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INTRODUCTION
= Juridiquement, groupement de personnes reliées entre elles par un engagement de vie commune ou par la filiation.
A ʹ La parenté
= Lien unissant 2 personnes qui descendent d͛un auteur commun : lien du sang.
1) La ligne
Parenté en ligne directe : unit deux personnes qui descendent l͛une de l͛autre :
Parenté en ligne collatérale : unit des personnes d͛un auteur commun mais qui nedescendent pas l͛une de l͛autre (ex : frère et sœur) :
o Germaine = parents ont des ascendants communs dans les 2 lignes maternelles/maternelles.
2) Le degré (=proximité)
Computation : Art743CC.
B ʹ L͛alliance
* Ligne directe = parent en ligne directe du conjoint (beaux -parents) ou du conjoint du parent en ligne directe (gendres et brus).
* Ligne collatérale = parent en ligne collatéral e du conjoint ou le conjoint du parent en ligne collatérale (frère de la femme).
> La famille adoptive = issue d͛un acte juridique qui par fiction tend à assimiler à un enfant légitime :parenté simulée.
> La famille par le sang = unie les parents et sur laquelle est calquée la famille adoptive.
> La famille unilinéaire = l͛enfant n͛est légalement rattaché qu͛à un seul parent.
> La famille monoparentale = l͛enfant vit avec un seul de ses parents : séparation de corps, de fait, une rupture de concubinage ou la mort d͛un parent.
> La famille recomposée = naît du mariage entre 2 personnes qui ont des enfants en mariage ou hors -mariage mais toujours d͛unions différentes. Consécutive à
une décomposition.
> La famille de fait = sans lien de droit. La filiation non juridiquement constatée, concubinage.
> Droit du patrimoine = il s͛agit de voir la famille par rapport à ses obligations pécuniaires entre parents ou alliés.
> Le législateur doit veiller à la cohérence du statut personnel et du statut patrimonial de la famille.
> La politique de la famille implique une protection du patrimoine familial. Ces mesures de protection sont importantes ainsi en matière d͛entreprises
familiales.
I ʹ Le Code Napoléon
Réalité : volonté de casser le groupe familial qui s͛interpose entre l͛Etat et les individus.
A ʹ L͛inégalité
1. Inégalité entre le mari et la femme : Art 213CC : ëc c cc
cc
cccc
cccccc c La femme mariée
devient une incapable. Le mari gérait seul les biens communs dont biens propres de sa femme.
- Enfants naturels : ne peuvent hériter que de leur père/mère, non de leurs grands -parents, leurs droits étant diminués de moitié.
- Adoption autorisée dans des cas restreints (l͛adopté a sauvé la vie de l͛adoptant) avec des effets limités (pas de rupture av ec la famille d͛origine).
A ʹ Les sources
1) La loi
- Loi du 3 décembre 2001 : réforme des successions, plus de droits au conjoint sur vivant.
- Loi du 23 juin 2006 : sur les successions et libéralités, complète la loi de 2001.
3) Les conventions internationales (Rôle majeur tant au plan interne qu͛ international.)
B ʹ Les causes du bouleversement du droit de la famille
4. La contestation de l͛autorité, libération des mœurs, l͛esprit démocratique conteste l͛ unilatéralisme : volonté d͛un droit contractualisé.
C. L͛accomplissement de l͛égalité
1) La généralisation de l͛égalité.
> L͛égalité des père et mère : autorité parentale : art 371-2 CC).
> L͛égalité des enfants légitimes et naturels : mêmes droits que ceux des enfants légitimes aux enfants naturels, sauf dans quelques cas d͛exceptions balayées
par la loi de 2001 conclu parl͛ordonnance de juillet 2005.
> L͛égalité dans l͛indépendance = système de gestion exclusive. EX : communauté de leurs biens propres.
> L͛égalité dans l͛interdépendance = système de gestion concurrente. Le mari peut agir seul, mais la femme le peut aussi. EX : acte d͛administration ordinaire
des biens communs.
L͛égalité s͛est traduite par un accroissement du rôle du juge : il a fallu contrôler l͛exercice des prérogatives personnelles.
D ʹ L͛épanouissement de la liberté
> L͛immutabilité du régime matrimonial a laissé place à une libre mutabilité en 2006 sans contrôle judiciaire, sauf exception .
> La libéralisation du divorce : un époux ne risque plus d͛être prisonnier de son mariage.
> Du point de vue des enfants : libéralisation des contrats, diminution de l͛âge de la majorité. Lecontrôle de l͛autorité parentale s͛est accentué, contrôle du
juge, gardien de l͛intérêt de l͛enfant. Tout enfant doué de discernement peut être entendu et représenté de façon autonome lors d͛une procédure qui le
concerne. Le changement de nom de l͛enfant suppose son consentement dès qu͛il a plus de 13 ans.
A. La loi
Art 34C : domaine de la loi = état des personnes, régime matrimonial et successions.
B ʹ La Constitution
P de 1946: ëc cc ccccccM c c c cc c c
Art 66 C : libertés familiales, composantes des libertés individuelles au sens des art 2 et 4 de DDHC.
- DC 12-13 août 1993 al 10 P de 1946 : droit à une vie familiale normale d͛où le CC tire un droit au regroupement familial : ce qui a entraîné la
censure de la disposition privant les étudiants du regroupement familial.
- DC 20 novembre 2003 : CC juge que parmi les libertés à valeur constitutionnelle ( art 66 C.), la liberté du mariage en est une composante, ce qui a
entraîné la censure de la disposition subordonnant à certaines conditions préalables le mariage d͛un étranger.
A. La CESDH
= Droit au respect de la vie familiale ( art. 8), droit de se marier et fonder une famille ( art. 12).
Art 14 : Tous les droits qu͛elle consacre ne doivent en aucun cas faire l͛objet de dispositions discriminatoires.
- Arrêt CEDH, 8 décembre 1987 c/ Suisse : loi qui interdit/limite droit de remariage d͛un divorcé est contraire à l͛art 12. (
- Arrêt CEDH, 11 juillet 2002 Goodwin c/ RU : condamnation de loi qui interdit à un transsexuel de se marier.
er
- Arrêt CEDH, 1 février 2000 Mazurek c/ France : condamne la loi qui limite la vocation successorale d͛un enfant naturel, fut -il adultérin.
- En revanche, CEDH a jugé que l͛art 12 n͛implique ni la permission du mariage aux homosexuels (CEDH 17 octobre 1986) implicitement, ni la
permission du divorce, CEDH 18 décembre 1986, ni la consécration d͛un droit au regroupement familial.
Aucune des trois solutions n͛est définitivement acquise car la CEDH affirme régulièrement qu͛elle donne de la Convention une interprétation dynamique et
évolutive.
1. Cour européenne se livre à une déduction abusive des droits de l͛homme : déduit du droit de propriété un droit à l͛héritage.
A inspiré la loi du 8 janvier 1993 : nécessité de rechercher la volonté de l͛enfant s͛il est doué de discernement dans toutes les procédures
judiciaires/administratives.
CCass, 10 mars 1993 : a jugé que cette convention n͛avait pas d͛effet direct, pas d͛invocabilité directe.
= Pacte de NY, c͛est un texte onusien : droit du respect de vie familiale, droit de se marier.
Signée le 7 décembre 2000 avec le traité de Nice : droit de se marier et de fonder une famille ( article 9).
PARTIE I : LE COUPLE
Le nombre de mariages a diminué presque régulièrement depuis les années 1970. Cette désaffection se constate dans toute l͛Europe et a pour
corollaire le développement considérable du nombre de couples de « célibataires définitifs » (Bénabent). L͛union hors mariage n͛est pas ou plus
un essai avant le mariage, c͛est un mode de vie.
Laïcisation du M : , Révolution : le mariage religieux n͛a aucune valeur juridique. Interdit tant que le mariage civil n͛a pas été célébré : art 433-21
CP.
Contrat/institution ?
Caractère hybride =
1. Y
= obstacles au mariage, considéré comme nul.
2. Y
M = Non considéré comme nul. L͛officier d͛état civil se verra sanctionné disciplinairement et les époux seront frappés
d͛une amende.
CHAP I : LES CONDITIONS DE FOND DU MARIAGE
I ʹ La différence de sexe
Art 75 et 144 CC + CCass, 6 avril 1903 : ëccc c c c c c
c c
c c
c c. Cass., 13 mars 2007 :
mariage de Bègles : le mariage homosexuel est interdit.
CEDH, REES c/ UK : le droit au mariage ( art 12) s͛entend du mariage traditionnel entre deuxpersonnes de sexe différent.
droit au mariage homosexuel constitue une discrimination selon l͛orientation sexuelle.
Eléments de la définition du mariage :
- Union conventionnelle de deux personnes qui s͛obligent à la fidélit, à s͛assister mutuellement (art 212CC) et qui forme une communauté de
vie (art 215).
Cas spéciaux :
^
: sexe d͛un époux, après le mariage, présente un vice de conformité qui le rend douteux. Pas de nullité mais mentions de l͛acte civil.
Le conjoint peut demander la nullité pour erreur sur la personne ou le divorce pour faute.
g
: transsexuel = il y a discordance entre le sexe physique/génétique et psychologique :
Transsexuel peut-il contracter mariage conformément à son sexe chromosomique? OUI. Puisque sexe a changé
consécutivement à la modification de l͛état civil.
CEDH, 11.7.2002, Goodwin c/ UK : sexe ne peut plus être déterminé suivantcritères purement génétiques : abandon de
JP REES c/ UK.
- Mariage du transsexuel antérieur à son changement de sexe : pas de nullité car elle sanctionne les conditions de formation de l͛acte
juridique :
Age minimum :
- 15 ans pour la femme. Depuis la loi du 4 avril 2006 : 18 ans pour la femme aussi : 144CCë M
Double justification :
Principe de non discrimination selon le sexe
Pour se prémunir contre les mariages forcés imposés aux filles .
Tempérament : Procureur de la République peut accorder une dispense d͛âge pour motif grave (art 145) : cas de grossesse « précoce » de la femme.
Médecin établit un certificat médical dit prénuptial , sans lequel l͛officier d͛état civil ne doit pas célébrer le mariage. Ne relate pas les résultats.
ème
2 principe : état de fait qui entraîne des conséquences juridiques :
Auteur de la rupture est un tiers qui a causé le décès accidentel de l͛un des fiancés. Survivant peut demander à ce
tiers réparation de son préjudice.
Auteur de la rupture est l͛un des fiancés, le défaillant peut voir saresponsabilité engagée sur le fondement de l͛art 1382CC.
Nécessité d͛unefaute caractérisée par les circonstances de la rupture (rupture), motifs de la rupture (illégitimes).
- Les cadeaux offerts en fonction du projet doivent être restitués : donation faite sous lacondition résolutoire de la célébration du
mariage.
Exception :
^
(=cadeaux modiques)
ème
3 principe : cas où fiançailles aboutissent au mariage, actes accomplis pendant la période des fiançailles traités comme s͛ils l͛avaient été
pendant le mariage.
- Cette interdiction peut être relative c͛est-à-dire viser le mariage/remariage avecpersonne dénommée/catégorie de personnes.
Dans le contrat de travail, principe est la nullité de ces clauses sauf cas exceptionneld͛incompatibilité patente entre le
mariage/remariage et nature des fonctions (annulation des clauses de célibat des hôtesses de l͛air). CCass a admis licenciement pour cause de
remariage d͛une enseignante dans un établissement catholique ( AP, 9 Mai 1978). Condamnée par la CJCE sur le fondement de l͛art 12.
= fait de protéger le gratifié compte tenu de son grand âge contre le risque d͛un mariage douteux.
= jalousie posthume/empêcher légitimation d͛un enfant adultérin.
- JP vieillie : toutes ces clauses de célibat/viduité devraient être illicites par leur objetcomme étant attentatoires à la liberté individuelle .
1) L͛existence du consentement
La célébration établit l͛existence du consentement puisque l͛officier d͛état civil ne déclare les époux unis par le mariage qu͛une fois les deux oui exprimés.
a) Mariage de l͛aliéné
- | Autorisation de ses père et mère ou à défaut du conseil de famille aprèsavis du médecin traitant et sauf recours devant le
tribunal.
