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LA SAINTE

BIBLE POLYGLOTTE
DU MEME AUTEUR

Manuel biblique ou Cours d'Écriture Sainte à l'usage des séminaires, Ancien Testament,
par F. Vigouroux. Nouveau Testament, par L. Bacuez. Dixième édition. 4 voi. in-12. Paris,
A. Roger et F. Chernoviz 14 fr. »

Les Livres Saints et la Critique rationaliste. Histoire et réfutation des objections des
incrédules contre les Saintes écritures, par F. Vigouroux, avec des illustrations d'après les mo-
numents par M. l'abbé Douillard, architecte. Nouvelle édition. 5 vol. in-8\ Paris, Roger et
Chernoviz 35 fr. »
Édition in-12 20 fr. »
Carte de la Palestine, pour l'étude de l'Ancien et du Nouveau Testament. 1 feuille de m ,47 de
haut sur (r,39 de large, imprimée en quatre couleurs. Sixième édition. 1898. Paris, Roger et
Chernoviz 1 fr. »

Achetée avec le Manuel biblique fr. 50


La Bible et les découvertes modernes en Palestine, en Egypte et en Assyrie, par
F. Vigouroux; avec cartes, plans et illustrations, d'après les monuments, par M. l'abbé Douil-
lard, architecte. Sixième édition, 1896, 4 vol. in-12. Paris, 16 fr. »

Die Bibel und die ncueren Entdeckungen in Palsestina, in Aegypten und in Assyrien,
von Uebersetzung von Joh. Ibach, Pfarrer von Villmar. 4
F. Vigouroux. Autorisirte vol. in-8°,
1885. Mayence, Franz Kirchheim.
Le Nouveau Testament et les découvertes archéologiques modernes, avec des illustra-
tions d'après les monuments. Deuxième édition. 1 vol. in-12, 1895 4 fr. »

Mélanges bibliques. La Cosmogonie mosaïque d'après les Pères de l'Église, suivie d'é-
tudes diverses relatives à l'Ancien et au Nouveau Testament {Les inventeurs de l'explication natu-
relle des miracles : Eichhorn et Paulus. —
Les inscriptions et les mines du Sinaï. Les Héthéens —
de la Bible. —
Le Livre des Proverbes et la fourmi. —
Susanne : caractère vèridique de son his-
toire. —Les Samaritains au temps de Jésus-Christ. —
La Bible et la Critique, réponse aux Souvp->»
J
nirs d'enfance et de jeunesse de M. Renan), par F. Vigouroux; avec une carte et des illustratic
d'après les monuments, par M. l'abbé Douillard, architecte. Deuxième édition.
1 vol. in-12 4 fr. »

La Sainte Bible selon la Vulgate, traduite en français par M. l'abbé Glaire, avec introductions 4
et notes par F. Vigouroux. 4 vol. in-8°. Paris, Roger et Chernoviz 26 fr. »
Le Nouveau Testament in-8° se vend séparément 6 fr. »
Nouveau Testament in-18 (nouvelle édition, 1898), par MM. Glaire et Vigouroux. Seule traduc ^J
tion approuvée par le Saint-Siège. 1 vol. in-18. Paris, Roger et Chernoviz 2 fr. »
Le même, papier teinté, filet rouge 3 fr. »

Les Saints Évangiles, suivis des Actes des Apôtres, précédés de la messe et des vêpres. 1 vol.
in-18, papier teinté, filet rouge. Paris, Roger et Chernoviz 1 fr. 50
*

EN COURS DE PUBLICATION

Dictionnaire de la Bible, contenant tous les noms de personnes; de lieux, de plantes, d'animaux
mentionnés dans les Saintes Écritures, les questions théologiques, archéologiques,
scientifiques,
critiques, relatives à l'Ancien et au Nouveau Testament, et des notices sur les commentateurs
anciens et modernes avec de nombreux renseignements bibliographiques. Ouvrage orné de cartes,
de plans, de vues des lieux, de reproductions de médailles antiques, de fac-similés des manuscrits,
de reproductions de peintures et de bas-reliefs assyriens, égyptiens, phéniciens, etc.,
publié par
F. Vigouroux, avec le concours d'un grand nombre de collaborateurs.
Paris, Letouzey et Ané.
Prix du fascicule, in-l", de 320 colonnes 5 fr# »

PARIS. — TYPOGRAPHIE HIOI1N-DIDOT KT C''


LA SAINTE
BIBLE POLYGLOTTE
CONTENANT LE TEXTE HÉBREU ORIGINAL, LE TEXTE GREC DES SEPTANTE
LE TEXTE LATIN DE LA VULGATE

ET LA TRADUCTION FRANÇAISE DE M. L'ABBÉ GLAIRE

AVEC LES DIFFÉRENCES

DE L'HÉBREU. DES SEPTANTE ET DE LA VULGATE;

DES INTRODUCTIONS, DES NOTES, DES CARTES ET DES ILLUSTRATIONS

Par F VIGOUROUX
PKÊTRE DE SAINT-SULPICB

ANCIEN TESTAMENT
Tome I

LE PENTATEUQUE
PRECKDK

d'une Préface de M^ r MIGNOT, Évêque de Frejus

PARIS
A. ROGER ET F. CHERNOVIZ, LIBRAIRES- EDITEURS
7, RUE DES GRANDS-AUGUSTINS, 7

1900
IMPRIMATUR :

Parisiis, die 21 octobris 1899.

f Franciscus Card. Richard,

Arch. Parisiensis.
PRÉFACE
PAR MONSEIGNEUR MIGNOT, ÉVÊQUE DE FRÉJUS

lous devons apporter un très grand zèle pour que « la Parole


» du Christ habite en nous abondamment ». Nous devons
être aptes à soutenir des combats de plus d'un genre; la

lutte change et les adversaires attaquent sur tous les

points : ne se servent pas tous des mêmes armes et ne nous combattent


ils

pas d'une seule manière. Aussi est-il nécessaire que celui qui doit lutter
avec tous connaisse les ruses et les stratagèmes de tous, qu'il se serve

également de la flèche et de la fronde, qu'il soit à la fois tribun et cen-


turion, général et simple soldat, cavalier et fantassin, qu'il connaisse la

tactique navale aussi bien que la guerre de siège car s'il est étranger à
:

quelque partie de l'art militaire, s'il se néglige sur un point, ce sera par
ce côté que le diable fera entrer ses suppôts dans la bergerie afin de la
dévaster ».

Après avoir de saint Jean Ghrysostome, Léon XIII


cité ces belles paroles

continue ainsi dans l'Encyclique Providentissimus : « Nombreux sont les


artifices et les ruses de l'ennemi sur cette partie du champ de bataille.

Nous l'avons dit, en passant, plus haut. Quels sont les moyens de dé-
fense ? Nous allons maintenant les indiquer. Le premier consiste dans l'étude
des langues orientales et aussi dans ce qu'on appelle la critique. Cette
double connaissance, qu'aujourd'hui on estime si fort, le
clergé doit la
posséder à un degré plus ou moins élevé selon les lieux et les personnes.
De cette manière il pourra mieux soutenir son honneur et remplir son
ministère, car il doit se faire tout à tous » et être toujours prêt « à ré-
ce

»
pondre à ceux qui demandent compte des espérances qui sont en lui ».
lui

Aussi, pour les professeurs d'Ecriture Sainte, c'est une nécessité, et pour
les
théologiens, une convenance, de posséder les langues dans lesquelles
les
hagiographes ont primitivement écrit les livres canoniques. Il serait
aussi à désirer qu'elles fussent cultivées par les élèves
ecclésiastiques, en
BIBLE POLYGLOTTE.
il PREFACE.

particulier par ceux qui dans les Académies aspirent aux grades théolo-
giques. Déplus, il faut tAcher que, dans toutes les Universités, ce qui heu-
reusement s'est déjàdans plusieurs, on établisse des chaires pour
fait

les autres idiomes antiques, en particulier pour les langues sémitiques et

pour les connaissances qui s'y rattachent, dans l'intérêt de ceux qui se des-
tinent à professer les Saintes Lettres ».

Ce sont ces paroles du Pape qui devraient servir de Préface à la Bible


polyglotte qu'édite M. l'abbé Vigouroux et que je suis heureux de pré-
senter en son nom à notre clergé intelligent et studieux. Les indications
données par Sa Sainteté dans la célèbre Encyclique traçaient, pour ainsi
dire, le chemin au docte Sulpicien; aussi depuis plusieurs années n'avait-
il rien tant à cœur
que de faciliter au plus grand nombre possible de chré-
tiens instruits la connaissance intégrale de nos Livres sacrés et de mettre
dans leurs mains la première arme défensive qu'indique le Pontife
vénéré.
Si le désir d'entrer dans les vues de Léon XIII
de contribuer pour sa et

large part au relèvement des études scripturaires dans notre pays a porté
M. Vigouroux à entreprendre un travail considérable, dont les gens du
métier seuls peuvent apprécier les difficultés de tout genre, sa piété n'a pas

pesé d'un moindre poids sur sa décision. Elle seule lui a donné le courage
d'ajouter de nouvelles fatigues à celles que lui imposent d'autres publica-
tions connues de tous, et dont le meilleur
éloge que nous en puissions faire
est de dire que leur succès le console de ses labeurs incessants, moins
par
la notoriété
qui s'attache à son nom que par la certitude du bien qu'elles
continuent de faire tous les jours.

C'est qu'en effet l'œuvre nouvelle


qu'il nous donne est une œuvre de
piété et détendre amour. En digne fils de M. Olier, M.
Vigouroux n'étudie
pas seulement la Bible en savant critique, il ne l'étudié pas seulement avec
passion parce qu'il la regarde à bon droit comme le plus beau monument
religieux, philosophique, moral, historique, littéraire qui soit au
monde,
comme la plus haute expression du divin dans l'humanité il ; l'étudié, parce
qu'il l'aime et il l'aime, parce qu'il croit; parce que, sous l'écorce humaine
parfois un peu rugueuse qui la recouvre, il sait adorer le Sauveur qui s'y
cache, comme il se cachera
plus tard à Nazareth sous les haillons de l'hu-
PREFACE. m

manité, comme il se cachera sous les humbles apparences du pain et du


vin pour rester avec nous jusqu'à la fin des temps
parce que, dans chacun
;

de ces mots qui résonnent à nos oreilles comme des paroles humaines, il
entend le langage du
ciel, pensée de Dieu, les « Verba vitse ».
la

Mêlé au mouvement intellectuel de ce siècle, placé au premier rang des


défenseurs de la Révélation, il sait, hélas! que la Bible n'est pas pour tous
la « Parole de vie ». CommeJésus lui-même, elle est un objet de contra-
diction, le « En y touchant, quelques-uns
signum cui contradicetur ».

trouvent la mort, et d'elle on peut dire comme de l'Eucharistie « Mors :

est malis, vita bonis ». Mais il sait aussi que comme Jésus, objet de con-
tradiction, a été établi pour la résurrection d'un grand nombre en Israël,
la Bible est destinée à nous donner les fruits de l'arbre de vie, qui gué-
rissent ceux qu'a empoisonnés l'arbre de la science du bien et du mal.
Après avoir passé une grande partie de sa vie à nous familiariser avec
les questions scripturaires, à venger l'Ecriture des attaques de l'incrédu-

lité dans La Bible et les découvertes modernes, Les Livres Saints et la

critique rationaliste, le Manuel Biblique, qui est un véritable commen-


taireautant qu'une Introduction, dans le Dictionnaire de la Bible,

qui résume les connaissances actuelles sur la matière, il a voulu cou-


ronner dignement ses travaux; il a pensé qu'il fallait aller plus loin, ne

pas s'en tenir à la description extérieure du Temple, mais nous prendre


par la main pour nous y faire entrer, nous y faire prier avec lui. C'est
qu'on ne prie guère au milieu des broussailles des maquis de l'érudition
et

pure Après nous avoir donné, pour ainsi dire, la description de la manne,
!

il a voulu nous
y faire goûter, la faire tomber bien abondante en multi-
pliant les textes sacrés. Textes plus précieux mille fois que la nourriture

qui tombait du ciel, plus efficaces aussi, puisque malgré la manne les Israé-

lites sont morts dans le désert, tandis que la Bible aies « paroles de la
vie éternelle ».
N'étant pas tout à fait
étranger moi-même aux travaux de la critique

biblique, je sais quel charme fascinant on éprouve à se plonger tout entier


dans les études scripturaires. Les heures, les jours, les années s'écoulent
avec une rapidité prodigieuse à étudier, dans la compagnie des vieux écri-
vains d'Israël, le livre merveilleux qui, écrit il y a de longs siècles, répond
encore si bien à toutes les aspirations, à tous les besoins de notre vie reli-

gieuse et morale, livre dont les pages, bien qu'écrites à des âges différents
et par des mains fort nombreuses, présentent un cachet d'unité remar-
quable. On y rencontre en effet avec des styles très distincts une unité
iv PRÉFACE.

de vues, de pensées, telle qu'on le croirait écrit par une seule personne
à divers âges de sa vie, à des phases successives de sa formation intel-
lectuelle et morale, plutôt que par de nombreux écrivains collaborant sans
le savoir à une œuvre collective. Quel charme on éprouve à y entendre

résonner encore les échos des premiers colloques de Dieu avec


affaiblis

l'humanité naissante, a écouter les premiers alléluia de la création si vite


étouffés par des sanglots déchirants, à retrouver notre propre histoire
dé-
écrite a la première page de la Bible histoire de nos luttes et de nos
:

faites, suivies heureusement de la promesse du pardon Quel charme on !

goûte a suivre le développement religieux de la partie choisie de l'huma-


nité depuis Kden jusqu'à la captivité, comme on suit le développement
d'un enfant bien-aimé à travers toutes les phases et les crises de sa forma-
tion; à contempler avec une religieuse émotion la lumière faible et indécise
d'abord, qui tremblote au seuil de l'Éden solitaire, et va grandissant tou-

jours jusqu'au plein midi de la révélation évangélique sans s'éteindre ja-


mais, en dépit de toutes les infidélités, de toutes les idolâtries d'Israël!
Quel charme d'étudier ce livre au point de vue de la philosophie, de l'idée
morale qui s'en dégage, de l'idée de péché et d'origine du mal; au point de
vue de l'histoire, en ces temps surtout où, depuis un siècle, le monde ancien
inconnu à nos pères est littéralement sorti de la poussière du tombeau
comme pour déplacer l'axe de nos connaissances et de nos recherches au ;

point de vue littéraire et des problèmes qui s'imposent à nous en ce qui


touche l'état du texte, ses origines, ses sources, la date et le mode de sa

composition, et cent autres questions qui sont du domaine de la critique


dont nous aurons à parler plus loin Oui, tout cela est fascinant, et la vie
!

est trop courte pour épuiser les joies intellectuelles attachées à ces études
si arides pourtant à d'autres égards. Tout cela n'est encore
que l'extérieur
du temple, les pierres
gigantesques devant lesquelles les Apôtres saisis
d'admiration s'écriaient :c Maître,
voyez donc quelles pierres! » Il y a plus
et mieux, il
y ace qu'on appelle « la manne cachée ».

Aussi bien que personne, l'auteur de la


Polyglotte connaît les beautés du
Temple lui
; aussi nous en a montré toutes les parties dans leur enchaî-
nement merveilleux, dans leur unité saisissante,
qui caractérise la pensée
et l'action
permanente de Dieu en dépit de la
multiplicité des écrivains,
j'allais dire des collaborateurs mais
a tenu de plus à nous donner la
; il
pa-
role même de Dieu telle
qu'il l'a inspirée, à nous la faire goûter.
Longtemps
on pourrait étudier une cathédrale, en admirer les détails sans en com-
prendre le sens et n'y voir qu'une belle conception architecturale.
Long-
PREFACE.

temps on pourrait admirer magnificence du portail, compter le nombre in-


la

fini de statues qui en sont l'ornement, décrire la forêt des colonnes et la va-

riété des chapiteaux, l'immensité des nefs silencieuses qui fait courir dans

nos veines le frisson du divin, mesurer ces voûtes dont la prodigieuse


hauteur semble faite pour laisser monter l'encens de nos prières jusqu'au
trône même de Dieu :
oui, on peut admirer tout ce symbolisme sans en
deviner la beauté réelle et la signification véritable. Il y a une merveille
qui a échappé, merveille infiniment supérieure à toutes les autres, plus
précieuse que l'Arche et les rouleaux sacrés de la Loi, c'est le Tabernacle
où repose Jésus sous les espèces sacramentelles. On ne comprend que
quand on s'est jeté à genoux, que l'on a adoré et prié. Qu'est-ce que com-
prendrait au mystère de l'amour d'un Dieu mourant pour nous sur le Cal-
vaire le savant qui se bornerait à mesurer au compas les dimensions du
rocher fendu, à en déterminer l'altitude, à nous dire à quelle série de
terrain géologique il appartient, quelles espèces de fossiles il renferme?
En vérité, pareil savant ne trouverait-il pas la mort au pied même de l'ar-

bre de vie Longtemps aussi on peut étudier la Bible feuille par feuille,
?

ligne par ligne, mot par mot sans y trouver le surnaturel. Mors est malis,
vita bonis. M. Vigouroux, sachant que toute critique est vaine qui n'amène

pas à connaître et à aimer davantage, a voulu nous manifester l'amour de


Dieu sous une quadruple forme, multiplier pour ainsi dire les paroles de
vie qui sont le principe d'une résurrection véritable. C'est le « Gustate »

après le « Videte » .

La Polyglotte pas seulement une œuvre d'édification, car


n'est

après tout on peut prier autrement qu'en grec ou en hébreu, elle doit
être un instrument de combat, une arme de défense à une époque où
les attaques de l'incrédulité deviennent plus vives et plus menaçantes. Le
terrain biblique est actuellement le champ de bataille c'est là, comme dit ;

Léon XIII, que nous nous trouvons en face des ruses et des strata-
gèmes innombrables de nos ennemis, « fallacias hostium artesquc in hac
re ad impugnandum multipliées ». Le Pape ne sépare pas l'étude des

langues des études critiques indispensables à l'heure présente.


Oui, le vrai champ de bataille, c'est l'Ecriture. Contre elle tous les
Goliath de l'incrédulité réunissent leurs forces et concentrent leurs
vi PREFACE.

campés à Éphès-Dammin, entre Socho


et
efforts. Comme les Philistins

Azéca, jetaient un défi aux Israélites campés dans la vallée du Téré-


binthe, les critiques incroyants sonnent le glas de l'inspiration
de l'Ecri-
ture. A les en croire, ils ont sécularisé l'Écriture, ils en ont chassé Dieu :

ils en feront bientôt une cathédrale désaffectée! Ils semblent si sûrs de leur

aucune importance aux réfutations des auteurs


victoire qu'ils n'attachent
relever leur défi, de leur envoyer un
catholiques. Ils nous demandent de
est tout trouvé; Léon XIII
champion digne de se mesurer avec eux. 11
l'indique : des langues sémitiques complétée par la critique
c'est l'étude
4
les armes des adversaires, ne perd pas
biblique, qui, tout en empruntant
de vue l'enseignement précis de l'Église et se laisse guider par les indica-
tions d'une tradition bien comprise. Toute critique qui ne s'appuie pas sur
infailliblement à l'incrédulité.
l'Église sera fatale; elle conduira presque
Saint Augustin comprenait déjà cette vérité, encore qu'il n'eût aucune
de nos préoccupations scripturaires actuelles, quand il disait qu'il ne croi-
raitpas à l'Évangile sans l'autorité de l'Église enseignante.
Les critiques rationalistes ont un principe bien différent. Leur point de
départ, leur postulatum, c'est la négation du surnaturel.
Mais ce n'est

déjà plus de la critique, c'est-à-dire la recherche sincère du vrai, c'est


du parti pris. La raison est-elle donc toujours un critérium si assuré? Si
elle est si décisive, pourquoi des hommes très intelligents sont-ils en

désaccord sur les points qui paraissent les plus importants en philosophie,
en morale, en religion, en histoire? Poser ce prétendu principe, c'est
aboutir à la conclusion que Schérer formulait avec une navrante préci-
« A
sion :
supposer que je rencontrasse dans l'enseignement du Seigneur
une parole que repousserait mon sentiment intime, je ne dirais pas :

Cette parole est néanmoins vraie, puisqu'il Fa dite; mais avec plus de
droit : il ne l'a
pas dite, puisqu'elle n'est pas vraie ». Et ce sont ces hommes
qui reprochent aux catholiques de n'être pas sincères dans leurs recher-
ches, de ne pouvoir être indépendants, ni chercher la vérité avec un es-
prit libre parce que la solution leur est imposée d' avance Tp&rles définitions
de l'Eglise, de ne faire que de la critique à l'eau de rose, puisque, comme
dans les grandes manœuvres, tout est réglé d'avance et que l'on connaît
toutes les positions qu'on devra occuper! Disons de suite et nous y —
reviendrons —
que ces reproches portent à faux. Mais, à les supposer
vrais, nos adversaires sont-ils plus libres, plus
indépendants que nous?
Nullement. Ne sont-ils pas victimes d'un terrible préjugé, ceux qui nient
le surnaturel? Comment démontrent-ils
qu'il n'existe pas, qu'il ne saurait
PREFACE. vu

exister? Voilà un a priori plus redoutable que ceux qu'on nous reproche.
Sur quelle preuve sérieuse s'appuie leur audacieuse négation? Puisque,
de l'aveu de la plupart d'entre eux, Dieu nous a donné la raison avec les
idées naturelles, quelle difficulté philosophique y a-t-il à admettre qu'il
nous ait donné quelques idées spéciales relatives à son être ? Je n'y vois
pour ma
part aucune impossibilité, à moins de vouloir enchaîner Dieu
dans le cercle étroit de nos
pauvres petites idées, c'est-à-dire de le défi-
gurer et de le faire à l'image de l'homme.
Ces critiques qui parlent tant de raison ne font nul cas de la raison
collective de l'humanité ils tiennent pour non avenue la grande démons-
;

tration résultant de ce fait que toujours, partout, aussi loin que nous
nous enfoncions dans passé, l'humanité, sous toutes les formes, a tou-
le

jours voulu Dieu, a toujours senti le besoin de Dieu, a toujours pensé à


Dieu, lui a parlé par ses offrandes et ses sacrifices.
Le surnaturel n'existe pas ». Mais qui êtes-vous donc et au nom de
«

qui parlez-vous? La raison collective de l'humanité ne vaut-elle pas la


vôtre? Dans cette raison collective ne voyez-vous pas émerger nombre

d'intelligences de tout premier ordre dont les affirmations vous écra-


sent?

Qu'il faille donner en critique une très large part à la raison, je n'y
contredis pas, puisqu'en définitive c'est sur elle que reposent nos motifs
de crédibilité; ce que je conteste, c'est qu'elle doive être nécessairement

impie. Notre raison à nous ne sent nullement le besoin de nier Dieu, de le


chasser de son œuvre. Nous croyons n'être nullement absurdes en mettant
une cause première, intelligence et force, à l'origine des choses, un légis-
lateur à la base'de l'ordre moral.

Non, ces savants ne sont pas des critiques véritables, ce sont des in-
crédules, les doctrinaires de la négation, si l'on peut accoupler ces deux
mots. Destructeurs a priori, ils veulent que le surnaturel n'existe pas, et
avant de chercher ils ont trouvé et conclu. C'est cette école de l'absolu,
du parti pris, de l'irréligion quand même, que condamne Léon XÏII sous
le nom de critique supérieure « inventée au détriment de la vérité et de la
religion. D'après cette méthode, continue le Pape, pour juger de l'origine,
de l'intégrité et de l'autorité de n'importe quel livre, on doit avoir recours

uniquement aux preuves intrinsèques, comme on les appelle Les


preuves intrinsèques le plus souvent n'ont pas assez de poids pour qu'on
puisse les invoquer si ce n'est comme une confirmation de la thèse
Ce genre tant prôné de critique supérieure aboutit à ceci :
que chacun
vin PREFACE.

dans les interprétations en viendrait à suivre son propre goût et ses

opinions faites d'avance ».

Il môme parmi les critiques indépendants,


est équitable d'ajouter que,
tous ne tombent pas dans ces excès, et dernièrement Harnack lui-même
reconnaissait que dans la plupart des cas on ne peut connaître l'origine
d'un livre qu'en s'appuyant sur des témoignages historiques, c'est-à-dire
en d'autres termes sur la tradition.

Mais à côté de la fausse critique qu'il faut fuir parce qu'elle conduit à
l'impiété, il
ya la bonne qu'il faut suivre. On dit que les meilleures apo-

logies doivent être récrites tous les vingt ans. Cette affirmation est beau-
coup moins paradoxale qu'elle n'en a l'air. Une apologie n'est pas préci-
sément une démonstration adéquate de la vérité révélée, elle est plutôt
une adaptation partielle de la démonstration aux besoins du moment. La
révélation se manifeste à l'humanité sous tant d'aspects qu'il ne faut pas
s'étonner si chaque génération l'envisage sous une forme nouvelle. De

plus, comme la révélation seule est l'œuvre de Dieu, que l'apologie est
l'œuvre exclusive des hommes, il
que nulle apologie
n'est pas surprenant

n'échappe aux erreurs de son siècle et ne dépasse pas le niveau des con-
naissances ambiantes, qu'il faille remettre au creuset de la critique cer-
taines interprétations mêlées d'erreurs humaines, pour que l'or de la vérité
en sorte de plus en plus pur. Chaque génération se présente sur le théâtre
de la vie avec un lot de vérités, d'erreurs, de de tendances, d'aspi-
préjugés,
rations, de besoins intellectuels qui la différencient des précédentes ;
il faut
donc que l'apologiste se prête à ces exigences, qu'il dégage nos dogmes
de la poussière épaisse qu'y dépose le mouvement incessant de notre vie

agitée. Les adversaires ne se lassent jamais de rajeunir les objections,


les critiques ne doivent pas se lasser d'y répondre. On reproche par-
fois à l'Eglise de faire des concessions à l'incrédulité rien de plus faux.
:

qu'à la vérité, parce que la vérité, même


L'Eglise ne fait des concessions
dans l'ordre naturel, est une manifestation de Dieu et
que cette manifes-
tation grandit et s'éclaire tous les
jours. L'Église possède le dépôt de la
Révélation elle n'a pas celui des sciences naturelles. Si les Pères des
:
âges
précédents, malgré leur belle intelligence, si saint Augustin lui-même et
saint Thomas, comme du reste les plus beaux génies de l'antiquité païenne,
PREFACE. ix

nous étaient inférieurs au point de vue des connaissances scientifiques,


pourquoi s'étonner que l'Église, dont la mission est de continuer l'œuvre ré-
demptrice de Notre-Seigneur,ait ignoré ce que personne ne savait? L'Eglise
n'est pas une abstraction, elle n'existe pas en dehors des fidèles qui for-
ment son corps visible, elle n'a d'autre science humaine que la leur. S'il

plaît à Dieu de répandre sur l'humanité des lumières nouvelles dans l'ordre
naturel, pourquoi reprocherait-on à l'Eglise son ignorance, alors que ce do-
maine n'est pas proprement le sien. Immuable dans ses dogmes, elle n'est
pas immobile; l'immobilité serait sa mort, puisqu'elle cesserait d'être en
contact avec l'intelligence de ses enfants. Elle n'est ni figée ni cristal-
lisée. Si elle vit avant tout dans l'ordre surnaturel, elle ne reste pas étran-

gère à l'ordre naturel. Les sciences humaines, qui sont à leur façon une
révélation de l'action créatrice et conservatrice de Dieu, peuvent évidem-
ment servir à éclairer d'un jour nouveau son action surnaturelle. Certes,
la Révélation guide et complète la raison, mais celle-ci, à son tour, est un
très puissant élément d'information dont il faut tenir compte. Toute lu-
mière qui nous viendra de ce côté nous aidera à comprendre mieux la

parole de Dieu. Faire cadrer ces deux ordres de révélation, voilà ce qui
caractérise la vraie critique.
Cette critique est d'autant plus nécessaire à l'heure présente que les
hommes de notre génération, fascinés par les prodigieuses découvertes
delà seconde partie de notre siècle, ont le malheur d'être devenus pres-
que insensibles aux conclusions purement intellectuelles. Ils réclament
des bien plus que des idées, ils se défient de la philosophie, de la
faits

théologie, où ils ne voient que des pensées d'hommes contre lesquelles


il faut se tenir en garde. Leur devise serait, s'ils le connaissaient, le

mot de Leibnitz Cave a consequentariis » axiome si beau et si


: « ,

vrai quand on le maintient dans de sages limites. Ils ne veulent, à les

entendre, que des documents certains Nisi vicier o non credam. Riche
:

en découvertes scientifiques et historiques notre siècle sent le be-


,

soin de s'arrêter, de contempler ses trésors, de faire l'inventaire de ses

possessions sans plus s'occuper du reste. Volontiers il s'écrierait comme


l'Ange de l'église de Laodicée « Je suis riche maintenant, je me suis en-
:

richi et n'ai plus besoin de rien ». La terre lui suffit. Par malheur, ne

voulant plus du ciel, il tient à se faire de ses découvertes des armes


contre la Révélation, et, candidement, il s'imagine, grâce à elles, faire

disparaître à bref délai nos « mythes et nos superstitions ». Il nous de-


mande, avec un dédain ironique de parvenu, où nous plaçons désormais
x PREFACE.

le firmament solide eaux supérieures, les réservoirs de neige et de


et ses

grêle du livre de Job, dans le vide infini


des espaces. A la chronologie
tirée des chiffres de la Bible, il oppose les siècles innombrables nécessaires

à la formation des couches terrestres, la haute antiquité des premiers

groupements humains. A l'unité du premier couple il substitue, au nom


de la géologie, de la linguistique, de l'anthropologie, la pluralité des races

originelles. C'est à la critique de répondre. A elle de concilier des don-


nées en apparence contradictoires, de contrôler des affirmations trop
souvent hâtives, incomplètes, mal présentées, de « tout éprouver et gar-
der ce qui est bon », de se demander aussi si les interprètes de l'Ecriture
n'ont pas substitué inconsciemment les idées de leur temps à la pensée de
Dieu qu'ils croyaient servir, s'ils ne l'ont pas diminuée, rétrécie en l'en-
visageant avec leur science relative, dans l'impossibilité où ils étaient
de raisonner et déjuger autrement. La vérité de Dieu n'est pas altérée

parce que nous la contemplons sous un angle différent, dans un jour plus
éclatant, avec d'autresyeux que Cornélius à Lapide ou dom Calmet, mal-
gré leur prodigieuse érudition. La nature des objets ne change pas, parce
que nous les regardons au télescope ou au microscope, mais, tout de
même, nous voyons plus et mieux que nos devanciers, qui n'avaient pas
nos instruments.

L'Eglise ne recule pas, ne change pas ses dogmes devant les attaques
de ses adversaires ce ne sont pas nos ennemis qui nous donnent la vé-
;

rité, comme ils affectent de le soutenir, bien


que leurs recherches con-
tribuent parfois, tout à fait malgré eux, à mettre en lumière ce
que l'on com-
prenait mal. Nous ne sacrifions rien delà pensée de Dieu, pas même un
iota ou un apex de la Révélation tout au plus l'interprétons-nous sur
;

certains points autrement


que nos devanciers : ce qui s'est toujours fait
dans l'Eglise. Aussi gardons-nous bien de laisser à nos ennemis le mo-
nopole de ces travaux et de ces recherches ce serait aller contre la
:

pensée du Père des fidèles, confier les brebis à la garde des loups, laisser
l'homme ennemi semer l'ivraie au milieu du bon
grain pendant notre
coupable léthargie.
Soyons vigilants, car il
y va de nos plus grands intérêts et nous avons
affaire à forte partie. n'est plus de mise de résoudre les difficultés
Il

en haussant ou en prenant des airs de mépris


les épaules
prud'hommesque
à l'égard de nos adversaires. d'entre eux sont des hommes
Beaucoup
de premier mérite et d'une grande
loyauté scientifique. Il y a seulement
vingt ans, le mouvement critique était surtout concentré dans les univer-
PREFACE. xi

sites allemandes. Partout ailleurs on s'en tenait à la croyance dite tra-


ditionnelle. Ceux qui suivent les progrès de la critique indépendante sa-
vent que dans la libérale Angleterre Robertson Smith a été, ces années
dernières, expulsé de sa chaire de professeur pour avoir soutenu quelques
idées de Wellhausen. Or, aujourd'hui l'axe s'est déplacé. Les théories
des critiques allemands et hollandais se sont infiltrées si bien à Oxford
et à Cambridge que des professeurs fort attachés à la Révélation en sont

pénétrés jusqu'aux moelles. A la vérité, le bon sens anglais a essayé


d'émousser angles trop aigus, de concilier les théories de la critique
les

indépendante avec la foi traditionnelle l'avenir dira s'il a réussi. Il est


:

à craindre qu'on n'aille aux abîmes, car la Bible ne se défend pas toute
seule et elle est bien malade dans les pays de critique pure. Si l'An-

gleterre paraît faire exception jusqu'à présent, si malgré son rationalisme


mitigé elle paraît garder son culte pour le Livre sacré c'est qu'elle est
en réalité un pays de tradition, c'est qu'elle a reçu la Bible de l'Eglise

catholique, qu'elle a appris de nous en quelle estime il la faut tenir.


Elle en a assurément exagéré l'importance pour justifier sa séparation ;

elle a voulu faire un oracle vivant, une sorte d'Urim et Thummim, d'un

oracle mort ou tout au moins silencieux, alors qu'il ne saurait être in-

terprété que par une autorité vivante. La Bible n'est pas un oracle que
chacun peut consulter à son gré pour y trouver la réponse de Dieu. Les
Mormons y ont trouvé la justification de la polygamie, Cromwell la certi-
tude de sa justification et de l'inamissibilité de la grâce sanctifiante.
Par contre, la saine critique, appuyée sur l'enseignement de l'Eglise,
évitera toutes ces fondrières. Maintenue au rivage par ce câble solide,
elle pourra explorer tous les rivages, le fond même des abîmes, sans crainte
d'être entraînée par les vagues.
« Preuve évidente disent encore
, les rationalistes, que vous ne pouvez
chercher librement, que votre critique catholique n'est qu'un
la vérité

amusement d'esprit, que vous ne pouvez trouver autre chose que ce qu'a

précisé l'Eglise ». Voyons, soyons de bonne foi. Est-ce que l'Eglise m'em-
pêche d'opérer comme vous des sondages profonds? Elle empêche seule-
ment que je me noie et que je perde le chemin. Me défend-elle de faire de
la
philologie comme vous? Au contraire, elle me l'ordonne. Votre hébreu
est-ilautre que le nôtre? Votre grec, votre arabe, vos manuscrits sont-ils
différents? Non. Nous travaillons sur les mêmes pièces, sur les mêmes pa-

limpsestes, mais ce que vous ne voyez pas sous les mots que vous épelez,
ce que vous verriez bien vite paraître en caractères étincelants si vous
mi PREFACE.

vous donniez la peine d'employer le moindre réactif, c'est le mot Dieu


et le mot Surnaturel. En me guidant, l'Eglise n'attente pas plus à ma
que n'y attente ma foi en Dieu. Un athée explique-t-il mieux le
liberté

monde en niant Dieu que moi en l'affirmant? Est-il moins absurde d'ex-
pliquer un monde sans cause première que d'y voir la manifestation d'une
intelligence et d une volonté infinie? Quel homme de bon sens voudrait le
soutenir? Le fait de croire à l'existence de Dieu gene-t-il la liberté du
savant? Quelle étude, quelle recherche scientifique est paralysée par
notre foi? Loin d'être un obstacle au progrès intellectuel, Dieu n'en est-
il
pas la lumière, et sans lui le monde ne serait-il pas inexplicable? Il est
à la fois le postulatum et la clef de voûte de toutes nos connaissances, la
seule réponse à nos éternels pourquoi.

Mais, dira-t-on, qu'entend-on parla critique biblique? En quoi consiste-


? Comme nous n'écrivons
t-elle pas ici une introduction à la Sainte Ecri-
ture, nous n'avons pas à la définir longuement quelques indications
:

suffisent. Disons d'abord que la critique est assez mal vue, qu'elle

inspire des craintes fondées, parce qu'elle n'a guère été connue en France

que par des méfaits. Elle semble être l'arme des frondeurs, des mécon-
tents, des révoltés; son nom même paraît synonyme d'opposition, de
contradiction. Renan l'a fortement compromise dans l'esprit des chrétiens
en la défigurant, en la faisant servir à justifier son incrédulité. En soi, elle
n'est ni bonne ni mauvaise, ni chrétienne ni antichrétienne,
pas plus que
les mathématiques ou les sciences naturelles. Elle est simplement une
méthode de un instrument de recherche qui se perfectionne tous
travail,
les jours, un examen des textes fait à la lumière de nos découvertes mo-
dernes avec toutes les ressources historiques,
scientifiques, linguistiques
et autres mises à notre
disposition par l'érudition contemporaine. Son
champ est très vaste, on peut même dire qu'il est indéfini, puisqu'il s'étend
à toutes les branches des connaissances humaines, en
philosophie, en
théologie, en histoire, en littérature.
Bornons-nous seulement à signaler parmi les différentes
espèces de
critiques celles qui nous intéressent la
critique textuelle et la
:

critique
littéraire.

La première a pour objet direct d'établir la pureté et l'intégrité du


texte, de le débarrasser des fautes, des
négligences des copistes, de
PREFACE. xni

comparer les variantes des manuscrits, de choisir les meilleures leçons


et d'arriver par là à
préciser le véritable sens littéral des Ecritures. Cette
méthode a toujours été en grand honneur dans
l'Eglise, depuis Origène
et sesHexaples jusqu'à nos grands exégètes contemporains. On peut même
dire que jusqu'à présent on n'en a guère cultivé d'autre dans les Ecoles.
C'est celle surtout que recommande à juste titre Léon XIII dans son En-
cyclique.
La critique s'occupe surtout du mode de composition des Livres
littéraire

sacrés, des sources où les auteurs inspirés ont pu puiser leurs renseigne-
ments. On sait que Dieu n'a pas révélé aux Ecrivains ce qu'ils pouvaient
savoir par leurs recherches personnelles. Ainsi l'auteur inspiré du second
livre des Machabées déclare avoir résumé en un volume les cinq livres

de l'histoire de Jason de Cvrène. Tout le monde a entendu parler du livre


des Guerres de Jéhovah, du livre du Yaschar, des annales des rois d'Israël
et de Juda, des écrits de Gad, de Nathan, d'Ahias le Silonite, d'Addo, de
Séméias, Celte critique s'impose aujourd'hui plus que jamais aux
etc.

travaux des savants catholiques, car elle est l'arme principale de nos adver-
saires. Elle n'est pas sans danger. Elle ne doit être maniée qu'avec de

grandes précautions, sous le regard de l'Eglise sous peine de glisser


dans l'abîme. Comme ce n'est pas à cette sorte de critique que sont conviés
les lecteurs de la
Polyglotte, il est inutile d'en parler davantage.

En mettant sa Polyglotte aux mains des séminaristes, M. Yigouroux


n'a pas la prétention de les transformer tous en hébraïsants et en hellé-
nisants de première force; il sait que les spécialistes qui comptent et font

autorité sont rares partout. Il veut surtout relever la moyenne des études

scripturaircs dans les séminaires donner à ceux qui auraient des apti-
et

tudes spéciales la facilité de creuser un sillon plus profond.


En finissant, je ne puis qu'exprimer ma reconnaissance à l'infatigable
auteur, notre légitime fierté et former les vœux les plus ardents
lui dire

pour le succès de l'ouvrage. Si la Polyglotte n'est pas destinée à former


des savants de premier ordre dans notre pays les savants de pre- —
mier ordre sont rares, même en Angleterre et en Allemagne elle sera un —
précieux instrument de travail pour nos jeunes prêtres. L'isolement, hélas !

se fait de plus en plus autour d'eux; dans beaucoup de paroisses, la so-


xiv PREFACE.

litude du presbytère est profonde :


que leur resterait-il s'ils n'avaient la

travail? Notre vœu est celui de Léon XIII, dont les paroles
prière et le
serviront de conclusion à cette préface, comme elles lui ont servi d'intro-
duction :

Remplis d'un zèle empressé, employez votre autorité et vos exhorta-


«

tions à ce que, dans les séminaires et dans les Académies soumises à votre

juridiction, ces études


se maintiennent justement en honneur et soient

toujours florissantes. Qu'elles se développent dans une heureuse inté-


grité sous la direction de l'Eglise et
en se conformant aux salutaires leçons
et aux exemples des SS. Pères, comme aux louables pratiques des anciens;
et qu'enfin le cours des temps leur donne des développements qui ser-
viront véritablement à la défense et à la gloire de la vérité catholique^
établie de Dieu pour perpétuer le salut des peuples ».

7 Eudoxe-Irénée, Evêque de Fréjus.

Fréjus, 10 oetobre 1899.


INTRODUCTION GÉNÉRALE

n Fan de grâce 1517, le 10 juillet, dans la ville d'Alcala-de-

Hénarès en Espagne, le jeune fils de l'imprimeur de la cité,


Jean de Brocario, revêtu d'habits de fête, apporta solen-
nellement au grand cardinal Ximénès la dernière feuille de
la première Bible Polyglotte qui ait été imprimée. En voyant enfin achevée
cette œuvre colossale, dont il avait lui-même conçu l'idée et le plan, et à
laquelle toute une pléiade de
savants travaillaient depuis 1502, l'illustre
Franciscain s'écria Je vous rends grâces, ô mon Seigneur et mon
: «

Dieu, de ce que vous avez mené à bonne fin cette entreprise difficile! »
Cette entreprise difficile, Ximénès l'avait exécutée, comme il nous l'ap-

prend lui-même dans le Prologue du tome premier, « afin de ranimer


l'étude languissante des Saintes Lettres », ut incipiant divinarum litte-

rarum studia hactenus intermortua reviviscere.


« Personne, raconte son historien M gr
Hefele, ne déplorait plus vive-
ment que lui l'état de décadence dans lequel étaient tombées les études
bibliques, et on lui entendait souvent répéter qu'il donnerait volontiers
toute sa science du droit civil, qui formait alors la partie principale de
l'éducation théologique, pour l'explication de quelques passages de la
Bible » (1). Il se mit donc lui-même, quoiqu'il eût déjà atteint l'âge mûr, à

apprendre l'hébreu et le chaldéen, et lorsque, plus tard, sa haute situation


lui
permit de réaliser ses grands desseins, il donna aux savants, à la
place des Hexaples perdus d'Origène, laPolyglotte de Complute, qui devait
contribuer efficacement à la restauration des études bibliques.

(1) C. J. Hefele, Der Cardinal Ximenes, 2 e édit., Tubingue, 1851, p. 114.


XVI INTRODUCTION GENERALE.

Ces études sont aujourd'hui plus en honneur qu'elles ne l'étaient au


commencement du seizième siècle, mais pour cette raison même que
les Livres Saints sont plus étudiés de nos jours qu'autrefois,
une Po-
nécessaire.
lyglotte est plus
En aucun autre n'ont autant préoccupé
temps, les questions scripturaires
et les
esprits, et tenu une aussi large place dans l'enseigne-
passionné
ment et dans la littérature. Chaque année voit éclore un grand nombre
son caractère, son texte, son his-
d'ouvrages sur l'origine de l'Écriture,
les problèmes qu'elle soulève,
toire, les diverses parties qui la composent,
les points de détail que permettent d'élucider les progrès de la philologie
et de la qui distingue spécialement, de
science moderne, etc. Et le trait

nos jours, l'étude de la Bible, c'est qu'elle se fait, non d'après les ver-
sions, mais surtout d'après le texte original.
Pour que le soit digne de sa mission, pour qu'il ne
prêtre catholique
reste pas au-dessous de sa tâche divine, il a donc aujourd'hui plus que

jamais le devoir, selon la recommandation


de saint Paul à Timothée, « de

s'appliquer à l'étude des


Ecritures de ne pas être inférieur sur ce
» (1) et

point aux hétérodoxes il est même obligé,


dans une certaine mesure, de
;

« se tenir au courant des progrès de la critique » biblique (2). 11 importe,

en particulier, qu'il y ait des membres du clergé, de plus en plus nom-


breux, possédant une véritable science exégétique, capables de déter-
miner le sens exact de la parole révélée, connaissant par conséquent
la langue hébraïque et la langue grecque, sans lesquelles il est im-
possible d'obtenir ce résultat.
De tout temps cette connaissance des langues sacrées a été utile. Déjà
lesPères et les docteurs de l'Eglise, les Origène, les Chrysostome, les

Augustin, les Jérôme, avaient reconnu la nécessité de recourir, dans


certains cas, au texte primitif; mais les besoins de notre
époque ren-
dent plus indispensable encore ce recours à la source première.
Assurément, aujourd'hui comme dans les siècles passés, on peut lire
la parole de Dieu dans la traduction
authentique de la Vulgate, que
l'Eglise nous met entre les mains, et cette traduction suffit aux besoins
communs et ordinaires. Cependant, pour les raisons énoncées plus haut,
elle ne suffit
pas à toutes les exigences de l'apologétique moderne, et
celui qui veut étudier d'une manière approfondie la parole de Dieu est

(1) I Tim., iv, 13.


Lettre de S. S. le Pape Léon XIII au clergé de France, du
(2) 8 septembre 1899. Uni-
vers, 19 septembre 1899, p. 2, col. 1.
INTRODUCTION GENERALE. xvn

obligé de remonter à langue même dans laquelle elle nous a été


la

transmise, pour aux desiderata de la critique et de la science.


satisfaire

L'exégète contemporain doit donc avoir constamment sous les yeux le


texte original de la Bible avec ses deux versions antiques, grecque et
latine, et les confronter sans cesse les unes avec les autres.
Mais cette confrontation des textes n'est commode qu'avec et praticable

le secours d'une Polyglotte. Que pourrait-on imaginer de plus long, de

plus rebutant que la recherche à tout instant répétée d'un verset dans
plusieurs volumes différents? Au contraire, quoi de plus facile, de plus
rapide que la comparaison des textes, si on les range tous au même
niveau de la page dans des colonnes parallèles, comme on le fait dans
une Polyglotte? (1 1

La Polyglotte a encore un autre avantage, même pour ceux qui ne se


proposent point de faire une étude à fond de l'Ecriture c'est de les aider :

dans l'étude des langues sacrées. Ceux qui n'ont qu'une connaissance in-
complète de l'hébreu et du grec peuvent les comprendre plus aisément, en se
servant d'un ouvrage de ce genre, grâce à la juxtaposition des textes qui
leur rend le même service qu'une traduction juxtalinéaire. Par l'usage régu-
lier etpersévérant de la Polyglotte, ils se familiarisent de plus en plus avec
les idiomes qu'ils comparent et accomplissent peu à peu de grands
progrès.
La lecture répétée et fréquente des textes originaux devient ainsi un moyen
efficace d'acquérir la connaissance de l'hébreu et du grec.
Tels sont les avantages des Bibles en plusieurs langues et les causes de
leur succès. Aussi se sont-elles multipliées depuis le cardinal Ximénès.
Elles se sont également perfectionnées, et, en môme temps, elles sont de-
venues de plus en plus accessibles à tous. Celles d'Anvers (1569-1572), de
Paris (1629-1645), de Londres
(1654-1657), comptaient plusieurs vo-
lumes grand in-folio, étaient d'un prix très élevé, et peu maniables; elles
n'ont guère jamais pu être acquises que parles grandes bibliothèques des
couvents et des universités. Elles ont été supplantées en notre siècle, dans

l'usage courant, par des œuvres moins encombrantes et moins chères,


qui, sous leur forme plus modeste, ont rendu plus de services à un

plus grand nombre. 11 en existe plusieurs en Allemagne et en Angleterre.


Cependant nous n'en possédions aucune en France qui, par son format
et par son prix, fût à la portée du clergé et des laïques instruits. Les édi-

(1) Polyglottas... sinccvpe investigandœ sententiœ peraptas, dit Léon NUL


dans l'Ency-
clique Providentissimus (p. \vi, en tète du t. de notre Dictionnaire de la Bible).
i

r.IIiLE POLYGLOTTE. — T. I. b
xviii INTRODUCTION GENERALE.

tions manuelles, parues dans les pays étrangers, contiennent la version


allemande de Luther ou la version anglaise en usage dans l'Eglise angli-
cane, et, comme elles sont publiées par des protestants qui ont mutilé le
canon des Écritures, elles supprimentles livres deutérocanoniques, recon-
nus comme inspirés par la véritable Eglise. Quoiqu'elles reproduisent gé-
néralement avec exactitude hébreu, grec et latin, elles sont donc,
les textes

malgré cela, incomplètes d'une part, et d'autre part, elles renferment une
traduction protestante en langue étrangère qui ne saurait convenir aux
lecteurs français.
Il nous a donc paru de donner les textes originaux de la Bible,
utile

avec la Vulgate latine et une version française, dans une édition complète
mise à la portée de tous par son format commode et son prix modique, et
propre à augmenter parmi nous le nombre encore trop restreint des hé-
braïsants et à favoriser ainsi le progrès des études
scripturaires.
Voici quel est le plan que nous avons suivi.

II

Nous reproduisons hébreu de l'Ancien Testament, la version des


le texte

Septante, le texte grec du Nouveau Testament et des livres deutérocanoni-

ques, et la Vulgate latine, qui sont tous indispensables, nous le répétons,


pour l'étude sérieuse et approfondie du texte sacré. Nous y joignons une
version française, afin de rendre plus facile au lecteur l'intelligence des
autres textes. Pour l'ordre des livres, nous suivons celui de la Vulgate.

I. Le texte hébreu imprimé dans laPolyglotte est le texte massorétique


ordinaire, celui de l'édition de Van der Hooght (Amsterdam, 1705, revue

par Hahn et Theile), dont on se sert aujourd'hui dans les séminaires de


France (1). On sait que ce texte a été rigoureusement fixé
par les Masso-
compté jusqu'aux mots et aux lettres. De là vient
rètes qui en ont
qu'il est
à peu près identique dans toutes les éditions courantes (2).

(1) Les difficultés matérielles que présentait la composition du texte hébreu en France
nous ont obligé de nous procurer, pour cette langue, les clichés de la Polyglotte de Stieret
Theile dont les caractères sont fort beaux, l'exactitude et la correction irréprochables. Ils
nous ont été cédés par les éditeurs Velhagen et Klasing, de Bielefeld.
(2) Ceux qui voudraient connaître le résultat des recherches critiques les plus récentes sur
le texte originaln'auront qu'à consulter les éditions publiées, in-8°, à Leipzig, par S. Baer
et Frz. Delitzsch (avec des Appendices criticse et massoreticse), 1869 et suiv., et à Londres
par Ginsburg. Voir Chr. D. Ginsburg, Les vingt-quatre Livres Saints, revus d'après la
Massore et les premières éditions, avec des variantes et des notes tirées des manuscrits et
des anciennes versions (traduction du titre hébreu), 2 tomes en 1 vol. in-8°, Londres (Vienne),
INTRODUCTION GÉNÉRALE. xix

II. Le texte grec des Septante n'est pas fixé comme l'hébreu. Il diffère
dans les diverses éditions publiées depuis quelques années, selon les ma-
nuscrits qui leur ont servi de base. Celui que nous donnons est la reproduc-
tion de l'édition des Septante, qui est comme le
textus receptus des catholi-

ques. Elle a été publiée en 1587 par ordre du pape Sixte V, sous la direc-
tion du cardinal Garaffa (1). Le souverain Pontife y formule cette défense :

Prohibentes ne quis de hac nova grœca editione audeat in posterum,


vel addendo, vel demendo, quicquam immutare. La coutume a adouci

la rigueur de cette prescription et l'Eglise tolère aujourd'hui des édi-


tions grecques différentes. Nous nous conformons néanmoins à l'ordon-
nance pontificale, parce que l'édition sixtine, faite d'après un excellent
manuscrit, nous paraît être encore la plus utile : c'est celle
qui a été
jusqu'ici la plus répandue et la plus fréquemment citée celle qu'il est,
;
par
conséquent, le plus avantageux d'avoir sous la main.
Cependant, comme elle renferme des lacunes et des interversions, la

nécessité de la faire correspondre avec l'hébreu et le latin nous a obligé à


faire quelques modifications, qui sont d'ailleurs soigneusement notées. Les

additions, généralement tirées de l'édition de Complute publiée par le


cardinal Ximénès, sont insérées entre crochets. Les déplacements sont

indiqués au bas des pages.


L'édition sixtine, œuvre de plusieurs savants remarquables, le cardinal
Antoine Caraffa, Antoine Agellius, Pierre Comitolus, Pierre Morin, etc., a
pour base le célèbre manuscrit connu sous le nom de Codex Vaticanus
et qu'on a coutume de désigner par la lettre B. Ce manuscrit, dont la valeur
est reconnue de tous les critiques (2), date du milieu du quatrième siècle

et fait partie de la Bibliothèque Vaticane probablement depuis sa fondation

(1448), car il
figure sur son premier catalogue en 1475. Il renferme l'Ancien
et leNouveau Testament, mais il lui manque presque toute la Genèse (3),
trente-deux Psaumes, un passage de l'Epître aux Hébreux, les Epîtres à

Timothée, àTite, à Philémon et l'Apocalypse. Caraffa et ses collaborateurs


ne se contentèrent pas d'ailleurs de ce manuscrit; ils mirent aussi à profit

1894. Cf., du même, Introduction to the Masoretico-critical édition of the Hebrew Bible,
in-8°, Londres, 1897.
(1) H flAAAIA AIA0HKH KATA TOYC EBAOMHKONTA Al' AYGEN-
TIAC 2YCTOY E' AKPOY APXIEPEnC EKAOAEICA. Vêtus Testamentumjuxta
Septuaginta ex auctoritate Sixti V Pontifie is maximi editum. In-f°, Romae. F. Zannetti,1587.
(2) Vaticanum codicem non solum vetustate, verum etiam bonitate cseteris anteire, dit le
cardinal Caraffa, en tête de l'édition sixtine.
(3) Cette lacune pour la Genèse a été comblée postérieurement.
x.\ INTRODUCTION GENERALE.

d'autres codices, qui leur servirent, de plus, à combler les lacunes du


Va tic anus (1).
Mais ne purent faire usage d'autres manuscrits, quelques-uns très
ils

importants, qui n'étaient pas encore découverts et qui n'ont été collationnés
que depuis. Les plus remarquables qu'il importe de mentionner ici sont le

Codex Ale.vandrùius (A), le Codex Sinaiticus (N)et le Codex Ephrœmi


rescriptus (D).
Le Codex Alexandrinus fut écrit probablement en Egypte dans la se-
conde moitié du cinquième siècle. Offert en 1098 au patriarche de la ville
d'Alexandrie, dont il a gardé le nom, il y demeura 500 ans. Lorsque Cyrille
Lucar fut transféré d'Egypte comme patriarche à
Gonstantinople, il
emporta avec lui ce manuscrit et en fit don peu après, en 1628, à Char-

les I
er
,
roi d'Angleterre. On le conserve aujourd'hui au British Muséum à
Londres. Il contient l'Ancien et le Nouveau Testament, à l'exception de
quelques chapitres de la Genèse, de I Rois, de trente Psaumes, de presque
tout saint Matthieu, d'une partie de saint Jean et de la deuxième Epître
aux Corinthiens. On
en a publié plusieurs éditions et une phototypie (2).
Le Codex Sinaiticus (x) a été découvert en deux fois par Tischendorf
au mont Sinaï, dans la bibliothèque du couvent de Sainte-Catherine. Ce
savant y trouva en 1844 et donna à la Bibliothèque de Leipzig des frag-
ments des Paralipomènes, d'Esdras, de Tobie, de Jérémie, des Lamenta-
tions et les livres entiers de Néhémie (II Esdras) et d'Esther (3). Dans un
voyage subséquent, en 1859, il retrouva, avec d'autres fragments des Pa-
ralipomènes, de Tobie et de Jérémie, les livres suivants en entier Judith, :

Isaïe, neuf des petits prophètes,


IV) Machabées, Job, les Psaumes,
I
(et
les Proverbes, Cantique des Cantiques, la Sagesse, l'Ec-
l'Ecclésiaste, le

clésiastique et tout le Nouveau Testament. Cette importante partie du


Codex Sinaiticus est aujourd'hui à la Bibliothèque impériale de Saint-Pé-
tersbourg (4). Le manuscrit date, croit-on, du sixième siècle, mais est la
copie d'un texte plus ancien que celui que contient le Codex Vaticanus.
Le Codex Ephrœmi rescriptus (D) est ainsi appelé parce que c'est un
palimpseste, écrit sur parchemin, dont le texte biblique avait été gratté

(1) Voir Vercellone et Cozza, Bibliorum Sacrorum grœcus Codex Vaticanus, 6 in-f°,
Rome, 1887-1894.
(2) Facsimile of the Codex Alexandrinus, 4 in-f°, Londres, 1879-1883.
(3) Le tout a été publié en 1846 à Leipzig sous le titre du Codex Friderico-Augustanus
sive Fragmenta Veteris Testamenti, in-f°.

(4) Le fac-similé en a paru sous ce titre Bibliorum Codex Sinaiticus Petropolitanus,


:

edidit C. Tischendorf, 4 in-f°, Saint-Pétersbourg, 1862.


INTRODUCTION GENERALE

au douzième siècle pour faire place à une copie des œuvres de saint Éphrem
traduites en grec. 11 est conservé à la Bibliothèque nationale de Paris.
C'est en L834 qu'on réussit à faire reparaître l'ancienne écriture On put
reconstituer ainsi une grande partie d'un codex de la Bible, écrit avant le
milieu du cinquième contenant des fragments importants de
siècle, et

Job, des Proverbes, de l'Ecclésiaste, du Cantique des Cantiques, de la

Sagesse, de l'Ecclésiastique et une grande partie de tous les livres du


Nouveau Testament (I).
Ces manuscrits, et quelques autres moins considérables et moins im-
portants dont nous ne parlons pas ici, renferment des leçons diverses dont
quelques-unes ont une véritable valeur. Les éditeurs de l'édition Sixtine
n'ayant pu les mettre à profit, nous donnons au bas des pages du texte
grec les variantes principales de ces manuscrits, ainsi qu'un certain
nombre de leçons de l'édition d'Aide (E) (Venise, 1517), de la Polyglotte de
Complute (F) (1520), etc. (2), utiles à connaître (3).

III. En conformité avec les règles de l'Eglise (4), le texte latin reproduit
dans la
Polyglotte est celui de l'édition officielle de la Vulgate (5), sans
aucune variante (6).

(I) Ce palimpseste a été (''gaiement publié par Tischendorf : Coder Ep/inemi Syri rescrip-
tus, sive fragmenta Noei Testamenti e coclice grieco parisiensi. In-4°, Leipzig", 1843. —
Coder
Kpliriemi Syri rescriptus, sive fragmenta Veleris Testa /nanti e coclice gnvco Parisiensi ce-
lebcrrimo, quint i ut videtur post C/iristum sceculi. In-4°, Leipzig', I8'i5.
{'/)
Nous avons consulté aussi les éditions récentes «les Septante publiées par C. Ti-
schendorf (avec le Supplément de Nestlé) et par Swete.
(3) Les variantes du commencement du tome sont la reproduction de celles de la Poly-
I

glotte de Stier et Theile. Comme cette Polyglotte, dans la première partie du volume, re-
produit (sauf quelques légères divergences que nous avons fait disparaître; l'édition sixtine,
nous avons pu utiliser pour ces pages les clichés grecs achetés avec le cliché hébreu.
Dans la suite du volume, les divergences se multipliant, nous avons recomposé à neuf le
texte grec de l'édition romaine et donné des variantes propres.
(4)
« Nemo Sanctarum Scripturarum editionem typis mandare pnesumat, nisi habito prius
exemplari in
typographia Vaticana excuso cujus exemplairs forma, ne minima quidem
:

particula de textu mutata, addila, vol ah eo detracta, nisi aliquod occurrat quod typogra-
phie» ineuriîe manifeste adscribendum sit. inviolabiliter ohservetur ». Décret de Clé-
ment VIII, en tète «le la Vulgate.
(5) Latraduction latine delà Bible, en usage dans l'Eglise, fut revue à Home, comme l'a-
vait prescrit, en 1546, le Concile de Trente, et
publiée en 15 .)2, ne i>arictur. Malgré toutes les
(

précautions qu'on avait prises, elle contenait plus de deux cents fautes d'impression, et l'on
en relève encore davantage dans l'édition parue l'année suivante 15 .K>. Une nouvelle édition (

plus corrode parut en 1598, avec des indices correctorii relatifs à chacune de ces trois édi-
tions; elle est devenue le type officiel de toutesles éditions postérieures. Noire texte latin a été
collationné sur la réimpression officielle de 1881 : Biblia sacra Vulgatte cditionis,Ju.rta
axemplar Vaticanum. Editio emendatissima, S. Indicis Congregationis décréta probata et
iterum evulgata hoc anno ISHl. Augustie Taurinorum, ex
typis Ilyacinthi Marietti.
(6) L'édition officielle de la Vulgate ne contient aucune variante. La préface porte :
xxii INTRODUCTION GENERALE.

Sur qui nous en a été exprimé par des hommes éminents, afin
le désir

de rendre plus correcte et plus facile la bonne prononciation du latin, nous


avons noté partout l'accent tonique (1).

IV. La traduction française placée à notre quatrième colonne est celle


de M. l'abbé Glaire, faite sur la Vulgate. Nous n'avons pas hésité à
donner une version de la
Vulgate, et non une version du texte hébreu,
pour les raisons suivantes :

D'abord, version la plus utile à connaître pour la majorité des lec-


la

teurs à qui nous nous adressons, c'est celle du texte qui est entre les
mains de tout le monde, qui est universellement cité dans les livres
usuels, dans l'enseignement et la prédication, et qui doit être par con-

séquent d'une lecture plus courante.


Secondement, le texte de la Vulgate est celui dont l'Église favorise spé-
cialement la diffusion et l'étude, guidée en cela par les motifs qui ont

porté les Pères du Concile de Trente à choisir et à imposer un texte

qui doit faire loi in publicis lectionibus, disputationibus , prœdi-


officiel

cationibus et expositionibus (2).


Du reste, une traduction française du texte hébreu est une œuvre telle-

ment épineuse et délicate, elle exigerait un temps si considérable,


que, dans le cas même où les raisons précédentes n'auraient pas existé,
nous aurions dû reculer devant les difficultés de l'entreprise. La publica-
tion d'une Polyglotte était déjà un travail trop lourd pour l'aggraver à
plaisir. On
sait qu'il n'existe aucune version française catholique du texte

original. Celui qui voudra l'entreprendre devra, pour accomplir digne-


ment une pareille tâche, y consacrer sa vie tout entière.
Nous réimprimons donc une traduction française déjà connue et qui, on

« Lectiones varise ad marginem ipsius textus minime annote ntur ». On peut en voir la col-
lection pour le Pentateuque, Josué, les Juges, Ruth et les quatre livres des Rois, dans C.
Vercellone, Varise lectiones Vulgatse latinse Bibliorum editionis, 2 in-4°, Rome 1860-1864
(l'ouvrage est resté malheureusement inachevé par suite de la mort de l'auteur).
(1) Sur tous les mots de plus de deux syllabes. Dans les dissyllabes, c'est toujours la pre-
mière syllabe qui porte l'accent, ce qui nous a dispensé de le marquer.
(2) Conc. Trident., sess. IV, du 8 avril 1546.

Is (le professeur), dit Léon XIII, retinens
instituta majorum, exemplar in hoc sumet versionem vulgatam ; quant Concilium Tridenti-
num «
prsedicationibus et expositionibus pro au-
in publicis lectionibus, disputationibus,
thentica » habendam atque etiam commendat quotidiana Ecclesise consuetudo.
decrevit,
JVeque tamen non sua habenda erit ratio reliquarum versionum, quas cliristiana laudavit
usurpavitque antiquitas, maxime codicum primigeniorum. Encyclique Providentissimus,
p. xix-xx. Nous suivons à la lettre les conseils et les enseignements du Souverain Pon-
tife.
INTRODUCTION GENERALE. xxm

peut le dire, a fait Nous avons eu déjà à en donner des


ses preuves.
éditions nouvelles. C'est, sans contredit, la version la plus célèbre qui
ait paru en France dans notre siècle.

Sa réputation lui vient, et de sa littéralité


voulue, que quelques-uns
ont jugée excessive (1), mais où beaucoup d'autres ont vu un mérite de

plus, et de l'approbation qu'elle a reçue de Rome, sur la demande de


plus de cinquante Evêques (2). Sans doute l'autorisation d'imprimer,
donnée par Rome, ne constitue pas une approbation solennelle et offi-
cielle, approbation qui n'a jamais été donnée dans l'Eglise qu'à la Vul-

gâte latine. Elle n'en constitue pas moins une grande faveur et une pré-
cieuse garantie car elle ne fut donnée qu'après un examen approfondi,
:

fait à Rome même pour le Nouveau Testament, et confié, pour l'Ancien,

à trois Archevêques français. Dans ces conditions, et tout en reconnais-


sant que l'approbation dont il s'agit n'est qu'un permis d'imprimer, on
admettra que ce permis, délivré par le Saint-Siège, constitue, pour l'au-
teur, « la plus haute approbation que puisse ambitionner » sa foi, et

pour les prêtres et les fidèles, « une garantie qu'aucune autre ne rem-
» (3).
place

(1) Voici en quels termes, dans Y Avertissement de la Bible, M. Glaire expliquait et jus-
tifiait lecaractère de sa version « Quant à notre traduction elle-même, ce qui la caracté-
:

rise surtout, c'est une rigoureuse littéralité. Ainsi, toutes les fois que les exigences de notre

langue ne s'y sont pas opposées, nous avons rendu la Vulgate mot pour mot. Or, voici les
avantages que nous avons cru trouver dans ce genre d'interprétation. D'abord la Bible
conserve mieux son admirable simplicité, sa noble concision, la richesse et la vivacité de
ses images, la hardiesse de ses tropes en un mot, tout le charme d'un style pittoresque,
;

qui attache le lecteur, sans le fatiguer jamais. En second lieu, toutes les traductions auto-
risées ont suivi le système de la littéralité, et la Vulgate elle-même s'y est généralement
conformée; car le manque de clarté qu'on lui reproche dans un grand nombre de passages
vient précisément de ce que son auteur a cru devoir expliquer les textes originaux au pied
de la lettre. Troisièmement enfin, le respect même dû à la parole de Dieu nous a empêché
d'adopter le mode d'une traduction libre, comme exposant continuellement le traducteur à

faire prendre le change sur le vrai sens des écrivains sacrés, en leur prêtant des idées qui
ne sont pas les leurs ». La Sainte Bible selon la Vulgate, 1889, t. i, p. xiv.
(2) Par un rescrit du 22 janvier 1873, Pie IX chargeait les Archevêques de Bordeaux, de
Paris et de Bourges d'examiner la traduction de V Ancien Testament et d'en permettre la
publication, sous des conditions énumérées au rescrit. Les trois prélats, examen fait, re-
connurent que la version de M. Glaire réunissait les conditions exigées par le Saint-Père,
et donnèrent leur approbation. —
Quant au Nouveau Testament, précédemment paru, il
avait été approuvé par un décret de la S. Congrégation de l'Index, en date du 22 janvier
1861. Voir La Sainte Bible traduite par l'abbé J. B. Glaire, Nouveau Testament, édition de
1897, p. vi-vn.
(3) Paroles extraites des lettres de NN. SS. les Évêques à M. l'abbé Glaire.
.\.\i\ INTRODUCTION GENERALE.

III

En plus des quatre textes dont nous venons de parler, notre publi-
cation indique les divergences principales de l'hébreu, du grec et du
latin et renferme un petit commentaire.

Les grandes Polyglottes donnent du texte hébreu et du grec des Sep-


I.

tante une traduction latine littérale. Il ne nous a pas été possible de suivre
dans ce cas, augmenter notablement
cet exemple, parce qu'il aurait fallu,
le nombre des volumes, ce que nous devions éviter pour maintenir notre

ouvrage à bas prix. Nous suppléons autant que possible à l'absence de ces
traductions par l'indication des principales divergences entre le texte hé-
breu, les Septante et la Vulgate (1). Elles sont notées au bas du verso de

chaque page.
Les divergences des Septante sont toujours relatives au texte reproduit
dans la Polyglotte, sans tenir compte des variantes qui se trouvent dans
les différents manuscrits et dans les éditions diverses de cette version. Ces
variantes étant relevées, comme on l'a vu plus haut, au bas de la colonne
des Septante et ayant moins d'intérêt pour la majorité des lecteurs,
il était inutile de les
signaler deux fois.

Les variations de lecture et
d'orthographe des noms propres dans l'hébreu, le
grec et le latin ne sont
que très exceptionnellement
marquées, parce ceux
qu'il est facile à tous

qui veulent s'en rendre compte de les voir dans le texte même.
Il n'a
pas été possible de suivre une règle tout à fait uniforme dans le
choix des divergences. La nécessité déterminer à chaque page parle même
verset de l'hébreu, du grec, du latin et du français, n'a pas permis de ré-
server toujours au bas du texte un espace proportionnel à la quantité des

divergences existantes. Cette observation s'applique aussi au commen-


taire etaux notes exégétiques. Pour les uns et pour les autres, il y en a
tantôt plus, tantôt moins, selon les exigences matérielles de la mise en

pages, mais sans jamais négliger rien d'important.

II. Si notre publication donne moins de versions que les grandes Po-

(1) Nous ne nous occupons pas des divergences des versions syriaques et autres elles
;

encombreraient nos pages sans profit pour la plupart des lecteurs; elles n'entrent donc pas
dans le plan de notre Polyglotte qui pourra préparer, nous l'espérons, des savants, mais ne
saurait leur fournir, sans changer tout à fait de caractère, les matériaux dont ils auront
besoin plus tard et qu'ils devront alors chercher dans les ouvrages spéciaux.
INTRODUCTION GENERALE. xxv

lyglottes, elle
contient quelque chose de plus pour l'explication du texte
sacré lui-même.
Gomme notre but n'est pas de nous adresser directement aux savants
de profession, théologiens ou exégètes, mais à tous ceux qui désirent étu-
dier l'Ecriture, prêtres et laïques, et spécialement aux élèves des séminaires,
nous ne nous sommes pas borné à la reproduction des textes, mais nous
y joignons des notes courantes, avec de courtes introductions, pour faci-
liter la lecture et l'intelligence de la parole sainte (1), de telle sorte que

notre publication forme comme une petite bibliothèque scripturaire, suffi-


sante pour une première étude de la Bible, et dispensant les séminaristes

d'acquérir des Herméneutiques , des Introductions et des Commentaires

trop coûteux.
Au bas des pages qui contiennent la Vulgate et la version française est

placé un bref commentaire. Les notes qui le composent, tirées en grande


partie de nos diverses publications sur les Saintes Ecritures (2), ont surtout
un but pratique expliquer ce qui touche à l'histoire ancienne, à la géogra-
:

phie et à l'archéologie, aux mœurs et aux coutumes des Hébreux, parce


que la connaissance de tous ces détails, assez généralement ignorés, est
indispensable pour l'intelligence du texte inspiré.
Entre les deux colonnes du recto, nous indiquons en grand nombre
les références aux passages de l'Ecriture semblables ou analogues. Nous

les avons multipliées, parce qu'elles sont une explication de la Bible par
la Bible. Rien n'est plus profitable que de comparer entre eux ces divers

passages pour en saisir le véritable sens et pour se familiariser avec l'en-

seignement révélé.
De plus, parce que, sur certains sujets, spécialement
pour la topogra-
phie aucune
et l'archéologie, description graphique ne peut suppléer au
dessin, nous avons reproduit, en petites dimensions, au bas des pages, un
certain nombre de peintures, bas-reliefs et monuments égyptiens, assy-
riens, araméens, etc., qui parlent aux yeux de tous, et plus clairement

que de longues explications. Ces illustrations rendent la vie aux choses


du passé, elles leur donnent un caractère de réalité sensible; elles nous

(1) Introductions et notes ont uniquement pour but d'aider à comprendre le texte sacré,
sans entrer dans les détails de la critique, textuelle ou littéraire, et sans répondre directe-
ment aux objections de toute sorte soulevées contre les Livres Saints. Nous nous sommes
occupé ailleurs de la critique et de l'apologie de la Bible, et il n'entre pas dans notre plan
d'y revenir ici.

(2) Spécialement de notre édition de la traduction française de la Bible de M. Glaire, La


Sainte Bible selon la Vulgate, 4 in-8°, Paris, 1889, 1893, 1897.
xxvi INTRODUCTION GENERALE.

présentent sous une forme distincte et définie des objets qui flottaient de-
vant nous comme des ombres vagues; elles ont, en outre, l'avantage
d'être, en mainte circonstance, une confirmation de l'exactitude du texte
sacré et une sorte de commentaire authentique et irrécusable. Rien ne
fait mieux comprendre, par exemple, les allusions que fait Moïse, dans
le Deutéronome, iv, 16-19, aux dieux de l'Egypte, que l'image même

de ces dieux, tels que nous les trouvons sur les monuments de la vallée du
Nil (1). Les dessins de nos illustrations sont l'œuvre de deux artistes dis-

tingués, M. Faucher-Gudin et M. Saint-Elme-Gautier. Remarquons en



dernier lieu que nous avons ajouté à nos volumes quelques cartes géo-

graphiques, afin qu'on puisse se rendre compte de l'emplacement des


lieux mentionnés dans les Livres Saints.

III. Enfin, pour rendre la lecture du texte plus facile, et conformément

à l'usage rationnel qui tend à prévaloir aujourd'hui, le texte sacré n'est pas
morcelé en petites coupures selon les versets, ni imprimé d'un seul trait,
On peut ainsi se rendre compte plus aisément du
mais distribué en alinéas.
sens et de l'enchaînement des idées (2). —
Dans les morceaux poétiques
chaque vers commence à la ligne. — Les divisions générales et secondaires
des Livres sacrés sont indiquées dans les notes et répétées en manchettes
entre les colonnes du latin et du français, ainsi qu'au haut de la page, en
titre courant.

IV

Malgré la simplification de notre plan, la publication d'une Polyglotte


est un travail si considérable que les forces d'un seul homme ne

peuvent y suffire. De zélés collaborateurs ont bien voulu nous venir en


aide. Chacun d'eux a sa tâche particulière et la remplit avec un dévoue-
ment dont je ne saurais trop les remercier.
Le texte grec des Septante a été revu, pour les trois premiers livres du
Pentateuque, par M. l'abbé Aubert, licencié es lettres, vicaire à Grenelle.
Il a également revu les variantes grecques et relevé les divergences qui

Voir plus loin, p. 857.


(1)
La coutume d'aller à la ligne à chaque verset, qui n'existait pas dans les éditions an-
(2)

ciennes, et qui avait prévalu peu à peu, pour faciliter aux prédicateurs et aux théologiens la
recherche de passages isolés, a des inconvénients réels, dans la lecture suivie, pour l'intelli-
gence aisée et complète du texte.
INTRODUCTION GENERALE. xxvii

existent entre le texte hébreu, le texte grec et la Vulgate latine. Mais les

occupations trop absorbantes d'un ministère rempli par un grand nombre


d'œuvres de zèle et par la prédication, ne lui ont pas permis de poursuivre
son travail. M. l'abbé Nau, professeur à l'Institut catholique de Paris, doc-
teur es sciences, élève diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes pour la sec-
tion philologique, auteur de nombreuses publications orientales, a con-
tinué ce que M. Aubert avait commencé. Il a corrigé les épreuves du

grec à partir du chapitre xvn de l'Exode. Dès le livre des Nombres, la ré-
vision du texte grec ainsi que l'indication des variantes et des divergences
sont l'œuvre de M. Nau.
L'accentuation du latin a été marquée par M. Boisbourdin, directeur au
séminaire de Saint-Sulpice.
Les références placées entre le texte de la Vulgate et la version française
ont été colligées par M. l'abbé Martel, chanoine de Fréjus, aumônier de

l'hôpital d'Hyères.
Tout ce qui regarde l'agencement du latin et du français, les divisions
et annotations est dû à M. l'abbé Duplessy, vicaire à la Madeleine, à
Paris.

Daigne maintenant Notre-Seigneur Jésus-Christ bénir ce travail, entre-


pris pour sa plus grande gloire, et le faire contribuer, par l'intercession
de la Très Sainte Vierge, des saints Apôtres et de tous les saints Docteurs,
à la défense de sa Parole divine et au progrès des études bibliques dans
les séminaires et dans le clergé de France !

Paris, séminaire de Saint-Sulpice, 30 septembre 1899, fête de saint Jérôme.

F. V.
APPROBATIONS
DE LA TRADUCTION FRANÇAISE

Lettre de cinquante-cinq Archevêques et Evêques

A SA SAINTETE PIE IX

Très Saixt-Père,

Profondément de voir les protestants répandre leurs Bibles parmi les


affligés
familles catholiques avec une profusion alarmante, et par ce moyen y exercer
beaucoup d'influence, soit en déprimant à leurs yeux nos saintes croyances, soit en
attirant les enfants de ces familles dans leurs propres écoles, les Evêques soussignés,
dans d'obvier à un mal aussi grave, viennent supplier Votre Sainteté de
le vif désir

vouloir bien faire examiner la Traduction française de l'Ancien Testament de


M. l'abbé Glaire, et de lui accorder, s'il y a lieu, \ imprimatur.
On ne saurait douter que ce ne soit là un puissant moyen d'arrêter les progrès du
mal, l'expérience ayant déjà prouvé que la publication du Nouveau Testament du
même auteur, précédemment autorisée par le Saint-Siège, avait produit les fruits les
plus salutaires.
Il est incontestable que rien aujourd'hui ne peut empêcher la lecture de la Bible

entière dans le monde. Or n'y a-t-il pas un grand avantage à substituer une version
fidèle et autorisée aux traductions inexactes et dépourvues de toute approbation ecclé-
siastique ?
Enfin une Bible française autorisée par le Saint-Siège ôterait aux protestants tout
prétexte d'accuser injustement l'Eglise catholique d'empêcher les Fidèles de lire la
parole de Dieu.
Les Evêques soussignés osent espérer que Votre Sainteté reconnaîtra la légitimité
de ces considérations.
Dans cet espoir, ils la prient humblement d'agréer l'assurance de leur profonde
vénération.

Rome, le 5 juillet 1870.

f Ch.-Fr., Éy. de Séez. f Auguste, Ev. de Meaux.


t Ant.-Ch., Év. d'Angoulême. f Jos. Ar., Év. de Beauvais, de Noyon et
t J.-B. Joseph, Év. d'Arras. Senlis.
f Charles, Év. du Mans. f L.-Marie, Év. d'Aire et Dax.
t Pierre-Henri, Év. de Belley. f Louis, Év. de Rodez.

A cette occasion, comme toujours, je suis heureux de munir à gr M


l'Évêque de
Rodez et je me féliciterais si j'avais pu aider le pieux et savant M. Glaire, qui a déjà
;

beaucoup fait pour les Saintes Écritures.



-f- René,
Ev. de Quimper.
BIBLE POLYGLOTTE.
APPROBATIONS.

* A.-René, Év. de Saint Denis. f François, Ev. de Dijon.


t Gaspard Mermii.lod, Év. d'Hébron, auxil. t E.-L. Charbonneau, Év. de Jussa, vie. ap.
de Genève, du Mysore.
t J.A.M., Év. de Mende. f F. Laouenan, Ev. de Faviopolis, vie. apost.
t L.-E., Év. de Poitiers. de Pondichéry.
t Félix, Év. de Limoges, t A. -A. Dupont, Év. d'Azot, vie. apost. de
f R.-Fhançois, Arch. de Cambrai, Siam.
t C.-Émile, Év. d'Angers. t Y.-M. Croc, Év. de Laranda, coadj. du
t Eugène, Év. de Chartres. Tonquin.
t Flor., Arch. de Toulouse. t Fr.-C. Ridel, Év. de Philippopolis, vie.
t Pierre, Év. du Puy. apost. de Corée.
f M.-Joseph, Év. de Périgueux et Sarlat. f Emmanuel- Jul., Év. de Troyes.
f J.-François, Arch. de Reims. t M.-Julien, Év. de Digne.
t Jacq.-Ant., Év. d'Amiens, t V .-Félix, Arch. de Sens.
f A.-V.-Fr., Év. de Gap. f Antoine, Év. de Para (Brésil).
ni
t Jos.-Eugène, Év. d'Ottawa. + Petrus, Episcopus Seb Fluminis Janua-
,

t Pierre, Év. de Versailles, rii.

f V.-Auguste, Arch. de Malines. f Aloisius, Episc. Fortalixiensis.


t G.-Joseph, Év. de Tournai. t Augustin,
Év. de Nevers.
+ T.-Joseph, Év. de Namur. f Louis, Arch. d'Avignon.
f Henri, Év. de Gand. + François, Év. de Carcassonne.
f Jean-Jos., Év. de Bruges. f J. -Joseph, Ep. Bostoniensis.
t J.-Clair, Év. de la Guadeloupe. t J. -Jules, Év. de Soissons et de Laon.
f L.-Anne, Év. de Saint-Claude. t Henri, Év. de Fréjus et de Toulon.
f F.N., Év. de Valence, t L.-Th., Év. deBlois.
t F.-Marie, Év. de Maurienne. t François, Év. de Bayonne.

RESCRIPTUM
FERIA IV, DIE 22 JANUARII 1873

In audientia PII PP. IX. habita eadem die ab infrascripto Secretario exhibi-
SS rai

tus fuit supplex libellus R. D. Joannis Baptistae Glaire, quo humiliter petit, ut E mo
ac R mo D. Cardinali Archiepiscopo Burdigalensi, et Ill mis ac Rev mis DD. Archie-
piscopis Bituricensi, et Parisiensi, Sanctitas Sua committere dignetur, versionem
gallicam Veteris Testamenti ab ipso exaratam recognoscere, jurisque publici facien-
dam permittere. SS mus bénigne annuit juxta petita, hac tamen lege, ut hujusmodi
versio sit omnino conformis Veteri Vulgatae Latinœ authenticœ, nil in ea
deprehen-
datur contra fidem, ac mores, et cum annotationibus aut commentariis desumptis ex
Sanctis Ecclesise Patribus, vel ex doctis catholicisque viris juxta decretum a S. In-
dicis Congregatione die 13 Junii 1757 editum, et die 23 Junii 1817 ab eadem confir-
matum. Insuper Sanctitas Sua declaravit, ut hœc tribus superius laudatis
Archiepis-
copis data commissio minime censeatur veluti solemnis ac propria dicta) versionis

gallicae Veteris Testamenti approbatio a S. Sede prolata.

Fr. HIERONYMUS PIUS SACCHERI


Locus t sigilli.
Ord. Prsed. Sacr. Indicis Cong. a Hecretis.
APPROBATIONS.

Segretaria dell'Indice
minerva n° 3.

Emo AC RM ° DOMINO D. CARD. ARCHIEP. BURDIGALEN

Eminentissime ac Reverendissime Domine,

Pergratum sane ac honorificum munus a SS. D. N. PP. IX (quem Deus diu sospi-
tem servet) mihi est commissum ad Eminentiam Tuam Reverendissimam mittendi
Rescriptum, quo Eadem Sanctitas Sua bénigne induisit supplici exhibito libelle- R.
D. Joannis Baptistae Glaire pro obtinenda recognitione versionis gallicse Veteris Testa-
ment! ab ipso peractae, et pro facultate eam typis consignandi, perpensis tamen et
omnino adhibitis certis quibusdam conditionibus in eodem Rescripto contentis.
Eminentiam vero Tuam certiorem facio ipsum Rescriptum, de quo agitur, in ejusdem
versionis proœmio plané inserendum esse.
Idcirco in spem adducor, D. Glaire votorum suorum adimplementum tandem con-

sequturum, simulque fructus in Sancta Dei Ecclesia uberrimos ex hac versione ori-
turos.
Intérim Tibi, Eminentissime Domine, felicia ac lseta ex animo adprecatus sa-
crant purpuram humiliter Tibi deosculor et ad quaeque officia me paratissimum
exhibeo.

Datum Romae, die 26 januarii 1873.

Eminentiae tuae Reverendissimae

Addictissimus
Fr. HIERONYMUS PIUS SACCHERI
Ord. Prœd. Sacr. Indicis Congr. a Secretis.

La même lettre a été adressée à Nos Seigneurs les Archevêques de Paris et de


Bourges.

APPROBATION DES ARCHEVÊQUES DE BORDEAUX


DE PARIS ET DE BOURGES

Nous, Cardinal Archevêque de Bordeaux,


Vu le rapport très favorable qui nous a été fait par un savant professeur
délégué
par Nous, sur la traduction de l'Ancien Testament de M. Glaire, vicaire général et
chanoine honoraire de notre diocèse,
Déclarons cette version conforme au texte latin de la Vulgate, et avons la convic-
tion qu'elle sera d'une grande utilité pour les fidèles, et qu'elle remplacera avanta-

geusement celles qui ont eu cours jusqu'à présent et dont aucune n'offre autant de
garantie.
-j- Ferdinand, Card. Donnet, Archevêque de Bordeaux.
Bordeaux, le 4 mars 1873.
APPROBATIONS.

ARCHEVÊCHÉ DE PARIS

Sur le rapport qui nous a été fait par un savant professeur de théologie, que nous
avions chargé d'examiner la traduction de l'Ancien Testament par M. l'abbé Glaire,
nous déclarons exacte et conforme au texte de la Vulgate cette version en langue
française, et nous en autorisons l'impression et la lecture.

-J-
J. Hipp., Archevêque de Paris.
Fait à Paris, lo 1" mars 187:?.

ARCHEVECHE DE BOURGES

Conformément au rapport qui nous a été fait par un de nos vicaires généraux,
nous aimons à déclarer que la traduction française des livres de l'Ancien Testament
par M. l'abbé Glaire est entièrement conforme au texte latin de la Vulgate, inter-
prété, lorsqu'il en est besoin, par les textes originaux, et accompagné de notes expli-
catives, ainsi que le demande le saint Concile de Trente.
L'auteur s'est attaché à rendre cette version aussi littérale que possible. Dans son
Avertissement, il répond d'avance à ceux qui seraient tentés de lui en faire un re-
proche. Pour nous, nous voyons dans cette exactitude minutieuse, qui parfois pourra
paraître excessive, une qualité plutôt qu'un défaut. Dans tous les cas, plus fidèle et
plus complète que la plupart des versions françaises, celle-ci répond au besoin qui
s'est fait sentir depuis longtemps dans notre pays, d'une traduction sûre et autorisée

qu'on puisse mettre sans aucun danger entre les mains des fidèles. Nous l'approuvons
en ce qui nous concerne, et selon la teneur du Rescrit apostolique, en date du
22 janvier de la présente année.
-f- C.-A., Archev. de Bourges.

Bourges, le 5 mars 1873.

\
EXPLICATION
DES SIGNES ET ABRÉVIATIONS CONTENUS DANS LE TOME PREMIER

I. — Signes insérés dans le texte grec.

Le signe ", placé entre deux mots grecs, indique la place d'un mot ou d'un membre
de phrase qui se trouve dans l'hébreu, et qui manque dans la version grecque.
'
Le signerépété une seconde fois après un ou plusieurs mots, indique que ces
'

mots ne se trouvent pas dans le texte hébreu et sont une addition du traducteur grec.
*
Le signe indique une divergence notable entre le sens du grec et celui de l'hébreu.
Les mots entre [ ] ne figurent pas dans le textus receptus ou édition sixtine, qui
est celle que nous reproduisons dans le corps du texte.

IL — Ahréviations et signes insérés dans les variantes grecques.

I. — LETTRES OU SIGNES INDIQUANT LES MANUSCRITS OU LES DIVERSES ÉDITIONS GRECQUES.

A. Cette lettre indique les variantes empruntées au Codex Alexandrinus. manuscrit


datant de la deuxième moitié du cinquième siècle, offert en 1098 au patriarche d'A-
lexandrie, et conservé aujourd'hui à Londres, au British Muséum.
Le Codex Alexandrinus a été édité par Grabe, Breitinger, Reineccius. Dans les
cas rares où les éditions imprimées s'écartent du manuscrit, la leçon du Codex est

indiquée par A celle des éditions par A .


1 2
,

B. Codex Vaticanus, du milieu du quatrième siècle, conservé à la Bibliothèque


du Vatican. C'est ce manuscrit qui a servi de base à Yédition sixtine de 1587, ou
textus receptus, que nous reproduisons dans la Polyglotte. La lettre B désigne spé- 1

cialement le manuscrit. Les leçons particulières au texte imprimé, par exemple celles
qui concernent la ponctuation, absente du Codex, sont indiquées par B
2
.

E désigne l'édition de la version des Septante publiée par Aide, à Venise, en 1518.
F désigne le texte des Septante publié dans la Polyglotte d'Alcala ou de Complute,
due au cardinal Ximénès (1520).
X. Sous cette lettre sont réunis les manuscrits moins importants, en dehors des
deux manuscrits désignés plus haut.

il - SIGNES.

V indique une addition, et doit se traduire par habet ou addit, habent ou


addunt.
indique une omission, et doit se traduire par omittit ou omiltunt.
:
marque que ce qui suit est une leçon divergente ou une traduction différente.
EXPLICATION DES SIGNES.
INTRODUCTION

AU PENTATEUQUE

I. - ANALYSE DU PENTATEUQUE

g 1. Du Pentateuque en général.

n appelle Pentateuque le livre dans lequel Moïse, libérateur et


législateur des Hébreux, a raconté, avec l'aide de l'inspiration
e
divine, vers le xv siècle avant notre ère, les origines du monde
et l'histoire du peuple de Dieu jusqu'au moment où celui-ci est
sur le point d'entrer dans la Terre Promise.
Le Pentateuque, de xsvxs, cinq, et -zsXiyoq, volume, est ainsi
nommé à cause de sa division en cinq livres dans les Bibles grecques et
latines. Les Juifs l'ont toujours appelé Thorah ou la Loi, parce qu'il contient
la législation mosaïque et que la Genèse elle-même n'est qu'une introduction

historique à la Loi. Nous désignons les cinq livres du Pentateuque par un


nom tiré de leur contenu et surtout du sujet dont ils s'occupent d'abord, à
cause de l'usage oriental de dénommer un livre par son commencement :

1° Genèse ou origine, parce qu'elle raconte en commençant la création et l'ori-

gine des choses 2° Exode ou sortie, parce que le commencement et plus de


;

la moitié du livre sont


employés à décrire la sortie des Hébreux d'Egypte;
3° Lévitique,
parce que les premiers chapitres et une portion considérable de
ce livre sont exclusivement consacrésà l'exposition des lois cérémonielles
faites
pour de
la tribu
Lévi; 4° Nombres, parce qu'ils commencent par un dé-
nombrement du peuple et des lévites 5° Deutéronome ou seconde loi, parce
;

qu'il contient une récapitulation, une seconde promulgation de la loi déjà


donnée. —
Les Hébreux désignent les cinq parties du Pentateuque par le
premier mot de chaque livre Bereschith, Veellé schemoth, etc.
:

La Genèse sert d'introduction aux quatre derniers livres du Pentateuque


et à toute l'histoire du
peuple de Dieu. Elle nous raconte l'histoire du monde
jusqu'à la vocation d'Abraham, et l'histoire des patriarches Abraham, Isaac
et Jacob
jusqu'à la mort de ce dernier en Egypte. La famille de Jacob devient
un peuple en Egypte. Les trois livres qui suivent la Genèse nous font connaître
8 INTRODUCTION AU PENTATEUQUE.

d'une manière continue l'histoire de la formation de la nationalité hébraïque


et la loi qui lui est donnée. Le cinquième livre, le Deutéronome, a, comme la

Genèse, une physionomie à part il se compose d'une suite de discours dans


:

lesquels Moïse résume, explique ou complète le code qu'il a imposé à Israël par
l'ordre de Dieu. La Genèse prépare donc l'Exode, leLévitique et les Nombres, et
le Deutéronome les récapitule. Tel est le plan général et l'unité du Pentateuque.

g 2. La Genèse.

La Genèse se divise en dix sections d'inégale longueur et d'inégale impor-


tance, mais très caractérisées. Elles sont précédées du récit de la création,
qui sert d'introduction et comme de préface à tout le Pentateuque et à toute
la Bible.
Préambule Création du monde, i-ii, 3.
:

1° Histoire des origines du monde et de l'humanité, n, 4-iv, 26.


2° Histoire de la descendance d'Adam, v-vi, 8.
3° Histoire de Noé, vi, 9 - ix, 29.
4° Histoire des enfants de Noé, x-xi, 9.

5° Histoire de Sem, xi, 10-26.


6° Histoire de Tharé et d'Abraham, xi, 27-xxv, 11.
7° Histoire d'Ismaël, xxv, 12-18.
8° Histoire d'Isaac, xxv, 19-xxxv.
9° Histoire d'Ésaû, xxxvi.
10° Histoire de Jacob, xxxvii-l.
e
Ainsi, au commencement de la section 10 ,
nous lisons : « Voici les géné-
rations de Jacob :
Joseph avait dix-sept ans, etc. » Le mot générations signifie
ici purement et simplement histoire, puisque ces générations ont été déjà

énumérées, Genèse, xxx tous les fils de Jacob sont nés pendant la vie d'Isaac, et
;

pour ce motif leur naissance a été racontée dans l'histoire d'Isaac et n'est pas
répétée ici. De même, Genèse, II, 4 « Voici les
générations du ciel et de la
:

terre », signifie simplement : « Voici l'histoire de la création, etc. »


Cette division est très clairement indiquée dans la Genèse même. Chacune
des dix sections commence par ces mots Voici les générations. C'est pour
:

ainsi dire le titre qui annonce aux lecteurs une nouvelle partie du livre. Moïse

emploie le mot de générations de la même manière que nous emploierions le


mot d'histoire, parce que les généalogies forment le cadre de son histoire et
que les générations des patriarches sont en même temps l'histoire des
patriar-
ches et de leurs familles. La Genèse est comme un vaste tableau généalogique
auquel est joint le récit des événements. C'^st là ce qui constitue l'unité de
la Genèse et en explique le tissu et la composition.
L'auteur suit une marche uniforme et traite son sujet, dans chacune de ces
dix sections, de la même manière. Quand une généalogie se subdivise en
plu-
sieurs rameaux, les rameaux secondaires, dont les chefs ont été nommés dans
le récit des événements, obtiennent toujours une mention. Ces rameaux sont ,
INTRODUCTION AU PENTATEUQUE. 9

invariablement énumérés dans l'ordre inverse de leur importance et avant la


branche principale. Les branches secondaires sont ainsi éliminées et ne re-
paraissent plus, si ce n'est accidentellement. Le nombre d'années qu'a vécu
chacun des patriarches de la ligne directe est constamment donné ce nombre ;

n'est point indiqué pour les lignes latérales, Ismaël excepté. L'auteur se con-
tente de relever en passant quelques particularités de leur histoire. Il
pousse
généralement assez loin l'énumération des descendants.
Chaque section commence d'ordinaire par une répétition ou récapitulation.
Ainsi nous lisons, Genèse, xxv, 19-20 Voici les générations d'Isaac, fils
: «

d'Abraham. Abraham engendra Isaac. Celui-ci, à l'âge de quarante ans, épousa


Rébecca, fille de Bathuel, le Syrien de Mésopotamie, sœur de Laban ». Tous
ces événements avaient été déjà racontés plus haut en détail, xxi, xxiv. Ce
résumé n'est pas conforme à nos habitudes et à nos procédés littéraires, mais
il est d'autant
plus caractéristique il sert tout à la fois de transition et d'aver-
:

tissement, pour indiquer le passage d'un sujet à un autre et le commencement


d'une nouvelle section.
Voici quel est le contenu des dix sections.
Après préambule de la création des six jours, l'auteur raconte
le :

1° La
génération du ciel et de la terre, n, 4-iv, J 26, c'est-à-dire l'histoire
primordiale de tous les êtres terrestres et de l'homme lui-même, le com-
mencement de l'histoire du monde, le paradis terrestre, la chute d'Adam,
et sa descendance dans la ligne de Caïn, jusqu'à la septième^génération.
2° Le livre des
générations d'Adam, v-vi, 8, nous fait connaître la des-
cendance d'Adam dans la ligne bénie de Seth et comprend dix générations,
jusqu'à Noé, c'est-à-dire l'histoire antédiluvienne des Enfants de Dieu.
3° Les générations de Noé, vi, 9 - ix, 29, forment une section à part, à cause
de l'importance de ce patriarche, qui est comme le second père de l'humanité
et au nom duquel se rattache l'histoire du déluge.
4° Les générations des enfants de Noé, x-xi, 9, tiges de tous les peuples
de la terre, méritent une division particulière, qui est la célèbre Table ethno-
graphique de la Genèse, laquelle est comme le- point de départ et le prin-
cipe de toutes les histoires particulières.
5° A
partir de là, la Bible cesse d'être l'histoire générale de l'humanité pour
devenir d'abord l'histoire de la famille de Sem, puis, en se restreignant de
plus en plus, de la famille d'Abraham, et enfin seulement de l'unique famille
de Jacob. La 5 e section, xi, 10-26, énumère brièvement les générations de
Sem, en s'attachant exclusivement à la ligne principale, les autres lignes ac-
cessoires ayant été mentionnées dans la section précédente. L'objet de cette

partie, qui, pour les premières générations, n'est qu'une répétition, est de nous
montrer que l'histoire se circonscrit et abandonne toutes les lignes généalo-
giques collatérales. La famille de Sem se perpétue jusqu'au jour où sa mission
divine va être manifestée.
6° Les générations de Tharé, xi, 27 -xxv, 11, commencent à nous faire en-
trer dans le vif de l'histoire du peuple de Dieu, tout en donnant lieu à de nou-
velles éliminations, celles des frères d'Abraham et de leur
postérité, dont la
10 INTRODUCTION AU PENTATEUQUE.

vie nous est cependant racontée autant qu'il est nécessaire pour comprendre
la suite des événements postérieurs; mais la plus large place est donnée,
comme il convient, à Abraham. Cette période est une suite de pérégrinations
dont l'objectif bien déterminé est le pays de Chanaan
où se rend le patriarche.
Les générations d'Ismaël, xxv, 12-18, sont données brièvement avant

celles d'Isaac, selon la règle constante de l'auteur de la Genèse, qui, comme
nous l'avons mentionné plus haut, énumère toujours la postérité des personna-
ges dont il a parlé, mais en faisant précéder par la généalogie des branches
secondaires la généalogie de la branche principale.
8° Les générations d'Isaac, l'héritier des promesses divines faites à

Abraham, commencent aussitôt que Moïse en a fini avec Ismaël, le rejeton


secondaire, xxv, 19-xxxv. Elles contiennent en même temps l'histoire de ses
deux enfants, Jacob et Esaû, jusqu'au moment où Isaac meurt et où Jacob
devient ainsi le chef de la famille. Cette section est l'histoire d'un premier sé-
jour en Palestine.
9° Avant de passer à l'histoire de Jacob, le personnage principal, Moïse,
conformément à la règle qu'il suit sans exception, nous fait connaître les gé-
nérations d'Ésaù, xxxvi. Il les poursuit assez loin et probablement jusqu'à
son époque (cf. Nombres, xx, 14-21), ce qui nous prouve que l'intention de
Moïse, en nous fournissant tous ces détails, était de planter en quelque sorte
des jalons et d'éclairer à l'avance la suite du récit du Pentateuque.
10° Les générations de Jacob, xxxvii-l, terminent le livre de la Genèse Moïse .

raconte dans cette dernière section l'établissement des Israélites en Egypte.


Elle s'ouvre par le récit de l'événement dont se servit la Providence pour
amener en Egypte Joseph, qui devait y attirer plus tard son père et ses frères,
et elle se termine par la mort de Jacob et de Joseph, qui y laissent leur pos-
térité.
« La Genèse [a donc] été rédigée sur un plan d'une entière régularité,
elle est en réalité un grand tableau généalogique accompagné d'un texte expli-
catif, un tableau généalogique où les événements de l'histoire primitive et de
viennent s'intercaler dans les intervalles de la ligne prin-
l'histoire patriarcale

cipale ou des lignes secondaires, selon les personnages qui y jouent un rôle
prépondérant, et dans lequel les faits ainsi distribués reçoivent un dévelop-
pement proportionné à leur importance dans l'ensemble. En un mot, dans le
premier livre de Moïse, la généalogie est le cadre de l'histoire ». (Emm. Cos-
quin.)

g 3. L'Exode.

L'Exode nous montre Israël, devenu un peuple en Egypte, opprimé par


lesPharaons du pays et affranchi de leur joug par l'envoyé de Dieu, Moïse,
au moyen des plus éclatants miracles; la promulgation de la loi sur le Sinaï
et la construction du tabernacle.
L'Exode se divise en trois parties : 1° les événements qui précèdent et pré-
INTRODUCTION AU PENTATEUQUE. H
parent la sortie d'Egypte d'Egypte jusqu'à l'arrivée au Sinaï
;
2° la sortie ;

3° la législation du mont Sinaï et la construction du tabernacle.


I re partie, i-xii, 36 Événements qui précèdent la sortie d'Egypte.
:

Cette partie se subdivise ainsi 1° Tableau de l'oppression d'Israël, i.
:

2° Histoire des
quarante premières années de la vie de Moïse, il. 3° Vocation —
de Moïse et son retour en Egypte, iii-iv. 4° Vaines tentatives auprès du —
Pharaon pour obtenir l'affranchissement d'Israël, v-vi. 5° Description des —
neuf premières plaies qui laissent le Pharaon endurci, vn-x. 6° Annonce de —
la dixième
plaie, institution de la Pâque, mort des premiers-nés, départ pré-
cipité d'Israël, xi-xii, 36.
II e partie, xn, 37 Sortie d'Egypte. — Elle contient cinq subdivi-
- xviii :

sions — Premiers campements des


: 1° Hébreux; prescriptions pour Pâ- la

que; sanctification des premiers-nés; apparition de colonne de nuée, xn, la


37 xm. —
-
Passage de
2° mer Rouge, xiv-xv, 21. —
la Voyage des Israé- 3°
lites etpremières stations dans désert; manne,le miracu- les cailles, la l'eau
leuse, xv, 22 xvn, - — Victoire 7. remportée 4°sur Amalécites, xvn, 8-16. les
— Visite de Jéthro,
5° xviii.
e
III partie, xix-xl Promulgation de la : sur mont Sinaï construc- loi le et

tion du Tabernacle. — Elle renferme dix subdivisions — Conclusion de : 1°

l'allianceentre Dieu Hébreux; arrivée au Sinaï


et les pour et la

promulgation de
— Le Décalogue, xx. —préparatifs
la loi, xix. Premières
2° 3° lois,

xxi-xxm, — Avertissements sur


19. 4° dans terre de Chanaan, l'entrée la

xxm, 20 -xxiv, 11. — Prescriptions concernant


5° construction de l'arche la
d'alliance etdu Tabernacle, xxiv, 12 xxvn. — Prescriptions relatives- au 6°

sacerdoce, xxvm-xxx. — Vocation de Béléséel, xxxi, 1-11.


7° — La du 8° loi

sabbat, xxxi, 12-18. — Digression historique amenée par un événement


qui se produisit défection du peuple


alors, la l'adoration du veau et d'or,
xxxii-xxxiv. — Construction du Tabernacle, xxxv-xl.
10°

§ 4. Le Lévitique.

Le Lévitique contient les lois qui se rapportent à l'exercice du culte en gé-


néral et en particulier.
On peut distinguer trois parties dans ce livre. L'Exode a déterminé le lieu
où seraient offerts les sacrifices et tout ce qui s'y rapporte extérieurement;
le
Lévitique règle maintenant : 1° ce qui regarde les sacrifices ;
2° les
impure-
tés légales; 3° le sabbat et les fêtes.
I re partie, i-x : Des sacrifices.
— 1° Espèces, but, rites des sacrifices, i-vii.
— (1. Des holocaustes, i. — 2. Des sacrifices non sanglants, h. — 3. Des sacri-
fices pacifiques, m. —
4. Des sacrifices pour le péché, iv-v, 13.
— 5. Des sa-
crifices pour le délit, v, 14 -vi, 7. 6. — Fonctions des prêtres dans l'oblation
des sacrifices, vi, 8 -vu). — 2° De la consécration des prêtres, viii-ix. —
I 2 INTRODUCTION AU PENTATEUQUE.

3° Punition des enfants d'Aaron qui ont violé les prescriptions concernant le

culte divin, x.
II e partie, xi-xxii :
— Prescriptions gé-
Puretés et impuretés légales. I.

nérales relatives à tout xi-xx. — Des animaux impurs 1° et


est permis ou défendu de manger, — Relevailles, xn. purs
Israël,
— Lépreux, xm-
xi. 2° 3°
qu'il

xiv. — 4°
Impuretés involontaires, xv. — Entrée du grand prêtre dans 5° le

sanctuaire; bouc émissaire; de l'Expiation, xvi. — fête


Règles pour 5° l'im-
molation des victimes défense de manger sang
: chair des animaux le et la
non égorgés, xvn. — Prescriptions concernant
6° mariage, xvm.
— Pré- le 7°

ceptes moraux religieux divers, xix-xx.


et — Prescriptions particulières II.

aux prêtres, xxi-xxii. — De sainteté des prêtres, xxi-xxn,


1° la— De 16. 2°

l'intégritédes victimes à Dieu, xxn, 17-33. offertes


e
III partie, xxiii-xxvii Sabbat, — Le sabbat
:
fêtes et culte. 1° et les

grandes de fêtes
l'année,
— Lampes toujours allumées
xxiii. pains de 2° et

proposition dans le
Tabernacle, xxiv, — Lapidation d'un blasphémateur 1-9. 3°
et loidu xxiv, 10-23. —
talion, Observation de l'année sabbatique 4° de et
l'année xxv. —
jubilaire, Promesses à ceux qui observeront
5° faites la loi et
menaces à ceux qui violeront, xxvi.
— Des vœux des dîmes, xxvn.
la 6° et

§ 5. Les Nombres.

Les Nombres se au Lévitique, dont ils sont une suite,


relient étroitement
comme le Lévitique lui-même est la continuation non interrompue de l'Exode.
Ils racontent l'histoire du peuple hébreu depuis le départ du Sinaï, la seconde

année après la sortie d'Egypte, jusqu'à la quarantième année; ils ne nous


font pas connaître en détail cette période, mais en énumèrent seulement les évé-
nements principaux les révoltes successives des Israélites et les châtiments
:

qui en furent la conséquence, les lois et ordonnances promulguées dans cet in-
tervalle, et la conquête de la partie de la Palestine située à l'est du Jourdain.
On peut y distinguer trois parties : 1° préparatifs pour le départ du mont
Sinaï; 2° chutes et révoltes du peuple dans le désert et faits saillants
jusqu'au
commencement de la quarantième année après la sortie d'Egypte; 3° événe-
ments accomplis et lois portées pendant les dix premiers mois de la quaran-
tième année de l'exode.
V e
partie, i-x :
départ du mont Sinaï.
Préparatifs pour 1° Recense- le —
ment du peuple, ordre du campement, i-ii. 2° Recensement des Lévites, —
m-iv. —
3° Lois particulières, v-vi. 4° Présents des chefs de tribus au —
Tabernacle, vu. —
5° Consécration des Lévites, vin. 6° Célébration de la —
Pâque au Sinaï, ix, 1-14. —
7° La colonne de feu et de nuée, les
trompettes
pour la mise en marche, ix, 15 -x, 10. 8° Départ du Sinaï, x, 11-36. —
II e partie, xi-xix Chutes et révoltes du peuple dans le désert.
: 1° Ré- —
volte à Thabeérah (l'Embrasement) partie du
camp incendiée cailles et Sé-

; ;

pulcres de concupiscence, kl. 2° Murmures de Marie et d'Aaron contre


Tfc-/
INTRODUCTION AU PENTATEUQUE. 13

Moïse; châtiment de Marie, xn. — 3° Envoi des espions dans la terre de


Chanaan, sédition à leur retour, xm-xiv. — 4° Lois diverses, xv. — 5° Révolte
de Dathan, Coré et Abiron, xvi-xvii. 6° Prescriptions diverses, xviii-xix. —
e
III partie, xx-xxxvi Evénements accomplis et lois portées pendant les
:

dix premiers mois de la quarantième année de l'exode. 1° Arrivée dans —


désert de Sin; mort de Marie à Cadès, d'Aaron sur le mont flor, xx.
le —
2° Victoire remportée sur le roi chananéen Arad les serpents de feu victoire
— —
; ;

sur Og et Séhon, xxi. 3° Balaam


et ses prophéties, xxn-xxiv. 4° Ido-
lâtrie des Israélites,
—leur châtiment, xxv. 5° Nouveau recensement
du peuple
pour partage de Terre
le Promise, xxvi. —la de Salphaad, xxvn, 1-11. 6° Filles
— Josué désigné comme successeur de Moïse, xxvn, 12-23. — Fêtes
-
7° 8° et

vœux, xxvin-xxx. — Victoire sur Madianites, xxxi. — 10° Etablissement


9° les
de Ruben, de Gad
de la demi-tribu de Manassé, au delà du Jourdain, xxxn.
et
— 11°
Campements des Israélites; limites de la Terre Promise, xxxin-xxxiv.
— 12° Villes lévitiqucs, villes de refuge, xxxv. 13° Prescriptions pour le —
mariage des héritières, xxxvi.

§ i). Le Deutéronome.

Le Deutéronome forme un tout complet. Il ne se rattache pas étroitement


aux Nombres, comme les Nombres au Lévitique, et le Lévitique à l'Exode ;

ses divisions sont plus marquées que dans ces trois derniers livres. Il se

distingue aussi des autres parties du Pentateuque en ce qu'il se compose


principalement, non de récits, mais de discours prononcés dans les plaines
de Moab, vis-à-vis de Jéricho, le onzième mois de la quarantième année de
l'exode. Ces discours sont au nombre de trois, en ne tenant pas compte de
l'interruption, xxix, 1 (hébreu, xxvm, 69). Ils sont précédés d'un titre gé-
néral, i, 1-5% et suivis d'une conclusion historique, xxxi-xxxiv.
er b
I discours i, 5 ). Il sert d'introduction au Deu-
(avec titre particulier,
téronome, i, 6 - iv, 43. Le législateur fait d'abord un abrégé historique des
événements qui se sont passés depuis que la loi a été donnée sur le mont
Sinaï, i, 6 -ni, puis une exhortation pressante à l'observation delà loi, iv,
1-43.
II e discours (avec titre, v, a). C'est la partie principale du livre, v-xxvi.
:L

Il résume surtout la loi mosaïque dans ses points fondamentaux. Moïse le


commence en rappelant la loi et spécialement le décalogue, v-vi, 3. Il déve-
loppe ensuite sa pensée :

1° Dans une première


partie, vi, 4-xi, il rappelle aux Hébreux les motifs
qu'ils ont d'être iidèles à Dieu. Jahvéh est le seul vrai Dieu, le seul objet
digne de leur amour et de leur respect, vi, 4-25. Ils doivent donc extirper
le culte des idoles dans
pays de Chanaan, vu, par reconnaissance pour
le les
bienfaits de Dieu, vin, qui sont tout à fait gratuits de sa part, ix-x, 11.
Malédiction contrôles infidèles, x, 12 -
xi, 32.
14 INTRODUCTION AU PENTATEUQUE.

2° partie du discours, xii-xxvi, résume la législation mo-


La seconde
saïque Droit
:
— 1°
religieux unité de culte, xii-xiii prohibition des usa-
:
;

ges païens; défense de se nourrir de viandes impures; paiement de la dîme,


xiv année sabbatique; rachat des premiers-nés, xv; les trois principa-

;

les fêtes de l'année, xvi, 1-17. 2° Droit public; droit personnel ordon- :

nances pour déraciner l'idolâtrie; pouvoir judiciaire des prêtres; du choix


d'un roi, xvi, 18-xvn. Droits et devoirs des prêtres et des prophètes,
xvin. —
Droit réel immunité des villes de refuge; des bornes; des té-
:

moins, xix. — Droit de


guerre; exemption du service militaire; traitement des
ennemis, xx; expiation d'un meurtre dont l'auteur est inconnu; traitement
des femmes prises à la guerre, xxi, 1-14. 3° Droit privé —
droit d'aînesse; :

devoirs envers les enfants, xxi, 15-23; des objets perdus et trouvés; des vête-
ments; des nids d'oiseaux; de la construction des maisons; du mélange des
semences et des étoffes, xxn, 1-12; des vierges, xxn, 13-30; lois diverses,
entre autres sur l'usure, les vœux, etc., xxni; du divorce; des pauvres;
des étrangers, xxiv; la flagellation; le lévirat; poids, mesures, etc., xxv;
offrandes des premiers-nés et de la dîme, xxvi, 1-15. Péroraison — :

exhortation à l'observance inviolable de toutes ces prescriptions, xxvi, 16-19.


a
IIIe discours (avec xxvn, l ). Prescriptions ayant pour but d'as-
titre,
surer la fidélité à la loi, xxvn-xxx. —
Le discours final comprend trois par-
ties :

1° Engagement que devra prendre le peuple, après avoir conquis

la Terre Promise, sur le mont Hébal et le mont Garizim, d'être fidèle à la

loi, xxvn.

2° Bénédictions promises à l'obéissance menaces contre l'infidé-

lité, xxviii. —
3° Exhortations pressantes à l'observation de la loi, xxix-xxx.
;

Conclusion historique, xxxi-xxxiv. —


1° Moïse désigne Josué comme son

successeur. Avis divers, entre autres, ordre de lire la loi pendant l'année sab-
batique et de la conserver dans l'arche, xxxi. 2° Cantique de Moïse, xxxn.—
— 3°Bénédiction des tribus d'Israël, xxxiii. — 4° Mort et deuil de Moïse, xxxiv.

II. - DE L'AUTHENTICITE DU PENTATEUQUE

Les Juifs et les chrétiens ont toujours cru que Moïse, le libérateur et le

législateur des Hébreux, était l'auteur des cinq livres du Pentateuque. Ce


fait historique est prouvé par le témoignage de ce livre lui-même. Dans
l'Exode, xvn, 14, Dieu commande à Moïse d'écrire, non pas dans un livre,
mais dans le livre, comme le porte le texte hébreu, le récit de la bataille
contre les Amalécites, ce qui suppose l'existence d'un livre dans lequel
étaient consignés les événements concernant l'histoire d'Israël. Le ch. xxiv,
4, de l'Exode, expressément « Moïse écrivit tous les discours du Sei-
dit :

gneur ». Le
^. 7 nomme en toutes lettres le Séfer Berith ou Livre de l'al-
liance, et Moïse le lit au peuple. Moïse avait donc écrit non seulement les
lois, mais aussi les faits historiques. Le Deutéronome est plus explicite en-
INTRODUCTION AU PENTATEUQUE. 15

core : « Moïse, y donna


est-il dit, xxxi, 9, écrivit cette loi (lia-thôrâh) et la

aux prêtres, fils de Lévi ». On a essayé, il est vrai, de restreindre au seul


Deutéronome les passages tirés de ce livre, mais cette restriction est contraire
à l'interprétation de tous .les siècles. —
Le récit de la mort de Moïse, Deutéro-
nome, xxxiv, qu'on reconnaît généralement être l'œuvre d'un écrivain posté-
rieur, peut-être de Josué, et qui est placé à la fin du Pentateuque comme une
sorte d'appendice, ne prouve nullement que Moïse n'a pas écrit ce qui précède.
Tous les livres postérieurs au Pentateuque confirment ce qu'il nous apprend
lui-même sur son origine mosaïque. Toute l'Histoire Sainte présuppose le Penta-
teuque et les événements qui y sont racontés, l'origine chaldéenne de la race
israélite, le séjour en Egypte, l'exode et la législation mosaïque. Le mont Sinaï,
sur lequel la loi fut donnée au peuple de Dieu, est le berceau de sa nationalité.
Si, plus tard, le souvenir du Sinaï s'éclipse devant celui de Sion, où Dieu

habite, il n'est pas complètement oublié, car le prophète Elie va le visiter, et


le mont Sion lui-même est, pour ainsi dire, un autre Sinaï :

Le Seigneur est au milieu d'eux dans un sanctuaire, comme autrefois sur le Sinaï.

(Ps. lxvii, 18.)

Et de même que Sion présuppose le Sinaï, toute l'histoire juive présuppose


la législation du Sinaï.
Et ce qu'il y a de particulièrement remarquable dans l'histoire de la législa-
tion hébraïque, ce qui en confirme l'antiquité et l'origine d'une manière frap-

pante, c'est qu'elle n'est pas faite, comme les autres législations, à l'image
du peuple ne sort pas de lui, comme le fruit de l'arbre qui
qu'elle régit. Elle
le porte, pas l'expression de ses idées et de ses penchants, elle est,
elle n'est

au contraire, en opposition absolue avec ses goûts et ses inclinations, et ce-


pendant il s'y soumet. Il est comme invinciblement porté à l'idolâtrie, il y
tombe souvent, il
n'y persiste jamais. Qui est-ce qui l'en retire et l'empêche
de s'y perdre? La loi. Supprimez la loi,
supprimez Moïse, supprimez le Pen-
tateuque, et rien n'est intelligible dans son histoire.
Les Psaumes sont tout imprégnés de la loi de Moïse, ainsi que les livres
sapientiaux. Les Psaumes descriptifs et historiques ne sont qu'un résumé des
faits racontés par Moïse. Le Psautier est le Pentateuque mis en prières.
Tous les prophètes connaissent les livres de Moïse, et y puisent fréquem-
ment. Enfin le Nouveau Testament confirme le témoignage de l'Ancien, et
Notre-Seigneur lui-même cite Moïse comme l'auteur du Pentateuque.
Une preuve nouvelle et importante de l'origine mosaïque de ce livre nous
est fournie par les monuments
égyptiens. L'exactitude minutieuse du texte
n'atteste pas seulement une connaissance parfaite de l'Egypte, mais la con-
naissance de l'Egypte telle qu'elle était sous les Ramsès, à l'époque de
l'Exode. Ce qui est dit de l'état du
pays, des principales villes de la frontière,
de la composition de l'armée, est vrai de l'époque des Ramsès et non de l'époque
des pharaons contemporains de Salomon et de ses successeurs. Or, une telle
exactitude ne peut être le résultat d'une tradition qui se serait transmise à
16 •
INTRODUCTION AU PENTATEUQUE.
d.

travers une durée de plusieurs siècles; elle nous reporte au temps de Moïse.
Le Deutéronome, en particulier, contient de nombreuses allusions aux
usages de l'Egypte. Il interdit aux Hébreux, iv, 15-18, les œuvres de sculp-
ture qu'on prodiguait dans l'empire des pharaons, de peur qu'elles ne les
séduisent et ne les entraînent à l'idolâtrie. Il défend aussi au roi, quand il y
en aura un en Israël, de ramener son peuple en Egypte, xvn, 16. Voilà,
certes, une crainte qu'on ne peut avoir conçue que dans le désert, lorsque
les Hébreux, naguère sortis de la vallée du Nil, et découragés par les priva-
tions qu'ils avaient à endurer, comme par les obstacles qu'ils rencontraient
sur la route de la Terre Promise, étaient tentés de retourner dans la terre de
Gessen. Un certain nombre de passages rappellent les usages pharaoniques :

— xx, chefs, schoterim, qui font penser


5, les par leur nom même aux
scribes égyptiens et en remplissent les fonctions en temps de guerre; —
xxvn, 1-8, les pierres enduites de chaux dont on se sert pour écrire; xxv, —
2, la bastonnade infligée pour certaines fautes de la même manière que nous
la représentent les monuments égyptiens; —
xi, 10, les nombreux canaux
dans lesquels on distribuait l'eau du Nil et que les auditeurs, auxquels l'o-
rateur s'adresse, ont vu de leurs yeux ou connaissent par le récit de leurs
pères;
—vu, 15, et xxviii, 60, les maladies dont les Hébreux ont souffert
en Egypte, etc. Les nombreuses prescriptions du Pentateuque contre la lèpre
prouvent qu'elles ont été portées en un temps proche de la sortie d'Egypte,
parce que c'est surtout à cette époque que ce mal terrible a été fréquent
parmi les Hébreux, Deutéronome, vu, 15 (1).
Enfin l'authenticité du Pentateuque est confirmée par les archaïsmes et les
locutions qui lui sont propres. Les livres de Moïse ont une couleur antique,
qui est produite par des mots et des formes vieillis depuis, comme aussi par
le caractère poétique de sa prose et la puissante originalité de sa poésie. Ces

archaïsmes ne se rencontrent déjà plus dans le livre de Josué. Le Penta-


teuque ne contient d'ailleurs d'autres mots étrangers que des mots égyp-
tiens (2). Tout nous prouve ainsi qu'il a été écrit au temps de l'exode et qu'il
est l'œuvre de Moïse, comme l'a toujours enseigné la tradition juive et chrétienne.

(1) On peut voir le développement de cette preuve dans F. Vigouroux, La Bible et les découvertes

modernes, 6" édition, t. II, p. 548 et suiv., 567 et suiv.


(2) Voir le développement de cette preuve dans le même ouvrage, t. II, p. 586 et suiv.
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PENTATEUCHUS
LE PENTATEUQUE

BIBLE POLYGLOTTE.
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avtov iv avtcjj xatà yivoç snl tijç y?t ç. Kal
J.nscr.A:/TsVf<7ts xôofis. 2. EXj (p. axor.) èntxeiro.
7. ATXi (in f.
) Kal èyévsro excas. 9. AB: avrœv
v. 1. iran 'a
(avri FX). 11. A Xi1
(p. avrcô) sis ôfioiÔTtjra (Al.:
>C5ClK Ôfl.).

I. 2. Informe et nue. Hébreu : « inanitas et vacui- eaux. Les Septante ajoutent les mots « et fut fait
tas, un désert et un vide ». Septante : « invisi- — ainsi», qu'ils omettent au verset 7.
: il

ble et sans ordre ». —


Était porté. Hébreu « se : 8. Dieu nomma
firmament, ciel. Les Septante le
mouvait, couvait ». ajoutent « et Dieu vit que cela était bon >.
:
Etd'un —
5. Et d'un soir et d'un malin se fit un jour unique. soir et d'un malin se fit un second jour. Hébreu et
Hébreu et Septante « et il y eut soir, et il y eut matin,
:
Septante : € et il y eut soir, et il v eut matin,
un (premier) jour ». second jour ».
9. Et il
6.Qu'un firmament soit fait. Hébreu « Qu'il y ait :
fut fait ainsi. Les Septante ajoutent « et :

une expansion » ou « une étendue » entre les eaux. l'eau qui était sous le ciel se rassembla en ses lieux
Le sens du mot firmamentum est le même dans de rassemblement, et la partie aride parut ».
tout ce chapitre. Voir la note ci-contre. — D'avec les H. Hébreu « Et Dieu dit Que la terre germe la : :
oA^A.^^.jAmAm^mAj.Am^

LIBER GENESIS LA GENÈSE


HEBRA1CE BERESITH. EN HÉBREU BERESITH.

