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Paroles de savants sur le faite de gouverner

par les lois humaines forgées

Ibn Hazm Al Andalousî


Il dit : « L’invention de lois ne peut prendre que quatre formes :
- En annulant certaines prières, une partie du jeûne, de la zakât, du pèlerinage, ou la peine
du fornicateur, ou du calomniateur, ou l’annulation de tout ceci.
- Ou alors c’est l’ajout de quelque chose, l’invention d’une nouvelle obligation.
- Ou alors c’est rendre licite une chose interdite, comme rendre licite la viande de porc, les
substances enivrantes, ou les cadavres d’animaux.
- Ou alors interdire ce qui est permis, comme la viande de mouton ou autre.
Et quelle que soit la forme que nous venons de citer, celui qui le dit est un mécréant
idolâtre, rejoignant les juifs et les chrétiens. Et le devoir de tout Musulman est de tuer celui
qui autorise quoi que ce soit de ces choses sans l’appeler au repentir, ni sans accepter son
repentir s’il se repent. Ses biens doivent être versés dans la trésorerie publique islamique,
car il a changé sa religion, et le Messager d’Allah – alayhi salat wa salâm – a dit : « Celui
qui change de religion, tuez-le!» (Rapporté par Al Boukhârî) Qu’Allah nous préserve de nous
mettre en colère pour le faux qui mène à une telle perdition. » « Al Ihkâm fii ouçoûl al ahkâm »
6/110
Ibn Hazm Al Andaloûsî dit dans Al Ihkâm volume 6, page 831-832 :
‫إحداث الحكام ل يخلو من أحد أربعة أوجه إما إسقاط فرض لزم كإسقاط بعض الصلة أو بعض الصيام أو بعض الزكاة‬
‫أو بعض الحج أو بعد حد الزنى أو حد القذف أو إسقاط جميع ذلك وإما زيادة في شيء منها أو إحداث فرض جديد وإما‬
‫إحلل محرم كتحليل لحم الخنزير والخمر والميتة وإما تحريم محلل كتحريم لحم الكبش وما أشبه ذلك وأي هذه الوجوه كان‬
‫فالقائل به مشرك لحق باليهود والنصارى والفرض على كل مسلم قتل من أجاز شيئا من هذا دون استتابة ول قبول توبة إن‬
‫تاب واستصفاء ماله لبيت مال المسلمين لنه مبدل لدينه وقد قال من بدل دينه فاقتلوه ومن ال تعالى نعوذ من غضبه لباطل‬
‫أدت إلى مثل هذه المهالك‬
« L’invention de lois ne peut prendre que quatre formes : En annulant une obligation
imposée, en abolissant par exemple certaines prières, une partie du jeûne, de la zakât, du
pèlerinage, ou la peine du fornicateur, ou du calomniateur, ou l’annulation de tout ceci. Ou
alors c’est l’ajout de quelque chose, l’invention d’une nouvelle obligation. Ou alors c’est
rendre licite une chose interdite, comme rendre licite la viande de porc, les substances
enivrantes, ou les cadavres d’animaux. Ou alors interdire ce qui est permis, comme la viande
de mouton ou autre. Et quelle que soit la forme que nous venons de citer, celui qui est de cet
avis est un idolâtre, rejoignant les juifs et les chrétiens. Et le devoir de tout Musulman est de
tuer celui qui autorise quoi que ce soit de ces choses sans l’appeler au repentir, ni sans
accepter son repentir s’il se repent. Ses biens doivent être versés dans la trésorerie publique
islamique, car il a changé sa religion, et le Messager d’Allah – alayhi salât wa salâm – a dit :
« Celui qui change de religion, tuez-le!» Qu’Allah nous préserve de nous mettre en colère
pour le faux qui mène à une telle perdition. »
Ahmad Ibn Taymiya Al Harrânî
‫ أو اتباع شريعة غير‬،‫ أن من سوغ اتباع غير دين السلم‬:‫ومعلوم بالضطرار من دين المسلمين وباتفاق جميع المسلمين‬
‫ وهو ككفر من آمن ببعض الكتاب وكفر ببعض الكتاب‬.‫ فهو كافر‬،‫شريعة محمد صلى ال عليه وسلم‬
Il dit : « Il est fondamentalement connu dans la religion des musulmans, et unanimement pour
tout les musulmans, que quiconque accepte de suivre une autre religion que l’islam, ou de
suivre une autre loi que la loi de Mouhammad, salla llahou ‘alayhi wa sallam, est un
mécréant. Sa mécréance est la même que celui qui croit en une partie du Coran et mécroit en
une autre, comme Allah le dit : « Certes, ceux qui mécroient en Allah et Son messager, et
veulent faire une distinction entre Allah et Ses messager, et disent « Nous croyons en
certains et ne croyons pas en d’autres » et veulent prendre une voie intermédiaire à cela,
ceux-là sont les véritables mécréants, et Nous avons préparer une terrible châtiment pour
les mécréant. » Majmoû‘ Fatâwâ Ibn Taymiya 28/524
Et il dit aussi : « Lorsqu’un homme rend permis une chose unanimement interdite, ou au
contraire interdit une chose unanimement permise, ou remplace la loi unanimement reconnue
est un mécréant à l’unanimité des érudits. » Majmoû‘ Fatâwâ Ibn Taymiya 3/267
Et il dit « La loi descendue de la part d’Allah est le Coran et la sounnah, avec laquelle Allah
envoya Son messager salla llahou ‘alayhi wa sallam. Cette loi, personne n’a le droit de la
quitter ; seul un mécréant la quitte. » Majmoû‘ Fatâwâ Ibn Taymiya 11/262
Et il dit : « Et Allah à ordonné à tous les musulmans de reporter leurs désaccords à Allah et
