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Député-maire de Coulommiers,
Coprésident du Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Emmanuel HAMELIN
Conseiller municipal de Lyon,
Fondateur et Coprésident du Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
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Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Télévision tout numérique : tous les enjeux
22 mars 2011
Alain MEAR, Membre du CSA
Madame la Présidente, Messieurs les Députés, Mesdames et Messieurs,
chers amis, je suis très heureux de me retrouver parmi vous au Sénat, assemblée
parlementaire de qualité, que j’ai servie pendant des décennies, dans une de mes
vies antérieures.
Franck Riester s’en souvient : l’aventure du passage au tout numérique a
commencé, le 4 février 2009, dans sa belle commune de Coulommiers. Depuis le
début de ce processus, je suis frappé par la constance du choix numérique du
législateur, au-delà des alternances politiques. La TNT n’a jamais été prise en otage par les
divergences politiques. C’est un réel enjeu de société qui transcende les clivages et suscite le
consensus.
Ce processus de passage au tout numérique ne constitue pas une démarche isolée puisque
treize Etats européens ont d’ores et déjà procédé à l’extinction de leur diffusion analogique. Cette
généralisation du tout numérique permettra de dégager un surcroît de fréquences dont vont bénéficier
nos compatriotes, consommateurs, citoyens et contribuables. Le déploiement de la TNT est
l’antichambre d’autres futures révolutions, comme la généralisation de la haute définition, la
multiplication des télévisions locales et l’avènement de la 3D. Ce jeu « gagnant gagnant » permettra
également l’extension de la téléphonie mobile, ainsi que le développement de l’Internet mobile en haut
et très haut débit.
En treize mois, quatorze régions sur 24 sont passées à la télévision tout numérique, ce qui
représente les deux tiers de la population métropolitaine. En outre-mer, la première vague de la TNT
ultramarine est arrivée dans neuf entités sur onze le 30 novembre 2010.
Malgré quelques ratés, ce processus s’avère un succès que nous n’imaginions pas il y a
quelques années. Nous avons été portés par l’engouement de nos compatriotes pour cette offre élargie
et variée de 19 chaînes gratuites.
En effet, nos compatriotes se sont massivement équipés, puisque plus de neuf foyers sur dix
accèdent à la TNT par l’un des quatre modes de réception. La TNT représente 60% des foyers en
raison de sa robustesse, de sa simplicité et de sa gratuité. Elle est suivie par l’ADSL (24%), le satellite
(23%) et le câble qui est présent dans 8% des foyers. Les ventes de téléviseurs battent également tous
les records, puisque 25 millions de téléviseurs auront été vendus entre 2009 et 2011. Dans ce contexte,
70% des foyers disposent d’ores et déjà d’un écran plat.
La révolution numérique ne connaît pas la crise
économique. Les dividendes du progrès numérique ont, en
outre, bénéficié à toutes les tranches de la population,
indépendamment de l’âge, du lieu de résidence ou de la
catégorie socioprofessionnelle. Le progrès numérique
permet d’estomper les écarts entre les multiples
composantes de la population de notre pays.
Le succès rencontré par le passage au tout
numérique auprès de la population française peut s’expliquer par plusieurs raisons.
Tout d’abord, première clé du succès, le législateur qui a doté les acteurs de terrain (CSA et
GIP France Télé Numérique) d’une feuille de route avisée, comprenant une date butoir, un objectif de
couverture et un itinéraire de déploiement progressif, région par région.
Par ailleurs, le législateur a alloué aux acteurs du passage des moyens adaptés. Ainsi, la loi
PINTAT du 18 décembre 2009 a permis au CSA de fixer des puissances minimales pouvant
représenter le doublement ou plus des puissances antérieures. Cette même loi a conféré un fondement
légal au correctif départemental que le CSA avait joint à l’objectif national de 95%. Enfin, le principe
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
22 mars 2011
du 30-3 permet d’accorder une compensation financière aux collectivités territoriales qui adoptent un
émetteur non reconduit en numérique.
La diffusion numérique est performante puisque la couverture totale de la population sera
supérieure à 97%, à la fin du processus. Le législateur a, en outre, mis en place des aides appropriées,
notamment l’aide à la continuité de la réception par le truchement de la parabole, sans condition de
ressources. Louis de BROISSIA nous détaillera ces aides sans équivalents en Europe.
La deuxième clé du succès repose sur le binôme, institué par la loi, et constitué du CSA et du
GIP France Télé Numérique. Le CSA s’occupe plus particulièrement de l’émission, de la couverture
et de l’ordre de passage des régions, tandis que le GIP informe, gère les aides et accomplit sur le
terrain le travail de déploiement, avec compétence et persévérance.
Enfin, troisième raison du succès, les élus locaux se sont fortement impliqués dans ce
processus en informant leurs administrés sur le terrain. En vertu de l’article 30-3, ils peuvent
également devenir des acteurs de ce processus en adoptant un émetteur non numérisé ou tout autre
mode permettant d’assurer la continuité de la réception. Le GIP a traité une cinquantaine de dossiers
de compensation financière jusqu’à présent, ce qui n’est pas excessif pour 36.000 communes.