Proœ-
I. '
In principio creâvit Deus cœ- mium. I. K
Au commencement Dieu créa le
2 Creatio 2
lum et terram. Terra autem erat mumli. ciel et la terre. Mais la terre était in-
Aot. 14, 14.
inânis et vâcua, et ténebrae erant Ps. 135,5-9. forme des ténèbres étaient sur
et nue, et
Job, 39, 4-7.
super fâciem abyssi et Spiritus Dei :
2 Esd. 9, 6.
la face de l'abîme, et l'Esprit de Dieu
Eccli. 18,
ferebâtur super aquas. 3 Dixitque était porté sur les eaux. 3 Or Dieu dit
1.
:
Ps. 23, 2;
135, 6. 2 Pet.
Deus Fiat lux. Et facta est lux. 4 Et
:
3, 5.
« Que la lumière soit ». Et la lumière
Dies 4
vidit Deus lucem quod esset bona :
1

prima.
fut. Et Dieu vit que la lumière était
Creatio
et divisitlucem a ténebris. 5 Appel- luiiiiiiïs. bonne, et il sépara la lumière des ténè-
Ps. 32, 6, 9. 5
lavitque lucem Diem, et ténebras Heb. 11, 3. bres, et il
appela la lumière, jour, et
Is. 45, 7.
Noctem factûmque est véspere et
:
Ps. 73, 16. les ténèbres, nuit et d'un soir et d'un
:

2 Cor. 4, 6.
mane, dies unus. matin se fit un jour unique.
6
G
Dixit quoque Deus Fiat firma- :
i Dies Dieu dit encore « Qu'un firmament :

secunda.
méntum in médio aquârum et dî- :
Sepa ratio
soit fait entre les eaux, et qu'il sépare
vidat aquas ab aquis. 7 Et fecit Deus aquarum.
Ps. 18, 2.
les eaux d'avec les eaux ». 7 Et Dieu fit
Jer. 10, 12.
firmaméntum, divisitque aquas quœ Is. 40, 22.
le firmament, etil
sépara les eaux qui
Ps. 148, 4
erant sub firmaménto, ab his quae 103, 3.
;
étaient sous le firmament de celles qui
erant super firmaméntum. Et factum étaient sur le firmament. Et il fut fait
est ita. 8 Vocavitque Deus firma- ainsi. 8 Or Dieu nomma le firmament,

méntum, Cœlum et factum est vés-


: ciel et d'un soir et d'un matin se fit un
:

pere mane,
et dies secûndus. second jour.
9 9
Dixit vero Deus Congregéntur :
3° Dies
tertia.
Dieu dit ensuite «
Que les eaux :

aquas, quae sub cœlo sunt, in locum


Creatio sont sous le ciel se rassemblent en
planta- qui
unum et appâreat ârida. Et factum
:
rum.
Job, 38, 8-9.
un seul lieu, et que la partie aride pa-
est ita. 10 Et vocâvit Deus âridam, Pu. 32, 7 ; raisse ». Et il fut fait ainsi. i0 Or Dieu
103, 5-6 ;

Terram, congregationésque aquâ- 94, 5. nomma la partie aride, terre, et les


rum appellâvit Maria. Et vidit Deus amas d'eaux, il les appela mers. Et Dieu
11
quod esset bonum. Et ait Gér- Et il dit « Que {
: vit que cela bon. était '
:

minet terra herbam viréntem et fa- ,


la terre produise de l'herbe verdoyante,
Ps. 103, 14.
ciéntem semen, et lignum pomiferum Is. 42, 5. et faisant de la semence, et des arbres
fâciens fructum juxta genus suum, fruitiers, faisant du fruit selon leur es-
cujus semen in semetipso sit super pèce, dont la semence soit en eux-

PrÉAMBULE. — Création du monde. 2° Second jour, séparation des eaux


et création du firmament, 6-8.
(1,1 —II, 3.) 6. Le mot firmament de la Vulgate, aussi bien que

1. 1. Au commencement des temps; c'est-à-dire lors-


l'hébreu râqi'-a, expansion, étendue, signifie l'atmos-
que rien n'existait encore que Dieu seul. Voir à la — phère, qui non seulement divise les eaux des nuées
fin du volume la note 1, sur la cosmogonie mosaïque. que les vapeurs y forment de celles de la terre, mais
,

qui, pesant sur les eaux des mers, les maintient et


Premier de les aftermit dans leur état liquide et dans leurs limites.
1° jour, création la lumière, 3-5.

3. Que la lumière soit, et la lumière fut. Par lumiè-


3° Troisième jour, création des plantes, 9-13.
re, il faut entendre ici le fluide lumineux dont les 11. Faisant du fruit : portant déjà du fruit, chargé
astres sont devenus les moteurs. de leurs fruits.— Selon leur espèce .-littéralement d'à-
20 Genesis, 1, 12-24.
Proœmium. — Mundi creatio Cl, !•!!, '()

i2 Kal
iyitszo ovroog. iÇijveyxev 1/ yï\ jlorâvqv
IÔqtov om-ïçov o7itQfia xazà yivog 'xai xaû'
n^nr -ras ^-nxpz yv^ «iny»^
ôfioiézijza', xai %i>Xov 'xâom/xov' noiovv xaqnôv,
ov rà antQfia aiizov iv avrcp xazà yivog 'im : nia -13 a^n'Va N-i»n m^nb in
i3 Kul
t/jvyqç\ Kal etôsv 6 -&eôg ôri xaXôv. ~
r ' Iv t • : r •
:r
iyivszo êanioa xcù iyt'vezo
: •.r.'
7iQ0i(, r/fiiça rçirt].
14 Kal si7zev -&sôg' revij&i't'iaoct.v çpcoartj-

ÇfÇ tV TCp GZfQStûfiazt tOV OVQCtVOV '«/g CfCtVGlV

im rîjg yrjg',
rov ôia-^03QÎL,eiv àva fiiaov rîjg
rjfihQnq xcù avà fiiaov rrjg vvxrog, xoù ëara>-
auv et'g anftsîa xai eîç xaioobç xcù tig ypiçaq - • • « t
«j- : : J r t :
.vit?
xcù tig iviavrovg, ii xal iaztaoav tig çavatv iv
r -
zq) aztQttafiazi zov ovquvov, coçti qatvttv im
il" • : r I vat T k. t • *-t-
*% 7*1*' Kcù iyirezo ovzmg. ^Kai inofyotv b^in n*^kçn ^ti» at,
n'b? toç*3 :
1C

Otbg rovg ôvo CfiOoaxTjQat; zobg fityaXovg, oi*n n^tp^/ûb b'^n iiçî|0"n«
rov qoiGTÏiQU rov fiiyav tig àoyàg rîjg tjfiiQag,
xoù rov qcoazîJQa rov iXâaoa) tig àç^àç rfjg n^^n nb.tû/Q?2b ft3j?n niN^n-nsT
vvxzôç, xai rovg àaztQuq.
*7
Kal i&tzo avzovq DTib» ans im jcaDisn fwjw
îïtog iv râ> aitQtâfxazi rov
im ls x«t
ovquvov, agzt îvnsn-b^ n^snb caàn J^pnn
qiuivtiv y^ç, rîjg
ân-^tiv rrjg fjfxtQug
xaï rîjg vvxrôg, xai diayœotÇeiv àvà fiiaov rov ^5 b^?nb^ ri^^a^ ni*? b^bl 18
qwzbg xai àvà fiiaov rov axôzovg. Kal eîdtv ~»â D*»nb« k"i»i- Tiuinn r^i ~ft$n
i9 Kal vi :,- V A - I j" 1 T 1
on xuXôv. iyivezo taniga xul
K.
<i Otog
iyivezo nowi, îjfiiça reiÛQZi\.
wan ai: -iph-^r^i nnr-^n^ :aia 19

2 ®Kul U7zev
&eôg' 'E^ayayirw rà vôazu !)2"1ÇP D^Sl'p» tÛil^l s =

égneza Çaiaoiv, xai nezeiva nezôfitra


ipvycùt
çisir ; ç|iri
1

n»n »B3 ynç a^n


im rrjg yrjg xarà rb aregitofia roi ovquvov.
'Kal iyivero ovzmg.' 21 Kal
inoirjaev 6 &ebg
îD^ûân
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ii
r- : v.. :
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1 ••• t t
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rà rà fieyàXa xai nàaav ipvfflv Çœatv ,
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konezàv, a il-yyaye rà vâaza xarà yivrj av-
n^^n û3 '3!3trnM a^n'bç K^l* 1

naâ» rrân'in i-n*nn aSÊorba nsn


rà>v, xai nàv nereivbv nrenwrov xarà yivoç.
Kai elôev &ebg on xaXu. -2 Kal evXôyrjatv
avrà 6 Veôg, Xéyoav Av^àvea&t xai nXrj&v-
>aia-»3 c^nV^ WÇ3 *~:rab ^53
reo&s, xai n).î]Qwo~aze rà vâata iv raîç ûa-
Xâaaaig, xai rà nereivà nlrjdvviaùataav in'i : j : a 7- -f *! v, T :-
^1 "^v:
23 Kal iyivtzo ioniça xai iyivszo
1
zfjç yïjç.
3*5 ^ri )
a^'/3*2 D^n-nH ^sbp 5
)

7ZQ03Î, rjflioa TZt'flTZTï]. 1

2* Kal ai "îPïrwi a'w-^rp'i : 7-1x323


eiTrev ô &eôg' 'EÇayayizco r) yî[
;

Wvyjjv Çâauv xarà yivog, rerçânoda xai

14. AX: tpavçiv r. ytjs y., âoyeiv r. rjuéoas x. t.


sis
)T •- •
T - v
21. X: yêvos (bis). A 1 nreç. xai T T
: t . •.•«•• |
vvicrôs, xai Siay. :

nàv ysv. 22. AX: rjvXôy. X: Tzlijd'vve'ad'a).

verdure, l'herbe portant de la semence (Septante : 17. Et il les plaça. D'après la Vulgate, il ne s'agit ici
selon son genre et selon sa ressemblance), l'arbre à que des étoiles « et posuit eas ». Mais les pronoms :

fruit produisant le fruit selon son espèce, dont la se- hébreu et grec peuvent s'appliquer à la fois au so-
mence soit en lui sur la terre ». leil, à la lune et aux étoiles.
12. Hébreu : « Et la terre produisit la verdure, l'herbe 19. Et d'un soir et d'un matin se fit un quatrième
portant de la semence selon son espèce (Septante : et jour. Hébreu et Septante « et il y eut soir, et il y eut :

selon sa ressemblance), et l'arbre (Septante : à fruit) matin, quatrième jour ».


produisant du fruit, dont la semence est en lui selon 20. Hébreu « Et Dieu dit :
Que les eaux pullulent
:

son espèce (Septante : sur la terre). » de reptiles, âmes vivantes, et que des volatiles volent
13. Et d'un soir et d'un matin se fit un troisième sur la terre, sur la face du firmament des cieux ». Les
jour. Hébreu et Septante « et il y eut soir, et il y eut
:
Septante ajoutent : « et il fut fait ainsi ».
matin, troisième jour >. 21. Que les eaux produisirent. Hébreu « dont
pul- :

14. Dans le firmament du ciel. Les Septante ajou- lulèrent les eaux ».
tent « pour éclairer sur la terre ».
:

Qu'ils servent de 22. Croissez. Hébreu « fructifiez », « soyez féconds ». :

signes pour marquer les temps. Vulgate et Septante : 23. Et d'un soir et d'un matin se fit un cinquième
sint in signa et tempora. Hébreu : « que ce soient jour. Hébreu et Septante : « et il y eut soir, et il y
des signes pour marquer les époques » (spécialement eut matin, cinquième jour ».
des fêtes religieuses).
La Genèse, 1, 12-24. 21
Préambule» — Création du monde Ciy t - II. :t).

terram. Etfactum est ita.


i2
Et prô- mêmes sur la terre ». Et il fut fait
herbam viréntem, et fa-
tulit terra ainsi. i2 Et
la terre produisit de l'herbe
ciéntem semen juxta genus suum, verdoyante, et faisant de la semence
lignûmque fâciens fructum, et ha- selon son espèce, et des arbres faisant
bens unumquôdque seméntem secûn- du fruit, et ayant chacun de la semence
dum spéciem suam. Et vidit Deus selon son espèce. Et Dieu vit que cela
43 était bon. 13 Et d'un soir et d'un matin
quod esset bonum. Et factum est
véspere et mane, dies tértius. se fit un troisième jour.
14
41
Dixit autem Deus Fiant lumi- *'ffy : Dieu dit aussi « Qu'il soit fait des :

nâria in firmaménto cœli, et divi- a g t™**,Jm. luminaires dans le firmament du ciel,


dant diem ac noctem, et sint in et qu'ils séparent le jour et la nuit, et
5
signa et témpora, et dies et annos
*
:
qu'ils servent de signes pour marquer
ut lûceant in firmaménto cœli, et et les temps et les jours et les années, 1b
illuminent terram. Et factum est ita. 10 p-19> qu'ils luisent dans le firmament du ciel,
16 et qu'ils éclairent la terre ». Et il fut fait
Fecitque Deus duo luminâria ,*?%/"«
16
ainsi. 16 Dieu donc deux grands lu-
magna luminâre majus, ut praeés-^ -*^
1
:
:
fit

set diéi et luminâre minus, ut ^tt'a 9


:
1 9.
'
minaires : l'un plus grand, pour pré-
Job, 9,

prseésset nocti et stellas. 17 Et pô-


: sider au jour; l'autre moins grand,
i7
suit eas in firmaménto cœli, ut lu- pour présider à la nuit et les étoiles. ;

K% Et il les plaça dans le firmament du ciel


cérent super terram, et prseéssent
18
diéi ac nocti, et dividerent lucem ac pour luire sur la terre, pour présider
ténebras. Et vidit Deus quod esset au jour et à la nuit, et pour séparer la
bonum. i0 Et factum est véspere et lumière et les ténèbres. Et Dieu vit que
mane, dies quartus. cela était bon. 19 Et d'un soir et d'un
matin se fit un quatrième jour.
20 20 Dieu dit
Dixit étiam Deus : Prodiicant s- nies encore « Que les eaux pro- :

, . quinta.
duisent des reptiles d'une âme vivante,
a cii use reptile ânimae viventis, et vo-
lâtilesuper terram sub nrmamento
ir»' creatiopi«-
cium et
a * 1 ™™- et des volatiles sur la terre, sous le fir-
cœli. 2I
Creavitque
» Deus Cete grân- ™, ">,%• mament du ciel ». 2I Dieu créa donc les
v y . .
Ps. 148, 7 ;

dia, et omnem ânimam viventem 103,26.


grands poissons, et toute âme vivante
atque motâbilem, quam prodûxerant etayant le mouvement, que les eaux
aquae in spécies suas, et omne vola- produisirent selon leurs espèces, et tout
secûndum genus suum. Et vidit
tile volatile selon son espèce. Et Dieu vit
Deus quod esset bonum. 22 Bene- que cela était bon.
22 II
les bénit, di-

dixitque eis, dicens Créscite et : sant « Croissez et multipliez-vous, et


:

multiplicâmini, et replète aquas ma- remplissez les eaux de la mer et que :

ris avésque multiplicéntur super


: les oiseaux se multiplient sur la terre ».
23
terram. 23 Et factum est véspere et Et d'un soir et d'un matin se fit un
mane, dies quintus. cinquième jour.
24 D 21
Dixit quoque Deus : Prodûcat fà. crea!fô Dieu dit aussi : «
Que la terre pro-

pres le latin Selon son genre. La Vulgate emploie


: 5° Cinquième jour, création des poissons
tantôt le mot genre, tantôt le mot espèce : mais le texte et des oiseaux, 20-23.
hébreu porte partout le même terme, min, que l'on
20. Que les eaux produisent des reptiles. Les Hé-
rend généralement par espèce.
12. L'herbe verdoyante, le gazon, la verdure, l'herbe breux appelaient les poissons reptiles, parce qu'ils
n'ont généralement point de pieds et qu'ils se traînent
qui sert de nourriture aux animaux herbivores. —
sur leur ventre. D'une âme vivante; c'est-à-dire
4° Quatrième jour, création des astres, 14-19. doués du principe vital, animés.
16. Dieu fit deux grands luminaires. « Le soleil et la
21. Les grands poissons, hébreu tanninim, mot :

lune ne sont pas les deux plus grands corps célestes; qui s'applique aux monstres marins et aux amphibies,
ils sont néanmoins les deux plus grands luminaires Job, vu, 12; Ps. lxxiii, 13, etc., au crocodile, etc.
(relativement à nous), puisque ce sont ceux de tous les Sixième jour, création des animaux

astres qui répandent le plus de lumière sur la terre ». terrestres et de l'homme, 24-31.
— Pour présider au jour. « Moïse dit que le soleil
est destiné à présider au jour, comme la lune et les 24. Le sixième jour comprend deux créations dis-
étoiles sont destinées à éclairer la nuit, afin d'ôter aux tinctes 1° celle des animaux terrestres, 24-25, et
:

Israélites la tentation d'adorer ces corps inanimés de l'homme, 26-30. Le verset 31 est la conclusion
2° celle
(comme le faisaient les peuples voisins). Deutéro- de l'œuvre du sixième jour, et le verset h, 1, la con-
nome, iv, 19 ». (Duclot.) clusion de l'œuvre des six jours dans son ensemble.
22 Genesis, I, 25 — II, 3.

Prowinium. — Minnii creatio m


(M, l MI, 3).

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25 /lcù
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24. FXf y., rà xttJvtj k. navra rà éonsxà


t. yfjs. 25.
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(FXtant.*x«rà y.avrwv, AX* avrcûv). X* x. navra


-ytvos (APXf avTtàv). 26. Xf (p. xrrjv.) xal rcùv
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bw» • r v:

d'rjoUov. 29. EFX* nâarjg. 30. A: xcà éonercù riô.


2. X: xrj éfiSâfiT] rà.

Desanimaux domestiques. Septante « des qua- — plantes. Hébreu


24. terre ».
— DeToutes tous les ar- les •

drupèdes ». —
Des bêtes de la terre. L'expression hé-
:

bres ». leur espèce, n'est ni dans l'hébreu ni dans


:

braïque a ici le sens de bêtes sauvages. les Septante.


25. Les bêtes. Même remarque. Les animaux — 30. Et en qui est une âme vivante. L'hébreu et les
« toute verdure d'herbe ».
domestiques. L'hébreu et les Septante ajoutent « selon : Septante ajoutent ici :

leur espèce ». 31. Et d'un soir et d'un matin se fit le sixième jour.
26. Qu'il domine. Hébreu et Septante «
qu'ils do- : Hébreu et Septante « et il y eut soir, et il y eut matin, :

minent ». pluriel se rapportant à l'idée collective ren- sixième jour ».


fermée dans le mot homme. —
Sur les bêles. Septante
« sur les animaux
domestiques ». Qui se meuvent. — :

II. I. Vulgate igitur. Hébreu et Septante:


Septante « qui rampent ».
: « et ». — Ainsi,
Leur ornement. Hébreu leur armée c'est- : «
»,
27. A son image, mauque dans les Septante. à-dire l'ensemble des êtres créés.
28. Croissez. Hébreu i
soyez féconds ».
: Sur les — 2. Et Dieu eut accompli son œuvre le septième jour.
volatiles du ciel. Les Septante ajoutent : « et sur les Septante : « et Dieu acheva le sixième
jour les œuvres
animaux domestiques, et sur toute la terre ». Sur — qu'il faisait ». Seuls les Septante emploient ici le chif-
tous les animaux qui se meuvent. Septante « sur : fre star. Les versions syriaque et samaritaine, le Tar-
tous les reptiles qui rampent ». gum d'Onkelos, sont d'accord avec l'hébreu et la
29. Sur la terre. Hébreu « sur la surface de toute la
:
Vulgate pour parler du septième jour.
La Genèse, 1,25 — 11,3. 23
Préambule. — Création du monde CI, l-il. 3J.

ânimam vivéntem in
an i u m duise des âmes vivantes selon leur es-
terra génère t
^i s.

suo, juménta et reptilia et béstias '«J^- pèce, des animaux domestiques, des
12 7,9>
secûndum spécies suas. Fac-
terrae
'

reptiles et des bêtes de la terre selon


25 Et fecit Deus bés- leurs espèces ». Et il fut fait ainsi. 25
tûmque est ita.
juxta spécies suas et ju-
tias terrae ,
Dieu fit donc les bêtes de la terre selon
ménta, et omne reptile terrae in gé- leurs espèces, les animaux domesti-
nère suo. Et vidit Deus quod esset ques et tous les reptiles de la terre se-
bonum, 26
et ait : Faciâmus Hômi- oeatio lon leur espèce. Et Dieu vit que cela
nem ad imaginem et similitudinem Gen. n, s-, était bon. 26 II dit ensuite « Faisons un :

nostram et praesit
r r -, -, ., maris, Eph.
pîscibus
: jkc's,'».' homme à notre image et à notre res-
,,., .. 4, 24. . . .

et volatilibus cœli,' et bestns, uni- ic«. n, 7. semblance : et qu'il domine sur les
. , .... , Sap. 2, 23;

versaeque terrae, omniquereptili quod 9, 2.


poissons de la mer, sur les volatiles du
movétur in terra. 27 Et creâvit Deus ciel, sur les bêtes, et sur toute la
et
hôminem ad imâffinem
o suam ad Gen. : 2, 7, 21. terre et sur tous les reptiles qui se
Mat 19 4.
meuvent sur la terre ». 27 Et Dieu créa
(

imaginem Dei creâvit illum màs- :

28
culum etféminam creâvit eos. Be- Gen.
l'homme à son image c'est à l'image :
• /-i /

nedixîtque illis Deus, et ait Lrescite de Dieu qu'il le créa il les créa mâle
:
£, w^. :

et multiplicâmini, et replète terram, Act. u,w. et femelle. 28 Et Dieu les bénit et leur
et subjicite eam,pis- et dominâmini J«o. 3,7. dit : « Croissez et multipliez-vous rem- ;

cibus maris, et volatilibus cœli, et plissez la terre et assujettissez-la, et


univérsis animântibus quae movén- dominez sur les poissons de la mer,
tur super terram. 29 Dixîtque Deus : sur les volatiles du ciel et sur tous les
Ecce dedi vobis omnem herbam af- animaux qui se meuvent sur la terre ».
29 Dieu dit encore
feréntem semen super terram, et « Voici
que je vous:

univérsa ligna quae habent in seme- donne toute herbe portant de la se-

tîpsis seméntem géneris sui ut mence sur la terre,


sint , et toutes les plantes
vobis in escam. 30 Et cunctis ani- Gen.
Ps. 103, 14.
9, 3.
ayant en elles-mêmes la semence de
.

mântibus omnique volucn


terrae , leur espèce, pour être votre nourri-
cœli, et univérsis quae movéntur in
30
ture, et à tous les animaux de la
terra, et in quibus est anima vivens, terre, à tous les oiseaux du ciel, et à
ut hâbeant ad vescéndum. Et factum tout ce qui se meut sur la terre et en
est ita. 3 Viditque Deus cuncta quae ^
'

i u qui est une âme vivante, pour qu'ils


fécerat et erant valde bona. Et fac- | oc"-
: ™< " aient à manger ». Et il fut fait ainsi. 31
irS. 103, 24, 31,
tum est véspere et mane ,
dies sex-
'^ ^ <•
Et Dieu vit toutes les choses qu'il avait
tus. faites, et elles étaient très bonnes. Et
d'un soir et d'un matin se fit le sixième
jour.
II. d
sunt cœli et *' D eî II.Ainsi furent achevés les cieux et
*
Igitur
o perfécti
y requies.
.

2
terra, et omnis ornâtus eôrum. 2 l8
J
5'
2J
2; la terre, et tout leur ornement. Et
Complevitque Deus die séptimo opus \%à.
suum quod fécerat et requiévit die ^Jj ^*
^ Dieu eut accompli son œuvre le septième
:
jour et il se reposa le septième jour
:

séptimo ab univérso opère quod pa- D3î M de tous les ouvrages qu'il avait faits. 3
r '

trârat. 3 Et benedîxit diéi séptimo, Et Dieu bénit le septième jour et le sanc-

26. Faisons marque la pluralité des personnes en corps, il vient de la terre; selon l'âme, il vient de Dieu
Dieu. — A notre image, etc. L'homme est fait à l'i- seul». {Elévations sur les mystères, IV, xi.)
mage de Dieu en ce qu'il est doué d'une âme imma- 28. Remplissez la terre, parce que la terre est faite
térielle, immortelle, intelligente, libre, capable de sa- pourl'hoinme. La terre « tient dignement son rang [au
gesse, de vertu et de béatitude, c'est-à-dire, de voir milieu des astres] par la suprême harmonie de toutes
Dieu et d'en jouir. « —
Dieu, dit Bossuet, a formé les ses parties et de tous ses mouvements elle est en petit ;

autres animaux en cette sorte Que la terre, que les : le représentant des mondes. Elle représente en toutes
eaux produisent les plantes et les animaux, et c'est choses une sorte de terme moyen également éloigné
ainsi qu'ils ont reçu l'être et la vie. Mais Dieu, après de tous les extrêmes, et qui fait de la terre le séjour
avoir mis en ses mains toutes-puissantes la boue dont prédestiné de l'homme ». (Radau.)
le corps humain a été formé, il n'est pas dit qu'il en ait
tiré son âme, mais il est dit qu't7 inspira sur sa
face
7° Le sabbat, II, 1-3.
un souffle de vie, et que c'est ainsi qu'il a été fait en
âme vivante... L'homme a deux principes : selon le 1-3. Fin de la création repos de Dieu au septième jour.
,
24 Genesis, II, 4-15.
I. Il oui i ii hm primordia (II, -1-1%', 36). — 9° ParadUtu* Cil, 8-17).

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èoy. tt)v yrjv. 8. AFX: xvqios 6 &. (A FX


2
5. AFX:
etc. 5. 7 al.). 9.AX:t«J naoaSsîocp. 14. AX: é tto^.
V. 4. K-H-T n

3. De tout ce qu'il avait créé et fait. Septante :

de tout ce qu'il avait entrepris de faire ».


4. Au jour que le Seigneur... En hébreu, ces mots
commencent une phrase nouvelle « au jour que le :

Seigneur Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste


de la campagne n'avait encore paru », etc.
6. Une source. Hébreu « une
vapeur ». :

7. Donc, Vulgate igitur, n'est pas dans l'hébreu. :

8. Dès le commencement. Hébreu et Septante « du :

côté de l'orient ». Un jardin de délices. Hébreu et —


« un dans Éden ».
Septante jardin :

10. De ce lieu de délices. Hébreu « d'Éden ». :

it. Hévilath. Hébreu « Havila ». :

12. Excellent. Hébreu : bon ».


13. La terre d'Ethiopie. Hébreu : « la terre de
Cousch », en Asie] et non en Afrique. Les Couschites
avaient habité l'Asie avant d'émigrer en Afrique.
14. Le Tigre. Hébreu « Hiddékel ». Du côté de :

Arbre sacré égyptien. Cf. 9.) (Temple de granit de Saft.) l'Assyrie. Hébreu « à l'orient de
l'Assyrie ». :
La Genèse, II, 4-15. 25
I. Hist. des orig. de l'humanité (II, 4 -IV, 26). —S Le Paradis terrestre (II, 8-17).

et sanctificâvit illumquia in ipso :


parce qu'en ce jour il s'était reposé
tifia,
Marc. 2, 27.
eessâverat ab omni ôpere suo quod de tout ce qu'il avait créé et fait.
creâvit Deus ut fâceret.
4
Istae sunt generatiônes cœli et I. — 1'. 4
Telles furent les origines du ciel
Recapitu-
terrée, quando creâta sunt, in die quo
latio. et de la terre, lorsqu'ils furent créés, au
fecit Dôminus Deus cœlum et ter- jour que le Seigneur Dieu fit un ciel
rain 5
et omne virgûltum agri ân-
: et une terre, 5 et tous les arbustes de
la campagne, avant qu'ils eussent paru
tequam orirétur in terra, omnémque
herbam regiônis priûsquam germi- sur la terre, et toutes les herbes de la
nâret non enim plûerat Dôminus
:
campagne, avant qu'elles eussent
Deus super terram, et homo non erat poussé car : le Seigneur Dieu n'avait
6
qui operarétur terram sed fons :
point encore pleuvoir sur la terre,
fait

ascendébat e terra, irrigans univér- et il


n'y avait point d'homme pour
6
sam superficiem terrée. 7 Formâvit Eccli. 17,
Eocl. 12, 7.
1. cultiver la terre. Mais il s'élevait de
igitur Dôminus Deus hôminem une source qui arrosait toute
de Job, 10, 9; la terre
27,3;
limo terrée, et inspirâvit in fâciem 33, 4. la surface de la terre. 7 Le Seigneur
1 Cor. 15, 45.

ejus spirâculum vitee, et factus est la. 2, 22. Dieu forma donc l'homme du limon de
homo in ânimam vivéntem. 8
Plan- la terre, et il souffla sur son visage
Paradi-
tâverat autem Dôminus Deus para- SIIS un souffle de vie, et l'homme fut fait
terre s tri s.
disum voluptâtis a princïpio in : âme vivante. 8 Or le Seigneur Dieu
quo pôsuit hôminem quem formâve- avait planté, dès le commencement, un
rat. 9 Produxitque Dôminus Deus jardin de délices, dans lequel il mit
de humo omne lignum pulchrum l'homme qu'il avait formé. 9 Et le Sei-
Gen.
3, 22.
visu, et ad vescéndum suave lignum :
2, 7 ;
Ap. gneur Dieu fit sortir du sol toutes sor-
22, 2.
etiam vitae in médio paradisi lig- , Pr. 3, 18. tes d'arbres beaux à voir, et dont les
10 Deut. 1, 39.
nûmque sciéntiee boni et mali. Et Heb. 5, 14. fruits étaient doux à manger et aussi :

Ap. 22, 1.
flûvius egrediebâtur de loco volup- l'arbre de vie au milieu du paradis, et
tâtis ad irrigândum paradisum, qui l'arbre de la science du bien et du
inde divîditur in quatuor câpita. il mal. 10
De ce lieu de délices sortait,
Nomen uni Phison ipse est qui cir- :
pour arroser le paradis, un fleuve qui
cuit omnem terram Hevilath, ubi nâs- ensuite se divise en quatre canaux. li

citur aurum i2 et aurum


: terrée il- Le nom de l'un est Phison ;
c'est celui
lius optimum estinvenitur
ibi :
qui coule autour de la terre de Hevilath,
13 d2
bdéllium, et lapis onychinus. Et où vient l'or et l'or de cette terre
:

nomen flûvii secûndi, Gehon ipse : est excellent c'est là aussi que se trou-
;

est qui circumit omnem terram JE- vent le bdéllium et la pierre d'onyx. 13
thiôpiee.
14
Nomen vero flûminis tér- Dan. 10, 4.
Le nom du second fleuve est Géhon;
tii, Tygris ipse vadit contra Assy-
: c'est celui qui coule tout autour de la
rios. Flûvius autem quartus, ipse est terre d'Ethiopie.. ' 4 Le nom du troisième
Euphrâtes. fleuve est le Tigre; il se répand du côté
de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est
l'Euphrate.
Tulit ergo Dôminus Deus hô- <5 Le Seigneur Dieu prit donc

I
re
Section. —
Histoire des origines de Titre de la première section.
note 2 sur

Voir, à la fin du vo-
la date de la création du monde
lume, la
l'humanité, II, 4-IV, 26. et la note 3 sur la date de la création de l'homme.
1° Récapitulation, II, 4-7.
2° Le paradis terrestre, II, 8-17. 2° Le paradis terrestre, II, 8-17.
3° Création d'Eve, II, 18-25.
4» La chute, III, 1-24. 9. L'arbre de vie et l'arbre de la science du bien et
5° Caïn et Abel, IV, 1-16. du mal. Ces arbres, d'après la doctrine des saints
6° La postérité de Caïn, IV, 17-26. Pères, sont ainsi appelés en raison du précepte dont
ils furent l'objet bien plus qu'en raison de leurs pro-
1° Récapitulation, II, 4-7. priétés naturelles.
la. Voir à la fin du volume la note 4 sur le paradis
4. Telles furent les origines du ciel et de la terre. terrestre.
26 Genesis, II, 16 — 111,1.
I. Ilominum primordia (II, I - 1 V, 26). — 3° Evœ creatio (II, t8-SSJ.

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(p. Wr-) avrâ. AEX: TTQoax. Ttj yvraixï.

15. Dans le jardin de délices. Hébreu « dans le


jar- :

din d'Eden •.
1". N'en mange pas.
Septante au pluriel « n'en

mangez pas ». Au jour où lu en mangeras, tu mour-
, :

ras de mort. Septante « au jour où vous en mange-


:

rez, vous mourrez de mort ».


18. Faisons-lui. Hébreu : « ».— Semblable
je lui ferai
à lui. Hébreu : « qui soit devant lui ».
Septante : « selon
lui ».
19. Donc, Vulgate igitur, n'est pas dans l'hébreu.
— Or le nom
:

qu'Adam donna à toute âme vivante est


son vrai nom. Hébreu « pour que le nom qu'Adam:

donnerait à toute âme vivante fût son nom ». Arbre sacrû assvro-chaldéen. (^.
2t. Un profond sommeil. 17.)
Septante : « une extase ».
24. Ils seront deux dans une seule chair. Hébreu :
Cylindre antique. (Grandeur de l'original.)
« ils deviendront une seule
chair ». Le mot deux n'est
pas dans l'hébreu.
La Genèse, II, 16— III, 1 iïj

I. Ilist. des origines de l'humanité (II, 4=- IV, 26). — 3° Création d'Ère (II, 18-2SJ.

minem, paradiso vo-


et pôsuit eum in l'homme et le mit dans le jardin de dé-
G
luptâtis, ut operarétur, et custodiret lices, pour le cultiver et le
garder: et il 1

illum :
^ 6
preecepitque ei dicens : Ex luicommanda, disant :« Mange des fruits
De arbore
omni ligno paradisi cûmede. 1T De seieriti;»' de tous les arbres du paradis 1T mais :

ligno autem sciéntise boni et mali quant au fruit de l'arbre de la science


ne cômedas in quocûmque enim die
: du bien et du mal, n'en mange pas; car
Ilom.
18
coméderis ex eo. morte moriéris. Eph. au jour où tu en mangeras, tu mourras
Dixit quoque Dùminus Deus Non : de mort ». ,8 Ee Seigneur Dieu dit aussi :

est bonum esse hûminem solum fa- : n'est pas bon que l'homme soit seul
« Il ;

ciâmus ei adjutùrium sîmile sibi. ,,(J


faisons-lui une aide semblable à lui ». 1!)
Formâtis igitur. Dùminus Deus. de Tous lesanimaux de la terre et tous les
humo cunctis animântibus terrée, eti volatiles du ciel ayant donc été formés
univérsis volatilibus cœli. addûxit ea de la terre, le Seigneur Dieu les fit
ad Adam, ut vidéret quid vocâret ea : venir devant Adam, afin qu'il vit com-
omne enim quod voeàvit Adam ani- ment il les nommerait or le nom qu'A- :

mée vivéntis. ipsum est nomen ejus. dam donna à toute âme vivante, est son
Appellavitque Adam nominibus vrai nom. 20 Ainsi Adam appela par
20

suis cuncta animântia, et univérsa leurs noms


tous les animaux, tous les
volatilia cœli, et omnes béstias ter- volatiles du
ciel, et toutes les bêtes de
rée : Adee vero non inveniebâtur ad- la terre mais pour Adam, il ne se trou-
:

jûtor similis ejus.


2I
Immisit ergo vait point d'aide semblable à lui. 2t Le
Dùminus Deus sopùrem in Adam :
Seigneur Dieu envoya donc à Adam
cumque obdormisset. tulit imam de un profond sommeil: et lorsqu'il se fut
costis ejus, et replévit carnem pro endormi, il prit une de ses eûtes, et il
ea. 22 Et eedificâvit Dùminus Deus mit de la chair à sa place. 22 Puis le Sei-
1 Cor.

costam, quam de Adam, in


tiilerat 11, 7-12
gneur Dieu forma de la côte qu'il avait
mulierem et addûxit eam ad Adam.
: tiréed'Adam, une femme, et il l'amena
23
Dixitque Adam Hoc nunc, os ex : devant Adam. 23 Et Adam dit : « Voilà

ùssibus meis, et caro de carne mea : Eph maintenant un os de mes os. et de la


lieec vocâbitur Virago, quùniam de chair de ma chair celle-ci s'appellera
:

21
viro sumpta est. Quamobrem re- femme, parce qu'elle a été tirée d'un
linquet homo patrem suum, et ma- Hat. homme C'est pourquoi un homme
».
2l
Eph.;
trem, et adbaerébit uxùri suée et :
quittera son père et sa mère, et s'atta-
erunt duo in carne una. 2:; Erat au- 1 Cor. G, 16. chera à sa femme et ils seront deux dans
;

tem utérque nudus. Adam scilicetet Geu. 3, 7, 9.


une seule chair. 2;i Or ils étaient nus l'un
uxor ejus et non erubescébant.
: et l'autre, c'est-à-dire Adam et sa
femme, et ils ne rougissaient pas.
III '

Sedetserpenseratcallîdior
. Mais le serpentétait le plus rusé
III. 1

cunctis animântibus terra? quee fé- lapsus de tous les animaux de la terre qu'a-
Ap. 12,;
cerat Dùminus Deus. Qui dixit ad Eccli. 21, vait faits le Seigneur. Il dit à la femme :

16. Et il lui commanda, etc.« Le Seigneur, dit saint C'est pour donner l'idée de la ressemblance qui existe
Jean Clirysostome, pour faire connaître a l'homme dès entre les deux mots hébreux que la Vulgate a traduit
le commencement que celui qui avait créé toutes vir et vira (io.
choses était aussi son créateur, lui imposa un com-
mandement facile à observer... Il lui défendit de 4° La chute, III, 1-24.
manger du fruit d'un seul arbre et le menaça, en cas
de desobéissance, d'un grave châtiment, pour le forcer III.i.Le serpent, c'est-à-dire le démon qui avait pris
à reconnaître qu'il avait un maître a la libéralité la forme de ce reptile. « Comme Dieu, dit Bossuet, pa-
duquel il devait tous les biens dont il jouissait ». raissait à l'homme sous une forme sensible, il en était
de mèmedesanges... Il était juste, l'homme étanteom-
3° Création d'Eve, II, 18-25. posé de corps et d'àmc, que Dieu se fit connaître à lui
selon l'un et l'autre, selon les sens comme selon l'esprit.
19. Devant Adam. C'est la première fois que la Yul- 11 en était de même des anges, qui conversaient avec
gate nomme Adam. Ce nom, qui signifie rouge, paraît l'homme en telle forme que Dieu permettait et sous la
rappeler l'origine terrestre du corps humain, la terre ligure des animaux. Eve donc ne fut point surprise
rouge, en hébreu adâmâh, d'où il fut tire. d'entendre parler un serpent, comme elle ne le fut
23. Celle-ci
s'appellera femme (hébreu ischschâh). pas de voir Dieu même paraître sous une forme sen-
parce qu'elle a été tirée d'un homme
:

(hébreu :
isch). sible. » —
Pourquoi? « Le tentateur procède par inter-
28 Genesis, III, 2-14.
I. Hominum primordia (II, I -l\ .
26). — 4° Lmp»u* hominl* (M, i-il>.

slntv b &soç, ov ftrj (pàytjzs


ànb navzbg $v-
Xov tov naçaôst'crov; 2 Kal slnsv rj yvvi] rôt
- r~
oqjsi' Anb y.ctQnov
tov tvXov tov naçadsiaov '
•••
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it ••• > Iit
- I r- '

(puyovfiS&a'
3 ànb as tov
xuQnov tov £ v- i*[t)i2!)
1
îp^n : ish-tt nea xômn 3

Xov, o ioTiv iv [AtG<p toû naoadsiaov, slnsv


b &sbç oi)
(fàysa&i an avrov, ovôs [xij
* Kal
ctiprjo&e avrov, tva juï; àno&âvrjrs.
slnsv 6 oqicç rîj yvratxi' Ov -Oaràrcp àno-
{ravsîo&s' 5 jjâst yàg 6 Oséç, ou y àv qftéçK
(fàytjTS an avrov, diuvoi%{tt]GOVTai vfidîv oi
èq'&aXfiol xal soso&s <ng -&so(, yivcôaxovrsç an^m as w wpçai nafaia aîss
y.uXbv xal novtjçôv. 6 Kal tlôsv
t] yvvrj ou
y.uXbv to £vXov sic ^qûoiv, xal ou àgsorov
naâ^n «"nni jyjj nia ^ a^as nia ^n
c

roîç oqt&aXftoîj lôtîv, nul mçaîov èau tov ««içrnj^n ^ai pb^pb yin
xaruvo^aai, xal Xafiovou àno tov xaçnov
avrov sçpays, xul sdmxe xal rm àvôfù avrrjç
7 Kai ^ày Mtà\^-aa ^nrn bn^ni i^Bp
psT avrijg, xal S(j>ayov. diîjvofy&îjaav
oi bcp&aXpol rwv ôvo, xal syvcoaav ou yvfivol ^ti ah^Dtà ^2 hanpeni îbns s i 7

Kal (QÔaipav yvXXa avxijg xal énotrj-


np.? ^"içn^ an ûwy^ ^n
tjouv. ràxn
6av èavroïç nsQiÇmfiara. &Kul rjxovaav ttjç
»
qcovfjç xvqîov tov &sov nsQtnarovvroç iv tû5 ^ip-nN *&&$*). n'-yàn onç Mj^n :

nanadsiaco to dtiXtvôr. êxQvfiqaav o te Kal ai»n nin


n^b isn^nna
1

a%n'^s ;

Aôàfi xul i) yvvi\ avrov àno nQogoônov xv-


qîov tov &sov h nin 1

: ^db^ iraSKi a^rxn annn s


i
fiéacp tov <;vXov tov naqa-
9 Kal
ixûXeatv xvqioç b -Osbç tov
âsi'aov.
nin^ 6^jg»i i ^n y^ Tjinn a%n'bs fl

A8àu xal tlnsv avrco' 'Aôafi,* nov si; ^Kal


:nsT s s- ibT ^^51
Viv- an^n-^x
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slnsv avTÛj' Ttjg çav'^ç aov 7]xovaa nsQina- •••

tovvtoç iv T(ô naQadeiacp, xal iqjo^ij&tjv, ou *» •


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AEFX*«.tô. 8&10. AX:t^ çpavrjr. ll.AFX^o dsoi.

III. l.Pourquoi Dieu vous a-t-il commandé"! Hé-


breu Dieu a-t-il vraiment dit »?
: «
5. Commedes dieux. Hébreu « comme Dieu». 11 n'y :

a point de raison pour traduire ici par le pluriel 17?-


lohim du texte hébreu, rendu ailleurs par le singulier.
6. Donc, Vulgate igitur, n'est pas dans l'hébreu.
: —
Et d'un aspect qui excitait le désir. Hébreu « et dési- :

rable (Septante : lavorable) pour obtenir l'intelli-


gence ». —
Qui en mangea. Septante « et ils en man- :

gèrent ».
8. La voix. Hébreu : « le bruit » des pas. — Du soir.
Hébreu : « du jour ». La « brise du jour » souffle le
soir.
9. Où
es-tu? Septante : « Adam, où es-tu? »
44. De Varbre dont je t'avais défendu de
manger.
Septante « du seul arbre dont je t'avais défendu de
:

manger». Cylindre ohaldéen rappelant la chute originelle. (^. G.)


La Genèse, III, 2-14. 29
I. Histoire des origines de l'humanité (II, 4-IV, 26). — 4° La chute (III. 1-24).

Mat.
mulierem Cur prœcépit vobis Deus Pourquoi Dieu vous a-t-il commandé
10, 16. «
:
Act. 13, 10.

ut non comederétis de omni ligno Gen 2 16 _ 17


de ne pas manger du fruit de tous les
2
paradisi? Cui respôndit mûlier : arbres du paradis? » 2 La femme lui ré-
De fructu lignôrum, quse sunt in pondit « Nous mangeons du fruit des
:

3
paradiso, véscimur de fructu vero : arbres qui sont dans le paradis 3 mais :

ligni, quod médio paradisi, est in pour le fruit de l'arbre qui est au milieu
prœcépit nobis Deus ne comederé- Gen. 2, 17. du paradis Dieu nous a commandé de
,

mus, et ne tangerémus illud, ne forte n'en point manger, et de n'y point tou-
moriâmur. A Dixit autem serpens ad 2Cor n 3> cher, de peur que nous ne mourions ».
4

mulierem Nequâquam morte mo- : Mais le serpent dit à la femme « Point :

riémini. s Scit enim Deus quod in lap." I,' ail du tout, vous ne mourrez pas de mort. 5
quocûmque die comedéritis ex eo, Car Dieu sait qu'en quelque jour que
aperiéntur ôculi vestri et ;
éritis sicut 2 Th. 2, 4. ce soit que vous en mangiez, vos yeux
dii, bonum et malum. 6 Vi- ^lltiW
sciéntes s'ouvriront; et vous serez comme des
dit igitur mûlier quod bonum esset SJÎ'^Ji dieux, sachant le bien et le mal ».
6
La
Tim- 2 14- 1

lignum ad vescéndum, et pulchrum


'
femme vit donc que le fruit de l'arbre
ôculis, aspectûque delectâbile et : était bon à manger, beau à voiret d'un
tulit de fructu illius, et comédit, de- Adami aspect qui excitait le désir; elle en
1/ •
!•'-!'
7
lapsus. •

ditque viro suo, qui comedit. ht prit, en mangea et en donna à son mari,
apérti sunt ôculi ambôrum cumque qui en mangea. En effet leurs yeux s'ou-
:
7

Gen 2 25 vrirent et lorsqu'ils eurent connu qu'ils


cognovissent se esse nudos, consué-
- -
>
;

runt fôlia ficus et fecérunt sibi pe- , étaient nus, ils entrelacèrent des feuilles
rizômata. 8 Et cum audissent vocem de figuier et s'en firent des ceintures. 8
Dômini Dei deambulântis in paradiso Et lorsqu'ils eurent entendu la voix du
ad auram post meridiem, abscôndit Seigneur Dieu qui se promenait dans
se Adam uxor ejus a fâcie Dômini
et
os ' 3 ' 2
à la brise du soir, Adam et
le paradis,
Dei in médio ligni paradisi. 9 Voca- sa femme se cachèrent de la face du

vitque Dôminus Deus Adam, et dixit Seigneur Dieu au milieu des arbres du
9
ei : Ubi es? 10
Qui ait : Vocem tuam paradis. Mais le Seigneur Dieu appela
audivi in paradiso et timui, eo Adam, et lui dit : « Où es-tu? » 10 Adam
:
quod
entendu votre voix dans Sap
« J'ai
nudus essem, et abscôndi me. Cui 17,H répondit {i -
:

le paradis; et j'ai eu peur, parce que j'é-


dixit Quis enim indicâvit tibi quod
:

tais nu, et je me suis caché ». Dieu lui *-f


nudus esses, nisi quod ex ligno, de
dit « Mais qui t'a appris que tu étais nu, :

quo prsecéperam tibi ne coméde- Peocato- si ce n'est


que tu as mangé du fruit de
Dixitque Adam excuZio. l'arbre dont je t'avais défendu de man-
12
res, comedisti? :

Mûlier, quam dedisti mihi sôciam, EccH.25,32. 12


Et Adam répondit « La femme
ger ? » :

dédit mihi de ligno, et comédi. vous m'avez donnée pour compagne


13 que
Et dixit Dôminus Deus ad mu- m'a présenté du fruit de l'arbre, et j'en ai
lierem Quarehoc fecisti? Quae res- *«£."• ÎJ, 13
mangé ». Alors le Seigneur Dieu dit à la
:

pondit Serpens decépit me, et


:
femme « Pourquoi as-tu fait cela? » Elle :

comédi. u Et ait Dôminus Deus 8


répondit « Le serpent m'a trompée, et :
^HhYÔÎ
ad serpéntem Quia fecisti hoc, :
j'ai mangé *.*'*
Le Seigneur Dieu dit au

rogation et tâche, d'abord de produire un doute. La 4. Vous ne mourrez pas de mort. « Le serpent vit
première faute d'Eve, c'est de l'avoir écouté et d'être qu'Eve était éblouie de la nouveauté et que déjà elle
entrée avec lui en raisonnement. La première faute de entrait dans le doute qu'il lui voulait suggérer, il ne
ceux qui errent, c'est de clouter .. (Bossuet, Eléva- garde plus de mesure il flatte l'orgueil, il pique et
:

tions, VI, 11 et m.) excite la curiosité. L'orgueil entra avec ces paroles :
2. Nous mangeons, etc. « Telle fut la réponse d'Eve, Vous serez comme des dieux. Celles-ci Vous saurez le :

ou il n'y a rien que de véritable, puisqu'elle ne fait bien et le mal, excitèrent la curiosité •• (Bossuet, ibid.)
que repéter le commandement du Seigneur. Il ne 6. La femme vit... « Eve commence à regarder ce fruit
s'agit donc pas de bien répondre ni de dire de bonnes et c'est un commencement de désobéissance. C'est
choses, mais de les dire à propos. Eve eût dû ne vouloir être séduite que de se rendre si attentive à la
point parler du tout au tentateur, qui lui venait de- beauté et au goût de ce qui lui avait été interdit. La
mander des raisons d'un commandement où il n'v voilà donc occupée des beautés de cet objet défendu
avait qu a obéir et non et comme convaincue que Dieu était trop sévère de
point à raisonner >. (Bossuet,
Elévations, VI, iv.) leur défendre l'usage d'une chose si belle, sans songer
30 Genesis, III, 15-24.
I. Iloiuiiniiii primordia (II, l-IV, 26). — 4° JLap»u» hotnini* (M. 1-24).

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22. AX: xvçio; o ». 23. X: ovràç.

14. Tu ramperas sur ton ventre. Septante « tu : ton mari. Hébreu « tes désirs se porteront vers ton :

marcheras sur ton ventre ».


ta poitrine et sur mari ». Septante « ton recours sera vers ton mari ». :

15. Elle te brisera la tête. Dans la traduction fran- 17. Du fruit dont je t'avais dé fendu de manger. Sep-
çaise, elle peut se rapporter à la femme ou à sa posté- tante « du seul fruit dont je t'avais défendu de man-
rité. Dans la Vulgate, ipsa ne peut s'entendre que de ger, tu en as mangé »
:

Maudite sera la terre en ton .



la femme, mulier. Mais dans le texte hébreu, le pro- œuvre. Hébreu « maudite sera la terre à cause de toi ».
nom Au, à la troisième personne du masculin, ne peut — Des labeurs. Septante « des tristesses ».
:

représenter que zèrah, semen, le rejeton de la femme, 19. C'est à la sueur de ton front. Hébreu, Septante
c'est-à-dire le Messie. 11 en est de même dans les Sep- et Vulgate : « c'est à la sueur de ton visage ». Pous- —
tante, où le pronom clv-zôz ne peut se rapporter qu'à sière. .Septante t terre ». :

<n:épu.a, malgré la différence des genres. Elle te bri- — 20. Eve. Septante: « Vie ».
sera la tête, et loi, tu lui tendras des embûches au ta- 23. Dm jardin de délices.Hébreu :« du jardin d'Eden».
lon. C'est le même verbe hébreu que la Vulgate traduit 24. Tout ce verset a été diversement interprété par les
successivement par conteret et insidiaberis « il t'écra- Septante et la Vulgate. En voici la traduction d'après
sera la tête, et tu lui écraseras le talon •. Septante
:

:
l'hébreu et les Septante. Hébreu : « Et il chassa Adam , —
et il plaça à l'orient du jardin d'Éden les chérubins et
« il
guettera ta tête, et toi tu guetteras son talon ».
16. Je multiplierai. Hébreu la flamme du glaive tournoyant, pour garder la voie

coup ». — «je multiplierai beau-


:

Tes fatigues et tes grossesses. Hébreu « les :


de l'arbre de la vie ». Septante : « Et il chassa Adam —
souffrances de tes grossesses «.Septante « tes tristesses et il le plaça vis-à-vis du paradis de délices; et il dis-
et ton gémissement ». —
Tu seras sous la puissance de
:

posa les chérubins et le glaive de feu qui tournoie,


La Genèse, III, 15-24. 31
I. Histoire des origines de l'humanité (II, l - 1 V. 26). — 4° La chute (III. 1-24J.
c 7' 7
maledictus es inter ômnia animân- ^ \'5 2l / serpent « Parce
que tu as fait cela, tu
:

tia et béstias terrœ 3 -


es maudit entre tous les animaux et les
super pec- :
j"; | 44

tus tuum et terram bêtes de la terre tu ramperas sur ton :


gradiéris, e^V£ê-
cômedes cunctis diébus vitœ tuœ. j'Jo.Tv.
ventre, et tu mangeras de la terre tous
15 les
jours
de ta vie. i5 Je mettrai des ini-
Inimicitias ponam inter te et ^'pji.
R °m 16 2 mitiés entre toi et la femme, entre ta pos-
mulierem, et semen tuum et semen -
> <>.

térité et sa postérité elle te brisera la :

illius ipsa cônteret caput tuum, et


:
tête et toi, tu lui tendras des embûches
,

tu insidiâberis calcâneo ejus. au talon ».


16
II dit encore à la femme : « Je mul-
16 F.\
Mulieri quoque dixit Multipli- :
:<•

tiplierai tes fatigues et tes grossesses ,


punitio.
câbo œrûmnas tuas et concéptus ,
Joa. 16, 21. c'est dans la douleur que tu mettras au
Eph. 5, 22.
tuos in dolôre paries filios, et sub
:
1 Cor. 11,3; monde des enfants; tu seras sous la
14, 34.
viri potestâte eris, et
ipse dominâ- 1 Tim. 2, 11. puissance de ton mari, et lui te domi-
bitur tui.
nera ».
17
Mais à Adam, il dit « Puisque tu :
17
Adœ
vero dixit Quia audïsti :
Ailainî
as écouté la voix de ta femme et que
vocem uxôris tuœ, et comedisti de punitio.
tu as mangé du fruit dont je t'avais dé-
,

ligno, ex quo prœcéperam tibî ne co- Job, 5, 6-7. fendu de manger, maudite sera la terre
méderes, maledicta terra in ôpere en ton œuvre et c'est avec des labeurs
;

tuo in labôribus cômedes ex ea


:
Eccll.
Mat.
7, 16.
16.
que tu en tireras ta nourriture durant
cunctis diébus vitœ tuœ. 18
Spinas et
7,
tous les jours de ta vie. 18 Elle te pro-
tribulos germinâbit tibi, et cômedes duira des épines et des chardons et tu :

19
herbam terrœ. 19 In sudôre vultus 2 Th.
12.
mangeras 1 herbe de la terre. C'est à
3, 10,
la sueur de ton front que tu te nourriras
tui vescéris pane, donec revertâris
de pain, jusqu'à ce que tu retournes à la
in terram de qua sumptus es quia :
Gen. 18, 27. terre, d'où tu as été tiré puisque tu es :

pulvis es, et in pûlverem revertéris. Eocl. 12, 7.

20
Ps. 145, 4.
poussière, tu retourneras àla poussière » .

Et vocâvit Adam nomen uxôris Job, 10, 9. 20 Adam


donna à sa femme le nom
Rom. 5, 12-14.

suœ, Heva eo quod mater esset


: Gen. 2, 23.
d'Eve, parce qu'elle était la mère de
cunctôrumvivéntium. 21 Fecit quoque Ejectio tous les vivants. 21 Le Seigneur Dieu
Dôminus Deus Adœ uxôri ejus eparadiso
et fit aussi à Adam et à sa femme des tu-
22
tûnicas pellïceas, et induit eos 22 et : niques de peau, et les en revêtit. Et il
ait Ecce Adam quasi unus ex nobis Gen.
: Î6.
dit « Voilà qu'Adam est devenu comme
:
1,

l'un de nous, sachant le bien et le mal


factus est, sciens bonum et malum :
Gen. 3, 5.
:

maintenant donc qu'il n'avance pas sa


nunc ergo ne forte mittat manum ,

main qu'il ne prenne pas non plus du


suam, et sumat étiam de ligno vitœ,
;

fruit de l'arbre de vie qu'il n'en mange ;

et cômedat, et vivat in œtérnum. 23


point, et qu'il ne vive point éternelle-
Et emisit eum Dôminus Deus de pa- ment » 23
Et le SeigneurDieu le renvoya
.

radiso voluptâtis, ut operarétur ter- du jardin de délices, afin qu'il labourât


ram de qua sumptus est. 24 Ejecitque la terre, de laquelle il fut tiré. 24 II
Adam et collocâvit ante paradisum
:
renvoya donc Adam , et il
plaça à l'en-

que le péché ne consiste pas à user des choses mau- l'empire du démon en donnant naissance à Jésus-Christ.
vaises par leur nature, puisque Dieu n'en avait point 19. « La souffrance infligée comme châtiment à la
fait ni n'en pouvait faire de telles, mais à mal user femme et le travail que doit subir Adam satisfont à la
des bonnes. Ces regards attentifs sur l'agrément et règle de la justice. En elle-même la loi du travail n'est
sur le bon goût de ce beau fruit firent entrer jusque point une loi de douleur et de souffrance; c'est le
dans la moelle des os l'amour du plaisir des sens ». — péché, c'est la chute d'Adam qui fait ajouter la peine
Et en donna à son mari. « Le serpent ne poussa au travail, la sueur au pam que l'homme doit manger».
pas plus loin la tentation du dehors; et content (A. Pellissier.)
d'avoir bien instruit et persuadé son ambassadeur, %'i.Il plaça à l'entréedu jardin de délices les Chéru-
il laissa faire le reste à Eve séduite. Il lui avait
parlé bins avec glaive flamboyant. De quelle nature
un
non seulement pour elle, mais encore pour son mari. était cette épée enflammée? C'est une question que
Le démon ne se trompa pas en crovant que sa pa- jusqu'ici les interprètes de la Sainte Écriture n'ont pu
role portée par Eve à Adam aurait plus d'effet que s'il résoudre d'une manière pleinement satisfaisante. Sur
la lui eût portée lui-même ». (Bossuet, loco citato.) les monuments assyriens la foudre est représentée
14. Tu mangeras de la terre. Le serpent, entre les mains de Bel, le dieu de l'atmosphère, et
rampant
sur la terre, en avale forcément la poussière. La ma- — les textes cunéiformes lui donnent précisément le
lédiction que Dieu prononce ici regarde tout à la fois nom « glaive de feu ». Rien n'empêche de voir éga-
et le serpentet le démon. Cette femme qui doit briser lement la foudre dans l'épée flamboyante confiée par
la tête du serpent est la très sainte Dieu à ses chérubins.
Vierge, qui ruina
32 Genesis, IV, 1-13.
I. nom i iiuiii primordia (II, 4-IV, 26). — S Cain et Abel CtV, 1-1S).

iov naçaôstcsov ifjç iQvifij*;' xal siu^e ta


XtQOvfiifÂ, xal ir)v CfXoyîvrjv QOfxcpaiav ir)v

oiçsqoftivrjv cfvXâoosiv ir]v bdbv iov %vXov


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xal ovXXafiovaa sxsxs iov Kâïv, xal sînsv
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vszo fied" yfit'nuç ijvsyxe Kâïv ànb imv xao-
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[pour] garder le chemin de l'arbre de la vie ». deux membres de cette phrase:* Ses désirs (du péché)
se portent vers toi : mais toi, domine sur lui».— Tout
Après bien des jours.nébreu et Septante « après
IV. 3. ce verset a été ainsi interprété par les Septante : « Si
des jours ». — En présent. Septante « en sacrifice ».
:

: tu offres bien mais que tu ne divises pas bien, n'as-tu


4. De son troupeau. Septante « de ses brebis ». :
pas commis de péché? Sois en paix : sa tendance est
5. Ses dons. Septante : « ses sacrifices ». — Irrité. vers toi, et tu auras l'empire sur lui ».
Septante « attristé ».: 8. Sortons dehors. Septante : sortons dans la cam-
6. Pourquoi es-tu irrité? Septante : «
Pourquoi es-tu pagne, n'est pas dans l'hébreu : « Gain parla à son
devenu triste? » frère Abel, et lorsqu'ils étaient dans la campagne, etc. » .
7. Si tu fais bien, n'en recevras-tu pas la récom- 11. Maudit tu seras sur la terre. Le sens de l'hébreu
pense? Hébreu « Si tu fais bien, ton visage n'est-il pas est controversé : on peut traduire : « tu seras maudit
levé? » — :

Si tu fais mal, le péché ne sera-t-il pas sou- de la terre », a terra, ou bien : « tu seras maudit, —
dain à ta porte? Hébreu « Si tu fais mal, le péché est loin de la terre », e terra.
tapi à la porte ». Statim n'estpasdans l'hébreu.
:

La — 12. Ses fruits. Hébreu littéralement : « sa force »,


concupiscence qui t'entraîne vers luiserasous toi, et tu c'est-à-dire sa richesse ou ses produits. Errant et —
la domineras. Dans l'hébreu, il va opposition entre les fugitif. Septante : «
gémissant et tremblant ».
La Genèse, IV, 1-13. 33
I. Histoire des origines de l'humanité (II, 41 -IV, 26). — 5° Cain et Abel CIV, 1-16).
Ex.
voluptâtisChérubim, et flâmmeum 25, 18.
Ps. 98, 1.
trée du jardin de délices les chérubins

glâdium atque versâtilem ad custo- 10-14. avec un glaive flamboyant qu'ils bran-
T.z. 1,
,
Num. 22, 23
diéndam viam ligni vitae. Ap. 22, 14.
dissaient, pour garder la voie de l'arbre
IV. i Adam vero cognôvit uxôrem de la vie.
suam Hevam quse concépit et pépe- : IV. 1 Or Adam connut sa femme Eve,
rit Gain, dicens : Possédi hôminem Cain et qui conçut et enfanta Caïn, disant « J'ai :

Deum. acquis un homme par la grâce de Dieu »


2 Abel.
per péperit fra-
Rursûmque .

2
trem ejus Abel. Fuit autem Abel pas- Et de nouveau elle enfanta son frère
tor ôvium et Cain agricola. 3 Fac-
,
Abel. Or Abel fut pasteur de brebis, et
tum est autem post multos dies ut Caïn laboureur. 3 Et il arriva après bien
offérretCain de frûctibus terrœ mû- des jours que Caïn offrait des fruits de
nera Domino. 4 Abel quoque ôbtulit la terreen présent au Seigneur. 4 Abel
de primogénitis gregis sui, et de adi- Heb. 11, 4. aussi offrit des premiers-nés de son
Lev. 9, 24.

pibus eôrum et respéxit Dôminus 2 Par. 7,


:

Prov. 15, 8.
1.
troupeau, et des plus gras et le Sei- :

ad Abel, et ad mûnera ejus. 5 Ad Mat. 5, 23-24. 5


gneur regarda Abel et ses dons. Mais
Calni
Gain vero et ad mûnera illius non invidia.
,
Caïn et ses dons, il ne les regarda pas :

respéxit iratûsque est Cain vehe-


: aussi Caïn fut violemment irrité et son ,

6 6
ménter, etcônciditvultusejus. Dixit- visage fut abattu. Et le Seigneur lui
que Dôminus ad eum :
Quare irâtus dit «:
Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi
7
es ? et cur côncidit faciès tua ? Nonne ton visage est-il abattu? 7 Si tu fais bien,
si bene égeris, recïpies sin : autem n'en recevras-tu pas la récompense? et
maie, statim in fôribus peccâtum âde- Jac. 5, 9.' si tu fais mal le péché ne sera-t-il
Eccli.27, 11.
, pas
rit? sed sub te erit appetitus ejus, Rom. 6, 12-16. soudain à ta porte? Mais la concupis-
Ps.
et tu dominâberis illius. 8 Dixitque 118, 133. cence qui t'entraîne vers lui sera sous
Abel
Cain ad Abel fratrem suum Egre- : occiditur. toi, et tu la domineras ».
8
Or Caïn dit à
diâmur foras. Cumque essent in agro, Sap. 10, 3. Abel son frère « Sortons dehors ». Et
:

Mat. 23, 35.


consurréxit Cain advérsus fratrem 1 Jo. 3, 12. lorsqu'ils étaient dans la campagne, Caïn
JucUe 11.
suum Abel et interfécit eum. ,
se leva contre son frère Abel et le tua.
9
Et ait Dôminus ad Cain Ubi est : Ps. 9, 13.
9
Le Seigneur dit alors à Caïn « Où :
Caini
Abel frater tuus? Qui respôndit Nés- : maledic- est Abel ton frère? » Il répondit «Je ne :
tio.
cio num custos fratris mei sum ego ?
: sais ;
gardien de mon frère,
suis-je le
10
Dixitque ad eum Quid fecisti? : moi? » 10 Mais le
Seigneur lui repartit :

Gen. 18, 20.


vox sânguinis fratris tui clamât ad Ap. 6, 9-10.
«
Qu'as-tu fait? la voix du sang de ton
me de terra. i{
Nunc igitur maledic-
Heb. 12, 24.
frère crie de la terre jusqu'à moi. ** Main-
tuseris super terram, quse apéruitos Gen. 3, 17.
tenant donc, maudit tu seras sur la terre
suum et suscépit sânguinem fratris
,
Lev. 26, 20.
Prov. 28, 17. qui a ouvert sa bouche et qui a reçu de
tui de manu tua. 12
Cum operâtus
Deut. 28, 65.
Job, 15, 29.
ta main le sang de ton frère. i2 Lors
fûeris eam, non dabit tibi fructus même que tu l'auras cultivée, elle ne te
suos :
vagus et prôfugus eris super donnera pas ses fruits : tu seras errant et
13 13
terram. Dixitque Cain ad Dômi- fugitif sur la terre
» . Mais Caïn dit au

5° Caïn et Abel, IV, 1-16. core parmi celles-là choisit-il les plus grasses et les
plus excellentes, de adipibus eorum. Rien de pareil
IV. 2. Le nom A'Abel, qui s'est conservé en assy- ne nous est dit au sujet de Caïn, mais seulement
rien sous la forme habal, signifie fils. qu'il offrait des fruits de la terre, comme pour faire
3. Caïn offrait des fruits delà terre. « Il savait entendre tels qu'ils se présentaient, sans se mettre
qu'il :

était convenable d'offrir à Dieu quelques-uns des en peine de faire un choix parmi eux •. (S. Jean Chry-
fruits en sa possession : non que Dieu en eût besoin, sostome, ibid., n° 5.)
mais comme témoignage de gratitude envers un tel 7. La concupiscence sera sous toi, et tu la domine-
bienfaiteur ; car Dieu n'a besoin de rien, et nos biens ras. « O homme, dit saint Bernard, il est à ton pou-
lui sont inutiles ». (S. Jean Chrysostome, Homélie voir, si tu veux, de faire que ton ennemi soit ton
xvm e sur la Genèse, n° 4.) serviteur, en sorte que toutes choses te reviennent à
4, 5. C'est la foi et la piété sincère d'Abel qui le bien; ton appétit est sous toi, et tu le domineras.
rendirent, lui et ses dons, agréables à Dieu; et c'est Ton ennemi peut exciter en toi le sentiment de la
sans doute par le manque de ces sentiments que Caïn tentation; mais tu peux, si tu veux, ou donner, ou
n'eut pas le même bonheur. « Voyez comment nous refuser le consentement ». (Traduction de S. François
est indiquée la pieuse intention d'Abel non seule- : de Sales, Traité de l'amour de Dieu, 1. 1, ch. ni.)
ment il offre de ses brebis, mais de primogénitis, 8. Caïn se leva contre son frère Abel et le tua.
c'est-à-dire des plus belles et des meilleures; et en- Ainsi le premier homme qui mourut sur la terre pé-
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I.
34 Genesis, IV, 14-25.
I. Hominum prîmordia (II, l- IV. 26). — 6° Caini progenies CMV, Î7-26J.

qiov tbv
&rjval
x
&eov
fië.
**
MeiÇaiv î]
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El tx^âXXeiç fie arjftfQOv ànb
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70 ovo fia avtov 2i\& t Xtyovoa' 'E^avéaTrjGe

yâo fiot 6 &ebç ontofia iteçov util "AfieX,


bah nnç "inx :nj b%n'bN : ^Ttô
13. A: 7içbs tbv xvo. (AFX* rov 3:). 14. A 1
EX:
éxftaXeïs. 16. FX: Kai iÇrjXd'e. 18. AX: ^Eysvrjd'ri.
20- AX: o 7tairjo. 22. AFX: i'r. y.,
«i'tç.

^3. Elle est trop grande, mon iniquité, pour que


je mérite le pardon. Hébreu : « ma punition est trop
grande pour [que je puisse] la supporter ».
15. Il n'en sera pas ainsi, ne se trouve pas dans
l'hébreu : « lalivé lui dit : C'est pourquoi, quiconque
tuera Caïn, cela sera vengé sept fois ».
16. Cain fugitif habita dans le pays. Hébreu et
Septante : « Caïn habita dans la terre de N'od •, pays
d'ailleurs inconnu.
48. Irad. Septante « Gaïdad ». :Maviaêl. Sep- —
tante « Maléléel ».
:

21. L'orgue. Hébreu « le chalumeau ». :

22. Tubalcain. Septante « Thobel ». :

23. Ada et Sella, dans l'hébreu, sont au vocatif et


font partie du discours de Lamech. A cause de ma —
blessure : voir la note ci-contre.
25. A la place d'Abel qu'a tué Cain. Hébreu « à :

la place d'Abel parce que Caïn l'a tué ». Outils primitifs en brome. (7 22). (British Muséum).
La Genèse, IV, 14-25. 35
I. Il is». des origines de l'humanité (II, I - 1 % .
26). — 6° Postérité de Caïn (IV, 17-23}.

num Major estiniquitas mea, quam


:
Seigneur : « Elle est trop grande ,
mon
véniam mérear. u Ecce éjicis me
Ezl8 23 -

iniquité, pour que je mérite le pardon.


>
ut
hôdie a fâcie terrœ, et a fâcie tua 15
Voilà que vous me rejetez aujour-
abscôndar, et ero vagus et prôfugus d hui de la face de la terre, je me cache-
in terra omnis igitur qui invénerit
:
Gen 9 6
rai de votre face et je serai errant et
,
ProT 28
quiconque donc me
15 17
me, occidet me. Dixitque ei Demi- fugitif sur la terre
- -
>
:

trouvera, me tuera ».
15
nus Nequâquam ita fiet sed omnis
: : Mais le Seigneur
qui occident Cain, séptuplum pu- Non, il n'en sera pas ainsi
lui répondit « : :

niétur. Posuitque Dôminus Cain sig- car quiconque tuera Caïn sera puni sept ,

num, ut non interficeret eum omnis *B.i38,7. fois ». Et le Seigneur mit un signe sur
16
qui invenisset eum. Egressûsque Caïn, afin que quiconque le trouverait,
Cain a fâcie Dômini, habitâvit prô- ne le tuât pas. ,6 Étant donc sorti de

fugus in terra ad orientâlem plagam la présence du Seigneur, Caïn fugitif


Eden. habita dans le pays qui est au côté orien-
tal d'Éden.
17 uxôrem 17
Cosfnôvit autem Cain e<>
Cependant Caïn connut sa femme,
, .. . .il Caini
suam, quse concepit, et peperit ne- posteritas. laquelle conçut et enfanta Henoch, et il
noch et sedificâvit civitâtem, voca-
,
bâtit une ville, et il lui donna le nom

vitque nomen ejus ex nômine filii d'Hénoch, tiré du nom de son fils. 18 Or
18
sui, Henoch. Porro Henoch génuit Henoch engendra Irad, Irad engendra
lrad, et Irad génuit Maviaël, et Ma- Maviaël, Maviaël engendra Mathûsaël,
viaël génuit Mathûsaël, et Mathûsaël Lam ecii. et Mathûsaël engendra Lamech, 19 le-
quel prit deux femmes le nom de l'une
19
génuit Lamech. Qui accépit duas i*î\ :

uxôres, nomen uni Ada, et nomen était Ada, et le nom de l'autre, Sella.
âlteri Sella. 20 Genuitque Ada Jabel,
20
Et Ada enfanta Jabel, qui fut le père
qui fuit pater habitântium in tentô- de ceux qui habitent sous les tentes, et
21
riis, atque pastôrum. Et nomen des pasteurs. 21 Et le nom de son frère
fratris ejus Jubal ipse pater ca- : fuit était Jubal; c'est le père de ceux qui
néntium cithara 22 Sella 22
ôrgano. et jouent de la harpe et de l'orgue. Sella
quoque génuit Tubàlcain, qui l'ait r„i,ai<;.:.. aussi engendra Tubàlcain qui sut tra- ,

malleâtor et faber in cuncta ôpera vailler avec le marteau et faire toutes ,

seris et ferri. Soror vero Tubàlcain, sortes d'ouvrages d'airain et de fer. La


23 23
Nôema. Dixitque Lamech uxôri- sœur de Tubàlcain fut Noëma. Or
bus suis Lamech dit à ses femmes
Adœ et Sellse Audite vocem meam, : Ada et Sella : « Entendez ma voix!
uxôres Lamech, auscultâte sermônem Femmes de Lamech, prêtez l'oreille à mes
[meum :
[paroles :

quéniam occidi virum in vulnus meum, j'ai tué un homme à cause de ma blessure,
et un jeune homme à cause de ma meur-
et adolescéntulum in livôrem meum. trissure.
24 24
Séptuplum ûltio dâbitur de Cain : Gen. 4, 15. Caïn sera vengé sept fois,
Mat- 18 '
de Lamech vero septuâgies sépties. 22-
mais Lamech septante fois sept fois ».

*e 25 Adam
Cognôvit quoque adhuc Adam
25 connut encore sa femme, et
pp Jî; e i.

uxôrem suam, et péperit filium, vo- enfanta un fils et elle l'appela du


elle ,

cavitque nomen ejus Seth, dicens : nom de Seth, disant « Dieu m'a donné :

ritde mort violente, victime d'un crime monstrueux. 19. Lequel prit deux femmes. Lamech est le premier
Dès le commencement de l'humanité, nous voyons se polygame mentionné dans l'Écriture.
manifester les funestes conséquences du péché ori- 20.Abel paissait aussi ses troupeaux, mais Jabel fut
ginel et apparaître le parti du bien et le parti du mal, le premier qui fit profession particulière de conduire
les deux cités si éloquemment décrites par S. Augus- des troupeaux.
tin dans sa Cité de Dieu. 22. Toutes sortes d'ouvrages d'airain et de fer. Con-
15. Un signe. On formément à ce qui est dit ici, l'archéologie nous mon-
ignore en quoi il consistait.
tre en Asie le berceau des arts métallurgiques.
0° La postérité de Caïn, IV, 17-26. 23. Le pronom personnel étant susceptible en hébreu
17. Il bâtit une ville. C'est la
première dont il soit du sens passif aussi bien que du sens actif, bles- ma
fait mention dans les annales de l'humanité, mais elle sure, ma
meurtrissure, peuvent signifier indistincte-
consistait probablement dans un simple campement ment la blessure, la meurtrissure que j'ai faite ou que
entouré d'une espèce de palissade. j'ai reçue. Tout le discours de Lamech est un mor-
36 Genesis, IV, 26 — V, 17
II. Liber génération!» \,| aill j ( %. | - VI, g). — / SetM progenie* (Y. i-:ti).

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gâxovra xal *knzaxÔGia trrj, xal iytvvrjGev


viovç xal &vyarioaç. ^Kal iytvovto nâaai tpi
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al l'illégal Kaïvav dixa êrrj xal ivvaxoGia,


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xal e.Srjxovra *xal exarbv irrj xal iytvvrjGe tôt
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v^Gat avtov tov 'lâoed tt?] toiâxovta xal - —


j- s t : r i t . v; t v. i
*é:itaxbGia, xal eyévvrjGev viovç xal &vyattgaç.
*7
Kal r\yénisû ran*i a^a nto* ib^p
iytvovto TzaGat al t^ioai MaXeXeijX
ann pNppn'o wi o nbn : vj
26. X: iyevv^d'r].
1. X: âv&QCOTtov (proAS.).
nn^-ns Tji»! nsm' D^tf'j a^»
2. X* xal evlôyrjasv avrils. AX: ov. avrcôv.
3. A: Siax. y.,
rçiâx. AX: eiSéav.
4. AX* as ê'Çrjae...: iztr. ërrj.
6. A: Siax. x. Ttèvte.
n3û5
AT T
niK*o ••
tùtoxdî nhxà D*»tfptb
( }V : T T
T "

7. AX: éitrax. x. inxa stt].


8. A: ivvax. x. SaiS. et similiter in seqq. vss. J" • T . Vr ~ ' T t T V i-

npbîç^ rôti D^ni aàron psttrpû


26. Celui-ci commença. H. alors on commença — Septante
9.
— 90. 190.
: « i :

V. 3. — 130. Septante 230.


10.
12. — 815. Septante 715.
170.
i. — 800. Septante 700.
:

13. — 70. Septante


840. Septante
:

740.
6. — 105. Septante : 205.
:

15. — 65. Septante :

165.
7. — 807. Septante : 707. 16. — 830. Septante :

730.
La Genèse, IV, 26 — V, 17 .37

II. llist. de la descendance d'Adam (V, 1-VI, 8).


— 1° Dencendants de Seth (V, 1-31J.

Pôsuit mihi Deus semen àliud pro un autre iilsà la place d'Abel qu'a tué
26
Abel, quem occidit Cain. Sed et Caïn ».
- (1
Et à Seth aussi naquit un fils
0en '

Seth natus est filius. quem voeâvit qu'il appela Enos celui-ci commença à :

Enos : iste cœpit invocàre nomen g™. invoquer le nom du Seigneur.


Dômini.
"• —
V. {
Ilic est liber generatiônis Par.

1.
\
T
.
l
Voici le livre de la génération d'A-
Lnc.
Adam. In die qua creâvit Deus hô Act. 3.
17. 26.
dam. Au jour que Dieu créa l'homme,
3
minem, ad similitûdinem Dei fecit ^p/^
-
c'est à la ressemblance de Dieu
1. qu'il
'
G
11 créa un homme et une femme,
2
illum. 2 Mâsculum et féminam créa- £a*mi le lit.
V
vit eos, et benedixit illis : et voeâvit J£„£ et il les bénit et il les appela du nom :

nomen eôrum Adam quo in die creàti d'Adam, au jour où ils furent créés.
3
Vixit autem Adam centum Or Adam vécut cent
:!
sunt. trente ans, et il
triginta annis et génuit ad imàgi- ^J^f-
:
engendra un fils à son image et à sa
nem et similitiidinem suam, vocavit- p y°f es (
< ,,
j
.!
-

ressemblance, et il
l'appela du nom de
que nomen ejus Seth. Et l'acti sunt Seth. Et d'Adam, après qu'il
'
luc.3,'s8. ''

les jours
dies Adam, postquam génuit Seth, eut engendré Seth. furent de huit cents
octingénti anni genuîtque filios :
ans; et il eut encore des fils et des
et filias. Et factum est omne tem-
:i
filles. Ainsi tout le temps que vécut
:i

pus quod vixit Adam anni nongénti Adam de neuf cent trente ans, et il
fut
6 °
triginta. et môrtuus est. Yixit quo- mourut. Seth aussi vécut cent cinq ans,
que Seth centum quinque annis, et
7
et il
engendra Enos. Et Seth vécut,
7 Enos
génuit Enos.
-

Vixitque Seth, post- après qu'il eut engendré Enos, huit cent
quam génuit Enos octingéntis sep- .
sept ans. et il eut des fils et des filles.
tem annis. genuîtque filios et filias. 8 8
Ainsi tous les jours de Seth furent de
Et facti sunt omnes dies Seth non- neuf cent douze ans, et il mourut. Enos !)

gentôrum duôdecim annôrum, et vécut quatre-vingt-dix ans, et engendra


môrtuus est. 9 Vixit vero Enos nona- Caïnan,
10
après la naissance duquel il
U) >
g-inta annis, et génuit Càinan. I ost < «m.»..
vécut huit cent quinze ans, et il engendra
cujus ortum vixit octingéntis quin-
des fils et des filles. " Ainsi tous les
decim annis, et génuit filios et filias.
jours d'Énos furent de neuf cent cinq
Factique sunt omnes dies Enos
11
-
ans. et il mourut. Caïnan vécut l

nongénti quinque anni. et môrtuus soixante-dix ans, et il engendra Malâ-


est. 12Vixit quoque Càinan septua- Ia
leel. Et Caïnan vécut, après qu'il eut
ginta annis, et génuit Malâleel. i3 Et Maiaieei.
vixit Càinan. postquam génuit Ma- engendré Malaléel, huit cent quarante
ans, et il engendra des fils et des filles.
lâleel, octingéntis quadraginta annis, 11
)1
Et facti Ainsi tous les jours de Caïnan furent
genuîtque filios et filias.
sunt omnes dies Càinan nongénti de neuf cent dix ans, et il mourut.
13
decem anni, et môrtuus est. Vixit t:i
Quant à Malaléel, il vécut soixante-
,(i
autem Malâleel sexaginta quinque cinq ans, et il engendra Jared. Et
annis, génuit Jared.
et 16
Et vixit Malaléel vécut, après qu'il eut engendré
Malâleel, postquam génuit Jared. Jared. Jared, huit cent trente ans. et il engen-
octingéntis triginta annis. et génuit dra des fils et des filles. ,T Ainsi tous
filios et filias.
n Et facti sunt omnes les jours de Malaléel furent de huit cent

ceau poétique, le plus ancien fpae l'on connaisse, et de la deuxième section.


où se constate déjà le parallélisme. Voir la note sur I et suiv. D'Adam jusqu'à Noé, c'est-à-dire depuis la

la poésie hébraïque à la (in du volume des Psaumes. création jusqu'au déluge, la Bible compte dix patriar-
ches. Les traditions chaldéennes admettaient égale-
II
e
SECTION. — Histoire de la dépen- ment dix rois antédiluviens. Il est impossible de ne
pas reconnaître dans ce nombrede dix un débris de la
dance d'Adam, y, i-yj, 8. tradition primitive, car il apparaît avec une persis-
tance remarquable dans les souvenirs légendaires
1° Les descendants de Seth, V, 1-31. d'un très grand nombre de peuples.
2° Corruption de l'humanité, VI, 1-8. 5. I.a longue vie d'Adam, ainsi que celle de tous les

1° Les descendants de Seth. V, 31. 1


patriarches qui ont existé avant le déluge, se trouve
confirmée par les traditions des anciens peuples re-
V. 1. Voici le livre de la génération d'Adam : titre latives aux premiers hommes. Bérose attribue aux
38 Genesis, V, 18 — VI, 2.
II. Iiiber generntionis Adami (V, I - VI. 8). — 1° SetM progenie» fV, 1-3ÉJ.

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ànt&ave.
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18 Kal
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xal èxazôv, xcù êyévvtjae xov
Tpi*i nDa: mw naos n^uii a^nm
i9 Kal
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avzbv xbv 'Et03%, bxxaxoaia ézt],
xal iyévvtjaev
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2^ Kal
viovç xcù Ovyazt'çaç. èyévovxo nàaai • <- : •.•••• •• . t '• f~ . i t cl
ai î^itoai 'Iâoed, dvo xal é^xovxa xal èvva-
2 * Kal
xoaia ext], xal ànt&ave. éXtjaev

'Ermx nt'vxe xal éÇi'jxovxa xal èxazbv ext], xal xâian riibn iiti o : nb s
i 21

Ma&ovaâXa. 22
fyt'vvijGe tov Evtjçi'rrztjae dt - it ï ••• •• v- w t i-
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Ma&ovaâXa, diaxôaia ht], xal èytvvrjaev viovç
23 Kal
xal OvyaztQaç. iyévovxo nâaat ai
îjutQai 'Ewx nèvxe xal ê^ijxovza xal xçiaxo- ia T
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xal è^xovxa xal èxazôv, xal tytvvt]ae tov :a%npx Irw ripb-^s na
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Ti^!:-nw>5 trpin nnx rtpôàinn
iyt'vovzo Tjfitoat
xal èvvaxôaia ht], ms*/] rziçi na» arn/3tD?! a^np
tÇtjaev, tvrta xal i^xovza
2 ~ Kal
xal àné&ave. é"Çr]ce Aà{ie% bxxà -bst ^fi*i
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27
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xal bydort xovxa xal éxaxbv ht], xal lytvvtjaev

viôv,
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ênwvoftaae zb ovopa avxov Nœe,
nàa: d^iétp*)
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^
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Xéycov Ovzoç dtavanavoet i]fiâç ànb xàv êç-
yœv Tjfiôôv, xal àno xœv Xvnûv teô» %eiQ<âv nsp^ fia»
n^jatt^ a^n» ijn^»rr|i 28
xal ànb xr ç na iti»-rs 6ng»i
t'juœv,
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yijç t]ç xaxtjoàaaxo xvqioç
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29

cai avzov xov Ao5« nevxaxoaia xal éitjxovta


xal nivxe ht], xal èyévvrjoev viovç xal &vya- rrrifr»•
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xal iyévvtjo'e xoeîç viovç, xbv 2t][i, xbv Xâp, s?» 'ïfûV^Çr^l^'î? rn"a 3 ? 3^3331
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noi noXXol yiveo&ai inl 5f^a? n*n^ aisfi bfifi-'S ^rrçVf.
xijç ytjg,xal &vyaxeQeç
2
èyevvrj&rjaav airoîç. lôôvreç de viol xov
Oeov xaç Ovyaxe'çaç xoov àt&çatnoav , ôzi xa- riab
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j v à^fipsn
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it . • :•:

22.FXf (p. &ec^) xai èXr;aev'Evtà%. 24. AFX: S ion.


30. AFX: lyivv. Nc5e. 2. AX: oc âyyeXoi (p. viol). v. 20. srrbrn tsmp & iSH o^a^ ftt-npn
É

SI. — Septante 1G5. — 802.


— 65. : 26.
— 782. Septante :

32.
Dieu —MarchaSeptante
avec Dieu. Septante :
plut à 28.
— 182. Septante : 188.

35. — 187.300.Septante
•. SO0.
167. :
: 30.
31. — 593. Septante
777. Septante
:

:
565.
753
La Genèse, V, 18 — VI, 2. 39
II. Hist. de la descendance d'Adam (V, 1-VI, 8). — 1° Descendants de Seth CV,1-31J.

dies Malâleel octing-énti nonaginta quatre-vingt-quinze ans, et il mourut.


18 1 8
quinque anni, et môrtuus est. Vi- Jared vécut cent soixante-deux ans, et
19
xîtque Jared centum sexagînta duô- il
engendra Henoch. Et Jared vécut,
bus annis, et génuit Henoch. 19 Et après qu'il eut engendré Henoch, huit
vixit Jared, postquam génuit He- cents ans, et il engendra des fils et des
20
noch, octingéntis annis, et génuit filles. Ainsi tous les jours de Jared
filios et filias. 20 Et facti sunt omnes furent de neuf cent soixante-deux ans,
dies Jared nongénti sexagînta duo et il mourut. 21 Henoch vécut soixante-
21 22
anni, et môrtuus est. Porro He- cinq ans, et il engendra Mathûsala.
noch vixit sexagînta quinque annis, Or Henoch marcha avec Dieu, et vécut,
22 Et ambu-
et génuit Mathûsalam. Matliu-
sala.
après qu'il eut engendré Mathûsala,
lâvitHenoch cum Deo et vixit, : Gen. 6, 9;
trois cents ans et il engendra des fils
,

17, 1.
postquam génuit Mathûsalam, tre- Judse, 14. et des filles. 23 Ainsi tous les jours
céntis annis, et génuit filios et filias. d'Hénoch furent de trois cent soixante-
23 24
II marcha donc avec Dieu,
Et facti sunt omnes dies Henoch cinq ans.
2
trecénti sexagînta quinque anni. ''

Eccli. 44, 16 ;
et il ne parut plus, parce que Dieu l'en-
49,16.
Ambulavitque cum Deo, et non appâ- Heb. 11, 5. leva. 25 Mathûsala aussi vécut cent qua-
25 Vixit 4Eg.2, 11.
ruit quia tulit eum Deus.
:
Sap. 4, 10.
Is. 57, 1.
tre-vingt-sept ans, et il engendra La-
26
quoque Mathûsala centum octoginta 1 Cor. 15, 51. mech. Or Mathûsala vécut, après
Lamech.
septem annis, et génuit Lamech. Luc, 3, 36. qu'il eut engendré Lamech, sept cent
26
Et vixit Mathûsala, postquam quatre-vingt-deux ans, et il engendra

génuit Lamech, septingéntis octo- des et des filles. 27 Ainsi tous les
fils

ginta duôbus annis, et génuit filios jours de Mathûsala furent de neuf cent
et filias. 27 Et facti sunt omnes dies soixante-neuf ans et il mourut. 28 La-
,

Mathûsala nongénti sexagînta no- mech vécut cent quatre-vingt-deux ans,


vem anni, et môrtuus est. 28 Vixit et il
engendra un fils.du 29
II
l'appela
autem Lamech centum octoginta Noe nom de Noé, nous con-
disant : « Celui-ci
nascilur.
duôbus annis, et génuit filium 29 vo- : solera des œuvres et des travaux péni-
cavitque nomen ejus Noe, dicens : bles de nos mains, dans cette terre qu'a
Iste consolâbiturnos ab opéribus et maudite le Seigneur » 30 Et Lamech vé- .

labôribus mânuum nostrârum in , cut, après qu'il eut engendré Noé, cinq
Gen.
terra cui maledixit Dôminus. 30 Vi- 3, 17.
cent quatre-vingt-quinze ans, et il en-
3I
xitque Lamech, postquam génuit gendra des fils et des filles. Ainsi tous
Noe, quingéntis nonaginta quinque les jours de Lamech furent de sept cent
31
annis, et génuit filios et filias. Et soixante-dix-sept ans, et il mourut.
facti sunt omnes dies Lamech septin- Mais Noé, lorsqu'il avait cinq cents ans,
génti septuaginta septem anni, et engendra Sem, Cham et Japhet.
môrtuus est. Noe vero, cum quin-

gentôrum esset annôrum, génuit Gen. 6, 10.

Sem, Cham, et Japheth.


* Hômi-
VI. 1 Cumque cœpissent hômines num VI. Lorsque les hommes eurent
*
cor-
multiplicâri super terram, et filias ruptio. commencé à se multiplier sur la terre, et
2
procréassent, vidéntes filii Dei filias qu'ils eurent procréé des filles, 2 les
hôminum quod essent pulchrae, ac- fils de Dieu voyant que les filles des

premiers rois des règnes extrêmement longs. Les Dieu le retira vivant de ce monde, comme il devait le
Grecs supposent aussi que les premiers hommes faire plus tard à l'égard d'ÉIie.Voir IV Rois, h, 3-13. La
vivaient incomparablement plus longtemps que nous. tradition ajoute encore qu'Hénoch et Élie doivent repa-
22. Marcher avec Dieu, hébraïsme, raîtreàlafin du monde, pourlutter contre l'Antéchrist.
pour : se con-
duire d'une manière irréprochable, parfaitement con- 28. Neuf cent soixante-neuf ans. C'est le
forme à la volonté divine. plus grand
âge qu'un mortel ait jamais atteint. Voir, a la fin du
24. Et il ne parutplus. Cette formule, différente de
volume, la note 5, sur la longévité des patriarches.
celle employée pour les autres patriarches cités dans
cette liste, et il mourut, indique que le sort d'Hénoch 2° Corruption de l'humanité. VI, 1-8.
a dû être différent de celui de ses pères et de ses en-
fants : Dieu l'enleva, ajoute le texte sacré, c'est-à-dire, Les/tJsdeDt'eunepeuventétre les anges, quoi
VI, 2.
comme l'enseigne la tradition juive etchrétienne, que qu'en aient dit S. Justin, Clément d'Alexandrie, Lac-
40 Genesis, VI, 3-14.
III. Liber generationum \o<> (VI, !>- 1 Y. 39). — 1° Arcte fabrtcatto (VI, 9-22}.

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" • : : • . A"-- !
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visn
VVT T I T

4. AFX: èyevv. éavroTs. 7. AX: tœv Ttsr. ... êfrv-


Itw&riv (EX: usrefieX^d'riv). 13. AFX* xvçios... - •• - v jv -:•- vJ»
rtçoe NcSe. •jt jt : it : at

VI. 3. Mon esprit ne demeurera pas dans l'homme tail ». — Car je me repens de les avoir faits. Sep-
« mon
pour toujours. Hébreu : esprit ne contestera tante car réfléchi que je les avais faits
: « ».
j'ai
point à jamais avec l'homme », c'est-à-dire je me : 9. Il marcha avec Dieu. Septante « il
plut à Dieu ». :

lasse de toujours réprimander inutilement les hom- H. D'iniquité. Hébreu « de violence •• :

mes. 13. La fin de toute chair. Septante « le


temps de
4. Car après que les enfants de Dieu. L'équivalent tout homme ». Est venue pour moi. Hébreu « est — :

de car, enim, ne se lit pas dans l'hébreu, où cette arrêtée par devers moi ». La terre est remplie — :

phrase ne fait qu'une avec la précédente. Ces hom- — d'iniquité. Hébreu et Septante «
parce que la terre
mes puissants. Septante « ces
géants ». est remplie d'iniquité ». A cause d'eux. Hébreu et — :

5. Etait grande. Septante « s'était


:

multipliée ».
:
— Vulgate a facie eorum. Septante : «
par eux ». :

Et que toutes les pensées de leur cœur étaient tour- 14. De pièces de bois polies. Septante « de
pièces :

nées au mal (hébreu n'étaient que mal). Septante :


: de bois quadrangulaires ». Hébreu « de bois de :

« et
que chacun réfléchit avec soin dans son cœur gopher ». Ce nom ne reparaissant plus ailleurs dans
en vue du mal ». la Bible, il est difficile de conjecturer quelle espèce
Se repentit d'avoir fait l'homme. Septante
6. de bois est désignée dans ce passage. Les traducteurs
« l'homme ».
réfléchit qu'il avait fait El touché de — :

hésitent entre le cyprès, le sapin et le cèdre. Tu —


douleur jusqu'au fond du cœur. Septante « et ré- :
feras dans l'arche des compartiments. Hébreu et
fléchissant ».
Septante « tu feras l'arche par cellules ».
:

7. Jusqu'aux animaux. Septante : «


jusqu'au bé-
La Genèse, VI, 3-14. 41
III. Histoire «le i\oé (VI, 9-IX, 29). — i° Construction fie l'arche (VI, 9-22).
Mat.
cepérunt sibi uxôres ex omnibus, Act.
24,
7, 51.
38.
hommes étaient belles, prirent leurs

quas elégerant.
3
Dixitque Deus :
Jud.T, 15.
2 Pet. 2, 5.
femmes entre toutes celles qu'ils avaient
Non permanébit spiritus meus in Rom. 7, 14
7.
:

choisies.Et Dieu dit « Mon esprit ne


;!
:
S,

hômine œtérnum, quia caro est


in :
1 Pot. 3, 20.
demeurera pas dans l'homme pour tou-
erûntque dies illius centum viginti Gisantes. jours, parce qu'il estchair; et ses jours
annôrum. Gigàntes autem erant
''
Knm. 13, 34.
Job, 26, 5.
seront de cent vingt ans » Or il y avait .
''

super terram in diébus illis. Post- Bar. 3, 26. des géants sur la terre en ces jours-là.
Sap. 14,6.

quam enim ingréssi sunt filii Dei ad Eccli. 16. h. Car après que les enfants de Dieu se
filias hôminum, ilhéque genuérunt, furent approchés des fdles des hommes,
isti sunt poténtes a sœculo viri fa- celles-ci enfantèrent et de là sont venus ;

môsi .' Videns autem Deus quodmul- ces hommes puissants, fameux dès les
ta malitia hôminum
esset in terra, Gen.
Eccli.
8, 21.
17, 30. temps anciens.
3
Mais Dieu, voyant que
et cuncta cogitâtio cordis intenta es- Mat. 15, 19.
Rom. 1, 21.
la malice des hommes était grande sur
set ad malum omni témpore, 6 pceni- Dei pœni-
tentia.
la terre, et que toutes les pensées de
tuit eum quod hôminem fecisset in Sam, 23, 19. leurs cœurs étaient tournées au mal en
1 Reg. 15, 29.
terra. Et tactus dolôre cordis intrin- Eph. 4, 30. tout temps, se repentit d'avoir fait
(;

secus,
7
Delébo, inquit, hôminem, l'homme sur la terre; et touché de dou-
7
quem creàvi, a fàcie terra>, ab hômine leur jusqu'au fond du cœur « J'ex- :

usque ad animântia. a réptili usque terminerai, dit-il, l'homme que j'ai créé,
ad vôlucres cœli :
pténitet enim me Gen. 19, 19;
de la face de la terre, depuis l'homme
8
fecisse eos.Noe vero invénit grâ- 18,3.
Ex. 33, 12. jusqu'aux animaux, depuis le reptile
tiam coram Domino. jusqu'aux oiseaux du ciel; car je me
Luc. 1, 30.

s
repens de les avoir faits ». Mais Noé
trouva grâce devant le Seigneur.
!'

sunt generatiônes Noe Noe '"' :
9
Voici les générations de Noé Noé :

taX>
vir justus atque perféctus fuit in ge- \ fut un homme juste et parfait au milieu
neratiônibus suis cum Deo ambu- E j" ,
de tous ceux de son temps il marcha ;

"c
làvit. 10
Et génuit très filios, Sem, ^ S, 31. avec Dieu. 10 Et il engendra trois fils,
Cbam Cham et H Or la terre fut
Corri'ipta est au-
l '
et Japheth. Sem, Japhet.
,2
tem terra coram Deo, et repléta est corrompue et remplie d'iniquité. Lors
f2
iniquitàte. Cumque vidisset Deus ps , donc que Dieu eut vu que la terre était
terram esse corniptam omnisquippe corrompue (car toute chair avait cor-
,3
caro corrùperat viam suam super rompu sa voie sur la terre), il dit à

terram),
i3
dixit ad Noe Finis uni- : Ez. 7, :
Noé « La fin de toute chair
: est venue
Ara. 8,
vérsas carnis venit coram me : re- pour moi la terre est remplie d'iniquité
;

pléta est terra iniquitàte a fâcie eô- à cause d'eux, et moi, je les extermi-
M Fais-toi une arche
rum ,
et ego dispérdam eos cum Eccli. 40, 10.
nerai avec la terre.
terra. iA
Fac tibi arcam de lignis Pet. 2, 5.
{ Pet. 3, 20. de pièces de bois polies tu feras dans :

hevigâtis mansiûnculas in arca


: l'arche des compartiments, et tu l'en-
faciès, et bitûmine linies intrinsecus duiras de bitume intérieurement et exté-

tance, etc. On entend communément ici par fils de les hommes obstinés dans leur désordre et dans leur
Dieu les descendants de Seth, auxquels on donna ce incrédulité.
nom à cause de leur piété envers Dieu, et par filles
des hommes, les filles de la race pervertie de Caïn.
3. Parce qu'il est chair; c'est-à-dire qu'il se laisse
III
e
Section. — Histoire de Noé,
emporter aux mouvements déréglés de la chair. — VI, 9 -IX, -29.

Et ses jours, etc. Les hommes, à compter du moment


de cette menace, ne devaient plus avoir que cent 1° Construction de l'arche, VI, 9-22.
2° Entrée dans l'arche, VII, 1-16.
vingt ans jusqu'au déluge; c'est-à-dire que Dieu leur
accordait ce temps de répit pour faire pénitence. 3° Le déluge. VII, 17
-
VIII, 5.
4. Il y avait des géants. Le souvenir des géants ne
4° Sortie de l'arche, VIII, 6-20.
s'était pas perdu en Chaldée. Abydéne parle expres- o° Alliance de Dieu avec Noé, VIII, 21 -
IX, 17.
sément des premiers hommes enorgueillis par leur 6° L'ivresse de Noé, IX, 18-29.
force et leur haute taille. Seulement, à la différence
1° Construction de l'arche, VI, 9-22.
de la Bible, il les fait vivre après le déluge.
6. Les expressions se repentir, être louché jusqu'au Voici les générations de Noé. Titre de la troi-
9.
fond du cœur, sont ici purement métaphoriques et sième section. —
Il marcha avec Dieu. Voir v, 22.
signifient, sous les emblèmes des affections humaines, 12, 13. Toute chair, hebraïsme, pour tous les hom-
le décret par lequel Dieu avait arrêté qu'il punirait mes.
42 Genesis, VI, 15 — VII, 3
III. lûber jçenerationum Noe (VI, 9 -IX, 29). — 1° Areœ fabrtcatio (VI, Q.29J.

xal àacpaXrmaeiç avrîjv éam&ev xal ê*<o&ev ry


ib Kal ovzm
ntojFi ità^ rvr\ n»^a y-nm : n^n w
àayàXrw. noiijaetç rrjv xifarôv
rt&nn ans* nâ« nixa œb» ï^ns
Tf>iaxooimv nrjiemv to fi^xoç rtjç xtficorov,
xal nevrijxovra nj^ecov ro nXàroç, xal roiâ-
xorra nrjymv ro vxpoç avrrjq.
l6
'Eniavvàya>v -Vsi. ninb ntpyn nns iPirraipie
noiijaetç rrjvxifkarôv, xal et'ç nrfivv avvreXi-
aetç avrijv àvafrev, rtjv de Ovqav rtjç xtpw-
70v noiijaetç ix nXayimv, xarâyaia ôicôçocpa a^ïé-, a *:œ n^riri a^œn nns?
xal rQioaçoqa noiijaetç avrîjv. ^'Eytà as iôov
vdmo ènl rr v yrjv, bià^n-ns mràpQ hyn ^n i jntegfln :

ènâyco rov xaraxXvafxôv , t

xctTucp&etQtti nâaav aàçxa, j\


tari nveifia iv V —. T T T J" - . 1 V T T ~ • "

Çwîjç vnoxàzco rov ovçavov, xal oaa av tj ini


1S
bs a^tsn nnnp a^n ryr\ ia
?îjç 7>}St reXevrijaet. Kal ar/jat» rrjv ôta-
aov' eîçe7.evarj de eiç rrt v ">nn2-ni: ^nbprn xtisçi ynss—ia)s is
&tjxijv pov fiera
oi viol aov xal ij yvvrt aov
xipoarôv av xal I •>: T T
- T •• ~ V T T 'AT •

xa\ ai yvvalxeç rœv vlœv aov fiera aov.


i9 Kaï àno nàvrav râv xrrjvàv xal àno nàv-
tav innermv 'y.al àno navrœv ro)v {rq-
roïv -b«
rv ^nn pàa >• t v •
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Qi'œv xal àno nàarjç aaçxoç


ôvo âvo ano nann
WiV' nnp:i nDTTins n^nnt?
nàvrmv eiçà%etç £(V rrjv xifimrôv, "va rQÛ(ft]ç
uerà aeavroi' àgaev xal iïtjXv eaovrai. riD^b rronan-^îM nrâwQ t|1yrna =
-®'Anb 'navra* râv oçvtcov 'rwv nereivœv
1
a^ffl îTo^^ri is^n pan ïinp.^b
xarà yévoç, xal àno 'nàvrav zœv xrr\vâv xa- 21
1 -np nn»i îni^nnb ?i'c« ito* bàia 1

rà yivoç, 'xal àno nàvrmv râv éonsrâv roZr


èonôvrcov inl' rfjç yrjç xazà yévoç avzmv, âvo
'âvo* àno nàvreov
eîçeXevaovrai noôç ae, rçé-
neoç P5«^
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ntcx pa«n-p|ïi : ^
21 Zv de
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Xijxpr>aeavzo) àno nâvrmv râv pocofiârcov , a p 'a^nps ink mx nibs bbi nb
êôeo&e, xal avva^eiç nçôç aeavror, xal tarai IT T
aoi xal
22 Kal Nâe
e'xeivotç cpayetv. ènotrjae
navra, oaa ivereû.aro avrcô xvnioç o &sôç,
ovrmç ènoîrjae.
VU. Kal eîne xvnioç '6 Oeoç nçoç IVàs'
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1

EigeXOe av xal nâç 6 olxog aov eîç r'r\v xiflmrôv,


on ae etdov ôUmov ivavrlov pov iv rrj yevect
^n\sn Jp^ nnnn-bs -,| 3
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raîirrj. ^I4n6 âe tcov xryvâv rmv xa&aoâv nnr&n ^12 in-n nto ^sb p^s 2

eîçâyaye npôg ae énrà ènrâ, anaev xal &tjXv. »\s nyaa nya» n ?-npnn :iinon
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17. A: èv èaiiv èv avrfr 18. AEX: Siafr. fia
Tioos as.
fj
19. FX*
x. àno il. twv éon. 1. AX: i'Sov. — v. îa.
2. Xf (p. St) Ttâvrcov (eti. 3. p. àno).
y^psxnn

14. Tu l'enduiras de bitume. Septante, littérale- — Des quadrupèdes. Hébreu du bétail Seplante : « »; :

ment tu la bitumeras de bitume •. tout le bétail Deux. Septante deux, deux


—deAvec
: « « ». « >•

— Afin
: :

16. Tu
feras une fenêtre à l'arche. Septante « en : Hébreu et Septante
toi. vers toi : « ».
rassemblant [les pièces de boisl tu feras l'arche •. qu'ils puissent vivre. Septante «
pour être nourris :

1". J'amènerai les eaux du déluge sur la terre. Hé- avec toi, mâle et femelle ».
breu et Sept. : a J'amène le déluge, des eaux sur la 21. Donc, Vulgate : igitur, n'est pas dans l'hébreu.
terre ».
18. J'établirai mon alliance. Hébreu : « J'établis
mon alliance ». VII. 2. De tous les animaux. Hébreu, littéralement

:

19. Et de tous les animaux de toute chair. Avant « de tous les


quadrupèdes ». Sept couples, Vulg.
ces mots les Septante ajoutent : « et de tous les bes-
septena et septena. Hébreu et Septante: « sept, sept»,
tiaux, et de tous les reptiles ». Deux. Septante — :
c'est-à-dire sept de chaque espèce et non sept cou-
«
deux, deux ». Ils ajoutent encore ici « de tous ». ples de chaque espèce. Deux couples, Vulgate, duo
— Afin qu'ils vivent. Septante « afln que tu les :
:

et duo. Hébreu « deux » de


chaque espèce, et non
:

nourrisses ». deux couples par espèce.


20. Des oiseaux. Septante « de tous les oiseaux ». 3. Des volatiles du ciel. Les Septante
: «
purs ». :
La Genèse, VI, 15 — VII, 3. 43
III. Histoire de Hîoé (VI, 9-IX, 29). — 1° Construction de l'arche CVI, 9-22J.

et extrînsecus. Et sic fâcies eam 15 :


Y» a »d^ rieurement. lb
Et c'est ainsi que tu la
,um -
Trecentôrum cubitôrum erit longi- feras longueur de l'arche sera de
: la
tûdo arcae quinquaginta cubitôrum
,
trois cents
coudées, sa largeur de cin-
latitûdo, et trigînta cubitôrum alti- quante coudées, et sa hauteur de trente
tude» illîus. 16 Fenéstram in arca fâ- coudées. 16 Tu feras une fenêtre à l'ar-
cies, et in cûbito consummâbis sum- che, que tu termineras par le haut, en
mitâtem ejus ôstium autem arcae : la réduisant à une coudée
quant à la :

pones ex lâtere deôrsum, cœnâcula :


porte de l'arche, tu la mettras sur un
ir
ettristega fâcies in ea. Ecce ego côté tu y feras un étage dans le bas,
:

addûcam aquas super terram, dilûvii » wt 3, e.


puis un second et un troisième étage.
17
ut interfîciam omnem carnem, in qua Et voici que moi j'amènerai les eaux
spiritus vitae est subter cœlum uni- : du déluge sur la terre, pour faire périr
vérsa quae in terra sunt, consumén- toute chair en laquelle est l'esprit de
tur. 18 Ponâmque fœdus meum te- éuîuL* vie sous le ciel tout ce qui est sur la
:

cum fœdu9« terre sera consumé. 18 Mais j'établirai


et ingrediéris arcam tu et filii
:

tui, uxortua, et uxôres filiôrum tuô- mon alliance avec toi; et tu entreras
19
rumtecum. Et ex cunctis animân- dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et
tibus univérsae carnis bina indûces les femmes de tes fils avec toi. 19 Et de
in arcam, ut vivant tecum mascu- : tous les animaux de toute chair, tu en
iîni sexus et feminîni. 20 De volûcri- feras entrer deux dans l'arche afin ,

bus juxta genus suum, et de jumén- qu'ils vivent avec toi, l'un mâle et l'autre
tis in génère suo, et ex omni réptili femelle. 20 Des oiseaux selon leur es-
terrae secûndum genus suum bina :
pèce, et des quadrupèdes selon leur
de omnibus ingrediéntur tecum ut , espèce et de tout reptile de la terre se-
21
possintvivere. Toiles igitur tecum lon son espèce, de tous ces animaux,
ex omnibus escis, quae mandi pos- dis-je y deux entreront avec toi, afin
21
sunt, et comportâbis apud te : et qu'ils puissent vivre. Tu prendras
erunt tam tibi, quam illis in cibum. donc avec toi de tous les aliments, et
22
Fecit igitur Noe ômnia quae prae- SSsjJ'ik tu les emporteras dans l'arche et ils :

céperat illi Deus. seront, tant pour toi que pour eux, vo-
tre nourriture ». 22 Et Noé fit tout ce
VII. Dixitque Dôminus ad eum
K
: »-
que Dieu lui avait ordonné.
Inerédere tu, et omnis domus tua, in m ûàdà? VII. 1 Orle Seigneur dit à Noé « En- :

. . ,. . Gen. 6,9.
arcam : te enim vidi justum coram Heb. u, 7. tre, toi et toute ta maison, dans l'arche ;
e
me in generatiône hac. 2
Ex ômni- Ez i4,i4t' car je t'ai trouvé juste devant moi au
bus animântibus mundis toile sep- Gen. s, 20.' milieu de cette génération. 2 De tous les
téna et septéna, mâsculum et fémi- animaux purs prends sept couples, mâ-
nam de animântibus vero immûndis
: les et femelles mais des animaux im-
;

duo et duo, mâsculum et féminam. purs, deux couples, mâles et femelles ;

3
Sed et de volatîlibus cœli septéna 3
et des volatiles du ciel pareillement
et septéna, mâsculum et féminam :
sept couples, mâles et femelles, afin
ut salvétur semen super fâciem uni- qu'en soit conservée la race sur la face

15. C'est ainsi que tu la feras. Jusque dans ces dé- cents coudées, environ cent cinquante mètres; cin-
tails matériels et techniques se révèle la bonté de quante coudées, environ vingt-cinq mètres; trente
« En ordonnant la manière dont l'arche
Dieu. devait coudées, environ quinze mètres, d'après la mesure
être construite, en en fixant la longueur, la largeur de la coudée dans les derniers temps de l'histoire
et l'élévation, Dieu se fait le consolateur de Noé à qui juive. Plusieurs auteurs ont jugé ces dimensions in-
ildonne l'espérance d'échapper au déluge au moyen suffisantes, étant donné tout ce que l'arche devait
de cette arche. Quant aux pécheurs, il veut que" sa contenir; mais des expériences positives et des cal-
construction soit pour eux un avertissement, qu'elle culs précis ont démontré l'inexactitude de cette cri-
leur inspire le souvenir et le regret de leurs crimes, tique.
€t qu'ils puissent ainsi échapper à sa colère. La né-
2° Entrée dans l'arche, VII, 1-16.
cessité d'élever une arche de ces dimensions lais-
sait à la pénitence un délai qui aurait VII. 2. De tous les animaux purs... C'est la première
largement et
pleinement suffi, si les hommes n'avaient été si in- fois que se trouve indiquée dans la Bible la distinc-
grats et si engourdis dans le péché •. S. Jean Chrv- tion des animaux purs et impurs. On n'est pas parfai-
sostome, Homélie xxiv sur la Genèse, n° 3. Trois — tement d'accord sur la manière d'entendre ce pas-
44 Genesis, VII, 4-16.
III. Liber generationum Noe (VI, 9- 1 Y. 29). — *° /n arcam ingre**u* (VIE, l-Ui).

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rôv, duc to vdmQ rov xaraxXvafiov.
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àno rôdv nereivmv 'rmv xa&açmv xal àno i»« nànan-ia-i nninàn hTanan
roôi» nereivmv rmv xa&aQmv, xai ano râv
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roiv xa&aomv xal àno rmv xrr\vmv


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xarà ytvoç, xai navra rà xrrjvrj xarù yt'voç,
iDi mai i-pnn-^n n^h înnnn h
xal nàv tQnerbv xivovfisvov ini rrjç yrjç xara wior\T\
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t : t t :
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ink rpis wô«a *Nâ nma-psa


4. AFX* Tiâorfî.
6. A: xar. (*t« v$.) tjv. 8. A: K. à.
t. tist. x. t. xttjv. r. xad". x. ano t. xrrt v. r. /ztj
àno
y., x. àno t. ner. x. àno nàvr. t. son. rcôv èni x. y.
9. AEX: èvsr. avrcà b &. (*rcôN.). 13. AX* oi. F: usr
nèrmv. 14. AEX*ô/>7'.A EFX*/««r«. My.FX*âon.x.&.
,

Et femelles. Les Septante ajoutent « et de tous les :

oiseaux impurs, deux deux, mâle et femelle ».


4. De la terre. Septante « de toute la terre ».
:

7. A cause des eaux du déluge. Hébreu « devant :

les eaux du déluge ».


8. Les animaux. Septante • le bétail ». Les :

oiseaux. Les Septante ajoutent purs et impurs ».
ii. Les cataractes. Hébreu: « les écluses ». — Du
:

grand abime. Septante « de l'abîme ». :

13. Ce jour-là même, traduction de l'hébreu plutôt


que de la Vulgate in articulo diei illius.
:

14. Ipsi, et omnesque volucres, omis par les Septante.


Médaille d'Apamée. (Voir la
13. Deux à deux. Les Septante ajoutent mâle et : note, p. 47).
femelle »
La Genèse, VII, 4-16. 45
III. Histoire de !\oé (VI, 9-1 \. 29). — 2" Entrée dan» l'arche CVII, 1-lti).

vérsae terrae. 4
Adhuc enim, et posteen.8, i<>, 12. de toute la terre. *
Car encore sept
dies septem ego pluam super terram jours, et après je ferai pleuvoir sur la
quadraginta diébus et quadragînta terre durant quarante jours et quarante
nôctibus, et delébo omnem substân- nuits, et j'exterminerai toutes les créa-
tiam, quam feci, de superficie terrée. tures que j'ai faites, de la surface de la
5
Fecit ergo Noe ômnia, quae manda- g«i. g, 22. terre » .
5
Noé fit donc tout ce que lui avait
verat ei Dôminus. 6 Erâtque sexcen- ordonné Seigneur.le Or, il avait six
6

Gen " 5 ' 31 '


tôrum annôrum, quando dilûvii aquae cents ans, lorsque les eaux du déluge
7
inundavérunt super terram. Et in- xoe inondèrent la terre. 7 Ainsi Noé et ses
-\j . •»< . • arcam
gressus est iNoe et iihi ejus, uxor mgreditur. fils, sa femme et les femmes de ses fils

ejus et uxores iuiorum ejus cum eo, 2 pt.2,5. entrèrent avec lui dans l'arche, à cause
inarcam propter aquas dilûvii. 8 De Lue'.ïr', n. des eaux du déluge. 8 Les animaux aussi,
animântibus quoque mundis et im- purs et impurs, les oiseaux et tout ce
9
mûndis, et de volûcribus et ex omni qui se meut sur la terre, entrèrent deux
quod movétur super terram, duo et
8
à deux auprès de Noé dans l'arche,
duo ingréssa sunt ad Noe in arcam, G en. 6,19.
mâle et femelle, comme avait ordonné
mâsculus et fémina, sicut praecépe- le Seigneur à Noé.
rat Dôminus Noe.
10 10
Cumque transissent
septem Et lorsque les sept jours furent
dies, aquae dilûvii inundavérunt su- passés, les eaux du déluge inondèrent
ii
per terram. Anno sexcentésimo la terre. 11 L'an six cents de la vie de Noé,
vitae Noe, mense secundo, septimo- au second mois, le dix-septième jour du
décimo diemensis, rupti sunt omnes mois, toutes les sources du grand abîme
fontes abyssi magnae, et catarâctae pr0T 8,2s. . furent rompues, et les cataractes du
cœli apértae sunt, i2 et facta est plu- jufî'3%0. ciel furent ouvertes 12 et la pluie tomba
;

via super terram quadraginta diébus sur la terre durant quarante jours et
et quadraginta nôctibus.
u In arti- quarante nuits.
,3
Ce jour-là même, Noé,
culo diéi illius ingréssus est Noe, et Sem. Cham et Japhet, ses fils, sa femme
Sem, et Cham, et Japheth, filii
ejus, et les trois femmes de ses fils entrèrent
uxor illius, et très uxôres filiôrum dans l'arche; li ainsi, eux et tout ani-
ejus cum eis, in
arcam mal selon son espèce, tous les animaux
l
'ipsietomne :

animal secûndum genus suum uni- , domestiques selon leur espèce et tout ,

vérsaque juménta in génère suo, et ce qui se meut sur la terre dans son
omne quod movétur super terram in genre et tout volatile selon son genre,
génère suo, cunctûmque volatile se- tous les oiseaux et tout ce qui s'élève
cûndum genus suum, univérsae aves dans l'air, 45 entrèrent auprès de Noé
15
omnésque vôlucres ingréssae sunt dans l'arche deux à deux de toute
, ,

ad Noe in arcam, bina et bina ex chair en laquelle est l'esprit de vie.


omni carne, 16
in qua erat spiritus vitae. Et ceux qui y entrèrent, entrèrent
16
Et quae ingréssa sunt, mâsculus mâles et femelles de toute chair, comme
et fémina ex omni carne introiérunt, %J\ÏÏ Dieu lui avait ordonné : et le Seigneur

—hommes
sage. « Moïse veut dire peut-être qu'il fut commandé maux. Si les premiers se nourrissaient de
à Noé d'introduire dans l'arche, en nombre plus grand la chair des animaux, point controversé parmi les
et déterminé, les animaux que lui-même appelait interprètes,

ils ne devaient point manger de tous,
purs dans la loi, loi qu'il avait peut-être promulguée, mais quelques-uns étaient exclus parce qu'on répu-
au moins de vive voix, avant d'écrire l'histoire du dé- taitleur chair illicite, malsaine, nauséabonde ou in-
luge. Mais sans recourir à cette explication, la dis- convenante, et c'étaient les animaux impurs ».(Pian-
tinction des animaux purs et des animaux impurs ciani.)
pouvait exister antérieurement au déluge, et l'on 12. La pluie tomba sur la terre durant quarante
pouvait considérer comme purs, dans la famille de jours et quarante nuits. Presque tous les peuples ont
Noé, les animaux à qui Moïse donna depuis ce nom. conservé le souvenir de ce grand événement « La tra- :

Assurément, les hommes antédiluviens n'auraient dition du déluge, dit Fr. Lenormant, est la tradition
pas offert à Dieu toute espèce d'animaux, ceux qu'ils universelle par excellence, parmi toutes celles qui
avaient en horreur ou qui ne pouvaient leur être ont trait à l'histoire primitive de l'humanité ». On la
d'aucune utilité sensible; or, les animaux exclus des retrouve, sous diverses formes, chez les Chaldéens,
sacrilices pouvaient très bien s'appeler immondes les Phéniciens, lesSvriens, les Arméniens, les Grecs,
ou profanes, comme Tacite nomme certains ani- les Hindous, les Perses, les Chinois, et jusqu'en Aîné-
46 Genesis, VII, 17 — VIII, 5.
III. Liber penerationum Xoe (VI, !»- IX. 29). — 3° DUuvium (VII, t'.-Mil. 5).

