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Non à la drogue,

Oui à la vie
Contenu

Introduction
Une histoire mondiale de drogues
Classification
Les différents niveaux d'usage
Les motives
Les effets
Sortir de la toxicomanie
Cesser de consommer- facile ou pas ?
Dates importantes
Introduction

Parmi les plus graves problème avec lexquelles le monde d’aujourd’hui se confronte se
trouve le consomme des drogues. Voici quelques chiffres extrait du rapport annuel de l'ONU
sur les drogues au niveau mondial, publié en 2005.
Ce rapport fait état de 200 millions de consommateurs de stupéfiants dans le monde et
d'un chiffre d'affaire de plus de 320 milliards de dollars. L'ONU affirme que 5% de la
population mondial a consommé des drogues illégales.
Le chiffre des consommateurs a augmenté de 8% en 1 an, principalement en raison de
la popularité croissante du cannabis, consommé par plus de 160 millions de personnes en 2003.
Selon ce rapport 4% de la population mondial s'y adonne et son usage est en augmentation...

Définition
Les drogues sont des substances d'origine naturelle ou synthétique qui modifient
l'activité mentale, les sensations et le comportement. Les drogues changent la perception de la
réalité et le façon de réagir face à cette réalité. Ils conduissent généralement à la dépendance.

Une histoire mondiale des drogues

On trouve des traces de consommation de drogue dès la nuit des temps. L'opium semble
être la première substance de cet ordre à avoir été découverte par l'homme, il y a 8 000 ans, un
peu partout dans le monde. Dans le plus ancien langage écrit connu, le sumérien (3 100 avant
Jésus-Christ), on trouve un idéogramme présentant une fleur d'opium comme "la plante de la
joie". Il a fallu l'expansion coloniale européenne pour que ces produits commencent à
prendre place dans le commerce international à partir du XVIIe siècle. Leurs vertus
stimulantes commencent à être exploitées par les scientifiques pour des raisons
médicales. Les marchands portugais, espagnols et britanniques ramènent de l'opium en
Europe aussi bien de leurs lointains voyages que de l'Empire ottoman.

Au début du XIXe siècle, les dangers d'une utilisation médicale durable de produits
opiacés sont connus, mais le commerce international est bien établi. Condamnée
lorsqu'elle est le fait des classes populaires, la consommation de drogue trouve du crédit
chez les bien lotis. Les écrivains la présentent comme un art de vivre, un moyen de
mieux se connaître soi-même et ne s'en cachent pas, de Thomas de Quincey à Prosper
Mérimée, en passant par Baudelaire, Flaubert et bien d'autres. Les guerres
napoléoniennes ont joué un grand rôle dans le développement de la consommation de
drogues en France. Il semble que les blessures d'une partie des soldats aient été traitées
avec des dérivés d'opium, entraînant une accoutumance. Par ailleurs, la conquête
d'Egypte fut l'occasion pour les Français, puis pour le reste des Européens, de découvrir
le haschich, qui finit "par remplacer le champagne", selon la formule de Théophile
Gautier. L'innovation technologique a également joué un rôle important avec l'apparition
des seringues hypodermiques. Mais ce sont les travaux des chimistes et de médecins qui
sont à l'origine de la multiplication des produits offerts: dérivés de la cocaïne et surtout
de l'opium (morphine, puis héroïne). regard sur la consommation de drogue change à partir
du début du XXe siècle, notamment sous l'influence des Etats-Unis qui se dotent des premières
législations prohibant son commerce et qui organisent une première conférence internationale
en 1909. Le monde de la drogue commence à être assimilé à celui du crime. Au fur et à mesure
que progressent les interdictions, le trafic devient en effet de plus en plus rentable. L'entreprise
suisse Hofmann-Laroche, après avoir perdu le marché russe, suite à la révolution de 1917, se
lance avec succès dans le trafic d'opium. C'est de ses laboratoires que sort, dans les années 40,
l'acide lysergique diéthylamide, plus connu sous le nom de LSD. Au XXe siècle il a été
introduit une séparation entre les drogues dites « licites », désignées par le terme
« médicaments », qui sont contrôlés, et les drogues « illicites », désignées par le terme
« stupéfiants . Ainsi un même composé chimique peut être appelé médicament ou drogue,
selon son usage.

