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Dans le cadre des réceptions conjointes tripartites

Confédération / Canton / Ville de Genève

16ème Congrès de l’OMM

Mot de bienvenue
de Madame Sandrine Salerno, Maire de Genève

Madame la Conseillère d’Etat,

Monsieur le Directeur de Météo Suisse,

Monsieur le Président de l’OMM,

Monsieur le Secrétaire général de l’OMM, (cher Monsieur Jarraud),

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Au nom des autorités de la Ville Genève, j’ai le plaisir de vous souhaiter la


plus cordiale bienvenue à Genève à l’occasion du 16e Congrès de
l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Depuis quatre ans et votre dernier Congrès ici même à Genève, la question
climatique a enfin reçu l’écho médiatique qu’elle mérite.

Merci à l’OMM d’avoir sonné l’alerte, même si les Etats, pris individuellement
ou dans leur ensemble, n’ont pas encore pris les mesures qui s’imposent
pour minimiser les conséquences de l’activité humaine sur le changement
climatique.

Seule la version prononcée fait foi 1


Car plus personne ne doute aujourd’hui que changement climatique, il y a ! Et
que l’activité humaine en est l’une des causes primordiales ! Qu’il nous faut
effectuer un effort international gigantesque pour inverser la tendance.

Et que pour certaines régions du monde, certains Etats dans le Pacifique


notamment, il est déjà peut-être trop tard.

Aujourd’hui, les cataclysmes s’enchaînent sous nos yeux, comme l’effroyable


catastrophe de Fukushima : impensable, inimaginable dans la projection de
notre vie quotidienne. Pour chacun-e d’entre nous, il est possible de ne pas
se dire : « si Tchernobyl, Fukushima, survenait chez moi, demain. Et si c’était
moi, cette personne hagarde cherchant dans les décombres de l’après
catastrophe le souvenir d’un-e proche disparu-e ».

Aujourd’hui, des scientifiques émettent l’hypothèse qu’il y ait une relation


entre le réchauffement climatique et l’activité sismique. Et quand la terre
bouge, ce sont les fleurons du génie industriel qui s’effondrent et souillent
irrémédiablement la Terre et la rendent impropre à la vie humaine. Vu sous
cet angle, notre mode de développement n’est pas durable, car il est
éphémère, et il n’est pas « soutenable », car il nous amène à la catastrophe.

L’OMM est une institution très noble : elle joue à la fois les Cassandre, en
prédisant – à qui sait entendre – les catastrophes ; et elle nous donne les
pistes pour les prévenir et le cas échéant, y répondre.

Votre congrès a la tâche redoutable d’élaborer le plan stratégique de


l’Organisation météorologique mondiale pour la période 2012- 2015. C’est
dire que, ces prochains jours, le monde entier – à travers les médias – sera
tourné vers vous et vers Genève. Vous allez susciter d’immenses espoirs
auprès des populations inquiètes pour leur avenir propre et pour l’avenir de la
planète.

Seule la version prononcée fait foi 2


Mesdames et Messieurs les délégué-e-s, vous êtes les mieux informé-e-s
pour savoir d’où vient le danger. Vous nous prévenez du risque. Et vous nous
incitez à adopter les meilleures pratiques pour atténuer les effets des
catastrophes.

Au fil des ans, l’OMM est devenue l’une des pièces maîtresse de la
Gouvernance mondiale du risque climatique. Mais pas uniquement du risque
climatique.

Le 10 mars dernier, la Ville de Genève, en collaboration avec l’Université


ouvrait un débat sur la question : « Genève et la Gouvernance mondiale de
Migration et du Refuge ». A côté de Monsieur Gutterrez, le Haut Commissaire
pour les Réfugiés et de Monsieur Swing le Directeur général de l’OIM,
Monsieur Jarraud, votre Secrétaire général, représentait l’OMM.

A celles et ceux qui ne comprenaient pas pourquoi l’OMM était invitée à


intervenir sur la question de la migration et du refuge, Monsieur Jarraud a fait
la démonstration limpide que – de tous temps – les variations climatiques ont
été une des causes centrales des déplacements de population ; et que le
réchauffement climatique va encore accentuer cette tendance. Mais la
compréhension de la météorologie est également cruciale dans la mise en
oeuvre des politiques publiques, tant sur le plan mondial que sur les plans
régionaux et locaux, en matière de développement durable, et bien entendu,
en matière de réduction des risques de catastrophe.

Alors, Mesdames et Messieurs les délégué-e-s, votre congrès est un moment


charnière pour faire avancer la gouvernance mondiale dans ces domaines,
qui sont de la plus haute importance pour l’humanité et pour la planète.

Je vous souhaite de très fructueux travaux.

Je vous remercie.

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Sandrine Salerno
Maire de la Ville de Genève

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