Son messager, comme Allah le dit sourate « Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit,
renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien
mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement). » Sourate4 Verset 59), Et Allah dit «
Non!... Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront
demandé de juger de leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que
tu auras décidé, et qu’ils se soumettent complètement [à ta sentence] » (sourate 4 verset 65.)
Quiconque ne s'engage pas (yaltazim) à prendre pour juge Allah et Son messager dans leurs
disputes, Allah a juré par Lui-même qu’Il n’a pas de foi. Par contre, celui qui s'engage
(moultazim) à la loi d’Allah et du messager intérieurement et extérieurement, mais désobéit
et suit sa passion, c’est celui là qui est à classé avec ses semblables parmi les pécheurs… Ce
que l’on veut dire : C’est que le faite de juger avec justice est une obligation absolue, en tout
lieu à toute époque, pour tout le monde et envers tout le monde. De même, juger par la loi
qu’Allah a révélé à Son messager est la justice précise, et la plus parfaite forme de justice et
la meilleure. Juger par elle est obligatoire pour le prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam
ainsi que pour tout ceux qui le suivent, quant à celui qui ne s’y engage, pas c’est un
mécréant. » Minhâj As-Sounnat An-Nabawiya 5/130, 131
Ibn Taymiya a dit dans Majmoû‘ Al Fatâwâ volume 8 page 220 :
ّ‫حب‬ َ ‫عا إَلْيِه َوَأ‬
َ ‫سّلَم َأَمَر ِبَما َأَمَر ِبِه َوَد‬
َ ‫عَلْيِه َو‬
َ ‫ل‬ُّ ‫صّلى ا‬ َ ‫ل‬ ِ ‫سو‬ ُ ‫خ ُمّتِبًعا ِللّر‬ِ ‫شاِي‬َ ‫لَمَراِء َواْلُعَلَماِء َواْلَم‬ ُْ ‫ن ا‬ْ ‫ن ِم‬ َ ‫عي‬ِ ‫طا‬َ ‫ن اْلُم‬
ْ ‫ن ِم‬ َ ‫ن َكا‬ْ ‫َفَم‬
‫ل؛‬ ِّ ‫ن‬ ُ ‫ن الّدي‬ َ ‫ن َيُكو‬ْ ‫حَدُه ؛ َوَأ‬ْ ‫ل َو‬ِّ ‫عَباَدةُ ا‬ِ ُ‫صَده‬
ْ ‫لنّ َق‬ َِ ‫ل ؛‬ ُّ ‫حّبُه ا‬
ِ ‫ب َما ُي‬ ّ ‫ح‬ ِ ‫ َفُي‬، ‫ك‬َ ‫ب َذِل‬ّ ‫ح‬ ِ ‫ل ُي‬َّ ‫ن ا‬ ّ ‫ َفِإ‬، ‫عا إَلْيِه‬ َ ‫ل َما َد‬ِ ‫عا إَلى ِمْث‬ َ ‫ن َد‬ْ ‫َم‬
‫شَباِهِه‬ْ ‫ن َوَأ‬َ ‫عْو‬ َ ‫ل ِفْر‬ِ ‫حا‬َ ‫ن‬ ْ ‫ب ِم‬ٌ ‫صي‬ِ ‫ع اْلَمْعُبوَد ؛ َوَلُه َن‬ َ ‫طا‬
َ ‫ن ُهَو اْلُم‬ َ ‫ن َيُكو‬ْ ‫ب َأ‬ ُ ‫طُل‬ْ ‫ك ؛ َفَهَذا َي‬ َ ‫عو إَلى َذِل‬ ُ ‫ظيرٌ َيْد‬ ِ ‫ن َلُه َن‬
َ ‫ن َيُكو‬ ْ ‫َوَمنْ َكِرَه َأ‬
ِّ ‫ن ا‬
‫ل‬ ِ ‫ن ُدو‬ ْ ‫خُذوا ِم‬ ِ ‫ن َيّت‬ْ ‫س َأ‬
ِ ‫ن الّنا‬
ْ ‫ل َفَهَذا ُيِريُد ِم‬ ِّ ‫ع َمَع ا‬َ ‫طا‬ َ ‫ن ُي‬
ْ ‫ب َأ‬
َ ‫طَل‬َ ‫ن‬ ْ ‫ن ؛ َوَم‬ َ ‫عْو‬ َ ‫ل ِفْر‬ُ ‫حا‬ َ ‫ل َفَهَذا‬ ِّ ‫ن ا‬
َ ‫ع ُدو‬ َ ‫طا‬
َ ‫ن ُي‬ْ ‫ب َأ‬
َ ‫طَل‬ َ ‫ن‬ ْ ‫؛ َفَم‬
‫ل َلُه‬
ّ‫نإ‬ ُ ‫ن الّدي‬ َ ‫ل َيُكو‬َ ‫ل إّياُه َو‬ّ ‫ل ُيْعَبَد إ‬َ ‫ن‬ ْ ‫حاَنُه َأَمَر َأ‬ َ ‫سْب‬
ُ ‫ل‬ ُّ ‫ل ؛ َوَا‬ ِّ ‫ب ا‬ّ ‫ح‬ُ ‫حّبوَنُهْم َك‬ِ ‫َأْنَداًدا ُي‬
« Quiconque se fait obéir parmi les dirigeants, les savants ou les Cheykh, en se conformant
au prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam, ordonnant ce qu’il ordonna et y incitant les gens,
et aime celui qui incite à la même chose que lui : alors Allah aime cela : il aime ce qu’Allah
aime car son objectif est d’adorer Allah uniquement, et que l’obéissance permanente soit
pour Allah. Quant à celui qui n’aime pas avoir un rival qui incite à cela : celui là demande à
être le seul obéit et le seul adoré et il aura une part du cas de Pharaon et ses semblables.
Celui qui demande à être obéit en dehors d’Allah, il est comme Pharaon, et celui qui
demande à être obéit avec Allah : celui là veut que les gens prennent en dehors d’Allah des
égaux qu’ils aiment comme ils aiment Allah, alors qu’Allah ordonna qu’on n’adore que Lui
et que l’obéissance permanente ne soit que pour Lui. »
Ibn Taymiya dit dans Al Fatâwâ Al Koubrâ, volume 5 page 18 :
‫فإن العقاب ل يجوز أن يكون إل على ترك واجب أو فعل محرم ول يجوز إكراه أحد إل على ذلك واليجاب والتحريم ليس‬
‫إل ل ولرسوله فمن عاقب على فعل أو ترك بغير أمر ال ورسوله وشرع ذلك دينا فقد جعل ل ندا ولرسوله نظيرا بمنزلة‬
‫عوا‬
ُ ‫شَر‬
َ ‫شَرَكاُء‬
ُ ‫ } َأْم َلُهْم‬:‫المشركين الذين جعلوا ل أندادا أو بمنزلة المرتدين الذين آمنوا بمسيلمة الكذاب وهو ممن قيل فيه‬
21 :‫ل { الشورى‬ ُّ ‫ن ِبِه ا‬
ْ ‫ن َما َلْم َيْأَذ‬
ِ ‫ن الّدي‬
َ ‫َلُهْم ِم‬
« La punition ne peut avoir lieu que lorsqu’on abandonne une obligation ou bien lorsqu’on
commet un interdit, et il n’est pas permis d’astreindre qui que ce soit à autre que cela. Et
l’obligation comme l’interdiction n’appartiennent qu’à Allah et Son messager, donc celui qui
puni un acte ou un abandon sans qu’Allah ne l’ai commandé, ni Son messager, et légifère
cela et en fait une obéissance permanente°: il a donné un égale à Allah, et un semblable à
Son messager, il est au rang des idolâtres qui ont donné à Allah des égaux, ainsi que les
apostats qui crurent en Moussaylima le menteur. Il est de ceux sur qui il fut dit : « Auraient-
ils des associés qui leur auraient légiféré des lois qu’Allah n’a jamais permise ? » (sourate
42 verset 21 » fin de citation