Nwe. Kal existas xvqioç 'b &ebç xrjv xtfiwxbv :i"752 -iàp»n
17 Kal *çy\ nin*; dnJpni7
Qw&ev avxov. èyêvexo 6 xaxaxXvOfibç
xeaaaoâxovxa rjnéçaç 'xal xeaaaQuxovxa vv-
xxaç ènl xijç yijç, xal ènenXrj&vv&rj xb vôwq
xal iniJQe xifiwxôv, xal vxpm&tj ànb xrjç
xr\v
nyztj ^?.vn ty^jj»? 18
18 Kal -$5 lîjç «i9")»l
yijç. tnexQÛiet xb vôwq xcù ènXr]&v-
vexo acpôôça ini xfjç yijç, xal ènecptQSxo rj
19 Tb de
xifiwzbç inâvw xov vôaxoç. vôwq y'ixn-p? nkQ n»» «in^a D^rn.19
inexQàxei aqiôÔQa acpôdça ini xijç yijç, xal
- 4
ixâkvxps nàvxa xà oqt] xà vxprjXà, a yv vno-
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vneQavw v\pw&n xb vôwq, xal inexâhvxpe
xà vxprjXà'.
'nàvxa' xà ÔQrj
l
2l Kal ànéùave
Tiàaa oào$ xivovfitvr/ ini xijç yijç xwv nexei-
vwv xal xwv xxtivwv xal xwv {rriQtwv, xal nâv
, , ,
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eonexov xtvovftevov ini xr/ç yijç, xai naç av-
22 'Xat' navxa boa £%ei- nvorjv Çwijç ,
{ÏQwnoç.
*xoi nàv b îjv ini xijç ZtjqÛç ànéOave. '^Kal

içtj).et\pe
nâv xb àvâaTtjfia, ô r\v ènl nQOç-
wnov yijç, ànb àv&Qwnov êwç xxrivovç
xijç
xul ionexwv xal xwv nezeivwv xov ovçavov, <i.t i" t t -: it j" :
- je -: h : -
xal iÇrjXeîcfyoav ànb xijç yijç, xal xaxekeicp&t] ,
D^aaân 6|iyi? î ôaTij nçrr|TT?
fiôvoç Nwe xal oi fiex' avxov èv xfj xifiwzw.
2 * Kal
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fQTiSTwv xwv éçnôvxwv, baa ijv ftet' avxov èv
xfj xal ènrjyayev b &ebç nreifia ènl
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xrjv ytjv,xal èxônaas tb vôwq. 2 Kal inexa- jnsjn-pj? nsn o^np^ tq^i nnn?
Xvqi&r]o~av al nrt yal xrjç àpvacov xal oi xaxag- ains? rê'j^Q "H?©*3 i b^an nstôjn 2

çàxxat xov ovQavov, xal cvveo%è&r] b vexbç


ànb xov ovQavov, 3 xal *èveôiôov xb vôwq -jn dîû|h rô|»n n^^n nzi-isn

ynsn pyo onan soaâji i»»»»n


ànb xijç yijç, xal tjXaxxovovxo xb 3
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vôwq fiexà nevxrjxovxa xal èxaxbv tjptoaç.
* Kal ixà&taev
nsM n^n ïi-icn^i nitii Ttipn
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êfidâfii] xal sixàdi xov (iqvôç, ini xà oqt) xà

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5 Tb de vôwq rjXaxxovovzo ewç xov dy \.
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- : • : • • : •••

17. A: ènlrjd: 19. AFX: o<p. oyoSoùs.^ 20. AEFX: n^n û^ni JD-n» nn.ïj ttinnp n
JsxaTTs'vre n. ènâvco. 22. AEFX: Ttâs os rjv. 23. AEX:
TtâoTjs rijs y.

1. AEX: èuv^ad'i] et * tcjv éoTiovr.
3. AEX: yrjs'
èvsSîSs rô vocoo x. -ij).. fiera.

16. Le Seigneur l'enferma par dehors. Hébreu « le : 23. Toute créature. Vulgate, omnem substantiam.
Seigneur ferma (Septante : l'arche) après lui •. Septante omnem suscitationem.
:

17. Quarante jours. Les Septante ajoutent : « et 24. Les eaux couvrirent la terre. Hébreu : € les
quarante nuits ». eaux furent grosses sur la terre ».
18. Car, Vulgate, enim, n'est pas dans le texte hé-
breu. —Remplirent tout. Hébreu et Septante « s'ac- : VIII. 1. Et de tous les animaux domestiques. Les
crurent beaucoup ». Septante ajoutent « et de tous les
oiseaux, et de

:

19. Prodigieusement. Hébreu et Septante : « beau- tous les reptiles rampants ». Diminuèrent. Hébreu :
coup, beaucoup <. —
Entier, Vulgate, universo, «
s'apaisèrent », c'est-à-dire que la pluie cessa. Il n'est
manque dans les Septante. pas encore question de la diminution des eaux
ici
21. Animantium. Hébreu animaux
et Septante « sur la surface de la terre.
domestiques». —
Qui rampe. Septante:» qui se meut ».
:

2. Les cataractes. Hébreu « les écluses ». :

2-2. Tout ce qui a un


souffle de vie. Hébreu « tout : 3. Allant et revenant. Hébreu « s'en allant et s'éloi- :

ce qui avait souille de l'esprit de vie dans ses na- gnant ».


rines ». —
Sur la terre. Hébreu et Septante « sur la : 4. Le vingt-septième jour du mois. Hébreu « le dix-
terre sèche ».
septième jour du mois». Sur les montagnes de l'Ar- — :
La Genèse, VII, 17 — VIII, 5. 47
111. Histoire de ~Xoé (VI, 9 -IX, 2»). — 3° Le déluge (VII, 17- VIII, SJ.

sicut prœcéperat ei Deus : et inclu- l'enferma par dehors. ,7 Et il y eut dé-


eum Dôminus n Factûm-
sif
,.,
déforis.
, , »• ,

I>iluvii luge durant quarante jours sur la terre :

que est diluvium, quadraginta die- «luratio. et les eaux s'accrurent et élevèrent
bus super terram et multiplicâtœ : l'arche de la terre dans les airs. iS Car
sunt aquœ, et elevavérunt arcam in elles se répandirent impétueusement,
sublime a terra. ,8 Veheménter enim et remplirent tout sur la surface de la
inundavérunt et ômnia replevérunt : terre mais l'arche était portée sur les
:

in superficie terras porro arca fere- : eaux. ,9 Et les eaux crûrent prodi-
bâtur super aquas. 19 Et aquœ prœ- gieusement sur la terre et toutes les ,

valuérunt nimis super terram oper- : hautes montagnes furent couvertes sous
tique sunt omnes montes excélsi sub le ciel entier. 20 L'eau s'éleva de
quinze
univérso ccelo. 20 Quindecim cûbitis coudées au-dessus des montagnes qu'elle
âltior fuit aqua super montes, quos avait couvertes. 21 Ainsi périt entière-
21
operûerat. Consûmptaque est om- ment toute chair qui se mouvait sur la
nis caro quœ movebâtur super ter- terre, d'oiseaux, d'animaux domes-
ram, vôlucrum, animântium, bestiâ- tiques, de bêtes sauvages, et de tout
rum omniiïmque reptilium quœ
, , reptile qui rampe sur la terre tous :


et tout ce qui a un souffle
reptant super terram univérsi hômi- : les hommes,
22
nes, etcuncta,inquibusspirâculum de vie sur la terre, moururent. 23 C'est
23
vitœ est in terra, môrtua sunt. Et ainsi que Dieu détruisit toute créature
delévit omnem substântiam qua3 .
qui était sur la terre depuis l'homme ,

erat super terram, ab hômine usque jusqu'à la bête, tant le reptile que les
ad pecus, tam reptile quam vôlucres oiseaux du ciel tout disparut de la
:

cœli et deléta sunt de terra


: re- : terre ne resta que Noé et ceux qui
;
il

mânsit autem solus Noe, et qui cum , Pet 2


. étaient avec lui dans l'arche. u Et les
24
eo erant in arca. Obtinueriïntque
Sft p- 10 >' 4 -
eaux couvrirent la terre durant cent
aquœ terram centum quinquaginta cinquante jours.
diébus.
VIII. Recordâtus autem Deus ££££,,
'
VIII. Mais Dieu s'étant souvenu de '

Noe, cunctoriïmque animântium, et Noé, et de toutes les bêtes sauvages,


omnium jumentôrum, quœ erant cum et de tous les animaux domestiques
eo in arca, addûxit spiritum super qui étaient avec lui dans l'arche, fit
2
terram. et imminûtœ sunt aquœ.
'
n Et Gen. 11-12. venir un vent sur la terre, et les eaux
!
.
, , , . 7,
clausi sunt fontes abyssi, et cata- Joi>,3s,37. diminuèrent. 2 Et les sources de l'abîme
râctœ cœli et prohibitœ sunt pliïviœ
: et les cataractes du ciel furent fermées,
de cœlo. 3 Reversœque sunt aquœ et les pluies du ciel furent arrêtées.
de terra eûntes et redeûntes 3
Et Et les eaux se retirèrent de dessus
:

cœpérunt minui post centum quin- la terre, allant et revenant, et elles


*
quaginta dies. Requievitque arca commencèrent à décroître après cent
mense séptimo, vigésimo séptimo cinquante jours.
*
Et l'arche s'arrêta
die mensis, super montes Arméniœ. au septième mois, le vingt-septième
8
At vero aquœ ibant et decrescé- jour du mois, sur les montagnes de
bant usque ad décimum mensem : l'Arménie. 5 Cependant les eaux al-

rique chez les Mexicains, les Iroquois, etc., etc. Mais médaille est du reste relative-
qu'il a recueilli. Cette
il faut noter surtout le récit chaldéen du
déluge (F. ment peu ancienne. Quant aux Égyptiens, bien que
vigoureux, La Bible et les découvertes modernes, leurs traditions soient muettes sur le déluge, ils
c
fi édit.. t. i, p. 309 ss.), si conforme à celui de la Ge- avaient néanmoins conservé le souvenir d'une des-
nèse, qu'il est certain que les deux narrations prove- truction de l'homme par les dieux, suivie d'une pro-
naient de la même source, avec cette différence que messe de ne plus anéantir le genre humain.
les Hébreux seuls l'avaient conservée dans toute sa
pureté. Une médaille de la ville d'Apamée, en Phrvgie, 3" Le déluge, VII, 17 -VIII, 5.
est également célèbre. On y voit une sorte de vais-
seau carré, flottant sur les eaux, dans lequel appa- Les sources de l'abîme et les cataractes du
VIII. 2.
raissent un homme et une femme. Au-dessus sont
expressions, déjà rencontrées plus haut, vu,
ciel. Ces
deux oiseaux l'un est perché sur le navire, l'autre
:
M, indiquent quelles furent les causes physiques du
vole vers le premier en tenant dans son bec un objet
déluge.
48 Genesis, VIII, 6-17.
III. Liber jçenerationum Noe (VI, 9-1 Y. 29). — 4° Ex arca egre**io CVIII,G-20}.

ôsxûiov fiijvôg, xal iv rçi dexârat 'nyvi', ifj


notai fl iov (tipôç, œqi&îjaav ai xsyaXal nôv
oot'mv. $Kal iytvEio fisià lEGGaçûxorta Ijftt-

quç ri*t(f>%e
Nms iqv iïvot'da if/ç xifioaiov, rjv
? xal ànÉGieiXe ibv xônuxa. Kal
ÈnoîrjGE,
feXtfmv *oi>x àvÉGiQEXpEV Êmg iov ^rjQavdrjvai
10 vôojq àno itjç yijç. &Kal ànÎGiEtXt itjv util*T «s
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ib vôœç àno lijç yijç.

îjfiÉçaçinià ÊxÉçaç, nàXtv È^anéGiEtXs iqv na yra $7^5 5]ia nn-n^s rt|rr]
nsQiGTEQav, xal ov nQoçÉ&sto iov iniGiçÉxpai bnVJTss i- iyntfn pïi« D*»an- ^p-^212
nçbç avibv eu.
^ Kal lyÉvEio èp np èvl xal V T •
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f

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àno lijç yijç' xal ànsxàXvxps Nms irjv gié-
Ènoîrt GS,' xal eIôev on jiaâN"i3 nâti niari-ffiîpi. nns? wf 13
yrjp lijç xificaiov, 'Îjv

È^éXtns io vômo àno ngoqcônov irt ç yijç." ynxn bjp a^an sa-jn aJTfn^ thsz
14 '£V ds zw
dsviEQca nrjvl êfyoàv&r] r) yij, xih nnnn nepp-ms: n: -iç*n
sfidôuy xal sixàôi iov firjrôç.
15 Kal sîns xvçioç 6 &eoç nçôg Nâie, XÉ- - it f -: it i" : : • :
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E^eX&s èx ifjç xifimiov, gv xal ?} xùiro
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ooa ioil [itià gov, xal nàaa Gao$ àno ns- nrw nnnri-'jp «s nfa«$ nb-'bs ic

lEivâïP ecoç xiîjpwp, xal nàv Éonstbv xiroifiE-


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5. vS.) noçsvofisvov. AEX: /utjvÔs' èv
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xônaxev tÔ vûoiQ. AEX: û% vTtsaro. 9. AX: ênl
Ttavri Tiooscôrtco (AEXt 7tâar]s). AEFX: %eïoa avrS. ynsn *£?$] Tjns «s^n fynn
13. A: t« firjvàs t« rtçcôra. AX: (bis) è^û.Einev et
* 14. AEX: rep ftrjvl rcô Ssvr.
rjv êTtoîrjas et: i'd'ev. v. 17 'px^in
é(i8. x. six. t. fi. è^rjo. r] yrj. 15. AFX: &ebs tcS N.
17. AX: è^ây. fi. ai.

ménie. Hébreu et Septante : « sur les montagnes d'A- ergo, n'est pas dans l'hébreu. Que les eaux n'étaient —
rarat ». plus. Hébreu « que les eaux avaient diminué ».
:

5. Car, Vulgate
enim, : dans l'hébreu.
n'est pas 12. Cependant, Vulgate nihilominus, n'est pas dans :

Qui sortit et ne revint plus. Hébreu « qui sortit,


7. : l'hébreu.
partant et revenant, jusqu'à ce que... » La négation 13. Ainsi, Vulgate igitur, n'est pas dans l'hébreu.
de la Vulgate, non revertebatur, ne se trouve pas — L'an six cent un. Les Septante ajoutent « De la
:

dans l'hébreu. vie de Noé ». Les eaux diminuèrent. Hébreu — :

8. Si les eaux n'étaient plus. Hébreu « Si les eaux : « les eaux s'étaient desséchées ». De l'arche. Les — :

avaient diminué •• Septante ajoutent € qu'il avait faite ». :

9. Il la remit dans farche. L'hébreu et les Sep- 17. Entrez sur la terre, croissez et vous y multi-
tante ont de plus « auprès de lui ». :
pliez. Dans l'hébreu ces verbes sont à la troisième
11. Un rameau d'olivier ayant des feuilles vertes. personne du pluriel, se rapportant aux animaux sor-
Ni l'hébreu ni les Septante ne parlent de verdure. tis de l'arche, et non pas à Noé et à sa famille :

Hébreu « une feuille d'olivier arrachée •. Septante


: «
Qu'ils se répandent sur la terre, qu'ils soient fé-
« une feuille d'olivier, un fétu ». — Donc, Vulgate
:

conds et se multiplient sur la terre ».


La Genèse, VIII, 6-17. 49
III. Histoire de Noé (VI, 9 -IX, 29). — 4° Sortie de l'arche CVHI, B-20J.

décimo enim mense , prima die lèrent en décroissant jusqu'au dixième


mensis, apparuérunt cacûmina môn- mois car au dixième mois, le premier
;

tium. 6 Cumque transissent quadra- EmtMio jour du mois parurent les sommets
ginta dies, apériens Noe fenéstram g™"'*-, des montagnes. ° Et lorsque quarante
arcœ, quam fécerat, dimisit cor-
'
jours furent passés, Noé, ouvrant la
vum qui egrediebâtur et non re-
:
,
fenêtre qu'il avait faite à l'arche, lâcha
7
vertebâtur, donec siccaréntur aquœ le corbeau,qui sortit et ne revint plus,
8
super terram. Emisit quoque co- jusqu'à ce que les eaux fussent dessé-
himbam post eum, utvidéret si jam fg*n^~ chées surla terre. 8 Ensuite il lâcha aussi
cessassent aquœ super fâciem terrœ. p plma -
la colombe, pourvoir si les eaux n'étaient
9
Quœ cum non invenisset ubi re- 9
plus sur la surface de la terre. Mais
quiésceret pes ejus, reversa est ad comme elle ne trouva pas où poser son
eum in arcam aquœ enim erant su- :
pied, elle revint vers lui dans l'arche,
per univérsam terram :
extenditque parce que les eaux étaient encore sur
manum, apprehénsam intulit in
et toute la terre : et il tendit la main ,
et
10
arcam. H0 Expectâtis autem ultra *™""?t l'ayant prise, il la remit dans l'arche.
septem diébus âliis, rursum dimisit Et ayant attendu encore sept autres
colûmbam ex arca. u At illa venit jours, il envoya de nouveau la colombe
ad eum ad vésperam , portans ra- hors de l'arche. u Mais elle vint à lui
mum olivœ viréntibus fôliis in ore vers le soir, portant à son bec un ra-
suo. Intelléxit ergo Noe quod ces- meau d'olivier ayant des feuilles vertes.
sassent aquœ super terram. 12 Ex- Noé comprit donc que les eaux n'étaient
2
pectavitque nihilôminus septem âlios plus sur la face de la terre.
^
II attendit
dies et emisit colûmbam,
:
quœ non cependant sept autres jours, et il
envoya
3
est reversa ultra ad eum. *
Igitur la colombe qui ne revint plus vers lui.
sexcentésimo primo anno, primo Gen .
7,6,11.
13
Ainsi l'an six cent un, au premier
mense, prima die mensis, imminûtœ mois, le premier jour du mois, les eaux
sunt aquœ super terram et apériens :
diminuèrent sur la terre, et Noé, ou-
Noe tectum arcœ, aspéxit, viditque vrant le toit de l'arche, vit que la sur-
quod exsiccâta esset
H Mense secundo,
superficies face de la terre était séchée. iA Au se-
terrœ. séptimo et
cond mois, le vingt-septième jour du
vigésimo die mensis, arefâcta est
terra. mois, la terre fut toute séchée.

Locûtus est autem Deus ad „ arca
H5
Noe, dicens
1
u Egrédere de arca, e S ressio.

:
Alors Dieu parla à Noé, disant :

16 «
tu et uxor tua, filii tui et uxôres Sors de l'arche, toi et ta femme, tes
fils et les femmes de tes fils.
n Tous les
filiôrum tuôrum tecum. 7 Cuncta *

animântia quœ sunt apud te, ex animaux qui sont auprès de toi, de toute
omni carne tam in volatilibus quam
, chair, tant parmi les volatiles que parmi
in béstiis et univérsis les quadrupèdes et tous les reptiles qui
reptilibus,
quœ reptant super terram, educ rampent sur la terre, fais-les sortir avec
tecum, et ingredimini super terram : toi, et entrez sur la terre : croissez et

4° Sortie de l'arche, VIII, G-20. 17. Croissez et... multipliez. Cette première béné-
diction s'adresse aux animaux sortis de l'arche. Cer-
7. L'expression jusqu'à ce que, comme on le voit tains naturalistes ont soulevé une objection contre
clans une foule de passages, tant de l'Ancien que du le récit biblique, au sujet du repeuplement du globe
Nouveau Testament, ne marque pas toujours qu'une par les espèces animales. Comment, disent-ils, les
chose se soit faite après un certain temps, mais sim- bêtes renfermées dans l'arche purent-elles se ré-
plement qu'elle ne s'est pas faite auparavant. lia pandre sur toute la surface de la terre? Comment
negant prœteritum, dit saint Jérôme, ut non ponant les mammifères purent-ils franchir les mers et
futarum : « ils nient le passé, et ne parlent pas de aborder dans les régions les plus lointaines? Pour
l'avenir ». Comparer Psaume cix, 1 « résoudre cette difficulté, il sufDt d'admettre que le
Asseyez-vous :

a ma droite, jusqu'à ce
que je fasse de vos ennemis déluge s'étendit, non à toute la terre habitable, mais
1 escabeau de vos
pieds » Isaïe, xxn. 14 ;

« Cette : seulement à toute la terre habitée. (Voir, à la fin du
iniquité ne vous sera pas remise jusqu'à ce que vous volume, la note 6 sur le déluge.) « Des races entières
mouriez » ;

Matthieu, 1, 25 « et il ne la connais- :
d'animaux, dit le P. Pianciani, ne passèrent pas les
sait point, jusqu'à ce qu'elle eût enfanté », etc. mers pour avoir le plaisir d'aller coloniser l'Ame-
BIBLE POLYGLOTTE. T. I. —
50 Genesis, VIII, 18
— IX, 6.
III. Liber generationum Xoe (VI, !>- 1 V 29).
.
— 5° Bei fœdum cutn Noe (VUE, il- IX. 17J.
avÇàveo&s xal nXrj&vvsaQe inl rtjç yrjç. ~
VÎT -/, ..,;•- F V|T T V T . 1 T
18 Kal ihîjX&s Nàe xal r) yvvr) avrov xal oi
violavrov xal ai yvvatxeg rmv vimv avrov
'

(litavrov. iQ'KaV navra rà ûyoia 'xai


navra rà xrrjvrj xaV nàv nerstvbv xal nàv
xivovfxevov inl xarà yé-
'éçnerbv
voç aùrûv i^rjX&oaav èx
rrjç yrjç

rijg xtfimrov. n^i nwb tysftn nh ^3 î?OÇQ a


20 Kal Noire
q)xoâ6pt]os &vaia<rrrjQiov ro)

xvQi'cp, êXapev ànb nâvrwv rm< xrrjvàv


xal
toùv xa&aQ<àv xal ànb nàvrmv ràrv nsrsivœv

n'n^n rpjrri» hin


1

rolrv xa&aoâr, xal àvrjvsyxev eig bXoxûonœoiv rtitv\ nçifei ;

inl ro OvGiao-rrjoiov. 21
Kal maqQâvd-rj xv-
qioç 'b &fbç' oafii)v evojôi'aç, xal tîns xvqioç
'6 &s6ç diavorj&si'q' Où nçoç&r'jGoi ht xax- nbS" ^1* *i nhxn
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ncav, on êyxttrai r\ ôiâvoia rov àv&ownov
intpeXâg inl rà novrjoà ix veorrjroç avrov'
où nçoç&rjaco ovv ht narà^at nâaav oûoxa
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"Çmaav, xa&drg inofqaa. ^Tlàaaç ràg îjfiiçag
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IX. A «1 eùXôyrjGev b &ebg rov A ms r
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rovç viovç avrov, xal eînev avrolç' slùzâviode
xal nXrjifvvEG&s, xal nXrjQ03o~are rt)v yrjv 'xal
Tin *«çïfi«i «1371 ^sp nn^ "itûn^
2
xaraxvQiEvaure avrrjç. Kal b roôfioç xal b5 rp»j; ûsçm d^^"^ y^n 2 :

b çpôfioç Vfuôv nàoi roîç &r/Qtoiç


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'xaV inl navra rà xivovfitva inl rijg yîjg, xal
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rï/ç &aXâo~o~r]ç' ntpx toriVbs :«ûfû
ytïqaç vfiïv didœxa. ^'KaV nàv iontzôv, o
ion £û5i', vfitv tarai tlg fîowaiv <»ç Xâyava I
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20. Ai EX: t. &bc5. AFX*£is. 21. AEX: en rà xar.


A 1 EX* avrtt. 22. AB: riftêoav x. vvxra (-ça x. vv!;
X). 2. AEX: oovear. èo. 5. AXf (p.vu.) ty.^ift^aco.

18. Donc, Vulgate ergo, n'est pas dans l'hébreu. IX. 1. Remplissez la terre. Les Septante ajoutent
:

19. Les quadrupèdes, n'est pas dans l'hébreu. — « et assujettissez-la ».


:

Les reptiles. L'hébreu et les Septante ajoutent :

« tous les oiseaux ». 4. Avec son sang. Hébreu : « avec son âme (qui
21. Et dit. Hébreu « et dit en son cœur
•; Sep- est dans) son sang » ; Septante, à la lettre : « dans le
:
:

tante « et dit dans sa pensée », dixit recogitans. — sang de l'âme ».


Les sentiments, Vulgate sensus, n'est ni dans l'hé-
breu ni clans les Septante.
:


Sont inclinés au mal.
5. Car le sang de vos âmes, fen demanderai
Hébreu « sont mauvais •.
:

Donc, Vulgate igitur, : compte. Hébreu « c'est seulement du
sang de vos
:

n'est pas dans l'hébreu. âmes que je demanderai compte ».


22. Des semailles et de la moisson. Dans l'hébreu et
6. Son sang sera répandu. L'hébreu ajoute «
par :
les Septante, ces deux noms sont au nominatif et
commencent l'énumération des choses qui ne ces- l'homme ». — C'est à l'image de Dieu qu'a été fait

seront point tant que durera la terre. Le jour et — Fhomme. Hébreu [Dieu] a fait l'homme à l'imago
: «

la nuit ne cesseront point. Septante « ne cesseront : de Dieu ». Septante : « j'ai fait l'homme à l'image de
ni jour ni nuit ». Dieu ».
La Genèse, VIII, 18 — IX, 6. 51

III. Histoire de Noé (VI, 9-IX, 29). — 5° Alliance de Dieu avec Noé CVIII, 21-IX, 17J.
18
créscite et multiplicâmini super Gen. 1,22,2»; vous y multipliez ». Noé sortit donc,
eam. 18
Egréssus est ergo Noe, et et ses fils, et sa femme, femmes
et les
19
J'ilii
ejus uxor illîus, et uxôres filiô-
:
, Pet 3 20
de ses fils avec lui. Et tous les ani-
2Pe1»
rura ejus, cum eo. 19
Sed et ômnia 2 .
5-
maux aussi, les
quadrupèdes et les rep-
animântia, juménta, et reptilia quae tilesqui rampent sur la terre, chacun
selon son espèce sortirent de l'arche.
reptant super terram, secûndum ,

genus suum, egréssa sunt de arca. 20


20
iEdificâvit autem Noe altâre i\oe*Deo Or Noé bâtit un autel au Seigneur;
s C* '

Domino de cunctis pe- *^


: et tollens 7
et prenant de tous les quadrupèdes et de
côribus et volûcribus mundis, ôb- tous les oiseaux purs, il les offrit en ho-
tulit holocaûsta super altâre.
21
locauste sur l'autel. 21 Et le Seigneur en
Odoratûsque est Dôminus odôrem Eph.5,2.
sentitl'odeur suave, et dit « Je ne mau- :

suavitâtis, et ait Nequâquam ul- : dirai plus la terre à cause des hommes ;

tra maledicam terrae propter hô- G cn.6,5. car les sentiments et les pensées du
mines sensus enim et cogitâtio taL^n
: cœur de l'homme sont inclinés au mal
J r 3 3 °'
humâni cordis in malum prona sunt P8 5 7,'4 '.
dès sa jeunesse je ne frapperai donc
;

ab adolescéntia sua non igitur ^St™'. :


plus toute âme vivante, comme j'ai fait.

percûtiam omnem ânimam


22
ultra les jours de la terre, des
Durant tous
vivéntem sicutfeci. 22 Cunctis diébus Gen. 1, u. semailles et de la moisson le froid et ,

terrae, seméntis et messis, frigus et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la

aestus, 83stas et niems, nox et dies 33, 20, 25. nuit ne cesseront point » .

non requiéscent.
IX. Benedixîtque Deus Noe et
4
Benedic-

fîliis
ejus. Etdixitad eos Créscite, : divin*, IX. J
Et Dieu bénit Noé et ses fils,
n '

et multiplicâmini ,
et replète ter- i, 22,'28 ; et leur dit : «
Croissez, multipliez-vous,
2
et remplissez la terre. 2 Soyez la terreur
'

ram. Et terror vester ac tremor ii» ;


sit super cuncta animâlia terrae, et l'épouvante de tous les animaux de la
et super omnes vôlucres cœli, cum terre, de tous les oiseaux du ciel et de
univérsis quae movéntur super ter- tout ce qui se meut sur la terre ;
tous les
ram omnes pisces maris mânui
:
poissons de la mer ont été mis entre vos
vestrœ trâditi sunt. 3 Et omne quod mains. 3 Tout ce qui se meut et vit sera
movétur et vivit, erit vobis in ci- Gen. 1,29. votre nourriture de même que les lé- :

E
bum :
quasi ôlera viréntia trâdidi l™'. îfir]' gumes verts, je vous ai donné toutes ces
v u '

vobis ômnia excépto quod carnem choses * excepté que vous ne mangerez
'•

: blul :

cum sanguine non comedétis. 5 San- lli\ 229. point de chair avec son sang.
3
Car le
guinem enim animârum vestrârum »esan- sang de vos âmes, j'en demanderai
requiram de manu cunctarum bes- prœcepta. compte à la main de tous les animaux,
tiârum et de manu hôminis, de manu a»»-*. i«-
:
'
et à la main de l'homme, et à la main de
• •
p . . • Ex. 21, 12. , , .

vin etrratris ejus, requiram animam Num. 35, 31. son frère, je demanderai compte de
hôminis. 6 Quicûmque ^ , effûderit hu- **. 1», 1». l'âme de l'homme. ° Quiconque aura
.. Jac. 3,9.
manum sanguinem, lundetur ,

san- saP 2, 23.


,
.
répandu le sang de l'homme son sang ,

guis illîus ad imâginem quippe : sera répandu; car c'est à limage de

rique. Assurément, les quelques individus qui ont Sainte Écriture; c'est également la première fois
primitivement peuplé l'Amérique et l'Océanie n'ont qu'il y est question d'holocauste.
pas emporté avec eux, sur le nouveau continent, une 21. Les pensées du cœur de l'homme sont inclinées
laune qui est complètement différente de la nôtre. » au mal. Ce motif, qui avait d'abord provoqué la co-
Ces races animales ont toujours vécu en ces lieux, où lère de Dieu (vi, 5-6), excite maintenant sa pitié.
elles ont été créées; Noé ne les connaissait C'est que, dans des fautes qui extérieurement sont
pas, et
le déluge ne les a
pas atteintes. Elles n'avaient donc les mêmes, il y a parfois plus de malice et parfois
pas a émigrer de l'Arménie, où s'arrêta l'arche, en plus de faiblesse. C'est aussi que la prière attire la
Amérique ou en Océanie, d'où elles n'étaient pas sor- miséricorde de Dieu, et que Noé avait prié par le
ties. Quant aux animaux connus des sacrifice qu'il avait offert au Seigneur.
Hébreux, rien
n empêche d'admettre qu'ils purent facilement se
répandre du mont Ararat dans tous les pays bibli- 5° Alliance de Dieu avec Noê, VIII, 21-lx, 7.
ques.
20. Noé bâtit un
autel au Seigneur. C'est la pre- IX. 5. En hébreu, le mot âme se prend souvent
mière mention d'un autel qui soit faite dans la pour vie, personne, individu.
52 Genesis, IX, 7-19.
III. Liber generationum Vm- (VI, O- 1 \ 29). .
— 5° Detfœdu* cum Noe (VIII, 21-IX,17J.

l'Tfxtîç de av^âvsa&s xal n).rj(rvvea&s, xal


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Vfiûv, àno nâvxtav 7<âv i^sX&ôvzayv ix 7Ï\ç
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y.aratpd: 14. AFX: ré£. fis. ivt»rr-pa
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A'EFX: ôxp. avr à (s. aiiTTjv) r«. AX* x. t. yrjs... T (a.
V-) Ttâarfi. 18. A EX* (ait.) Se. 19. AFX: oi viol.
1

Entrez sur la terre et la remplissez. Hébreu


7. : toute chair », de toute espèce. Il n'y aura plus —

répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle » ; d'eaux de déluge. Hébreu et Septante « les eaux ne :

Septante : « remplissez la terre et dominez sur elle ». deviendront plus un déluge ».


9. J'établirai mon alliance. Hébreu et Septante : 46. L'arc. Septante « mon arc ». Je le verrai :

« mon
alliance ». et je me souviendrai. Hébreu et Septante je le
j'établis
10. Toutes les bêtes de la terre.
L'hébreu et les Sep- verrai pour me souvenir ». Entre Dieu et toute — :

tante ajoutent qui sont avec vous '.


: c Et tous les — âme vivante. Septante : « entre moi et la terre et
an imaux de la terre. n'est pas répété dans les Septan te. l'âme vivante ».
H. Il n'y aura plus... de déluge. Septante « il n'v 18. Donc, Vulgate ergo, n'est pas dans l'hébreu. :

aura plus de déluge d'eau ». La terre. Septante": — :

— Or ce même Cham, Vulgate porro Cham ipse. :

« toute la terre ». Hébreu et Septante « Cham ». :

Je placerai
43. mon arc. Hébreu : «
j'ai placé mon 19. C'est par eux que toute la race des hommes
arc ». Septante : «
je place mon arc ». Voir la note s'est répandue sur la terre entière. L'hébreu est
ci-contre. beaucoup plus concis « et d'eux s'est dispersée :

1 '.. Mon arc. Hébreu et Septante : « l'arc ». toute la terre ». Septante « d'eux
[les : hommes] se
15. Qui anime la chair. Hébreu et Septante : « de sont dispersés sur toute la terre. »
La Genèse, IX, 7-19. 53
III. Histoire de ÏUoé ("VI, 9 -IX, 29). — 5° Alliance de Dteu avec Noé (VIII, 21- IX, 17J.
7
Dei factus est homo. 7 Vos autem Dieu qu'a été fait l'homme. Pour vous,
créscite et multiplicâmini, et ingre- croissez et multipliez-vous : entrez sur
dimini super terram, et impiété eam. la terre et la remplissez ».
8 Pactuai
Hœcquoque dixit Deus ad Noe, et Dei (uni
8
Dieu dit encore à Noé et à ses fils
ad filios ejus cum eo 9
Ecce ego :
Noe.
comme à lui « 9 Voilà que moi j'éta-
:

stâtuam pactum meum vobiscum, et blirai mon alliance avec vous, et avec
cum sémine vestro post vos: <0 et votre postérité après vous, H0 et avec
ad omnem ânimam vivéntem, quae toute âme vivante qui est avec vous,
est vobiscum, tam in volûcribus tant parmi les oiseaux que parmi les
quam in juméntis, et peciidibus
animaux domestiques, et toutes les
terras cunctis, quae egréssa sunt de
u bêtes de la terre qui sont sorties de
arca, et univérsis béstiis terrœ.
Stâtuam pactum meum l'arche, et tous les animaux de la terre.
vobiscum, H
et ultra interfîciétur om-
Gen. S, M, mon alliance avec vous,
J'établirai
nequâquam Is. 54, 9.

!•!'•• •
-x J
nis caro aquis diluvn, neque ent de-
Ecoll. 44, 19,
et toute chair ne sera plus détruite

inceps dilûvium dissipans terram. par les eaux d'un déluge, car il n'y
12
Hoc signum foé- aura plus à l'avenir de déluge ravageant
Dixitque Deus :
Arcus
me in
la terre ». 12 Dieu dit ensuite « Voilà
quod do inter :
deris, et vos, et firma-
raento.
ad omnem ânimamvivéntem, quae le signe de l'alliance que j'établis entre
est vobiscum in generatiônes sem- moi et vous et toute âme vivante qui est
13
pitérnas : arcummeum ponam inEcoii. 43, it avec vous pour des générations éter-
je placerai mon arc dans les
13
niibibus, et erit signum foéderis in- %,%*£ nelles :

ter me et inter terram * Cumque ob- .


'

nues, et il sera un signe d'alliance en-


diïxero nûbibus cœlum, apparébit tre moi et la terre.
14
Et quand j'aurai
arcus meus in niibibus V6
: et recor- couvert de nuages, mon arc pa-
le ciel
dâbor foéderis mei vobiscum, et cum raîtra dans les nues; 4:i et je me sou-
omni anima vivénte, quae carnem viendrai de mon alliance avec vous, et
végétât: et non erunt ultra aquae di- avec toute âme vivante qui anime la
luvii ad deléndum univérsam car- Gen. 9, n.
chair et il n'y aura plus d'eaux de dé-
nem. 6 Eritque arcus in nûbibus, et
* ;

16
luge pour détruire toute chair. L'arc
vidébo illum, et recordâbor foéderis
sera donc dans les nues je le verrai, et ;

sempitérni quod pactum est inter


Deum et omnem ânimam vivéntem je me souviendrai de l'alliance éternelle
univérsae carnis quae est super ter- qui est établie entre Dieu et toute âme vi-
n vante de toute chair qui est sur la terre »
ram. Dixitque Deus ad Noe Hoc .
:

7
erit constitui
1
Dieu dit encore à Noé : « Voici le signe
signum foéderis, quod
inter me et omnem carnem super ter- de l'alliance que j'ai établie entre moi
ram. et toute chair sur la terre ».
18 18
Erantergo filii Noe, qui egréssi rm'om Les fils de Noé qui sortirent de
sunt de arca, Sem, Cham, et Japheth : l'arche étaient donc Sem, Cham et Ja-
porro Cham ipse est pater Châ- phet or ce même Cham est le père de
:

naan. H9 Très isti filii sunt Noe et Gen. 10,1,32. : Chanaan. 19 Ce sont là les trois fils de
ab his disseminâtum est omne ge- Noé, et c'est par eux que toute la race
nus hôminum super univérsam ter- Gen - 10 -
r> -
des hommes s'est répandue sur la terre
ram. entière.

13. Je placerai mon arc dans les nues. « Cette comme Alcuin et la Glose, aient déduit de ce passage
phrase de l'Écriture suppose, a-ton dit, que l'arc- qu'avant le déluge l'arc-en-ciel ne paraissait pas, la
en : ciel ne paraissait pas avant le déluge et que le
plupart des commentateurs sont d'un avis différent
Très-Haut n'avait pas jusque-là ouvert son arc. Or, ce et pensent que, quoique un phénomène ne soit pas
phénomène est un effet naturel qui a dû se produire nouveau, il peut être choisi comme un signe, de
toutes les lois que les ravons solaires sont tombés sur même qu'une pierre ou une colonne déjà existante
des nuages qui se dissolvaient en gouttes de
pluie. Et peut devenir la marque d'une limite ou d'une fron-
comment un phénomène naturel et ordinaire peut-il tière entre deux possessions... Souvent, dit le P. Gra-
(are un signe propre à rassurer contre la crainte de
nelli, Noé avait vu l'arc-en-ciel, mais quand il l'avait
catastrophes aussi extraordinaires? — En premier vu, le déluge n'avait pas encore désolé la terre ;
lieu, j'observe que les Septante ne traduisent pas
au lutur comme pendant le déluge, cet arc n'avait point brillé. C'était
la Vulgate, je poserai, mais au pré- donc un signe très bien choisi qui, par l'expérience
sent, je pose, et l'hébreu a le prétérit, j'ai posé... Je du passé, pouvait rassurer contre la crainte du ca-
remarque, de plus, que, quoique quelques-uns, »
taclysme. (Pianciani.)
54 Genesis, IX, 20 X, 7.
III. Liber generationmn Noe (VI, O-l.Y, 29). — 6° Noe ebrtu* (IX, 18-29J.

20 Kal
rjQiaio Nme av&Qmnog yemQyoç yijç
2l Kal eniev ix
xal iyvrevcrev àfineXmva.
rov oîvov, xcù êpe&voûi], xcù eyvfivm&rj iv
t|in? b$ft*ï ^S^?^ 155'B ^fe 21
22 Kcù elds
ro) oixm airov. Xâp, o narrjQ
Xavaâv, 77jv yvfivaaiv rov narçbg airov, xcù
fïg*n ifuns vm m xtafe ^3 ^?¥ 23
'içeX&dov àvijyyetXe roïg dvalv àdeXcpoïg airov
2i Kal
iï-w. Xaf3ôvreç S£rjn xcù 'Jâq>e& rb
ipâriov iné&evro ènl rà ôio voira airmv,
sjdd'ji rr^Hn^ teîjji oH^ô ago*
xcù tnoQ£v&r}oav oTzia&ocpavmç, xcù awexa-
n^hns bn^açsi an^ns r\y\2
ns
tov narçbg airmv, xcù
Ivxfjav JtjP yvfivmaiv
yg^n twn ^5 0\}^ snr)?!
n: 24
to noôgmnov airmv bniafrocfavmg, xal rr v t :

yifivmaiv tov narçog avrmv oix


ivrjxpe
eîâov.
2
*'is|-
rov otvov, xal iyvco oaa
de Nms ànb
ia? i^ 'noj—1^« n« yjh i3 h
:
^
airov b vecôrenog. vr -
tnoirjaev airtp o vibç VT-: I-at: ,.
j t w
y 1 it It

**JSj«i eînev 'Enixarâgarog Xavaâv, natg nin^ wina -Ta^^n :rna? n%T 26
26 Kai
àdeXcpoïg airov.
oi'xt'rrjg
earai roïg
eînev EiXoyyrbç xvçiog 6 &ebç rov 2>}n, xcù
ris;. ^55 ^ri^ do
î1»5 15g ^$v
tarai Xuvaàv natg oixtrrjg airov.
27 TlXarv- *m ao-^pnsa ^o>i nç^j b^n'b^ :

vai xal xatoixyjaarm tv


ô Oebg ro) 'lâcpe&,
iïaan nn« rt^rw îtûl nns? was 28
rot; otxotg rov «S/j*, xal yevq&tjrm Xavaâv
*ny\ nao a^o^m nào Prtwg o!:o'
: 29
naîq airov.
28
*EÇjy(Te
de Nme fiera rov xataxXvo-fxbv û^oani nao nisn 3?on na-^rbs
29 Kal
ert] rQiaxôaia nevrijxovra. iyévovro :n7a*i nao
nàoat ai Nme ivvaxôata nsvri'jxovra T- AT I T
rjfitQai

srrj, xeù ùnt&avev.


X. A.v7ai an n^.si x.
de al rmv vimv Nme, do' na-^a?
yevéoeig ni£i n'^in :

^ijfi, Xâfi, 'lâcfeO- iyevvrjftqoav amoîg xal


viol (ie7a 70v y.araxlvafiôv.
2 Tiol
'Iâqieû'
^3? :
^335 ^n^ a^an Dpb ^Vî^ 2

Fafteç xal Mayày xal Maâol


xal 'Imvav 'xcù
'EXiaa xal OofieX xal Moabx xal Qeioag.
3 Kal viol
rapéç' 'Aoyavâ^ xal Pt.(pà& xal
4 Kal vioVlmvav 'EXtaà xal 0ûo-
T3?tp!S! 1)ûà
^ *0WT| T]Oa^
3

OoQyafid.
aeiç, Kqrioi, 'Pôdtot.
b 'Ex roirmv àqjmçi- siTTça np&tti
: v:
ra^arri
« r t •• ••
. 1 :
D^ns v:

o^onm
- a- s :
n
7<ôv i&vmv iv av7Û>v,
ad-rjaav vîjaoi tj? yfj
totôpp
1
~ o\sv DnsnN3 - a^i^n- ««
*••

^

ixaarog xazà yXmaaav èv raïg qv7.aig airmv



a t : :

'xal iv rotg e&veotv avrmv.


6 Tiol de
Xaft' o>3 Dn îdh^? annçtpn?
6

de
7
Xovç xal Meoçaiv, (Povd xal Xavaâv. Tiol
Xovg' Zafià xal EviXà xal 2a(2a&cc xai
î<nD 0>2 ^ n?3D^ D^SI D'pyQîl
rraam nnnoi nï^ini
7

'Peypà xal 2\i(3a&axâ. Tiol de'Peyfiâ' Zapà NDpnoi


23. AEX: ifi. èTté&rjy.av. 25.EX:Xcé,a. BE: Xavaâv V. 21). Tîm it O
liais, oîx. (Xavaâv, Ttaïs oix. AFX). 26. AEX* oixêr.
27. AFX: Ttaïs avrcûv. Cap. Xss. In nomm. propr.
codd. ralde variant. 1. AX: êyei'jjd'.

20. Agriculteur. Hébreu, à la lettre : « homme du second Vulgate et Septante minor, au compara-
sol • —
Commença à cultiver la terre et planta une tif.
fils,
Hébreu
« le
jeune », expression qui semble
:
:

vigne. Hébreu : '• commença à être agriculteur et plutôt indiquer le plus jeune des trois (ils, mais
planta une vigne ». Exercere terram n'est pas dans qu'on peut traduire aussi par minor, le fils cadet.
l'hébreu. 23. L'esclave des esclaves. Septante « le serviteur :

21.Se trouva nu, Vulgate nudatus. Hébreu et Sep- esclave ».


tante « se nudavit ».
: —
Dans sa tente. Septante
:

: 26. Son esclave. Hébreu « leur esclave


», c'est-à- :

< dans sa maison >. dire l'esclave de Sem et de ses descendants.


« dans les maisons ».
22. Il l'annonça. Septante « étant sorti l'an- 27. Dans les tentes. Septante
nonça ».
: il
— Son esclave : voir verset 26. Esclave. Septante
:

— :

23. Un manteau. Hébreu et Septante « le man- « serviteur esclave ».

teau », sans doute celui de leur père. Sur leurs — :

épaules. Septante « sur leurs deux épaules ».


: X. 2. Javan. Les Septante ajoutent « et Élisa : ».
24. Réveillé. Septante « redevenu sobre ». Son : — 4. Dodanim. Septante « les Rhodiens » :
La Genèse, IX, 20— X, 7. m
III. Histoire de Noé (VI, 9 -IX, 29). — 6° Ivretme de Noé {IX, 18-29).
20 20
Cœpitque Noe vir agricola exer- Gen
Noé, agriculteur, commença à cul- 33
cére terram, et plan tavit vïneam Gen
la terre, et planta une vigne.
.
^ 33
t
tiver
E Ph 5 18 21
Bibénsque vinum inebriâtus est, et
2,
Et ayant bu du vin, il s'enivra et se-
>
-

nudâtus in tabernâculo suo. 22 Quod woeArfo» trouva nu dans sa tente. 22 Lorsque


cum vidisset Cham pater Chânaan, Cham, père de Chânaan, eut vu cela,
verénda scilicet patris sui esse nu- ProT 30 17 c'est-à-dire la nudité de son père, il l'an-
data, nuntiâvit duôbus frâtribus suis Ecc]i s, 2 nonça à ses deux frères dehors. 23 Mais . i .

foras. 23 At vero Sem et Japheth pâl- Sem et Japhet mirent un manteau sur
lium imposuérunt hiîmeris suis, et leurs épaules, et marchant en arrière,
incedéntesretrôrsum, operuérunt ve- ils couvrirent la nudité de leur
père;
rénda patris sui faciésque eôrum : ainsi leurs visages étaient détournés,
avérsœ erant, et patris virilia non vi- et ils ne virent pas la nudité de leur
dérunt. 24 Evigilans autem Noe ex
Re
2 f; 3
4;
père.
w Mais Noé, réveillé de son ivresse,
1
V
vino, cum didicîsset quœ fécerat ei lorsqu'il eut appris ce que lui avait fait
filius suus minor,
23
ait Maledic- „ ,„ „ son second fils, 25 dit
: « Maudit Châ- :

tus Chânaan, servus servôrum erit ».*M. naan il sera l'esclave des esclaves de !

frâtribus suis. 26 Dixitque Benedîc- ses frères ». 26 Mais il ajouta « Béni le


: :

tus Dôminus Deus Sem, sit Châ-


Seigneur, le Dieu de Sem! que Châ-
naan servus ejus. 27 Dilâtet Deus Ja- Gcn- 10 naan soit son esclave. 27 Que Dieu donne '
2-

pheth, et hâbitetin tabernâculis Sem, de l'étendue à Japhet, et qu'il habite


sitque Chânaan servus ejus. dans les tentes de Sem, et que Chânaan
soit son esclave ».
28
Vixit autem Noe post dilûvium Mops Xoe 28
Or Noé vécut après le déluge trois
trecéntis quinquaginta annis. 29 Et
cent cinquante ans. 29 Et tous ses jours
impléti sunt omnes dies ejus non- accomplirent neuf cent cinquante ans,
gentôrum quinquaginta annôrum et il mourut.
:

et môrtuus est.
X. Hse sunt generatiônes filiôrum
1

IV X.
Voici les générations des fils de
*

Noe, Sem, Cham, et Japheth nati- : GeA. s.sii


6 Noé, Sem, Cham et Japhet car il leur :
2
que sunt eis filii post dilûvium. Filii iPar .'i,°4-26. 2
naquit des fils après le déluge. Les fils
Japheth Gomer, et Magog, et Ma-
:
Ja pheth. de Japhet sont Gomer, Magog, Madaï,
:

dai, et Javan, et Thubal, et Mosoch, 3


et Thiras. 3 Porro filii Gomer As- :
Javan, Thubal, Mosoch et Thiras. Les
4 fils de Gomer Ascenez, Riphath et
:

cenez, et Riphath, etThogôrma. Fi-


Thogorma. Et les fils de Javan Elisa,
*
:
lii autem Javan Elisa et Tharsis,
:
s
Cetthim et Dodânim. 5 Ab his divisœ Tharsis, Cetthim et Dodanim. C'est
sunt insulœ géntium in regiônibus par eux que furent divisées les îles des
suis unusquisque secûndum linguam
:
nations dans leurs pays, chacun selon
suam et familias suas in natiônibus sa langue et ses familles dans leurs na-
suis. tions.
6
Filii autem Cham :
Chus, et nui
6
Les fils de Cham Chus, Mesraïm, :

et et Chânaan. 7 Cham -
Phuth et Chânaan. 7 Les fils de Chus
Mesrâim, Phuth, :

Filii Chus Saba, et Hevila, et


:
Saba, Hévila, Sabatha, Regma et Sa-
Sâbatha, et Regma, et Sabâtacha. bâtacha. Les fils de Regma Saba et :

6° L'ivresse de Noé, IX, 18-29.


IV Section. — Histoire des enfants
20. L'Asie estreconnue de tous comme la patrie de de Noé, X, 1 — XI, 9.
la vigne, et l'Arménie, où probablement Noé habitait
alors, est très favorable à sa culture.
25. Maudit Chânaan ! Noé, ne voulant
pas maudire 1° Descendance des enfants de Noé, X, 1-32.
Cham, que Dieu avait béni au sortir de l'arche, mau- 2° La tour de Babel, XI, 1-9.
dit Chânaan, le plus méchant de ses enfants. Chânaan
lut en effet l'esclave de ses frères et sentit tout le
poids de la malédiction de Noé. 1° Descendance des enfants de Noé, X, 1-32.
26. Béni le Seigneur, le Dieu de Sem! La bénédic-
tion propre de Sem, c'est la connaissance du vrai X. S. C'est par eux, etc., veut dire que descen- les
Dieu. Seule, en effet, sa race conserva fidèlement le dants de Japhet, énumérés aux versets 2-4, se sont
monothéisme dans la postérité d'Abraham. partagé entre eux les diverses contrées que les Hé-
27. Que Dieu donne, etc., c'est-à-dire breux appelaient les îles des nations, c'est-à-dire
que Dieu
étende la race et les possessions de Japhet. des idolâtres (probablement les îles et les pays se-
m Genesis, X, 8-26.
IV. Generationes filiorum \<>c (X, M. O). — I - / JVoe po»Usrl (X. 1-32J.

xal Aaôâv. &Xovç ôi iyivrr&s rbv NtpQoid'


y Ov-
\\* xsfi&\ iHTi N2*Â n*/33?n ^DZin s
ovroç TjQ^aro slvai yîyaç ènl rfjç yijç.
roç tjv yiyaç xvvtjybç ivavtiov xvqi'ov 'roi
Oeov. Aià rovro êoowtv 'Sic JVfpomd ylyag
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Kal iyivsro àgyr)
xvvrjybç ivavtiov xvçiov.
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Aç^àd rfj y// JZevaâç.
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*3 Kal
HeyàXrj. Msaçai'v éyivvqoe , rovç
Aovôielfi xal toi/g Neqp&aXelfi xal rovç Eve-
** xal
fiertelfi xal rovç Aafitelfi rovç IJatQO- -t • - :

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omntlfi xal rovç XaofA.covteifi, b&ev içrjXûe
v t ": :• i v t-: v i s-
xal rovç racp&ogiet'fi. ^Xavaàv
<I>v\iCTi£i'n,
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de iyivvijne rbv £idâva, 7ZQtorbroxov avrov, -r^l a^piriB-nM :a^nr,?3-rx")i4


xal rbv Xerraîov i6 xal rbv 'lefiovcsatov xal
a^n^ç nmn «ikçj -, xùt ff^èça
rbv Auoqqoïov xal rbv JTeQyeaaïov i7 xai rbv
T^ ^39*1 o ta'nnçs-ns-p-j
Evaïov xai rbv Aqovxoîov xal rbv Aaavvalov
*8
xal rbv 'Açàôiov xal rov 2afxagaïov xal
rbv Afia&L Kal fterà rovro ôieo7zàQ7]oav ai
r t : •
- v s • •••: JT » « • :
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râv Xavavaimv. i9 Kal
(pvXal eyivero rà
oQia rûv Xaravaiœv ànb 2i8mvoç emç iX&eîv PD^rrnwi ^")?n"riîfi ^n.p-rsvT
eiç rtçagà xal raÇàv, emç êX&fïv £<aç 2odô- - -
-.• : v t .
.
•• t rt : it ••• s

xal jTo/tô(5(j«ç, Adafià xal JLefimlfi scoç


fxoav
Aaaâ. 2 ^ Ovroi viol Xàfi iv ralç yvXaïç
avrmv, xarà yXmaaaç uvzdjv, iv ratç ymçatç
avrmv 'xal' êv roîç ê&veatv avrmv. 21 Kal
na'no nb«"a n-T3?-i3? n-na nD^'2
râj £rj[i iyevnq&i] xal avrâj, narol nâvtoav
rmv viàv Efien, àdeXcpa) 'lâqe&rov usiÇovoç. 5?a5b"i? Djayi Ttgw] njban
22 Tiol '

£ij[t 'EXàfi. xal Aggovq xal Açqia^àd


xal Aovô xai Açàfi 'xal Kaïvàv'. ^Kal viol
OvÇ xai OvX xal Parèç xal MoGÔy.
Açaft'
2*

Kaïvàv
Kal Aq^a^àd iyivvrjas 'rbv Kaïvàv, xal
r/ivvtjae' rbv 2,'aXâ. 2:aXà de èyiv-
»n« -i23?-^2-bs
:

aV? bïû ^32


^ ^n-as ^
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26. AFX: xai i'ov 2a).è(p. v : vt .
- v cr 1 jt I : t : 1 IT • : T
tflvi.

v. 17. nnsisnn v. 19. 'pcr-si

8. Puissant. Septante « géant ». : mim. lesLehabim, les Naphtukhim, les Pathrousim


i). Un fort chasseur.Septante: • un chasseur géant •. et les Chasluim ».
10. Babylone. Hébreu « Babel ». Dans tout ce
: 15. L'Héthéen. Hébreu « Heth ». :

chapitre, il y a. au sujet des noms propres, de grandes 20. Leurs générations, n'est ni dans l'hébreu ni
divergences entre l'hébreu, les Septante et la Vul- dans les Septante.
gate. Nous n'indiquons ici que les plus importantes. Frère aîné de Japhet. Septante « frèrç de Ja-
21. :

11. Les rues de cette ville. Hébreu : • Rehoboth-Ir ». Dom Calmetet quelques autres inter-
l'ainé
», phet
nom propre de ville d'après beaucoup de commenta- prètes traduisent de même l'hébreu.
teurs. —
Septante « la ville de Rhooboth ».
:
22. Et Aram. Les Septante ajoutent « etCaïnan ». :

12. Résen. Septante : « Dasé ». 2*. Arphaxad engendra Salé. Septante : « Arphaxad
13-14. Ludim, Anamim, Laabim.
Nephtuim, Phé- engendra Caïnan, et Caïnan engendra Salé
rusim et Chasluim. Hébreu : « les Ludim ;
les Ana- 25. Asarmoth. Septante « Sarmoth » :
La Genèse, X, 8-26. 57
IV. Histoire des enfants de IVoé (X, 1-XI, 9). — 1° Leur descendance (X, Ï-32J.
8 8
Regma Saba etDadan. Porro
Filii : Dadan. Or Chus engendra Nemrod;
Chus génuit Nemrod ipse cœpit :
Aemi>0(K c'est lui qui commença à être puissant
esse potens in terra, 9 et eratrobûs- 1 !gj» ^
*-
fl
sur la terre. 9
C'était un fort chasseur
tus venâtor coram Domino. Ob hoc 9 >' 2 -'
devant le De là est venu le
Seigneur.
exïvit provérbium :
Quasi Nemrod proverbe Comme Nemrod, fort chas-
:

robûstus venâtor coram Dôminu. seur devant le Seigneur. 10 Le commen-


10
Fuit autem princîpium regni ejus Genll9 ' cement de son royaume fut Babylone,
Bâbylon, et Arach, et Achad, et Cha- Am 6 9 Arach, Achad et Chalanné, dans la
lânne, in terra Sénnaar.
H Déterra g«u ii, î
terre de Sennaar. li De ce pays sortit
illaegréssusest Assur, et œdificâvit
Assur.
Assur, qui bâtitNinive,les ruesde cette
Niniven,etplâteas civitâtis,etChale. ville et Chalé, V2 et aussi Résen, entre
2
1
Resen quoque inter Niniven et Châ-
Jon Z; Ninive et Chalé : c'est la grande ville.
le hsec est civitas magna. 13 At vero
:
3, Il
13
Mésraim génuit Ludim, et Anâmim, et 1 Pftr ' '' "" Quant à Mesraïm, engendra Lu- il

Lâabim, Néphtuim. et Phétrusim, i dim, Anamim,


Laabim, Nephthuim,
et Châsluim de quibus egréssi sunt
:
1
Phétrusim et Châsluim, d'oùsontsor-
'

2, 23.
tis les Philistins et les Caphtorims. 45
Deut.
,5
Philistiim et Câphtorim. Chânaan
autem génuit Sidônem primogéni- Chânaan engendra Sidon, son premier-
l6
tumsuum, Hethâmm, 16 etJebusœum, né, l'Héthéen, le Jébuséen, l'Amor-
17
et Amorrhœum, Gergesœum, X1 He- rhéen, le Gergéséen, l'Hévéen, l'Ara-
i8
vœum, et Aracséum Sinœum, i8 et : céen, le Sinéen, l'Aradien, le
Arâdium, Samarœum, et Amathœum : Samaréen et l'Amathéen : et après cela
et post hœc
disseminâti sunt pôpuli se sont dispersés les peuples des Cha-
Gen. 15, 19.
Chananaeôrum. H!) Factique sunttér- nanéens. 49 Et les limites des Chana-
mini Chânaan veniéntibus a Sidône néens furent depuis Sidon en venant
Gerâram, usque Gazam, donec in- à Gérara, jusqu'à Gaza; et en venant
grediâris Sôdoman et Gomôrrham, à Sodome, Gomorrhe, Adama et Sé-
20
et Adamam, et Sebôim, usque Lésa. boïm, jusqu'à Lésa. Ce sont là les
20
Hi sunt fîlii Cham in cognatiôni- enfants de Cham selon leur parenté,
bus, et linguis, et generatiônibus, leurs langues, leurs générations, leurs
terrîsque et géntibus suis. Filii Sem. pays et leurs nations.
21
De Sem quoque nati sunt, pâtre De Sem aussi, père de tous les en-
21

omnium filiôrum Heber, fratre Ja- fants d'Héber et frère aîné de Japhet,
pheth majore.
— Filii Sem iElam, & Cn. h, : io.
naquirent des fils.
22
Les fils de Sem
Par 1 ' 1' 17 '
et Assur, et Arphâxad, et Lud, et sont Elam, Assur, Arphâxad, Lud et
:

Aram. 23
Filii Aram : Us et Hul, et Aram. 23 Les fils d'Aram Us, Hul, Ge- :

a4 At 24
Or Arphâxad engendra
Gether, et Mes. vero Arphâxad &<* u. ^- ther et Mes.
génuit Sale, de quoortus est Heber. Salé, dont est né Héber. A Héber na- 23
25
Natique sunt Heber filii duo: nomen Gen n 16 quirent deux fils le nom de l'un fut :

uni Phaleg, eo quod in diébus ejus Phaleg, parce qu'en ses jours la terre fut
Gen n 8
nomen divisée; et le nom de son frère, Jectan.
" '

divisa sit terra : et fratris ejus


'

2G 26
Jectan. Qui Jectan génuit Elmô- Lequel Jectan engendra Elmodad,

parés de la Palestine et où les Hébreux


ne pouvaient aller que par mer); qu'ils
se sont établis dans ces contrées cha-
cun selon sa langue, ses familles, et
qu'ils ont formé des nations. Tout ceci
est dit par anticipation.
8. Nemrod. Les traditions assyro-
chaldéennes avaient conservé le sou-
venir d'un héros, Gilgamès, dont la
force et les exploits rappellent le
Nemrod biblique.
W. Arach, Érech, Orchoé, aujourd'hui

rMt. Giljjumès, le Nemrod chaldéen (^. 9). (Cylindre antique.)


Warka, sur la rive occidentale du bas
Euphrate, au sud-est de Babylone.
11. Ninive, capitale
le Tigre.
de l'Assyrie, sur
Genesis, X, 27 — XI, 8.
IV. Ceiierationes flliorum ï¥oe (X, 1-XI, 9). — 3° Turri* in Babel CXI, U9J.

fim& xal 7«(»«x


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p"ta ynp

2". j4dwram, Septante « Hodorra, .Ebel .


î/zai. : une fois dispersés, un point de ralliement. Dans —
32. De Noé. Hébreu
et Septante « des tils deNoé ». : tous les pays. Hébreu et Septante : « sur la face de
— Selon leurs peuples. Hébreu et Septante « selon : toute la terre ».
leurs générations ». —
Les nations. Septante : « les Les fils d'Adam. Hébreu « les Ois de l'homme ».
5. :

îles des nations ». Et ils n'abandonneront pas leur dessein qu'ils


6.
ne Vaient accompli. Hébreu « maintenant rien ne :

XI. d. Une seule langue. Septante : « une seule lan- les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient pro-
gue pour tous ».
jeté ». Ce sens, plus général que celui de la Vulgatc,
Et rendons notre nom célèbre. Hébreu et Sep-
4. est aussi à peu près celui des Septante.
tante « et faisons-nous un nom ».
: Avant que — 7. Donc, Vulgate igitur, n'est ni dans l'hébreu ni :

nous soyons dispersés. Hébreu « afin que nous ne : dans les Septante.
soyons pas dispersés », ou encore « de peur que : 8. Dans tous les pays. Voir plus haut, verset 4. —
nous ne nous dispersions », c'est-à-dire pour avoir, : La ville. Les Septante ajoutent « et la tour ». :
La Genèse, X, 27 — XI, 8. 59
IV. Histoire des enfants de Woé (X, I -VI,!)). — 2° La tour de Babel (XI, 1-9).
27
dad, et Saleph, et Asârmoth, Jare, Saleph, Asârmoth, Jaré, Aduram,
27
et Adûram, et Uzal, et Decla, 28 et Uzal, Décla,
28
Ebal, Abimaël, Saba,
29 29
Ebal, et Abimael, Saba, etOphir, Ophir, Hévila et Jobab tous ceux-là :

et Hevila, et Jobab : omnes isti, filii sont les fils de Jectan. 30 Et leur habita-
30
Jectan. Et facta est habitâtio eô- tion s'étendit de Messa jusqu'à Séphar,
rum de Messa pergéntibus usque montagne qui est à l'orient. 31
Voilà les
Sephar montem orientâlem.
31
Isti fils de Sem, selon leur parenté, leurs
filii Sem, secûndum cognatiônes, et 32
langues, leurs pays et leurs nations. Et
linguas, et regiônes,
géntibus in voilà les familles de Noé, selon leurs
suis. 32 Hse familiœ Noe juxta po- peuples et leurs nations. C'est par elles
pulos et natiônes suas. Ab his divi- qu'ont été divisées toutes les nations
sée sunt gentes in terra
post dikîvium . %° sur la terre après le déluge.
XI. K Erat autem terra lâbii unius. nab"f. XI. '
Or la terre n'avait
qu'un seul
GeiU0 20 3:u
et sermônum eorûmdem. 2
Cumque
> >

langage qu'une seule langue.


et 2
Et
profisceréntur de oriente, invenérunt Gen.
an
io, io.
lorsque les hommes partirent de l'o-
* '
'

campum in terra Sénnaar, et habi- rient, ils trouvèrent une plaine dans la
tavérunt in eo. 3 Dixitque alter ad terre de Sennaar, et ils y habitèrent.
prôximum suum Venite, faciâmus
3
: Et l'un dit à l'autre « Venez, faisons :

et coquâmus eos igni. Ha-


lâteres, des briques et cuisons-les au feu ». Or
ils se servirent de briques au lieu de
bueriintque lâteres pro saxis, et bi- Gen
tûmen pro cseménto *
et dixérunt : : pierres, et de bitume au lieu de ciment.
Gen - 4 > 17 -
T7- . p • ,

Venite, laciamus nobis civitatem, et


i . . .
, ;
Et ils dirent encore « Venez, faisons-
:

Dent. 28:
turnm, cujus culmen pertingat ad
-, , ,
»,
1,
i.
nous une ville et une tour dont le faîte
cœlum : et celebrémus nomen nos- touche au ciel; et rendons notre nom
trum ântequam dividâmur in uni- célèbre, avant que nous soyons disper-
s sés dans tous les pays ». 5 Mais le Sei-
vérsas terras. Descendit autem Gen.i8, 21.

Dôminus, ut vidéret civitâtem ettur-


x * '"
gneur descendit pour voir la ville et la
tour que bâtissaient les fils d'Adam,
rim, quam sedificâbant filii Adam, 6
G
et il dit « Voici un seul peuple, et un
:

et dixit :
Ecce, unus est pôpulus, et seul langage pour tous ils ont com- :

unumlâbium omnibus cœperûntque :


mencé à faire cet ouvrage, et ils n'a-
hocfâcere,nec désistent a cogitatiôni- bandonneront pas leur dessein, qu'ils
bus doneceas ôpere cômpleant. ju insua
suis, .
ne l'aient accompli. 7 Venez donc, des-
7
Venite
igitur, descendâmus, et confie. cendons et confondons là même leur
confundâmus ibi linguam eôrum, ut GenI,2S
-

langage, afin que l'un n'entende pas la


non aûdiat unusquisque vocem prô- 8
m, 10.
langue de l'autre ». C'est ainsi que le
?**.

ximi sui. 8 Atque ita divisit eos Dô- Deut 32 8 Seigneur les dispersa de ce lieu dans
minus ex illo loco in univérsas ter- tous les pays et ils cessèrent de bâtir
;

32. Et voilà les familles de Noé. Voir, à la fin du


volume, la note 7 sur la table ethnographique. —
C'est par elles qu'ont été divisées toutes les nations.
Voir plus haut la note sur le verset 5.

2° La Tour de Babel, XI, 1-9.

Dans la terre de Sennaar, en Babylonie.


XI. 2.
4. Faisons-nous... une tour.
L'emplacement de cette
tour est connu. Les ruines en existaient encore à
Borsippa au temps de Nabuchodonosor, qui les re-
leva et les restaura. Borsippa s'appelle maintenant
Birs-Nimroud, au sud-ouest de Babylone. Détruit par
le leu, le monument de Nabuchodonosor a encore
aujourd'hui quarante-six mètres de hauteur. Une
autre tour semblable existait à Khorsabad, et des
monuments du même genre sont figurés sur les
has-relieis et les cylindres assvriens qui sont
par- Tour assyrienne à étages (Y, 4).
venus jusqu'à nous. iBas-relief de Mérodach-Baladan I".)
60 Genesis, XI, 9-25.
V. Lâber generationum Hem (XI, 10-26).

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13. AFXf (p. T£T^.) rqiây.ovra. AX* y.al (p. éxar.).
-n» ir^lri
j •
1
nns
•• -. |-
nin:t wi j- :
|-
în-inns
- it

17. AEFX: ërri roiaxôaia é$8.


24. AEX* éxaràv. v. 11.
p"Ta^rp
H. Des filles. Les Septante ajou- Et Caïnan vécut 130 ans et engen- It».— 34. Septante 134.
tent « et il mourut ». De même, dra Sala. Et Caïnan vécut, après — 430. Septante 270.
17.
:

18. — 30. Septante 130.


: :

y. d3, 15, 17, 19, 21, 23, 25. avoir engendré Sala, 330 ans... »
20. — 32. Septante 132.
:

13. Sept. : « Arphaxad vécut, Voir la note ci-contre.


22. — 30. Septante
:

après avoir engendré Caïnan, 300


ans, et il engendra... et il mourut.
14.
15. ——30. Septante
403. Septante
:

:
130.
330. 24. — 29. Septante
130.
179.
:

:
La Genèse, XI, 9-25. 61
V. Histoire de Sem (XI, 10-26).
9
ras, et cessavérunt sedificâre civitâ- la ville. Et
pourquoi elle a été
c'est
tem. 9
Et idcirco vocâtumest nomen appelée du nom
de Babel parce que ,
'

c'est là que fut confondu le langage de


ejus Babel, quia ibi confiïsum est
la- lp.17,' 5.

bium univérsœ terrée et inde dis- : toute la terre et de là le Seigneur les


:

pérsit eos Dôminus super fâciem dispersa sur la face de tous les pays.
cunctârum regiônum. v.
40
Hœ sunt generatiônes Sem :
a*n. 10, ».'
i0
Voici les générations de Sem :

o x
a J 1,17-27.
' 1 Par.
Sem
Sem centum annorum quando me, 36.
erat 3,
avait cent ans
quand il
engendra
génuit Arphâxad, biénnio post diliï- Arphâxad. Arphâxad, deux ans après le déluge.
vium. ii Vixitque Sem, postquam 11
Sem
vécut, après qu'il eut engendré
génuit Arphâxad, quingintis annis :
Arphâxad, cinq cents ans, et il engen-
et génuit filios etfilias.
]2
Porro Ar- dra des fils et des filles. 12 Arphâxad
phâxad vixit triginta quinque annis, vécut trente-cinq ans, et il engendra
et génuit Sale. 13 Vixitque Arphâxad, saie, Salé. 13 Et Arphâxad vécut, après qu'il

postquam génuit Sale,trecéntistribus eut engendré Salé trois cent trois ans,
,

annis et génuit fîlios et filias. li Sale


: et il
engendra des fils et des filles.
14 Or Salé vécut trente
quoque vixit triginta annis, et gé- ans, et il engen-
nuit Heber. 15
Vixitque Sale, post-
Hebep dra Héber. 15 Et Salé vécut, après qu'il
quam génuit Heber, quadringéntis eut engendré Héber, quatre cent trois
tribus annis et génuit filios et filias.
: ans, et il engendra des fils et des filles.
46
16
Vixit autem Heber triginta qua- Mais Héber vécut trente-quatre ans,
tuor annis, et génuit Phaleg. n Et l'haiejr. et il
engendra Phaleg. Et Héber vé- H7

vixit Heber, postquam génuit Pha- cut, après qu'il eut engendré Phaleg,
leg, quadringéntis triginta annis :
quatre cent trente ans, et il engendra
et génuit filios etfilias. 18 Vixitquo- des fils et des filles. 48 Phaleg aussi vécut
que Phaleg triginta annis, et génuit trente ans, et il engendra Reu. H9 Et
Reu. 9 Vixitque Phaleg, postquam Keu
Phaleg vécut, après qu'il eut engendré
* -

génuit Reu, ducéntis novem annis :


Reu, deux cent neuf ans, et il engendra
20
et génuit filios et filias. 20 Vixit au- des fils et des filles. Reu vécut trente-
tem Reu triginta duôbus annis, et deux ans, et il
engendra Sarug. Et 2l

génuit Sarug.
21
Vixit quoque Reu, samg. Reu vécut, après qu'il eut engendré
postquam génuit Sarug, ducéntis Sarug, deux cent sept ans, et il engen-
septem annis et génuit filios et fi-
: dra des fils et des filles. 22 Or Sarug-
22 vécut trente ans, et il engendra Nachor.
lias. Vixit vero Sarug triginta an-
23 23 Et
nis, et génuit Nachor. Vixitque Nachor. Sarug vécut, après qu'il eut en-
Sarug, postquam génuit Nachor, gendré Nachor, deux cents ans, et il
2i
ducéntis annis et génuit filios et fi-
:
engendra des fils et des filles. Nachor
2i vécut vingt-neuf ans, et il engendra
lias. Vixit autem Nachor viginti 1 par. 1, 26.

novem annis, et génuit Thare.


23
Vi- Tharé. 25 Et Nachor vécut, après qu'il
xitque Nachor, postquam génuit «•«*. eut engendré Tharé, cent dix-neuf ans,
Thare, centum decem et novem an- et il engendra des fils et des filles.

!). Parce
que, etc. On interprète souvent le mot changé, de façon qu'il leur fût impossible de se com-
Babel par « porte d'Ilou », c'est-à-dire porte de Dieu. prendre entre eux.
C'est sans doute là une signification forgée après coup.
Moïse nous a conservé la vraie forme primitive et le
véritable sens du nom de Babel, qu'il n'appelle point V e
Section. — Histoire de Sem , XI,
Bab-ilou, Bab-êl, mais Babel (avec un e bref) « confu- 10-26.
sion » et non « porte de Dieu. » —
C'est là que fut
confondu le langage de toute la terre. —
D'après saint 13. Trois cent trois ans. C'est, dans ce chapitre,
Grégoire de Nysse, la confusion des langues fut non le seul nombre où la Vulgate soit en désaccord avec
pas instantanée, mais lente et progressive. Il n'v l'hébreu, qui porte 403 ans. Les correcteurs de Pie V
aurait eu ainsi, à Babel, qu'une mésintelligence sur- ont laissé subsister cette unique divergence, parce
venue, par la volonté divine, entre ceux qui travail- (lue le nombre 303 se trouve dans la plupart des
laient à la tour. Mais la plupart des Pères et des manuscrits latins, dans les versions syriaque et arabe,
commentateurs pensent au contraire que, par un et que le désaccord entre l'hébreu', les Septante et
miracle qu'il était très facile à Dieu d'opérer, le lan- le latin ne permet plus de savoir sûrement où est
gage des constructeurs de Babel fut subitement la vraie leçon.
62 Genesis, XI, 26 — XII, 5.
VI. «.enerationes A lira ha» (XI.2Î-XXV, 11). — g° Abrœ vocatto (XII, 1-9J.

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25. Cent dix^neuf ans. Septante : « cent vingt-cinq


— l'hébreu, ni dans les Septante. Il les fit sortir. Hé- —
ans •. Et des filles. Les Septante ajoutent « et il : breu : « ils sortirent ensemble ». D'Ur des Chal- —
mourut ». déens. Septante : « du pays des Chaldéens ». Ha- —
28. Avant Tharé. Hébreu
— et Septante : « en pré- ran. Septante : « Charran"». Ils y habitèrent. Sep- —
sence de Tharé •. A Ur des Chaldéens. Septante : tante : « il y habita ».
« dans le
pays des Chaldéens ». 32.Les jours de Tharé. Les Septante ajoutent :

29. Saraï. Dans les Septante, le premier nom de « dans le pays de Charran ».
l'épouse d'Abraham est Sara, changé plus tard en
Sarra (xvn, 15). XII. 2. Tu seras béni. H. «tu seras bénédiction : »
31. C'est pourquoi, Vulgate itaque, n'est ni dans 4. i itaque, n'est pas dans l'hébreu.
:
Donc, Vulg.
La Genèse, 26 XI,
— XII, 5. 63
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Ï-XXV, 11). — 2° Vocation d'Abram (XII. I-U).

26
ms et génuit filios et filias. Vi- 20
Tharé vécut soixante-dix ans, et il

xitque Thare septuaginta annis, et \ils.i(ui- engendra Abram, Nachor et Aran.


Abram.
génuit Abram, et Nachor, et Aran. VI.
— i*.
27 Hse § 1. 27
sunt autem generatiônes Mais voici les générations de Tharé .

Thare Thare génuit Abram, Na- Luc,


:
Par.
34.
1 1,
3,
26.
Tharéengendra Abram, Nachor et Aran.
chor et Aran. PorroAran génuit Lot. Yascitur Or Aran engendra Lot. 28 Aran mourut
28 Lot.
Mortuûsque est Aran ante Thare avant Tharé son père, dans le pays de
patrem suum, in terra nativitâtis sa naissance, à Ur des Chaldéens.
29
suae, in Ur Chaldϙrum.
29 Duxé- Abram et Nachor prirent des femmes :

runt autem Abram et Nachor uxô- le nom de la femme d'Abram était Sa-
Saraï
res nomenuxôris Abram, Sârai et Gen.
:
22. : raï, et le nom de la femme de Nachor,
nomen uxôris Nachor, Melcha filia Melcha, fille d'Aran, père de Melcha,
Aran, patris Melchse, et patris Jes- et père de Jescha. 30 Or Saraï était sté-
chse. 30 Erat autem Sârai stérilis, nec rile, et n'avait pas d'enfants. 3I
C'est
habébat liberos. 31 Tulit itaque pourquoi Tharé prit Abram son fils, et
Thare Abram filium suum, et Lot .Mi^ratio.
Lot fils d'Aran, et le fils de son fils, et
filium Aran, filium Sârai Thare. sa belle-fille, femme d'Abram
filii sui, et Saraï,
nurum suam, uxôrem Abram filii son fils, et sortir d'Ur des
il les fit

sui, et edûxit eos deUr Chaldseôrum, Gen. 15, 7. Chaldéens, pour aller dans la terre
Joa. 24, 2.
ut irent in terram Chânaan : vene- 2 Esd. 9, 7.
de Chanaan or ils vinrent jusqu'à Ha-
:

Judith, 5, 7. 32
rûntque usque Haran, et habitavé- Act. 7, 2-4. ran, et y habitèrent. Et les jours de
runt ibi. 32 Et facti sunt dies Thare Tharé furent de deux cent cinq ans, et
ducentôrum quinque annùrum, et il mourut à Haran.

môrtuus est in Haran.


XII. K
Dixit autem Dôminus ad »•
Vocatio
Abram :
Egrédere de terra tua, et Aliiain.
Gen. 15, 7.
XII. Mais le Seigneur dit à Abram
'
:

de cognatiône tua, et de domo pa- Aot. 7, 3.


« Sors de ton pays et de ta parenté, et de
Heb. 11, 8.
tris tui, etveniin terram quam mon- Is. 41, 2.
Hat. 10, 37.
la maison de ton père, et viens dans la
2
strâbo Faciâmque te in gen-
tibi. 2 Cor. 6, 17.
Ps.44.11. terre que je te montrerai. 2 Et je te ferai
tem magnam, et benedicam tibi, et Euth, 2,11.
Num. 10, 30. père d'une grande nation; je te bénirai,
magnificâbo nomen tuum, erisque Is. 51, 2.

3 je rendrai ton nom célèbre, et tu seras


benedictus. Benedicam benedicén-
béni. 3 Je bénirai ceux qui te béniront, et
tibus tibi, et maledicam maledicénti- Ex. 23, 22.
Gen. 18, 18 ; maudirai ceux qui te maudiront et en :

bus tibi, atqueix te benedicéntur uni- 22, 18;


26, 4.
toi seront bénies toutes les nations de
vers® cognatiônesterrœ. * Egréssus Eccli. 44, 24.

est itaque
Gai. 3, 8, 14.
Act. 3, 25.
la terre ». *
Abram donc sortit, comme
Abram, sicut prsecéperat Heb. 11, 8.
ei Dôminus, et ivit cum eo Lot :
lui avait ordonné
Seigneur, et Lot le
alla avec lui or
avait soixante- Abram
septuaginta quinque annôrum erat ;

Abram cum egrederétur de Haran. quinze ans, lorsqu'il sortit de Haran.


5 5
Tulitque Sârai uxôrem suam, et Ainsi, il prit Saraï sa femme, et Lot
Gen. 11, 31.
Lot filium fratris sui, universâmque fils de son frère, tout le bien qu'ils pos-
Gen. 14, 14.

substântiam quam posséderant, et sédaient, et les âmes qu'ils avaient ac-


animas quas fécerant in Haran et :
quises à Haran ;
et ils sortirent pour aller

VI e SECTION. Histoire de Tharé et — 3°



Voyage d'Abram en Egypte, XII. 10-20.
Séparation de Lot et d'Abram, XIII, 1-18.
d'Abraham, XI, 27-xxv, il. ;;° Lot délivré par Abram, XIV, 1-24.
0° Alliance de Dieu avec Abram, XV, 1-21.
§ 1. Abraham avant la naissance d'Isaac, XI, 27- 7° Naissance d'Ismaël, XVI, 1-16.
XX, 18. 8° Promesse d'Isaac, XVII, 1-XVIII, 19.
§ 2. Abraham depuis la naissance d'Isaac, XXI, 1- 9° Ruine de Sodome, XVIII, 20-XIX, 38.
XXV, 11. 10° Abrahamà Gèrara, XX, 1-18.
S 1. Abraham avant la naissance d'Isaac. 1° Histoire de Tharé, XI, 27-32.
XI, 27-XX, 18.
1° Histoire de Tharé, XI, 27-32. 28. Ur des Chaldéens. Voir plus bas, xv, 7.
.2° Vocation d'Abram, XII, 1-9. 31. Haran est la même ville que Charan , dont
64 Genesis, XII, 6-17.
VI. Cîenerationes Abrahee (XI, 2? -XXV, 11). — 3° Abram in .Kf/!f/>fo (Xiïï, ÎO-SOJ.

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5. AEXf (p. Xav.) xal •T-ip •


-îp it t 1 5 . t r
r^ov (EX: elgrjXd-ov) sis
yfty Xavaâv. 6 ; AEX* (pr.) irt v y. 8. A(?)EXf (in f.)
ru of&évTi axntà. 11. AEFXf (p. st
— •- r - : v -i|- t :

rfj yvv.) avrè.


16. AEX* bis y.al (a. ttoIS. et 77//.). in^2-rsi a^is a^3 n^^fe-nw

t>. Abram traversa le pays. Les Septante ajoutent


« dans sa longueur ». Jusqu'à — la vallée illustre.
:

Hébreu « jusqu'au chêne de More


: ».
Septante : « jus-
qu'au grand chêne ».
8. A l'occident. Septante : c vers la mer ». Haï. —
Septante t
Angae ».
:

9. S'avançant. Septante «
campant ». Vers :le —
midi. Septante « dans le désert ».
:

11. Belle. Hébreu et Septante « belle de figure ». :

13. Donc, Vulgate ergo, n'est


pas dans l'hébreu.
:

14. Donc, Vulgate itaque, n'est pas dans l'hébreu.


:

15. Les princes en informèrent le Pharaon. Hébreu


et Septante « les
princes du Pharaon la virent ».
: —
Et elle fut enlevée pour la maison. Septante « et ils :

l'introduisirent dans la maison ».


16. Ils en usèrent bien. Hébreu «
: il (le Pharaon)
en usa bien ».
17. De très grandes plaies. Septante : « de grandes Anesse d'Egypte et son Anon (V. 16).
et cruelles afllictions ». (Tombeau de Tl, à Saqqarah.)
La Genèse, XII, 6-17. 65
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — .3° Voyage en Egypte ( XII, 10-20).
Abi-nm
egréssi sunt ut irent in terram Châ- in Sicliem. dans la terre de Chanaan. Lorsqu'ils y
naan. Cumque venissent in eam, furent arrivés, 6 Abram traversa le
pays
pertransivit Abram terram usque jusqu'au lieu de Sichem, jusqu'à la
ad locum Sichem, usque ad convâl- vallée illustre. Les Chananéens étaient
lem illustrera : Chananœus autem alors dans ce pays. 7 Or le
tune erat in terra. 7
Appâruit autem Seigneur
Dôminus Abram, et dixit ei Sémi- Gen. :
apparut à Abram et lui dit : « C'est à ta
13, 15
ni tuo dabo terram hanc. Qui sedifi- 15, 18; postérité que je donnerai ce pays ». Et
câvit ibi altâre Domine-, qui appa-
17,
Deut. 34,
8.
4.
Abram bâtit là un autel au
Seigneur
8 Jos. 21, 43. 8
riîerat ei. Et inde transgrédiens ad 2 Esd. 9, 8. qui lui était apparu. Et delà passant
Act. 7, 5.
montem, qui erat contra oriéntem Rom. 4, 13. jusqu'à la montagne qui était à l'orient
Abram
Bethel, teténdit ibi tabernâculum in liethel. de Bethel, il y dressa ses tentes, ayant
suum, ab occidénte habens Bethel, Bethel à l'occident et Haï à l'orient; il
Gen. 28, 19;
et ab oriente Hai œdiiîcâvit quoque :
bâtit là aussi un autel au
ibi altâre et invocâvit no-
13,3;
Seigneur, et
Domino, 4,26.
9
men
il
invoqua son nom. Puis Abram s'en
Perrexitque Abram va-
9
ejus. alla cheminant et s'avançant vers le
dens, et ultra progrédiens ad meri-
diem. midi.
10 10
Factaest autem famés in terra : Mais
survint une famine en ce
il
Abram Abram
descenditque Abram in iEgyptum , in 1 :^ > pi ... pays, et descendit en Egypte
ut peregrinarétur ibi prsevalûerat :
pour y habiter, car la famine régnait
enim famés in terra. il dans le pays. u
Cumque prope Lorsqu'il était près
esset ut ingrederétur ^Egyptum, d'entrer en Egypte, il dit à Saraï,'
dixit Sârai uxôri suœ Novi quod
:
Gen. 26, 7.
sa femme « Je sais que tu es une belle
:

V2 12
pulchra sis millier : et quod cum femme, et que, quand les Egyp-
vîderint te iEgyptii, dictûri sunt : tiens te verront, ils diront : C'est
Uxor ipsius est et interfïcient me, : Gen. 20, 11. sa femme. Et ils me tueront, et ils te
H3
et te reservâbunt. Die ergo, 6b- conserveront, Dis donc, je te con-
r*'

secro te, quod soror mea sis : ut jure, que tu es ma


sœur, afin que bien
bene mini propter te, et vivat ani-
sit m'arrive à cause de toi, et que mon âme
ma mea ob grâtiam tui.
t Cum
ïta- vive grâce à toi » K * Lors donc qu' Abram
.

que ingréssus esset Abram iEgyp- fut entré en Egypte, les Égyptiens vi-
tum, vidérunt yEgyptii mulïerem rent que cette femme était extrêmement
quod esset pulchra nimis.
V6
Et nun- belle. Và Et les princes en informèrent
tiavérunt principes Pharaôni, et lau- le Pharaon, et la vantèrent devant lui ;

davérunt eam apud illum et sublâta : et enlevée pour la maison du


elle fut
est mûlier in domum Pharaônis. Pharaon. 16 Pour Abram, ils en usèrent
16
Abram vero bene usi sunt propter Munera bien à son égard, à cause d'elle; il re-
Phara-
illam :
fuerûntque ei oves et boves, ônis. çut même des brebis, des bœufs, des
et âsini, et servi et Gen.
ânes, des serviteurs et des servantes,
13, 2;
fâmulœ, et âsinae 30, 43;
47
etcaméli. Flagellâvit autem Dô-
20,
Ps. 104, 14.
3, 7.
des ânesses et des chameaux. 17 Mais
minus Pharaônem plagis mâximis, le Seigneur frappa de très grandes

parle saint Etienne dans Actes, vu, 2, 4. Elle est si- Sainte presque entière à l'est, au premier plan, la
:

tuée au point d'intersection où se croisent les chaîne dentelée des collines de Jéricho; dans le
routes qui conduisent les caravanes aux lointain, les montagnes de Moab; entre les deux, la
gués de
1 Euphrate d'une
part, aux gués du Tigre de l'autre, large vallée du Jourdain; au sud et à l'ouest, l'œil
sur le Bililk, affluent de domine les sombres collines de la Judée; au loin, la
l'Euplirate, dans une plaine
autrefois arrosée par de nombreux canaux. chaîne méridionale sur une pente de laquelle est
2° Vocation d'Abram, Hébron ; vers le nord, les collines qui séparent la
XII, 1-9.
Judée des riches plaines de Samarie.
XII. 0. La vallée illustre, en hébreu More, la vallée
située entre le mont Hébal
cœur de la Palestine. — et le mont Garizim, au 3° Voyage d'Abram en Egypte, XII, 10-20.
Sichem est le site le plus
beau de la Palestine mieux arrosé de
centrale, le 13. Saraï était véritablement sœur d'Abram, étant
tout le pays on fille du même père que lui. Voir xx, 12. D'ailleurs
; n'y compte pas moins de 27 sources.
Les oliviers qui y croissent rendent le le mot hébreu traduit par sœur signifie également
paysage per-
pétuellement vert. cousine, nièce, et en général proche parente.
8. A l'orient de Bethel. Bethel
est sur la grande 15. Pharaon n'est pas un nom propre, mais un
roule qui conduit du nord-est au sud-ouest de la Pa- titre. On ignore quel était le pharaon qui régnait
lestine. Abram s'arrêta sur la en Égvpte à l'époque d'Abram.
montagne située au
levant. De la il put jouir du
spectacle de la Terre •16. lues ânes... des ânesses. Quoi qu'en aient dit les

BIBLE POLYGLOTTE. T. I. —
66 Genesis, XII, 18 — XIII, 10.
VI. Generationes Abrahœ (XI, 27-XXV, 11). — 4° Abram et Lot meparantur (XIII, Î-18J.

uvxov,
18
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xaxotxsïv àpa, ozi rt v zà :r,irp n
i%tt>QSi avzovg r) yij a-çs-ra
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19. AEX: eisyvvaïxa. AFX: èvavxiov. 20.AEFXf
(in f.) y.alAàn 4. A EX: axrjvrjv (pro
fiert avzà. — 1 » j t • - t r : :
- : 1 v: t -

ào%.). AEFX* A'EFX: xtijvt] (ay.7]vai


(ult.) t». 5.
A2 B). 6.AFX: êSvvavros.^S. (pro^ftîo. -yr]). 9.A : 1

Kai iSa. A* sari.

que lu m'as fait? Hébreu « pourquoi était. Hébreu et Septante


— DesQuitroupeaux
18. Qu'est-ce 5. « ».
:
qui voyageait :

m'as-tu cela? »
fait de brebis. Hébreu et Septante
des brebis — De gros bétail. Hébreu et Septante
:

19. Pour quel motif as-tu dit que c'était ta sœur? « ». :

L'hébreu et les Septante emploient le style direct : « des bœufs ».


«
pourquoi as-tu dit c'est ma sœur? » Afin que
:
— 6. Et ils ne pouvaient, Vulgate et nequibant. Hé- :

je la prisse. Hrbreu et Septante « aussi l'ai-je prise ». : breu « de sorte qu'ils ne pouvaient », ut nequirent.
:

— Voilà ta femme. Les Septante ajoutent « devant : 7. De là, Vulgate unde, n'est ni dans l'hébreu ni :

toi ». dans les Septante.


XIII. 1.Donc, Vulgate ergo. n'est pas dans l'hébreu. 8. Donc, Vulgate ergo, n'est pas dans l'hébreu. :

— :

Vers la région australe. Septante « vers le désert -. : Je te prie, n'est pas dans les Septante.
2. En possession d'or et d'argent. Hébreu et Sep- 9. Tout le pays est devant toi. Hébreu et Septante :

tante « en
:
troupeaux, en argent et en or ». « tout le
pays n'est-il pas devant toi? » Je te con- —
3. Il s'en retourna par le même chemin qu'il était jure, ne se trouve pas dans les Septante.
cenu. Hébreu « il alla d'étape en étape ».
: Du — 10. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dans
midi. Septante « vers le désert ».: les Septante.
La Genèse, XII, 18
— XIII, 10. 67
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 1 1). — 4° Sa »éparation d'avec Lot ÇXIII, 1-18J.
et domum ejus, propter Sârai uxô- plaies le Pharaon et sa maison, à cause
rem Abram. iS Vocavitque Phârao de Saraï femme d' Abram. H8
Alors
Abram, et dixitei Quidnamest hoc : le Pharaon appela Abram et lui dit :

quod fecisti mihi ? quare non indi- «


Qu'est-ce que tu m'as fait? que ne m'as-
câsti quod uxor tua esset ? 9 Quam ob *
tu averti que c'était ta femme? 9 Pour *

causant dixisti esse sorôrem tuam, quel motif as-tu dit que c'était ta sœur,
ut tôllerem eam mihi in uxôrem? afin que je la prisse pour ma femme?
Nunc igitur ecce conjux tua :
âccipe Gen 20 u Maintenant donc voilà tafemme; prends-
20 la et pars ». 20 Et le Pharaon donna des
eam, et vade. Prsecepitque Phâ-
rao super Abram viris et deduxé- : ordres à ses gens au sujet d' Abram et ;

runteum, et uxôrem illïus, et ôm- ils lereconduisirent, lui, et sa femme,


nia quae habébat. et tout ce qu'il avait.
XIII.Ascéndit ergo Abram de
l
*• XIII. *
Abram monta donc de l'E-
iLgypto, ipse et uxor ejus, et om- in Bethei.
gypte, lui, sa femme et tout ce qu'il
nia quse habébat, et Lot cum eo, ad Ge 4
et Lot avec vers la région
ft ^ >
avait,
2
lui,
austrâlem plagam.
°
2
Erat autem di- Gen. 16
australe. Or Abram était très riche en
. . . 12, ;
3
ves valde in possessione auri et ar- «; 35.
possession d'or et d'argent. II s'en
génti.
3
Reversûsque est per iter, retourna par le même chemin qu'il était
quo vénérât, a meridie in Bethei, venu du midi à Béthel, jusqu'au lieu
,

usque ad locum ubi prius fîxerat ta- Gen .u, 8 où auparavant il avait
planté sa tente,
28, 19;
bernâculum inter Bethei et Hai 4 in :
35,7 ;
entre Béthel et Haï, au lieu où il avait/(

loco altâris quod fécerat prius, et in- 12,8.


fait d'abord un autel, et il invoqua là
vocâvit ibi nomen Dômini. 5 Sed et le nom du 5
Seigneur. Mais Lot, qui était
Lot qui erat cum Abram, fuérunt avec Abram, avait aussi des troupeaux
grèges ôvium,etarménta, et tabernâ- de brebis et de gros bétail, et des
cula. 6 Nec pôterat eos câpere terra, ta^Abrai tentes. 6 Et ce pays ne leur permettait
ut habitèrent simul erat quippe sub- o'n. 3*, V :
pas de demeurer ensemble car leurs :

stântia eôrum multa, et nequibant biens étaient nombreux, et ils ne pou-


habitâre commiiniter. 7
Unde et facta Gen. 26, 20.
vaient habiter en commun. 7 De là il
est rixa inter pastôres gregum Abram s'éleva une querelle entre les pas-
et Lot. Eo autem témpore Chana- teurs des troupeaux d'Abram et de Lot.
nœus et Pherezœus habitâbant in Or en ce temps-là les Chananéens et
terra
T
Lot
illa.
at
8
Dixit ergo
Ae, quseso, sit jurgium inter *«• 132.
:
.... Abram ad Rom.
12, 18,
1.
les
8
Phéréséens habitaient en ce pays.
Abram dit donc à Lot : « Je te prie, qu'il
meette,etinterpast6resmeosetpas-Gen. u, 27
n'y pas de débat entre moi et toi,
ait
tores tuos fratres enim sumus. 9
: ni entre mes pasteurs et tes pasteurs ;

9
Ecce univérsa terra coram te est : car nous sommes frères. Voici que
recède a me, ôbsecro si ad sinîstram : tout le pays est devant toi sépare- :

îeris, ego déxteram tenébo si tu déx- : toi de moi, je te conjure si tu vas à ;

teram elégeris, ego ad sinîstram per- gauche, j'irai adroite, et si tu choisis la


i0 10
gam. Elevâtis itaque Lot ôculis, droite, je prendrai la gauche ». C'est
viditomnemcircaregiônemJordânis, pourquoi Lot, les yeux levés, vit toute
quae univérsa irrigabâtur ântequam la contrée qui s'étendait le long du

rationalistes, l'âne était très commun en Égvptedès avait peut-être, en plus de celte première raison, le
l'époque de l'Ancien Empire, et il est souvent men- secret désir de quitter la vie nomade, puisqu'il alla
tionné et représenté sur les monuments de cette se fixer dans la ville de Sodome. Mais Dieu préparait,
époque. à l'insu même des deux patriarches, la réalisation
de ses promesses. Abram avait probablement, jus-
*» Séparation de Lot et d'Abram, XIII, 1-18. qu'alors, considéré son neveu Lot comme son futur
héritier. Par cette séparation, dans laquelle le ca-
XIII. 1. Vers la région australe, dans la Palestine ractère noble et généreux du patriarche se manifeste
du sud. sous un si beau jour, la Providence préparait l'a-
3. Béthel. Voir plus haut, xn, 8. venir de la race élue, qui devait sortir, non de Lot,
9. Sépare-toi de moi. Dans la mais d'isaac.
pensée d'Abram,
cette proposition n'avait sans doute pas d'autre 10. Le long du Jourdain. Sur ce fleuve, voir t. II.
cause que celle qu'il énonce, à savoir, le trop grand l'Introduction au livre de Josué. — Sodome et Go-
nombre des troupeaux des deux parents, et les que- morrke. Voir la note sur xviu, 16. —
Ségor était sans
relles qui en étaient la conséquence. Pour Lot, il doute la première ville égyptienne qu'on rencontrait
68 Genesis, XIII, 11
— XIV, 2.
VI. Cieiierationes Abrahre (XI, 2Ï-XXV, 11).— 4°Abra»n et Lot separantur (XIII,1-18J.

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nnb xov xazaazgixpai xbv &sbv ^ôdopa -ra nirv; nnm ^sb npuà'o nte
xaï rôfioQÔa, côç b naçàdsiaoç xov &sov -/.où
(àç îj yîj Aiyvnzov, son; sX&sîv «V Zôyoça.
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Ka\ i^sXihixo èavxq) Amx nàaav xrjv nsçi-
%ojqov iov 'IoqôÛvov, xaï ànfjçs Aœx àno
àvaxoXmv xaï âis^oiQia&tjaav sxaazoç ànb
xov àdsXffov avxov. ^AfiQUfi 'ds' xaxcpxt]- 3ii3^ d-ûn vn» : b^'û aà^ ^èrm^ 12
asv êv yjj Xavaâv Acox ds xaxcpxrjasv iv
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Baçaa, fiaaiXimç rofiôoiiaç, 'xaï [xsza £sv- Tj^g yaj'13-rs'] anç ^g ^^|-rs
vaccç, fiaaiXimç 'Adafià, xai 'fisxa' 2!vfiof3nQ, ins^aài
v ••:•:
nians
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jv : i •••
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jt •
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fSaaiXsojç Hsfimst'n, xai fSaaiXim^ BaXâx' avxr\
_:

:-|3?S-SN1
- 3?^3
- Tibn^
Iv jv •
v.v J
d^Sx •
:
Tîb^
v jv
F

15. AEX:
t« S. aicâv. 16. AX:
AX* tw. —
dQi&fitj&vffsrai.
18. 1. AFX* (pr.) xai. AEFX: f3aadsvg v. 2. 'p tr^os
(pro ait. -Xs'ws). (a. Af XoS.) xai 6. AFX* (tert.)
fiera (AX^ eti. quart).

il. Regionem. Septante «


regionem totam ». :

S'éloigna de l'orient. Hébreu : « partit du côté de
l'orient ».
12. Dans les villes qui étaient aux environs du
Jourdain. Septante dans une ville « des environs ••
— Il habita. Hébreu et Septante
:

« il dressa ses

tentes — Dans Sodome. Hébreu


». «
:

jusqu'à So-
:

dome ».

16. Ilpourra aussi nombrer ta postérité. Hébreu


et Septante : « ta postérité aussi pourra être nom-
brée ».
17. A toi. Les Septante ajoutent : « et à ta postérité
à jamais ».
18. 2)onc, Vulgate igitur, n'est ni dans l'hébreu
:

ni dans les Septante. —


La vallée. Hébreu « les :

chênes ». Septante « le chêne ». :

XIV, 1. Bot* de Pont. Hébreu et Septante « roi


Captifs de guerre. Cylindre chaldéen. (ï. lî, p. 71).
d'Eliasar. » —
Thadal. Septante « Thargal ». :
:
La Genèse, XIII, 11 —XIV, 2. 69
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2 S -XXV, 11). — 4° Sa séparation d'arec Lot ( Mil. 1-18).
1

subvérteret Dôminus Sôdomam et


Gen 19 24 Jourdain, et qui, avant que le Seigneur
Gomôrrham,sicutparadisusDômini, ^^.f
"
eût détruit Sodome et Gomorrhe, était
et en
sicutiEgyptus veniéntibus in Se- ^ 4 0i *>
î
toute arrosée, comme le paradis du
Lot ii ™';
Seigneur, et comme l'Egypte, en ve-
{ i
Elegitque sibi regiônem
gor.
circa Jordânem et recéssit ab oriente
,
: nant vers Ségor. H Lot choisit pour lui
divisique sunt altérutrum a fratre les environs du Jourdain et s'éloigna ,

suo. V2 Abram habitâvit in terra Châ- de l'orient : c'est ainsi qu'ils se séparè-
naan Lot vero morâtus est in ôppi-
: rent l'un de l'autre. 12 Abram habita
dis quse
* Jordânem, et ha-
erant circa
,
n
Gen. 14, 12.
dans la terre de Chanaan, et Lot de-
bitâvitmSôdomis. 1J Hommes autem meura dans les villes qui étaient aux
Gen. 18, 20.
Sodomitse péssimi erant, etpeccatô environs du Jourdain, et il habita dans
res coram Domino nimis. Sodome. ,3 Or les habitants de Sodome
étaient très méchants, et très grands

pécheurs devant le Seigneur.


1i
Dixitque Dôminus ad Abram, Promis- Et le Seigneur dit à Abram, après
14
siones
postquam divisusestabeo Lot Leva divinee. :
que Lot fut séparé de lui « Lève les :

ôculos tuos, et vide a loco, in quo yeux et regarde, du lieu où tu es main-


nunc es, ad aquilônem et meridiem, tenant, vers l'aquilon et le midi, vers
ad oriéntem et occidéntem. 13 Om- l'orient et l'occident.
V6
Tout le pays
nem terram, quam cônspicis, tibi Gen. 12, 7 que tu aperçois, je te le donnerai, à toi
15, 18 16
dabo, et sémini tuo usque in sempi- 26, 4.
;

et à ta postérité pour toujours. Je


Dent. 34, -

térnum. 16 Faciâmque semen tuum Rom. 4 10. ferai ta postérité comme la poussière
sicut pûlverem terrse : si quis potest 3 Reg. de la terre quelqu'un d'entre les
;
si
hôminum numerâre pûlverem terrse, 4, 20.
hommes peut nombrerla poussière
Gen.
semen quoque tuum numerâre pôte- 15, 5.
de la terre, il pourra aussi nombrer ta
rit. " Surge, etperâmbula terram in 7 *

postérité. Lève-toi, et parcours le pays


longitûdineet in latitûdine sua :
quia en sa longueur et en sa largeur, parce
tibi datûrus sum eam. H8 Movens
que c'est à toi que je le dois donner ».
tabernâculum suum Abram, Abram în
tente, Abram vint et
ïgitur Hebron. 18
Levant donc sa Gen.
venit et habitâvit juxta convâllem 14, 13,24.
Jos. 10, 3. habita près de la vallée deMambré, qui
Mambre, quœ Hebron aedifi-est in :
2 Reg.
2, 11. est en Hebron, et il bâtit là un autel au
vitque ibi altâre Domino.
XIV. Factum est autem in illo
'

Bellum
Seigneur.
XIV. '
Or il arriva en ce temps-là
témpore, ut Amraphel, rexSénnaar, régis
Elami- roi de Sennaar, Arioch
et Arioch,rex Ponti, et Chodorlâho- târum et qu'Amraphel
socioruni
mor rex Elamitârum, et Thadal, rex ejus. roi de Pont, Chodorlahomor roi des
2
Géntium inirent bellum contra Bara Élamites, et Thadal roi des Nations,
2
firent la guerre à Bara roi de Sodome,
regem Sodomôrum, et contra Bersa
regemGomôrrhae, et contra Sénnaab à Bersa roi de Gomorrhe, à Sennaab
regem Adamse, et contra Sémeber roi d'Adama, à Séméber roi de Séboïm,

regem Séboim. contrâque regem Ba- et au roi de Bala, la même que Ségor.

sur la frontière, en allant du pavs de Chanaan dans sets 4, 5, 17). Son nom signifie probablement « servi-
la vallée du Nil. teur du dieu Lagamar •. Or, sur une brique trouvée
15. Je te le donnerai. Cette promesse de Dieu con- à Ur, patrie d'Abraham, on lit le nom d'un roi, Kou-
férait à Abram un droit authentique sur tout le dourmaboug ou, peut-être mieux, Koudour lagamar,
pays de Chanaan. Quant à sa postérité, elle ne devait à la fois roide Vamoutbal, c'est-à-dire d'Elam, et de
occuper ce pays qu'autant qu'elle serait fidçle, comme la terredu couchant, c|est-à-dire de la Syrie. Ce roi
lui, à Dieu et à la religion. Cette condition se trouve avait un fils nommé Eriakou, « serviteur du dieu
clairement exprimée dans l'Écriture, Lévit., xvm, 2<ï, Lune », qu'il plaça à la tête du royaume de Larsa
28; Deut., après en avoir fait la conquête ; si, comme il est pro-
iv, 25; /s., xlviii, 18.
18. Hebron. Voir la note sur xxm, 2. bable, Ériakou, roi de Larsa, et Arioch, roi de Pont,
en hébreu Ellassar (Larsa), nesontqu'un seul etmême
5° Lot délivré par Abram, XIV, 1-21. personnage, un des alliés de Chodorlahomor aurait
été son propre fils. — De plus, au temps d'Enakou,
XIV. 1. Amraphel, roi de Sennaar, etc. Les inscrip- régnait à Babvlone un roi nommé Hammourabi :

tions chaldéennes confirment les renseignements n'est-ce pas {'Amraphel de la Bible, roi lui aussi de
donnés par la Genèse sur cette confédération de rois. Sennaar, c'est-à-dire de la Babylonie? Enfin,
une
Chodorlahomor, roi d'Élam, en était le chef (ver- autre tablette cunéiforme mentionne, en même
70 Genesis, XIV, 3-14.
VI. «enerationes Abrahse (XI, 2Ï-XXV, 11). — 5° jLof tiberatur CXMVJ.

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4. AEX: (*avroï) èSèlevov. 5.AX: oi p. ol. AEFX* anns 3?n s s i ja-ON-n^n ^b^a ann k 14
(tert.) y.al. 6. AEX: rsosfi. 7. A: rfh&oaav. 9. Af

(p. Tfffff.) 'moi. 12. A* (ait.) rbv. 13. A: èv (EX:


•jiqos) rfj So.
v. 8. p aras

7. La fontaine de Misphat. Hébreu : « En-Misch-


3.
Hébreu
vallée des Bois, Vulgate : vallem Silvestrem.
La
« la vallée de Siddim » « la vallée path » ; Septante « la fontaine du jugement ». :

; Septante
:

de sel ».
:


Maintenant, n'est ni dans l'hébreu ni dans Toute la contrée des Amalécites. Septante « tous :

les Septante. les princes d'Amalec ».


4. Car, Vulgate : enim, ne se trouve ni dans l'hé- 8. La vallée des Bois. Voir plus haut, y 3.
breu ni dans les Septante. 9. Roi des Nations... roi de Pont. Voir n. i. p. 53.
5. C'est pourquoi, Vulgate : igitur, n'est pas dans du. La vallée des Bois avait beaucoup de puits. Hé-
l'hébreu. —
Les Raphaïtes. Septante: « les géants ». breu « la vallée de Siddim était des puits et des
:

—A Astarothcarnaim. Septante « à Astaroth et puits ».

Carnaïm » —
Les Zuzites. Septante « les peuples
:

Qui habitait à Sodome. L'hébreu et les Sep-


12.
,

forts». — :

Avec eux. Hébreu « à Ham ». A Savé- :


:

— tante ajoutent « et ils s'en allèrent ». :


— Dans
13. L'Hébreu. « le passant ». la
Cariathaïm. Septante « dans la ville de Savé ». Septante :
:

vallée. Hébreu « aux chênes »


Septante : « au
6. La plaine. Hébreu et Septante « le térébinthe •• : ;
:

— Dans le désert. Hébreu « vis-à-vis du désert », :


chêne ».

super desertum.
La Genèse, XIV, 3-14. 71
VI. Histoire d'Abraham (XI, 27-XXV, 11). — 5° Lot délivré par Abram CXIVJ.
3
lae, ipsa est Segor. Omnes hi con- 3
Gen. 19, 22 ;
Tous ces rois s'assemblèrent dans la
venérunt in vallem Silvéstrem, quae vallée des Bois, qui est maintenant la
nunc est mare salis. Duôdecim ''

Gen. 19, 24.


mer de Car pendant douze ans ils
sel.
''

Num. 34, 3.
enim annis servierant Chodorlâho- Jos. 3, 16. avaient été soumis à Chodorlâhomor,
et à la treizième année ils s'étaient sé-
mor, et tertiodécimo anno recessé- 5
runt ab eo. 5
Igitur quartodécirno
parés de lui. C'est pourquoi, à la qua-
torzième année, Chodorlâhomor vint,
anno venit Chodorlûliomor, et reges
et les rois qui étaient avec lui et ils bat-
qui erant cum eo
percusserûntque
:
;

tirent les Raphaïtes à Astarothcarnaïm


Raphâim in Astarothcarnaïm, etZu- Deut. 10. et les Zuzites avec eux, et les Emites à
zim cum eis, et Emim in Save Cariâ-
2,
Num. G
32, 37. Savé-Cariathaïm, etlesChorréensdans
thaim,
6
et Chorreéos in môntibus Ez. 25, 9.
Deut. 2, 12. les montagnes de Séir jusqu'à la plaine
Seir, usque ad campéstria Pharan, Gen. 21,
Deut. 33,
21.
2. de Pharan, qui est dans le désert. 7 Puis
7
quœ est in solitûdine.
Reversique San.
10, 12.
ils retournèrent et vinrent à la fontaine
sunt, etvenéruntadfontem Misphat, Num. de Misphat, le même lieu que Cadès; et
13, 27 ;

ipsa est Cades et percussérunt om-


: 27, 14
33, 36.
;
ils ravagèrent toute la contrée des Ama-
nem regiônem Amalecitârum, et Deut. 1, 2.
lécites et des Amorrhéens qui habitaient
Amorrhœum, qui habitâbat in Asa- à Asasonthamar.
sônthamar.
8 8
Et egréssi sunt rex Sodomùrum, Gen. 10, 19. Alors partirent le roi de Sodome,
Deut. 29, 23.
et rex Gomôrrhae, rexque Adamœ, Os. 11, 8. le roi de Gomorrhe, le roi d'Adama, le
Triumpliat
et rex Séboim, necnon et rex Balae, Chodorlâ- roi de Séboim et le roi de Bala, la même
homor,
quae est Segor et direxérunt âciem
:
que Ségor et ils rangèrent leur armée
:

contra eos in valle Silvéstri 9 scili- : en bataille contre eux, dans la vallée
cet advérsus Chodorlâhomor regem des Bois 9 c'est-à-dire, contre Chodor-
;

Elamitârum, et Thadal regem Gén- lâhomor roi des Élamites, Thadal roi
tium, et Amrapliel regem Sénnaar, des Nations, Amraphel roi de Sennaar
et Arioch regem Ponti quatuor re- : et Arioch roi de Pont quatre rois con- :

<0 d0
ges advérsus quinque. Vallis au- tre cinq. Or la vallée des Bois avait
tem Silvéstris habébatpûteos multos beaucoup de puits de bitume. C'est
pourquoi les rois de Sodome et de Go-
Gen. 11,3.
bitûminis. Itaque rex Sodomôrum,
et Gomôrrhae, terga vertérunt, ceci- morrhe, ayant pris la fuite, y tombè-
derûntque ibi et qui remânserant,
:
rent, et ceux qui étaient restés s'enfui-
fugérunt ad montem.
**
Tulérunt rent sur la montagne. H Et ils enlevè-
autem omnem substântiam Sodomô- rent toutes les richesses de Sodome et
rum et Gomôrrhae, et univérsa quae de Gomorrhe et tous les vivres, et ils
,2
ad cibum pertinent, et abiérunt : s'en allèrent. Ils enlevèrent aussi
12
necnon et Lot et substântiam ejus, avec toutes ses richesses Lot, fils du
Lot
fïlium fratris Abram, qui habitâbat captivus. frère d' Abram, qui habitait à Sodome.
Gen. 13, 12.
in Sôdomis.
VA
Et ecce unus qui evâserat, nun- ,3
Et voilà qu'un homme qui s'était
tiâvit Abram Hebraéo qui habitâbat , sauvé annonça cette nouvelle à Abram
in convâlle Mambre Amorrhaéi, fra- l' Hébreu,
qui habitait dans la vallée de
tris Eschol, et fratris Aner: hi enim M ambré l'Amorrhéen, frère d'Escol, et
pepigerant fœdus Abram. cum frère d'Aner; car ceux-ci avaient fait
11
Quod cum audïsset Abram, cap- alliance avec Abram.
M Quand Abram

temps qu'Ériakou, un Toudhoula dont le nom offre une 2. Ségor, autre que le Ségor mentionné plus haut,
frappante analogie avec celui de Thadal. Ce dernier xin, 10. Voir la note sur Genèse, xix, 22.
était roi des Nations, en hébreu, roi de Goim, et il 5. Astarothcarnaïm, consacrée à Astarté (la Lune),
y a tout lieu de croire que ce nom de Goim répond à l'est et non loin de la mer Morte. Voir I Mach.,
à celui de Guti, qu'on lit souvent dans les inscriptions v. 20. — Savé Carialhaïm, à l'est du Jourdain :
po-
cunéiformes et qu'on n'a pu encore exactement sition inconnue.
identifier. Quoi qu'il en soit, il est désormais im- 6. Chorréens. Voir xxxvi, 20. —
Séir, Fldumée.
possible aux critiques rationalistes de traiter de 7. Cadès. Voir Nombres, xx, 1.
— Asàson thamar,
mythe cet épisode de la Genèse, comme ils le fai- ou Engaddi, dans le désert de Juda.
saient jadis avec tant de facilité et de légèreté. 12. ils enlevèrent aussi Lot. Un antique cylindre
Genesis, XIV, 15 —XV, 1.

VI. «enerationes Ahralia» (XI, 2J-XXV, 11). — 5° Lot Uberatur (XIV).

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w -: annx-bs
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1- : :

14. AEX: àdslfos. 1Q. K{1)EX.z àBehpbv. 17. AX:


''aas an^s s-nn
ïte§. ftaaiXecog. 19. A: rjvXôyriaev. 20. AEX* 'Afio.
22. AX* (pr.) rov. A>FX* xvn. 23. AX: oyaioarv.
(FX: oçpeç.).

14. Son frère. le (ils de son frère ».


— M". Donne-moi les âmes, et prends le reste pour
Seplante :

numeravit. Hébreu « il arma ». — toi. Hébreu : « Donne-moi les âmes (les personnes),
Il prit, Vulgate
Agiles, Vulgate expeditos
:

:
Seplante proprios.
:

:
— et prends pour toi les richesses ». Septante :
« donne-

Poursuivit. Les Septante ajoutent « après eux. ». : moi les hommes, et prends les chevaux pour toi ».
15. Ses alliés divisés, manque dans les Septante. 22. Possesseur. Septante : « créateur ».
— Il fondit. L'hébreu et les Septante ajoutent « lui : 23. Le fil de la trame. Hébreu et Septante : « un
fll ».
et ses serviteurs ».
16. Les richesses. Septante : « la cavalerie de So-
dome ». —
Son frère. Voirv. 14.
n'est dans l'hébreu.
17. La vallée du roi. Septante : « le champ des
—XV.l. Ainsi, Vulgate itaque, pas :

Je suis ton protecteur. Hébreu je suis ton bou- : «


rois ».
19. Qui a créé le ciel et la terre. Hébreu « posses- : clier — (Je suis) ta récompense grande
». à l'infini.
seur du ciel et de la terre ». C'est ainsi, d'ailleurs. Hébreu et Septante : « ta récompense sera très

Mue traduit elle-même la Vulgate un peu plus bas. grande ».

t. 2-2.
La Genèse, XIV, 15 — XV, 1. 73
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2 S 1

-XXV, II). — 5° Lot délivré par Abram CXIV}.


Gen. 13, 11.
tum vidélicet Lot fratrem suum, nu- Ab Abram eut entendu cela, c'est-à-dire que
Loi Lot son frère était
merâvit expeditos vernâculos suos liberatur. captif, il
prit les
trecéntos decem et octo et perse- : plus agiles de ses serviteurs, nés
cûtus est usque Dan. V6 Et divisis Jud.Deut. 34, 1. dans sa maison, au nombre de trois
18, 29.

sôciis. irruit super eos nocte


cent dix-huit, et poursuivit les enne-
per- :
'

mis jusqu'à Dan. l 6 Puis, ses alliés


cussîtque eos. et persecûtus est eos Keg. 14," 6. 1
Is. 41, 2. divisés, il fondit sur eux pendant la
usque Hoba, quae est ad laevam Da-
H6 nuit, les battit et les poursuivit jusqu'à
mâsci. Reduxitque omnera subs-
Hoba, qui est à la gauche de Damas.
tântiam, et Lot fratrem suum cum u II reprit toutes les richesses, et Lot
substântia illius, mulïeres quoque et
" son frère avec ses richesses, de même
pôpulum. Egréssus est autem rex que femmes et le peuple. <7 Mais le
les
Sodomôrum in occûrsum ejus, post- roi de Sodome sortit au-devant de lui,
quam revérsus est a caede Chodor- lorsqu'il revenait après la défaite de
lâhomor, et regum qui cum eo erant Chodorlahomor et des rois qui étaient
in valle Save, quae est vallis régis. 2Reg.
18, 18.
avec lui dans la vallée de Savé, qui est
18
At vero Melcbîsedech rex Salem, Melchi- la vallée du roi. Mais Melchisédech, 18
sedech.
prôferens panem etvinum, erat enim Heb., 7, 1.
roi de Salem, offrant du pain et du vin,
Ps.
Sacérdos Dei Altissimi, * 9 benedixit 109, 4.
car il était prêtre du Dieu très haut,
ei,et ait Benedîctus Abram Deo
:
Jos. 10, 1. 19
le bénit, et dit : « Béni soit Abram par
excélso, qui creâvit cœlum et ter- le Dieu très haut, qui a créé le ciel et la
20
rain 20 et benedîctus Deus excélsus,
:
terre ! Et béni le Dieu très haut, qui
te protégeant, les ennemis ont été livrés
quo protegénte, hostes in mânibus
tuis sunt. Et dédit ei décimas ex om- entre tes mains ! » Et Abram lui donna la
2i
nibus. 2t Dixit autem rex Sodomô- dime de tout. Mais le roi de Sodome
rum ad Abram Da mibi animas, :
dit à Abram : « Donne-moi les âmes, et
prends le reste pour toi ». 22 Abram lui
caetera toile tibi. 22 Qui respôndit
Ex. répondit : « Je lève ma main vers le Sei-
ei : Levo manum meam ad Dôminum Dan.
6, 8.
12, 7.
très haut, possesseur du
Deum Ap. 10, 5. gneur Dieu
excélsum, possessôrem cœli ciel etde la terre, 23 que depuis le fil de
et terrae, 23 quod a filo
subtégminis la trame jusqu'à la courroie d'une chaus-
usque ad corrîgiam câligae, non ac- sure, je ne recevrai rien de tout ce qui est
cipiam ex omnibus quae tua sunt, ne à toi, afin que tu ne dises pas J 'ai enri- :

dicas :
Ego ditâvi
excép- Abram :
2 ''

chi Abram. 24 J'excepte seulement ce


tis his, quae comedérunt
jûvenes, que mes jeunes gens ont mangé, et les
et pârtibus virôrum, qui venérunt
parts des hommes qui sont venus avec
mecum, Aner, Escbol, et Mambre :
moi, Aner, Escol, et Mambré ceux-ci :

isti
accipient partes suas. recevront leurs parts » .

XV. His îtaque transâctis, fac-


l

I lu» XV. 1 Ces choses s'étant ainsi passées,


tus est sermo Dômini ad Abram Dei cum la parole du Seigneur se fit entendre à
Abram.
per visiônem, dicens Noli timére, :
Xs. 41, 10.
Abram dans une vision, disant « Abram, :

Ps. 5, 13.
Abram, ego protéctor tuus sum, et Sap. 5, l(i. ne crains pas, je suis ton protecteur et

chaldéen, trouve dans les ruines d'Érech. lait revivre vie : « sans père, sans mère, sans généalogie •,
cette scène en nous montrant des captifs emmenés dit S. Paul, Hébr., vu, 3. On a voulu conclure de là
par leurs vainqueurs. que c'était un ange, ou bien le Messie, le Fils de
44,16. Lot son frère, hébraïsme, pour son proche Dieu ou le Saint-Esprit. Ces hypothèses sont sans
parent. Comparer xn, 13. —
Dan, au nord de la Pa- fondement : elles contredisent le langage des Livres
lestine. Saints, et leurs auteurs ont été regardés par les Pères
15. Damas, capitale de la Syrie, abondamment ar- comme hérétiques. D'autres suppositions, qui voient
rosée, et tout entourée de verdure, au milieu du dé- en Melchisédech, Sem, Cham, Hénoch, Job, etc., ne
sert. sont pas mieux prouvées. Tout ce que l'on peut af-
18. Melchisédech, « roi de justice, »Hébr. vu, 2, ne firmer avec certitude, c'est que, réunissant en sa
nous apparaît qu'en passant dans l'iiistoire des pa- personne les dignités royale et sacerdotale, il ado-
triarches, mais son rôle n'en a pas moins une rait le vrai Dieu et était justement vénéré à cause
grande importance. Par son double caractère de de ses vertus. —
Roi de Salem. On croit communé-
roi et de pontife, il représente le Messie; le pain ment que cette ville est la même que Jérusalem. Le
et le vin qu'il offre au Très-Haut sont la figure du Psaume lxxvi, 3, en appelant, dans le texte hébreu,
sacrifice eucharistique il a mérité de donner son
; la capitale de la Judée, Salem, confirme indirecte-
nom au sacerdoce de la loi nouvelle, selon l'ordre ment cette opinion, quoiqu'elle ait des contradic-
de Melchisédech (Ps. cix, 4; Hébr., vi, 20). Le texte teurs.
sacré ne nous fait connaître ni sa famille ni sa 21. Les âmes. Voir la note sur Genèse, ix, 5.
74 Genesis, XV, 2-15.
VI. CJenerationes Abrahce (XI, 27-.W Y. 11). — 0° Dei fœdua cum Abratn (XV).

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2. Cet Èliézer de Damas est le fils de l'intendant


de ma maison. Hébreu « et le fils de l'intendant de
:

ma maison, celui-ci, est Éliézer de Damas ». Septante :


« et le fils de Masec, la servante de ma maison, est
cet Eliézer de Damas ».
4. De
tes entrailles. Septante « de loi ». :

Et ce lui fut imputé à justice. Hébreu « et il


6. :

(Dieu) le lui imputa à justice. »


11. Les oiseaux.h. « les oiseaux de
:
proie ».— Sui-
tes corps morts. Les Sept, ajoutent « sur leurs parts ». :

12. Une terreur grande et sombre. Hébreu « une :

frayeur et une grande obscurité ».


