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Dissertation appuyée sur un dossier documentaire

Il est demandé au candidat :


• de répondre à une argumentation posée explicitement ou implicitement dans le sujet ;
• de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ;
• de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant
dans le dossier ;
• de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en
organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties.
Il sera tenu compte dans la notation de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

THEME : Financement de l’économie

Sujet : Dans une première partie, vous montrerez les raisons qui ont conduit à la création de l’euro. . Dans la seconde
partie, vous présenterez la politique monétaire de la BCE et ses conséquences.

Document 1 :
De ce fait, l’euro est aussi un outil politique de l’intégration européenne. La mise en place d'une monnaie unique
s'inscrit donc dans le processus de réalisation du marché unique le plus intégré possible. Les avantages de l'euro sont
nombreux. Il a non seulement permis de protéger nos économies contre les turbulences financières internationales en
fournissant un environnement stable aux échanges entre les opérateurs des Etats membres, notamment grâce à la
disparition des opérations et des commissions de change, mais il facilite aussi la comparaison des prix pour le
consommateur. (…)
Au-delà de l'importance de la monnaie unique pour l'intégration européenne, l'euro peut également être considéré
comme un important symbole dans l'Union européenne, bien que n'étant pas un des symboles officiels tels que
l'hymne, la devise, le drapeau ou la fête de l'Europe.
Le symbole de l'euro (€), imaginé par la Commission européenne, s'inspire de la lettre grecque epsilon et est
emprunté à la première lettre du mot "Europe". Les deux lignes parallèles symbolisent la stabilité à l'intérieur de la
zone euro.
Au recto de chaque billet sont représentés des fenêtres et des portails. Ils symbolisent l’esprit d’ouverture et de
coopération qui règne au sein de l’Union européenne. Les douze étoiles de l’Union européenne sont l’illustration du
dynamisme et de l’harmonie de l’Europe contemporaine.(…)
Chaque billet représente un style architectural propre à une époque. Ainsi, les billets de 5 euros représentent le style
classique; les billets de 10 euros le style roman; les billets de 20 euros le style gothique; les billets de 50 euros le style
renaissance; les billets de 100 euros le style baroque; les billets de 200 euros le style industriel du XIXème siècle et les
billets de 500 euros l'architecture moderne du XXème siècle.(…)
Les huit pièces euro ont une face commune et une face nationale, qui symbolise les pays d’émission.
La face commune des pièces montrent soit l’Union européenne avant son élargissement le 1er mai 2004, soit, si elles
ont été émises après le 1er janvier 2007, une carte géographique de l’Europe.
Source :Toute l’Europe, http://www.touteleurope.eu/fr/actions/economie/euro/presentation/le-role-de-l-euro-et-ses-
avantages.html

Document 2 :
L’agrégat monétaire M3, qui est réputé pour être suivi de près par les responsables de la Banque centrale européenne (
BCE), est-il encore pertinent, voire encore d’une quelconque utilité ? Le dernier résultat connu de la croissance de
M3*, une hausse en rythme annuel de 10,9 % en mars, est le plus élevé depuis… vingt-quatre ans, si l’on veut bien
remonter à la préhistoire de la zone euro. S’il devait être pris au pied de la lettre, l’agrégat aurait assurément de quoi
faire affoler les banquiers centraux et les investisseurs sur les marchés financiers. Ce n’est pas le cas.
Dans ses communiqués mensuels, la banque centrale n’ose même plus rappeler sa valeur de référence fixée au
moment du lancement de l’euro : une croissance annuelle de 4,5 % l’an. En théorie, ce pourcentage de progression
devrait pourtant être un véritable fétiche sur les marchés puisqu’il est le taux de croissance compatible avec la stabilité
des prix. Or, si lesdits marchés et les analystes continuent bien de jeter un œil sur M3, leurs réactions sont plus du
ressort de la perplexité que de la prise en compte rationnelle de l’agrégat.
soucieuse des deniers publics.
Aujourd’hui, le M3 de la zone euro connaît une croissance stratosphérique, plus de deux fois son niveau de référence,
sans que l’inflation n’enregistre un quelconque dérapage. L’indice des prix à la consommation de l’Union monétaire,
le thermomètre officiel de la BCE, oscille entre 1,5 % et 2,5 % de hausse par an depuis l’année 2000.
Source : G.Marchal,L’agrégat M3 désoriente la Banque centrale européenne, 10/05/2007
http://www.agefi.fr/%28S%28t0alg4v1k1jenj55nucodqao%29%29/articles/article.aspx?id=1010281

