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2 types de rationalité :
• Idéal – type = type – idéal = figure abstraite décrivant un type de
comportement = caricature donnant une idée du trait dominant
socialement
• On ne s’intéresse qu’aux comportements signifiants socialement
1 β
Au point de tangence, A, si j’augmente la satisfaction de l’individu 1, je
fais reculer celle de l’individu 2.
Une situation de Pareto Optimalité est le point auquel on ne peut pas
augmenter la satisfaction d’un individu sans qu’on diminue au moins la
satisfaction d’au moins un individu. On est passé d’une définition de
l’utilité, de la rationalité d’un individu (Bentham) à une comparaison d’une
mise en ordre des préférences (cardinale/ordinale), puis à une
comparaison de 2 éco-échangistes des courbes d’indifférence ; puis d’une
généralisation du raisonnement à une société ou un groupe social.
Raisonnement d’une psychologie pour un individu à un raisonnement
d’une analyse de la société tout entière.
Comment passe t-on d’un individu à une généralité ?
Boîte de Pareto consiste à considérer un point de bien être dans la société
où l’ensemble des individus est à un niveau de satisfaction tel que quand
on augmente la satisfaction de l’un, on diminue obligatoirement la
satisfaction d’au moins un individu.
Ce sont des auteurs qui travaillent sur les réseaux d’informations, sur les
problèmes de mimétisme qui prennent comme objet la monnaie et les
cycles économiques.
2 concepts centraux :
• L’imitation
• La conversation = ce sont les échanges qui font que les choix de
consommation et de production sont influencés par des discussions
entre agents.
IV Risque et Incertitude
A. Risque, incertitude et profit : les distinctions de Frank Knight
2 types d’opportunités :
• 1ère opportunité : opportunité ex ante (avant) = manipulation
(mauvaise information) de l’information avant passation/signature
d’un contrat. Elle pose un problème de « sélection adverse ».
• 2ème opportunité : opportunité ex post = manipulation après
passation du contrat, après que la déformation d’information se
produit. Elle crée un type de modèle : le « risque moral ».
II Contrats et conventions
Théorie des conventions est récente ; elle est née il y a 12 ans, animée par
des auteurs français. Elle reprend la définition de l’apologue du concours
de beauté de Keynes.
Notion de convention est opposée à celle du contrat qui est une relation
bilatérale entre 2 individus, alors que la convention implique un grand
nombre d’agents, voire d’une société tout entière, qui peut soit résulter
d’un règle écrite (=contrat) ; soit résulter des croyances des individus et
notamment de ce qu’on appelle de prophéties auto réalisatrices.
Cette causalité entre le salaire et la PML ne marche pas dans les pays sous
développés parce que ce n’est pas l’effort additionnel qui détermine le
salaire mais c’est le salaire qui détermine la productivité des individus et
donc la productivité marginale. A partir de cette théorie de Leibenstein, on
met en œuvre la théorie du salaire d’efficience. L’idée est que cette
inversion (productivité entraîne salaire) peut s’appliquer à nos théories
salariales, c’est-à-dire dans les pays développés.
1er exemple : Le salaire élevé peut diminuer l’absentéisme et peut
diminuer le « turn over » (changement de boulot), etc… Un salarié qui a le
sentiment d’être bien payé va fournir un effort + grand de travail.
Donc un accroissement de productivité induite par un accroissement du
salaire fait + que compenser la hausse du coût produit par la hausse des
salaires.
George Akerlof : (1982) modèle du « Labor Contrat as Partial Gift
Exchange »
Selon Akerlof, la théorie du contrat de travail n’est pas seulement un
contrat marchand mais aussi un échange de dons.
Marcel Mauss, dans son « Essai sur le don », définit le don comme une
triple obligation qui est de donner, recevoir et rendre ; donc le don est +
complexe que l’échange marchand. Le contrat de travail est en parti un
échange Maussien, c’est-à-dire que même dans les sociétés modernes, la
relation entre la productivité et le salaire marche.
2ème exemple de relation inverse : quand une banque augmente son taux
d’intérêt, elle n’augmente pas nécessairement la qualité de ses clients.
Quand une banque augmente le taux d’intérêt, elle n’augmente pas
nécessairement sa profitabilité parce que cette augmentation de taux
d’intérêt est acceptée par les firmes qui sont prêtes à prendre des risques.