13. Il lui fut dit. Hébreu « le
Seigneur dit • Sa-
: .

che dès à présent. Hébreu et Septante « sciendo
scies ». —
Qu'on les opprimera. Les Septante ajou-
:

tent « et
:
qu'on les humiliera ». Aigles dévorant un animal (j. il).
14. Ils sortiront. Les Septante ajoutent [pour ve- :

« (D'après nn plat de bronze de Slmroud.)


nir] ici ».
La Genèse, XV, 2-15. 75
VI. Histoire d'Abraham (XI, 27 -XXV, 11). — 6° Pacte de Dieu arec Abratn CXVJ.
2 -
merces tua magna nimis. Dixitque ta récompense grande à l'infini ». Et
Abram Domine Deus, quid dabis
:
Abram dit «
Seigneur Dieu, que me
:

mihi? ego vadam absque liberis et : donnerez-vous? moi, je m'en irai sans
filius domus mese, iste enfants; car cet Eliézer de Damas est
procuratôris le fils de l'intendant de ma maison ».
3
Damâscus Eliézer. Addiditque 3
Et Abram ajouta « Pour moi, vous ne
Abram Mihi autem non dedisti se-
:

m'avez pas donné de postérité, aussi


men et ecce vernâculus meus, lueres
:

voilà que le serviteur né dans ma mai-


Statîmque sermo Dô-
*
meus erit.
son sera mon héritier ». Et aussitôt la ''

mini factus est ad eum, dicens Non :

parole du Seigneur se fit entendît à


erit hic hseres tuus sed qui egre- :
Gen.
Mal.
12, 2.
», 15.
lui, disant « Celui-là ne sera
:
pas ton
diétur de utero tuo, ipsum habébis
héritier; mais celui qui sortira de tes
Eduxîtque eum foras, et
3
haerédem. Gen. 13, 16 8
entrailles, tu l'auras pour héritier ». Et
17.

Sûspice cœlum, et mimera


22,
ait illi : Deut. il l'emmena dehors et lui dit «
10, 22.
1, 10;
Regarde :

stellas, si potes. Et dixit ei Sic : Dan. 12, 3. le ciel, et compte les étoiles, si tu peux».
Rom. 4,3, 18
erit semen tuum.
G
Crédidit Abram Et il
ajouta: « Ainsi sera ta postérité ».
Gai.
Deo, et reputâtum est illi ad justi- Jac.
3, G.
2, 23.
Abram
crut à Dieu, et ce lui fut im-
Pb. 31, 2.
tiam. puté à justice.
m 7
Le Seigneur lui dit encore « Je
Dixitque ad eum Ego Dôminus
7 Si -Il u :
:
Mei ad
Abram suis Seigneur qui t'ai fait sortir
le
qui edûxi te de Ur Chaldaeôrum, ut Gen. 12. 1 ;
d'Ur des Chaldéens. pour te donner
darem tibi terram istam, et possi- 11, 31, 28.

cette terre afin que tu la possèdes » .

déres eam. 8 Ai ille ait Domine :


,

8
Mais Abram demanda «
Seigneur :

Deus, unde scire possum, quod pos- Dieu, d'où pourrai-je savoir que je
sessûrus sim eam? 9 Et respôndens dois la posséder? » 9
Et répondant, le
Dôminus Sume, inquit. mihi vac- :
Seigneur «Prends, dit-il, une génisse
:

cam triénnem. et capram trimam, de trois ans, une chèvre de trois ans,
et arîetem annôrum trium, tûrturem un bélier de trois ans, de même qu'une
et colûmbam. 10
tollens tourterelle et une colombe ». ]0 Abram,
quoque Qui
univérsa hsec, divîsit ea per médium, prenant tous ces animaux, les divisa
et utrâsque partes contra se altrin- par la moitié, et plaça les deux parties
vis-à-vis l'une de l'autre mais les oi-
secus pôsuit aves autem non di- :
u Or les
;

u seaux, il ne les divisa point.


visit. Descenderûntque vôlucres oiseaux descendirent sur les corps
super cadâvera et abigébat eas ,
morts, et Abram les chassait.
*'2
Et
*'2
Abram. sol occûmberet, Cumque comme le soleil se couchait, un profond
sopor super Abram, et horror
irruit sommeil s'empara d'Abram, et une ter-
magnus et tenebrôsus invâsit eum. reur grande et sombre le saisit. ,3 Alors
« Sache dès à
Dictûmque est ad eum Scito prœ-
A3 il lui fut dit
:
:
présent que
nôscens quod peregrinum futûrum ta postérité doit être étrangère dans
sitsemen tuum in terra non sua, et Ex. 12, 40.
un pays qui ne sera pas le sien; qu'on
Act. 7, 6. les réduira en servitude, et qu'on les
subjicient eos servitûti, et affligent Gai. 3, 17.:

u Venimtamen opprimera durant quatre cents ans.


quadringéntis annis. Es. 3, 20.
11
Mais la nation à laquelle ils seront
gentem, cui servitûri sunt, ego ju- assujettis, c'est moi qui la jugerai; et
dicâbo et post hœc El. 3, 21.
après ils sortiront avec de grandes ri-
:
egrediéntur
eum magna substântia. i5
Tu autem chesses. H5
Pour toi, tu iras en paix

G" Pacte de Dieu avec Abram, XV, 1-21. idées des Hébreux, mettait fin au pèlerinage terres-
tre; mourir, c'était retourner à ses pères, se réunir
XV. ". Ur des Chaldéens (déjà citée plus haut, xi, à son peuple. Ces locutions remarquables, qui se li-
28 et 31), aujourd'hui Mughéir, dans l'ancienne Chal- sent dans tous les livres de la Bible hébraïque et
dee, à peu près à mi-distance entre Babvlone et surtout dans le Pentateuque, « expriment plus qu'une
l'embouchure de l'Euphrate dans le golfe Persique. inhumation ordinaire, dit M. Kranz Delitzsch. De
Ur était une ville considérable, où l'on cultivait les même que lorsqu'il est dit que les patriarches meu-
sciences, les arts et la littérature, et où l'on adorait rent rassasiés de jours, on indique par là non seu-
principalement la Lune sous le nom de dieu Sin. lement le dégoût des misères de cette vie, mais aussi
8. D'où pourrai-je savoir... Abram ne doute les aspirations à une vie meilleure, de môme la réu-
pas
des promesses divines; il demande seulement à nion avec les ancêtres n'est pas seulement la réu-
Dieu de lui faire connaître la manière dont il les nion des corps, mais aussi la réunion des person-
exécutera. nes ».
15. Tu iras... vers tes pères. La mort, d'après les
76 Genesis, XV, 16 — XVI, 6.
VI. Oenerationes Abrahee (XI, 2.? -XXV, 11). — 7° Na»citur Iumael CXVI).

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15. AFX: fier' siçi]vrjs. A'B rell.:
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15. Enseveli. Septante : « nourri ». Quelques ma- vante ». — J'aurai


des enfants. Hébreu «
je serai :

nuscrits : « ensevelis ». édifiée je deviendrai une maison, une famille.


»,
17. Quand le soleil
fut couché. Septante : « comme Après qu'ils
3. eurent commencé. Hébreu et Sep-
le soleil était vers son coucher ». Une — obscurité tante : « après qu'Abram eut commencé ».
ténébreuse. Septante une flamme ».
: . 4. Il alla donc vers elle. L'hébreu et les Septante
18. Je donnerai. Hébreu « j'ai donné : ». ajoutent : « et elle conçut ».
21. Les Chananèens. Les Septante ajoutent : € et 5. Tu agis injustement envers moi. Hébreu, litté-
les Hevéens ». ralement « mon injure sur toi >. C'est-à-dire « que
: :

l'injure qui m'est faite retombe sur toi », ou bien :

XVI. 1. Cependant, Vulgate :


igitur, n'est pas dans « Je souftre
injure à cause de toi ». Ce dernier sens
l'hébreu. se rapproche de la Vulgate et des Septante « je :

2. Elle dit à son mari. Hébreu et Septante « elle souffre injure de toi ».
dit à Abram ». —
Prends ma servante. Hébreu
:

: C. Fais d'elle ce qui te plaira. Hébreu : fais d'elle


entre maintenant {Septante donc) vers ma ser-
«
: ce qui sera bon à tes yeux ».
La Genèse, XV, 16 — XVI, 6. 77
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2? -XXV, 11). — 7° NaUnance d'Ismaël CXVI).
Ge n 8
ibisad patres tuos in pace, sepûltus 4 7, 30 ;
;
vers tes pères, enseveli dans une heu-
in senectûte bona. * 6 Generatiône 4-erra reuse vieillesse. 1G Ainsi, à la quatrième
autem quarta reverténtur hue nec- P romîssa :
génération, ils reviendront ici car les ;

dumenim complétée sunt iniquité tes 3 ^-2^' 26 ft


-

iniquités des Amorrhéens ne sont pas


Amorrhϙrum usque ad prsesens
Mat - 23 > 32 -
parvenues à leur comble jusqu'au temps
tempus.
1 7
Cum ergo occubuisset sol, présent ».
17
Or, quand le soleil fut
facta est caligo tenebrôsa, et appâ- couché, il se fit une obscurité téné-
G
ruit clibanus fumans, et lampas H;™'Jt; breuse, et il parut un four qui fumait,
ignis trânsiens inter divisiônes illas. et une lampe de feu qui passait au mi-
lieu des animaux divisés.
Gen
18
In illo die pépigit Dôminus fœ- - 17 > 7 - 18
En ce jour-là le Seigneur fit une
dus cum Abram, dicens Sémini :
Gcn . 13) 15
. alliance avec Abram, disant « C'est à :

tuodabo terramhancaflûvioiEgypti DwL'î*! t ta postérité que je donnerai ce pays,


usque ad flûvium magnum Euphrâ- 5£"j£'i£ depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au
i9 2 8 1,J
ten, Cinœos, et Cenezséos, Ced- 3 ]££; 4 n, grandfleuve d'Euphrate: les Cinéens, ,

20 20
monséos, et Hethséos, et Phe- J^SS* les Cénéséens, les Cedmonéens, les
2I 3
rezœos, Râphaim quoque, et D eut. 7 Héthéens, les Phéréséens, et les Ra- 3,
i.
j03 24 " 2H
Amorrhséos, et Chananrcos, et Ger- les Amorrhéens, les
- >

phaïtes aussi,
gesaéos, et Jebusœos. Chananéens, les Gergéséens et les Jé-
buséens ».
XVI. Igitur Sârai, uxor Abram, Agar
'
XVI. Cependant Saraï, femme d'A- H

conc,p,t
non genûerat lîberos sed habens bram, ne lui avait pas donné d'enfants;
:

ancillam iEgyptiam nômine Agar, 4,1^», mais ayant une servante égyptienne du
2
dixit marïto suo Ecce conclûsit : nom d'Agar, 2 elle dit à son mari
,
:

me Dôminus, ne pârerem:ingrédere 1 aigîVl' « Voilà que le Seigneur m'a rendue'sté-


ad ancillam meam, si forte saîtem ex rile, pour que je n'aie pas d'enfants ;
Gen. 30, 3, 9.
illa suscipiam filios. Cumque ille
Gen "' ' 12 '
prends ma
servante, peut-être qu'au
3
acquiésceret deprecânti, tulit Agar moins par elle j'aurai des enfants ».
iEgyptiam ancillam suam, post an- Abram ayant consenti à sa prière, 3 elle
nos decem quam habitâre coopérant prit Agar, sa servante égyptienne,
dix
in terra Chânaan et dédit eam viro : ans après qu'ils eurent commencé d'ha-
suo uxôrem. A Qui ingréssus est ad biterdans la terre de Chanaan, et elle la
eam. At illa concepisse se videns, donna à son mari pour femme. Il alla ''

Prov. 30, 23.


despéxit dôminam suam. donc vers elle. Mais elle, voyant qu'elle
avait conçu, méprisa sa maîtresse.
Alors Saraï dit à Abram « Tu agis
3
Dixitque Sârai ad Abram Inique Saraï 5 :
:
et Agar.
agis contra me ego dedi ancillam :
injustement envers moi c'est moi qui :

meam in sinum tuum,


quse videns t'ai donné ma servante pour femme,

quod concéperit, despéetui me ha- laquelle, voyant qu'elle


a conçu, me
bet :
jûdicet Dôminus inter me et te. 1
C
aL"i % traite avec mépris. Que le Seigneur
6
Cui respôndens Abram Ecce, ait,:
juge entre moi et toi » .
6
Abram lui ré-
ancilla tua in manu tua est, ûtere ea pondant « Voilà, :
dit-il, ta servante qui

Des Amorrhéens, peuple chananéen


16.
19. Les Cinéens, tribu qui habitait au sud-est de
qui, avant
la conquête de la Palestine par les Israélites, occu- Chanaan. Du temps de Saûl, ils étaient mêlés aux
pait les montagnes de Judaà l'ouest de la mer Morte, Amaléciles. D'autres vivaient en nomades au nord
et le royaume de Basan avec celui de Sélion
à l'est de la Palestine, à l'époque des Juges. Quelques-uns
du Jourdain. habitaient dans des villes.
18.
Depuis le fleuve d'Egypte, le torrent qui sépare
1 de l'Atrique, l'ouadi el-Arisch.
Asie
Jusqu'au — 7° Naissance d'Ismaël, XVI, 1-10.
grand fleuve d'Euphrate. L'Euphrate, un des plus
grands neuves de l'Asie occidentale, prend sa source XVI. 1. Ayant une servante égyptienne. Il est dit
dans 1 Arménie, passe à Babylone et se mêle ensuite
au Tigre avant de se jeter dans le plus haut, xu, 16, que le Pharaon donna à Abram,
entre autres présents, des serviteurs et des servan-
bon eau est bourbeuse, mais a un golfe Persique. tes. Agar était peut-être depuis cette époque au ser-
goût agréable,
quand elle est purifiée. L'Euphrate est souvent ap- vice d'Abram et de Saraï.
pelé simplement dans l'Écriture « le grand fleuve », 2. Quoique contraire à l'institution primitive du
sans 1 addition du nom propre. mariage (il, 2i), la pluralité des femmes, en vertu
78 Genesis, XVI, 7
— XVII, 3.
VI. Cenerationes Abrahœ (XI, 2 47 -XXV, 11). — 7° Nattcitur Intnael (XVIJ.

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10. AEX: àai'o (pro vno). 13. AEXt ins narn


)•-:- rDB~b^
anax- bb^- 3
^
"Ayao. A: é<piSaiv.
— 1. AEX: èvavtîov.
(p. èxâl) •j

AT t
- vt : j •

6. Elle prit la fuite. L'hébreu et les Septante ajou- le Dieu qui vo>ez tout» ou « qui m'avez vue». Cer- —
tent : « loin d'elle ». tainement ici j'ai vu par derrière celui quime voit.
7. Au désert, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Passage difficile et dont la signification est très con-
Septante. troversée. Hébreu, à la lettre : « ai-je encore vu ici
Et de nouveau... dit-il. Hébreu et Septante
10. : derrière celui qui me voit? » Septante « car j'ai vu :

«
l'ange du Seigneur lui dit ». en face celui qui s'est montré à moi ».
H. Puis... ajoula-t-il. Hébreu et Septante l'ange 14. Le puits du vivant et me voyant. Septante
du Seigneur lui dit •. —
Ton affliction. Septante
:

: « le
puits où j'ai vu en face ».
:

• ton humilité ». 15. Qui l'appela. Septante « qui appela le lils :

12. Ce sera un homme farouche. Septante « rusti- :


qu'Agar lui enfanta ».
que ». Hébreu « ce sera un onagre d'homme », un
homme farouche comme un onagre.
:

Il plantera — XVII. 1. Je suis le Dieu tout-puissant. Septante :

ses tentes. Hébreu et Septante « il habitera ». : «


je suis ton Dieu '.—Marche devant moi. Septante :

13. Vous êtes le Dieu qui m'avez vue. Hébreu « vous : «


plais-moi ».
êtes le Dieu de vision », c'est-à-dire « vous êtes le : •2. Je te
multiplierai. Septante: «jeté comblerai ».
Dieu qui vous faites voir », ou encore : « vous êtes - Prodigieusement. Hébreu : <
beaucoup beaucoup ».
La Genèse, XVI, 7 XVII, 3
VI. Histoire il' Abraham (XI, 2Ï-XXV, 11). — 7° Nai**ance il'Isinaït (XYI).

ut libet. Aftligénte igituream Sârai, est entre tes mains; fais d'elle ce qui le
i'ugam ïniit. plaira ». Saraï l'ayant donc châtiée, elle
prit la fuite.
Cumque invenisset cam Angélus Mais l'ange du Seigneur l'ayant
7 '

..àT^r.
Domini juxta fontem aqua> in solitû- trouvée dans la solitude, auprès de la
dine, qui est in via Sur in desérlo, on. ->o. u source d'eau qui est sur le chemin de
s
dixit ad illam Agar, ancilla Sàrai. e*. \:>. '22. : Sur au désert, 8 lui dit: « Agar, servante
unde venis? et « 110 vadis? Qua- re- -v. ». de Saraï, d'où viens-tu? et où vas-tu? »
....
1

,. . -, I Ke s 11. G.
.

spondit : A
1 ,. .

iacie Saraï domina' mea' Jud. \% n. Elle répondit « Je fuis de devant Saraï
:

ego Dixitque ei àngelus Dô-


fiigio.
<J
ma maîtresse ». Et l'ange du Seigneur ;|

mini Revértere ad ddminam tuam.


: lui repartit Retourne vers ta maî-
: «

,0
et lmmiliâre sub manu illius. Et tresse, et humilie-toi sous sa main » 10 Et .

rursum Multiplicans, inquit, mul-


:
Gen 17
„ de nouveau: Multipliant, dit-il, je mul-

tiplicàbo semen tuuin. et non nu- tiplierai ta postérité, et elle sera innom-
meràbitur pr;t' multitùdine. H Ac brable par la multitude ». M Puis :

deinceps :
Ecce, ait, concepi'sti, et
« Voilà, ajouta-t-il. que tu as conçu et tu

paries filium vocabisque nomenejus : enfanteras un fils, et tu l'appelleras du


ïsmael. eo quod audîerit Dôminus nom d'Ismaël, parce que le Seigneur
I2
afïïictiônem tuam. Hic erit férus a entendu ton affliction. '- Ce sera un
liomo manus ejus contra omnes. et
: homme farouche sa main sera contre :

manus omnium contra eum et e re- :


Gcn .,.
1S
tous, et la main de tous contre lui: et
gione universorum fratrum suôrum c'est vis-à-vis de tous ses frères qu'il

liget tabernâcula. plantera ses tentes ».


13
ocàvitautemnomen Domini qui
,:!
\ Alors elle appela le Seigneur qui
loquebàtur ad cam Tu Deus qui : lui parlait du nom de Vous êtes le :

vidisti me. Dixit enim Profécto hic : Dieu qui m'avez vue. Car elle dit :
Ev
vidi posleriôra vidéntis me. I; Pro- c Certainementvu par derrière ici j'ai

ptérea appellàvit piïteum illum, Pù- celui qui me voit ». C'est pourquoi elle H ;

c " '
'"'

teum vivéntis et vidéntis me. Ipse %*u ; appela ce puits le Puits du vivant et ,

14
est inter Cades et Barad. i:;
Pepe-
'
''
me voyant. Ce puits est entre Cadès et
GaL
ritque Agar Abra> filium qui vocâ- :
4> - :i -

Barad. '' Agar enfanta donc un fils à


nomen ejus ïsmael. lr Octoginta Abram, qui l'appela du nom d'Ismaël.
'

vit X!lsC i,,„.


,smaeI
et sex annorum erat Abram quando 10
Abram
-

ans
avait quatre-vingt-six
ptjperit ei Agar Ismaélem. quand Agar enfanta Ismaël. lui
XVII. Postquam vero nonao-i'nta
1
*- XVII. Or, après qu'Abram eut com-
1

ut novem annorum esse cœperat. ap-««i


,vi>.
::
... mencé sa quatre-vingt-dix-neuvième an-
pâruitei Déminus, dixitque adeum : sio..es.
née, le Seigneur lui apparut, et lui dit :

Ego Deus omni'potens âmbula eo- : c;™.3.->. n. Je suis le Dieu tout-puissant marche :

ram me, et esto perféctus. - Ponàm- aln.'2'i 'w devant moi, et sois parfait. - J'établirai
que fcedus meum inter me et te, et mon alliance entre moi et toi, et je te
mul tiplicàbo vebemcnter nimis. multiplieraiprodigieusement » Abram
:! :!
te .

Cécidit Abram pronus in fâciem. |


tomba incliné sur sa face. Et Dieu lui ''

d'une dispensation particulière de Dieu, fut permise rapide à la course, sauvage et indomptable, est bien
au\ patriarches et cette permission a duré pendant
; le symbole des descendants d'Ismaël, des Bédouins
la législation mosaïque mais Jésus-Christ a ramené : du désert, toujours farouches et jamais domptés.
le mariage à sa première institution (Matth.,
xix). li. Barad. sur la route de Bersabée en Egypte,
6. Fais d'elle ce était probablement au nord du Djebel Helàl; Cadès.
qui le plaira. Nous trouvons ici
le premier
vestige du droit discrétionnaire que à l'est; lePuits du vivant est vraisemblablement l'Aïn
possédait, dans l'antiquité, le chel' de la famille sur Mouwailiéh actuel.
son épouse et sur ses géniteurs or Agar était à la :

lois l'épouse et la servante d'Abram. 8° Promesse d'Isaac, XVII, 1-XVIII, 19.


7. Le chemin de Sur. Voir la note sur Exode, xv,
XVII. 1. Sa quatre-vingt-dix-neuvième année. Il
Ismaél signifie Dieu a entendu ou exaucé.
II. : s'est donc écoulé treize ans entre les événements
Ce sera un homme farouche. L'hébreu com-
1-2.
qui viennent d'être racontés et ceux qui vont sui-
pare Ismaël à un onagre ou àne sain âge. L'onagre, vre. Voir xvi, l(i.
80 Genesis, XVII, 4-14.
VI. «eneratioiies Abrahœ (XI, 2? -XXV, 11). — 8° Inaaci promUnto (XVI1-XVUI, 19).

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péta aé, elg zàg ysvsàg avzâv, eîç dia&tjxijv

aicoviov, ehat aov &s6g xal rov anèofiazôg


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abi3? n^naS nrrrk "îi^n» ïànt
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aov fiera as naçoixeig, nâ- f^ï
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stg zàç ysveàg vfiàv, oixoyevîjg, xal xal ô ^a v
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12. AEFX: vfiùiv' o oly.oyevrjg rrje oi/.îas an.

4. C'est moi, e< ?no» alliance sera avec toi. Hébreu du y. — Dans ses générations voir plus haut, y. 7.
4. :

et Septante : « moi, voici mon alliance avec toi. • Ce Voici mon alliance. Septante voici l'alliance.
— 10. : « »

moi a pour corrélatif le toi du y. 9. Que vous observerez. Septante que tu observe- «

6. Je te ferai croître. Hébreu : « je te ferai fructi- ras. — Après loi. Les Septante ajoutent
» dans ses
:

.
fier ». —
Prodigieusement. Hébreu et Septante générations ».
:

«
beaucoup beaucoup ». —
Je t'établirai chef de na-
:

11. Afin que ce soit. Hébreu et Septante : « et ce


tions. Hébreu : « je ferai de toi des nations », po- sera ».
nam te in gentes, au lieu de in gentibus, que porte 12. En voir plus haut, y. 7. Le
vos générations : —
la Vulgate. Les Septante peuvent se traduire de serviteur acheté. L'hébreu et les Septante ajoutent :

même. « de tout fils d'étranger ».


7. Entre moi en-
et toi et ta postérité.
Septante « 13. Ainsi mon pacte... Avant ces mots l'hébreu et
tre toi et ta postérité ». —
Dans ses générations. Hé-
:

les Septante répètent « il faudra circoncire celui :

breu « selon [l'ordre de] ses générations ».


:
qui est né dans la maison et celui qui est acquis à
8. Et à ta postérité. L'hébreu et les
Septante ajou- prix d'argent ».
tent «:
après toi ». —
La terre de ton pèlerinage. Hé- 14. Le mâle. L'hébreu et les Septante ajoutent
breu « la terre de tes pérégrinations ».
: « incirconcis ». Dont la chair n aura pas été cir- — :

9. Encore, Vulgate ilerum, ne se trouve ni dans


: concise. Les Septante ajoutent « le huitième
l'hébreu ni dans les Septante.— Tu garderas. Hébreu jour ». Parce que, Vulgate

quia, n'est pas daus :
:

et Septante « toi, tu garderas » , corrélatif du moi


:
l'hébreu.
La Genèse, XVII, 4-14. 81
VI. Histoire d'AJbraham (XI, 2Ï-XXV, 11). — S° Rrometse d'I»aac CXVII- XVIII, 19J.

« C'est moi, et mon alliance sera


Dixitque ei Deus Ego sum, et pa-
* : dit :

ctum meum tecum, erisque pater Komea avec toi, et tu seras père de beaucoup
h *™
multârum géntium. 3 Nec ultra vo- *Es* de nations. 3 Et on ne t'appellera plus
câbitur nomen tuum Abram sed ap- : du nom d'Abram, mais tu te nommeras
pellâberis Abraham quia patrem : Abraham car je t'ai établi père de
:

'

multârum géntium constituite. 6 Fa- iTm/s. •


beaucoup de nations.
6
Et je te ferai
. .- , Eccli. 44, 20- i

ciamque te crescere venementissime, 23. croître prodigieusement, et je t'établi-


et te in géntibus, rai chef de nations et des rois sorti-
ponam regésque ;

ex te egrediéntur.
7
Et stâtuam pa- ront de toi. 7 Ainsi j'établirai mon al-
ctum meum inter me et te, et inter se- liance entre moi et toi et ta postérité
men tuum post te in'generatiônibus après toi dans ses générations, par un
suis, fœdere sempitérno ut sim Deus :
pacte éternel, afin que je sois ton Dieu
8
tuus, et séminis tui rpost te. Dabô- et le Dieu de ta postérité après toi. 8 Et
... . . Gen. 23, 4;

que tibi et semini tuo terram père- 24, 7.


je te donnerai, et à ta postérité, la terre
grinatiônis tuse, omnem terram Châ- de ton pèlerinage, toute la terre de
naan in possessiônem setérnam, erô-
Hefc. 11, 16.
Ghanaan, en possession éternelle; et je
que Deus eôrum. serai leur Dieu » .

9
Dixit iterum Deus ad Abraham : circum-
cisio
9
Dieu dit encore à Abraham : « Tu

T-i 1 t

Et tu ergo custodies pactum meum, indicitur.


garderas mon alliance, toi et ta
posté-
et semen tuum post te in generatiô- rité après toi dans ses générations.
nibus suis. *°
Hoc est pactum meum 10
Voici mon alliance, que vous obser-
quod observâbitis inter me et vos, verez entre moi et vous, et ta postérité
et semen tuum post te Circumci- :
après toi Tout mâle d'entre vous
:

détur ex vobis omne masculinum : sera circoncis. ** Et vous circoncirez


11
et circumcidétis carnem praepûtii Ac t. 7, s.
votre chair, afin que ce soit là un signe
vestri, ut sit in signum fœderis inter r°£.4. n. d'alliance entre moi et vous. 12 L'enfant
me et vos. 12 Infans octo diérum cir- Deut 10 1G -
'
de huit jours sera circoncis parmi
cumcidétur in vobis, omne mascu- vous; tout mâle en vos générations,
linum in generatiônibus vestris tam : Gen. 21, a. tant le serviteur né dans votre maison,
> ..• .
• Lev. 12, 3.
vernaculus quam emptitius circum- Luc. 2, 21.
que le serviteur acheté, sera circoncis,
x "

et même celui qui ne sera pas de votre


'

cidétur, et quicûmque non fûerit


de stirpe vestra : ,a eritque pactum race. * 8 Ainsi mon pacte en votre chair
meum in carne vestra in fœdus œtér- sera une alliance éternelle. K>> Le mâle
1i
num. Mâsculus, cujus prsepûtii dont la chair n'aura pas été circoncise,
caro circumcisa non fûerit, delé- cette âme sera exterminée du milieu de
bitur anima illa de populo suo quia :
^ y
3
\'7 *t son peuple, parce qu'il aura rendu
pactum meum irritum fecit. vaine mon alliance ».

5. Abram veut dire « père élevé », et Abraham, 11. Vous circoncirez votre chair, afin que ce soit
«
père d'une multitude ». là un signe d'alliance. Parmi les prescriptions
6. Je te ferai croître prodigieusement, etc. Saint juives, un certain nombre, et non des moins impor-
Paul montre que ces promesses regardent propre- tantes, étaient antérieures à Moïse : Dieu les avait
ment les enfants d'Abraham, selon l'esprit, qui promulguées pour conserver dans la mémoire des
imitent la foi et l'obéissance du patriarche. Voir Israélites les grands faits de leur histoire. C'est ce
Romains, iv, H, 12; ix, 7, 8; Galates, m, 14 et sui- que Bossuet expose admirablement dans son Dis-
vants. cours sur l'histoire universelle : « Ces religieuses
10. Tout mâle d'entre vous sera circoncis. La cir- observances n'étaient pas toutes de même antiquité.
concision était pratiquée chez les Égyptiens et chez La circoncision, la défense de manger du sang, le
d'autres nations. Mais Dieu en lit pour son peuple sabbat même, étaient plus anciens que Moïse et
un signe particulier. Elle était la figure du bap- que la loi... Mais le peuple savait toutes ces dates,
tême, qui devait nous purifier du péché originel et Moïse les avait marquées. La circoncision menait
et nous faire entrer ainsi dans la seconde alliance à Abraham, à l'origine de la nation, à la promesse
représentée par cette première que Dieu a faite de l'alliance. La défense de manger du sang menait
avec Abraham. Cette circoncision était encore une à Noé et au déluge; et les révolutions du sabbat,
ligure d'une autre circoncision intérieure et spiri- à la création de l'univers, et au septième jour béni
tuelle c'est-à-dire la répression de tous les plai-
:
de Dieu, où il acheva ce grand ouvrage. Ainsi tous
sirs déréglés et de toutes les les grands événements qui pouvaient servir à l'ins-
passions mauvaises.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 6
82 Genesis, XVII, 15-26.
VI. Cienerationes Abraha» (XI, 2ff-XXV, 11). — S» Uaaei prontUnio (XVII-XVM, 19J.

15 Kul elnev b irebç zq) 'Apoaâu' 2âga, nia orroa-;:» o^n'p» n!aN»Tia
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•.

v : i "t : t ,- : e-
15. AX: EÎTtev Se 6 &. AEFX: 2âoa, àXXàJSàtâa.
1G. AEX (pro avro): avzov. 17. A'X* avrS. ^yntô^ orna»
- Vîed rwn
v -
ai j? n
-
(pr.) v at t : • : i : ».

AEX* r,.
A yevj]asrni (t£'|. A B rell.).
1
: 19. AE:
2

ziô'Afio. AFX
1 *
,9-fôs elvai avxcà &. 20. A* iSè.
23. AFX (pro éavrè): avzs (X*). 24. AFX: ^tepitrs-
uev. 25. AX: neçiETfiTÎd-ri. 26. AFX* Se.

15. Tu n'appelleras pas ta femme. Septante « la te ajoutent : • pour être son Dieu, et le Dieu de sa
femme ne s'appellera pas • — Sarai.
:

. Voir plus haut, postérité après lui . Et avec sa postérité après


xi, 29. lui, ne se trouve donc pas à cette place dans les
16. Et il sera chef de nations, et des rois... sorti- Septante.
ront de lui. Dans l'hébreu, ces promesses concernent 20. Aussi, Vulgate : quoque, n'est ni dans l'hébreu
directement Sara « et elle deviendra des nations, ni dans les Septante. Je le bénirai. Septante • je —
:

— — Douze chefs. Septante


:

et des rois... sortiront d'elle •• Sortiront. Septan- l'ai béni douze peuples ».
». : «

te :« seront ». 22. Dieu disparut de devant Abraham. Hébreu :

19. Sara, ta femme, t'enfantera un fils. Avant ces « Dieu s'éleva au-dessus d'Abraham ».
mots l'hébreu et les Septante ajoutent « certaine- 23. Aussitôt, Vulgate statim, n'est ni dans l'hé-
ment », vere. —
Une alliance éternelle. Les Septan-
:

breu ni dans les Septante.


:
La Genèse, XVII, 15-26 83
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2? -XXV, 11). — 8° Promesse a'isaac CXVil.XVHM, 19).
Yomen 13
1 5
Deus ad Abraham
Dixit quoque :
Sara. Dieu dit aussi à Abraham « Tu :

Serai uxôrem tuam non vocâbis n'appelleras pas ta femme Saraï mais ,

Sârai, sed Saram. Et benedicam <6


Sara. 46 Je la bénirai, et d'elle je te
ei, et ex illa dabo tibi filium cui be- donnerai un fils que je dois bénir
isaac
nedictûrus sum, erîtque in natiônes, promit- aussi; et il sera chef de nations; et
tilur.
et reges populôrum oriéntur ex eo. des rois de peuples sortiront de lui ».
17 J7
Cécidit Abraham in fâciem suam, Abraham tomba sur sa face et rit,
et risit, dicens in corde suo Putâsne : disant en son cœur « Pensez-vous :

qu'à un centenaire naîtra un fils, et


centenârio nascétur fîlius? et Sara Rom. 4, 19.
Luc 1, 1S>.

,8 18
nonagenâria pârietr* Dixitque ad que Sara nonagénaire enfantera? » Et
Deum Utinam : Ismael vivat coram il dit à Dieu « Plaise à Dieu
qu'Ismaël:

te !
49
Et ait Deus ad Abraham
Sara : Gen. 18, 10; vive devant vous! » 19 Et Dieu répondit
21, 2;
uxor tua pâriet tibi filium, vocabis- 16, 11. à Abraham : « Sara ta femme t'enfantera
que nomen ejus Isaac, et constituam un et tu l'appelleras du nom d'I-
fils,

pactum meum
illi in fœdus
sempi- Sors saac, et je ferai de mon pacte avec lui et
Ismaelis.
térnum, sémini ejus post eum.
et avec sa postérité après lui une alliance
20
Super Ismael quoque exaudivi te. éternelle. 20 Pour Ismael, je t'ai aussi
Gen.
Ecce, benedicam ei, et augébo et 16, 10;
21, 13.
exaucé voilà que je le bénirai, que je le
:

multiplicâbo valde eum


duôdecim : ferai croître et que je le multiplierai
Gen. 25,13-16.
duces generâbit, et fâciam illum in grandement; il donnera naissance à
2I
gentem magnam. Pactum vero douze chefs, et je le ferai père d'une
Gen. 21, 12.
meum stàtuam ad Isaac, quem pâ- Rom. 9, 7, 9. grande nation.
-{
Mais mon alliance, je
riet tibi Sara témpore isto in anno avec Isaac, que t'enfantera
l'établirai
âltero. 22
Cumque finitus esset ser- Sara en ce même temps, l'année pro-
mo loquéntis eum eo, ascéndit Deus Gen.
Jud.
35, 13.
13, 20.
chaine » 22 Et lorsque fut fini le dis-
.

ab Abraham. cours de Dieu qui lui parlait, Dieu dis-


parut de devant Abraham.
23 23
Abraham Ismael fi-
Tulit autem circum-
CISIO
Abraham donc prit Ismael son fils,
lium suum et omnes vernâculos
,
p«ma. tous les serviteurs nés dans sa mai-
domus suœ, universôsque quos éme- son et tous ceux qu'il avait achetés,
rat, cunctos mares ex omnibus viris tous mâles d'entre les hommes de sa
domus suas et circumeidit carnem
:
s«tir,n.
maison, et il les circoncit aussitôt, ce

prœpûtii eorum statiminipsadie, si- jour-là même, comme Dieu lui avait
cut prsecéperateiDeus. 2i Abraham ordonné. 2 Or Abraham avait quatre-
'*

nonaginta et novem erat annôrum, vingt-dix-neuf ans quand il circoncit ,

quando circumeidit carnem prœpûtii sa chair. 25 Et Ismael son fils avait ac-
sui. 25 Et Ismael filius trédecim an- compli treize ans au moment de sa
nos impléverat témpore circumei- circoncision. Dans le même jour fut
26

siônis suae. 26 Eâdem die circumeisus circoncis Abraham, et Ismael son fils ;

truction des fidèles, avaient leur mémorial parmi joie, et cette interprétation est préférable à la pre-
les Juifs; et ces anciennes observances, mêlées mière. Il est possible pourtant qu'à cette joie ait
avec celles que Moïse avait établies, réunissaient été mêlé un sentiment de doute ou d'inquiétude,
dans le peuple de Dieu toute la religion des temps non sur la véracité des paroles divines, mais sur leur
passés. »
interprétation ce qui suffirait à expliquer les pa-
:

15. Tu
n'appelleras pas ta femme Saraï, mais roles d'Abraham et la nouvelle affirmation de Dieu.
Sara. Saraï signifie « ma princesse », et Sara, 19. Tu l'appelleras du nom d'Isaac. Isaac signifie
«
princesse ». « rire » ; ce nom
fut sans doute imposé par Dieu à
17. Et rit. Ce rire a été diversement interprété l'enfant de la promesse en souvenir du rire d'A-
par les commentateurs. Les uns y ont vu un rire braham, dont il est question au y. 17. Sara, elle aussi,
d'incrédulité, ce qui n'est guère admissible, puisque devait rire un peu plus tard, en entendant annon-
Dieu ne le blâme pas comme il devait peu après
, cer qu'elle deviendrait mère (Gen., xvm, 10-12).
blâmer le rire de Sara (xvm, 12-15). Les autres n'ont 20. Il donnera naissance à douze chefs. Ils sont
vu dans le rire d'Abraham que l'expression de sa énumérés plus bas, xxv, 13-15.
84 Genesis, XVII, 27 — XVIII, 11.
Vl.Cenerationes Abrahw (XI, 2Ï-XXV, 11). — 8° toaaci vromUmio (XVII- XVIII, 19).
27 xai
xai 'Io(iar)X o vioç avrov, nâtreg oi
avôçeg rov oixov avrov, 'xai' oi oixoyeveïg
avrov xai oi àQyvQ(ôvrjzoi i§ àXXoyevtôv
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eîgt]xag. A^gaàfi Èni rtjv gxtj- ^73s s i aann^-p^ ann23? p-p3?
vqv ngbç Sâggav, xai elnev avzrj' 2Jnevoov
xai çpvgaaov rgia fitrga oepidciXemg, xai noirj-
-irra n :nn3T ntïiss ntorn p
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'Afigaàyi., xai eXufiev ùnaXbv fioa^âgtov xai


xaXôv, xai edcoxe rà natdi, xai iiâ%vt>e rov
^ïc'iv nbo
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yoaav. 9. A 2 EX: Eitzov. v. 3. crp

2". Cewa:gwt avaient été achetés et les étrangers. 5. Je vous servirai. Hébreu : « j'irai chercher ». —
Hébreu ceux qui avaient été achetés des étran-
: . Un peu de pain. Septante : « du pain ». — Ils lui
gers (Septante : des peuples étrangers). » Furent — répondirent. Septante, au singulier « il dit ». :

7. Excellent. Hébreu et Septante « bon ».


pareillement circoncis, manque dans les Septante. :

8. Et lui-même se tenait debout près d'eux sous


XVIII. i. Dans la vallée. Hébreu « parmi les chê- : l'arbre. Avant cette phrase dans les Septante, et après
nes Septante : « au chêne ».
• ; dans l'hébreu, on lit « et ils mangèrent ». Ces mots :

2. Lorsqu'il eut levé les yeux. Septante : « lors- sont rattachés par la Vulgate à la phrase suivante

:

qu'il eut regardé de ses yeux •. Trois hommes lui cumque comedissent. y. 9.
apparurent, se tenant près de lui. Hébreu : « trois 10. En retournant, je viendrai. Hébreu « reve- :

hommes étaient debout près de lui ». nant je reviendrai », c'est-à-dire je reviendrai sû- :

3. Seigneur. Hébreu : • mes seigneurs ». — Ne rement. —


En ce temps-ci, vous vivant encore, Vulgate :

passe pas. L'hébreu ajoute « je te prie ». :


tempore isto, vita comité; Septante tempore isto in :

4. J'apporterai. Hébreu «
qu'on apporte, je vous : horas. L'hébreu se traduit littéralement : tempore
rie ». —
Un peu deau. Septante « de l'eau ». :
vivo, expression qui a reçu des interprétations bien
La Genèse, XVII, 27 — XVIII, 11. 85
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 11). — «o pr0 me*se a'I*aac CXVII-XVHi, 19}.
27
est Abraham et Ismael filius ejus. et tous les hommes de sa maison,
27 tam
Et omnes viri domus illius, tant les serviteurs nés chez lui, que
vernâculi, emptîtii et alieni-
quam ceux qui avaient été achetés, et les
genœ, pâriter circumcisi sunt. ^ étrangers furent pareillement circoncis.
XVIII. 1
Appâruit
* *
autem ei Dô-
.
v****™"
apparilio.
XVIII. 1 Or le Seigneur apparut dans
minus in convâlle Mambre sedénti Gen. 13, 18. la vallée de Mambré à Abraham, assis
in ôstio tabernâculi sui in ipso fer- à l'entrée de sa tente dans la grande
vôre diéi. 2 Cumque elevâsset ôcu- chaleur du jour. 2 Car, lorsqu'il eut
Heb 13 > 2 levé les yeux, trois hommes lui appa-
apparuérunt ei très viri stantes
- -

los,
rurent, se tenant près de lui et lors-
prope eum quos cum vidîsset, cu-
;
:

qu'ils les eut vus, il courut au-devant


cûrrit in occiïrsum eôrum de ôstio
Gen. 19, 1.
d'eux de l'entrée de sa tente, et il se
tabernâculi, et adorâvit in terram. 3
3 prosterna en terre, et il dit « Sei- :

Et dixit Domine, si invéni grâ-


:

gneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux,


tiam in ôculis tuis, ne trânseas ser-
ne passe pas au delà de ton serviteur.
vum tuum sed âfferam pauxillum
:
*

J'apporterai un peu d'eau, et vous


I

6e
aquœ, etlavâte pedes vestros, et re-
1 2;
^ ^ laverez vos pieds, et vous vous reposerez
5
quiéscite sub arbore. Ponâmque Ju(1 .'
19) 5 . sous cet arbre. 5 Je vous servirai aussi
buccéllam panis, et confortâte cor un peu de pain et vous reprendrez vos
;

vestrum. pôstea transibitis idcîrco :


forces, puis vous irez plus loin, car
Gen. 19, 5.
enim declinâstis ad servum vestrum. c'est pour cela que vous êtes venus vers
Qui dixérunt Fac ut lociitus es. :
votre serviteur ». Ils lui répondirent :
Festinâvit Abraham in tabernâcu- « Fais ce
que tu as dit ». Et Abraham
6

lumadSaram,dixïtqueei Accéléra, : alla en toute hâte à sa tente vers Sara,


tria sata sîmilœ commîsce, et fac if^i et lui dit « Pétris vite trois mesures de
:

subcinerîcios panes. 7 Ipse vero ad l 8 flf;


fleurde farine, et fais des pains cuits
arméntum cuciïrrit. et tulit inde vi- sous la cendre ». 7 Et lui-même courut
tulum tenérrimum et optimum, de- au troupeau, et en prit un veau tendre
et excellent; et il le donna à un servi-
ditque piïero qui festinâvit et coxit :

illum. 8 Tulit quoque butyrum et teur qui se hâta et le fit cuire. 8 II

lac, et vitulum côxerat, et pô- prit aussi du beurre et du lait, et le


quem veau qu'il avait fait cuire, et le mit de-
suit coramipse eis : vero stabat
vant eux et lui-même se tenait debout
;

juxta eos sub arbore.


9 Tob ' I2 I9, près d'eux sous l'arbre.
comedissent, dixérunt
'

Cumque 9
Quand ils eurent mangé, ils lui de-
ad eum Ubi
est Sara uxor tua? Ille
:
Gen - 17 '
15 -

mandèrent : « Où est Sara ta femme? »


respondit Ecce in tabernâculo est.
:
II « La voilà dans la tente ».
10 répondit :

Cui dixit Revértens véniam ad :


Rom. 9, 9.
10
L'un d'eux dit « En retournant, je
:

te témpore isto, vita comité, et ha- viendrai vers toi en ce temps-ci, vous
bébit filium Sara uxor tua. Quo au- vivant encore, et Sara ta femme aura
dito, Sara risit post ôstium taber- un fils ». Ce qu'ayant entendu, Sara rit
nâculi. H Erant autem ambo senes, derrière la porte de la tente. H Car ils

XVIII. 2. Trois hommes; c'est-à-dire, comme le 4. Vous laverez vos pieds. C'était un des princi-

prouve tout ce récit même, Dieu et deux anges sous paux devoirs de l'hospitalité, car les sandales lais-
une forme humaine. —
Et il se prosterna; littérale- saient à nu tout le dessus des pieds, qui sur la route
ment et il adora. Le verbe adorer se prend souvent
: se couvraient rapidement de poussière.
dans l'Écriture pour marquer l'action simple de
s'incliner, de se prosterner. Comparer Hébreux, xi,
21. L'acte extérieur d'adoration qu'on rendait à Dieu
n'était pas différent de l'hommage de respect qu'on
rendait aux hommes, le sentiment intérieur pou-
vait seul les distinguer.
3. A tes yeux, etc. Abraham
parle ici au singulier,
parce qu'il n'adresse la parole qu'à celui des trois
personnages qui lui a paru le principal. Sandales assyro-chaldéennes ()f. 4) (Musée du Lourre.)
86 Genesis, XVIII, 12-23.
VI. «enerationes Abrahue (XI, 2f -XXV, 11).-»» Sodoma> deutructto ( \ I Èll. SO-XIX).

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diverses. Les uns traduisent comme s'il y avait : se- 16. Ils tournèrent les yeux vers Sodome. Les Sep-
cundum tempus vitœ, « et je vous trouverai encore tante ajoutent : « et Gomorrhe •.
en vie » ; c'est à peu près le sens de la Vulgate. 17. Pourrai-je cacher à Abraham? Les Septante
D'autres lisent tempore hoc redivivo, c'est-à-dire :
:
ajoutent « mon serviteur ». :

« Quand le temps présent revivra », dans un an à 18. Puisque. Vulgate cum, n'est ni dans l'hébreu
pareille époque. —
Ce qu'ayant entendu, Sara rit. ni dans les Septante. Il doit être père d'une nation. — :

Hébreu et Septante « Sara entendit » ; dans l'hébreu,


: Hébreu « il doit devenir une nation ». :
Très puis- —
comme dans les Septante, il n'est pas question du sante. Septante « nombreuse ». :

rire de Sara avant le y. i2. —Derrière la porte de la 19. Je sais qu'il ordonnera. Hébreu «
je l'ai con-
tente. Hébreu : « à la porte de la tente, qui était nu(choisi) afin qu'il ordonne ». A cause d'Abraham. — :

derrière lui » ; Septante : « à la porte de la tente, Hébreu et Septante « sur Abraham ». :

(elle) étant derrière lui ». 20. S'est multipliée. Les Septante ajoutent « de- :

12. Après que


je suis devenue vieille, et que mon vant moi ».
seigneur est un peu bien vieux, penserai-je au plai- 21. Je descendrai. Hébreu «
je descendrai main- :

sir? Septante « cela ne m'est


:
pas encore arrivé tenant ». —
Je verraisi la clameur qui est venue jus-
jusqu'à présent; or mon seigneur est vieux ». qu'à moi, elles l'ont accomplie par leurs œuvres (opè-
14. Selon ma parole. Hébreu « au
temps fixé »
— :
; re, manque dans les Septante). Hébreu « je verrai :

Septante « en ce temps ». En ce même temps, elles ont agi entièrement selon la clameur qui
:

vous vivant encore. Sur le sens de cette locution,


si
en est venue jusqu'à moi ». Que je le sache, Vul- —
voir plus haut, t. 10.
gate ut sciam. Hébreu :
«
je le saurai ». :
La Genèse, XVIII, 12-23. 87
VI. Il i s loir.- tl' Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 9° Ruine de Sodome (XVIII, ZO- XIX).

provectiéque œtâtis, et desierant étaient tous deux vieux et d'un âge fort
Gen.31, 35;
Sarse fieri muliébria. K - Quœ risit 17, 17. avancé, et Sara n'avait plus ses mois.
Pet. 6. 12
occulte, dicens
3,
Elle rit en cachette, disant « Après
Postquam consé- : :

nui, et dôminus meus vétulus est,


Itisus
Sara;. que je suis devenue vieille, et que mon
voluptâti ôperam dabo?
u Dixit au- seigneur est un peu bien vieux, pense-
13
tem Dôminus ad Abraham rais-je au plaisir? » Mais le Seigneur
:
Quare
dit à Abraham « Pourquoi Sara a-t-elle
risit Sara, dicens : Num vere pa- :

sum anus? li ri, disant Est-ce que vraiment je dois


:
ritûra Numquid Deo Num. 11, moi vieille? iA
Est-ce qu'à
est difficile? juxta con- 23. Jer. enfanter,
quidquam 32, 17, 27. Dieu quelque chose est difficile? Selon
dîctum revértar ad te hoc eôdem Zach. 8, 6.
Lue. 1, 37.
Mat. 19, M.
ma parole, je reviendrai vers toi, en ce
témpore, comité, et habébit
vita
Gen. 17. II. même temps, vous vivant encore, et
,;i
Sarafilium. Negâvit Sara, dicens 4Keg. 4, 16. 15
Sara aura un fils
:
Heb. 11 , 11. ». Sara le nia, disant :

Non risi timoré pertérrita. Dô-


:
« Je n'ai pas ri » car elle était saisie
;

minus autem : Non est, inquit, ita :


de crainte. Mais le n'en
Seigneur « : Il
sed risisti. est pas ainsi, dit-il; mais tu as ri ».
Cum ergo surrexissent inde viri
1 6
,
16
Lors donc que ces hommes furent
direxérunt ôculos contra Sôdomam : de
tournèrent les yeux
là, ils
partis
et Abraham simul gradiebâtur, de- vers Sodome: et Abraham allait avec
47
eux, les reconduisant.
" Alors le Sei-
dûcens eos. Dixitque Dôminus :
A m. 7.

Pourrai-je cacher à Abra-


3,
Num celâre pôtero Abraham quae Jao. 2. 23. gneur dit « :

18 ham Joa. 15, 15.


ce que je vais faire, 18 puisqu'il
gestûrus sum sit in : cum futûrus
Gen. doit 12, 2-3 être père d'une nation grande et
gentem magnam ac robustissimam,
et benedicéxd/e sint in promissio. très
omnes illo puissante, et que doivent être
9
bénies en lui toutes les nations de la
natiônes terrae ? 1
Scio enim quod terre? 19 Car je sais qu'il ordonnera à
Deut. 6, I

praecepti'irus sit filiis suis, et dômui 11, 19; ses enfants et à sa maison après lui, de
32, 46.
suoe post se, ut custôdiant viam Dô-
garder la voie du Seigneur, et de pra-
mini, et fâciantjudiciumetjustitiam :
tiquer l'équité et la justice, afin que le
ut addûcat Dôminus propter Abra- Seigneur accomplisse à cause d'Abra-
ham ômnia quœ locûtus est ad eum. ham tout ce qu'il lui a dit ». 20 Le Sei-
20
Dixit itaque Dôminus Clamor So- : Clamor gneur dit donc : « La clameurde Sodome
Sodomo- et de Gomorrhe s'est multipliée, et
domôrum et Gomôrrhœ multiplicâ-
l'um.
Gen. 13, 13.
leur péché s'est aggravé outre mesure.
tus est, etpeccâtum eôrum aggra- Ez. 16, 49.
Ap. 18, 5.
21
Je descendrai, et je verrai si la cla-
vâtum est nimis. 2i Descéndam, et
Gen. 11, 5. meur qui est venue jusqu'à moi, elles
vidébo utrum clamôrem, qui venit ad Jer. 32, 19.
Jon. 1, 2.
l'ont accomplie par leurs œuvres s'il :

me, ôpere compléverint an non est :


n'en est pas ainsi, que je le sache ».
2-
ita, ut sciam. Converterûntque se 22
Et ils partirent de là, et ils s'en allè-
inde, et abiérunt Sôdomam :
rent vers Sodome.
Abraham vero adhucstabat coram Mais Abraham se tenait encore de-
23 Tim.
Domino. Et appropînquans ait :
1

2, 1, 4. vant le Seigneur. 23 Et s'approchant, il


Numquid perdes justum cum impio? dit : « Est-ce que vous perdrez le juste

16. Ils tournèrent les yeux vers Sodome. et en sa semence toutes ces nations aveugles, qui
D'après
l'opinion la plus vraisemblable, le pavs de Sodome oubliaient leur Créateur, seraient bénites, 'c'est-à-
était situé au sud de la mer Morte, dans la vallée de dire rappelées à sa connaissance, où se trouve la
Siddim ou des Bois. Cette vallée était parsemée de véritable bénédiction... En cette promesse était en-
nombreux puits de bitume (Genèse, xiv, 10). Elle fut fermée la venue du Messie tant de fois prédit à nos
alors en grande partie couverte
par les eaux de la pères, mais toujours prédit comme celui qui devait
mer Morte qui engloutirent au sud la terre ferme. être le sauveur de tous les Gentils et de tous les
La ville même de Sodome était probablement si- peuples du monde. Ainsi ce germe béni, promis à
tuée au sud-ouest de la mer Morte, près de Djébel- Eve, devint aussi le germe et le rejeton d'Abraham ».
Esdoum, où l'on voit aujourd'hui des masses énormes (Bossuet.)
de sel gemme. L'Américain Lvnch a signalé en ce
lieu un prisme de sel
isolé, qui est sans doute la
« statue de la femme de Lot » dont parle Josèphe 9° Ruine de Sodome, XVIII, 20-XIX, 38.
dans ses Antiquités judaïques (I, xi, 4).
18. Doivent être bénies...
Voici l'article le plus « •2-1. Et ils partirent. Les deux anges qui accompa-
mémorable de la promesse divine
Là l'égard d'A- gnaient Dieu vont à Sodome; mais Dieu, toujours
braham]. Tous les
peuples se précipitaient dans sous la ligure d'un homme, demeure seul avec
I idolâtrie. Dieu promit au saint Abraham
patriarche qu'en lui .
88 Genesis, XVIII, 24-33.
VI. «enerationes Abrahœ (XI, 27 -XXV, 11). — »° Sodotnœ de»tructto CXVIII, 20-XIX).
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(pro l'vsxa tcjv rç.): éàv
c.rosd'wGiv ixsï tq. 31. (pro iàv svoco ixsï): AEX
trexsv riàv. 33. AEX* ô.

breu
— Périront-ils?Hébreu
24. S"t7 se trouve. peut-être se trouve- voici, j'ai osé parler mainte-
« « «
: :
»; Septante :

commencé
— A ceHébreu et Septante les nant à parler
t-il ». : « fe- ».
j'ai
tout ce y avait cinquante justes moins cinq. Hé-
— S'ils s'y trouvent. Hébreu quià s'y
ras-tu périr? 28. S'il
»
lieu. Septante : «
lieu •. trou- : « breu « :
peut-être manquera-t-il cinq justes aux cin-
vent ». quante »; Septante : « si ces cinquante justes sont
Vous qui jugez toute la terre, vous ne rendrez
25. réduits à quarante-cinq ». Propter quadraginta —
nullement ce jugement (Septante vous ne rendriez :
quinque. Hébreu et Septante « propter quinque ». :

pas la justice?). Hébreu « celui qui juge toute la 29. Que ferez-vous ? n'est ni dans l'hébreu ni dans
terre ne rendra-l-il pas la justice? •
:

les Septante. Je ne la frapperai pas Hébreu « je — . :

26. Lut, Vulgate ad eum, n'est ni dans l'hébreu ni ne ferai (rien) ».


dans les Septante.
:


Si je trouve. Septante « s'il y 30. Ne vous fâchez point. Septante «
numquid? »
a ». —A tout ce lieu. Septante: « à toute la ville et
:

— Je ne le ferai pas. Septante « je ne la détruirai :


:

à tout le lieu ». pas ».


27. Puisque j'ai déjà commencé, je parlerai. Hé- 32. jYe vous irritez pas. Septante «
numquid? » :
La Genèse, XVIII, 24-33. 89
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Ï-XXV, 11). — 9° Ruine de Sodome (XVIMI, 20-XIXJ.
-'' Abraham
Si fûerint quinquaginta justi in civi- ppo Sôdo- avec l'impie? u S'il se trouve cinquante
mis
tâte, peribunt simul? et non parces precatur. justes dans la ville, périront-ils avec les
loco illi propter quinquaginta jus- autres ? et ne pardonnerez-vous pas à
tos, si fûerint in eo?
25
Absit a te, ut ce lieu à cause de ces cinquante justes,
rem hanc fâcias, et occidas justum s'ils s'y trouvent? 25 Loin de vous de
cum faire cela, de perdre le juste avec l'im-
impiOjfîâtque justus sicut im-
pie, en sorte que
le juste soit traité
pius,non est hoc tuum qui jûdi- : 1t. Il, 3.
Rom. 3, 6. comme cela n'est pas de vous
l'impie :

cas omnem terram, ncquâquam fa-


;
Ps. 7, 9;
93, 2; 9, 5. vous qui jugez toute la terre, vous ne
26
ciès judicium hoc. Dixitque Dômi- Job, 34,
10-12; 8, 3. rendrez nullement ce jugement ». 26 Le
nus ad eum Siinvénero Sôdomis Joa. 5, 27.
Seigneur lui répondit « Si je trouve à
:
la. 65, S. :

Am.
quinquaginta justos in médio civitâ- Sodome cinquante justes dans l'en-
7, 3.
Jer. 5, 1.

tis, dimittam omni loco propter eos. ceinte de la ville, je pardonnerai à


27 tout ce lieu à cause d'eux ». 27 Et repre-
Respondénsque Abraham, ait :

Quia semel cœpi, loquar ad Dômi- nant, Abraham dit : «


Puisque j'ai déjà
num meum, cum sim pulviset cinis. commencé, je parlerai à mon Seigneur,
28
Quid si minus quinquaginta justis,
Gen. 2. 7 ; quoique je ne sois que poussière et
3,
Job,
19.
30, 19.
cendre. 28 Et s'il y avait cinquante jus-
quinque fûerint? delébis, propter tes moins cinq, détruiriez-vous, parce
quadraginta quinque, univérsam
qu'il n'y en aurait que quarante-cinq,
urbem? Et ait Non delébo, si invé-
:
la ville entière? » Et le Seigneur dit «Je :

29
nero quadraginta quinque. Rur
ibi -
ne la détruirai pas, si j'en trouve là
sûmque locûtus est ad eum Sin au- :
quarante-cinq »
29
Et il lui parla de nou-
.

tem quadraginta ibi invénti fûerint, veau « Mais s'il s'en trouve là quarante,
:

quid faciès? Ait Non percûtiam : que ferez-vous? » Dieu répondit «Je ne :

30
Ne quœso, la frapperai pas, à cause des quarante ».
propter quadraginta. 30 «
Je vous prie, Seigneur, ajouta Abra-
inquit, indignéris, Domine, siloquar :

invénti fûerint triginta ?


si ibi
ham, ne vous fâchez point si je parle
Quid encore et s'il s'en trouve là trente ? » Le
:

Respôndit Non fâciam, si invénero


:

ibi triginta. 3I Seigneur répondit « Je ne le ferai pas,


:

Quia semel, ait, cœpi, sij'en trouve là trente »


3I «
.
Puisque j'ai
loquar ad Dôminum meum :
Quid déjà commencé, dit encore Abraham,
si ibi invénti fûerint viginti? Ait :
je parlerai à mon Seigneur : Et s'il s'y
Non interficiam propter viginti. en trouvait vingt? » Le Seigneur répon-
32 dit: « Je ne la détruirai pas, à cause des
Obsecro, inquit, ne irascâris, Do- Jnd. 6, 39.
32 «
mine, si loquar adhuc semel vingt ». Je vous conjure, Seigneur,
Quid :

si invénti fûerint ibi decem ? Et dixit :


Jer. 5, 1. reprit Abraham, ne vous irritez pas si je
Non delébo propter decem. 33 Abiit- parle encore une fois et s'il s'en trouve :

là dix? » Et le Seigneur dit « Je ne la :

que Dôminus, postquam cessâvit lo- Al.it


détruirai pas, à cause des dix ». 33 Et le
Dominus.
qui ad Abraham et ille revérsus :
s'en eut
Seigneur alla, après qu'il
est in locum suum. cessé de parler à Abraham, et Abraham
retourna en sa demeure.

Est-ce que vous perdrez le juste avec


23._ l'impie? 29. Que ferez-vous? A ses demandes précédentes
Ainsi commence ce célèbre dialogue, au sujet du- Abraham avait joint des motifs (y. 23-25, 28); dé-
quel La Harpe a écrit « Il
y a quelque chose en
:
sormais il n'ose plus en présenter, comme s'il
moi qui crie si fortement que l'homme n'a pas trouvé était lui-même étonné de l'audace de sa prière et ne
cela que, s'il était possible que ce sentiment me mettait plus son espoir qu'en la miséricorde de Dieu.
trompât, je ne craindrais pas d'être repris de mon 32. Je ne la détruirai pas à cause des dix. La suite
erreur au jugement de Dieu... Cette suite d'interro- du récit montre qu'il n'y avait même pas dix justes
gations serait hors de vraisemblance dans toute dans Sodome, puisque la ville ne fut pas épargnée.
autre histoire, rien que d'un sujet à un roi, et un roi Abraham devait être convaincu qu'il serait facile de
justement irrité... L'inaltérable patience du maître trouver dans la cité coupable les dix justes qui se-
paraîtrait aussi peu concevable que les questions raient la sauvegarde des pécheurs. C'est sans doute
multipliées du serviteur paraîtraient, en pareille oc- la raison pour laquelle il ne descendit pas au-des-
casion, indiscrètes ou téméraires. De part et d'autre sous de ce nombre. Quoi qu'il en soit, cet épisode
il n'y a rien là dans l'ordre
humain. » (Le Psautier en nous montre bien 1'eflicacité de la prière, lorsqu'elle
français, 1811. p. 67-69). est faite avec foi, humilité et confiance.
90 Genesis, XIX, 1-11.
VI. Generationea Ibrah» (XI, 2Ï-XXV, 11). — 9° Sodomœ dettructio (XVM,30 - XIX).

XIX. 'HXOov ôs oi ôvo àyysXoi tiç 26ôo(ia


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XIX. Je »oms conjure, n'est pas dans les Sep-


2. pas ce mal. Hébreu et Septante « ne laites
— Demeurez-y.
:
faites
tante. Hébreu passez-v la nuit — : « ». pas le mal ».
Dès matin. Hébreu et Septante d'elles. La Vulgate porte
Vous ferez abutimini
— Nous demeurerons.vous vous
le : '«
8. :

lèverez dès le matin ». Hébreu eis; les utimini eis. L'hébreu dit simple-
Septante
« nous passerons la nuit
:

ment vous leur ferez ». Aucun mal. Hébreu


«
:

— :

3. Oppido, n'est pas dans les


Septante.
».
— Un re- « aucune chose ».
:

Car ils sont venus. Hébreu et —


pas. Septante : « à boire ». Septante « car c'est pour cela qu'ils sont venus ».
:

4. Tout le peuple ensemble. Hébreu, à la lettre 9. Et de nouveau... dirent-ils, manque dans les
« tout le peuple depuis l'extrémité », c'est-à-dire,
:

Septante.

Tu es venu. Hébreu « il est venu ». :

venu de toutes les extrémités de la ville. Ils étaient près d'enfoncer la porte. Hébreu et Sep-
s'approchaient pour enfoncer la porte
o. Ici, Vulgate : hue.
Septante : « vers nous ». tante : « ils ».

G. Etant sorti vers eux. L'hébreu et les 10. Auprès deux. L'hébreu et les Septante ajou-
ajoutent : « à l'entrée ».
Septante
tent « dans la maison
: ». La porte. Les Septante —
7. Je vous prie, manque dans les
Septante. iVe — ajoutent « de la maison ». :
La Genèse, XIX, 1-11. 91
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 9° Ruine de Sodome (XVIII, SO-XIXJ.
XIX. Venerûntque duo Angeli
1 Ge
\™'
22
XIX. {
Cependant les deux anges
'" s
Sôdomam véspere, et sedénte Lot in *"^p t vinrent à Sodome vers le soir, et Lot
fôribus civitâtis. Qui cum vidisset étant assis à la porte de la ville. Dès
eos. surréxit, et ivit ôbviam eis :
qu'il les eut vus, il se leva et alla au-de-
2
adoravîtque pronus in terram, et vant d'eux, et se prosterna, incliné vers
-
dixit Obsecro dômini, declinâte in j ua. 19, 9.
:
,
la terre, et il dit « Je vous
conjure,
:

domum pûeri vestri, et raanéte ibi LGeVis, 429 :


'

seigneurs, venez dans la maison de


lavâte pedes vestros, et mane pro- votre serviteur, et demeurez-y; lavez
ficiscémini in viam vestram. Qui di- vos pieds, et dès le matin vous conti-
xérunt Minime, sed in plâtea mané-
: Luc.24, 2s. nuerez votre route ». Ils répondirent :

bimus. 3 Cômpulit illos ôppido ut « Point du tout mais c'est sur la place
;

divérterent ad eum ingressisque do- :


Heb 13 2
3
que nous demeurerons ». Mais il les
mum illïus fecit convivium, et coxit força par ses instances de venir chez
azvma : et comedérunt. Gen - 18 8 >
-
lui et lorsqu'ils furent entrés dans sa
;

maison, il leur prépara un repas, et il


fit cuire des
azymes et ils mangèrent. ;

*
'
Prius autem quam irent cûbi- jud. 19, 22.
Mais avant qu'ils allassent se cou-
"

tum, viri civitâtis vallavérunt do- °ru°m cher, les hommes de la ville environnè-
mum a puero usque adsenem,
j
omnis
>
cupiclo.
rent la maison, depuis l'enfant jusqu'au
3
5
vieillard, tout le peuple ensemble. Et
pôpulus simul. Yocaverûntque Lot,
et dixérunt ei Ubi sunt viri qui in- ils Lot et lui dirent « Où
: appelèrent :

troiérunt ad te nocte?educ illos hue. eT 20 13


- -
sont les hommes qui sont entrés chez
£ >

toi cette nuit? Amène-les ici, afin que


ut cognoscamus eos. Egressus ad
('
Judse > "•

eos Lot, post tergum occlûdens ôs-


nous les connaissions » G Lot étant sorti .

~ vers eux, et ayant fermé derrière lui la


tium, ait :
Nolîte, quseso, fratres
" " porte, dit :
7
« Ne faites pas, je vous prie,
mei, nolite malum hoc fâcere. 8 Hâ- Loi
1 j <., . . lilias suas mes frères, ne
pas ce mal.
faites J'ai 8
beo duas iilias, quœ needum cogno- offert,
deux filles qui n'ont pas encore connu
vérunt virum edûcam eas ad vos, et :
d'homme je vous les amènerai, et
:

abutimini eis sicut vobis placûerit,


vous ferez d'elles ce qui vous plaira,
dûmmodo viris istis nihil mali faciâ-
pourvu qu'à ces hommes vous ne fas-
tis, quia ingréssi sunt sub umbra siez aucun mal car ils sont venus à
:

cûlminis mei. 9 At illi dixérunt Re- : l'ombre de mon toit ». 9 Mais ils ré-
cède illuc. Et rursus Ingréssus es, :
pondirent: « Retire-toi d ici ». Et de nou-
ut âdvena veau: « Tues venu ici, dirent-ils, comme
inquiunt, numquid ut :

jûdices? te ergo ipsum magis quam


2 Pet -
-' "'
étranger est-ce pour t'ériger en juge?
:

hos affligémus. Vimque faciébant C'est donc toi-même que nous maltrai-
terons plus qu'eux » Et ils faisaient à .

Lot vehementissime :
jamque pro-
10
Lot la plus grande violence et déjà ils ;

pe erat ut effringerent fores. Et étaient près d'enfoncer la porte. 10 Mais


ecce misérunt manum viri, et intro- voilà que les hommes avancèrent la
duxérunt ad se Lot, clauserûntque main, lirent rentier Lot auprès d'eux
ôstium li et eos, qui foris erant,
:
et fermèrent la porte;
u et ceux
qui

XIX. i. Les deux anges. C'étaient les deux


anges
qui accompagnaient le Seigneur (xvm, 2), et qui
s'étaient éloignés dans la direction de Sodome, tandis
qu'Abraham restait en présence de l'Éternel (xvm,
^~
— A Sodome. Voir la note sur Genèse, xvm, 16.
Et il se prosterna; littéralement et il adora. : —
Voir xvm, 2.
3. Des azymes, c'est-à-dire des
pains ou des gâteaux
faits sans levain.
8. La proposition de Lot est eu
elle-même très
coupable, mais le trouble et l'embarras où il se trou-
vait, et la charité qui le portait à défendre avec tant
d ardeur les devoirs sacrés de
l'hospitalité, dimi-
nuent la gravité de son péché. « Aliéna
quippe ille
yir justus timendo peccata, quae nisi consentientes
inquinare non possunt. perturbatus non attendit
suum, quo voluit subdere filias libidinibus impio- Maison assyro-cbalJéenne (y. 4).
rum. . (s. Augustin, Contre le
mensonge, n° 21). (Baa-relief de Koyundjick).
92 Genesis, XIX, 12-19.
VI. lieneratione* Abrahee (XI, S» -XXV, 11). — »° Sodomœ deatruetio (XVIH,20-XIX).

tag inl trjg &vQag tov oixov inâta^av iv


:•- -l — -
\. at Iv.It- :

àoQaala, ànb xal ftaç-

sXv&rjaav Çîjtovvtsg trt v Ovçav.


fiixQov scog fisyâXov,
n^xn vrûw
.'~ •T-:rr :
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- it- «sabis i : •

12 Einav as oi
âvÔQsg nçbg tbv Amt' Eioi ?pa^ "jnn no Tk"^ ^ ^"iï"b^
coi aiôs yan^Qoi rt viol ij &vyatiçsg; ij sîttg
v a- t v » : ••• -; i : j •.• :

ooi âXXog iatlv iv ty nôXsi, s%âyays ix tov


tônov tovtov, 13 or<
ijfistg ânôXXvfisv tbv

tojiov tovtov, on
vxpœ&rj tj XQavyij avtmv t W -: |- <r : rr r av - >v t
-
iront xvpiov, xal ànsatsiXsv rjfiàg xvçiog
txTQt'xpat avtrjv. ^'EitjXOs ds Aàz xal èXà-
Xrjas nobç zovç yafi(3çovg avtov tovg i/ÀJjgpé-

tag tag itvyatiQaç avtov, xal sinsv 'Avà- qnnp t/2ls»i rn:n ^npp »
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atr/ts xal i^sXûsts èx tov tônov tovtov, on
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- r - Ij i - •
Edo^s ds ysXoiàXsiv
•••

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TreQifSXéipj]?.

1 i . £« sor<e qu'ils ne pouvaient retrouver la porte. deux filles que tu as ». Après ces mots, les Sep-
tes
Hébreu et Septante : • et ils se fatiguèrent à cher- tante ajoutent « et sors ». —Pariter, n'est pas dans :

cher la porte ». l'hébreu.


12. Ils dirent. Hébreu et Septante « les hommes 16. Mais lui différant. Septante « et ils furent
dirent ». —
As-tu ici quelqu'un des tiens? Hébreu
:

: troublés ». Ils prirent. Hébreu « —


les hommes
:

«
qui as-tu encore ici? » Les Septante rattachent à prirent » ; Septante : « les anges prirent ».
cette interrogation les mots qui suivent. « As-tu ici 17. Et là ils lui parlèrent, disant. Hébreu « et


:

des gendres, des fils, etc.? » Un gendre. Hébreu il arriva, lorsqu'ils l'eurent conduit dehors, il dit ».
et Septante « des
gendres ».
: Tous ceux qui sont — Voir la note ci-contre. Sauve. Vulgate salva. Sep- —
à toi. Hébreu : « tout ce qui est à toi dans la cité ». tante « salvans salva ». Dans aucune contrée — :

13. Pour les perdre. Hébreu et Septante «


pour le :
:

d'alentour. Hébreu • dans toute la plaine ». Avec :



perdre » (ce lieu). les autres, Vulgate simul, n'est pas dans l'hébreu. :

ii. Donc, Vulgate itaque, n'est ni dans l'hébreu 18. Je vous prie. Hébreu «
pas maintenant! »
ni dans les Septante.
:


Qui devaient épouser ses 19. Vous avez signalé la miséricorde que vous
:

filles. Hébreu et Septante «


qui prenaient ses m'avez faite. Septante « vous avez signalé la justice
filles ».
:

que vous me faites ». Je ne puis être sauvé sur la —:

15. Et les deux filles que lu as. Hébreu et tes: «


montagne. Hébreu et Septante «
je ne puis me :

deux filles qui se trouvent (ici)


»
; Septante : • et sauver à la montagne ».
La Genèse, XIX, 12-19. 93
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2? -XXV, 11). — 0° Ruine de Sodome fXVIII, 30-XIX).

percussérunt csecitâte a minimo us- i^^' 18i étaient dehors, ils les frappèrent d'aveu-
4 Ueg - 6 < 18>
que ad maximum, ita ut ôstium in- glement, depuis le plus petit jusqu'au
venire non possent. plus grand, en sorte qu'ils ne pouvaient
retrouver la porte ».
2 Lot 12
'
Dixérunt autem ad Lot Habes hic :
!; li Alors ils dirent à Lot « As-tu ici :

îubetur.
quémpiam tuôrum? génerum, autfî- quelqu'un des tiens, un gendre, ou des
lios, aut filias, omnes, qui tui sunt, fils, ou des filles? tous ceux qui sont à
educ de urbe hac i3 delébimus enim
:
toi, fais-les sortir de cette ville
3
car :
*

locum istum, eoquod incréverit cla- nous détruirons ce lieu, parce que leur
Gen. 18, 20.
mor eôrum coram Domino, qui mi- Ez. 16, 49. clameur s'est élevée de plus en plus de-
sitnos ut perdâmus illos. M Egrés-
Ap. 18, 5.
vant le Seigneur, qui nous a envoyés pour
iA
sus itaque Lot, locûtus est ad géne- les perdre Lot étant donc sorti, parla
».

ros suos, qui acceptûri erant filias à ses gendres, qui devaient épouser ses
ejus, et dixit Sûrgite, egredîmini
:
filles, et dit : « Levez-vous, sortez de ce
de loco isto quia delébit Dôminus
:
lieu, parce que le Seigneur détruira
civitâtem hanc. Etvisusesteis quasi 2 Par. cette ville ». Et il leur sembla parler
30, 10.
ludens loqui. Luc. 24,11. comme en se jouant.
15 18 Mais
Cumque esset mane, cogébant lorsqu'il fut matin, les anges
eum Angeli, dicéntes
Surge, toile :
le pressaient, disant : « Lève-toi, prends
uxôrem tuam, et duas filias quas ta femmeet les deux filles que tu as,

habes ne et tu pâriter péreas in scé-


:
Nnm. 16, 26.
afinque tu ne périsses pas, toi aussi,
Jer. 51, 6.
dans le châtiment de la ville » f Mais, fl

lere civitâtis. 16 Dissimulante illo, 2 Pet. 2, 6. .

lui différant, prirent sa


ils main et la
apprehendérunt manum ejus, et ma- eumLotsuis main de sa femme et de ses deux filles,
num uxôris, ac duârumfiliârumejus, eg-reditur.
parce que le Seigneur lui faisait grâce.
eo quod pârceretDôminus illi. Eduxe- Mal. 17. 3,
17
Et ils l'emmenèrent, le mirent hors
rûntqueeum, et posuérunt extra civi- Sap. 10, 6. de la ville; et là, ils lui parlèrent, di-
tâtem n ibique locûti sunt ad eum, Judie 23.
2 Pet. 9. 2,
: sant « Sauve ton âme ne regarde point
:
;

Cor. 15. 1
dicéntes Salva ânimam tuam noli derrière toi, et ne t'arrête dans aucune
3,
: :

contrée d'alentour; mais sauve-toi sur


respicere post tergum, nec stes in
omnicirca regiône sed in monte sal - :
la montagne, de peur que tu ne pé-
<8
18 risses, toi aussi, avec les autres ». Et
vumtefac,neettusimulpéreas. Di- Lot leur répondit « Je vous prie, mon
:

xîtque Lot ad eos Quaeso, Domine :


Gen. 6, 8. 19
H9 Luc. 1, 30. Seigneur, puisque votre serviteur a
mi, quia invénit servus tuus grâ- trouvé grâce devant vous et que vous
tiam coram te, et magnificâsti mi- avez signalé la miséricorde que vous
sericôrdiam tuam quam fecisti me- m'avez faite pour sauver mon âme,
cum, utsalvâres ânimam meara, nec non, je ne puis être sauvé sur la mon-
possum in monte salvâri, ne forte tagne; il est à craindre que le mal

11. Ils les frappèrent d'aveuglement. « Comme tous mites, était un juste; mais sa justice n'était pas par-
s'étaient unis dans le mal, et que les vieillards et faite et sa foi n'égalait pas celle d'Abraham le :

les jeunes gens avaient, eux aussi, voulu pécher, tous charme de Sodome, ses campagnes abondamment
sont frappés d'aveuglement. » (Saint Jean Chrysos- arrosées, cet Éden, pour ainsi dire, le retenaient en-
tome. Homélie xliii sur la Genèse, n° 5). core. Aussi, comme s'il ne comprenait pas l'immi-
12. Ou des fils. Les anges supposent seulement le nence du péril qui lui était annoncé, détournait-il
cas où Lot aurait eu des fils. Il est à croire qu'en de la lumière ses yeux fermés et ensommeillés par
réalité Lot n'en avait point il sort en effet pour
: l'amour des richesses. » (Rupert, La Trinité et ses
parler à ses gendres (y. 14), mais il n'est dit nulle œuvres, ch. x).
part qu'il ait eu des fils, soit demeurant dans sa 17. Ils lui parlèrent. Dans l'hébreu ce verbe
maison, soit établis hors de chez lui. est au singulier (Voir les y. 18, 21, 22). Ce change-
15. Les anges le pressaient. « L'Écriture Sainte ne ment du pluriel au singulier est très remarquable.
les appelle plus (y. 1 et 15) hommes; elle leur donne Est-ce l'un des deux anges qui parle? S. Jean Chry-
le nom d'anges (messagers),
parce qu'ils vont [de la sostome et d'autres Pérès supposent, avec plus de
part de Dieu] infliger un châtiment. » (S. Jean Chry- vraisemblance, que c'est Jahvé lui-même, qui était
sostome,#omëWe xun sur la Genèse, n°5). venu rejoindre ses anges. —
Ton âme, c'est-à-dire
16. Mais lui différant. « Lot,
comparé aux Sodo- ta vie, ta personne. Comparer ix, 5.
94 Genesis, XIX, 20 31.
VI. dienerationes Abrahae (XI, 2? -XXV, 11). — 9° Sodotnœdemtructto(XViII,20~XMXy.
àno&âva. 2Q 'Jdov nôXtg avri] èyyvg zov xaza- -
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30. AEX: Kal ê£fjXd'£V A. ...* (pr.) avxoz.

20. Ce«e c»"iie ici près où je puis m'enfuir. Hé- ni dans les Septante.
breu « cette ville est assez que 25. Toute la contrée d'alentour. Hébreu toute
— prés pour je m'y
: :

enfuie ». Et j'y serai sauve. Hébreu «


que je la plaine ».
puisse m'y sauver! » — Et mon âme n'y vivra-t-eile :

26. Derrière elle.Hébreu de derrière lui : ».

pas? Hébreu : « et
que mon âme vive! » Les Sep- 27. Avec le Seigneur. Hébreu et Septante : de-
tante ajoutent : « grâce à toi ». vant le Seigneur ».
-21. Ta prière. Hébreu, littéralement : ta face » ; 28. Toute, Vulgate universam, manque dans les

:

Septante, littéralement : « j'ai admiré ta face ». Septante. Une fumée. Septante — : « une flamme ».
Pour laquelle tu m'as parlé. Hébreu et Septante : • de 29. De cette contrée. Hébreu : « de la plaine »;
laquelle tu as parlé ». Septante : « voisines ».
22. Cette ville fut appelée. Hébreu et Septante il 30. Avec lui. n'est pas dans l'hébreu.
appela cette ville ». —
Ségor. Hébreu : « Tsohar ».
:

3t. Il n'est resté, Vulgate nullus remansit. : Hébreu


2i. Donc, Vulgate : igilur, n'est ni dans l'hébreu et Septante « il n'y a », nullus est.
La Genèse, XIX, 20-31. 95
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 9° Ruine de Sodome (XVIII, 20- XIX).

appréhendât me malum, et môriar : ne m'atteigne, et que je ne meure.


20 20
est civitas hase juxta, ad quam in segor. Cette ville ici près où je puis m'en-
,

possum fùgere, parva, et salvâbor in fuir, est petite et j'y serai sauvé; n'est-
ea numquid non môdica est, et vivet
: elle pas de peu d'étendue? et mon
anima mea? 2, Dixitque adeum:Ecce âme n'y vivra-t-elle pas ? »
2I
Et il lui ré-
étiam in hoc suscépi preces tuas, ut pondit « Voici que, même en cela, j'ai
:

non subvértam urbem pro qua locû- accueilli ta prière, de ne pas détruire
" ap 6
22 '
'
'

tus es. Festina, et salvâre ibi : . la ville pour laquelle tu m'as parlé.
22
quia non pôtero fâcere quidquam do- Hâte-toi, et tu y seras sauvé car je ;

nec ingrediâris illuc. Idcirco voeâ- ne pourrai rien faire jusqu'à ce que tu y
tum est nomen urbis illîus Segor. sois entré ». C'est pourquoi cette ville
fut appelée du nom de Ségor.
23 23
Sol egréssus est super ter- w«via Le soleil se leva sur la terre, et
ram. et Lot ingréssus est Segor. nwjt.-», '23. Lot entra dans Ségor. 2i Le Seigneur
Pe 10 7
24
Igitur Dôminus pluit super Sôdo- joi>', îs, û. fit donc pleuvoir sur Sodome et Go-
Is 13 19
mam et Gomôrrham sulphur et jer. 50, 46. morrhe du soufre et du feu venus du
ignem a Domino de cœlo ** et sub- : o*. n, s. ciel d'auprès du Seigneur ;
23
et il dé-
vértit civitâtes has, et omnem circa s»™.' iô, e.
Luc.
truisit ces villes et toute la contrée d'a-
• , i 1 •, , , , 17, 29.

regionem, universos habitatores ur- jua»


e
7.
lentour, et tous les habitants des villes,
bium, et cuncta terrse viréntia. 'sa P io"'7.' et toutes les plantes de la terre. 26 Et
-b
nespiciensque uxor ejus post se , 9, 62. la femme de Lot, regardant derrière
versa est in stâtuam salis. elle, fut changée en une statue de sel.
27 27
Abraham autem consûrgens Or Abraham, se levant le matin,
mane, ubi stéterat prius cum Dô- Gen. 18,22. et venant où il avait été auparavant
mino,
28
intûitus est Sôdomam et avec le Seigneur, 28 regarda Sodome,
Gomôrrham, et univérsam terram et Gomorrhe, et toute la terre de cette

regiônis illîus :
viditque ascendén- contrée, et il vit une fumée qui montait
tem favillam de terra quasi fornâcis de la terre, comme la fumée d'une
fumum. 29 Cum enim subvérteret fournaise. 29
Mais, lorsque le Seigneur
Deus civitâtes regiônis illîus, recor- détruisait les villes de cette contrée,
dâtus Abrahse, liberâvit Lot de sub- s'étant souvenu d'Abraham, il sauva
versiône ûrbium in quibus habitâ- Lot de la ruine de ces villes dans les-
verat. quelles il avait habité.
30 30
Ascenditque Lot de Segor,
° mii et
»•»* '» Et Lot sortit de Ségor il se retira ;
. .
, • spelunca.
mansit in monte duœ quoque mise ,
sur la montagne, et ses deux filles avec
ejus cum eo (timûerat enim manére lui (car il craignait de demeurer dans
in Segor) et mansit in spehinca ipse, Ségor), et il demeura dans la caverne,
3I
et duœ filise
ejus cum eo. 3I
Dixit- lui et ses deux filles avec lui. Or
que major ad minôrem Pater noster : l'aînée dit à la plus jeune « Notre père:

senex est, et nullus virôrum re- est vieux, et il n'est resté sur la terre
mânsit in terra qui possit ingredi ad aucun homme qui puisse nous épouser

22. Ségor, en hébreu Tsohar, signifie petit. Ce Sé- parle feu vengeur est resté à jamais stérile et comme
gor devait être différent de celui de Genèse, xm, 10. frappé de mort.
Probablement situé sur la côte orientale de la mer 27. Et venant. La concision de la Vulgate rend cette
Morte, c'était l'une des cinq villes de la vallée de addition indispensable pour le vrai sens du texte sacré.
Siddim (Voir xiv, 2). Elle appartint à Moab du temps 29. S'étant souvenu d'Abraham, il sauva Lot.
des prophètes, aux Arabes après la captivité et à «
Pourquoi, dira-t-on, le juste a-t-il été sauvé à cause
Arétas du temps des Apôtres. de la prière du patriarche, et non à cause de sa
2i. Sur Sodome et Gomorrhe. L'auteur sacré ne propre justice?... Parce que, même quand nous avons
mentionne ici que les deux villes principales de- quelque chose de personnel à offrir à Dieu, l'inter-
truites par le feu du ciel. Ailleurs il nomme de cession des saints nous est encore très utile. Mais
plus Adama et Séboïm comme avant été frappées si nous négligeons tout, nous contentant de mettre
par le châtiment divin. (Deutéronome, xxix, 23). — en eux notre espoir de salut, alors ils ne nous sont
Du soufre et du feu. Ce fléau est encore plus terrible, plus d'aucune utilité non qu'ils soient devenus
:

quoique moins étendu, que celui des eaux du dé- moins puissants, mais parce que nous sommes per-
luge. C'est qu'il s'agissait de punir des péchés d'une dus par notre propre négligence. » (S. Jean Chrysos-
nature plus grave. Aussi la terre, purifiée par les tome, Homélie xliv sur la Genèse).
eaux, recommença de vivre, tandis que le sol brûlé 30. Car il craignait de demeurer dans Ségor. Rap-
96 Genesis, XIX, 32 — XX, 5
VI. ftenerationes Abrahse (XI, 2Î -XXV, 11). — 10 Abraham in Gerari» (XX).

S2
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5 Ovx avzôç
Xeîg; fioi elnev 'Adelqn] (iov

32. AEX: d. sv ziot. 33. AEX: èv rrj v. ravrr;... v. 33. '1 br TfiS
ttjv vvxra èy^ivrjv. B(eti. 35): avrôv (àvrrjv AEX).
AEFX* (ait.) èv rcù. 34. AEX* (pr.) èv. AEX: rr,v
vvy.ra lavtTjv. 38. AFX* Xéy. AX: 6 viàs rë y. fis.

33. £< dormit avec son père. Les Septante ajoutent tante « en disant c'est le fils de mon
« cette nuit-là •.
: : :
peuple ».

34. Avec mon père. Septante : avec notre père •.


« XX. 2. Il dit de Sara... c'est ma sœur. Les Septante
35. Encore cette fois, n'est ni dans l'hébreu ni ajoutent : « car il craignit de dire : c'est ma femme,
dans les Septante. de peur que les hommes de la cité ne le fissent
36.Ainsi, Vulgate ergo, n'est pas dans l'hébreu.
: mourir à cause d'elle •. Donc, Vulgate ergo, n'est — :
37.Et l'appela du nom de Moab. Les Septante pas dans l'hébreu.
ajoutent « en disant
:
[c'est] de mon père •
:

— 4. Perdrez-vous? L'hébreu
ajoute t aussi >. :

38. Ammon. Hébreu « Ben-Ammi ». C'est-à-dire
:
Qui est dans l'ignorance, ne se trouve pas dans
le fils de mon peuple, n'est
pas dans l'hébreu. Sep- l'hébreu.
La Genèse, XIX, 32 — XX, 5. 97
VI. Histoire d'Abraham (AI, 2Î-XXV, 11). — 10° Abraham à Gérara (XX).
nos juxta morem univérsœ terras. selon la coutume de toute la terre.
32
32
Veni. inebriémus eum vino, dormia- Viens, et enivrons-le de vin, et dor-
mûsque cum eo, ut servâre possimus 18
r, ev .

7 ' 29-
mons avec lui, afin que nous puissions,
ex pâtre nostro semen. 33 Dedérunt '

par notre père, conserver une postérité» .


33
itaque patri suo bibere vinum nocte Elles donnèrent donc à leur père du
illa. Et ingréssa
° est major, dormi- ''
Lot et vin à boire cette nuit-là et l'aînée vint ;
.„ . (iliarum
vitque cum pâtre at îlle non sensit, : mcesiu*. et dormit avec son père mais celui-ci ;

nec quando accûbuitfilia, nec quan- ne s'aperçut, ni quand sa fille se coucha,


do surréxit. 3i Altéra quoque die ni quand elle se leva. 34 Et le lende-
dixit major ad minôrem Ecce dor- :
main, l'aînée dit à la plus jeune « Voilà :

mivi heri cum pâtre meo, demus ei que j'ai dormi hier avec mon père don- ;

bibere vinum étiam hac nocte, et nons-lui à boire du vin encore cette nuit,
dôrmies cum eo, ut salvémus semen et tu dormiras avec lui afin que nous con-
,

de pâtre nostro. 33 Dedérunt étiam servions une postérité de notre père ».


3:;
et illa nocte patri suo bibere vinum, Et elles donnèrent encore cette nuit-
ingréssaque minor filia, dormivit là à leur père du vin à boire et la plus ;

cum eo et ne tune quidem sen-


:
jeune dormit avec lui; et encore
fille

sit quando concubiierit, vel quando cette fois, il ne s'aperçut pas quand
illa surréxerit. 36 Concepérunt ergo elle se coucha ou quand elle se leva.
duœ Lot de pâtre suo. 37 Pepe-
filiae
36
Ainsi les deux filles de Lot conçurent
ritque major fïlium, et vocâvit nomen de leur père. 37 L'aînée enfanta un fils, et
eius Moab ipse est pater Moabi- :
l'appela du nom de Moab c'est le père ;
,. ,. oo Deut. 2, 9;
tarum usque in praesentem diem. 3S 23, 3. des Moabites, jusqu'au présent jour.
38
Minor quoque péperit filium, et vo- La plus jeune aussi enfanta un fils,
cavit nomen ejus Ammon, îd est et l'appela du nom d' Ammon, c'est-à-
filins pôpuli mei ipse est pater
:
^jV 9 '
dire : le fils de mon peuple c'est le père ;

Ammonitârum des Ammonites, jusqu'aujourd'hui.


usque hôdie.
X.X. Proféctus inde Abraham in g^^ 9
' X.X. Parti de là pour la terre aus- '

terram austrâlem, habitâvit inter Abraham


...
trale, Abraham habita entre Cadès et .

Cades et Sur et peregrinâtus est în Geparis Sur, et 2 demeura comme étranger à


:

Gérara. Or il dit de Sara, sa femme


in Gerâris. 2 Dixitque de Sarauxôre ««"• 12. ";
:

« C'est ma sœur ». Abimélech, roi de


sua Soror mea est. Misit ergo Abi-
: *, 1.'

melech rex Gerârae, et tulit eam. Gérara, envoya donc vers lui et la fit
3
enlever. 3 Mais Dieu vint vers Abimé-
Venit autemDeus ad Abimélech per Gon n 24
lech dans un songe pendant la nuit, .

sômnium nocte, et ait illi En « Voilà


:
et lui dit que tu mourras, à :

moriéris propter mulierem quam cause de la femme que tu as enlevée ;

tulisti liabet enim virum. * Abime-


:
car elle a un mari ». * Or Abimélech ne
lech vero non tetigerat eam, et ait l'avait pas touchée, et il dit « Seigneur,
:
:

Domine, num gentem ignorântem perdrez-vous une nation qui est dans
et justam interficies? 3 Nonne s
Lui-même
ipse l'ignorance et innocente?
dixit mihi Soror mea est et ipsa
: ne m'a-t-il pas dit : C'est ma sœur? :

prochée de la promesse faite par Dieu d'épargner phrase elliptique qui signifie « c'est le
père des
:

cette ville (y. 21), la crainte de Lot montre une fois Moabites qui existent encore aujourd'hui. »
déplus l'indécision de son caractère et de sa foi. 38. C'est le père des Ammonites jusqu'aujourd'hui.
36. Ainsi les deux filles de Lot conçurent de leur Même remarque.
père. Ce forfait est exécrable en lui-même, quoiqu'on
puisse trouver, à la conduite des Olles de Lot, des
circonstances atténuantes, tirées du récit même de 10° Abraham à Gérara, XX, 1-18.
la Ambroise fait remarquer ce qui suit
Bible. S. :

« Putaverunt non vicinœ regionis, sed tolius orbis XX. 1. A Gérara, aujourd'hui Khirbet el-Gerar, au
fuisse illud excidium, et se solas pâtre supers- cum sud de Gaza. —
Cadès, au sud de Chanaan, dans le
titesex omnibus populis remansisse». {De Abraham, désert de Sin, était sur la limite de Pldumée.
livre I, chapitre vi, n° 56). 2. C'est ma sœur. Voir le y. 12, et comparer plus
37. C'est le père des Moabites
jusqu'au présent jour, haut, xii, 13.

BIBLE POLYGLOTTE. T. I.
98 Genesis, XX, 6-14.
VI. Générât iones Abrahte (XI, '&? -XXV, 11). —m Abraham in Gerari» r\\>.

taxi; xai avzt] [toi tinev AvtXq.6g fiov èatti ;


^aab-an? mn tin n*waa nih
Ev xaOaoq xccQdîa xai èv dtxaioavvj] ^eiçôûv
6 Eîne de
avràj 6 {ïeôg xa&'
T/0N S
1 ÎPN7 ^n^fflS? ^B3 VWSr\ «
inolrjaa tovto.
vnvov Kàym eyvtov, oti iv xaOaQfy. xaooi'q
\nrp '•sa» as Dprj2 ff>hWi t»5«
inotTjaagtovto, xaï aov tov pi]
iqietaâfitjv

âpaQzeïv ae eig ifié' tvexa tovtov oiix àq>rj-


xâ ae axpaa&ai avzfjg. ? Nvv de
ànodoç trjv
w~ a- -: r » ' s y
yvraïxa tw àv&Qoînqy, on
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noncfrinjg latl, xai
aov xai ei de 2o5n npyj iîrba ràDb riTina 7
noogevhtat neçl Çijar]' fit]

ânodi'doog, yvmarj, on àno&avjj av xai navra


ta aâ.

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Kal coç&Qiaev Afiiuelex ta kqou', xai »
-b^b îor»i igig ïj^qçs b^pîi
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navra ta Qr /iata tavta ta (ata •• T ) T .
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5. X: avrij. 6. X* *«#•' vnvov. AEXf (p. in.)


iyœ. AX: êvsxsv. 7. AFX:
yvcô&i. 8. AEX: rô tto. '•JT
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11. EX (pro AEX
âça): (ir noze. 13. A: t -jtoiTjaov.
(pro de) én\ 14. AEX» (pr.) y.ai. V. fi. 'X "îDH v. 13. BTD

6. £< Di'eit Zut d»7. L'hébreu et les Septante ajou- point... Hébreu : « il n'v a même point... ». La —
tent : « en songe ». crainte de Dieu. Septante : « le culte de Dieu ».
8. Aussitôt, Vulgate statim, n'est pas dans l'hé- 12. D'ailleurs, Vulgate alias. Septante : « car ». :

breu. — :

De nuit. Hébreu et Septante « de bon ma- 13. Quand Dieu me fit sortir de la maison. Hébreu

:

tin ». —
Tous ces hommes : tous n'est pas dans l'hé-
:

«
quand Dieu me fit errer loin de la maison ».
breu. Tu me feras cette grâce. Septante , littéralement —
:

9. En
quoi t'avons-nous offensé? Hébreu « en tu feras envers moi cet acte de justice ». Tu di-
quoi t'ai-je offensé? »
: «

ras. Septante : « là tu diras ». Tu diras que ie —


10. Et de nouveau se plaignant, il dit. Hébreu et suis ton frère. L'hébreu et les Septante ont le style
Septante « et Abimélech dit à Abraham ».
: direct : « tu diras de moi c'est mon frère ». :

11. En moi-même, Vulgate : mecum, n'est ni dans 14. Donc, Vulgate : igitur, n'est ni dans l'hébreu
l'hébreu ni dans les Septante. Peut-être n'y a-t-il — ni dans les Septante. Abimélech prit donc. —
La Genèse, XX, 6-14. 99
VI. Histoire d'Abraham (XI, iî- \ \\ .
11). — 10 Abraham à Gérara (XX).

ait Frater meus est? in simplici-


: Et elle-même n'a-t-elle pas dit : C'est
tâtecordismei, et mundîtia mânuum mon frère? C'est dans la simplicité de
meârum feci hoc. c Dixitque ad eum mon cœur et dans la pureté de mes
Jer 17 10
Deus : Et ego scio quod simplici - '
'

mains que je l'ai fait ». 6 Et Dieu lui dit :

corde féceris et ideo custodivi te, « Et moi aussi


:
je sais que c'est avec
ne peccâres in me, et non dimisi ut un cœur simple que tu l'as fait; et c'est
7
tângeres eam. Nunc ergo redde pour cela que je t'ai gardé, afin que tu
viro suo uxôrem. quiaprophéta est eu 26' "• ne péchasses pas contre moi, et que je
:
p8 10 4
Job 42 8
et orâbitpro te, et vives si autem n'aipas permis que tu la touchasses.
-
' >
:

7
nolûeris réddere, scito quod morte Maintenant donc rends cette femme ,

moriéris tu, et ômnia quae tua sunt. à son mari, parce que c'est un pro-
phète, et il priera pour toi, et tu vi-
vras; mais si tu ne la rends pas, sache
que tu mourras de mort, toi et tout ce
qui est à toi » .

8 8
Statimque de nocte consûrgens Aussitôt se levant de nuit, Abime-
Abimelech, vocâvit omnes servos . «
Excusa-
tiones
lech appela tous ses serviteurs, et fit
i f

suos et locutus est universa verba


: Ai»me- entendre toutes ces paroles à leurs
lech.
i
naec
.,
m
• ,

aunbus eorum, timuerunt-


, •

oreilles; et tous ces hommes furent


9
que omnes viri valde. Vocâvit au- saisis d'une grande crainte. 9 Puis Abi-
tem Abimelech étiam Abraham, et melech appela aussi Abraham, et lui
dixit ei Quid fecisti nobis? quid
: Gen.
26 ' 10
12, is
'
; dit «
Que nous as-tu fait et en quoi
:

peccâvimus in te, quia induxisti su- t'avons-nous offensé, pour que tu aies
per me et super regnum meum pec- attiré sur moi et sur mon royaume un
câtum grande? quœ non debuisti si grand péché? ce que tu ne devais
10 10
fâcere, fecisti nobis. Rursûmque pas faire, tu nous l'as fait ». Et de
expôstulans, ait Quid vidisti, ut : nouveau se plaignant, il dit « Qu'as- :

hoc fâceres? <1 Respôndit Abraham : tu vu pour agir ainsi? » M Abraham


Cogitâvi mecum, dicens Fôrsitan :
répondit « J'ai
pensé en moi-même,
:

non est timor Dei in loco isto et : *« 35, 2. disant Peut-être n'y a-t-il point la
:

interficient me propter uxôrem Gen. 26, 9. crainte de Dieu en ce lieu-ci, et ils me


meam :
12
âlias autem et vere soror feront mourir à cause de ma femme.
mea est, filia patris mei, et non filia
,2
D'ailleurs elle est vraiment aussi ma
eam sœur, étant fille de mon père, quoi-
matris meae, et duxi Ger 31
in uxôrem. \-2
1
^
''

qu'elle ne soit pas fille de ma mère et


13
Postquam autem edûxit me Deus ;

13
de domo patris mei, dixi ad eam :
je l'ai prisepour femme. Or quand
Hanc misericôrdiam faciès mecum : £«? 21, 23. Dieu me fit sortir de la maison de mon
In omni loco. ad quem ingrediémur,
o '
Gen. 12 13. père je dis à Sara Tu me feras cette
,
:

dices quod frater tuus sim. grâce dans tous les lieux où nous
:

irons, tu diras que je suis ton frère ».


**
Tulit igitur Abimelech oves et " on a 14
Abimelech prit donc des brebis,
,
° . .
Abiinelecli
boves et servos et ancillas et dédit
, ,
des bœufs, des serviteurs et des ser-
Abraham :
reddiditque illi Saram vantes, et il les donna à Abraham; et il

7. Un prophète. C'est la première fois que ce mot nullement conclure qu'ils ne soient pas vrais. Les
se présente dans laVulgate, où il reviendra si souvent. mêmes faits qui se sont produits, à certaines épo-
Il faut le prendre, ici, dans son sens
général d'homme ques, en France, se reproduisent encore tous les
qui a des rapports immédiats avec Dieu, et non dans jours sous nos yeux il n'y a rien là d'extraordinaire.
:

le sens particulier d'homme annonçant l'avenir. Sans doute, ceux dont il" s'agit ici nous paraissent
Que nous as-tu fait?... Ce sont des reproches
9.
étranges mais les mœurs patriarcales et la vie no-
:

analogues que le Piiaraon adressait autrefois à made les expliquent facilement. Quant à l'identité
Abraham, xu, 18. — Plus tard, un autre roi de Gé- du nom d'Abimélech dans ce récit et dans celui
rara se plaindra de même à Isaac, dans une circons- du chapitre xxvi, il est probable que ce nom était
tance semblable, au sujet de Rébecca (xxvi, 9). De le tilre commun des rois de Gérara. Abimelech si-
ces répétitions, et de quelques autres du même gnifie « père-roi ».
genre, on a voulu se faire une arme contre l'authen- i% Etant de mon père. La plupart des lois de
fille
ticité du Pentateuque. Mais, de ce que mariage entre frères et
l'antiquité permettaient le
plusieurs évé-
nements se sont répétés dans l'histoire, on ne peut sœurs seulement consanguins ou utérins.
400 Genesis, XX, 15
— XXI, 10.
VI. lienerationes Abrahœ (XI, 8Î-XXV, 11). — 11° NaacUur Msaac (XXÏÏ,1-8J.

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avXXuflovaa ezsxe iq
n2^T -lœss niteb nin^ b^ s
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Apoaà/i vibv tîç rb yîJQaç ", fiç rov xaïQOV,
xa&à iXâXrjaev avrq} xvqioç. 3 Kal ixâXsasv
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33"l

Les Septante ajoutent : « mille didrachmes ». qu'une métaphore • cela (ce présent) te fera fermer :

dit. Les Septante ajoutent Abraham ceux qui sont avec toi », sur le fâcheux
—45.La7Zterre. Hébreu et Septante :
:

«
«

ma
à
terre ». —». les veux, et à
incident dont tu as failli être victime. Et en quel- —
Devant vous, Vulgate coram vobis. Hébreu et Sep-
:
que lieu que tu ailles : et souviens-toi que tu as ete
tante devant toi », coram te.
«
enlevée. Hébreu « et auprès de tous tu seras justi-
:

16. Pour que tu aies un voile sur les yeux devant fiée », ou « reconnue » comme étant mariée. Les
:


tous ceux qui seront avec loi. Le sens du texte est « J'ai donné
Septante traduisent ainsi tout le verset :

très controversé. La traduction littérale de l'hébreu mille didrachmes à ton frère. Elles te seront un prix
est « ce sera
:
pour toi un voile sur les yeux devant de ta face, et à toutes celles qui sont avec toi et :

tous ceux qui sont avec toi ». La Vulgate traduit aussi dis tout selon la vérité ».
littéralement hoc erit tibi in velamen oculorum ad
:

omnes qui tecum sunt. Le traducteur français, avec XXI. 1. Il accomplit. L'hébreu et les Septante
beaucoup d'autres commentateurs, pense qu'il s'agit ajoutent « pour Sara ». :

d'un voile matériel, dont le 2. Enfanta un fils. L'hébreu et les Septante ajou-
prix a été payé par Abi- « à Abraham ».
mélech à Abraham, et qui doit éviter à Safa le retour tent :

de pareilles mésaventures. D'autres ne voient ici 9. D'Isaac son fils, n'est pas dans l'hébreu.
La Genèse, XX, 15 — XXI, 10. 101
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2f-XXV, 11). — n> IVainuance a'ftaae ( XXI, 1-8).

,: Gtm l3 > 10 -
uxôrem suam. était Terra co- '

:
-

lui rendit Sara sa femme. et il dit


|:>
:

ram vobis est, ubicûmque tibi pla- « La terre est devant vous: partout où
"'
ciierit. habita. Sarae autem dixit : il te plaira, habites-y ». 4G Mais à Sara,
Ecce mille argénteos dedi fratri tuo, il dit « Voilà
:
que j'ai donné à ton frère
hoc erit tibi in velàmen oculôrum ad mille pièces d'argent, pour
que tu aies
omnes qui tecum sunt, et quo- un voile sur les yeux devant tous ceux
ci'imque perréxeris :
mementôque te qui seront avec toi. et en quelque lieu
1T
deprebénsam. Orânte autem que tu ailles : et souviens-toi
que tu as
I;
Abraham, sanâvit Deus Abimelech été enlevée Mais Abraham ayant
».

et uxôrem, aneillàsque ejus. et pe- prié. Dieu guérit Abimelech, sa femme


18
perérunt conclûserat enim Dô- q™-^;-
: et ses servantes, et elles enfantèrent;
18
minus omnera vulvam domus Ain- Ke?- ' 1 >
'•
car le Seigneur avait frappé de sté-
melecb propter Saram uxôrem rilité toute la maison d' Abimelech, à
Abraluv. cause de Sara femme d'Abraham.
XXI. '

Visitâvit autem Dôminus G **\l\ XXI. Or


Seigneur visita Sara,
'

le
Saram. sicut promiserat
vit qua' lociïtus est.
-
Coneepîtque. K ***û*\ h
: et impie- ^^ comme il l'avait
promis, et il accomplit
ce qu'il avait dit. 2 Elle conçut et en-
et péperit filium in senectûte sua. ^ct.l's!' fanta un fils dans sa vieillesse, au temps
témpore quo prœdixerat ei Deus.
:!

que Dieu lui avait prédit. Abraham :!

Vocavitque Abraham nomen iïliisui. appela son fils, que lui enfanta Sara,
quem génuit ei Sara. Isaac et cir- :
''

ir^'i/'io.' du nom Et il le circoncit le


d'Isaac. '•

cumcidit eum octâvo die, sicut prœ- iJr'îi, 3. huitième jour, comme Dieu lui avait
Deus, cum centum esset ayant alors cent ans
' ;i

céperat ei
:

ii"t. i' 2.'' ordonné, car :

l0m ' 4' u ''

annôrum bac quippe a>tâtc patris,


: c'est à cet âge de son père que naquit
natus est Isaac. Dixitque Sara
,;
: Isaac. 6 Et Sara dit « Dieu m'a donné :

llisum fecit mihi Deus quicùmque : g ... is. v> .


sujet de rire quiconque l'apprendra,
:
~ "
audierit, corridébit mihi. Rur- rira avec moi ». Elle dit encore a Qui :

sûmque Quis auditûrum cré-


ait : aurait cru qu'Abraham entendrait dire
deret Abraham quod Sara lactâret , que Sara allaiterait un fils
qu'elle lui a
8 8
filium, péperit ei jam seni?
quem enfanté lorsqu'il était déjà vieux? » Ce-
Crevit ig'itur puer, et ablactâtus est :
pendant l'enfant grandit, et il fut sevré;
fecitque Abraham grande convi- et Abraham lit un grand festin au jour
vium in die ablactatiônis ejus. de son sevrage.
,J
Sara filium vidisset "' Mais, Sara ayant vu le fils d'Agar
fJ

Cumque G S9

Agar iEgyptiae ludéntem cum Isaac ^en. l'Egyptienne se raillant d'Isaac son tils.
l'ilio suo, dixit ad Abraham
7
10
Eiice
J
:

l;d
Trov.
- 4

'i'1,
30 -

II).
elle dit à Abraham :
1rt
« Chasse cette
ancillam banc, et filium ejus non :
Jua - ll ^
-•
servante et son fds car le fils de la ;

enim erit hœres filins ancilbe cum servante ne sera pas héritier avec mon

§ 2. Abraham depuis la naissance d' Isaac jusqu'à sa promesse, qui marque par sa naissance que les
mort, XXI, 1-XXV, 11. vrais enfants de Dieu naissent de la grâce. » (Bossuet.)

11" Naissance d'Isaac. XXI. i-X.


12° Expulsion d'Agar, XXI. 9-21.
12° Expulsion d Agar. XXI, 9-21.

13° Pacte d'Abraham avec Abimelech, XXI, 22-3i.


1V Sacrifice d'Isaac, XXII, 1-1!). 10. Chasse cette servante et son fils. La jalousie de
1-.' Les fils de Nachor. XXII, 20-24. Sara à l'égard de sa servante, si l'on ne peut la jus-
16° Mort et sépulture de Sara. XXIII, 1-20.
tifier pleinement, s'explique du moins sans peine;
17 Mariage d'Isaac, XXIV. 1-07. elle est le fruit amer de la polygamie. Sara ne peut
!«' Mort d'Abraham, XXV. 1-11. souffrir l'esclave qu'elle a donnée elle-même pour
épouse à son mari, ni le fils de l'esclave. Plus le
sentiment maternel est développé en elle, moins
11° Naissance d Isaac. XXI. 1-X. elle supporte un égal à coté d'Isaac elle est aussi ;

impitoyable pour Ismaél que tendre pour son propre


enfant." Du reste, sous d'autres rapports, Sara a mé-
XXI. 2. Elle conçut, etenfanta un fils dans sa vieil- rité d'être louée par les auteurs inspires. Saint Paul
lesse. «
Enfin, treize ans après Ismaël, il vint, cet la représente comme un type de loi [Hébreux, xi,
enfant tant désiré; il lut nomme Isaac, c'est-à-dire II), et saint Pierre, comme lé modèle de l'obéissance
ris, enfant de joie , enfant de miracle, enfant de conjugale il Pierre, m, 6j.
102 Genesis, XXI, 11-22.
VI. «.«•lierai imi. -s Abrahœ (XI, 2f.\XV, 11). — 12° Agar repudiatur (XXI.O-ïl).

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xarà. 21. AEXf (p. éç.) rft <Paoâv... (pro <P.) yf s.
t

13. Le ^fe de de cette


— Jela leservante. le «
Septante : fils
servante ».
ferai père d'une grande nation.
Hébreu je ferai de lui une nation ».
: «

Quiétaientlà, n'est ni dans l'H. ni dans les Sept.


15.
Dieu entendit la voix de Venfant. Les Septante
17.
ajoutent « du lieu où il était ».
:
Que fais-tu? Hé- —
breu . qu'as-tu? » Septante « qu'y a-t-il? »
: :

18. Je le ferai père d'une grande "nation. Hébreu :


«
je ferai de lui une grande nation ».
19. Un puits d'eau. Septante « un puits d'eau :

vive ».
21. Dans le désert de Pharan. Sentante « dans le
désert ». —
Une femme de la terre d Egypte. Septante
:

« une femme de Pharan en Egvpte ».


Abimélech. Les Septante ajoutent
2-2. : « et Ocho- Forme de l'outre, d'après les monuments assyriens ()'. U).
zath son paranymphe ». (Voir la figure ci-contre.)
La Genèse, XXI, 11-22. 103
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2* -XXV, 11). — 12° Ea pulsion d'Agar (XXI, 9-31J.
H Dure r i
C'est avec peine qu'Abra-
meo Isaac. accépit hoc Isaac '

filio .** fn fils ».

Abraham pro filio suo. v2 Cui dixit


,smaeI -
ham accueillit cette parole, à cause de
son fils. li Dieu lui dit : « Qu'elle ne te
Deus Non tibi videâtur âsperum
:

paraisse pas dure, cette parole sur l'en-


super pûero, et super ancilla tua
:

Gen- 16 "' fant et sur la servante quelque chose :

ômnia quœ dixerit tibi Sara, audi


'

que te dise Sara, écoute sa voix parce ;

vocem ejus quia in Isaac vocâbitur r6"^ 17 f;


que c'est en Isaac que sera ta postérité.
:
,;

tibi semen.
,3
Sedetfiliumanciliœfâ- H %JJ; 18 -
13
Mais le fils même de la servante, je
ciamingentem magnam, quia semen Ge 8; V^ i le ferai père d'une grande nation, parce
tuum est. u Surréxit itaque Abra- *££' est né de toi ». M Abraham se leva
prenant du pain et
25 12 ~ 16 -
ham mane, et tollens panem et utrem >
onc le matin, et
3u'il
une outre pleine d'eau, il les mit sur
aquœ, impôsuit scàpulœ ejus, tradi-
l'épaule d'Agar, lui donna l'enfant
et
dîtque piïerum, et dimisit eam. Quœ
cum abiîsset, errâbat in solitûdine A gar in
la renvoya. Celle-ci s'en étant allée,
T-. / i
I8
• e~t •
«Ieserto. errait dans le désert de Bersabee. ,3 Et
Bersabee. Cumque consumpta es- Gen. 21, 31.

set in utre, abjécit sub- quand l'eau de l'outre fut consommée,


aqua pûerum elle porta l'enfant sous un des arbres
ter unam ârborum, quœ ibi erant. 16
et elle s'en alla et
46 qui étaient là,
Et seditque e regiône pro-
âbiit, s'assitvis-à-vis, aussi loin qu'un arc
cul quantum potest arcus jâcere « Je
peut lancer son trait; car elle dit
:
:

dixit enim : Non vidébo moriéntem ne verrai pas mourir mon fils ». Et
pûerum et sedens contra, levâvit
:
assise en face elle éleva sa voix et ,

vocem suam et flevit. pleura.


a Exaudîvit autem Deus vocem 17
Or Dieu
entendit la voix de l'en-
pûeri vocavitque Angélus Dei Agar
: fant l'ange
: de Dieu appela Agar du
de cœlo, dicens Quid agis, Agar? :
ciel, disant « Que fais-tu,
Agar? ne
:

Gen 16 "•
noli timére exaudivit enim Deus :
-
'

crains point, car Dieu a entendu la voix


vocem pûeri de loco in quo est. 18 de l'enfant, du lieu dans lequel il est.
pûerum, et tenemanum
18
Surge, toile Lève-toi, prends l'enfant et le tiens
18
par la main car je le ferai père d'une
'
illius :
quia in gentem magnam fâ- w.'m;
6
;

19 19
ciam eum. Aperuitque ôculos ejus 2 5, 'i2-°i6.
grande nation ». Alors Dieu lui ouvrit
Deus quœ videns pûteum aquœ,
: les yeux; et, voyant un puits d'eau,
âbiit, et implévit utrem, deditque elle alla et remplit l'outre, et donna à
20 Et fuit cum eo
pûero bibere. : crescit boire à l'enfant. 20 Et Dieu fut avec lui :

qui crevit, et morâtus est in soli- il


grandit et demeura dans le désert, et
tûdine, factûsque est jûvenis sagit- Gen. 25, s. devint un jeune homme habile à tirer
târius. 2I Habitavitque in desérto de l'arc. 2I II habita dans le désert de
Pharan, et accépit illi mater sua Gcn 16 3 Pharan, et sa mère prit pour lui une
uxôrem de terra iEgypti. femme de la terre d'Egypte.
22
Eôdem témpore dixit Abîme- 1S °
22
En ce même temps Abimélech et
Q t
lech, et Phicol princeps exércitus *n,*M. Phicol, chef de son armée, dirent à
'

14. Abraham lui donna l'enfant et la renvoya.


Saint Paul nous découvre le sens mystérieux qui
est caché dans cette conduite d'Abraham, lorsqu'il
dit que Sara figurait l'Église; Agar, la synagogue;
Ismaél, les Juifs incrédules; Isaac, les fidèles, cir-
concis ou incirconcis. Voir Romains, îx, 7, 8; Ga-
lates, iv, 23 et suivants. Bersabee, aujourd'hui —
Bir es-Seba, dans l'ouadi Seba, au sud d'Hébron,
sur la roule d'Egypte, devint plus tard la frontière
méridionale de la Palestine.
19. Un puits d'eau. D'après des explorations ré-
centes, ce puits ou cette source serait clans l'ouadi
es-Seba. —
Elle remplit l'outre. Les monuments
de l'Orient témoignent de l'usage fréquent de l'outre
chez les anciens, en particulier pour le transport
de l'eau dans le désert.
13° Pacte d'Abraham avec Abimélech, XXI, 22-3i.

Phicol
22. titre du ministre du roi, général de ses
armées. Enfant buyant à une outre (y. 19). (Bas-relief de Koyoundjik).
104 Genesis, XXI, 23 — XXII, 1

VI. Générât. Abrahœ (XI, 2ï -XXV, 11). 13° Abrahœ fœdun cum Abimelech (XXI, 2S-34J.

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Ttoàyua. AX: alla (* fj). 30. AEXf (p. âuv.) ravi-
rai. AX: 00x8. AFX: xal 0%. 1. AFX: èTieioaÇev. —

23. Jure donc. Hébreu « jure-moi maintenant •.— Ce lieu fut appelé. Septante
31. « il
appela ce
Que tu ne feras pas demal. Hébreu «
que tu ne
:

lieu —
Bersabée. Septante « puits du serment ».
».
:

tromperas pas ». —
A ma race. Septante « à mon
:

: 32. Pour le puits. Septante


« au
puits ». Pour
:

:

nom '.— La miséricorde. Septante : « la justice ». le puits du serment. Hébreu
« à Bersabée ». :

25. A cause du puits. Septante « à cause des 33. Abimelech se leva ensuite. Les Septante ajou-
puits ».
:

tent « et
Ochozath, son paranymphe ».
: Dans -le —
26. Qui a fait cela, Septante : « qui t'a fait cela ». pays des Philistins. Septante « dans leur pays,
2". Ztonc, Vulgate : itaque, n'est pas dans l'hébreu. des Philistins ». Un bois. Hébreu un — :"


:
[celui]
29. Que signifient? Hébreu et Septante : « qu'est-ce tamaris » ; Septante : « un champ ». A Bersa-
que? »
bée. Septante « au
puils du serment ». :
La Genèse, XXI, 23 — XXII, 1 105
VI. Ilist. d'Abraham (AI, 2Î-XW, 11). 13° Abraham et Abimëlech (XXI, •*'»-:t4).

ejus, ad Abraham Deus : tecum est % E£,m>u! Abraham est avec toi en tout ce
: « Dieu
in univérsis qu;v agis. 23
2:!
Jura ergo A b ^ïo que tu Jure donc par Dieu que
fais.

per Deum, ne nôceas mihi, et pôs- tu ne feras pas de mal, ni à moi. ni à


teris meis, stirpique mese : sed juxta mes enfants, ni à ma race; mais que,
r '" ~° :
'

misericôrdiam, quam i'eci tibi, faciès selon la miséricorde que


j'ai exercée
mihi, et terra; in qua versàtus es envers toi. tu l'exerceras envers moi
2i
âdvena. Dixîtque Abraham Ego : et envers la terre dans laquelle tu as

jurâbo.
2:i
Et increpâvit Abimëlech demeuré comme étranger Et Abra- ».
2i

propter pûteum aquœ quem vi abs- 001.26,10. ham dit : Mais il se


« Je le jure ».
2:i

tûlerant servi ejus. 2(î Responditque plaignit à Abimëlech, à cause du puits


Abimëlech Nescîvi quis fécerit banc
: d'eau que ses serviteurs lui avaient
rem sed et tu non indicâsti mihi, et
: ôté avec violence. 2I! Abimëlech repar-
-"
ego non audîvi prseter hùdie. Tulit Gun s0 ,
tit « Je n'ai:
pas su qui a l'ait cela mais :

itaque Abraham oves et boves, et toi-même tu ne m'en as pas averti et :

dédit Abimëlech :
percusserûntque moi je n'en ai pas ouï parler, si ce n'est
ambo fœdus. -8
Et stâtuit Abraham »e i>u<< aujourd'hui ».
2:
Abraham prit donc des
I>acUm
septem agnas gregis seôrsum.
2!)
Cui brebis et des bœufs, et les donna à
dixit Abimëlech Quid sibi volunt :
Abimëlech, et ils firent tous deux al-
septem agn?p istœ, quas stare fecisti liance. 2S
Et Abraham mit sept jeunes
seorsum ? 30 At ille Septem, inquit, brebis de son troupeau à part. 2 J Et
'

agnas accipies de manu mea ut sint : Abimëlech lui demanda : «


Que signifient
mihi in testimônium, quôniam ego ces jeunes brebis que tu as mises à
l'odi pûteum isturn. :if
Idcirco voeâtus part? »
30 Mais Abraham « Ces
sept :

est locus ille


Bersabée, quia ibi utér- jeunes brebis, dit-il, tu les recevras
que jura vit.
:f2
Et iniérunt fœdus de ma main, afin qu'elles me soient
pro pûteo juraménti. Surréxit au- :!:!
en témoignage que c'est moi qui ai
tem Abimëlech. et Phicol princeps creusé ce puits ». 3f C'est pourquoi ce
exéreitus ejus. reversique sunt in lieu fut appelé Bersabée, parce que là
terrant Palœstinôrum. l'un et l'autre jura. 32 C'est ainsi qu'ils
firent alliance, pour le puits du ser-
?'
ment. :i
Abimëlech se leva ensuite, et
Phicol, chef de son armée, et ils re-
tournèrent dans le pays des Philistins.
Abraham vero plantàvit nemus Mais Abraham planta un bois à Ber-
nomen invoqua là le nom du Sei-
in Bersabée, et invocàvit ibi ocn. 12. s.
sabée, et
il

Dômini Dei œtérni. :ii Et i'uit colô- n. .-,:.


gneur Dieu éternel. Et il demeura :î;

Heb ' "'


nus terrœ Palœstinôrum diébus mul- comme étranger dans la terre des Phi-
tis. u listins, durant de longs jours.
XXII. 1

Qua? postquam gesta -"> .


