ». tu as fouillé ».
33. Donc, n'est pas dans l'hébreu. —
Ce verset est 38. Est-ce pour cela
que j'ai été vingt ans? Hébreu
ainsi traduit par les Septante « Laban étant entré
: et Septante « voilà
vingt ans que j'ai été ». :
dans la demeure de Lia chercha et ne trouva rien. 39. Je ne t'en ai pas averti, n'est pas dans l'hébreu.
Et il sortit de la demeure de Lia, et il fouilla la — Ce qui avait été dérobé. L'hébreu et les Septante
demeure de Jacob et la demeure des deux servan- ajoutent « de
jour et de nuit •. :
tes, et il ne trouva rien. Et il entra dans la tente 40. Le jour et la nuit j'étais brûlé par la chaleur et
de Rachel ». —
Ne trouva rien. L'hébreu ajoute : glacé par le froid. Hébreu et Septante «
jetais :
« il sortit de la tente de Lia ». dévoré (brûlé) le jour oar la chaleur et la nuit par le
34. Se hâtant, n'est ni dans l'hébreu ni dans les froid ».
I
La Genèse, XXXI, 31-41. 465
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 6° Retour de Jacob CXXXI XXXII,
- 2J.
31
meos? 31
Respôndit Jacob :
Quod Jacobi robé mes dieux? » Jacob répondit :
defensio.
inscio te proféctus sum, timui ne vio- « Si
je suis parti à ton insu, c'est que j'ai
32
lenter auférres filias tuas. Quod craint que tu ne m'enlevasses violem-
autem me ârguis apud quem-
furti : ment tes filles. 32
Mais quant au larcin
cûmque invéneris deos tuos,necétur een.44,9. que tu me reproches, que celui chez qui
coram frâtribus nostris scrutâre, : tu trouveras tes dieux soit mis à mort
quidquid tuôrum apud me invéneris, devant nos frères fouille tout ce que
:
;
dôminus meus, quod coram te assûr- Gcn. sence car ce qui est ordinaire aux fem-
18, 11. :
gio ait :
Quam ob culpam meam, et quel péché t'es-tu ainsi enflammé après
3r et as-tu fouillé tous mes
ob quod peccâtum meum sic exar- moi, objets?
sîsti post me, 37 et scrutâtus es om- Qu'as-tu trouvé de tout ce qui appar-
tient à ta maison? Mets-le ici devant
nem supelléctilem meam? Quid inve- mes frères et tes frères, et qu'ils jugent
nisti de cuncta substântia domus entre moi et toi. 38 Est-ce pour cela
tuœ? pone hic coram frâtribus meis que
j'ai été vingt ans avec toi? tes brebis
et frâtribus tuis, et jûdicent inter me et tes chèvres n'ont pas été stériles je ;
et te. 38 Idcirco
viginti annis fui n'ai pas mangé les béliers de ton trou-
tecum? oves tuœ et caprœ stériles 39 et
peau pour ce qui avait été pris
:
non fuérunt, arietes gregis tui non par les bêtes sauvages, je ne t'en ai pas
comédi 39 nec captum a béstia os-
:
averti; c'est moi qui en réparais tout
22, 12-13.
téndi tibi, ego damnum omne reddé- le dommage : tout ce qui avait été dé-
bam :
quidquid furto peribat, a me robé, c'est de moi que tu l'exigeais.
*Q
Die noctûque œstu uré- 40
exigébas. Le jour et la nuit j'étais brûlé par la
bar et gelu, fugiebâtque somnus ab chaleur et glacé par le froid et le som- ;
ôculis meis. 41 Sicque per viginti meil fuyait de mes yeux. 41 C'est ainsi
annos in domo tua servivi tibi, qua- que pendant vingt ans je t'ai servi dans
33. La tente de Jacob, de Lia et des deux servantes. les monuments anciens nous montrent souvent de
En réalité il s'agit ici de trois tentes séparées (voir nombreuses petites tentes à l'usage d'un seul, au lieu
l'hébreu et les Septante). Les campements figurés sur d'une grande tente à l'usage de plusieurs.
166 Genesis, XXXI, 42-52.
VIII. tienernliones Isnac (XXV, 19-XXXV). -6" Redit Jacob ÇXXXI - XXXII, 2J.
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:
43. A
moi. Les Sept, ajoutent : « et à mes tilles >. ni dans les Septante.
44. Entre moi et toi. Les Ce monceau. Les Septante ajoutent
Septante ajoutent : « et 48. : « et le
il lui dit : Voici, personne n'est avec nous, Dieu monument que j'ai placé... Ce monceau témoigne
est témoin entre moi et toi ». et cemonument témoigne ». — Galaad, c'est-à-dire
46. Et mangèrent dessus. Les Septante ajoutent : monceau du témoin. Hébreu « Gal cêd »; Septante : :
« et Lu ban lui dit Ce monceau est aujourd'hui té-
: « le monceau
témoigne ».
moin entre moi et toi .. 49. Hébreu :« (ce monceau futaussi appelé; Mits-
47. Monceau du témoin. Hébreu «
Yegar Sâhadû- pàh (Septante « lavision ») parce que (Laban) dit..
thà ». — Monceau du témoignage. Hébreu
: : »
;
six pour tes troupeaux et tu as changé :
Fœdus
répondit « Mes filles et
43 43 Laban
Respôndit ei Laban Filiae meae : Laban in- lui :
ter
et filii, et grèges tui, et ômnia quse et Jacob. mes fils, tes troupeaux, et tout ce que
cernis, mea sunt quid possum fâcere
: tu vois, sont à moi que puis-je faire à
:
Jos. 22, 27
erit testis inter me et te hôdie : et 24, 27. témoin entre moi et toi aujourd'hui (et
Galnad
c'est pourquoi on l'a appelé du nom de
appellâtum est nomen ejus
idcirco seu lapis
testimônii.
Gâlaad, id est Tûmulus testis.
49 Galaad, c'est-à-dire, Monceau du té-
49
Intueâtur et jûdicet Dôminus inter moin). Que le Seigneur considère et
nos quando recessérimus a nobis, 50 juge entre nous, quand nous serons
50
si afflixeris filias meas, et si intro- éloignés l'un de l'autre, si tu affli-
dûxeris âlias uxôres super eas : nul- ges mes filles, et si tu prends d'autres
femmes avec elles ;
nul n'est témoin de
lus sermônis nostri testis est absque
31
nos paroles, excepté Dieu, qui présent,
Deo, qui prsesens réspicit. Dixît- nous regarde bi
II dit de nouveau à
».
que rursus ad Jacob En tûmulus :
Jacob « Voilà que ce monceau et la
:
hic, et lapis quem eréxi inter et me pierre que j'ai dressée entre moi et toi
52
te, testis erit : tûmulus, inquam, 52
sera témoin que ce monceau, dis-
:
42. Lacrainte d'Isaac. II ne s'agit pas ici de la sonnes de sa suite et celles qui avaient accompagné
crainte que Laban aurait pu avoir d'une vengeance Laban. Les frères, c'est-à-dire les proches de Laban
quelconque exercée par Isaac. Cette expression, ré- (y. 23, 25), ne pouvaient être des étrangers pour son
pétée encore plus bas (y. 53), désigne Dieu, objet de la gendre.
crainte religieuse et du respect d'Isaac. Dieu a — 47. Chacun selon la propriété de sa langue. Laban
regardé... le travail de mes mains. Voir plus haut parlait le syriaque ou l'araméen, langue usitée en Mé-
la note sur le y. 9.
sopotamie. Jacob parlait l'hébreu, comme on le par-
43. Que puis-je faire à mes
filles? Laban déclare lait dans le pays deChanaan. L'araméen et l'hébreu
renoncer à sa vengeance par amour pour ses filles. avaient d'ailleurs entre eux beaucoup de ressem-
Ce motif dut sans doute influer sur sa décision blance.
(voir
plus bas, y. 50); mais la raison déterminante de sa con- 50. Nul n'est témoin de nos paroles, excepté Dieu.
duite lut certainement l'apparition de ses re- Laban et Jacob étaient accompagnés de parents et
Dieu,
proches et ses menaces (y. 24 et 42). de serviteurs, mais ils ne pouvaient être considérés
46. Il dit à ses frères. Ceux
que l'Écriture appelle comme témoins, parce qu'ils faisaient partie de la
les frères de Jacob étaient
probablement les per- famille.
168 Genesis, XXXI, 53 — XXXII, 9.
VIII. «en. Isaac (XXV, I i>- \\V \ . — T Pax inter Jacob et E*au (XXXII,\3 - XXXIII).
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passèrent la nuit sur la montagne ». « afin
que votre serviteur trouve grâce •
La Genèse, XXXI, 53 — XXXII, 9. 169
VIII. — Histoire d'Isanc (XXV, 19 XXXV). — Jacob et Etait (XXXII, 3 - 7° - XXXIIIJ.
33 mal contre moi. 33 Que le Dieu d'A-
côgitans.
Deus Abraham, et
Gen. 16. 5.
Deus Nachorjûdicet Deus
inter nos, Jud. 11, 27. braham, le Dieu de Nachor, le Dieu de
)atriseôrum. Jurâvit ergo Jacob per leur père juge entre nous ». Jacob donc
Gen. 31,42.
timôrem patris sui Isaac w immola- : jura par la crainte de son père Isaac ;
31
Lisque victimis in monte, vocâvit Gen. 31, 23. puis, des victimes immolées sur la
fratres suos ut éderent panem. Qui montagne, il invita ses frères à man-
îum comedissent, mansérunt ibi. 53 E x. 18,1t.
ger du pain. Lorsqu'ils eurent mangé,
ils demeurèrent là. 33 Mais Laban, se
jaban vero de nocte consûrgens, Laban
ad sua levant de nuit, embrassa ses fils et ses
)sculâtus est filios et filias suas, et reverlilnr.
filles et les bénit, et il s'en retourna
)enedixit illis : reversûsque est in
dans sa demeure.
locum suum.
X.X.X.II. Jacob aussi s'en alla par
{
îis, dicens : Sic loquimini domino lez ainsi à mon seigneur Esau Voici :
îercûsserit eam, âlia turma, quse vient à une troupe et qu'il la batte, l'au-
réliqua est, salvâbitur. tre, qui restera, sera sauvée ».
9
« Dieu de mon
Dixitque Jacob Deus patris mei oralio.
Jacohi 9
: Jacob dit ensuite :
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11
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v. 21. p"^ ycp
taureaux ».
:
Extrêmement, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep- 16. Il envoyapar ses serviteurs. Hébreu et Septante
tante. — // ne frappe la mère. Hébreu et Septante
:
13 16 '
semen meum sicut arénam maris, '
ducéntas, hircosvigînti, oves ducén- cents chèvres, vingt boucs, deux cents
<:i
camélosfœtas brebis et vingt béliers, * 5 trente fe-
tas, etarietesviginti,
cum pullis suis triginta, vaccas melles de chameaux pleines avec leurs
qua-
petits, quarante vaches, vingt tau-
dragînta, ettaurosvigînti, âsinas vi-
H6 reaux, vingt ânesses et dix de leurs
gînti, et pullos eârum decem. Et 10
petits.' Et il envoya par ses servi-
misit per manus servôrum suôrum
teurs chacun des troupeaux séparé-
singulos seôrsum grèges, dixîtque
ment, et il dit à ses serviteurs « Précé- :
aut, Quo vadis? aut, Cujus sunt ista vas-tu? ou A qui sont ces bêtes que
:
quse séqueris?
iS
respondébis : Servi tu suis? iS tu répondras votre ser- : A
tui mûnera misit domino
Jacob : viteur Jacob, qui les envoie en présent
meo Esau ipse quoque post nos
: à mon seigneur Esau lui-même aussi
:
venit. 9 *
Similiter dédit mandata vient après nous ». {9 II donna pareille-
secundo, et tertio, et cunctis qui ment des ordres au second ,
au troi-
sequebântur grèges, dicens Iisdem : sième, et à tous ceux qui suivaient les
verbis loquimini ad Esau, cum inve- troupeaux, disant « C'est en ces mêmes
:
. :
mum muneribus quœ prœcédunt, «Je l'apaiserai par les présents qui me
et pôstea vidébo illum, fôrsitan pro- précèdent, et après cela je le verrai;
10. La
fidélité que vous avez gardée : à la lettre d'a- 44-45. En tout 560 têtes de bétail (550 d'après l'hé-
près Vulgate: la vérité que vous avez accomplie,
la
breu), ce qui constituait un magnifique présent.
c'est-à-dire les bienfaits accordes par Dieu en exé- 46. Chacun des troupeaux séparément. C'était un
cution de ses promesses.
usage ancien, les monuments en font foi, de diviser
14. Délivrez-moi. Ici encore Jacob ne se contente ainsi les offrandes et d'employer beaucoup de gens
pas de prendre les moyens suggérés par la prudence à leur présentation, afin d'en augmenter l'importance
humaine il demande à Dieu de les faire réussir. Voir
:
aux yeux du destinataire. Dans le cas présent, cette
plus haut la note sur Genèse, xxxi, 9. séparation avait encore, un autre avantage : celui d'a-
12. Vous avez dit... que vous étendriez ma
postérité. paiser plus sûrement Ésaii, en agissant sur son es-
Jacob rappelle à Dieu cette promesse parce qu'il prit d'une manière plus continue, et comme par une
craint qu'Esaii ne fasse périr avec lui ses femmes et
gradation ascendante.
ses entants sans aucune exception. Tel est en effet 20. Car il se dit, etc. Cette réflexion est de l'auteur
le sens de l'expression
quasi proverbiale emplovée inspiré ; elle ne fait point partie des paroles que les
par lui au y. 41 « De peur qu'il ne frappe la mère
:
serviteurs de Jacob devaient répéter à Ésaù.
avec les enfants ».
172 Genesis, XXXII, 21 -XXXIII, 1
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21. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dans 27. Donc, Vulgate ergo, n'est ni dans l'hébreu ni :
hanche ». —
Aussitôt. Hébreu et Septante « tandis
:
comme cet
lui
homme
Or,
vit qu'il ne pouvait
le vaincre, il toucha le nerf de sa
statim emârcuit. 2li Dixitque ad
cuisse, aussitôt se dessécha;
lequel
eum Dimitte me, jam enim ascén-
: 20
et il
Laisse-moi; car déjà se
lui dit : «
dit aurôra. Respôndit Non dimit- :
Geu 2S ,. lève l'aurore ». Jacob répondit « Je ne :
tam te, nisi benedîxeris mihi. 2T Ait vous laisserai point, si vous ne me bé-
ergo :
Quod nomen est tibi? Respôn- nissez ». 27 Illui demanda donc : «
Quel
28
dit : Jacob. At ille, Nequâquam, est ton nom y » répondit « Jacob ».Il :
i.en. 35, 10.
appellâbitur nomen
2S Mais
inquit. Jacob 3 Reg. 1S. 31. l'homme « On ne t'appellera :
appellàris nômine? Respôndit : Cur Jud. lui demanda « Dites-moi, de quel nom
:
est ei statim sol, poslquam trans- "k. h'ï. a été sauvée ». :u Et le soleil se leva
gréssus est Phânuel ipse vero clau- ciaudîc»- : aussitôt après qu'il eut passé Phânuel ;
ôculos suos, vidit veniéntem Esau, et yeux, vit Esaii venant, et avec lui
qua- •
G en.
cumeo quadringéntosviros : divisit M,
32.
14. tre cents hommes ;
il
sépara aussitôt les
22. Le gué de Jaboc. Jaboc. sur la rive gauche du frappe d'infirmité au moment même où il le rend
Jourdain, s'appelle aujourd'hui ouadi Zerka. le bleu, victorieux.
à cause de la couleur de ses eaux. Il se jette dans 28. On ne t'appellera plus, etc., c'est-à-dire Tti ne :
le Jourdain, eutre le lac de Tibériade et la mer t'appelleras plus seulement Jacob, tu t'appelleras
Morte, plus près de cette dernière. Il prend sa source aussi Israël. Ce dernier nom fut donné plus particu-
à l'est du plateau de Galaad. Prés de son embou- lièrement à ses descendants, puisqu'ils ne furent
chure, il n'est jamais à sec. et en hiver, il est sou- connus que sous la dénomination d'Israélites.
vent impossible de le passer à gué. 30. Mon âme a été sauvée. Comme on l'a déjà re-
Un homme; le prophète Osée (xn. 3-4) lui donne
24. marqué plusieurs l'ois, par le mot âme les Hébreux
le nom d'ange. — Lutta avec lui. Il ne s'agit pas d'un entendaient souvent la personne, l'individu même.
rêve ou d'une lutte imaginaire l'infirmité de Jacob, : Comme anciennement une opinion générale
c'était
qui fut la conséquence de ce combat, le prouve suf- qu'on ne pouvait voir Dieu ou un ange sans en mou-
fisamment. rir, quelques interprètes supposent que le sens de
23. Il ne pouvaitle vaincre, soit ce passage est J'ai vu le Seigneur, et cependant je
que Dieu eût limité :
extraordinairement les forces de son ange, soit qu'il n'en suis pas mort; niais il est plus naturelde croire
eût augmenté celles de Jacob. Mais pour empê- . que Jacob voulait dire par là que Dieu l'avait déli-
cher celui-ci de s'enorgueillir de son triomphe, il le vré de la frayeur extrême qu'il avait de son frère
174 Genesis, XXXIII, 2-14.
Paœ inter Jacob et Enau (XXXII, 3- XXXIII).