Al Hâfidh Ibn Kathîr Ad-Dimachqî


‫ فكيف‬،‫فمن ترك الشرع المحكم المنزل على محمد بن عبد ال خاتم النبياء وتحاكم إلى غيره من الشرائع المنسوخة كفر‬
‫بمن تحاكم إلى الياسا وقدمها‬
‫عليه من فعل ذلك كفر بإجماع المسلمين‬
Il dit : « Alors, quiconque abandonne la loi claire révélée sur Mouhammad Fils de ‘Abdallah,
le dernier des prophètes, et cherche le jugement d’une autre loi abrogée, il devient mécréant.
Alors que dire de celui qui cherche le jugement dans le yäsiq (loi de Gengis Khan) et la rend
prioritaire ? Celui qui fait cela est un mécréant et ceci à l’unanimité des musulmans » Al
Bidâya wan nihâya 13/128

‫ينكر تعالى على من خرج عن حكم ال المحكم المشتمل على كل خير الناهي عممن كممل شممر وعممدل إلممى ممما‬
‫سواه من الراء والهواء والصطلحات التي وضعها الرجال بل مسممتند مممن شممريعة الم كممما كممان أهممل‬
‫الجاهلية يحكمون به من الضمللتوالجهالت بممما يضممعونها بمآرائهم وأهموائهم وكممما يحكممم بمه التتمار ممن‬
‫السياسات الملكية المأخوذة عن ملكهم جنكر خان الذي وضع لهم الياسق وهو عبارة عن كتاب مجموع من‬
‫أحكام قد اقتبسها عن شمرائع شمتى مممن اليهوديممة والنصممرانية والملمة السمملمية وغيرهما وفيهما كمثير ممن‬
‫الحكام أخذها من مجرد نظرة وهواه فصارت في بنيه شرعا متبعا يقدمونها على الحكم بكتمماب ال م وسممنة‬
‫رسول ال صلى ال عليه وسلم فمن فعل ذلك فهو كافر يجب قتاله حمتى يرجمع إلمى حكمم الم ورسموله فل‬
‫يحكم سواه في قليل‬
Et il dit : « Allah ta‘âlâ blâme celui qui quitte la loi d’Allah, contenant le bien tout entier, et
s’opposant à tout le mal, et revient à autre que Lui, à des opinions, des désirs, des règlements
instaurés par des hommes sans aucune référence à la loi d’Allah, comme le faisaient les
païens : Ils jugeaient entre les gens avec des égarement et des ignorances instaurés par leurs
opinions et leurs désirs. C’est également ce que font les Tatars, ils gouvernent par une
politique royale inspirée de le roi Gengis Khan, qui leur avait inventé le « Yâsiq » qui est le
nom d’un livre compilant des règles qu’il avait tiré de diverses lois juives, chrétiennes,
islamiques et autres… Mais il y a aussi dans cette lois beaucoup de règles inventées de toute
pièce qu’il (Gengis Khan) a tiré de sa propre opinion et de ses désirs. Cette loi est devenue
chez ses descendants une loi suivie, qu’ils mettent en priorité à la loi d’Allah et la sounnah de
Son messager, salla llahou ‘alayhi wa sallam. Quiconque fait cela est un mécréant qu’il est
obligatoire de combattre jusqu’à ce qu’il revienne à la loi d’Allah et de Son messager, et
qu’il l’applique que ce soit dans les grandes affaires ou les petites. » Tafsîr Al Qour’ân Al
‘Adhîm : Sourate 5 verset 50
Ibn Kathîr dit au sujet de ce verset (Tafsîr Ibn Kathîr volume 7 page 198) :
‫ من تحريم ما‬،‫ بل يتبعون ما شرع لهم شياطينهم من الجن والنس‬،‫ هم ل يتبعون ما شرع ال لك من الدين القويم‬:‫أي‬
‫ إلى نحو ذلك من الضللت‬،‫ وتحليل الميتة والدم والقمار‬،‫ من البحيرة والسائبة والوصيلة والحام‬،‫حرموا عليهم‬
‫ والقوال الفاسدة‬،‫ والعبادات الباطلة‬،‫ من التحليل والتحريم‬،‫ التي كانوا قد اخترعوها في جاهليتهم‬،‫والجهالة الباطلة‬.
« Cela veut dire : Ils ne suivent pas ce qu’Allah t’a légiféré comme Dîn plein de droiture,
mais ils suivent que les diables démoniques et humains leur ont légiféré : ce qu’ils leur ont
interdit, comme Al Bahîra, Al Sâ’iba, Al Wasîla et Al Hâm[1],
[1] Ces quatre mots arabes désignent des formes de bétail que les idolâtres interdisaient
de consommer sans aucune preuve venant d’Allah (voir Tafsîr d’Ibn Sa‘dî volume 1 page
246.)
• N’as-tu pas vu ceux qui prétendent croire en ce qui t’a été révélé et ce qui fut
révélé avant toi, ils veulent prendre pour juge le Tâghoût, alors qu’on leur a
ordonné de ne pas croire en lui… » Sourate 4 verset 60.
Ce verset nous apprend qu’Allah a donné à celui qui est pris pour juge en dehors d’Allah et de
Sa loi le nom de « Tâghoût ». Ibn Kathîr a dit au sujet de ce verset :
‫ و هو المراد بالطاغوت ههنا‬,‫فإنها ذاّمة لمن عدل عن الكتاب و السنة و تحاكم إلى ما سواهما من الباطل‬
Il blâme quiconque se détourne du Coran et de la sounnah, et demande la justice à d’autres
choses fausses, et c’est ça le Tâghoût dont il s’agit ici. »

Ahmad Châkir
Il dit : « Le cas de ces lois humaines est aussi claire que le soleil : c’est une mécréance
flagrante, sans aucune subtilité, et sans aucune discutions. Et il n’y a aucune excuse
acceptable pour celui qui se prétend musulman, qui qu’il soit, s’il pratique ces lois ou s’y
soumet, ou les accepte. » ‘Amdat Tafsîr 4/174 (c’est dans un commentaire à la parole d’Ibn Kathîr citée
précédemment)
Mahmoûd Châkir
Il dit au sujet de la parole « koufr doûna koufr » adressée aux khawârij :
« Donc, leur question ne portait pas sur ce que les hérétiques de notre époques prétendent :
les décrets sur les biens, l’honneur et le sang d’après des lois contredisant la loi islamique
des musulmans, ni ne portait sur l’émission de loi imposée aux musulmans, appelant à une
autre loi que celle d’Allah ; dans le Coran et la langue de Son messager, salla llahou ‘alayhi
wa sallam ! Cet acte (imposer des lois humaines) est un détournement de la loi d’Allah et une
répulsion de Sa religion, une préférence à la loi des mécréants plutôt qu’à la loi d’Allah.
Cette mécréance, aucun musulman n’en doute malgré toute les divergences qu’il pourrait y
avoir entre eux, ni sur l’apostasie de celui qui la prononce ou y invite les gens. » ‘Amdat Tafsîr
4/157