- P Consentement de son curateur ou à défaut du juge des tutelles. Sinonnullité du M pour incapacité. Sinon nullité pour
absence de consentement est théoriquement possible mais pratiquement improbable.
Sauvegarde de justice : validité de son mariage dépend de son état mental au moment de la célébration :
- Y
: nullité du M pour faute de consentement.
-
validité
b) Mariage simulé
= Mariage de complaisance : mariage que contractent un homme et une femme en vue d͛obtenir unrésultat précis attaché au mariage mais sans avoir
l͛intention de mener une vie commune.
>> Droit d͛opposition au mariage de l͛art 175-2CC + annulation du mariage simulé ne sont pas contraires à l͛art 12 CEDH (16 octobre 1996, 9 avril 1997,
Slimani.)
>> Loi de 2003 : érige en infraction pénale le mariage simulé à fin naturalisante (15 000Φ + 5 ans de prison).
A. Le dol
B. La violence
C. L͛erreur
L͛erreur sur la personne du conjoint = cause de nullité : art 180CC.
JP : nullité à condition que erreur déterminante : ne se serait pas marié si avait connu véritable identité de son conjoint.
- CCass : une telle erreur n͛emporte pas la nullité du mariage : Ch réunies Berthon, 24 avril 1862 (Femme qui a épousé sans le savoir un ancien forçat, a
demandé nullité pour erreur sur la personne ) :
- A partir milieu XX° siècle, annulation du M quand erreur sur qualité essentielle de la personne, lorsque l͛erreur avait déterminé le consentement.
P c
c
c
c: c
P
= qualité déterminante pour bon père de famille : appréciation in abstracto.
CC de 1804 :
- Autorisation des parents requise pour les hommes jusqu͛à 25 ans et 21 ans pour la fille.
- Possible de passer outre le refus pourvu que demande formulée par un acte sous seing privé.
- Refus imposait délai de réflexion d͛un mois avant le nouvel acte.
er
Aujourd͛hui, 1 fondement prédomine : protection des futurs époux cont re eux-mêmes donc plusaucune autorisation requise quand l͛enfant est majeur.
Art148CC : L͛enfant doit obtenir l͛autorisation de ses père et mère sinon parent survivant sinongrands-parents sinon ascendants les plus
éloignés (150CC) sinon conseil de famille.
Adoption simple, famille d͛origine n͛intervient pas sauf si adoption individuelle de l͛enfant du conjoint.
Autorisation doit être demandée à plusieurs personnes, suffit qu͛une seule la donne.
c
c
c
c
c
1) Les formes
2) Les caractères
> g
= permettre M avec personne déterminée.
>
jusqu͛à la célébration
>
= droit d͛autoriser le mariage est insusceptible d͛abus, pas de responsabilité civile .
Disparition du Code noir de 1727 (applicable dans les colonies françaises, fixait le statutt des esclaves) : interdiction du M entre blancs et noirs ; Edit de
Nantes interdisait le mariage des protestants ; CC de 1804 interdisait remariage avec le complice de l͛adultère.
I- L͛empêchement de bigamie
Art 147CC : mariage ne peut pas être célébré s͛il existe un mariage antérieur non dissous.
Double sanction :
nd
g
: nullité du 2 M.
g
: délit puni par emprisonnement + amende (433-20)
Prévention de la polygamie : Lors de la célébration du mariage, chaque époux doit fournir un extrait d͛acte de naissance de moins de 3 mois .
CCass reconnaît effets en France au mariage polygamique régulièrement contracté à l͛étranger (pays où polygamie est admise)
nd ère
CCass : Bigamie caractérisée par seule célébration d͛un 2 M sans dissolution du premier, mm si mm personnes : Civ 1 , 3 février 2004 : Deux
zaïrois qui se marient au Zaïre avec un mariage coutumier. Viennent en France et se marient. Couple zaïrois se séparent, juge zaïrois prononce
divorce aux torts exclusifs de la mère donc enfants laissés au père. Ne veut pas demander le divorce devant le juge français donc demande
nd
la nullité du second mariage. Annulation du 2 M.
> P = prévenir handicap des enfants de l͛inceste.
> P = prévenir relations troubles au sein d͛une même famille .
Degrés d͛interdiction :
ème
-
= M entre parents en ligne directe à l͛infini (art 161CC) ou entre parents collatéraux au 2 degré (art 162CC) ou entre alliés en ligne
directe (beau-père/ bru, belle-mère/gendre, Parâtre/Belle fille, Marâtre/beau-fils).
-
= Autorisation peut être accordée par Président de la République pour cause grave : M entre alliés en ligne directe quand le mariage
ème
dissous par décès, entre parents en ligne collatérale au 3 degré (oncle // nièce, tante // neveu)
- ® : M entre parents collatéraux au 4° degré, mariage entre alliés en ligne collatérale .
> Empêchements fondés sur l͛alliance ont été jugés contraires à la CEDH : CEDH, 13 septembre 2005.
> Empêchements jouent dans un cas où le lien de parenté ou d͛alliance n͛est pas légalement établi mais résulte simplement de la créance de subsides que l͛art
342CC accorde à l͛enfant contre l͛homme qui a eu des relations avec sa mère pendant la période légale de conception. Simple possibi lité judiciairement
constatée d͛un lien de filiation suffit.
> Empêchements jouent dans la famille adoptive comme dans la famille par le sang (seule considération morale) :
- Les empêchements dans la famille par le sang subsistent même en cas d͛adoption plénière.
- En cas d͛adoption simple, empêchements dans famille adoptive moins rigoureux : M possible entre enfants adoptés ou enfant adopté/enfant par le
sang moyennant autorisation du Président de la République, 366CC.
- Lorsqu͛une dispense est possible, doit être demandé avant le mariage, sinon, sera nulle, pas de régularisation possible.
Délai de viduité = délai que doit respecter veuve/femme divorcée avant de se remarier. But d͛éviter la confusion de part (incertitude relative à la paternité de
l͛enfant à naître). Supprimé par la loi de 2004.
er
Anciens art 228 et 261CC : délai de viduité de 300 jours après dissolution du 1 mariage, (grossesse maximum). Aujourd͛hui, progrès de la médecine
permettent de déterminer le père.
Lieux de publication : mairie où le mariage doit être célébré + Mairie du domicile/résidence de chacun des futurs époux.
Procédure de publicité :
- Apposition d͛une affiche à la porte de la mairie.
- La publication a lieu au plus tard 10 jours avant M, au plus tôt un an avant
- Publication possible qu͛après remise du certificat d͛examen prénuptial + audition.
- Simple dispense d͛affichage mais délai de 10 jours demeure : publication non publique. Possible quand concubins depuis longtemps + apparence de M aux
yeux des tiers.
- Dispense de la publication elle-même quand l͛un des futurs époux est mourant.
- Certificat prénuptial
I - Le lieu du mariage
Art 74CC : Commune où l͛un des deux époux à son domicile depuis au moins un mois.
Exception : mariage possible au domicile/résidence des futurs époux si motif grave : futur époux mourrant.
Choisie par les futurs époux mais l͛heure est choisie par l͛officier d͛état civil
III- La publicité de la célébration
Exceptions :
> Mariage posthume : Loi du 31 décembre 1959 : nécessité d͛une autorisation du Président de la République si 2 conditions réunies :
Décret du Président de la République échappe au contrôle du JA. JJ : décision relève du pouvoir discrétionnaire.
ccccc
: produit tous les effets du mariage même si a duré peu de temps. Le mariage posthume ne confère aucun régime
matrimonial ni aucune succession. L͛intérêt est pour les enfants qui peuvent établir leur filiation paternelle . Il y en a environ 50 par an.
> Lecture par l͛officier d͛état civil aux futurs époux des art 212CC (fidélité, secours, assistance), 213, 214 al 1 (conventions matrimoniales), 215 al
1 (communauté de vie), 371-1 (autorité parentale dans l͛intérêt de l͛enfant).
> Demande si contrat de mariage. Si oui, mentionné dans l͛acte de mariage
> Demande s͛ils veulent se prendre pour mari et femme et les déclare mariés au nom de la loi.
> Signature de l͛acte de mariage par l͛officier d͛état civil/époux/témoins/personnes dont l͛autorisation était requise.
Modes de preuve :
^c
c
c
ccc = acte de mariage (= acte d͛état civil).
^c c c
c = apparence : possession d͛état d͛époux si la femme use du nom de son mari (ou inversement), si se traitent
comme mari et femme et qu͛ils ont la réputation auprès des tiers et notamment des administrations d͛être mari et femme.
- Nomen
- Tractatus
- Fama (réputation) : constituée par un faisceau d͛indices. Loisel : « boire, manger, coucher ensemble, c͛est mariage ce me semble. »
I- Le principe
Art 194 et 195CC: l͛acte de mariage est le seul mode de preuve recevable tant de la part des époux que de la part des enfants ( art 194) et la possession d͛état
n͛établit pas le mariage (art195).
: liberté de la preuve ( art 46CC : vaut pour tous les actes d͛état civil.)
Art 198 à 200CC: preuve rapportée au cours d͛une procédure pénale diligentée contre l͛auteur pour destruction ou falsification de l͛acte de
mariage.
Art 197CC : cas où un enfant cherche à établir sa filiation alors que ses prétendus parents sont décédés. Si cet enfant a la possession d͛état
d͛enfant commun, il peut établir le mariage de ses parents par la possession d͛état d͛époux.
Justification : secourir enfants qui ne savent pas où leurs parents s͛étaient mariés et qui ne savent pas à quelle mairie s͛adresser pour r etrouver
l͛acte de mariage.
Art 196CC : cas où époux ont un acte de mariage mais irrégulier : acte de mariage le prouve si corroboré par la possession d͛état. Cela sert
de complément de preuve.
Double particularisme :
> Impossibilité de prévenir conclusion d͛un acte juridique irrégulier en droit commun. Si mariage, on le peut grâce à l͛intervention de
l͛autorité publique dans la célébration du mariage. Prévention des nullités.
> Nullité d͛un acte juridique en droit commun le prive de tout effet. En matière de mariage, la nullité aboutit à briser une famille, plus restrictivement
réglementée.
er
- 1 conjoint pour bigamie (art 172)
- Collatéraux les plus proches (frères, sœurs, oncles, tantes, cousins germains), pour démence/défaut d͛autorisation du conseil de
famille mais doivent en même temps ouvrir une tutelle (art 174 et 175CC)
m
: Art 175-1 : Annulation si impuberté/absence de consentement/bigamie/inceste.absence d͛un époux lors de la célébration
Si officier d͛état civil n͛est pas juge de son bien fondé célèbre tout de même le mariage, encourt une amende et indemnisation en DI.
Responsabilité civile de l͛opposant peut être engagée si faute sauf condamnation des ascendants (exclue)
Si opposition formée par ascendant, main levée judiciaire interdit toute nouvelle opposition de la part de tout
ascendant : art 173 al 2.
Rares opposition sauf celles du MP pour prévenir les mariages simulés : facilitées par la procédure d͛alerte de l͛article 175-2.
L͛annulation du mariage laisse subsister certains effets : nullité plus restrictive qu͛en droit commun .
= Nullités de protection :
- l
: erreur, violence ( article 180)
- Impuberté
- Bigamie
- Inceste
> Incompétence personnelle (adjoint du maire qui n͛a pas reçu délégation du maire).
Nullité facultative : tribunal a un pouvoir d͛appréciation. En fait, le juge qui statue annule
?c!"!#c : on disait que dans ces deux cas, ainsi que dans le cas d͛absence de consentement, le mariage était inexistant et non pas simplement nul.
Aujourd͛hui, où les nullités virtuelles sont admises , la théorie du mariage inexistant a perdu de son intérêt originaire.
cccc!!#c , CCass a admis la nullité d͛un mariage pour absence de consentement.
er
> P
= époux/ascendants de chacun des époux/conseil de famille de l͛époux mineur/ 1 conjoint de
l͛époux bigame.
> m
: justifié car mariage contrarie l͛ordre public , c͛est un état qu͛il faut faire cesser :art 190CC.