VIII. Uen. Isnnc (XXV, 19 - XXXV).
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natôlaxag. tàg 'ôvo' natôlaxag
xal tovg viovç avtûv iv ngâzoïg, xal Aslav
xal ta naiôla avjrjç onloco, xal 'Pa%!]X xal
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XXXIII. 3. S'avançant. L'hébreu et les Septante Non, je vous prie, manque dans les Septante.
10.
ajoutent: « devant eux ». —
Jusqu'à ce que son frère
— Soyez-moi propice. Hébreu Vous m'avez été : «
frater mi, sint tua tibi. 10 Dixitque beaucoup de biens, mon frère, que les
tiens restent à toi ». 10 Jacob répondit :
Jacob Noli ita, ôbsecro sed si in-
: :
« Non.
véni grâtiam in ôculis tuis, âccipe je vous prie, qu'il n'en soit pas
ainsi; mais si j'ai trouvé grâce à vos
munûsculum de mânibus meis sic :
1 &eg.
propice, bénédic-
25, 27;
tuli tibi, et quam donâvit mihi Deus 30, 26. tion que jevous ai apportée et que m'a
tribuens ômnia. Vix fratre compel- donnée Dieu, qui donne toutes choses ».
V1
lénte suscipiens, ait Gradiâmur :
Esau, la recevant avec peine, son frère
Vi l'Vatres 12
abinvicem le pressant, dit : « Allons ensemble,
simul, erôque sôcius itîneris tui.
Jacob domine separan- et je t'accompagnerai dans ton chemin » .
Ésaïi,au-devant duquel il alla ensuite avec plus de se trouvait Jacob : il s'était vu à deux doigts de sa
conûance. —
Phanuel était probablement entre le perte, avait pu se considérer comme perdu, et tout
Djebel Adjloun et le Djebel Djeloud. à coup il trouvait auprès d'Ésaù le pardon et des mar-
ques de tendresse inconnues de lui jusqu'alors. Il
XXX1II.3. Se prosterna; littéralement : adora. Voir n'est pas étonnant que sa joie et sa reconnaissance
XVIII, 2. se soient traduites par ces expressions hyperboliques.
11. Bénédiction. On appelait ainsi les présents,
8. Quelles sont ces troupes
que j'ai rencontrées?
Ésaûle savait déjà, car les serviteurs de Jacob avaient parce qu'ordinairement ils étaient accompagnés de
dû suivre les instructions de leur maître (xxxu, 17- bénédictions de la part de ceux qui les recevaient
20). Mais il amène l'entretien sur ce sujet pour avoir et de ceux qui les faisaient.
occasion de refuser les présents de son frère, 13. Si je les fatigue trop... Ce motif, si valable qu'il
10. J'ai vu votre visage comme si j'eusse vu la face fût, n'était pas le seul, et Jacob ne tenait pas à vivre
de Dieu. Cette expression, d'une exagération évi- auprès de son frère, soit qu'il craignît un retour de
dente, s'explique suffisamment par l'amour des sa jalousie, soit qu'il ne voulût pas vivre sous sa dé-
Orientaux pour l'hyperbole, et par l'état d'esprit où pendance et devenir son obligé.
176 Genesis, XXXIII, 15 — XXXIV, 7
VIII. L.iber generationum Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 8°.Dinœ raptuu (XXXMVJ.
sic £t}s(q.
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v.-
est in terra Chânaan, postquam re- de Chanaan, après qu'il fut revenu de
vérsus est de Mesopotâmia Syrise : la Mésopotamie de Syrie et il habita ;
Gen. 35, 4
49 ;
49
et habitâvit juxta oppidum. Emit- 37, 12.
auprès de la ville. Et il acheta
pour
Jos. 24, 32.
que partem agri in qua fixerat ta- cent agneaux, des enfants d'Hémor,
bernâcula, a fîliis Hemor patris Si- père de Sichem, une portion du champ
20
Et erécto ibi Job 42 » où il avait planté ses tentes. 20 Puis,
chem, centum agnis. > >
Raptus
8"
XXXIV. K
Or Dina, fille de Lia, sor-
Dinse.
Dina filiaLiae, ut vidéretmulîeres re- tit pourvoir les femmes de cette contrée.
giônis illius.
2
Quam cum vidîsset Job, 31, 1.
2
Lorsque Sichem, fils d'Hémor l'Hé-
Sichem, filius Hemor Hevœi,princeps du pays, l'eut vue, il l'aima
véen, prince
terras illius, adamâvit eam et râ- :
passionnément et il l'enleva et dormit
,
puit, et dormivit cum illa, vi oppri- avec elle, faisant violence à cette jeune
mons virginem. 3 Et conglutinâta est vierge.
3
Et son âme s'attacha forte-
anima ejus cum ea, tristémque deli- ment à adoucit sa tristesse
elle, et il
4 4
nivit blanditiis. Et pergens ad He- par ses caresses. Allant ensuite vers
Jud. 14, :
pour femme
5 5
mihi puéllamhanc cônjugem. Quod cette jeune fille ». Ce que
cumaudisset Jacob, abséntibusfiliis, Jacob ayant appris, ses fils étant ab-
et in pastu pécorum occupâtis, si- sents et occupés à paître les troupeaux,
luit donec redirent. il
garda le silence jusqu'à ce qu'ils re-
vinrent.
Egrésso autem Hemor pâtre
6 c
Hemor Cependant Hémor, père de Sichem,
Sichem ut loquerétur "ad Jacob
, , âdTacob. étant sorti pour parler à Jacob, 7 voilà
7
ecce filii ejus veniébant de agro :
que ses fils revenaient de la campa-
auditôque quod acciderat, irâti sunt gne. Or, ayant appris ce qui était
17. Socoth, sur la rive gauche et dans la vallée du les patriarches, confiants dans les promesses divines,
Jourdain, probablement au sud du Jaboc. Cette lo- voyaient dans pays de Chanaan la terre promise.
le
calité appartint plus tard à la tribu de Gad. Comme nous l'avons déjà dit (voir la note sur xxxi,
18. A Salem, village près de Sichem, d'après les
13), l'auteur de la Genèse n'avait garde d'omettre tou-
uns; substantif commun, signifiant, d'après les au- tes ces circonstances, dont le souvenir devait décider
tres, que Jacob arriva sans accident à Sichem. — les Hébreux quitter l'Egypte pour aller s'établir en
à
Ville des Sichémites. Voir plus haut, xu,t>. Il habita — Chanaan. — Une portion du champ où il avait planté
auprès de la ville. Plus tard, les enfants de Jacob ses tentes. X oir Jean, îv, 5-6.
firent paître aussi leurs troupeaux à Sichem
{Gen.,
xxxvn, 12). 8° Rapt de Dina, XXXIV, 1-31.
19. Il acheta... Cet achat de Jacob est corrélatif à ce-
lui qu'avait l'ait Abraham de
caverne de Makpélah
la XXXIV. Prince du pays. La suite du récit mon-
2.
(Genèse, xxm, 3-20). L'un comme l'autre prouvent que tre que ce princedupays était Hémor, et non son fils
BIBLE POLYGLOTTE. T. I. — 12
178 Genesis, XXXIV, 8-20.
VIII. I,iber j-enerationum Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 8° Dtnœ raptu» (XXXIV)
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ô'vyare'ças.
les Septante «
pour vos Gis •.
: 18. Leur offre. Hébreu et Septante : « leur dis-
10. Cultivez-la. Hébreu et Septante « habitez-la». : cours ».
11. Jeledonnerai. Septante:« nous le donnerons». Ce que l'on demandait. Hébreu et Septante :
19.
12. Demandez des présents, manque dans les Sep- « chose ».
la Extrêmement, n'est ni dans l'hébreu —
tante. —
Volontiers, n'est ni dans l'hébreu ni dans ni dans les Septante. La jeune fille. Hébreu et —
les Septante. Septante « la fille de Jacob ». Très considéré dans :
—
13. Transportés de fureur, n'est ni dans l'hébreu toute la maison de son père. Septante « le
plus :
ni dans les Septante. honoré de tous ceux qui étaient dans la maison de
Faire ce que vous demandez, n'est pas dans
14. son père ».
l'hébreu. —
Une chose illicite et criminelle. Hébreu
La Genèse, XXXIV, 8-20. 179
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). —S» Rapt de Bina CXXXIVJ.
valde, eo quod fœdam rem operâtus °j£"{"" arrivé furent très irrités de ce que
,
ils
ad fratres ejus ait Invéniam grâ- : trouve grâce devant vous, et tout ce que
tiam coram vobis et quœcûmque :
Gen - 33 > '*• vous aurez déterminé, je le donnerai. 12
statuéritis, dabo.
- {
Augmentez le douaire et demandez des
Augéte dotem, Ex 22j 16
cere quod pétitis, nec dare sorôrem pouvons faire ce que vous demandez, ni
nostram hômini incircumciso quod :
donner notre sœur à un homme incir-
illicitum et nefârium est apud nos.
13 concis parce que c'est une chose illicite
,
si autem cir-
n avec vous, et nous serons un seul peu-
que unus pôpulus :
,7
cumeidi noluéritis, tollémus filiam ple. Mais si vous ne voulez pas être
nostram, et recedémus. circoncis, nous prendrons notre fille et
nous nous retirerons ».
48
18 Leur offre plut à Hémor et à Si-
Plâcuit oblâtio eôrum Hemor, Acquiesc»
iQ
chem son fils 19 et le jeune homme ne ;
et Sichem filio ejus : nec distulit
tarda pas d'accomplir ce que l'on de-
adoléscens quin statim quod petebâ- mandait car il aimait extrêmement
:
valde. et ipse erat inclytus in omni très considéré dans toute la maison de
domo patrissui. 20 Ingressique por- ^nfi,} '
Sichem, comme pourrait le faire croire la construc- de faire des présents à l'épouse elle-même et aux
tion grammaticale de la Vulgate. membres de sa famille ce sont les munera de la :
payait au père de sa fiancée. De plus il était d'usage fille, quoiqu'en réalité elle fût leur sœur.
180 Genesis, XXXIV, 21-30.
VIII. Liber generationum Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 8° Binte raptu» (XXXIV).
'Ev 22
ràç OvyartQaç tjfimv ômaofitv atroîç.
rovrm fiôvov ôfioim&^aovrat îjfiïv oi av&omnot
rov xaroixsïv fts&' Tjftmv, mçrs sîvai Xaov sva,
iv T<j5 nsQtrsfis'a&ai rffimv nâv (tQasvixôv, xa&à
xal aircl 23 Kal rà 11 r
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Hémor et Sichem son Dis ». Tous les mâles. L'hé- —
jr^os et tt«(t«. tv.
.
breu ajoute encore « tous ceux
qui sortaient à la
porte de la ville ». Ayant été circoncis. Les Sep- — :
:
confidenter, se rapporte en
22. Il y a une seule chose qui retarde un si grand hébreu à la ville, qui était « en sécurité ».
avantage : c'est que nous devons... circoncire. Hébreu 28. Dans les maisons. Hébreu et Septante : « dans
et Septante « mais à cette seule condition ces hom-
: la ville ».
mes consentiront à habiter avec nous pour devenir 29. Leurs petits enfants. Hébreu : « leurs biens et
un seul peuple: c'est que soient circoncis.... » leurs enfants Septante leurs corps et
» « leurs
23. Tout ce qu'ils possèdent. Hébreu « tout leur biens ». — Et leurs ;
bétail ». —
Acquiesçons seulement. Septante « de-
:
:
ajoutent : tout ce qui était
: « ils pillèrent (Septante
venons seulement semblables à eux en cela ». dans ce qui était dans les maisons».
la ville et) tout
24. Tous consentirent. Hébreu et Septante « tous : 30. Cet audacieux forfait commis, n'est ni dans
ceux qui sortaient à la porte de la ville écoutèrent l'hébreu ni dans les Septante.
La Genèse, XXXIV, 21-30. 181
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — S Rapt de Dina (XXXIV).
21
Viri isti pacifici sunt, et volunt i>«i>»'> hommes sont paisibles, et veulent bien
habitâre nobiscum negotiéntur in : habiter avec nous; qu'ils trafiquent en
terra, et exérceant eam, quœ spa- Jn(li IS , cette terre, et la cultivent, car spacieuse
tiôsa etlata cultôribusindiget : lïlias et étendue, elle manque de laboureurs :
eorum accipiémus uxôres, et nostras nous prendrons leurs fdles pour fem-
--
illis dàbimus. L'num est, quo dif- mes, et nous leur donnerons les nôtres.
22
fértur tantum bonum Si circumei- : Il
y a une seule chose qui retarde
dàmus mâsculos nostros, ritum gen- un si grand avantage c'est que nous ,
-3
tis imitantes. Etsubstàntia eorum, devons auparavant circoncire tous nos
et pécora, et cuneta quœ possident. mâles, nous conformant à la coutume de
nostra erunt tantum in lioc acquies-
: cette nation. 23 Ainsi leurs richesses,
sunt omnes, circumcisis cunctis ma- clrïLm seulement, et habitant ensemble, nous
ribus. ferons un seul peuple ». 2i Et tous
consentirent, tous les mâles ayant été
circoncis.
-
Et ecce. die tertio, quando gra- 23
'
29
vulos quoque eorum et uxôres duxé- champs. Ils emmenèrent aussi captifs
runt captivas. leurs petits enfants et leurs femmes.
30 30
Quibus patràtis audâcter, Ja- Cet audacieux forfait commis, Jacob
cob dixit ad Simeon et Levi : dit àSimeon et à Lévi « Vous m'avez :
]
Turbastis me. et odiosum fecîstis profondément affligé, et rendu odieux
me Chananœis et Pherezœis habi- .
aux Chananéens et aux Phérézéens,
tatôribus terme hujus : nos pauci vi habitants de ce pays : nous, nous scm-
20. A la porte de laville: c'était le lieu des assem- troupe de gens et de serviteurs. — Frères de Dina,
blées du peuple. Voir plus haut, xxin, 10-18. frères utérins, ainsi que Ruben, .luda, Issachar et
24. Tous consentirent. Les Sichémites n'auraient Zabulon; comme eux, Dina était fille de Lia. L'abs-
sans cloute pas accepté aussi facilement la circonci- tention de Ruben est d'autant plus remarquable
sion, si cette pratique n'avait existé que citez les qu'il était l'aîné des onze frères peut-être, en cette
:
Hébreux. Mais, comme nous l'avons déjà fait remar- qualité, n'approuvait-il pas que l'on agît ainsi à l'in-
quer (xvii, 10), elle était connue d'autres peuples, et su ou contre le gré de Jacob.
par exemple des Égyptiens, qui la pratiquaient ;î0.Vous m'avez profondément affligé... Les motifs
avant l'époque d'Abraham, mais comme une mesure pour lesquels Jacob blâme l'acte de ses fils sont ici
hygiénique et non comme un rite religieux. d'un ordre purement temporel. Mais il le réprouvait
~2î>. Au
troisième jour. C'est l'époque ordinaire de aussi au point de vue moral, comme devaient le
la lièvre qui est la conséquence de toute blessure. montrer ses paroles à Lévi et à Simeon, au moment
— Simeon et Lévi, accompagnés sans doute d'une de sa mort. Voir Genèse, xlix, 5-7.
482 Genesis, XXXIV, 31 — XXXV, 10.
VIII. Liber jreneratioiium Isaac (XXV, 19-XXXV). 9° Jacob in Bethei < \ 1 l 1 .
1-20}.
Jïyxi'ficov',
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nôXsig ràg xvxXcp avrmv, xal ov xarsdîcoÇav •
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jourd'hui ».
5. Partis. Les Septante
XXXV. 2. Hébreu et Septante « Jacob dit à sa
ajoutent « de Sichem ». :
— Septante « Béthel ».
