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SBEIDCO – 1st International Conference on Sustainable Built Environment Infrastructures in Developing Countries

ENSET Oran (Algeria) - October 12-14, 2009

CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA GESTION DU


RISQUE SISMIQUE EN ALGERIE (REGION ORANAISE)

S.Refas1, M.Bensafi 2, F. Benslafa-Kazi Aoual3, M.Mouli4

T.3. La performance des structures en béton

RESUME :
Les catastrophes naturelles, de part le monde, sont à l’origine de pertes en vies humaines et d’importants dégâts
matériels causant des pertes inestimables sur le plan économique et environnemental. L’Algérie a connu lors de
la dernière décennie plusieurs catastrophes naturelles dont les plus meurtrières ont été les séismes. Ainsi la
gestion du risque sismique est devenue une préoccupation majeure des hauts responsables gouvernementaux. Le
risque sismique est la combinaison de la vulnérabilité des éléments exposés aux séismes et de l’aléa sismique.
L’objectif de notre recherche est une contribution à l’amélioration de la gestion du risque sismique en évaluant
l’aléa sismique dans la région Oranaise. A cet effet nous avons évalué la sismicité historique d’Oran en
collectant les informations macrosismiques et instrumentales ainsi que la distribution géographique des séismes
dans la région. Pour l’évaluation de l’aléa sismique de la ville d’Oran et de ses environs, nous avons utilisé le
modèle probabiliste, l’ensemble des résultats obtenus nous ont permis de tracer une carte d’intensité maximale
de la région.

MOTS CLE :

Gestion du risque – Séisme - Aléa sismique - Modèle probabiliste - Carte d’intensité maximale.

ABSTRAT

Natural disasters around the world, are the cause of casualties and material damage caused incalculable losses in
the economic and environmental. Algeria has experienced over the last decade several natural disasters which
have been most deadly earthquakes. The management of earthquake risk has become a major concern of senior
government officials. The seismic risk is the combination of the vulnerability of elements exposed to
earthquakes and seismic hazard. The aim of our research is a contribution to improving the management of
earthquake risk in assessing the seismic hazard in the Oran region. To this end we evaluated the historical
seismicity of Oran by collecting macroseismic and instrumental information and the geographical distribution of
earthquakes in the region. For the assessment of seismic hazard in the city of Oran and its environs, we used the
probabilistic model; all results have enabled us to draw a map of maximum intensity in the region.

KEY WORDS:

Risk Management - Earthquake - Seismic hazard - probabilistic model - Map of maximum intensity.

1
Laboratoire Matériaux, Département Génie Civil, ENSET Oran, Algérie, soria_r5@yahoo.fr
2
Département Génie Civil, USTO Oran, Algérie.
3
Laboratoire Matériaux, Département Génie Civil, ENSET Oran, Algérie.
4
Laboratoire Matériaux, Département Génie Civil, ENSET Oran, Algérie.

T.3. Contribution a l’amélioration de la gestion du risque sismique en Algérie (région oranaise). S.Refas, M.Bensafi,
F.Benslafa-Kazi Aoual, M.Mouli
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1. INTRODUCTION

Les catastrophes naturelles constituent une problématique tout à fait d’actualité dans le monde. Parmi
les catastrophes naturelles, les tremblements de terre ont été la cause des désastres les plus meurtriers,
affectant plus de 80 pays et causant la mort de plus de 1,6 millions de personnes. Chaque année,
environ vingt séismes importants, de magnitude supérieure à 7 sur échelle de Richter, secouent la
terre, selon le recensement du dernier siècle des Nations Unies. Le risque est la probabilité de pertes
en vies humaines, et des dommages aux biens et atteinte à l’activité économique au cours d’une
période de référence et en une région donnée pour un aléa particulier. Le risque est la combinaison de
l’aléa, de la vulnérabilité et des enjeux. L’aléa prend en compte l’aspect physique du risque : la
récurrence et l’intensité du séisme. La vulnérabilité tient compte des aspects humains : la densité de la
population aux alentours de la zone à risque, la fragilité des habitations, la réponse des sociétés aux
risques sismiques. La réduction du risque sismique se base sur une bonne estimation de la vulnérabilité
des éléments exposés aux séismes vis-à-vis des forces sismiques mais aussi sur la définition de l’aléa
sismique qui apporte l’information probabiliste à moyen et long terme. Cette information concerne le
lieu et la magnitude des futurs séismes ainsi que la manière dont différents points d’une région donnée
vibreront en termes d’accélération, vitesse ou déplacement. Ces catastrophes contribuent à des pertes
importantes en vie humaines et augmentent considérablement les coûts des dommages. Ce qui
constitue une préoccupation croissante afin de réduire ces risques il faut en premier évaluer l’aléa
sismique lui-même.