*' "i> eût XXII. Après que ces choses se fu-
'

sunt, tentàvit Deus Abraham, et JacVi.'n.' rent passées, Dieu éprouva Abraham,

Le j.ays des Philistins proprement dit était sur


:s3.
dit Dieu ne tente personne » (Jacques, 1, 13). C'est
: «

la cote de la Méditerranée: Bersabée y est placé par dans premier sens que Moïse dit
le « Dieu tenta :

extension, y. 34, parce que les Philistins poussaient Abraham ». « Dieu tente d'une manieie et le diable
jusque-là leurs incursions. Abraham planta un — d'une autre, dit saint Ambroise. Le diable tente
bois... (ou plutôt un tamaris). On avait la coutume pour ruiner, mais Dieu tente pour couronner ».(De
de planter un arbre alin qu'il lïit comme un signe Abraham . livre I , chapitre vin , n° 06.) — Quant à la
de possession. nature même de cette ('preuve, Dieu, comme maître
souverain de la vie et de la mort des hommes, avait
Il" le droit d'exiger d'Abraham le sacrifice de son lils:
Sacrifice d'Isaac, XXII, 1-1!».
mais on voit par l'événement même qu'il \oulait
seulement ('prouver et faire éclater la loi et la sou-
XXII, Après que ces choses se furent passées. Au
I. mission du saint patriarche, alin de l'en récompenser
témoignage de Josèphe, il se serait écoulé vingt- d'une manière digne de sa puissance infinie: c'est-
cinq ans, durant lesquels la Genèse ne nous ap- à-dire non seulement par la conquête des Hébreux
prend rien sur Abraham (Antiquités judaïques, I, sur les Cliananéens, les Moabites et les Ammonites,
xiii, 2).

Dieu éprouva, littéralement d'après la mais encore par celle de l'Eglise chrétienne sur
\ulgate Dieu tenta. Le mot tenter a une double
:
tous les pays du monde qui ont été assujettis à Je-
signihcation éprouver, ou porter au mal. C'est
:
sus-Christ. dont Isaac n'était que la ligure.
dans ce dernier sens que
l'apôtre saint Jacques
106 Genesis, XXII, 2-12.
VI. Cienerationes Abrahœ (XI, 27 • \ \\ .
11). — // Itaact obiatio (XXII, 1-19).

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XXII. 1. Abraham, Abraham! Hébreu : « Abra- — Nous hâtant d'aller. Hébreu et Septante : « al-
ham! » lant ».
2. Dans la terre de vision. Hébreu : « au pavs de 6. En
mains. Hébreu « en sa main »
ses .


:

Moriah •; Septante : « dans la terre élevée ». Que 7. Que veux-tu? Hébreu :« me voici »; Septante
je te montrerai. Hébreu et Septante : « que je te «
qu'y a-t-il? » Où est la victime? Hébreu et Sep- — :

dirai ». tante" « où est la brebis ? »


:

3. \ulgate igitur, n'est pas dans l'hébreu. 8. De la victime. Hébreu de la brebis ».


— DeDonc,
«

Hébreu et Septante
:

de bon matin 9. Lui avait indiqué. Hébreu


:


— Deuxnuit. : « ». « lui avait dit ». :

jeunes hommes. Hébreu ses deux servi- : « Dessus. Vulgate desuper, n'est ni dans l'hébreu ni :

teurs ». dans les Septante.


3. Moi et mon fils. Hébreu : « Moi etle jeune homme. » 41. Cria. Hébreu « cria vers lui ». :
La Genèse, XXII, 2-12 107
VI. Histoire d'Abraham (AI, 2Î-XXV, 11). — 14° Sacrifice d'Isaac (XXII, 1-19J.
2
eum Abraham Abraham. Abraham, Abraham ». Et lui
1
dixit ad :
,
vcciuu,
'

et lui dit : «

At ille respondit Adsum. 2 Ait 2 J;?9ud2f' :


répondit : « Me voici » 2 Dieu lui dit. :

illi : Toile filium tuum unigénitum, î6^,"^"' « Prends ton fils unique, que tu chéris,
quem diligis, Isaac, et vadein terram Isaac Isaac, et va dans la terre de vision, et là
visiônis :
atque ibi ôfferes eum in •ff*™**» 1
tu l'offriras en holocauste, sur une des
1 jubé tu r.
holocaûstum super unum môntium monta gnes que je te montrerai » 3 Abra- .

Gen
3
quemmonstrâverotibi. IgiturAbra-
- 12 >

ham s'étant donc levé de nuit, prépara
ham de nocte consûrgens, stravit son âne, emmenant avec lui deux jeunes
âsinum suum ducens secum duos : hommes et Isaac son fils; et lorsqu'il
jûvenes, et Isaac filium suum cum- : eut coupé du bois pour un holocauste,
que concidisset ligna in holocaûs- il s'en alla vers le lieu
que Dieu lui
tum, âbiit ad locum quem prsecé- avait prescrit.
perat ei Deus.
4
Die autem tertio, elevâtis ôculis,
5
Mais
troisième jour, les yeux
le
3
vidit locum procul dixitque ad
:
levés, il de loin, 3 et il dit à
vit le lieu

piïeros suos :
Expectâte hic eum ses serviteurs « Attendez ici avec l'âne
:
;

âsino :
ego et puer illuc usque pro- moi et mon fils, nous hâtant d'aller jus-
perântes, postquam adoravérimus, que-là, après que nous aurons adoré,
revertémur ad vos. 6
Tulit quoque nous reviendrons à vous ». 6 II prit aussi
uér â<i'
ligna holocaûsti, et impôsuit super monteni. le bois de l'holocauste, et le mit sur
T ,..-,. .

Isaac iilium suum ipse vero por- : son fils Isaac, mais lui-même portait
tâbat in mânibus ignem et glâdium. en ses mains le feu et le glaive. Comme
7
ils s'avançaient tous deux ensemble,
Cumque duo pérgerentsimul, dixit
Isaac patri suo Pater mi. At ille
:
7
Isaac dit à son père « Mon père ». Et :

respondit :
Quid vis, fili? Ecce, in- celui-ci répondit : «
Que veux-tu, mon
quit, ignis et ligna : ubi est victima fils? » « Voici, dit-il, le feu et le bois :

holocaûsti? 8
Dixit autem Abraham : où est la victime de l'holocauste? » 8 Et
Deus providébit sibi victimam holo- Abraham répondit « Dieu, mon fils, se :

caûsti, fili mi. Pergébant ergo pâri- pourvoira lui-même de la victime de


ter 9 et venérunt ad locum quem os-
: l'holocauste ». Ils avançaient donc en-
9
ténderat ei Deus, in quo aedificâvit semble, et ils arrivèrent au lieu que
altère, et désaper ligna compôsuit : Dieu lui avait indiqué. Abraham y bâtit
cumque alligâsset Isaac filium suum ,
un autel, et déposa le bois dessus et, ;

pôsuit eum
super struem B*â'}j
in altâre lorsqu'il eut lié Isaac mit son fils, il le
10 Sap 10 5 sur l'autel, au-dessus du tas de bois.
Extenditque manum,
- -
>

lignôrum.
10
et arripuit glâdium ut immolâret ,
Alors il étendit la main, et il saisit
filium suum. le glaive pour immoler son fils.
Et ecce Angélus Domini decœlo
1 '

„*'"*,.
i
Et voilà que l'ange du Seigneur cria
'

Gen
clamâvit, dicens Abraham, Abra- :
;/'^
"> du ciel, disant : «
Abraham, Abraham».
ham. Qui respondit Adsum. i2 « Me voici ». V2 Et
:
Lequel répondit :

Dixitque ei : Non exténdas manum l'ange dit « N'étends


pas ta main sur
:

2. Sur une des montagnes : sur le mont Moriah,

où fut bâti plus tard le temple de Jérusalem, d'après


une tradition très répandue. Voir la note sur II
Rois, xxiv. 16.
10. Il saisit le glaive pour immoler son fils. Quoi
aieut dit certains rationalistes, il n'y a pas là
3u'en
e sacriflee humain, puisqu'il n'y a pas eu d'homme,
immolé réellement, et que le ciel même s'est opposé
à cette immolation (y. 18). L'oblation d'Isaac n'est pour
Abraham qu'une épreuve (y. 1), et pour sa postérité
un enseignement, car le souvenir de ce fait devait
suffire à montrer aux Hébreux que Dieu ne voulait
pas de sacrifices humains, en attendant que Moïse
défendît cette abomination par une loi formelle, ac- Sacrifice d'un enfant (V. 10).
compagnée de sanctions très sévères (Lév., xx, 2; (Cylindre chaldéen.)
Deut., xn, 31).
108 Genesis, XXII, 13-24.
VI. «enerationes Abrahee (XI, 2J-XXV, 11). — *5° FUU Nachor (XXII, SO-S4J.

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18. A 1 * 19. A EX*


1
A'B: Taà/x
t»?s yrjs. Sfta.

14. Le Seigneur voit. Hébreu: « le Seigneur pour- haiteront le bonheur.


« ils se
voira ». Encore, Vulgale usque, n'est ni dans 19. Ils s'en allèrent. Hébreu et Septante :

l'hébreu ni dans les Septante.


:


Sur la montagne le levèrent et s'en allèrent ». Bersabée. Septante —A
Seigneur verra. Hébreu • sur la montagne du Sei-
: « au
puits du serment ».

gneur il sera vu (pourvu) » ; Septante « sur la mon- : 20. Que Melcha aussi avait enfanté... L'hébreu et
tagne le Seigneur a été vu ». les Septante emploient le style direct, jusqu'au y. 23.
lu. Dit le Seigneur. Hébreu : « parole du Sei- 21. Père des Syriens. Hébreu «
père d'Aram ».
gneur! » —
A cause de moi, n'est pas dans l'hébreu. 24. Gaham. Septante « Taham ». Tahas. Sep- :
:


18. Seront bénies. Hébreu « se béniront
», se sou-
: tante « Tochos ». :
La Genèse, XXII, 13-24. 109
\l. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 11). — 15° Le» fil» de Nachor (XXIM,HO-24).
Rep.
tuam super pûerum, neque fâcias 1

15, 22. l'enfant,et ne lui fais rien; je sais


Bom.
illi
quidquam nunc cognôvi quod :
8, 32.
maintenant que tu crains Dieu, puis-
times Deum, et non pepercisti uni- que tu n'as pas épargné ton fils unique
génito tuo propter me. ,3 Le-
filio à cause de moi ». 13 Abraham leva les
vâvit Abraham
ôculos suos, viditque yeux et vit derrière lui un bélier em-
post tergum arietem inter vêpres
Arietis
oblatio.
barrassé par les cornes dans un buis-
hœréntem côrnibus, quem assûmens son le prenant, il l'offrit en holocauste
;

ôbtulit holocatistum pro filio. ** Ap- à la place de son fils. M Et il appela ce


pellavitque nomen loci illius, Dômi- lieu du nom de Le Seigneur voit. :

nus videt. Unde usquehôdie dicitur : D'où l'on dit encore aujourd'hui « Sur :

In monte Dôrninus vidébit. la montagne le Seigneur verra » .


Dei ppo-
15 43
Vocâvit autem Angélus Domini missiones. Mais l'ange du Seigneur appela
Abraham secundo de cœlo, dicens : Gen. 26, 3. Abraham une seconde fois du ciel, di-
Heb. 6, 13,17.
,c
Per memetipsum jurâvi, dicit Dô- Is. 45, 23. sant « ,6 Par moi-même j'ai juré, dit le
:

Ex. 32, 13.


rninus quiafecisti hanc rem, et non
: l'a. 104, 9. Seigneur parce que tu as fait cela, et
:

Eccll. 44, 21.

pepercisti filio tuo unigénito propter 1


M«S.Î, Sf, que tu n'as pas épargné ton fils unique
Luc. 1, 73. "
,7
me: benedicam tibi, et multipli- à cause de moi, je te bénirai, et je
H

cébo semen tuum sicut stellas cœli,


Gen. 15, 5.
multiplierai ta postérité comme les étoi-
et velut arénam quœ est in littore Gen. 13, 16;
28, 14.
les du ciel, et comme le sable qui
maris :
possidébit semen tuum Gen. 24, 60;
est sur le rivage de la mer; ta posté-
18 26, 4
portas inimicôrum suôrum, rité possédera les portes de ses enne-
;

et be- 18, 18;


3. ,8
nedicéntur in sémine tuo omnes Gai.
12,
3, 8. mis, seront bénies en ta posté-
et
Act. 25.
gentes terrée, quiaobedisti voci meœ.
3,
Eccli. 44, 25- rité toutes lesnations de la terre, parce
19
Reversûsque est Abraham ad pûe- que tu as obéi à ma voix ». ,9 Et Abra-
ros suos, abierûntque Bersabée si- ham retourna vers ses serviteurs, et ils

mul, et habitâvitibi. s'en allèrent ensemble à Bersabée, et il

y habita.
20 ° 20
His ita gestis, nuntiâtum est „
Gen
*5 Ces choses s'étant ainsi passées,
., . "« 29 - -

Abrahœ quod iP» i i i .

Melcha quoque genuis- Fiii i on annonça à Abraham que Melcha aussi


IXachor
setfiliosNachorfratrisuo. 21 Hus pri- avait enfanté des fils à Nachor son
-

mogénitum, et Buz fratrem ejus, et j b, i, i ;


frère 2I Hus, le premier-né, Buz, son
:

32 ' 2 '
Camiiel patrem Syrôrum, 22 etCased frère, et Camuel, père des Syriens,
22
et Azau, Pheldas quoque et
Jedlaph, Cazed, Azau et aussi Pheldas, et
ac Bâthuel, 23 de quo nata est Re- Gen. m, ».
Jedlaph,
23 et
Bathuel, dont naquit Ré-
bécca octo istos génuit Melcha,
: becca ce sont là les huit fils que Mel-
:

Nachor Abrahœ. 2i Concubin a


fratri cha enfanta à Nachor, frère d'Abraham.
vero illius, nômine Roma, péperit 24
Sa femme du second rang, du nom
Tâbee, etGaham, et Tahas, etMâa- de Roma, enfanta Tabée, Gaham, Tahas
cha. et Maacha.

Les portes, etc., hébraïsme , pour les villes de


17. que ces deux grands hommes ont donné au monde
ses ennemis. une image si vive et si belle de l'oblation volontaire
18. Seront bénies en ta
postérité toutes les nations de Jésus-Christ, et qu'ils ont goûté en esprit les
de la terre. C'est la promesse spirituelle que Dieu amertumes de sa croix, ils sont jugés vraiment
avait faite à Abraham au moment de sa vocation (Ge- dignes d'être ses ancêtres. •
(Bossuet).
nèse, xn, 3), et qu'il renouvelle pour la première
fois en cette circonstance, la
plus grave de la vie du
patriarche. La promesse est répétée dans les mêmes 15° Les fils de Nachor, XXII, 20-24.

termes, mais elle est garantie par un serment et


devient plus claire aux yeux d'Abraham, qui avait 22. Cazed. Ce nom veut dire le Chaldéen : en hé-
pu auparavant la confondre avec la bénédiction breu, les Chaldéens s'appellent Chasdim, pluriel de
temporelle. Abraham nous apparaît ici véritable- Chased. Il résulte de là que le nom des Chaldéens
ment comme le père des croyants, et c'est sans était déjà connu du temps d'Abraham; il n'est donc
doute alors qu'il tressaillit pour voir les jours du pas étonnant, contrairement au dire de certains cri-
Messie, comme le dit Notre-Seigneur lui-même, Jean tiques, que Moïse ait connu ce nom et l'ait l'ait figu-
vin, 56.
— Parce que tu as obéi à ma voix. « Après rer dans la Genèse (xi, 28, 31 ; xv, 7).
110 Genesis, XXIII, 1-13.
VI. «.lenerationes A lira ha» (XI, 27 -XXV, 11). — jT«° Mors Sara- CXXMIIJ.

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8 Kal ogji î^n» "ib^/û gç» nb^-N^
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12

arWà xco?.. 7. AX* rS. 8(sqq.). B 2 'EfQ(àfi. 9. A: :

iv fieçiSi. A «£. Sors. 1


10. AFX pon. navrai' a.
:

Tiôv. 11. AEX* çtâvrcov. 12. EXf (in f.) xai rois
viols t« Xsr. 13. A X* évavr. (AXf navras).
2
v. 2. s"'r y ra

XXIII. 1. Sara vécut cent vingt-sept ans. L'hébreu choix ».


ajoute : « ce sont les années de la vie de Sara •. 8. Que f ensevelisse mon mort. L'hébreu et les Sep-
2. Dans la ville d'Arbée. Hébreu àKiryath-Arba ».
: « tante ajoutent : « de devant ma face ».
Kyriath signifie « ville ». Les Septante ajoutent « qui : 9. La caverne double. Hébreu « la caverne de :

est dans la vallée ». Macpéla ».

Après les devoirs funéraires. Hébreu et Septante


3. : Habitait. Hébreu el Septante
10. « était assis ».
« de devant
(hébreu la face de) son mort ». : — Ephron. Hébreu et Septante « Éphron l'Héthéen ».
:

4. Et voyageur. Hébreu « et habitant ».


Afin :
— — Devant tous ceux qui entraient. Hébreu et Sep-
:

que j'ensevelisse mon mort. L'hébreu ajoute « de : tante « devant les fils de Heth et tous ceux
:
qui en-
devant ma face » les Septante « de devant moi ».
; : traient ».
5. Répondirent. L'hébreu et les Septante ajoutent : Non, il n'en sera pas ainsi, mon seigneur ; mais
11.
« à Abraham ». toi,écoute plutôt ce que je dis. L'hébreu est plus con-
G. Bans le plus beau de nos Non, mon seigneur, écoute-moi ». Septante
sépulcres. Hébreu : cis « :

« dans celui de nos sépulcres dont tu auras fait « Sois


près de moi, seigneur, et écoute-moi ».
La Genèse, XXIII, 1-13. 111
VI. Histoire d'Abraham (.VI, 2Î-VVV, 11). — 10" Mort de Sara (XXIIIJ.

XXIII. Vixitautem Sara centum '


XXIII. 1
Or Sara vécut cent vingt-
- Sara 2
viginti septem annis. Et môrtua est moritur. sept ans, et elle mourut dans la ville
& en
in civitâte Arbée, quœ est Hebron, - 33
d' Arbée, Hébron, dans la terre
qui est
in terra Chânaan venitque Abra- : de Chanaan; et Abraham vint pour faire
ham ut plângeret et fleret eam. le deuil et pour la pleurer.
3 3
Cumque surrexisset abofficiofû- Et lorsqu'il se fut levé après les de-
neris, locûtus est ad filios Heth, di- voirs funéraires, il parla aux fils de
Aot 4
cens :
*
Advena sum et peregrinus
- 7> 5 -
Heth, disant « Je suis parmi vous
:

apud vos date mihi jus :


sepûlchri Abraham étranger et voyageur donnez-moi le :

vobîscum, ut sepéliam môrtuum «epuicTwV droit de sépulture chez vous, afin que
j'ensevelisse mon mort ».
5
meum. 3
Respondérunt filii Heth, Les fils de
dicéntes :
6
Audi nos, démine, prin- Heth répondirent disant 6 « Écoute-
,
:

ceps Dei es apud nos in eléctis se- : nous, seigneur: tu es un prince de Dieu
pûlchris nostris sépeli môrtuum au milieu de nous ensevelis ton mort ;

tuum nullûsque te prohibére pôte-


: dans le plus beau de nos sépulcres nul :

rit quin in monuménto ejus sepélias ne pourra t'empêcher d'ensevelir ton


"
môrtuum tuum. 7 Surréxit Abraham, mort dans son tombeau ». Abraham
et adorâvit pôpulum terrée, filios vi- se leva, et se prosterna devant le peu-
8
délicet Heth dixitque ad eos Si : :
ple de ce pays, c'est-à-dire, les fils de
placet animée vestree ut sepéliam Heth 8 et il leur dit « S'il plaît à votre
;
:

môrtuum meum, audite me, et inter- âme que j'ensevelisse mon mort, écou-
cédite pro me apud Ephron filium tez-moi et intercédez pour moi auprès
Seor 9 ut det mihi speliincam dû-
:
d'Éphron, fils de Séor,
9
afin qu'il me

plicem, quamhabet in extréma parte donne la caverne double qu'il a à


agri sui pecûnia digna tradat eam
: l'extrémité de son champ que pour un ;

mihi coram vobis in possessiônem prix convenable il me la livre devant


10
sepûlchri. Habitâbatautem Ephron vous, afin que j'y possède un sépulcre » .

10
in médio fîliôrum Heth. Respondit- Or Ephron habitait au milieu des fils
que Ephron ad Abraham cunctis au- Gen. 34, 20, de Heth. Ephron répondit donc à Abra-
diéntibus qui ingrediebântur portam ham, devant tous ceux qui entraient à
civitàtis illius,dicens: 1I Nequâquam u « Non, il
la porte de la ville, disant :

ita fiât, domine mi, sed tu magis aus- 2 Ke ? .


n'en sera pas ainsi, monseigneur; mais
24 22-
cûlta quod loquor :
Agrum trado ti- '

toi, écoute plutôt ce que je dis Je te :

bi, etspeliincam quse in eo est, pree- livre le champ et la caverne qui est
séntibus filiis pôpuli mei, sépeli dans ce champ, en présence des fils de
môrtuum tuum. i2 Adorâvit Abraham mon peuple ensevelis ton mort ». i2 A-
:

coram populo terrée J 3 Et locûtus est braham se prosterna devant le peuple


ad Ephron circumstânte plèbe: Quee- de ce pays, 13 et dit à Ephron, le

iù a Mort et sépulture de Sara, XXIII, 1-20. rer les morts, au lieu de les brûler, ne se rattache à
la crovance de la résurrection des corps.
XXIII. 1. Cent vingt-sept ans. Sara est la seule Un prince de Dieu, c'est-à-dire un très grand
6.
femme dont l'Écriture mentionne la durée de la vie. prince.

Ensevelis ton mort. La politesse orientale,
Hébron est située sur les versants de trois mon-
2.
poussée jusqu'au ralfinement, exigeait que les Hé-
tagnes et dans une vallée, à une hauteur de 830 mè- théens offrissent à Abraham leurs propres tom-
tres environ au-dessus de la Méditerranée, au milieu beaux. Mais le patriarche savait très bien que leur
des montagnes de Juda, dans la Palestine méridio- langage n'était qu'un compliment obligé et qu'il ne
nale. C'est l'une des plus anciennes villes de la terre devait pas les prendre au mot.
de Chanaan; elle s'appelait aussi Cariath-Arbé. La 8. Intercédez pour moi auprès d'Ephron. Ephron
vallée au fond de laquelle est l'Hébron actuelle se était présent, mais il devait nécessairement y avoir
dirige du nord au sud. Les coteaux sont encore au- des intermédiaires entre le vendeur et l'acheteur.
jourd'hui couverts de vignes qui produisent les plus Aucune affaire, même un mariage, ne se traite en
beaux raisins de la terre de Juda. On v voit aussi Orient sans le secours d'un tiers.
des bosquets d'oliviers. Le tombeau des patriarches 14. Jeté livre (donne) le champ. Encore aujourd'hui,
est a l'extrémité d'Hébron. dans les mêmes contrées, c'est le même langage qu'em-
4. Le droit de sépulture. Nous vovons ici le
pre- ploient les Arabes. Ils donnent leur maison, leurs
mier exemple de l'enterrement des" morts, que la chevaux, leur champ, en prenant à témoins tous les
Bible n'avait pas eu jusque-là l'occasion de men- spectateurs mais ce langage n'a pas d'autre but
:

tionner. Il n'est guère douteux que l'usage d'enter- que de faire payer plus cher ce que l'on achète.
112 Genesis, XXIII, 14 XXIV, 4. —
VI. «enerationes Abrahee (XI, 2Î-WV. 11). — n Vasorem ducit Ittaac (XXIV).

*nç6ç iftov si, axovaôv [iov


rijç yrjç- 'Ensidlj
ro uçyvQtov rov àyçov Xâfis naç ifiov, xal
&d\p(» rôv vsxçôv fiov (xsl. ^AnsxQÎOi\ ôs
15
'Ecfçœv rcp 'Afipaâfi, Xiycov' Oi/j, xvçis'
*âxrjxoa yctQ, yîj rsroaxoatcov didçâyumv àç-
/vqîoV àXXà ri av rovzo ùvà fisaov - - v •• • •• t : j- -: T >
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xal aov; av 8s rov vsxqov gov &â\f)ov. ,6 A'«î sir»-n-/2 hd^ï) ^atpsrbpttD
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(ait.) rov &. A (in f.): fier' avzàiv. 4. AEFX* v,.

13. Je
te prie de m'écouter.
Septante « quoniam dans l'hébreu ni dans les Sep-
17. Jadis, n'est ni
me audi me ».
es, —
Je donnerai (hébreu -.jedonne)
:

tante. — Dans
lequel était une caverne double. Hé-
l'argent pour le champ : prends-le. Septante « prends breu à Macpéla » ; Septante ; « qui était dans (à)
«

de moi l'argent du champ •.


:

la caverne double ».
:

Tous les arbres qui bordaient le —


U. Répondit. Hébreu et Septante : •
répondit à champ de tous côtés. Hébreu et Septante « tous les :

Abraham en disant ». arbres qui étaient dans le champ et [Septante : tout


i5. Mon seigneur, écoute-moi. Septante «
pas du ce qu'il y avait] dans toutes ses limites alentour ».
tout, seigneur j'ai entendu ».
:
La terre que tu — :

19. Et ainsi. Hébreu et Septante «


après cela ».
— Dans
:

demandes vaut quatre cents sicles d'argent; c'est le la caverne double du champ. Hébreu : dans
prix entre moi et toi; mais qu'est-ce que cela"! Hé- la caverne du champ de Macpéla ».
breu « une terre de quatre cents sicles d'argent
:

(Septante: la terre est de quatre cents didrachmes, XXIV. 3. Afin que je l'adjure. Hébreu et Septante :

mais) qu'est-ce que cela entre moi et toi? » « et je te ferai jurer ». —Pour mon fils. Les Septante
i6. Ayant cours, Vulgate
publicse. Hébreu et Sep-
:
ajoutent : « Isaac ».
tante «:
passant auprès des marchands ».
La Genèse, XXIII, 14— XXIV, 4. 113
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2ff-XX\ , 11).
r
— 17° Mariage d'Inaac CXXIVJ.

so, ut aûdias me Dabo pecûniam :


Gen u M peuple l'environnant « Je te prie de m'é- :

2 Ee *- u couter
pro agro sûscipe eam, et sic sepé-
:
^j: je donnerai l'argent pour le
:

liam môrtuum meum in eo. 1 Res- '*


preflmn. champ prends-le et ainsi j'y enseve-
; ,

ponditque Epliron
<5
Domine mi, : lirai mon mort ». M Et Éphron répon-
audi me Terra, quam postulas,
: dit :
45 «
Mon seigneur, écoute-moi la :

quadringéntis argénti valet siclis : terre que tu demandes vaut quatre cents
istud est prétium interme et te sed : sicles d'argent; c'est le prix entre moi
quantum hoc? sépeli môrtuum est et toi; mais qu'est-ce que cela? enseve-
tuum. ,G Quod cum audisset Abra- _ lis ton mort ».
u Ce
^-
B
,. .,
Gen. 43, II, ayant qu'Abraham
ham, appéndit pecûniam, quam Jer.sa.io. entendu, il fit
peser l'argent qu'Éphron
audiéntibus avait demandé, en présence des fils de
Ephron postulâverat,
Heth, quadringéntos siclos ar-
filiis Heth, quatre cents sicles d'argent en
génti probâtse monéta) pûblicœ. monnaie de bon aloi et ayant cours.
17 *' Et
Confirmatûsque est ager quon- le champ jadis d'Éphron, dans
dam Ephrônis,
r in quo erat spelûnca
r lequel était une caverne
double, en
! , Gen.
, .
-», , .
• 25,9-10
duplex, respiciens Mambre, tam ipse, 49, 29-30 -,
face de aussi bien que la ca-
Mambre,
quam spelûnca, et omnes arbores Act/7, ie. verne et tous les arbres qui bordaient
le champ de tous côtés, fut assuré HS à
ejus in cunctis términis ejus per cir-
cûitum,
iS
Abrahaein possessiônem, Abraham, comme propriété, sous les
vidéntibus filiis Heth, et cunctis qui yeux des fils de Heth et de tous ceux
Ge 2 I9
intrâbant portam civitâtis illîus.
^ ^ 10; qui entraient à la porte de la ville.
1 9
Atque ita sepeli vit Abraham Saram !Se
! ^|^"
r Et ainsi Abraham ensevelit Sara, sa
uxôrem suam in spelûnca agri dû- femme, dans la caverne double du
plici, quœ respiciébat Mambre, hœc champ, en face de Mambre c'est He- :

est Hebron in terra Chânaan. 20 Et Gen. 35,2-. bron, dans la terre de Chanaan.
20
Le
confirmâtus est ager,
o et antrum quod
1 ' champ donc et la caverne qui était dans
Gen. 25 9-10
erat in eo, Abrahœ in possessiônem ir,!s»\
49 29-31
le champ furent assurés à Abraham,
comme propriété de tombeau, par les
'

monuménti a filiis Heth. so, i».

fils de Heth.
XXIV. '
Erat autem Abraham se- * a° XXIV. *
Or Abraham était vieux
nex, dierûmque multôrum et Dô- : et plein de jours ;
et le
Seigneur l'avait
Gen. 12, 2 2
minus in cunctis benedîxerat ei. 15,2.
;
béni en toutes Et il dit au
choses.
2
Dixitque ad servum seniôrem domus serviteur le plus ancien de sa maison,
*i •
î * * t Gen 47 9 9 '

suse, quiprœerat omnibus quae ha- Eiiei'ei- qui présidait sur tout ce qu'il avait :

bébat Pone manum tuam subter fé-


: « Pose ta main sous ma cuisse, 3 afin

mur meum, ut adjûrem te per Dô- 3


que je t'adjure, par le Seigneur Dieu
minum, Deum cœli et terrœ, ut non Gen. 28, i. du ciel et de la terre, que tu ne pren-
. • »,!• r>T , i ' 1 Cor. 7, 39.
accipias uxorem liho meo de hha- dras pas de femme pour mon
fils parmi
bus Chananœôrum, inter quos hâ- Chananéens au milieu des-
les filles des
en ' " '
* *
bito : sed ad terram et cognatiônem '

quelles j'habite, mais que tu iras dans


meam proficiscâris, et inde accipias mon pays et dans ma parenté, et que

15. Quatre cents sicles d'argent. C'est la première été décrite par le voyageur juif Benjamin de Tudèle
fois que la Bible mentionne le d'un poids. Ici, nom e
qui l'a visitée au xn siècle. On entre, dit-il, dans une
le mot sicle désigne seulement un poids; la mon- première grotte où l'on ne remarque rien. On des-
naie frappée ne paraît dans l'Écriture qu'après la cend ensuite dans une seconde qui est également vide.
captivité de Babylone. Cependant, du temps d'A- On pénétre enfin dans une troisième où se trouvent
braham, les Égyptiens avaient des anneaux d'or et six tombeaux qui, d'après les inscriptions, seraient
d'argent qu'on voit représentés sur les monuments ceux d'Abraham, d'Isaac, de Jacob,de Sara, de Rébecca
et qui, étant d'un poids fixe, jouaient le rôle de mon- etde Lia. Benjamin vit là aussi un grand nombre de
naie. 11 est impossible d'apprécier quelle était la tonneaux remplis d'ossements d'anciens Israélites
valeur de l'argent à cette époque reculée. A l'épo- qu'on y avait transportés par dévotion. —La
caverne et
que des Septante, le demi-sicle d'argent valait un tous les arbres. Aujourd'hui encore, en Orient, la
didrachme grec, c'est-à-dire environ 1 fr. 42. D'après description de l'objet vendu est précise, minutieuse,
cette évaluation, la caverne de Makpélah aurait et tout ce qui en fait partie est spécifié avec soin.
coûte à Abraham de 1.100 à 1.200 francs. Mais l'argent Même dans la vente d'un champ , le contrat doit
avait alors en Palestine une valeur tout autrement porter que les puits, les arbres qui s'v trouvent,
considérable qu'aujourd'hui. sont vendus avec le champ.
17. Une caverne double. La caverne de 18. Sous les yeux des fils de Heth et de tous ceux
Makpélah a
BIBLE POLYCLOTTE. — T. I. 8
114 Genesis, XXIV, 5-14.
VI. «enerationes Abrahse (XI, 2J-XXV, 11). — 17" Uasorem ductt I*aac CXXIVJ.

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rèrs (A>EX* fis). H. AX: éxoîunoev. 12.A*X*(pr.) v. h. 'p nnr:n ,

fia. 14. AFX* (ait.) rœ.

5. Si la femme ne veut pas venir avec moi. Hé- chameaux ». Et s'en alla, manque dans les Sep- —
breu « peut-être la femme ne voudra-t-elle pas ve-
: tante. —
Portant avec lui de tous ses biens. Hébreu
nir avec moi. » et Septante : « et tout le bien de son maître était en
6. Jamais, Vulgate
quando, n'est ni dans l'hé-
: sa main ».
breu ni dans les Septante. 11. Temps où les jeunes filles ont coutume de sor-
7. Le Seigneur Dieu du ciel. Les tir pour puiser de l'eau. Hébreu et Septante :
Septante ajou-
« et Dieu de la terre ». —
tent :
Cest à ta postérité. «
temps où sortent celles qui vont puiser de l'eau ».
Septante « c'est à toi et à ta
:
postérité •. Jeunes filles n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-
8. Ne
veut pas te suivre. Les Septante ajoutent : tante.
« dans ce pays-ci ». —
Par le serment. Hébreu et 14. Donc, Vulgate : igitur, n'est ni dans l'hébreu
Septante « par ce serment à moi fait ». ni dans les Septante . Incline ta cruche. L'hébreu —
:

9. Donc, Vulgate : ergo, n'est ni dans l'hébreu ni ajoute : «


je te prie ». — Je donnerai aussi à boire à
dans les Septante. tes chameaux. Les Septante ajoutent : «
jusqu'à ce
iO. Du troupeau. Hébreu et Septante : « parmi les qu'ils aient fini de boire ».
La Genèse, XXIV, 5-14. 115
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 17" Mariage d'Isaac CXXIV).
que tu prendras une femme
r
uxôrem i'ilio meolsaac. * Respôn- ®fa B\ê. c'est de là

pour mon
5
dit servus : Si nolûerit mûlier venire fils lsaac ». Le serviteur ré-
mecum terram hanc, numquid
in pondit Si la femme ne veut pas venir
: «

redûceredébeo iïlium tuum adlocum, avec moi dans ce pays-ci, dois-je re-
de quo tu egréssus es?
c
Dixîtque mener votre fils dans le lieu d'où vous
» 6 Et Abraham dit
êtes sorti? « Garde-
Abraham Cave nequândo redûcas
:
:

filium meum illuc.


7
Dôminus Deus Gen - 12 > ! -4-
toide jamais y remener mon fils. 7 Le
cœli, qui tulit me de domo patris Seigneur Dieu du ciel, qui m'a tiré de
la maison de mon père et du pays de
mei, et de terra nativitâtis mese, qui Gen 12,7
.

locûtus est mihi, et jurâvit mihi, di- ff;";


ma naissance, qui m'a parlé, et m'a
cens Sémini tuo dabo terram hanc
:
:
$3™ juré, disant : C'est à ta postérité que je
donnerai ce pays, enverra lui-même son
ipse mittet ângelum suum coramte, Tôt?.'™'

et accipies inde uxôrem fîlio meo :


ange devant toi, et tu prendras de là
8
sin autem mûlier nolûerit sequi te, une femme pour mon fils. 8 Que si la
non tenéberis juraménto filium : femme ne veut pas te suivre, tu ne se-
meum tantum ne redûcas illuc. ras pas engagé par le serment; seule-
• Pôsuit ergo servus manum sub fé- ment ne remène jamais là mon fils ».
more Abraham dômini sui, et jurâvit
9
Le serviteur posa donc la main sous
la cuisse d'Abraham son maître, et il
illi
super sermônehoc.
le lui jura.
10
10 decem camélos de Se "us C'est pourquoi il
prit dix cha-
Tulîtque
* ... proficisci-
.

âbnt, ex ômni-
.
meaux du troupeau de son maître, et
grege dômini sui, et «•».
s'en alla portant avec lui de tous ses
bus bonis ejus portans secum, pro-
biens; et étant parti, il se dirigea en
fectûsque perréxit in Mesopotâ- Gen n 3i ;

miam ad urbem Nachor. K Cumque ' 27 > 43 -


Mésopotamie, vers la ville de Nachor.
1 {
Et lorsqu'il eut fait agenouiller ses
camélos fecisset accûmbere extra
chameaux hors de la ville près du
oppidum juxta pûteum aquae véspere, puits, sur le soir, temps où les jeu-
témpore quo soient mulieres égredi nes filles ont coutume de sortir
ad hauriéndam aquam, v2 dixit Dô- „ ^0T 19 :
pour puiser de l'eau, il dit
i2 «
Sei-
N -kl 1 1 • • '
-
:

mine Deus dômini mei Abraham, servi


gneur, Dieu de mon maître Abraham,
ppe
occûrre, ôbsecro, mihi hôdie, et fac je vous supplie, venez-moi en aide au-
misericôrdiam cum domino meo Gen. 43, n. jourd'hui, et faites miséricorde à mon
Abraham. 13 Ecce ego sto prope maître Abraham. 13 Me voici près de
la source d'eau et les filles des habi-
fontem aquœ, et filiœ habitatôrum
tants de cette ville sortiront pour
hujus civitâtis egrediéntur ad hau- pui-
ser de l'eau. 1i Que la jeune fille donc
riéndam aquam. ** Igitur puélla, cui à qui je dirai Incline ta cruche, afin
:

ego dixero : Inclina hydriam tuam que je boive, et qui répondra Bois, :

ut bibam et illa respônderit, Bibe,


:
et je donnerai aussi à boire à tes cha-
quin et camélis tuis dabo potum : ipsa meaux, soit celle que vous avez pré-
est, quam prseparâsti servo tuo lsaac :
parée à votre serviteur lsaac et c'est :

qui entraient à la porte de la ville. C'est là ce qui, M. Près du puits. M. Malan le décrit ainsi « J'al- :

de nos jours encore, donne en Orient force et valeur lai à ce puits au moment où les femmes vont y pui-
au contrat. Quand une vente doit être effectuée dans ser de l'eau. Il y en avait un groupe qui emplissaient,
une ville ou dans un village indépendamment des ,
non plus leurs vases, car les marches que Rébecca
intermédiaires, toute la population se rassemble descendait pour aller puiser de l'eau sont mainte-
autour des parties contractantes, au lieu habituel des nant obstruées, mais leurs outres, en puisant à l'ori-
réunions, c'est-à-dire autour ou près de la porte de fice du puits. Tous les alentours portent des marques
la ville. Tous prennent part aux débats comme s'ils de l'antiquité et des ravages du temps. Comme c'est
y étaient personnellement intéressés. Ils sont tous leseul puits d'eau potable de la contrée, il est très
ainsi témoins, connaissent les détails et les circons- fréquenté. On y voit divers canaux (ou abreuvoirs)
tances de l'affaire, et la transaction est ainsi confir- de différente hauteur pour les chameaux, pour les
mée sans aucun écrit. brebis, pour les chèvres, les chevreaux et les
17° Mariage d'Isaac, XXIV, 1-67.
agneaux ••
13. Les filles des habitants sortiront pour puiser
XXIV. 10. Mésopotamie, contrée située entre le Ti- de l'eau. C'est encore aux jeunes filles et aux femmes
gre et FEuphrate, l'Euphrate et le Chabour.— Vers la que ce soin incombe en Orient. — Sur la prière d'É-
ville deiVacAor.Haran.Voir la note sur Genèse, xi, 31. note du y.
liézer, voir la 42.
116 Genesis, XXIV, 15-27.
VI. Cienerationes Abrahae (XI, 2S-XXV, 11). — 17° Vmorem aucit Inaac {"JTXJFJ.

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14. AEX: el. tw v.vQuo fts'A^q. 15. AFX* avrà. on» a^73 1ro«i insn a?y-ife
20. AFX: i7ti TÔ Tien. AEX
(pro TtâXw): vScop.
21. A
(pro «0 rj. 23. AFX* ri. v. i6. mswri V. 19. p"l2
'p ftp

15. £n lui-même, n'est pas dans l'hébreu. à tous les chameaux. Hébreu « et elle
puisa (Sep- :

16. Jeune fille fort gracieuse. Hébreu et Septante tante de l'eau) pour tous les chameaux ».
«
jeune tille fort belle à voir •. Très belle, n'est — :

22.
:

Les chameaux. Septante « tous les cha-


pas répété ici dans l'hébreu ni dans les Septante. — meaux ». —
Lui présenta. Hébreu et Septante :
:

Elle s'en retournait. Hébreu et Septante « elle re- «


prit ». —Des pendants d'oreilles. Hébreu « un an-
monta • .
:

neau de nez », nézem. Voir la note ci-contre. Pe-


:


17. Donne-moi un peu d'eau à boire. Hébreu sant deux sicles. Hébreu : « pesant un demi-sicle » ;
« donne-moi à boire un
peu d'eau, je te prie ».
:

Septante t
pesant chacun une drachme ».
: Et —
18. Sur son bras. Hébreu « sur sa main ». : autant de bracelets ». Hébreu et Septante « et deux :

19. Lorsqu'il eut bu. Hébreu «


lorsqu'elle eut fini bracelets sur ses mains ».
de lui donner à boire ». — Jusqu'à ce que tous aient
:

23. Il dit.
Septante « il l'interrogea et dit ». :

bu. Hébreu « jusqu'à ce qu'ils aient fini de boire ».
: Dis-le moi. L'hébreu ajoute : « je te prie ». Pour —
20. Et versant. Hébreu et Septante « et
s'empres- y loger. Hébreu « pour y passer la nuit ».
sant de verser ». — Pour puiser. Les Septante ajou-
: :

25. Spacieux, n'est ni dans l'hébreu ni dans les


« de nouveau ». — De
tent :
l'eau, n'est pas dans Septante. —Pour y loger : voir y. 23.
l'hébreu. — Et quand elle l'eut puisée, elle la donna 27. Par une voie droite. Hébreu « par le chemin. » :
La Genèse, XXIV, 15-27. 117
VI. Histoire d'Abraham (XI,2ff-XXV, 11). — 17' Mariage a'Uaac (XXIVJ.
à cela que je connaîtrai que vous au-
et per hoc intélligam quod féceris
misericôrdiam cum domino meo. rez fait miséricorde à mon maître ».
Is65 24 13
II n'avait
pas encore achevé ces
'
15
Necdum intra se verba complé- '

Rebécca egrediebâtur, mots en lui-même, et voilà que sortit


verat, et ecce
Gen22
filia Bâthuel, filiiMelchœ uxôris '
23
Rébecca, la fille de Bathuel, fils de
Nachor fratris Abraham, habenshy- servus Melcha, femme de Nachor, frère d'A-
driam in scâpula sua 16 braham, laquelle portait une cruche sur
:
puélla de- "iL'tTnit!
son épaule <6
côra nimis, virgôque pulchérrima et jeune fille fort gra-
:

cieuse, vierge très belle et inconnue à


incôgnita viro descénderat autem :
tout homme; or elle était déjà descen-
ad fontem, et impléverat hydriam, ac due à la fontaine, avait rempli sa cru-
revertebâtur. { 7
Occurritque ei ser- oa ' che, et elle s'en retournait.
" Aussitôt
4l
vus, et ait Pauxillum aquœ mihiad
:
le serviteurcourut au-devant d'elle, et
bibéndum prœbe de hydria tua. « Donne-moi un
dit :
peu d'eau à boire
Quse respôndit Bibe, Domine mi
18 : :
de ta cruche ». ,8 Elle répondit « Bois, :

celeritérque depôsuit hydriam super mon seigneur » et elle posa prompte-


;

ulnam suam, et dédit ei potum. ment sa cruche sur son bras, et elle lui
19
Cumque ille bibisset, adjécit : donna à boire. 49 Et lorsqu'il eut bu,
« Et même
Quin etcamélis tuishâuriam aquam, elle ajouta :
pour tes cha-
donec cuncti bîbant. 20 Effundéns- meaux je puiserai de l'eau, jusqu'à ce
20
que hydriam in canâlibus, recûrrit que tous aient bu ». Et versant sa cru-
che dans les canaux, elle courut au
ad pûteum ut hauriret aquam et :

haustam omnibus camélis dédit. puits pour puiser de l'eau, et quand elle
'
1{
l'eut puisée, elle la donna à tous les
Ipse autem contemplabâtur eam chameaux. 21
Cependant lui la contem-
tâcitus, scire volens utrum prôspe-
plait en silence, voulant savoir si le
rumiter suum fecisset Dôminus, an
Seigneur avait rendu son voyage heu-
non. reux ou non.
22 Servi 22
Postquam autem bibérunt ca- iiluuera. Or, après que les chameaux eurent
méli, prôtulit vir inaûresaûreas, ap- bu, cet homme lui présenta des pen-
pendéntes
siclos
duos, et armil- dants d'oreilles d'or, pesant deux sicles,
las tôtidem pondo siclôrum decem. et autant de bracelets du poids de dix
23
Dixitque ad eam
23 Puis il dit « De
Cujus es filia ? : sicles. qui es-tu fille?
:

indica mihi est in domo patris tui


: dis-le moi y a-t-il dans la maison de
;

locus ad manéndum? 24 Quae respôn- ton père un lieu pour y loger? » 2i Elle
Filia sum Bathuélis, filii Mel-
G ™-^™
dit :


répondit « Je suis la fille de Bathuel,
:

chœ, quem péperit ipsi Nachor. Et Judic fils de Melcha et que lui a engendré

âddidit, dicens : Paleârum quoque 19 > 19 -


Nachor ». 23 Et elle ajouta, disant « Il y :

et fœni phïrimum est apud nos, et a chez nous beaucoup de foin et de paille,
26
locus spatiôsus ad manéndum. et un lieu spacieux pour y loger ».
26
Inclinâvit se homo, et adorâvit L'homme s'inclina, et adora le Seigneur,
Dôminum, 27 dicens Benedictus Dô- :
27
disant« Béni le
:
Seigneur Dieu de
minus Deus dômini mei Abraham, mon maître Abraham, qui ne lui a pas
qui non âbstulit misericôrdiam et retiré sa miséricorde et sa fidélité, et
veritâtem suam a domino meo, et qui m'a conduit par une voie droite

22. Cet homme


lui présenta des pendants d'oreilles
d'or. L'ornement appelé par la Vulgaie inaures
et par les Septante èvama, pendants d'oreilles, est
en réalité, d'après le texte hébreu, un nézem. Le
nézem, encore en usage clans ces contrées de l'O-
rient, est un anneau d'or ou d'argent, parfois sur-
chargé de perles et de corail, que les femmes por-
tent suspendu à leur nez. Les voyageurs en parlent
souvent, et plusieurs, comme Layard, Prisse, etc.,
ont reproduit le portrait de femmes arabes parées
de ce bijou. Du reste, des pendants d'oreilles de-
vaient sans doute accompagner le nézem offert à Ré-
becca. —
Pesant deux sicles. Sur le poids et la mon-
naie appelés sicle, voir la note sur Genèse, xxui, 15.
Le sicle d'or valait environ 43 fr. 50 à l'époque des
Machabées. 11 faut remarquer du reste que, d'après
le texte hébreu, le nézem offert par Éliézer à Ré-
Femme arabe portant le nézem (>'. 22). (D'après Prisse).
becca ne pesait qu'un demi-sicle.
118 Genesis, XXIV, 28-40.
VI. CJenerationes Abrahte (XI, 2 7-WV. 11). — n Uaeorem ductt Mmaac (XXIV).

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ne. 39.AFX: Tioçsvd-ij. v. ss. 'p nirjn v. 33. 'p eo w

Septante « heureusement ».
« des frères «
:
Du frère. Hébreu — : vieillesse se rapporte, dans les Septante, à Abraham
. et non à Sara.
28. C'est pourquoi,
Vulgate itaque, n'est ni dans 38. la maison de A mon père. L'hébreu et les Sep-
l'hébreu ni dans les Septante. Tout ce qu'elle
:

— tante ajoutent: « et à ma parenté ». — Tu prendras


avait entendu. Hébreu et Septante « selon ces cho- : dans ma parenté. Hébreu
« tu
prendras » ; Septante: :

ses prendras de là ». Les mots dans ma parenté se


• . « tu
30. Les pendants d'oreilles. Hébreu « le nézem » ; rapportent, dans l'hébreu et les Septante, au membre
voir plus haut, y. 2-2. —
Toutes ses paroles. Hébreu et
:

de phrase qui précède.


Septante t les
paroles de Rébecca sa sœur ».
: — 39. Si la femme ne veut pas. Hébreu «
peut-être :

D'eau, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. la femme ne voudra-t-elle pas ».
32. Puis entrer dans le logis. Hébreu et Sep-
il le fit 40. Le Seigneur. Septante € le
Seigneur Dieu ».
tante : * et l'homme entra au logis ». — Enverra. Les Septante ajoutent : « lui-même ».
:

36. Un fils. Septante « un seul fils ».
: Dans sa — Dirigera. Hébreu et Septante « rendra heureuse ». :
La Genèse, XXIV, 28-40. 119
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2J-XXV, 11). — 17° Mariage d'Isaac (XXIV}.
recto itinere me perdiïxit in do- dans la maison du frère de mon mai-'
mum fratris dômini mei. 28
Cucûrrit tre! » 28 C'est pourquoi la
jeune fille
courut et annonça à la maison de sa
itaque puélla, et nuntiâvit indomum
matris suae ômnia quœ audierat.
mère tout ce qu'elle avait entendu.
29
29 Or Rébecca avait un frère du
Habébat autemRebéccafratrem Laban
servum nom de Laban qui sortit en hâte
,
nômine Laban, qui festinus egréssus recipit.
aller vers
pour l'homme, là où était
est ad hôminem, ubi erat fons. la fontaine. 30 Et, comme il avait vu
30
inaûres et armil-
Cumque vidisset les pendants d'oreilles et les bracelets
las inmânibus sorôris
suae, et audîs- aux mains de sa sœur, et qu'il avait en-
set cuncta verba referéntis Hsec : tendu toutes ses paroles, lorsqu'elle
locûtus est mihi homo venit ad vi- :
disait « Ainsi m'a parlé cet homme », il
:

vint vers l'homme, qui se tenait à côté


rum, qui stabat juxta camélos, et
31 de ses chameaux et près de la source
prope fontem aquse dixitque ad :
31
T J'i T\' 'J -U
' • «en. 26, 29. d'eau, et il lui dit « Entre, béni du
eum lngredere, benedicte Dômini
: : p a im'm»,
.
:

cur foris stas? prseparâvi domum, Seigneur; pourquoi restes-tu dehors?


J'ai préparé la maison et un lieu
et locum camélis. 32 Et introdûxit
pour
tes chameaux ». 32 Puis il le fit entrer
eum in hospitium ac destrâvit ca- :
Geni43>24 . dans le logis, dessangla les chameaux,
mélos, deditque pâleas et fœnum, et leur donna de la paille et du foin, et à
aquam ad lavândos pedes ejus, et lui-même et à ceux qui étaient venus
virôrum qui vénérant eum eo. 33 Et avec lui, de l'eau pour laver leurs pieds.
appôsitus est in conspéetu ejus pa-
33
On mit aussi du pain devant lui. Il
nis.Qui ait Non cômedam, donec : dit : « Je ne
mangerai pas que je ne
loquar sermônes meos. Respôndit vous aie énoncé mon message » Laban .

ei lui répondit « Parle ».


:
:
Lôquere.
3i Servi 34
Alors lui « Je suis, dit-il, serviteur
At ille :
Servus, inquit, Abra- mirratio.
:

ham sum :
35 et
Dôminus benedixit Gcn. 13, 2 ;
d'Abraham. 33 Le Seigneur a béni beau-
30, 43.

domino meo valde, magnificatûsque coup mon maître, et il est devenu grand :

est : oves et boves,


et dédit ei car il lui a donné des brebis et des
et servos et an- bœufs, de l'argent et de l'or, des servi-
argéntum aurum,
36 teurs et des servantes, des chameaux et
cillas, camélos et âsinos. Et pé-
des ânes. 36 Et Sara, la femme de mon
perit Sara uxor dômini mei filium Gon 21i 2.
maître, lui a enfanté un fils dans sa
.

domino meo in senectûte sua, dédît- Gen 25


vieillesse, et il lui a donné tout ce qu'il
5
37
que illi ômnia quœ habûerat. Et
avait. 37
Et mon maître m'a adjuré, di-
me dôminus meus, dicens Gm - 24 2 - 9
adjurâvit : >

sant Tu ne prendras point de femme


:

Non accipies uxôrem filio meo de


pour mon fils parmi les filles des Cha-
filiâbus Chananœôrum, in quorum nanéens dans lepays desquels j'habite,
terra hâbito sed ad domum pa-
:
38 38
mais tu iras à la maison de mon
mei perges, et de cognatiône
père, et tu prendras dans ma parenté
tris
mea accipies uxôrem filio meo. une femme pour mon fils. 39 Et moi, j'ai
30
ver0 respôndi domino meo
Eg :
répondu à mon maître: Mais si la femme
Quid si nolûerit venire mecum mil- ne veut pas venir avec moi? A0 Le Sei-
lier? ,0 Dôminus, ait, in cujus cons-Gen. 17,
eut 8 '
1.
6' gneur, reprit-il, en présence de qui je
péetu âmbulo, mittet ângelum suum
'

marche, enverra son ange avec toi, et

30. Comme il avait vu... les bracelets. Les monu-


ments de l'antiquité, et en particulier les monu-
ments égyptiens et assyro-chaldéens, témoignent
Bracelets
de l'emploi fréquent des bracelets dans la parure
des femmes. Les hommes eux-mêmes, surtout les assyro-chaldéens.
personnages élevés en dignité, aimaient à en porter
un ou plusieurs, finement travaillés et ornés de (}-. 30).

perles ou autres matières précieuses.


34. Je suis serviteur d'Abraham, etc. Ici com- (Bas-relief

mence un long récit où Éliézer va répéter, et sou- de Khorsabad).


vent dans les mêmes termes, tout ce qu'a déjà ra-
conté l'écrivain inspiré sur sa mission et les inci-
dents de son voyage. Ces répétitions rappellent la
manière d'Homère, et sont communes à toute la
haute antiquité.
120 Genesis, XXIV, 41-49.
VI. ftenerationes Abrahœ (XI, 2.T-XXV, 11). — 17° Uœorem ducit Isaac (XXIV).

âyysXov avtov (isza aov xai evoâwasi iijv


ôd'ôv aov, xai Xq\f)r[ yvvaîxa Tcp vîop fiov ix
<i : I- it : J ••• :
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xai ix tov oixov tov narçôg
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A*(pr.) t«. 49.
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ei Se fiij. A
41. De ma malédiction. Hi'breu « de ton serment : Les Septante ajoutent « et en cela je connaîtrai que :

envers moi '.—Et qu'ils te refusent. L'hébreu et les vous avez fait miséricorde à mon maître Abraham ».
Septante ont de plus « tu seras dégagé du serment
: 45. Un peu, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-
que tu me fais ». tante.
42. Si vous avez dirigé. Hébreu et Septante : « si 46. De dessus sonépaule. Septante « sur son bras ». :

maintenant vous faites réussir ». 47. De qui es-tu fille? Les Septante ajoutent « ap-
43. Me
voici près de la source d'eau. Les Septante prends-le-moi ». — Les pendants d'oreilles. Hébreu :

— Pour orner sonvisage, manque


:

ajoutent : « et les filles des hommes de la ville sor- « le nézemt. dans


tent pour puiser de l'eau ». —
Qui sortira pour pui- les Septante. Hébreu « à son nez ».
ser de l'eau, n'est pas dans les Septante. De l'eau, — 48. Par une voie droite. Hébreu et Septante
:

n'est pas dans l'hébreu. —


Qui entendra de moi. Hé- « dans la voie de vérité ».
breu et Septante : « à qui je dirai ». 49. C'est pourquoi. Hébreu « maintenant ». —
— Au
:

44. De l'eau, n'est pas dans l'hébreu. fils de Dites-le-moi (1° loco) manque dans les Septante.
mon maître. Septante : « à son serviteur Isaac ».
La Genèse, XXIV, 41-49. 121
VI. Histoire «l'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 17° Mariage d'ixaac (XXIVJ.

tecum, et diriget viam tuam acci- :


dirigera ta voie ;
et tu prendras une
piésque uxôrem filio meo de cogna- femme pour mon fils dans ma parenté
tiône mea, et de domo patri mei. et de la maison de mon père. ''
Tu se-
-'•

Innocens eris a maledictiône mea,


'
ras exempt de ma malédiction, si tu vas
cum véneris ad propinquos meos, et vers mes parents et qu'ils te refusent.
non déderint tibi. Yeni ergo hûdie ''-
Je suis donc venu aujourd'hui près
''-

ad fontem aqua>, et dixi Domine : i de la source d'eau, et j'ai dit Sei- :

Deus dômini mei Abraham, si di- gneur, Dieu de mon maître Abraham,
rexisti viam raeara. in quanunc âm- si vous avez
dirigé la voie dans laquelle
bulo,
13
ecce sto juxta fontem aquœ :
je marche maintenant, 13
me voici près
etvirgo, quœ egrediétur ad haurién- de la source d'eau
que la vierge donc :

dam aquam. audierit a me Da mi- :


qui sortira pour puiser de l'eau, qui en-
hi pauxîllum aquœ ad bibéndum ex tendra de moi Donne-moi un peu d'eau
:

hydria tua
''
et dfxerit mihi:Et : à boire de (a cruche, et qui me ré- ''''

tu Ijilje, et camélis tuis haûriam :


pondra : Bois, toi; je puiserai en-
ipsa est millier quam prœparâvit suite de l'eau pour tes chameaux, soit
Dôminus filio dômini mei. Dum- i:i
la femme que le Seigneur a préparée au

que hœc tâcitus


vôlverem, mecum fils démon maître. Pendant que, sans /,:i

appâruit Rebécca venions cum by- rien dire, j'agitais ces pensées au de-
dr.ia. quam portàbat in scàpula des- : dans de moi-même, parut Rébecca
cend ftque ad fontem, et hausit venant avec sa cruche qu'elle portait sur
aquam. Et aio ad eam ])a mihi :
l'épaule elle descendit à la fontaine et
:

puisa de l'eau. Et je lui dis Donne-


;(;
paûlulum bibere. Quœ festînans <
:

;'
déposait bydriam de hûmero, et di- moi un peu à boire. G
Elle, se hâtant,
xit mihi Et tu bibe, et camélis tuis
: descendit sa cruche de dessus son
tribuam potum. Bibi, et adaquâvit épaule et me dit Bois, toi; je don-
:

camélos. 1T Interrogavique eam, et nerai ensuite h boire à tes chameaux.


en. 24. 2 3 -2 4.
dixi Je bus, et elle abreuva les chameaux.
'

Cujus es lïlia? Qua respôn-


j
:

dit Filia Bathuélis sum, filii Xa-


: ''"Je l'interrogeai alors, et je dis De qui :

chor, quem péperit ei Melcha. Sus- es-tu fille? Elle répondit: Je suis fille

péndi îtaque inaùres ad ornandam de Batlmel. iils de Xacbor, que lui a


fàciem ejus. et armillas pôsui in mâ- enfanté Melcha. Je lui ai donc mis les
4S
nibus ejus. Proniisque adorâvi pendants d'oreilles pour orner son vi-
Dôminum, benedi'cens Domino Deo sage, et j'ai attaché les bracelets à ses
dômini mei Abraham, qui perdiixit bras. iS Et, incliné, j'ai adoré le Sei-
me recto itînere, ut s limerem filiam gneur, bénissant le Seigneur. Dieu de
fratris dômini mei filio ejus. i9 Qua- mon maître Abraham, qui m'a conduit
môbrem si fâcitis misericôrdiam et par une voie droite, alin de prendre la
veritâtem cum domino meo, indicâte fille du frère de mon maître pour son
mihi sin autem âliud placet, et hoc
: fils.
/|9
C'est pourquoi, si vous agissez
dîcite mihi. ut vadam ad déxteram, avec miséricorde et loyauté envers mon
sive ad sini'slram. maître, dites-le-moi; mais si autre
chose vous plaît, dites-le-moi encore :

afin que j'aille à droite ou à gauche ».

42. Si vous avez dirigé la mie, etc. En deman- (Juges, vi, 3G), celles de Jonathas (1 Rois, xiv, 9-10),
dant un signe à Dieu, Éliézer péchait-il par supersti- de jonas (i. "), des Apôtres (Actes, i, 24), etc.. nous
tion? Sûrement non on peut le conclure, et des
: montrent des prières également inspirées par la
graves conjonctures où il se trouvait, et de l'impos- loi et exaucées par Dieu, qui accorde aussitôt le
sibilité où il était de discerner par lui-même l'épouse signe demandé.
qui convenait le mieux à Isaac, et de sa prudence
dans le choix du signe qu'il demande à Dieu, et 48. La fille du frère de mon maître. En réalité,
surtout du succès immédiat et parfait de sa prière. Rébecca ('tait la petite-fille et non la fille de Nachor,
Dans ces sortes de prières, c'est l'intention qui frère d'Abraham. Nous avons déjà constaté que les
justifie ou qui condamne, et l'intention d'Éliézer mots usités pour indiquer les degrés de parenté
fut certainement très louable. Ce n'est pas, du reste, n'avaient pas. chez les anciens, l'étroite précision
le seul exemple de signes demandés à Dieu que qu'ils ont aujourd'hui. Voir plus haut, Genèse, xn, l!f,
nous trouvions dans l'Écriture. L'histoire de Gédéon et comparer plus bas, xxvi, ".
122 Genesis, XXIV, 50-63.
VI. Generationes Abrahae (XI, 2Î-XXV, 11). — IT Uœorem ducit Inaae (XXIVJ.

50 ôs Aâfiav xal BaiïovqX


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à8s).fi)v avrcôv.

50. Répondirent. L'hébreu et les Septante ajou- 57. Demandons-lui ce qu'elle veut. Hébreu et Sep-
tent « et dirent ».
: —
Nous ne pouvons, en dehors de tante, littéralement «
interrogeons sa bouche ». :

sa volonté, te dire rien autre chose. Hébreu et Sep- Lorsqu'elle fut venue, n'est ni dans l'hébreu ni
58.
« nous ne
tante :
pouvons te dire ni mal ni bien ». dans les Septante.
53. A ses frères. Hébreu et Septante « à son 59. Elle. Hébreu et Septante: «Rébecca leur sœur».
Irère».— Desdons. Hébreu: «des choses précieuses ».
:

60. Tu es notre sœur. Hébreu « ô notre sœur » : !



54. Le repas commencé, n'est ni dans l'hébreu ni Puisses-tu croître en mille et mille générations!
dans les Septante. —
Ensemble. Hébreu et Septante Septante « sois en milliers de myriades! » Les —
« lui et ceux
qui étaient avec lui ». Ils demeurè- — :

portes. Septante
:

: « les villes ».
rent. Hébreu et Septante « ils
passèrent la nuit ». 61. Ainsi, Vulgate igitur, n'est pas dans l'hébreu.
— Se levant. Hébreu « ils se levèrent ». :
:

Afin que — — En grande hâte, :

n'est ni dans l'hébreu ni dans les


j'aille, n'est pas dans l'hébreu. Septante.
55. Les frères. Hébreu et Septante « le frère ». :
— 62. Se promenait dans le chemin qui mène au
Elle partira. Hébreu « tu partiras ». puits. Hébreu : « était revenu du puits » ; Septante
56. A dirigé. Hébreu et Septante «
:

a fait réus- : « se
promenait dans le désert auprès du puits ».
— :

sir ». Les Septante ajoutent « en moi ». : Du vivant et du voyant. Septante : « de vision ».


La Genèse, XXIV, 50-63. 123
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 17° Mariage d>I»aac CXXIVJ.
50 50
Responderûntque Laban et Bâ- R Laban et Bathuel répondirent :

tlmel :A Domino egréssus est sermo ITb "n.et :


« C'est du Seigneur qu'est sortie cette
non pôssumus extra plâcitum ejus parole nous ne pouvons, en dehors de
;

sa volonté, te dire rien autre chose.


quidquam âliud loqui tecum. *J En 51
Voici Rébecca devant toi prends-la, :
Rebécca coram te est, toile eam,
et proficîscere, et sit uxor filii dô-
pars, et qu'elle soit la femme du fils
de ton maître, selon qu'a parlé le Sei-
mini tui, sicut lociïtus est Dôminus. ô2
'

Ce qu'ayant entendu, le ser-


y2 gneur ».
Quodcum audisset puer Abraham, viteur d'Abraham, se prosternant en
prôcidens adorâvit in terram Dômi-
33
Gen. 24, «, terre, adora le Seigneur. Puis, ti-
num. 5:! Prolatisque vasis argénteis, rant des vases d'or et d'argent, et des
et aiïreis. ac véstibus, dédit ea Re- vêtements, il les donna à Rébecca en
bécca? pro mûnere, frâtribus quoque présent et à ses frères et à sa mère,
;

5i il offrit aussi des dons. 54 Le repas


ejus et matri dona ôbtulit. Inito
commencé, mangeant ensemble et bu-
convîvio, vescéntes pâriter et bibén-
Mais se levant
vant, ils demeurèrent là.
tes mansérunt ibi. Surgens autem
le matin, le serviteur dit : « Laissez-moi
mane, locûtus est puer Dimîttite :

partir, afin que j'aille vers mon maître » .

me, ut vadam ad dôminum meum. r sc


55
Les frères de Rébecca et sa mère ré-
:i:i

Responderûntque fratres ejus et °tûr'


e CC " pondirent « Que la jeune fille demeure
:

mater Mâneat puélla saltem decem


: ad au moins dix jours auprès de nous, et
dies apud nos, etpôstea profîciscé- ensuite elle partira ». 56 « Ne me retenez
tur. 56 Nolite, ait,
me retinére, quia pas, reprit-il, puisque le Seigneur a di-
Dôminus diréxit viam meam dimît- :
rigé ma voie laissez-moi partir, afin
:

57
tite me, ut pergam ad dôminum que j'aille vers mon maître ». Et ils
meum. 57 Et dixérunt Vocémus :
dirent « Appelons la jeune fille, et de-
:

puéllam, et quœrâmus ipsius volun-


mandons-lui ce qu'elle veut». 58 Lorsque
tâtem. :i8
vocâta venisset, appelée elle fut venue, ils lui demandè-
Cumque
sciscitâti sunt : Vis ire cum hômine rent « Veux-tu aller avec cet homme? »
:

59 Elle dit « J'irai ». 59 Ils


isto? Quœ ait : Vadam. Dimisé- r ,. „
:
l'envoyèrent
runt ergo eam, et nutricem illius, donc, elle, sa nourrice, le serviteur d'A-
braham et ses compagnons, G0 implorant
serviimque Abraham et comités ,
des choses heureuses pour leur sœur,
60
ejus, imprecântes prospéra sorôri et disant « Tu es notre sœur puisses-
: :

suœ, atque dicéntes Soror nostra :


tu croître en mille et mille générations,
es, crescas in mille millia, et possi-
deat semen tuum portas inimicôrum
et puisse ta postérité posséder les por-
Gen _ 2, 17 tes de ses ennemis ! » 61 Ainsi Rébecca
C(
suôrum. Igitur Rebécca et puéllœ et ses servantes, étant montées sur les
illius, ascénsis camélis, secûtae sunt chameaux, suivirent le serviteur qui
virum qui festinus revertebâtur ad
:
en grande hâte retournait vers son
dôminum suum. maître.
62
Eo autem témpore deambulâ- 62
En ce même temps se promenait
bat Isaac per viam quœ ducit ad Isaac dans le chemin qui mène au puits
pûteum, cujus nomen est Vivéntis Gen . 16 . „. dont le nom est puits du Vivant et
et Vidéntis habitâbat enim in terra 2S > "•
:
Voyant; car il habitait dans la terre
63
austrâli : et egréssus fûerat ad Luc .
6i 12 .
australe. G3 Et il était sorti pour médi-

W). Les portes de ses ennemis. Voir


note sur xxu, 17.
plus haut la r
1
^^
(il. Etant montées sur les chameaux. Il s'agit ici
•lu chameau à une bosse, commun dès une
époque
1res ancienne en Palestine et en Mésopotamie. Le
chameau à deux bosses, ligure sur les monuments
assyriens, ne fut connu des Hébreux que beaucoup
plus tard. Le chameau était emplové dans l'agri-
culture, mais il servait aussi pour les vovages,
ou le rendait précieux son extrême frugalité il se ':

nourrit, en effet, de peu de chose, et peut rester une


semaine sans boire.
62. Dans la terre
australe, c'est-à-dire dans la
Palestine méridionale. Chameau chargé pour le voyage de ^imroucl).
()'. 61). (.Bas-relief
124 Genesis, XXIV, 64— XXV, 10.
VI. «enerationes Abrahte (XI, 2Î-XXV, 11). — 18° Mor* Abrahte CXXV, 1-11} .

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63. A J FX* avrS. 2. AX: °Ielàv... MaSaX^


(Snv À X). 3. AX: xal zbv Oaiftàv xal zbv daiSâv. nap-nais n-nan
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(p. Jf.S.) éyt'vovzo 'PaysrjX y.ai Nafi8ir;X


Kal. 9. A: Xoi Svo ru. ... o érrr.

63. .De to»n, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep- XXV. A Isaac. Les Sentante ajoutent
o. : « son
tante. lils ».
65. Aussitôt, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sen- Vers la région orientale. Après ces mots l'hé-
6.
tante. breu et les Septante répètent « au pays d'orient ». :

67. Qui conduisit Rébecca dans la tente. 7. Les jours de la vie. Septante les années des
«
qui entra dans la maison ».

Septante :
// l'aima tellement, jours de la vie ».
:

qu il tempera la douleur qu'il avait eue de la mort 9. La caverne double. Hébreu « la caverne de :

de sa mère. Hébreu et Septante « il l'aima, et


:
Makpélah ».
Isaac se consola de sa mère ».
La Genèse, XXIV, 64— XXV, 10. 125
VI. Histoire d'Abraham (XI, 2Î-XXV, 11). — 18° Sa mort CXXV, 1-11).
meditândum in agro, inclinâta jam nliv iam ter dans la campagne, le jour étant
Rebecc *
die cumque elevâsset ôculos, vidit
:
déjà sur son déclin et : comme il avait
camélos veniéntes procul. 6 Rebécca ''

levé les yeux, il vit les chameaux ve-


quoque, conspécto Isaac, descendit nant de loin. Ci Rébecca aussi, Isaac
de camélo, 65 et ait ad pûerum Quis :
aperçu, descendit de son chameau, 65 et
est ille homo qui venit per agrum dit au serviteur : «
Quel est cet homme
in occiïrsum nobis? Dixitque ei :
qui vient par la campagne, à notre ren-
Ipse est dôminus meus. At illa tol- contre? » Et il lui dit « C'est mon maî-
:

66
lens cito pâllium, opéruit se. Ser- tre Et elle, prenant aussitôt son voile,
».

vus autem, cuncta quae gésserat, se couvrit. 66 Or le serviteur raconta


"
6
narrâvit Isaac. Qui introdûxit tout ce qu'il avait fait à Isaac, 67 qui
eam in tabernâculum Sarae matris conduisit Rébecca dans la tente de Sara
suœ, et accépit eam uxôrem : et in Gen. 29, 18.
sa mère, et la reçut pour femme : et il
tantum diléxit eam, ut dolùrem, qui l'aima tellement, que cet amour tem-
Gen. 23, 2.
ex morte matris ejus acciderat, tem- péra la douleur qu'il avait eue de la
perâret. mort de sa mère.
XXV. 1
Abraham vero âliam duxit 18»
XXV. Or Abraham prit une autre
*

femme, du nom de Cétura, laquelle


2 -
uxôrem nômine Ceti'iram :
qua? i Par .

péperit ei Zamran et Jecsan, et Ma- Ai>rah« lui enfanta Zamran, Jecsan, Madan,
3
dan, et Mâdian, et Jesboc, et Sue. ex "ètur». Mâdian, Jesboc et Sué. Et Jecsan en-
8
Jecsan quoque génuit Saba. et Da- gendra Saba et Dadan. Les fils de Da-

dan. Filii Dadan fuérunt, Assûrim, dan furent Assurim, Latusim et Lôo-
*
et Latûsim, et Lôomim. At vero ex mim. 4 Mais de Mâdian naquirent Epha,
Mâdian ortus est Epha, et Opher. Opher, Hénoch, Abida et Eldaa. Tous
et Henoch, et Abida. et Eldaa : om- ceux-ci sont les fils de Cétura. 5 Abra-
nes hi filii Cetûrae. 5 Deditque Abra- ham donna tout ce qu'il possédait à
ham cuncta quœ posséderat, Isaac : Isaac. 6 Mais aux fils de ses autres
6
autem concubinârum largitus
filiis Gen. 24, 36;
femmes, il fit des présents, les sépara
? , .
, 15, 4 ;
est mimera, et separavit eos ab Isaac «. 10- 14 -
d'Isaac, son fils, et les envoya, pen-
filio suo, dum adhuc ipse viveret, dant que lui vivait encore, vers la ré-
ad plagam orientâlem. gion orientale.
7
7
Fuérunt autem dies vitse Abra- Mors Or les jours de la vie d'Abraham
MiimIi..
hse, centum septuaginta quinque furent de cent soixante-quinze ans. 8 Et
anni. 8 Et deficiens môrtuus est in Gen. 15, 1;
manquant de forces, il mourut dans
senectûte bona, provectœque setâtis, une heureuse vieillesse, étant d'un âge
et plenus diérum :
congregatûsque ^f; fort avancé, et plein de jours et il fut :

est ad pôpulum suum.


9
Et sepelié- réuni à son peuple. 9 Et Isaac et Ismaël,
runt eum Isaac et Ismael filii sui in ses fils, l'ensevelirent dans la caverne
spelûnca dûplici, quœ sita est in double, qui est située dans le champ
agro Ephron filii Seor Hethœi, e re- Gen 23 w d'Éphron, fils de Séor l'Héthéen, vis-à-

giône Mambre, quem émerat a vis de Mambré, H0 champ qu'il avait

18° Mort d'Abraham, XXV, 1-11. mariage. » Mais ce ne sont pas seulement ces races
orientales qui se glorifient d'être les enfants d'A-
XXV. 8-9. Il mourut, Isaac et Ismaël, ses fils,
et braham. Quelque important qu'ait été son rôle
l'ensevelirent. La présence des deux fils d'Abraham comme père des peuples, il l'a été bien plus encore
à ses funérailles s'est pour ainsi dire perpétuée dans comme père des croyants. C'est surtout par la foi
le souvenir qu'ont gardé de ce patriarche les peuples qu'il est devenu le père d'une postérité plus nom-
issus d'Isaac et d'Ismaël. « Abraham, dit Bossuet, a tou- breuse que les étoiles du ciel. Il est le prototype du
jours été célèbre dans l'Orient. Ce n'est pas seule- chrétien. Deux mille ans à l'avance, il a pratiqué,
ment les Hébreux qui le regardent comme leur à un degré héroïque, cette vertu qui devait être le
père; les Iduméens se glorifient de la même origine. germe fécond du christianisme, la foi. De plus, il a
Ismael, fils d'Abraham, est connu parmi les Arabes, été l'ancêtre du Messie, et c'est en lui et par lui
comme celui d'où ils sont sortis... D'autres peuples qu'ont été bénies toutes les nations de la terre. —
arabes se ressouviennent d'Abraham et de Cétura, Dans la caverne double. Voir la note sur Genèse,
et ce sont les mêmes que l'Écriture fait sortir de ce xxiii, 17.
126 Genesis, XXV, 11-23.
VII. CJenerationes Ismael (XXV, 12-18).

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10. AX* t«. 11. AFX: tov viov. 12. A*EX*


13. A*FX: xar ôvo/ua. AFX*
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16. A'EX;
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È'9-vog. 20. A'X* et eig. 21. AEX:


2vQÎas eXafiev v. 15. -nn x"ca v. 23. 'p cra
23. AFX: èv ttj y.

il. Du Vivant et du Voyant. Hébreu : « de Lachaï- tinte *


« 1g Svrïôii *.
roï » ; Septante « de vision ». 21. Pour sa femme. Septante «
pour Rébecca sa

: :

48. Il habita. Hébreu : « ils habitèrent ». Il femme. — Et accorda


la conception à Rébecca. Hé-
mourut. Hébreu et Septante « il s'établit ». : breu et Septante « et Rébecca son épouse conçut ». :

20. Syrien de Mè&opotamie. Les Septante ajoutent : 22. S'il devait en être ainsi pour moi, qu'était-il
« de
Syrie ». Hébreu « l'Araméen de Paddan-Aram ». besoin de concevoir? L'hébreu est beaucoup plus
— :

Laban. L'hébreu ajoute « l'Araméen » ; les Sep-


: concis: « si ita, adquid illud mihi? »
La Genèse, XXV, 11-23. 127
VII. Histoire d'Ismaël (XXV, 12-18).
Gen 49 31 -
Heth ibi sepûltus est ipse, et
filiis :
-
>
acheté des de Heth c'est là qu'il
fils :

Sara uxor ejus. 11 Et post ôbitum Heb - u ^ 9-


fut enseveli, lui, et Sara sa femme. u
illius benedixit Deus Isaac filio eius, «en. 24, 62 ;
Et, après sa mort, Dieu bénit Isaac, son
• -,
1 1 n 1 • • 16 14 . >
-

juxta Puteum nomme


.

qui habitabat fils


qui habitait près du puits du nom
,

Vivéntis et Vidéntis. de puits du Vivant et du Voyant.


VII.
<2 12
Hae sunt generatiônes Is- »«> ie, 15; Voici les générations d'Ismaël, fils
mael Abrahœ, quem péperit
filii '' a 01
d'Abraham, que lui enfanta
Agar l'É-
ei Agar vEgyptia fâmula Sarœ ,
:
gyptienne, servante de Sara, * 3 et
13
et hœc nômina filiôrum ejus in voici les noms de ses fils selon leurs
vocâbulis generatiônibus suis.
et noms et leurs générations. Le premier-

Primogénitus Ismaélis Nabâioth, J.*5i.


né d'Ismaël fut Nabaïoth, ensuite Cé-
deinde Cedar, et Adbeel, et Mab- dar, Adbéel, Mabsam, u Masma,
sam,
1i
Masma quoque, Duma, et Duma, Massa, Vi
Adar, Théma, Je-
Vi 16
et Massa, Hadar, et Thema, et thur, Naphis et Cedma. Ce sont là
Jethur, et Xaphis, et Cedma.
H Isti les fils d'Ismaël; ce sont aussi les noms
sunt filii Ismaélis et hœc nômina :
Gen. de leurs châteaux et de leurs villes ils
17, 20. ;

per castélla et ôppida eôrum, duô- ont été douze princes de leurs tribus.
17
decim principes trîbuum suârum. Or la vie d'Ismaël fut de cent
7
Et facti sunt anni vitae Ismaélis
1
Gen . 25 , 8 .
trente-sept ans; et manquant de for-
35 29 '
centum triginta septem, deficiéns- ces, il mourut, et fut réuni à son peu-
que môrtuus est et appôsitus ad
* 8
ple. 11 habita
depuis Hévila jusqu'à
18
pôpulum suum. Habitâvit autem Sur, qui regarde l'Egypte quand on
ab Hevila usque Sur, quœ réspicit g™- i fi - l ?-
entre en Assyrie c'est en présence de :

iEgyptum introeûntibus Assyrios : tous ses frères qu'il mourut.


coram cunctis frâtribus suis ôbiit.
49 Hse
quoque sunt generatiô-
nés Isaac filii Abraham Abraham :
m
Gen- "'
- 1.
l "5'
fils
<9
Voici aussi les générations d'Isaac,
d'Abraham : Abraham engendra
-° 20
génuit Isaac qua- :
qui cum Isaac, âgé de
lequel, lorsqu'il était
draginta esset annôrum, duxit quarante ans, prit pour femme Ré-
uxôrem Rebéccam filiam Bathuélis becca, fille de Bathuel, Syrien de Méso-
2I
Syri de Mesopotâmia, sorôrem La- potamie, et sœur de Laban. Or Isaac
ban. 2 * Deprecatûsque est Isaac implora le Seigneur pour sa femme,
Dôminum pro uxôre sua eo quod Gen 16 2 ,
-
'
-

parce qu'elle était stérile et le Sei- :

esset stérilis qui exaudivit eum, JSSîiî :


gneur l'exauça, et accorda la conception
et dédit concéptum Rebéccae. 22 Sed £•»«?*«
Rebecea. à Rébecca. 22 Mais ses enfants s'entre-
.

colhdebântur in utero ejus pârvuli :


choquaient dans son sein elle dit « S'il ;
:

quœ ait : Si sic mihi futûrum erat, devait en être ainsi pour moi, qu'était-
» Et elle alla
quid necésse fuit concipere? Per- il besoin de concevoir?
23
rexitque ut consûleret Dôminum. pour consulter le Seigneur, qui, ré-
23
Qui respôndens ait : Duœ
gen- pondant, dit : Deux nations
sont dans
«

tes sunt in utero tuo, et duo pôpuli ton sein, et deux peuples sortis de ton

VII e Section. — Histoire d'Ismaël. 3° Isaac


1-40.
bénit Jacob à la place d'Ésaù, XXVII,
XXV, de Jacob, XXVII, 41 — XXVIII, 22.
1-2-18.
4° Fuite
5° Jacob chez Laban, XXIX-XXX, 43.
Retour de Jacob, XXXI, 1 — XXXII, 2.
IS. Voici les générations d'Ismaël. Titre de la
"e 6°
section.
18. Jusqu'à Sur. Voir la note sur Exode, xv, 22. 7° Réconciliation de Jacob et d'Ésaù, XXXII, 3-

Les descendants d'Ismaël ou les Bédouins nomades XXXIII, 20.


habitèrent depuis l'Arabie Petrce jusqu'à l'Euphrate, 8° Rapt de Dina, XXXIV, 1-31.
et le long de la rive occidentale de l'Euphrate, en 9° Jacob à Bétbel, XXXV, 1-26.
remontant vers le nord, jusque vis-à-vis de l'Assyrie. 10° Mort d'Isaac, XXXV, 27-29.

VIII e Section. — Histoire d'Isaac.


1" Les deux fils d'Isaac, XXV, 19-34.
e
XXV, 19 — XXXV. 19. Voici les générations d'Isaac. Titre de la 8 sec-
tion. Le commencement de la vie d'Isaac : sa nais-
1° Ses deux fils, Ésaù et Jacob, XXV, 19-3ï. sance, son sacriûce, son mariage, etc., se confond
2° Isaac à Gérara, XXVI, 1-3P. avec l'histoire d'Abraham son père (6
e
section).
128 Genesis, XXV, 24— XXVI, 2.
Ueneratioues Isaac (XXV, 19-XXXV). — Duo lmaac (XXV, 19-34).

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26. A (pro è'r.) iyévvr^Ev. 27. AFXf (p. ait. Si) r;v.
AEFX: ri AFX: V. 23.
30. Af éd.) 32. p"ta yap
EÏtïbv Se 'Ha.
7tv$ô.
AEX
(p.
(eti. 33. 34.):
èyto.
TzçcoTOtoxeïa.

1. A: éysvTJd'Tj. AEFX: yootw.

24. Déjà, Vulgate :


jam. Hébreu et Septante : « et». mement, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-
«*- Se trouvèrent, Vulgate reperti sunt. Hébreu et : tante.
Septante étaient •.
: «
Lui, n'est pas dans l'hébreu.
31. Vends-moi. —
25. Aussitôt, Vulgate : protinus. Hébreu et L'hébreu et les Septante ajoutent « aujourd'hui ».
tante : « ensuite », postea.
Sep-
L'autre. Hébreu et — 33. Donc. Hébreu et Septante
:

Septante : « son frère ». —


Le pied. Hébreu et Sep- tout d'abord.
«
aujourd'hui »>
Il vendit. L'hébreu et les Septante — :

tante « le talon ».
: —
C'est pour cela, Vulgate : id- ajoutent « à Jacob ». :

circo, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. 34. Cest ainsi que, n'est ni dans l'hébreu ni dans-
26. Quand ces enfants lui
naquirent (à Isaac). les Septante. Ayant pris du pain. Hébreu et Sep- —
Septante : «
quand Rébecca les enfanta ». tante « Jacob donna à Ésaii du
pain ». Et s'e>* —
29. Vers lui, Vulgate ad quem, n'est ni dans
: l'hé- alla. Hébreu et Septante
:

« se leva et s'en alla ». :



breu ni dans les Septante. Estimant peu d'avoir vendu son droit d'aînesse. Hé-
30. Dit. Hébreu et Septante « Ésaù dit à Jacob ».
breu et Septante « et Ésaii méprisa le droit d'ai-
— Donne-moi. Hébreu et Septante « fais-moi man-
:

nesse ».
:

ger » l'hébreu ajoute « je te prie ».


; De ce mets
:
:

— XXVI. i. La disette. Hébreu et Septante « la pre-


roux. Hébreu « du
roux, de ce roux ».
:
Extrê- — mière disette ».
:
La Genèse, XXV, 24— XXVI, 2. 129
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 1° Se» deuœ fit» (XXV, 19-34J.
Gen. 27, 29.
ex ventre tuo dividéntur, populûs- Mat. ventre se diviseront un peuple sur-1, 2. :

Roni. 9, 10-13.
quepôpulumsuperâbit, et major sér- passera l'autre peuple, et l'aîné servira
viet minôri. le plus jeune » .

24 24
Jam tempus pariéndi advénerat, Déjà le temps d'enfanter était
et ecce gémini in utero ejus repérti Gen. 3S,27-30. venu, et voilà que deux jumeaux se
Esau.
sunt. 23 Qui prior egréssus est, trouvèrent dans son sein. 25 Celui qui
Gen. 27, 11.
rufus erat, et totus in morem lepremier sortit, était roux, tout hérissé
pellis hîspidus :
vocatûmque est
Gen.
de poils comme une peau et il fut ap- ;
25, 30.
nomen ejus Esau. Prôtinus alter Os. 12, 3. pelé du nom d'Ésaii. Aussitôt l'autre,
egrédiens, plantam fratris tenébat sortant, tenait de sa main le pied de
Gen. 27, 36
manu appellâvit eum son frère
;

: et idcirco 32, 23.


et c'est pour cela qu'elle
:

26 26
Jacob. Sexagenârius erat Isaac l'appela Jacob. Isaac était sexagé-
quando nati sunt ei pârvuli. naire quand ces enfants lui naquirent.
27 27
Quibus adûltis, factus est Esau Gen. 10, 9 ;
Ceux-ci devenus grands, Esau se
4, 2.
vir gnarus venândi, et homo agri- rendit habile à chasser, et fut un
cola Jacob autem vir simplex ha-
: homme des champs; Jacob, au con-
bitâbat in tabernâculis. 28
Isaac Gen.
traire, homme simple, habitait sous
22, :

amâbat Esau, eo quod de venatiô- 37, 3. les tentes. 28 Isaac aimait Esau, parce

nibus illius vescerétur et Rebécca : qu'il se nourrissait de sa chasse et Ré- ;

29
Coxit autem Ja- Esau becca chérissait Jacob. 29 Or Jacob fit
diligébat Jacob. prlmojce- cuire un mets Esau étant venu vers
cob pulméntum ad quem cum ve- :
;

lui des champs très fatigué, 30 dit


nisset Esau de agro lassus, 30 ait
:
:

Da mihi de coctiône hac rufa, quia


« Donne-moi de ce mets roux: car je
suis extrêmement fatigué ». C'est pour
ôppido lassus sum. Quam ob cau- ce motif qu'il fut appelé du nom d'É-
sam vocâtum est nomen ejus Edom.
Gen. 36, 1, 19.
31
31
dom. Jacob lui dit « Vends-moi ton
:

Cui dixit Jacob : Vende mihi Gen. 49, 3. droit d'aînesse » , 32 Esau répondit «Voici :
32 Deut. 21, 17.
primogénita tua. Ille respôndit
22, 13.
:
la.
que je meurs ;
à quoi me servira mon
En môrior, quid mihi prôderunt droit d'aînesse ? » 33
Jacob repartit :
33
primogénita? Ait Jacob Jura Gen. 27, 36. :
« Jure-le-moi donc » Esau le lui jura, et .
Heb. 12,
ergo mihi. Jurâvit ei Esau, et vén- 16-17. il venditson droitd'aînesse.
34
C'est ainsi
z * Et
didit primogénita. sic accépto du
qu'ayant pris pain et le plat de len-
pane et lentis edûlio, comédit, et il
tilles, mangea et but, et s'en alla,
bibit, et âbiit parvipéndens quod
: estimant peu d'avoir vendu son droit
primogénita vendidisset. d'aînesse.
XXVI. Orta autem famé super Isaac
H
XXII. *'
Cependant une famine
Geraris.
terram, post eam sterilitâtem quae étant survenue dans ce pays, après la
acciderat in diébus Abraham, âbiit Gen. 12, 10. disette qui était arrivée dans les jours
Isaac ad Abimelech regem Palses- Gen.
20, 1-6.
d'Abraham, Isaac s'en alla vers Abime-
tinôrum in Gerâra. 2 Apparuitque lech, roi des Philistins, à Gérara. Or 2

ei Do-minus, et ait Ne descéndas : le Seigneur lui apparut, et dit : « Ne des-

25. Voir la note sur Genèse, xxvn, 36. tiquer et de juger, en consultant la justice et la loi
30. Ce mets roux : des lentilles, qui, aujourd'hui de Dieu». (Quœst. in Heptat. vu, 49). 2° Dans le cas —
encore, sont un des mets préférés des Orientaux. présent, la conduite de Jacob n'a pas la gravité qu'on
33. Et il vendit son droit d'aînesse. On a reproché veut lui attribuer. Il avait bien quelque raison de
à Jacob d'avoir acheté à Ésaii son droit d'aînesse réclamer le droit d'aînesse, puisque Esau était son
d'une manière peu honorable. Deux observations frère jumeau, et, de plus, il importe de le remarquer,
sont ici nécessaires. 1° Nous ne sommes nullement ilne le priva pas de fait des biens terrestres pro-
tenus de justifier Jacob en cette circonstance de sa venant de l'héritage paternel ce qui fut propre à :

vie, pas plus qu'en quelques autres, car il n'était Jacob, ce fut seulement la bénédiction spirituelle.
pas impeccable, et la Sainte Écriture, racontant tout Aussi quand Jacob, à son retour de Mésopotamie,
avec impartialité, n'approuve pas les fautes des voudra faire des présents à son frère (Gen. xxxm, 8-9),
patriarches et des saints de l'Ancien Testament, par celui-ci les refusera en répondant qu'il est assez
le seul fait qu'elle les rapporte. Les historiens sacrés riche lui-même, et lorsque Isaac mourra, nous ne
sont des narrateurs, non des juges. Ils ne louent point verrons point qu'il y ait dispute entre les deux fils
directement les actes louables; ils ne blâment d'Isaac au sujet de sa succession (Gen. xxxv, 29).
pas davantage les actes blâmables; ils se bornent à
les exposer, sans les approuver ni les censurer. 2° Isaac à Gérara, XXVI, 1-35.
«
Généralement, dit S. Augustin, l'Écriture n'approuve
ni ne désapprouve elle nous laisse le soin de cri-
; XXVI. 1. Abimelech, roi des Philistins, roi de Gérara
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 9
130 Genesis, XXVI, 3-12.
VIII. Cienerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 2° Inaac in Gerarim CXAVMJ.

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2. Mats, Vulgate : sed, n'est pas dans l'hébreu. qu'elle était belle à voir ».
3. Restes-y (dans le pays que je te dirai). Hébreu et 9. Il est évident que c'est ta femme. Hébreu et Sep-
Septante « reste dans ce pays-ci ».
: tante : « certainement c'est ta femme ». Pourquoi

4. Seront bénies. Hébreu «se souhaiteront la béné- as-tu menti, disant...'! Hébreu « comment as-tu dit »?
diction ».
:

Septante «
pourquoi as-tu dit »? J'ai eu peur.
:


5. Abraham. Septante : « Abraham ton père ». — :

Hébreu et Septante « j'ai parlé ainsi, de peur... ». :

Les cérémonies. Hébreu et Septante mes statuts « ». 10. Pourquoi nous en as-tu imposé? Hébreu et
— Les lois. Hébreu et Septante mes lois : «
:

». Septante « Pourquoi nous as-tu fait cela »?


:
Quel-

6. Donc, Vulgate itaque, n'est ni dans l'hébreu ni qu'un... aurait pu abuser. Hébreu et Septante « peu
dans les Septante.
:

s'en est fallu que quelqu'un n'abusât ». Un grand — :

7. Il était interrogé par les hommes de ce lieu. péché. Septante « une


ignorance », un péché d'i- :

Hébreu et Septante
des questions — Surlessahommes du lieu faisaient
femme. Septante
».
: «

sur «
gnorance. Grand n'est ni dans l'hébreu ni dans les
Septante.
Rébecca sa femme — Il avait craint d'avouer qu'elle
:

». 14. La femme de cet homme. Hébreu et Septante :

lui était unie par mariage. Hébreu et Septante


le « cet homme ou sa femme ».
« avait craint de dire
il c'est ma femme —A : ».
:

12. Le centuple. Septante : « de l'orge au centuple ».


cause de sa beauté. Hébreu et Septante : «
parce
La Genèse, XXVI, 3-12. 131
VIII. Histoire tl'Isaac (XXV, 19 XXXV). — - «° Iuaac à Gérara (XXVI).

in .Egyptum, sed quiésce in terra, cends pas en Egypte ,


mais demeure
3
quam Et peregrinâre
dixero tibi. dans le pays que je te dirai. 3
Restes-
in ea, erôque tecum. et benedicam Gen .

5
12i 7
8
.
y comme étranger, et je serai avec toi,
tibi tibi enim et sémini tuo dabo
: 22 'is- i8. et je te bénirai; car c'est à toi et à ta
univérsas regiônes has complens , ii^'a», î». postérité que je donnerai toutes ces
juraméntum quod spopôndi Abra- lS"!,* contrées, accomplissant le serment que
ham patri tuo. *
Et multiplicâbo se- be'necîici- à Abraham ton père. 4 Et je
j'ai fait
men tuum sicut stellas cœli dabô- :
Ge n"l'; u ;
multiplierai ta postérité comme les
que pôsteris tuis univérsas regiônes 'S,",'
étoiles du ciel ;
et je donnerai à tes
has :et benedicéxtur in sémine tuo Heb. descendants toutes ces contrées, et se-
y S-U.
omnes gentes terra?, eo quod obe- 11,
ront bénies en ta postérité toutes les
dierit Abraham voci mea?, et custo- nations de la terre, 5 parce qu'Abraham
mandata mea,
dierit pra?cépta et et a obéi à ma voix, qu'il a gardé mes
ceremônias legésque servâverit. préceptes et mes commandements, et
qu'il a observé les cérémonies et les
lois ».
G Isaac 6
Mansit ïtaque Isaac in Gerâris Kebeccain Isaac donc demeura à Gérara.
Qui cum interrogarétur a viris loci so ™™ m Comme
7 7
était
interrogé par les
il

illius super uxôre sua. respôndit : hommes de ce lieu sur sa femme, il ré-
Soror mea est. Timûerat enim con Gen. « C'est ma sœur »
20 2;
12, 13. pondit : car il avait ;

fitéri quod sibi esset sociâta con craint d'avouer qu'elle lui était unie par
jûgio réputans ne forte interfîcerent Gen. 20, 11
, le mariage, pensant que peut-être ils
eum propter illius pulchritûdinem. le tueraient à cause de sa beauté. 8 Or,
8
Cumque pertransîssent dies plû- lorsque beaucoup de jours furent pas-
rimi, et ibidem morarétur, prospi- sés, et qu'il demeurait encore en ce
ciens Abimelech rex Palœstinôrum même endroit, Abimelech, roi des Phi-
per fenéstram, vidit eum jocàntem listins, regardant par la fenêtre, le vit
cum Rebécca uxôre sua. 9
Et accer- jouant avec Rébecca, sa femme. 9 Et
sito eo, ait :
Perspicuum est quod l'ayant fait venir, il dit « Il est évident :

uxor tua sit cur mentitus es eam :


que c'est ta femme ;
pourquoi as-tu
sorôrem tuam esse? Respôndit : menti, disant que c'est ta sœur? » Il ré-
Timui ne môrerer propter eam. pondit : « J'ai eu peur de mourir à cause
10 10
Dixitque Abimelech Quare im- : d'elle ». Et Abimelech reprit : « Pour-
posuîsti nobis? Pôtuit coire quis- quoi nous en as-tu imposé? quelqu'un du
piam de populo cum uxôre tua, et peuple aurait pu abuser de ta femme,
Gen. 20,
et tu aurais attiré sur nous un grand
9.
indùxeras super nos grande peccâ-
tum. Prsecepitque omni populo, péché » Et il commanda à tout le peuple
.

K
dicens Qui tetigerit hôminis hu-
:
H '
en disant «
Quiconque touchera la
:
'

jus uxôrem, morte moriétur. femme de cet homme, mourra de mort ».


12
Sévit autem Isaac in terra illa, 12
Et Isaac sema en ce pays, et il trou-
et invénit in ipso anno céntuplum : va dans l'année même le centuple; car

(voir plus haut la note sur Genèse, xx, 1), dans le frère consanguin de Sara (xx, 1-2), tandis que Rébecca
pays qui appartint plus tard aux Philistins. n'était que la cousine d'Isaac, par Tharé, aïeul d'Isaac
4. Et seront bénies en ta postérité toutes les nations et bisaïeul de Rébecca. Voir plus haut la note sur
de la terre. —
C'est la même promesse que Dieu avait Genèse, xxiv, 48.
faite jadis à Abraham (voir la note sur Genèse, xxu, 5. Mes préceptes, etc. Cette accumulation de subs-
18), après qu'il lui eut obéi jusqu'à lui faire le sacri- tantifs, synonymes ou à peu près, a pour but d'in-
lice de son enfant. Comme dans cette circonstance diquer combien fut parfaite l'obéissance d'Abraham,
la conduite du fils avait été admirable aussi bien s'étendant sans exception à tous les ordres, on pour-
que celle du père, il était juste que la récompense rait dire à tous les conseils reçus de Dieu.
donnée à l'un fût également décernée à l'autre. 8. Le vit jouant avec Rébecca. Peut-être cette décou-
7. C'est ma sœur. Abraham avait verte ne fut-elle pas l'effet d'un pur hasard. Abime-
déjà pris, en deux
occasions, une précaution semblable et pour le lech, n'ignorant pas ce qui s'était passé du temps
même motif {Genèse, xu, 13 et xx, 2). Sur la répéti- d'Abraham, et craignant que le fils n'imitât le père,
tion de ces faits, voir la note sur Genèse, xx, 9. Isaac épia sans doute Isaac et découvrit ainsi le secret
prend ici le mot sœur dans un sens plus large que qu'il s'efforçait de cacher.
n'avait fait Abraham celui-ci était réellement le
:
132 Genesis, XXVI, 13-25.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 2° Inaac in Geraria (XXVI).

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ro ovopia xvçi'ov, xal ênrfèev èxeï rrjv ax?jvijv I vr - r :
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13. ÀX (bis): èytvsro. 18. AXf (p. covôft.) 'A§-


-a*s i nïn^ atû2 ^p»n ràva am
çao.u. 19. A: "£2ovJ;av Se oi. 20. AX: êxaXsaev.
Af (p. y-p.) éxeîvs. 21. AX: l4n. Se 'Iaaàx ix. V. 25. 11X2 X"î

15. En ce temps-là, n'est à cette place ni dans l'hé- et Septante « un


puits d'eau ».
breu ni dans les Septante. Les puits qu'avaient— 20. Mais là aussi, n'est ni dans l'hébreu ni dans
:

creusés les serviteurs de son père Abraham. Hébreu les Septante. Calomnie. Hébreu « ések » dispute; —
et Septante : « les puits qu'avaient creusés les ser- Septante «
injustice ». A cause de ce qui était
:

viteurs de son père du temps de son père (l'hébreu arrivé. Hébreu : « parce qu'ils s'étaient disputés avec
ajoute Abraham) ».
: lui »
; Septante : «
parce qu'ils avaient commis une
16. Tellement que, n'est ni dans l'h. ni dans les S. injustice à son égard ».
17. Au torrent. Hébreu et Septante « à la vallée ». 21. Inimitiés. Hébreu « Sitnah ».
18. Les autres puits. Hébreu et Septante « les
:

22. Étendue. Hébreu


:

« Rehoboth ». — Et nous a
puits d'eau ». —
Qu'avaient creusés les serviteurs de
:

fait croître. Hébreu : « et nous prospérerons ».


:

son père. Hébreu : «


qu'on avait creusés aux jours 24. Où, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
d'Abraham son père ». — Anciennement etauparavant, — Mon serviteur Abraham. Septante : « Abraham ton
ne sont ni dans l'hébreu ni dans les Septante. père ».
19. Dans le torrent. Hébreu « dans la vallée » les 25. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dan
Septante ajoutent « de Gérara ». De l'eau. Hébreu
:
:

— ;

les Septante.
La Genèse, XXVI, 13-25. 133
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). 2° Isaac à Gérarti CXXVI).
ProT 10 '
benedixitque ei Dôminus. Et lo- K! -
'
le Seigneur le bénit. ,3 Ainsi cet homme
cupletâtus est homo, et ibat profi- i saac s'enrichit, et prospérant ets'ac-
il allait
ciens atque succréscens. donec ma- di vé s .
croissant. jusqu'à ce qu'il devint extrê-

gnus veheménter efféctus est :


' ''

mement puissant. u II eut aussi des


hâbuit quoque possessiùnes ovium possessions de brebis et de gros trou-
et armentorum . et familiae pliiri- peaux, et une nombreuse famille. A
mum. Ob boc invidéntes ei Pala>s- cause de cela les Philistins, jaloux de
tini.
|: '

omnes piiteos. quos fédérant G en. 21,25-31


lui.
,:;
comblèrent en ce temps-là tous
servi patris illius Abrabam. illo tém- les puits qu'avaient creusés les servi-

pore obstruxérunt, impléntes humo. pânUVi- teurs de son père Abraham, les rem-
10 u;
In tantum, ut ipse Abimelech di- plissant de terre; tellement qu'Abi-
ceret ad Isaac Recède a nobis. : mélech dit à Isaac «
Eloigne-toi de :

quéniam poténtior nobis factus es nous, parce que tu es devenu beaucoup


valde. plus puissant que nous ».
,T 17
Et ille dismiens, ut veniret Et lui, descendant, vint au torrent
ad torréntem Gerànv babitarétque . de Gérara pour y habiter. ,s II creusa
ls
ibi rursum fodit âlios pâteos,
: de nouveau les autres puits qu'avaient
quos fédérant servi patris sui Abra- creusés les serviteurs de son père Abra-
ham, et quos. illo mértuo, olim obs- ham, et que. celui-ci mort, les Philis-
truxerantPhilisthiim appellavitque :
tins avaient anciennement comblés et ;

eos eisdem nominibus quibus ante il


appela des mêmes noms dont au-
les

paravant son père les avait nommés.


|(J
,u
pater vocàverat. Foderùntque in
Cant !5 Ils creusèrent aussi dans le torrent, et
Torrénte. et reperérunt aquam vi- „^ 20
vain. 2l1
Sed et ibi fuit
ils trouvèrent de l'eau vive. Mais là
jiirgium pas- F^-lt
aussi les pasteurs de Gérara firent une
torum Gerâras advérsus pastéres
Isaac. dicéntium Xostra est aqua. :
G ™' 13 ''
querelle aux pasteurs d'Isaac, disant :

« L'eau est à nous » c'est pourquoi il :

Quam ob rem nomen pùtei. ex eo donna à ce puits, à cause de ce qui


quod acciderat. vocâvit Calûmniam. était arrivé, lenom de Calomnie. 2I Or
21
Fodérunt autem et âlium et pro :
ils creusèrent un autre puits et pour :

illoquoque rixàti sunt. appellavit- celui-là aussi ils se querellèrent, et il


--
que eum, Inimicitias. Proféctus 22
Parti de là, il creu-
l'appela Inimitiés.
iade fodit àlium pùteum, pro quo un
sa autre puits, pour lequel ils ne se
non contendérunt itaque vocâvit no- :

disputèrent point, et il l'appela du nom


men ejus. Latitùdo, dicens : Xunc 17
Ps
2 °' 3 "-
-

d'Étendue, disant « Maintenant le Sei- :

1-1 T^ '

dilatâvitnos Déminus, et fecit crés- Gen - ^ '-'


gneur nous a donné de l'étendue et
o
cere super terram. nous a lait croître sur la terre ».
23 23 Puis il monta de ce lieu à Bersa-
Ascéndit autem ex illo loco in Isaac
21
Bersabée, ubi appâruit ei Dômi- ncrJabee bée. 2 "''

où le Seigneur lui apparut cette


nus in ipsa nocte, dicens :
Ego sum môme, disant « Je suis le Dieu
nuit-là :

Deus Abraham patris tui nolitimé- :


Gen . 1; , ,
d'Abraham ton père: ne crains pas,
1!om
quia ego tecum sum benedïcam
s
parce que je suis avec toi jeté bénirai,
- - :!I
re. : :

tibi. et
multiplicâbo semen tuum et je multiplierai ta postérité à cause de

propter servum meum Abraham. 2:i g™. 26, -.,. mon serviteur Abraham ».
2:i
C'est
Itaque œdificâvit ibi altâre, et invo- g™. 12, ?,
pourquoi il bâtit là un autel :
puis, le
cato nômineDdmini, exténdit taber- nom du Seigneur invoqué, il dressa sa

1-2. Le Seigneur
le bén il. Cette bénédiction se rattache retirant dans le voisinage et l'affaire se termina
:

au fait
qui vient d'être énonce, la récolte laite par par un traité de paix solennel, où ses ennemis recon-
Isaac dans la proportion de cent pour un. A rie très nurent le tort qu'ils avaient, et le bon droit
rares exceptions près, même dans les pavs fertiles, d'Isaac ».
la récolte ne dépasse guère cinquante fois la 21. Inimitiés, hébreu Sitnah. Voir la note ci-des-
semence. sous. ,

Éloigne-toi de nous. La cause de cette inimitié


10. 22. Etendue, hébreu Rehoboth. Rehoboth est situe
est la jalousie (v. 14), que Bossuet. s'appuvant sur dans l'ouadi Ruheibéh. A gauche de l'ouadi Huliei-
ce passage, range parmi les motifs injustes des béh, il y a une petite vallée appelée Sutnet er-Ruhei-
guerres. « Quoique cette raison de lui nuire fût béh, où s'est conservé le nom de Sitnah.
basse et injuste, il céda pour le bien de la paix, se 23. Bersabée. Voir plus haut, xxi, 14.
134 Genesis, XXVI, 26— XXVII, 2.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 2" Imaac in Gerari* CXXVI).

avtov' œQv^av ôs sxsî oi naîdsg'Iaaax (pos'ao


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XXVII. Eyivsto as ustà to yrjQÔiaai tov


:

'laaâx, xal ^u^Xvv&tjaav oi oq&aXuol avtov


tov ôçâv, xal ixâXsasv 'Haav tov vlôv av- Tl jv :
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25. AEX* èv rft if. no. 27. AX: f^are. AEX:


np ^Dp"T wa-nan
» •
: >A" VT
•• •
to*è»i
v - paan •
r*

2
i
d7tearsû.ars. 28*. AFX: *Kal sitt. 29. AEX: 7iotrr
ev).oyrjTos. 31. AX: côfiooav (etiam E:)
aeiv... ai
âd-çconos ru 7tX. «tira. 33. (pro avrô): to ôvo- AX v. 2. rcna o nrs
pa avrâ. AFX ro ov. AEX* totetrji. 34. FX (p. yvv.)
:

f tjJk(*AB). AEXf {p.*EX.) ri. AEX (pro ait. Xerr.)


Evaîa. —
1. AFX* (pr.) tov. AX
(blS) elnsv avrû. :

25. Il ordonna à ses serviteurs de creuser un puits. Comblé de la bénédiction du Seigneur. Hébreu et
Hébreu et Septante « les serviteurs d'Isaac y creu-
:
Septante < tu es maintenant béni du Seigneur ».
:

sèrent un puits » les Septante ajoutent


;
« dans la : 3t. Chez eux, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
vallée de Gérara •. Septante.
26. Son ami. Septante « son
paranymphe ».
: 32. Nous avons trouvé de l'eau. Septante « nous :

28. Entre nous. L'hébreu ajoute « "entre nous et : n'avons pas trouvé d'eau ».
toi .. 33. Abondance. Hébreu « Schibeâh » Septante :
;
:

29.Nous n'avons touché à rien de ce qui est à toi. « Serment ».


Hébreu « nous ne t'avons point maltraité ».
: Nous — 34. Du même lieu. Hébreu et Septante :« l'Héthéen ».
n'avons rien fait qui t'offensât. Hébreu et Septante
« nous t'avons fait
{hébreu : seulement) du bien ». —:

XXVII. 2. Tu vois. Hébreu et Septante : « voici ».


La Genèse, XXVI, 26— XXVII, 2. 135
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). — 2° isaac à Gérara CXXVJJ.

nâculum :
preecepitque servis suis tente, et ordonna à ses serviteurs de
ut fédèrent pûteum. creuser un puits.
26
Ad quem locum cum venissent Gen. 21, 22-27.
26
Comme en ce lieu vinrent de Gé-
P
de Gerâris Abimelech, et Ochozath
A
e^ ni rara, Abimelech, Ochozath son ami, et
e" 27
amîcus illius, et Phicol dux militum, ,ec™ Phicol chef de ses soldats, Isaac leur
27 demanda
locûtus est eis Isaac :
Quid ve- : «
Pourquoi venez-vous vers
nistisad me, hôminem quem odistis, moi, homme que vous haïssez, et que
et expulîstis a vobis? 28 Qui respon- vous avez chassé d'auprès de vous? » 28
dérunt Vidimus tecum esse Dômi-
: Ils répondirent « Nous avons vu
qu'a- :

num, et idcirco nos diximus Sit : vec toi était le Seigneur, et c'est pour-
juraméntum inter nos, et ineâmus quoi nous avons dit Qu'il y ait serment :

fœdus,
29
ut non fâcias nobis quid- entre nous, et faisons alliance, 29 afin
quam
* mali, sicut et nos nihil tuôrum
. ,
Gen.
Ps. 113 bis,
24, si.
que tu ne nous fasses aucun mal, comme
attigimus, nec iecimus quod te lse-
is. nous-mêmes nous n'avons touché à rien
deret sed cum pace dimisimus auc-
: de ce qui est à toi, et nous n'avons rien
tum benedictiône Dômini. 30 Fecit faitqui t'offensât; mais nous t'avons ren-
ergo eis convivium, et post cibum et Gen. 31, 46.
voyé en paix, comblé de la bénédiction
potum
3t
surgéntes mane, juravé- du Seigneur » 30 Isaac leur fit donc un .

runt sibi mûtuo :


dimisitque eos aen . 21 32 .
festin et après qu'ils eurent mangé et
:

32 Zi
Isaac paciiice in locum suum. bu, se levant le matin, ils firent ser-
Ecce autem venérunt in ipso die ment de part et d'autre; ensuite Isaac
32
servi Isaac, annuntiântes ei de pûteo les envoya paisiblement chez eux.
quem fédérant, atque dicéntes : Mais voilà que vinrent en ce jour-là
Invénimus aquam. 33 Unde appel- même les serviteurs d'Isaac, lui appor-
lâvit eum, Abundântiam et nomen : tant des nouvellesdu puits qu'ils avaient
urbi impôsitum est Bersabée, usque Gen 21 31
« Nous avons trouvé
creusé, et disant
- -
>
:

in prseséntem diem. de l'eau ». 33 D'où il l'appela Abon-


dance et à la ville on a imposé le nom
:

de Bersabée jusqu'au présent jour.


34 E Sa « 34
Esauveroquadragenâriusduxit
t 1 i n.i •
t^ ' •
11 i ' • uxores. Quant à Esau, quadragénaire, il
uxores, Judith iiliam Beeri Hethœi, en '
prit pour femmes Judith, fille de Béeri
Bâsemath
'

et filiam Elon ejûsdem 4, %. l'Héthéen, et Bâsemath, fille d'Élon, du


3S
loci :
quœ ambse offénderant âni- Ge n. 27, 46,- même lieu, 33 qui toutes deux avaient
u
mum Isaac et Rebéccse. '
3 '

irrité l'esprit d'Isaac et de Rébecca.


"XXVII. Sénuit autem Isaac, et *

• Gen.
s° XXVII. {
Or Isaac devint vieux et
1 . 1 , 1 , , • • , > 48, 10.
caligaverunt ocuh ejus, et videre non isaac ses yeux s'obscurcirent, et il ne pouvait
pôterat vocavitque Esau: filium plus voir; il appela Esau, son fils aîné,
suum majôrem, et dixit ei Fili mi. : et lui dit « Mon fils ». Celui-ci
:
répon-
Qui respôndit Cui pa- : Adsum. 2
dit : « Me voici ». 2
Et son père « Tu :

ter :
Vides, inquit, quod senûerim, vois, lui dit-il, que je suis devenu vieux

26. Phicol : c'est le titre du ministre du roi. Voir transcription des manuscrits, comme l'altération des
Genèse, xxi, 22. noms propres. Les variations que nous remarquons
33. bersabée voir la note sur Genèse, xxi, 14.
:
ici, sielles sont réelles, ne sont donc pas imputables
34. Èsaû... prit pour femmes Judith, fille de Béeri à Moïse, mais aux copistes. Il est d'ailleurs vraisem-
l'Héthéen, et Bâsemath, fille d'Élon, du même lieu. blable que quelques-unes des différences, et peut-
Outre ces deux femmes, Ésaii épousa encore Mahé- être même toutes, ne sont qu'apparentes. Ainsi, il
îeth, fille d'Ismaël et sœur de Nabaïoth (Genèse, est possible et qu'Ana fût un homme (c'est la leçon
xxviii, 9). Or, dans un autre passage de la Genèse du texte hébreu), et qu'il fût surnommé Béeri ou
(xxxvi, 2), les trois femmes d'Ésaù sont mentionnées « l'homme à la source », parce qu'il avait découvert
sous les noms suivants Ada, fille d'Élon l'Héthéen; : dans le désert une source d'eaux minérales, comme
Oolibama, fille d'Ana, fille de Sébéon l'Hévéen, et nous l'apprend la, Genèse (xxxvi, 24). Les pères des
Bâsemath, fille d'Ismaël, sœur de Nabaïoth. Ainsi le autres femmes d'Ésaù, et ses femmes elles-mêmes,
nom de deux de ces femmes est changé, celui du pouvaient aussi porter différents noms. Enfin, Ana
père de l'une d'elles l'est également, et celle qui peut être appelé Hévéen ou Héthéen, par la raison
est appelée d'abord fille d'Élon est appelée ensuite que le même homme peut être nommé Parisien et
fille d'Ismaël. Comment expliquer ces changements? Français, Hévéen désignant une race particulière, et
Le dernier est probablement l'effet d'une faute de Héthéen étant un terme plus générique, synonyme
copiste. Les transpositions étaient faciles dans la d'habitant de Chanaan.
136 Genesis, XXVII, 3-17.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 3° Jacob benedtctus CXXVII, 1-ÉOJ.

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3. Prends... Hébreu et meilleurs. Hébreu bons
Septante : « maintenant donc, : « »
Septante : * tendres et
prends... » ; l'hébreu ajoute « je te prie ». Dehors. — bons ».
;

Hébreu et Septante « dans les champs ». Quelque


:
:

— 11. Vous savez que, manque dans les Septante.


chose. Hébreu et Septante « du
gibier ». : Hébreu « voici ». :

4. Comme tu sais que je les veux. Hébreu et 12. Et me reconnaît, n'est ni dans l'hébreu ni dans
Sep-
tante : « comme j'aime ». les Septante.
6. Pour remplir les ordres de son père. Hébreu : 13. Ce que j'ai dit, n'est ni dans l'hébreu ni dans
«
pour chasser du gibier et le rapporter »; Septante : les Septante.
«
pour chasser du gibier pour son père ». 15. Elle le revêtit. Hébreu et Septante : « elle revê-
6. Son fils. Septante « son fils cadet ». :
tit Jacob son fils cadet ». D'Èsaû. L'hébreu et les —
9. Courant. Hébreu et
Septante « allant » Des :
— Septante ajoutent : son fils aîné ».
La Genèse, XXVII, 3-17. 137
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). —3° Isaac bénit Jacob (XXVII, 1-40J.

ignôrem diem mortis meœ. Sume que j'ignore le jour de ma mort.


3 et 3
et
Ge 27
arma tua, phâretram, et arcum, et Ê' 8 aû
'

Prends tes armes, ton carquois et ton


IIIISSIIS
egrédere foras cumque venâtu âli-
:
ad arc, et sors dehors et quand à la chasse
;

4 venalio- tu auras pris quelque chose, 4 fais-m'en


quid apprehénderis, fac mihi inde nem.
velle me nosti, et un mets comme tu sais que je les veux,
pulméntum, sicut
et apporte-le-moi, afin que je le mange
affer ut cômedam et benedicat tibi :

anima mea ântequam môriar. etque mon âme te bénisse avant que je
meure ».
Quod cum audîsset Rebécca, et
3
5
ille abiisset in agrum ut jussiônem
Lorsque Rébecca eut entendu cela,
et qu'Esaû fut allé dans les champs
6
patris impléret, dixit filio suo Ja-
pour remplir les ordres de son père,
cob Audivi patrem tuum loquén-
:
elle dit à son fils Jacob « J'ai ouï :

tem cum Esaufratre tuo, et dicéntem ton père parlant à Esau ton frère, et
7 7
ei :Affer mihi de venatiône tua, lui disant Apporte-moi de ta chasse
:

et fac cibos ut cômedam, et benedi- et fais un mets, afin que je mange, et


cam tibi coram Domino ântequam que je te bénisse devant le Seigneur
8
Nunc avant que je meure. 8 Maintenant donc,
môriar. ergo, fili mi, ac- m<iu S <ria
J mon fils, acquiesce à mon conseil, 9 et
quiesce consuns meis et pergens :

courant au troupeau, apporte-moi deux


ad gregem, affer mihi duos haedos
des meilleurs chevreaux, afin que j'en
ôptimos, ut fâciam ex eis escas patri fasse à ton père un de ces mets qu'il
10
tuo, quibus libénter véscitur :

mange avec plaisir,


10
et que, quand tu
quas cum intûleris, et coméderit, l'auras présenté, et qu'il en aura mangé,
benedicat tibi priiisquam moriâtur. il te bénisse avant qu'il meure ».
il
Cui ille respôndit Nosti quod
H Celui-ci lui « Vous savez
:
répondit :

Esau frater meus homo qu'Esaiï monfrère est un homme velu,


pilôsus
r sit,' „
Gen. „. 25.
..
V2
si mon père
19,
et v2
me et moi, je ne le suis pas :

ego lenis : si attrectâverit


me touche et me reconnaît, je crains
pater meus, et sénserit, tïmeo ne pu-
ne pense que j'ai voulu me jouer
tet me sibi voluïsse illûdere, et in- qu'il
de lui, et que je n'attire sur moi une
dûcam super me maledictiônem pro malédiction au lieu d'une bénédiction ».
benedictiône. ,3 Ad quem mater In :
Gen 23 2S
13
Alors sa mère « Sur moi soit, lui dit-
:

me sit, ait, ista maledictio, fili mi :


elle, cette malédiction, ô mon fils seu- :

tantum audi vocem meam, et per Gen. lement écoute ma voix va, et apporte
;
25, 23, 33.

gens affer quœ dixi. ce que j'ai dit ».


44
lA
Abiit, et âttulit, deditque matri. II alla,
l'apporta et le donna à sa
Parâvit illa cibos, sicut velle nôverat mère. Celle-ci prépara un mets, comme
ri elle savait que son père les voulait.
patrem illius. Et véstibus Esau Jacob 13
Puis elle le,revêtit des plus précieux
valde bonis, quas apud se habébat
1G
,,„"„*„,. vêtements d'Esaû qu'elle avait auprès
domi, induit eum pelliculâsque :
d'elle dans la maison; 16 et elle lui mit
hœdôrum circûmdedit mânibus, et la peau des chevreaux autour des mains,
colli nuda r'

protéxit. Deditque pul- et lui en couvrit la partie nue du cou.


,7
méntum, et panes, quos côxerat, trâ- Elle lui donna ensuite le mets, et lui

3° Isaac bénit Jacob à la place d'Ésaû, XXVII, ont pu cependant, après avoir été commises et sans
1-40.
avoir jamais été approuvées, devenir des figures
d'autres événements futurs. Ces actions fautives des
9. Deux des meilleurs chevreaux. Voir la note sur
patriarches n'ont pas dû être commises afin de
I Rois, xvi, 20. figurer d'autres événements, mais, après qu'elles
13-14. Ecoute ma
voix, va... Il alla. Jacob obéit ont eu lieu contre la volonté de Dieu qui con-
au conseil de sa mère, et il se prépare à tromper damne toujours ce qui est mal, elles ont pu être
Isaac par un mensonge, pour obtenir la bénédiction destinées à figurer et représenter des événements
destinée à Ésaù. « Ce fut une faute de la part de l'un postérieurs. D'après ces principes, nous concevons
et de l'autre, dit Du Clôt. Nous ne sommes point que Dieu, qui avait annoncé ses desseins sur les
obliges de justifier toutes les actions des patriarches, deux enfants d'Isaac et de Rébecca, ne voulut pas y
les écrivains sacrés qui les rapportent ne déroger pour punir deux coupables. Isaac lui-même,
{misque
es approuvent point (Voir plus haut la note sur xxv, instruit du mensonge de Jacob, ne révoqua point
33). il n'est pas nécessaire non plus de dire que c'é- sa bénédiction; il la confirma, parce qu'il se sou-
taient des types, des figures, qui annonçaient des vint de la promesse que Dieu avait faite à Rébecca;
événements futurs; cela ne suffirait pas pour les il dit à Èsaii: « Ton
: frère a reçu la bénédiction
excuser; comme aussi, d'un autre côté, des actions que je te destinais ; il sera béni et tu lui seras sou-
même fautives et condamnables en elles-mêmes mis » (xxvn, 33, 37). Lorsque Jacob partit pour la
438 Genesis, XXVII, 18-30.
VIII. Cienerationes Isaac (XXV, 19- XXXV). — 3° Jacob benedietu* CXXVII, t-40).