II Information et coordination
A. Théorie mathématique de la communication : le modèle de
Shannon et Weaver
Fonction objective
Evénement action
↓ ↑
Recherche coût décision
↓ ↑
Données message perçu
↓ ↑
Codage → signaux → transmission → signaux → décodage
Jacob Maschark utilise toujours ce modèle dans la circulation des
informations dans la firme.
A quoi sert ce schéma dans la firme ?
• 1ère fonction : de circulation de l’information
• 2ème fonction : de représentation de la firme : produire un langage
commun à tous les représentants de la firme afin qu’ils agissent
conformément à la fonction objective. Construction d’une
représentation commune.
• 3ème fonction : d’apprentissage : quand les opérations de
transmission sont acquises, elles entraînent des coûts beaucoup
moins grand, qui induisent une réduction des coûts de
transmission par apprentissage.
L’idée est que les agents n’obéissent pas toujours à la seule logique
monétaire ou marchande. La motivation des agents ne tient pas
seulement aux gains monétaires.
L’information n’est pas parfaite : elle est coûteuse à obtenir en temps et
en argent.
La coordination entre agents suppose une motivation de ces agents. Cette
motivation peut être modifiée.
Distinction entre la notion de motivation et d’incitation :
Motivation = ce qui explique le comportement des agents
Incitation = désigne l’ensemble des mécanismes destiné à modifier le
comportement des agents.
Dans le cadre de la microéconomie standard, dans le cadre de la seule
économie de marché (en concurrence pure et parfaite), la motivation et
l’incitation se confondent.
1. Relation d’agence
Le risque moral (ou hasard moral ou encore aléa moral) désigne les
situations d’agence dans lesquelles l’asymétrie d’informations porte sur le
comportement ou action des agents.
On peut manipuler une information.
A chaque fois, on va disposer d’un avantage informationnel sur une
action/comportement.
Conséquences théoriques et analytiques ne sont pas les mêmes dans les 2
cas de figure.
2. Sélection adverse
2 systèmes :
• Le 1er système fait appel à une instance de certification mais cela
coûte cher : cela consiste à demander l’aide d’un expert qui va
certifier si le bien est de bonne ou de mauvaise qualité.
• Le 2ème système va établir des systèmes de prix ou des contrats qui
va inciter les agents/les vendeurs à révéler eux-mêmes les
caractéristiques qu’il voudrait cacher.
C. Risque moral
Asymétrie d’informations porte sur une action cachée et non sur une
donnée exogène. Il y a hasard moral quand les agents peuvent
entreprendre des actions non observables, susceptibles d’affecter des
résultats d’une transaction. On est dans le cadre d’une relation
d’agence qui porte sur le comportement des agents.
3 exemples :
• sur le marché du travail : « tir au flanc »
• sur le marché du crédit sur lequel l’emprunteur est incapable de
rembourser sa dette (individu ou pays)
• sur le marché des assurances où le risque peut être associé au
comportement des agents ou aux caractéristiques d’un bien.
II Mécanismes incitatifs
A.Définition générale
2 types de firmes :
La Firme A : (américaine ou hiérarchique) dont le système consiste à
associer une structure verticale de la centralisation des techniques de
production et une hiérarchie bien organisée pour faire exécuter les
solutions aux problèmes décidés par le sommet de la hiérarchie. Il est
efficace pour faire circuler l’information, sans la déformer et la faire
appliquer.
3 caractéristiques :
- séparation hiérarchique entre opération de conception (ceux qui
réfléchissent aux problèmes) et d’exécution (ceux qui exécutent sous les
ordres des autres)
- gains tirés dans la spécialisation par la division du travail, qui fait
augmenter la productivité : c’est un système porteur de gains
- centralisation des informations et contrôle hiérarchique
3 conséquences :
- l’absence de lien temporel durable entre le salarié et la firme. Cette
centralisation remplace l’apprentissage ; s’il y a un problème on demande
à ceux qui peuvent le résoudre.
- l’extérieur (ce qui entoure, marché externe) de la firme constitué par le
marché du travail.
- la gestion des ressources humaines : les métiers sont étroitement
définis ; exécution d’une seule tâche particulière ; toute tâche irrégulière
est traitée par le hiérarchie.