8. Dans le même temps, n'est ni dans l'hébreu ni
:
ferai ». — De mon «
je
voyage. Les Septante ajoutent
: 9. Apparut. Les Septante ajoutent « à Luza ».
10. Tu ne seras plus appelé Jacob. Avant ces mots
:
« et
qui ma sauvé ».
:
sumus iili:
congregâti percûtient mesenpetit nombre, mais eux réunis me
me, delébor ego, et domus mea.
et battront, et je serai exterminé, moi et
31
Respondérunt Numquid ut : toute ma maison ». 3I Ils répondirent :
XXXV. 1
1ntérealocûtusestDeus Dei XXXV. Cependant Dieu dit à Ja-
l
manda-
ad Jacob :
Surge, etascénde Bethel, liiin. cob « Lève-toi, et monte à Béthel; de-
:
tum.
deos aliénos qui in médio vestri sunt, Gen. 34, 29;
19.
qui sontau milieu de vous, purifiez-vous,
31,
et mundâmini, ac mutâte vestiménta .los. 24, 23. et changez vos vêtements. 3 Levez-vous
1
Reg. 3.
vestra. 3 Sûrgite, et ascendâmus in
7,
et montons à Béthel, afin que nous fas-
Bethel, ut faciâmus ibi altâre Deo : sions là un autel au Dieu qui m'a exau-
qui exaudivit me in die tribulatiônis cé au jour de ma tribulation et qui a été
mese, et sôcius fuit itineris mei. le compagnon de mon voyage ». Ils lui
''
*
Dedérunt ergo ei omnes deos alié- donnèrent donc tous les dieux étrangers
nos quos habébant, et inaûres quse qu'ils avaient, et les pendants qui étaient
Ex.
erant in aûribus eôrum : at ille infôdit 32, 2.
à leurs oreilles et lui les enfouit sous le
;
urbem Sichem. 5
profécti Cumque Sichem. 5 Et lorsqu'ils furent partis, la
essent, terror Dei invâsit omnes per Gen.
terreur de Dieu saisit toutes les villes
24, 30.
circûitum civitâtes, et non sunt ausi d'alentour, et on n'osa pas les poursui-
2 Par.
14, 14.
pérsequi recedéntes.
6
Venit igitur vre dans leur retraite. 6 Jacob donc
Gen. 19
Jacob Luzam quœ est in terra Châ-
,
26,
12,8 ;
;
vint à Luza, qui est dans la terre de
naan, cognoménto Bethel ipse et :
13, 3.
Chanaan, et surnommée Béthel, lui et
omnis pôpulus cum eo. 7 yEdificavit- Jacob
in Bethel.
tous ses gens avec lui. 7 II bâtit là un
que ibi altâre, et appellâvit nomen autel, et il
appela ce lieu du nom de
loci illîus, Domus Dei ibi enim ap- : Maison de Dieu; car c'est là
que lui
pâruit ei Deus cum fûgeret fratrem Gen. 28, 13. apparut Dieu, lorsqu'il fuyait son frère.
suum. 8 Eôdem témpore môrtua est 8
Dans le même temps mourut Débora,
Gen.
Debôra nutrix Rebéccœ, et sepûlta 24, 59.
nourrice de Rébecca, et elle fut ense-
est ad radiées Bethel subter quer- velie au pied de Béthel sous le chêne :
cum :
vocatûmque est nomen loci il- et on donna à ce lieu le nom de Chêne
lîus, Quercus iletus. des pleurs.
9 Dei 9
Appâruit autem iterum Deus apparitio.
Mais Dieu apparut de nouveau à
Jacob postquam revérsusest de Me- Jacob, après qu'il fut revenu de la Mé-
10
sopotâmia Syrise, benedixitque ei ,
sopotamie de Syrie, et il le bénit, di-
40
dicens: Non vocâberis ultra Jacob, Gen. 32, 28.
sant « Tu ne seras plus appelé Jacob,
:
3 Reg.
sed Israël erit nomen tuum. Etappel- 18, 31.
mais Israël sera ton nom ». Et il l'ap-
ii Elns
xat ixaXsas rb ovoua avrov 'laga^X.
ôs aùrtp ô Osôg' Eym ô &s6ç *aov, av^âvov
xal nXrj&vvov, s&vrj xal avvayœyal iûvwv
taovrai ix aov, xal ^aaiXsÙ,; ix rijç bacpvog
aov iSsXevaovrat. ,2 Kaï rr v r v eôooxa
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Afiguau xai Iaaax, aoi ôtômxa avryv, aoi
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,5 Kal ixâ-
xal insyssv en avrrjv sXaiov.
Xsasv 'Iaxàfi rb bvofia rov rônov, iv o) iXâ-
DtiTl» 2p3?1 fi^pl îT^tp ^b^no
Xrjas fisr avtov
ixsî 6 ûsôç, Bai&ijX.
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o^n^gi am in« -i3T nœx oip^n
^'Anânaç ôs
laxm{? èx Bai&ïjX 'snrfSs
rijv axrjvyv avrov inixstva rov nvçyov raôsg.
'Eyivsro ôê, r vUa rt yyiasv *siç Xa§oa&à rov
k t at : ••• J T I •• \J t - : .»
Kal
iX&sïv tlç rtjv 'Eqoa&a, i'rsxs 'Payl]X.
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Oânasi, xal yaç> ovrôç aoi sarlv v'iôç. Eyi-
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l-i. AJ^A: j;*' dedwxa. A'X* trot tor. 14. AEX* o T r J" * •* ' :
*
: '*" • ri-:r
&t-às. 16. AFX* (pr.) «s J
. 18. AXf (p. îrar.) «t)r5. 1
AEX (pro -zo ôv. avT.): avxôv. 19. AEFX* rà inzi. v. 22. pics rsrxn Npos
JO. AEFX* r,. AEX* èni t»...: tjjs arutoov vuénas.
21 A'B* (f A2EX). 22. ^
AEX* 7«*.
printemps dans la terre qui conduit à Éphrata. Hé- Septante « la tour de Gader ». Tout ce verset man-
:
breu « il
:
y avait encore une kibrath (distance in- que dans le Codex Vaticanus.
déterminée) jusqu'à Éphrata »; Septante « tandis : 22. Ce qui ne fut nullement ignoré de lui. Les Sep-
qu'ilapprochait de Chabratha pour venir jusqu'à tante ajoutent « et cela parut mal devant lui ».
:
La Genèse, XXXV, 11-23. 185
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19- XXXV). — 9° Jacob à Béthel CXXXV, 1-26J.
Deus omnîpotens :
cresce, et multi- le Dieu tout-puissant; crois et te multi-
Gen. 17, 1
gentes et pôpuli natiônum plie; des peuples et une foule de nations
;
:
plicâre 46, 7-25 ;
17, 6, 16.
ex te erunt, reges de lumbis tuis viendront de toi, et des rois sortiront de
12 2
egrediéntur. Terrâmque qnam tes flancs ;
^
et la terre que j'ai donnée
dedi Abraham et Isaac, dabo tibi et à Abraham et à Isaac, je te la donnerai
i3
sémini tuo post te. Et recéssit ab à toi et à ta postérité après toi ». 13 Et
**
eo. Ille vero eréxit titulum lapîdeum
( '
il
s'éloigna de lui. Mais lui érigea un
in loco quo locûtus fûerat ei Deus Ex.
monument de pierre au lieu où Dieu
:
15
dens ôleum vocânsque nomen 28,
:
18-22. dessus et y répandant de l'huile, VA et
loci illius, Bethel. donnant à ce lieu le nom de Béthel.
16
Egréssus autem inde, venit Benjamin
16
Or, parti de là, il vint au printemps
jiaseitur.
verno témpore ad terram quae ducit dans la terre qui conduit à Éphrata.
Ephrâtam in qua eum parturïret
: Comme Rachel y était en travail, *? à
Rachel n ob difïicultâtem cause de la difficulté de l'enfantement,
, partus
periclitâri cœpit. Dixitque ei ôbste- 1 Rcg. 4, elle commença à être en danger. Or la
fix Nolitimére, quia et hune habé-
:
sage-femme lui dit « Ne crains point, :
18
)is filium. Egrediénte autem car tu auras encore ce fils ». 18 Mais son
mima prœ dolôre, et imminente jam âme étant près de sortir par l'excès de
îorte, vocâvit nomen filii sui Bé- la douleur, et la mort déjà s'approchant,
rero appellâvit eum Benjamin, id Mors c'est-à-dire, fils de ma douleur mais son ;
49 Raclielis.
;st. filius dextrœ. Môrtua est père l'appela Benjamin, c'est-à-dire, fils
îrgo Rachel, et sepiilta est in via
Gen. 48, 7. de la droite. i9 Rachel mourut donc, et
Mich. 5,
pue ducit Ephrâtam, haec est Béth- elle fut ensevelie sur le chemin qui con-
1.
1 Reg.
20
îhem. Erexitque Jacob titulum
17, 12.
duit à Ephrata c'est Bethléem. 20 Et
:
super sepûlehrum ejus Hic est ti- : Jacob érigea un monument sur son sé-
tulus monuménti Rachel, usque in pulcre c'est le monument du
1 Reg. 10, 2.
Mat. 2, 18.
:
sépulcre
2I
)rœséntem diem. 2I Egréssus inde, de Rachel, jusqu'au présent jour.
ixit tabernâculum trans Turrem Sorti de là, il planta sa tente au delà
— habitâret in illa
Mich. 4,
!
de la Tour du troupeau. 22 Et
'régis. Cumque pendant
regiône, âbiit Ruben, et dormivit qu'il habitait en cette contrée, Ruben
;um Bala concubina patris sui : Gen.
Lev.
49, 4. s'en alla et dormit avec Bala, seconde
20, 11.
lod illum minime lâtuit. 1 Par. 6, 1. femme de son père ;
ce qui ne fut nulle-
ment ignoré de lui.
Erant autem filii Jacob duôdecim. Gen.46,8-i9 ; Or, les fils de Jacob étaient douze.
2 23
13
Filii Lise :
primogénitus Ruben, U*tlV Les fils de Lia Ruben, premier-né,
:
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Aevi, 'lovdaç, 'laaâyan, Za^ovXmv
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Joseph et Benjamin. Fîlii Baise Gen. 30, 4-8. Benjamin. Les fils de Bala, servante
ancillse Rachélis Dan : et Néph- de Rachel Dan et Nephthali. M Les fils
:
26
thali. Zelphse ancillse Lia?
Filii : de Zelpha, servante de Lia Gad et :
Gen.
rôrem Nabâioth. Péperit autem
4 28, 9.
d'Ismaël, sœur de Nabaïoth.
fille Ada 4
1 Par. 35.
Ada, Eliphaz Bâsemath génuit Râ- enfanta Eliphaz Bâsemath enfanta Ra-
1,
:
;
ô
Oolibama génuit Jehus et
: huel 5 Oolibama enfanta Jéhus, Ihélon
;
Filii
Ihelon et Core hi filii Esau qui nati:
Fsau et Coré. Ce sont là les fils d'Esaù. qui
Ihuel .
sunt ei in terra Chânaan. c Tulit au- lui naquirent dans la terre de Chânaan.
6
tem Esau uxôres suas et filios et fi- Or Esau prit ses femmes, ses fils, ses fil-
lias, et omnem ânimam domus suse, les et toutes les âmes de sa maison, ses
?t substântiam, et pécora, et cuncta richesses, ses bestiaux et tout ce qu'il
îse habére pôterat in terra Châna- pouvait avoir dans la terre de Chânaan,
r et âbiit in âlteram regiônem,
7 Esau
et il s'en alla dans une autre contrée, et
7
recessitque afratre suo Jacob. Divi- in s'éloigna de son frère Jacob. Car ils
Seir.
tes enim erant valde, et simul habi- étaient extrêmement riches, et ils ne
Gen. 6.
non pôterant nec sustinébat :
13,
pouvaient habiter ensemble et la terre ;
ie Mort d'Isaac, XXXV, 27-29. d'autant plus digne d'admiration qu'elle est moins
commune et moins comprise.
29. mourut. Isaac est celui des trois grands pa-
Il
triarches qui a été le moins nomade, le moins riche
en enfants, le moins favorisé devisions surnaturelles.
De sa longue vie nous connaissons relativement peu IX e SECTION. —
Histoire de la descen-
de chose, et la plupart des événements qui nous en
sont rapportés sont entremêlés avec l'histoire de
dance d'Ésaii, xxxvi, 1-43.
son père ou de ses fils. Le trait dominant de son
caractère, c'est la patience. Avec une élasticité ad-
mirable, il plie sous le poids de la souffrance, mais XXXVI. i. Voici les générations d'Esaù : titre de la
pour se relever toujours. Il ne combat pas violem- neuvième section.
ment dans les différentes traverses de sa vie, et ce- 2. Esaû prit pour femmes... Voir la note sur
pendant il triomphe, par sa résignation, par sa sou- Genèse, xxvi, 34.
mission à la volonté de Dieu. C'est là sa grandeur, 8. Séir. Voir la note sur Genèse, xxxu, 3.
188 Genesis, XXXVI, 11-24.
IX. Liber generationum Esau (XXXVI, 1-43).
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uxôris Esau. Filii autem Râhuel :
da, femme d'Esaù. Mais les fils de
Nahath et Zara, Samma et Meza : Râhuel : Nahath et Zara, Samma et
hifilii Bâsemath uxôris Esau.
M Isti Méza ce sont là les fils de Bâsemath,
:
quoque erant filii Oolibama filiœ femme d'Esaù. u II y avait aussi les fils
Anae fïlise Sébeon, uxôris Esau, quos d'Oolibama (fille d'Ana, fille elle-même
génuit ei Jehus et Ihelon et Core. de Sébeon), femme d'Ésaû, qu'elle lui
Job,
Duces
2, 11.
enfanta Jehus, Ihélon et Coré.
:
13 «•»>"»" 5
Hi duces filiôrum Esau : Filii
Esau.
*
Voici les chefs des fils d'Ésaû les :
man, dux Omar, dux Sepho, dux chef Théman, le chef Omar, le chef
<6 16
Cenez, dux Core, dux Gatham, Sépho, le chef Cénez, le chef Coré, le
dux Amalech hi filii Eliphaz in : chef Gatham, le chef Amalech. Ce sont
terra Edom, et hi filii Ada. 47 Hi là les fils d'Éliphaz, dans le pays d'É-
dux a Et
quoque filii Râhuel filii Esau :
dom, et ce sont les fils d'Ada.
Nahath, dux Zara, dux Samma, dux voici les fils de Râhuel, fils d'Esaù le :
'
1,
Par.
38-54.
bitants de ce pays Lotan, Sobal, Sé-
:
2t 21
Éser et Disan ce
Sébeon, et Ana, ,et Dison, et Eser, Seir beon, Ana, Dison, :
fllii.
et Disan hi duces Rprrœi, fflrr'Seir
: sont là les chefs Horréens, fils de Séir,
in terra Edom. 22 Fac$i sunt autem dans le pays d'Édom. 22 Mais les fils de
filii Lotan Hori et Heman erat au-
: : Lotan furent Hori et Héman or, la :
2i
Ebal, et Sepho et Onam. 24 Et hi fi-
Sépho et Onam. Et voici les fils de
lii Sébeon Aja : et Ana. Iste est Ana Sébeon Aïa et : Ana. Cet Ana est celui
qui invénit aquas câlidas in solitûdi- qui trouva les eaux chaudes dans le dé-
15. Voici les chefs des fils d'Esaù. On a prétendu nomme Adad (III Rois, a, 14). Mais ne trouve-t-on
que cette liste des princes d'Idumée s'étendait jus- rois du même nom
pas, chez tous les peuples, des
qu'au règne de Salomon, et que par suite elle ne a des époques bien différentes? D'ailleurs, ce que la
pouvait être de la main de Moïse. Les deux raisons Genèse dit du premier ne peut nullement convenir
qu'on en donne sont 1° la longueur de cette liste,
: au second.
et 2° le nom
d'Adad, qu'on lit au y. 35, et qu'on 20. Horréen. C'est le mot qui a été écrit Chorréen,
affirme être contemporain de Salomon. Mais ces Genèse, xiv, 6. Les Chorréens tiraient probablement
deux arguments sont de nulle valeur 1° Tous les : leur nom dumotMor, trou, caverne, parce qu'ils ha-
chefs de tribus ici énumérés peuvent facilement s'ê- bitaient des cavernes. On voit encore par centaines,
tre succédé dans l'intervalle dans les environs de Pétra, les cavernes qui leur
qui s'est écoulé depuis
l'époque de Jacob jusqu'à la sortie d'Egypte. 2° Il y eut servaient de demeures ; quelques-unes sont encore
en effet, au temps de Salomon, un prince iduméen habitées aujourd'hui.