Classification

Il existe de nombreuses classifications des drogues. Ces classifications ont été établies au
cours du XXe siècle en prenant compte de leurs effets, leur famille pharmacologique, leur
activité sur le système nerveux, leur dangerosité (en fonction de la dépendance physique,
psychique et de l'accoutumance), leurs implications sociales ou leur statut juridique. Une liste
de critères est établie pour juger des effets positifs et négatifs de l’usage du produit pour
l’usager et pour la société afin de déterminer un risque acceptable. C'est cette notion de risque
acceptable qui est considérée comme à l'origine de la différenciation drogue douce/drogue
dure. Les drogues douces qui présenteraient un risque acceptable étant moins pénalisées que
celles présentant un risque inacceptable.
Après une autre classification, les drogues peuvent être : les médicaments(Valium,
Morphine, Tranquillisants),la caféine, l’alcool, la nicotine, les analgésiques et les drogues
illégales (cannabis, cocaïne,opium, héroïne, LSD).

Dangerosité des drogues selon l'OMS (1971)


Drogue Dépendance physique Dépendance psychique Tolérance
Alcool moyenne à marquée moyenne à marquée certaine
Opiacés marquée modérée à moyenne marquée
Cocaïne aucune modérée à marquée aucune
Barbituriques moyenne à marquée moyenne à marquée substantielle
Amphétamines minime moyenne à marquée aucune
Khat minime moyenne à modérée minime
possible avec
Solvants, inhalants minime moyenne à modérée certains
produits
peut-être
marquée
Hallucinogènes (LSD) Aucune moyenne à modérée
avec certains
produits
possible à
Cannabis Minime moyenne à modérée
fortes doses

Les différents niveaux d'usage

En matière de consommation de produits psychoactifs, nous distinguerons quatre niveaux


évoqués précédemment :

• l’usage,
• l'abus,
• l’usage nocif,
• la dépendance.

Cette distinction repose sur les définitions de l’Organisation Mondiale de la Santé et de


l’Association Américaine de Psychiatrie et est reconnue au plan international. Certains auteurs
fusionnent en un seul niveau l’abus et l’usage nocif car ces deux niveaux incluent les notions
de souffrance et de préjudice.

L'usage
L'usage est une consommation de substances psychoactives qui n'entraîne ni
complications pour la santé, ni problemes du comportement ayant des effets nocifs sur les
autres.

L’usage est souvent une consommation ludique ou conviviale, faite pour s’amuser, passer
un bon moment avec les autres ou par curiosité. L'usage est souvent le cas de l'expérimentation
d'adolescents ou de jeunes adultes, c’est aussi le cas du verre d’alcool avec des amis.

Cette consommation peut varier dans son intensité et peut être qualifiée d’expérimentale,
d’occasionnelle ou de régulière.

L’abus
L’abus est un mode de consommation inadéquat d’une substance qui génère une
souffrance ou altère le fonctionnement de façon que l’on puisse constater, sur une période d’un
an, au moins un des faits suivants :

• l'utilisation d'une drogue dans des situations où cela peut devenir dangereux (conduire
une voiture, faire fonctionner une machine),

• des infractions répétées, liées à l'usage d'une drogue (violences commises ou accidents
occasionnés sous l'effet du produit),

• l'aggravation de problèmes personnels ou sociaux causés ou amplifiés par les effets de


la drogue (dégradation des relations familiales, difficultés financières),

• l'incapacité à remplir ses obligations dans sa vie professionnelle, à l'école, à la maison


ou en famille : absences répétées ou mauvaises performances au travail, perte d'attention,
mauvais résultats ou absentéisme scolaire, exclusion, abandon des responsabilités familiales ou
professionnelles, etc.

L'abus n'est pas uniquement lié à la quantité consommée en une seule fois.

L'usage nocif
L'usage nocif est une consommation de substances psychoactives préjudiciable à la santé
qui provoque des dommages physiques ou/et psychiques au consommateur. Les dommages
peuvent être générés par la substance elle-même ou par les modalités de la consommation.

Les conséquences de cet usage nocif peuvent aussi mettre en péril la santé et l'équilibre
des autres, comme les risques qu'encourt une femme enceinte pour la santé de son bébé.

Cet usage peut créer des dommages sociaux pour le consommateur et pour son entourage
proche ou lointain. Il est généralement désapprouvé par les autres et par l’environnement social
et culturel mais ce point ne constitue pas en lui seul un critère d’usage nocif.

La dépendance
Brutale ou progressive selon les produits et l'état physique et psychique du
consommateur, la dépendance est installée quand un usager ne peut plus se passer de
consommer, sous peine de souffrances physiques et /ou psychiques.

Ces troubles de manque, appelés "syndrome de sevrage", peuvent être extrèmement


douloureux, particulièrement lors du sevrage de l’héroïne. La vie quotidienne du
consommateur dépendant est alors occupée, voire même monopolisée, par la recherche et la
prise de drogue.