Dix régions doivent encore passer au tout numérique d’ici le 30 novembre 2011. Bien que ces
régions ne représentent que le tiers de la population, elles concentrent 70% des émetteurs secondaires
non reconduits en numérique.
Le principal problème qui demeure concerne le traitement des scories post-passage au tout
numérique. Il nous faut aboutir à une obligation de qualité de signal de la part des multiplex. C’est un
chantier à forte densité humaine et sociologique, qui peut voir surgir des craintes. D’une part, la peur
des ondes maléfiques peut contrarier la multiplication des émetteurs induite par le jeu de la
concurrence. D’autre part, des irréductibles demeurent opposés au recours à la parabole pour accéder à
la télévision numérique : certains diabolisent la parabole…
S’il n’y a pas lieu pour l’instant de modifier les lois qui nous régissent, nous allons continuer
de travailler, avec une vigilance redoublée, car le plus difficile est devant nous.
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
22 mars 2011
A l’époque, nous avions lancé une promesse numérique : 100% des Français devaient passer
gratuitement à la télévision numérique, par l’un ou l’autre des quatre modes, sur quelque territoire que
ce soit. Après un bilan d’étape sur son déploiement en région sous la coordination d’Olivier
GEROLAMI, nous verrons en quoi cette promesse numérique ouvre de nouveaux horizons.
Le numérique est bien accepté par nos concitoyens, d’autant plus que la couverture analogique
était inéquitable. Certains de nos concitoyens ne bénéficiaient en effet que de trois chaînes, même dans
des zones de plaine. Cela obligeait de nombreux Français à s’équiper en parabole pour compenser ce
handicap et bénéficier de la totalité des six chaînes hertziennes. L’arrivée des grands émetteurs nous
permet maintenant de garantir 19 chaînes gratuites à tous les foyers de France.
Lors de notre audition la semaine dernière à l’Assemblée nationale, les députés souhaitaient
savoir si la promesse numérique avait été tenue avant, pendant et après le passage. Le service après-
vente permet d’assurer une meilleure qualité de réception aux Français pour leur permettre d’accéder à
un nouveau mode de vie. Cette promesse numérique touche toutes les populations, y compris les plus
rurales.
Le CSA a accompagné cette transition à travers des modalités techniques et les aides
financières, votées par le Parlement, sont bien plus avantageuses que dans de nombreux pays
industrialisés. Le système français peut intéresser d’autres nations. L’ambassade du Japon à Paris a
contacté le GIP la semaine dernière pour comprendre le processus technique du passage de l’Ile-de-
France au numérique.
A ce jour, nous pouvons dresser un premier bilan d’étape, que complètera Olivier
GEROLAMI. La semaine prochaine, seize régions, soit les deux tiers des foyers français, seront
équipées en tout numérique. Le calendrier fixé par le CSA sera respecté en métropole comme en
outre-mer, même s’il nécessitera peut-être quelques adaptations. Le système d’accompagnement de la
population française mis en place par le législateur a fait ses preuves.
Les lois Télévision du futur et PINTAT, générées par le Sénat, ont bénéficié d’ajustements
essentiels de la part des députés. La commission départementale a permis au CSA d’inscrire dans la loi
une obligation de 91% de couverture minimum par département. Le Fonds paraboles octroie 250 euros
de remboursement sans condition de ressource. Enfin, le 30-3 donne la possibilité aux collectivités
territoriales de prendre à leur charge un émetteur dont le financement sera assuré par des fonds
instruits par le GIP.
Des études de zone menées dans chaque commune ont permis de compter
l’orientation des antennes et la disposition satellitaire en cours. A ce jour, nous
avons reçu 47 demandes de 30-3 et nous pensons en recevoir 250 en tout. Le
système mis en place par ces deux lois est donc performant.
Les élus locaux ont joué un rôle important sur le terrain et il n’y a eu
aucune politisation du passage au numérique. Cette évolution technologique a
également favorisé l’intergénération, notamment grâce au tissu associatif. Quand
nous étions dans des maisons de retraites, je ne m’adressais d’ailleurs pas à des
personnes du troisième ou du quatrième âge, mais à des personnes qui allaient rentrer dans l’âge du
numérique. A ce jour, 90.000 interventions de postiers ont déjà été réalisées, et les associations ou les
communautés de communes en ont effectué plus du double.
L’usage du numérique va arriver dans tous les foyers mais nécessitera des ajustements
techniques. Notre préoccupation principale est que le post-passage puisse se stabiliser. La chaîne
technique est complexe puisqu’elle implique en effet le CSA, le GIP, les quatre diffuseurs et les
patrons des multiplex.
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
22 mars 2011
Olivier GEROLAMI, France Télé Numérique
Je souhaite dresser un bilan et évoquer les perspectives pour le passage au
tout numérique sur ces premières régions.
