Sunteți pe pagina 1din 3

L'ÉTAT BOLIVIEN ET L'APPUI AU DÉVELOPPEMENT

Wilde Pardo1

L’analyse du "Appui au Développement" réalisé par Philippe Constant, elle


permet de comprendre que la coopération internationale au développement
et son financement, dans le cas de l'Afrique, ils ont été en général peu
effectifs et n'ont pas permis une améliorations de la qualité de vie des
populations locales. Selon l'auteur, le motif principal de cet échec a été que
l'aide n'a pas eu comme but favoriser l'autonomie des bénéficiaires. En
appliquant les notions de cette exposition, ensuite on va réaliser une
analyse des processus d'appui international au développement en Bolivie
(l'Amérique du Sud). Pour cela nous réviserons quels ont été les acteurs
(dans ce pays) qui ont canalisé les financements externes (l'État et l'ONG's)
et comment ils ont facilité ou non l'autonomie des bénéficiaires.
En 1952 (une Révolution ouvrière - paysanne) et 1953 (Réforme Agraire) la
Bolivie a vécu les échanges profonds structuraux, qui ont déterminé une
modification dans l'économie nationale, en passant d'une économie semi
féodale (agriculture) contrôlée et dépendante de capitaux privés
(exploitation minière particulièrement), à une économie essentiellement
contrôlée par l'État (années 60’ et 70’) (PADILLA, 2006). Dans ce contexte,
les premiers fonds de coopération au développement sont arrivés au pays,
et ont été canalisés par les gouvernements à partir de l'État centralisé.
Dans la même période, le positionnement surgit à un niveau mondial, du
concept de "développement" dans termes économiques, il permettra de
cataloguer à la Bolivie comme sous-développée (étape post 52), situation
qui donnera le lieu pour la participation d'organismes internationaux (cas
d'USAID principalement) qui commenceront imposer politiques
agroalimentaires, comme le "Modèle de Substitution d'Importation" (Plan
Bohan), dont les conséquences se traduiront en « minifundio » à occident et
« latifundio » à orient, une promotion de la monoproduction et
l'encouragement à entrer au marché avec des produits lucratifs (MESA,
2001).
Cette situation a eu une nuance encore plus marquée aux années 60', 70' et
des principes des 80', avec l’entré de la révolution verte et l'apparition des
premiers ONG’s avec un approche assistencialiste-économiciste, qui d'une
forme feront face aux catastrophes naturelles (sécheresses) et à la crise
politique économique nationale (gouvernements de fait et d'hyperinflation).
Avec l'implémentation du modèle économique néolibéral l’année 1985
(Décret Suprême 21060), la participation de l'État dans la régulation et
l'investissement sociale devient presque nulle et sont les ONG’s qui
commencent à prendre un protagonisme dans le processus de
développement du pays. Il est possible d'affermir que, en face d'un État
fragile et divers modèles de développement qui n'ont pas réussi à changer
en grand partie la situation de pauvreté de la majorité de la population, les
ONG's ont eu la capacité de s'occuper des espaces oubliés par le pouvoir
central (PADILLA, 2006)
Ces institutions en général se sont proposé combattre la pauvreté, mais
aussi ont fait d'elle un milieu pour accéder au financement international.
Dans ce contexte, on peut mentionner trois modèles principaux
1
Etudiant Master UCL-Belgique 2010
d'intervention : l'Assistencialisme, la Promotion de Capacités et le
Développement durable. (SOTELO, 2003)
Ainsi, bien que dans quelques cas ont existé de manière tentative la
possibilité de renforcer les capacités locales et sa durabilité, les critères
appliqués ont toujours dépendu de l'imposition des coopérantes et des
tendances internationales liées à l'aide au développement. Comme résultat
de ce processus, l'aide au développement, depuis les fonds économiques
internationaux, a représenté une moyenne de 10 % du Produit Interne Brut
(PIB) dans la période 1985-2005 selon Rodríguez (2009). L'efficacité des
interventions réalisées avec ces fonds génère encore diverses mises en
question.
En termes générales et pour le dernière période mentionné, on peut dire
que la coopération a collaboré à renforcer la décentralisation de l'État, la
participation populaire et le renforcement des municipalités, en contribuant
à augmenter ses IDH de 0.51 en 1975 à 0.67 en 2001 (CEPAL, 2004).
Cependant :
… la création de nombreux programmes et de projets [avec des fonds
internationaux] a terminé par détériorer les institutions boliviennes de
gouvernement à un niveau central. Elle a dénaturé la formulation de politiques
publiques, a engourdi la gestion publique, a créé des institutions parallèles, et a
renforcé une culture politique clientélaire délié des problèmes structurels
d'exclusion sociale, ainsi comme le rôle de l'État dans la gestion des ressources
naturelles … (RODRIGUEZ, 2009).
Devant ce panorama, le gouvernement d'Evo Morales (2005 - 2015), élu par
plus de 65 % de la population nationale, développe un programme qui
fortifie la "autonomie", au contraire des modèles de développement
imposés antérieurement par les agences de coopération. Cela se montre
surtout dans deux des principes de son Plan National de Développement : la
décolonisation et la souveraineté.
Un clair exemple de son application est la récupération de la propriété des
ressources naturelles (en augmentant la participation de l'État dans les
profits du secteur de 20 % à 80 %.), dont les bénéfices en tant des réserves
internationales montent de 41 % (2008) au 47 % du PIB 2010 ($us 8.400
millions), comparables aux de la Chine (J.F. RUDOVSKY, 2010). Ces revenus
permettent une série de stratégies de redistribution de ressources qui
cherchent à fortifier à l'économie productive locale et à s'appuyer aux
secteurs moins favorisés de la population nationale (vieux, femmes et
enfants).
Actuellement, malgré le panorama défavorable généré par les
transnationales et le double discours des agences de coopération, des
nouvelles politiques de l'État bolivien projettent de diminuer
processuellement la dépendance externe de la Bolivie et/ou directionner
l'aide externe dans les aspects qui sont primordiaux au contexte national;
comme par exemple : améliorer la gestion publique de l'État et la lutte
contre l'exclusion sociale, etc. (RODRIGUEZ, 2009). Ce discours, bien que
pour l'instant il a plus d'effets politiques que sociaux immédiats, cela peut
être une voie pour favoriser de nouvelles dynamiques de dialogue avec la
coopération internationale, à partir de l'autonomie.

Bibliographie
RUDOVSKY, J.F., 2010. “Même le FMI félicite la Bolivie”, AméricaEconomía
(extraits) Santiago (Chili) De La Paz. Courrier international | n° 1042 | du 21
au 27 octobre 2010. Belgique
CEPAL, 2004. “Panorama Social”.
http://www.eclac.cl/publicaciones/DesarrolloSocial/0/LCL2220PE/PSE2004_Cap1_Pob
reza.pdf .
RODRÍGUEZ, Antonio. 2009. “Cooperación internacional y políticas públicas:
¿agua y aceite?”. Revista COSUDE en Bolivia, junio 2009
PADILLA, Andel (2006). “Las ONG’s y el Gobierno” en PULSO 334 año 6, La
Paz
MESA, Carlos y otros. 2001. “Historia de Bolivia”. Cuarta Edición.
Editorial Gisbert. La Paz
SOTELO, María (2003) “Alcance social de la ONG’s del sector de Chilimarca,
Cochabamba”, UMSS/ Carrera de Sociología, Cochabamba.

S-ar putea să vă placă și