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20. A'X* as. 22. AX* fièv. 25. A (pro ïva) oncos. t. 23. 'p Tinnaj^i
28.AX-J- (p. j»o.) âvco&ev. 29. AFX(bis): nQOSxvvriasai,
AX (pro tert 001) as. 30. AXt (p. £vX.)zbv. AFX* av.

18. Les ayant apportés, il dit à Isaac. Hébreu et mon fils ».


Septante « il vint à son père et dit ».
: 26. Il lui dit Hébreu et Septante : « Isaac son père
20. De nouveau, ne se trouve ni dans l'hébreu ni loi dit ».
dans les Septante . —
De Dieu. Hébreu et Septante : 27. Plein, n'est pas dans l'hébreu.
« du
Seigneur ton Dieu ». 29. Soit rempli de bénédictions. Hébreu et Sep-
23. Celtes de son aîné. Hébreu et tante « soit béni ».
Septante « celles : :

d'Esaii son lrère ». Isaac avait achevé ces mots. Hébreu et Sep-
30.
23. Apporte-moi le mets de ta chasse, 6 mon fils. tante « Isaac avait achevé de bénir Jacob »
: les ;
Hébreu « sers-moi, que je mange de la chasse de
:
Septante ajoutent : « son fils ».
La Genèse, XXVII, 18-30. 139
VIII. Histoire d' Isaac (XXV, 19 -XXXV). —3° I»aac bénit Jacob (XXVII, 1-40/.
H8 Pater remit les pains qu'elle avait fait cuire.
didit. Quibus illâtis, dixit :
./££».
venlt 18
mi. At ille
respôndit Aûdio. Quis :
Les ayant apportés, il dit à Isaac :

« Mon
es tu, fili mi?
i0
Dixitque Jacob : père ». Et celui-ci répondit: « J'en-
tends. Qui es-tu, mon fils? » 9 Et Jacob *

Ego sum primogénitus tuus Esau :

feci sicut prœcepisti mihi reprit : « Je suis votre premier-né Esau :

surge, :

comme vous commandé


m'avez
j'ai fait
sede, et cômede de venatiône mea, Epa.
;

";-^"- '
4, 2a.
levez-vous, asseyez-vous et mangez de
utbenedicat mihi anima tua. 20 Rur- ma chasse, afin que votre âme me bé-
sûmque Isaac ad filium suum Quô- :
nisse ». 20 Et de nouveau Isaac à son
modo, inquit, tam cito invenîre po- fils « Comment, dit-il, as-tu
:
pu en
tuisti, fîli mi? Qui respôndit Vo- : trouver si tôt, mon fils? » Il répondit :

« La volontéde Dieu a été


lûntas Dei fuit ut cito occûrreret que ce que je
mihi quod volébam. 2I
Dixitque cherchais, est venu soudain au-devant de
Isaac Accède hue. ut tangam te,
:
moi ». 2I Isaac dit encore « Approche :

mi ici, que je te touche, mon fils, et que je


fili
probem utrum tu sis filius
,
et
reconnaisse tu es fils Ésaii. ousi mon
meus Esau, an non. 22 Accessit ille
non » 22 Celui-ci s'approcha de son père.
,

ad patrem, et palpâto eo, dixit


Or, l'ayant touché, Isaac dit « La voix :

Isaac Vox quidem, vox Jacob est


: :
est certainement la voix de Jacob; mais
sed manus, manus sunt Esau. 23 les mains sont les mains d'Ésaii ».
23
Et
Et non cognôvit eum, quia pilôsae il ne le reconnut
point, parce que ses
manus similitûdinem majôrisexprés- mains velues reproduisaient celles de son
Jacob
serant. Benedicens ergo illi, 24 ait : ab Isaac aîné. C'est pourquoi, le bénissant. 2; il
«Toi, tu es mon fils Ésaii? » Il ré-
benecli-
Tu es filius meus Esau? Respôndit, cilur.
dit :

25
23 At ille pondit « Je le suis ». Alors Isaac
Ego sum.
: :
Affer mihi, in- :

«
Apporte-moi dit-il le mets de ta
quit, cibos de venatiône tua, fili mi,
, ,

ut benedicat tibi anima mea. Quos chasse, ô mon fils, afin que mon âme te
bénisse ». Lorsqu'il eut mangé le mets
cum oblâtos comedisset, ôbtulit ei
2G présenté, Jacoblni présenta aussi du vin;
étiam vinum quo hausto, dixit : 2C il
lui dit «
l'ayant bu, Approche- :

ad eum Accède ad me, et da mihi


:
toi de moi, et donne-moi un baiser, mon
27 27
ôsculum, fili mi. Accessit, et os- fils ».
s'approcha, et il le baisa.
11
culâtus est eum. Statimque utsensit Et dès qu'Isaac sentit la bonne odeur
vestimentôrum illius de ses vêtements, le bénissant, il dit :

fragrântiam,
benedicens illi, ait Ecce odor filii Ps. 44, : 9.
« Voici
que l'odeur qui s'exhale de mon
Cant. 4, 11. fils est comme l'odeur d'un champ plein
mei sicut odor agri pleni, cui bene- 28
dixit Dôminus. 28
Det tibi Deus de qu'a béni le Seigneur. Que Dieu
Gr6n. 49 25 le donne, de la rosée du ciel et de la
rore cœli, et de pinguédine terra?, D tà w. <>ut'.

graisse de la terre, une abondance de


abundântiam fruménti et vini. 29 Et 8 »•
blé et de vin. 29 Et que les peuples te
>

sérviant tibi pôpuli, et adorent te servent, et que les tribus se proster-


-U j n Geu. 27, 40; •

sois le seigneur de tes


j. . .
tribus esto dominus fratrum tuo-
: 25 23 >
- nent devant toi :

2 Ee »- 8 i<-
„ ... , >

frères, et que les fils de ta mère se cour-


rum, et meurventur ante te filn ma- »4 5Eeg.
e »- 22 4S >
-

que celui qui te mau-


7.

tris tuse
14,
**• 5 3 bent devant toi :

qui maledixerit tibi, sit


' -
: >

dira, soit lui-même maudit; et que ce-


ille maledictus et qui benedixerit G ™i ™- 3
lui qui te bénira, soit rempli de béné-
tibi, benedictiônibus repleâtur. dictions ». 9
30
Vix Isaac sermônemimpléverat :
30
A peine Isaac avait achevé ces

Mésopotamie, Isaac lui renouvela les bénédictions de la Palestine sont complètement couverts de
et les promesses faites à Abraham
(xxvm, 3-4). Il ne Heurs.
faut pas en conclure avec les incrédules Dieu 29. Se prosternent devant toi : littéralement d'a-
« récompensa la tromperie de Jacob »
;
il
que
n'est point près la Vulgate t'adorent. Voir xvm, 2.
:
« Isaac, —
ici question de «
récompense », mais de l'exécution en bénissant Jacob, ne fit que le mettre en posses-
d une promesse que Dieu avait laite avant sion du droit que le ciel lui-même lui avait donné
lut au monde. Celui-ci fut même
que Jacob
puni de son men- (Genèse, xxv, 23). La préférence des Israélites, en-
songe par la crainte que lui inspirèrent pendant fants de Jacob, sur les Iduméens, enfants d'Ésaii,
longtemps les menaces d'Ésaii ». {La Sainte Bible est prédite par cette action, qui marque aussi la
vengée, préférence future des Gentils, nouvellement appelés
t. II, p. 234-236).
L'odeur d'un champ. Les plantes en Orient
27.
à l'alliance par Jésus-Christ, au-dessus de l'ancien
sont très aromatiques et au
printemps les champs peuple ». (Bossuet, Histoire universelle, II, u).
140 Genesis, XXVII, 31-40.
VIII. Cienerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 3° Jacob benedtctu* CXXVMI, 1-40J.

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A: tarr oioa. 38.
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30. Dehors. Hébreu et Septante « de devant


Isaac, :
pleins d'amertume, et dit »; l'hébreu ajoute : « à son
son père ». —
Èsaù. L'hébreu et les Septante ajou- père ».
tent «
: son frère ». —
Arriva. L'hébreu et les Sep- 36. Auparavant, encore, Vulgate ante, secundo, :

tante ajoutent « de la chasse:


», expression que la ne sont ni dans l'hébreu ni dans les Septante. N'a- —
Vulgate reporte au verset suivant « le mets vez-vous pas? Les Septante ajoutent « mon
qu'il :
père ». :

avait apprêté de sa chasse ». 39. Ému, ne se trouve pas dans l'hébreu. Cest —
31. De sa chasse, n'est ni dans l'hébreu ni dans les dans la graisse de la terre et dans la rosée du ciel.
Septante. Voir la note ci-dessus. Hébreu « sans la graisse de la terre... et sans la
:

33. Isaac fut frappé d'une rosée du ciel


grande stupeur, et sur- ».

pris au delà de ce que Von peut croire. Hébreu, 40.bénédiction. Hébreu et Septante (f. 39) « ton
Ta :

plus brièvement « Isaac fut


frappé d'une stupeur
:
habitation ». Le temps viendra où tu secoueras et —
très grande ». délieras son joug de ton cou. Hébreu « il arrivera :

34. Poussa un grand cri de


fureur, et consterné il qu'en fagitant tu briseras son joug de dessus ton
dit. Hébreu et Septante «
poussa de grands cris
: cou ».
La Genèse, XXVII, 31-40. 141

VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 3° Isaac bénit Jacob (XXVII, Î-40J.
31 Esau
et egrésso Jacob foras, venitEsau, ad patrem mots, et à peine Jacob était sorti dehors,
Si
de venatiône cibos intulit
veuit.
qu'Ésaù arriva, et présenta à son père
coctôsque
et le mets qu'il avait apprêté de sa chasse,
patri, dicens Surge, :
pater mi,
disant « Levez-vous, mon père, et man-
:

cômede de venatiône filii tui, ut be-


32 gez de la chasse de votre fils, afin que
nedîcat mihi anima tua. Dixitque votre âme me bénisse ». 32 Et Isaac lui
illi Isaac Quis enim es tu? Qui res-
:
demanda « Qui es-tu donc? » Il répon-
:

pôndit Ego sum filius tuus primo-


:
dit « Je suis votre fils
:
premier-né
33
génitus Esau. Expâvit Isaac stu- Esau ». 33 Et Isaac fut frappé d'une
pôre veheménti et ultra quam :credi grande stupeur et surpris au delà de ce;

potest, admirans, ait Quis îgitur : l'on peut croire, il dit «


Qui est :

ille est qui dudum captam venatiônem


onc celui qui m'a déjà apporté ce qu'il
3ue
avait pris à la chasse, et que j'ai mangé,
âttulit mihi. et comédi ex omnibus
avant que tu vinsses? Je l'ai béni, et il
priûsquam tu venires? benedixique
34 sera béni ». 3i Esau, les paroles de son
ei, et erit benedictus. Auditis Esau
Esau père entendues, poussa un grand cri de
sermônibus patris, irrûgiit clamôre furor.
fureur, et consterné, il dit « Bénissez- :

magno et consternâtus, aitrBéne-


:

33
Heb. 12, 17.
moi aussi, mon père ». 33 II répondit :

dicétiametmihi, pater mi. Quiait: « Ton


propre frère est venu frauduleu-
Yenit germânus tuus fraudulénter, sement, et il t'a enlevé ta bénédiction ».
36
et accépit benedictiônem tuam. At 30
Mais Esau repartit « C'est justement :

ille subjûnxit Juste vocâtum est


:
qu'il a été appelé du nom de Jacob car ;
Gen. 25, 26.
nomen ejus Jacob supplantâvitenim : il m'a
supplanté déjà une autre fois il :

me en altéra vice primogénita mea Gen. 25, 29-34. m'a enlevé auparavant mon droit d'aî-
:

Heb. 12, 16.


ante tulit, et nunc secundo surripuit nesse, et maintenant il m'a surpris en-
benedictiônem meam. Rursûmque core ma bénédiction ». Et de nouveau :

ad patrem Numquid non reser-


:
« N'avez-vous
pas, dit-il à son père, ré-
et mihi benedictiônem? 37 servé aussi pour moi une bénédiction? »
vâsti, ait,
37
Dôminum tuum Isaac répondit « Je l'ai établi ton sei-
:

Respôndit Isaac :

illum constitui, et omnes fratres gneur, j'ai soumis tous ses frères à sa

servitûti illius fru- domination, et je l'ai enrichi de blé et de


ejus subjugâvi :

ménto et vino stabilivi eum, et tibi vin; mais pour toi, mon fils, après cela,
38
ultra que puis-je faire? » Alors Esau « Est- :

post hœc, fili mi, quidfâciam? abEsau Isaac ce, lui dit-il, une seule bénédiction que
38
Cui Esau Num unam, inquit, benedici- vous
avez, mon père? Je vous conjure
:

tur.
tantum benedictiônem habes, pater?
de me bénir aussi ». Et comme il pleu-
mihi quoque ôbsecro ut benedîcas. raiten jetant de grands cris, 39 Isaac ému
39 Heb. 12, 17.
Cumque ejulâtu magno fleret, mo- lui dit « C'est dans la:
graisse de la
tus Isaac, dixit ad eum In pingué- Heb. 11, 20.
:
Deut. 2, 5. terre et dans la rosée du ciel d'en haut
que sera ta bénédiction. Tu vivras sur
dine terrée, et in rore cœli désuper 40
Gen. Î7, 29.
40 erit benedictio tua.
Vives in glâ- ton glaive, mais tu serviras ton frère;
Num. 24 18.
dio, et fratri tuo servies et le temps viendra où tu secoueras
,

tempûs- 4 Eeg. 8,20.


2 Par.
:

que véniet, eum excûtias et solvas 21, 8-10.


et délieras son joug de ton cou ».

33. Je l'ai béni, et il sera béni. Sur les motifs pour 39. C'est dans la graisse de la terre, etc. Ainsi ont
lesquels Isaac persiste dans la bénédiction qu'il traduit les anciens traducteurs, mais en réalité, d'a-
avait donnée à Jacob, voir plus haut, la note sur les près le texte original, Isaac prive la postérité d'Ésaù
versets 13-14. « de la graisse de la terre et de la rosée du ciel ».
34. Ésaù... poussa un grand cri de fureur, et cons- Celte prophétie a été accomplie. La montagne de Séir,
terné, etc. La douleur d'Ésaû, en cette circonstance, où alla s'établir Ésaù est une des plus désolées qu'il
.

forme un contraste frappant avec l'indifférence qu'il y ait au monde, et FIdumée est dans son ensemble
avait témoignée en vendant son droit d'aînesse pour iin pays pauvre.
un plat de lentilles (xxv, 34). 40. Tu serviras ton frère. Les Iduméens furent
36. C'estjustement qu'il a été appelé du nom de longtemps soumis aux descendants d'Israël. — Tu
Jacob, car il m'a supplanté. En hébreu, Yaqob si- secoueras et délieras son joug. A plusieurs reprises,
gnifie celui qui tient le talon d'un autre, qui le sup- en effet, par exemple sous Joram, les Iduméens se-
plante. Ce nom faisait allusion à ce qui s'était passé couèrent le joug d'Israël, et le dernier roi des Juifs
à la naissance de Jacob et d'Ésaù (xxv, 25), et était fut un descendant d'Esaù Hérode le Grand était de
un présage de l'avenir. Il m'a enlevé auparavant — :

race iduméenne. Judas Machabée les avait battus,


mon droit d'aînesse. Cette plainte d'Ésaù se retour- I Machabées,\, 3, 65, et Jean Hyrcan (120 avant J.-C),
nait contre lui c'était volontairement qu'il avait
:
les ayant définitivement soumis, les avait obligés à
cédé son droit d'aînesse, et dès lors il était mal venu se soumettre à la loi mosaïque. (Josèphe, Ant.jud., XII,
à se plaindre. vin, 6; XIII, ix, 1).
142 Genesis, XXVII, 41— XXVIII, 5.
VIII. Generationes Isaac (XXV, Ii)-V\\\). — 4° Fugit Jacob (XXVII, 41- XXVIII).

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43. X* MeaoTt. (A 2 uucis incl.). 45. AEX:
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2. AX-j- (p. MsaoTt.)
Hvçias. 4. FX (pro SoJtj): Soi-
aet. A (pro éd.): Sédcoxsv. v. 4c rrnw 'p

4i. Donc toujours, n'est ni dans l'hébreu ni dans XXVIII. 1. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu
les Septante. ni dans les Septante.
42. Ceta. Hébreu et Septante « les paroles d'Ésaû Va. Hébreu et Septante « lève-toi ».
2. Pour la —
son flls aîné ». — :

Jacob son fils. Hébreu et Septante Mésopotamie de Syrie. Hébreu «


pour Paddan-
:

« Jacob son fils


cadet •.
:

Aram ». —
De Syrie, n'est pas dans les Septante.
:

— 43. Donc, Vulgate ergo, n'est pas dans l'hébreu.


: 3. Que le Dieu tout-puissant. Septante «
que mon :

Fuis. Les Septante ajoutent « en


Mésopotamie ».
: Dieu ».
45. Cesse. Hébreu et Septante se détourne de 4. Les bénédictions. Hébreu et Septante la bé-
toi ». — «

De mes deux fils. Hébreu et Septante: « de


:

nédiction ».
«

D'Abraham. Les Septante ajoutent — :

vous deux ». « mon


père ». Qu'il a promise à ton aïeul. Hé- — :

46. Une femme originaire de ce pays. Hébreu breu et Septante •


qu'il a donnée à Abraham ».

: :

« une femme comme 5. En Mésopotamie de Syrie


celles-ci ». voir y. 2. Syrien. :
La Genèse, XXVII, 41— XXVIII, 5. 143
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). — 4° Fuite de Jacob (XXVII, 41-XXVIIIJ.
4I u Ësaû haïssait donc
jugum ejus de cervicibus tuis. toujours Jacob,
Oderat ergo semper Esau Jacob pro Am. I, Jl. pour la bénédiction dont l'avait béni
Ez. 5.
benedictiône benedixerat ei Abd. 35, 10.
qua 1 son père et il dit en son cœur « Vien-
;
:

Esau
pater dixitque in corde suo Vé-
: miil.t- : dront les jours du deuil de mon père,
nient dies luctus patris mei, et oc- et je tuerai Jacob mon frère ».
cidam Jacob fratrem meum Rebecca
.

Jacob 42
12
Nuntiâta sunt haec Rebéccae : Cela fut rapporté à Rébecca, qui
.liniillil.

quœ mittens et vocans Jacob filium envoyant et appelant Jacob son fils, lui
suum. ad eum Ecce Esau
dixit : dit « Voilà
:
qu'Esaù ton frère menace
frater tuusminâtur ut occîdat te. 43 de te tuer. 43 Maintenant donc, mon
Gen. 17, 13
Nunc ergo, fili mi, audi vocem me- 24, 29.
;

fils,écoute ma voix, lève-toi et fuis


am, et consûrgens fuge ad Laban chez Laban mon frère, à Haran :
44
tu
44
fratrem meum in Haran : habita- demeureras avec quelques jours, lui

bisque cum eodies paucos, donec re- jusqu'à ce que s'apaise la fureur de ton
43 45
quiéscat furor fratris tui, et cesset frère, que cesse son indignation, et
indignâtio ejus, obliviscatûrque eô- qu'il oublie ceque tu as fait contre lui ;
rum quse fecisti in eum pôstea mit- :
après cela j'enverrai, et je te ramènerai
tam et addûcam te inde hue
,
cur :
Gen. 9, G.
de là ici pourquoi serais-je privée de
:

2 Reg.
utrôque orbâbor filio in uno die? 14, 6-7.
mes deux fils en un seul jour? »
4G
Dixitque Rebécca ad Isaac Tœ-
46 : Rébecca dit encore à Isaac «Je suis :

Gen. 26,34-35.
det me vitae meae propterfilias Heth : lasse de ma vie, à cause des filles de
si accéperit Jacob uxôrem de stirpe Heth si Jacob prend une femme origi-
:

liujus terrse, nolo vivere. naire dece pays, je neveux plus vivre ».
XXVIII. Vocâvit itaque Isaac{ Item
Isaac.
XXVIII. * C'est pourquoi Isaac ap-
Jacob, et benedixit eum, prœcepit- pela Jacob, le bénit et lui commanda, di-
que ei, dicens Noli accîpere cônju-
: sant « Ne prends pas une femme de la
:

2 2
gem de génère Chânaan sed vade, : racedeChanaan: mais va, et pars pour
et proficiscere in Mesopotâmiam laMésopotamie de Syrie, danslamaison
Syriae, ad domum Bâthuel patris de Bathuel, père de ta mère, et prends
matris tuse, et âccipe tibi inde uxô- de là une femme d'entre les filles de La-
rem de filiâbus Laban avûnculi tui. Gen. 27, 43;
24, 29 ;
ban ton oncle; 3 et que le Dieu tout-
3
Deus autem omnipotens bene- 27, 28, 33.
puissant te bénisse, qu'il te fasse croître
dicat tibi, et créscere te fâciat, atque et qu'il te multiplie, afin que tu sois le

multiplicet : ut sis in turbas populô- père d'un grand nombre de peuples ;

4 4
rum. Et det
benedictiônes tibi Gen. 26, 3-5; et qu'il te donne les bénédictions d'A-
12, 3.
Abrahse, et sémini tuo post te ut :
braham, à toi et à ta postérité après toi,
possideas terram peregrinatiônis afin que tu possèdes la terre de ton pè-
5
tuœ,quam pollicitus est avo tuo. lerinage, qu'il a promise à ton aïeul ».
Cumque dimisisset eum Isaac, pro-
5
Gen. 32, 10.
Os. 12, 12.
Lorsqu'Isaac eut renvoyé Jacob, celui-
féetus venit in Mesopotâmiam Syriœ ci, étant parti, vint en Mésopotamie de

4° Fuite de Jacob, XXVII, 41 — XXVIII, 22. dans sa famille: ne devait-elle pas son mariage avec
Isaac à une volonté semblable d'Abraham? Il y a
44. A Haran. Voir la note sur Genèse, xi, 31. donc, au voyage de Jacob en Mésopotamie, une
i'i. Je te ramènerai de là ici. Rébecca ne fut pas double cause fuir la colère d'Ésaù, et épouser une
:

en état d'exécuter son dessein. Elle mourut avant femme de sa race. De ces deux motifs, Rébecca ex-
que Jacob pût retourner dans la terre de Chanaan. pose le premier à son fils et le second à son mari.
46. Si Jacob prend une femme originaire de ce Il n'y a rien dans tout cela que de très naturel, et il
pays, je ne veux plus vivre. Rébecca parle ainsi à arrive tous les jours qu'une seule et même action
Isaac pour que lui-même envoie Jacob en Mésopo- soit inspirée par des motifs différents.
tamie. Bien que son désir de voir partir son fils de
prédilection eût surtout pour cause les menaces XXVIII. 3. Que le Dieu tout-puissant te bénisse...
d'Ésaù à son égard (versets 41-45), il y a tout lieu Ce n'est plus sous l'influence d'une erreur, mais
de croire que le motif exposé par Rébecca à Isaac après mûre réflexion et sachant bien ce qu'il fait,
n'était pas dans son esprit un simple prétexte, et qu'Isaac confirme la bénédiction donnée par lui à
que réellement elle désirait voir Jacob se marier Jacob.
144 Genesis, XXVIII, 6-16.
VIII. Cîenerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 4° Wugit Jacob fXXVII, 41-XXVIIIJ.

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avTiji. 13. AFX* it/u. 14. AXf (bis) ènï.

Hébreu « l'Araméen ». —
Sa mère. Hébreu et Sep- 13. Appuyé sur l'échelle. Hébreu « au-dessus de
tante
:

mère de Jacob et d'Esaù ».


«
[l'échelle] ».
— Le Seigneur, manque dans les Sep- :

6. Son père. Hébreu et Septante « Isaac ». En :


— tante. Le — Dieu d'Isaac. Les Septante ajoutent :

Mésopotamie de Syrie. Hébreu « à Paddan-Aram ». :


« ne crains point ».
7. En Syrie. Hébreu « à Paddan-Aram »
Sep- 15. gardien. Avant ces mots l'hébreu
Je serai loti
tante « en
:
Mésopotamie de Syrie ».
:
;

met « voici, je suis avec toi ».


: Et je ne te quit- —
8. Que son père. Septante « qu'Isaac son père ». terai point. Hébreu et Septante « car je ne te quit-;
10. Donc, n'est ni dans l'hébreu ni dans
:

les Sep- terai point ». Ce que j'ai dit. Hébreu et Septante — :

tante. — De Bersabée. Septante : « du puits du Ser- « ce


que je t'ai dit ».
ment ».
La Genèse, XXVIII, 6-16. 145
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, I9-XXXV). 4 Fuite île Javob fXXYËI. 41-XXMii),

ad Laban iilium Bâthuel Syri. fra- Syrie, chez Laban, fils de Bathuel, Sy-

trem Rebéccœ matris sua>. rien, frère de Rébecca sa mère.


Yidensautem Esau quod benedi-
(;
Esa „ Mais Esau, voyant que son père
11

xisset patcr suus Jacob, et misisset .^'."iès avait béni Jacob, et qu'il l'avait envoyé
eum in Mesopotâmiam Syria», ut in- en Mésopotamie de Syrie, pour y pren-
de uxôrem dùceret: et quod post be- dre une femme; et qu'après la bénédic-
nedictiùnem prœcepisset ei. dicens : tion il lui avait commandé . disant :

Non accipiesuxùremdefiliâbusChâ- Gen 2S ,


« Tu
ne prendras point de femme d'en-
"
naan quodque obediens Jacob
:
'
tre les filles de Chanaan » et que Ja- :

s
paréntibus suis isset in Syriam :
cob, obéissant à ses parents, était allé en
s
probans quoque quod non libénter Syrie: sachant aussi par expérience
aspiceret filias Chanaan pater suus: que son père ne voyait pas avec plaisir
ivit ad Ismaélem. et duxit uxùrem,
'•'
les fdles de Chanaan, y il alla vers Is-

absque iis quas prias habébat, Ma- ,; <-'»- a. :i;


maël, et prit pour femme, outre celles
heleth lïliam Jsniael filii Abraham, (
,

rn qu'il avait déjà, Mabéleth, fille d'ismaël


sorôrem Nabâîoth. :i,; ' •'<•
fils d'Abraham, sœur de Xabaïoth.
10
Jacob donc, sorti de Bersabée,
o
10
loïtur —
eg-réssus Jacob de Bersa- GnJacobM - -'"•
poursuivait son chemin vers llaran.
50m » in » Or, lorsqu'il fut venu en un certain
llaran. Cuinque ve-
' ' 1 '

bée, pergébat
nisset ad quemdam locuni, et vellet visio
lieu, et qu'il voulait s'y reposer, après
in eo requiéscere post solis occûbi- le coucher du soleil, il
prit une des
tum. tulitdelapidibus (piijacébant, et pierres qui étaient là. et la mettant
supponens câpiti suo. dormivit ineô- sous sa tête, il dormit en ce même lieu.
12
dem loco. Viditque in soumis sca-
'"-
Alors il vit en songe une échelle po-
lam stantem super terram. et cacii- sée sur la terre, et dont le sommet tou-
men tangens cœlum ;ïno-elos
ilh'us : chait au ciel, les anges de Dieu aussi
quoque Dei ascendéntes et descen- Joa. i. .-,:.
qui la montaient et la descendaient.
et Dôminum in—
,:î
dentés per eam, ,:!
et le Seigneur appuyé sur l'échelle,
nîxum scahedicéntem sibi Eg:o sum : lui disant : « Je suis le Seigneur, le Dieu
'

Dominus Deus Abraham patris tui. à,'iÀ. d'Abraham ton père et le Dieu d'Isaac;
et Deus Isaac terram. in qua dor-: la terresur laquelle tu dors, je te la
mis, tibi dabo et sémini tuo. g™. donnerai, à toi et à ta postérité. Et
' ' '
Erit- '
-'<;,
'-

que sementuum quasi pulvis terra- : s nc S .


i,
> elle sera, ta postérité, la pous- comme
eu
dilatàberis ad occidéntem. et orién- i»."s." sière de la terre, et tu t'étendras à l'oc-
tem, et septentrionem, et merfdiem : cident et à l'orient, au septentrion et au
et bexedicéxtur in te et in sémine --
:>
1
:
t

midi; et seroxt béxies ex toi et en ta


tuo cunctœ tribus terra'. ,: Et ero '

postérité toutes les tribus de la terre.


15
custos tuus quociimque perréxeris, i- 15 -'
Et je serai ton gardien partout où tu
et redûcam le in terram liane : née iras, et je te ramènerai dans ce pays, et
diniittam nisi complévero univérsa
J;;^-
!

.;
; -

;: je ne te quitterai point que je n'aie ac-


,,; lo - K I,J
qua' dixi. Cumque evigilâsset Ja- compli tout ce que j'ai dit ».
•*
Quand
col» de somno, ait : Yere Dominas Jacob fut éveillé de son sommeil, il

!>. Il alla vers Ismaël, c'est-à-dire vers les lils piration de sa mère.

Bersabée : voir la note sur
d'Ismaèl car il résulte de la comparaison des dates
:
Gen., xxi, 1-4. —
Hnran : voir la note sur Gen., xi, 31.
diverses fournies par la Genèse qu'Ismael était mort li. Seront bénies en loi et en ta postérité toutes
depuis environ douze ans. —
Et prit pour femme... les tribus de la terre. C'est la même promesse que
Mahéleth. Sur les trois épouses d'Ésaiï, voir plus Dieu avait déjà faite à Abraham {Genèse, xxu. 18) et
haut, xxvi, 34. à Isaac (xxvi, i). Toutefois dans ces deux passages
10. Jacob donc, sorti, etc. Ici commence on ne trouve pas les mots en loi. ici le sens exact
pour Ja-
cob une nouvelle existence. Jusque-là, élevé auprès est celui-ci « en toi, c'est-à-dire en ta postérité,
:

de sa mère, il avait été traité durement par Esaii. seront bénies toutes les nations de la terre ». Quant
comme Isaac par Ismaél. Son aîné, violent, impé- au sens de cette prédiction divine, comparer plus
tueux, en exerçant sa patience, lui avait fait con- haut. Genèse, xxu, 18.
tracter des habitudes de réserve. Désormais son 15. Je ne te quitterai point que je n'aie accompli :
caractère va se modifier et prendre une teinte plus ce qui ne veut pas dire qu'après l'accomplissement
personnelle, sous l'action des événements qui vont de ses promesses Dieu abandonnera Jacob. Voir
le forcera agir par lui-même et non
plus sous l'ins- plus haut la note sur Genèse, vin, T.
ISlIiLE POLYGLOTTE. — T. I. 10
146 Genesis, XXVIII, 17 — XXIX, 6.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 5° Jacob apud Laban CXXIX-XXXJ

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18 Kal
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Xtjv, xal iniytev eXaiov inl ro ày.oov avzîjç.
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ta noffivta' Xîâog de r( v fiiyag inl tgj atô-
uati tov qçiatog. ^Kal avvijyovto ixet nàvta <-:it: • t-: it t t jt : •.•;-.• :

ta noifivia, xal ànexvXtov tov Xt'&ov àno tov


atôfiatoç tov qçiatog xal inôtiÇov ta noo-
3ara, xal ànexai) îcttav tov XîOov int tb
atôfia toi qpniatoç «V tov tônov avtoi. —ip
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Kal idov PayjjX /} &vyât7]Q avtov ijQieto bm ham aib» *nTQ» i ib aibon s,

16. AX
(pro èx) ànb. 18. AX: ëd^r^Ev. 19. AX-i
(p. èxàl.) 'Iaxojp.

2. A': av. èïii ro avxô. 5. F:
Mtj yivœay.£Ts. 6. A'Xj (p. Ty.) "Eti avrs Xalsv-

18. Donc, Vulgate :


ergo, n'est ni dans l'hébreu ni XXIX. 1. Donc, Vulgate ergo, n'est ni dans l'hé- :

dans les Septante. breu ni dans les Septante. Dans la terre d'Orient. —
19. Luza. Hébreu i Luz • (amandier) Septante
:
;
: Hébreu « dans la terre des fils de l'Orient ». Les
:

Oulamlouz >. « vers Laban, fils de Bathuel le


« Septante ajoutent :

Syrien et frère de Rébecca, mère de Jacob et d'Ésaù


».
20. Dieu. Hébreu :« Le SeigneurDieu •JahvèÊlohim.
22. Sera appelée. Hébreu « sera » Septante
: : 3. De rouler la pierre. L'hébreu et les Septante
« sera pour moi ». ont de plus « de dessus l'ouverture du puits ». :
La Genèse, XXVIII, 17 — XXIX, 6. 147
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — S" Jacob chez Laban CXXMX-XXXJ.
est in loco isto, et ego nesciébam. dit : « Vraiment le Seigneur est en ce
7
lieu, et moi je ne le savais pas ».
n
1
Pavénsque :
Quam terrîbilis est, Ex 3
10
,
10
Et,
Sap - saisi d'effroi : « Qu'il est terrible, dit-il,
inquit, locus iste! non est hic
âliud -
-

nisi domus Dei, et porta cœli.


,8
Sur- ce lieu-ci! Ce n'est autre chose que la
épiais
unc "°- maison de Dieu et la porte du ciel ».
gens ergo Jacob mane, tulit lâpidem 18
Se levant donc le matin, Jacob prit
quem supposiïerat câpiti suo, et eré- "' la pierre qu'il avait mise sous sa tête,
xit in titulum, fundens ôleum désu- «°' 3 ïï:
Jud 23- et l'érigea en monument, répandant de
Appellavitque nomen
9 -
*•
per. ! urbis
l'huile dessus, ,9 et il appela du nom
Bethel, quse prius Luza vocabâtur.
20 x de Béthel la ville qui auparavant s'ap-
Vovit étiam votum, dicens Si fûe- 2 i™; \^\ :
20
pelait Luza. II voua aussi un vœu,
rit Deus mecum, et custodierit me
disant « Si Dieu est avec moi, s'il me :

in via per quam ego âmbulo, et dé- Gen 35 3 -


> -

garde dans le chemin par lequel je


derit mihi panem ad vescéndum,
2I lm marche, et me donne du pain pour me
' '
'

et vestiméntum adinduéndum, re- nourrir et des vêtements pour me cou-


versûsque fiîero prospère ad do- vrir,
2I
et que je retourne heureusement
mum patris mei erit mihi Dôminus :
à la maison de mon père, le Seigneur
in Deum, 22 et lapis iste, quem eréxi sera mon Dieu 22 et cette pierre que ; ,

in titulum, vocâbitur Domus Dei Gen 28: 9 j'ai érigée en monument, sera appelée
:
. i .

Maison de Dieu et de tout ce que vous


cunctorûmque quaedéderismihi, dé- Gen. 20
;

cimas ôfferam tibi.


14,
m'aurez donné, Seigneur, je vous offri-
rai la dîme » .
r

XXIX. O Jacob ve-


^Proféctus ergo a
5"
,
XXIX. Etant donc parti, Jacob
1

Gen.
2
12, 1;
vint dans la terre d'Orient. 2 II vit un
nit in terram orientaient. Et vidit ^*Jjj,
puits dans un champ, et aussi trois
pûteum in agro, très
quoque grèges im8îi res
ôvium accubântes juxta eum nam :
"' Hara " troupeaux de brebis couchées auprès :

car c'est à ce puits que s'abreuvaient


ex illo
adaquabântur pécora, et os les troupeaux et l'entrée en était fer-
;

ejus lapide claudebâtur.


grandi mée par une grosse pierre. 3 Or, c'était
3
Morîsque erat ut cunctis ôvibus la coutume, toutes les brebis rassem-

congregâtis devôlverent lâpidem, et blées, de rouler la pierre et, les trou-


reféctis grégibus rursum super os peaux abreuvés, de la replacer sur l'ou-
verture du puits. Jacob demanda aux ''

pônerent. Dixitque ad pastô-


''

piïtei
res : Fratres. unde estis? Qui res- pasteurs « Mes frères, d'oùêtes-vous?»
:

Ils répondirent « De Haran » 5 Les inter-


:

pondérunt De Haran. Quos intér-


.
5 : Gen. n, si.
« Xe connaissez-vous
rogeant encore :

rogans, Numquid, ait, nostis Laban Gen 24 24


dit-il, Laban, fils de Xachor?» Ils
29 - point,
filiumXachor? Dixérunt Nôvimus. :
dirent «Nous le connaissons ». 6 « Est-
:

* Gcn 27
Samïsne est? inquit. Valet, in- - 43 >
-

il en bonne santé? »
ajouta- t-il. « Il se
quiunt et ecce Rachel filia ejus ve-
:
porte bien, dirent-ils et voici Rachel, sa :

18. Jacob prit la pierre et l'érigea en monument, en mémoire d'un événement; ce n'est pas un aéro-
répandant de Vhuitedessus. Les ennemis de la Bible litlie, comme l'étaient les bétyles des païens; c'est
ont vu là un acte idolâtrique, et ont assimilé cette encore moins une idole. Il est par conséquent im-
pierre aux bétyles, auxquels les Phéniciens et d'au- possible de tirer aucune conclusion de l'érection
tres
peuples orientaux rendaient un culte d'adora- de ces masèbâh par Jacob, contre la pureté de sa foi
tion. Mais l'assimilation n'est pas possible. Il suffit monothéiste.
de lire Je récit de la Genèse pour se convaincre 19. Béthel. Voir la note sur Genèse, xn, 8.

qu'il n'yarienqui sente l'idolâtrie ou le polythéisme


dans l'acte de Jacob il érige une pierre monumen-
:

tale pour perpétuer le souvenir d'un fait merveil-


5° Jacob chez Laban, XXIX, l,-xxx,i3.
leux, connue toujours on a crise'' des colonnes, des
statues, placé des inscriptions, construit des cha- xxix. l. Dans la terre d'Orient. Hébreu, des fils de
pelles votives, sur les lieux qui ont été les témoins l'Orient, ce qui désigne la terre habitée par des no-
«les grands événements de l'histoire. Du mades et ici spécialement la Mésopotamie. Il y a des
reste, il
faut remarquer que, dans le texte hébreu, la pierre Arabes nomades dans les alentours de Haran."
élevée par Jacob est appelée, non pas bélyle, mais 2. Un puits. On trouve plusieurs puits dans les
masébàh. Il en est de même de la pierre ou des enviions de Haran pour abreuver les troupeaux. —
pierres érigées plus lard par le patriarche dans le L'entrée en était fermée par une grosse pierre. L'o-
même endroit (Genèse, xxxv, -14-15). C'est là un point rifice du puits est souvent à fleur de terre en Orient
important à noter. Le mot masèbâh en hébreu peut et on la bouche avec une pierre qu'il faut enlever
signifier cippe, stèle, statue, monument, objet élevé pour puiser «le l'eau. Voir V. 8.
148 Genesis, XXIX, 7-19.
VIII. Cienerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 5" Jacob apud Laban (XXIX-XXXJ.

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fiera ttâv noofiâtoïv. Kal sJnsv laxcôfi'
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(ait.) rijv. :
hyév. w;. :

avzS...: ènÔTujEv. 12. AX (pr. 1.): tivjjyysiXer. mp6Sqa 18. AFX* A 2 FX* «vrf
(pr.) t$ç. 19.
.

9. Ils parlaient. Hébreu et Seplante « il leur par- :


plus: « de Laban, frère de sa mère ».
lait • —Rachel. Les Septante ajoutent « lille de La- Annonça à son
ban ».
.


Le troupeau. Les Septante ajoutent « de
:

: «
12.
selon ces paroles ».
père. Les Septante ajoutent :

son père ».
Que Jacob était venu. Hébreu et Septante « qui,
t3. :

10. Hébreu et Septante


«
Quand Jacob eut vu Ra-
:
lorsqu'il eut entendu parler de (le nom de) Jacob....
de Laban, frère de sa mère, et le troupeau
j

cliel, lille courut...


de Laban, frère de sa mère... ». Chassieux. Hébreu et Septante
17.
»

faibles ». — I

ii. Le troupeau. L'hébreu et les Septante ont de Gracieux. Septante « fort gracieux : ».
La Genèse, XXIX, 7-19. 149
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). — 5° Jacob thex Laban C^XMX-XXJCJ.
7 7
nitcum grege suo. Dixitque Jacob :
fille,qui vient avec son troupeau ». Ja-
Adhuc multum diéi sûperest, nec est cob reprit « Il reste encore beaucoup
:

de jour, et il n'est pas temps de ramener


tempus ut reducântur ad caulas grè- les troupeaux aux étables donnez aupa- ;

ges date ante potum ôvibus, et sic


:
ravant à boire aux brebis, et les rame-
eas ad pastum redûcite. 8 Qui res- nez ainsi aux pâturages ». 8 Ils répondi-
pondérunt Non pôssumus, donec
: rent « Nous ne le pouvons pas, jusqu'à
:

ômnia pécora congregéntur, etamo- ce que tous les troupeaux soient ras-
veâmus lâpidem de ore pûtei, ut semblés, et que nous ôtions la pierre de
l'ouverture du puits, pour abreuver les
adaquémus grèges.
9
Adhuc loquebântur. et ecce Ra- <ac<>i> troupeaux ».
9
Ils parlaient encore, et voilà
chel veniebat cum ovibus patns sui : Bachei. que
Rachel venait avec les brebis de son
nam gregem ipsa pascébat. ,0 Quam père; car elle paissait elle-même le
cum vidîsset Jacob, et sciret conso- troupeau.
,0
Quand Jacob l'eut vue, et
brînam suam, ovésque Laban avûn- qu'il sut qu'elle était sa cousine ger-
culi sui, amôvit lâpidem quo pûteus s& 2, ir. maine, et que les brebis étaient de La-
claudebâtur. Et adaquâto grege, 1 '
ban son oncle maternel, il ôta la pierre
41
osculâtus est eam et elevâta voce qui fermait le puits et, le troupeau :

2
:
°£"; ^ f- abreuvé, il embrassa Rachel et, la voix
quod frater es-
'

flevit, et indicâvit ei 12
;

élevée, il pleura. Puis il lui fit con-


set patris sui, et filius Rebéccœ at :
naître qu'il était frère de son père et
illa festinans nuntiâvit patri suo.
fils de Rébecca or elle, se hâtant, l'an-
:
13
Qui cum audîsset venïsse Jacob fî- nonça à son père,
i3
qui, lorsqu'il eut
lium sorôris suœ cucûrrit ôbviam Luc 15 20 , entendu que Jacob, fils de sa sœur, était
ei complexiîsque eum, et in ôscula
:
venu, courut au-devant de lui, et l'em-
ruens, duxit in domum suam. Audi- brassa; et, le couvrant de baisers, il le
a 1Si conduisit dans sa maison. Mais, les mo-
tis autem causis itineris, iA
respôn- ^«^. n il
Os meum es, et caro mea. Jud. 9, tifs de son
dit :
2 Keg. 5,
:

1.
voyage entendus, répon-
dit « Tu es de mes os et de ma chair ».
:
Et postquam impléti sunt dies
Et après que furent accomplis les
mensis unius, l5 dixit ei Num quia :
,s
frater meus es. gratis servies mihi?
jours d'un mois, il lui dit « Est-ce :

donc parce que tu es mon frère, que tu


H6
dic'quid mercédis accipias. Habé- me serviras gratuitement? Dis quelle
bat vero duas filias, nomen majôris
récompense tu accepteras? » *? Or
Lia minor vero appellabâtur Ra-
:
Lia ilavait deux filles; le nom de l'aî-
chel. {1 Sed Lia lippis erat ôculis et
Rachel. :
née était
Lia, et la plus jeune
Rachel décora fâcie, et venûsto as- s'appelait Rachel. K1 Mais Lia avait
péctu.
18
Quam
diligens Jacob, ait :
les yeux chassieux Rachel, un beau:

iS
Sérviam tibi pro Rachel filia tua mi- Gen 24 6 - >
<- visage et un aspect gracieux. Jacob,
<9 15i qui aimait celle-ci, dit « Je te servirai :

nôre, septem annis. Respôndit °*wfîj.


Laban Mélius est ut tibi eam dem
:
pour Rachel, ta plus jeune fille, durant
s flt \
sept ans ».
,!
Laban répondit : « 11 vaut
'

quam âlteri viro, mane apud me. mieux que je te la donne qu'à un autre

9. Elle paissait elle-même le troupeau. Ce soin,


4-hez les Arabes, incombe encore aux filles, même
<lans les l'amilles les plus considérées.
15. Est-ce donc...
que tume serviras gratuitement?
La conduite subséquente de Laban montre que
cette parole n'était pas sincère, et que le
père de
Itachel voulait simplement,
après avoir constaté
l'habileté de Jacob, en tirer pour lui-même le meil-
leur parti possible.
16. Lia veut dire fatiguée ou délicate. Rachel
signifie brebis.
17. Lia avait
yeux chassieux. Le texte original
les
dit seulement que Lia avait les
yeux faibles, fati-
gues, et par conséquent ternes. La beauté des veux
est, en Orient surtout, un des points
principaux de
la beauté des femmes, et celles-ci ont recours à des
artifices pour aviver l'éclat de leur
regard.
19. Il vaut mieux
que je le la donne qu'à un autre
homme : aujourd'hui encore, en Orient, c'est un Orifice d'un puits en Orient Çf- S).
titre de préférence, pour un
jeune homme, que (D"après une photographie).
150 Genesis, XXIX, 20-34.
VIII. tienerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — 5° Jacob apua Laban (XXIX-XXX).

tuov. 20 Kal tdovXsvasv 'laxoofi htçl 'PttfflX


snrrc xal rt aav èravriov avrov mç ijfttQai
bXt'yai,
sri],
nanà rb àyunâv avrov avrr^v. d^s j- t :
ra^a ^nyi- t •• : < : r
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A -
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^Elns ds 'laxmfi tû) AâBav' Aôç fiot tïjv


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Aâ§av navraq rovg uvôquç rov rônov xal V -


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Kal èytvsro sanéna, xal
I 'VT T I I v:| V T iv T V T :

tnolrjas yàfiov.
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Xafiàv Asiav i\v Qvyarsqa avrov siqrjyayev
71qoç IaxoîfS, xal siçrjX&s tiqoç avrrjv 'Jay.cofi. xn s i ira n^b-nK np i n-ii-n s

-^'Edœxe ds AâBttP Asia ry &vyurQt avrov


ZsXcpâv, natdiGxyv avrov, avrij naidi-
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PayijX tîjv {ïvyars'oa avrov avrdj yvvaîxa. j-: r jv -: -:r r««irTïroi
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r\] xHyarol avrov BaX-
-^"Edœxs à% Aâfîav
îninn^ a^o-saip Ti^^TB^w
tes»!
Xàv, ttfl naidîay.rjv avrov, avrij naiâioxrjv.
30 Kal sîçFjlûs jiqoç 'Payr\k' 7\yânr\GS ds
ib-^ï PN" 5385 «ba^ p 2bs*
PayijX fiàXXov ?/
Asi'av. Kal idovXsvasv
pb in^ n©«b ib i^a bffrnH 20 :

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29.AFXt (p.^.) 'Pa-/r,L 31.AEFX: fiiasirai. 32. AFX* to nnni îyto/pti? ia» k^st'i 3 *

x. tS. fioi vlôv et si'. 33. AEFXf (p. jr«A.) Asia.

20. j1 cause de soi grand amour. Hébreu et Sep- Septante.


— Je te donnerai. Hébreu : « nous te don-
tante : « à cause de son amour ». nerons ».
21. Le temps. Hébreu et Septante « mes jours ». : 28. Il prit. Hébreu et Septante : «
(Laban) lui
22. tVn. grand nombre d'amis. Hébreu et Septante : donna ».
« tous les gens du lieu ». 29. Bala. L'hébreu et les Septante ajoutent : « sa
24. Zelpha. L'hébreu et les Septante ont de plus : servante (à lui) pour servante à elle ».
• sa servante », à lui Laban. Selon la coutume, — 30. Ayant enfin obtenu le mariage qu'il désirait.
n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. Il re- — Hébreu et Septante « il alla vers Kacliel ». :

connut Lia. Hébreu et Septante « c'était Lia ». 32. Enfanta un fils. Les Septante ajoutent « à Ja-

23. Qu'est-ce que tu as von lu


faire? Hébreu et Sep-
:

cob ». — Le Seigneur
a vu mon humiliation. Les
:

tante « Qu'est-ce que tu m'as fait » ?


:
Septante ajoutent « et il m'a donné un fils ». :

26. En mariage, n'est ni dans l'hébreu ni dans les 33. Un fils. Septante « un deuxième fils à Jacob ». :

Septante. 34. Pour la troisième fois. Hébreu et Septante :

27. Des jours, n'est ni dans l'hébreu ni dans les « encore ». —


Un autre fils. Hébr. et Sept. « un lils ». :
La Genèse, XXIX, 20-34. 151
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). — 5° Jacob chez Laban (XXIX-XXX).

20
Servîvit ergo J acob pro Rachel sep-
08. 12, 12.
homme demeure avec moi ». 20 Jacob
:

et videbântur servit donc pour Rachel durant sept ans


tem annis : illi
pauci ;

mais ils lui paraissaient peu de jours à


dies prse amôris magnitûdine.
Eph. 5, 25. cause de son grand amour.
Dixitque ad Laban Da mihi
21 :

Pro
21
Et il dit à Laban « Donne-moi ma :

uxôrem meam quia jam tempus


: Itachel
femme, puisque déjà est accompli le
Lia datur
implétumest, utingrédiar ad illam. •Jacob.
temps auquel j e dois m'approcher d elle» .


Qui, vocâtis multisamicôrum tur-
22
Alors Laban, un grand nombre d'a-
23 Et
bis ad convivium, fecitniïptias. mis invités àun festin, fit les noces. 23 Et
véspere Liam fîliam suam introdûxit le soir, conduisit Lia sa fille au-
il

ad eum, 2J dans ancillam fîliœ, Zel- près de Jacob,


-''
donnant à sa fille une
servante du nom de Zelpha. Lorsque,
pham nômine. Ad quam cum ex selon la coutume, Jacob se fut approché
more Jacob fuîsset ingréssus, facto
d'elle, lematin venu, il reconnut Lia,
mane vidit Liam 23 et dixit ad sô-
:
23
et à son beau-père « Qu'est-ce
il dit :

cerum suum Quid est quod fâcere


:

que tu as voulu faire? N'est-ce pas


voluîsti? nonne pro Rachel servîvi
2C pour Rachel que je 2G
t'ai servi? pourquoi
tibi? quare imposuîstimihi? Res- Gen. 27, 2.
m'as-tu trompé? » Laban répondit :

pôndit Laban : Non est in loco nos- « Ce n'est


pas la coutume, dans notre
tro consuetûdinis, ut minores ante pays, de donner d'abord les plus jeunes
tradâmus ad niiptias. 27 Impie heb- Jud. en mariage. 27 Achève la semaine des
jours de ce mariage, et je te donnerai
14, 12, 17.
dômadam diérum hujus côpulœ et :

liane quoquedabo tibi pro ôpere quo


aussi Rachel pour le travail que tu de-
vras faire à mon service pendant sept
servitûrusesmihiseptem annis âliis. autres années » 28 Jacob consentit à la
.
28
Acquiévit plâcito et hebdômada :

proposition etlasemaine s'étantpassée,


;

transâcta, Rachel duxit uxôrem


2<J
29 à la-
prit pour femme Rachel,
:
il
cui pater servam Balam tradiderat.
30
quelle son père avait donné pour ser-
Tandémque potitus optâtis nûp- vante Bala. 30 Ayant enfin obtenu le
tiis. amôrem sequéntis priori prœtu- mariage qu'il désirait, il préféra l'a-
lit, sérviens apud eum septem annis
mour delà seconde à la première, ser-
âliis. vant chez Laban pendant sept autres
31
Videns autem Dôminus quod
I.in- années.
Bill.
3i
Mais le Seigneur, voyant qu'il dé-
despîceretLiam,apéruitvulvamejus,
sorôre stérili permanente. 32 Quse
1 Ksp.
6, 8.
daignait Lia, la rendit féconde, sa sœur
demeurant stérile. 32 Lia ayant conçu,
1,

Ruben.
concéptum génuitfilium, vocavïtque Gen. 46, 8. enfanta un fils et elle l'appela du nom
nomen ejus Ruben, dicens Vidit : Ex. 6, 14.
de Ruben disant « Le Seigneur a vu
Num. 26, 5. ,
:

Dôminus humilitâtem meam, nunc mon humiliation c'est maintenant que ;

amâbit me vir meus. 33 Rursiïmque mon mari m'aimera Et elle conçut ».


33

concépitetpéperitfilium, et ait Quô- :


de nouveau, et enfanta un fils, et elle
niam audîvit me Dôminus habéri con- dit « Parce
:
que le Seigneur a entendu
témptui, dédit étiamistum mihi: voca- que j'étais méprisée, il m'a donné en-
vïtque nomen ejus Siméon.
3;
Conce- core celui-ci » Et elle l'appela du nom de
.

pitque tertio, et génuitâlium fîlium : Siméon. w Elle conçut pour la troisième

d'appartenir à la famille de celle qu'il veut épouser. reçu plusieurs {Genèse, xxiv, 61).
23. Il conduisit Lia sa fille auprès de Jacob. Selon 26. Ce n'est pas la coutume, etc. C'est en effet la
l'antique usage, le nouveau mari se tenait dans une règle, dans certaines contrées de l'Orient, de ne
chambre où on lui amenait sa femme couverte d'un jamais marier la cadette avant l'aînée. Mais, si cet-
voile. Ainsi il fut très facile à Laban de tromper usage existait à Haran, Jacob aurait dû en être pré-
Jacob, en substituant Lia à Rachel. Certes, la con- venu sept ans plus tôt.
duite de Laban en cette circonstance est très con- 27. La semaine des jours de ce mariage. Les noces
damnable; on ne saurait non plus absoudre Lia de duraient ordinairement toute une semaine. Voir
s'être prêtée à cette coupable supercherie. Mais on Juges, xiv, 12; Tobie, xi, 18.
ne peut s'empêcher de remarquer que Jacob, lui 29. Pour servante. Voir la note sur le t. 24.
aussi, avait usé de ruse pour obtenir la bénédiction 30. L'amour de la seconde à la première, est mis
de son père et qu'il y a peut-être ici une punition d'une manière elliptique pour L'amour de la se- :

de Dieu. conde à l'amour de la première.


2'*. Donnant à sa fille une servante. Nouveau trait 32. Ruben signifie voyez, un fils!
:

de l'avarice de Laban Kébecca, sa sœur, en avait


:
33. Siméon veut dire exaudilio. :
152 Genesis, XXIX, 35 — XXX, 14.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19-XXXV). — .5° Jacob upud JLaban f VV/V- X\\ ).

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35. Pour la quatrième fois. Hébreu et Septante : vante de Rachcl ». Enfanta un autre fils. Ils ajou —
« encore ». tent « à Jacob ». :

8. Au sujet duquel, n'est ni dans l'hébreu ni dans


XXX.
3. J'ai. Hébreu et Septante « voici ».
Que :
— les Septante.
j'aie.L'hébreu et les Septante ajoutent « aussi ». : Donna. Héb. et Sept.
9. « donna
pour femme :

Bala. L'hébreu et les Septante ajoutent


4. « sa :
Ayant mis au monde. L'hébreu et les Septante
10.
servante ». ont de plus « à Jacob ». :

5. Enfanta un fils. L'hébreu et les Septante ajou- i2. Zelpha. Hébreu et Septante «
Zelpha, servante
tent « à Jacob ».
: de Lia ». —
Enfanta un autre fite. lis ajoutent
:

7. Bala. L'hébreu et les Septante ajoutent • ser- : Jacob ».


La Genèse, XXIX, 35 — XXX, 14. 153
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19- XXXV). — 5° Jacob chez JLaban C XXIX - XXXJ.

dixîtque : Nunc quoque copulâbitur fois, et enfanta un autre fils, etelle dit :

mihi maritus meus, eo quod pepére- « Maintenant aussi mon mari s'attachera
rim ei très filios et idcirco appel- :
à moi, puisque je lui ai enfanté trois
lâvit nomen Levi. 36
'
fils » ;
et c'est pourquoi elle l'appela du
ejus Quarto I.i'ii.
Juda. nom de Lévi.
Elle conçut pour la 35
concépit, et péperit fïlium, et ait :

Modo confitébor Domino et ob hoc Mat.


quatrième fois, et enfanta un fils, et elle
: 1,
lien.
2.
dit « A
présent je célébrerai le Sei-
:

vocâvit eum Judam cessavitque 30, 9, 17.


gneur » et à cause de cela elle l'appela
:
;

parère. Juda alors elle cessa d'enfanter.


:

XXX. Cernens autem Rachel '

XXX. K
. Or Rachel, voyant qu'elle
1 Keg.
quod infecûnda esset, invidit sorôri 1, 7-8. était stérile, conçut de la jalousie pour
suae, et ait marito suo : Da mihi li- sa sœur, et dit à son mari « Donne- :

2
beros, aliôquin môriar. Cui irâtus
Gen.
moi des enfants, autrement je mourrai ».
31, 36.

respôndit Jacob Num pro Deo ego :


4 Keg. 5, 7-8.
2
Jacob irrité lui répondit : « Est-ce que
sum, qui privâvit te fructu ventris moi je suis comme Dieu, qui t'a privée
Gen. 33, 5.
tui? 3
At illa Hâbeo, inquit, fâmu- : PS. 126, 3. du fruit de ton sein ? » 3 Mais Rachel :

lam Balam ingrédere ad illam, ut : « J'ai,


reprit-elle, servante Bala : ma
Ruth,
pâriat super génua mea, et hâbeam Gen.
4, 16. prends-la, afin qu'elle enfante sur
16, 2.
ex illa filios. Deditque illi Balam ''

mes genoux, et que j'aie par elle des


Gen. 35, 25.
in conjiïgium : quae, 5 ingrésso ad se Bals» enfants » .
4
Elle lui donna donc en ma-
6 sut 3
viro, concépit, et péperit filium. riage Bala, qui, son mari l'ayant prise,
6
Dixîtque Rachel : Judicâvit mihi conçut et enfanta un fils. Alors Ra-
Dôminus, etexaudivit vocem meam, chel dit « Dieu a jugé en ma faveur, et
:

dans mihi filium et idcirco appel- : a exaucé ma voix, me donnant un fils » :

Dan
lâvit nomen ejus Dan. 7 Rursiïm- et c'estpourquoi elle l'appela du nom
que Bala concîpiens péperit âlte- de Dan. 7 Et Bala, concevant de nou-
8
rum, pro quo ait Rachel : Com- 8
veau, enfanta un autre fils, au sujet
parâvit me Deus cum sorôre mea, et duquel Rachel dit « Le Seigneur m'a :

invâlui vocavitque eum Neph- «•****"•


: mise aux prises avec ma sœur, et je l'ai
thâli. emporté » : et elle le nomma Nephthali.
9 9
Séntiens Lia quod parère de- Zelphse Lia, voyant qu'elle avait cessé d'en-
Mil.
siisset, Zelpham ancîllam suam ma- fanter, donna à son mari Zelpha sa
10 i0
rito trâdidit. Quapost concéptum servante, qui, ayant mis au monde
edénte filium, u dixit Féliciter : :
Gen. 35, 26. un qu'elle avait conçu,
fils H dit « Heu- :

et idcirco vocâvit nomen ejus Gad. Cad. reuse fortune » et c'est pourquoi elle !

12
l'appela du nom de Gad.
V2
Péperit quoque Zelpha âlterum. Zelpha
13
Dixîtque Lia Hoc pro beatitû- : aussi enfanta un autre fils, i3 et Lia dit :

dine mea Beâtam quippe me dicent : Lac. 1, 48. « C'est pour mon bonheur car les fem- ;

mulieres proptérea appellâvit eum


:
Aser.
mes me diront bienheureuse » à cause :

Aser. de cela elle l'appela Aser.


**
A2i
Egréssus autem Ruben tém- Or Ruben, étant sorti dans la cam-

Lévi veut dire attachement.


34. à celui dont s'était servi Sara, en donnant pour
A présent je célébrerai le Seigneur. Lia avait
35. épouse à Abraham sa servante Agar, dans le but
plus de raison de louer le Seigneur qu'elle ne le d'avoir par elle des enfants. (Genèse, xvi, 1 et sui-
soupçonnait elle-même. Des douze fils de Jacob, c'é- vants).

Afin qu'elle enfante sur mes genoux, c'est-
tait Juda qui était choisi par Dieu comme ancêtre du à-dire, afin qu'elle ait des enfants dont je fasse les
Messie. —
Elle l'appela Juda: ce nom signifie louange, miens en les adoptant.
ou soit loué [Jéhovah]. Elle cessa d'enfanter, pour — Elle V appela. C'est Rachel qui nomme elle-même
6.
quelque temps car plus tard elle devait encore
: les deux
fils de Bala, montrant ainsi qu'elle regarde
mettre au monde Issachar, Zabulonet Dina (Genèse, comme ses enfants à elle ceux de sa servante. —
XXX, 17-21). Dan signifie juge.
8. Nephthali veut dire ma lutte.
9. Lia., donna à son mari Zelpha. C'est la qua-
XXX. i. Autrement je mourrai. Il ne semble pas trième épouse de Jacob, qui fut ainsi entraîné dans
qu'il y ait là une menace de suicide, comme le pense la polygamie, d'abord par l'astuce de Laban, puis
S. Jean Chrysostome. Rachel a plutôt peur de mou- par la" jalousie de Lia et de Rachel.
rir de chagrin ou de honte. •H. Gad veut dire heureux.
3. Prends-la. Rachel emploie uu moyen identique 12. Aser bonheur.
signifie
154 Genesis, XXX, 15-27.
VIII. C-enerationes Isaac (XXV, 19-XXXV). 5° Jacob apud ÀLaban (XXIX- XXX J.

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16. Tu viendras. Les Septante ajoutent : «


aujour- 1». Enfanta. Hébreu et Septante : « à Jacob» I
d'hui ». 20. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dans!
17. Exauça ses prières. Hébreu et Septante : les Septante.
«
exauça Lia ». — Enfanta. L'hébreu et les Septante 21. Une fille du nom de Dina. Hébreu et Septante I
ajoutent: à Jaeob ». « « une tille, et elle appela son nom Dina ».
18. Une récompense. Hébreu et Septante : « ma ré- 22. Aussi, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-|
compense ». —
Elle l'appela du nom d'Issachar. Les tante.
Septante ajoutent « c'est-à-dire récompense ».
: 23. Et enfanta. Les Septante ajoutent : « à Jacob •.
La Genèse, XXX, 15-27. 155
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19- XXXV). — 5 Jacob chez Laban CXXMX-XXXJ.

pore messis triticeœ in agrum, ré- Cant. 13. pagne au temps de la moisson des blés,
quas matri Lise Pactum
7,
trouva des mandragores qu'il porta à sa
perit mandrâgoras :

détulit. Dixîtque Rachel Da mihi mandrâ- :


mère Lia. Et Rachel dit « Fais-moi part :

1;; goris* des mandragores de ton fils » 5 Elle ré- *

partem de mandrâgoris filii tui.


.

Illa respondit Panïmne tibi vidé-


: pondit « Crois-tu que c'est peu de m'a-
:

voir enlevé mon mari, si tu ne prends pas


tur, quod prœripûeris maritum mihi,
encore les mandragores de mon fils ? »
nisi étiam mandrâgoras filii mei tû-
Rachel reprit « Qu'il dorme avec toi :

leris? Ait Rachel Dôrmiat tecum :


cette nuit pour les mandragores de ton
hac nocte pro mandrâgoris filii tui. { 6
16
fils » Ainsi Jacob revenant le soir de
.

Redeuntique ad vésperam Jacob la campagne, Lia sortit à sa rencontre,


de agro egréssa est in occiïrsum « C'est avec moi, dit-elle,
et que tu
,
:

ejus Lia et, Ad me, inquit, intrâbis :

viendras, parce que je t'ai obtenu au


quia mercéde condûxi te pro man- prix des mandragores de mon fils ». Et
drâgoris filii mei. Dormivitque cum il dormit avec elle cette nuit-là.
{1
Or
K1
ea nocte illa. Et exaudivit Deus Dieu exauça ses prières car elle conçut ;

18
preces ejus concepitque et péperit
:
et enfanta un cinquième fils. Et elle
filium quintum, ,8 et ait Dédit Deus :
dit « Dieu m'a donné une récompense,
:

merct'dem mihi, quia dedi ancillam parce que j'ai donné ma servante à mon
mcam viro meo appellavitque no- : mari » et elle l'appela du nom d'Issa-
:

men ejus Issâchar. ,9 Rursum Lia char. H!) Lia, concevant de nouveau,
concipiens, péperit sextum filium, enfanta un sixième fils 20 alors elle dit ;
:

-'"
et ait Dotâvit me Deus dote bo-
: « Dieu m'a douée d'un don excellent en- ;

na : etiam hac vice mecum erit ma- core cette fois mon mari sera avec moi,
ritus meus, eo quod genûerim ei sex parce que je lui ai donné six fils » et ;

filios : et idcirco appellâvit nomen c'est pourquoi elle l'appela du nom de


f-;t Union.
ejus Zâbulon.
2I
Post quem péperit ni h...
Zabulon. 21 Après Zabulon elle enfanta
filiam, nômine Dinam. une fille du nom de Dina.
22 22
Recordâtus quoque Dôminus 1
Gou.
Reg.
8, 1.
1, 19.
Le Seigneur se souvint aussi de
Rachélis, exaudivit eam, et apéruit V;t srillir
Joseph.
Rachel; il l'exauça et la rendit féconde.
23 23 Elle
vulvam ejus. Qua? concépit et pé- conçut et enfanta un fils, disant :

perit filium, dicens : Abstulit Deus Is. 4, 1.


Luc. 1, 2.'i
« Dieu m'a mon opprobre ». 2i Et
retirée
opprôbrium meum.
3
Et vocâvit elle l'appela du nom de Joseph, disant
''
:

nomen ejus, Joseph, dicens Addat :

Gen. 1G.
« Que le
Seigneur me donne encore un
mihi Dôminus filium âlterum. 3.'i,
autre fils ! »
- ;i 23
Nato autem Joseph, dixit Jacob *Iaeoh Or, Joseph né, Jacob dit à son
(lilllilli
sôcero suo Dimitte me ut revértar
:
petit. beau-père « Laisse-moi retourner dans
:
Ex. 4, 18.
in pâtriam, et ad terram meam. 26 3 Reg. ma patrie et dans mon pays. 2G Donne-
11, 21.
Da mihiuxôres, etliberos meos, pro moi mes femmes et mes enfants, pour

quibus servivi tibi, ut âbeam tu :


Gen. 29,20.30;
31, 41.
lesquels je t'ai servi, afin que je m'en
aille; tu sais quel a été mon service
nosti servitvïtem 27
qua servivi tibi. Gen. 32, 5.
Laban 27
Ait illi : Invéniam grâtiam in près de toi ». Laban lui dit : « Que je

14. Mandragore, plante delà famille des solanées


qui touche de près à la belladone. Elle a une lon-
gue racine fusiforme, épaisse, quelquefois divisée
en deux pointes fourchues, ce qui l'a fait comparer
tantôt à un homme, tantôt a une femme. Cette res-
semblance n'est sans doute pas étrangère aux croyan-
ces populaires qui attribuent à cette plantedes
effets extraordinaires, comme de faire cesser la sté-
rilité, etc. Quelles que puissent être d'ailleurs les
propriétés de la mandragore, il y a un fait certain,
c'est que l'Écriture ne lui en attribue aucune elle :

nous dit simplement que Rachel eut envie des man-


dragores. Pourquoi? nous l'ignorons. Si l'on a bâti
une légende sur ce fait, l'Écriture n'en est pas res-
ponsable.
18. Istachar signifie il i/ a une récompense,
:

20. Zabulon signifie habitation.


2i. Joseph veut dire «
[Dieu] accroît ».
:
Racine de la mandragore, imitant nn tronc humain (V. 1 1)
156 Genesis, XXX, 28-38.
VIII. Generationes Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 5" Jacob apud Laban CXXIX-XXXJ,

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27. A«EFX* èai. 28. AX: Sœaco aoi. 29. AFXf pes^i ïltnan npn nb wab bp?3
(p. Se) avrcÔ. 30. AFX: èv. fia. AFX* ô iïeôs. 31. A'X:
TtoiTJasis. 32. A: naosld-âxco. A X*jrd*ra. 33. AFX: -itûs; "jàbr» çjiûn^ nïDa^
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nvj)iov.35. AEX:
o tjv Xevxôv èv avxoii x.
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(pai'ov èv r. ttQv. 36. AFX* (ait.) xai. hftgln-DK aâîi irnbj?ïïn-b?38
37. AFX* (quart.) y.al... f
(p. è<p.) Se.

27. A ca«se de loi. Septante : « à cause de ta ve- cheté et tacheté et tout agneau noir, et parmi \a
nue • • chèvres tout ce qui est moucheté et tacheté ce sers :

28. Fixe récompense que je dois te donner. Ht'--


la ma récompense ». Septante Que toutes tes brobh :

breu et Septante « fixe ta récompense, et je te la


: passent devant [nous] aujourd'hui, et séparos-ci
donnerai ». parmi les agneaux toute brebis noirâtre, et uni
29. Tes possessions. Hébreu et Septante : • ton ce qui parmi les chèvres est blanchâtre et tacbefl
troupeau ». ce sera ma récompense ».
30. Avant que je vinsse chez toi. Septante « de- : 33. Hébreu: « Ma justice répondra demain pour moi
vant moi ». — Le Seigneur. Septante « le Seigneur quand tu viendras voir ma recompense tout ce qti
Dieu ». —
A mon arrivée. Hébreu et Septante « sur
:

ne sera pas moucheté et tacheté parmi les chèrr»


;

mes pas ». —
Il est donc juste qu'enfin je songe aussi
:

et noirâtre parmi les agneaux, ce sera de ma part ui


à ma propre maison. Hébreu « et maintenant, : larcin ». Septante « Et ma justice m'exaucera de :

quand ferai-je aussi moi (quelque chose) pour ma main, car ma récompense est devant toi... ».
maison »? Septante « maintenant donc, quand me
: 34. J'agrée ce que tu demandes. Hébreu et S^l 1

lerai-je, moi aussi, une maison »? tante «


qu'il en soit selon ta parole ».
31. Je ne veux rien. Hébreu et Septante « tu ne me :
:

36. Entre lui. Septante « entre eux ». Et si) :



donneras rien ». gendre. Hébreu et Septante « et Jacob ». :

32. Hébreu « Je
parcourrai aujourd'hui tous tes 37. Donc, Vulgate ergo. n'est pas dans l'hébreu
:

bestiaux sépare parmi les brebis tout agneau mou-


:
— Les écorça en partie, etc. Hébreu • y éeoroa
:

: m
La Genèse, XXX, 28-38. 157
\ III. Histoire d'Ittnac (XXV, 19 -XXXV). — 5° Jacob chez Laban ( XXIX- XXX).
Gen 39 > 5 -
conspéctu tuo experiménto didici, :
-
trouve grâce devant toi! j'ai connu par
quia benedîxerit mihi Deus propter
mon expérience que le Seigneur m'a
28
te :
28
constitue mercédem tuam béni à cause de toi fixe la récom-:

29
29 At ille pense que je dois te donner ». Mais
quam dem tibi. respôndit :

Jacob répondit « Tu sais comment


Tu nosti quômodo servierim tibi, et «en. 30,20. :

je t'ai servi, et comment entre mes


quanta in mânibus meis fûerit pos- mains se sont accrues tes possessions.
séssio tua. 30 Môdicum habuisti ân- 30
Tu avais peu avant que je vinsse
tequam venirem ad te, et nunc dives
chez toi, et maintenant tu es devenu
efféctus es benedixitque tibi Dômi-:
riche car le Seigneur t'a béni à mon
;

nus ad intrôitum raeum. Justum est arrivée. Il est donc juste qu'enfin je
igitur ut aliquândo provideam étiam songe aussi à ma propre maison ».
3t

dômui meœ. 3H Dixîtque Laban Alors Laban lui demanda « Que te don- :
:

Quid tibi dabo? At ille ait Nihil


nerai-je? » Et lui répondit « Je neveux
:
:

volo sed si féceris quod pôstulo, mercédem rien mais si tu fais ce


que je demande,
:
;

iterum pascam, et custôdiam pécora indic'àV je paîtrai de nouveau et je garderai tes


32 33
tua. Gyra omnes grèges tuos, et troupeaux. Parcours tous tes bes-
sépara cunctas oves varias, et sparso tiaux, et sépare toutes les brebis mou-
véllere et quodcûmque furvum, et
: chetées et à toison tachetée ; et tout ce
maculôsum, variûmque fûerit, tam in qui sera noirâtre, ou tacheté ou mou-
ôvibus quam in capris, erit merces cheté, tant parmi les brebis que parmi
33 les chèvres, sera ma récompense. 33 Et
mea. Respondebitque mibi cras
justitia mea, quando plâciti tempus
ma justice répondra demain pour moi,
advénerit coram te : etômnia quse quand temps de l'accord sera arrivé,
le

non fûerint varia, et maculôsa et devant toi et ce qui ne sera pas mou-
:

cheté, ou tacheté ou noirâtre, tant parmi


furva, tam in ôvibus quam in ca-
les brebis que parmi les chèvres, me
pris, furti me arguent.
3i
Dixîtque 3i
Laban Gratum hâbeo quod petis.
:
convaincra de larcin ». Laban dit :

33
33
Et separâvit in die illa capras. et «ur grise*
«
J'agrée ce que tu demandes ». Et il
sépara ce jour-là même les chèvres, les
r . , . . » . Laban.
oves, et Inrcos, et arietes, vanos mou-
brebis, les boucs et les béliers
atque maculôsos cunctum autem :
chetés ou tachetés mais tout le bétail
;

gregem unicolôrem, id est albi et


qui était d'une seule couleur, à la toi-
nigri vélleris, trâdidit in manu filiô- son blanche ou noire, il le remit aux
30
rum suôrum. Et pôsuit spâtium mains de ses fils.
36
Et il mit l'espace
itineris trium diérum inter se et gé- de trois journées de chemin entre lui et
nerum, qui pascébat réliquos grèges son gendre qui paissait le reste de ses
ejus. troupeaux. ^
37 Gen M 10 37
Tollens ergo Jacob virgas po- Jacob, prenant donc des branches
- -
«

pûleas virides, et amygdâlinas, et vertes de peuplier, d'amandier et de


ex plâtanis, ex parte decorticâvit platane, les écorça en partie or, les :

eas detractisque cortîcibus, in his


: écorces enlevées, il parut une blan-
quœ spoliâta iuerant. candor appâ- cheur dans les endroits qui en avaient
ruit illa vero qua?
:
intégra fûerant, été dépouillés mais les autres en-
;

viridia permansérunt atque in hune :


droits, qui étaient entiers, restèrent
modum color efféctus est vârius. 38
verts; de cette manière la couleur
38
Posuitque eas in canâlibus, ubi ef- devint variée. Et il les plaça dans

8& Sera ma
récompense. Les troupeaux de bre- vres blanches, craignant que son neveu ne multiplie
bis et de chèvres sont considérés par les nomades les agneaux et les chèvres tachetés s'il a sous sa
comme la plus précieuse des richesses, parce qu'ils garde le troupeau tout entier. C'est encore un calcul
leur fournissent toutes les choses nécessaires à la intéressé, que Jacob devait bientôt déjouer.
vie : le lait qui est leur nourriture ordinaire, la 37. Jacob obtint-il par miracle ou d'une manière na-
viande qu'ils mangent dans les circonstances ex- turelle les agneaux d'une seule ou de plusieurs cou-
ceptionnelles, la toison dont ils fabriquent leurs vê- leurs? La solution de la question est douteuse. Ja-
tements, la peau ou le cuir dont ils font leurs chaus- cob attribue à la protection divine le succès du
sures ou couvrent leurs tentes. moyen qu'il a employé (xxxi, !M2), mais le texte ne
33. Il le remit aux mains de ses fils. Laban ne dit pas formellement qu'il y eut miracle, et il sem-
laisse en garde à Jacob que les brebis et les chè- ble présenter l'usage des baguettes pelées, comme
458 Genesis, XXX, 39 — XXXI, 5.
VIII. CJenerationes Inaac (XXV, ÎO-XXXV). - Redit Jaeob (XXXi-XXXii, 2J.

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V. 42. TC1 r

bandes blanches, mettant à nu le blanc <|ui était sur noir dans le troupeau de Laban et il se Qt des :

les branches ». —
Mais les autres endroits, etc. Toute troupeaux à part, et il ne les réunit pas au troupeau
la Gn du verset n'est pas dans l'hébreu. Les Septante de Laban ». Septante «... et il mit le bélier blanehâ; :

ajoutent les mêmes détails que la Vulgate. tre en face des brebis, et tout ce qui était varié
38. Hébreu « Et
: il plaça les branches qu'il avait parmi les agneaux: et de lui-même il se mit des
écorcées dans les auges, dans les abreuvoirs,, où ve- troupeaux à part, et il ne les mêla pas aux brebis de
naient boire les brebis, devant les brebis et elles : Laban ».
concevaient lorsqu'elles venaient boire ». Septante : 41. Hébreu « Toutes les fois que les brebis vi- :

« Et il
plaça les branches qu'il avait écorcées dans le goureuses entraient en chaleur {Septante : au temps
lit des canaux d'eau afin que, quand les brebis
: où les brebis concevaient). Jacob mettait les bran-
viendraient boire, elles-mêmes venant boire on pré- ches dans les auges sous les yeux des brebis, pour
sence des branches, elles conçussent auprès des qu'elles conçussent près des branches ».
branches ». 42. Hébreu « Et lorsque les brebis étaient faibles :

39. Regardaient les branches. Hébreu et Septante : {Septante : quand les brebis avaient mis bas), il ne
« étaient
près des branches ». —
De diverses couleurs, les mettait pas. Et les petits faibles {Septante : non
n'est pas dans l'hébreu. Les Septante ajoutent « cen- marqués) étaient pour Laban. et les vigoureux(Se/>-
drées >. tante: les marques) pour Jacob ».
40. Hébreu «:Et Jacob divisa les agneaux, et il
mit ensemble ce qui était rayé et tout ce qui était XXXI. 3. De tes pères. Septante : de ton père ».
La Genèse, XXX, 39 — XXXI, 5. 159
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 6° Retour de Jacob ( XXXI- XXXII, 2J.
la lustria
fundebâtur aqua ut cum venissent ^_ Jacob
:
les canaux où on versait l'eau, afin

ad bibéndum, ante ôculos a * £$$£' que, lorsque les troupeaux viendraient


grèges coIor ils eussent les branches de-
habérent virgas, et in aspéctu eârum
-
boire,
39 vant les yeux et qu'à leur aspect ils
conciperent. Factûmque est ut in conçussent.
39
II arriva, en effet,
calôre côitus, oves intueréntur que
ipso dans la chaleur même du coït les bre-
et va-
virgas, et parèrent maculôsa, bis regardaient les branches et fai-
40
ria, et divérso colore respérsa. saient des petits tachetés, mouchetés et
Divisitque gregem Jacob, et pôsuit parsemés de marques de diverses cou-
virgas in canâlibus ante ùculos arie- leurs. i0 Jacob divisa le troupeau et
tum erant autem alba et nigra
: plaça les branches dans les canaux de-
vant les yeux des béliers or tous les
quseque, Laban cœtera vero, Jacob,
:
:

u animaux blancs et tous les noirs étaient


separâtis inter se grégibus.
Ge U ».
Igitur .
si,

pour Laban, et tous les autres pour


quando primo témpore ascendebân- Jacob, leurs troupeaux étant séparés
tur oves,ponébat Jacob virgas in entre eux. *1 Lors donc qu'à leur pre-
canâlibus aquârum ante ôculos arie-
mière saison les brebis étaient saillies,
tum et ôvium, ut in eârum contem- Jacob plaçait les branches dans les ca-
*a
platiône conciperent quando :
naux devant les yeux des béliers et des
vero serôtina admissûra erat, et con- brebis, pour qu'en les regardant elles
i2
céptus extrémus, non ponébat eas. conçussent. Mais quand c'était l'ac-
Fâctaque sunt ea quse erant serôti- couplement d'arrière-saison et la der-
Fil nière conception, il ne les y plaçait pas.
na. Laban et quse
primi témporis,
: clives
lucol). Ainsi, ce qui était de l'arrière-saison
Ditatùsque est homo ultra
i3
Jacob.
modum et hâbuit grèges multos. Gen. lï, 16.
appartint à Laban, et ce qui était de la
i3
,

première à Jacob. Celui-ci donc de-


ancîllas et servos, camélos et âsi-
vint riche outre mesure, et il eut beau-
nos.
coup de troupeaux, de servantes et de
serviteurs, de chameaux et d'ânes.
\XXI. K
Postquam autem audivit XXXI. H
Or, après que Jacob eut
verba filiôrum Laban dicéntium : entendu des fils de Laban,
les paroles
Tulit Jacob ômnia quœ fuérunt pa- qui disaient « Jacob a enlevé tout ce
:

tris nostri, et de illius facultâte di- qui était à notre père et, enrichi de son
2
tâtus, factus est inclytus animad- : Jacob
nvicletui
bien, il est devenu un grand person-
2
vértit quoque fâciem Laban, quod nage » ;
et qu'il eut aussi remarqué que
non esset erga se sicut heri et nu- levisage de Laban n'était pas pour lui
diustértius 3
maxime dicénte sibi
: comme hier et avant-hier; 3 surtout le
Domino Revértere in terram pa- Gen M 13 « Retourne au
Seigneur lui ayant dit
-
: > :

trum tuôrum et ad generatiônem ,


Gen. 28. u pays de tes pères et vers ta famille, et
4
tuam, erôque tecum. Misit, et vo- je serai avec toi »
''
il
envoya et appela
:

câvit Rachel et Liam in agrum, ubi Rachel et Lia dans le champ où il pais-
5 5
pascébat grèges, dixitque eis Vi- : sait les troupeaux ,
et il leur dit : « Je
deo fâciem patris vestri, quod non vois que le visage de votre père n'est

un secret naturel qui a opéré son effet


sans prodige spécial. On peut donc
différer d'avis sur le caractère du fait :
les Pères y voient les uns un miracle,
les autres un phénomène naturel.
Quoi qu'il en soit, on ne saurait con-
damner l'artifice de Jacob :si c'est
Dieu qui le lui a lait connaître, sa
justification est toute faite; si c'est un
moyen naturel qu'il a employé, la
conduite injuste de Laban à l'égard de
son neveu explique que celui-ci ait
songé à une compensation qui ne
violait en rien le contrat intervenu
entre lui et Laban.

6° Retour de Jacob, XXXI-XXX1I, 2.


Troupeau de brebis et de bélier (V. 40). (Bas-relief de Nimroud.)
1). Dieu a pris le bien de votre père
100 Genesis, XXXI, 6-18.
VIII. «Jeneratione» Isnnc (XXV, ÎO-VVW). — « Redit Jacob CXXXLXXXII, 2).

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8. Blancs. Hébreu : «
rayés •. 13. Je suis le Dieu de Béthel. Septante « je suis le
9. Le
bien. Hébreu : « "le troupeau » ; Septante : Dieu qui ai été vu de toi au lieu divin ». Dans
:


« tous les troupeaux ». le pays de ta naissance. Les Septante ajoutent « et :

10. Je levai mes yeux, manque dans les Septante. je serai avec toi ».
— Les mâles. Hébreu : > les boucs » ; Septante : « les 16. Hébreu « Toute la richesse
(les Septante ajou-
boucs et les béliers •. —
Les femelles. Hébreu : « les tent « et la
:

gloire ») que Dieu a prise à notre père,


brebis »; Septante : « les brebis et les chèvres •. — :

sera à nous et à nos Dis '.—Fais-le. L'hébreu et les


De diverses couleurs. Septante : «cendrés, tachetés ». Septante ajoutent « maintenant ». :

11. Me voici. Septante « qu'y a-t-il » ?


: 18. Et emporta. L'hébreu a ici « tout son trou- :

12. Les mâles... de diverses couleurs. Voir y. 10. peau ».


La Genèse, XXXI, 6-18. 161
\ III. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXX1). — 6° Retour de Jacob (XXXI m XXXMI, 9J.

sit erga me sicut heri et nudiustér- Gen. 26, 24. pas pour moi comme hier et avant-hier.
tius : Deus autem patris mei fuit me- Mais le Dieu de mon père a été avec
6
cum. 6 Et ipsœ nostis quod totis vîri- moi; et vous-mêmes vous savez
que
bus meis servierim patrivestro. 7 Sed c'est de toutes mes forces que j'ai servi
7
et pater vester circumvénit me, et votre père. Mais votre père m'a trompé,
mutâvit mercédem meam decem vîci- et a changé dix fois ma récompense
il
;

bus et tamen non dimisit eum Deus


:
et cependant Dieu ne l'a pas laissé me
nuire. 8 Quand il a dit Les petits mou-
ut nocéret mihi. 8 Si quando dixit
:
: ««1.30,32,
chetés seront ta récompense, toutes les
Varia? erunt mercédes tuœ pariébant :

brebis avaient des petits mouchetés;


omnes oves vârios fœtus quando :

quand au contraire il a dit Tu rece- :

vero e contrario ait Alba quœque :

vras tous les blancs pour récompense,


accipies pro mercéde omnes grèges :
tous les troupeaux ont fait des petits
9
alba peperérunt. Tulitque Deus Ex .
blancs. 9 C'est ainsi que Dieu a pris le
22
substântiam patris vestri, et dédit p r oV?°f, i9 ; bien de votre père, et me l'a donné.
10 10 ' 22-
mihi. Postquam enim concéptus 10
Car, lorsque le temps de la concep-
ôvium tempus advénerat, levâvi ôcu- tion des brebis fut venu, je levai mes
losmeos, etvidi in somnis ascendén- yeux, et je vis en songe les mâles cou-
Gen- 30 ""
tes mares super féminas, vârios et '

vrant les femelles, mouchetés, tachetés,


maculôsos, et diversôrum colôrum. Gen. 22, n. et de diverses couleurs. u Et l'ange de
41
Dixitque angélus Dei ad me in Dieu me dit en songe Jacob Et moi : !

somnis Jacob. Etego respôndi Ad-


: :
je répondis voici. : Me Lève H2
I1
ajouta :

sum. H2 Qui ait Levaôculos tuos, et


: les yeux et vois tous mâles cou- : les
vide univérsos mâsculos ascendéntes vrant les femelles sont mouchetés, ta-
chetés et parsemés de marques de di-
super féminas, vârios, maculôsos, at-
verses couleurs; car j'ai vu tout ce que
que respérsos. Vidi enim ômnia quœ
t'a fait Laban. 3 Je suis le Dieu de Be-
^

fecit tibi Laban. 43


Ego sum DeusGen.28,is-i9.
thel, où tu as oint une pierre, et où tu
Bethel, ubi unxisti lâpidem, et votum
vovisti mihi. Nunc ergo
m'as voué un vœu. Maintenant donc
surge, et
lève-toi, sors de cette terre, retournant
egrédere de terra hac, revértens in dans le pays de ta naissance » .

terram nativitâtis tuœ. *


1 *
Lia répondirent « Nous {
Rachel et :

Responderûntque Rachel et Lia '^SSSm. reste-t-il :

E quelque chose des biens et de


Xumquid habémus residui quid- f, ff; l'héritage de la maison de notre père?
quam in facultâtibus et hœreditâte V6
N'est-ce pas comme des étrangères
domus patris nostri ? Nonne quasi 1 :i

qu'il nous a considérées et vendues ? et


aliénas reputâvit nos, et véndidit, n'a-t-il pas mangé le prix de notre
en
,G '

comedîtque prétiumnostrum? Sed 'î7.' vente? H6 Mais Dieu a pris les richesses
Deus tulit opes patris nostri, et eas de notre père et nous les a données, à
trâdidit nobis, ac filiis nostris unde nous et à nos fils ainsi, tout ce que Dieu
: :

ômnia quœ prœcépit tibi Deus, t'a commandé, fais-le ».


a C'est
pour-
fac. HV Surréxit ïtaque Jacob, et im-
c ... im . . ., .
a*aow
profectio. quoi Jacob se leva et, ses enfants et ses
positis liberis ac
conjugibus suis su- femmes placés sur des chameaux, il s'en
iS iB
per camélos, âbiit. Tulitque om- alla et emporta toutes ses richesses,

et me l'a donné. II
n'y a pas de contradiction entre mon travail récompensé mon industrie y. 42).
ce passage et celui (xxx,
25-43) où la prospérité
»,
Voir plus haut, SU, 8.
13. Béthel. Retournant — (

de Jacob est attribuée à son industrie. De ce dans le pays de ta naissance. Cet ordre est la consé-
le patriarche considère les richesses
que
qu'il a ac- quence de la promesse que Dieu avait faite à Jacob,
quises comme un effet de la protection divine, il au moment de son départ, de le ramener un jour
ne s'ensuit nullement qu'il n'eût dans le pays qu'il quittait. L'auteur sacré insiste sur
pas employé,
pour les acquérir, les moyens décrits au chapitre ces faits pour bien montrer aux Israélites que la
précèdent. Ici même, au contraire, Jacob rap- terre de Chanaan leur appartient, qu'elle a été pro-
pelle ces moyens (versets, 8, 10, 12), mais il ajoute mise par Dieu à Jacob leur père à l'exclusion d'Esaù
avec raison que Dieu les a bénis. « Si le Dieu d'A- son frère aîné, et pour les décider ainsi à quitter
braham et celui que craint mon père lsaac ne l'Egypte et à se diriger vers le pays choisi par Dieu
m avait protégé, dit-il plus tard à Laban, peut- pour être leur demeure. La lecture de la Genèse
ctre m aurais-tu maintenant
renvoyé nu (sans au- montre chez son auteur cette préoccupation cons-
cun bien); mais Dieu a regardé (c'est-à-dire
béni)... tante, que nous aurons d'autres occasions de signaler,
BIBLE POLYGLOTTE. T. I. — 11
162 Genesis, XXXI, 19-30
VIII. CJenerntione» Ianac (XXV, lO-XXXV). - <T Redit Jacob ÇXXXI- XXXII, 2J.

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Ti inohjaaç; 'ivazi xçvçpy ànidçaç «al


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27 Kal
Qag (iov ùç uixfiuXwzidaç fia^aiça ;
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ti àvtjyyeû.âç (toi, ë^anéazaXa ainT 27
usza fiovaixaiv xat. zvfinavow
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18. £/i Mésopotamie. Hébreu : à Paddan-Aram •• dans l'hébreu et les Septante, ce membre de phrase
l'J. En Hébreu « et » Septante « or ».
ce temps-là. : ;
ne vient qu'après celui qui est le second dans la
20. Ne
voulut pas avouer. Hébreu «
trompa » ; Vulgate « Laban atteignit Jacob, et Jacob avait tendu
Septante •
cacha,
: ne faisant pas savoir ». A son
:

— :

sa tente sur la montagne ». Avec ses frères, se —


beau-père. Hébreu : « à Laban l'Araméen » Septante ;
:
rapporte, dans l'hébreu, au membre de phrase sui-
• à Laban le
Syrien ». vant « Laban avait planté sa tente avec ses frères
:

22. A Laban'. Les Septante ajoutent « le


Syrien ». : sur la montagne de Galaad ».
23. Sept jours. L'hébreu et les Septante ajoutent : 26. Pourquoi as-tu agi ainsi? Hébreu et Septante :

« de marche ». «
qu'as-tu fait »?
24. // vit ensonge. Hébreu et Septante : « Dieu 28. Tu ne m'as pas laissé. «
je n'ai pas
vint à Laban le Syrien pendant la nuit ». Garde- — été trouvé digne ».
Septante :

toi de rien dire a Jacob avec dureté. Hébreu : « gar- 29. Rien de trop dur. Hébreu : « Ni en bien ni en
de-toi de parler à Jacob ni en bien ni en mal ». mal ». Les Septante suppriment « en bien ».
Les Septante suppriment « bien ». 30. Eh bien, soit, tu désirais aller vers les tiens.
25. Déjà, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep- Hébreu et Septante : « maintenant que tu es parti ».
tante. —
Jacob avait tendu sa tente sur la montagne :
La Genèse, XXXI, 19-30. 163
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 - XXXV). —6 e
Retour de Jacob CXXXI- XXXII, 2Jé
Rachel
nem substântiam suam, et grèges, iriola tous ses troupeaux et tout ce
qu'il avait
furulur.
et quidquid in Mesopotâmia acqui- acquis en Mésopotamie, se dirigeant
sierat, pergens ad Isaac patrem 1 Reg. 25, ». vers Isaac son père, dans la terre de
2 Reg. 13, 23. 1y
suum in terram Chânaan. i9 Eo tém- Chanaan. En ce temps-là Laban était
pore ierat Laban ad tondéndas oves, Gen. 35, 2-4.
Jud. 17, 5
allé tondre ses brebis, et Rachel déroba
les idoles de son père.
;

et Rachelfurâta est idôla patris sui. 18, 14-20.


20 20
Noluîtque Jacob confitéri sôcero Jacob ne voulut pas avouer à son
15, 23
suo quod fûgeret. 21 Cumque abiisset 2i
;

19, 13, 16. beau-père qu'il fuyait. Lors donc qu'il


4 Reg.
tam ipse quam ômnia quœ juris sui 23, 24.
fut parti, et lui et tout ce
qui était à lui
Ez. 21, 21.
erant, et amne transmisse- pérgeret Zach. 10, 2. de plein droit, et que, le fleuve
traversé,
Os. 3, 4.
contra montem Gâlaad, 22 nuntiâtum il s'avançait vers la
montagne de Gâ-
22 on
est Laban die tertio quod fûgeret Jacobum laad, annonça à Laban, le troi-
Jacob. 23 Laban sième jour, que Jacob fuyait. 23 Laban,
assûmptis frâtribus
Qui,
suis, persecûtus est eum diébus sep- ayant pris ses frères avec lui, le pour-
tem comprehéndit eum in monte
: et Gen. 20, 3.
suivit pendant sept jours, et
l'atteignit
2i à la 24
Gâlaad. Viditque in somnis dicén- montagne de Gâlaad. Et il vit
tem sibi Deum Cave ne quidquam
Pr. 16, 7.
:
Ps. 10,4. en songe Dieu qui lui dit « Garde-toi :

âspere loquâris contra Jacob. de rien dire à Jacob avec dureté » .

25
2:i
Jamque Jacob exténderat in 0r Jacob avaitdéjà tendu satente sur
monte tabernâculum :
cumque ille la montagne; et quand Laban l'eut atteint
consecûtus fuisset eum eum frâtri- avec ses frères, c'est sur la même mon-
bus suis, in eôdem monte Gâlaad Laban
tagne de Gâlaad qu'il planta sa tente.
«(ueritut*.
26 20
fixit tentôrium. Et dixit ad Jacob : Et il dit à Jacob « Pou rquoi as-tu agi
:

Quare ita egisti, ut clam me abigeres ainsi, que d'emmener mesfilles à mon
iïlias meas quasi captivas glâdio? insu, comme
des captives du glaive?
27 27
Cur ignorante me fûgere voluisti, Pourquoi, moi l'ignorant, as-tu voulu
nec indicâre mihi, ut proséquerer te fuir, et ne pas m'avertir, pour que je
eum gaûdio, etcânticis, ettympanis, t'accompagnasse avec joie, avec des
et citharis? 28 Non es passus ut oscu- chants, des tambours et des harpes ?
lârer filios meos et filias stulte ope-
:
28
Tu ne m'as laissé embrasser ni mes
râtus es : et nunc quidem 29 valet fils ni mes filles tu as agi en insensé
; :

et maintenant, certes, 29 ma main


manus mea réddere tibi malum sed : peut
te rendre le mal mais le Dieu de ton
Deus patris vestri heri dixit mihi :
;

Cave ne loquâris contra Jacob quid- père m'a dit hier Garde-toi de dire à
:

Jacob rien de trop dur. 30 Eh bien, soit,


quam dûrius. 30 Esto, ad tuos ire cu- tu désirais aller vers les tiens, et la
piébas, et desidério erat tibi domus maison de ton père était pour toi un
patris tui : cur furâtus es deos Gen. 31,19.
objet de regret pourquoi m'as-tu dé-
:

et permet de conclure Moïse a écrit le premier


que
ivre du Pentateuque en
Ègvpte, au milieu des Hé-
breux opprimés.
49. Rachel déroba les idoles
(teraphim) de son
perc. On ne sait pas au juste en quoi consistaient ces
teraphim. Laban les appelle « mes dieux », y. 30. On
les regardait sans doute comme des
amulettes, et
on les conservait comme des
objets magiques ou su-
perstitieux. On a trouvé, sous le seuil des portes des
['uais assyriens, des statuettes
représentant des di-
gnités ou des génies
monstrueux, qui étaient pla-
ides la dans un but superstitieux. On suppose que
c étaient des
Teraphim.
21. Le fleuve. Ce tleuve était
l'Euphrate. Vers la—
montagne de Gâlaad. Cette montagne est située à
est du Jourdain, au nord du Jaboc. Voir Ylntroduc-
lvre do Josué. De Haran à Gâlaad il
aJ£\ .{
ne t>oo kilomètres.
. y a plus
Jacob, avec tous ses troupeaux, au-
rait lait difOcilement ce chemin en
dix jours, v. 22-23;
mais il est à supposer que Laban ne
partit pas à sa
poursuite des qu'il eut appris son
iui
départ, et qu'il
lallut plusieurs jours réunir ses frères,
c est-a-Uire ses
pour
proches. Teraphim assyriens [?] (^. 19).
16^ Genesis, XXXI, 31-41.
V III. «Jenerntiones Isaac (XXV, 19 -XXXV). — «° Redit Jacob CXXXI - XXXII, 2}.

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32. Ai (p. sÎtc.) -ys-iN
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• v : j- :

d~càv et* (sq.) xal... rjo. sis r. 40. AX: xavacovi.

31. Si je suis parti à ton insu, n'est ni dans l'hé- Septante. —


S'assit dessus. La fin du verset manque
breu ni dans les Septante. —
Violemment, n'est ni dans les Septante.
dans l'hébreu ni dans les Septante. —
Tes filles. Les 36. Ainsielle dépista ces minutieuses perquisitions.
Septante ajoutent « et tous
: mes biens ». Hébreu et Septante « il chercha (Septante : dans :

32. Quant au larcin que tu me reproches, n'est ni toute la maison) et ne trouva point les idoles ».
dans 1 hébreu ni dans les Septante. Emporte-le. — 37. Et as-tu fouillé ? Hébreu et Septante : « quand
Les Septante ajoutent: « et il ne trouva rien chez lui ». tu as fouillé ».
33. Donc, n'est pas dans l'hébreu. —
Ce verset est 38. Est-ce pour cela
que j'ai été vingt ans? Hébreu
ainsi traduit par les Septante « Laban étant entré
: et Septante « voilà
vingt ans que j'ai été ». :

dans la demeure de Lia chercha et ne trouva rien. 39. Je ne t'en ai pas averti, n'est pas dans l'hébreu.
Et il sortit de la demeure de Lia, et il fouilla la — Ce qui avait été dérobé. L'hébreu et les Septante
demeure de Jacob et la demeure des deux servan- ajoutent « de
jour et de nuit •. :

tes, et il ne trouva rien. Et il entra dans la tente 40. Le jour et la nuit j'étais brûlé par la chaleur et
de Rachel ». —
Ne trouva rien. L'hébreu ajoute : glacé par le froid. Hébreu et Septante «
jetais :

« il sortit de la tente de Lia ». dévoré (brûlé) le jour oar la chaleur et la nuit par le
34. Se hâtant, n'est ni dans l'hébreu ni dans les froid ».

I
La Genèse, XXXI, 31-41. 465
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 6° Retour de Jacob CXXXI XXXII,
- 2J.

31
meos? 31
Respôndit Jacob :
Quod Jacobi robé mes dieux? » Jacob répondit :

defensio.
inscio te proféctus sum, timui ne vio- « Si
je suis parti à ton insu, c'est que j'ai
32
lenter auférres filias tuas. Quod craint que tu ne m'enlevasses violem-
autem me ârguis apud quem-
furti : ment tes filles. 32
Mais quant au larcin
cûmque invéneris deos tuos,necétur een.44,9. que tu me reproches, que celui chez qui
coram frâtribus nostris scrutâre, : tu trouveras tes dieux soit mis à mort
quidquid tuôrum apud me invéneris, devant nos frères fouille tout ce que
:
;

etaufer. Haecdicens, ignorâbat quod tu trouveras à toi chez moi, emporte-


Rachel furâta esset idôla. le ».Disant cela, il ignorait que Rachel
avait enlevé les idoles.
Frustra 33 Laban étant donc
quaerun- entré dans la
33
Ingréssus itaque Laban taber- tur
idola.
tente de Jacob, de Lia et des deux ser-
nâculum Jacob et Lise, et utriûsque vantes, ne trouva rien. Mais quand il
fâmulse ,
non invénit. Cumque in- entra dans la tente de Rachel, 3i celle-
trâsset tentôrium Rachélis, 3; illa ci, se hâtant, cacha les idoles sous le
festinans abscôndit idôla subter bât de son chameau, et elle s'assit des-
straménta caméli, et sedit désuper :
sus et comme il fouillait toute la tente
;

et qu'il ne trouvait rien, 35 elle lui dit


scrutantique omne tentôrium, et
:

nihil inveniénti, 33 ait Ne irascâtur


«
Que mon seigneur ne se fâche point de
ce que je ne peux me lever en sa pré-
:

dôminus meus, quod coram te assûr- Gcn. sence car ce qui est ordinaire aux fem-
18, 11. :

gere néqueo quia juxta consuetû-


:
mes m'arrive en ce moment ». Ainsi elle
dinem feminârum nunc âccidit mihi. dépista ces minutieuses perquisitions.
G en. 30, 2. 36
Sic delûsa sollicitiido quœréntis Jacobi Alors s'emportant, Jacob lui dit avec
36 in Laban
est. Tuménsque Jacob, cum jûr- reproche « Pour quelle faute et pour
:

gio ait :
Quam ob culpam meam, et quel péché t'es-tu ainsi enflammé après
3r et as-tu fouillé tous mes
ob quod peccâtum meum sic exar- moi, objets?
sîsti post me, 37 et scrutâtus es om- Qu'as-tu trouvé de tout ce qui appar-
tient à ta maison? Mets-le ici devant
nem supelléctilem meam? Quid inve- mes frères et tes frères, et qu'ils jugent
nisti de cuncta substântia domus entre moi et toi. 38 Est-ce pour cela
tuœ? pone hic coram frâtribus meis que
j'ai été vingt ans avec toi? tes brebis
et frâtribus tuis, et jûdicent inter me et tes chèvres n'ont pas été stériles je ;

et te. 38 Idcirco
viginti annis fui n'ai pas mangé les béliers de ton trou-
tecum? oves tuœ et caprœ stériles 39 et
peau pour ce qui avait été pris
:

non fuérunt, arietes gregis tui non par les bêtes sauvages, je ne t'en ai pas
comédi 39 nec captum a béstia os-
:
averti; c'est moi qui en réparais tout
22, 12-13.
téndi tibi, ego damnum omne reddé- le dommage : tout ce qui avait été dé-
bam :
quidquid furto peribat, a me robé, c'est de moi que tu l'exigeais.
*Q
Die noctûque œstu uré- 40
exigébas. Le jour et la nuit j'étais brûlé par la
bar et gelu, fugiebâtque somnus ab chaleur et glacé par le froid et le som- ;

ôculis meis. 41 Sicque per viginti meil fuyait de mes yeux. 41 C'est ainsi
annos in domo tua servivi tibi, qua- que pendant vingt ans je t'ai servi dans

Tontes assyro-chaldéennes (V. 33). (Bas-relief de Kojoundjik).

33. La tente de Jacob, de Lia et des deux servantes. les monuments anciens nous montrent souvent de
En réalité il s'agit ici de trois tentes séparées (voir nombreuses petites tentes à l'usage d'un seul, au lieu
l'hébreu et les Septante). Les campements figurés sur d'une grande tente à l'usage de plusieurs.
166 Genesis, XXXI, 42-52.
VIII. tienernliones Isnac (XXV, 19-XXXV). -6" Redit Jacob ÇXXXI - XXXII, 2J.

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(p. pr. d'vy. et vl. et xr.) as. 44.


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ALFX* tc. Af (p. avT(S) 'iaxaifi. 46. AXi (p. ëip.) -ns ^« "îâ^n-^b nFiÉraN'i n-TTi
xai ëniov. 47. A: B. ftâorvs ...B. fia^rvosl. 48. AXf
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43. A
moi. Les Sept, ajoutent : « et à mes tilles >. ni dans les Septante.
44. Entre moi et toi. Les Ce monceau. Les Septante ajoutent
Septante ajoutent : « et 48. : « et le
il lui dit : Voici, personne n'est avec nous, Dieu monument que j'ai placé... Ce monceau témoigne
est témoin entre moi et toi ». et cemonument témoigne ». — Galaad, c'est-à-dire
46. Et mangèrent dessus. Les Septante ajoutent : monceau du témoin. Hébreu « Gal cêd »; Septante : :
« et Lu ban lui dit Ce monceau est aujourd'hui té-
: « le monceau
témoigne ».
moin entre moi et toi .. 49. Hébreu :« (ce monceau futaussi appelé; Mits-
47. Monceau du témoin. Hébreu «
Yegar Sâhadû- pàh (Septante « lavision ») parce que (Laban) dit..
thà ». — Monceau du témoignage. Hébreu
: : »

Ga- M. Entre moi et toi, manque dans les Septante.


l êd ». — Le reste du verset n'est ni dans
: -
c
l'hébreu 52. ai tu les dépasses. L'hébreu et les Septante
La Genèse, XXXI, 42-52 167
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 6° Retour de Jacob CXXXI- XXXII, 2J.
tuôrdecim pro filiâbus, et sex pro ta maison, quatorze pour tes filles, et
Gen. 31, 7
grégibus tuis immutâsti quoque
:
29, 20, 30
;

;
six pour tes troupeaux et tu as changé :

mercédem meam decem vicibus. 30, 31 ;


28, 13;
ma récompense dix fois. 42
Si le Dieu de
i2
Nisi Deus patris mei Abraham,
32,9;
31, 53;
mon père Abraham et la crainte d'I-
48, 15.
et timor Isaac, affuisset mihi, fôrsi- saac ne m'avaient protégé, peut-être
tan modo nudum me dimisîsses : m'aurais-tu maintenant renvoyé nu;
afflictiônem meam et labôrem mâ- mais Dieu a regardé mon affliction et
nuum meârum respéxit Deus, et Gen. 31, 29,
le travail de mes mains, et il t'a fait
36-37.
ûrguit te heri. hier des reproches » *.

Fœdus
répondit « Mes filles et
43 43 Laban
Respôndit ei Laban Filiae meae : Laban in- lui :

ter
et filii, et grèges tui, et ômnia quse et Jacob. mes fils, tes troupeaux, et tout ce que
cernis, mea sunt quid possum fâcere
: tu vois, sont à moi que puis-je faire à
:

fîliis etnepôtibus meis? Veni er- ''''


mes filles et à mes petits-fils:* 4i Viens
go, et ineâmus fœdus ut sit in tes-: doncet faisons unealliance, pour qu'elle
timônium inter me et te. iA Tulit soit en témoignage entre moi et toi ».
45
ïtaque Jacob Mpidem, eteréxit illum C'est pourquoi Jacob prit une pierre
in titulum i6
dixîtque frâtribus suis : et l'érigea en monument. 46 Et il dit à
Afférte lapides. Qui congregântes ses frères «
Apportez des pierres ».
:

fecérunt tûmulum, comederûntque Ceux-ci, en ayant rassemblé, firent un


47
super eum quem vocâvit Laban La- ''"
:
grand tas, et mangèrent dessus.
Tûmulum testis : et Jacob, Açérvum ban l'appela Monceau du témoin, et Ja-
testimônii, utérque juxta proprietâ- 4 Repr.
cob, Monceau du témoignage, chacun
tem linguae suœ. 1S, 20. selon la propriété de sa langue.
48
48
Dixîtque Laban : Tiimulus iste Et Laban dit « Ce monceau sera
:

Jos. 22, 27
erit testis inter me et te hôdie : et 24, 27. témoin entre moi et toi aujourd'hui (et
Galnad
c'est pourquoi on l'a appelé du nom de
appellâtum est nomen ejus
idcirco seu lapis
testimônii.
Gâlaad, id est Tûmulus testis.
49 Galaad, c'est-à-dire, Monceau du té-
49
Intueâtur et jûdicet Dôminus inter moin). Que le Seigneur considère et
nos quando recessérimus a nobis, 50 juge entre nous, quand nous serons
50
si afflixeris filias meas, et si intro- éloignés l'un de l'autre, si tu affli-

dûxeris âlias uxôres super eas : nul- ges mes filles, et si tu prends d'autres
femmes avec elles ;
nul n'est témoin de
lus sermônis nostri testis est absque
31
nos paroles, excepté Dieu, qui présent,
Deo, qui prsesens réspicit. Dixît- nous regarde bi
II dit de nouveau à
».
que rursus ad Jacob En tûmulus :
Jacob « Voilà que ce monceau et la
:

hic, et lapis quem eréxi inter et me pierre que j'ai dressée entre moi et toi
52
te, testis erit : tûmulus, inquam, 52
sera témoin que ce monceau, dis-
:

iste et lapis sint in testimônium, si


je, et cette pierre soient en témoignage,
autego transiero illum pergens ad si moi je les franchis, venant vers toi,
malum mihi
te, aut tu prœterieris, ou si toi tu les dépasses, méditant le

42. Lacrainte d'Isaac. II ne s'agit pas ici de la sonnes de sa suite et celles qui avaient accompagné
crainte que Laban aurait pu avoir d'une vengeance Laban. Les frères, c'est-à-dire les proches de Laban
quelconque exercée par Isaac. Cette expression, ré- (y. 23, 25), ne pouvaient être des étrangers pour son
pétée encore plus bas (y. 53), désigne Dieu, objet de la gendre.
crainte religieuse et du respect d'Isaac. Dieu a — 47. Chacun selon la propriété de sa langue. Laban
regardé... le travail de mes mains. Voir plus haut parlait le syriaque ou l'araméen, langue usitée en Mé-
la note sur le y. 9.
sopotamie. Jacob parlait l'hébreu, comme on le par-
43. Que puis-je faire à mes
filles? Laban déclare lait dans le pays deChanaan. L'araméen et l'hébreu
renoncer à sa vengeance par amour pour ses filles. avaient d'ailleurs entre eux beaucoup de ressem-
Ce motif dut sans doute influer sur sa décision blance.
(voir
plus bas, y. 50); mais la raison déterminante de sa con- 50. Nul n'est témoin de nos paroles, excepté Dieu.
duite lut certainement l'apparition de ses re- Laban et Jacob étaient accompagnés de parents et
Dieu,
proches et ses menaces (y. 24 et 42). de serviteurs, mais ils ne pouvaient être considérés
46. Il dit à ses frères. Ceux
que l'Écriture appelle comme témoins, parce qu'ils faisaient partie de la
les frères de Jacob étaient
probablement les per- famille.
168 Genesis, XXXI, 53 — XXXII, 9.
VIII. «en. Isaac (XXV, I i>- \\V \ . — T Pax inter Jacob et E*au (XXXII,\3 - XXXIII).

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v. 53. Vin

ajoutent vers moi ». expression que la Vulgate


: .
55. De nuit. Hébreu et Septante de bon ma-
rapporte a ce qui suit méditant le mal (Vulgàte:
: tin ».
contre mot).
53. Le Dieu de leur
— père, manque dans les Sep- XXXII. l. Qu'il avait pris. Les Septante ajoutent :
tante. La crainte de son père Isaac. Hébreu « la : « en regardant il vit un camp do Dieu établi ».
et
crainte d Isaac ».
C 'est-a-dire camp. Addition de la Vulgate.
2.
A manger du pain, n'est pas dans les Septante.
—54.
Lorsqu ils eurent mangé. Les Septante ajoutent
5. Maintenant, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
A mon seigneur. Les Septante ajou- —
•et bu — Ils demeurèrent là. Hébreu et Sep-
».
:
Septante.
tent « Esaù ». —
tante « ils Afin de trouver grâce. Septante :
:

:
passèrent la nuit sur la montagne ». « afin
que votre serviteur trouve grâce •
La Genèse, XXXI, 53 — XXXII, 9. 169
VIII. — Histoire d'Isanc (XXV, 19 XXXV). — Jacob et Etait (XXXII, 3 - 7° - XXXIIIJ.
33 mal contre moi. 33 Que le Dieu d'A-
côgitans.
Deus Abraham, et
Gen. 16. 5.
Deus Nachorjûdicet Deus
inter nos, Jud. 11, 27. braham, le Dieu de Nachor, le Dieu de
)atriseôrum. Jurâvit ergo Jacob per leur père juge entre nous ». Jacob donc
Gen. 31,42.
timôrem patris sui Isaac w immola- : jura par la crainte de son père Isaac ;

31
Lisque victimis in monte, vocâvit Gen. 31, 23. puis, des victimes immolées sur la
fratres suos ut éderent panem. Qui montagne, il invita ses frères à man-
îum comedissent, mansérunt ibi. 53 E x. 18,1t.
ger du pain. Lorsqu'ils eurent mangé,
ils demeurèrent là. 33 Mais Laban, se
jaban vero de nocte consûrgens, Laban
ad sua levant de nuit, embrassa ses fils et ses
)sculâtus est filios et filias suas, et reverlilnr.
filles et les bénit, et il s'en retourna
)enedixit illis : reversûsque est in
dans sa demeure.
locum suum.
X.X.X.II. Jacob aussi s'en alla par
{

X.XXII.Jacob quoque âbiit iti-'

le chemin qu'il avait pris et les anges :

îere quo cœperat fuerûntque ei :


Gen. 28. 12 du Seigneur furent à sa rencontre.
Quos cum vidis-
2
ôbviam ângeli Dei. 48, 16.
2
Quand il les eut vus, il dit : « C'est le
ait Castra Dei sunt hœc et 4 Reg. 1,
ce lieu du
camp de Dieu » et il appela
: :
set,
;

ippellâvit nomen loci illius Maha- nom de Mahanaïm, c'est-à-dire Camp.


îâim, id est, castra. 3
envoya aussi des messa-
Mais
il
3
Misit autem et nûntios ante se ad
gers devant lui à Esau son frère dans
Isau fratrem suum terram Seir,
in
ail
.lacoln
Esai
la terre de Séir, dans la contrée d'E-
regiônem Edom
4
in prœcepitque
:
iiunlii
dom, 4 et leur commanda, disant « Par- :

îis, dicens : Sic loquimini domino lez ainsi à mon seigneur Esau Voici :

meo Esau Hœc dicit frater tuus Ja-


: Gen. 36, 7-8.
Deut. 2, i.
ce que dit votre frère Jacob J'ai de- :

cob Apud Laban peregrinâtus sum,


: Jos. 24, 4. meuré comme étranger chez Laban et
3 3
J'ai
et fui usque in prœséntem diem. j'y ai été jusqu'au présent jour.
Hâbeoboves,etâsinos,etoves, etser- des bœufs, des ânes, des brebis, des
Gen. 30, 27.
serviteurs et des servantes et j'envoie
vos, et ancîllas mittôque nunc lega- : ;

tiônem ad dôminum meum, ut invé- maintenant un message àmon seigneur,


afin de trouver grâce en votre pré-
îiam grâtiam in conspéctu tuo. 6 nhmtil
l't'ilucrs.
sence » 6 Et les messagers retournèrent
.

Reversïque sunt nûntii ad Jacob,


vers Jacob, disant : « Nous sommes ve-
licentes Vénimus ad Esau fratrem
:

nus auprès d'Ésaû, votre frère, et voici


tuum, et ecce prôperat tibi in occitr- de
sum cum quadringéntis viris. 7 Ti- Gen. 33, qu'il vient en grande hâte au-devant
1;
14, 14. vous avec quatre cents hommes. » 7 Ja-
mit Jacob valde et pertérritus :
cob eut une grande frayeur, et tout
livisit pôpulum qui secum erat, grè-
épouvanté, il divisa les gens qui étaient
quoque et oves et boves, et camé-
ves avec lui, de même que les troupeaux,
los, in duas turmas, 8 dicens Si :
les brebis, les bœufs et les chameaux,
rénerit Esau ad unam turmam, et en deux troupes, 8
disant : « Si Esau

îercûsserit eam, âlia turma, quse vient à une troupe et qu'il la batte, l'au-
réliqua est, salvâbitur. tre, qui restera, sera sauvée ».
9
« Dieu de mon
Dixitque Jacob Deus patris mei oralio.
Jacohi 9
: Jacob dit ensuite :

Abraham, et Deus patris mei Isaac :


père Abraham, Dieu de mon père
Domine, qui dixîsti mihi Revértere Gen. 31, : 3, 13,
Isaac, Seigneur qui m'avez dit Re- :

in terram tuam, et in locum nativitâ- tourne en ton pays et au lieu de ta nais-

54. Mange)- du pain, dans la langue des Hébreux,


signilie simplement prendre de la nourriture, faire
un repas. Comparer m, 19. 7° Réconciliation de Jacob et d'Ésaù,
XXXII. 2. Mahanaïm. Cette localité, qui fit partie XXXII. 3-XXXIII.
plus tard de la tribu de Cad (Josué, xiii. 26), était si-
tuée à l'est du Jourdain et au nord du Jaboc (voir l'Idumée. Voir note sur Genèse,
—Èdom,
3. Séir, la
plus bas, y. 22). Elle fut la capitale d'Isboseth et ser- xxvn, 39. Ésaù ne s'était pas encore établi déûn i-
vit plus tard de refuge à David, pendant la révolte tivementen Idumée (voir plus loin, xxxvi, 6), mais il
d'Absalom ; c'est elle qu'en ces circonstances la Vul- y vivait alors en nomade, pour y faire paître ses
gate désigne sous le nom de castra (II Rois, n, 8, 12; troupeaux, et il lit plus tard la conquête du pays.
xvii, 2i).

C'est-à-dire camp, ou mieux les deux- 7. Tout épouvante. En effet Jacob, ne pouvait plus
camps, sans doute parce que l'armée céleste s'unit reculer ni se détourner de son chemin il lui fallait :

à la troupe de Jacob. aller de l'avant, et se résoudre à affronter Ésau.


170 Genesis, XXXII, 10-20.
VIII. «en. Isnac (XX.V, 19-I1XV). — 7° Pavinter Jacob et Enau (XXXII, 3 - XXXIII).

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déxa, ovovg eîxoai xaï nâXovg dtxa.
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10.* Qu'un bâton. Septante «


que ce bâton ». « Et il envoya à Ésaù son frère »,etc.
:

15. Pleines. Hébreu et Septante « allaitant ». —


— De Délivrez-moi.
11.' L'hébreu ajoute je vous prie
la main démon frère Esaû. HébreuetSeplante
: « ».

Vingt taureaux. L'hébreu et les Septante ont «dix


:

•delà main de mon frère, de la main d'Ésaù — ».