Le bilan est globalement satisfaisant, même s’il reste des points de
vigilance. Les Français étaient massivement informés du passage au tout
numérique. De fait, des enquêtes préalables menées par MEDIAMETRIE ont
révélé des taux de notoriété spontanés extrêmement élevés.
Quelques semaines avant le passage de ces régions, la quasi totalité des foyers français était
équipée et les taux de dépendance exclusive à l’analogique terrestre étaient de 5% seulement. Les
campagnes de communication ont ainsi grandement favorisé le déploiement de la numérisation. La
semaine prochaine, l’Aquitaine et le Limousin passeront au tout numérique et, début mars, seuls 3%
des Aquitains et 3,4% des Limousins n’étaient pas équipés en numérique.
Les personnes âgées, isolées ou rétives aux nouvelles technologies sont passées au tout
numérique sans problème majeur ni écran noir massif. Ce succès s’explique avant tout par les outils
d’information nationaux mis en place par le GIP. La campagne d’information nationale a prouvé son
efficacité en créant de la notoriété grâce à une approche pédagogique. A titre d’exemple, le centre
d’appel téléphonique a reçu plus de 1,6 million d’appels depuis sa création en octobre 2009. C’est un
outil extrêmement précieux d’information et d’accompagnement de nos concitoyens.
Nous avons également privilégié la proximité à travers la mise en place d’une délégation
régionale qui permettait une présence sur le terrain quelques mois avant le passage. Jean-Yves HABY,
Délégué régional en Pays de la Loire, et Fayçal DAOUADJI, Délégué régional en Ile-de-France,
pourront en témoigner. Nous avons également collaboré avec les élus et les professionnels en amont.
Par la suite, nous avons mené auprès du grand public des opérations publicitaires, mais aussi des
opérations de proximité. Ainsi, nous avons distribué des guides dans les boîtes aux lettres et installé
des points d’information fixes et mobiles.
Outre l’information de nos concitoyens, deux formes d’accompagnement ont également
permis le succès de ce passage. La signature d’une charte de bonne conduite des professionnels a
d’une part très efficacement protégé le consommateur, puisque les arnaques transmises à la DGCCRF
sont très rares. La mise en place du fonds d’aide prévu par la loi a d’autre part permis une assistance
technique et une aide financière. 90.000 interventions gratuites ont en effet été réalisées auprès des
personnes âgées ou handicapées et 80.000 dossiers d’aide financière ont été payés jusqu’à maintenant,
alors même que le déploiement du numérique sur les régions montagneuses pourrait générer de
nouvelles difficultés.
Là encore, nous avons réussi à équiper nos compatriotes les plus démunis, tout comme ceux
qui connaissaient des problèmes de couverture. 14.000 dossiers d’aide à la réception ont en effet été
déposés depuis le démarrage de cette opération, permettant à ces foyers de passer à un mode alternatif
de réception de la télévision numérique grâce à une aide financière de l’Etat.
Il reste des défis à relever pour
2011. Tout d’abord, chaque passage au
tout numérique nécessite une recherche
de mémorisation des chaînes puisque la
fréquence des chaînes change pendant
la nuit. Cette opération simple
nécessite une grosse communication,
notamment à travers notre centre
d’appel téléphonique.
Dans les logements collectifs, il était impératif d’adapter l’antenne râteau aux nouvelles
fréquences le jour du passage. Là aussi, des campagnes de communication intenses auprès des
bailleurs et des syndics nous ont permis de prévenir et d’éviter les risques. Cela reste un défi
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
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permanent, car de nombreuses concentrations urbaines vont passer au numérique en 2011 (Lyon,
Marseille, Bordeaux, Toulouse).
Enfin, lors du post-passage, des milliers d’émetteurs s’allument et nécessitent de nombreux
réglages. Ce souci permanent risque d’activer la théorie des 99 / 1 : si 1% des téléspectateurs captent
mal, notre mission sera inachevée et le bruit médiatique voire politique sera élevé par rapport à la
masse réelle des téléspectateurs concernés. Nous essayons, avec le CSA et l’ANFR, d’anticiper les
problèmes et de les régler rapidement et en toute transparence. En dernier recours, les populations
ayant des problèmes de réception avec leur antenne râteau sont éligibles à l’aide à la réception,
puisque 100% des Français ont droit à la télévision numérique sans abonnement. Cette promesse
numérique nous engage auprès de tous les spectateurs français sans condition de ressources.
En 2011, les régions montagneuses présenteront de nombreuses difficultés, car de multiples
zones nécessiteront d’installer des paraboles. Nous avons déjà mené des études de terrain
systématiques pour anticiper les problèmes et prévenir les populations.
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
22 mars 2011
Alain MEAR, Membre du CSA
Monsieur le député, nous irons, Louis de
BROISSIA, Olivier GEROLAMI, Jean-Yves
HABY et moi-même vous voir prochainement à
Pontarlier. Les couvertures ne sont pas imprécises,
loin s’en faut, mais, au début du processus, nous ne
disposions pas de tous les renseignements
techniques sur les caractéristiques des émetteurs de
la part des multiplex. Ces cartes de couverture, dont
le CSA assume la responsabilité, se sont, par la
suite, avérées fiables, comme l’a prouvé chaque passage.
