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LE PORTRAIT

A - Quelques propositions pour amorcer le travail sur le portrait avec vos élèves

1 – La collecte
Demander aux élèves de chercher des portraits là la maison, dans les journaux.
Les collecter.
Attention ! Certains vont vous ramener des images trop petites de leur star préférée…
Demandez une dimension minimum (au moins un côté de 15 cm… par exemple pour les plus
grands, ou une image que je ne peux pas cacher entièrement avec ma main… pour les plus
jeunes).

Mettre de côté ceux qui ne sont pas des portraits ; là va surgir la première difficulté, puisqu’il
s’agira de définir la notion de portrait…

Portrait (Larousse de la langue française, 1977)


– représentation d’une personne par le dessin, la photographie ou la peinture.
Mais attention, il existe aussi des portraits de groupe…

2 – Les tris, les classements


Demander aux élèves de faire des paquets de portraits qui ont un point commun, ou « qui vont
ensemble ».
On pourra renouveler le classement avec la même collection d’images, en faisant évoluer les
critères.
Certaines images pourront se révéler inclassables.
De riches échanges oraux entre les élèves auront lieu.

Deux types de classement apparaîtront :


- le classement en fonction du sujet représenté (les hommes, les femmes, les
enfants… les blondes, les brunes… ceux qui sont heureux, ceux qui sont
tristes)
- le classement en fonction de critères plastiques (gros plan du visage, tête,
buste, personnage complet… face, profil, ¾… noir et blanc / couleur… format
carré, rectangulaire vertical ou horizontal…)
Tous les classements sont recevables à priori, mais chaque catégorie créée doit pouvoir être
identifiée par un mot-clé (cf. les apprentissages en vocabulaire menés dans « Catégo » de R.
Goigoux et S.Cèbe, Hatier). La recherche du mot-clé (ou mot étiquette) place les élèves en
situation d’apprentissage langagier.
On veillera à ne pas négliger les classements du second type, surtout à partir du cycle 2.
Il serait bon de conserver une trace écrite (collective et/ou individuelle) de ces classements,
notamment dans le registre plastique, en l’illustrant d’exemples (découpés par exemple parmi
les trop petits portraits non retenus au départ).
Attention ! Eviter de dire « faire des paquets de portraits qui se ressemblent »… car les élèves
vont classer inévitablement en fonction du sujet représenté et non de la manière de le montrer

3 – Réaliser des portraits photographiques


Amorcer le travail de production de portraits en utilisant l’appareil photo numérique : réaliser
des photos pouvant entrer dans une des catégories définies lors des classements.
En jouant sur des critères plastiques formels :
- Un même modèle photographié selon différents critères
- Combiner plusieurs critères (de profil en gros plan, de face « en pied »… « en
pied » sur format rectangulaire horizontal…)
En essayant de composer une image portant du sens :
- un portrait de personnage heureux, effrayé, fatigué… en essayant divers
postures corporelles ou attitudes du visage.
- un portrait prenant du sens grâce à un accessoire (une personne avec un
arrosoir… un jardinier ?)

Avec les plus jeunes, le travail sur la pose est important, plus encore que celui de prise de vue.
Dans cette étape, l’enseignant peut assurer la prise de vue. Après une première exploration
(quelle image de moi ai-je donné à voir ?), les élèves recherchent une manière de poser qui ait
un sens : par exemple, je dois montrer que je suis mécontent… que je suis un élève à l’école…
que j’aime le chocolat… Ces mises en scène de soi même font varier les expressions (jusqu’à
la grimace), les poses et les accessoires.
A chaque étape les élèves comparent l’intention et le résultat produit. On peut soumettre les
images à un groupe qui n’a pas participé pour vérifier la lecture qu’ils font des images produites.

B - Quelques propositions de travail sur le portrait pour prolonger la première


approche

Dessiner, peindre…
Avant le CE2, il ne me semble pas nécessaire de prendre de précaution particulière pour un
travail sur le portrait ; à partir du CE2, attention ! En effet, ce thème posera certainement la
question de la ressemblance, du rapport entre l’image et la réalité. Or, c’est vers 8 ans que
l’enfant prend conscience de l’écart entre son dessin et la réalité qu’il voulait représenter : c’est
à cet âge qu’apparaissent des comportements de refus du type « je ne sais pas dessiner »…

Pour chacune des activités proposées ici :


- il est souhaitable de me pas perdre de vue la recherche de sens.
- elle constitue également un support pour des activités de vocabulaire.

Ces activités peuvent (doivent ?) être en relation avec l’enseignement de l’histoire des arts :
on lie ainsi regard sur les œuvres et pratique plastique.

Quelques notions à aborder…

Rapport couleur/noir et blanc

dans le cadre d’un projet de circonscription pour une exposition :


« Détonnants doudous »
travail de TPS de Rostrenen, classe de Philippe Le Guern,

Sur la photocopie des doudous, chaque élève recolore son doudou à


l’encre.

Photocopier (en noir et blanc) une reproduction d’œuvre en couleur ; lui donner un sens
différent en changeant les couleurs (peindre directement sur la photocopie).
Produire une série en variant les couleurs utilisées. On peut imposer les aplats.
Rapport ligne/surface
A partir d’un portrait peint (reproduction d’œuvre) ou photographique, sur calque, produire un
dessin au trait.
A partir d’une image de profil, calquer la ligne de silhouette.
A partir d’un dessin au trait (Matisse par ex.), facile à photocopier, faire un travail de peinture
avec de gros pinceaux ; on peut demander à ne plus voir de ligne. Variante : travailler les
surfaces par frottage de matières (nécessite de bien maitriser cette technique).
A partir de la photocopie de leur portrait, les élèves de
Landébia (GS CP) ont fait un travail sur ligne et surface,
fond et forme : le portrait est retravaillé en noir pour
mettre en valeur certaines lignes ; le fond est animé à
partir de l’écriture répétée du prénom et l’ensemble est
couvert de craie blanche qui crée un effet de
transparence.
Un cadre graphique complète l’ensemble.