L’imam Mouhammad ibn Ibrâhîm Âl Cheykh


Il dit dans son célèbre épître « Houkm Tahkîm Al Qawânîn » que vous pouvez lire sur ce site
dans son intégralité en cliquant ici, il commença son épître par :
ٌ(‫إن من الكفر إلكبر المستبين تنزيل القانون اللعين منزلة ما نزل به الروح إلمين على قلب محمد )صلى ال عليه و سّلم‬
‫ )ههه ههههههه هه هههه ههههه‬: ‫ليكون من المنذرين بلسان عربي مبين لقول ال عز وجل‬
‫ههه هههه ههههههه هه هههه هههههه ههههه هههههه ههههه ههه‬
‫ً)ههه ههههه هههههه‬
Traduction relative :
· « Il fait vraiment partie de la mécréance majeure et claire que de donner aux maudites lois
forgées la place que devrait avoir ce qu'a transmit l'Esprit fidèle sur le cœur de Mouhammed –
salla llahou ‘alayhi wa sallam- pour qu'il soit entre tous un avertisseur en langue arabe claire,
et ceci en jugeant par elles (les lois forgées) et en s'en remettant à elles en cas d'un quelconque
conflit, contredisant et refusant la parole d’Allah ta‘âlâ: Si vous vous disputez en quoi que ce
soit, déférez le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour Dernier. Cela
sera meilleur pour vous et de plus belle incidence(Sourate 4 verset 59) » (Fatwâ wa rasâ’il n°
4065, vol 12 page 284)
Et il dit également dans le même majmoû‘ Al Fatâwâ, volume 6 pages 188, 189 lorsqu’il fut
interrogé :
(1451 ‫ هل تجب الهجرة من بلد المسلمين التي يحكم فيها بالقانون‬: ‫ م س‬.
‫ وكذلك إذا ظهرت الوثنية من غير نكير ول غيرت‬، ‫ تجب الهجرة منها‬. ‫ البلد التي يحكم فيها بالقانون ليست بلد إسلم‬: ‫ج‬
‫ هذه بلد كفر‬. ‫ فتجب الهجرة فالكفر بفشو الكفر وظهوره‬.
‫ ) تقرير‬. ‫) أما إذا كان قد يحكم فيها بعض الفراد أو وجود كفريات قليلة ل تظهر فهي بلد إسلم‬
‫ما الذي سلط العداء على المسلمين ؟‬
‫ إذا كان نفس الشيء الذي نقمه الرسول هو المقدم عندهم واستغنوا باسم السلم وصلة ونحو ذلك‬.
‫ إن في القرآن والسنة والشفاء والبيان‬.
، ‫ ثم آيات أخر عينت الشيء الذي طلبوه‬، ‫شيء واضح بينه القرآن ووضحه في عدة مواضع أن المشركين مقرين بالربوبية‬
‫ فهذا هو الذي أنكره القرآن عليهم من جهة العقيدة‬.
‫ أنا‬: ‫ كما لو قال أحد‬، ‫ بل هو عزل للشرع‬، ‫ فهذا ل أثر له‬. ‫ أنا أعتقد أنه باطل‬: ‫ لو قال من حكم القانون‬: ‫ولعلك أن تقول‬
‫ وأعتقد أنها باطل‬، ‫ أعبد الوثان‬.
‫وإذا قدر على الهجرة من بلد تقام فيها القوانين وجب ذلك‬
Traduction relative :
· « Fatwa n° 1451, question : Est-il obligatoire d’émigrer d’un pays de musulmans
gouvernant par une loi forgée ?
· Réponse : Le pays dans lequel on gouverne par une loi forgée n’est pas un pays islamique,
et il est obligatoire de le quitter, tout comme le pays dans lequel l’idolâtrie apparaît
ouvertement sans qu’il n’y ait de blâme ou sans qu’on change la situation, il faut quitter un tel
pays. En effet, la mécréance arrive lorsqu’il y a propagation de la mécréance et qu’elle
apparaît au grand jour. Un tel pays est un pays mécréant. Par contre, s’il arrive qu’on juge par
cette loi dans certains cas isolés, ou qu’il y ait certaines mécréance en petit nombre et sans
qu’elles ne soient apparentes au grand jour, alors c’est un pays d’Islam… »
Jusqu’à ce que le cheykh dise :
« …Et tu pourras dire, si une personne qui gouverne par une loi forgée dirait « Mais j’ai
conviction que cette loi est fausse » que ceci (cette prétention) n’a aucun effet sur lui. Au
contraire, il a cessé d’appliquer la loi islamique, et c’est comme si une personne disait «
J’adore les idoles, mais j’ai conviction que ces idoles sont fausses. Et s’il est capable
d’émigrer de ce pays où on gouverne par les lois humaines forgées, cela devient une
obligation pour lui » Fin de citation.
Et au sujet du koufr doûna koufr (petite mécréance qui ne sort pas de la religion), il dit aussi,
qu’Allah lui fasse miséricorde dans Fatâwâ wa rasâ'il, à la fatwa n° 4060, volume 12 page 280
:
(4060 – ‫ كفر دون كفر‬: ‫ وما قيل‬. ‫)وهي نقض للشهادتين‬
‫ ول‬.‫ اعتقاد أنه حاكمة وسائغة وبعضهم يراها أعظم فهؤلء نقضوا شهادة أن محمد رسول ال‬. ‫القوانين كفر ناقل عن الملة‬
‫ فإن من شهادة أن ل إله إل ال ل مطاع غير ال كما أنهم نقضوها بعبادة غير ال‬، ‫إله إل ال أيضًا نقضوها‬.
‫ إذا حاكم إلى غير ال مع اعتقاد أنه عاص وأن حكم ال هو الحق فهذا الذي يصدر منه‬. ‫ كفر دون كفر‬: ‫وأما الذي قيل فيه‬
‫المرة نحوها أما الذي جعل قوانين بترتيب وتخضيع فهو كفر وإن قالوا أخطأنا وحكم الشرع أعدل ففرق بين المقرر‬
‫والمثبت والمرجح جعلوه هو المرجع فهذا كفر ناقل عن الملة‬
Traduction relative :
• «Question n° 4060, au sujet de l’annulation des deux attestations, et qu’est ce qu’on
appel « Koufr Doûna koufr » (mécréance mineure) :
Mouhammad Ibn Ibrâhîm Âl Cheykh dit dans majmoû’ Fatâwâ, volume 12 page 280 :
• ‫ اعتقاد أنه حاكمة وسمائغة وبعضممهم يراهما أعظمم فهممؤلء نقضمموا شممهادة أن محمممد‬. ‫القوانين كفر ناقل عن الملة‬
‫ فإن من شممهادة أن ل إلممه إل الم ل مطمماع غيممر الم كممما أنهممم نقضمموها‬، ‫ ول إله إل ال أيضًا نقضوها‬.‫رسول ال‬
‫ إذا حاكم إلى غير ال مممع اعتقمماد أنممه عماص وأن حكممم الم هممو‬. ‫ كفر دون كفر‬: ‫وأما الذي قيل فيه‬.‫بعبادة غير ال‬
‫الحق فهذا الذي يصدر منه المرة نحوها أما الذي جعل قوانين بترتيب وتخضيع فهو كفر وإن قممالوا أخطأنمما وحكممم‬
‫فهذا كفر ناقل عن الملة‬...‫الشرع أعدل‬
Réponse : Les lois humaines sont une mécréance qui expulse de la religion. Le fait de
croire que ces lois sont justes et permises, et certains même en disent encore plus que cela, ces
gens là annulent leur attestation que Mouhammad est le messager d’Allah, et annulent
également leur attestation qu’il n’y a de divinité qu’Allah. En effet, il fait partie de
l’attestation qu’il n’y a de divinité qu’Allah qu’il n’y a aucun être obéit en dehors d’Allah.
Aussi, ils l’ont annulée en adorant autre chose qu’Allah. Quant à ce qu'on appel « koufr
doûna koufr ici » (petite mécréance) c’est lorsqu’il se réfère à un autre qu’Allah, en ayant la
conviction qu’il est pêcheur et que le jugement d’Allah est la vérité, alors cela est ce qui lui
arrive une fois ou quelque chose comme ça. Quant à celui qui place des lois (qawânîn) bien
structurées en exigeant la soumission à celles-ci, alors cela est de la mécréance, même s’il
dit : « Nous avons tort est le jugement de la loi islamique est plus juste.» Ceci est une
mécréance qui exclut de la religion. » Fin de citation.
Le savant Sâlih Al Fawzân a repris la fatwâ du cheykh Mouhammad Ibn Ibrâhîm concernant
le « koufr doûna koufr » et l’a commenté dans son ouvrage « ‘Aqîdat-out-Tawhîd » pages
147, 148 en ces termes :
‫ن حكم‬ّ ‫ وأ‬،‫ص‬
ٍ ‫ إذا حاكم إلى غير ال مع اعتقاد أنه عا‬،‫ )وأما الذي قيل فيه أنه كفر دون كفر‬:‫وقال الشيخ محمد بن إبراهيم‬
‫ أخطأنا‬:‫ وإن قالوا‬،‫ فهو ُكفٌر‬،‫ أما الذي جعل قوانين بترتيب وتخضيع‬.‫ فهذا الذي يصدر منه المرة ونحوها‬،‫ال هو الحق‬
‫ وبين الحكم العام الذي هو‬،‫ن الحكم الجزئي الذي ل يتكرر‬َ ‫ق رحمه ال بي‬
َ ‫ ففّر‬.(‫وحكُم الشرع أعدل؛ فهذا كفر ناقل عن الملة‬
،‫ وقرر أن هذا الكفر ناقل عن الملة مطلًقا؛ وذلك لن من نحى الشريعة السلمية‬،‫ أو غالبها‬،‫المرجع في جميع الحكام‬
‫ وهذا ل شك أنه كفر‬،‫ل منها؛ فهذا دليل على أنه يرى أن القانون أحسن وأصلح من الشريعة‬ ً ‫وجعل القانون الوضعي بدي‬
.‫ض التوحيد‬
ُ ‫ج من المّلة وُيناق‬
ُ ‫أكبر ُيخر‬
Traduction relative :
· « Et le cheykh Mouhammad ibn Ibrâhîm Âl Cheykh dit : « Quant à ce qu'on appel « koufr
doûna koufr » (petite mécréance) c’est lorsqu’il se réfère à un autre qu’Allah, en ayant la
conviction qu’il est pêcheur et que le jugement d’Allah est la vérité, alors cela est ce qui lui
arrive une fois ou quelque chose comme ça. Quant à celui qui place des lois (qawânîn) bien
structurées en exigeant la soumission à celles-ci, alors cela est de la mécréance, même s’il dit
: « Nous avons tort est le jugement de la loi islamique est plus juste.» Ceci est une mécréance
qui exclut de la religion. » Il fit donc distinction entre le faite de juger dans un cas isolé sans
que cela ne se répète, et le cas de la législation générale qui devient la référence des règles
de l’état ou de la majorité, et estima que cela est une mécréance expulsant totalement de
l’islam, et que c’est une suppression de la loi islamique en la remplaçant par une loi humaine.
Ceci indique qu’il considère cette loi meilleure que la loi islamique, et plus appropriée.
Or ceci est sans aucun doute une mécréance majeure expulsant de la religion, et
annulant le monothéisme. » Fin de citation.