:

taureaux ».
:

Extrêmement, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep- 16. Il envoyapar ses serviteurs. Hébreu et Septante
tante. — // ne frappe la mère. Hébreu et Septante
:

: « il donna à ses serviteurs ».


ne me frappe, et la mère ».
il 17. Ou bien... ou; ces mots ne sont ni dans l'hé-
12. Vous avez dit que vous me feriez du bien... b'hé- breu ni dans les Septante.
breu et les Septante emploient le style direct : 19. Au second. Septante : « au premier et au se-
« Vous avez dit
je te ferai du bien », e'tc.
: cond ».
13. Des présents. Dans les Septante ces mots ter- 20. Je leverrai. L'hébreu (y. 21) et les Septante ajou-
minent la phrase, et une autre commence ainsi : tent : • sa face ».
La Genèse, XXXII, 10-20. 171
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19- XXXV). — 7° Jacob et E*aii (XXXII, 3 -
XXXIII).

tis tuœ, et benefâciam tibi minor :


10
sance et je te ferai du bien, *° je suis
2 eg 18 '
sum cunctis miseratiônibus tuis, et M a t '8% au-dessous de vos miséricordes et de la
veritâte tua quam explevisti servo fidélité que vous avez gardée envers vo-
tuo. In bâculo meo transîvi Jordâ- tre serviteur. J'ai passé ce Jourdain
nem istum, et nunc cum duâbus tur- n'ayant qu'un bâton et maintenant je
:

mis regrédior. Erue me de manu 1 {


reviens avec deux troupes. u Délivrez-
fratris mei Esau, quia valde eum moi de la main de mon frère Esau, car
timeo ne forte véniens percûtiat ma-
:
je le crains extrêmement; de peur que,
trem cum fïliis. H2 Tu locûtus es io,u. venant, il ne frappe la mère avec les
quod benefâceres mihi, et dilatâres r,en.28, i4 ;
enfants. 2 Vous avez dit que vous me
*

13 16 '
semen meum sicut arénam maris, '

feriez du bien et que vous étendriez ma

quae prse multitûdine numerâri non postérité comme le sable de la mer,


potest. lequel par sa multitude ne peut se
compter ».
13
Cumque dormisset ibi nocte Jacoi» u quand il eut dormi là cette
Et,
nia, separavit de lus quae habebat, « — r*. nuit, sépara^ de ce qu'il avait, des
il
u deux
mimera Esau fratri suo, {i capras présents pour Esau son frère :

ducéntas, hircosvigînti, oves ducén- cents chèvres, vingt boucs, deux cents
<:i
camélosfœtas brebis et vingt béliers, * 5 trente fe-
tas, etarietesviginti,
cum pullis suis triginta, vaccas melles de chameaux pleines avec leurs
qua-
petits, quarante vaches, vingt tau-
dragînta, ettaurosvigînti, âsinas vi-
H6 reaux, vingt ânesses et dix de leurs
gînti, et pullos eârum decem. Et 10
petits.' Et il envoya par ses servi-
misit per manus servôrum suôrum
teurs chacun des troupeaux séparé-
singulos seôrsum grèges, dixîtque
ment, et il dit à ses serviteurs « Précé- :

pûeris suis Antecédite me, et sit


:

dez-moi, et qu'il y ait un intervalle


spâtium inter gregem et gregem. entre un troupeau et un troupeau » n Et .
17
Et prœcépit priori «djcens Si :
il commanda au
premier, disant « Si :

ôbvium habiïeris fratrem meum tu rencontres mon frère Ésai'i, et qu'il


Esau, et interrogé verit te, Cujus es? te demande A qui es-tu? ou bien Où
: :

aut, Quo vadis? aut, Cujus sunt ista vas-tu? ou A qui sont ces bêtes que
:

quse séqueris?
iS
respondébis : Servi tu suis? iS tu répondras votre ser- : A
tui mûnera misit domino
Jacob : viteur Jacob, qui les envoie en présent
meo Esau ipse quoque post nos
: à mon seigneur Esau lui-même aussi
:

venit. 9 *
Similiter dédit mandata vient après nous ». {9 II donna pareille-
secundo, et tertio, et cunctis qui ment des ordres au second ,
au troi-

sequebântur grèges, dicens Iisdem : sième, et à tous ceux qui suivaient les
verbis loquimini ad Esau, cum inve- troupeaux, disant « C'est en ces mêmes
:

termes que vous parlerez à Esau, quand


néritiseum. 20 Et addétis Ipse quo- :
vous l'aurez trouvé. 20 Et vous ajou-
que servus tuus Jacob iter nostrum terez Lui-même aussi, votre serviteur
:

inséquitur dixit enim Placâbo Pr - 18 > 16


Jacob, suit notre chemin » Car il se dit
: : ;

. :

mum muneribus quœ prœcédunt, «Je l'apaiserai par les présents qui me
et pôstea vidébo illum, fôrsitan pro- précèdent, et après cela je le verrai;

10. La
fidélité que vous avez gardée : à la lettre d'a- 44-45. En tout 560 têtes de bétail (550 d'après l'hé-
près Vulgate: la vérité que vous avez accomplie,
la
breu), ce qui constituait un magnifique présent.
c'est-à-dire les bienfaits accordes par Dieu en exé- 46. Chacun des troupeaux séparément. C'était un
cution de ses promesses.
usage ancien, les monuments en font foi, de diviser
14. Délivrez-moi. Ici encore Jacob ne se contente ainsi les offrandes et d'employer beaucoup de gens
pas de prendre les moyens suggérés par la prudence à leur présentation, afin d'en augmenter l'importance
humaine il demande à Dieu de les faire réussir. Voir
:
aux yeux du destinataire. Dans le cas présent, cette
plus haut la note sur Genèse, xxxi, 9. séparation avait encore, un autre avantage : celui d'a-
12. Vous avez dit... que vous étendriez ma
postérité. paiser plus sûrement Ésaii, en agissant sur son es-
Jacob rappelle à Dieu cette promesse parce qu'il prit d'une manière plus continue, et comme par une
craint qu'Esaii ne fasse périr avec lui ses femmes et
gradation ascendante.
ses entants sans aucune exception. Tel est en effet 20. Car il se dit, etc. Cette réflexion est de l'auteur
le sens de l'expression
quasi proverbiale emplovée inspiré ; elle ne fait point partie des paroles que les
par lui au y. 41 « De peur qu'il ne frappe la mère
:
serviteurs de Jacob devaient répéter à Ésaù.
avec les enfants ».
172 Genesis, XXXII, 21 -XXXIII, 1

XX XV)T— 7° Pa* inter Jacob et E»au (XXXII, 3 XXXIII)


VIII. «en. Isaac (JLJL\, 19

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tùto. 32. AXf (p. "Ev.) yàç. AFX: oivioî. Af


priçs) 'Iaxcôp. AEX: v. xai èvâny..
(p.pr.
1. A'EFX* toïs —
oyd-, ai-iH. AXf (p. io%.) avros. AEX: èniSisiXev.

21. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dans 27. Donc, Vulgate ergo, n'est ni dans l'hébreu ni :

les Septante. dans les Septante.


22. De bonne heure. Hébreu et Septante : « la même 28. Parce que, situas été fort contre Dieu, combien
nuit >. plus prévaudras-tu contre les hommes? Hébreu :

23. Au commencement de ce verset l'hébreu et les «


parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes,
Septante ajoutent : « il les prit, et leur ût passer le et tu as prévalu » Septante « parce que tu as prévalu ; :

torrent ». avec Dieu, et tu seras puissant avec les hommes ».


25.Le nerf de sa cuisse. Hébreu «l'emboiture de la 30. Phanuel. Septante « Vue de Dieu ».

hanche ». —
Aussitôt. Hébreu et Septante « tandis
:

3t. Aussitôt après qu'il eut passé. Hébreu et Sep-


:

qu'il luttait avec lui ».


:

tante « lorsqu'il passa ». : D'un pied. Hébreujet —


26. Déjà, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep- Septante « de la hanche ». :

tante. 32. Qui fut paralysé, n'est pas dans l'hébreu.


La Genèse, XXXII, 21 -
XXXIII, 1. 173»
VIII. Histoire d'Isa a c (XXV, 19-WXV. — Jacob et Était (XXXII, S -
XXXIII).
21
pitiâbitur
mihi. Prœcessérunt ita- peut-être qu"il me
deviendra propice ».
21
que mimera auto eum ipse vero . C est
pourquoi les présents le précé-
mansit nocte illa in castris. dèrent, mais lui-même demeura cette
22 nuit-là dans le camp.
Cumquo mature surrexisset, tu- 22
lit duas uxùres suas et tôtidem fâ- Et lorsqu'il se fut levé de bonne
cum tindecim ffliis, et transi- heure, il prit ses deux femmes et au-
mulas,
vadum Jaboc. 2:i Traductisque Deut - 3 > 1C tant de servantes avec ses onze fds, et
vit
2:i
omnibus quae ad se
pertinébant,
2i passa le gué de Jaboc. Et ayant fait
passer tout ce qui
-
lui appartenait,
[
il
mansit solus : et ecce vir luctabâtur .--.

demeura seul et voilà qu'un homme


Qui cum vi-
:
2,i
cum eo usque mane. .i ; ,èoh î- u,
lutta avec jusqu'au matin.
2:i

déret quod eum superâre non pos-


set. tétigit nervum iemoris ejus, et
^i 11
,

comme cet
lui
homme
Or,
vit qu'il ne pouvait
le vaincre, il toucha le nerf de sa
statim emârcuit. 2li Dixitque ad
cuisse, aussitôt se dessécha;
lequel
eum Dimitte me, jam enim ascén-
: 20
et il
Laisse-moi; car déjà se
lui dit : «
dit aurôra. Respôndit Non dimit- :
Geu 2S ,. lève l'aurore ». Jacob répondit « Je ne :

tam te, nisi benedîxeris mihi. 2T Ait vous laisserai point, si vous ne me bé-
ergo :
Quod nomen est tibi? Respôn- nissez ». 27 Illui demanda donc : «
Quel
28
dit : Jacob. At ille, Nequâquam, est ton nom y » répondit « Jacob ».Il :
i.en. 35, 10.

appellâbitur nomen
2S Mais
inquit. Jacob 3 Reg. 1S. 31. l'homme « On ne t'appellera :

tuum. sed Israël quoniam si contra :


plus, dit-il. du nom de Jacob, mais du
Deum fortis fuisti, quanto magis nom d'Israël; parce que. si tu as été
contra hômines prœvalébis? 2!} Inter- fort contre Dieu, combien plus pré-
rogâvit eum Jacob Die mihi, quo : vaudras-tu contre les hommes » 2I} Jacob !

appellàris nômine? Respôndit : Cur Jud. lui demanda « Dites-moi, de quel nom
:

quœris nomen meum? Et benedixit 3. I7-l\


Pr. 30. 1.
vous appelez-vous ? » Il répondit « Pour- :

eùdem loco. 30 Vocavitque Jacob


ei in
Ju,] -- y
quoi demandes-tu mon nom ? » Et il le
nomen loci illïus Phânuel, dicens : bénit en ce même lieu. :!0 Jacob appela
Vidi Deum fàcie ad fâcieni, et salva ex. 20, i9 ;
ce lieu du nom de Phânuel, disant :

anima « J'ai vu Dieu face à


face, et mon âme
:il
facta est inea. Ortùsque rjcùt. h, -ù.

est ei statim sol, poslquam trans- "k. h'ï. a été sauvée ». :u Et le soleil se leva
gréssus est Phânuel ipse vero clau- ciaudîc»- : aussitôt après qu'il eut passé Phânuel ;

dicâbat pede. ;!2


Quam ob causam mais il boitait d'un pied. :!2 C'est pour
non cômedunt nervum lïlii Israël, ce motif que les enfants d'Israël ne
qui emârcuit in fémore Jacob, us- mangent point, jusqu'au présent jour,
que in prœséntem diem eo quod te- : le nerf qui se dessécha dans la cuisse
tigerit nervum fémoris ejus, et obs- de Jacob, parce que l'ange toucha le
tupûerit. nerf de sa cuisse, qui fut paralysé.
XXXIII, Elevansautem Jacob
'

es.-»,, XXXIII. Mais Jacob, levant les


4

ôculos suos, vidit veniéntem Esau, et yeux, vit Esaii venant, et avec lui
qua- •

G en.
cumeo quadringéntosviros : divisit M,
32.
14. tre cents hommes ;
il
sépara aussitôt les

22. Le gué de Jaboc. Jaboc. sur la rive gauche du frappe d'infirmité au moment même où il le rend
Jourdain, s'appelle aujourd'hui ouadi Zerka. le bleu, victorieux.
à cause de la couleur de ses eaux. Il se jette dans 28. On ne t'appellera plus, etc., c'est-à-dire Tti ne :

le Jourdain, eutre le lac de Tibériade et la mer t'appelleras plus seulement Jacob, tu t'appelleras
Morte, plus près de cette dernière. Il prend sa source aussi Israël. Ce dernier nom fut donné plus particu-
à l'est du plateau de Galaad. Prés de son embou- lièrement à ses descendants, puisqu'ils ne furent
chure, il n'est jamais à sec. et en hiver, il est sou- connus que sous la dénomination d'Israélites.
vent impossible de le passer à gué. 30. Mon âme a été sauvée. Comme on l'a déjà re-
Un homme; le prophète Osée (xn. 3-4) lui donne
24. marqué plusieurs l'ois, par le mot âme les Hébreux
le nom d'ange. — Lutta avec lui. Il ne s'agit pas d'un entendaient souvent la personne, l'individu même.
rêve ou d'une lutte imaginaire l'infirmité de Jacob, : Comme anciennement une opinion générale
c'était
qui fut la conséquence de ce combat, le prouve suf- qu'on ne pouvait voir Dieu ou un ange sans en mou-
fisamment. rir, quelques interprètes supposent que le sens de
23. Il ne pouvaitle vaincre, soit ce passage est J'ai vu le Seigneur, et cependant je
que Dieu eût limité :

extraordinairement les forces de son ange, soit qu'il n'en suis pas mort; niais il est plus naturelde croire
eût augmenté celles de Jacob. Mais pour empê- . que Jacob voulait dire par là que Dieu l'avait déli-
cher celui-ci de s'enorgueillir de son triomphe, il le vré de la frayeur extrême qu'il avait de son frère
174 Genesis, XXXIII, 2-14.
Paœ inter Jacob et Enau (XXXII, 3- XXXIII).
VIII. Uen. Isnnc (XXV, 19 - XXXV).

naiôla inl Aslav xal inl Pa%>jX xal tàg ôvo - t :


- j- .: vi - t - :
...
ST i

2 Kal ëùsto
natôlaxag. tàg 'ôvo' natôlaxag
xal tovg viovç avtûv iv ngâzoïg, xal Aslav
xal ta naiôla avjrjç onloco, xal 'Pa%!]X xal

avtov. Haai
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A 2Xf (p. tcoq.) xal Ttoçevoofiai. 13. EX: ycoXsvovrai.
X: naç' èftoi.AFX: oiriss (X: avràc). 14. A 1 (ait.
man.) A 2
X: IlooeX&âx(o. A'X* avzà. v. 4. 'p mais ibid. Tipa 152 inpa'^

XXXIII. 3. S'avançant. L'hébreu et les Septante Non, je vous prie, manque dans les Septante.
10.
ajoutent: « devant eux ». —
Jusqu'à ce que son frère
— Soyez-moi propice. Hébreu Vous m'avez été : «

approchât. Hébreu et Septante : « jusqu'à ce qu'il propice ».


,
fût près de son frère ». 11. Et que m'a
dortné^Dieu qui donne toutes cho-
4. C'est pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dans ses, liébreu et Septante : « car Dieu m'a comblé de
les Septante. — Il pleura. Hébreu et Septante « ils :
grâces et j'ai de tout ». Avec peine, n'est ni dans —
pleurèrent (Septante : tous les deux) ». l'hébreu ni dans les Septante.
5. Que signifient ceux-ci? est-ce à toi qu'ils appar- 12. Je t'accompagnerai dans ton chemin. Septante:
tiennent ? H., plus brièvement : « Quid isti tibi » r « nous irons droit
(devant nous) ».
7. Pareillement n'est
pas dans l'hébreu. Se pros- — 13. En un jour dans l'hébreu et les Septante, ces :

ternèrent. Hébreu et Septante «


s'approchèrent et
: mots se rapportent au membre de phrase qui pré-
se prosternèrent ». cède « si je les fatigue trop par la marche ».
:

8. Quelles sont ces troupes? Hébreu «


que veux- : 14. Peu à peu. L'hébreu et les Septante ajoutent :

tu faire de toutes ces troupes » ? « selon le


pas des troupeaux qui me précèdent ».
La Genèse, XXXIII, 2-14. 175
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19- XXXV). — 7° Jacob et Énaii (XXXII, 3- XXXIIIJ.

quclïlios Lise etRachel, ambariïmque enfants de Lia, de Rachel et des deux


famulârum 2
et pôsuit utrâmque
: servantes 2 il mit l'une et l'autre ser-
;

ancillam, et lîberos eârum, in prin- vante et leurs enfants en avant, Lia


Liani vero, et fîlios ejus, in
:
et ses enfants en second lieu, mais
cipio
secundo loco Rachel autem et Jo-
:
Rachel et Joseph les derniers. 3 Et
seph novissimos. Et ipse progré- 3 lui-même, s'avançant, se prosterna, in-
cliné vers la terre par sept fois, jus-
diens adorâvit promis in terram sép- Ruth,
qu'à ce que son frère approchât.
*
8, 10. C'est
ties, donec appropinquâret frater
*
Currens itaque Esau ôbviam pourquoi Esau, courant au-devant de
ejus. Lnc, 15, 20. son frère, l'embrassa; et serrant étroi-
fratri amplexâtus est eum
suo, :
Pr. 16, 7.

tement son cou et le baisant, il pleura.


stringénsque collum ejus et ôsculans I l'iilrum 3
3 reconcilia- Puis, les yeux levés, il vit les femmes
flevit. Levatisque ôculis, vidit mu- tio.
et leurs petits enfants, et dit «
lieres et pârvulos eârum, et ait :
Que si- :

gnifient ceux-ci ? est-ce à toi qu'ils ap-


Quid sibi volunt isti ? et si ad te per- partiennent ? » Il répondit « Ce sont les:

tinent? Respôndit Pârvuli sunt,


petits enfants que Dieu a donnés à vo-
:

quos donâvit mihi Deus servo tuo.


6
tre serviteur ». 6 Et s'approchant,
les
Et appropinquântes ancillae et filii servantes et leurs se prosternèrent.
fils
7 7
eârum, incurvâti sunt. Accessit Lia aussi
s'approcha avec ses en-
quoque Lia cum pûeris suis, et cum fants; et quand ils se furent pareille-
similiter adorassent, extrémi Joseph ment prosternés, Joseph et Rachel se
8
et Rachel adoravérunt. 8 Dixitque prosternèrent les derniers. Alors
Esau Quaenam sunt istœ turmœ
:
Gen. 32, 7,
14-16.
Esau dit Quelles sont ces troupes
: «

ôbviam hâbui? Respôndit Ut que j'ai rencontrées ? » Jacob répondit :


quas :

invenirem grâtiam coram domino a C'est


pour trouver grâce devant mon
9
meo. 9 At ille ait Hâbeo plûrima, : seigneur ». Mais Esau reprit « J'ai :

frater mi, sint tua tibi. 10 Dixitque beaucoup de biens, mon frère, que les
tiens restent à toi ». 10 Jacob répondit :
Jacob Noli ita, ôbsecro sed si in-
: :
« Non.
véni grâtiam in ôculis tuis, âccipe je vous prie, qu'il n'en soit pas
ainsi; mais si j'ai trouvé grâce à vos
munûsculum de mânibus meis sic :

enim vidifâciemtuam, quasi viderim yeux, recevez ce petit présent de mes


mains; car j'ai vu votre visage, comme
vultum Dei esto mihi propitius, u
Gen. 32 i'i.
: 2 Kcg.
si j'eusse vu la face de Dieu
u et recevez cette soyez-moi
:
14, 17
et sûscipe benedictiônem quam ât-
;

1 &eg.
propice, bénédic-
25, 27;
tuli tibi, et quam donâvit mihi Deus 30, 26. tion que jevous ai apportée et que m'a
tribuens ômnia. Vix fratre compel- donnée Dieu, qui donne toutes choses ».
V1
lénte suscipiens, ait Gradiâmur :
Esau, la recevant avec peine, son frère
Vi l'Vatres 12
abinvicem le pressant, dit : « Allons ensemble,
simul, erôque sôcius itîneris tui.
Jacob domine separan- et je t'accompagnerai dans ton chemin » .

Dixitque Nosti, mi,


:
tur.
13
Mais Jacob « Vous savez,
quod pârvulos hâbeam téneros, et répondit :

oves et boves fœtas, mecum quas


mon seigneur, que j'ai avec moi de
:

petits enfants bien faibles encore, des


si plus in ambulândo fécero labo-
brebis et des vaches pleines si je les ;

râre, moriéntur una die cuncti grè-


**
fatigue trop par la marche, tous mes
Prœcédat dôminus meus 1i
ges. troupeaux mourront en un jour. Que
ante servum suum et ego sequar :
mon précède son serviteur, seigneur
paulâtim vestigia ejus, sicut videro et moi je le suivrai peu à peu selon

Ésaïi,au-devant duquel il alla ensuite avec plus de se trouvait Jacob : il s'était vu à deux doigts de sa
conûance. —
Phanuel était probablement entre le perte, avait pu se considérer comme perdu, et tout
Djebel Adjloun et le Djebel Djeloud. à coup il trouvait auprès d'Ésaù le pardon et des mar-
ques de tendresse inconnues de lui jusqu'alors. Il
XXX1II.3. Se prosterna; littéralement : adora. Voir n'est pas étonnant que sa joie et sa reconnaissance
XVIII, 2. se soient traduites par ces expressions hyperboliques.
11. Bénédiction. On appelait ainsi les présents,
8. Quelles sont ces troupes
que j'ai rencontrées?
Ésaûle savait déjà, car les serviteurs de Jacob avaient parce qu'ordinairement ils étaient accompagnés de
dû suivre les instructions de leur maître (xxxu, 17- bénédictions de la part de ceux qui les recevaient
20). Mais il amène l'entretien sur ce sujet pour avoir et de ceux qui les faisaient.
occasion de refuser les présents de son frère, 13. Si je les fatigue trop... Ce motif, si valable qu'il
10. J'ai vu votre visage comme si j'eusse vu la face fût, n'était pas le seul, et Jacob ne tenait pas à vivre
de Dieu. Cette expression, d'une exagération évi- auprès de son frère, soit qu'il craignît un retour de
dente, s'explique suffisamment par l'amour des sa jalousie, soit qu'il ne voulût pas vivre sous sa dé-
Orientaux pour l'hyperbole, et par l'état d'esprit où pendance et devenir son obligé.
176 Genesis, XXXIII, 15 — XXXIV, 7
VIII. L.iber generationum Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 8°.Dinœ raptuu (XXXMVJ.

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AX: avreû s. airco. FX* txei. 18. B: ^rjxîucov D3?/OU33


17. rnten-r/a wa apy^ ^n=i 7
(Ziy.. AEX). AFX (bis): qXd-er. B
2
naoevéXape : .

2. AEX: 'Eu/i. 6
Xo$ôaïos. 4. AFXf (p. Eîns) Se. v. 3. 'p n^irsn
AEX: r. Ttaidîoxrjv t.

15. ATon, cela n'est


tante
pa» nécessaire. Hébreu et Sep- « Paddan-Aram ».
— Il habita. Hébreu et Septante :« il
:
pourquoi cela •? campa ».
46. Donc, Vulgate itaque, n'est pas dans l'hébreu
:
Cent agneaux. Hébreu « cent qesitah », valeur
19.
ni dans les Septante. Retourna à — :

même chemin qu'il était venu. HébreuSéir par le


et Septante :
inconnue.
20. Il invoqua le Dieu très fort d'Israël. Hébreu :
« retourna
parle chemin de Séir». • il
l'appela (l'autel) Dieu (El) le Dieu (Élôhè) d'Israël ».
17. A Socoth.
Septante « aux tentes ». Une — :

maison. Septante . des maisons ». :


Bâtie. L'hé-
:

— XXXIV. 1. Fille de Lia. L'hébreu et les Septante


breu et les Septante ajoutent : «
tentes plantées. L'hébreu et les
pour lui ». Des — ajoutent «
qu'elle avait enfantée à Jacob ».
:

Septante ajoutent : 2. Hévéen, n'est pas dans l'hébreu.— Il l'aima pas-


«
pour ses troupeaux ». -Socoth. Septante «Tentes». sionnément, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sept.
es t - a d tre ten tes : addition du
~4o ,- traducteur. 4. Allant, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sept.
18. A Salem. Hébreu
. .

• sain et sauf». Voir la


ci-contre. — La Mésopotamie de
note :
5. Ce que Jacob ayant appris. Hébreuet Septante:
Syrie. Hébreu : Jacob apprit qu'il avait déshonoré Dina, sa fille ».
La Genèse, XXXIII, 15 — XXXIV, 7. 177
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19-XXXV). — «° Rapt de Dina (XXXIV).

pârvulos meos posse, donec


véniam que je verrai que mes petits enfants le
ad dôminum meum in Seir. Vô Res- pourront faire, jusqu'à ce que je par-
pôndit Esau Oro te,
ut de populo
: vienne vers mon seigneur à Séir ».
15 Esau
qui mecum est, saltem sôcii
remâ- repartit : « Je te prie, que des
neant vise tuae. Non est, inquit, ne- gens qui sont avec moi, quelques-uns
césse hoc uno tantum indigeo, ut
: G en.32, s, restent pour t'accompagner ». « Non,
invéniam grâtiam in conspéctu tuo,
3U ' w "
dit Jacob, cela n'est pas nécessaire la :

domine mi ,6 Revérsus est itaque


. seule chose dont j'ai besoin, c'est de
illo die Esau itinere quo vénerat in Esau trouver grâce devant vous, mon sei-
. in Seir. 1G
Seir. gneur ». Esau donc retourna ce jour-
là à Séir, par le même chemin qu'il
étaitvenu.
17 17
Et Jacob venit in Socoth, ubi *
.
%**
in socoth.
Et Jacob vint à Socoth, où, une
œdificâta domo et fixis tentôriis, maison bâtie et des tentes plantées, il
appellâvit nomen loci illius Socoth,
Jud 8 appela ce lieu du nom de Socoth, c'est-
id est, tabernâcula. Transivitque
48
à-dire tentes. 18 Ensuite il passa à Sa-
Gen.
in Salem urbem Sichimôrum, quœ 28, 21 :

lem, ville des Sichémites, dans le pays


34, 20.

est in terra Chânaan, postquam re- de Chanaan, après qu'il fut revenu de
vérsus est de Mesopotâmia Syrise : la Mésopotamie de Syrie et il habita ;
Gen. 35, 4
49 ;
49
et habitâvit juxta oppidum. Emit- 37, 12.
auprès de la ville. Et il acheta
pour
Jos. 24, 32.

que partem agri in qua fixerat ta- cent agneaux, des enfants d'Hémor,
bernâcula, a fîliis Hemor patris Si- père de Sichem, une portion du champ
20
Et erécto ibi Job 42 » où il avait planté ses tentes. 20 Puis,
chem, centum agnis. > >

altâri, invocâvit super illud fortissi Gen. 12, 7 ;


un autel érigé en ce lieu, il invoqua le
mum Deum Israël. 13, 4.
Dieu très fort d'Israël.
XXXIV. Egréssa est autem 4

Raptus
8"
XXXIV. K
Or Dina, fille de Lia, sor-
Dinse.
Dina filiaLiae, ut vidéretmulîeres re- tit pourvoir les femmes de cette contrée.
giônis illius.
2
Quam cum vidîsset Job, 31, 1.
2
Lorsque Sichem, fils d'Hémor l'Hé-
Sichem, filius Hemor Hevœi,princeps du pays, l'eut vue, il l'aima
véen, prince
terras illius, adamâvit eam et râ- :
passionnément et il l'enleva et dormit
,

puit, et dormivit cum illa, vi oppri- avec elle, faisant violence à cette jeune
mons virginem. 3 Et conglutinâta est vierge.
3
Et son âme s'attacha forte-
anima ejus cum ea, tristémque deli- ment à adoucit sa tristesse
elle, et il
4 4
nivit blanditiis. Et pergens ad He- par ses caresses. Allant ensuite vers
Jud. 14, :

mor patrem suum :


Accipe, inquit, Hémor son père « Obtiens-moi, dit-il, :

pour femme
5 5
mihi puéllamhanc cônjugem. Quod cette jeune fille ». Ce que
cumaudisset Jacob, abséntibusfiliis, Jacob ayant appris, ses fils étant ab-
et in pastu pécorum occupâtis, si- sents et occupés à paître les troupeaux,
luit donec redirent. il
garda le silence jusqu'à ce qu'ils re-
vinrent.
Egrésso autem Hemor pâtre
6 c
Hemor Cependant Hémor, père de Sichem,
Sichem ut loquerétur "ad Jacob
, , âdTacob. étant sorti pour parler à Jacob, 7 voilà
7
ecce filii ejus veniébant de agro :
que ses fils revenaient de la campa-
auditôque quod acciderat, irâti sunt gne. Or, ayant appris ce qui était

17. Socoth, sur la rive gauche et dans la vallée du les patriarches, confiants dans les promesses divines,
Jourdain, probablement au sud du Jaboc. Cette lo- voyaient dans pays de Chanaan la terre promise.
le
calité appartint plus tard à la tribu de Gad. Comme nous l'avons déjà dit (voir la note sur xxxi,
18. A Salem, village près de Sichem, d'après les
13), l'auteur de la Genèse n'avait garde d'omettre tou-
uns; substantif commun, signifiant, d'après les au- tes ces circonstances, dont le souvenir devait décider
tres, que Jacob arriva sans accident à Sichem. — les Hébreux quitter l'Egypte pour aller s'établir en
à
Ville des Sichémites. Voir plus haut, xu,t>. Il habita — Chanaan. — Une portion du champ où il avait planté
auprès de la ville. Plus tard, les enfants de Jacob ses tentes. X oir Jean, îv, 5-6.
firent paître aussi leurs troupeaux à Sichem
{Gen.,
xxxvn, 12). 8° Rapt de Dina, XXXIV, 1-31.
19. Il acheta... Cet achat de Jacob est corrélatif à ce-
lui qu'avait l'ait Abraham de
caverne de Makpélah
la XXXIV. Prince du pays. La suite du récit mon-
2.
(Genèse, xxm, 3-20). L'un comme l'autre prouvent que tre que ce princedupays était Hémor, et non son fils
BIBLE POLYGLOTTE. T. I. — 12
178 Genesis, XXXIV, 8-20.
VIII. I,iber j-enerationum Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 8° Dtnœ raptu» (XXXIV)

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7. Très irrités. Hébreu et Septante « fâchés et et Septante « un


: opprobre ». :

très irrités . 15. Nous allier. Les Septante ajoutent : « et habiter


8. Cest pourquoi, n'est ni dans l'hébreu ni dans parmi vous ».
les Septante. 17. Si vous ne voulez pas. L'hébreu et les Septante
Prenez nos filles. L'hébreu ajoute « pour vous » ;
9. : ajoutent « nous écouter ». :

les Septante «
pour vos Gis •.
: 18. Leur offre. Hébreu et Septante : « leur dis-
10. Cultivez-la. Hébreu et Septante « habitez-la». : cours ».
11. Jeledonnerai. Septante:« nous le donnerons». Ce que l'on demandait. Hébreu et Septante :
19.
12. Demandez des présents, manque dans les Sep- « chose ».
la Extrêmement, n'est ni dans l'hébreu —
tante. —
Volontiers, n'est ni dans l'hébreu ni dans ni dans les Septante. La jeune fille. Hébreu et —
les Septante. Septante « la fille de Jacob ». Très considéré dans :

13. Transportés de fureur, n'est ni dans l'hébreu toute la maison de son père. Septante « le
plus :

ni dans les Septante. honoré de tous ceux qui étaient dans la maison de
Faire ce que vous demandez, n'est pas dans
14. son père ».
l'hébreu. —
Une chose illicite et criminelle. Hébreu
La Genèse, XXXIV, 8-20. 179
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). —S» Rapt de Bina CXXXIVJ.

valde, eo quod fœdam rem operâtus °j£"{"" arrivé furent très irrités de ce que
,
ils

essetin Israël, et, violâta filia Jacob,


Sichem avait fait une chose honteuse
8 contre Israël, et de ce qu'en violant
rem illicitam perpetrâsset. Locûtus Heinor ro.
sa "°' la fille de Jacob, il avait commis une
est îtaque Hemor ad eos : Sichem action illicite. 8 C'est pourquoi Hémor
filii rnei adhœsit anima filia? ves- leur dit « L'âme de mon fils Sichem
:

trae : date eam uxôrem 9 et


illi : s'est attachée à votre jeune fille donnez- ;

la-lui pour femme 9 faisons


jungâmus vicissim connûbia : filias réciproque- ;

vestras trâditenobis,etfiliasnostras Deut - 7> 3 - ment des mariages : donnez-nous vos


40
,0
Et habitâte nobiscum :
filles, et prenez nos filles, et habitez
accipite.
avec nous la terre est en votre puis-
:

terra in potestâte vestra est, exer-


Gen. 6.
sance cultivez-la, trafiquez-y, et possé-
:

céte, negotiâmini, et possidéte


47,
dez-la ».
H Mais Sichem lui-même dit
eam. H Sed et Sichem ad patrem et au père et aux frères de Dina « Que je :

ad fratres ejus ait Invéniam grâ- : trouve grâce devant vous, et tout ce que
tiam coram vobis et quœcûmque :
Gen - 33 > '*• vous aurez déterminé, je le donnerai. 12
statuéritis, dabo.
- {
Augmentez le douaire et demandez des
Augéte dotem, Ex 22j 16

etmûnera postulâte, et libénter tri- présents, et je vous accorderai volon-


tiers ce que vous demanderez seule- :
buam quod petiéritis tantum date :

13 ment donnez-moi cette jeune fille


pour
mihi puéllam hanc uxôrem. Res- Responsio
femme ». iZ Les
de Jacob, transpor- fils
ponderunt lilu Jacob Sichem et pa- Jacob.
tés de fureur à cause de l'outrage fait
ejus in dolo, sœviéntes ob stu-
tri à leur sœur répondirent avec ruse à
u Non Sichem et à son père u « Nous ne
,

prum sorôris pôssumus fâ-


: :

cere quod pétitis, nec dare sorôrem pouvons faire ce que vous demandez, ni
nostram hômini incircumciso quod :
donner notre sœur à un homme incir-
illicitum et nefârium est apud nos.
13 concis parce que c'est une chose illicite
,

et criminelle parmi nous. rà Mais nous


Sed in hoc valébimus fœderâri, si
voluéritis esse similes nostri, et cir- pourrons nous allier à cette condition,
cumcidâtur in vobis omne masculîni que vous vouliez être semblables à
,6
nous, et que tout mâle soit circoncis
sexus tune dâbimus et accipié- 1C
parmi vous alors nous donnerons
:
:

mus mûtuo filias vestras ac nostras, et nous accepterons mutuellement nos


et habitâbimus vobiscum, erimûs- filles et les vôtres et nous habiterons ,

si autem cir-
n avec vous, et nous serons un seul peu-
que unus pôpulus :

,7
cumeidi noluéritis, tollémus filiam ple. Mais si vous ne voulez pas être
nostram, et recedémus. circoncis, nous prendrons notre fille et
nous nous retirerons ».
48
18 Leur offre plut à Hémor et à Si-
Plâcuit oblâtio eôrum Hemor, Acquiesc»
iQ
chem son fils 19 et le jeune homme ne ;
et Sichem filio ejus : nec distulit
tarda pas d'accomplir ce que l'on de-
adoléscens quin statim quod petebâ- mandait car il aimait extrêmement
:

amâbat enim puéllam


tur, expléret la jeune fille, et il était de sa personne
:

valde. et ipse erat inclytus in omni très considéré dans toute la maison de
domo patrissui. 20 Ingressique por- ^nfi,} '

son père. 20 Etant donc venus à la porte

Sichem, comme pourrait le faire croire la construc- de faire des présents à l'épouse elle-même et aux
tion grammaticale de la Vulgate. membres de sa famille ce sont les munera de la :

Contre Israël, c'est-à-dire contre Jacob, qui vient


7. Vulgate. Voir plus haut.xxiv, 22, 47, 53; cf. xxix, 18, 27.
d'être nommé Israël (xxxn, 28). D'autres traduisent 14. C'est une chose illicite et criminelle parmi nous.
avec les Septante en Israël, etquelques-uns repro-
: La loi positive ne défendait pas encore aux descen-
chent à Moïse d'avoir ainsi désigné un peuple qui, dants d'Abraham d'épouser les filles des incirconcis,
de fait, n'existait pas encore. Mais la nombreuse fa- et Juda, l'un de ceux qui tenaient ce langage aux Si-
mille de Jacob, augmentée de ses serviteurs, pou- chémites, devait plus tard le démentir en épousant la
vait déjà être considérée comme une petite peuplade fille d'un Chananéen (Genèse, xxxvm, 2). Toutefois,
et porter le nom de son chef, qu'elle devait conser- ces alliances étrangères étaient déjà vues avec dé-
ver à travers les âges. faveur, comme peu compatibles avec les paroles de
10. La terre est en votre puissance, etc. C'est, Dieu à Abraham (xvn, 12-14). Du reste, quelle que
pres-
que dans les mêmes termes, le langage tenu jadis fût alors la valeur de cette raison, elle n'était, sur
à Abraham par Abimélech (Genèse, xx, 15). les lèvres des enfants d'Israël, qu'un prétextepour
12. Augmentez le douaire et demandez des
présents. tromper les Sichémites et arriver à se venger.
Par le douaire, Vulgate dotem, hébreu mohar, il faut 17. Notre fille. Les fils de Jacob parlent au nom de
entendre le prix d'achat de l'épouse, que le mari leur père c'est pourquoi ils appellent Dina leur
:

payait au père de sa fiancée. De plus il était d'usage fille, quoiqu'en réalité elle fût leur sœur.
180 Genesis, XXXIV, 21-30.
VIII. Liber generationum Isaac (XXV, 19 -XXXV). — 8° Binte raptu» (XXXIV).

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Hémor et Sichem son Dis ». Tous les mâles. L'hé- —
jr^os et tt«(t«. tv.
.
breu ajoute encore « tous ceux
qui sortaient à la
porte de la ville ». Ayant été circoncis. Les Sep- — :

tante ajoutent : « carnem praeputii sui ».


21. Avec nous, dans l'hébreu, se rapporte à paisi- 25. Lorsque la douleur des plaies est très for te. Hé-
bles. —Elle manque de laboureurs, n'est ni dans breu et Septante «
lorsqu'ils étaient souffrants ».
l'hébreu ni dans les Septante. — Hardiment, Vulgate
:

:
confidenter, se rapporte en
22. Il y a une seule chose qui retarde un si grand hébreu à la ville, qui était « en sécurité ».
avantage : c'est que nous devons... circoncire. Hébreu 28. Dans les maisons. Hébreu et Septante : « dans
et Septante « mais à cette seule condition ces hom-
: la ville ».
mes consentiront à habiter avec nous pour devenir 29. Leurs petits enfants. Hébreu : « leurs biens et
un seul peuple: c'est que soient circoncis.... » leurs enfants Septante leurs corps et
» « leurs
23. Tout ce qu'ils possèdent. Hébreu « tout leur biens ». — Et leurs ;

femmes. L'hébreu et les Septante


:

bétail ». —
Acquiesçons seulement. Septante « de-
:

:
ajoutent : tout ce qui était
: « ils pillèrent (Septante
venons seulement semblables à eux en cela ». dans ce qui était dans les maisons».
la ville et) tout
24. Tous consentirent. Hébreu et Septante « tous : 30. Cet audacieux forfait commis, n'est ni dans
ceux qui sortaient à la porte de la ville écoutèrent l'hébreu ni dans les Septante.
La Genèse, XXXIV, 21-30. 181
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19 -XXXV). — S Rapt de Dina (XXXIV).

tam urbis, locûti sunt ad pôpulum :


IIemOP
de la dirent au peuple -' « Ces
ville, ils :

21
Viri isti pacifici sunt, et volunt i>«i>»'> hommes sont paisibles, et veulent bien
habitâre nobiscum negotiéntur in : habiter avec nous; qu'ils trafiquent en
terra, et exérceant eam, quœ spa- Jn(li IS , cette terre, et la cultivent, car spacieuse
tiôsa etlata cultôribusindiget : lïlias et étendue, elle manque de laboureurs :

eorum accipiémus uxôres, et nostras nous prendrons leurs fdles pour fem-
--
illis dàbimus. L'num est, quo dif- mes, et nous leur donnerons les nôtres.
22
fértur tantum bonum Si circumei- : Il
y a une seule chose qui retarde
dàmus mâsculos nostros, ritum gen- un si grand avantage c'est que nous ,

-3
tis imitantes. Etsubstàntia eorum, devons auparavant circoncire tous nos
et pécora, et cuneta quœ possident. mâles, nous conformant à la coutume de
nostra erunt tantum in lioc acquies-
: cette nation. 23 Ainsi leurs richesses,

càmus, et habitantes simul, unura leurs troupeaux, et tout ce qu'ils pos-


effîciémus populum. 2i Assensique sèdent, seront à nous acquiesçons :

sunt omnes, circumcisis cunctis ma- clrïLm seulement, et habitant ensemble, nous
ribus. ferons un seul peuple ». 2i Et tous
consentirent, tous les mâles ayant été
circoncis.

-
Et ecce. die tertio, quando gra- 23
'

Mais voilà qu'au troisième jour,


vissimus vûlnerum dolor est. arrép- lorsque douleur des plaies est très
la

tis, duo filii Jacob, Simeon et Eevi


(; '

forte, deux des fils de Jacob, Simeon et


J"
fratres Dina'. glàdiis, ingréssi sunt Lévi. frères de Dina, leurs glaives pris,
urbem confidénter interfectisque :
Si< •himitu entrèrent hardiment dans la ville et,
ne cantur.
omnibus mâsculis, - Ilemor et ,;
tous les mâles tués, 26 massacrèrent
Sichem pâriter necavérunt, tolléntes pareillement Ilémor et Sichem, enlevant
Dinam de domo Sichem sorôrem Dina leur sœur de la maison de Sichem.
suam. -' Quibus egréssis. irruérunt 27
Eux sortis, les autres fils de Jacob
super occisos cœteri filii Jacob et : se jetèrent sur les morts et pillèrent la

depopulàti sunt urbem in ultiônem ville, comme vengeance de l'outrage.


2S 2S
stupri. Oves eorum, et arménta, ravageant les brebis, le gros bétail
et âsinos, cûnctaque vastântes quœ et les ânes des habitants, et tout ce qui
in dômibus et in agris erant - pâr- était dans les maisons et dans les
: '
:

29
vulos quoque eorum et uxôres duxé- champs. Ils emmenèrent aussi captifs
runt captivas. leurs petits enfants et leurs femmes.

30 30
Quibus patràtis audâcter, Ja- Cet audacieux forfait commis, Jacob
cob dixit ad Simeon et Levi : dit àSimeon et à Lévi « Vous m'avez :

]
Turbastis me. et odiosum fecîstis profondément affligé, et rendu odieux
me Chananœis et Pherezœis habi- .
aux Chananéens et aux Phérézéens,
tatôribus terme hujus : nos pauci vi habitants de ce pays : nous, nous scm-

20. A la porte de laville: c'était le lieu des assem- troupe de gens et de serviteurs. — Frères de Dina,
blées du peuple. Voir plus haut, xxin, 10-18. frères utérins, ainsi que Ruben, .luda, Issachar et
24. Tous consentirent. Les Sichémites n'auraient Zabulon; comme eux, Dina était fille de Lia. L'abs-

sans cloute pas accepté aussi facilement la circonci- tention de Ruben est d'autant plus remarquable
sion, si cette pratique n'avait existé que citez les qu'il était l'aîné des onze frères peut-être, en cette
:

Hébreux. Mais, comme nous l'avons déjà fait remar- qualité, n'approuvait-il pas que l'on agît ainsi à l'in-

quer (xvii, 10), elle était connue d'autres peuples, et su ou contre le gré de Jacob.
par exemple des Égyptiens, qui la pratiquaient ;î0.Vous m'avez profondément affligé... Les motifs
avant l'époque d'Abraham, mais comme une mesure pour lesquels Jacob blâme l'acte de ses fils sont ici
hygiénique et non comme un rite religieux. d'un ordre purement temporel. Mais il le réprouvait
~2î>. Au
troisième jour. C'est l'époque ordinaire de aussi au point de vue moral, comme devaient le
la lièvre qui est la conséquence de toute blessure. montrer ses paroles à Lévi et à Simeon, au moment
— Simeon et Lévi, accompagnés sans doute d'une de sa mort. Voir Genèse, xlix, 5-7.
482 Genesis, XXXIV, 31 — XXXV, 10.
VIII. Liber jreneratioiium Isaac (XXV, 19-XXXV). 9° Jacob in Bethei < \ 1 l 1 .
1-20}.

ûoi&ficp, xal avva%&svrsgin ifts avyxôifjovai


xal ixrçi^aofiai iyœ xal 6 oîxôg fiov.
fis,
3i Oi ds slnav AXX' côçsl
nônvi] iQtjaovrai
n» ntoy rfïîfen trimH*} ifrmn
T/] âdsXcpù îjfimv; s : canins
_ ,.. :

XXXV. Elns ds 6 &sbç ngbg 'laxcôfi'


'Avaarag àvâfirjdt s?ç 'rov rônov' Bat&ijX, xal
oixst ixsî xal noi'qaov ixsî &vaiaarrjQiov rcp
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<pâvT). 8. A*X* x. 9. AFX* reô. v. 3 urre
èrâfr}. 1 . -riv-i tî v. 7.

31. Devait-on abuser de notre


traitera-t-on notre
sœur? Hébreu 4. Tous, manque dans les
Septante. De Sichem. —
sœur? »
Les Septante ajoutent « et il les perdit jusqu'à au- :

jourd'hui ».
5. Partis. Les Septante
XXXV. 2. Hébreu et Septante « Jacob dit à sa
ajoutent « de Sichem ». :

7. Maison de Dieu. Hébreu et


maison et a tous ceux qui étaient avec lui ". Jetez.
:

— Septante « Béthel ».
8. Dans le même temps, n'est ni dans l'hébreu ni
:

Les Septante ajoutent « du milieu de vous ».


3. Levez-vous. Hébreu et
:
dans les Septante. On donna. Septante « Jacob — :
« nous nous
lèverons ». — Septante
Afin que nous fassions. Hébreu
:
donna ».

ferai ». — De mon «
je
voyage. Les Septante ajoutent
: 9. Apparut. Les Septante ajoutent « à Luza ».
10. Tu ne seras plus appelé Jacob. Avant ces mots
:

« et
qui ma sauvé ».
:

l'hébreu ajoute : « ton nom est Jacob ».


La Genèse XXXIV, 31 — XXXV, 10. 183
I VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 1» - XXXV). — »° Jacob à Béthel CXXXV, 1-26).

sumus iili:
congregâti percûtient mesenpetit nombre, mais eux réunis me
me, delébor ego, et domus mea.
et battront, et je serai exterminé, moi et
31
Respondérunt Numquid ut : toute ma maison ». 3I Ils répondirent :

scorto abûti debuére sorôre nostra? « Devait-on abuser de notre sœur


comme d'une prostituée? »

XXXV. 1
1ntérealocûtusestDeus Dei XXXV. Cependant Dieu dit à Ja-
l

manda-
ad Jacob :
Surge, etascénde Bethel, liiin. cob « Lève-toi, et monte à Béthel; de-
:

et habita ibi, facque altâre


qui Deo meure là, et fais un autel au Dieu qui
appâruit tibi quando fugiébas Esau Gen. 28, 12;
t'apparut, quand tu fuyais Ésaii ton
2
fratrem tuum. 2 Jacob vero convo- 31 1. frère Jacob donc, toute sa maison as-
».
Jacob
câta omni domo
sua, ait Abjicite manda— :
semblée, dit « Jetez les dieux étrangers
:

tum.
deos aliénos qui in médio vestri sunt, Gen. 34, 29;
19.
qui sontau milieu de vous, purifiez-vous,
31,
et mundâmini, ac mutâte vestiménta .los. 24, 23. et changez vos vêtements. 3 Levez-vous
1
Reg. 3.
vestra. 3 Sûrgite, et ascendâmus in
7,
et montons à Béthel, afin que nous fas-

Bethel, ut faciâmus ibi altâre Deo : sions là un autel au Dieu qui m'a exau-
qui exaudivit me in die tribulatiônis cé au jour de ma tribulation et qui a été
mese, et sôcius fuit itineris mei. le compagnon de mon voyage ». Ils lui
''

*
Dedérunt ergo ei omnes deos alié- donnèrent donc tous les dieux étrangers
nos quos habébant, et inaûres quse qu'ils avaient, et les pendants qui étaient
Ex.
erant in aûribus eôrum : at ille infôdit 32, 2.
à leurs oreilles et lui les enfouit sous le
;

J03. 24, 26.


ea subter terebinthum, quœ estpost Jud.
térébinthe qui est derrière la ville de
9, 6.

urbem Sichem. 5
profécti Cumque Sichem. 5 Et lorsqu'ils furent partis, la
essent, terror Dei invâsit omnes per Gen.
terreur de Dieu saisit toutes les villes
24, 30.
circûitum civitâtes, et non sunt ausi d'alentour, et on n'osa pas les poursui-
2 Par.
14, 14.

pérsequi recedéntes.
6
Venit igitur vre dans leur retraite. 6 Jacob donc
Gen. 19
Jacob Luzam quœ est in terra Châ-
,
26,
12,8 ;
;
vint à Luza, qui est dans la terre de
naan, cognoménto Bethel ipse et :
13, 3.
Chanaan, et surnommée Béthel, lui et
omnis pôpulus cum eo. 7 yEdificavit- Jacob
in Bethel.
tous ses gens avec lui. 7 II bâtit là un
que ibi altâre, et appellâvit nomen autel, et il
appela ce lieu du nom de
loci illîus, Domus Dei ibi enim ap- : Maison de Dieu; car c'est là
que lui
pâruit ei Deus cum fûgeret fratrem Gen. 28, 13. apparut Dieu, lorsqu'il fuyait son frère.
suum. 8 Eôdem témpore môrtua est 8
Dans le même temps mourut Débora,
Gen.
Debôra nutrix Rebéccœ, et sepûlta 24, 59.
nourrice de Rébecca, et elle fut ense-
est ad radiées Bethel subter quer- velie au pied de Béthel sous le chêne :

cum :
vocatûmque est nomen loci il- et on donna à ce lieu le nom de Chêne
lîus, Quercus iletus. des pleurs.
9 Dei 9
Appâruit autem iterum Deus apparitio.
Mais Dieu apparut de nouveau à
Jacob postquam revérsusest de Me- Jacob, après qu'il fut revenu de la Mé-
10
sopotâmia Syrise, benedixitque ei ,
sopotamie de Syrie, et il le bénit, di-
40
dicens: Non vocâberis ultra Jacob, Gen. 32, 28.
sant « Tu ne seras plus appelé Jacob,
:

3 Reg.
sed Israël erit nomen tuum. Etappel- 18, 31.
mais Israël sera ton nom ». Et il l'ap-

abuser de notre sœur? Sans doute la


31. Devaient-ils
faute de Sichem avait été très grande; mais elle ne
suffitpas à justifier la conduite des fils de Jacob à 9" Jacob à Béthel, XXXV, 1-2G.
l'égard des sichémites. De leur propre autorité, sans
consulter leur père et au risque d'attirer sur lui de
terribles représailles, ils exercent une vengeance XXXV. 1. Monte à Béthel... Par cet ordre, Dieu met
cruelle et hors de toute proportion avec la faute Jacob à môme et, pour ainsi dire, en demeure de
commise; pour mener à bonne fin cette vengeance, remplir le vœu qu'il avait fait longtemps auparavant,
ils usent de
perfidie et même de sacrilège, en fai- Genèse, xxvm, 20-2-2. —
Au sujet de Béthel, voir plus
sant servir à leurs mauvais desseins une institution haut la note sur Genèse, xit, 8.
divine. Bien plus ils agissent ainsi alors que Si-
: 4. Sichem. Voir la note sur Genèse, xn, 6.
chem, reconnaissant sa faute, offrait une réparation 5. La terreur de Dieu, c'est-à-dire la terreur que
qu'ils avaient feint d'accepter, et ils se vengent, non Dieu inspira, ou bien une terreur très grande. Com-
pas seulement sur Sichem, mais sur tous ses com- parer, xxm,6, « prince de Dieu ».
patriotes, c'est-à-dire sur des innocents. C'était là 10. Israël sera ton nom : renouvellement et confir-
un exécrable forfait, qui n'explique que trop les re- mation de ce que l'ange de Dieu avait déjà annoncé
proches de Jacob. à Jacob. Voir plus haut, xxxn, 28.
184 Genesis, XXXV, 11-23.
VIII. l.iber jfenerntionum Isaac (XXV, 19 - XXXV). 9- Jacob in Bethel (XXXV, 1-2BJ.

ii Elns
xat ixaXsas rb ovoua avrov 'laga^X.
ôs aùrtp ô Osôg' Eym ô &s6ç *aov, av^âvov
xal nXrj&vvov, s&vrj xal avvayœyal iûvwv
taovrai ix aov, xal ^aaiXsÙ,; ix rijç bacpvog
aov iSsXevaovrat. ,2 Kaï rr v r v eôooxa
yîjv, t
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Afiguau xai Iaaax, aoi ôtômxa avryv, aoi
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tarai, xal tq> aniçfAari aov (xsrâ as ômaco «a ÏI3HT? 5 niant*


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Avsprj os o xreoç an
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rov. ^ Kal sarrjasv 'Iaxàp* arrjXyv iv tûÎ nk"--i :in« s
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Kal sansiasv in anovôr v, inK "iaïntf« aip/22 nâsa sj?y
Xt&îvrjv. avzrjv t

,5 Kal ixâ-
xal insyssv en avrrjv sXaiov.
Xsasv 'Iaxàfi rb bvofia rov rônov, iv o) iXâ-
DtiTl» 2p3?1 fi^pl îT^tp ^b^no
Xrjas fisr avtov
ixsî 6 ûsôç, Bai&ijX.

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o^n^gi am in« -i3T nœx oip^n
^'Anânaç ôs
laxm{? èx Bai&ïjX 'snrfSs
rijv axrjvyv avrov inixstva rov nvçyov raôsg.
'Eyivsro ôê, r vUa rt yyiasv *siç Xa§oa&à rov
k t at : ••• J T I •• \J t - : .»

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iX&sïv tlç rtjv 'Eqoa&a, i'rsxs 'Payl]X.
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&t-às. 16. AFX* (pr.) «s J
. 18. AXf (p. îrar.) «t)r5. 1

AEX (pro -zo ôv. avT.): avxôv. 19. AEFX* rà inzi. v. 22. pics rsrxn Npos
JO. AEFX* r,. AEX* èni t»...: tjjs arutoov vuénas.
21 A'B* (f A2EX). 22. ^
AEX* 7«*.

H. Je suis le Dieu tout-puissant. Septante : «


je Éphrata ».
suis ton Dieu ». Par
l'excès de la douleur, n'est ni dans l'hé-
18.
12. Je te la donner ai. Les Septante ajoutent : « elle breu ni dans les Septante. nom de Bénoni, — Du
sera à toi ». c'est-à-dire fils de douleur. L'hébreu ne donne ma
Hébreu et Septante « et Dieu s'éleva au-des-
13. que le nom propre, les Septante n'en donnent que
sus de lui, du lieu où il lui avait parlé ».
:

la traduction. C'est-à-dire fils de la droite, addi- —


15. A ce lieu. Hébreu et Septante « au lieu où Dieu : tion du traducteur.
lui avait parlé». Sur le chemin qui conduit à Ephrata. Sep-
19.
16. Parti de là. Les Septante ajoutent « il planta tante « sur le chemin de l'hippodrome d'Éphrata».
sa tente au delà de la tour de Gader ». Il vint au —: :

21. La Tour du troupeau. Hébreu «


Migdal'Éder » ; :

printemps dans la terre qui conduit à Éphrata. Hé- Septante « la tour de Gader ». Tout ce verset man-
:

breu « il
:
y avait encore une kibrath (distance in- que dans le Codex Vaticanus.
déterminée) jusqu'à Éphrata »; Septante « tandis : 22. Ce qui ne fut nullement ignoré de lui. Les Sep-
qu'ilapprochait de Chabratha pour venir jusqu'à tante ajoutent « et cela parut mal devant lui ».
:
La Genèse, XXXV, 11-23. 185
VIII. Histoire d'Isaac (XXV, 19- XXXV). — 9° Jacob à Béthel CXXXV, 1-26J.

eum H Aomen H '


Il lui dit aussi « Je suis
lâvit Israël, dixitque ei Ego :
Israël. pela Israël. :

Deus omnîpotens :
cresce, et multi- le Dieu tout-puissant; crois et te multi-
Gen. 17, 1
gentes et pôpuli natiônum plie; des peuples et une foule de nations
;

:
plicâre 46, 7-25 ;

17, 6, 16.
ex te erunt, reges de lumbis tuis viendront de toi, et des rois sortiront de
12 2
egrediéntur. Terrâmque qnam tes flancs ;
^
et la terre que j'ai donnée
dedi Abraham et Isaac, dabo tibi et à Abraham et à Isaac, je te la donnerai
i3
sémini tuo post te. Et recéssit ab à toi et à ta postérité après toi ». 13 Et
**
eo. Ille vero eréxit titulum lapîdeum
( '
il
s'éloigna de lui. Mais lui érigea un
in loco quo locûtus fûerat ei Deus Ex.
monument de pierre au lieu où Dieu
:

libans super eum libémina. eteffûn- 29, 40


Gen.
lui avait parlé, faisant des libations ;

15
dens ôleum vocânsque nomen 28,
:
18-22. dessus et y répandant de l'huile, VA et
loci illius, Bethel. donnant à ce lieu le nom de Béthel.
16
Egréssus autem inde, venit Benjamin
16
Or, parti de là, il vint au printemps
jiaseitur.
verno témpore ad terram quae ducit dans la terre qui conduit à Éphrata.
Ephrâtam in qua eum parturïret
: Comme Rachel y était en travail, *? à
Rachel n ob difïicultâtem cause de la difficulté de l'enfantement,
, partus
periclitâri cœpit. Dixitque ei ôbste- 1 Rcg. 4, elle commença à être en danger. Or la
fix Nolitimére, quia et hune habé-
:
sage-femme lui dit « Ne crains point, :

18
)is filium. Egrediénte autem car tu auras encore ce fils ». 18 Mais son
mima prœ dolôre, et imminente jam âme étant près de sortir par l'excès de
îorte, vocâvit nomen filii sui Bé- la douleur, et la mort déjà s'approchant,

îoni, id est, filius dolôris mei :


pater elle appela son fils du nom de Bénoni,

rero appellâvit eum Benjamin, id Mors c'est-à-dire, fils de ma douleur mais son ;

49 Raclielis.
;st. filius dextrœ. Môrtua est père l'appela Benjamin, c'est-à-dire, fils
îrgo Rachel, et sepiilta est in via
Gen. 48, 7. de la droite. i9 Rachel mourut donc, et
Mich. 5,
pue ducit Ephrâtam, haec est Béth- elle fut ensevelie sur le chemin qui con-
1.
1 Reg.

20
îhem. Erexitque Jacob titulum
17, 12.
duit à Ephrata c'est Bethléem. 20 Et
:

super sepûlehrum ejus Hic est ti- : Jacob érigea un monument sur son sé-
tulus monuménti Rachel, usque in pulcre c'est le monument du
1 Reg. 10, 2.
Mat. 2, 18.
:
sépulcre
2I
)rœséntem diem. 2I Egréssus inde, de Rachel, jusqu'au présent jour.
ixit tabernâculum trans Turrem Sorti de là, il planta sa tente au delà
— habitâret in illa
Mich. 4,
!

de la Tour du troupeau. 22 Et
'régis. Cumque pendant
regiône, âbiit Ruben, et dormivit qu'il habitait en cette contrée, Ruben
;um Bala concubina patris sui : Gen.
Lev.
49, 4. s'en alla et dormit avec Bala, seconde
20, 11.
lod illum minime lâtuit. 1 Par. 6, 1. femme de son père ;
ce qui ne fut nulle-
ment ignoré de lui.

Erant autem filii Jacob duôdecim. Gen.46,8-i9 ; Or, les fils de Jacob étaient douze.
2 23
13
Filii Lise :
primogénitus Ruben, U*tlV Les fils de Lia Ruben, premier-né,
:

14. Un monument de pierre. Voir la note sur Ge-


xèse, xxviii, 18.
15. Donnant à ce lieu lenom de Béthel ou « maison de
)ieu«, c'est-à-dire le lui confirmant, après le lui avoir
tonné longtemps auparavant. Voir Genèse, xxvm, 19.
18. Fils de la droite, c'est-à-dire aussi cher à son
1ère que la main droite est chère à tout homme.
1!» -20.
Éphrata, c'est Bethléem. Voir la note sur Mat-
thieu, n, l. On voit encore sur la route de Jérusalem
à Bethléem le tombeau appelé de Rachel, qui mar-
que probablement l'emplacement de sa sépulture,
quoique le monument ne soit pas celui qu'avait
élevé Jacob.
21. La Tour du troupeau. Les bergers élevaient
dans les champs des tours qui leur servaient à la Tombeau dit de Rachel, près de Bethléem. (^. 20).
fois d'abris contre les intempéries et d'observatoi- (D'après une photographie.)
res, d'où ils pouvaient voir au loin, et protéger ainsi
leurs troupeaux contre les attaques des voleurs.
186 Genesis, XXXV, 24 — XXXVI, 10.
_
IX. Liber generationum Esau (XXXVI, 1-43).

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(tert.) Ttâvra. AFX*


(quiut. ) Tiâvra et (ait.) 'Haav
et rijç. 8. AFX: "îiiy.raev. v. 5. 'B WS*

26. £n Mésopotamie de Syrie. Hébreu : « à Paddan- XXXVf. 4. Ada enfanta. L'hébreu


ajoute:» à Ésaii • ;
Aram ». les Septante « à lui ». :

6. Ses richesses. Septante « toutes ses richesses »


2". Ville d'Arbée. Hébreu : « Kiriath-Arbée »
; Sep- hébreu « ses troupeaux ». : Ses bestiaux. Hébreu
:

— ;

tante : c la ville de la plaine ». et


Septante
« tous ses bestiaux». Dans uneautrm
: —
contrée. Septante « hors de la terre de Chanaan ».
28. Etles jours d'Isaac. Les
Septante ajoutent
:

7. Leur pèlerinage. Hébreu et


:

Septante « leur sé- :


«
qu'il vécut ». jour », lieu où ils habitaient en nomades.
La Genèse, XXXV, 24 — XXXVI, 10. 487
IX. Histoire de la descendance d'Esaii (XXXVI, I - 13).

etSimeon, et Levi, et Judas, et Issa- Siméon, Lévi, Juda. Issachar et Zàbu-


'-' Gen. 30,23-24; 24
char, et Zàbulon. Fîlii Rachel :
35, 16-18.
lon. Les fils de Rachel Joseph et :

2:i 2:i
Joseph et Benjamin. Fîlii Baise Gen. 30, 4-8. Benjamin. Les fils de Bala, servante
ancillse Rachélis Dan : et Néph- de Rachel Dan et Nephthali. M Les fils
:

26
thali. Zelphse ancillse Lia?
Filii : de Zelpha, servante de Lia Gad et :

Gen. 30, 10-13.


Gad et Aser hi sunt filii Jacob qui
:
,
Filii Aser. Ce sont là les fils de Jacob, qui
Jacob.
nati sunt ei in Mesopotâmia Syrise. lui naquirent en Mésopotamie de Syrie.
27 Yenit étiam ad Isaac 27
patrem Jacob vint aussi vers Isaac son
suum in Mambre civitâtem Arbée, ,
Gen. 13, 1S
23, 2, 19.
;

père à Mambré, ville d'Arbée (c'est He-


Hebron bron), en laquelle demeurèrent comme
in Jos. 14, 15.
hsec est qua peregrinàtus :

est Abraham et Isaac. 28


Et compléti Gen. 1 étrangers Abraham et Isaac.
28
Et les
37, ;

sunt dies Isaac centum octoginta an- 17,


14, 13.
8;
jours d'Isaac complétèrent cent quatre-
nôrum. 29 Consumptûsqueaetâte môr- vingts ans,
29
et, consumé par l'âge, il
Gen. 25, 8, 17,
tuus est : et appôsitus est populo mourut; et il fut réuni à son peuple,
Mors
suo senex et plenus diérum : et se- Isaac. vieux et plein de jours; et Esau et Ja-
peliérunt eum Esau et Jacob filii sui. Gen. 50, 12. cob ses fils l'ensevelirent.
XXWI. {
Hae sunt autem gene- IX. X.X.X1T. '
Voici les générations
ratiônesEsau, ipseest Edom. Esau
2
Uxôres
d'Esaù : c'est le même qu'Édom. 2 Esau
accépit uxôres de filiâbus Chânaan prit pour femmes d'entre les filles des
:
Esau.

Ada fîliam ElonIieth8éi,et Oolibama Chananéens: Ada, fille d'Elonl'Héthéen,


filiam Anse filise Sébeon Hevséi : et Oolibama, fille d'Ana, fille elle-même
3
Bâsemath quoque filiam Ismael so- Gen. 26, 34. de Sébéon l'Hévéen 3 et aussi Bâsemath :
,

Gen.
rôrem Nabâioth. Péperit autem
4 28, 9.
d'Ismaël, sœur de Nabaïoth.
fille Ada 4

1 Par. 35.
Ada, Eliphaz Bâsemath génuit Râ- enfanta Eliphaz Bâsemath enfanta Ra-
1,
:
;

ô
Oolibama génuit Jehus et
: huel 5 Oolibama enfanta Jéhus, Ihélon
;

Filii
Ihelon et Core hi filii Esau qui nati:
Fsau et Coré. Ce sont là les fils d'Esaù. qui
Ihuel .

sunt ei in terra Chânaan. c Tulit au- lui naquirent dans la terre de Chânaan.
6

tem Esau uxôres suas et filios et fi- Or Esau prit ses femmes, ses fils, ses fil-
lias, et omnem ânimam domus suse, les et toutes les âmes de sa maison, ses
?t substântiam, et pécora, et cuncta richesses, ses bestiaux et tout ce qu'il
îse habére pôterat in terra Châna- pouvait avoir dans la terre de Chânaan,
r et âbiit in âlteram regiônem,
7 Esau
et il s'en alla dans une autre contrée, et
7
recessitque afratre suo Jacob. Divi- in s'éloigna de son frère Jacob. Car ils
Seir.
tes enim erant valde, et simul habi- étaient extrêmement riches, et ils ne
Gen. 6.
non pôterant nec sustinébat :
13,
pouvaient habiter ensemble et la terre ;

s terra peregrinatiônis eôrum de leur pèlerinage ne leur suffisait pas,


«re
se multilûdine gregum. 8 Habita- à cause de la multitude de leurs trou-
Gen. 32, 3 .
8
vitque Esau in monte Seir, ipse est Deut. 2, 5. peaux. Ainsi Esau. habita sur la monta-
Jos. 24,
gne de Séir: Esau est le même qu'Edom.
4.
Edom.
9 9
Hse autem sunt generatiônes 1 Par. Or, voici les générations d'Esaù,
1. 34-54.
Esau patris Edom in monte Seir. père des Iduméens, sur la montagne
40
et hsec nômina filiôrum ejus Eli- : de Séir; 10 et voici les noms de ses fils :

phaz filins Ada uxôris Esau Râhuel :


Eliphaz, fils d'Ada, femme d'Esaù Ra- ;

ie Mort d'Isaac, XXXV, 27-29. d'autant plus digne d'admiration qu'elle est moins
commune et moins comprise.
29. mourut. Isaac est celui des trois grands pa-
Il
triarches qui a été le moins nomade, le moins riche
en enfants, le moins favorisé devisions surnaturelles.
De sa longue vie nous connaissons relativement peu IX e SECTION. —
Histoire de la descen-
de chose, et la plupart des événements qui nous en
sont rapportés sont entremêlés avec l'histoire de
dance d'Ésaii, xxxvi, 1-43.
son père ou de ses fils. Le trait dominant de son
caractère, c'est la patience. Avec une élasticité ad-
mirable, il plie sous le poids de la souffrance, mais XXXVI. i. Voici les générations d'Esaù : titre de la
pour se relever toujours. Il ne combat pas violem- neuvième section.
ment dans les différentes traverses de sa vie, et ce- 2. Esaû prit pour femmes... Voir la note sur
pendant il triomphe, par sa résignation, par sa sou- Genèse, xxvi, 34.
mission à la volonté de Dieu. C'est là sa grandeur, 8. Séir. Voir la note sur Genèse, xxxu, 3.
188 Genesis, XXXVI, 11-24.
IX. Liber generationum Esau (XXXVI, 1-43).

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11. A: oi viol 'EX. 12. A: oi viol. 15. AX: oi rt y.
B: viol (vioJvX; A: via). JL8. A»FX* &vy. -fin. ir jna -gt/23 a^rrra ^ro tj:s
19. Af (p. Ovr.) Se et (p. st. ) oi et (p. eiatv) oi
rjyefiôvBîavrâJv. 21. A: oirff. 23. AEFX*(tert.)xat. v. 1 î. p ajir* v. 15. p yaT

10. Sa femme. H. et Septante « femme d'Ésaù •.:


Septante : « les fils de Séir le Chorréen, l'habitant
19. Ésaù es* le même qu'Edom. Septante « ce : du pays ».
sont les enfants d'Édom •. 2i. Qui trouva les eaux chaudes. Septante : «
qui
20. Les fils de Séir l'Horréen, habitants de ce pays. trouva Iamin ».
La Genèse, XXXVI, 11-24. 189
IX. Histoire de la descendance d'Esaii (XXXVI, 1-43).
Esan
quoque filius Bâsemath uxôris ejus mu huel aussi, fds de Bâsemath sa femme.
' ii Seir. 14
1
Fuerûntque Eliphaz filii Theman,
'
: Et les fils d'Éliphaz furent Théman,
Omar, Sépho, Gatham et Cénez.
* 2
Omar, Sepho, et Gatham, et Ce- II y
* 2
nez. Erat autem Thamna, concu- avait encore Thamna, seconde femme
bina Eliphaz filii Esau :
quœ pépe- d'Éliphaz, fils d'Ésaû, laquelle lui en-
rit ei Amalech : hi sunt filii Ada fanta Amalech ce sont là les fils d'A-
:

13 iZ
uxôris Esau. Filii autem Râhuel :
da, femme d'Esaù. Mais les fils de
Nahath et Zara, Samma et Meza : Râhuel : Nahath et Zara, Samma et
hifilii Bâsemath uxôris Esau.
M Isti Méza ce sont là les fils de Bâsemath,
:

quoque erant filii Oolibama filiœ femme d'Esaù. u II y avait aussi les fils
Anae fïlise Sébeon, uxôris Esau, quos d'Oolibama (fille d'Ana, fille elle-même
génuit ei Jehus et Ihelon et Core. de Sébeon), femme d'Ésaû, qu'elle lui
Job,
Duces
2, 11.
enfanta Jehus, Ihélon et Coré.
:

13 «•»>"»" 5
Hi duces filiôrum Esau : Filii
Esau.
*
Voici les chefs des fils d'Ésaû les :

Eliphaz primogéniti Esau dux The- : fils d'Éliphaz, premier-né d'usau le :

man, dux Omar, dux Sepho, dux chef Théman, le chef Omar, le chef
<6 16
Cenez, dux Core, dux Gatham, Sépho, le chef Cénez, le chef Coré, le
dux Amalech hi filii Eliphaz in : chef Gatham, le chef Amalech. Ce sont
terra Edom, et hi filii Ada. 47 Hi là les fils d'Éliphaz, dans le pays d'É-
dux a Et
quoque filii Râhuel filii Esau :
dom, et ce sont les fils d'Ada.
Nahath, dux Zara, dux Samma, dux voici les fils de Râhuel, fils d'Esaù le :

Meza hi autem duces Râhuel in ter-


: chef Nahath, le chef Zara, le chef
ra Edom isti filii Bâsemath uxôris
:
Samma, le chef Méza ce sont là les :

Esau. ,8 Hi autem filii Oolibama chefs issus de Râhuel dans le paysd'É-


uxôris Esau dux Jehus, dux Ihe-
:
dom; et ce sont les fils de Bâsemath,
lon, dux Core hi duces Oolibama fi- : femme d'Ésaû. i8 Mais voici les fils
liae Anœ uxôris Esau. 10
Isti sunt d'Oolibama, femme d'Ésaû le chef Je- :

'

filii Esau, et hi duces eôrum :


ipse si, 30. hus, le chef Ihélon, le chef Coré ce :

est Edom. sont là les chefs issus d'Oolibama, femme


19
d'Ésaû, fille d'Ana. Ce sont là les en-
fants d'Ésaii, et ce sont là leurs chefs :

Ésau est le même qu'Édom.


20 Deut. 20 de Séir l'Horréen, ha-
Isti sunt filii Seir Herraéi, habi- Voici les fils
2, 12, 22.
tatôres terrée Lotan, et Sobal, et
:
1

1,
Par.
38-54.
bitants de ce pays Lotan, Sobal, Sé-
:

2t 21
Éser et Disan ce
Sébeon, et Ana, ,et Dison, et Eser, Seir beon, Ana, Dison, :

fllii.
et Disan hi duces Rprrœi, fflrr'Seir
: sont là les chefs Horréens, fils de Séir,
in terra Edom. 22 Fac$i sunt autem dans le pays d'Édom. 22 Mais les fils de
filii Lotan Hori et Heman erat au-
: : Lotan furent Hori et Héman or, la :

tem soror Lotan, Thamna. 23 Et sœur de Lotan était Thamna. 23 Voici


isti filii Sobal Alvan, et Mânahat, et
: les fils de Sobal Alvan, Manahat, Ébal,
:

2i
Ebal, et Sepho et Onam. 24 Et hi fi-
Sépho et Onam. Et voici les fils de
lii Sébeon Aja : et Ana. Iste est Ana Sébeon Aïa et : Ana. Cet Ana est celui
qui invénit aquas câlidas in solitûdi- qui trouva les eaux chaudes dans le dé-

15. Voici les chefs des fils d'Esaù. On a prétendu nomme Adad (III Rois, a, 14). Mais ne trouve-t-on
que cette liste des princes d'Idumée s'étendait jus- rois du même nom
pas, chez tous les peuples, des
qu'au règne de Salomon, et que par suite elle ne a des époques bien différentes? D'ailleurs, ce que la
pouvait être de la main de Moïse. Les deux raisons Genèse dit du premier ne peut nullement convenir
qu'on en donne sont 1° la longueur de cette liste,
: au second.
et 2° le nom
d'Adad, qu'on lit au y. 35, et qu'on 20. Horréen. C'est le mot qui a été écrit Chorréen,
affirme être contemporain de Salomon. Mais ces Genèse, xiv, 6. Les Chorréens tiraient probablement
deux arguments sont de nulle valeur 1° Tous les : leur nom dumotMor, trou, caverne, parce qu'ils ha-
chefs de tribus ici énumérés peuvent facilement s'ê- bitaient des cavernes. On voit encore par centaines,
tre succédé dans l'intervalle dans les environs de Pétra, les cavernes qui leur
qui s'est écoulé depuis
l'époque de Jacob jusqu'à la sortie d'Egypte. 2° Il y eut servaient de demeures ; quelques-unes sont encore
en effet, au temps de Salomon, un prince iduméen habitées aujourd'hui.
190 Genesis, XXXVI, 25-43.
IX. Ijiber generationum Esau (XXXVI, 1-43).

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^ - • I V" •
:
29. AX* AFX: t5 B. 34. A*
8è. 32.
t^s. 36s. B:
ZapaSa (^afiaXà X; A: 2alapà).

27. Zavan. Septante « Zoucam •. Nous n'indi- Adar. Les Septante ajoutent fils de Barad »
—39.
: «

quons que les principales divergences entre les Phaû. Septante Phogor — Matred, fille de : « ».
:

noms propres. Mézaab. Septante « Matreth, fils de Maszoob ». :

30. Ce sont là les chefs. L'hébreu et les Septante 40. Selon... leurs demeures. Septante « selon
ajoutent : « des Horréens •. —
Séir. Septante : leur lieu dans leurs pays ». Selon... leurs noms.
:

« Edom ».
Septante « dans leurs nations ». : Alva. Sep- —
35. Avilh. Septante « Getthaïm ».
:
tante • Gola ». :

37. Du fleuve de Rohoboth. Hébreu et Septante : 43. Hiram. Septante «


Zaphoïn ». :

de Rohoboth sur le lleuve ».


La Genèse, XXXVI, 25-43. 191
IX. Histoire de la descendance d'Esaii (XXXVI, 1-43).

ne, cumpâsceret âsinos Sébeon pa- sert, pendant qu'il paissait les ânes de
25
tris sui habuitque filium Dison, et
: Sébeon son père; 25 il eut pour fils Di-
fi'liam Oolibama. 26 Et isti filii Dison :
son, et pour fille Oolibama.
26
Or, voici
Hamdan, Eseban, et Jethram, et
et les fils de Dison Hamdan, Éséban,
:

27
Charan. Hi quoque filii Eser Bâ- : Jéthram et Charan 27 et les fils d'Éser
; :

28 28
laan, et Zavan, et Acan. Hâbuit Balaan, Zavan et Achan. Mais Disan
autem filios Disan Hus et Aram. : eut pour fils Hus et Aram. 29 Voici les
29
Hi duces Horrseôrum dux Lotan, : Duces chefs des Horréens le chef Lotan, le
:

Horrse-
dux Sobal, dux Sébeon, dux Ana, Ol'tllll. chef Sobal, le chef Sébeon, le chef Ana,
30
dux Dison, dux Eser, dux Disan 30
: le chef Dison, le chef Éser et le chef
isti duces Horrseôrum qui Disan ce sont là les chefs des Horréens
imperavé- :

runt in terra Seir. 1 Par. qui ont commandé dans le pays de Séir.
31 31
Reges autem qui regnavérunt Mais les rois qui régnèrent dans
1, 43-54.
Sen. 17, 6.
in terra Edom ântequam habérent le pays d'Edom. avant que les enfants
"gjj^j»,"
32
regem filii Israël, fuérunthi Bela :
E J"m d'Israël eussent un roi, furent ceux-ci :

32
filius Beor, noménque urbis ejus De- Bêla, fils de Béor, et le nom de sa
nâba. 33 Môrtuus est autem Bêla, et ville était Dénaba. 33
Mais Bêla mourut,
regnâvit pro eo Jobab filius Zarae de et à sa place régna Jobab, fils de Zara

Bosra. 3 '

Cumque môrtuus esset Jo- de Bosra. 34 Et quand Jobab mourut, à


bab, regnâvit pro eo Husam de terra sa place régna Husam, du pays des
35
Themanôrum. Hoc quoque môr- Thémanites. 3;i Celui-ci mort aussi, ré-
tuo, regnâvit pro eo Adad filius Ba- gna à sa place Adad, fils de Badad, qui
dad, qui percûssit Mâdian in regiône battit Madian dans les champs de Moab ;

Moab et nomen urbis ejus Avith. 36


: et le nom de sa ville était Avith.
36
Cumque môrtuus esset Adad, regnâ- Et quand Adad mourut, régna à sa
37 37
vit pro eo Semla de Masréca. Hoc place Semla de Masréca. Celui-ci
quoque môrtuo, regnâvit pro eo mort aussi, régna à sa place Saiil, du
Saul de fliivio Rohôboth. 38 Cumque fleuve de Rohôboth. 38 Et quand celui-
et hic obiisset, succéssit in regnum ci mourut, Balanan, fils d'Achobor, suc-
Bâlanan filius Achobor.
quo-
39
Isto céda au royaume. 39 Celui-ci mort aussi,
que môrtuo, regnâvit pro eo Adar, régna à sa place Adar et le nom de sa :

noménque urbis ejus Phau et ap- : ville était Phaû ;


et sa femme s'appelait
pellabâtur uxor ejus Meétabel, filia Meétabel, fille de Matred, fille elle-même
atred fîlise Mézaab. de Mézaab.
40
Voici donc les noms des chefs issus
40
Hsec ergo nômina ducum Esau, d'Ésaù, selon leurs familles et leurs de-
cognatiônibus, et locis, et vocâ- meures et leurs noms : le chef Thamna,
ulis suis dux Thamna, dux Alva,
: le chef Alva, le chef Jétheth,
u le chef
dux Jetheth, ''
dux Oolibama, Oolibama, le chef Ela, le chef Phinon,
dux Ela, dux Phinon, 42 dux Cenez, 12
le chef Cénez, le chef Théman, le
dux Theman, dux Mabsar, i3 duxj Par. 1, 54.
chef Mabsar, ,3 le chef Magdiel, le
Mâgdiel, dux Hiram hi duces Edom : chef Hiram ce sont là les chefs issus
:

-
M. Avant que les enfants d'Israël eussent un roi. illui est donné à lui-même, Deutéronome, xxxut, 5,
Comme les Israélites n'ont eu des rois que plusieurs et vouloir dire, en conséquence, que les Iduméens
siècles après la mort de Moïse, quelques critiques eurent des rois avant que les Israélites formassent
supposent que ces paroles ont été ajoutées au texte un peuple et l'eussent lui-même pour chef? On —
par une main postérieure. Mais cette supposition pa- reconnaîtra d'ailleurs sans peine que, ces mots fus-
rait peu fondée ; car, sans prétendre absolument sent-ils une interpolation, cette interpolation serait
que Moïse ait l'ait cette réflexion par esprit prophé •
inoffensive et n'altérerait nullement l'unité substan-
tique, il est incontestable qu'il n'a pas vu s'accom- tiellede la Genèse.
plir de son temps la promesse divine, faite à Abra- 33. Bosra, ville d'Idumée (différente d'une autre
ham, à Isaac et à Jacob (Genèse, xvn, 6, 16 ; xxxv. Bosra située dans le pays de Moab), aujourd'hui El-
M), que des rois sortiraient de leur race. D'ailleurs Buseiréh, dans le district de Djebàl. Bosra fut pen-
n'a-t-il pas pu prendre ici le mot roi dans le sens dant quelque temps la capitale de l'Idumée. On voit
vague et général de chef, gouverneur, comme il est ses ruines à deux heures trois quarts de marche au
pris, Juges, xvn, 6; Psaume cxvm, i(>,etc., et comme sud de Touliléh.
192 Genesis, XXXVII, 1-10.
X. Uber generationum Jacob (WMII-I.). i° Joseph a fratribu» venditu» (XXXVUy.

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2. AFX* de et (sq.)
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fistà t. àS.

(ait.) xal...: noifi. i~ . 1 :

niTÙràrtn. (AX* t« AX: y^osg.


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Ttarç. avrà). 3. a^nnttâa a^aaia ntar ttiki rn»nn
- t -
4. A: avrbv iyÛ.ei 6 itax. ... èBvv. 7. A 1 (?) B: vpàs v -: r x t t |- :

i . :
•• :

tifiàg A EFX). 8. A'X*(pr.) avrè. 9.A:'l8ev. AX:


2

èfvTivtâa&rjv. 10. X7 (in.) Kai SiTjyijaaro avrô tu


naroi avrè x. r. aSsXfols avrè. A 1 * (ait.) avrq). aibnn na ib ~\'ûsi*i vh$ ia-^pa*i

43. Père des Iduméens. Hébreu et Septante Prétextequi fut la semence d'une plus grande hai-
5.
père d'Édom ne. Ce membre de phrase manque dans les Septante.
Je croyais que nous étions... Hébreu : « et voilà,
7.
XXXVII. ans. Hébreu et Septante nous étions... »; Septante : « je croyais que vous
—Seize
2. dix- «

sept ans ». Le troupeau. Les Septante ajoutent


:

étiez... » —
Étant autour. Septante « se tournant »
« de son père — Etant encore enfant. Dans l'hé-
».
:

vers gerbe. ma
:

breu, ces mots se rapportent au membre de phrase A


leur envie et à leur haine. Hébreu et Sep-
8.
suivant « il était, comme tante « à une haine plus grande ».
:
enfant, avec les fils de
Bala et de Zelpha ». —
Et il accusa ses frères au- 9. A ses frères. Septante : « à son père et à ses
près de son père d'un crime détestable. Hébreu : frères ». —
J'ai vu en songe comme le soleil... Hé-
« et il
rapporta à leur père leurs mauvais propos », breu et Septante « J'ai eu encore un songe, et :

ou « les mauvais propos tenus sur eux ». Septante : voici (Septante : comme si) le soleil... »

Lorsqu'il l'eut rapporté à son père et à


« et ils accusèrent
Joseph, auprès d'Israël leur père, 10. sei
d'un crime détestable ». frères : ces mots manquent dans les Septante.
La Genèse, XXXVII, 1-10. 193
X. Histoire de Jacob (XXXVII-Ii). — 1° Joseph, vendu par ne* frère» (XXXVII).

habitantes in terra impérii sui, ipse d'Édom, qui habitaient dans le pays de
est Esau pater Idumseôrum. leur domination : Édom est le même
qu'Ésau, père des Iduméens.
XXXVII. •
Habitâvit autem Ja-
e
*..
3
XXXVII. Mais Jacob habita dans
*

cob in terra Chânaan, in qua pater % X* '

la terre de Chanaan, dans


laquelle son
2
suus peregrinâtus est. Et lise sunt Hcb?.' îV'is. père avait été comme étranger. 2 Et
ereneratiônes eius Joseph cum séde- : voici ses générations :
Joseph, lorsqu'il
°. , ,i .
Joseph
cim esset annorum, pascebat gregem P uer. avait seize ans, paissait le
troupeau de
cum frâtribus suis adhuc puer et : son père, avec ses frères, étant encore
eratcumiuiisBalae et Zelphse uxorum enfant et il était avec les fils de Bala
:

et de Zelpha, femmes de son


patris sui accusavitque fratres suos
:
père et il ;
3
apud patrem crimine péssimo. Is- Gcn 4420 accusa ses frères auprès de son
.

père
raelautem diligébat Joseph super 25,2S -
d'un crime détestable. 3 Or Israël ai-
omnes filios suos eo quod in senec- mait Joseph par-dessus tous ses
fils,
tûte genuîsset eum :
fecitque ei tû- parce que c'est dans sa vieillesse qu'il
2
nicam polymitam. Vidéntes autem ''

13*ïf; 1 avait engendré et il lui fit une tuni-


:

fratres ejus quod a pâtre plus cunctis Act


que d'un tissu de diverses couleurs. ''Ses
'
,9 '

filiis amarétur, ôderant eum, nec pô- frères donc, voyant qu'il était aimé
par
terant ei quidquam pacifiée loqui. son père plus que tous ses autres frères,
le haïssaient, et ne
pouvaient rien lui
dire avec douceur.
5
II arriva aussi qu'il raconta à ses
Accidit quoque ut visum sôm- Pr 2J 33
frères un songe qu'il avait vu pré- :

'° se hi
nium reférret frâtribus suis :
quae p texte qui fut la semence d'une plus
causa majôris ôdii seminârium fuit. 6 p,ln",m '
6
grande haine. I1 leur dit donc « Écou- :

Dixitque ad eos Àudite sômnium : tez mon songe que j'ai vu :


7
je croyais
meum quod vidi :
7
putâbam nos li- que nous étions à lier des gerbes dans
gâre manipulos in agro et quasi : le champ, et que ma gerbe se levait et
consûrgere manipulum meum, et se tenait comme debout, et
que les vô-
stare, vestrôsque manipulos circums- tres, étant autour, se prosternaient de-
tântes adorâre manipulum
V meum. 8
„ vant ma gerbe ». 8 Ses frères lui
~ , ,
,
-. Gen. 42, 6 ;
répon-
nesponderunt fratres ejus : iNum- «.«; dirent: « Est-ce que tu seras notre roi?
quid rex noster eris? aut subjiciémur ou serons-nous soumis à ta puissan-
ditiôni tuae? Ilsec ergo causa somniô- ce? » Ainsi ce prétexte de songes et de
rum atque sermônum, invidise et ôdii discours fournit un aliment à leur envie
fômitem ministrâvit. Aliud quoque 9
et à leur haine. 9 II vit encore un au-
. ,.. j .
t x ' Gen. 41,32.
vidit somnium, quod narrans frâtri- tre songe qu'il raconta à ses frères, di-
bus, ait Yidi per sômnium, quasi
: sant « J'ai vu en songe comme le soleil
:

solem, et lunam, et stellas ûndecim, et la lune et onze étoiles se prosterner


adorâre me. 10 Quod cum patri suo et s devant moi ». 10 Lorsqu'il l'eut rap-
^""
frâtribus retulisset, increpâvit eum *°™- iu »' porté à son père et à ses frères,
pater suus, et dixit Quid sibi vult : son père le reprit et dit : « Que veut
hoc sômnium quod vidisti ? num ego dire ce songe que tu as vu? est-ce

X e
Section. — Histoire de Jacob et de 8° Jacob en Egypte, XLV, 23-XLVII, 28.
9° Mort de Jacob, XLVII, 29-L, 14.
10° Fin de Joseph, L, 15-23.
Joseph, XXXVII-L.
1° Joseph vendu par ses frères, XXXVII.
1° Joseph vendu par ses frères, XXXVII.
2° Inceste de Juda, XXXVIII. XXXVII. Voici ses générations (de Jacob). Titre
2.
3° Joseph chez Putiphar, XXXIX, 1-18. de la 10 e et dernière section.
4° Joseph en prison, XXXIX, 19-XL. 3. Une tunique de diverses couleurs. Les étoffes
6° Exaltation de Joseph, XLI. de cette époque étaient généralement unies blan- :

»>° Premier voyage des frères de Joseph en ches, pourpres ou noires; mais les Sémites esti-
Egypte, XLII. maient davantage les vêtements à diverses teintes,
~° Deuxième voyage des frères de Joseph en ou plutôt, fabriqués avec divers morceaux d'étoffes
Egypte, XLIII, 1-XLV, 24. de différentes couleurs. Au témoignage de J. Roberts,
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 13
194 Genesis, XXXVII, 11-22.
X. Iiiber generationum Jacob Y Y Y V 1 1 - I.). (
—l n
Jo*eph a fratribu» renditua CXXXVHy.

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oî). A* râr v. 12. rx bs "7"p3

14. £)i silence, n'est ni dans l'hébreu ni dans les nant ». — Dans une vieille citerne. Hébreu et Sep-
Septante. tante : • dans une des citernes ». On verra a quoi —
42. S'étaient arrêtés. Hébreu et Septante « étaient : lui servent ses songes. Hébreu et Septante : « nous
allés >. verrons ce que deviendront ses songes ».
13. Tes frères paissent les brebis. Hébreu et Sep- 24. S'efforçait de le sauver. Hébreu et Septante :
tante : « tes frères ne paissent-ils pas le trou- « le sauva ».*
peau ? 22. Ne tuez pas son àme. Hébreu et Septante :

15. Ce qu'il cherchait. Hébreu et Septante, au « ne lui ôtons pas la vie ». Ruben leur dit... »

style direct «
Que cherches-tu? »
: Dans cette citerne. Septante : « dans une de ces ci-
47. Donc, Vulgate ergo, n'est ni dans l'hébreu ni
: ternes ». Conservez vos mains —
Hébreu et pures. —
dans les Septante. Septante : « ne mettez pas la main sur lui ». i<
18. Ils projetèrent.Le verbe employé par les Sep- disait cela, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Sep-
tante signiûe « ils
pensèrent méchamment ».
: tante.
20. Venez. Hébreu et Septante « venez mainte- :
La Genèse, XXXVII, 11-22. 195
\. Histoire tle Jacob (XXXVII -I«). — 1" Joseph vendu par ne* frère» (XXXVII).

et mater tua, et fratres adorâbi-


tui, <jen. 35,
que moi, ta mère et tes frères, nous
mus te super terram ?
K 1
Invidébant nous prosternerons devant toi sur la
Act. 7, 9.* u Ainsi
ei igitur fratres sui :
pater vero rem terre? » ses frères lui portaient
Zuc 19 >
tâcitus considerâbat. -J' envie, mais son père considérait la chose
en silence.
12 fratres illius in pascén-
Cumque
12
Et comme ses frères s'étaient ar-
dis grégibus patris moraréntur in Fru(1 rêtés à Sichem pour paître les trou-
i3 Vi
Sichem, dixit ad eum Israël : Fra- S | C j," peaux de leur père, Israël lui dit :

« Tes frères
très tui pascunt oves in Sichimis :
paissent les brebis dans
veni, mittam te ad eos. Quo respon- les pâturages de Sichem viens, je :

dénte, Prœsto sum, aitei : Vade,


{ ''

t'enverrai vers eux ». Joseph répon-


1i
3t vide si cuncta prospéra sint erga dant : « Je suis prêt », il lui dit :

ratres tuos, et pécora : et renûntia « Va, va bien pour tes


et vois si tout
îihi quid agâtur. Missus de valle frères et pour les troupeaux, et
rap-
Vi
lebron, venit in Sichem : invenît- porte-moi ce qui se fait ». Envoyé de la
que eum vir errântem in agro, et in- Joseph vallée d'Hébron, il vint à Sichem. Vi
ad
terrogâvit quid quséreret.
i(i
At ille fratres Et un homme le trouva errant dans la
venit.
respôndit Fratres meos qusero, in-
:
campagne, et lui demanda ce qu'il
dica mihi ubi pascant grèges. K1
c
cherchait ;
{
et lui répondit : « Ce sont
Dixîtque ei vir Recessérunt de loco : mes frères que je cherche; dis-moi où
i7
isto audivi autem eos dicéntes Eâ-
: :
4 Keg. 6, 13.
ils
paissent les troupeaux ». Et cet
mus in Dôthain. Perréxit ergo Jo- homme lui dit « Ils sont partis d'ici, :

et je les ai entendus disant


seph post fratres suos, et invénit eos Allons à :

in Dôthain. Dothaïn ».
Joseph alla donc après ses
Frntrum
Qui eum vidîssent eum procul,
18 les trouva à Dothaïn.
main frères, et il
cogitatio. 18
ântequam accéderet ad eos, cogitavé- Lorsque ceux-ci l'eurent vu de
i9
runt illum occidere : et mûtuo lo- loin, avant qu'il approchât d'eux, ils
9
Ecce somniâtor venit projetèrent de le tuer
1
quebântur : : : et ils se di-
20 Gen ' 37 ' s '

venite, occidâmus eum, et mittâ- saient mutuellement


'

: Voici le son-
«
20
mus in cistérnam véterem dicemûs- :
geur qui vient ; venez, tuons-le et je-
que Fera péssima devorâvit eum
: : tons-le dans une vieille citerne; nous
et tune apparébit quid illi
prosint dirons Une bête sauvage l'a dévoré
:
;

2I
sômnia sua. Aûdiens autem hoc et alors on verra à quoi lui servent ses
2I
Ruben, nitebâtur liberâre eum de Gen Mais entendant cela, Ruben
- 42 > 22 ».
songes
22
mânibus eôrum, et dicébat Non :
Ruben s'efforçait de le sauver de leurs mains,
intervenir 22 «
interficiâtis ânimam ejus, nec effun- et disait Ne tuez
:
pas son âme et
dâtis sânguinem sed projicite eum : ne versez pas son sang; mais jetez-le
in cistérnam hanc, quse est in solitû- dans cette citerne qui est dans le dé-
dine, manûsque vestras servâte in- sert, et conservez vos mains pures ».
nôxias. Hoc autem dicébat, volens Or il disait cela, voulant l'arracher de
eripere eum de mânibus eôrum, et leurs mains et le rendre à son père.

on encore aujourd'hui en Orient, pour les en-


lait d'Éphraïm. C'est là qu'était située Engannim, au-
tants préférés, ceque Jacob fît pour Joseph. jourd'hui Djénin. Au-delà de Djénin, après avoir
12. A
Sichem. Voir les notes sur Genèse, XII, 6, traversé un plateau, se trouve Tell Douthan, l'an-
et xxxiii, 18. —
Le texte ne dit pas combien de cienne Dothaïn, « la double citerne ». L'admirable
temps s'écoula entre les songes de Joseph et son fertilité de Dothaïn en faisait un endroit excellent
départ pour aller à la recherche de ses frères. pour y mener paître les troupeaux.
14. De la vallée d'Hébron. Voir 20. Dans une vieille citerne. H y a à Dothaïn de
— plus haut, Genèse,
xiii, 18. Pour aller d'Hébron à Sichem, il faut nombreuses citernes taillées dans le roc, et comme
a un piéton au moins deux journées de marche. elles ont la forme d'une bouteille avec un orifice
17. Dothaïn. Pour aller de Sichem à étroit, il était impossible à celui qui y était empri-
Dothaïn, il
faut à
peu prés une autre journée de marche. — sonné d'en sortir, à moins qu'on ne lui portât se-
La position de Dothaïn est exactement fixée par cours. A l'époque des rois, Jérémie fut enfermé dans
le livre de Judith (iv,
5; vu. 3). La route de Damas une citerne desséchée Jérémie, xxxvm, 6. Voir éga- :

en Egypte, par la plaine d'Esdrelon, s'enfonce, au lement Zacharie, ix, 11.


sortir de cette plaine, dans un défilé, le seul 22. Son âme, c'est-à-dire lui. Voir la note
prati- Genèse,
cable de la chaîne septentrionale des montagnes xviii, 2.
196 Genesis, XXXVII, 23-35.
X. lâber g cite rat ionum «Jacob (\VV\ ll-lj. — / Joaeph a fratribu* venditu* (XXXYlij.

narol avrov. 23
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pîpaoav tov 'Jmafjqi ix rov Xâxxovi xal àné-
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Xâxxov, xal oi>i 'boâ tov 'Imorjq) t'v râj Xaxxco,


xal ditoôrj^s rù iuûzia avrov. &0 Kal iné-
niin-b^ b^l aaSl î r^ns/û 29
czoeye nobç rovç àdeXyov,' avrov xal slns'
Tb naidûotov ovx tortv eyà de nov nonevo- nb»n nttN*i- i^n^-'ps atf*i- 5
VJV - A" IT V v TJT J1TP3
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Aafiôvreç de rbv ^iràva rov 'ImGtjqi \.f: •- it
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tGça^av êniqov aiyâv, xal ifxôXvvav rbv %i- a^b n^ia ^anso^ tiai^ nahs
rmva 32 xal ùnsGzetXav rbv
rqj aifiari, ytrâva
rbv noixiXov xal stçrjveyxav rqj narnl avrmr, ï!n5»
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avrov xal elne' Xiràv rov viov uov iari- naron
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J î T ». : I

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rà ifiâna avrov xal inéùs70 oâxxov ènl rijv 1 » t -
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OG(fvv avzov, xal int'v&si rbv viov avrov


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at t : :
Pto
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I v
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• jt~ '.

23. AEX: èÇiS. rov 'icoo. 24. A'X (pro xevôs) èysï-
vos. 25. A: oi xan. 28. AFXf (a.
efin.) oi. 30. AX:
-bai
1
vaa-^a
T T T
V/3p»i :
: a^an a^a^ nb
àvt'aro. 31. AX* toj. 34. A': r,u. rtvds.

83. Longue, Vulftate :


talari, n'est ni dans les
Septante, ni dans l'hébreu, qui répète deux lois le
mot «
tunique ».
24. La vieille citerne. Hébreu et Septante : « la
citerne ».
£i. Des aromates, etc. Voir la note ci-contre.
27. Il vaut mieux qu'il soit vendu. Hébreu et
Septante :
venez, vendons-le ». — Ne soient pas
souillées. Hébr. et Sept. : « ne soient pas sur lui ».
33. Une bête a dévore Joseph. Hébreu : «
Joseph a
été déchiré ».
34. Il se couvrit d'un cilice. Hébreu et
« il mit un sac sur ses
Septante :

reins ».
35. Tous ses enfants. Hébreu et Septante « tous Vente de parfuma en Égjpte (f V
:
.
25). (Tombeau de la dynastie).
La Genèse, XXXVII, 23-35. 197
X. Histoire de Jacob (XXXVII -Ij). — 1" Joseph vendu par sen frère» CXXXVII).
23 23
réddere patri suo. Conféstim ïgi- in Aussitôt donc qu'il fut arrivé près de
rislciiia.
tur ut pervénit ad fratres suos, nu- ses frères, ils le dépouillèrent de sa

davérunt eum tûnica talâri et poly- tunique longue, tissue de diverses cou-
mita 2i miserûntque eum in cistér-
:
Jer. 38, 6.
Zach. 9, 1 1.
leurs,
2i
et ils le jetèrent dans la vieille
nam véterem, quœ non habébat citerne, où il
n'y avait pas d'eau.
aquam.
23
Et sedéntes ut coméderent pa- 25
Puis, s'asseyant pour manger du
nem, vidérunt Ismaelîtas viatôres pain, ils virent des voyageurs Ismaéli-
venîre de Gâlaad, et camélos eôrum tes qui venaient de Galaad, et leurs
>ortântes arômata, et resinam, et chameaux portant des aromates, de la
26
stacten, in iEgyptum. Dixit ergo Judas résine et du stacté en Egypte. 26 Juda
inler-
Fudas fratribus suis Quid nobis : venit. dit alors à ses frères «
Que nous ser- :

)rodest si occidérimus fratrem nos- vira nous tuons notre frère et nous
si

rum, et celavérimus sûnguinem cachons son sang? 27 II vaut mieux


>sius? 27 Mélius est ut venumdétur Ex. 24, 16. qu'il soit vendu aux Ismaélites, et que
Ismaelitis, et manus nostrae non pol-
Geu. 25, 12.
nos mains ne soient pas souillées car ;

luântur : frater enim et caro nostra il est notre frère et notre chair » Ses .

28
îst. Acquievérunt fratres sermôni- frères acquiescèrent à ses discours.
)us illîus. 28 Et prœtereiintibus Ma- Et des marchands Madianites passant,
Jud. 8, 22
lianîtis negotiatôribus, extrahéntes 24, 26. ils le retirèrent de la citerne, et le ven-
Joseph!
îum de cistérna, vendidérunt eum venditio. dirent vingt pièces d'argent aux Ismaé-
Ps. 104, 17. 29
smaelîtis, vigîntiargénteis : qui du- Sap. 10, 13. lites, qui le menèrent en Egypte. Ce-
Aot. 7, 9.
cérunt eum in ^Egyptum. 2<J Rever- Geu. 39, 1.
pendant Ruben, étant revenu à la ci-
30
31'isque Ruben ad cistérnam, non in- terne, n'y trouva pas l'enfant; alors,
30
rénit pûerum et scissis véstibus
: Gcn. 37, 34 ;
ses vêtements déchirés, il retourna vers
44, 13.
jergens ad fratres suos, ait Puer :
Is.37, 1. ses frères et dit : « L'enfant ne paraît
ion compâret, et ego quo ibo ? pas, et moi, où irai-je?
»
31
Ils prirent donc sa tunique et la
Tulérunt autem tûnicam ejus, trempèrent dans sang d'un chevreau
le
32
ît in sanguine hœdi, quem occîde- qu'ils avaient tué, envoyant des
32
rant, tinxérunt
mitténtes qui fer-
:
gens pour la porter à leur père, et pour
rent ad patrem, et dîcerent Hanc : lui dire : « Nous l'avons trouvée : vois
îvénimus vide utrum tûnica fîlii tui
: si c'est latunique de ton fils, ou non ».
33 33
jit, an non. Quam eum agnovisset Quand le père l'eut reconnue, il dit :

>ater, aitTûnica filii mei est, fera


: « C'est la
tunique de mon fils une bête ;

Gen. 44, 28.


)éssima comédit eum, béstia devo- farouche et cruelle l'a dévoré, une bête
râvitJoseph.
3i
Scissîsque véstibus, a dévoré Joseph ». 31 Et, ses vêtements
2 Rcp. 1, 2.
îdûtus est cilicio, lugens filium 3 Rcg. déchirés, il se couvrit d'un cilice, pleu-
suum multo témpore. 35
Congregâtis
21, 27.
P*. 34, 13. rant son fils pendant longtemps. 35 Or,

25. Manger du pain. Sur le sens de cette expres- Les anciennes versions ont considéré le nekôth
ion, voir plus haut, xxxi, 54. Des voyageurs— (Vulgate, aromata) comme un terme générique dé-
smaélites. Ces mêmes voyageurs sont appelés un signant les parfums; mais ce n'en est qu'une espèce
2u plus bas Madianites (y. 28), parce que le mot particulière, probablement la gomme ou résine qui
ismaélites est pris dans le sens large d'Arabes noma- découle du tragacanthe. Le tsôri (Vulgate, resinam)
des. Il n'y a donc pas plus de contradiction entre ces est, d'après les uns, le baume, d'après les autres, la
"eux noms que si l'on disait, tantôt, que Joseph résine du pistachier il est possible
:
que ce mot
it vendu par des Abrahamites, et lantôt, par des soit un terme générique désignant indistinctement
sraélites.Les deux noms s'employaient indifférem- toutes les résines aromatiques. Enfin le lot (Vulgate,
lent l'un pour l'autre, les ismaélites désignant stacten) n'est autre que la gomme qui suinte du
auvent dans la Bible, non pas exclusivement les ladanum on l'a souvent retrouvé au fond des tom-
:

descendants d'Ismaël, mais les Bédouins nomades beaux égyptiens, et son odeur a été remarquée
en général or les Madianites, descendants d'Abraham parmi celle des parfums qui avaient servi à em-
jar Cétura, étaient aussi une tribu arabe ou bédouine. baumer les cadavres.
Des aromates, de la résine et du stacté. Tous les
Mentaux recherchent beaucoup les parfums; mais, 28. Qui menèrent en Egypte. Les esclaves étaient
le
an Egypte, on en faisait une consommation plus nombreux recherchés en Egypte
et on les voit re- :

rande encore qu'ailleurs, pour embaumer les morts. présentés en très grand nombre" sur les monuments.
Les marchands ismaélites, rencontrés, à Dothaïn Mais ceux du pays de Chanaan y étaient surtout
par les frères de Joseph, portaient en Égvpte trois appréciés, comme" ils le furent plus tard en Grèce
espèces de parfums du nekôlh, du tsôri et du lût.
: et à Rome.
198 Genesis, XXXVII, 36 — XXXVIII, 12.
X. Ijiber generationum Jacob (XXXVII-L). - 2" Judœ ince*tuit (XXXVIII).

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oi viol *m$h onann^ î«îtfn ihnîb vtqb
naoaxaXtaai avtov xaï oix rj&sXs naçaxa-
Xtîa&at, Xsycav "Oti xatapqaopiai Ttobç tov
viôv fiov nsr&mv sic adov xaï sxXavcsv ai- -bsv in» *non D^yttafn sfa» ink».
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Madirjvaïoi
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XXXVIH» Eytvrto ds iv tôo xaioqi ixii-


Tja RTjn nja *ny\ xxxvin.
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xaï àcpixsto sois nçbç âv&oconôv riva 'OdoXXa-
2 Kaï sîdsv êxti 'lov-
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i2 V V - ifon ibni_ l'»h»3
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Kirraa- T T | ... j.. %• V
'ExXr]&vv&tjOav ds ai ypioat, xaï ân- C

36. A 1
—2. A: AFX:
nani cpèm ^31*1 : r»^3» r^3 «
(eti. alibi): IleTçeff,. iSev. 4.
in ex. vlov. 5. AEXf (f.Tioosd'.) tri. 7. AFX:
ivavriov. 8. AX: yâ/u^oevaat. 9. AX: syivtrto.
10. AEXf (p. èf.) rb é'/ua. 11. EXf (p. yâo) kv rf t

diavoiq (tira. AEX* (ait.) y.ai.

ses fils et toutes ses filles ».


« chef des satel-
36. Chef des soldats. Hébreu :

lites • ou gardes du corps du roi d'Egypte. Sep-


tante « chef des
: cuisiniers ».

XXXVIII. 5. Celui-ci né, elle cessa d'enfanter. Hé-


breu « il
:
(Juda) était à Kezib quand elle l'enfan-
ta » ; Septante : « elle était à Chasbi lorsqu'elle les
enfanta ».
6. Donna. Hébreu et Septante «
prit ». :

M. A cause de cela, Vulgate quamobrem, : n'est ni Eunuque égyptien arec les insignes du commandement.
dans l'hébreu ni dans les Septante. (y. 36). (Ghùéh).
La Genèse, XXXVII, 36 — XXXVIII, 12. 199
V. Histoire de Jacob (XXXVII -JL). S" Mnce*te de Juda (XXXVIIi).

autem cunctis liberis ejus ut lenîrent Jer. 31, 15.


tous ses enfants s'étant rassemblés pour
Tob. 10, 4. adoucir la douleur de leur père, il ne
dolôrem patris, nôluit consolatiônem
Descéndam ad voulut pas recevoir de consolation, mais
accipere, sed ait :

il dit « Je descendrai
fîlium meum lugens in inférnum. Et
:
pleurant vers
36 Madia- mon fils dans les enfers ». Et lui persé-
illo persévérante in fletu,
vérant dans son pleur, 36 les Madiani-
nita- vendidérunt Joseph in xEgypto
,

tes vendirent Joseph en


ma- Egypte à Puti-
Putîphari eunûcho Pharaônis, phar, eunuque du Pharaon, chef des
gistro militum. soldats.
XXXV 111. 1
Eôdem témporedes- XXXVIII. Dans le même temps, *

céndens Judas a frâ tribus suis, di- Juda, s'éloignant de ses frères, alla lo-
vertit ad virum Odollamitem, nô- chez un homme d'Odollam, du nom
mine Hiram. 2 Viditque ibi filiam 'Hiras. 2 Et il vit là la fille d'un homme
fer
1 Par. 3, 3.

hôminis Chananœi, vocâbulo Sue :


de Chanaan, du nom de Sué, et l'ayant
et accepta uxôre, ingréssus est ad prise pour femme, il vécut avec elle.
3
Elle conçut et enfanta un fils, et elle
eam. 3 Quœ concépit, et péperit •Iinhi'
fllii.
lui donna le nom de Her. / Et '

filium, et vocâvit nomen ejus Her. Gen. 46, 12.


Num.
ayant conçu une seconde fois, elle
Rursûmque concépto fœtu, natum
1
26, 19.

3
nomma le fils qui naquit Onan. 5 Elle
fîlium vocâvit Onan. Tértium quo- en enfanta aussi un troisième, qu'elle
que péperit. quem appellâvit Sela :
appela Séla celui-ci né, elle cessa
:

quo nato, parère ultra cessâvit. d'enfanter davantage.


G
Or Juda
fi
Dédit autem Judas uxôrem primo- donna à son premier-né Her une
génito suo Her, nômine Thamar.
femme du nom de Thamar. Mais Her, 7

7
Fuit quoque lier primogénitus Ju- le premier-né de Juda, fut très méchant
en la présence du Seigneur et par le
da-. nequam in conspéctu Dômini : 1 Par.
Num.
2, 3.
8
Juda
;

et ab eo occîsus est. 8 Dixit ergo 26, li». Seigneur il fut frappé de mort.
dit donc à Onan, son fils « Prends la :

Judas ad Onan filium suum Ingré- :


femme de ton frère, et unis-toi à elle,
dere ad uxôrem fratris tui, et so-
pour susciter des enfants à ton frère » .

ciare illi, ut suscites semen fratri Deut. 25, 5.


11.
9
Mais celui-ci, sachant que les en-
Ruth, 1,
°
tuo. sciens non sibi nasci filios,
Ille Mat. 22, 24.
fants qui naîtraient de son union avec
intrùiens ad uxôrem fratris sui, se- Onanis la femme de son frère ne seraient pas
peccutuni
men fundébat in terram, ne liberi à lui, empêchait qu'elle ne devînt mère,
fratris nômine nasceréntur.
10
Et pour qu'il ne naquît pas des enfants du
idcirco eum Dôminus, nom de son frère. 10 Et c'est pourquoi
percûssit
11 le Seigneur le frappa, parce qu'il faisait
quod rem detestâbilem fâceret. une chose détestable. fi A cause de
Quamôbrem dixit Judas Thamar
cela Juda dit à Thamar sa belle-fille :

nûrui suse Esto vîdua in domo pa-


:
« Reste veuve dans la maison de ton pè-
tris tui, donec crescat Sela filius
re, jusqu'à ce que Séla, mon fils, soit
meus timébat enim ne et ipse mo-
:
devenu grand ». Car il craignait que lui
rerétur, sicut fratres ejus. Quse âbiit, aussi ne mourût comme ses frères.
Toh.7, 11.

et habitâvit in domo patris sui. Celle-ci s'en alla et habita dans la mai-
son de son père.
- 12
H
Evolûtis autem multis diébus, Mais bien des jours s'étant écoulés,

35. Dans les


:
hébreu, scheôl. Par ce mot il
enfers à tous les hommes, « la maison destinée à tous les
faut entendre, non
le sépulcre, le tombeau (hébreu, vivants ». Le scheôl désigne tantôt le lieu de la
kèber), séjour des âmes après la mort. En
mais le réunion des morts en général, tantôt le séjour
effet, une foule de passages très clairs établissent des bons et tantôt le séjour des méchants, ou
que, pour les Hébreux, le scheôl était le lieu où se plutôt, tous les morts y descendent. Il est clair
rendaient les âmes après la mort, et que, dans ce d'ailleurs que le nom de scheôl donné indistinc-
séjour, elles n'étaient point privées de sentiment et tement au séjour des bons et au séjour des mé-
de vie. D'après les données que nous fournissent chants, dans l'Ancien Testament, n'implique en
les Livres saints, on « descend » dans cette demeure aucune façon qu'ils aient été confondus ensemble,
au terme de la vie présente. On y entre, d'après la encore moins qu'ils aient enduré les mêmes tour-
description poétique qui nous en est faite en di- ments. Mais il est certain que les âmes des justes
vers endroits, par une « porte •, qui en est appelée qui étaient dans les limbes ne pouvaient pas y ac-
aussi « la bouche » et qui peut « s'élargir sans me- quérir de mérites et n'y jouissaient point de la vi-
sure ». On pénètre ainsi dans un lieu ttrès profond, sion béatifique. C'est pourquoi il est dit plusieurs
obscur et ténébreux ». Cependant le regard de Dieu fois qu'on ne peut glorifier Dieu dans ce séjour des
peut le sonder. Toutes les âmes arrivent dans le morts.
séjour des morts c'est le lieu de réunion assigné
: 36. Putiphar signifie consacré à Ra. Ra était le
200 Genesis, XXXVIII, 13-23.
X. Liber generatioiium Jacob (XXXVII -!<). — S" Judœ incentun CXXXVIII).

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12. EXj (p. £%)


xare^rj. EXf (p. Q.) fier' A2 îH/ON Ûip53ï1
IT t - : •
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nvrS. 13. AFX: «^77.


14. AX: Tteçie/Sâlero
otqco... f (p. JS.) 6 vïos avxs. 16. AEX: on y v.
freçî-
TWiTV]
t
infc{»i
v < — :
in^np nra
vv
nirn-îiï
jt it
•• ' : t : it
23
17. A» EX: ânoaTeV.o}. AX* et 19. A 1
ne- :
fia ftoi.
çuf3ûlero ro &. Ai EX* (pr.) nvrijg. 21. A 1 (pro
et): ènl. A EXf (p. tJ.ts) y.al elnev avroïg. 22. AX
2

(pro tùSe): èvravd'a.

12. j4près le deuil, n'est ni dans l'hébreu ni dans les


Septante. Pasteur —
de ses troupeaux. Hébreu « son ami . :

i3 AThamar. Les
' « sa belle-fille •.
Septante ajoutent
14. Déguisée. Hébreu «
:

enveloppée »; Septante « ornée ».


: Dans le :

carrefour du chemin. Hébreu et Septante « à la porte d'Énaim ». Énaim :

signifie : « les deux sources », Josué, xv, 34.


13. Afin qu'elle ne fût
pas reconnue, n'est pas dans l'hébreu.
16. S approchant délie.
Septante « se détournant vers ce chemin ».
18. Ton anneau. Hébreu « ton sceau ».
:


Ton bracelet. Hébreu pâtil
:

(le cordon auquel est attaché le sceau); Septante « ton collier ». A la — :

main. L'hébreu et les Septante ajoutent • il les lui donna ». : Une seule
:


fois, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. Conçut. L'hébreu et —
les Septante ajoutent « de lui ».
:

liracelets d'homme Cf. 18). (Khorsabad).


La Genèse, XXXVIII, 13-23. 201
X. Histoire de Jacob ( W.YVll -
1,). — 2" Incente de Juda CXXXV1I1).

mùrtua est fîlia Sue uxor Judae qui : mourut la lille de Sué, femme de Juda,

post luctum consolatiône suscépta, qui s'étant consolé après le deuil, mon-
Gen. 31, 19. tait à Thamnas vers les tondeurs de
ascendédat ad tonsures ôvium suâ-
2Reg. brebis, lui et Hiras d'Odollam, pasteur
rum, ipse et Hiras opîlio gregis 13,3.
,3 de ses troupeaux. 43 Or on annonça à
Odollamites, in Thamnas. Nuntia-
Thamar que son beau-père montait à
tûmque est Thamar quod socer illias
Thamnas pour tondre ses brebis. 1 Celle- '•

ascénderet in Thamnas ad tondén- hainiir ses habits de veuvage quittés,


I
ci,
das oves. u Quœ, depôsitis viduitâ- clolum
prit un voile, et s'étant déguisée, elle
tis véstibus, assiimpsit therîstrum : s'assit dans le carrefour du chemin qui
et mutâto hâbitu, sedit in bivio itine- conduit à Thamnas, parce que Séla
ducit Thamnam eo quod était déjà devenu grand, et qu'elle ne
ris, quod :

Gen.
crevisset Sela, et non eum 38, 11. l'avait pas eu pour époux. ili Lorsque
accepis-
Juda l'eut aperçue, il crut que c'était
set marîtum. <8
Quam cum vidisset
une femme de mauvaise vie; car elle
Judas, suspicâtus est esse meretrî- Jer 3 2
avait couvert son visage, afin qu'elle
cem operûerat enim vultum suum,
:
ne fût pas reconnue. iG Et s'approchant
ne agnoscerétur. 6 Ingrediénsque ad '

« Laisse-moi aller avec


d'elle, il dit :

eam, ait Dimîtte me ut côeam te-


:
toi », car il ne savait pas qu'elle fût sa
cum nesciébat enim quod nurus
:
Ler.i8,i5 Elle répondant
belle-fille. «
Que me :

20, 12.
sua esset. Qua respondénte Quid :
Ex. 16, 33.
donneras-tu pour que tu viennes avec
dabis mihi ut fruâris concûbitu meo ? moi? » n il dit « Je t'enverrai un che- :

47
dixit : Mittam
de gré- tibi hœdum vreau de mes troupeaux ». Mais elle,
j-ibus. Rursûmque illa dicénte Pâ- :
|KI( llllll
cum reprenant « Je consentirai à ce que tu
:

tiar quod vis, si déderis mihi arrha-


I humai'. veux, si tu me donnes un gage, en at-
tendant que tu envoies ce que tu pro-
bônem, donec mittas quod pollicé- mets ,8
Juda demanda
18
ait Judas
». lui : «
Que
ris :
Quid tibi vis pro :
veux-tu que je te donne pour gage? »
arrhabône dari? Respôndit Annu- :
Elle répondit « Ton anneau, ton bra- :

lum tuum, et armillam, et bâculum celet et le bâton que tu tiens à la main ».


Iinl;r
quem manu tenes. Ad unum igitur incestus. Ayant donc vu Juda une seule fois,
côitum mûlier concépit, 19
et sur- cette femme conçut. * 9 Et se levant elle
s'en alla puis ayant quitté le vêtement
gens âbiit depositôque hâbitu, : ;

quem sûmpserat, indûta est viduitâ- qu'elle avait pris, elle se revêtit de ses
tis véstibus.
habits de veuvage.
20
20
Misit autem Judas hœdum Or Juda envoya le chevreau par
per son pasteur qui était d'Odollam, afin
pastôrem suum Odollamîtem, ut
gage qu'il avait donné à
qu'il retirât le
recîperet pignus quod déderat mu- cette femme; celui-ci, ne l'ayant pas
lieri qui cum non invenîsset eam,
:

trouvée,
2I
demanda aux hommes de
21
interrogâvit hômines loci illîus :
ce lieu « Où est cette femme
:
qui était
Ubi est mûlier quœ sedébat in bi- assise dans le carrefour ? » Tous répon-
vio? Respondéntibus cunctis : Non dant « Il n'y a pas eu en ce lieu de
:

22
fuit in loco isto méretrix : re- femme de mauvaise vie », 22 il revint
vérsus est ad Judam, et dixit ei : vers Juda et lui dit « Je ne l'ai
pas :

Non invéni eam sed et hômines loci :


trouvée; et les hommes même de ce
illîus dixérunt mihi, nunquam se- lieu m'ont dit que jamais là ne s'est as-
23
dîsse ibi scortum. 23 Ait Judas Hâ- : sise femme débauchée». Judarépon-

adoré comme dieu par les Philistins.


soleil Eunu- — 18. Ton anneau. D'après le texte : ton sceau. Avant
que, chef des soldats. Voir plus bas la note sur leur séjour en Egypte, les descendants d'Abraham
xxxix, 1. firent probablement usage de sceaux analogues à
ceux des Chaldéens, c'est-à-dire de petits cylindres
2° Inceste de Juda, XXXVIII. gravés, dont l'empreinte développée donnait un
carré ou un rectangle orné d'inscriptions ou de
XXXVlli. l. Odollam ou Adullam, ville qui appar- ligures. Chez les Égyptiens, les cachets consistaient
tint plus tard à la tribu de Juda, et dans le voisi- en anneaux, il n'est pas impossible que tel ait
et
nage de laquelle il y a de nombreuses cavernes. été le cachet de Juda. —
Ton bracelet. Les monu-
13. Thamnas ou Thamna, dans les montagnes ap- ments anciens nous montrent que les hommes, aussi
pelées plus tard montagnes de Juda. bien que les femmes, aimaient à se parer de brace-
17. Un chevreau. Voir la note sur I Rois, xvi, 20. lets. Voir la note sur Genèse, xxiv, 30.
202 Genesis, XXXVIII, 24
— XXXIX, 4.
-
X. Liber jjeueratioiuim Jacob (XXXVII - Ii).— 3° Joseph apud Putipharem CXXXIX, 1 1SJ.

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24. AFX: àitriYyélri. 25. 1
EX: rlvos (pro £t.). A
27. AFX: ifrexev. A: tjj y.odia. 30. 1
EX: rthov. A
AX: èrcl rrjv %eioa.
— 1.' A'EX* rcôv. 2. A'X* ainl.
3. AFX* (ait.) 6. AEX* tJv. AFX: av.

de toi? Hébreu « comme tu as fait


i3. £/te ne peut pas nous accuser de mensonge. irruption, à ton :

Hébreu et Septante « ne nous exposons pas au avantage! » Celle interprétation est d'ailleurs con-
mépris ». — :

Que j'avais promis, n'est ni dans l'hébreu troversée. —


Pour cette raison, n'est ni dans l'hébreu
ni dans les Septante. ni dans les Septante.
24. Elle paraît être enceinte. L'hébreu et les Sep-
tante ajoutent « à la suite
: de sa fornication ». XXXIX. i. Donc, Vulgate igitur, n'est ni dans :

25. Cet anneau, ce bracelet et ce bâton. Voir plus l'hébreu ni dans les Septante.
haut la note sur le y. 18. 2. Dans la maison de son maître. L'hébreu et les
26. Les gages, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante ajoutent « l'Égyptien ».
Septante.

Toutefois, Vulgate attamen. Hébreu et : 3. Très bien, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
:

Septante et : < ». Septante.