On distingue deux dépendances, la dépendance physique et la dépendance psychique, qui


peuvent ou non être associées et qui se caractérisent par des symptômes généraux :

• l'impossibilité de résister au besoin de consommation,


• l’anxiété avant la consommation,
• la perte de contrôle de soi pendant la consommation,
• le soulagement ressenti après la consommation.

Cette distinction doit cependant être nuancée, la dépendance psychique est en partie due à
un dysfonctionnement des métabolismes cérébraux, dysfonctionnement causé par la drogue
utilisée. Ce dysfonctionnement des métabolismes est bien un phénomène physique.

La dépendance physique :
Certains produits entraînent une dépendance physique : en l’absence du produit
l'organisme est en manque et réclame le produit. Les symptômes sont variables selon la
substance consommée. La privation de produits tels que les opiacés, le tabac, l'alcool et
certains médicaments psychoactifs engendre des malaises physiques tels que douleurs violentes
avec les opiacés, tremblements avec l'alcool, convulsions avec les barbituriques et les
benzodiazépines, fièvre, diarrhées, etc.
L'état de manque peut s'accompagner de problèmes du comportement (anxiété, irascibilité,
angoisse).

Lorsque l’usager arrête la prise de ce type de drogue, on parle de sevrage. Le sevrage


peut être brutal ou progressif.
Pour libérer l'organisme du besoin de la drogue sans les effets physiques du manque, les
personnes dépendantes peuvent bénéficier d’une aide médicale et psychologique sous la forme
d'un sevrage sous contrôle médical ou d'un traitement de substitution.

Le suivi et l'accompagnement psychologique sont presque toujours nécessaires pour un


sevrage définitif, ils favorisent et consolident les résultats attendus.

Le sevrage physique, contrairement au sevrage psychique est généralement rapide : de


quelques jours à deux mois selon la drogue, l'usage qui en est fait et la personne concernée.

La dépendance psychique :

La privation d'un produit entraîne une sensation de malaise, d'angoisse, allant parfois
jusqu'à la dépression.
Une fois qu'elle a cessé de consommer, la personne peut mettre longtemps à se réadapter à la
vie sans le produit. Ce temps se compte souvent en années. L'arrêt de la consommation
bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d'un mal être que la
consommation visait à supprimer.
Cela explique la survenue fréquente de rechutes, elles sont normales et font partie du lent
processus de marche vers une vie sans drogue. La dépendance psychique peut être multiple et
ne pas être une simple dépendance au produit, c'est la polydépendance.
Le consommateur peut développer, parallèlement à la dépendance au produit, une dépendance
au rituel de prise : préparation du produit, préparation de la seringue, du joint, de la pipe etc.
Il peut également être dépendant à des horaires de consomation ou de rencontre avec son
dealer, à des atmosphères ou des ambiances, à des situations ou des lieus où il a pour habitude
de consommer.
C'est cet ensemble de dépendances variées qui explique la très longue durée du sevrage
psychique.

Les motives
Les raisons pour lesquelles chacun peut être amené à consommer des drogues diffèrent
pour chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement familial :

• on peut boire un verre d'alcool pour se détendre, vivre des moments de convivialité
avec des amis, pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux ou surmonter un
moment douloureux,

• fumer du tabac ou du cannabis pour se détendre ou se stimuler, pour un moment de


plaisir partagé avec d'autres, ou plus fréquemment parce qu'on ne peut plus s'arrêter,

• consommer de la cocaïne ou des amphétamines pour surmonter la fatigue et "briller en


société" ou être "performant" dans son milieu professionnel,

• consommer abusivement une substance, cannabis ou héroïne par exemple, pour


atténuer une sensation de malaise, rechercher l'oubli d'une souffrance ou d'une réalité vécue
comme insupportable ou oublier une dépression.

La consommation de ces produits procure un plaisir ou un soulagement immédiat, qui ne


sont pas toujours contrôlés.

Mais cette consommation expose aussi à des risques et des dangers pour la santé et le
comportement social. Elle peut également entraîner des accidents parfois graves. Elle peut dans
la plupart des cas conduire à la dépendance.