Le grand savant Mouhammad Al Âmîn Ach-Chanqîtî


Il dit dans son interprétation du Coran « Adhwâ Oul Bayân » volume 3 page 259, dans la
parole d’Allah : « Et ils n’associent personne à Son jugement » (sourate 18 verset 26), après
une longue explication du verset :

‫ أن الذين يتبعون‬:‫وبهذه النصوص السماوية التي ذكرنا يظهر غاية الظهور‬


‫القوانين الوضعية التي شرعها الشيطان على ألسنة أوليائه مخالفة لما شرعه‬
‫ أنه ل يشك في كفرهم‬،‫ال جل وعل على ألسنة رسله صلى ال عليهم وسلم‬
‫ وأعماه عن نور الوحي مثلهم‬،‫وشركهم إل من طمس ال بصيرته‬
Traduction relative :
• « …Et il apparaît de la plus claire façon de ces textes divins que nous venons de
citer : que ceux qui suivent les lois humaines que leur a légiféré Satan par la langue de
ses alliés, et qui contredisent ce qu’Allah ‘azza wa djall a légiféré par la langue de Son
messager salla llahou ‘alayhi wa sallam, qu’il ne fait aucun doute de leur
mécréance et de leur idolâtrie si ce n’est pour celui à qui Allah a voilé la vue et a
rendu aveugle de la lumière de Sa révélation, tout comme eux. »
Et dans sa cassette sur l’explication du verset 31 de la sourate « Tawba » (9) « Ils ont pris
leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors
d'Allah » le cheykh dit :
ً‫ والشراك به في عبادته كلها بمعنى واحدل فرق بينهما البتة فالذي يتبع نظاما‬،‫والشراك بال في حكمه‬
‫ و قانونا مخالفا لشرع ال من وضع البشر معرضا عن نور السماء‬،‫غير نظام ال أو غير ما شرعه ال‬
‫ من كان يفعل هذا هو ومن كان يعبد الصنم ويسجد للوثن ل فرق‬..‫الذي أنزله ال على لسان رسوله‬
‫ وهذا أشركبه‬،‫ هذا أشرك به في عباداته‬:‫بينهما البتة بوجه من الوجوه فهما واحد وكلهما مشرك بال‬
‫ والشراك به في عبادته والشراك به في حكمه كلهما سواء‬،‫في حكمه‬
• « Or, l’association à Allah dans Son jugement et l’association à Allah dans Son
adoration indiquent tous deux une seule et même signification, et il n’y a aucune
différence entre les deux. En effet, celui qui suit un règlement autre que le règlement
d’Allah ou qu’Allah n’a pas légiféré, ou une loi (qânoûn) opposée à la loi d’Allah
qu’aurait mis en place un être humain, une telle personne s’est détourné de la lumière
céleste qu’Allah fit descendre sur la langue de Son messager : Quiconque agit de la
sorte est exactement comme celui qui se prosterne pour une statue ou adore une
idole, il n’y a aucune différence entre les deux, de quelque angle que ce soit. Ils
sont une seul et même personne, car tout deux sont idolâtres, associent à Allah :
Celui-ci associe dans l’adoration et celui-là dans le jugement. Or, l’association
dans l’adoration et dans le jugement sont une seule et même chose. » Fin de
citation.
(vous pouvez entendre ceci mot pour mot en arabe évidemment en téléchargeant la cassette
sur ce lien : http://www.islamway.com/?
iw_s=Lesson&iw_a=view&lesson_id=3804&scholar_id=83&series_id=158, à partire de la
5ième minute et 51 seconde. )
Et il dit dans son tafsîr « Adhwâ’ Al Bayân » dans la sourate 17 verset 9 « 25. Ceux qui sont
revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a
séduits et trompés. 26. C’est parce qu’ils ont dit à ceux qui ont de la répulsion pour la
révélation d’Allah: «Nous allons vous obéir dans certaines choses». Allah cependant connaît
ce qu’ils cachent. 27. Qu’adviendra-t-il d’eux quand les Anges les achèveront, frappant leurs
faces et leurs dos? 28. Cela parce qu’ils ont suivi ce qui courrouce Allah, et qu’ils ont de la
répulsion pour [ce qui attire] Son agrément. Il a donc rendu vaines leurs œuvres. »: « Il y a
dans la guidée du Coran, qui guide dans la meilleur des voie, une preuve que, pour toute
personne qui suit une autre loi que la loi apportée par le meilleur des fils d’Âdam,
Mouhammad Ibn ‘Aballah salawâtou llah wa salâmahou ‘alayhi, le suivit de cette personne
pour une telle loi opposée à la loi d’Allah est une mécréance flagrante expulsant hors de la
religion islamique. »
Et il dit dans le tafsîr de la sourate 47, verset 25-28 : « Toute personne qui dit à ces mécréants
qui haïssent ce qu’Allah a révélé : « Nous allons vous obéir dans certaines choses » sont
inclus dans la menace de ce verset. A plus forte raison encore ceux qui disent « Nous vous
obéirons dans toute choses » comme ceux qui suivent les lois humaines inventées, obéissant
