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titreI-IV.fm Page III Lundi, 19.

avril 2004 12:06 12

Henri-Pierre MADERS Jean-Luc MASSELIN

Contrôle interne des risques

Préface du Docteur Jean MADER


Délégué auprès de l’Organisation des Nations Unies
pour le Développement Industriel

© Éditions d’Organisation, 2004


ISBN : 2-7081-3116-8
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OUTIL 33
CONTRÔLE INTERNE DES RISQUES

QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DE LA PHASE 2


Ce deuxième questionnaire synthétise les questions clés permettant de faire un
rapide état des lieux de la façon de concevoir le dispositif de contrôle interne
ciblé d’un domaine en respectant l’approche par les processus.
Comme pour le questionnaire de la partie 1, la réponse « oui » à une question
constitue une force apparente du dispositif de contrôle interne ; par contre, une
réponse « non » constitue une faiblesse réelle ou potentielle.

Questions Oui Non


Il existe un plan de continuité des activités dans l’entreprise
pour chaque ligne métier. Celui-ci permet de :
. S’assurer de la continuité des activités
. Répondre aux engagements pris à l’égard des partenaires
et en particulier vis-à-vis des clients
. Limiter les pertes financières
. Assurer une continuité de service aux clients
. Garantir un niveau de qualité de service minimum
. Garantir la disponibilité des ressources vitales et des processus
de pilotage et supports
. Capitaliser les bonnes pratiques
L’entreprise se comporte comme un acteur économique
« responsable »
L’entreprise possède des processus opérationnels « sous
contrôle » lui permettant d’atteindre ses objectifs durablement
Tous les risques humains sont pris en considération : personnels
de l’entreprise, sous-traitants, clients, fournisseurs, visiteurs…
L’organisation et le fonctionnement de l’entreprise respectent
les lois et règlements en vigueur
L’entreprise possède une fonction de « Compliance Officers »
L’entreprise dispose d’un reporting et d’états financiers fiables
Chaque transaction comptable respecte les 7 règles
d’enregistrement
Les attentes des différents bénéficiaires du dispositif de contrôle
interne sont identifiées
© Éditions d’Organisation

Le conseil d’administration joue un rôle actif dans le dispositif


de contrôle interne
Il existe un comité d’audit dans l’entreprise
La direction générale est concernée par le contrôle interne
L’encadrement est impliqué dans le dispositif de contrôle interne

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OUTIL 33
PHASE 2 – La conception du dispositif cible

Questions Oui Non


Il existe une équipe d’auditeurs internes dans l’entreprise
Des auditeurs externes réalisent régulièrement des audits
du dispositif de contrôle interne
Le dispositif donne une image fidèle de l’état des risques
à un moment donné et dans le temps
Le dispositif de contrôle interne permet d’avoir une vue globale
et des vues détaillées
Le dispositif de contrôle interne donne des informations au niveau
central (siège) et au niveau local (branches, filiales…)
Le dispositif de contrôle interne est à deux niveaux : 1er degré
et 2e degré
Il existe un plan systématique d’organisation (définition précise
des tâches, définition des pouvoirs et des responsabilités,
définition de la circulation de l’information)
Le personnel est compétent et intègre
Il existe une documentation satisfaisante qui recouvre
la production des informations (qualitativement
et quantitativement suffisant pour que la direction
y trouve une base d’appréciation suffisant : manuels
de procédures, instructions écrites…) et leur conservation
Il est réalisé régulièrement des contrôles d’exhaustivité
(existence et respect de séquences numériques)
Il est réalisé régulièrement des rapprochements des documents
afférents à une même opération
Il existe des listes de classement mnémotechnique
Il est réalisé régulièrement des contrôles de réalité (contrôles
physiques périodiques)
Il est réalisé régulièrement des contrôles d’exactitude
(comparaison globale des données ; contrôle arithmétique)
Il existe des contrôles hiérarchiques (procédures d’autorisation
et de supervision, politique d’embauche, réglementation
de l’accès aux biens de l’entreprise, audit interne)
Il existe un contrôle réciproque et de séparation des tâches
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CONTRÔLE INTERNE DES RISQUES

