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Quiconque déclare mécréant un Gouverneur car il ne juge pas avec la

Shari’a, est un Khariji


Shaykh Abdoullah ibn Naçir ar-Rashid

Ceux qui ne considèrent pas un gouverneur jugeant avec autre que la Shari’a, comme étant un
mécréant, accusent leurs opposants d’avoir la même doctrine que les Khawarijs, croyance
erronée dont les Salafs sont unanimes quant à son rejet. Si tu médites leurs propos, tu verras
que c’est leur argument le plus solide, les Mourjis justifient ainsi, que la mécréance ne peut
être qu’au niveau du coeur, et ce, même si un musulman se prosterne pour une statue, sacrifie
une bête pour une croix, ou adore le diable.

Les adversaires des Gens de la sunna usent de cette calomnie et délaissent les preuves claires
attestant de la mécréance de celui qui ne juge pas avec la loi divine. Quiconque connait avec
profondeur la pensée des Khawarijs, ne songe pas à une telle allégation.

Le fondement de l’idéologie des Khawarijs, c’est qu’ils déclarent mécréant toute personne qui
commet un grand péché, tandis que les Gens de la sunna ne le font que si ce péché relève
d’une adoration pour un autre qu’Allah, annule l’adoration à celui-ci, ou dans le délaissement
d’un acte, dont la présence est nécessaire pour valider la Foi.

L’Imam Ahmad a critiqué le fait de dire: « Les Gens de la Sunna ne rendent pas mécréant
pour un péché » sans y apporter une explication, al_Khallal rapporte :

« Mohamed Ibn Haroun nous a rapporté qu’Ishaq Ibn Ibrahim leur a dit : « J’étais auprès
d’Ahmad quand un homme l’interrogea : « Ô Abou ‘abdillah, les musulmans sont unanimes
pour dire qu’il faut croire au destin, bon comme mauvais ? » Oui répondit-il
«Et que l’on déclare personne comme mécréant pour un péché ? »
Il dit alors : « Tais-toi ! Celui qui délaisse la prière a mécru, celui qui dit que le Coran est
crée a mécru ».

Utiliser cette parole à tort et à travers : « Les Gens de la Sunna ne rendent pas mécréant pour
un péché » revient à désigner tout péché, et donc même le Shirk, qu’il soit en parole ou en
acte, pourtant, les Gens de la sunna ne considèrent pas comme apostat un musulman qui
commet un péché qui est en dessous du Shirk. Cependant, si ce péché est une invocation pour
un autre qu’Allah, une insulte envers Lui ou Sa religion, alors son auteur est de ce fait
mécréant, et il y a en cela aucune divergence, mise à part venant d’authentiques Mourjis.
Quand des savants utilisent cette expression, ils visent par là des péchés n’atteignant pas le
degré de Shirk, comme a dit Ibn Taymiya :

« Et quand nous disons que les Gens de la sunna sont unanimes pour dire que l’homme ne
devient pas mécréant pour un péché, on entend par là des péchés tels que la fornication ou la
consommation d’alcool » [7/302]

Abou-l-Hassan al_Ash’ari mentionne dans ses « Maqalât » la croyance des Gens du hadith, en
affirmant :
«Et ils ne rendent mécréant nul des gens de la Qibla pour un péché tel que la fornication et le
vol ou similaire parmi les grands péchés »

"Fait partie du dogme des Khawarijs, le fait de juger ‘Ali comme étant mécréant, en se basant
sur le verset :
« Le jugement n’appartient qu’à Allah » sous prétexte qu’il a pris des hommes pour juger
dans la religion d’Allah, Et si l’on analyse ces évènements passés, l’on s’aperçoit qu’il y a en
cela une preuve claire, attestant que ‘Ali et ses compagnons ne divergeaient pas avec les
Khawarijs, sur la mécréance de celui qui conteste à Allah son droit à juger, mais leur
désaccord était sur la forme même du jugement qui fut rendu entre 'Ali et Mu'awiya. Fut-elle
contraire ou pas à la parole d’Allah : « Le jugement n’appartient qu’à Allah » ?
Quiconque prétend que le contexte politique de ceux qui déclarent mécréants les gouverneurs
de nos jours, est similaire à celui des Khawarijs à cette époque là, doit nécessairement accuser
‘Ali de ne pas avoir jugé selon la loi d’Allah, pourtant il était dans la vérité, car le fait de
demander à une personne de juger selon la loi d’Allah ou de concilier par ce qui ne contredit
pas la loi d’Allah, ne revient pas à disputer à Allah son droit exclusif à légiférer, mais au
contraire, ce n'est que l'application du jugement d’Allah dans cette affaire.