Article 185 :
P
MM
: Epoux ne peuvent plus agir dès lors qu͛ils ont acquis la possession
d͛état d͛époux. CCass : interprétation de l͛article 196 qui signifie que la possession d͛Etat vise le vice de forme quipeut affecter l͛acte de
mariage donc énonce une règle de preuve. CCass : + règle de fond :couvre aussi le vice de forme qui peut affecter le mariage. 3 limites :
- Possession d͛état doit être constante c͛est-à-dire ininterrompue.
- CA Paris : art 196 est écarté en cas de fraude, c͛est-à-dire lorsque les époux ont par fraude pu se marier devant un officier d͛état civil
incompétent.
- Tous les autres intéressés conservent leur droit d͛agir
P : couverte par deux hypothèses :
- Femme mariée trop jeune + enceinte : sa grossesse régularise le mariage
- M ne peut plus être attaqué 6 mois après que l͛époux ait atteint l͛âge légal.
> l
= erreur : action seulement de l͛époux victime, action pas transmise à l͛héritier. Violence : action de l͛époux + MP depuis 2006.
> M M : mineur + personnes dont l͛autorisation n͛a pas été obtenue.
2) L͛extinction de l͛action
a) La prescription
> Nullité pour défaut d͛autorisation du majeur protégé : CCass, 12 mai 1988 : idem mineur.
b) La confirmation
3 hypothèses :
> Pour vice du consentement : présomption de confirmation tacite après 6 mois de cohabitation continue depuis la cessation du vice (article 181).
> Pour mineur : confirmation par mineur n͛éteint pas l͛action des personnes dont l͛autorisation requise mais confirmation de celles -ci éteint l͛action du mineur.
M nul n͛est censé ne jamais avoir existé , est anéanti rétroactivement : époux sont réputés avoir vécus en état de concubinage.
> : jamais été liés par les droits/obligations nés du mariage + nationalité qui a pu être acquise par M perdue.
>
M réputés être nés hors mariage.
La gravité de ces conséquences explique que l͛application est parfois écartée par la théorie du mariage putatif.
Mariage putatif = mariage nul que l͛on traite partiellement comme s͛il était valable .
?
: enfants sont réputés issus du mariage de leurs parents.
Création de la théorie du M putatif par le droit canonique repris en droit civil : art 201 et 202.
Condition certaine/subjective = seule qui soit prévue par textes = bonne foi des époux ou de l͛un d͛eux = ignorance.
Avant, putativité permettait aux enfants de revendiquer les droits d͛un enfant légitime.
Mais permet encore à ces enfants de revendiquer le bénéfice des règles régissant l͛établissement de la filiation des
enfants nés en mariage, notamment la présomption de paternité.
- V exigence d͛une célébration crédible. Or « du néant juridique rien ne peut jaillir ».
^ : n͛érige pas l͛apparence d͛un mariage régulier en condition autonome mais simplement, elle prend en compte l͛existence/l͛absence d͛une
apparence de mariage régulier au titre de la condition de bonne foi.
> En l͛absence de toute apparence de mariage régulier, bonne foi des époux généralement écartée : l͛évidence/flagrance de l͛irrégularité = moyen de renverser
la présomption de bonne foi. L͛indice est plus ou moins probant selon que le mariage comporte ou non un élément d͛extranéité quant aux personnes/lieux.
> Loi du 3 janvier 1972 : condition de bonne foi non exigée à l͛égard des enfants. Or, il paraît difficile d͛admettre comme né d͛un mariage un enfant issu d͛un
« mariage » ne présentant aucune apparence de régularité.
> Le remède semble être de considérer que le mariage est inexistant et non pas nul : théorie du mariage inexistant. Intérêt du théorie du inexistant écarté en
2001 avec l͛assimilation de tous les enfants des uns aux autres .
Principaux bénéficiaires de la putativ ité : règles de la filiation légitime , droits des enfants légitimes.
Aujourd͛hui, tous les enfants ont mêmes droits + disparition de catégorie des enfants légitimes : enfants peuvent établir filiation comme s͛ils étaient
des enfants nés du mariage de leurs parents. Intérêt résiduel de la putativité (établissement de leur filiation).
g M : effets antérieurs à l͛annulation maintenus au profit de chacun d͛eux.
- Si annulation intervient après le décès d͛un des époux, le survivant conserve ses droits successoraux + indemnité compensatoire (JP).
g M : scission s͛opère parmi effets antérieurs aux termes de l͛art 201 : maintien si favorables à l͛époux de
bonne foi.
- $ : époux de bonne foi hérite de son conjoint décédé mais pas l͛époux de mauvaise foi
Nombreux et divers. Beaucoup étaient avant 2006 l͛apanage du mariage, sont aujourd͛hui également produits par le PACS.
Capacité :
Art 476CC : mariage émancipe mineur de plein droit. Si un majeur en tutelle/curatelle se marie, sonconjoint devient de plein droit son tuteur/curateur : art
496, 509-1.
Nom :
Chacun des époux conserve le sien mais acquiert un droit d͛usage sur le nom de l͛autre .
Nationalité :
Le mariage permet à l͛étranger d͛acquérir la nationalité fra nçaise après deux ans de vie commune :Art 21-2 CC.
Inversement, le français/française qui épouse un étranger peut répudier la nationalité française si aacquis celle de son conjoint + résidence de la famille à
l͛étranger : Art 23-5.
Statut administratif :
- c
consacre notion de foyer fiscal pour la plupart des impôt auxquels sont assujettis les personnes physiques : IR, ISF.
-
cc
c
attachent au M acquisition/perte de certaines prestations.
- Modifie pouvoirs des époux sur leurs biens : opposable aux tiers.
- Peut conférer à un époux certains droits contre tiers : droit à réparation du préjudice par ricochet causé par la mort du conjoint, droit au bail
conclu par le conjoint avant même le mariage.
La publicité est assurée par une mention du mariage en marge de l͛acte de naissance ou mention en marge du RCS.
- Effets d͛OP : époux ne peuvent y déroger : Art 226 et 1388 CC = certains délaissent le mariage pour des formes moins contraignantes
(concubinage + PACS).
Réciprocité et égalité.
3 grands devoirs de l͛art. 212 : fidélité, assistance, communauté de vie + devoir de respect avec L 4 avril 2006 sur les violences conjugales.
I- Le devoir de fidélité
Matériel = adultère.
= Devoir moral d͛aide et de soins : en cas de maladie, d͛aide dans la vie quotidienne.cëcP
c c c c c
c c
c c
c c
c
cc(Carbonnier). Ce devoir impose à chacun d͛exercer ses libertés, ses droits fondamentaux, dans le respect de l͛autre.
Le droit de ne pas travailler limité par l͛attente légitime de l͛autre d͛une contribution aux charges du mariage.
Le droit de s͛adonner à un certain loisir limité par l͛attente de l͛autre d͛une vie commune.
= Communauté de toit, de résidence : art 215.2. Signification indirecte : obligation de mener une vie de couple.
Loi du 11 juillet 1975 : époux peuvent avoir des domiciles distincts. Mais obligation de communauté de vie.
Droit de mettre fin à la vie commune si faute du conjoint rendant son maintien intolérable.
Institué par la loi du 4 avril 2006 sur les violences conjugales. Mais n͛ajoute rien au devoir d͛assistance qui inclus évidem ment le respect = interdisait déjà la
violence contre son conjoint. ëc ccc(Malaurie)
I- La direction de la famille
Difficultés :
- Double consentement risque d͛être une gêne dans la vie quotidienne. Loi pose unprésomption d͛accord : actes usuels d͛éducation des enfants.
- Désaccord : provoque blocage.
II- Le choix de la résidence de la famille
Résidence choisie d͛un commun accord : art 215.2. Si désaccord, aucune allusion à un quelconquerecours judiciaire, mais juge peut fixer la résidence
commune ou fixer des résidences séparées, mais si motifs sérieux
I- Caractères
Caractères d͛OP : nullité du pacte d͛infidélité, pacte de séparation amiable par lequel les épouxs͛affranchissent de l͛obligation de communauté de vie.
Certains de ces pactes, arrangements entre époux peuvent intervenir valablement au cours d͛une instance de divorce/séparation de corps.
Hors toute séparation de corps le juge peut modifier les rapports de réciprocité et d͛égalité si unecause grave le justifie :
- Retirer à un époux l͛exercice de l͛autorité parentale .
- Relever de l͛obligation de communauté de vie l͛époux dont le conjoint fait preuve de violence : Art 221-1.3 introduit par la loi du 26 mai 2004.
Pénal L. 4 avril 2006 s/ les violences conjugales : peut être proposé/demandé/imposé à l͛époux violent de quitter la résidence/ne pas rôder aux alentours.
Demande :
- Demandé par MP au titre des mesures alternatives aux poursuites
- Proposé par MP au titre de la composition pénale
- Imposé par JI au titre du contrôle judiciaire ou par juridiction de jugement, voire par le JAP.
Arrangements entre époux intervenus hors divorce ou SC sont nuls mais peuvent avoir une incidence sur la sanction des manquements irrégulièrement
autorisés.
II- Sanctions
A. Sanctions pénales
B. Sanctions civiles
- Divorce pour faute : quand époux manque à ses devoirs. Nécessité d͛une violation grave/renouvelée des devoirs du mariage qui
rend intolérable le maintien de la vie commune . Un pacte d͛infidélité peut retirer à l͛adultère sa gravité. Un pacte de séparation amiable peut
retirer à la désertion son caractère fautif.
- Condamnation de l͛époux fautif à DI en réparation du préjudice moral causé : (Art1382).CCass exclue responsabilité civile du tiers complice de
l͛adultère.
- Déchéance de certains droits : départ sans juste cause la résidence de la famille ne peut pas demander à l͛autre sa contribution aux charges du
mariage.
A. Le devoir de secours
1) Le principe
Devoir de secours (art 212CC) absorbé par l͛obligation de contribuer aux charges du mariage (art 214CC).
Charges du mariage = entretien du ménage + éducation des enfants. Epoux fixent les bases de la contribution de chacun dans leur contrat de mariage , sinon
contribution à proportion de leurs facultés.
Quand époux vivent séparément : le plus riche verse une somme à l͛autre .
Distinction avec l͛obligation alimentaire de droit commun = obligation de fournir à une personne dans le besoin ce qui est nécessaire à sa survie,
Contribution aux charges du M oblige = oblige le plus nanti à assurer à son conjoint une condition égale à la sienne , à ëc
c
ccc
cccc
cc%P&
2) Exception
- Un des époux s͛étaient engagé à assurer seul les charges du mariage mais ruiné, celui là reste créancier du devoir de secours
Devoir de secours se présente comme une créance alimentaire de droit commun : suppose donc unétat de besoin et ne permet d͛obtenir que le minimum
vital.
- Domaine : application de la règle à tous droits assurant le logement de la famille : droit au bail, de propriété, d͛usufruit, parts sociales + tous les
actes de disposition de ces droits. Exclusion du leg (JP). Loi du 3 décembre 2001 a accordé au conjoint survivant un droit viager au logement.
- Portée : Consentement du conjoint tacite, mais spécial + logement reste saisissable par créancier de l͛un des époux.
- Sanction : nullité relative de l͛acte de disposition , sur la demande de l͛époux qui n͛a pas consenti.
Art 220 :
- Chaque dette même contractées par un seul des époux oblige l͛autre s olidairement.Exceptions :
Dette manifestement excessive, au regard du train de vie du ménage, del͛utilité de l͛opération, ainsi qu͛à la bonne
foi/mauvaise foi du tiers.
Art 223 : Libre disposition de ses salaires professionnels . Egalité dans l͛indépendance : liberté d͛exercer la profession de son choix.
Art 225 : Libre disposition de ses biens personnels. Interdit la clause de contrat de mariage par laquelle un époux confierait la gestion de ses biens
propres à l͛autre = clause d͛unité d͛administration.
Art 220-1 = permet au tribunal d͛interdire à l͛un des époux d͛accomplir certains actes lorsque deux conditions sont réunies :
Juge ordonne mesures urgentes que requiert l͛intérêt de la famille : interdiction de disposer de ses biens personnels sans le consentement de son conjoint ;
interdiction de déplacer les meubles meublant.
Le juge peut ordonner toute autre mesure estimée utile : peut nommer un administrateur judiciaire des biens communs, il peut ordonner des mesures d͛ordre
personnel.