190 Genesis, XXXVI, 25-43.
IX. Ijiber generationum Esau (XXXVI, 1-43).
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:
29. AX* AFX: t5 B. 34. A*
8è. 32.
t^s. 36s. B:
ZapaSa (^afiaXà X; A: 2alapà).
27. Zavan. Septante « Zoucam •. Nous n'indi- Adar. Les Septante ajoutent fils de Barad »
—39.
: «
quons que les principales divergences entre les Phaû. Septante Phogor — Matred, fille de : « ».
:
30. Ce sont là les chefs. L'hébreu et les Septante 40. Selon... leurs demeures. Septante « selon
ajoutent : « des Horréens •. —
Séir. Septante : leur lieu dans leurs pays ». Selon... leurs noms.
:
« Edom ».
Septante « dans leurs nations ». : Alva. Sep- —
35. Avilh. Septante « Getthaïm ».
:
tante • Gola ». :
ne, cumpâsceret âsinos Sébeon pa- sert, pendant qu'il paissait les ânes de
25
tris sui habuitque filium Dison, et
: Sébeon son père; 25 il eut pour fils Di-
fi'liam Oolibama. 26 Et isti filii Dison :
son, et pour fille Oolibama.
26
Or, voici
Hamdan, Eseban, et Jethram, et
et les fils de Dison Hamdan, Éséban,
:
27
Charan. Hi quoque filii Eser Bâ- : Jéthram et Charan 27 et les fils d'Éser
; :
28 28
laan, et Zavan, et Acan. Hâbuit Balaan, Zavan et Achan. Mais Disan
autem filios Disan Hus et Aram. : eut pour fils Hus et Aram. 29 Voici les
29
Hi duces Horrseôrum dux Lotan, : Duces chefs des Horréens le chef Lotan, le
:
Horrse-
dux Sobal, dux Sébeon, dux Ana, Ol'tllll. chef Sobal, le chef Sébeon, le chef Ana,
30
dux Dison, dux Eser, dux Disan 30
: le chef Dison, le chef Éser et le chef
isti duces Horrseôrum qui Disan ce sont là les chefs des Horréens
imperavé- :
runt in terra Seir. 1 Par. qui ont commandé dans le pays de Séir.
31 31
Reges autem qui regnavérunt Mais les rois qui régnèrent dans
1, 43-54.
Sen. 17, 6.
in terra Edom ântequam habérent le pays d'Edom. avant que les enfants
"gjj^j»,"
32
regem filii Israël, fuérunthi Bela :
E J"m d'Israël eussent un roi, furent ceux-ci :
32
filius Beor, noménque urbis ejus De- Bêla, fils de Béor, et le nom de sa
nâba. 33 Môrtuus est autem Bêla, et ville était Dénaba. 33
Mais Bêla mourut,
regnâvit pro eo Jobab filius Zarae de et à sa place régna Jobab, fils de Zara
Bosra. 3 '
-
M. Avant que les enfants d'Israël eussent un roi. illui est donné à lui-même, Deutéronome, xxxut, 5,
Comme les Israélites n'ont eu des rois que plusieurs et vouloir dire, en conséquence, que les Iduméens
siècles après la mort de Moïse, quelques critiques eurent des rois avant que les Israélites formassent
supposent que ces paroles ont été ajoutées au texte un peuple et l'eussent lui-même pour chef? On —
par une main postérieure. Mais cette supposition pa- reconnaîtra d'ailleurs sans peine que, ces mots fus-
rait peu fondée ; car, sans prétendre absolument sent-ils une interpolation, cette interpolation serait
que Moïse ait l'ait cette réflexion par esprit prophé •
inoffensive et n'altérerait nullement l'unité substan-
tique, il est incontestable qu'il n'a pas vu s'accom- tiellede la Genèse.
plir de son temps la promesse divine, faite à Abra- 33. Bosra, ville d'Idumée (différente d'une autre
ham, à Isaac et à Jacob (Genèse, xvn, 6, 16 ; xxxv. Bosra située dans le pays de Moab), aujourd'hui El-
M), que des rois sortiraient de leur race. D'ailleurs Buseiréh, dans le district de Djebàl. Bosra fut pen-
n'a-t-il pas pu prendre ici le mot roi dans le sens dant quelque temps la capitale de l'Idumée. On voit
vague et général de chef, gouverneur, comme il est ses ruines à deux heures trois quarts de marche au
pris, Juges, xvn, 6; Psaume cxvm, i(>,etc., et comme sud de Touliléh.
192 Genesis, XXXVII, 1-10.
X. Uber generationum Jacob (WMII-I.). i° Joseph a fratribu» venditu» (XXXVUy.
9 CD B D £D
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ivvnvidiod-rjv. £2i(i7iv vfiâç âsofisvsiv ôpâ-
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dpâyfiara ificâv nQOçsxvvrjaav ro éfiôv dpâyfia. xr\wr} tjina û^b» a^^îp *oras|
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2. AFX* de et (sq.)
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^rii? aibn-; Tiabn<- t •
fistà t. àS.
•
(ait.) xal...: noifi. i~ . 1 :
43. Père des Iduméens. Hébreu et Septante Prétextequi fut la semence d'une plus grande hai-
5.
père d'Édom ne. Ce membre de phrase manque dans les Septante.
Je croyais que nous étions... Hébreu : « et voilà,
7.
XXXVII. ans. Hébreu et Septante nous étions... »; Septante : « je croyais que vous
—Seize
2. dix- «
étiez... » —
Étant autour. Septante « se tournant »
« de son père — Etant encore enfant. Dans l'hé-
».
:
vers gerbe. ma
:
ou « les mauvais propos tenus sur eux ». Septante : voici (Septante : comme si) le soleil... »
habitantes in terra impérii sui, ipse d'Édom, qui habitaient dans le pays de
est Esau pater Idumseôrum. leur domination : Édom est le même
qu'Ésau, père des Iduméens.
XXXVII. •
Habitâvit autem Ja-
e
*..
3
XXXVII. Mais Jacob habita dans
*
père
raelautem diligébat Joseph super 25,2S -
d'un crime détestable. 3 Or Israël ai-
omnes filios suos eo quod in senec- mait Joseph par-dessus tous ses
fils,
tûte genuîsset eum :
fecitque ei tû- parce que c'est dans sa vieillesse qu'il
2
nicam polymitam. Vidéntes autem ''
filiis amarétur, ôderant eum, nec pô- frères donc, voyant qu'il était aimé
par
terant ei quidquam pacifiée loqui. son père plus que tous ses autres frères,
le haïssaient, et ne
pouvaient rien lui
dire avec douceur.
5
II arriva aussi qu'il raconta à ses
Accidit quoque ut visum sôm- Pr 2J 33
frères un songe qu'il avait vu pré- :
'° se hi
nium reférret frâtribus suis :
quae p texte qui fut la semence d'une plus
causa majôris ôdii seminârium fuit. 6 p,ln",m '
6
grande haine. I1 leur dit donc « Écou- :
X e
Section. — Histoire de Jacob et de 8° Jacob en Egypte, XLV, 23-XLVII, 28.
9° Mort de Jacob, XLVII, 29-L, 14.
10° Fin de Joseph, L, 15-23.
Joseph, XXXVII-L.
1° Joseph vendu par ses frères, XXXVII.
1° Joseph vendu par ses frères, XXXVII.
2° Inceste de Juda, XXXVIII. XXXVII. Voici ses générations (de Jacob). Titre
2.
3° Joseph chez Putiphar, XXXIX, 1-18. de la 10 e et dernière section.
4° Joseph en prison, XXXIX, 19-XL. 3. Une tunique de diverses couleurs. Les étoffes
6° Exaltation de Joseph, XLI. de cette époque étaient généralement unies blan- :
»>° Premier voyage des frères de Joseph en ches, pourpres ou noires; mais les Sémites esti-
Egypte, XLII. maient davantage les vêtements à diverses teintes,
~° Deuxième voyage des frères de Joseph en ou plutôt, fabriqués avec divers morceaux d'étoffes
Egypte, XLIII, 1-XLV, 24. de différentes couleurs. Au témoignage de J. Roberts,
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 13
194 Genesis, XXXVII, 11-22.
X. Iiiber generationum Jacob Y Y Y V 1 1 - I.). (
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Jo*eph a fratribu» renditua CXXXVHy.
Op' T , H
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12
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14. £)i silence, n'est ni dans l'hébreu ni dans les nant ». — Dans une vieille citerne. Hébreu et Sep-
Septante. tante : • dans une des citernes ». On verra a quoi —
42. S'étaient arrêtés. Hébreu et Septante « étaient : lui servent ses songes. Hébreu et Septante : « nous
allés >. verrons ce que deviendront ses songes ».
13. Tes frères paissent les brebis. Hébreu et Sep- 24. S'efforçait de le sauver. Hébreu et Septante :
tante : « tes frères ne paissent-ils pas le trou- « le sauva ».*
peau ? 22. Ne tuez pas son àme. Hébreu et Septante :
15. Ce qu'il cherchait. Hébreu et Septante, au « ne lui ôtons pas la vie ». Ruben leur dit... »
—
style direct «
Que cherches-tu? »
: Dans cette citerne. Septante : « dans une de ces ci-
47. Donc, Vulgate ergo, n'est ni dans l'hébreu ni
: ternes ». Conservez vos mains —
Hébreu et pures. —
dans les Septante. Septante : « ne mettez pas la main sur lui ». i<
18. Ils projetèrent.Le verbe employé par les Sep- disait cela, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-
tante signiûe « ils
pensèrent méchamment ».
: tante.
20. Venez. Hébreu et Septante « venez mainte- :
La Genèse, XXXVII, 11-22. 195
\. Histoire tle Jacob (XXXVII -I«). — 1" Joseph vendu par ne* frère» (XXXVII).
« Tes frères
très tui pascunt oves in Sichimis :
paissent les brebis dans
veni, mittam te ad eos. Quo respon- les pâturages de Sichem viens, je :
in Dôthain. Dothaïn ».
Joseph alla donc après ses
Frntrum
Qui eum vidîssent eum procul,
18 les trouva à Dothaïn.
main frères, et il
cogitatio. 18
ântequam accéderet ad eos, cogitavé- Lorsque ceux-ci l'eurent vu de
i9
runt illum occidere : et mûtuo lo- loin, avant qu'il approchât d'eux, ils
9
Ecce somniâtor venit projetèrent de le tuer
1
quebântur : : : et ils se di-
20 Gen ' 37 ' s '
: Voici le son-
«
20
mus in cistérnam véterem dicemûs- :
geur qui vient ; venez, tuons-le et je-
que Fera péssima devorâvit eum
: : tons-le dans une vieille citerne; nous
et tune apparébit quid illi
prosint dirons Une bête sauvage l'a dévoré
:
;
2I
sômnia sua. Aûdiens autem hoc et alors on verra à quoi lui servent ses
2I
Ruben, nitebâtur liberâre eum de Gen Mais entendant cela, Ruben
- 42 > 22 ».
songes
22
mânibus eôrum, et dicébat Non :
Ruben s'efforçait de le sauver de leurs mains,
intervenir 22 «
interficiâtis ânimam ejus, nec effun- et disait Ne tuez
:
pas son âme et
dâtis sânguinem sed projicite eum : ne versez pas son sang; mais jetez-le
in cistérnam hanc, quse est in solitû- dans cette citerne qui est dans le dé-
dine, manûsque vestras servâte in- sert, et conservez vos mains pures ».
nôxias. Hoc autem dicébat, volens Or il disait cela, voulant l'arracher de
eripere eum de mânibus eôrum, et leurs mains et le rendre à son père.
narol avrov. 23
r(j) 'Eyt'vsro dé, r\vUa r\X-
r t
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nnbç talc àdeXcpovï avrov, é%tdv->
7û)tr/;g)
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nsnt «ÎTor, 2* xal Xafiôvrsç airbv ennttyav înh&h- irist "ia5« û^sen - nahs-n»
24
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23. AEX: èÇiS. rov 'icoo. 24. A'X (pro xevôs) èysï-
vos. 25. A: oi xan. 28. AFXf (a.
efin.) oi. 30. AX:
-bai
1
vaa-^a
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V/3p»i :
: a^an a^a^ nb
àvt'aro. 31. AX* toj. 34. A': r,u. rtvds.
reins ».
35. Tous ses enfants. Hébreu et Septante « tous Vente de parfuma en Égjpte (f V
:
.
25). (Tombeau de la dynastie).
La Genèse, XXXVII, 23-35. 197
X. Histoire de Jacob (XXXVII -Ij). — 1" Joseph vendu par sen frère» CXXXVII).
23 23
réddere patri suo. Conféstim ïgi- in Aussitôt donc qu'il fut arrivé près de
rislciiia.
tur ut pervénit ad fratres suos, nu- ses frères, ils le dépouillèrent de sa
davérunt eum tûnica talâri et poly- tunique longue, tissue de diverses cou-
mita 2i miserûntque eum in cistér-
:
Jer. 38, 6.
Zach. 9, 1 1.
leurs,
2i
et ils le jetèrent dans la vieille
nam véterem, quœ non habébat citerne, où il
n'y avait pas d'eau.
aquam.
23
Et sedéntes ut coméderent pa- 25
Puis, s'asseyant pour manger du
nem, vidérunt Ismaelîtas viatôres pain, ils virent des voyageurs Ismaéli-
venîre de Gâlaad, et camélos eôrum tes qui venaient de Galaad, et leurs
>ortântes arômata, et resinam, et chameaux portant des aromates, de la
26
stacten, in iEgyptum. Dixit ergo Judas résine et du stacté en Egypte. 26 Juda
inler-
Fudas fratribus suis Quid nobis : venit. dit alors à ses frères «
Que nous ser- :
)rodest si occidérimus fratrem nos- vira nous tuons notre frère et nous
si
luântur : frater enim et caro nostra il est notre frère et notre chair » Ses .
28
îst. Acquievérunt fratres sermôni- frères acquiescèrent à ses discours.
)us illîus. 28 Et prœtereiintibus Ma- Et des marchands Madianites passant,
Jud. 8, 22
lianîtis negotiatôribus, extrahéntes 24, 26. ils le retirèrent de la citerne, et le ven-
Joseph!
îum de cistérna, vendidérunt eum venditio. dirent vingt pièces d'argent aux Ismaé-
Ps. 104, 17. 29
smaelîtis, vigîntiargénteis : qui du- Sap. 10, 13. lites, qui le menèrent en Egypte. Ce-
Aot. 7, 9.
cérunt eum in ^Egyptum. 2<J Rever- Geu. 39, 1.
pendant Ruben, étant revenu à la ci-
30
31'isque Ruben ad cistérnam, non in- terne, n'y trouva pas l'enfant; alors,
30
rénit pûerum et scissis véstibus
: Gcn. 37, 34 ;
ses vêtements déchirés, il retourna vers
44, 13.
jergens ad fratres suos, ait Puer :
Is.37, 1. ses frères et dit : « L'enfant ne paraît
ion compâret, et ego quo ibo ? pas, et moi, où irai-je?
»
31
Ils prirent donc sa tunique et la
Tulérunt autem tûnicam ejus, trempèrent dans sang d'un chevreau
le
32
ît in sanguine hœdi, quem occîde- qu'ils avaient tué, envoyant des
32
rant, tinxérunt
mitténtes qui fer-
:
gens pour la porter à leur père, et pour
rent ad patrem, et dîcerent Hanc : lui dire : « Nous l'avons trouvée : vois
îvénimus vide utrum tûnica fîlii tui
: si c'est latunique de ton fils, ou non ».
33 33
jit, an non. Quam eum agnovisset Quand le père l'eut reconnue, il dit :
25. Manger du pain. Sur le sens de cette expres- Les anciennes versions ont considéré le nekôth
ion, voir plus haut, xxxi, 54. Des voyageurs— (Vulgate, aromata) comme un terme générique dé-
smaélites. Ces mêmes voyageurs sont appelés un signant les parfums; mais ce n'en est qu'une espèce
2u plus bas Madianites (y. 28), parce que le mot particulière, probablement la gomme ou résine qui
ismaélites est pris dans le sens large d'Arabes noma- découle du tragacanthe. Le tsôri (Vulgate, resinam)
des. Il n'y a donc pas plus de contradiction entre ces est, d'après les uns, le baume, d'après les autres, la
"eux noms que si l'on disait, tantôt, que Joseph résine du pistachier il est possible
:
que ce mot
it vendu par des Abrahamites, et lantôt, par des soit un terme générique désignant indistinctement
sraélites.Les deux noms s'employaient indifférem- toutes les résines aromatiques. Enfin le lot (Vulgate,
lent l'un pour l'autre, les ismaélites désignant stacten) n'est autre que la gomme qui suinte du
auvent dans la Bible, non pas exclusivement les ladanum on l'a souvent retrouvé au fond des tom-
:
descendants d'Ismaël, mais les Bédouins nomades beaux égyptiens, et son odeur a été remarquée
en général or les Madianites, descendants d'Abraham parmi celle des parfums qui avaient servi à em-
jar Cétura, étaient aussi une tribu arabe ou bédouine. baumer les cadavres.