Vous avez parfaitement raison de souligner le problème du post-passage et la nécessité
d’ouvrir une période suffisante pour l’exercice des droits aux aides. Cela soulève cependant un
paradoxe : certains élus souhaitent que tous leurs administrés accèdent à la télévision numérique mais
ne veulent pas de parabole sur leur territoire.
Il est trop tard pour modifier la feuille de route suivie conformément à la loi. Nous sommes
cependant à votre disposition pour débattre sur le terrain, avec les élus locaux, d’éventuels
aménagements et des solutions possibles. Enfin, nous sommes en train de mettre en place, avec le GIP,
un dispositif réactif de traitement des « scories ».
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
22 mars 2011
Yves BLANC, EUTELSAT
Je suis responsable des relations
institutionnelles d’EUTELSAT et Président de
FRANSAT. C’est une filiale d’EUTELSAT qui offre
de la TNT par satellite.
Le satellite aurait dû être la voiture-balai.
Nous aurions dû installer des paraboles aux foyers
qui n’étaient pas sur les cartes de couverture du CSA.
La bonne surprise est que cette offre a été plébiscitée. Nous ne sommes donc pas la voiture de queue,
mais la voiture de tête.
Aujourd’hui, 1,1 million de foyers sont équipés de paraboles par FRANSAT. Je pense
qu’Alain MEAR doit compter 2,7 millions de foyers. Ainsi, presque quatre millions de foyers sont
concernés par une offre de TNT par satellite alors que seule la moitié de la France est passée à la TNT.
Soit les problèmes de réception sont plus importants que prévus, soit les téléspectateurs se sont
habitués à avoir plus de chaînes via le satellite. La bonne surprise est qu’il n’y a que 80.000 demandes
d’aides pour la parabole. Les gens sont-ils sous informés ? Le gros est-il à venir quand les Alpes, le
Massif Central et les Pyrénées passeront à la TNT ?
Avoir installé quatre millions de paraboles et décodeurs pour seulement 80.000 demandes
d’aide est une bonne nouvelle. Nous avons su gérer les cas difficiles et pas aux frais de l’Etat. Je
rappelle que les professionnels du satellite sont les seuls à ne pas avoir de visées mercantiles. En effet,
la loi nous oblige à transporter les chaînes de la TNT gratuitement. De plus, les opérateurs du satellite
ne sont pas fabricants de décodeurs ni installateurs de paraboles.
Plus les foyers s’équipent, mieux c’est pour l’économie. Toutefois, le chiffre d’affaires de
FRANSAT ou EUTELSAT n’augmente pas.
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De plus, il faut rappeler que 2010 a été une année exceptionnelle pour la publicité. Nicolas de
TAVERNOST a annoncé que les résultats de son groupe ont été exceptionnels. Le groupe a presque
atteint le niveau de la fin de 2008. De ce fait, tous les arguments entendus sont infondés. De plus, avec
ces projets, nous allons attirer de nouveaux annonceurs.
Aujourd’hui, nous entendons que nous ne pouvons pas lancer ces nouveaux canaux à cause
des canaux bonus. A notre connaissance, il n’existe pas de textes juridiques ou techniques qui relient
les canaux bonus aux appels à candidatures. De plus, nous pensons que ces nouveaux projets viendront
soutenir les canaux bonus.
C’est une chance pour la défense de ces canaux bonus auprès de la Commission européenne.
Nous donnons le signe que la France élargit le paysage de la TNT. Par ailleurs, nous ne comprenons
pas pourquoi le lancement des canaux bonus est un prérequis au lancement de la TNT. Ce qui nous
déçoit particulièrement, c’est qu’en 2007, les grands groupes se sont battus pour ces canaux bonus.
Aujourd’hui, ils reculent. Cela ne nous concerne pas et nous ne devrions pas payer le prix de leur
indécision.
Pour conclure, nous considérons qu’il existe une opportunité d’équilibrer le paysage. Le
dynamisme de l’audiovisuel français est une chance. Il est important de le conserver. Les pouvoirs
publics ont les moyens d’entretenir le pluralisme. Nous serions très heureux de candidater et d’honorer
la confiance que le CSA a placée dans ces groupes.
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Gérald-Brice VIRET, NRJ
Je fais partie de NRJ Groupe. Vous
connaissez bien ce groupe car nous avons
été à l’initiative du lancement de la TNT en
présidant le Groupement de la TNT. Marc
PALLAIN a été mon prédécesseur sur ce
poste.
Je vais reprendre les propos
d’Alain MEAR. A l’époque, nous voyions
les chaînes de la TNT comme une
catastrophe. Aujourd’hui, je vous dis merci. En effet, plus de 20% des Français regardent tous les jours
les chaînes de la TNT.