La divergence entre Ali et les Khawarijs fut sur la forme du jugement rendu, à savoir si elle
était ou pas un jugement par autre que la loi d’Allah, c’est comme si un homme déclare
interdit le fait de recourir à un médecin pour se soigner, en disant que cela contredit la parole
divine : « Et quand je suis malade, c’est lui qui me guérit » donc pour lui, cela revient à
implorer le secours du médecin et donc l’adorer en dehors d’Allah, puis un autre homme lui
réplique en expliquant que le fait de se soigner est quelque chose de permis, que c’est un
moyen qu’Allah a mis pour obtenir la guérison, cela revient à s’en remettre à Allah, en lui
demander la guérison par un moyen qu’il nous a enseigné, et ce n’est nullement une adoration
vouée à un autre que Lui, à moins de demander cette guérison à un mort, un personne absente,
ou bien présente mais dans une chose où seul Allah est capable de réaliser. Si ensuite vient
une troisième personne et qu’elle prétend que le désaccord qu’il y a entre ces deux hommes,
est de savoir si celui qui implore le secours à un autre qu' Allah est mécréant ou pas, alors cela
démontrera sa grande stupidité, car tous les deux sont d’accord au sujet de la mécréance de
celui qui implore le secours à un autre qu' Allah, mais il est incorrect de considérer comme
mécréant une personne, simplement parce qu’elle cherche à se soigner auprès d’un médecin,
en comparant cela à implorer le secours à un autre qu' Allah

Et c’est pour ça que l’on ne trouve aucune parole de Ali ni d’une autre personne, en réplique
aux khawarijs, sur la mécréance ou pas de celui qui ne juge pas d’après la loi d’Allah, alors
que c’est la base de la divergence chez nos accusateurs, ainsi les paroles d’Ibn Abbas, d’Abou
Moujliz et d’autres, sont une réplique aux Khawarijs qui pensent que le fait de commettre un
péché revient à « juger par autre que la loi d’Allah » Ceux qui parmi les Salafs ont mentionné
ces paroles là [dans les livres de tafssir], l’ont fait en rapport à cet évènement précis.

L’Imam Ahmad rapporte dans Musnad que ‘Ali est venu avec un Coran, il le posa devant lui
et l’interpella ainsi : « Ô toi le Coran, parle aux gens ! ».
En agissant ainsi, il montra aux Khawarijs qui l’accusent d’avoir pris un homme comme juge,
et donc d’avoir juger par autre que la loi divine, que le Coran ne peut s’exprimer, c’est pour
ça que l’on prend des hommes qui vont juger à la lumière de celui-ci.

Il argumenta aussi avec le verset du jugement où Allah dit : « Si vous craignez le désaccord
entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa
famille à elle… » [4/ 35] de même que celui-ci pour la chasse en état d’Ihram :
« Ô les croyants ! Ne tuez pas de gibier pendant que vous êtes en état d'Ihram.
Quiconque parmi vous en tue délibérément, qu'il compense alors, soit par quelque bête
de troupeau, semblable à ce qu'il a tué, d'après le jugement de deux personnes intègres
parmi vous… » [5/95]

Il est de coutume chez les Mourjis comme l’histoire le témoigne, de taxer de Khawarijs ou
Takfirs, les prêcheurs au Tawhid, et ce sans aucune preuve ni analyse profonde de ce qu’est la
doctrine des Khawarijs, parmi ces gens là qui furent injustement accusés :

L’Imam des Gens de la sunna, Ahmad ibn Hanbal, Ibn Taymiya rapporte dans son livre «
Sunna » d’après al_Khallal :

« Abou ‘Abdillah [Ahmad] à dit : « Il m’a été informé qu’Abou Khalid, Moussa ibn Mansour
et d’autres, critiquent notre parole de même que celui que nous déclarons mécréants, ils
disent que notre parole est semblable à celle des Khawarijs » Ahmad sourit et dit : « Ce sont
des gens mauvais »

Cheykh al-Islam, Ibn Taymiya, comme cela est mentionné dans beaucoup de livres de ses
détracteurs comme Mohammed Zâhid al_Kouthoury, cette accusation à son égard était encore
plus intense qu’à l’époque d’Ahmad, car le Irja s’était répandu à cause de l’expansion des
Ash’arites et de leurs égarements au niveau de la Foi.

Cheykh al-Islam Mohammed ibn Abdelwahab, il fut accusé de ça encore plus qu’Ibn
Taymiya, la plupart de ses opposants ne l’ont pas contredit dans la réalité du Tawhid, mais
dans le Takfir qu’il faisait et le Jihad qui s’en suivait, et ceux qui sont venu après lui sont
accusés encore plus qu’il ne le fut lui-même.

Voici l’extrait d’une correspondance montrant les accusations des Ottomans envers les «
Wahhabites »qui date de 1806

« Information sur les actes du commandement en chef du Hedjaz après qu’il s’est avéré
certains que al_Sa’ud a fait commencer la khutba de son nom funeste.
Ce qui s’est produit dans les régions saintes depuis de longues années est fait de honte et
d’infamie ; ce qui est arrivé au peuple des deux excellentes villes et à leur voisinage est
marqué de perfidie et de destruction du fait de la secte des kharijites qui se sont emparé,
selon la volonté de Dieu, des deux villes […]
La population des deux villes a envoyé […] une demande d’appel au secours dans laquelle ils
témoignent et rapportent tous les mauvais traitements que leur inflige ce fameux kharijite.
[…] »

[Abdel Rahim, Abdel Rahman Abdel Rahman, « Al-Dawla al-sa’udiyya al-ula », p. 385-387]

Plus la science disparait, la fin du monde s’approche, le Irja augmente, et plus cette accusation
se propage, et elle sera toujours faite à l’encontre des Gens de la Sunna par tout Mourji.

Si cette hérésie était venu plus tôt dans l’histoire de l’Islam, Abou Bakr et ceux qui étaient
avec lui parmi les compagnons auraient été traités de Khawarijs pour avoir déclaré qu’un
groupe parmi les arabes avaient apostasié.

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