Des aromates, de la résine et du stacté. Tous les
Mentaux recherchent beaucoup les parfums; mais, 28. Qui menèrent en Egypte. Les esclaves étaient
le
an Egypte, on en faisait une consommation plus nombreux recherchés en Egypte
et on les voit re- :
rande encore qu'ailleurs, pour embaumer les morts. présentés en très grand nombre" sur les monuments.
Les marchands ismaélites, rencontrés, à Dothaïn Mais ceux du pays de Chanaan y étaient surtout
par les frères de Joseph, portaient en Égvpte trois appréciés, comme" ils le furent plus tard en Grèce
espèces de parfums du nekôlh, du tsôri et du lût.
: et à Rome.
198 Genesis, XXXVII, 36 — XXXVIII, 12.
X. Ijiber generationum Jacob (XXXVII-L). - 2" Judœ ince*tuit (XXXVIII).
Madirjvaïoi
ùnidovto tov 'ImvrjQp ils Atyvntov tq) Iliti-
nia nihe :no ns^isb d^tû
qQÏjtm anâdovti <I>aQaoô, àn^iftaye/Qm. s D^rîZîcn
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nots àno&avt] xal ovtoç, coçtziq 'xal' oi âdsX- t
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: :
36. A 1
—2. A: AFX:
nani cpèm ^31*1 : r»^3» r^3 «
(eti. alibi): IleTçeff,. iSev. 4.
in ex. vlov. 5. AEXf (f.Tioosd'.) tri. 7. AFX:
ivavriov. 8. AX: yâ/u^oevaat. 9. AX: syivtrto.
10. AEXf (p. èf.) rb é'/ua. 11. EXf (p. yâo) kv rf t
M. A cause de cela, Vulgate quamobrem, : n'est ni Eunuque égyptien arec les insignes du commandement.
dans l'hébreu ni dans les Septante. (y. 36). (Ghùéh).
La Genèse, XXXVII, 36 — XXXVIII, 12. 199
V. Histoire de Jacob (XXXVII -JL). S" Mnce*te de Juda (XXXVIIi).
il dit « Je descendrai
fîlium meum lugens in inférnum. Et
:
pleurant vers
36 Madia- mon fils dans les enfers ». Et lui persé-
illo persévérante in fletu,
vérant dans son pleur, 36 les Madiani-
nita- vendidérunt Joseph in xEgypto
,
céndens Judas a frâ tribus suis, di- Juda, s'éloignant de ses frères, alla lo-
vertit ad virum Odollamitem, nô- chez un homme d'Odollam, du nom
mine Hiram. 2 Viditque ibi filiam 'Hiras. 2 Et il vit là la fille d'un homme
fer
1 Par. 3, 3.
3
nomma le fils qui naquit Onan. 5 Elle
fîlium vocâvit Onan. Tértium quo- en enfanta aussi un troisième, qu'elle
que péperit. quem appellâvit Sela :
appela Séla celui-ci né, elle cessa
:
7
Fuit quoque lier primogénitus Ju- le premier-né de Juda, fut très méchant
en la présence du Seigneur et par le
da-. nequam in conspéctu Dômini : 1 Par.
Num.
2, 3.
8
Juda
;
et ab eo occîsus est. 8 Dixit ergo 26, li». Seigneur il fut frappé de mort.
dit donc à Onan, son fils « Prends la :
et habitâvit in domo patris sui. Celle-ci s'en alla et habita dans la mai-
son de son père.
- 12
H
Evolûtis autem multis diébus, Mais bien des jours s'étant écoulés,
'QdoXXafiîzrjg,
l
stg Qafivâ.
*3
Kal ànrjyys'Xt] T/3nb t>^ îr»n3^n
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Qâfiaç %Xi vvWV c-vtov\ Xsyovzsç' 'Idov 6 i\\ m A
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ysvofit'vrj èvAlvav snl ttjg odov ; Kal sînav : : : ir : :
i3 AThamar. Les
' « sa belle-fille •.
Septante ajoutent
14. Déguisée. Hébreu «
:
—
Ton bracelet. Hébreu pâtil
:
main. L'hébreu et les Septante ajoutent • il les lui donna ». : Une seule
:
—
fois, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. Conçut. L'hébreu et —
les Septante ajoutent « de lui ».
:
mùrtua est fîlia Sue uxor Judae qui : mourut la lille de Sué, femme de Juda,
post luctum consolatiône suscépta, qui s'étant consolé après le deuil, mon-
Gen. 31, 19. tait à Thamnas vers les tondeurs de
ascendédat ad tonsures ôvium suâ-
2Reg. brebis, lui et Hiras d'Odollam, pasteur
rum, ipse et Hiras opîlio gregis 13,3.
,3 de ses troupeaux. 43 Or on annonça à
Odollamites, in Thamnas. Nuntia-
Thamar que son beau-père montait à
tûmque est Thamar quod socer illias
Thamnas pour tondre ses brebis. 1 Celle- '•
Gen.
crevisset Sela, et non eum 38, 11. l'avait pas eu pour époux. ili Lorsque
accepis-
Juda l'eut aperçue, il crut que c'était
set marîtum. <8
Quam cum vidisset
une femme de mauvaise vie; car elle
Judas, suspicâtus est esse meretrî- Jer 3 2
avait couvert son visage, afin qu'elle
cem operûerat enim vultum suum,
:
ne fût pas reconnue. iG Et s'approchant
ne agnoscerétur. 6 Ingrediénsque ad '
20, 12.
sua esset. Qua respondénte Quid :
Ex. 16, 33.
donneras-tu pour que tu viennes avec
dabis mihi ut fruâris concûbitu meo ? moi? » n il dit « Je t'enverrai un che- :
47
dixit : Mittam
de gré- tibi hœdum vreau de mes troupeaux ». Mais elle,
j-ibus. Rursûmque illa dicénte Pâ- :
|KI( llllll
cum reprenant « Je consentirai à ce que tu
:
quem sûmpserat, indûta est viduitâ- qu'elle avait pris, elle se revêtit de ses
tis véstibus.
habits de veuvage.
20
20
Misit autem Judas hœdum Or Juda envoya le chevreau par
per son pasteur qui était d'Odollam, afin
pastôrem suum Odollamîtem, ut
gage qu'il avait donné à
qu'il retirât le
recîperet pignus quod déderat mu- cette femme; celui-ci, ne l'ayant pas
lieri qui cum non invenîsset eam,
:
trouvée,
2I
demanda aux hommes de
21
interrogâvit hômines loci illîus :
ce lieu « Où est cette femme
:
qui était
Ubi est mûlier quœ sedébat in bi- assise dans le carrefour ? » Tous répon-
vio? Respondéntibus cunctis : Non dant « Il n'y a pas eu en ce lieu de
:
22
fuit in loco isto méretrix : re- femme de mauvaise vie », 22 il revint
vérsus est ad Judam, et dixit ei : vers Juda et lui dit « Je ne l'ai
pas :
ehev S
h(û, xaï 'En(yvoo9i, tîvog b daxtvXtoç
*«'Enéyvœ
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M-^ _ l^Vsà»»
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• 1
2
Hébreu et Septante « ne nous exposons pas au avantage! » Celle interprétation est d'ailleurs con-
mépris ». — :
25. Cet anneau, ce bracelet et ce bâton. Voir plus l'hébreu ni dans les Septante.
haut la note sur le y. 18. 2. Dans la maison de son maître. L'hébreu et les
26. Les gages, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante ajoutent « l'Égyptien ».
Septante.
—
Toutefois, Vulgate attamen. Hébreu et : 3. Très bien, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
:
quem promiseram, et tu non inve- moi, j*ai envoyé le chevreau que j'avais
nfstieam. promis, et toi, tu ne l'as pas trouvée ».
Ecce autem posttres mensesnun-
- 24
Thaniiii Mais voilà qu'après trois mois on
deprehen
tiavérunt Judse,dicéntes Fornicâta : dilur. annonça à Juda cette nouvelle « Tha- :
défendit.
cognôsce cujus sit ânnulus, etarmil- l'homme à qui sont ces gages que j'ai
26
la, et bâculus. Qui, âgnitis muné- conçu vois à qui sont cet anneau, ce
:
28 29
lste
egrediétur prior. Illo vero l'un présenta sa main, à laquelle la
retrahénte manum, egréssus est sage-femme lia un fild'écarlate, disant :
28
alter :
dixitque millier :
Quare divisa Celui-ci sortira le premier ». 2!)
«
Joseph
est in ^Egyptum, emitqueeum Puti- apud. et
Pulipha- Egypte, Putiphar Égyptien, eunuque
phar eunûchus Pharaônis, princeps rem. du Pharaon et chef de l'armée, l'acheta
exércitus, vir aegyptius, de manu Is- Gen. 37, 36. de la main des Ismaélites par lesquels
Ps. 104, 17.
2
maelitârum, a quibus perdiictus erat. il avait été amené. Et le Seigneur fut
2
Fuitque Dôminus cum eo, et erat avec lui, et c'était un homme prospé-
vir in cunctis
prospère agens habi- : 2 Par. rant en toutes choses il demeura dans :
31, 21.
Joseph grâtiam coram domino suo, Ainsi Joseph trouva grâce devant son
'M>. Plus juste, c'est-à-dire moins coupable. l'Égyptien, couleur particulière de la peau, qui tient
89. Phares signifie irruption. le milieu entre la couleur rouge des hommes et la
couleur jaune clair des femmes. Putiphar était-il
—
3° Joseph chez Putiphar, XXXIX, 1-18. eunuque à proprement parler? Il est possible que
non, et que les Hébreux, originaires de la Chaldée,
XXXIX. 1. Eunuque du Pharaon. Les eunuques aient donné par habitude le nom d'eunuques à tous
e rencontrent en Orient dés la plus haute anti- les grands officiers de la cour, selon la dénomina-
quité; les monuments de l'Assyrie en représentent tion usitée dans la région de l'Euphrate et du Tigre.
un grand nombre, occupant lès plus hautes posi- — Chef de l'armée; en hébreu sar hat-tabbakhîm.
:
tions ol'Iicietles. Les monuments égyptiens nous en Nous ne savons pas exactement ce qu'il faut enten-
montrent également, qui se distinguent par les mô- dre par ce titre; mais on peut conjecturer que Pu-
mes caractères que sur les bas-reliefs niniviles :
tiphar était chefdes madjaïu, c'est-à-dire des sol-
absence de barbe, développement de la poitrine, dats chargés en Egypte de la police et de l'exécu-
obésité qui contraste avec la maigreur ordinaire de tion des ordres rovaux.
204 Genesis, XXXIX, 5-14.
X. Liber jçenerationum Jacob (XXX VII-Ei).
— & Joteph apud Putipharem (XXXtX, 1-1SJ.
avrcp' xal xartaiyGev avxov inl rov otxov
avrov, xal nâvza oaa ijv avroj, tômxe ôtà
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tante « il le
:
préposa à sa maison et remit en ses 0. Il n'y a rien qui ne soit en ma puissance. Hébreu :
mains tout ce qu'il avait ». il n'y a pas plus grand que moi ici ». — Ce mal. |
8. A cette action criminelle, n'est ni dans l'hébreu avait laissé son manteau dans la main et qu'il avait
ni dans les Septante. lui (Septante : et était sorti) dehors ».
La Genèse, XXXIX, 5-14. 205
X. Histoire «le Jacob (XXXVII -Ij). — 3" Jo*eph chez Rutiphar (XXXIX, 1-18J.
ihi trâditis, ignorât quid hâbeat in maître, toutes choses m'ayant été con-
9
lomo sua : nec quidquam est quod fiées,ignore ce qu'il a dans sa maison,
mea n'y a rien qui ne soit en ma puis-
9
ion in non sit potestâte, vel et il
tradîderit mihi, prœter te, quœ uxor sance, et qu'il ne m'ait livré, excepté
Tob.
ejus es quo modo ergo possum hoc vous, qui êtes sa femme comment
4. G.
: :
Eccli.
23, 25-33.
îalum fâcere, et peccâre in Deum Ps. 8, 13.
donc pourrais-je faire ce mal, et pécher
40
îeum? Hujuscémodi verbis per contre mon Dieu? » ,0 Par des discours
>ingulos dies, et millier molesta erat semblables chaque jour cette femme
idolescénti, et ille recusâbat stu- booh.h,i était importune à ce jeune homme, et
9,3.
jrum. lui se refusait au crime.
Accidit autem quadam die, ut in-
1 ' 1
Or il arriva un jour que Joseph,
'
relicto in manu
ejus pâllio fugit, et Mulieris le manteau laissé dans sa main, s'enfuit
13
egréssus est foras.
13
Cumque vidis-
vindiela.
et sortit dehors. Lorsque cette femme
set millier vestem in mânibus suis, eut vu le manteau dans ses mains, et
iÀ M elle
3t se esse contémptam, vocâvit ad qu'elle était méprisée, appela les
se hômines domus suœ, et ait ad eos :
gens de sa maison et leur dit « Voilà:
sera devenu premier ministre (Genèse, xliii, 1C, contentait de prendre chez lui ses repas, et de
19; xliv, 1, 4). remplir à la cour ses fonctions officielles.
5. L Égyptien. Plusieurs fois le texte remarque 7. Sa maîtresse jeta les yeux sur Joseph... Quel-
expressément que Putiphar était Égyptien (xxxvn, ques critiques avaient nié l'authenticité de cet épi-
ï; xxxix, i). C'est qu'alors les pharaons apparte- sode, sous prétexte qu'il n'était pas d'accord avec
naient à une race étrangère et sémitique, celle des les mœurs égyptiennes. Or un roman écrit en
Schasou, qui avait conquis l'Egypte : les rois de ce Egypte même, du temps de Moïse, le Roman des.
peuple, connus sous le nom d'Hyksos, prenaient deux frères, offre avec l'histoire de la femme de Pu-
naturellement la plupart de leurs officiers parmi tiphar des analogies frappantes, non point tant en-
les Schasou; ils faisaient pourtant quelques excep- core dans les faits eux-mêmes que dans la peinture
tions en faveur des Égyptiens, et Putiphar, ainsi des us et coutumes de l'Egypte, si bien qu'il est
que le remarque la Bible, fut un de ces privilégiés. désormais impossible de révoquer en doute le ca-
6. Et il ne connaissait, etc. Les uns rapportent ractère tout égyptien du récit mosaïque. Voir le
ces paroles à Joseph, les autres avec plus de pro- Roman des deux frères, dans F. Vigouroux, La Bi-
e
babilité à l'Égyptien, dont il vient d'être dit immé- ble et les découvertes modernes, édit., t.n,p. 43-55.
206 Genesis, XXXIX, 15 — XL, 3.
X. f^iber générât. Jacob (XXXVH-li).
— *" Joseph in carcere fXXXIX, 19-XL).
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14. Pour »rte corrompre. Septante « en disant Joseph eut entendu les paroles que lui dit sa femme,
«lors avec moi ». —
Des cris. Hébreu et Septante
: :
23
fiébat, sub ipso erat. Nec nôverat que tout ce qui se faisait, était soumis à
23
âliquid, cunctis ei créditis : Dôminus Joseph. II ne prenait même connais-
enim erat cum illo, et ômnia ôpera sance de rien, tout ayant été confié à Jo-
ejus dirigébat. seph, parce que le Seigneur était avec
lui, et dirigeait toutes ses œuvres.
XX. 1
His ita gestis, âccidit ut pec- XI<. 4
Ces choses s'étant ainsi pas-
cârent duo eunûchi, pincérna régis sées, il arriva que deux eunuques, l'é-
Mreere.
/Egypti, et pistor, domino suo. chanson du roi d'Egypte et le panetier,
2
Iratûsque contra eos Phârao (nam offensèrent leur maître. 2 Et le Pharaon,
alter pincérnis prœerat, âlter pistô- irrité contre eux (car l'un commandait
ribus),
3
misit eos incârcerem prin- aux échansons et l'autre aux panetiers),
cipis militum, in quo erat vinctus et
3
les envoya dans la prison du chef des
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8. L'interprétation.
Septante « leur interpréta- :
tion ».