Régime légal imposé par la loi qu͛époux sont libres de modifier = régime conventionnel. Modification du contrat de M doit être conforme à l͛intérêt de la
famille + homologué par le juge. Homologationsupprimée par L. 23 juin 2006, sauf s͛il existe des enfants mineurs ou une opposition des enfants majeurs ou des
créanciers.
- è
: surtout si masse commune.
RM refondus par la loi du 13 juillet 1965 et amendés par la loi du 3 décembre 1970
= Union d͛intérêt pécuniaire, par l͛existence de biens communs = masse commune. C͛est le régime légal.
A. La communauté légale
3 masses de biens :
-
= réduite aux acquets, (= revenus des époux + biens acquis à titre onéreux pendant la durée du mariage). Gestion concurrente.
- = Acquis avant le mariage, ou à titre gratuit pendant le mariage. Gestion exclusive.
- M = dettes nées du chef d͛un époux au cours du mariage sont exécutoires sur ses biens propres et sur les biens communs sauf revenus
professionnels du conjoint.
:
- Dettes ménagères de l͛art 220CC exécutoires sur les trois patrimoines : extension du gage des créanciers.
- Dettes d͛emprunt et de cautionnement contractées sans le consentement du conjoint ne sont exécutoires que sur les biens propres et les
revenus de l͛époux débiteurs :Restriction du gage du créancier.
Chaque époux conserve la propriété des biens qu͛il possédait avant le mariage et ceux qu͛ilacquiert durant le mariage = aucune union d͛intérêt
pécuniaire,
Chaque époux n͛engage par ses dettes que ses seuls biens personnels
3 difficultés :
- m : difficulté de déterminer propriétaire des biens lors de la dissolution du M. Si doute, présomption d͛indivision par moitié.
- ?
c' indivision conventionnelle pose des difficultés de fonctionnement et de liquidation.
$c
M ccc
c
M
cc
cccc
c c =créance d͛enrichissement sans cause contre mari + paiement d͛un bien acquis par la femme ne
constitue pas une donation. Exigence d͛unecollaboration de manière intensive.
Loi du 30 juillet 1959 = séparation de bien qui à sa dissolution se métamorphose en une communauté.
Pendant le M, tout se déroule comme si les époux étaient séparés de bien.
Lors de la dissolution du régime , époux sont associés à ce qui a été gagné pendant le M(participation aux acquêts).
^ M = tous les biens qui appartiennent à l͛époux au jour de la dissolution. ^
= tous les biens que l͛époux possédait avant le
M ainsi que ceux qu͛ils possédaient à la fin du M.
Evaluations des 2 patrimoines à la date de la dissolution puis on soustrait le patrimoine originel au patrimoine final = total des acquêts net réalisé par l͛époux
considéré.
Celui qui a réalisé le moins d͛acquêts, a contre l͛autre une créance de participation qui est égale à la moitié de la différence.
Distinction avec communauté :
-
M = chacun des époux est le propriétaire définitif, incommutable des biens qu͛il acquière.
- ^
: si l͛un des deux époux s͛appauvrit au cours du M, l͛autre ne supportera pas cette perte.
- Sort du corps.
- Lieu/mode de sépulture
- Mode de funérailles
Contraintes dues au M dissous : empêchements d͛alliance ; clause de viduité imposée par une libéralité.
> Dissolution du RM + liquidation des biens : reprise des biens propres, partage par moitié de la masse commune, des biens communs, sauf convention
matrimonial particulière.
> Droit d͛usage et d͛habitation sur l͛immeuble assurant son logement + sur le mobilier.
- Créance alimentaire contre descendants/ascendants de son conjoint décédé si enfants soient issus du M qui sont toujours en vie (art 206CC).
. = droit d͛assurer à la succession qu͛elle pourvoit à son logement pendant un an.
. g
= suppose son état de besoin et est limitée à un minimum vitale.
CHAP II : LE DIVORCE
Section I : Notions générales
CCass : contraire à l͛OP international français qu͛un français domicilié en France ne puisse pas divorcer . CourEDH : pas un droit au divorce dans
CEDH.
-
= M dissout par déclaration des époux devant l͛autorité publique.
-
: implique une décision de justice. 2 variantes :
c (ccc c : rendent impossible maintien de la vie commune.
> Epoque révolutionnaire = loi du 20 septembre 1792 : permet divorce purement volontaire.
b. Loi du 15 décembre 1904 : autorise le remariage avec le complice de l͛adultère . Multiplication des divorces d͛accord : simulation de
fautes.
Libéraliser le divorce = introduction d͛une pluralité de causes de divorce : consentement mutuel, rupture de la vie commune et la faute.
Concentrer dans le temps les effets du divorce : effets pécuniaires du divorce fixés irrévocablement au moment du divorce, + sous la forme de
prestation à exécution immédiate.
Causes de divorce : pluralisme mais remise en ordre des causes + accentu e libéralisation.
Concentration dans le temps des effets du divorce : loi de 2004 admet leur révision plus facilement que la loi de 1975.
Causes/effets du divorce : suppression des clauses de sauvegarde permettant au juged͛écarter telle ou telle règle nouvelle quand elle aurait eu
pour l͛un des époux ou pour les enfants des conséquences d͛une exceptionnelle gravité.
Loi de 2004 :
= C͛est un divorce où sous le contrôle du juge les époux s͛accordent sur le principe du divorce, lessuites et les effets (art 230CC).
?
résulte de leur requête conjointe.
?
, s͛exprime dans une convention annexée à leur requête pour la soumettre à l͛homologation du juge.
Juge contrôle que la volonté des époux est réelle et que leur consentement est libre et éclairé.
> Exigence d͛une convention sur le principe du divorce exclue ce type de divorce lorsque l͛un des époux est placé sous le régime de protection : art 249-4CC
> Non nécessité de mentionner dans convention faits qui conduisent les époux à divorcer.
> La convention doit être complète : régler effets du divorce : personnels + pécuniaires + état liquidatif du RM + principe de la prestation compensatoire.
Effets du jugement d͛homologation : purge t-il la convention des vices qui peuvent l͛entacher ?
- Jamais un ex-époux n͛attaque la convention en ce qu͛elle porte sur le principe/effets du divorce mais en ce qu͛elle règle les suites pécuniaires .
> Nullité pour lésion est une cause général de nullité des partages CCass : irrecevabilité :
ème
- Vices du consentement : Civ 2 , 13 novembre 1991
- Pour les cas de lésion, depuis L. 26 juillet 2006, la lésion dans un partage n͛est plus sanctionnée par la rescision MS uniquement par une action en
ère ème
complément de part = 1 justification de Cass. 2 : déséquilibre du partage pas toujours une injustice : peut être le « prix » du divorce d͛un époux fautif.
Convention homologuée ne peut être modifiée ni par une décision du juge/simple convention des époux.
ème ère
K où bien commun omis dans l͛état liquidatif du RM compris dans la convention homologuée : conflit entre 2 et 1 Civ de CCass :
ème
- P ( nécessité d͛une nouvelle convention homologuée sinon juge ne pouvait ordonner un partage judiciaire. Civ 2 18 mars 1992 / 29 novembre 1995.
- P , partage complémentaire au besoin par décision jud du bien omis 3 juillet 96.
ème
. L͛omission résulte d͛un oubli = il y a lieu à partage complémentaire, civ 2 , 2000.
ère
. Il n͛y a pas eu oubli : tout partage peut être exclu par l͛interprétation de la volonté des époux. Civ 1 14 janvier 2003.
= Divorce dans lequel les époux s͛accordent sur le principe du divorce mais divergent sur ses effets.
- g
, s͛assure que volonté des époux réelle + consentement libre et éclairé.
- g
, c͛est lui qui les fixe
Règles à retenir :
> L͛accord des époux sur le principe du divorce peut exister dès l͛origine, ou peut intervenir au cours de procédure. La loi de 1975 prévoyait que le divorce
était demandé par un seul des époux, requête unilatérale, et que cette demande était ensuite acceptée.= « divorce sur demande accepté », aujourd͛hui on
parle de « divorce accepté ».
> Divorce dont les causes sont secrètes : annexé un mémoire qui devait annexer les causes qui rendait les conditions de la vie commune impossibles que l͛autre
devait accepter.
> Une fois l͛accord des époux constaté par le juge, cet accord est irrévocable.
> Reste fondamentalement un divorce par CM : impossible si l͛un des époux est un majeur protégé.
III ʹ Le divorce pour altération définitive du lien conjugal : « L͛altération définitive du lien con jugal, cause du divorce »
= Il permet à un époux d͛imposer le divorce à l͛autre alors que ce dernier n͛a commis aucune faute.
Causes de la rupture de la vie commune : séparation de fait prolongée d͛au moins 6 ans/altération grave des facultés mentales d͛au moins 6 ans.
Conséquences du divorce :
- Epoux demandeur doit accepter par avance de supporter toutes les charges du divorce : art 239 + de rester tenu du devoir de secours.
- Juge doit rejeter la demande si le divorce aurait pour le demandeur/enfants conséquences matérielles/morales d͛une exceptionnelle
dureté : clause de dureté.
- Séparation de fait (= séparation de corps) ou de droit (= Autorisation judicaire de résidence séparée) : CCass, 30 janvier 1980 : texte ne
visait que séparation de fait.
Durée de la rupture ramenée à 2 ans. Durée s͛apprécie désormais à la date de l͛assignationet non plus à la date de la requête. Condition non
exigée quand demande formée par voie reconventionnelle en réplique d͛une demande en divorce pour faute.
Art 242 et s CC
A. La définition de la faute
= Tous les faits qui constituent une violation d͛un des devoirs/obligations patrimoniaux/moraux : obligation de secours ou de contribuer aux charges du
mariage ; violation du devoir de fidélité ; violation du devoir de communauté de vie (désertion de la résidence commune ou du lit conjugal) ; violation du devoir
d͛assistance (refus d͛attention, égoïsme, refus de soin dans la maladie, coups et blessures).
Plus généralement, tout comportement malhonnête (vol, abus de confiance), déloyal (refus du mariage religieux, refus d͛élever les enfants dans la religion
convenue) ; irrespectueux, injurieux, anormaux, d͛un mauvais père de famille .
> La violation du devoir d͛assistance peut résulter d͛un comportement coupable envers un tiersdès lors que le déshonneur rejaillit sur le conjoint.
> Certains faits constituaient une cause péremptoire de divorce : aucun pouvoir d͛appréciation du juge (adultère/condamnation à une peine
inflictive/infamante). Depuis 2004, il n͛existe plus de cause péremptoire de divorce.
> Violation grave/renouvelée des devoirs du mariage : fait anodin s͛il se répète/fait grave.
> Faits postérieurs à célébration du M : dissimulation de faits antérieurs au mariage peut constituer une faute justifiant la nullité du divorce. Dissimulation
continuée pendant M.
- Sur demande conjointe des époux, juge peut dans jugement de divorce taire la faute cause du divorce : art 245-1CC
a) Notion
b) Effets de la réconciliation
= Fin de non recevoir : juge déclare l͛action irrecevable : art 244 al2.
Si nouvelle faute, divorce pourra être demandé pour les fautes nouvelles + pour les fautes anciennes. Les fautes nouvelles entraînent la résurrection des fautes
anciennes.
II ʹ La faute du demandeur
Le défendeur oppose au demandeur les fautes que celui-ci aurait lui-même commises envers lui. But d͛excuser fautes qui lui sont reprochés + écarter ainsi le
prononcé du divorce.
> La faute du demandeur ne constitue pas fin de non recevoir, examen de demande en divorce : art 245 al1 = moyen de défense au fond.
> Les fautes du demandeur supposées établies peuvent parfois aboutir au prononcé du divorce pour faute aux tords partagés.
> Défendeur peut se prévaloir des fautes du demandeur pour demander à son tour le divorce : fondement d͛une action reconventionnelle en divorce.
- $ccc cc c , juge : divorce aux tords exclusifs de l͛auteur de la demande principale .
- Défendeur réplique à une demande principale pour altération définitive du lien conjugal par unedemande reconventionnelle pour faute.
- Défendeur réplique à une demande principale pour faute par une demande reconventionnelle pour faute/altération définitive du lien conjugal .
>> Demandes concurrentes fondées sur la faute : juge doit examiner les deux demandes. S͛il accueille les deux, divorce pour faute aux tords partagés des
deux époux.