2. SISMICITE DE L’ALGERIE

En Algérie, les différentes études géologiques et sismologiques montre que 70% du Nord du pays
sont soumis à l'activité sismique. Dans cette partie du territoire national sont concentrées au moins
90% des installations socio-économiques et politiques du pays.

2.1Situation de l’Algérie par rapport aux mouvements des plaques

Toute la côte nord de l'Algérie se situe dans une zone tectonique des plus propices aux tremblements
de terre. La côte nord est traversée par une limite de plaques lithosphériques continentales
convergentes: la plaque eurasienne au nord chevauche la plaque africaine au sud. C'est dans cette faille
de chevauchement que se déclenchent les séismes de la région. La chaîne tellienne (Atlas tellien)
constitue le segment orogénique périméditerranéen de la ceinture active alpine et himalayenne qui
s'étend du Sud-Ouest asiatique à l'Océan Atlantique. Dans la région méditerranéenne, cette ceinture est
caractérisée par la convergence des plaques tectoniques africaine et eurasienne dans la direction
NNW-SSE. Le rapprochement entre les Plaques est d'environ 4-6mm/an, ce qui génère une
accumulation importante de contraintes. Lorsque ces contraintes deviennent trop fortes, certaines
failles peuvent être mises en mouvement. Le déplacement rapide des bords de la faille génère alors des
ondes sismiques qui se propagent jusqu'à la surface. Les principales failles actives sont localisées au
niveau de la chaîne de montagne nord-africaine (Atlas).
Ce contexte géodynamique régional a engendré dans le Nord de l'Algérie, sur environ 200 à 300 Km
de large, un ensemble de structures tectoniques (plis, failles) de direction générale perpendiculaire à la
direction de convergence des plaques tectoniques ainsi qu'une activité sismique relativement élevée.
Cette sismicité est superficielle d'où son caractère souvent destructeur.

2.2 Sismicité d’Oran

Le zonage sismique du territoire, montre que la bande tellienne notamment dans sa frange littorale est
soumise au degré d’aléa sismique le plus élevé. La région Tellienne est un espace tectoniquement
complexe à vulnérabilité sismique naturelle élevée, appelée à connaître d’autres séismes d’importance
variable.

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La sismicité augmente du Sud Ouest vers le Nord Est et devient plus grande selon les données
historiques dans la région entre les villes de Mascara, Mostaganem, Sig et Oran, où a eu lieu un plus
grand nombre de séismes.
L’activité sismique de l’Oranie a été étudiée dans la partie du Nord Ouest de la zone littorale entre
32°N et 38°N de latitude Nord et 3°W de longitude Ouest et 0°E de longitude Est.

2.2.1 Les séismes historiques


Au cours du vingtième siècle de fortes secousses se sont manifestées par différentes intensités dans la
région d’Oran, toutes ces données indiquent que les abords proches de la ville d’Oran représentent une
source sismogénes de forts tremblements de terre. Selon les données néotectoniques cette localité
représente un nœud tectonique : zone expressivement destructive ou se superposent les morpho
structures prises par différentes intensités des mouvements verticaux et par différents soulèvements ;
les tremblement de terre sont liés aux dislocations des morpho structures le long de leurs failles de
bordure, tandis que les efforts maximum sont liés aux nœuds.