9. Le premier, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
Septante.
il. La
coupe que je tenais. Hébreu « la coupe du :
troisset Joseph mane, et vidisset eos Lorsque Joseph fut entré près d'eux le
7 7
tristes, sciscitâtus est eos, dicens :
matin, et qu'il les eut vus tristes, il
Cur tristior est hôdie sôlito faciès Lno.«,'ir. les interrogea, disant « Pourquoi votre :
a Nous avons vu un
prété tur Dixitque ad eos nobis. songe, et il n'y a
Joseph Numquid non Dei est inter- nSL"$"
:
4
personne pour nous l'interpréter ». Jo-
pretâtio? reférte mihi quid vidéritis. 2 p c seph leur N'est-ce pas à Dieu
îo. t! i dit : «
H0
coram me vitem, 10 inqua eranttres qu'une vigne, où il y avait trois pro-
vins, poussait peu à peu des boutons,
propâgines, créscere paulâtim in
et post flores uvas matu- et qu'après des fleurs, des raisins mû-
gemmas,
u rissaient,
*
et que la coupe du Pharaon
'
sômnii Très propâgines, très adhuc terprétation du songe les trois pro- :
:
<3
i3 vins, ce sont trois jours encore, après
dies sunt :
post quos recordâbitur le Pharaon se souviendra de
lesquels
Phârao ministérii tui, et restituet te ton ministère, et te rétablira dans ton
in gradum pristinum :
dabisque ei
ancienne charge tu lui présenteras la
:
câlicem juxta officium tuum. sicut selon ton office, comme tu avais
coupe,
ante fâcere consuéveras. K!i Tantum icor.7,21. coutume de le faire auparavant. Seu- * ''
5. Ils virent tous deux, dans une même nuit, un d'après Hérodote (ir, 77), et Plutarque (De Iside et
songe. Les Égyp- Osiride, § 6), les Égyptiens n'avaient pas de vignes.
tiens attachaient Mais Hérodote contredit son propre témoignage en
aux songes une cinq endroits différents (n, 37, 60, 12-2, 133, 168).
importance ex- et Plutarque est contredit par Diododore, Strabon,
trême. Ils em- Pline l'Ancien, Athénée et Horace. Du reste, les
ployaient, pour en monuments égyptiens attestent que la vigne et le
obtenir des dieux, vin étaient très" communs en Egypte à l'époque de
des infusions fai- Joseph. Ils nous font assister à toutes les opérations
tes avec l'euphor- de la vendange, et même à la préparation du moût,
be, le poivre, la ou jus de raisin exprimé dans l'eau, dont parle le
camomille, le grand échanson au f. H.
chrysanthème, la H. Je donnai la coupe au Pharaon. Cet usage est
peau de cerf, le attesté par les monuments, où l'on voit la coupe
soufre natif, l'am- présentée par les esclaves à leur maître et à tous
moniac, la magné- ses invités.
sie, etc. 13. Le Pharaon. Ce pharaon est probablement
9. Une vigne. Apapi II, le plus célèbre des rois pasteurs, qui s'é-
Jus exprimé dans la coupe (V. 11). Les incrédules taient emparés de l'Egypte depuis longtemps, et qui
(Tombeau de Bekhmara). ontprétenduque, étaient d'origine sémitique comme Joseph.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 14
210 Genesis, XL, 16 — XLI, 4.
X. Ijiber jrfeneratioiuun Jacob <\\\\ ll-l,). — 4" Joneph in carcere (XXXIX, 19-XLJ.
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yijç 'E^Qu/mr, xal code ovx ènot'rjaa ovdt'v,
àXX' ivéfiaXôv pe tig Tor Xâxxov 'tovtov'.
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i7. En mangeaient.
L'hébreu et les Septante ajou- 33. Tout lui prospérant, n'est ni dans l'hébreu
tent ilans la corbeille au-dessus de ma tête ».
: «
ni dans les Septante.
20.
Grand, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
Septante.
—A
ses serviteurs. Hébreu et Septante: « à XLI. 2.
Extrêmement, n'est ni dans l'hébreu ni
tous ses serviteurs — ressouvint. Hébreu éleva —
la tête ». — Pendant Serepas.
•.
Hébreu et Septante
le
: «
:
dans les Septante. Grasses. Septante : « de choix ».
Sortaient du fleuve. L'hébreu et les Septante
3.
« au milieu de ses serviteurs ». ajoutent « derrière elles ». Elles paissaient-
: —
22. Il susjjendit l'autre. Hébreu et L'hébreu et les Septante ajoutent « à côté d'elles»,
Septante « et il : :
terra Hebrseôrum
tle «lacob
:
(WXVII-L). — 4n
et hic in-
Joneph en prUon (XXXIX, 19- XL}.
« Et moi aussi
Et ego vidi sômnium, quod tria ca- j'ai vu un songe j'avais :
nistra farinae habérem super caput trois corbeilles de farine sur ma tête;
n
]1
meum uno canistro quod
: et in et dans l'une des corbeilles, qui était la
erat excélsius, portâre me omnes ci- plus élevée, je portais de tous les ali-
bos qui fiunt arte pistôria avésque ,
ments qui s'apprêtent par l'art du bou-
I8 8
comédere ex eo. Respôndit Jo- langer, et les oiseaux en mangeaient »
*
.
lacerâbunt vôlucres carnes tuas. pendra à une croix, et les oiseaux dé-
chireront tes chairs ».
20
20
Exinde dies tértius natalîtius Le troisième jour d'après était le
Mat. 14, G.
jour de la naissance du Pharaon, qui,
)
l
qui fâciens grande Os. 7, A.
hara(')nis erat :
Esth. 18.
convivium pûeris suis, recordâtus
2,
faisant un grand festin à ses serviteurs,
mplentur se ressouvint, pendant le repas, du
'
'li;u-:nnii'
rao sômnium. Putâbat se stare super Ex. 7, 14.
un songe. Il croyait qu'il était debout
- Dan. 2, 1. sur le bord du fleuve, 2 duquel mon-
thivium, de quo ascendébant septem
taient sept vaches extrêmement belles
boves, pulchrœ et crassae nimis et :
et dans les
et elles paissaient
3 grasses ;
et pascebântur in ipsa amnis ripa in sur la rive même du fleuve, dans des
locis viréntibus :
''
16. Sur ma tête. Hérodote avait remarqué, comme encore un trait égyptien. L'anniversaire de la nais-
une singularité sance du roi était célébré comme une fête solen-
des mœurs égyp- nelle. Les inscriptions mentionnent des grâces ac-
tiennes, que les cordées à cette occasion, et nous prouvent ainsi
femmes y por- que le Pharaon pensait alors aux prisonniers, soit
taient les fardeaux pour leur rendre ses faveurs, soit pour prononcer
sur les épaules et définitivement sur leur sort.
les hommes sur la Si. Pour qu'il lui présentât la coupe. Voir y. 11.
son obser-
tète. Si
vation n'est pas 5° Exaltation de Joseph, XLI.
juste dans sa gé-
néralité, elle l'est XLI. I. Sur le bord du fleuve du Nil, le fleuve uni-
au moins pour les que de l'Egypte, auquel ce pays doit toute sa fertilité
porteurs de pain, et sa richesse.
comme on le voit 2. Sept vaches. Ce nombre sept avait, dans les deux
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iyayov ai 'ènza fiôeg ai aîa^çal xal Xenzal
zaîg caçi£i zàç ênzà @6aç xàg xaXàç zo) eîdtt
xal, zàç *èxXexzàç zaîç oao£{. 'HyiçO-îj de 1 K- •- />•-: m- :
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Xeae nâvzaç zovç ihjyqzaç Alyvnzov xal nâv-
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<l>aoa<>) nçbç 'Ima~t']q)' 'Evvmiov éoiçaxa, xal -v._t- : :
7. Toute la beauté des premiers. Hébreu « les : selon l'interprétation de son songe » Septante ; :
sept épis gras {Septante : de choix) et pleins ». —Le « nous vîmes chacun selon son songe ».
Pharaon s'éveillant après son sommeil. Hébreu et 12. Il y avait là. L'hébreu et les Septante ajoutent :
pullulâbant in culmo uno, plenge at- saient sur une seule tige, pleins et
que formôsœ
G
âliœ quoque tôtidem
: beaux 6 et autant d'autres épis grêles et
;
conjectures zEgypti, cunctôsque sa- Dan. 2, 2. de l'Egypte et tous les sages, et les ayant
piéntes et accersitis narrâvit sôm-
:
mandés, il leur raconta le songe, et il
nium, nec erat qui interpretarétur. is. 41, 26.
n'y en avait aucun qui pût l'interpréter.
9
Tune demum reminîscens
- pin- '
Gen 40
9
Alors enfin le grand échanson, se
, -v. :
. . ~.E - 14 -
ma
>
peccatum meum.
10
1t)
lratus rex servis Gen. 40, 1-3. Le roi, irrité contre ses serviteurs,
suis, me et magistrum pistôrum re- ordonna que moi et le grand panetier
trûdi jussit in cârcerem principis fussions ramenés dans la prison du
militum H ubi una nocte utérque
:
* r ,
chef des soldats, * où dans une seule '
dem ducis mîlitum fâmulus cui : làun jeune Hébreu, serviteur du même
narrantes sômnia, 13 audivimus quid- chef des soldats, et auquel ayant ra-
quid pôstea rei probâvitevéntus :
ego conté nos songes, H3 nous entendîmes
enim rédditus sum ofiïcio meo : et tout ce que dans la suite l'événement
ille suspénsus est in cruce. confirma; car moi je fus rendu à ma
charge, et lui fut suspendu à une croix ».
**
Aussitôt, par l'ordre du roi, on ton-
1
''Prôtinus ad régis Pa. 104, 20.
impérium edûc- Sap. 10, 13. dit Joseph qu'on avait tiré de la prison,
tum de cârcere Joseph totondérunt et, ses vêtements changés, on le lui
:
15
ac veste mutâta, obtulérunt ei. 15 Cui 2Reg.
19, 24. présenta. Le roi lui dit « J'ai vu des :
16
sime conjicere. 16 Respôndit Joseph interprètes très sagement ».
:
Joseph
nXt'jçftç
" - j»
de intà atàyytç
Xsntol xai àvsuôçp&OQOt j- •
: a- -: r "•'
«" t J 'it it
2* Kal xaziniov
àvscpvovto i%6usvot avzcùv. :nia'on nï<b^
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25 Kal eînsv 'Icaarjcp tdj iVaçacô' To iv- nnssi
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vnviov &aQUco iv iativ boa o &ebç noieï,
26 Ai èntà xaXal - -
tdtiis c<jî 0aça(a. fiôeç al jt v v, : 7 -: : v I
••
29 '/5ov éntù
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27
&eoç noieï, idei^s tç> (fraçam.
itrjiQyttai ev&qvla noXXrj iv nàarj yjj Alyv-
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17. A: èitî to x. 18. X
(pro cosn.): iSù (X: iSà
àisneç). 19. A EXi (p. eïS.) cœôSça. A»f (p. ff«(>|.)
2
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AiyvitTco. 20. AX*
xai èvéfiovro èv toj H%ei ...: èv bXt]
(ult.) r«e. 22. A: ïdov ( eti. alibi). 24. AX* avtô.
2ntà
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_ nxnn ,
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nte'rso
„
(p. ai X.) xai aio%ç>ai. AX* (ait.) éntà èrfj
2,1. Xt
èaxL 28 EX (eti. vs. 27): mufaei. 29. AEX: Al- pK-paa
'.
t: •••jv
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AT- a^a
vt
yvnrep. 30. X
(eti. vs. 27): Xifios. AX: éndriad'v-
aovrai. AX* t^ç haouévr,:. AXj (p. oii]) tj;
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•AT : • I v jv : «T T - T »- :
• '
m. Sans moi Dieu répondra. Septante : « sans Septante : « et on ne s'aperçut pas qu'elles y fussent
Dieu il ne sera entrées ».
pas répondu ».
19. Si difformes et si maigres. Hébreu et Septante : 23. Grêles. Hébreu : « stériles, grêles ».
«
chétives, laides et décharnées ». 28. Hébreu et Septante « je l'ai dit au : Pharaon.
21. Ne donnèrent aucun signe de satiété. Hébreu et Dieu a montré au Pharaon ce qu'il va faire ».
La Genèse, XLI, 17-30. 215
X. Histoire de Jacob (XXXVII -Ij). — 5° Exaltation de Joneph (Xt.i/.
Absque me Deus respondébit pros- répondit « Sans moi Dieu répondra des
:
8
ripam flûminis. « Je
croyais que j'étais debout sur la rive
'
1!)
et ecce, has sequebântur âliœ sep- verte dans les marécages. 19 Et voilà
tem boves in tantum déformes et ma- que sept autres vaches les suivaient, si
ciléntoe, ut numquam taies in terra difformes et si maigres, que jamais je
20 n'en vis de telles dans la terre d'Egypte.
.Egypti viderim quœ devorâtis :
,
20
et consûmptis priôribus,
2I
nullum Or celles-ci, ayant dévoré et consu-
saturitâtis dedére vestigium sed : mé les premières, 2I ne donnèrent au-
simili mâcie et squalôre torpébant. cun signe de satiété mais elles demeu- ;
22
lulâbant in culmo uno plenae atque éveillé et de nouveau assoupi, je vis
23 un songe sur
pulchérrimae. Aliae quoque septem :
sept épis poussaient
ténues et percûssee urédine oriebân- une seule tige, pleins et très beaux.
23
tur e stipula ** quee priôrum pul-
:
Sept autres aussi, grêles et frappés
cliriti'idinem devoravérunt. Xarrâvi par un vent brûlant, s'élevaient d'un
conjectôribus sômnium ,
et nemo est chaume 2i ils dévorèrent la beauté des
:
est
25
Joseph répondit « Le songe du roi
un ce que Dieu doit faire, il l'a
:
:
20
Deus, osténdit Pharaôni. Septem montré au Pharaon. 26 Les sept vaches
boves pulclme, et septem spicae pie- J«««-ph belles et les sept épis pleins sont sept
nae, septem ubertâtis anni sunt eam- : années d'abondance, et ont dans le songe
démque vim sômnii comprehéndunt. la même signification. 27
Pareillement,
27
Septem quoque boves ténues at- les sept vaches maigres et décharnées
que maciléntae, quae ascendérunt post qui sont montées après les premières,
eas. et septem spicae ténues, et vento et les sept épis grêles et frappés d'un
urénte percûssae, septem anni venttï- vent brûlant, sont sept années d'une
rae sunt famis. 28 Qui hoc ôrdine famine qui doit venir. 28 Ces an-
20
complebûntur ecce septem anni
: nées s'accompliront dans cet ordre :
29
vénientfertilitûtis magna* inunivérsa voilà que viendront dans toute la terre
30
terra iEgypti quos sequéntur se-
:
d'Egypte sept années d'une grande
tantae sterilitâtis, ut 4Ecg
- 8' 1- 30
ptem anni âlii fertilité, que suivront sept autres an-
obliviôni tradâtur cuncta rétro abun- nées d'une si grande stérilité, que toute
remarque qu'en fait la Genèse est d'autant plus ter jusqu'à Dieu la gloire et les honneurs qui vont
que l'épithète de chauve était, chez les
frappante, descendre sur lui. — Des choses favorables. Tout
considérée comme une insulte (Voir IV Rois, n'est pas favorable dans ce que Joseph annonce au
Juifs,
n, 23). —
Ses vêtements changés. En prison, Joseph Pharaon. Mais, jusque dans la famine de sept années
devait porter la schenti, espèce de pagne grossier qui va fondre sur le pays, Dieu fait une faveur au
en usage chez les gens de basse condition, que l'on roi d'Egypte en l'en prévenant, pour qu'il puisse
voit reproduit sur une foule de monuments égyp- prendre les mesures de prudence sans lesquelles
tiens. Pour être admis à la cour, il dut suivre le "cé- la disette aurait des effets bien autrement terribles.
rémonial des réceptions, et s'astreindre à toutes les 23. Joseph répondit, sans recourir à aucun moyen
purifications observées par les prêtres eux-mêmes. extérieur. Les devins égyptiens ne parlaient point
Or, non seulement ceux-ci se livraient à des ablu- d'eux-mêmes et comme d'inspiration, mais, pour
tions fréquentes, mais ils prenaient souvent des donner leurs réponses, ils avaient recours à des
vêtements nouveaux qui chaque fois devaient être procédés magiques. C'est par là que la manière
lavés. Quelque pressé que fût le roi de voir et d'en- dont Joseph explique les songes, par révélation d'en
tendre l'interprète, il dut attendre que Joseph eût haut, diffère complètement, même aux yeux des
subi toutes les règles de l'étiquette imposée par les
Égyptiens, de la manière ordinaire de connaître l'a-
prêtres égyptiens. venir, quelque mystérieuse qu'elle fût pour les non
10. Sans moi. Joseph commence par faire remon- initiés.
216 Genesis, XLI, 31-43.
X. Liber yenerationum Jacob < \\ W II - 1.). — 5° Jo*eph exaltatum fXLij.
'aîjfisçov' ini nâay yij Aiyvnrov. 42 Kai iû^ s i fxstn b^x siDan pi ^^41
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nsçisXôfisvog &aQam b?