L’audience de la TNT va bientôt atteindre 25% de l’audience nationale. Cela signifie que les
chaînes ont bien été choisies. Le CSA a eu raison de soutenir ces chaînes et tout le déploiement actuel
est utile. Nous l’avons vu avec les événements dans l’actualité. Que ce soit BFM ou I-TELE, toutes les
chaînes ont un sens. Je tenais à le rappeler.
Vous n’avez peut-être pas le temps de regarder la télévision. Je parle souvent avec des élus qui
ne regardent la télévision qu’en rattrapage. Je vous rappelle qu’il y a des millions de Français qui la
regardent tous les jours notamment les chaînes de la TNT. Ces dernières ont aujourd’hui cinq ans. Le
paysage audiovisuel privé français est de très bonne qualité quand on le compare au paysage public.
C’est le cas quelle que soit la chaîne. Evidemment, nous pouvons encore nous améliorer.
Toutes les chaînes d’informations généralistes ou musicales font un travail de qualité. Les
Français ne s’y sont pas trompés.
Nous sommes candidats pour une nouvelle chaîne car nous n’en avons qu’une. Précédemment,
j’étais avec Françoise MARCHETTI à la direction de TMC pour lancer une nouvelle chaîne. Nous
avons travaillé avec un acteur indépendant Jérôme SEYDOUX. Cette chaîne a été rachetée par AB
TF1, et par TF1 ensuite. Notre projet actuel est CHERIE HD, une chaîne féminine. Elle est destinée
aux femmes de tous les âges et aux hommes qui aiment les femmes.
Mon dernier point porte sur le SMR6. En effet, je suis Directeur délégué du SMR6. J’aimerais
saluer le travail réalisé au quotidien avec le CSA et le GIP. Je parle notamment du déploiement du
TDF, du TOWERCAST et du WIRECAST. Il y a beaucoup de travail en coulisses.
Aujourd’hui, nous avons énormément besoin de tous les diffuseurs, qu’ils soient petits ou
gros. Tout le monde réalise un énorme travail pour que nous puissions appliquer ce calendrier que je
vous remercie de respecter.
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très nombreuses personnes qui s’opposaient à notre démarche nous disait que le calendrier était
intenable.
Selon ces personnes, un passage pour novembre 2011, quelques mois avant les présidentielles,
était impossible. Le passage devait forcément déborder pour éviter un choc numérique et que le
gouvernement ne soit visé.
Nous avons entendu beaucoup de choses. Louis de BROISSIA et moi-même nous sommes
battus pour tenir le calendrier. Pour cela, des outils ont été mis en place pour faciliter le calendrier. Je
peux par exemple citer l’intégration des décodeurs dans les téléviseurs. Six mois après la promulgation
de la loi, il était impossible de trouver autre chose que des écrans plats dans les magasins.
Je peux également citer toutes les aides mises en place. Elles ont permis à ceux qui n’en
avaient pas la possibilité, au moment du passage, de recevoir quand même le numérique via l’ADSL
ou une parabole. Cette dernière a plus que joué son rôle. Ce n’est pas la voiture-balai dont on a parlé.
Néanmoins, c’était le seul outil dont on disposait pour permettre un passage de l’analogique au
numérique aux foyers n’ayant pas une bonne réception.
De plus, des outils financiers ont également été mis en place. Certaines collectivités locales
ont relayé cette démarche. Aujourd’hui, nous parlons des dossiers qui posent problèmes. Cependant, il
était évident d’en avoir. Toutefois, je peux vous garantir que le nombre de cas problématiques est bien
inférieur à ce que l’on nous promettait.
Je tiens à saluer le travail du GIP France Télé Numérique et du CSA. En binôme, ils ont
facilité le transfert au tout numérique. Il se passe extrêmement bien malgré quelques soucis
inévitables. Il est important de les régler.
Parlons maintenant des chaînes bonus. A l’époque, ces chaînes ont été le sujet de grands
débats. Nous nous sommes demandé pourquoi TF1 y avait droit après s’être opposé pendant des
années à la TNT. Je rappelle que TF1 s’était opposé au sein de ce club défenseur de la TNT. Ces
questions étaient légitimes.
Aujourd’hui, nous nous positionnons comme des personnes initiées. BFM veut lancer une
chaîne sport. C’est un beau projet. De la même façon, NJR veut lancer une nouvelle chaîne qui
apparaît également comme un beau projet. Il existe d’autres projets de ce type.
Chacun se positionne comme étant le meilleur. Ainsi, si un autre est
choisi, ce n’est pas normal. Nous entendons souvent : "pourquoi eux mais pas
nous ?". C’est légitime mais systématique à chaque distribution des fréquences.
Tout le monde ne sera pas satisfait. Le rôle du CSA sera donc prépondérant car
c’est lui qui décide.
Ce choix n’est pas le choix d’un groupe mais celui du téléspectateur. Que
veut-il ? Nous lui avons donné 19 chaînes gratuites au lieu de 18 prévues
initialement. Il s’en réjouit et il a raison. Le choix est multiple.