Tableau 01 : Les séismes historiques


Epicentre Magnitude Intensité Heure Date Localité
35°70N 00°60E 7.5 X 01h15mn 09 octobre 1790 Oran
35°40N 00°10E 7.5 X 00h01mn Mars 1819 Mascara
35°40N 00°10E 5.7 VIII 09h30mn 22 Novembre 1851 Mascara
Mostaganem 4.6 VI 19h00 16 janvier 1878 Mostaganem
35°58N 00°33E 6.5-7.5 IX-X 13h25mn 29 Novembre 1887 Kalâa
35°70N00°80W 5.2-5.7 VIII-VII 04h15 mn 21 Mai 1889 Oran
Oran 4.6-5.2 VII-VI 18h08 mn 25 Avril 1900 Relizane
35°70N00°40W 5.2 VII 18h06 mn42s 24 Juillet 1912 Arzew
32°90N 00°10E 4.9 VIII 8h06mn06s 13 Mars 1948 Ain sefra
35°70N00°70W 4.1 V 12h36mn49s 4 Novembre 1949 Oran
35°70N 00°20E 4.1 V 10h44mn29s 21 Mai 1950 Mostaganem
36°80N00°30W 4.1-4.6 V-VI 07h22mn48s 01 Janvier 1956 Arzew
35°80N00°60W 5.2 VII 20h00mn05s 12 Décembre 1959 Oran
35°50N01°50W 5.2 VII 13h46mn21s 13 Mai 1964 Béni Saf
35°50N00°10W 5.1 VII-VIII 02h10mn20s 13 juillet 1967 Sig
35°80N00°90W 4.1 V 22h38mn06s 12 juin 1972 Oran
35°35N01°03W 4.1 V 21h40mn 16 Janvier 1980 ATemouchent
35°99N00°22W 4.8 VI 19h50mn 19 Avril 1981 Oran
35°38N01°20W 4.1 IV 11h44mn00s 18Juillet 1985 Terga
35°67N00°50W 4 IV 03h00mn 4 Novembre 1987 Oran
35°45N00°03W 5.6 VIII 02h13mn 18 Août 1994 Béni Chograne
35°29N01°31W 5.8 VIII 17h 36 mn 55s 22Décembre 1999 ATemouchent

3. ÉVALUATION DE L'ALEA SISMIQUE

Les dommages causés par un tremblement de terre dépendent de la façon dont le sol bouge et dont les
édifices sont construits dans la région touchée.
Ce qui intéresse les spécialistes en matière de prévention sismique ce sont les dégâts dans les
bâtiments que peuvent causer les séismes. Il faut donc évaluer dans chaque région les dégâts les plus
importants qui peuvent être causés par un séisme. Ceci revient donc à déterminer l'intensité maximale

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que l'on peut ressentir dans la région en question et l'accélération maximale que le sol est susceptible
de subir lors d'un tremblement de terre.

3.1Fréquence de distribution des séismes


Deux types de données sont disponibles : le catalogue de sismicité instrumental et le catalogue de
sismicité historique. Le réseau instrumental enregistre les séismes depuis 1900. Le catalogue de
sismicité historique recense des séismes depuis 1790, les informations sont en terme d’intensités. Si
l’on prend les séismes postérieurs à 1900, sur la base de la grandeur de la magnitude on a fait la
classification des séismes intervenus. Le nombre de séismes de magnitude déterminée est présenté sur
la figure 1. Pour rendre compte de la fréquence sismique dans l’oranie pour une période plus large
1790 à 2003, de la même façon on a fait la classification des séismes intervenue selon la grandeur de
l’intensité, et la fréquence de l’apparition de l’intensité définie est représentée sur la figure2.

