Sunteți pe pagina 1din 2

Jean Marc FOURNEL Longwy, lundi 9 mai 2011

Ancien Maire de Longwy

Lettre ouverte aux Longoviciennes et Longoviciens

Madame, Mademoiselle, Monsieur,


J’ai souhaité, de manière tout à fait exceptionnelle, m’adresser à chacune et chacun d’entre vous
sur le dossier du square Chaply (dossier RICHARD) qui revient aujourd’hui dans l’actualité
communale.
Beaucoup a été dit sur ce projet : souvent avec inexactitude, parfois même, pour certains, avec la
volonté coupable de désinformation. C’est la raison pour laquelle je me dois, comme acteur de ce
dossier entre mars 2006 et mars 2008, de rétablir la réalité incontournable des faits.
Entouré de spécialistes des questions d’urbanisme, ma Majorité a travaillé sur une réflexion
globale qui a débouché notamment sur le projet du square Chaply. C’était notre choix politique. J’ai
conduit cette démarche en responsabilité, dans l’intérêt de la commune et pour son développement.
Même si les avis peuvent être partagés, ils n’autorisent aucunement les contre-vérités.
La préservation du patrimoine …
La principale critique portée contre ce projet concernait le patrimoine souterrain de Vauban que
j’aurais ignoré dans le seul objectif de voir aboutir ce dossier !
Sur ce point, tout et son contraire ont été dits. J’ai été affecté par ces affirmations erronées
prononcées soit sans la connaissance réglementaire, soit dans l’intention délibérée de (me) nuire.
Comment instruire un tel procès d’intention à mon encontre alors que j’ai été l’artisan – avec mon
équipe municipale – du classement de la ville de Longwy au Patrimoine Mondial de l’Humanité
(UNESCO) !
Qu’il soit porté à votre connaissance que je n’ai pu délivrer ce permis de construire qu’après
avoir obtenu un triple accord préalable, d’ailleurs prévu par le Code de l’Urbanisme :
• L’avis positif de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF),
• L’avis positif de la Commission Régionale de l’archéologie préventive, sous l’autorité
de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), venue opérer des fouilles
sur place,
• L’avis positif du Préfet de la Région Lorraine car ce site se situe dans un périmètre de
prévention archéologique.
Ces obligations réglementaires satisfaites, le permis de construire pouvait être délivré en toute
légalité, réservant un espace public pour l’accès et la visite des contre-mines.
La Loi a été respectée, le patrimoine communal préservé.
La faute inexcusable …
Durant la campagne électorale de mars 2008, les deux listes concurrentes à celle que je menais
ont fait valoir leur opposition à ce projet et s’engageaient à y mettre un terme dès leur élection.
Ce qui a été établi dans le respect du droit ne peut être défait que dans les mêmes conditions.
Ainsi, à son arrivée aux affaires, Edouard JACQUE disposait de deux mois pour porter un
recours contre le permis de construire auprès du Tribunal Administratif de Nancy.
Mais durant ces deux mois, aucun acte officiel de contestation du permis de construire, tant de la
nouvelle Municipalité que des autres opposants d’ailleurs, ne sera enregistré.
Dès lors, le permis de construire est réputé valide.
Par ailleurs, le Conseil Municipal du 2 février 2006 avait autorisé le Maire à signer l’acte de
vente du terrain concerné au plus tard au 30 juin 2008. Malgré de nombreuses demandes du promoteur,
le Maire Edouard JACQUE ne signera pas cet acte.
Ce délai dépassé, le promoteur décide de porter l’affaire devant la justice.
Le 30 mars 2011, le Tribunal de Grande Instance de Briey, dans son premier jugement public :
1. ne relève aucune irrégularité commise dans la période d’instruction et de délivrance du
permis de construire conduite sous ma responsabilité,
2. constate que, depuis l’arrivée d’Edouard JACQUE, « … la ville de Longwy a manqué à
ses obligations contractuelles … » (Cf. jugement du TGI du 30 mars 2011).
La seule responsabilité du Maire Edouard JACQUE dans la gestion de ce dossier est désormais
clairement établie.
Les conséquences …
La Justice condamne alors la commune de Longwy à verser, à titre de provision, la somme de
200 000 € en attendant le résultat d’un surplus d’enquête à intervenir avant fin 2011.
Les conséquences, pour la commune et donc pour chacun d’entre nous, seront financières :
Edouard JACQUE vient d’augmenter les impôts 2011 de +10%, ceux de 2012 de +15%, et ce n’est pas
fini …
Comme vous, je suis profondément heurté par cette attitude négligente d’Edouard JACQUE.
Dans un contexte où les diverses augmentations (eau, gaz, électricité, timbres, déremboursement de
certains médicaments, …) touchent déjà notre niveau de vie, les longoviciennes et les longoviciens que
nous sommes n’avions nullement besoin d’une nouvelle crise politique.
Voilà les informations que je tenais à vous communiquer avec la gravité qu’exige cette
circonstance particulière.
Je demeure plus que jamais résolu à me battre pour cette ville que j’aime,
Je demeure plus que jamais résolu à défendre vos intérêts.
Je vous dis, Madame, Mademoiselle, Monsieur, mon indéfectible dévouement.

Jean Marc FOURNEL

S-ar putea să vă placă și