29. L'autre sortit. Les Septante ajoutent « aus- 4. Et il le servait. Septante « et il lui
plut ».

sitôt ». — Pourquoi le mur a-t-il été rompu
:

à cause Préposé par lui à toutes choses, etc. Hébreu et Sep-


:
La Genèse, XXXVIII, 24 — XXXIX, 4. 203
X. Histoire de Jacob (\\VVII-L). 3" Joneph chez Putiphar (XXXIX, 1-18J.

beat sibi . certe mendâcii argûere dit «:


Qu'elle le garde elle ne peut pas ;

nos non potest :


ego misi hœdum au moins nous accuser de mensonge ;

quem promiseram, et tu non inve- moi, j*ai envoyé le chevreau que j'avais
nfstieam. promis, et toi, tu ne l'as pas trouvée ».
Ecce autem posttres mensesnun-
- 24
Thaniiii Mais voilà qu'après trois mois on
deprehen
tiavérunt Judse,dicéntes Fornicâta : dilur. annonça à Juda cette nouvelle « Tha- :

est Tbamar nurus tua, et vidétur mar a forniqué, et elle


ta belle-fille
utérus illîus intuméscere. Dixitque paraît être enceinte ». Juda
répondit :

Judas Prodûcite eam ut eomburâ-


:
Lct. 11, 9.
« Produisez-la en
public, afin qu'elle
Quœ cum ducerétur ad pœ-
25 Jud. 15,6.
tur. Joa. 8, 5, 7.
soit brûlée ». 23 Thamar, comme elle
nam. misit ad socerum suum, dicens: était conduite au supplice, envoya vers
Se
De viro cujus ha?c sunt, concépi : Thaniar son beau-père, disant « C'est de :

défendit.
cognôsce cujus sit ânnulus, etarmil- l'homme à qui sont ces gages que j'ai
26
la, et bâculus. Qui, âgnitis muné- conçu vois à qui sont cet anneau, ce
:

ribus, ait Jtïstior me est


1 Ecg.
: :
quia non bracelet et ce bâton ». 2G Juda, les gages
tràdidi eam Sela filio meo. Attamen reconnus, dit « Elle est plus juste que
:
~
2
ultra non cognôvit eam. Instante moi, puisque je ne l'ai pas donnée à
Par. 2. 4.
Séla mon fils ». Toutefois il ne la con-
1
autem partu, apparuérunt gémini in Mat. 1, 3.

utero atque in ipsa effusiône infân-


:
Thuinni-.
I ilii
nut pas depuis. 2T Or les couches pres-
tium, unus prôtulit manum, in qua sant, parurent deux jumeaux dans son
ôbstetrix ligâvit côccinum, dicens : sein et à la sortie même des enfants,
;

28 29
lste
egrediétur prior. Illo vero l'un présenta sa main, à laquelle la
retrahénte manum, egréssus est sage-femme lia un fild'écarlate, disant :

28
alter :
dixitque millier :
Quare divisa Celui-ci sortira le premier ». 2!)
«

estpropter te macéria? et ob hanc Mais, lui retirant sa main, l'autre sortit ;

causam vocâvit nomen ejus Pbares. phares; et la sage-femme dit : «


Pourquoi le
M Pôstea mur a-t-il été rompu à cause de toi? »
egréssus est frater ejus,
in cujus manu erat côccinum :
quem Or pour cette raison elle lui donna le
appellâvit Zara. z»™. nom de Phares. 30 Ensuite sortit son
frère, à la main duquel était le fil d'é-
carlate; elle l'appela Zara.
XXXIX. Igitur Joseph ductus
H
XXXIX. Joseph donc fut mené en
4

Joseph
est in ^Egyptum, emitqueeum Puti- apud. et
Pulipha- Egypte, Putiphar Égyptien, eunuque
phar eunûchus Pharaônis, princeps rem. du Pharaon et chef de l'armée, l'acheta
exércitus, vir aegyptius, de manu Is- Gen. 37, 36. de la main des Ismaélites par lesquels
Ps. 104, 17.
2
maelitârum, a quibus perdiictus erat. il avait été amené. Et le Seigneur fut
2
Fuitque Dôminus cum eo, et erat avec lui, et c'était un homme prospé-
vir in cunctis
prospère agens habi- : 2 Par. rant en toutes choses il demeura dans :
31, 21.

tavîtque in domo dômini sui,


3
qui la maison de son maître, 3 qui connais-
ôptime nôverat Dôminum esse cum sait très bien que le Seigneur était
eo. et ùmnia,
quse géreret, ab eo avec lui, et que tout ce qu'il faisait, le
dirigi in manu illîus. 4
Invenitque Gen. 39, 21. Seigneur le dirigeait entre ses mains.
*

Joseph grâtiam coram domino suo, Ainsi Joseph trouva grâce devant son

'M>. Plus juste, c'est-à-dire moins coupable. l'Égyptien, couleur particulière de la peau, qui tient
89. Phares signifie irruption. le milieu entre la couleur rouge des hommes et la
couleur jaune clair des femmes. Putiphar était-il

3° Joseph chez Putiphar, XXXIX, 1-18. eunuque à proprement parler? Il est possible que
non, et que les Hébreux, originaires de la Chaldée,
XXXIX. 1. Eunuque du Pharaon. Les eunuques aient donné par habitude le nom d'eunuques à tous
e rencontrent en Orient dés la plus haute anti- les grands officiers de la cour, selon la dénomina-
quité; les monuments de l'Assyrie en représentent tion usitée dans la région de l'Euphrate et du Tigre.
un grand nombre, occupant lès plus hautes posi- — Chef de l'armée; en hébreu sar hat-tabbakhîm.
:

tions ol'Iicietles. Les monuments égyptiens nous en Nous ne savons pas exactement ce qu'il faut enten-
montrent également, qui se distinguent par les mô- dre par ce titre; mais on peut conjecturer que Pu-
mes caractères que sur les bas-reliefs niniviles :
tiphar était chefdes madjaïu, c'est-à-dire des sol-
absence de barbe, développement de la poitrine, dats chargés en Egypte de la police et de l'exécu-
obésité qui contraste avec la maigreur ordinaire de tion des ordres rovaux.
204 Genesis, XXXIX, 5-14.
X. Liber jçenerationum Jacob (XXX VII-Ei).
— & Joteph apud Putipharem (XXXtX, 1-1SJ.
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yovaa' Koiur'i&rjxi usr iuov. Kal xaxaXtnàv
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xal i^ijXOev £*co. Kal iyivsro mg tîâsr,
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r<c *tD3 2b. s i ^522 r»22u: nrsb toaa
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rovç ovraç iv rï[ olxi'a, xal etnev avroTi; Xi-
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4. AE(F)X: svîjot'arei Si «tVw. 5. AFX: y.araara- nîTO'


t •• •'ïCDsb
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t • - :r,s"nn
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14
d-ijvai. FX* Tiàat AX* : ) : 1

(AX: îtcI tiùoi). (ult.) avrs.


6. A*X: tTttarQ. A: xrt^"' invrbv. 9. FX: vtiÛq'/ei.
A (pro Tavrr;): avrS. A Xf (p. tiov.) to /uva.
1 2

10. A 1 * rcÔ. H. A* EX* (pr. ) tcal A: t« croislv.


A X* xâv. 12. Af (p. ifi.) nvrù. AX: xaraXeincov.
1

A'* iv t. %. avTTJs. 13. AX: y.art/.eiztev ... xal é'wvy.


(eti. vs. 18).

tante « il le
:
préposa à sa maison et remit en ses 0. Il n'y a rien qui ne soit en ma puissance. Hébreu :

mains tout ce qu'il avait ». il n'y a pas plus grand que moi ici ». — Ce mal. |

5. Le Seigneur bénit. Avant ces mots l'hébreu et Hébreu ce grand mal ». : «

les Septante ajoutent • dès


qu'il l'eut préposé à sa
: 10. Hébreu et Septante: « Bien qu'elle parlât chaque
maison et à tout ce qu'il possédait ». jour à Joseph, il refusa de dormir avec elle, d'aller
t>. Il ne connaissait. Avant ces mots l'hébreu et les avec elle ».
Septante ajoutent « il laissa aux mains de Joseph
: •U. Quelque travail. Hébreu et Septante : • son tra-
tout ce qui lui appartenait ». vail ».
7. C'estpourquoi, Vulgate itaque, n'est ni dans 12. Ayant pris le bord de son manteau. Hébreu et
l'hébreu ni dans les Septante. Après bien des
:

— Septante : « elle le prit par son manteau ».


jours. Hébreu et Septante «
après ces choses ». : Hébreu et Septante « Quand elle vit qu'il lui
13. :

8. A cette action criminelle, n'est ni dans l'hébreu avait laissé son manteau dans la main et qu'il avait
ni dans les Septante. lui (Septante : et était sorti) dehors ».
La Genèse, XXXIX, 5-14. 205
X. Histoire «le Jacob (XXXVII -Ij). — 3" Jo*eph chez Rutiphar (XXXIX, 1-18J.

etministrâbat ei a quo prœpôsitus :


maître, et il le servait; préposé par lui
omnibus, gubernâbat créditam sibi à toutes choses, il gouvernait la mai-
domum, et univérsa quœ ei trâdita son qui lui était confiée, et tout ce qui
iuerant :
3
benedixîtque Dôminus Gen.30, 27. avait été remis à ses soins. 5
Et le Sei-
dômui jEgyptii propter Joseph, et gneur bénit la maison de l'Egyptien à
multiplicâvit tam in œdibus quam in cause de Joseph, et il multiplia tous ses
agris cunctam ejus substântiam :
biens, tant à la ville que dans les
°
f
nec quidquam âliud nôverat, nisi champs. Et il ne connaissait autre
)anem quo vescebâtur. Erat autem &«>.«, m chose que le pain dont il se nourrissait.
Joseph pulchra fâcie, et decôrus as- Or Joseph était beau de visage et d'un
)éctu. aspect très agréable.
7 Joseph 7
Post multos itaque dies injécit do- et C'est pourquoi, après bien des jours,
uxoi*"
nna sua ôculos suos in Joseph, et sa maîtresse jeta les yeux sur Joseph et
lit Dormi mecum. 8 Qui nequâquam
:
M
Putipliu-
dit « Dors avec moi ». 8 Mais celui-ci,
:

icquiéscens ôperi nefârio, dixit ad ne consentant nullement à cette action


îam : Ecce dôminus meus, omnibus criminelle, lui répondit « Voilà que mon
:

ihi trâditis, ignorât quid hâbeat in maître, toutes choses m'ayant été con-
9
lomo sua : nec quidquam est quod fiées,ignore ce qu'il a dans sa maison,
mea n'y a rien qui ne soit en ma puis-
9
ion in non sit potestâte, vel et il

tradîderit mihi, prœter te, quœ uxor sance, et qu'il ne m'ait livré, excepté
Tob.
ejus es quo modo ergo possum hoc vous, qui êtes sa femme comment
4. G.
: :
Eccli.
23, 25-33.
îalum fâcere, et peccâre in Deum Ps. 8, 13.
donc pourrais-je faire ce mal, et pécher
40
îeum? Hujuscémodi verbis per contre mon Dieu? » ,0 Par des discours
>ingulos dies, et millier molesta erat semblables chaque jour cette femme
idolescénti, et ille recusâbat stu- booh.h,i était importune à ce jeune homme, et
9,3.
jrum. lui se refusait au crime.
Accidit autem quadam die, ut in-
1 ' 1
Or il arriva un jour que Joseph,
'

trâret Joseph domum, et ôperisquip- rentré dans la maison, s'occupait de


'
V2 2 K
piam absque ârbitris fâceret et :
quelque travail sans témoins, et
illa apprehénsa lacinia vestiménti
2 Rcg.
13,11. qu'elle, ayant pris le bord de son man-
Dormi mecum. Qui « Dors avec moi ». Mais lui,
sjus, dïceret :
teau, dit :

relicto in manu
ejus pâllio fugit, et Mulieris le manteau laissé dans sa main, s'enfuit
13
egréssus est foras.
13
Cumque vidis-
vindiela.
et sortit dehors. Lorsque cette femme
set millier vestem in mânibus suis, eut vu le manteau dans ses mains, et
iÀ M elle
3t se esse contémptam, vocâvit ad qu'elle était méprisée, appela les
se hômines domus suœ, et ait ad eos :
gens de sa maison et leur dit « Voilà:

Préposé par lui à toutes choses, aux serviteurs


4. diatement que Dieu l'avait comblé de richesses.
comme aux biens. Toutes les grandes familles égyp- Dans cette opinion, le sens de la phrase est que Pu-
iennes plaçaient ainsi un esclave choisi au-dessus tiphar avait tellement mis sa confiance en Joseph,
le tous les autres; nous verrons plus tard égale- qu'il ne s'occupait point de l'administration de sa
îent un majordome dans le palais de Joseph, quand maison, la sachant en si bonnes mains il se
:

sera devenu premier ministre (Genèse, xliii, 1C, contentait de prendre chez lui ses repas, et de
19; xliv, 1, 4). remplir à la cour ses fonctions officielles.
5. L Égyptien. Plusieurs fois le texte remarque 7. Sa maîtresse jeta les yeux sur Joseph... Quel-

expressément que Putiphar était Égyptien (xxxvn, ques critiques avaient nié l'authenticité de cet épi-
ï; xxxix, i). C'est qu'alors les pharaons apparte- sode, sous prétexte qu'il n'était pas d'accord avec
naient à une race étrangère et sémitique, celle des les mœurs égyptiennes. Or un roman écrit en
Schasou, qui avait conquis l'Egypte : les rois de ce Egypte même, du temps de Moïse, le Roman des.
peuple, connus sous le nom d'Hyksos, prenaient deux frères, offre avec l'histoire de la femme de Pu-
naturellement la plupart de leurs officiers parmi tiphar des analogies frappantes, non point tant en-
les Schasou; ils faisaient pourtant quelques excep- core dans les faits eux-mêmes que dans la peinture
tions en faveur des Égyptiens, et Putiphar, ainsi des us et coutumes de l'Egypte, si bien qu'il est
que le remarque la Bible, fut un de ces privilégiés. désormais impossible de révoquer en doute le ca-
6. Et il ne connaissait, etc. Les uns rapportent ractère tout égyptien du récit mosaïque. Voir le
ces paroles à Joseph, les autres avec plus de pro- Roman des deux frères, dans F. Vigouroux, La Bi-
e
babilité à l'Égyptien, dont il vient d'être dit immé- ble et les découvertes modernes, édit., t.n,p. 43-55.
206 Genesis, XXXIX, 15 — XL, 3.
X. f^iber générât. Jacob (XXXVH-li).
— *" Joseph in carcere fXXXIX, 19-XL).

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17. AX: Koifi^d-Tjrt fier iuù. 19. A'* (pr.) avrS.


-\rteft rro-bK a^n^^r» n» no
20. A: y.cù élaflsv ... xal èvéfi. 22. A'X* avx. iqv %.
23. AX* tS Secfi. AEFX* ( ait. ) o. AX: evodoï. — v. 20. p i-nex v. 22. 'p e^ostfi
3. AX"i (p. tpv)..) Ttaoà tw
-
àoyiSeoficxpr/.axi.

14. Pour »rte corrompre. Septante « en disant Joseph eut entendu les paroles que lui dit sa femme,
«lors avec moi ». —
Des cris. Hébreu et Septante
: :

: disant : Voilà ce que m'a fait ton esclave, H fut en-


« de grands cris ». flammé de colère ».
16. Pour preuve de sa
fidélité, n'est ni dans l'hé-
breu ni dans les Septante. XL. 1. Deux eunuques: dans l'hébreu et les Septante,
17. Pour m' insulter. Les ces mots sont au y. 2 irrité contre les deux eu-
Septante ajoutent « et il : :

m'a dit Je dormirai avec toi ».


:
nuques ».
19. Hébreu et Septante •
Lorsque le maître de
:
La Genèse, XXXIX, 15 — XL, 3. 207
,\. Histoire de Jacob |\\.\Vlhl,|. — 4" Joseph en prison (XXXIX, 19-XL}.

En introdûxit virum hebriéum, ut qu'il a amené ici un homme hébreu


illûderet nobis ingréssus est ad me,
:
pour nous insulter. Il est venu à moi
ut coi'ret mecum cumque ego suc- :
pour me corrompre; et, lorsque j'ai
et qu'il a entendu ma
1S
et audisset vocem ,s
clamâssem, poussé des cris
meam, reliquit pâllium quod tené- voix, il a laissé son manteau que je te-
10 1c Et
bam, et fugit foras. In argumén- nais, et s'est enfui dehors ». pour
tum ergo fidéi reténtum pâllium preuve de sa fidélité, elle montra à
osténdit marito reverténti domum, son mari, revenu dans la maison, le
" ~
Ingréssus est ad me ser- manteau {
et ait qu'elle avait retenu, et dit
{
: :

vus hebrséus, quem adduxisti, ut « L'esclave hébreu que tu as amené est


18
illûderet mihi :
cumque audisset venu à moi pour m'insulter 18 mais ;

me clamâre, reliquit pâllium quod lorsqu'il m'a entendue crier, il a laissé


tenébam, etfugit foras. son manteau, que je tenais, et il s'est
enfui dehors ».
49 nimium 49
His auditis dôminus ,
et 4- Ces plaintes entendues, le maître,
1
* 1'
crédulus verbis cônjugis, irâtus est •"Y* trop crédule aux paroles de sa femme,
valde 20 tradiditque Joseph in cârce- aSTST»;
: fut très irrité, 20 et il envoya Joseph
P8 104 18 - -

rem,ubi vincti régis custodiebântur,


>

dans la prison où les prisonniers du roi


2I 2)
et erat ibi clausus. Fuit autem Sap 10 13 étaient gardés, et il était là enfermé.
Dôminus cum Joseph, et misértus Act 7 9
-
> -
Mais le
Seigneur fut avec Joseph, et
illius dédit ei grâtiam in conspéctu Dan , 9 ayant pitié de lui, il lui fit trouver grâce
22
principis cârceris. Qui trâdidit in devant le chef de la prison, 22 lequel mit
manu univérsos vinctos qui in
illius sous sa main tous les prisonniers qui
custôdia tenebântur et quidquid : étaient détenus dans la prison de sorte ;

23
fiébat, sub ipso erat. Nec nôverat que tout ce qui se faisait, était soumis à
23
âliquid, cunctis ei créditis : Dôminus Joseph. II ne prenait même connais-

enim erat cum illo, et ômnia ôpera sance de rien, tout ayant été confié à Jo-
ejus dirigébat. seph, parce que le Seigneur était avec
lui, et dirigeait toutes ses œuvres.
XX. 1
His ita gestis, âccidit ut pec- XI<. 4
Ces choses s'étant ainsi pas-
cârent duo eunûchi, pincérna régis sées, il arriva que deux eunuques, l'é-
Mreere.
/Egypti, et pistor, domino suo. chanson du roi d'Egypte et le panetier,
2
Iratûsque contra eos Phârao (nam offensèrent leur maître. 2 Et le Pharaon,
alter pincérnis prœerat, âlter pistô- irrité contre eux (car l'un commandait

ribus),
3
misit eos incârcerem prin- aux échansons et l'autre aux panetiers),
cipis militum, in quo erat vinctus et
3
les envoya dans la prison du chef des

4° Joseph en prison, XXXIX, 19 — XL. 20. la prison. La tradition a placé à Mem-


Dans
phis prison de Joseph, et l'on peut accepter
la
19. Trop crédule aux paroles de sa femme. C'est cette donnée sous bénéfice d'inventaire. Sans doute,
la dernière fois qu'il est question de la femme de la vraie capitale des rois Hyksos paraît avoir été
Putipliar. L'écrivain sacré ne daigne plus s'occuper Tanis. Mais il y a tout lieu de croire qu'ils étaient
d'elle après avoir raconté sa faute. Mais si elle ne alors maîtres de Memphis et devaient y résider vo-
lut pas châtiée
par son mari lui-même, quand il con- lontiers, à l'exemple des pharaons indigènes, qu'ils
nut sa duplicité et sa malice, l'élévation de la vic- s'efforçaient d'imiter de leur mieux.
time de ses calomnies au rang de premier ministre 21. Le chef de la prison. La prison d'ÉIat (y. 20),
du pharaon dut être pour elle une punition suffi- dépendait de Putiphar à cause de ses attributions
sante. —
Fut très irrité. Plusieurs commentateurs (voir la note sur le y. 1). Le chef de la prison était
trouvent cette colère peu en rapport avec le châti- donc un des subordonnés de Putiphar.
ment, relativement bénin, qui en fut la suite : Pu-
tipliar se contente de faire enfermer Joseph, sans
lui infliger la bastonnade ou la mutilation dont il XL. 1. Deux eunuques. Voir la note sur Genèse,
avait légalement le droit de le punir. Mais, sans xxxix, 1. —
L'échanson... et le panetier. Les inscrip-
recourir à d'autres explications, sans supposer, par tions égvptiennes mentionnent, parmi les digni-
exemple, avec quelques-uns, que Putiphar eut des taires dé la cour, un chef boulanger et un chef
soupçons sur la véracité de sa femme (nimium cré- échanson, « chef de la demeure des boissons ». Ces
dulus n'est pas dans l'hébreu), la conduite du maî- deux officiers et leurs collègues étaient sous les
tre envers Joseph s'explique suffisamment par la ordres d'un premier majordome, « le chef du pa-
douceur des mœurs égyptiennes relativement aux lais de Sa Majesté ». Les songes qu'ils eurent et
esclaves. Ceux-ci, en effet, n'étaient guère traités dont on va lire le récit nous apprennent exacte-
avec plus de sévérité chez les Égvptiens que chez ment en quoi consistait leur emploi.
les Hébreux.
208 Genesis, XL, 4-15
,\. Uber ïniri-.-i i ioiiniii «la col» (WXVII-L). — 4" Jo*eph in carcere CXXXiX, 19-XLJ.

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Siaoârp. avrà. 9. A X-j* (p. sÎTt.) avrcJ (FX: avrcô
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î'itcoç). 10. EX: xcÙTitTi.


(FX: TieTieiosç fiôrovas).
11. EXt (p. ait. Ttor.) tpaoaw. AEX: ràç xsïoas.
nih&-ba ^hn37m non nîay
14. AFX: ev aot yèv. A*X* <tqos. 15. FX: ibv ol~ ab-^a îwn- n^an-wa
- \ •,--»• onwînTBJ
r • ••
xov t« Xâxxs T8T». iv v- 1 :

5. Tous deux. Hébreu et « tous deux,


Septante :

1echanson et le panetier du roi d'Egypte, qui étaient


renlermés dans la prison ». —
Un songe qui, selon son
interprétation, se rapportait à eux. Hébreu « chacun :

selon l'interprétation de son


songe », c'est-à-dire :1e
so 8
? n7 c,,acun ayant sa signiOcation particulière.
7. Plus triste
aujourd'hui que de coutume. Hébreu
et Septante « triste ».:

8. L'interprétation.
Septante « leur interpréta- :

tion ».
9. Le premier, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
Septante.
il. La
coupe que je tenais. Hébreu « la coupe du :

Pharaon .; Septante « la coupe ». :

13. Se souviendra de ton ministère.


Hébreu « re- :
La vendange en Egypte
lèvera ta tête ». (Jf- 9). (Tombeau do Nakhti).
La Genèse, XL, 4-15. 209
X. Histoire de «lacob (XXXVII-JL). — 4" Joneph en prUon (XXXIX, 19-XL).

Joseph. At custos cârceris trâdidit


'

soldats, où Joseph aussi était détenu.


*
Gen- 392 °-
eos Joseph, qui et ministrâbat e is. Mais le gardien de la prison leur donna
Aliquântulum témporis flûxerat, et Joseph pour les servir. Quelque temps
illi in custôdia tenebântur. s'était écoulé depuis qu'ils étaient dé-
tenus dans la prison.
5
Viderûntque ambo sômnium ^SSSÎS-
5
Or ils virent tous deux, dans une
nocte una juxta interpretatiônem
r uni IMiu-
t-aonis.
même nuit, un songe qui, selon son in-
côngruam ad quos cum in-
sibi :
6
terprétation, se rapportait à eux.
6

troisset Joseph mane, et vidisset eos Lorsque Joseph fut entré près d'eux le
7 7
tristes, sciscitâtus est eos, dicens :
matin, et qu'il les eut vus tristes, il

Cur tristior est hôdie sôlito faciès Lno.«,'ir. les interrogea, disant « Pourquoi votre :

Qui respondérunt Sôm-


8
vestra? :
visage est-il plus triste aujourd'hui que
nium vïdimus, et non est qui inter- de coutume? » 8 Ceux-ci répondirent :

a Nous avons vu un
prété tur Dixitque ad eos nobis. songe, et il n'y a
Joseph Numquid non Dei est inter- nSL"$"
:

4
personne pour nous l'interpréter ». Jo-
pretâtio? reférte mihi quid vidéritis. 2 p c seph leur N'est-ce pas à Dieu
îo. t! i dit : «

qu'appartient l'interprétation ? Rap-


portez-moi ce que vous avez vu ».
9
9
Narrâvit prior, praepôsitus pin- xom,,»™ Le grand échanson raconta le pre-
cernarum, somnium suum Videbam : mier son songe « Je voyais devant moi
:

H0
coram me vitem, 10 inqua eranttres qu'une vigne, où il y avait trois pro-
vins, poussait peu à peu des boutons,
propâgines, créscere paulâtim in
et post flores uvas matu- et qu'après des fleurs, des raisins mû-
gemmas,
u rissaient,
*
et que la coupe du Pharaon
'

réscere calicémque Pharaônis in


:

était dans ma main je pris donc les


manu mea tuli ergo uvas, et ex- :
:

raisins et les pressai dans la coupe que


préssi in câlicem quem tenébam et ,

trâdidi pôculum Pharaôni. V2 Res- somnii je tenais, et je donnai la coupe au Pha-


raon ». * a Joseph répondit « Voici l'in- :

pondit Joseph Heec est interpretâtio : <«»!<>•

sômnii Très propâgines, très adhuc terprétation du songe les trois pro- :

:
<3
i3 vins, ce sont trois jours encore, après
dies sunt :
post quos recordâbitur le Pharaon se souviendra de
lesquels
Phârao ministérii tui, et restituet te ton ministère, et te rétablira dans ton
in gradum pristinum :
dabisque ei
ancienne charge tu lui présenteras la
:

câlicem juxta officium tuum. sicut selon ton office, comme tu avais
coupe,
ante fâcere consuéveras. K!i Tantum icor.7,21. coutume de le faire auparavant. Seu- * ''

-, l'Ile. 23, 42. . .


.,
mémento mei. cum bene tibi ment, 2 e^. 5, n '
;
lement souviens-toi de moi, quand bien
. ,. 13,31. . . ,

et iacias mecum misencordiam, ut t'arrivera, et fais-moi miséricorde en


suggéras Pharaôni ut edûcat me de suggérant au Pharaon de me tirer de
5 Vi
istocârcere quia furto sublâtus :
*
cette prison : car j'ai été enlevé par

5. Ils virent tous deux, dans une même nuit, un d'après Hérodote (ir, 77), et Plutarque (De Iside et
songe. Les Égyp- Osiride, § 6), les Égyptiens n'avaient pas de vignes.
tiens attachaient Mais Hérodote contredit son propre témoignage en
aux songes une cinq endroits différents (n, 37, 60, 12-2, 133, 168).
importance ex- et Plutarque est contredit par Diododore, Strabon,
trême. Ils em- Pline l'Ancien, Athénée et Horace. Du reste, les
ployaient, pour en monuments égyptiens attestent que la vigne et le
obtenir des dieux, vin étaient très" communs en Egypte à l'époque de
des infusions fai- Joseph. Ils nous font assister à toutes les opérations
tes avec l'euphor- de la vendange, et même à la préparation du moût,
be, le poivre, la ou jus de raisin exprimé dans l'eau, dont parle le
camomille, le grand échanson au f. H.
chrysanthème, la H. Je donnai la coupe au Pharaon. Cet usage est
peau de cerf, le attesté par les monuments, où l'on voit la coupe
soufre natif, l'am- présentée par les esclaves à leur maître et à tous
moniac, la magné- ses invités.
sie, etc. 13. Le Pharaon. Ce pharaon est probablement
9. Une vigne. Apapi II, le plus célèbre des rois pasteurs, qui s'é-
Jus exprimé dans la coupe (V. 11). Les incrédules taient emparés de l'Egypte depuis longtemps, et qui
(Tombeau de Bekhmara). ontprétenduque, étaient d'origine sémitique comme Joseph.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. I. 14
210 Genesis, XL, 16 — XLI, 4.
X. Ijiber jrfeneratioiuun Jacob <\\\\ ll-l,). — 4" Joneph in carcere (XXXIX, 19-XLJ.

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yijç 'E^Qu/mr, xal code ovx ènot'rjaa ovdt'v,
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21. AX: 23. AEX: «x c^v.


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A: «A/à i'jr. —aTTexaTêoTTjosv.
B * t5.
1.
2
A (pro T às
3.
1
?r.
/9.):
Ji.
«t V. lô. nb-3
fiées. AFX: jraoà rô ^. Af (in f.) cy t«7 Ô'/jèu

i7. En mangeaient.
L'hébreu et les Septante ajou- 33. Tout lui prospérant, n'est ni dans l'hébreu
tent ilans la corbeille au-dessus de ma tête ».
: «
ni dans les Septante.
20.
Grand, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
Septante.
—A
ses serviteurs. Hébreu et Septante: « à XLI. 2.
Extrêmement, n'est ni dans l'hébreu ni
tous ses serviteurs — ressouvint. Hébreu éleva —
la tête ». — Pendant Serepas.
•.

Hébreu et Septante
le
: «

:
dans les Septante. Grasses. Septante : « de choix ».
Sortaient du fleuve. L'hébreu et les Septante
3.
« au milieu de ses serviteurs ». ajoutent « derrière elles ». Elles paissaient-
: —
22. Il susjjendit l'autre. Hébreu et L'hébreu et les Septante ajoutent « à côté d'elles»,
Septante « et il : :

fit pendre le chef des


panetiers, selon l'interpréta- et n'ont pas : « dans des lieux verdoyants ».
tion que Joseph lui avait donnée ».
La Genèse, XL, 16 — XLI, 4. 211
.
sum de
X. Histoire

terra Hebrseôrum
tle «lacob

:
(WXVII-L). — 4n
et hic in-
Joneph en prUon (XXXIX, 19- XL}.

fraude du pays des Hébreux, et innocent


nocens in lacum missus sum. j'ai été jeté ici dans la fosse ».
H0
16
Videns pistôrum magister quod .«•omnium Le grand panetier, voyant qu'il
pistoris.
prudénter sômnium dissolvisset, ait avait sagement expliqué le songe, dit
: :

« Et moi aussi
Et ego vidi sômnium, quod tria ca- j'ai vu un songe j'avais :

nistra farinae habérem super caput trois corbeilles de farine sur ma tête;
n
]1
meum uno canistro quod
: et in et dans l'une des corbeilles, qui était la
erat excélsius, portâre me omnes ci- plus élevée, je portais de tous les ali-
bos qui fiunt arte pistôria avésque ,
ments qui s'apprêtent par l'art du bou-
I8 8
comédere ex eo. Respôndit Jo- langer, et les oiseaux en mangeaient »
*
.

seph : Hœc est interpretâtio somnii :


Joseph répondit: « Voici l'interprétation
Tria canîstra, très adhuc dies sunt : du songe les trois corbeilles, ce sont
:

trois jours encore, 19 après lesquels le


1 Tieg.
19
post quos aiiferet Phârao caput 17, 46.
1 ReK.
tuum ac suspéndet
,
te in cruce ,
et Pharaon t'enlèvera la tête et te sus- ,

lacerâbunt vôlucres carnes tuas. pendra à une croix, et les oiseaux dé-
chireront tes chairs ».
20
20
Exinde dies tértius natalîtius Le troisième jour d'après était le
Mat. 14, G.
jour de la naissance du Pharaon, qui,
)
l
qui fâciens grande Os. 7, A.
hara(')nis erat :

Esth. 18.
convivium pûeris suis, recordâtus
2,
faisant un grand festin à ses serviteurs,
mplentur se ressouvint, pendant le repas, du
'

est inter épulas magîstri pincernâ- somaiïi.


21
rum, et pistôrum principis. Res- grand échanson et du grand panetier.

lituitque âlterum in locum suum, ut 21


Or il rétablit l'un dans sa charge,
Esd. 2, 1.
22 22
porrigeret ei pôculum âlterum :
pour qu'il lui présentât la coupe, et

suspendit in patibulo, ut conjectôris il


suspendit l'autre à une potence en ;

véritas probarétur. 23 Et tamen suc- sorte que la véracité de l'interprète se


cedéntibus prôsperis, prœpôsitus trouva justifiée. 23 Cependant, tout lui
pincernârum oblitus est intérpretis Ps. 117,8. prospérant, le grand échanson oublia
Lain. 3, 26.
sui. son interprète.
XLI.
Post duos annos vidit Phâ- Somma
H XXI. Après deux ans, le Pharaon vit
'

'li;u-:nnii'
rao sômnium. Putâbat se stare super Ex. 7, 14.
un songe. Il croyait qu'il était debout
- Dan. 2, 1. sur le bord du fleuve, 2 duquel mon-
thivium, de quo ascendébant septem
taient sept vaches extrêmement belles
boves, pulchrœ et crassae nimis et :

et dans les
et elles paissaient
3 grasses ;

pascebântur in locis palûstribus. 3


Sept autres vaches aussi
marécages.
Alise quoque septem emergébant de sortaient du fleuve, hideuses et consu-
tlâmine, fœdœ confectséque mâcie :
mées de maigreur et elles paissaient ;

et pascebântur in ipsa amnis ripa in sur la rive même du fleuve, dans des
locis viréntibus :
''

devoraverûntque lieux verdoyants et elles dévorèrent


:
''

16. Sur ma tête. Hérodote avait remarqué, comme encore un trait égyptien. L'anniversaire de la nais-
une singularité sance du roi était célébré comme une fête solen-
des mœurs égyp- nelle. Les inscriptions mentionnent des grâces ac-
tiennes, que les cordées à cette occasion, et nous prouvent ainsi
femmes y por- que le Pharaon pensait alors aux prisonniers, soit
taient les fardeaux pour leur rendre ses faveurs, soit pour prononcer
sur les épaules et définitivement sur leur sort.
les hommes sur la Si. Pour qu'il lui présentât la coupe. Voir y. 11.
son obser-
tète. Si
vation n'est pas 5° Exaltation de Joseph, XLI.
juste dans sa gé-
néralité, elle l'est XLI. I. Sur le bord du fleuve du Nil, le fleuve uni-
au moins pour les que de l'Egypte, auquel ce pays doit toute sa fertilité
porteurs de pain, et sa richesse.
comme on le voit 2. Sept vaches. Ce nombre sept avait, dans les deux

par les peintures songes du Pharaon, une valeur chronologique; mais


des monuments. de plus, c'était pourles Égyptiens un nombre sacré.
20. Le jour de La déesse Hathor était souvent représentée accom-
IMmttatton de la coupe (V. 21). /r<
naissance
du pagnée de sept vaches mystiques. Au solstice d'hi-
(Tombeau de Eekhmara). Pharaon. C est la ver, on faisait faire sept fois à une vache le tour du
212 Genesis, XLI, 5-16.
A. Liber ffenerationum «Jacob ( A Y A V II - 1, |.
— 5" Jotteph exaltatun (XLI}.

"
iyayov ai 'ènza fiôeg ai aîa^çal xal Xenzal
zaîg caçi£i zàç ênzà @6aç xàg xaXàç zo) eîdtt
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«* • j-t; •
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de (fraçam, xal r\v ivvnviov. 8 'Eyivezo de nçoil


|- : :

xal izaçdx&Tj tj ipvytj avzov, xal ànoaztt).aç ixà- vp^i niabBm ni^^an wHaïèn
Xeae nâvzaç zovç ihjyqzaç Alyvnzov xal nâv-
iv - " :
- T -: t» • i \. :
-
zaç zoiiç ooyovç aiizîjç, xal diTjy^aazo avzoîç
(Uagam zo ivvnviov avzov, xal ovx rjv
ànayyéXXmv avzb zo) WaQam. iT'îaan-isiwi
t av t -: t _
••• :
a^sn ^ann-bs
»•••.:- ^
• »- : • t

9 Kai
iXàXtjaev 6 aQyiotvo^ooç nçbç tbanam,
Xéymv Tr v âfiaçzfar f.iov âvafitfivijtjxoi at)(ie-
t

çov.
*•
<I>aQaa) cÔQyfo&t] xotç natalv avzov ^an-n« T/û^p nyns-rx a^paan
xal s&szo yuâç iv (fvXaxji, èv xw oïxw xov -^- t\sp nâne- : D-i»n
- ^3îe h
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I v : r - : v -:
uQ/L/iaysigov, ifié xs xal xov àoyioiro-
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noiôv. ** Kai ivvnviov 'àfiqtéztQOi


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4. AFX* (ait.) t. <r« ? |. 5. AFX* to". 6. AEX (pro
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A EX* (ait.) kr>rS. A2 B: 10
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àçxiuayeîoa (-8e<r/uoyv?.axo£A X). 1 «. •» : v I
s- ! i

(pr. man.): (*&.) y.axà 10 avxb. 14. A'X: égtjyayev*


AFX: èx t. oz- 15. AFX: roi 'Icoa.

a. S'endormit de nouveau, manque dans les Sep- souvenir de ma faute ».


tante. il. Présage des choses futures. Hébreu « chacun :

7. Toute la beauté des premiers. Hébreu « les : selon l'interprétation de son songe » Septante ; :

sept épis gras {Septante : de choix) et pleins ». —Le « nous vîmes chacun selon son songe ».
Pharaon s'éveillant après son sommeil. Hébreu et 12. Il y avait là. L'hébreu et les Septante ajoutent :

Septante : « et Pharaon se réveilla. Voilà le songe ». « avec nous ».


9. Enfin, Vulgate :
demum, n'est ni dans l'hébreu 13. A une croix, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
ni dans les Septante. —
Se souvenant. Hébreu et Sep- Septante.
tante : « prenant la parole •. Je confesse faute.
— ma 15. Très sagement. Hébreu et Septante : «
après les
Hébreu et Septante : «
je me rappelle aujourd'hui le avoir entendus ».
La Genèse, XLI, 5-16. 213
X. Histoire de .la roi» (XXXVII -JL<). — 5° Exaltation de Joneph (XLI).

eas, quarum mira spécies et habi- celles dont la beauté et l'embonpoint


tude-côrporum erat. Expergefâctus étaient merveilleux. Le Pharaon, s'é-
5
Phârao, rursum dormîvit, et vidit tant réveillé, s s'endormit de nouveau
âlterum sômnium Septem spicae : et vitun autre songe sept épis pous- :

pullulâbant in culmo uno, plenge at- saient sur une seule tige, pleins et
que formôsœ
G
âliœ quoque tôtidem
: beaux 6 et autant d'autres épis grêles et
;

spiese ténues et percûssae urédine frappés par un vent brûlant se levaient


oriebûntur,
7
dévorantes omnem 7
aussi, dévorant toute la beauté des pre-
priôrum pulchritûdinem. Evîgilans miers. Le Pharaon s'éveillant après son
8
Phârao post quiétem, 8 et facto mane, sommeil, matin venu, frappé d'é-
et, le

pavôre pertérritus, misit ad omnes Gen. 40,6.


pouvante, envoya vers tous les devins
il

conjectures zEgypti, cunctôsque sa- Dan. 2, 2. de l'Egypte et tous les sages, et les ayant
piéntes et accersitis narrâvit sôm-
:
mandés, il leur raconta le songe, et il
nium, nec erat qui interpretarétur. is. 41, 26.
n'y en avait aucun qui pût l'interpréter.
9
Tune demum reminîscens
- pin- '
Gen 40
9
Alors enfin le grand échanson, se
, -v. :
. . ~.E - 14 -

ma
>

cernarum magister, ait Loniiteor pince™... : souvenant, dit : « Je confesse faute.


, n r j
confessio.
» •

peccatum meum.
10
1t)
lratus rex servis Gen. 40, 1-3. Le roi, irrité contre ses serviteurs,
suis, me et magistrum pistôrum re- ordonna que moi et le grand panetier
trûdi jussit in cârcerem principis fussions ramenés dans la prison du
militum H ubi una nocte utérque
:
* r ,
chef des soldats, * où dans une seule '

Gen. 5-22. 40,


vidimus sômnium praesâgum futurô- nuit nous vîmes chacun un songe, pré-
H2
rum. V2 Erat ibi puer hebraVus, ejûs- sage des choses futures. II y avait

dem ducis mîlitum fâmulus cui : làun jeune Hébreu, serviteur du même
narrantes sômnia, 13 audivimus quid- chef des soldats, et auquel ayant ra-
quid pôstea rei probâvitevéntus :
ego conté nos songes, H3 nous entendîmes
enim rédditus sum ofiïcio meo : et tout ce que dans la suite l'événement
ille suspénsus est in cruce. confirma; car moi je fus rendu à ma
charge, et lui fut suspendu à une croix ».
**
Aussitôt, par l'ordre du roi, on ton-
1
''Prôtinus ad régis Pa. 104, 20.
impérium edûc- Sap. 10, 13. dit Joseph qu'on avait tiré de la prison,
tum de cârcere Joseph totondérunt et, ses vêtements changés, on le lui
:

15
ac veste mutâta, obtulérunt ei. 15 Cui 2Reg.
19, 24. présenta. Le roi lui dit « J'ai vu des :

ille ait Vidi sômnia, nec est qui


:
songes, et il
S,'
n'y a personne qui puisse
edisserat qua) audivi te sapientîs- I>ha,aom
'
: les expliquer j'ai appris que tu les :

16
sime conjicere. 16 Respôndit Joseph interprètes très sagement ».
:
Joseph

temple des dieux. Enfin le nombre sept revient fré-


quemment dans les documents égyptiens, comme
dans les papyrus magiques et dans le Livre des
morts, où les sept vaches mystiques accompagnent
souvent le taureau sacré..
8. Tous les devins de l'Egypte et tous les sages. Ces
devins appartenaient à l'a caste sacerdotale, qui
avait comme le monopole de la science. Les prêtres
égyptiens étaient divisés en quatre classes. Les
pharaons les consultaient dans les questions reli-
gieuses et dans l'interprétation des songes.
12. Un jeune Hébreu. Ce détail ne devait
point
passer inaperçu du Pharaon. Les rois Hvksos, en
effet, étaient originaires d'Asie, et la communauté
d'origine devait naturellement les bien disposer
en faveur de tous les Sémites. Cette particularité
explique en partie l'accueil que lit le Pharaon, à
Joseph d'abord, et plus tard a sa famille, indépen-
damment môme de sa sagesse prophétique et de la
protection divine.
14. On tondit Joseph. Les Égyptiens ne laissaient
jamais croître leurs cheveux et leur barbe, excepté
pendant le deuil et dans l'affliction. Joseph ne se
rasait point en prison, en signe de deuil ou à cause
de sa condition d'esclave. Il fautdonequ'ilse purifie
maintenant, avant de paraître devant le Pharaon. La Les sept Taches et le taureau sacrés (y. 2-4). (Tombeau d'Aba).
214 Genesis, XLI, 17-30.
X. Liber jçenerationirai Jacob ( \V\VII -I.). — 5 Jotteph easaltatu* (Xl.lt.

tpecçam slnsv *"Avsv tov &sov ovx ànoxçi-


de
&tjatrai tb aœttJQiov ftaçacô. ^'EXâXijas
tUaçao) tqî 7a)<r»)qp 'Xiycav' 'Ev zqî vnvcç uov
'$pr v iatârat naça to %tîXoç tov nota/ioî;
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m. Sans moi Dieu répondra. Septante : « sans Septante : « et on ne s'aperçut pas qu'elles y fussent
Dieu il ne sera entrées ».
pas répondu ».
19. Si difformes et si maigres. Hébreu et Septante : 23. Grêles. Hébreu : « stériles, grêles ».
«
chétives, laides et décharnées ». 28. Hébreu et Septante « je l'ai dit au : Pharaon.
21. Ne donnèrent aucun signe de satiété. Hébreu et Dieu a montré au Pharaon ce qu'il va faire ».
La Genèse, XLI, 17-30. 215
X. Histoire de Jacob (XXXVII -Ij). — 5° Exaltation de Joneph (Xt.i/.

Absque me Deus respondébit pros- répondit « Sans moi Dieu répondra des
:

n choses favorables au Pharaon ». n Le


Ge 6'

péra Pharaôni. Narrâvit ergo v™.'


Phârao quod viderat Putâbam me :
2 >-' 8 ' 30 -
Pharaon raconta donc ce qu'il avait vu :

8
ripam flûminis. « Je
croyais que j'étais debout sur la rive
'

stare super et sep- "!«!"."«


narrat
tem boves de amne conscéndere, pul-
-
du fleuve, H8 et que sept vaches sortaient
diras nimis, et obésis cârnibus quee : du fleuve, extrêmement belles et aux
in pastu palûdis virécta carpébant : chairs grasses elles paissaient l'herbe
;

1!)
et ecce, has sequebântur âliœ sep- verte dans les marécages. 19 Et voilà
tem boves in tantum déformes et ma- que sept autres vaches les suivaient, si
ciléntoe, ut numquam taies in terra difformes et si maigres, que jamais je
20 n'en vis de telles dans la terre d'Egypte.
.Egypti viderim quœ devorâtis :
,

20
et consûmptis priôribus,
2I
nullum Or celles-ci, ayant dévoré et consu-
saturitâtis dedére vestigium sed : mé les premières, 2I ne donnèrent au-
simili mâcie et squalôre torpébant. cun signe de satiété mais elles demeu- ;

Evigilans, rursus sopôre depréssus, raient engourdies dans la même mai-


vidi sômnium greur et la même laideur. M'étant
22
Septem spicae pul- :

22
lulâbant in culmo uno plenae atque éveillé et de nouveau assoupi, je vis
23 un songe sur
pulchérrimae. Aliae quoque septem :
sept épis poussaient
ténues et percûssee urédine oriebân- une seule tige, pleins et très beaux.
23
tur e stipula ** quee priôrum pul-
:
Sept autres aussi, grêles et frappés
cliriti'idinem devoravérunt. Xarrâvi par un vent brûlant, s'élevaient d'un
conjectôribus sômnium ,
et nemo est chaume 2i ils dévorèrent la beauté des
:

qui edisserat. premiers. J'ai raconté le songe aux de-


vins, et il
n'y a personne qui puisse
».
l'expliquer
I
régis
23
Respôndit Joseph
unum est :
quœ
: Sômnium
factûrus est ^SlV 'à,6 '

est
25
Joseph répondit « Le songe du roi
un ce que Dieu doit faire, il l'a
:
:

20
Deus, osténdit Pharaôni. Septem montré au Pharaon. 26 Les sept vaches
boves pulclme, et septem spicae pie- J«««-ph belles et les sept épis pleins sont sept
nae, septem ubertâtis anni sunt eam- : années d'abondance, et ont dans le songe
démque vim sômnii comprehéndunt. la même signification. 27
Pareillement,
27
Septem quoque boves ténues at- les sept vaches maigres et décharnées
que maciléntae, quae ascendérunt post qui sont montées après les premières,
eas. et septem spicae ténues, et vento et les sept épis grêles et frappés d'un
urénte percûssae, septem anni venttï- vent brûlant, sont sept années d'une
rae sunt famis. 28 Qui hoc ôrdine famine qui doit venir. 28 Ces an-
20
complebûntur ecce septem anni
: nées s'accompliront dans cet ordre :

29
vénientfertilitûtis magna* inunivérsa voilà que viendront dans toute la terre
30
terra iEgypti quos sequéntur se-
:
d'Egypte sept années d'une grande
tantae sterilitâtis, ut 4Ecg
- 8' 1- 30
ptem anni âlii fertilité, que suivront sept autres an-
obliviôni tradâtur cuncta rétro abun- nées d'une si grande stérilité, que toute

remarque qu'en fait la Genèse est d'autant plus ter jusqu'à Dieu la gloire et les honneurs qui vont
que l'épithète de chauve était, chez les
frappante, descendre sur lui. — Des choses favorables. Tout
considérée comme une insulte (Voir IV Rois, n'est pas favorable dans ce que Joseph annonce au
Juifs,
n, 23). —
Ses vêtements changés. En prison, Joseph Pharaon. Mais, jusque dans la famine de sept années
devait porter la schenti, espèce de pagne grossier qui va fondre sur le pays, Dieu fait une faveur au
en usage chez les gens de basse condition, que l'on roi d'Egypte en l'en prévenant, pour qu'il puisse
voit reproduit sur une foule de monuments égyp- prendre les mesures de prudence sans lesquelles
tiens. Pour être admis à la cour, il dut suivre le "cé- la disette aurait des effets bien autrement terribles.
rémonial des réceptions, et s'astreindre à toutes les 23. Joseph répondit, sans recourir à aucun moyen
purifications observées par les prêtres eux-mêmes. extérieur. Les devins égyptiens ne parlaient point
Or, non seulement ceux-ci se livraient à des ablu- d'eux-mêmes et comme d'inspiration, mais, pour
tions fréquentes, mais ils prenaient souvent des donner leurs réponses, ils avaient recours à des
vêtements nouveaux qui chaque fois devaient être procédés magiques. C'est par là que la manière
lavés. Quelque pressé que fût le roi de voir et d'en- dont Joseph explique les songes, par révélation d'en
tendre l'interprète, il dut attendre que Joseph eût haut, diffère complètement, même aux yeux des
subi toutes les règles de l'étiquette imposée par les
Égyptiens, de la manière ordinaire de connaître l'a-
prêtres égyptiens. venir, quelque mystérieuse qu'elle fût pour les non
10. Sans moi. Joseph commence par faire remon- initiés.
216 Genesis, XLI, 31-43.
X. Liber yenerationum Jacob < \\ W II - 1.). — 5° Jo*eph exaltatum fXLij.

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- - t - it :

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xai nsQti&rjxs xXoibv ynvaovv ntol rov roâ-
43 xa.
T-te inn iT tes "inraa s^ri^
ytlXov avrov, àvs^l^aasv avrbv ini ro
aiB s
i ©Ii5-^sa "inx œab s i »Di^
vvt- .... >-T-- U" :
.

33. AXf (a..y7js)rTJs. 34. AEX: A 1


X:
ysvrjuara. 35.
ivr.Tt. avvaxd"rjr(a. 36. X* rà. (pr.) AFX*(alt.)T«.
in» a3i J"
s>
- - :ii»sis-te
- r - amn - Tans :
i
t t vt t »• :

A'_*«.
AX: Aiyvnrto. 37. AFX: rà qr^ara. 38.A2FX*
39. AX: pon. as p.
<pq. 41. AX: nâarjs yrjs.
Txàai.

31. Hébreu et Septante « et le souvenir de l'abon-


: Ce conseil. Hébreu et Septante « ces paroles ».
37. :

dance ne subsistera plus dans le pays à cause de Donc, Vulgate ergo, n'est ni dans l'hébreu ni
39.
cette famine qui suivra, car elle sera* très grande ». dans les Septante. Tout ce que tu as dit. Hébreu — :

32. Mais le songe que vous avez vu en second lieu, et Septante « toutes ces choses ». Semblable à :

et qui se rapporte à la même chose. Hébreu et Sep- toi. Hébreu « aussi (Septante
: : plus) intelligent que
tante :•
Quant à [ce fait], que le songe du Pharaon toi ».
s'est répété deux tois ». 40. Au commandement de ta bouche. Voir la note
33. Donc, Vulgate
ergo, n'est pas dans l'hébreu. ci-contre. — Le peuple. Hébreu et Septante « mon

: :

34. Qu'il établisse. Le sujet de ce verbe, qui dans


peuple ». Royal, n'est ni dans l'hébreu ni dans
la Vulgate est le ministre du roi, est le roi lui-même, les Septante.
dans l'hébreu et les Septante. 41. Encore, Vulgate rursus, n'est ni dans l'hébreu
36. Qu'il soit tenu prêt. Vhébrcu. et les Septante ni dans les Septante. Je t'établis. Les Septante
:


«
ajoutent :
pour le pavs ». ajoutent : «
aujourd'hui ».
La Genèse, XLI, 31-43. 217
X.. Histoire de «lacob ( \ \\ % Il -
1^). — .', Exaltation de Jotteph (XLIJ.

dântia :
consumptûra est enim lames l'abondance précédente sera livrée à
l'oubli; car la famine doit consumer
3i
omnem ma-
terram, et ubertûtis
toute la terre, 3I et la grandeur de la
gnitûdinem perditûra est inôpiae ma-
32 disette doit détruire la grandeur de l'a-
gnitude Quod autem vidîsti se-
bondance. 32 Mais le songe que vous
cundo ad eâmdem rem pértinens
avez vu en second lieu, et qui se rap-
sômnium fîrmitâtis indi'cium est, eo
porte à la même chose, c'est un signe
:

quod fiât sermo Dei, et velôcius im- certain que la parole de Dieu aura son
33
pleâtur. Nunc ergo provîdeat rex consiiium effet et
33
prompte-
qu'elle s'accomplira
virum sapiéntem et indûstrium, et minittro ment. Maintenant donc, que le roi
e,,Sfendo
pneficiat eum terrœ ^Egypti choisisse un homme sage et habile et
3i
qui :
,
3
constituât prœpôsitosper cunctas re- qu'il le prépose sur la terre d'Egypte,
''

p-iônes quintam partem frûctuuni


et oen.<7,»M6 afin qu'il établisse des intendants dans
1
»
r ...
:

-.. Eocli. 18,24.


3o , . .
toutes les et que la cin-
per septem annos lertilitatis, provinces ;
qui
quième partie des des sept an- fruits
jam nunc futûri sunt, côngreget in nées d'abondance 35 qui déjà mainte-
hôrrea et omne fruméntum sub Pha-
:
,

nant vont venir, il l'amasse dans les


raônis potestâte condâtur, servetûr-
greniers; et que tout le blé soit mis
in ûrbibus. 36 Et
que prœparétur sous la puissance du Pharaon, et gardé
futûrœ septem annôrum fami, quœ dans les villes 36 et qu'il soit tenu prêt
;

oppressûra est iEgyptum, et non pour la famine de sept ans qui pèsera
consumétur terra inôpia. sur l'Egypte, et que le pays ne soit pas
consumé par la disette ».
37
37
Plâcuit Pharaôni consilium et G^; 4 G; Ce conseil plut au Pharaon et à
38
% tous ses ministres; 38 et il leur demanda :
cunctis ministris ejus locutûs- f»L"^ :

« Pourrons-nous trouver un tel homme


que est ad eos : Num invenire poté- .
» 39 II
nmus talem virum, qui spiritu Dei •««»«*• qui soit plein de l'esprit de Dieu?
39 dit donc à Joseph « Puisque Dieu t'a :

plenus sit? Dixit ergo ad Joseph :

montré tout ce que tu as dit, pourrai-


Quia osténdit tibi Deus ômnia quse
locûtus es, je trouver quelqu'un plus sage que toi,
numquid sapientiôrem et
et même semblable à toi?
''°
C'est toi
40
consimilemtui invenire pôtero?
r Tu Gen. 42, 6 ma et au
ens super domum meam, et ad tui i.. l
qui seras préposé sur maison, ;

45,8.
• . , . Act. 10. commandement de ta bouche tout le
, , , , 7,
oris imperium cunctus populus obe- iMac 2,03.
1 . i.
oiet uno tantum regm solio te
Sap. 10, 14. peuple obéira; et c'est par le trône
• ,

prae- ps. 104, 21


:

royal seulement que j'aurai sur toi la


:

11
cédant. Dixitque rursus Phârao ad u Le Pharaon dit encore à
préséance ».
Joseph Ecce, constitui te super uni
:

Joseph « Voici
que je t'établis sur toute

:

vérsam terram JEgvpti. r


° Tulitque la terre
A2
Et il ôta l'anneau
1
Dl ,. 1 1
Eath. S, d'Egypte ». , 2.
annulum de manu sua, et dédit eum de sa main, et le mit à la main de Jo-
in manu ejus
vestivitque eum stola :
seph il le revêtit aussi d'une robe de :

byssina, et collo torquem aûream jwh.8,15. fin lin, et lui mit autour du cou un col-
D;m 5 7 '
i3
II le fit monter sur son se-
,3 - -

circumpôsuit. Fecitqueeum ascén- lier d'or. '

40. Au comman-
dement de ta bou<-
che tout le monde
obéira. Le sens
littéral de l'hé-
breu est « tout :

mon peuple bai-


sera sur ta bou-
che ».ll est à re-
marquer que les
plus grands digni-
taires égyptiens
portaient précisé-
ment le titre de
« Bouche supé-
rieure». Les paro-
les du Pharaon
sont peut-être
une allusion à
cette dignité, à
laquelle il élevait
Joseph.
'•2. Une robe de Le Pharaon conférant le collier à un grand de sa cour. (if. 42). (Tombeau de Xéferhotep).
218 Genesis, XLI, 44-54.
X. lâber ^enerationum Jacob (XX^WII-L). — 5" Joseph eœaltatun (XLI).

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46. AEFX: t'x tcq. 48. AFX*
45. FX* ^O^n^l «anSl? yig? H^ 54
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49.AEFX:à()ifr[iiJGai. 51. AEXf (p. M.) Xs'ycov. v. 50. nsirp ici
A ^:
j

1
ilytooev. 53. AB: naqÇjl&ov {-9ev FX). AX:
èj'êj'eTO AFX* tIJ. AX: AlyvizTm.

43. Que <o«s devant lui fléchissent le genou, et sus- les provinces. Hébreu et Septante : « tout le pays ».
sent... n'est pas dans les Septante. Hébreu : 'abrek, 47. et Septante : « durant les sept années
Hébreu
mot d'origine égyptienne, qu'on traduit ordinaire- d'abondance, la terre produisit des gerbes ».
ment « à genoux! » 48. Hébreu et Septante : « et il réunit toute la pro-
44. Sans ton commandement. Hébreu et Septante : duction des sept années (les Septante ajoutent dans :

« sans toi •-— Ou le


pied, manque dans les Septante. lesquelles il y eut abondance) dans la terre d'Egypte.
43. Et il changea son nom, n'est ni dans l'hébreu Il fit des provisions dans les villes, et il mit dans
ni dans les Septante. — En langue égyptienne, addi- chaque ville les provisions des champs qui l'entou-
tion du traducteur de
la Vulgate. Sauveur du — raient ».
monde. Hébreu « Tsafnath-pa'enêakh », « le fonda-
: Et que la quantité surpassait toute mesure. Hé-
49.
teur delà vie (?) » ; Septante « Psonthomphanech ». breu et Septante « et l'on ne compta plus, parce
— :

Joseph sortit donc pour visiter la terre d'Egypte :


qu'il n'y avait plus de nombre ».
:

cette phrase manque dans les Septante. 50. La famine. Hébreu « l'année
(Septante les : :

46. Au roi Pharaon. L'hébreu et les Septante ajou- sept années) de la famine ».
tent : « et il sortit de devant le Pharaon ». Toutes —
La Genèse, XLI, 44-54. 219
Y. Histoire de Jacob (WWII-Ii). S" E.valtntioii tic Joseph fA'LIJ.

Jere super currum suuni seciindum, cond char, un héraut criant que tous
clamante praecône, ut omnes coram devant lui iléchissent le genou, et sus-
eo genuflécterent, et prœpôsitum sent qu'il était préposé sur toute la terre
esse scirent univérsœ terra' ^Egypti. d'Egypte. Le roi dit aussi à Joseph
'•''
:

Dixitquoque rex ad Joseph Ego


'•'•
: < Moi je suis le Pharaon, mais sans ton
sum Phârao absque tuo império : commandement nul ne remuera la main
non movébit quisquam manum aut ou le pied dans toute la terre d'Egypte » .

;:'
pedem in omni terra .Egypti. Et changea son nom. et il l'appela,
;:;
Ver- il

titque nomen cjus, et vocâvit eum. en langue égyptienne, Sauveur du


linguaa'gypti'aea, Salvati'irem mundi. monde. 11 lui donna pour femme Ase-
Deditque illi uxôrem Aseneth, lïliam neth. de Putiphar, prêtre d'IIélio-
fille

Putiphare sacerdotis
Heliopoleos. polis. Joseph sortit donc pour visiter la
Egréssus est itaque Joseph ad ter- terre d'Egypte or il avait trente ans
'"''

ir
ram /Egypti triginta autem anno- présenté au roi Pharaon),
'

il fut
quand
ruin erat quando stetit in conspéctu et il ht le tour de toutes les provinces

régis Pharaônis), et circuîvit onines de l'Egypte.


regiûnes ^Egypti.
'' 17
Venitque fertditas septem annô- Cependant arriva la fertilité des
rum : et in manîpulos redâctœ sége- sept années, et les blés, mis en gerbes,
tes congregâtre sunt in hôrrea furent recueillis dans les greniers de
ls
.Egypti. Omnis étiani fruguni 18
l'Egypte. Toutel'abondance des grains
abundantia in singulis ùrbibus côn- l'ut mise aussi en réserve dans chacune
'
l[>
dita est. Tântaque fuit abundantia \
des villes. Et si grande futl'abondance
i!l

tritiei, ut arénœ maris coa?quarétur, l's. l.ls


du froment, qu'il égalait le sable de la
i Se-,
et copia mensûram excéderet. j
mer, et que la quantité surpassait toute
;
mesure.
"
l0
Nati sunt autem Joseph iïlii duo Or il naquit à Joseph, avant que
•"'"

ântequam veniret famés quos pépe- : lafamine vînt, deux tils que lui enfanta
ritei Aseneth. iïlia Putiphare sacer- Aseneth, fille de Putiphar, prêtre d'Hé-
appela le premier-né du
:il r,t
dotis Heliopoleos. Yocavitque no- I
liopolis. 11

men primogéniti, Glanasses, dicens : nom de Manassé, disant Dieu m'a : <

Oblivîsci me fecit Deus ('minium la- fait oublier toutes mes peines, et la mai-
j

boruni meôrum, et domus patris moi. I son de mon père ». - Et il appela le se- :i

,2
Nomen quoque seciindi appellâvit cond du nom d'Ephraïm. disant « Dieu :

Kpliraim, dicens Créscere me fecit : m'a fait croître dans la terre de ma


Deus in terra paupertâtis meœ. pauvreté >
.

:;:!
53
Igiturtransâctis septem ubertâtis Ainsi, les sept années delà fertilité
annis, qui fiierantin J']gypto
,;
cœ- : de l'Egypte étant passées. commen- :> '

finlin. C'était l'étoffe précieuse par excellence : les Putiphar. Ce Putiphar n'est pas l'ancien maître
i.'i.

prêtres ne (levaient porter que des vêtements de lin de Joseph ni la fonction ni le nom hébreu ne con-
:

comparer Exode, xxm. 39-iO): les momies étaient cordent. Ici Putiphar signifie « consacré au Pha-


:

également enveloppées dans le lin comme dans l'étoffe raon ». Héliopolis ou On, prés du village actuel
la plus
pure. —
Et lui mit autour ducou un collier de Matariéh. non loin du Caire.
dor. Ce collier était une espèce de décoration que 4". Les blés... furent recueillis dans les greniers de
les roisd'Égypteaccordaientaux hommes de mérite :
l'Egypte. Ces greniers étaient de vastes récipients.
on le voit au cou de presque tous les personnages égvp- rangés sur une même ligne.de forme conique, et se
tiens dont nous avons les statues ou les bas-reliefs. fermant par le haut dès qu'ils étaient remplis. Les
220 Genesis, XLI, 55 — XLII, 9.
\. Liber {çcnerationiim «Jacob (\V\VII-I>). — 6" tYatre» Jo*ephi in JEgypto t' (XLIIj

"wi WM d^XJû
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ènâXet tijç yfjç. 'EX&ovteg
de oi ùdeXqiol 'Imarjcp aQoçexvvtjGuv avtâ èm

nçôçianov èm ttjv yrjv. l'Idàv de 'IworjÇp rovq


"•
àdeXçovç avtov intyvta xal qXXoTQiovro
àji avzœv, xal iXâXr^aev avrol; axXîjQa xai
elnev avroîç' Ilô&ev ijxate; Oi de élnov' Ex - • -
J/-- t : it •«- j -: |- :

yTjç Xavaâv, àyonâaat ^'Enéyrca


de 'lœatjqi rovç àâeXqiovg avrov, avrot de ovx
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ix&tçaisv Se Ttûs 6 X. 56. X* Ttàct t ( in f. ) bri


évi'o%vosv à Xiftàs iv yfj (s. oXtj yff) AiyvTiru.
. . .

Tik t\OV i3»i :bs^"">3^!: i?a? — i

2. Xi (init.) Kal siTtev. A 2 EXf êxsi&sv.


(p.
AKFX: tiùfisv. 4. A 2Xf (p. ârtéar.) 'Iaxcàfi. 6. AEX* ftbi n3T
j
s
i- nrvnan vov oni vnxv
rjft.)

I
••
1
'

: •
• • <•• : jci
i
o. 7. A2Xj (p. ctt.) avréi. AFX: sinav.
r-.

55. L'Egypte. Hébreu et Septante : « toute l'E- quoi vous regardez-vous l'un l'autre? »
gypte ». 2. Par la disette, n'est ni dans l'hébreu ni da
56. Chaque jour, n'est ni dans l'hébreu ni dans les les Septante.

Du blé, manque dans les Septante. — Benjamin. L'hébreu
Septante.
Aux Egyptiens. Septante : « à tous les Égyptiens ».
4.
frère de Joseph — Danset lalesmaison,
Septante ajouten
n'est ni dî
— Car la famine pesait aussi sur eux, manque dans
«

l'hébreu ni dans les Septante. En chemin, n''


».

les Septante. ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
57. Des vivres, manque dans les
Septante. Et — 5. Dans la terre d'Egypte, n'est ni dans l'hébi
tempérer le mal de la disette. Hébreu et Septante : ni dans les Septante.
« car la disette
était grande dans tous les pays ». a. Prosternés devant lui. L'hébreu et les Septai
ont de plus « la face contre terre ». :

XLII. 1. Que Von vendait des vivres. Hébreu : «


qu'il 7. Et qu'il les eut reconnus. Hébreu et Septai
y avait du blé Septante « qu'il y avait une vente ».
» « et
qu'il les eut vus et reconnus ».
— ; :

Pourquoi êtes-vous si négligents? Hébreu « pour- :


La Genèse, XLI, 55 — XLII, 9 221
\. Histoire de Jacob (XXXVII-Ii). — «° Premier voyage de» frère» de Joaeph (XLIIJ.

pérunt venire septem anni inô- fâm'è" cèrent à venir les sept années de disette
pia>, quos prœdîxerat Joseph et in :

Pfl- 104 ' 10,


que Joseph avait prédites et dans tout ;

univérso orbe famés prœvâluit in ,


l'univers la famine prévalut; mais dans
cuncta autem terra iEgypti panis toute laterre d'Egypte il y avait du pain.
5S 55
erat. Quaesuriénte, clamâvitpôpu- Or, l'Egypte affamée, le peuple cria
lus ad Pharaônem, alimenta petens. au Pharaon, demandant des vivres. Le
Quibus ille respôndit Ite ad Joseph : : Pharaon leur répondit « Allez à Jo-
:

etquidquid ipse vobis dixerit, fâcite. seph, et tout ce qu'il vous dira, faites-
iG
Crescébat autem quotîdie famés in le ». 56 Cependant la famine augmentait
omni terra aperuitque Joseph uni- Gen "
" 31 '

:
chaque jour sur toute la terre et Joseph ;

versa hôrrea, et vendébat iEgyptiis :


««y^s; ouvrit tous les greniers, et il vendait
nam et illos opprésserat famés. du blé aux Égyptiens, car la famine
;: 57 Et
Omnésque provincial veniébant in Gcn 42
. .
pesait aussi sur eux. toutes les
.Egyptum, ut émerent escas, et ma-
12 > 10 -

provinces venaient en Egypte pour


luni inôpise temperârent. acheter des vivres, et tempérer le mal
de la disette.
1LX1I. K Aûdiens autem Jacob Jucoh XXII. ! Or Jacob, apprenant que l'on
quod alimenta venderéntur in i£gy- miiiii
Dm in vendait des vivres en Egypte, dit à ses
tu"-
pto, dixit filiis suis :
Quare negligi- **yp fils : « Pourquoi êtes-vous si négligents?
2
venum- appris qu'on vend du blé en
audîvi quod 2
tis? triticum J'ai
détur in descéndite, et
zEgypto :
Egypte descendez-y, et achetez ce qui
:

('•mite nobis necessâria, ut possimus nous est nécessaire, afin que nous puis-
vivere, et non consumâmur inùpia.
Actr,». sions vivre, et que nous ne soyons pas
3
Descendéntes igitur fratres Joseph consumés par la disette ». 3 Ainsi, des-
decem ut émerent fruménta in ÂL-
, cendant pour acheter du blé en Egypte,
Ge "'
gypto, Benjamin domi reténto a Ja-
* 9 4
les dix frères de Joseph,
''

(Benjamin
'

3 "îê!
cob, qui dîxerat frâtribus ejus Ne :
ayant été retenu dans la maison par
forte in itinere quidquam patiâtur Jacob qui avait dit à ses frères « C'est :

mali :
5
ingréssi sunt terram M- de peur qu'en chemin il n'éprouve quel-
gypti cum
qui pergébant ad
âliis 3
que accident) », entrèrent dans la terre
eméndum. Erat autem famés in d'Egypte avec d'autres qui allaient pour
terra Chânaan. en acheter car la famine était dans la
;

terre de Chânaan.
6
Or Joseph était gouverneur dans la
c
Et Joseph erat princeps in terra Gen. 41,40. terre d'Egypte, et c'est selon sa volonté
/Egypti, atque ad ejus nutum fru- que le blé se vendait aux peuples. Lors
ménta pôpulis vendebântur. Cumque Gen. «, 56; donc que ses frères se furent prosternés
adorassent eum fratres sui, 7 et "'.îo.' devant lui,
7
et qu'il les eut reconnus,
agnovisset eos, quasi ad aliénos dû- Gcn 42 î4 .
illeur parlait durement, comme à des
« D'où êtes-
étrangers, leur demandant
rius loquebâtur,
intérrogans eos jj»*Js.
: :

Unde venîstis? Qui respondérunt ^'^ : vous venus? » Ils répondirent « De la :

De terra Chânaan, ut emâmus vîctui terre de Chânaan, afin d'acheter ce qui


8
necessâria. 8 Et tamen fratres
ipse est nécessaire à la vie ». Mais cepen-
cognôscens, non est côgnitus ab eis. Gen , 7 5 9 dant, reconnaissant ses frères, il ne fut
9
Recordatûsque somniôrum, qua
3 ,
pas reconnu d'eux. Et se souvenant
fl

temples avaient de ces greniers et Joseph s'en servit tion.Une inscription égyptienne, en particulier,
peut-être.
Du reste, dans le climat sec de l'Egypte, mentionne une famine qui dura sept ans.
les céréales se conservent
parfaitement, et, sous ce
rapport, rien n'était plus aisé à que de garder 6° Premier voyage des frères de Joseph
du ble pour les sept années deJoseph famine. Les scènes en Egypte, XLII.
figurées sur les monuments égyptiens nous montrent
de quelle manière le blé était réuni, mesuré et em- XLII. 4. Benjamin ayant été retenu. Jacob avait
magasiné.
54. Les sept années de disette. Les auteurs
reporté sur Benjamin la prédilection qu'il avait eue
loin mention, dans l'histoire de
profanes pour Joseph, et pour les mêmes motifs c'était aussi :

l'Égvpte, de plusieurs le fruit de sa vieillesse et le fils de Rachel.


tamines aussi longues que celle dont il est ici
ques- 6. Se furent prosternés devant lui. Le mot hébreu
222 Genesis, XLII, 10-22.
X. liiber jcenerntionum «iacob (A'XXVII-E.). — 6" Fratre» Jonephi in AEgypto 1' (XLilt.
ùvm-tœv avtov tov eidev *avtôg, xai élnev va**»! nrk abn nu:s nin^nn nx
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9. Qu'il avait vus. Hébreu : «


qu'il avait songes 18. Les ayant tirés de prison, n'est ni dans l'hébreu
sur eux ».
ni dans les Septante. — Ce que fai dit. Hébreu
Hébreu « probes
11. Paisibles. : ». — Ne méditent « ceci d'une nouvelle proposition (v. l!>)
». Il s'agit
:

rien de mal. Hébreu et Septante : « ne sont pas des moins sévère que la première (y. 16).
espions ». 19. Dans la prison. Hébreu « dans votre
prison ».
13. Fils d'un seul
— homme, manque dans les Sep- — Portez le blé que vous avez acheté, dans vos mai-
:

tante. Le plus jeune est. L'hébreu et les Septante sons. Hébreu : « emportez le blé pour la faim de vos
ajoutent « aujourd'hui ».
:
familles ».
15. Dès maintenant, n'est ni dans l'hébreu ni dans Et que vous ne mouriez pas. Septante « sinon,
20. :
les Septante. vous mourrez ••
16. Ou faux, n'est 22. Un seul d'entre eux, n'est ni dans l'hébreu ni
pas dans l'hébreu.
17. Donc, Vulgate :
ergo, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
dans les Septante.
La Genèse, XLII, 10-22. 223
X. Histoire de Jacob (.WWII-L). — 6" Premier voyage de* frères de Jo»eph ( XLII}.
frVutrew
aliquândo viderat ,
ait ad eos : Ex coi-un des songes qu'autrefois il avait vus, il
Jose P h leur dit « Vous êtes des espions c'est
estis : ut videâtis infir- :
ploratùres ;

,0
miôra terrœ veni'stis. Qui dixé- pour voir les endroits les plus faibles
runt : Non est ita, domine, sed servi du pays que vous êtes venus ». 10 Ils
tui venérunt ut émerent cibos. u répondirent « Il n'en est pas ainsi, sei-
:

Omnes filii unius viri sumus pa- : gneur; mais vos serviteurs sont venus
u Nous som-
cîfici vénimus, nec quidquam fâmu- pour acheter des vivres.
tui machinântur mali. I2 mes tous fils d'un seul homme c'est en
li Quibus ;

illerespôndit : Aliter est : immunita gens paisibles que nous sommes venus,
et vos serviteurs ne méditent rien de
terrœ hujus considerâre venistis. n
mal ». i2 Joseph leur repartit « Il en est
:

At illi Duôdecim, inquiunt, servi


:
. P . -„.. . .
, G en. 42, 3 autrement vous êtes venus pour ob-
:

tui, iratres sumus, tilii vin unius in


server les places de l'Egypte qui ne sont
terra Chânaan minimus cum r
:
pâtre ,3
Mais eux « Nous,
, , . ,
Gen. 37, 33 pas fortifiées ». :

nostro est, anus non est super. 1 '

vos serviteurs, disent-ils, nous sommes


Hoc est, ait, quod locûtus sum :
douze frères, lils d'un seul homme dans
V6
Exploratôres estis. Jam nunc expe- la terre de Chanaan le plus jeune est
;

riméntum vestri câpiam per salû- :


avec notre père, et l'autre n'est plus ».
15
tem Pharaônisnon egrediémini hinc, « C'est,
reprit-il, ce que j'ai dit vous :

donec véniat frater vester mini- êtes des espions. iS Dès maintenant je
mus. 1(i Mittite ex vobis unum, et vous éprouverai par la vie du Pha-
:

addûcat eum vos autem éritis in : raon, vous ne sortirez pas d'ici, jusqu'à
ce que vienne votre frère le plus jeune.
vinculis, donec probéntur quœ dixis- Fra(res 16
tis utrum vera an falsa sint aliô- :
Envoyez l'un d'entre vous, et qu'il l'a-
cai'cerc.
mène; mais vous, vous serez dans les
quin per salûtem Pharaônis explo- liens jusqu'à ce qu'il soit prouvé si
ratôres estis. a Trâdidit ergo illos ce que vous avez dit est vrai ou faux :

custôdiœ tribus diébus. autrement, par la vie du Pharaon, vous


êtes des espions ». 17 II les mit donc en
prison pendant trois jours.
18
18 Mais au troisième jour, les ayant ti-
Die autem tertio edûctis de câr-
rés de prison, il leur dit « Faites ce que
:

cere, ait Fâcite quœ dixi, etvivétis


: :

j'ai dit et vous vivrez


car je crains Dieu.
;

Deum enim timeo. 49 Si pacifici es- 49 Si vous êtes des


gens paisibles, que
tis, frater vester unus ligétur in car- prêter l'un de vos frères soit encliaîné dans la
cere vos autem abite et lerte iru- rem.uun
:
,
prison, et vous, allez et portez le blé que
nirnta qua? emîstis, in domos ves- vous avez acheté, dans vos maisons;
20
tras,
20
etfratrem vestrum minimum mais amenez-moi votre frère le plus
ad me
addûcite, ut possim vestros jeune, afin que je puisse vérifier vos
probâre sermônes, et non moriâ- paroles, et que vous ne mouriez pas ».
Ils firent avait dit, 21 et ils se
comme il
mini. Fecérunt, ut dixerat, 2I et lo-
dirent les uns aux autres : « C'est juste-
Mérito hœc
;

cûti sunt ad invicem : "V'ie."


''
ment que nous souffrons tout ceci, parce
pàtimur, quia peccâvimus in fratrem %î,s.
que nous avons péché contre notre frère,
nostrum, vidéntes angûstiam ânimae voyant l'angoisse de son âme, quand il
illius, dum deprecarétur nos, et non nous priait, et nous ne l'avons pas
audivimus idcirco venit super nos
: écouté c'est pour cela qu'est venue sur
:

ista tribulâtio. 22 E
quibus unus Ru- nous cette tribulation ». 22 Un seul

qui signifie prosterner signifie aussi adorer. Ainsi se fait naturelle dansla bouche d'un ministre égyptien.
réalisait le double songe de Joseph, qui lui avait La situation politique du pays était loin à cette épo-
valu l'envie de ses îrères (Genèse, xxxvn,6-10; xlii, 9). que d'être rassurante. Les pharaons, surtout en
9. Vous êtes des
espions. Joseph savait que ses frè- temps de famine, avaient à se tenir en garde contre
res n'étaient pas des espions, mais il feint de les l'invasion des bandes nomades qui fondaient sur
traiter comme tels, pour les obliger à se défendre, leur royaume à l'improviste. Le danger était si
a parler de leur père et de Benjamin leur frère, et réel qu'ils furent obligés, pour se mettre à l'abri des
à lui donner ainsi, sans s'en douter, des nouvelles surprises, de construire une grande muraille, de la
des deux membres de sa famille qu'il aimait le plus mer Rouge à la Méditerranée.
et qui précisément n'étaient
pas là. N'avait-il pas 15. Par la vie du Pharaon, locution égyptienne
aussi lieu de craindre que Benjamin n'eût été traité très usitée.
par ses frères aussi durement que lui-même? — 21. Il nous priait, et nous ne l'avons pas écoute :
Quant à l'accusation d'espionnage, elle était tout à trait ajouté au récit primitif (xxxvn, 23-28), où Tau-
2M Genesis, XLII, 23-34.
X. Ijiber generationuin Jacob (X.\.\VII-L). —6 Fratre» Jonepht in JEgypto 1" (XLII).

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24. Tn tno?nert<, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Durement. Les Septante ajoutent « et il nous
30. :

Replante. a mis en prison ».


-23. Prenant Siméon. L'hébreu elles Septante ajou- 31. Paisibles. Hébreu «
probes ». No :

tent :« du milieu d'eux ». dressons aucune embûche. Hébreu et Septante :

26.
Emportant. Hébreu et Septante « chargeant ». « nous ne sommes des
:
pas espions • .

A sa bête. Hébreu « à son ane » Septante « à ses


27.
ânes ». —
L'hôtellerie. Hébreu « le lieu où ils
:

pas- :
: : 32. D'un seul père. Hébreu et Septante: « de notre
père ». — Le plus jeune est. L'hébreu elles Septante
saient la nuit ». «
ajoutent aujourd'hui ». :

28. Etonnés. Hébreu et « leur cœur 34. Celui qui est retenu dans Hébreu
Septante : les liens. el
défaillit ». « votre frère »
Septante :
La Genèse, XLII, 23-34. 225
X. Histoire île Jacob (XXXXTI-Ij). — 6" Premier voyage de» frères de Joseph, (XLII).

d'entre eux, Ruben, dit « Ne vous ai-


ben, ait Numquid non dixi vobis : :
:

Gen 37 ' 21 -
Nolite peccâre in pûerum et non :
-

je pas dit : Ne péchez pas contre cet


Gen 37 26
enfant? Et vous ne m'avez pas écouté
audistis me? en sanguis ejus exqui-
-
>
-
:

ritur. Nesciébant autem quod in-


23 voilà que son sang est redemandé ».
-3
eo quod per Or ils ne savaient
pas que Joseph les
telligent Joseph :

2i
entendît, parce que c'est par interprète
intérpretem loquerétur ad eos.
g™- «,30. qu'il leur parlait.
-''
Mais il se retira un
Avertitque se parûmper, et flevit
:

et revérsns locûtus est ad eos.


23 «en.
34, 25; moment et pleura; puis revenu, il leur
25
Et prenant Siméon et le liant,
Tollénsque Simeon, et ligans illis.simeon parla.
ministris ut im- eux présents, il commanda à ses minis-
prreséntibus, jussit
eôrum saccos tritico, et re-
tres qu'ils emplissent leurs sacs de blé,
plérent
et qu'ils remissent l'argent de chacun
pônerent pecûnias singulôrum in sâc-
culis suis, datis supra cibâriis in d'eux dans son sac, en leur donnant de
iam :
qui fecérunt ita. plus des vivres pour la route ceux-ci :

firent ainsi.
26
26 Ainsi les frères de Joseph, empor-
At illi
portantes fruménta in âsi- ^«"Jo
-' tant leur blé sur leurs ânes, partirent.
s suis, profecti sunt. Apertoque 27
us sacco ut daret juménto pabu-
Or l'un d'eux, ayant ouvert son sac
,

m in diversùrio contemplâtus pe- pour donner à manger à sa bête dans


ayant vu son argent à
,

28 l'hôtellerie, et
niaminoresâcculi, dixitfrâtribus l'entrée du sac, 28 dit à ses frères :
is lléddita est mihi pecûnia en « Mon
argent m'a été rendu le voici
: ,

bétur in sacco. Et obstupefâcti dans le sac ». Etonnés et troublés, ils se


rbatique, mûtuo dixérunt Quid- :
disaient mutuellement « Qu'est-ce que :

111 hoc quod fecit nobis Deus?


est Dieu nous a fait? » 29 Cependant ils vin-
rent vers Jacob leur père, dans la terre
Venerûntque ad Jacob patrem su-
in terram Chânaan et narravé- Kratrum de Chânaan, et ils lui racontèrent tout
,
uirratio ce qui leur était arrivé, disant 30 « Le
nt ei ômnia quffî accidïssent sibi,
:
tel Jucoli.

30 maître de ce pays nous a parlé dure-


icéntes Locûtus est nobis dô-
:

ment, et il a cru que nous étions des


terrae dure, et putâvit nos 3t
3i espions de la contrée. Nous lui avons
:ploratores esse provinciœ. Cui
*inus répondu Nous sommes des gens pai-
:

Pacifici sumus, nec


respôndimus sibles, et nous ne dressons aucune
:

32
ullas rnolimur insidias. Duôdecim embûche 32 nous sommes douze frères,
;

uno pâtre géniti sumus :


engendrés d'un seul père l'un n'est :

us non est super, minimus cum plus, et le plus jeune est avec notre père
Gen. 37, 3;

tre nostro est in terra Chânaan 33


I.tres 44, 28. dans la terre de Chânaan. 33 II nous a
Qui ait nobis Sic probâbo quod pa-
:
<....;,.,..;,.
reparti : Voici comment j'éprouverai si

cifici sitis Fratrem vestrum unum vous êtes des gens paisibles laissez :
:
"petuS».
un de vos frères auprès de moi, et pre-
dimittite apud me, et cibâria dômi- nez les provisions nécessaires à vos
bus vestris necessâria sûmite et a- 3i
3
,

maisons, et vous en allez. Mais votre


fratrémque vestrum minimum
''

bite, frère le plus jeune, amenez-le-moi, afin


addiicite ad me, ut sciam quod non
que je sache que vous n'êtes pas des
sitis et istum, qui te-
exploratoires espions, et que vous puissiez recouvrer
:

teur sacré n'avait pas fait mention des


des supplications de Joseph.
plaintes et même, soit que ses frères le lui eussent désigné. Dans
les deux cas, du reste, le motif de ce choix était le
84. Et pleura. Cette émotion de
Joseph, qui se re- même. Ruben ne pouvait rester : il était l'aîné, le
nouvellera plusieurs fois dans la suite (xliii, 30; chef de la caravane, et d'ailleurs sa captivité eût
xlv, 4, 2, 14, 15), nous montre clairement qu'il ai- été une singulière récompense desefforts qu'il avait
mait ses frères, et que, s'il les traita rudement en faits jadis pour sauver son jeune frère, efforts que
apparence, c'était en réalité pour leur bien, c'est- Joseph venait d'apprendre (^. 22-23). Après Ruben
a-dire pour les amener à regretter leur faute et à venait Siméon, et, à défaut de son aîné, il était
mériter leur pardon. naturellement désigné pour rester comme otage en
25. Prenant Siméon, soit qu'il l'eût choisi lui- Egypte.
BIBLE POLYGLOTTE. T. I.
15
226 Genesis, XLII, 35 — XLIII, 7.

X.Ijibergenera*. Jacob (XAXVII-L.).— T FratrenJonephUn ^yypto^CXL,III,l-XLVy 24).


1

âXX' bti elçrjvixol iate' 'xal tbv àdeXybv


i)fimv ànodmam ifiîv, xal ty yrj ifinoçevaea&e.
^'Eyéveto de iv tq> xataxevovv aitovç toi/g
aâxxovg avtmv, xal rjv èxàotov b ôeopoç toi
"
ùçyvQtov èv icp aàxxm avtmv, xal eîâov

tovç deGfAOvç toi àç>yvçiov avtmv avzoï xal o


naxrjQ avtmv y xal iqiofitj&qoav.
aiitoTç 'Iaxmfi b natrjQ
36 Et ne de

avtmv 'E(ie rjtexvm-


ah^. 2^ àr6$ to^H :wr»^î 36

"
aats' '/{otfjyqp
ovx
£vftemv ovx eau, xal
eazt,
tbv Bsviafilv Xtjxpea&e' in ifiè iyivezo tavta
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7 01 de elnav asb Tfrn aà^sb T^nb ''b dnjih
34. A'EFX: èunoçeveofre. 37. AFX (jt. ovtS).
38. AX: jj âv. 1
A
3. AX: ôux/tie- —
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tj^rrb^tû' biNtô 'T-ITJT ™km
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:
noçeveofc.
uaoTvotjTcu. AFX* à y.vo. rjfs y. A: 6 v. y.ara^rj
TiQÔs ft£. 4. AX: ànoarÂlsis (eti. 5). A»X: àyoçd-
atopev. 6. A: èx. pot. AX (pro oxt): et.

35. Ces choses dites, n'est ni


dans l'hébreu ni dans 3. Cet homme. Septante l'homme maître de
les Septante. —
Us versaient leur blé. Hébreu et Sep- cette terre ».
«


Le plus jeune, n'est pas dans l'Iié-
:

tante : « ils
vidaient leurs sacs ». A l'entrée des — breu.
|

sacs. Hébreu et Septante « dans son sac ». —Étant


:
Ensemble, n'est ni dans l'hébreu ni dans les
4.
tous ensemble saisis d'effroi. Hébreu et
Septante :
Septante. —
Ce qui vous est nécessaire. Hébreu et
j

gère et eux virent le paquet d'argent, et ils


« leur
Septante « des vivres pour vous ». :

furent effrayés ». ti. Si vous ne voulez


pas. Hébreu et Septante si : «

36. Est retenu dans les liens. Hébreu et tu n'envoies pas »;les Septante ajoutent « notre
j

« n'est
plus ». — Septante
Tous ces malheurs. Hébreu et Sep-
:

frère avec nous >. Comme souvent nous l'avons dit, — :

I
tante « tout cela
: ». n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante. Nova —
38. Mes cheveux blancs. « ma vieil- a fait une déclaration, disant... Hébreu « nous a
Septante :

lesse ». dit ». —
Le plus jeune, n'est pas dans l'hébreu.
:

6. Pour mon malheur... Hébreu et Septante ;


XLIII. 1. Toute la terre. Hébreu mon
et Septante • la «
pourquoi avez-vous mal agi à égard ? »
terre », le pavs.
La Genèse, XLII, 35 — XLIII, 7. 227
X. Histoire de Jacob (XXXVH-Ij).— 1°ë& Voyage des frère» de Joseph CXLMII,1-XLV,24}.
nétur in vinculis recipere possitis ,
: celui qui est retenu dans les liens, et
ac deinceps quse vultis, eméndi ha- qu'ensuite vous ayez la liberté d'acheter
beâtis licéntiam. ce que vous voudrez ».
33
:!:i
His dictis, cum fruménta effûn- Ces choses dites, comme ils ver-
derent, singuli reperérunt in ore sac- saient leur blé, ils trouvèrent à l'entrée
CÔrum ligâtas pecûnias exterritis- : Gen.42,25, 27: des sacs chacun leur argent lié; et
44,1.
36 étant tous ensemble saisis d'effroi, 3(i
que simul omnibus, dixit pater
Jacob leur père dit « Vous avez fait
Absque lîberis me esse fe-
:
iX'egat
Jacob :
>;<<ol>
limitloi'o
est super. Sîmeon H«»n que je suis sans enfants Joseph n'est :

cistis :
Joseph non jïtmiii. Siméon est retenu
dans les liens,
plus,
tenétur in vinculis, et Benjamin au- On. 13, 14;
et vous enlèverez Benjamin
14, 27-29. c'est sur :

ferétis in me ha?c ômnia mala reci-


:
moi que tous ces malheurs sont retom-
dérunt.
:!7
Cui respôndit Ruben :
bés ». 37 Ruben lui répondit « Tuez mes :

Duos filios meos intérfîce, si non re-


deux fils, si je ne vous le ramène; re-
diïxero illuni tibi :trade illum in manu mettez-le en ma main, et moi, je vous le
38
mea, et ego eum tibi restituam. rendrai ». 38 Mais Jacob « Non, dit-il, :

At ille Non descéndet, inquit, i'ilius il ne descendra


pas avec vous, mon fils
:
:

meus vobiscum : frater ejus môrtuus son frère est mort, et lui seul est resté ;

Gen.44, 20
est, et ipse solus remânsit si si quelque chose de fâcheux lui arri-
:

quid :
42, 4.

ei advérsi accident in terra ad quam vait dans le pays où vous allez, vous

pérgitis, deducétis canos meos cum Gen. 44, :


feriez descendre mes cheveux blancs
37, 35
dolôre ad inferos. avec douleur dans les enfers ».
XlilII. Intérim famés omnem x XlilII. ' Cependant la famine pesait
•Incob
2
terrain veheménter premébat. Con- filios violemment sur toute la terre. - Et les
niitlit
vivres qu'ils avaient apportés de l'E-
sumptisque cibis quos ex /Egypto
gypte étant consommés, Jacob dit à ses
detûlerant, dixit Jacob ad filios suos :

« Retournez, et achetez-nous
fils :
quel-
Kevertimini, et émite nobis pauxil- 3
Juda répondit
3 ques provisions ». :

lum escârum. Respôndit Judas :

R<-s|>on*io « Cet homme nous a fait une déclaration


Denuntiâvit nobis vir ille sub .ludue.
sous le sceau du serment, disant Vous :

attestatiône jurisjurândi, dicens :


Gch. 42, 15,20; ne verrez point ma face si vous n'amenez
44. 23.
Xon vidébitis fâciem meam, nisi fra- votre frère le plus jeune avec vous. *
trem vestrum minimum adduxéritis Si donc vous voulez l'envoyer avec nous,
vobiscum. Si ergo vis eum mîttere
''
nous irons ensemble, et nous achète-
rons ce qui vous est nécessaire. 5 Mais
nobiscum, pergémus pâriter. et emé-
si vous ne voulez pas, nous n'irons pas;
mus tibi necessâria sin autem non :
:;

car cet homme, comme souvent nous


vis, non ibimus vir enim, ut saepe :
l'avons dit, nous a fait une déclaration,
diximus, denuntiâvit nobis, dicens :
disant Vous ne verrez point ma face,
:

Non vidébitis fâciem meam absque sans votre frère le plus jeune » .
6
Israël
fratre vestro minimo. 6 Dixit eis Is- leur dit Pour mon malheur vous avez
: «

raël In meam hoc fecistis misériam,


: fait de manière que vous lui avez indi-
Gen.42,12, 32. 7
ut indicarétis ei et âlium habére vos qué que vous aviez encore un frère ».
atrem.
"
At illi respondérunt In- : Mais eux répondirent « Cet homme :

:
35. Ils trouvèrent à l'entrée des sacs chacun leur
argent. L'n seul avait trouvé son argent au cours du
voyage (y. -2"). Les autres n'avaient rien trouvé, parce 7° Deuxième voyage des frères de Joseph
qu'un seul avait ouvert son sac pendant la route.
Comparer plus bas. xliit. 21. et la note.
en Egypte, XLIII, 1
— XLV, 24.
36. Joseph n'est plus. C'est une partie du châtiment
•les frères coupables, que d'être les témoins désolés
de la blessure qu'ils ont faite à leur père et qu'ils XLIII. 3. Juda répondit, et non Ruben, découragé
ne peuvent guérir; ils expient leur péché par le sans doute par l'insuccès de sa première tentative.
poids du secret qui fait leur tourment et leur re- Juda commence ici à jouer un rôle important parmi
mords. ses frères.
.'ix. Vous feriez descendre mes cheveux blancs avec 7. Cet homme nous a interrogés... sur notre fa-
douleur dans les enfers. Hébreu « dans le scheôl ». : mille, etc. Ce sont là de nouveaux détails ajoutés
Voir plus haut, xxvn, 33. au premier récit de l'auteur sacré.
228 Genesis, XLIII, 8-15.
X.Liber générât. Jacob (X.YXVII'L).- 7° Fratre* Joaephi in JEgyptoSrcXL-Hiyl-XLV,24i

'Eomzàv inTjQOJTrtGSv rjfiâç


ô âv&omaoç xal ztjv

yeveàv ijftmy, Xiycov El eu ô nutTjQ ifimv


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xal xazayâyeze zo) àvQQWntç dcôna zrjç qtjzî-


vrjg xal
zov (i&izoç, Ovfilafiâ zt xal azaxzijv
12 Kal zn - "
xal ztQt'(}iv&ov xal xûnva. âçyv- : j- :
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qiov diaabv Xâfieze èv zcù yenolv vfiâv, xal


zo âçyvQiov zo ànoazQaqtv tv zoîg naoaln-
7zoiç i'fimvànoazntxpaze fieft vfimv [ujnoze
àyvôtjfiâ tazi. ^Kal zov ùdtXcpbv vfimv Xa- aa^nnnpx ^b?
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nn^jpn ^nari
fieze, xal àvaozâvzeç xazâfirjze nçbç zov

Oçanov. **'0 de &e6ç fiov dqpij VfiPv %^Q IV


tvavziov zov àv&ownov ,
xal ànoazeîXai zov bsi iaâ^n-^H
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zal; yenalv avzmv, xal zov Beviafiiv, xal âva- •in 1 • : \. t r: —. \- •-: |- i
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7. AEX* (ait.) xal. (pro ravt.): avrê. A EX


A«X 1

(pro oVt): si. 9. FX#


Se. AX (pro sis): tiqÔç. 11. A 1 :
çiriv. AX* tc...:
TEQéuivd-ov. 12. A'FX* (ait.) xai.
14. AX: Beviatuiv AEX: xad-à.
(eti. alibi).

7. Par ordre, n'est ni dans l'hébreu ni dans les ni dans les Seplante. Faites ce que vous voudrez. —
Septante. - Sur notre famille. Hébreu « sur nous Hébreu et Seplante : « faites ceci ». Meilleurs, —
etsur notre famille ». —
Si notre père vivait... L'hébreu
:

n'est pas dans les Septante. Un peu de résine, —


et les Septante emploient le direct : « disant etc. Voir la note ci-contre.
style
Votre père vit-il encore? avez-Vous un frère? » — :

13. Allez. Hébreu et Septante : « levez-vous et


Conséquemment, ne se trouve ni dans l'hébreu ni allez ».
dans les Septante. —
Avec vous, n'est ni dans l'hébreu •14. Dieu. Hébreu
Que «
que mon Dieu ».
le —
ni dans les Seplante.
Tout-puissant, n'est pas dans les Septante. Qu'il
:


8. A son père. Hébreu et « à Israël son
relient, n'est ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
père ». — Septante
Afin que nous partions. Hébreu et Sep-
:

— Ce Benjamin. Hébreu et Septante « Benjamin ».


tante « afin
:
que nous nous levions et que nous
— — Et moi je serai comme privé d'enfants. Hébreu
:

partions ». Nous. L'hébreu et les Septante ajou- et Septante : « et moi, comme j'en suis privé, j'en
ent « et vous ».
: —
Et nos petits enfants. Septante : suis privé » paroles de résignation à la volonté :
« et
apparatus noster ». divine.
9. Si je ne vous le rends. Hébreu et c si 15. Ils descendirent. Hébreu et Septante ils se
Septante : :

je ne le remets en votre présence ». levèrent et descendirent ».


M. Ainsi, Vulgate igitur, n'est ni dans l'hébreu
:
La Genèse, XLIII, 8-15. 229
X. Histoire de Jacob (XXXVII-L).- 7° II Voyage de» frère» deJo*epHCXLIII,l-XL,V,24).
e

terrogûvit nos homo


per ôrdinem
Gen. 42,
44, 19.
7;
nous a interrogés par ordre sur notre fa-
nostram progéniem pater vive-
: si mille si notre père vivait, si nous avions
:

ret, si haberémus fratrem et nos : un autre frère et nous lui avons répondu
;

respôndimus ei consequénter juxta conséquemment, selon ce qu'il avait


id quod fûerat sciscitâtus numquid : demandé est-ce que nous pouvions sa-
;

scire poterâmus quod dictiirus es- voir qu'il dirait : Amenez votre frère
set Addûcite fratrem vestrum vo-
: avec vous ? » 8 Juda aussi dit à son père :

bîscum? 8 Judas quoque dixit patri «


Envoyez l'enfant avec moi, afin que
suo : Mitte pûerum mecum, ut profi- nous partions et que nous puissions
ciscâmur, possimus vivere ne et : sen. 42, 2. vivre, et que nous ne mourions pas, nous
moriâmur nos et pârvuli nostri. 9 et nos petits enfants. 9 C'est moi q.ui
6e
Ego suscipio pûerum de manu mea :
u^ 7 ''

me charge de l'enfant; c'est à ma main


require illum nisi redûxero, et red- :
que vous le redemanderez si je ne le :

didero eum tibi, ero peccâti reus in ramène, et si je ne vous le rends, je


te omni témpore. 10 Si non interces- serai coupable envers vous à jamais;
10
sisset dilâtio, jam vice altéra venis- s'iln'étaitpas intervenu de délai, nous
sémus. serions déjà revenus une seconde fois».
*""""
lgitur Israël pater eorum dixit ad
1 i 1 '
Ainsi Israël leur père leur dit : « S'il

eos Si sic necésse est, fâcite quod


: le faut ainsi, faites ce que vous voudrez ;

vultis : sûmite de ôptimis terrée frû- prenez des meilleurs fruits de ce pays-
ctibus in vasis vestris, et deférte viro ci dans vos vases, et portez à cet homme

mimera, môdicum resinœ et mellis, ptov.is.ig. en présent un peu de résine, de miel,


et stôracis, stactes ,
et terebinthi, et de storax, de stacté, de térébinthe et
amygdalârum.
H2
Pecûniam quoque d'amandes. Vi Portez aussi avec vous
dûplicem ferte vobiscum : et illam, le double d'argent; et celui que vous

quam invenîstis in sâcculis, repor- avez trouvé dans vos sacs, reportez-le,
tâte, ne forte errôre factum sit :
,3
2l™-amîn de peur que cela n'ait été fait par mé-
13
sed et fratrem vestrum tôllite, et ite prise. Mais prenez aussi votre frère
Que mon
<!
ad virum. tA
Deus autem meus om- et allez vers cet homme.

nipotens fâciat vobis eum placâbi- Dieu tout-puissant vous le rende favo-
lem et remîttat vobiscum
: fra-
Gen. 42. 4,38;
rable, afin qu'il renvoie avec vous votre
trem vestrum quem tenet, et hune *» »6. frère qu'il retient, et ce Benjamin; et
s
Benjamin ego autem quasi orbâtus
: moi, je serai comme privé d'enfants »i*
absque liberis ero.
15
Tulérunt ergo Ceux-ci prirent donc avec eux les pré-
viri mimera, et pecûniam dûplicem. sents, le double d'argent et Benjamin,
et Benjamin descenderûntque in : et ils descendirent en Egypte et se pré-

-Egyptum, et stetéruntcoram Joseph. sentèrent devant Joseph.

9. Je serai coupable envers vous à ja-


mais. Cette offre de Juda est moins em-
phatique que celle de Ruben, qui allait
jusqu'à offrir à Jacob la vie de ses deux
fils, s'il ne lui ramenait Benjamin. Néan-
moins, ou plutôt à cause de cela, elle fait
plus d'impression sur Jacob et le décide à
donner son consentement.
11. Un peu de résine, Yulgate : resinse;
hébreu tsôri : c'est le baume, déjà men-
:

tionné plus haut, parmi les parfums que


portaient en Egypte les marchands ismaéli-
Voir Genèse", xxxvir, 23, et la note.
tes. De —
miel : ce miel, appelé debas dans le texte,
n'est peut-être pas le miel d'abeilles, mais
ce que les Arabes nomment dibs, une pré-
paration mielleuse ou sirop de raisins, très
appréciée encore aujourd'hui par les Égyp-
tiens. —
De storax, Vulgate stôracis, ap-
:

pelé plus haut du nom générique aromata.


Asiatiques apportant des présents en Egypte ()'• 15).
Voir Genèse, xxxvu, 23, et la note. De —
(Tombeau de Rekhmara). stacté, Vulgate, stactes, hébreu, lot .-c'est le
troisième parfum des marchands madiani-
230 Genesis, XLIII, 16-26.
X. Liber générât. Jacob V \ \ V 1 1 - 1 ( , » — 7 Vratt <* Jonephi in Mgypto «° CXLIII,1-XL,V,24J.

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r,vEyxev. 25. AEFX* tov. AX: uec^ufinio. V. 2C. 0151 X

16. Benjamin. Les Septante ajoutent « son frère 21. Lesquels achetés, n'est ni dans l'hébreu ni dans
utérin ».
:

les Septante. Dans tout son poids dans l'hébreu, — :

18. Ite se dirent mutuellement. Hébreu et Septante ces mots viennent après nous trouvâmes l'argent ».
• ils dirent ». —
Pour déverser sur nous une fausse
:

23. De votre j)ère. Septante « de vos pères ». :



accusation. Hébreu
ter sur nous ».
«
pour se jeter et se précipi-
:
L'argent que vous m'avez donné, c'est moi qui Cai en
bonne monnaie. Hébreu : « votre argent m'est
10. Cest pourquoi, Vulgate :
quamobrem, n'est venu ». Voir la note ci-contre.
ni dans l'hébreu ni dans les Septante. 21. Et les ayant introduits dans la maison, man-
20. De nous dans l'hébreu ni
dans les Septante.
écouler, n'est ni que dans les Septante.
2:;. Qu'ils devaient. Septante «
qu'il devait ». :
La Genèse, XLIII, 16-26. 231
X. Histoire de«Jacob (XXXVII-1*). — 7" 11° Voyage de» frère* de Joseph CXL.III, 1-XLV,S4J.
Ki*atres 16
{<i
Quos cuni ille vidîsset, et Ben- coram Lorsque Joseph les vit et Benjamin
.losepli. avec eux, il commanda à l'intendant de
jamin simul, prœcépit dispensatôri
tlomus suse. dicens Intrôduc viros
:
sa maison disant « Fais entrer ces
,
:

domum, et occîde victimas, et îns-


hommes dans la maison tue des victi- ;

mes, et apprête un festin, parce que


true convîvium :
quùniam mecum c'est avec moi qu'ils doivent manger à
sunt comestûri mendie. n Feeit ille ~
midi ». {
Celui-ci fit ce qui lui avait été
sibi fûerat imperâtum, et in- Gen. 42, 2.
quod commandé, et il introduisit ces hommes
trodûxit viros domum. i8 ïbîque ex- Gen. -12, 28. dans maison. 18 Et là, épouvantés,
la
térriti, dixérunt miïtuo
Job,
Propter :
la, 20.
ils se dirent mutuellement « C'est à :

pecûniam, quam retûlimus prius in


iSap. 17, 11.
cause de l'argent que nous avons rap-
saccis nostris, introdûcti sumus ut :
porté précédemment dans nos sacs qu'il
devolvat in nos calûmniam, et vio- nous a fait entrer ici, pour déverser sur
lenter subjîciat servitûti, et nos et nous une fausse accusation, et nous ré-
duire violemment en servitude, nous et
àsinos nostros.
* 9 De nos ânes ».
Quamôbrem in ipsis fôribus ac- pecunia 19
C'est pourquoi, à la porte même,
cedéntes ad dispensatôrem domus 20 priore
explana-
tio. s'approchant de l'intendant de la mai-
locûti sunt Orâmus, domine, ut aû-
:

son,
20
ils dirent « Nous vous
prions,:

dias nos. Jam ante descéndimus ut


seigneur, de nous écouter. Nous som-
emerémus escas 2I quibus emptis,
: mes déjà venus ici pour acheter des vi-
2
cum venissémus ad diversôrium, vres; lesquels achetés, quand nous
'

aperûimus saccos nostros, et invéni- fûmes arrivés à l'hôtellerie, nous ouvrî-


mus pecûniam in ore saccôrum :
Gen. 42, 27
mes nos sacs, et nous trouvâmes l'ar-
quam nunc eôdem pondère reporta- gent à l'entrée des sacs. Nous l'avons
vimus. — Sed et âliud attûlimus rapporté maintenant dans tout son
22
poids; mais nous avons rapporté
argéntum, ut emâmus quœ nobis ne- aussi d'autre argent pour acheter ce
cessâria sunt non est in nostra cons-
qui nous est nécessaire. Nous ne savons
:

ciéntia quis posûerit eam in marsû-


23 At ille
pas qui a mis cet argent dans nos
piis nostris. respùndit :
bourses ». 23 Mais lui répondit « Paix :

Pax vobiscum, nolïte timére Deus : Gen. 42. 28; avec vous! ne craignez point votre :

31, 29.
vester, et Deus patris vestri. dédit Dieu et le Dieu de votre père vous a
vobis thesaûros in saccis vestris :
mis des trésors dans vos sacs, car l'ar-
nam pecûniam, quam dedistis mihi, gent que vous m'avez donné, c'est moi
qui l'ai en bonne monnaie ». Et il leur
probâtam ego hâbeo. Eduxitque ad Gen. amena Siméon. 2i Et les ayant intro-
42, 25.
eos Sîmeon. 21 Etintrodûctis domum,
Gen. 24. 32; duits dans la maison, il leur apporta
âttulit aquam, et lavérunt pedes 18,4.
Luc. 7,
44. de l'eau, et ils lavèrent leurs pieds, et
suos. deditque pâbulum âsinis eô- 25
il donna à
manger à leurs ânes. Or
rum. 2:i £111 vero parâbant mûnera, eux préparaient leurs présents, atten-
donec ingrederétur Joseph merîdie :
dant que Joseph entrât sur le midi; car
audïerant enim quod ibi comestûri avaient appris que c'était là qu'ils
Luc. 14, 1. ils
essent panem. devaient manger du pain.
2fi Fratrum 20
Igitur ingréssus est Joseph do- ad Joseph Joseph donc entra dans sa mai-
mum suam, obtulerûntque ei mû- uiunera.
son et ils lui offrirent les présents ,

nera. tenéntes in mànibus suis et qu'ils tenaient en leurs mains, et ils se


:

tes, le ladanum : voir ibidem. — De tèrèbinthe : il droit où ils passèrent la nuit, que l'un d'entre eux
s'agit ici des pistaches, fruit allongé comme une pe- avait fait la première découverte (xlii, 27). Les frères
tite amande, produit, ainsi que les amande» elles- de Joseph confondent ces deux épisodes en un seul,
mêmes, par la terre de Chanaan, et ayant
*
un goût parce qu'il n'est pas à propos qu'ils entrent dans
parfumé très apprécié des Orientaux. cette distinction minutieuse en parlant à l'intendant
16. L'intendant de sa maison. Voir plus haut la de Joseph, et qu'il leur suffit de lui dire qu'ils ont
note sur Genèse, xxxix, 4. retrouvé leur argent seulement après le départ
21. Nous ouvrîmes nos sacs et nous trouvâmes d'Egypte, afin de se justifier à l'avance si on leur
forgent. Cet épisode, que les frères de Joseph pla- reproche de n'avoir point payé le blé qu'on leur
cent au cours de leur voyage, n'eut lieu, d'après avait vendu.
Genèse, xlii, 33, qu'après leur retour au pays de Cha- 23. L'argent... c'est moi qui l'ai. On a accusé de
naan. Mais c'est bien pendant le voyagé, à l'en- mensonge, à ce sujet, l'intendant de Joseph et Joseph
232 Genesis, XLIII, 27 — XLIV, 2.
X. Liber ffenerat. .Jacob (XXXV1I-JL).— T Fratrem JouepM in MgyptoST (XLIII. 1-XL.V, 24).

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27. ATX: Tiçea/ivrcoog. 28. AEFX:
Evloyrjxbs.
AX* avTcô. 29. A*X* (pr.) avrS. Af (p. pr. EÎnev)
avTois. AEXf (p. Ovr.) êaxiv. 30. AEFX: k'vrsoa. y. 28. 'p mnna'n
AX: Trtfiieïov. 32. AEXf (in Tiàg noifirjv 7tQojî<i-
rcov. 34. AX: fuçiSa. AFX:
f.)
Ttoàs avrss. 1. AFX* —
o. AX: éupâXare (A eti. vs. 1
2}...-j- (p. pana.) avrû.

i7. Lewr ayant rendu leur salut avec bonté. Hé- 33. //* étaient extrêmement surpris. Hébreu et
breu « leur demanda comment
:
ils allaient ». Les Sep- Septante : « ces hommes étaient stupéfaits chacun
tante emploient le stvle direct « Comment allez- : vis-à-vis de son frère ».
vous? » 34. En
prenant les parts qu'ils avaient reçues de
28. Il vit encore. Les Septante ajoutent « et lui. Hébreu
: il dit : «
Joseph leur ût porter des mets : de
Cet homme est béni de Dieu ». devant lui >.
29. Dont vous m'aviez
parlé. Septante « que vous : XLIV. l. Emplis,., mets. Les Septante emploient
avez promis de m'amener. » le pluriel «
emplissez,., mettez ».
:

30. Il se relira
précipitamment. Septante : « Jo- 2. Ma coupe d'argent. Hébreu « la
coupe, ma :

seph lut troublé •. coupe d'argent ».


La Genèse, XLIII, 27 — XLIV, 2. 233
X. Histoire de Jacob (XXXVH-Ij).— 7°JT Voyagede* frère» de Joseph ( XLIII, 1-XLV,24J.
27 Gcn 28 27
adoravérunt proni in terram. At i
42 %' i
''

prosternèrent, inclinés vers la terre.


37 10
ille.cleménter resalutâtis eis, inter- >
-

Mais Joseph, leur ayant rendu leur sa-


rogâvit eos. dicens Salvûsne est
:
Gen .
29, g.
lut avec bonté, les interrogea, disant :

pater vester senex,


de quo dixératis « Se porte-t-il bien, votre vieux père
mihi? Adhuc vivit? 28 Qui respon- dont vous m'aviez parlé? vit-il en-
dérunt Sospes est servus tuus pa-
: core? » 28 Ceux-ci répondirent : « Il se
ter noster, adhuc vivit. Etincurvâti, porte bien, votre serviteur notre père,
adoravérunt eum. 29 Attôllens autem il vit encore ». Et s'étant
profondément
•,os , >1 '

Joseph ôculos, vidit Benjamin fra- se prosternèrent devant


i
<
; | inclinés, ils
29
trem suum uterinum, et ait Iste est :
•*«*'.>«""" lui. Or Joseph, levant les yeux, vit
i'rater vester pârvulus, de quo dixé- Benjamin son frère utérin, et dit : « Ce-
ratis mihi? Et rursum Deus, in- : lui-ci est votre jeune frère dont vous
30
quit, misereâtur tui, lîli mi. m'aviez parlé? » Et de nouveau : « Dieu
Festinavitque, quia commuta fûerant dit-il, te soit miséricordieux, mon
suo. » 30 Et
viscera ejus super fratre et fils ! se retira précipitamment,
il

erumpébant lâcrymœ et intrôiens : car ses entrailles s'étaient émues sur


cubiculum flevit. 3I Rursûmque Iota son frère, et des larmes s'échappaient
fâcie egréssus, contînuit se, et ait : de ses yeux entrant donc dans sa
:

32 c «ena 3I
P imite panes. Quibus appôsitis.
-

chambre, il pleura. Puis, sortant de


seôrsum Joseph, et seôrsum frâtri- nouveau, le visage lavé, il se contint et
32
bus, iEgyptiis quoque qui vescebân- dit « Servez des
:
pains ». Les pains
tur simul, seôrsum (illicitum est servis à part pour Joseph, à part pour
Ge,
enim iEgyptiis comédere cum He- 39 f6 .
34!
ses frères, et à part pour les Égyptiens
brans, et profânum putant hujuscé- ex"^.' qui mangeaient ensemble (car il n'est
modi convivium) 33 sedérunt coram pas permis aux Egyptiens de manger
eo, primogénitus juxta primogénita avec les Hébreux, et ils regardent
sua. et mînimus juxta rctâtem suam. comme profane un semblable repas), 33
Et mirabântur nimis. 3i sumptis ils s'assirent devant lui, le premier-né

pârtibus quas ab eo accéperant ma- : selon son droit d'aînesse, et le plus


jôrque pars venit Benjamin, ita ut jeune selon son âge. Or ils étaient ex-
quinque pârtibus excéderet. Bibe- trêmement surpris, 3S en prenant les
rûntque et inebriâti sunt cum eo. parts qu'ils avaient reçues de lui car :

la part qui fut donnée à Benjamin était


si grande, qu'elle surpassait cinq autres
parts. Ils burent donc et firent grande
chère avec lui.
\11V. 1

Prsecépit autem Joseph n.- XlilV. Or Joseph commanda à l'in-


*

scyplio
dispensatôri domus sute, dicens : , tendant de sa maison, disant « Emplis- :

,um
Impie saccos eôrum fruménto, quan- les sacs de ces hommes d'autant de
tum possunt câpere et pone pecû-
: blé qu'ils en peuvent contenir, et mets
niam singulôruminsummitâte sacci. &en. 42,20,
l'argent de chacun dans le haut de son
bcyphum autem meum argenteum, sac 2 mais place à l'entrée du sac du
;

et prétium quod dédit tritici,


pone plus jeune ma coupe d'argent, et le
. ore sacci juniôris. Factûmque est prix du blé qu'il a donné ». Et il fut fait

lui-même, sur l'ordre duquel devait parler le ma- mettait à tous les usages de son pays adoptif qui
jordome. Mais celui-ci, dans le texte hébreu, dit n'étaient point mauvais en eux-mêmes.
simplement qu'il a reçu le prix du blé, ce qui était 33. Ils s'assirent. Les Égyptiens s'asseyaient à table
exact. Les patriarches d'ailleurs, n'étaient pas impec- et ne se couchaient ni sur des tapis, comme beau-
cables. coup d'Orientaux, ni sur des lits, comme les Grecs
32. A part pour Joseph.
Joseph mange à part, non et les Romains.
seulement de ses frères, mais des autres Égyptiens :

la distinction des
rangs l'exigeait ainsi, et il se sou- XLIV. 2. Ma coupe d'argent. Les coupes dont se
234 Genesis, XLIV, 3-16.
\. IjIktï'ciicimI. Jacob (XXXVII-li).— T Fratre* JonepMin Mgypto2 CXLIII,1-XLV,24

'IcûGijqi,xa&cog eîne. Tô nocol ôièqiavae, 3


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appelé, n'est ni dans l'hébreu ni dans 9. Que vous cherchez, n'est ni dans l'hébreu ni
les Septante. dans les Septante.
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ç«e vous avez dérobée est celle. Hé- 10. Votre avis. Hébreu et Septante « vos
paroles •. :

breu : « n'est-ce pas ce dans quoi boit? » Septante : 11 C'est pourquoi, Vulgate itaque, n'est ni daus :

«
pourquoi avez-vous dérobé ma coupe d'argent? » l'hébreu ni dans les Septante.
ti. Fit comme il lui avait été
ordonné, n'est ni dans 14. Le premier.., tous ensemble : ces deux expres-
l'hébreu ni dans les Septante. sions ne sont ni dans l'hébreu ni dans les Septante.
7. Comme si vos serviteurs avaient commis... Hé- 15. Pourquoi avez-vous voulu agir ainsi? Hébreu
breu et Septante « Dieu garde vos serviteurs
: «
qu'avez-vous fait? Ignorez-vous qu'il n'y a point
— :

d'avoir commis... » :
d'homme semblable à moi dans l'art de deviner?
8. Arrive-t-il donc.
Vulgale conséquent est, n'est : Hébreu et Septante «
ignorez-vous qu'un homme :

ni dans l'hébreu ni dans les comme moi devine? »


Septante.
La Genèse, XLIV, 3-16. 235
X. Histoire de Jacob (XXXVII-L,). — TIF Voyage des frère* de Joseph (XL.UI, 1-XL.V, 24).
3
Et, au lever du matin, on les
3
ita. Et orto mane, dimissi sunt ainsi.
cum âsinis suis. ''

Jamque urbem renvoya avec leurs ânes. Et déjà ils ''

étaient sortis de la ville, et ils avaient


exierant, et procésserant paûlulum :

fait un peu de chemin; alors


tune Joseph accersîto dispensatôre Joseph
ayant appelé l'intendant de sa maison :

domus, Surge, inquit, et perséquere


Jer. 18, 20.
«
Lève-toi, dit-il, et poursuis ces hom-
viros et apprehénsis dicito
:
Quare :
Ps.34, 12; mes; et quand tu les auras atteints,
reddidistis malum pro bono ?
5 37, 21.
Scy- dis-leur Pourquoi avez-vous rendu le
:

phus, quem furâti estis, ipse est in mal pour le bien? La coupe que vous '•'

quo bibit dôminus meus, et in quo .llini<li-i-


fratrew
avez dérobée est celle dans laquelle boit
augurâri solet :
péssimam rem fecîs- mon maître, et avec laquelle il a cou-
tis. tume de deviner c'est une chose très :

6
Fecit ille ut jûsserat. Et appre- mauvaise que vous avez faite ».
hénsis per ôrdinem lociitus est. 7 i-illi-mn
6
Celui-ci fit comme il lui avait été
Qui 1

tlftfii-.it».
sic lôquitur
ordonné; et les ayant atteints, il leur
respondérunt :
Quare dit le commandement mot pour mot.
dôminus noster, ut servi tui tantum 7

commiserint? 8 Pecûniam,
Ils répondirent : «
Pourquoi notre sei-
ilagîtii
gneur parle-t-il ainsi, comme si vos
quam invénimus in summitâte sac- serviteurs avaient commis un crime si
côrum, reportâvimus ad te de terra grand?
8
L'argent que nous avons
Chânaan et quômodo cônsequens
: trouvé dans le haut de nos sacs, nous
est ut furâti simus de domo dômini l'avons rapporté de la terre de Cha-
aurum vel 9 naan comment arrive-t-il donc que
:
tui argéntum? Apud
fûerit invéntum servô- nous avons dérobé de la maison de
quemcûmque votre maître de l'or ou de l'argent? !l

rum tuôrum quod quseris, moriâtur,


Que celui, quel qu'il soit, de vos servi-
etnos érimus servi dômini nostri. 10
teurs, auprès de qui sera trouvé ce que
Qui dixit eis Fiat juxta vestram :
vous cherchez, meure, et nous, nous
senténtiam apud quemcûmque fûerit
: serons esclaves de notre seigneur ». !°
invéntum ipse sit servus meus, vos U leur dit « Qu'il soit fait selon votre
:

autem éritis innôxii. M Itaque festi- Scypliiis


in sacco
avis que celui auprès de qui il sera
:

Itt- ii
jainiii.
trouvé soit mon esclave mais vous, vous
nâto déponentes in terram saccos,
;

serez innocents ». u C'est pourquoi,


- {

aperuérunt sînguli. Quos scrutâ- descendant promptement leurs sacs à


tus, incipiens a majore usque ad mi-
,2
terre, chacun ouvrit le sien. L'inten-
nimum, invénit scyphum in sacco dant les ayant fouillés, commençant de-
Benjamin. puis le plus grand jusqu'au plus petit,
<3
At illi, scissis véstibus, oneratîs- trouva la coupe dans le sac de Benjamin.
13
Ainsi eux, leurs vêtements déchi-
que rursum âsinis, revérsi sunt in Fratpes
iA coram rés, et leurs ânes rechargés, retournè-
oppidum. Primûsque Judas cum Joseph. rent à la ville. 1; Et Juda le premier
frâtribus ingréssus est ad Joseph avec ses frères entra auprès de Joseph
(needum enim de loco abîerat om- ) (car il n'était pas encore sorti du lieu),
Gen. et tous ensemble se précipitèrent à
nésque ante eum pâriter in terram
42. 6;

terre devant lui. n Joseph leur dit


37, 7, 9.

comierunt. H5 Quibus ille ait Cur :


:

«
Pourquoi avez-vous voulu agir ainsi ?
sic
âgere voluîstis? an ignorâtis quod
non sit similis mei in augurândi ignorez-vous qu'il n'y a point d'homme
Gen. «, 5; semblable à moi dans l'art de deviner? »
sciéntia? u Cui Judas Quid respon- 41 8; 16
Et Juda « à
:
'4o%? :
Que répondrons-nous

servaient les Égyptiens étaient souvent d'une valeur


considérable, soit comme matière, soit comme
œuvres Les tombeaux en ont présenté une mul-
d'art.
titude aux chercheurs, et tous les grands musées
de l'Europe en possèdent aujourd'hui de plus ou
moins remarquables.
•>. Avec
laquelle il a coutume de deviner. La divi-
nation par la coupe était connue en
Egypte comme
dans tout l'Orient. Pour la pratiquer, on versait de Coupe égyptienne en or (y. ô).
l'eau dans une coupe de verre ou dans tout autre
(Musée du Lourre).
236 Genesis, XLIV, 17-28.
X. Ijiber g enerat. .Jacob (XXXVII-Ij) .-TFratres Jottephi in Mgypto 3° CXL.III, 1-XL V, 24).
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