par là à ceux qui haïssent ce qu’Allah a révélé : ceux là, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’il
seront de ceux que les anges frappent le visage et le derrière, et qu’ils suivent ce qui encoure
la colère d’Allah et haïssent ce qu’Il agrée, et que leurs actes sont vains. »
Mouhammad Al Amîn Ach-Chanqîtî a dit sur ce verset, dansAdhwâ Al Bayân, Volume 7
page 50 :
ْ‫ن َيْكُفر‬
ْ َ‫ )َفم‬:‫ شرط في اليمان كما بينه تعالى في قوله‬،‫ الذي صرح ال بأنه أمرهم به في هذه الية‬،‫فالكفر بالطاغوت‬
‫ ومن‬،‫ فيفهم منه أن من لم يكفر بالطاغوت لم يتمسك بالعروة الوثقى‬.(‫ك ِباْلُعْرَوِة اْلُوْثَقى‬
َ‫س‬َ ‫سَتْم‬
ْ ‫ل َفَقْد ا‬
ِّ ‫ن ِبا‬
ْ ‫ت َوُيْؤِم‬
ِ ‫غو‬
ُ ‫طا‬
ّ ‫ِبال‬
‫لم يستمسك بها فهو مترد مع الهالكين‬
« Le désaveu du Tâghoût, qu’Allah a clairement ordonné dans ce verset, est une condition de
la foi, comme l’expose Allah dans Sa parole : « Quiconque mécroit au Tâghoût et croit en
Allah a saisit l’anse la plus solide... » Ce verset sous entend que celui qui ne désavoue pas le
Tâghoût n’a pas saisi l’anse la plus solide, or celui qui ne la saisi pas sera dans le font de
l’abîme avec les perdants. »
Mouhammad Al Amîn Ach-Chanqîtî a dit dans Adhwâ’ Al Bayân, volume 1 pages 407-408,
dans l’interprétation du verset 44 de la sourate Al Mâ’ida :
‫ وإنما حمله على ذلك الهوى فهو من سائر عصاة‬،‫ وهو عالم أنه مرتكب ذنبًا فاعل قبيحًا‬،‫أما من حكم بغير حكم ال‬
ّ‫عَلْيِهْم ِفيَها َأن‬
َ ‫ }َوَكَتْبَنا‬:‫ في اليهود لنه قال قبلها‬،{‫ن‬ َ ‫ظاِلُمو‬ّ ‫ك ُهُم ال‬ َ ‫ وسياق القرآن ظاهر أيضًا في أن آية }َفُأوَلِئ‬،‫المسلمين‬
ْ ‫ق ِبِه َفُهَو َكّفاَرٌة َلُه َوَم‬
‫ن‬ َ ‫صّد‬
َ ‫ن َت‬ ْ ‫ص َفَم‬
ٌ ‫صا‬ َ ‫ح ِق‬َ ‫جُرو‬ ُ ‫ن َواْل‬ّ‫س‬ ّ ‫ن ِبال‬ّ‫س‬ّ ‫ن َوال‬ ِ ‫لُذ‬ُْ ‫ن ِبا‬
َ ‫لُذ‬
ُْ ‫ف َوا‬
ِ ‫لْن‬
َْ ‫ف ِبا‬
َ ‫لْن‬َْ ‫ن َوا‬
ِ ‫ن ِباْلَعْي‬َ ‫س َواْلَعْي‬ِ ‫س ِبالّنْف‬َ ‫الّنْف‬
:‫ فالخطاب لهم لوضوح دللة السياق عليه كما أنه ظاهر أيضًا في أن آية‬.{‫ن‬ َ ‫ظاِلُمو‬ ّ ‫ك ُهُم ال‬َ ‫ل َفُأوَلِئ‬ُّ ‫ل ا‬َ ‫حُكْم ِبَما َأْنَز‬ ْ ‫َلْم َي‬
ُّ ‫ل ا‬
‫ل‬ َ ‫حُكْم ِبَما َأْنَز‬
ْ ‫ن َلْم َي‬
ْ ‫ل ِفيِه َوَم‬
ُّ ‫ل ا‬
َ ‫ل ِبَما َأْنَز‬
ِ ‫جي‬ ِ ‫لْن‬
ِْ ‫ل ا‬ُ ‫حُكْم َأْه‬
ْ ‫ }َوْلَي‬:‫ في النصارى؛ لنه قال قبلها‬،{‫ن‬ َ ‫سُقو‬ ِ ‫ك ُهُم اْلَفا‬ َ ‫}َفُأوَلِئ‬
‫ واعلم أن تحرير المقام في هذا البحث أن الكفر والظلم والفسق كل واحد منها ربما أطلق في الشرع‬.{‫ن‬ َ ‫سُقو‬ ِ ‫ك ُهُم اْلَفا‬َ ‫َفُأوَلِئ‬
‫ل لحكام‬ ً ‫ معارضًة للرسل و إبطا‬،{‫ل‬ ُّ ‫ل ا‬َ ‫حُكْم ِبَما َأْنَز‬ْ ‫ن َلْم َي‬
ْ ‫ }َوَم‬:‫ والكفر المخرج من الملة أخرى‬،‫مرادًا به المعصية تارة‬
‫ل{ معتقدًا أنه مرتكب حرامًا فاعل قبيحًا فكفره‬ ُّ ‫ل ا‬َ ‫حُكْم ِبَما َأْنَز‬ْ ‫ن َلْم َي‬
ْ ‫ }َوَم‬،‫ال فظلمه وفسقه وكفره كلها كفر مخرج عن الملة‬
‫وظلمه وفسقه غير مخرج عن الملة‬،
« Quant à celui qui ne juge pas par la loi d’Allah tout en sachant qu’il commet un acte
hideux, mais le commet sous l’emprise d’un désir ou d’une tentation, il est alors comme le
reste de pécheurs musulmans. Le contexte du Coran montre explicitement que le verset «
Ceux là sont les injustes » concerne les juifs, car il est dit juste avant « Et Nous y avions
prescrit : Vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent, et les
blessures sont sous la loi du talion. Après, quiconque y renonce par charité, cela lui vaudra
une expiation. Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont
des injustes. » Le discours s’adresse donc à eux comme l’indique clairement le contexte, et il
est tout aussi claire que le verset « Ceux là sont les pervers » concerne les chrétiens, car il
dit juste avant « Que les adeptes de l’Evangile jugent donc d’après ce qu’Allah y a révélé !
» Et sache que la distinction à faire dans ce contexte, c’est que la mécréance, l’injustice et la
perversité peuvent tous les trois avoir pour sens légal soit le péché, soit la mécréance
excluant de la religion : « Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a révélé » en
contredisant les messagers et annulant les règlements d’Allah, alors son injustice, sa
perversion et sa mécréance l’excluent de la religion. « Et ceux qui ne jugent pas d’après ce
qu’Allah a révélé » en croyant qu’il commet un péché et un acte hideux, alors son
ingratitude, son injustice et sa perversion ne le font pas sortir de la religion. » Fin de citation.