Figure 1 : Nombre d’événements Figure 2 : Nombre d’événements en fonction


en fonction de la magnitude de 1900 à 2003 de l’intensité de 1790 à 2003

3.2 Modélisation des courbes de récurrence


L’activité sismique d’une région est définie par les expressions analytiques qui relient la fréquence
d’occurrence à la magnitude de séisme donnée par la relation 1
Log N= 5.34-0.84M (1)

log N = 5,34 - 0,84M

1,4

1,2

0,8
LogN

0,6

0,4

0,2

0
3 3,5 4 4,5 5 5,5 6

Magnitude

Figure 3 : Relation Fréquence - Magnitude par an pour M ≥4

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3.3 Loi d’atténuation de l’accélération maximale :


Relation d’atténuation Ambraseys (1996) est donnée par l'expression
Log (PGA) = -1.39 +0.266Ms -0.922log(r) (2)
Avec r² = d² +h² (d : distance épicentrale en km ; h : profondeur du foyer en km (prise égale à 15 km).
Ms : magnitude des ondes de surface ; PGA = Pic d’accélération horizontale (exprimée en g)
La figure 4 représente Loi d’atténuation de l’accélération maximale en fonction de la distance hypo
centrale pour différentes magnitudes M de la région d’Oran.
0
,
0
5
0
0
,
0
4
5
0
,
0
4
0

M
=
4
.
0
-
4
.
9
Accelération maximal PGA (g)

M
=
5
.
0
-
5
.
9
0
,
0
3
5

M
=
6
.
0
-
7
.
5
0
,
0
3
0
0
,
0
2
5
0
,
0
2
0
0
,
0
1
5
0
,
0
1
0
0
,
0
0
5
0
,
0
0
0
0

5
0

1
0
0

1
5
0

2
0
0

2
5
0

3
0
0

3
5
0
Distance hypocentrale r en Km

Figure 4: Loi d’atténuation de l’accélération maximale


en fonction de la distance hypocentrale pour différentes magnitudes M

3.4 Modèle d’analyse de l’aléa sismique


Sous la forme générale, le modèle de Poisson peut être défini par la relation 3
e -t (  t ) n
Pn ( t )  3 
n!
Où Pn (t ) : La probabilité de l’apparition de n séisme dans l’intervalle de temps t ; n le nombre
d’événements ;  la valeur moyenne de l’apparition d’un paramètre du séisme.
La probabilité d’avoir donc au moins un séisme durant un intervalle de temps t est donnée par la
relation 4
L
P  1 - e -t (4) avec  
T
T : période de retour de l’événement ; L : durée de vie économique de l’ouvrage

3.5 Le modèle de sismicité :


Le modèle de sismicité utilisé est celui de Tomatsu, Katayama et Malas (1994). On a utilisé le
catalogue des séismes d’après Benouar (1994), la relation 6 nous donne la fréquence accélération
pour l’Oranie : log(  )  - 3 , 586 - 1 , 3345 log( PGA ) (6 )

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-
0
,
2
-
0
,
4
-
0
,
6
e
-
0
,
8
c
n log( λ ) = - 3 ,586 - 1 ,3345 log( PGA )
e
u
q
-
1
,
0
é
r
f
e
-
1
,
2

d
e
m
h
-
1
,
4

t
i
r
a
g
o
L
-
1
,
6
-
1
,
8
-
2
,
0
0
,
0
0

0
,
0
1

0
,
0
2

0
,
0
3

0
,
0
4

0
,
0
5
A
c
c
é
l
é
r
a
t
i
o
n
d
e
p
o
i
n
t
e
d
u
s
o
l
(
g
)
Figure5 : Relation fréquence annuelle –accélération maximale
du sol pour la région Oranaise
3.6 Période de retour :
Accélération maximale PGA en fonction de différentes périodes de retour et donné par les relation
7 et 8
1
log(  )  log( )  - 3 , 586 - 1 , 3345 log( PGA ) (7 )
T
1
- 3 , 586 - log( )
log( PGA )  T (8 )
1 , 3345

1200

1000
Période de retour (an)

800

600

400

200

0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4

Accélération (g)

Figure 6 : Diagramme d’interdépendance de l’accélération


et de la période de retour
3.7 Probabilité de dépassement :
Probabilité de dépassement de différentes accélérations maximales du sol pour les durées de vie
économique de l’ouvrage de 10 ans 50 et 100 ans sont données par les relations 9 et 10.
log(  )  log -  1 
ln( 1 - P )  (9 )
 T 
- log -  1 
ln( 1 - P ) - 3,586 
log( PGA )   T  ( 10 )
1 , 3345

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0
,
4
0
0
,
3
5

6
)