3 caractéristiques :
- non séparation hiérarchique
- gains liés à l’intégration et non à la spécialisation
- décentralisation de l’information et contrôle
3 conséquences :
- nécessite le lien temporel durable qui est l’apprentissage
- frontière de la firme n’est pas aussi nette que dans la firme A ; une zone
intermédiaire entre la firme et le marché comme la sous-traitance
- coordination horizontale : il n’y a pas de relation hiérarchique entre
unités de production ; les salariés tournent sur les postes et deviennent
compétents sur un certain nombre de tâches (principe de compétence
globale des salariés) ; métiers non spécifiés. Les salariés sont payés à
l’ancienneté.
3. Le Vote Majoritaire
• 3ème solution : vote majoritaire, vote d’une majorité, décision
emportée par la majorité. Electeur médian = électeur qui peut faire
changer la majorité.
Plusieurs questions ? rôle de l’électeur médian ?
La dictature de la majorité dont le vote est très serré et qui est toujours
fait par le même groupe.
4. La prédominance hiérarchique
Dans les systèmes précédents, les décideurs ont le même poids que les
autres, chacun compte pour une personne ne compte et ne compte pas +
de 1.
Dans la prédominance hiérarchique, par leur place hiérarchique décide
pour les autres.
Système de grands électeurs qui ont été élu par les autres.
II Conflits et coordination
A. Analyse traditionnelle : le déplacement des conflits
I Décisions et autorité
A. Comportements et autorité : typologie de Max Weber
Sommet hiérarchique/stratégique
Personnel
Techno structure Elément médian fonctionnel
Centre opérationnel
Il existe 2 formes de jeux non coopératifs : les jeux sous forme stratégique
et ceux sou forme extensive.
Les jeux sous forme stratégique sont des jeux simples.
Comme le dilemme du prisonnier, ils comportent 3 éléments :
• 1er élément : une liste de joueurs
• 2ème élément : pour chaque joueur, une liste de stratégies
• 3ème élément : pour chaque liste de stratégie, les gains perçus par
les joueurs correspondent à chacune des stratégies.
C’est la matrice des gains.
Pour chacune des 9 cases, il y a un couple de gains qui donne des gains à
chacun des joueurs. On peut développer cette formalisation en un jeu à 3
joueurs.
Il suffira de faire 3 tableaux en fonction du 3ème joueur C.
1er tableau : C choisit la stratégie 1 (pierre).
2ème tableau : C choisit la stratégie 2 (papier).
3ème tableau : C choisit la stratégie 3 (ciseau).
Quand on passe de 2 à 3 joueurs : Les gains sont les suivants (calcul des
gains)
Un joueur reçoit la somme obtenue en faisant le produit par 4 du + petit
nombre qui désigne les stratégies des joueurs (les 3 joueurs ici), de
laquelle on soustrait le nombre qui désigne la stratégie du joueur. Ainsi on
obtient le gain du joueur.
Individu : A B C
Stratégie : 1 2 3
A joue la stratégie 1
B joue la stratégie 2
C joue la stratégie 3
Leur gain sera : pour A, 4 x 1 (le +petit nombre des stratégies) = 4 ensuite
on soustrait par 1 (le ombre qui désigne la stratégie de A).
Conclusion : 4 – 1 = 3 = gain de A
Gain de B = (4 x 1) – 2 = 2
Gain de C = (4 x 1) – 3 = 1
i) C choisit la stratégie 1.
Voici les gains de A et B.
A 1 2 3
B
1 3;3 3;2 3;1
2 2;3 2;2 2;1
3 1;3 1;2 1;1
A 1 2 3
B
1 3;3;2 3;2;2 3;1;2
2 2;3;2 6;6;6 6;5;6
3 1;3;2 5;6;6 5;5;6
Autres exemples :
A B1 B2 B3
B
A1 (12 ; 6) (8 ; 4) (16 ; 3)
A2 (10 ; 4) (8 ; 9) (13 ; 7)
Equilibre de Nash :
Un équilibre de Nash c’est toute combinaison de joueurs qui est telle
qu’aucun des joueurs ne regrette son choix après avoir découvert la
stratégie des autres joueurs.
C’est une combinaison de stratégies telle que la stratégie de chaque
joueur correspond à un choix optimal compte tenu des stratégies des
autres joueurs.
Quelles sont les stratégies où les joueurs n’ont pas de regret ?