ILLUSTRATION – LES COMPAGNIES DE TRANSPORT AÉRIEN


Le transport aérien est un secteur très réglementé. Cette réglementation se
traduit par des dispositifs de contrôle internes draconiens.
Intéressons-nous aux textes réglementaires régissant cette activité.
L’article R 133-1-1 (décret n° 95-444 du 21 avril 1995 art. 1er) soumet à des
procédures d’obtention de certificats les entreprises assurant :
◆ La conception des aéronefs ou des équipements ;
◆ La production d’aéronefs ou la fabrication d’éléments d’aéronefs ;
◆ L’entretien et les réparations des aéronefs ;
◆ L’exploitation des aéronefs.
Les règles définies par le ministre chargé de l’aviation civile et relatives tant aux
procédures de certification de type et certification de navigabilité des aéronefs
qu’aux conditions d’aptitude au vol ou d’utilisation des aéronefs, comportent
l’obligation pour les entreprises concernées de détenir un certificat d’agré-
ment de leurs aptitudes techniques dans les conditions ci-après :
Pour les entreprises assurant la conception des aéronefs ou des équipements
pour lesquels un certificat de type est délivré, ainsi que des modifications à ces
aéronefs ou équipements, l’agrément prévu par les règles relatives aux procé-
dures de certification de type est délivré après enquête technique portant sur
les dispositions (organisation générale, moyens humains et matériels, procé-
dures, documentation) prises par les entreprises de conception pour démontrer
et attester de la conformité du produit aux conditions techniques qui ont été
notifiées.
Il porte notamment sur :
◆ La connaissance des règlements de certification et de leurs interprétations ;
◆ La réalisation des études, analyses et essais nécessaires pour démontrer la
conformité ;
◆ La vérification des conclusions de ces études, analyses ou essais avant de
déclarer la conformité.
Pour les entreprises assurant la production d’aéronefs ou la fabrication
d’éléments d’aéronefs, l’agrément prévu par les règles relatives aux procédures
de certification de navigabilité est délivré après enquête technique portant sur
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les dispositions (organisation générale, moyens humains et matériels, procé-


dures, documentation) prises par l’entreprise pour démontrer la conformité des
produits au type certifié.

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PHASE 2 – La conception du dispositif cible

Il porte notamment sur :


◆ Les liens avec l’organisme responsable de la conception ;
◆ La maîtrise de ses procédés de fabrication ;
◆ Les contrôles de conformité.
Pour les entreprises assurant l’entretien et les réparations des aéronefs, l’agré-
ment prévu par les règles relatives à l’aptitude au vol des aéronefs est délivré
après enquête technique portant sur les dispositions (organisation générale,
moyens humains et matériels, procédures, documentation) prises par l’entreprise
pour assurer le respect des exigences relatives à la maintenance des aéronefs.
Cet agrément porte notamment sur :
◆ Le respect des programmes et méthodes d’entretien ;
◆ Les vérifications des travaux effectués ;
◆ L’approbation des matériels pour remise en service.
Pour les entreprises assurant l’exploitation des aéronefs, l’agrément des apti-
tudes techniques résulte, en ce qui concerne les entreprises de transport aérien,
de la délivrance du certificat de transporteur aérien exigé par l’article 9 du règle-
ment (C.E.E.) n° 2407/92 susvisé.
Le certificat de transporteur aérien ainsi que le certificat d’agrément prévu par
les règles relatives à l’utilisation d’aéronefs par des entreprises autres que les
entreprises de transport aérien sont délivrés après enquête technique portant
sur les dispositions (organisation générale, moyens humains et matériels,
procédures, documentation) prises par l’entreprise pour se conformer aux
règles d’utilisation notamment en ce qui concerne :
◆ Le personnel navigant, la composition et les conditions techniques d’emploi
des équipages, la conduite des vols ;
◆ Le matériel volant, ses équipements, y compris ceux de secours et de sauve-
tage, ses instruments de bord, leur entretien ;
◆ Les conditions d’emploi des aéronefs, les limitations liées à leurs perfor-
mances, leur chargement (y compris le transport de marchandises
réglementées) ;
◆ L’application des règles de circulation aérienne dans tous les espaces
utilisés.
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