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.
A'_*«.
AX: Aiyvnrto. 37. AFX: rà qr^ara. 38.A2FX*
39. AX: pon. as p.
<pq. 41. AX: nâarjs yrjs.
Txàai.
dance ne subsistera plus dans le pays à cause de Donc, Vulgate ergo, n'est ni dans l'hébreu ni
39.
cette famine qui suivra, car elle sera* très grande ». dans les Septante. Tout ce que tu as dit. Hébreu — :
32. Mais le songe que vous avez vu en second lieu, et Septante « toutes ces choses ». Semblable à :
—
et qui se rapporte à la même chose. Hébreu et Sep- toi. Hébreu « aussi (Septante
: : plus) intelligent que
tante :•
Quant à [ce fait], que le songe du Pharaon toi ».
s'est répété deux tois ». 40. Au commandement de ta bouche. Voir la note
33. Donc, Vulgate
ergo, n'est pas dans l'hébreu. ci-contre. — Le peuple. Hébreu et Septante « mon
—
: :
—
«
ajoutent :
pour le pavs ». ajoutent : «
aujourd'hui ».
La Genèse, XLI, 31-43. 217
X.. Histoire de «lacob ( \ \\ % Il -
1^). — .', Exaltation de Jotteph (XLIJ.
dântia :
consumptûra est enim lames l'abondance précédente sera livrée à
l'oubli; car la famine doit consumer
3i
omnem ma-
terram, et ubertûtis
toute la terre, 3I et la grandeur de la
gnitûdinem perditûra est inôpiae ma-
32 disette doit détruire la grandeur de l'a-
gnitude Quod autem vidîsti se-
bondance. 32 Mais le songe que vous
cundo ad eâmdem rem pértinens
avez vu en second lieu, et qui se rap-
sômnium fîrmitâtis indi'cium est, eo
porte à la même chose, c'est un signe
:
quod fiât sermo Dei, et velôcius im- certain que la parole de Dieu aura son
33
pleâtur. Nunc ergo provîdeat rex consiiium effet et
33
prompte-
qu'elle s'accomplira
virum sapiéntem et indûstrium, et minittro ment. Maintenant donc, que le roi
e,,Sfendo
pneficiat eum terrœ ^Egypti choisisse un homme sage et habile et
3i
qui :
,
3
constituât prœpôsitosper cunctas re- qu'il le prépose sur la terre d'Egypte,
''
oppressûra est iEgyptum, et non pour la famine de sept ans qui pèsera
consumétur terra inôpia. sur l'Egypte, et que le pays ne soit pas
consumé par la disette ».
37
37
Plâcuit Pharaôni consilium et G^; 4 G; Ce conseil plut au Pharaon et à
38
% tous ses ministres; 38 et il leur demanda :
cunctis ministris ejus locutûs- f»L"^ :
45,8.
• . , . Act. 10. commandement de ta bouche tout le
, , , , 7,
oris imperium cunctus populus obe- iMac 2,03.
1 . i.
oiet uno tantum regm solio te
Sap. 10, 14. peuple obéira; et c'est par le trône
• ,
11
cédant. Dixitque rursus Phârao ad u Le Pharaon dit encore à
préséance ».
Joseph Ecce, constitui te super uni
:
Joseph « Voici
que je t'établis sur toute
•
:
byssina, et collo torquem aûream jwh.8,15. fin lin, et lui mit autour du cou un col-
D;m 5 7 '
i3
II le fit monter sur son se-
,3 - -
40. Au comman-
dement de ta bou<-
che tout le monde
obéira. Le sens
littéral de l'hé-
breu est « tout :
^ ££ ^
,
?,^1p*1
"1/^^A
aviov *«. Kal
ê^çocfev
iov okrjç Aiyvmov.
™*%>1™™.
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1
ilytooev. 53. AB: naqÇjl&ov {-9ev FX). AX:
èj'êj'eTO AFX* tIJ. AX: AlyvizTm.
43. Que <o«s devant lui fléchissent le genou, et sus- les provinces. Hébreu et Septante : « tout le pays ».
sent... n'est pas dans les Septante. Hébreu : 'abrek, 47. et Septante : « durant les sept années
Hébreu
mot d'origine égyptienne, qu'on traduit ordinaire- d'abondance, la terre produisit des gerbes ».
ment « à genoux! » 48. Hébreu et Septante : « et il réunit toute la pro-
44. Sans ton commandement. Hébreu et Septante : duction des sept années (les Septante ajoutent dans :
cette phrase manque dans les Septante. 50. La famine. Hébreu « l'année
(Septante les : :
46. Au roi Pharaon. L'hébreu et les Septante ajou- sept années) de la famine ».
tent : « et il sortit de devant le Pharaon ». Toutes —
La Genèse, XLI, 44-54. 219
Y. Histoire de Jacob (WWII-Ii). S" E.valtntioii tic Joseph fA'LIJ.
Jere super currum suuni seciindum, cond char, un héraut criant que tous
clamante praecône, ut omnes coram devant lui iléchissent le genou, et sus-
eo genuflécterent, et prœpôsitum sent qu'il était préposé sur toute la terre
esse scirent univérsœ terra' ^Egypti. d'Egypte. Le roi dit aussi à Joseph
'•''
:
;:'
pedem in omni terra .Egypti. Et changea son nom. et il l'appela,
;:;
Ver- il
Putiphare sacerdotis
Heliopoleos. polis. Joseph sortit donc pour visiter la
Egréssus est itaque Joseph ad ter- terre d'Egypte or il avait trente ans
'"''
ir
ram /Egypti triginta autem anno- présenté au roi Pharaon),
'
il fut
quand
ruin erat quando stetit in conspéctu et il ht le tour de toutes les provinces
ântequam veniret famés quos pépe- : lafamine vînt, deux tils que lui enfanta
ritei Aseneth. iïlia Putiphare sacer- Aseneth, fille de Putiphar, prêtre d'Hé-
appela le premier-né du
:il r,t
dotis Heliopoleos. Yocavitque no- I
liopolis. 11
men primogéniti, Glanasses, dicens : nom de Manassé, disant Dieu m'a : <
Oblivîsci me fecit Deus ('minium la- fait oublier toutes mes peines, et la mai-
j
boruni meôrum, et domus patris moi. I son de mon père ». - Et il appela le se- :i
,2
Nomen quoque seciindi appellâvit cond du nom d'Ephraïm. disant « Dieu :
:;:!
53
Igiturtransâctis septem ubertâtis Ainsi, les sept années delà fertilité
annis, qui fiierantin J']gypto
,;
cœ- : de l'Egypte étant passées. commen- :> '
finlin. C'était l'étoffe précieuse par excellence : les Putiphar. Ce Putiphar n'est pas l'ancien maître
i.'i.
prêtres ne (levaient porter que des vêtements de lin de Joseph ni la fonction ni le nom hébreu ne con-
:
comparer Exode, xxm. 39-iO): les momies étaient cordent. Ici Putiphar signifie « consacré au Pha-
—
:
également enveloppées dans le lin comme dans l'étoffe raon ». Héliopolis ou On, prés du village actuel
la plus
pure. —
Et lui mit autour ducou un collier de Matariéh. non loin du Caire.
dor. Ce collier était une espèce de décoration que 4". Les blés... furent recueillis dans les greniers de
les roisd'Égypteaccordaientaux hommes de mérite :
l'Egypte. Ces greniers étaient de vastes récipients.
on le voit au cou de presque tous les personnages égvp- rangés sur une même ligne.de forme conique, et se
tiens dont nous avons les statues ou les bas-reliefs. fermant par le haut dès qu'ils étaient remplis. Les
220 Genesis, XLI, 55 — XLII, 9.
\. Liber {çcnerationiim «Jacob (\V\VII-I>). — 6" tYatre» Jo*ephi in JEgypto t' (XLIIj
"wi WM d^XJû
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I
••
1
'
: •
• • <•• : jci
i
o. 7. A2Xj (p. ctt.) avréi. AFX: sinav.
r-.
55. L'Egypte. Hébreu et Septante : « toute l'E- quoi vous regardez-vous l'un l'autre? »
gypte ». 2. Par la disette, n'est ni dans l'hébreu ni da
56. Chaque jour, n'est ni dans l'hébreu ni dans les les Septante.
—
Du blé, manque dans les Septante. — Benjamin. L'hébreu
Septante.
Aux Egyptiens. Septante : « à tous les Égyptiens ».
4.
frère de Joseph — Danset lalesmaison,
Septante ajouten
n'est ni dî
— Car la famine pesait aussi sur eux, manque dans
«
pérunt venire septem anni inô- fâm'è" cèrent à venir les sept années de disette
pia>, quos prœdîxerat Joseph et in :
etquidquid ipse vobis dixerit, fâcite. seph, et tout ce qu'il vous dira, faites-
iG
Crescébat autem quotîdie famés in le ». 56 Cependant la famine augmentait
omni terra aperuitque Joseph uni- Gen "
" 31 '
:
chaque jour sur toute la terre et Joseph ;
('•mite nobis necessâria, ut possimus nous est nécessaire, afin que nous puis-
vivere, et non consumâmur inùpia.
Actr,». sions vivre, et que nous ne soyons pas
3
Descendéntes igitur fratres Joseph consumés par la disette ». 3 Ainsi, des-
decem ut émerent fruménta in ÂL-
, cendant pour acheter du blé en Egypte,
Ge "'
gypto, Benjamin domi reténto a Ja-
* 9 4
les dix frères de Joseph,
''
(Benjamin
'
3 "îê!
cob, qui dîxerat frâtribus ejus Ne :
ayant été retenu dans la maison par
forte in itinere quidquam patiâtur Jacob qui avait dit à ses frères « C'est :
mali :
5
ingréssi sunt terram M- de peur qu'en chemin il n'éprouve quel-
gypti cum
qui pergébant ad
âliis 3
que accident) », entrèrent dans la terre
eméndum. Erat autem famés in d'Egypte avec d'autres qui allaient pour
terra Chânaan. en acheter car la famine était dans la
;
terre de Chânaan.
6
Or Joseph était gouverneur dans la
c
Et Joseph erat princeps in terra Gen. 41,40. terre d'Egypte, et c'est selon sa volonté
/Egypti, atque ad ejus nutum fru- que le blé se vendait aux peuples. Lors
ménta pôpulis vendebântur. Cumque Gen. «, 56; donc que ses frères se furent prosternés
adorassent eum fratres sui, 7 et "'.îo.' devant lui,
7
et qu'il les eut reconnus,
agnovisset eos, quasi ad aliénos dû- Gcn 42 î4 .
illeur parlait durement, comme à des
« D'où êtes-
étrangers, leur demandant
rius loquebâtur,
intérrogans eos jj»*Js.
: :
temples avaient de ces greniers et Joseph s'en servit tion.Une inscription égyptienne, en particulier,
peut-être.
Du reste, dans le climat sec de l'Egypte, mentionne une famine qui dura sept ans.
les céréales se conservent
parfaitement, et, sous ce
rapport, rien n'était plus aisé à que de garder 6° Premier voyage des frères de Joseph
du ble pour les sept années deJoseph famine. Les scènes en Egypte, XLII.
figurées sur les monuments égyptiens nous montrent
de quelle manière le blé était réuni, mesuré et em- XLII. 4. Benjamin ayant été retenu. Jacob avait
magasiné.
54. Les sept années de disette. Les auteurs
reporté sur Benjamin la prédilection qu'il avait eue
loin mention, dans l'histoire de
profanes pour Joseph, et pour les mêmes motifs c'était aussi :
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rien de mal. Hébreu et Septante : « ne sont pas des moins sévère que la première (y. 16).
espions ». 19. Dans la prison. Hébreu « dans votre
prison ».
13. Fils d'un seul
— homme, manque dans les Sep- — Portez le blé que vous avez acheté, dans vos mai-
:
tante. Le plus jeune est. L'hébreu et les Septante sons. Hébreu : « emportez le blé pour la faim de vos
ajoutent « aujourd'hui ».
:
familles ».
15. Dès maintenant, n'est ni dans l'hébreu ni dans Et que vous ne mouriez pas. Septante « sinon,
20. :
les Septante. vous mourrez ••
16. Ou faux, n'est 22. Un seul d'entre eux, n'est ni dans l'hébreu ni
pas dans l'hébreu.
17. Donc, Vulgate :
ergo, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
dans les Septante.
La Genèse, XLII, 10-22. 223
X. Histoire de Jacob (.WWII-L). — 6" Premier voyage de* frères de Jo»eph ( XLII}.
frVutrew
aliquândo viderat ,
ait ad eos : Ex coi-un des songes qu'autrefois il avait vus, il
Jose P h leur dit « Vous êtes des espions c'est
estis : ut videâtis infir- :
ploratùres ;
,0
miôra terrœ veni'stis. Qui dixé- pour voir les endroits les plus faibles
runt : Non est ita, domine, sed servi du pays que vous êtes venus ». 10 Ils
tui venérunt ut émerent cibos. u répondirent « Il n'en est pas ainsi, sei-
:
Omnes filii unius viri sumus pa- : gneur; mais vos serviteurs sont venus
u Nous som-
cîfici vénimus, nec quidquam fâmu- pour acheter des vivres.
tui machinântur mali. I2 mes tous fils d'un seul homme c'est en
li Quibus ;
illerespôndit : Aliter est : immunita gens paisibles que nous sommes venus,
et vos serviteurs ne méditent rien de
terrœ hujus considerâre venistis. n
mal ». i2 Joseph leur repartit « Il en est
:
donec véniat frater vester mini- êtes des espions. iS Dès maintenant je
mus. 1(i Mittite ex vobis unum, et vous éprouverai par la vie du Pha-
:
addûcat eum vos autem éritis in : raon, vous ne sortirez pas d'ici, jusqu'à
ce que vienne votre frère le plus jeune.
vinculis, donec probéntur quœ dixis- Fra(res 16
tis utrum vera an falsa sint aliô- :
Envoyez l'un d'entre vous, et qu'il l'a-
cai'cerc.
mène; mais vous, vous serez dans les
quin per salûtem Pharaônis explo- liens jusqu'à ce qu'il soit prouvé si
ratôres estis. a Trâdidit ergo illos ce que vous avez dit est vrai ou faux :
ista tribulâtio. 22 E
quibus unus Ru- nous cette tribulation ». 22 Un seul
qui signifie prosterner signifie aussi adorer. Ainsi se fait naturelle dansla bouche d'un ministre égyptien.
réalisait le double songe de Joseph, qui lui avait La situation politique du pays était loin à cette épo-
valu l'envie de ses îrères (Genèse, xxxvn,6-10; xlii, 9). que d'être rassurante. Les pharaons, surtout en
9. Vous êtes des
espions. Joseph savait que ses frè- temps de famine, avaient à se tenir en garde contre
res n'étaient pas des espions, mais il feint de les l'invasion des bandes nomades qui fondaient sur
traiter comme tels, pour les obliger à se défendre, leur royaume à l'improviste. Le danger était si
a parler de leur père et de Benjamin leur frère, et réel qu'ils furent obligés, pour se mettre à l'abri des
à lui donner ainsi, sans s'en douter, des nouvelles surprises, de construire une grande muraille, de la
des deux membres de sa famille qu'il aimait le plus mer Rouge à la Méditerranée.
et qui précisément n'étaient
pas là. N'avait-il pas 15. Par la vie du Pharaon, locution égyptienne
aussi lieu de craindre que Benjamin n'eût été traité très usitée.
par ses frères aussi durement que lui-même? — 21. Il nous priait, et nous ne l'avons pas écoute :
Quant à l'accusation d'espionnage, elle était tout à trait ajouté au récit primitif (xxxvn, 23-28), où Tau-
2M Genesis, XLII, 23-34.
X. Ijiber generationuin Jacob (X.\.\VII-L). —6 Fratre» Jonepht in JEgypto 1" (XLII).
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24. Tn tno?nert<, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Durement. Les Septante ajoutent « et il nous
30. :
26.