Il y a peu, j’ai débattu avec Alain MEAR sur la qualité du service. Je suis
en opposition totale sur le fait que la qualité du service s’est dégradée. Je crois que les nouveaux
entrants ont apporté une vraie fraîcheur dans le paysage audiovisuel français. BFM ou I-TELE ont été
très modernes dans le traitement de l’information. NRJ, par la TNT et les chaînes locales, a également
apporté une vraie modernité.
Mettons nous à la place du téléspectateur français. C’est le travail que va devoir mener le
CSA. Il ne s’agit pas de savoir quel groupe serait privilégié par rapport à un autre. Je pense qu’il faut
écarter ces débats car ils sont dépassés. L’avenir de la télévision est la télévision du téléspectateur. Il
faut intégrer ces éléments.
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Fayçal DAOUADJI, GIP France
Télé Numérique
Je souhaiterais rebondir sur la
question du téléspectateur. Avec le CSA,
c’est le point de vue principal que nous
avons considéré pour l’intégralité des
chaînes.
Dès le début, nous avons dû tenir
compte de la loi, mais également de l’esprit de la loi. Ainsi, nous avons travaillé région par région et
avec l’intégralité des Français. Je rappelle qu’en 2005, certains Français n’avaient que trois ou six
chaînes. Nous étions dans une aire de pénurie et d’une iniquité totale. Dans les premières zones, la
Franche-Comté, l’Alsace ou la Bourgogne étaient des régions parmi d’autres où l’antenne râteau ne
permettait d’avoir ni la Cinq, la Six ou ARTE.
Aujourd’hui, dans quatorze régions, presque 100% des Français ont à minima 19 chaînes
nationales. Les Français ont choisi.
Pourquoi faisons-nous tout cela ? Tout d’abord, il y a plus de choix et pour tous.. De plus, il
n’y a pas d’abonnement. Dans un pays où 300.000 personnes n’arrivent pas à payer leur facture de
gaz, c’est important. Par ailleurs, cela permet d’avoir davantage de qualité. Enfin, le mode de
régulation est assez exceptionnel en France. Franck RIESTER y a beaucoup travaillé. Il existe donc un
lien direct entre le nombre de chaînes, les ressources publicitaires et le financement de la création.
De ce point de vue, nous ne serons jamais assez nombreux pour défendre un modèle et un
système français de régulation audiovisuelle. Le CSA se penchera bientôt sur le sujet via la question
de la télé connectée. Je peux citer l’exemple concret de « Plus belle la vie ». cette relocalisation d’un
tournage représente aujourd’hui l’équivalent de plus de 250 fiches de paie. A travers notre mode de
régulation orientée vers le financement de la création, tous les sujets sont liés du passage au tout
numérique audiovisuel à la création de programmes dans nos régions et pour davantages de chaînes.
Comment arrivons-nous région par région à mobiliser tous les acteurs ? Tout d’abord
l’information est bien faite et se situe en amont. L’information et la mobilisation est mise en œuvre
autour de trois acteurs essentiels : le Maire, les associations locales et la presse locale. Avec Franck
RIESTER, nous avons initié une méthode à Coulommiers que nous utilisons partout.
L’information et la mobilisation du tissu associatif ont été inventées sur le terrain. Elles
n’avaient pas été prévues par la loi. Nous sommes donc allés plus loin, avec les élus locaux, en
s’inspirant de l’esprit de la loi. La télévision concerne tout le monde. Nous avons donc travaillé avec
des élus locaux en travaillant avec tous les leviers d’accompagnement social. Je pense aux CCAS, aux
services de portage de repas à domicile ou plus récemment aux jeunes du service civique. Avec ce
procédé, nous avons inventé et concrétisé une véritable solidarité inter-générationnelle. Christophe
PINGUET, l’avait même consacré physiquement à travers la création d’un QG Solidarité.
La démarche était bonne et produisait une
véritable cohésion locale autour du passage au tout
numérique. Elle a été industrialisée par Jean-Yves
HABY à partir des Pays de la Loire. De ce fait, en
Ile de France la mobilisation humaine pour le
passage à la télévision numérique a été sans
précédent. Nous avons pu compter sur des voisins
solidaires, le service civique, les services des
CCAS et des associations du troisième âge. Nous
avons compté 45.000 interventions de bénévoles
sur cette région.
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Nous allons essayer d’égaler ce record du côté de la Capitale des Gaules et des Deux Savoie.
Nous avons donc, ensemble un défi à relever.
Enfin, je voulais également remercier la mobilisation de FRANCE 3. Région après région, la
chaîne nous a permis de concrétiser l’objectif majeur de protection du consommateur grâce à
l’information du grand public. Les Français auraient pu être livrés à eux-mêmes, mais le travail des
équipes des rédactions de FRANCE 3 a été extraordinaire. Il faudra nous en souvenir au moment du
vote de la redevance télé.