Dans une situation où on joue une stratégie choisie pour éviter la +
grande déception.
A B1 B2 B3
B
A1 12 ; 6 8;4 16 ; 3
A2 10 ; 4 8;9 13 ; 7
(13 ; 7) = équilibre de Nash
(8 ; 9) ; (16 ; 3) ; (13 ; 7) = optimum de Pareto
Equilibre de Nash : solution proposée par John Nash ; elle désigne toute
combinaison de stratégies, de sorte qu’en découvrant le choix des autres
joueurs, un des joueurs ne regrette pas son choix.
C’est la solution optimale de stratégie, étant donnée le choix des autres
joueurs.
On est à l’équilibre de Nash, si, à la découverte des choix des autres
joueurs, tous les joueurs sont satisfaits de leur choix.
Equilibre de Nash au sens faible est un équilibre qui s’obtient lorsque l’un
des joueurs est indifférent.
Dans notre exemple : lorsque B joue B2, A est indifférent quant à son
choix entre A1 et A2, puisque sont gain (8) est le même s’il joue A1 ou A2 ;
mais en jouant A1, B lui ne sera pas satisfait parce qu’il ne gagne que 4,
alors (A1 ; B2) n’est pas un équilibre de Nash.
Notion de stratégie dominée : c’est la stratégie dont on sait qu’elle ne sera
pas choisie par au moins un joueur.
Ici B3 est une stratégie dominée car le joueur B a toujours mieux à faire
que de choisir B3 ; donc A sait que B ne jouera pas B3. B3 est donc éliminé
de la réflexion de B car si A joue A1, B gagnera un gain minimal (4) et si A
joue A2, B ne gagnera que 7 alors qu’il pourrait gagner 9. Donc dans les 2
cas, B n’a pas intérêt à jouer B3.
B a intérêt d’essayer d’avoir B2 car 9 est son gain le + élevé. Mais B se dit
que le joueur A se dit que B va jouer B2. Pour parer que A va jouer A1, B
croit que A sait que B jouera B2 donc A va jouer A1 et B va jouer B1. S’ils
ne font pas ce genre de réflexion, il y aura un manque de coordination :
avec (A1 ; B2) ou (A2 ; B1), les 2 joueurs regrettent.
C’est un jeu de réflexion sur la croyance.
Ici chacun veut maximiser son gain.
Par contre, (A2 ; B1) n’est pas un optimum de Pareto car on peut
augmenter la satisfaction de A ou celle de B sans diminuer celle de l’autre
joueur.
2ème type de modèle de jeux non coopératifs : il fait porté l’accent non pas
sur les formes stratégiques mais sur l’ordre dans lequel les joueurs
interviennent et sur l’information dont ils disposent : ce sont des jeux sous
forme extensive.
Ces jeux comportent :
• des nœuds
• des vecteurs de nombre
• des flèches qui vont d’un nœud vers un autre nœud ou d’un nœud
vers un vecteur
• des lettres qui caractérisent les nœuds et les flèches
Chaque nœud est une position dans le jeu, où le joueur choisit son action.
A Z C w A x’ B X’ C
w’
(3,2,9)
x y u y’ Y’ u’
(4,2,4) (2,3,1)
A, le 1 joueur, a 3 possibilités :
er
L’ordre dans lequel les joueurs interviennent est décisif pour le jeu.
2 remarques : 2 règles ne sont jamais violées.
• 1ère règle : il y a au moins une flèche qui part de chaque nœud et
une flèche au + qui y aboutit. Si on se situe sur n’importe quel
nœud, l’excepté le nœud de départ, il n’y a qu’une seule manière de
remonter à l’origine.
• 2ème règle : en se déplaçant à contre courant, on st sûr de ne jamais
revenir u nœud duquel on est parti (n’importe quel nœud excepté
celui du départ).
A U V
B
X 3;6 7;1
Y 5;1 8;2
Z 6;0 6;2
X est toujours dominée par Y.
Si B pense que A ne choisira pas X, car X est une stratégie dominée,
alors U est dominée par V, car en choisissant V, B aura toujours un gain
supérieur aux gains de U.
Mais si A choisit X alors V est dominé par U car gain optimal pour B.
Si A se dit que B sait que A ne choisira pas X, donc A sait que B va choisir
V, donc A doit choisir Y.
Ce raisonnement est une élimination par itération des stratégies
dominées.