Emportant. Hébreu et Septante « chargeant ». « nous ne sommes des
:
pas espions • .
pas- :
: : 32. D'un seul père. Hébreu et Septante: « de notre
père ». — Le plus jeune est. L'hébreu elles Septante
saient la nuit ». «
ajoutent aujourd'hui ». :
28. Etonnés. Hébreu et « leur cœur 34. Celui qui est retenu dans Hébreu
Septante : les liens. el
défaillit ». « votre frère »
Septante :
La Genèse, XLII, 23-34. 225
X. Histoire île Jacob (XXXXTI-Ij). — 6" Premier voyage de» frères de Joseph, (XLII).
Gen 37 ' 21 -
Nolite peccâre in pûerum et non :
-
2i
entendît, parce que c'est par interprète
intérpretem loquerétur ad eos.
g™- «,30. qu'il leur parlait.
-''
Mais il se retira un
Avertitque se parûmper, et flevit
:
firent ainsi.
26
26 Ainsi les frères de Joseph, empor-
At illi
portantes fruménta in âsi- ^«"Jo
-' tant leur blé sur leurs ânes, partirent.
s suis, profecti sunt. Apertoque 27
us sacco ut daret juménto pabu-
Or l'un d'eux, ayant ouvert son sac
,
28 l'hôtellerie, et
niaminoresâcculi, dixitfrâtribus l'entrée du sac, 28 dit à ses frères :
is lléddita est mihi pecûnia en « Mon
argent m'a été rendu le voici
: ,
32
ullas rnolimur insidias. Duôdecim embûche 32 nous sommes douze frères,
;
us non est super, minimus cum plus, et le plus jeune est avec notre père
Gen. 37, 3;
cifici sitis Fratrem vestrum unum vous êtes des gens paisibles laissez :
:
"petuS».
un de vos frères auprès de moi, et pre-
dimittite apud me, et cibâria dômi- nez les provisions nécessaires à vos
bus vestris necessâria sûmite et a- 3i
3
,
"
aats' '/{otfjyqp
ovx
£vftemv ovx eau, xal
eazt,
tbv Bsviafilv Xtjxpea&e' in ifiè iyivezo tavta
nàvta. "
Eîne dé 'PovfirjV tqj nazçl avtcôv,
tà«bTtt»-b«te ]«nn»ri
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' t •
r j) r- : : :
—
Le plus jeune, n'est pas dans l'Iié-
:
tante : « ils
vidaient leurs sacs ». A l'entrée des — breu.
|
36. Est retenu dans les liens. Hébreu et tu n'envoies pas »;les Septante ajoutent « notre
j
« n'est
plus ». — Septante
Tous ces malheurs. Hébreu et Sep-
:
I
tante « tout cela
: ». n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. Nova —
38. Mes cheveux blancs. « ma vieil- a fait une déclaration, disant... Hébreu « nous a
Septante :
lesse ». dit ». —
Le plus jeune, n'est pas dans l'hébreu.
:
cistis :
Joseph non jïtmiii. Siméon est retenu
dans les liens,
plus,
tenétur in vinculis, et Benjamin au- On. 13, 14;
et vous enlèverez Benjamin
14, 27-29. c'est sur :
meus vobiscum : frater ejus môrtuus son frère est mort, et lui seul est resté ;
Gen.44, 20
est, et ipse solus remânsit si si quelque chose de fâcheux lui arri-
:
quid :
42, 4.
ei advérsi accident in terra ad quam vait dans le pays où vous allez, vous
« Retournez, et achetez-nous
fils :
quel-
Kevertimini, et émite nobis pauxil- 3
Juda répondit
3 ques provisions ». :
Non vidébitis fâciem meam absque sans votre frère le plus jeune » .
6
Israël
fratre vestro minimo. 6 Dixit eis Is- leur dit Pour mon malheur vous avez
: «
:
35. Ils trouvèrent à l'entrée des sacs chacun leur
argent. L'n seul avait trouvé son argent au cours du
voyage (y. -2"). Les autres n'avaient rien trouvé, parce 7° Deuxième voyage des frères de Joseph
qu'un seul avait ouvert son sac pendant la route.
Comparer plus bas. xliit. 21. et la note.
en Egypte, XLIII, 1
— XLV, 24.
36. Joseph n'est plus. C'est une partie du châtiment
•les frères coupables, que d'être les témoins désolés
de la blessure qu'ils ont faite à leur père et qu'ils XLIII. 3. Juda répondit, et non Ruben, découragé
ne peuvent guérir; ils expient leur péché par le sans doute par l'insuccès de sa première tentative.
poids du secret qui fait leur tourment et leur re- Juda commence ici à jouer un rôle important parmi
mords. ses frères.
.'ix. Vous feriez descendre mes cheveux blancs avec 7. Cet homme nous a interrogés... sur notre fa-
douleur dans les enfers. Hébreu « dans le scheôl ». : mille, etc. Ce sont là de nouveaux détails ajoutés
Voir plus haut, xxvn, 33. au premier récit de l'auteur sacré.
228 Genesis, XLIII, 8-15.
X.Liber générât. Jacob (X.YXVII'L).- 7° Fratre* Joaephi in JEgyptoSrcXL-Hiyl-XLV,24i
7" K ri- r i Ol •
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VfZ£GZQtrpafi£P ôlg.
jv : v- n~ r : at :
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7. Par ordre, n'est ni dans l'hébreu ni dans les ni dans les Seplante. Faites ce que vous voudrez. —
Septante. - Sur notre famille. Hébreu « sur nous Hébreu et Seplante : « faites ceci ». Meilleurs, —
etsur notre famille ». —
Si notre père vivait... L'hébreu
:
—
8. A son père. Hébreu et « à Israël son
relient, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
père ». — Septante
Afin que nous partions. Hébreu et Sep-
:
partions ». Nous. L'hébreu et les Septante ajou- et Septante : « et moi, comme j'en suis privé, j'en
ent « et vous ».
: —
Et nos petits enfants. Septante : suis privé » paroles de résignation à la volonté :
« et
apparatus noster ». divine.
9. Si je ne vous le rends. Hébreu et c si 15. Ils descendirent. Hébreu et Septante ils se
Septante : :
ret, si haberémus fratrem et nos : un autre frère et nous lui avons répondu
;
scire poterâmus quod dictiirus es- voir qu'il dirait : Amenez votre frère
set Addûcite fratrem vestrum vo-
: avec vous ? » 8 Juda aussi dit à son père :
vultis : sûmite de ôptimis terrée frû- prenez des meilleurs fruits de ce pays-
ctibus in vasis vestris, et deférte viro ci dans vos vases, et portez à cet homme
quam invenîstis in sâcculis, repor- avez trouvé dans vos sacs, reportez-le,
tâte, ne forte errôre factum sit :
,3
2l™-amîn de peur que cela n'ait été fait par mé-
13
sed et fratrem vestrum tôllite, et ite prise. Mais prenez aussi votre frère
Que mon
<!
ad virum. tA
Deus autem meus om- et allez vers cet homme.
nipotens fâciat vobis eum placâbi- Dieu tout-puissant vous le rende favo-
lem et remîttat vobiscum
: fra-
Gen. 42. 4,38;
rable, afin qu'il renvoie avec vous votre
trem vestrum quem tenet, et hune *» »6. frère qu'il retient, et ce Benjamin; et
s
Benjamin ego autem quasi orbâtus
: moi, je serai comme privé d'enfants »i*
absque liberis ero.
15
Tulérunt ergo Ceux-ci prirent donc avec eux les pré-
viri mimera, et pecûniam dûplicem. sents, le double d'argent et Benjamin,
et Benjamin descenderûntque in : et ils descendirent en Egypte et se pré-
i6 Eîôe de
'Itaatjcp avTovç xal tov Beviafilv
pnjaa tin àn« tfèfr
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tq5 itzl tîjç oixt'aç avtov' Eiçâyaye tovç àv-
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2i "Kal T/QN^i
tovç tov Zviitwv. r/veyxev vôcqq vi'xpai
tovç 7Zodaç avztâv, xal êdcoxe ^OQzâauaTa
toZ; bvoiç avTÔïv. ^'HToifiaaav ôs xà ôàna, - •• - •• -
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eœç tov ik&ttf tov 'Jcoarjq> fiearjfi^niaç' ijxov-
ouv yâo, bzi êxeï *ftiXhi àçiazàv. -na tà^mn
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16. Benjamin. Les Septante ajoutent « son frère 21. Lesquels achetés, n'est ni dans l'hébreu ni dans
utérin ».
:
18. Ite se dirent mutuellement. Hébreu et Septante ces mots viennent après nous trouvâmes l'argent ».
• ils dirent ». —
Pour déverser sur nous une fausse
:
son,
20
ils dirent « Nous vous
prions,:
Pax vobiscum, nolïte timére Deus : Gen. 42. 28; avec vous! ne craignez point votre :
31, 29.
vester, et Deus patris vestri. dédit Dieu et le Dieu de votre père vous a
vobis thesaûros in saccis vestris :
mis des trésors dans vos sacs, car l'ar-
nam pecûniam, quam dedistis mihi, gent que vous m'avez donné, c'est moi
qui l'ai en bonne monnaie ». Et il leur
probâtam ego hâbeo. Eduxitque ad Gen. amena Siméon. 2i Et les ayant intro-
42, 25.
eos Sîmeon. 21 Etintrodûctis domum,
Gen. 24. 32; duits dans la maison, il leur apporta
âttulit aquam, et lavérunt pedes 18,4.
Luc. 7,
44. de l'eau, et ils lavèrent leurs pieds, et
suos. deditque pâbulum âsinis eô- 25
il donna à
manger à leurs ânes. Or
rum. 2:i £111 vero parâbant mûnera, eux préparaient leurs présents, atten-
donec ingrederétur Joseph merîdie :
dant que Joseph entrât sur le midi; car
audïerant enim quod ibi comestûri avaient appris que c'était là qu'ils
Luc. 14, 1. ils
essent panem. devaient manger du pain.
2fi Fratrum 20
Igitur ingréssus est Joseph do- ad Joseph Joseph donc entra dans sa mai-
mum suam, obtulerûntque ei mû- uiunera.
son et ils lui offrirent les présents ,
tes, le ladanum : voir ibidem. — De tèrèbinthe : il droit où ils passèrent la nuit, que l'un d'entre eux
s'agit ici des pistaches, fruit allongé comme une pe- avait fait la première découverte (xlii, 27). Les frères
tite amande, produit, ainsi que les amande» elles- de Joseph confondent ces deux épisodes en un seul,
mêmes, par la terre de Chanaan, et ayant
*
un goût parce qu'il n'est pas à propos qu'ils entrent dans
parfumé très apprécié des Orientaux. cette distinction minutieuse en parlant à l'intendant
16. L'intendant de sa maison. Voir plus haut la de Joseph, et qu'il leur suffit de lui dire qu'ils ont
note sur Genèse, xxxix, 4. retrouvé leur argent seulement après le départ
21. Nous ouvrîmes nos sacs et nous trouvâmes d'Egypte, afin de se justifier à l'avance si on leur
forgent. Cet épisode, que les frères de Joseph pla- reproche de n'avoir point payé le blé qu'on leur
cent au cours de leur voyage, n'eut lieu, d'après avait vendu.
Genèse, xlii, 33, qu'après leur retour au pays de Cha- 23. L'argent... c'est moi qui l'ai. On a accusé de
naan. Mais c'est bien pendant le voyagé, à l'en- mensonge, à ce sujet, l'intendant de Joseph et Joseph
232 Genesis, XLIII, 27 — XLIV, 2.
X. Liber ffenerat. .Jacob (XXXV1I-JL).— T Fratrem JouepM in MgyptoST (XLIII. 1-XL.V, 24).
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i7. Lewr ayant rendu leur salut avec bonté. Hé- 33. //* étaient extrêmement surpris. Hébreu et
breu « leur demanda comment
:
ils allaient ». Les Sep- Septante : « ces hommes étaient stupéfaits chacun
tante emploient le stvle direct « Comment allez- : vis-à-vis de son frère ».
vous? » 34. En
prenant les parts qu'ils avaient reçues de
28. Il vit encore. Les Septante ajoutent « et lui. Hébreu
: il dit : «
Joseph leur ût porter des mets : de
Cet homme est béni de Dieu ». devant lui >.
29. Dont vous m'aviez
parlé. Septante « que vous : XLIV. l. Emplis,., mets. Les Septante emploient
avez promis de m'amener. » le pluriel «
emplissez,., mettez ».
:
30. Il se relira
précipitamment. Septante : « Jo- 2. Ma coupe d'argent. Hébreu « la
coupe, ma :
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P imite panes. Quibus appôsitis.
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dispensatôri domus sute, dicens : , tendant de sa maison, disant « Emplis- :
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Impie saccos eôrum fruménto, quan- les sacs de ces hommes d'autant de
tum possunt câpere et pone pecû-
: blé qu'ils en peuvent contenir, et mets
niam singulôruminsummitâte sacci. &en. 42,20,
l'argent de chacun dans le haut de son
bcyphum autem meum argenteum, sac 2 mais place à l'entrée du sac du
;
lui-même, sur l'ordre duquel devait parler le ma- mettait à tous les usages de son pays adoptif qui
jordome. Mais celui-ci, dans le texte hébreu, dit n'étaient point mauvais en eux-mêmes.
simplement qu'il a reçu le prix du blé, ce qui était 33. Ils s'assirent. Les Égyptiens s'asseyaient à table
exact. Les patriarches d'ailleurs, n'étaient pas impec- et ne se couchaient ni sur des tapis, comme beau-
cables. coup d'Orientaux, ni sur des lits, comme les Grecs
32. A part pour Joseph.
Joseph mange à part, non et les Romains.
seulement de ses frères, mais des autres Égyptiens :
la distinction des
rangs l'exigeait ainsi, et il se sou- XLIV. 2. Ma coupe d'argent. Les coupes dont se
234 Genesis, XLIV, 3-16.
\. IjIktï'ciicimI. Jacob (XXXVII-li).— T Fratre* JonepMin Mgypto2 CXLIII,1-XLV,24
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breu : « n'est-ce pas ce dans quoi boit? » Septante : 11 C'est pourquoi, Vulgate itaque, n'est ni daus :
«
pourquoi avez-vous dérobé ma coupe d'argent? » l'hébreu ni dans les Septante.
ti. Fit comme il lui avait été
ordonné, n'est ni dans 14. Le premier.., tous ensemble : ces deux expres-
l'hébreu ni dans les Septante. sions ne sont ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
7. Comme si vos serviteurs avaient commis... Hé- 15. Pourquoi avez-vous voulu agir ainsi? Hébreu
breu et Septante « Dieu garde vos serviteurs
: «
qu'avez-vous fait? Ignorez-vous qu'il n'y a point
— :
d'avoir commis... » :
d'homme semblable à moi dans l'art de deviner?
8. Arrive-t-il donc.
Vulgale conséquent est, n'est : Hébreu et Septante «
ignorez-vous qu'un homme :
phus, quem furâti estis, ipse est in mal pour le bien? La coupe que vous '•'
6
Fecit ille ut jûsserat. Et appre- mauvaise que vous avez faite ».
hénsis per ôrdinem lociitus est. 7 i-illi-mn
6
Celui-ci fit comme il lui avait été
Qui 1
tlftfii-.it».
sic lôquitur
ordonné; et les ayant atteints, il leur
respondérunt :
Quare dit le commandement mot pour mot.
dôminus noster, ut servi tui tantum 7
commiserint? 8 Pecûniam,
Ils répondirent : «
Pourquoi notre sei-
ilagîtii
gneur parle-t-il ainsi, comme si vos
quam invénimus in summitâte sac- serviteurs avaient commis un crime si
côrum, reportâvimus ad te de terra grand?
8
L'argent que nous avons
Chânaan et quômodo cônsequens
: trouvé dans le haut de nos sacs, nous
est ut furâti simus de domo dômini l'avons rapporté de la terre de Cha-
aurum vel 9 naan comment arrive-t-il donc que
:
tui argéntum? Apud
fûerit invéntum servô- nous avons dérobé de la maison de
quemcûmque votre maître de l'or ou de l'argent? !l
Itt- ii
jainiii.
trouvé soit mon esclave mais vous, vous
nâto déponentes in terram saccos,
;
«
Pourquoi avez-vous voulu agir ainsi ?
sic
âgere voluîstis? an ignorâtis quod
non sit similis mei in augurândi ignorez-vous qu'il n'y a point d'homme
Gen. «, 5; semblable à moi dans l'art de deviner? »
sciéntia? u Cui Judas Quid respon- 41 8; 16
Et Juda « à
:
'4o%? :
Que répondrons-nous
vfimv.
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wn ira yàsn < t :
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ià'Eyyi'aaç ôs aviâj 'Iovdaç tins' Hopai, A '^3/7$ ••a i/ûn 5 '! niw^ i^ç a5a»i is
si fisiùDaça(â.
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