> Les passerelles = voies qui permettent à un époux de modifier le fondement de sa demande.
- Toujours possible de passer vers un divorce par CM. Simple présentation devant le juge de laconvention réglant les suites de leur divorce : art 247CC.
- Toujours possible de passer vers un divorce accepté : simple demande au juge de constater leur accord sur le principe du divorce : art 247CC.
- Demande principale pour altération définitive du lien conjugal + demande reconventionnelle pour faute : possibilité de modification de demande
principale pour faute : art 247-2CC.
- L 1975 et L. 2004 ont fixé des règles de procédure alors que la PC relève en général du domaine réglementaire selon la C.
I ʹ Les règles communes à tous les cas de divorce ou à plusieurs d͛entre eux
A.Le procès
1) Les parties
2) La compétence
La compétence territoriale = celui du lieu du lieu de la famille si les époux résident ensemble sinon lieu de la résidence de l͛époux qui habite avec
les enfants. Sinon, droit commun : tribunal de la résidence du défendeur.
La compétence d͛attribution = compétence exclusive du TGI. Formation à juge unique (JAF : Juge aux affaires familiales) ou formation collégiale (3
magistrats). Extension de la compétence du JAF (compétence générale : tout divorce).
Art 248CC : non publics, en Chambre du conseil. Jugement lu en public sans motifs.
> Jugement opposable aux tiers : publicité par une mention en marge de l͛acte civil.
> Suspendu par l͛exercice des voies de recours : l͛appel et pourvoi en cassation ont un effet suspensif, caractère irrémédiable qu͛aurait exécution de la décision.
- Mort d͛un époux au cours de l͛appel : conjoint survivant est veuf et non divorcé.
- L͛effet non suspensif du pourvoi pour mesures relatives à l͛autorité parentale, contribution à l͛éducation et à l͛entretien des enfants : art 1174-
1CC : exécutoires par provision.
- Possibilité d͛exécution provisoire pour suites pécuniaires du divorce sauf la prestation compensatoire.
B. La preuve
Difficulté pour divorce pour altération définitive du lien conjugal/divorce pour faute .
> L͛aveu : mode de preuve prohibé jusqu͛en 1975 car il aurait permis indirectement un divorce par CM.
> Les constats d͛huissier : Art 259-2 : irrecevables si violation de domicile/atteinte à l͛intimité de la vie privée. Le constat d͛adultère ne sera recevable
qu͛exceptionnellement : commis à la résidence commune des époux/autorisation donnée par le président du tribunal à l͛huissier .
> Les lettres missives : Art 259-1 ancien : sauf si obtenues par violence/fraude : violation du secret des correspondances. Nouvel art 259-1CC ne vise plus
lettres missives.
> Les témoignages : exception, art 259 al 2 : descendants incapables de témoigner. La CCass a étendu cette incapacité aux alliés des descendants. Autres
membres de la famille peuvent/doivent témoigner à l͛exclusion des ascendants qui bénéficient d͛une dispense de témoignage.
Juge. Peut tenir compte des accords éventuels des époux : art 254CC.
> Provisoires :
o : mesure principale = autorisation de résidence séparée : art 255-3CC. 2 conséquences :
Enfants conçus après cette autorisation par la femme ne sont plus couverts par la présomption de paternité : art 313CC
o
: 5 mesures provisoires :
Provision sur la part de communauté : art 255 7°CC = dépenses exceptionnelles attachées à la procédure de divorce.
L͛attribution de la jouissance/gestion des biens communs/indivis : attribution exclusive/partage : art 255 8°CC.
Paiement des dettes de la communauté : les impôts, etc.
Désignation d͛un notaire en vue d͛établir un projet de liquidation du RM ou projet de partage : art 255 10°CC
Désignation d͛un professionnel en vue d͛établir inventaire des biens des époux + proposition sur règlement des I pécuniaires.
La situation des enfants : mesures urgentes dès lors que les parents vivent séparés. Renvois dans les textes signifient que les enfants sont hors
divorce.
CONCLUSIONS :
>
: s͛éteignent jour où le jugement de divorce d eviennent définitifs.
>
: réconciliation des époux, écoulement d͛un délai de 30 moissans assignation en divorce.
A. Le divorce par CM
> Requête initiale par époux + convention réglant suites du divorce + état liquidatif du régime matrimonial notarié s͛il y a des immeubles (annexe).
> Réunion avec juge des époux dans délai de 15 j entre requête/audition : écoute époux séparément, ensemble puis avec avocat : Art 250CC
> Décision du juge : homologue convention jointe à la requête et prononce divorce : Art 250 -1CC.
Voie de recours : appel dans les 15j. Arrêt d͛appel susceptible de pourvoi dans délai de 15J.
Le juge peut homologuer mesures provisoires sur lesquels les époux se sont accordés si elles sont conformes à l͛intérêt des époux et des e nfants.
> Requête initiale = requête unilatérale pour faute/altération définitive du lien conjugal. Unilatérale/conjointe dans le divorce accepté :
-
c, pas d͛indication du cas de divorce. : permet réorientation vers le CM/divorce accepté.
- Dès requête, mesures d͛urgence peuvent être obtenues du juge : autorisation de résidence séparée et mesures conservatoires (art 257CC)
> Tentative de conciliation = réunion des époux : délai de réflexion qui ne peut dépasser 8j. But de maintenir M/passer à divorce par CM/accepté. 3 issues :
-
: juge dresse PV qui met fin au procès.
- Ê
: statue sur mesures provisoires + permis de citer (autorise époux à assigner en divorce.)
> Pendant 3 mois, seul l͛époux requérant peut assigner en d ivorce, ensuite les deux le peuvent.
- Acceptation du divorce à l͛audience de conciliation, fondement de la demande acceptée.
- Demande doit comporter proposition de règlement des I pécuniaires : ne vaut pas demande en justice.
- Délai de 30 mois dès ordonnance de conciliation sous peine de caducité des mesures provisoires pour demande.
- Si rejet de demande en divorce, peut prendre mesures organisant la séparation des époux : contribution aux charges du mariage, résidence de
famille, exercice de l͛autorité parentale.
I ʹ Le plan personnel
II ʹ Le plan pécuniaire
Examen objectif de leur situation patrimoniale respective. Même l͛époux aux tords exclusifs duquel a été prononcé le divorce pour faute peuvent demander
une prestation compensatoire.
Clause de sauvegarde = quand divorce prononcé aux tords exclusifs, juge peut refuser une prestation compensatoire si l͛équité le commande eut égard
aux circonstances de la rupture.
2) Les caractères de la prestation compensatoire
Forme d͛un capital : Par exception, prestation peut prendre forme d͛une rente si créancier ne peut pas subvenir à ses besoins en raison de
son âge/état de santé. Prestation accordée sous forme mixte : partie capitale et pour partie rente.
Formes de la prestation en capital :
Versement d͛une somme d͛argent qui peut être étalée dans le temps.
Abandon en nature de biens meubles/immeubles pour usage/usufruit/ propriété.
Montant déterminé au regard de sa finalité, compenser autant que possible la disparité que la rupture du mariage crée .
L͛art 271CC invite le juge à prendre en compte certaines données :
La durée du mariage
Leur disponibilité à de nouveaux emplois
Les droits des époux existants ou prévisibles
L͛état des patrimoines respectifs après liquidation du RM en capital/revenus.
L͛âge et l͛état de santé
L͛éducation des enfants, choix professionnels.
:
- Si abandon de bien en nature = cession amiable en cas de convention homologuée,cession forcée en cas de décision du juge..
- Evaluation du bien abandonné dans la convention/jugement. But de faire prendre conscience du sacrifice qu͛il fait prendre au débiteur.
- Dans le divorce par CM, prestation sous forme d͛abandon de biens souvent combiné avec la liquidation du RM : le débiteur de la prestation
abandonne à son conjoint créancier ses droits dans la communauté.
B. Le logement de la famille
- Condition positive : logement doit être la propriété commune des époux/propriété exclusive de l͛autre.
- Condition négative : l͛attribution du logement ne constitue pas l͛exécution du devoir de secours. L͛art 255CC n͛impose pas au juge de fixer le
montant de l͛indemnité d͛occupation.
Cette attribution présente un intérêt pour l͛attributaire ou pour les enfants .
Distinction de 3 situations :
M : art 1751CC : juge peut attribuerdroit au bail à l͛un des deux époux.
: juge peut décider d͛attribuer à l͛un des époux enfonction des intérêts en présence = mécanisme de
l͛attribution préférentielle . L͛attributaire doit payer une soulte à l͛autre égale à la moitié de l͛immeuble.
: juge peut obliger l͛époux propriétaire à consentir un bail à son conjoint lorsque celui-ci
réside dans les lieux avec ses enfants mineurs dont l͛intérêt commande qu͛ils y restent : contrat forcé.
E.La liquidation du RM
Principe = M dissout à la date à laquelle le jugement passe en force de chose jugée : art 266CC.
Tempéraments :
Date de dissolution du RM : antérieure, varie selon la cause de divorce : art262-1CC :
- Y
Pm : date du jugement d͛homologation
-
: date de l͛ordonnance de non conciliation.
- ?
M
, chacun des époux peut demander le report de la dissolution à la date
de la séparation :
Suppose ëcc
ccc
c
La demande de report doit être formée au moment du divorce.
Le report est facultatif pour le juge : l͛intérêt majeur : dès le début de leur séparation, époux ont acquis propriété exclusive
de leur revenu.
Date à laquelle le divorce est opposable aux tiers : date de publication du jugement de divorce, par mention en marge des actes d͛état civil des
époux : art 262CC.
La loi du 15 novembre 1999 sur le PACS : Art515-8CC : ëc c c
c M
c c c
c
c c
ccMM ccc c
c
c
l
:
- Communauté de toit et de lit.
- Relations stables et continues.
± :
- CCass : ëcc c
c c
c c c
c c c *c c
c c c c
c
Mcc: soc, 11 juin 1989
- Loi de 1999 : met fin à cette JP.
Loi du 15 décembre 1999 a crée 2 variétés de concubinages :
Concubinage sans PACS, « union libre » : aucun statut juridique.
Concubinage avec PACS : statut juridique.
I ʹ La constitution de l͛UL
Le concubinage naît des faits = vécu commun stable et continucëc+cc c
La constitution du concubinage est licite : relations sexuelles entre personnes majeures + consentantes et la vie de couple sont libres.
Exception : concubinage adultérin est illicite : violation des devoirs du M. Sanctions civiles : DI dus au conjoint trompé ou divorce pour faite à ses tords exclus ifs.
.
- Pas de responsabilité civile du complice envers le conjoint bafoué.
- Libéralité consentie au complice de l͛adultère par l͛époux coupable : aucun risque de nullité pour cause immorale/illicite
A. Le plan personnel.
B. Le plan pécuniaire
CHAP II : LE PACS
Loi du 15 novembre 1999. Art 515CC: ëc+c ^?P$c
c c c c c c
c )
c
c MM c
Loi profondément modifiée par la loi du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités. A modifié la nature même du PACS.
PACS suppose un concubinage : « vie commune » = vie de couple. Jusqu͛à L. 2006, aucune obligation personnelle, que des effets patrimoniaux.
Désormais, effets personnels très proches du mariage. On y entre sans le cérémonial sociologique du mariage, on en sort sans devoir affronter la
procédure juridique du divorce. « mariage allégé ».
PACS n͛a pas la même signification pour un couple hétérosexuel/ homosexuel :
- P = statut juridique complet : le M. PACS = alternative au M.
- P = n͛avait aucun cadre juridique. PACS = substitut du M.
Médiocrité dans la forme de loi de 1999: législateur a été obsédé par le souci de distinguer le PACS du M afin de ne pas suggérer l͛ID qu͛il pourrait
ouvrir le M aux homosexuels. Les règles de 2006 sont infiniment plus claires.
Plus de 55 000 PACS en 2006 : 1 PACS pour 5 mariages. Majoritairement hétéro. L͛ institution avait donc sa place dans le droit civil.