Les drogues parmi les jeunes

L'adolescence est une période d'expérimentation. Les jeunes ne sont plus des enfants,
mais pas encore des adultes pour autant. Ils veulent s'émanciper, sortir du giron de leurs
parents et, souvent, cette quête de liberté est caractérisée par des épisodes de rébellion plus ou
moins marqués. Le fait d'essayer des drogues à l'adolescence peut s'inscrire dans ce besoin de
se découvrir et de s'exprimer.
Depuis des années, les études démontrent que la consommation de drogues parmi les
adolescents est un phénomène culturel bien présent qui tend à se maintenir. L’alcool et la
nicotine (cigarette), les deux drogues légales en certains pays, sont les plus populaires et les
plus néfastes chez les jeunes. Actuellement, nous constatons qu'à 17 ans, plus de 50% des
enfants ont expérimenté une drogue prohibée, 72% le tabac et 92% l'alcool.
Le mot drogue est souvent pris a la rigolade chez la plupart des jeunes. Pour eux, les
joints ne sont pas pires qu’une cigarette, c’est juste un moyen d’être plus expressif, être
intéressant, être moins timide. Mais ce n’est qu’un phénomène de mode qui passera avec l’âge.
Par contre, quand il s’agit de drogues dures les jeunes sont plus réticents : c’est déjà un stade
au-dessus, c’est pour les gens qui ont de gros problèmes familiaux ou pour d’autres raisons. La
plupart des jeunes estime que l’ingestion de drogue dure est un fait grave et qu’il faut y
remédier.
D’autre part, les non-consommateurs d'alcool, de tabac ou de cannabis justifient en
premier lieu leur comportement par l'absence d'intérêt et les craintes pour leur santé, la peur de
devenir dépendant étant le troisième motif énoncé (l'alcool arrivant sur ce point loin derrière le
tabac et le cannabis). L'illégalité est avancée par 39 % des non consommateurs de cannabis
(contre 5 % des non usagers d'alcool et de tabac), les raisons culturelles ou religieuses par 15 %
des non consommateurs d'alcool (contre seulement 5 % des non usagers de tabac et de
cannabis). Le déplaisir devant les effets et les réactions indésirables sont déclarés par environ 5
% des non consommateurs, sans distinction notable suivant les produits.

Les effets

Toutes les drogues ont un fort effet sur chaque consommateur, celui qui est le plus
important en étant la dépendance. Puis, les effets varient selon la nature de la drogue : les
dépresseurs comme l’alcool, les médicaments tranquillisants et les somnifères entraînent une
sensation de détente, de bien-être et de rêve ainsi parfois qu'une perte d'inhibition. Les
stimulants favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et masquent la fatigue. Ils
induisent un sentiment d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état
d'épuisement et de dépression. Finallement, les hallucinogènes ou perturbateurs, qui sont les
plus dangereux, provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la
réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux
couleurs et aux sons, confusion des sens.

Consomme pour une long periode de temps, les drogues presentent plusieurs risques :

Les échecs scolaires et professionnels causés par la démotivation ou l'incapacité à


accomplir certaines tâches.
Les échecs de la vie conjugale et familiale causés par la difficulté, pour les proches, de
supporter le comportement et les réactions du consommateur, que ce soit des comportements
de passivité excessive ou au contraire, de violence.
La délinquance pour se procurer l'argent nécessaire à l'achat de drogue (vol avec ou sans
violence, chantage, etc.), que cette délinquance s'exprimer à l'extérieur ou au sein de la famille,
cette délinquance pouvant conduire à la prison et à de lourdes peines d'amende.
La marginalisation au sein de la famille ou de son cercle d'amis, jusqu'à la perte de l’emploi
ou de logement.

Il faut remarquer qu'une même drogue peut avoir des effets différents selon la dose
absorbée. Certains produits peuvent par exemple être stimulants à faible dose et dépresseurs à
forte dose.

Les dangers sont de différentes natures :

• le risque somatique, c'est à dire la capacité à léser certains organes (foie ou système
nerveux pour l'alcool, destruction des neurones pour l'ecstasy, cancer pour le tabac ou le
cannabis, etc. ) et à induire des maladies.

• le risque psychique : troubles psychiques durables plus ou moins graves (modification


de l'humeur, perte de contrôle de soi, troubles du comportement, anxiété, dépression, crises
d'angoisse et de panique,délire, épisodes psychotiques, troubles de la personnalité).

• le risque social : isolement, marginalisation, exclusion sociale, violences, accidents.

Pour chaque drogue, on distinguera :

• un potentiel intoxicant induisant des risques somatiques et psychiques, pouvant aller


jusqu'à la mort par overdose.

• un potentiel "agressogène", lié à une désinhibition et à un sentiment de toute puissance,


conduisant à la violence ou aux accidents.

•un potentiel addictif, c'est à dire la capacité à conduire à la dépendance. Le délai de


dépendance, physique ou psychique, sera plus ou moins rapide mais jamais absent.

