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Enlèvement de matière aux roches par un agent d’érosion : l’eau.

On cherche à comprendre comment l’eau a pu user les roches d’affleurements observés


au cours d’une sortie. On traitera de deux roches abondantes dans la région : le calcaire,
les marnes.

Objectifs méthodologiques

I. R Saisir des informations par l’observation du réel (au cours de la sortie).

I. Ex Saisir des informations par l’observation d’expériences.

R. P Formuler un problème à partir d’une observation de terrain ( érosion ).

R. E Proposer une explication : l’eau enlève de la matière aux roches (hypothèse à


vérifier).

R. V Vérifier en concevant un protocole expérimental : on va tester l’action de l’eau sur


un échantillon.

C. Sc Maîtriser le techniques de communication par une représentation schématique :


schématisation des protocoles et des résultats obtenus.

M. Manipuler.

Objectifs notionnels

« Les roches et leurs constituants subissent à la surface de la Terre une désagrégation


et/ou une dissolution dont l’eau est le principal agent »

« Expliquer le modelé d’un paysage par une étude expérimentale faisant intervenir des
propriétés des roches »

Organisation de l’activité

Il s’agit de mettre en évidence deux modes d’action de l’eau sur deux roches différentes.
La mise en suspension d’une roche meuble (marne) et la dissolution d’une roche
compacte (calcaire) par une eau chargée de dioxyde de carbone.

Rappel de l’hypothèse formulée sur le terrain : l’eau est responsable, elle est capable
d’enlever de la matière à ces roches.

Stratégie : on fera agir l’eau sur des échantillons de ces roches pour observer en classe
comment les roches se comportent en présence d’eau.
Conséquences observables de l’hypothèse : de la matière devra être enlevée aux
échantillons

Protocole : dans un premier temps, pas de protocole particulier, les élèves improvisent
avec leurs échantillons et le matériel disponible.

Disposition : TP mosaïque : les élèves sont répartis en groupe de 4, ils disposent


d’échantillons différents. Ils nomment un responsable du matériel, un rapporteur oral, un
secrétaire et un gestionnaire du temps et de la parole.

Supports

Echantillons de roches (marnes jaune, marnes noires, calcaire lacustre, calcaire marin)
placés dans des cuvettes plastique, de l’eau, des grandes éprouvettes, des entonnoirs,
du papier filtre, des béchers, de l’acide chlorhydrique dilué.

Consignes

Montrer comment la roche se comporte avec l’eau et essayer de comprendre comment


l’eau peut enlever de la matière aux échantillons. Tester ces idées en utilisant le matériel
fourni ou en sollicitant un autre matériel.

Productions attendues

Une présentation orale des expérimentations réalisées, quelques lignes rédigées en


conclusion.

Que disent les rapporteurs ?

Pour les marnes :

En général, les élèves découvrent rapidement que les marnes sont facilement mise en
suspension dans l’eau. Certains observent que les marnes contiennent beaucoup d’air
(bulles, bruit de l’air qui s’échappe quand on les met dans l’eau) qu’elles absorbent l’eau,
d’autres qu’elles sont imperméables.
Pour les calcaires :

Les élèves qui travaillent avec le calcaire ont plus de difficultés. L’eau coule à la surface
de l’échantillon.

A partir de stalactites, de stalagmites et d’objets quotidiens récupérés d’une fontaine


pétrifiante on peut dégager la notion de labilité de ce type de roche.

C’est aussi le moment de parler du test à l’HCL dilué. Le rapporteur sera heureux de
présenter ce test aux autres élèves de la classe (ne pas oublier de rincer immédiatement
les échantillons !). Souvent, ils découvrent que le calcaire ne laisse pas passer l’eau.
C’est le moment de rappeler les fissures observées sur le terrain.
En général, les élèves pensent que l’eau entraîne de très fines particules et qu’avec le
temps cela finit par creuser la roche. Ils ne pensent pas à l’action chimique et c’est bien
normal.

Le moment est donc venu de sortir du chapeau une manipulation qui fait réfléchir :
la disparition du calcaire dans une eau riche en CO2.

Il existe divers procédés. Celui qui nous semble le plus simple consiste à travailler avec
de l’eau de chaux. Il suffit de souffler préalablement dedans pour la rendre blanchâtre.
Bien sûr, il n’est pas souhaitable de souffler devant les élèves pour ne pas compliquer la
situation. On la présente donc comme une eau contenant de fines particules de calcaire
en suspension puis on ajoute de l’eau gazeuse.
On peut suivre le protocole suivant. Remplir à moitié deux tubes avec l’eau calcaire. Dans
le premier ajouter de l’eau gazeuse, dans le second de l’eau distillée. Il convient de bien
fermer avec le doigt le premier tube pour emprisonner un maximum de gaz. Après
quelques minutes l’eau devient limpide dans ce tube seulement : le calcaire a disparu.

Le calcaire disparaît dans l’eau chargée de CO2. Il convient alors de replacer ce test
dans la réalité. Il ne pleut pas de l’eau gazeuse !

Trace écrite

Les marnes constituées de fines particules se mettent facilement en suspension dans


l’eau de pluie qui les entraîne. Cela explique les ravinements caractéristiques observés
sur le terrain.

L’eau de pluie qui contient du dioxyde de carbone transforme les calcaires en substance
soluble (érosion chimique). Cela explique la formation des diaclases, des grottes des
avens…. La réaction chimique étant réversible cela explique aussi l’apparition de calcaire
sous des formes différentes ( dépôts dans les casseroles, stalagmites et stalactites,
travertin…)

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