> Nominalisme monétaire. Depuis 2006, créances entre partenaires, comme entre époux sont soustraites au nominalisme monétaire. Ce sont des dettes de
valeur. 515-7, renvoie à 1469. Ex. un partenaire prête 500 000 Φ à l͛autre pour qu͛il s͛achète un appartement. Le remboursement dû n͛est pas de 500 000 Φ mais
de la valeur au jour du remboursement du bien acquis grâce à l͛argent prêté ! peut être redoutable.
> Statut d͛indivision des biens acquis par les partenaires : profondément remanié L.2006 :
- Entre 1999 et 2006, statut d͛indivision = droit commun du PACS. Désormais, c͛est l͛inverse,soumission indivision que si déclaration expresse dans le
PACS, 515-5.1. En termes communautaires, avant 2006, c͛était opting out et maintenant, c͛est opting in.
- Evolution logique, compte tenu du changement de nature juridique du PACS. L.1999 seule finalité = doter concubins d͛un régime matrimonial.
- Avec L.2006, le PACS devient un mariage, principalement une union personnelle avec accessoirement des effets patrimoniaux. MS moins dense que
mariage traditionnel.
o chaque partenaire est propriétaire de la moitié des biens acquis ensemble ou séparément,
o même si prix payé par un seul
o et dans ce dernier cas, il n͛y a ni libéralité ni aucun règlement pécuniaire auquel il faille procéder entre les partenaires.
o Il ne faut en aucun cas assimiler l͛indivision générale entre partenaires résultant d͛une stipulation du PACS avec les indivisions
particulières qui peuvent résulter entre partenaires d͛acquisitions conjointes dont le PACS ne contient pas de clause d͛indiv ision.
o Dans ce dernier cas, si un seul des partenaires a financé l͛acquisition, il peut réclamer à l͛autre le pai ement de sa part sauf naturellement
si il y a eu libéralité MS alors avec le régime fiscal et civil applicable aux libéralités.
o Au lendemain de la loi de 1999, l͛on a disserté sur cette indivision. Il faut donc se garder du raisonnement suivant : pourquoi adopter
d͛entrée de jeu un régime d͛indivision alors qu͛il nous suffira en cours de PACS d͛acheter des biens en commun. Ils se consti tuent un
patrimoine indivis mais sur le régime général.
- Soumission depuis 2006 à des règles qui rappell ent fortement la communauté légale.
o Exclus de l͛indivision comme dans communauté légale les biens recueillis par succession ou libéralité ainsi que les biens présentant un
caractère personnel.515-5-2.1 troisièmement et cinquièmement.
o Mécanismes identiques à ceux du remploi %cccc
cccccccc& ou
des récompenses : 515-5-2.1.4° et 515-5-2.2
- Indivision entre partenaires tout de même plus restreinte que communauté légale, certains acquêts qui seraient communs s͛il s͛agissait d͛époux
sont exclus. Deux principaux :
o Deniers cad l͛argent (revenus, gains, salaires) ne sont pas dans l͛indivision 516-5-2 .1.1°
- Gestion des biens indivis = règles gestion des biens communs des époux : 515-5-3.
- Fiscalité : partenaires mieux traités que des concubins en union libre MS moins bien traités que des époux.
o Libéralités entre partenaires = abattement de 57 000 Φ (pas de droit si le bien légué vaut moins de 57 000 Φ), sujettes à un taux
d͛imposition de 40% jusqu͛à 15 000 euros et de 50% au-delà.
o Libéralités entre concubins en union libre taxées +lourdement : aucun abattement, taux de 60% à compter du 1er Φ.
o Les libéralités entre époux = abattement de 76 000 Φ + progressivité beaucoup plus favorable.
- Régime social : partenaires assimilés à des époux pour l͛ouverture du droit à certaines prestations sociales : assurances maladies, maternité ou décès mais cela
dit les concubins partenaires le sont souvent également.
> Le plan successoral : loi ne confère toujours pas au partenaire survivant la qualité d͛héritier. Sauf 2 précisions :
- On peut léguer ses biens à son partenaire en faisant un testament à son bénéfice. Aucune vocation légale du PACS MS pas d͛incapacité de
recevoir à titre gratuit (libéralités).
- L. 2006 marque l͛entrée du partenaire dans le champ successoral. Reconnaît le bénéfice du droit annuel au logement, droit de créance contre la
succession de l͛article 763. Cette même loi permet a u partenaire survivant de demander l͛apposition de scellés, de réclamer l͛établissement d͛un inventaire.
Effets personnels cessent : plus d͛obligation d͛entraide, plus de solidarité à l͛égard des tiers, plus d͛obligation de communauté de vie.
Effets patrimoniaux cessent : solidarité ne couvre plus les dettes postérieures, présomption d͛indivision ne s͛applique plus aux biens. Aucune
prestation compensatoire.
Liquidation des biens et obligations dont le partage des biens en indivision : art 515-7.10CC.Les partenaires procèdent eux même à la liquidation,
différends tranché par le juge. Prévoit aussi dans le partage des biens indivis la possibilité d͛attributions préférentielles mais cela uniquement en
cas de dissolution du PACS par décès.
La loi réserve la mise en jeu de la responsabilité civile de l͛un des partenaires à la suite de l͛extinction du PACS. Préjudice résultant de la rupture du
PACS et de la disparition de l͛obligation d͛entraide. CC : règle d͛OP car fondée sur l͛art 1382CC.
Conclusion sur le PACS :
- On ouvre le mariage aux homosexuels et alors l͛on pourra en rester là avec le PACS, la loi offrira à tous les couples sans di scrimination deux formes d͛union (le
mariage plus dense et le PACS plus léger).
- Le mariage restera interdit aux homosexuels et alors il est probable qu͛ils utteront pour un accroissement des effets du PACS sur 3 points :
- adoption
- prestation compensatoire
- vocation successorale
Ordo du 2 juillet 2005 : modes d͛établissement des 2 filiations presque les mêmes.
= Acte d͛état civil. 55 et s. CC. Acte qui relate la déclaration de naissance d͛un enfant. Cette déclaration doit être faite devant un officier d͛état civil.
Faite dans les 3 jours de l͛accouchement par le père/établissement/mère a accouché. Obligation : art 56CC.
Enfant trouvé : inventeur doit déclarer la découverte à l͛officier d͛état civil : PV + acte tenant lieu d͛acte de naissance : art 58CC.
Art 311-25CC : filiation maternelle établie par désignation de la mère dans l͛acte de naissance.
> Jusqu͛en 2005, exigence d͛une reconnaissance = acte volontaire de la mère = aveu de maternité +acceptation de l͛enfant. CEDH, 13 juin 1979, Marx :
exigence contraire à CEDH.
> Ordo de 2005 : l͛acte de naissance = pas une preuve concrète de la filiation maternelle . 2 éléments :
- L͛accouchement de la femme dont la maternité est en cause.
- L͛identité de l͛enfant : Celui qui se prévaut de l͛acte de naissance établit bien que la femme dont il dit être l͛enfant a accouché mais il ne dit p as qu͛il est
l͛enfant dont cette femme a accouché. Réserve théorique car :
>> L͛identité est rarement contestée
>> Si elle est contestée, elle peut être prouvée par tout moyen.
L͛acte de naissance n͛établit pas la filiation maternelle lorsqu͛il ne mentionne pas le nom de la mère. Dans deux cas principaux,
- Cas de l͛enfant abandonné puis trouvé
Cas de l͛accouchement sous X : l͛art 326CC : ëc
cc(cc ccc
cc
cc
c
ccc
cc
c
c
o Contraire à la Convention de NY sur les droits de l͛enfant : droit de chacun à la connaissance de ses origines personnelles.
o Contraire à la CEDH : art 14 : un père ne peut interdire l͛établissement de sa paternité. CEDH, 13 février 2003, Odièvre c. France pas de
condamnation.
L͛acte de naissance n͛établit pas la filiation paternelle alors même que tel homme y est mentionné comme étant le père de l͛enfant.
Art 312CC : ëc c,ccccc*ccc cc c = présomption de paternité :^c
c
c
cc
= le père est celui
que le M désire.
1) Domaine
« Commentaire de l͛art 311CC »
a. Le principe
La présomption s͛applique à tous les enfants qui peuvent être rattachés au M : 3 cas :
P
M m : couvert par présomption de paternité.
P
M
m : présomption de paternité quelque soit la date de sa naissance même s͛il est né après la dissolution du M.
Dans ce cas, il faut connaître la date de sa conception : art 311CC : « présomption légale de durée de la grossesse ».
er
- Al 1 : ëc ?cccc
c
c
c.
ème
- Al 2 : ëc c
c
c,cc
ccc
c M c. Suffit qu͛un seul de ces 121 jours
se situe dans le M.
P
M
m : pas prévu par le texte, enfant certainement couvert par la
présomption de paternité : arrêt Herenvalle, 8 mars 1939 : Dès lors que rattachement au M peut résulter de la naissance ou de la conception dans
le M, il doit aussi résulter de la simple gestation en M.
Aujourd͛hui, la présomption de paternité s͛applique à tout enfant dont la mère a été marié ne fusse qu͛un temps, au cours de la grossesse.
b. Exceptions
Art 313CC : i
M
: dispensés de l͛obligation de cohabiter. L͛enfant conçu
pendant cette période n͛est pas couvert par la présomption en paternité. Pour déterminer la date de la conception, présomptions
de l͛art311CC : texte vise l͛enfant né depuis plus de 300 jours depuis le début de cette période et moins de 180jours après cette période.
Présomption de paternité retrouve son empire si le mari de la mère le traite comme son entant : vraisemblance de la paternité du mari, souci de
la vérité biologique.
Rétablissement est soumis à une condition : pas de filiation paternelle établie à l͛égard d͛un tiers.
Art 314CC : i
M
: loi laisse présumer séparation de fait. Présomption de
paternité retrouve son empire si l͛enfant a la PE à l͛égard du mari.
Observation commune : quand l͛enfant PE à l͛égard du mari de sa mère, sa filiation paternelle est établie .
c
2) Nature et fondement
P : présomption quasi irréfragable : seul mari pouvait le renverser à des conditions de preuve très strictes.
Loi du 3 janvier 1972 + ordo du 3 juillet 2005 : présomption est devenue simple. La preuve du mari est libre. L͛art312CC est devenu une pure règle
de preuve.
Aujourd͛hui, l͛art312CC dispense d͛avoir à prouver la paternité du mari de la mère car la plupart des enfants nés d͛une femme mariée ont pour
père le mari.
a. Conditions de fond
Relatives à l͛auteur de la reconnaissance :
- Faite personnellement par le père/mère.
- Consentement de l͛auteur de la reconnaissance doit être réel. Non vicié.
- Capacité de l͛auteur de la reconnaissance : capacité naturelle suffit, non nécessaire de justifier d͛une capacité juridique : doué de discernement.
b. Conditions de forme
Aucune condition de délai.
- ^
: Art316 al1 : reconnaissance prénatale.
- ^
M : suspecte car souvent la motivation est successorale.
- Condition de forme impérative : faite par acte authentique : protège le consentement + assure la conservation de l͛acte. 3 formes selon la qualité
de l͛officier public qui le reçoit :
o ?
quand reçu par un officier de l͛état civil : peut être contenue dans l͛acte de naissance ou faire l͛objet d͛un acte
séparé
o ?
quand reçu par notaire : peut avoir objet plus général : souvent inséré dans un testament. Reste secrète jusqu͛au décès de
son auteur.
o
: reçue par greffier dans action en recherche de paternité.
1) Définition
= En matière de filiation, avoir la possession d͛état d͛enfant, c͛est avoir l͛apparence de cette qualité à l͛égard de celui dont on est prétendument ou soi disant
issu.
2) Rôle
3) Preuve : « La preuve de la PE »
Depuis l͛ordonnance de 2005, condition d͛avoir été officiellement constaté par un « acte de notoriété », art 310-3CC : la filiation s͛établit par ëcc c
c
cc^c
Rôle de l͛acte de notoriété : Notaire doit exiger de cet enfant la fourniture d͛un acte de notoriété.
Conditions d͛établissement de l͛acte de notoriété : par le juge d͛instance à la demande de l͛enfant et des parents : art317 al1CC. Sauf si PE a
cessé depuis plus de 5 ans après la mort du parent prétendu .
o Art317 al3CC : juge apprécie éléments de preuve de la PE : témoignages (au moins 3), pièces diverses, photos, factures.
o Décision n͛est susceptible d͛aucun recours : art 72CC. S͛il délivre l͛acte, il en est fait mention en marge de l͛acte de filiation de l͛enfant .