Rapport au cadre
Pour une photo ou une reproduction de peinture, créer un cadre qui entretiendra une relation
avec l’image encadrée (lignes, couleurs, matières…)

A Plestan, les GS CP ont réalisé un


portrait à l’encre.
Puis, ils ont créé un cadre en cherchant à
ce qu’il soit proche du portrait, ou opposé,
par la couleur, par les matières, par les
lignes…

Rapport au fond
Imaginer un fond en rapport / en opposition avec un portrait choisi.
Imaginer un personnage qui pourrait figurer devant un fond donné.

Portrait en pied, buste, cadré serré…


Sélectionner un visage ; lui imaginer un corps en rapport / en opposition.
Agrandir (photocopieuse) le visage d’un portrait en pied et en faire un portrait autonome en
couleur.

D’autres prolongements…

Autoportrait : carte d’identité


La carte se présente sous la forme d’une feuille divisée en cases ; dans chaque case l’élève
dessine, écrit, colle quelque chose qui le représente (ce que j’aime ou n’aime pas, ce que je
suis… ou ce que j’ai été…)

Les MS de Ploubalay ont fait leur autoportrait :


photographie, dessin (calque de la photo), couleur
préférée, jouet préféré, dessin d’une personne
aimée sont installés dans une petite boite en
carton…
Un exemple de projet sur l’autoportrait en GS
Cliquez ici
Notions abordées : symboles, identité et
représentation

Autoportrait : galerie de portraits


Chacun travaille sur 9 ou 10 photocopies (B5 maxi) de son portrait ; il faut modifier l’image
selon les consignes (il fait nuit, je me maquille pour carnaval, j’ai peur, je suis très heureux, je
regarde par le trou de la serrure, je vois la vie en rose, je dors, je suis dans un piège, je suis
une fille – ou un garçon…)

Le portrait de groupe
A partir de portraits en pied de chaque élève de la classe (tirages en noir et blanc puis
photocopies), réaliser le/les portrait(s) de groupe de la classe

Portrait robot
Ecrire le portrait robot d’un personnage représenté sur un tableau.
Dessiner le portrait d’un personnage dont on a écrit le portrait robot.
Exemple Quasimodo

Corps morcelé
Reconstituer par assemblage un portrait a partir d’images de peau, d’éléments de visages, de
corps prélevés dans des revues.

Constituer un musée de classe


La collection de portraits sera classée selon des critères à déterminer avec les élèves.
Le rapport à l’enseignement de l’histoire des arts devient alors déterminant…

propositions d’A. Valegeas et S. Laurin, CPD arts visuels 22, juin 09.
Encore des propositions…
par Marie-Françoise Olivier
Conseillère pédagogique Arts visuels Inspection académique de la Savoie

Sur le regard :
Matériel : des photos découpées dans des magazines de visages.
Cacher la bouche et faire deviner aux élèves les sentiments de la personne : triste, gaie,
curieuse, rêveuse,…

Matériel : découper dans des magazines des visages et ne garder que les yeux.
Faire reconstituer les paires en étant attentif à la forme, la couleur, l’expression…

Les portraits de famille, portrait dans un décor :


Découper des photos de personnages dans des lieux, imaginer leur histoire (oralement ou par
écrit).
Découper des personnages et les coller sur des décors différents.
Découper des personnages et les organiser en famille (à chacun d’inventer les similitudes :
couleurs, vêtements, visages…)

L’image fragmentée :
Reconstituer un visage en utilisant différentes parties découpées dans des magazines (yeux,
nez, bouches…)
A partir d’éléments naturels ou de récupération composer un visage.

Le déguisement, la transformation :
A partir de visage ou de personnages découpés dans des magazines, les transformer par
l’apport de différents éléments (vêtements, couleurs…)

Des pistes pour continuer ….


Mettre en scène un monde fabriqué à partir d’éléments, de documents personnels (boîte à
secrets).
Se transformer devenir le personnage idéal ! A partir d’une photo agrandie, modifier son image
par collage et interventions plastiques.
Jouer sur le cadre et hors cadre.
Choisir un élément plastique (couleur, lignes, …) et le changer.

Je fais un autoportrait, un portrait :


Dessin en noir et blanc ou en couleur.
Mettre en couleur avec des feutres ou de l’encre des photocopies de portraits.
Au crayon de papier, (dessiner le visage sans lever le crayon), au fusain, à l’encre de chine, au
marqueur, avec des crayons de couleurs... Tous ces dessins doivent être rapides, on alterne
celui qui « pose » et celui qui dessine, utilisation d’un cahier de croquis.

Compositions plastiques :
Transformer une image : tissage, collage à partir de plusieurs photocopies.
Composer par collages successifs ou accumulation (BD, objets, photos…) une nouvelle image
A partir d’une photo simple (magazine) et relativement bien contrastée, retrouver les contours
avec du papier calque (cerne) ensuite mettre en couleur en à-plat.
Œuvres associées : Andy Warhol « Marilyn », Jean Dubuffet « autoportrait V », Henri Matisse «
Grande tête masque »

Je fais un portrait « autrement » :


Petit exercice imaginé par Christian Boltanski :
Raconter votre vie à partir d’une sélection de 10 à 15 portraits d’inconnus. Pour chaque photo,
imaginer une légende telle que « moi à l’âge de, regardant…, visitant… ».
Comment se représenter sans se présenter physiquement ?
Mettre en scène un monde fabriqué à partir d’éléments, de documents personnels.

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