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Tout savoir sur les normes IAS /IFRS

L’application des normes IFRS (International Financial Reporting Standards) et IAS


(International Accounting Standards) est entrée en vigueur le 1er janvier 2005, pour
les entreprises cotées en bourse et entrera en vigueur début 2007 pour toutes les
autres entreprises .

Pour des questions de comparaison il est aujourd’hui indispensable à toutes les


entreprises de prendre en compte ces nouvelles normes.

Au-delà d’une reforme comptable la norme IFRS constitue une véritable révolution qui
impacte toute l’organisation de l’entreprise.

Révolution comptable car la norme IFRS est basée sur le concept de « Juste Valeur »
(valeur à un instant T sur le marché financier), alors que la comptabilité actuelle est basée
sur des notions juridiques et fiscales.

Révolution en communication financière car les exigences de reporting financier des


activités des entreprises changent considérablement.

Les normes IAS /IFRS représentent plus qu’un simple changement de référentiel comptable :
elles visent à fournir aux investisseurs et aux marchés, un référentiel commun et normalisé
de l’activité des entreprises !

IAS / IFRS concernent également les PME

A priori réservées aux sociétés cotées, ces normes touchent déjà les PME, notamment sous
la pression des échanges inter-bancaires ou via les donneurs d’ordre que sont les grandes
entreprises. Elles bénéficieront d’une norme allégée baptisée SME IAS /IFRS.

Ceci aura pour conséquence, l’obligation de maintenir un double référentiel français PCG-82
et IAS/IFRS jusqu'à ce que la France décide d’adopter définitivement les normes IAS/IFRS,
sans doute vers 2010.

Les PME devront ainsi faire évoluer leurs progiciels de gestion ; à commencer par les
applications de gestion des immobilisations (IAS 16). Les progiciels devront aussi valoriser
les stocks selon les règles de l’IAS 2, en calculant la valeur réalisable nette.

Mais l’impact le plus important concerne la norme IAS 14 qui impose une documentation
détaillée des investissements par secteur d’activité et par zone géographique.

Le passage aux normes IFRS a aussi des implications en matière d’organisation du travail et
vont obliger de remettre à plat tous les processus internes et nécessitera de réinvestir dans
une nouvelle version de logiciel de consolidation. L’addition peut vite devenir très lourde.
L’intérim : une réponse aux difficultés posées par le passage aux IFRS

Face à ce défi, plusieurs solutions s’offrent aux entreprises.

1- Se former en interne et désigner un chef de projet


2- Externaliser le dossier auprès d’un cabinet de conseil
3- Faire appel à un manager de transition par le biais du Management de Transition

La première solution nécessite d’avoir au sein de ses équipes un chef de projet formé aux
nouvelles normes et capable de mener à bien le dossier, souvent ce sera le Directeur
Financier. Une solution qui a souvent pour corollaire une augmentation massive des
tâches, le quotidien devant continuer à être assuré en parallèle.

Le manager de transition en Intérim est un Homme de projet ou d’accompagnement de


projet qui saura apporter son éclairage et son expérience en toute impartialité.

En outre, il apportera une méthodologie spécifique et éprouvée selon 6 étapes :

1- Réaliser un audit de l’entreprise pour déterminer les nouvelles normes comptables


directement applicables à la structure.

2- Définir les moyens à déployer en terme d’équipes ou d’outils.

3- Répartir les différentes taches entre les équipes et entre les différents managers de
l’équipe comptable et financière.

4- Etablir le planning d’avancement du projet.

5- Mettre en place les procédures.

6- Conduire les aménagements nécessaires et former le personnel.

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