Elle reste une filiation établie par la PE . On constate, aux vus de ses conditions, que l͛acte de notoriété est établi hors de tout litige, de
manière non contradictoire
Force probante de l͛acte de notoriété : non preuve définitive de la PE. Celui auquel il est opposé peut démontrer l͛inexactitude de la PE qu͛il
constate en exerçant une action en contestation de PE. Art317 al1.
Acte de notoriété est la seule preuve non contentieuse de la PE : preuve contentieuse de la PE = jugement qui accueille une action en
constatation de la PE.
I ʹ Relatives à la procédure
P
|è : si infraction pénale sur filiation, surseoit à statuer jusqu͛au jugement civil : art 319CC.
"
M : art318CC.
Caractères de l͛action :
- Action indisponible : il ne peut y être renoncé : art323CC.
- Action personnelle : pas par créanciers. Transmissible aux héritiers : si le défunt est mort dans le délai pour agir : art322CC.
- Action sujette à prescription extinctive : imprescriptibles jusqu͛en 1972. En 1972, prescription trentenaire. En 2005, 10 ans : art 321CC. Délai de
prescription et non un délai préfix. Point de départ du délai de 10 ans , distinction :
?cccc
cc : dès le jour où l͛enfant a été privé de cet état.
?cccc
cc : dès le jour où l͛enfant a commencé à jouir de l͛état litigieux.
Caractères du jugement :
- c
M : constate un état de fait préexistant, il est rétroactif.
- Ê (dérigation à autorité relative de chose jugée).
II ʹ Relatives à la preuve
Principe fondamental : liberté de la preuve : par tout moyen Art 319 al2CC.
^
: expertises biologiques/sanguines/génétiques = importance particulière, de nature à établir avec certitude la vérité
biologique. 3 règles importantes :
Expertise génétique permise que si elle a été ordonné par le juge : art 16-11CC.
ère
CCass : expertises biologiques/sanguines/génétiques sont de droit sauf motifs légitimes :Civ. 1 , 28 mars 2000. (= preuves suffisantes les rendant
superflues)
Expertises supposent consentement libre des personnes intéressées. Principed͛inviolabilité du corps humain. Celui qui s͛y refuse s͛expose à
une appréciation défavorable du tribunal.
o Pour l͛expertise génétique, ce consentement doit être donné préalablement à l͛examen.
o Si décès de l͛intéressé, possible que s͛il y avait expressément consenti de son vivant : Art 16-11CC tel que modifié par la loi du 6 août
2004.
A. Constatation de la maternité
B. Constatation de la paternité
A. La preuve à rapporter
B. Le régime de l͛action
V
^Y
M :
o Action attitrée.
o Appartient à l͛enfant/père/mère/tiers qui se prétendent les véritables parents.
o Prescription de 5 ans de PE depuis la naissance/reconnaissance. Art 333CC.
V
^Y
M :
o Appartient à tout intéressé.
o Prescription de droit commun de 10 ans : art 334 et 321CC.
V
^Y :
o Appartient à tout intéressé
o Prescription de 5 ans dès établissement de l͛acte de notoriété : art 335CC.
Art336CC, action en contestation du MP dans 2 cas :
Inexactitude de la filiation résulte des termes mêmes de l͛acte .
Fraude à la loi : EX : Reconnaissance par homme d͛une femme qui est sa conc ubine.
- Si
, filiation contestée demeure
- Si
Sous- section III : Les actions en justice portant indirectement sur la filiation
A. Action en constatation de PE
Art 330CC = nullité simple : vise à constater l͛existence d͛une preuve légale non contentieuse de la filiation paternelle/maternelle : la PE.
1) Cas d͛ouverture
- Action ouverte à l͛enfant qui n͛a aucune preuve légale de la PE.
- Action souvent exercée alors au lendemain du décès du parent prétendu.
- Action fermée à l͛enfant qui a déjà un acte de notoriété.
2) Régime
- Délai de prescription de 10 ans dès date à laquelle PE a cessé. Ouverte à tout intéressé.
3) Portée du jugement
B. Action en contestation de PE
Action symétrique de la précédente = vise à établir que l͛enfant n e dispose pas d͛une preuve légale de sa filiation.
c. Portée du jugement
Le jugement rejette l͛action : tribunal décide que l͛enfant a la PE litigieuse
Le jugement accueille l͛action : tribunal décide que l͛enfant n͛a pas la PE.
Méthodes de PMA = insémination artificielle homologue/hétérologue + FIV homologue/hétérologue suivie de l͛implantation de l͛embryon.
C. Méthodes de PMA
Interdiction des conventions de procréation/gestation pour le compte d͛autrui : art 16-7CC. = condamnation des mères porteuses Cass. Civ. 31 mai 1991.
Possibilité d͛une insémination sans donneur (homologue) ou avec donneur (hétérologue). FIV en vued͛un don d͛embryon est interdite. , don
d͛embryon possible pour des embryons surnuméraires issus d͛une FIV décidée par un couple en quête d͛enfant.
4 règles essentielles pour le donneur de gamètes
- Tiers donneur doit avoir procréé.
- Consentement donné par écrit : s͛il est marié il faut le consentement de la femme.
- Gratuité des gamètes
- Règles du secret : identité peut être révélée par médecin du donneur/patient
3 règles de protection :
> ^
: Pas de lien de filiation ne peut être établi entre l͛enfant issu de la PMA et letiers donneur. Consentement doit être donné
par écrit.
> ^
M : non contestation de filiation de l͛enfant envers couple PMA Exceptions :
- Consentement à PMA avait privé d͛effet au moment où l͛enfant a été conçu.
- Contestation : enfant non issu d͛une PMA mais d͛une insémination naturelle.
> ^
M : si homme ayant consenti à PMA refuse reconnaître l͛enfant + reconnaissance nécessaire à l͛établissement de sa paternit é :
- Il engage sa responsabilité civile à l͛égard de la mère et de l͛enfant.
- Sa paternité peut être judiciairement déclarée sur fondement de l͛art 328CC.
Section IV : Les conflits de filiation
2 filiations contradictoires :
> Art 338 ancien : interdit l͛établissement d͛une filiation naturelle qui contredirait la filiation naturelle dont l͛enfant est déjà doté.
> Art 334-9 ancien : interprété a contrario permettait reconnaissance valable de l͛enfant doté d͛unefiliation légitime établie par un titre nu . Si doute sur la
vérité biologique, faire prévaloir la PE.
> L͛ordo de 2005 : prévention générale : principe chronologique formulé par l͛art 320CC : filiation légalement établie, si non contestée, fait obstacle à
l͛établissement d͛une filiation contraire.
EX : Acte de naissance : nullité reconnaissance maternelle + action en recherche de maternité naturelle.
EX2 : Présomption de paternité = nullité reconnaissance maternelle + action en recherche de paternité naturelle.
EX3 : Reconnaissance paternelle/maternelle = nullité autre reconnaissance maternelle/paternelle + action en recherche de paternité/maternité
EX4 : Jugement constatant une filiation paternelle/maternelle = nullité reconnaissance + recherche en maternité/maternité naturelle.
Cas du conflit entre un titre et une PE contradictoire = principe chronologique :
EX : Enfant né d͛une femme mariée dont acte de naissance indique le mari de sa mère en qualité depère Présomption d paternité + PE qui désigne l͛homme
avec lequel il habite.
EX2 : Enfant reconnu par un homme mais élevé par un autre.
- Date à laquelle la PE a été constituée.
- Idem pour conflits en cas de PE contradictoire : impossible résolution : pas de preuve.
= Filiation juridique détachée de toute considération biologique. Filiation fictive qui procède d͛un acte de volonté.
? := enfant pleinement assimilé à un enfant pas le sang
? : il ne l͛est que partiellement.
3 grandes étapes :
> Loi du 19 juin 1923 : libéralise conditions d͛adoption en permettant l͛adoption des mineurs. Ni rupture ni intégration avec la famille adoptive.
> Décret loi du 29 juillet 1939 : nouvelle forme d͛adoption : légitimation adoptive : rupture avec la famille d͛origine, intégration dans la famille adoptive.
Conditions très strictes : couple marié pour des enfants en bas âge.
- Conditions de la légitimation trop strictes.
- Trop facile pour les parents par le sang de reprendre l͛enfant adopté.
> Loi du 11 juillet 1966 : 3 traits :
- Légitimation adoptive = « l͛adoption plénière ». Adoption traditionnelle = « adoption simple ».
- Adoption plénière : élargissement : possible pour une seule personne, mariée ou pas.
- Précise « enfants adoptables » + exige volonté d͛abandon ferme.
Concept sociologique de l͛adoption a évolué. Nombre de candidat à l͛adoption augmente, alors que le nombre d͛enfants adoptables diminue. L͛adoption
internationale explose : 60% des adoptions en France.
I ʹ Conditions de fond
1) Adoption individuelle
2) Action conjugale
Seule condition alternative : M doit avoir duré 2 ans : gage de stabilité/fécondité :
Loi de 1966 :
ire : absence de descendants légitimes : renversement dans la conception : devient à donner des parents à un
enfant qui n͛en a pas.
Enfant adoptable est étranger,
: obtention d͛un agrément de l͛autorité administrative par P du Conseil général après
une enquête visant à vérifier aptitude à adopter. Refus d͛agrément = AA peut faire recours devant JA.
2) Condition d͛âge
Pas plus de 15 ans : art 345CC. Loi de 1966 a prévu ses limites d͛âge.
Exceptions : Adoption jusqu͛à majorité et dans 2 années qui suivent si adoptants se sont occupés de lui avant qu͛il ait 15 ans :
L͛enfant avait été accueilli dans le foyer avant ses 15 ans alors que ceux-ci ne remplissaient pas les conditions légales pour adopter.
L͛enfant, avant 15 ans, avait fait l͛objet d͛une adoption simple .
C. Rapports adopté/adoptant
1) La différence d͛âge : 344 CC 15 ans min réduit à 10 ans si adoption de l͛enfant du conjoint.
2) L͛accueil de l͛enfant
Après délai de 6 mois : enfant ne peut plus être réclamé par ses parents par le sang.
^
M : auj filiation naturelle/légitime = idem.
^
M
: adoption d͛un allié : art 345-1CC : 3cas :
- L͛enfant n͛a pas de filiation légalement établie à l͛égard de son autre parent.
- L͛autre parent a subi un retrait total de l͛autorité parentale .
- L͛autre parent est mort sans laisser ses propres parents.
1) Conditions du placement
Le placement ne consiste pas à la seule remise de l͛enfant = situation juridique :
- Exigence que l͛enfant ait été remis matériellement aux adoptants
- Exigence que l͛enfant soit légalement adoptable
$c
, l͛enfant adoptable qu͛à l͛expiration du délai de 2 mois. Placement est possible dès que l͛enfant est
adoptable. 2 exceptions :
$c cc c cc, placement possible que 2 mois après le recueil de l͛enfant. 351.2
$c
ccc
cc
c
cccccc
, aucun placement n͛est possible tant que le
tribunal n͛a pas statué sur la demande des parents.
2) Effets du placement
B. Le jugement d͛adoption
Le tribunal est saisi par une requête, les débats ont lieu en chambre du conseil (huis clos), le jugement n͛a pas à être motivé. Contrôler la légalité +
opportunité de l͛adoption :
- Contrôle de la légalité = conditions légales remplies et enfant adoptable
- Contrôle de l͛opportunité = intérêt de l͛enfant. Ne pas compromettre vie familiale de l͛adoptant :
o Le juge doit refuser l͛adoption en cas de fraude à la loi :
Dans le cas de mère porteuse, juge doit écarter l͛adoption par la mère commanditaire : AP, 31 mai 1991 avant que
la loi du 29 juillet 1994 ne prohibe les conventions de mères porteuses : art 16-7CC.
ère
Dans le cas d͛une femme mariée mensongèrement reconnue par son mari : Civ 1 , 17 février 1999.