Je souhaiterais adresser un dernier merci pour le groupe M6 et W9. Nous parlions de
mobilisation humaine depuis Coulommiers jusqu’à la Tour Eiffel. L’implication des équipes de M6 et
W9 a permis de consacrer un échange intergénérationnel et d’avoir des bénévoles qui ont donné du
temps à aider les autres à passer au numérique. L’idée était simple : vous donnez du temps et
retrouvons autour d’un concert privilégié. Nous avons commencé l’aventure à Coulommiers pour la
continuer à Paris, au pied de la Tour Eiffel, avec M6 et W9. J’espère que nous pourrons le faire avec
NRJ et W9 dans d’autres régions.
La jurisprudence est créée. Nous n’avons plus qu’à continuer du côté de Lyon et Marseille.
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l’ouest pour se coordonner avec les Britanniques pour les changements de fréquences. En effet, en juin
2012, l’Angleterre achèvera son passage au tout numérique.
Tous les termes du débat sont sur la
table. Je crois que certains attendent des
signaux pour le lancement des chaînes
compensatoires. L’intervention d’un décret
relatif aux chaînes compensatoires est prévue
avec des obligations renforcées de production
et de diffusion comme l’a rappelé Olivier
ZEGNA-RATA. Vous avez tous les éléments
en main. A vous de voir ce qui peut ou doit
être fait.
La ressource existe avec la planification des multiplex R7 et R8. Nous devons maintenant
réfléchir. Il est vrai que l’équilibre du paysage audiovisuel est toujours en mouvement. L’audiovisuel
va de déséquilibre en déséquilibre. C’est ce qui fait son équilibre. Les recettes publicitaires
retrouveront-elles le niveau en valeur des années précédentes, même s’il y a eu une éclaircie en 2010 ?
Les recettes publicitaires ne sont pas extensibles à merci.
Le CSA est aussi le gardien de la viabilité économique des projets. Nous savons que la
créativité est au rendez-vous. Aujourd’hui, il s’agit juste d’une question de calendrier, de fenêtre de tir.
La décision doit être prise également dans les meilleures conditions possibles en termes de prise en
charge et de répartition du coût des réaménagements « numérique-numérique ». Ces deux éléments
doivent être réglés avant le lancement du R7 et du R8.
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Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Télévision tout numérique : tous les enjeux
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Que proposerons-nous à nos concitoyens ? L’intergénérationnel que nous avons mis en place est une
bonne chose. Toutefois, je pense que nous ne sommes qu’au début de la révolution numérique.
Que les parabolistes ne m’en veuillent pas mais je suis stupéfait de voir l’explosion de
l’utilisation de l’ADSL pour la télévision. Je suis un élu local. Aujourd’hui, on me parle plus de haut
débit que de routes.
La vraie révolution est de savoir comment les Français pourront se servir du téléviseur comme
d’une base pour avoir accès au téléphone, au numérique et au haut débit.
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
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Franck RIESTER, Député-maire de Coulommiers, Coprésident du Club
parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Je remarque que trois grands professionnels viennent de s’exprimer. Un
journaliste a pris la parole pour indiquer qu’il n’avait pas tout compris et lance
ainsi un sujet fort intéressant. Un membre supérieur, qui a travaillé pendant des
années au Sénat, transmet le sujet à Monsieur KALOGEROPOULOS. Ce dernier
nous a vendu un projet extraordinaire que nous attendions depuis des années. Je
cède la parole à Olivier ZEGNA-RATA pour la conclusion.
Il est évident que les réaménagements de fréquence se payent. Si tout le monde participe, ce
n’est pas très cher.
Aujourd’hui, les groupes ont la volonté de développer des chaînes pour les Français. Le rôle
du CSA s’inscrit dans l’esprit de la loi. Ainsi, freiner la volonté de ces groupes est presque criminel.
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Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Télévision tout numérique : tous les enjeux
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Liste des présents au dîner-débat
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Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Télévision tout numérique : tous les enjeux
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Club parlementaire
sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
LE CLUB
Après avoir organisé, le 15 avril 2004, un important colloque sur le lancement de la Télévision
numérique terrestre, qui a permis de confronter les positions contribuant à faciliter le processus,
Emmanuel HAMELIN, alors député de Lyon et président du Groupe d’études sur la TNT à
l’Assemblée nationale, a souhaité en prolongement et dans le même esprit créer un lieu d’échanges qui
permette de faire un état des lieux permanent avec l’ensemble des acteurs concernés, en constituant un
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias.
En cette période de pleine mutation dans les médias et en particulier la télévision et l’audiovisuel à
l’heure du numérique, le Club a depuis réuni régulièrement les acteurs majeurs du secteur autour des
sujets d’actualité, pour des échanges libres et riches en informations pour les parlementaires,
l’Administration et les professionnels.