‘Abderrahmân Ibn Nâçir As-Sa‘dî dit dans l’interprétation de ce verset :


‫ الفقير إلى ال من جميع الوجوه مشاركة ال في خصائص اللهية‬،‫وأي ظلم أعظم من ادعاء المخلوق الناقص‬
‫والربوبية؟‬
« Quel injustice est pire que celle d’une créature, méprisable et dépendante d’Allah dans tout
les domaines, qui prétend être un associé d’Allah dans Sa Divinité et Sa Seigneurie qui Lui
sont propre ? » Fin de citation.

Soulaymân Ibn Sahmân a dit, comme dans Dourar As-Saniyya volume 10 page 504, 505 :
‫ وإن لم يكن حاكما‬،‫ وكذا من لم يعتقد وجوب ما أنزل ال‬،‫ والمتحاكمين على الوجه الذي ذكره‬،‫وفيه بيان كفر الحاكم نفسه‬
َ ‫ك ُهُم اْلَكاِفُرو‬
‫ن‬ َ ‫ل َفُأوَلِئ‬
ُّ ‫ل ا‬
َ ‫حُكْم ِبَما َأْنَز‬
ْ ‫ن َلْم َي‬
ْ ‫}َوَم‬:‫ فتأمله; ذكره عند قوله تعالى‬،‫}ول متحاكما‬
« Ceci nous expose la mécréance du juge en soit, ainsi que ceux qui lui demande son
jugement, selon ce qu’il a mentionné, de même que celui qui ne croit pas en l’obligation de
juger d’après la loi d’Allah, même si lui-même n’est pas juge, ni ne demande le jugement.
Remarque ce qu’il dit lors de la parole d’Allah : « Et ceux qui ne jugent pas d’après ce
qu’Allah a révélé, ceux là sont les mécréants. » (Sourate 5 verset 44) »

Le savant érudit ‘Abder-Rahmân ibn Nâçir Al Barrâk


Dans son épître « Jawâb fî al îmân wa nawâqidhih
‫ ما يلزم منه لزومًا ظاهرًا و يدل دللة ظاهرة على عدم القرار بالشهادتين باطنًا ن و لو أقر بهما ظاهرًا و ذلك‬: ‫الثالث‬
‫ يشمل أمور‬:
1- ‫ و‬، ‫ و ما يأتي من المحرمات‬، ‫ ول يبالي بما ترك من الواجبات‬، ‫ و ل يعمل به‬، ‫ ل يتعلمه‬، ‫العراض عن دين السلم‬
‫ل بما يجهل من أحكام‬..."
‫ إلى أن قال‬:
2"- ‫ و‬، ‫أن يضع الوالي قانونًا يتضمن أحكامًا تناقض أحكام قطعية من أحكام الشريعة معلومة من دين السلم بالضرورة‬
‫ و يدعي مع ذلك القرار بوجوب الحكم‬، ‫حَكَم بحكم الشريعة المخالف له‬
َ ‫ ويعاقب من‬، ‫ و التحاكم إليه‬، ‫يفرض الحكم به‬
‫ بالشريعة – شريعة السلم – التي هي حكم ال و رسوله‬.
‫ و من ذلك هذه الحكام الطاغوتية المضادة لحكم ال و رسوله‬:
‫ ول يستتاب‬، ‫ أ( الحكم بحرية العتقاد فل يقتل المرتد‬.
‫ و ل يعاقب على ترك ذلك‬، ‫ و ل الصيام‬، ‫ فل يجبر أحد على فعل الصلة‬، ‫ ب( حرية السلوك‬.
‫ ج( تبديل حد السرقة – الذي هو قطع اليد – بالتعزير و الغرامة‬.
‫ د( منع عقوبة الزانيين بتراضيهما إل لحق الزوج أو نحو ذلك مما يتضمن إباحة الزنا و تعطيل حّده من الجلد و الرجم‬.
‫ ومنع عقوبة شاربه" انتهى‬، ‫ والمتاجرة فيه‬، ‫هم( الذن بصناعة الخمر‬
• « Troisièmement : Ce qui implique de façon apparente ou qui indique clairement
l’absence d’acceptation des deux attestations à l’intérieur, et ce même si la personne,
dans l’apparence, prétend qu’il accepte les deux attestations. »
Après quoi il parla de la mécréance par détournement de la religion, jusqu’à ce qu’il dise :
· « Que le gouverneur instaure une loi inventée par l’homme contenant des lois contredisant
les lois formelles de la charî‘a inévitablement connues en religion, en refusant de gouverner
par elles et de revenir à elles pour juger les gens, et en punissant celui qui juge par la loi de la
charî‘a s’opposant à sa loi, tout en prétendant accepter l’obligation de gouverner par la charî‘a
de l’islam qui n’est que la loi d’Allah et de Son messager.
Il fait partie de ces lois idoles (tâghoûtiennes) s’opposant à la loi d’Allah et de Son messager :
A) La liberté de penser, on ne tue donc pas l’apostat ni ne lui demande de se repentir.
B) La liberté d’agire, on n’impose donc à personne de prier ni de jeûner et on ne punit
pas celui qui délaisse cela.
C) Remplacer la peine du voleur, qui est l’amputation de la main, par une amande et
une réprimande.
D) Empêcher l’application de la sentence sur les adultérins en faisant passer un accord
entre les deux, à moins que le mari en décide autrement, ou autre genre de lois incluant
l’autorisation de l’adultère, ou l’abolissement de la peine de flagellation ou de
lapidation.
E) Autoriser la fabrication ou la vente d’alcool, et empêcher de punir celui qui le boit.
»Fin de citation.