Le dopage

Le problème du dopage n’est pas propre au sport, même s’il concerne les sportifs en
priorité. Prendre des médicaments pour se surpasser intellectuellement ou physiquement, pour
des raisons personnelles ou professionnelles, est un fait de société qui touche toutes les
catégories sociales.
Il ne s’agit pas d’une toxicomanie au sens strict, même si les substances utilisées sont souvent
des produits psychoactifs.
La définition donnée dans la loi est la suivante : "utiliser des substances et procédés (dont
l’utilisation est soumise à des conditions restrictives) de nature à modifier artificiellement les
capacités ou à masquer l’emploi de substances ou procédés ayant cette propriété, lorsque les
conditions d’utilisation de ces substances ou procédés ne sont pas remplies".

Au sein du milieu du sport, deux phénomènes sont à différencier :

• la pratique du dopage dans le but d’améliorer la performance


• la consommation de drogues, dont certaines sont classées comme produit dopant, par
les sportifs pour des raisons de sociabilité ou autres.

Remarquons que le dopage en milieu sportif concerne aussi bien les professionnels que
les amateurs.

Sortir de la toxicomanie

La prise de conscience
Pour cesser de consommer de la drogue, il faut d'abord le souhaiter.
Il est très difficile de convaincre un utilisateur de drogue de cesser sa consommation s'il
se trouve dans la seule phase de "plaisir", c'est à dire s'il n'a pas encore pris conscience des
effets néfastes de sa consommation et/ou de sa dépendance et ne voit que le plaisir que lui
procure la drogue.
Au sujet de la dépendance, beaucoup d'utilisateurs de drogue n'ont pas conscience de leur
dépendance et pensent pouvoir s'arrêter quand ils le veulent... et c'est souvent lorsqu'ils
essayent réellement d'arrêter qu'ils découvrent cette dépendance.

Cesser de consommer, facile ou pas?


Le désir d'arrêter sa consommation n'apparaît que lorsqu'on en ressent des effets négatifs
sur sa santé ou sa vie sociale, c'est à dire lorsqu'on a atteint au moins le stade de l'abus. Cesser
un usage abusif mais sans dépendance réelle, encore que la frontière entre ces deux états n’est
pas toujours bien claire, demande surtout de la volonté et de la persévérance.
Le seul problème est que de nombreux utilisateurs de drogue croient maîtriser leur
consommation alors qu'il n'en est rien. Le fait qu'ils n'ont ni la volonté ni la persévérance
suffisante, alors qu'ils ont pris conscience de leur problème, témoigne d'une consommation non
maîtrisée et donc d’une dépendance.
Sortir de la toxicomanie est plus difficile car c'est bien plus que l'arrêt de l'usage de
drogue. C'est aussi cesser et faire le deuil du plaisir ou du soulagement apporté par la drogue
ainsi que d'habitudes, de réflexes, de gestes et d'un mode de vie liés à sa consommation et
souvent fortement ancrés dans la personnalité. Cela va prendre du temps. Si le sevrage
physique est généralement rapide, de dix jours à deux mois selon la drogue et les doses
absorbées, le temps nécessaire au sevrage psychique et à l'abandon des habitudes se comptera
en années, avec des rechutes qui sont normales et ne doivent pas être considérées comme un
échec mais comme un élément du processus de "guérison". Ce sera d'autant plus long que le
consommateur a commencé jeune et a consommé longtemps. Sortir de la toxicomanie est une
opération de longue haleine qui doit s'envisager dans la durée.
Lorsque la consommation de drogue est due à un problème psychique, familial ou social,
il est aussi nécessaire de comprendre pourquoi le consommateur a commencé à prendre de la
drogue et pourquoi il en consomme aujourd'hui, ceci pour soigner les causes de cette
consommation et non pas seulement les effets.
Essayer d'arrêter la consommation sans cette analyse préalable et se contenter de soigner les
effets sans soigner les causes est dans ce cas souvent voué à une rémission qui ne sera que
temporaire ou même à l'échec. Néanmoins, soigner médicalement les effets permet au
toxicomane de trouver la force nécessaire pour affronter ses autres problèmes et avancer vers la
guérison.
Il faut impérativement se faire aider et suivre par un(des) spécialiste(s).
Le spécialiste vous aidera à trouver et analyser les causes de la consommation, il pourra
prescrire la démarche adaptée et effectuer le suivi nécessaire. S'il est médecin, il pourra
prescrire des médicaments qui atténueront les difficultés du sevrage. Il est important d’avoir
l’aide et le soutien de la famille et des amis.

Dates importantes
26 Juin - Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite des drogues
31 Mai - Journée Mondiale sans tabac

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