En 2007 Frédéric LEFEBVRE, député des Hauts-de-Seine, est venu rejoindre le Club comme
coprésident et en septembre 2009 ayant quitté l’Assemblée il devient président d’honneur du Club,
avec l’arrivée de Franck RIESTER, député-maire de Coulommiers, spécialiste de ces questions à
l’Assemblée, renforçant ainsi la dynamique de cette plate-forme reconnue pour favoriser les échanges
mais aussi participer à l’aide à la décision.
Le cabinet staut&associés, cofondateur du Club avec Emmanuel Hamelin, a depuis l’origine reçu
délégation pour assurer l’organisation et la gestion du CPAA.
18 octobre 2004 : Dîner-débat du Club avec Dominique BAUDIS, président du Conseil supérieur
de l’audiovisuel, sur le thème « Télévision numérique terrestre, haute définition, et télévision sur
mobile. État des lieux et perspectives »
1er février 2005 : Débat du Club avec Michel BARNIER, ministre des Affaires étrangères,
Dominique BAUDIS, président du CSA, Patrick LE LAY, président de TFI, Marc TESSIER,
président de France Télévisions et Alain SEBAN, directeur des Médias, sur le thème « L’évolution de
notre audiovisuel extérieur : la chaîne d’information internationale et les chaînes
extracommunautaires »
22 mars 2005 : Dîner-débat du Club avec Marie-Laure DENIS et Philippe LEVRIER, membres du
Conseil supérieur de l’audiovisuel, ainsi que Patrick RAUDE, directeur de la DDM et les principaux
acteurs de la radio, sur le thème « Comment optimiser l’offre radio »
3 mai 2005 : Dîner-débat du Club avec Patrick DEVEDJIAN, ministre délégué à l’Industrie, sur le
thème « Télévision et mobilité »
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
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20 octobre 2005 : Colloque sous l’égide du Groupe d’études TNT présidé par Emmanuel
HAMELIN - « TV mobile : quelle offre, quels usages, quel marché ? »
6 décembre 2005 : « Couverture TNT à 100 % : quand et comment ? » avec Christian ESTROSI
28 mars 2006 : « Redevance publicité abonnement : quels nouveaux équilibres pour le financement
de la télévision numérique ? » avec Jean-François COPÉ, ministre délégué au Budget et à la Réforme
de l’État, porte-parole du Gouvernement
20 juin 2006 : « Les attentes pour une chaîne française d’information internationale » en présence
d’Alain de POUZILHAC, président du directoire de la CFII et Ulysse GOSSET et Jean-Yves
BONSERGENT, directeurs généraux
16 avril 2008 : « 3 ans de TNT, bilan et prospectives » en présence d’Eric BESSON, secrétaire
d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de
l’économie numérique, auprès du Premier ministre et Michel BOYON, président du CSA
9 juillet 2008 : Dîner-débat du Club avec Jean-François COPÉ, Président de la Commission pour la
nouvelle télévision publique
4 mars 2009 : « Diffuser et protéger la création sur Internet », Christine ALBANEL, Ministre de la
Culture et de la Communication
7 avril 2009 : «Passage au tout numérique, perspectives et nouveaux usages (TMP, TNT, Radio
Numérique) Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d'État à la prospective et au
développement de l'économie numérique, auprès du Premier Ministre
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
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28 octobre 2009 « Le numérique au service de la démocratisation de la Culture », Frédéric
MITTERRAND, Ministre de la Culture et de la Communication
19 octobre 2010 Petit-déjeuner « Le financement des médias dans le projet de loi de finances
2011 »
15 février 2011 dîner-débat « Etat des lieux des enjeux du paysage radiophonique »
8 mars 2011 petit-déjeuner « Le développement des services de vidéo à la demande et leur impact
sur la création » autour d’Eric GARANDEAU, Président du Centre National de la Cinématographie
(CNC)
22 mars 2011 dîner-débat «Télévision tout numérique : tous les enjeux » autour de Catherine
MORIN-DESSAILLY, Sénatrice de la Seine-Maritime, Présidente du groupe d’études « Médias et
Nouvelles Technologies, Louis de BROISSIA, Président du GIP France Télé Numérique et Alain
MEAR, membre du CSA.
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Télévision tout numérique : tous les enjeux
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Les membres CPAA 2010-2011
Parlementaires :
Députés
* déjà membres dans la précédente législature
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François GROSDIDIER Philippe VITEL*
Député de la Moselle Député du Var
Sénateurs
Pierre HERISSON
Sénateur de Haute Savoie
* déjà membres dans la précédente législature
Entreprises :
AB groupe LCP AN
ACCèS Mediametrie
Alcatel-Lucent Microsoft
APC SFR
APFP Simavelec
Astra Skyrock
Bolloré TDF
Eutelsat Technicolor
Forum TV Mobile TV Numeric
France Telecom Vivendi
France Télévisions WarnerBros France
Google
Kurt Salmon
Lagardère Active
Contact :
STAUT & ASSOCIES
33, rue de Tocqueville – 75017 Paris
Tél. : 01 43 80 62 26 - Fax : 01 43 80 35 54 - mail : cpaa@stautassocies.fr
http://cpaa.unblog.fr/
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