Cheykh ‘Abderrahmân Ibn Nâçir Al Barrâk dit lors des questions réponses de son cours du 14
juin 2007 à 4h20 du matin heure de Ryâdh :
‫ يعني‬,‫ أما إذا شرع أحكاما‬.‫ل و يحّرم‬ ّ ‫ يح‬: ‫ فهذا قد جعل نفسه شريكا ل في الحكم‬,‫من يشّرع تشريعات تناقض شرع ال‬
‫ فهذا مجتهد بحسب‬,‫وضع نظاما أو تنظيمات يرى أن فيها مصلحة من غير أن يجعل لها حرمة الشرع و وجوب الخذ بها‬
‫ هذا هو ما جاء‬,‫ ليس هذا بكبيرة‬:‫ أما من يشّرع تشريعات يضاد بها شرع ال و يجعلها بدل عن شرع ال‬.‫حاله و في نظره‬
‫ و أما‬.‫ يحّلون لهم الحرام و يحّرمون عليهم الحلل‬...‫ اّتخذوا أحبارهم و رهبانهم أربابا من دون ال‬: ‫في تفسير قوله تعالى‬
.‫ و ما أحد يعتقد أنه عندما يصّور صورة إنه يبلغ أن يخلق خلق ال‬.‫ فهو يضاهي بتصويره الصورة التي خلقها ال‬,‫التصوير‬
‫ فهذه دللة على‬.‫ صحيح جاء في الحديث القدسي قوله تعالى و من أظلم ممن ذهب يخلق كخلقي‬,‫لكن هذا مضاهات فقط‬
‫ حين ل يمكن لحد يصّور‬.‫ الشركة في الربوبية‬,‫ و ل يصل التصوير إلى درجة دعوى المشاركة‬.‫تحريم التصوير فقط‬
‫ لكن مضاهات لهذه‬.‫صورة إنسان أو حيوان يعتقد و يقول إني خلقت مثل خلق ال و إني أصل إلى أن أخلق كخلق ال‬
‫ و ل أرى أن يكون فيه تقسيم و أحد يكون شرك و كفر و واحد يكون‬,‫ فالمصّور مرتكب لكبيرة فقط‬...‫ مضاهات‬,‫الصورة‬
‫ هم‬.‫ إن أشد الناس عذابا يوم القيامة الذين يضاهون بخلق ال‬: ‫ل مصّور فإنه يضاهي بخلق ال‬ ّ ‫ ل! هذا أبدا ك‬,‫مرتكب كبيرة‬
‫ الشجرة من خلق ال‬,‫ بل أشكال أخرى مثل الشجرة كرسم الشجرة‬.‫ )كلمة غير واضح( و هذا حرام عليه‬,‫يضاهون بخلق ال‬
‫ ما له روح! بل الشجرة نفسها هل‬,‫أيضا! لكن إنما جاءت التحريم في تصوير ما له روح على قول جماهير أهل العلم‬
‫ مادة الحياة ل يقدر البشر على‬,‫ الحياة كّلها‬: ‫ فقط! هي مّيتة‬,‫ شكل‬,‫يستطيع أحد يصنع شجرة تنمو من صنعة؟ ل! مثال فقط‬
‫ الحياة النمو أو حياة الحس و الحركة‬.‫ مادة الحياة‬.‫إيجادها في شيء‬
« Celui qui codifie des lois invalidant la loi d’Allah, celui là s’est érigé comme un associé à
Allah dans le jugement : il permet et interdit ! Mais celui qui légifère des règlements, dans le
sens où il organise un système qui va dans l’intérêt des gens sans donner à ce système
l’inviolabilité de la loi d’Allah et sans imposer de s’y référer, celui là est considéré comme un
Moujtahid en fonction de sa situation et de son point de vue. Mais, celui qui codifie des lois
opposées à la loi d’Allah et les place à la place de la loi d’Allah : ceci n’est pas un grand
péché, mais c’est bien sur ce genre de chose que fut révélé la parole d’Allah « Ils ont pris
leurs rabbins et leurs moines pour seigneurs en dehors d’Allah.» C'est-à-dire qu’ils leurs
permettaient ce qui est interdit, et leurs interdisaient ce qui est permis. Mais le dessin, celui
qui dessine imite par son dessin l’image qu’Allah a créé, et personne ne croit que lorsqu’il
dessine un dessin il parvient à créer comme la création d’Allah ! C’est juste une
ressemblance c’est tout ! C’est vrai qu’il y a un Hadîth Qoudsî qui dit « Qui est plus injuste
que celui qui va créer comme le créé ! » Et ceci prouve l’interdiction du dessin, c’est tout. Le
dessin n’arrive pas au niveau de prétendre l’association à Allah dans Sa Seigneurie ! Car il
n’est pas possible à qui que ce soit de dessiner l’image d’un homme ou d’un animal et de
croire ou de dire « j’ai créé la même chose que la création d’Allah » ou « J’arrive à créer
comme Allah crée… » C’est juste une ressemblance, et le dessinateur est coupable d’un
grand péché, sans plus. Et je ne vois pas qu’on puisse dire que le dessin puisse être des fois
du Chirk et du Koufr, et d‘autres foi un grand péché…Non ! En aucun cas, tout dessinateur
imite avec la création d’Allah : « Ceux qui auront le pire châtiment le jour dernier seront
ceux qui font ressembler avec la création d’Allah… » Ils font ressembler avec la création
d’Allah [paroles inaudible] et ceci est interdit. Eh même, d’autres formes comme les arbres,
dessiner un arbre : les arbres sont une création d’Allah ! Mais l’interdiction du dessin de
concerne que celui des êtres animés comme le disent la majorité des savants : ce qui possède
une âme ! Même un arbre, personne ne peut fabriquer un arbre qui pousse ? C’est juste une
imitation c’est tout, une forme c’est tout ! Son dessin est mort : la vie, la matière vivante :
aucun homme ne peut la faire exister en une chose, la vie, qui permet le développement de la
plante, ou la vie qui permet de bouger etc… (personne ne peut la faire exister en dehors
d’Allah..) »
(Lien Audio : http://www.dailymotion.com/lipapeld/video/x2aua8_cheykh-al-barrak/1 )

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