III ʹ Effets
« Les effets de l͛adoption plénière »
Pleine intégration : mm droits/devoirs qu͛un enfant par le sang. L͛adopté acquiert la situation d͛enfantà l͛égard de toute la famille de l͛adoptant : imposé aux
pères et mères de l͛adoptant : obligation alimentaire.
CONCLUSION
Double effet définitif : pas de remise en cause l͛adoption plénière.
Double effet non rétroactif : remonte au jour de la requête et non de la naissance.
Jugement d͛adoption transcrit sur registre d͛état civil :
o Acte de naissance originaire annulé.
o Nouveau nom de l͛enfant et ses nouveaux prénoms.
o Aucune référence à la filiation par le sang : secret de l͛adoption peut céder : par aveu des parents ou par la recherche de l͛enfant.
o Parfois maintien secret pour raisons de fait.
o Parfois secret organisé par loi. Jusqu'à loi du 27 janvier 2002, 2 cas :
Abandon l͛enfant aux fins d͛adoption mais demander que le secret de leur identité soit préservé. Cas supprimé par la loi.
Accouchement sous X, maintenu par la loi de 2002 mais tempéré :
Peut laisser renseignements non identifiants sur sa santé/origines/circonstances de sa naissance/identité sous pli
fermé.
Peut lever le secret par la suite.
- P
= 15 ans min
- Indifférence d͛un lien de parenté/alliance
- Différence : condition d͛accueil non exigée préalablement au jugement d͛adoption.
g
, pas de condition d͛accueil.
L͛adoption simple n͛a pas les mêmes effets
L͛adoption simple est révocable.
II-La procédure
Une seule phase : phase judiciaire : rôle du tribunal : idem adoption plénière : vérifie la légalité et l͛opportunité de l͛adoption. Doit refuser de prononcer
l͛adoption si fraude/
A. L͛effet d͛intégration
^
: obligation alimentaire et droit de succession.
^ :
- Ajout du nom de l͛adoptant à son nom d͛origine sauf décision du juge.
- L͛état civil de l͛enfant adopté non truqué : mentionnée sur acte de naissance.
- Pleinement soumis à cet effet d͛intégration : obligation alimentaire entre eux et l͛adoptant. Ils sont héritiers réservataires de l͛adoptant.
Loi de 1966 : liens entre l͛adopté et la famille de l͛adoptant mais sensiblement moins fort qu͛au cas de l͛adoption plénière. 2 signes :
Empêchements à M entre l͛enfant adopté et membres de la famille de l͛adoptant.
Droits successoraux dans la famille de l͛adoptant et réciproquement.
3 signes de la moindre force de ces liens par ra pport à l͛adoption plénière :
> Empêchements à M moins répandu et susceptibles de dispenses
> L͛enfant n͛est pas réservataire dans la succession des ascendants de l͛adoptant.
> Pas d͛obligation alimentaire entre l͛enfant adopté et les ascendants adoptant.
Principe : Art 364 al1 : ëc c M cccc
c
c
c
c
? : l͛adopté conserve son nom d͛origine
? : l͛obligation alimentaire et la vocation successorale demeure avec famille d͛origine. Mais :
- L͛obligation alimentaire des parents par le sang devient subsidiaire.
- L͛autorité parentale est perdue si l͛enfant est mineur par les parents par le sang.
A. Conditions
:
- Demande de l͛adoptant recevable si l͛enfant âgé de plus de 15 ans.
- Si adopté est mineur, demande formée par les parents par le sang/membres de la famille d͛origine/MP.
M M
: adopté invoque l͛attitude injurieuse de l͛adoptant ou sa négligence dans l͛exercice de l͛autorité
parentale.
B. Effets
Art 370-2CC : tous les effets de l͛adoption cessent pour l͛avenir : l͛adopté n͛appartient plus qu͛à sa seule famille d͛origine.
CONCLUSION :
L͛adoption simple peut être transformée en adoption plénière :
o Moins de 15 ans lors de son adoption simple
o Conditions de l͛adoption plénière remplies sauf âge de l͛adopté.
L͛adoption simple a un caractère aujourd͛hui accessoire. 2 cas :
- L͛adoption plénière est impossible car l͛enfant a plus de 15 ans .
- Volonté de ne pas rompre avec les parents par le sang.
= Ensemble des droits que loi reconnaît aux père/mère sur l͛enfant mineur pour leur permettre de remplir les devoirs qui leur incombent à l͛égard de ceux -ci.
- Droit romain : patria potestas : autorité conférée au père non dans l͛intérêt de l͛enfant.
- Ancien droit :
Pays de droit écrit = tradition romaine
Droit coutumier = autorité protectrice aménagée en faveur des enfants.
- CC de 1804 : conception coutumière bien que le nom fut romain.
- Evolution postérieure :
Protection de l͛enfant et non pouvoir sur l͛enfant. Contrôle de la puissance paternelle a été aménagé et confiée à l͛autorité
judiciaire.
Partager entre père/mère droit qui était l͛apanage du père.
Principe fondamentale = l͛autorité parentale appartient aux seuls père/mère, que sur l͛enfant mineur. Si enfant est orphelin de père/mère il est placé sous
le régime de la tutelle.
1) Principe
3 difficultés :
P
: Art 372-2CC : présomption d͛accord pour les actes usuels. 2 conditions à l͛application de ce texte :
- Bonne foi du tiers = l͛acte pourrait être annulé + responsabilité du tiers engagé si connaissait opposition de l͛autre parent.
- Acte usuel : banal, commun. Appréciation des juges du fond.
: Art 372-2-10CC : juge saisi doit s͛efforcer de concilier les parents.
- Il peut leur proposer/imposer une médiation.
- Si époux ne s͛accordent toujours pas, juge décide en ayant recours à la pratique antérieurement suivie et au sentiment de l͛enfant : art 372-2-
11CC.
: acte contre le gré de son conjo int = responsabilité civile de ce parent, voire la caducité de l͛acte.
2) Exceptions
ère
V
, plus d͛un an après la 1 :l͛autorité parentale est exercée par l͛autre parent seul.
M
M parents séparés/conflit/éloignement
durable.
, l͛autorité parentale appartient au survivant.
B. L͛enfant adoptif
Développement
1) La garde
Principe : Enfant ne peut quitter la maison familiale sans l'autorisation de ses parents ( 371-3)
Sanction :
Précisions :
> P : principe fondamental = parents décident ensemble, éventuellement par convention soumise à l'homologation du JAF.
- Si désaccord, juge peut fixer le domicile de l'enfant soit en alternance au domicile de chacun des parents, soit en domicile de l'un d'eux (373-9 al.
er
1 )
- Juge doit tenir compte des sentiments exprimés par l'enfant, il peut décider d'office d'entendre l'enfant ( 373-2-11 renvoi à 388-1)
> P M
M : éviter séparation des frères/sœurs.
2) L'éducation
Devoirs : Obligations de donner une formation scolaire entre 6 et 16 ans : Loi Ferry de 1882
3) La surveillance
Principe :
- Visites de l'enfan
> Droit d'apprécier/faire respecter la vie privée de l'enfant : divulgation de faits sur l'enfant
Limite : (371-4) : ne peuvent pas faire obstacle aux relations personnelles de l'enfant avec sesgrands-parents, sauf motifs graves
« La jouissance légale »
> Jouissance légale = droit de percevoir pour son propre compte les revenus de l'enfant.
* |
: l'administrateur légal (383 al. 2) : père/mère.
* Ê
: sur tout le patrimoine de l'enfant. Exceptions (387) : capitalisation des revenus du travail du
mineur, clause d'exclusion de la jouissance légale dans les donations/legs
*
: D d'usufruit, parents = titulaires/propriétaires des revenus des biens de l'enfant. Droit incessible.
*P
: titulaire doit prélever sur revenus des biens de l'enfant ce qui est nécessaire à son entretien.
* V
:
>> Attachée à l'adm légale, s'éteint à titre accessoire lorsque l'autorité parentale disparaît
>> Soumise aux causes d'extinction de tout usufruit : renonciation de l'usufruitier, abus de jouissance
1) Causes
er
378 al. 1 :
> Crimes/délits que parents ont commis avec l'enfant : Faute civile.
> Mauvais traitements, inconduite notoire, la consommation d'alcool/stupéfiants, défaut de soin, manque de direction, faute mettant en danger la santé,
sécurité, moralité de l'enfant
2) Effets
g
, AP appartient pour le tout à l'autre
1) Condition
Condition objective (375) : Santé/sécurité/moralité de l'enfant mis en danger/conditions de son éducation soient gravement compromises.
>> Saisine d͛office à la suite d'informations données par le Défenseur des enfants (AAI crée en 2000)
^
= mineur doit autant que possible être maintenu dans son milieu familial.
g , juge peut le confier soit à l'autre parent/tiers (membre de la famille/pas)/ service d'établissement sanitaire /service d'aide
sociale à l'enfance
3 précisions :
> Parents conservent AP : non exercice si i ncompatibles avec mesures d'assistance éducative
er
Délégation volontaire (377 al. 1 ) : demandée par les parents :circonstances au B d'un tiers
Délégation forcée (377 al. 2) : demandée par un tiers qui a recueilli l'enfant et qui justifie du désintérêt manifeste des parents/impossibilité
d'exercer l'AP
- ^
transfert total/partiel des attributs de l'AP
- Y
: partage (total/partiel) de l'exercice de l'AP.
e
Cass. Civ 3 24 février 2006 : la délégation d͛autorité parentale peut intervenir au sein d͛un couple homosexuel, dès lors que les relations au sein du co uple sont
stables et que l͛intérêt supérieur de l͛enfant le commande. (= « homoparentalité »)
Ce transfert ou ce partage peut prendre fin à tout moment en cas de circonstances nouvelles.
Section II : Obligation d͛entretien : « L͛obligation d͛entretien des enfants »
Art 203 : impose aux époux d'éduquer, entretenir, élever leurs enfants
- Pèse tjrs sur les pères et mères, même si ils n'ont plus l'AP
I- Objet
Ne s'étend pas à l'établissement de l'enfant (204), donc pères/mères non tenus de fournir à leurs enfants le K nécessaire à l'installation dans leur vie
professionnelle ou familiale
c :
* Ê
= obligation d'entretien n'est pas obligation alimentaire.
II- Durée
III- Exécution
> ^
: Obligation s'exécute en nature de la part des 2 :
IV- Remarques
> g
M , versement/exécution de l'obligation peut être faite entre les mains de l'enfant
Art 342 : permet à un enfant dont la filiation paternelle n'est pas légalement établi de réclamer des aliments a l'homme qui a eu des relations sexuelles avec
sa mère pdt la période légale de la conception
Loi de 1972 : action possible de la mère contre plusieurs hommes : tous ceux avec qui elle avait couché. Abrogé par ordo 2005
I- Conditions
A. Parties
> En demande, action ouvert à l'enfant sans paternité légalement établie/mère pendant sa minorité (342 et 342-6). Loi de 1972 : enfant légitime dont la
filiation n'était pas établie par la PE, 2 débiteurs d'aliments : l'amant de la mère + le mari de la mère.
> En défense, action est exercée contre homme dont il est prétendu qu'il a eu des relations avec la mère
B. Délais d'action
Peut être exercée pendant toute la minorité de l'enfant + 2 années qui suivent sa majorité
C. Preuve
D. Moyen de défense
342-4 : impossibilité de paternité. Défendeur établit qu'il ne PEUT pas être le père
Cette preuve peut être rapportée par tout moyen : examen biologique, preuve qu'à la date des relations l'enfant était déjà conçu
Action = demande d'argent. Lise à l'obtention de d eniers et non pas l'obtention d'un état.
- peuvent être vus au-delà de la majorité de l'enfant si besoin, sauf si cet état du à sa faute
Etendue des subsides : fonction des besoins du créancier, ressources du débiteur mais aussi de lasituation familiale du défendeur ( 342-2)
Effet de la condamnation : que pour l'avenir : effet constitutif
Disparition de la créance de subsides : cessent de plein droit si la filiation paternelle de l'enfant vient à être légalement établie (342-8 al. 2)
B. Etat de l'enfant
Principe = l'état de l'enfant reste inchangé puisque le jugement n͛établit aucun lien de filiation.
Justification de cette action : comment une simple possibilité de paternité peut fonder une condamnation pour subsides
P : l'action s'analyse en une action en responsabilité civile fondée sur le risque.