0
,
3
0
g
(
l I = 1.41 Ms - 1.18 ln r- 0.0044 r + 2.18

5
o 0
,
2
5

T
=
1
0
a
n
s
s
u
d

T
=
5
0
a
n
s

4
t M =4
n
0
,
2
0

T
=
1
0
0
a
n
s
o M =5
p

3
e
d
M =6

Intensité I
0
,
1
5

n
o
i

2
t
a
r
é
l
0
,
1
0

1
c
c
A
0
,
0
5

0
-
1
0
,
0
0
0
,
0

0
,
2

0
,
4

0
,
6 a

0
,
8

1
,
0

5
0

1
0
0

1
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0

2
0
0

2
5
0

3
0
0

3
5
0

4
0
0

4
5
0
P
r
o
b
a
b
i
l
i
t
é
d
e
d
é
p
s
s
e
m
e
n
t

Distance hypocentrale r (Km)

Figure 7 : Probabilité de dépassement pour Figure 8: Loi d’atténuation de l’intensité maximale


différentes accélérations du sol en fonction de la distance hypocentrale

3.8 Intensité maximum ressentie dans la région Ornaise


Pour le calcul de l’intensité due aux tremblements de terre qui se sont produits dans la région d’Oran,
on a utilisé la relation d’atténuation de l’intensité épicentrale avec des distances établies par :
Sponheuer I = 1.41 Ms - 1.18 ln r- 0.0044 r + 2.18 ... (11)
La carte des intensités maximales est représentée en figure9.

Figure9: La carte des intensités maximales dans l’Oranie

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4. CONCLUSION

L’évaluation de l’aléa sismique constitue donc une prévision qui revient à quantifier la possibilité pour
qu’un site ou une région donnée soit exposé à une secousse sismique d’une certaine intensité, pendant
une période donnée (d’un an, cent ans, mille ans).
Au terme de cette étude nous constatons que la ville d’Oran est soumise à un aléa sismique peu élevé
comparé à chlef ou à d’autres régions dans le monde mais pour d’autres raisons liées au degré de
vulnérabilité on peut parler d’une région à grand risque sismique.
Les intensités et les accélérations obtenues sont relativement faibles car les épicentres des séismes
importants sont situés loin du site d’Oran et du fait introduisent un aléa sismique réduit.
D’autre part le nombre de séismes pris en compte dans cette analyse ainsi que la période de temps
considérée reste très limitée, constituant un échantillon peu représentatif pour cerner l’aléa sismique de
l’Oranie.
Les données sismiques d’avant 1900 seront prises en compte dans l’évaluation de l’aléa sismique de
l’Oranie une fois révisées et homogénéisés. Il serait plus intéressant de continuer ce travail en
remontant plus loin dans le temps surtout que les ouvrages vitaux et d’importance particulière qui
doivent rester fonctionnels après un séisme destructeur ont généralement une période d’exploitation
relativement longue et des possibilités réelles de vivre un séisme fort.
Enfin, même si les méthodes d’estimation de l’aléa sismique sont nombreuses, elles convergent et
participent toutes à la mise en place d’une politique de réduction et de prévention des risques
sismiques et sont même la première phase dans la réduction des risques dans une société exposée à des
tremblements de terre car ces évaluations de l’aléa permettent d’avoir une connaissance de l’agression
sismique probable.

REFERENCES

1- A. Mokrane et al, Les séismes en Algérie de 1365 à 1992, publication du centre de recherche en
astronomie astrophysique et géophysique, CRAAG Alger 1994

2- C.Beauval, C.Scotti, Variabilité dans la modélisation de la récurrence des séismes et impact sur
l’évaluation de l’aléa sismique en France, Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire, BERSSIN,
Fontenay-aux-Roses.

3- D. Benouar, Catalogue des séismes de l’Algérie de 1900 a 1990, 1993.

4- L’université KIRIL ET METHODY YUGOSLAVIE Investigations séismologiques géologiques


géotechniques et géophysiques de la place1er novembre 1954 Oran, 1985.

5- A. BOUAOU, Aléa sismique et liquéfaction dans un site donné, Ecole polytechnique de Montereal,
1988

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