Document 3 :
Pionnière du G7, la BCE a procédé aujourd'hui à sa première hausse des taux depuis le mois de juillet 2008. Figé
depuis mai 2009 à 1% dans un contexte de crise financière après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers,
le taux de refinancement a en effet été relevé d'un quart de point à 1,25%. (…). Car l'inflation a franchi depuis le mois
de décembre maintenant le cap fatidique des 2%. En mars, elle a même été relevée à 2,6%.
"Nous n'avons pas décidé aujourd'hui que (la hausse) était la première d'une série de relèvements des taux d'intérêt", a
commenté Jean-Claude Trichet, président de la BCE, dans sa traditionnelle conférence de presse. "Mais vous savez, au
regard de notre propre doctrine passée, que nous faisons toujours tout ce que nous jugeons nécessaire pour assurer la
stabilité des prix à moyen terme. Donc je confirme que nous ferons tout ce qui est nécessaire pour assurer la stabilité
des prix."
Selon lui, "la politique monétaire reste accommodante et continue de ce fait à apporter un soutien considérable à
l'activité économique et à la création d'emplois. L'ajustement de cette politique monétaire très accomodante se justifie
à la lumière des risques à la hausse pesant sur la stabilité des prix que nous avons identifiés. Notre décision
contribuera à garder les anticipations en matière d'inflation dans la zone euro fermement ancrées, conformément à
notre objectif de maintenir le taux d'inflation juste en-dessous de 2% sur le moyen terme. Un tel ancrage est un pré-
requis pour que la politique monétaire puisse contribuer à la croissance dans la zone euro."
Source : La BCE procède à sa première hausse des taux depuis juillet 2008,La Tribune.fr - 07/04/201

Document 4 : Taux de croissance annuel du PIB dans la zone euro (il ne faut regarder que la courbe)

Source : La semaine dans la zone euro, BNP Paribas, 13 mai 2011

Document 5 :
Les économistes keynésiens partent de l'idée que des taux d'intérêt moins élevés et des liquidités plus abondantes
favorisent l'investissement, donc la croissance, lorsque l'économie n'est pas au plein-emploi.
A cela Milton Friedman a répondu que ce n'était vrai qu'à très court terme. Très rapidement, selon lui, les agents se
rendent compte que l'augmentation des revenus qui leur sont distribués est absorbée par la hausse des prix: l'"illusion
monétaire" se dissipe. Seule une inflation en perpétuelle accélération pourrait dans ce cas entraîner plus de croissance.
Milton Friedman retrouve donc la conclusion des classiques selon laquelle la monnaie est neutre en longue période.
(…)Il en conclut que la politique monétaire doit être vouée uniquement à la stabilité des prix et menée par une autorité
indépendante du gouvernement. (…)
S'appuyant sur des arguments très abstraits, ce débat peut sembler ésotérique. (…) Cependant, ce débat a des
conséquences très concrètes, car il détermine les missions assignées aux autorités monétaires, ainsi que la manière
dont ces autorités les conçoivent.
Les statuts de la Banque centrale européenne (BCE), indépendante du pouvoir politique et dont la seule mission
explicite est la recherche de la stabilité des prix, reflètent directement la conception neutre de la monnaie. Les
responsables de la BCE affirment que c'est uniquement en stabilisant les prix que la monnaie peut favoriser la
croissance. La banque centrale américaine, la Fed, poursuit au contraire la stabilité des prix et la croissance comme
deux missions d'égale valeur. Ainsi, après la récession de 1981-1982, l'économiste James Tobin constate que "la Fed
a piloté une reprise d'une durée de six ans, surveillant de près l'emploi et la croissance, en même temps que les
salaires et les prix. […] Les banques centrales européennes, guidées par la Bundesbank allemande, ont fait bien peu
pour aider leurs économies à se rétablir" (1). Tobin attribue la crainte obsessionnelle de l'inflation qui anime les
autorités monétaires européennes aux souvenirs cuisants des périodes d'hyperinflation que l'Allemagne a connues
après les deux guerres mondiales. A l'inverse, la Fed reste marquée par son incapacité à empêcher la grande
dépression qui a suivi la crise de 1929.
La BCE semble donc guidée par une vision monétariste et la Fed par une vision keynésienne, même si aucune des
deux institutions n'accepterait un tel étiquetage.
Source : A.Parienty,A quoi sert la politique monétaire? Alternatives Economiques Poche n° 046 - novembre 2010

Document 6 :
A : Taux d’inflation harmonisés dans la zone euro (IPCH) de 1997 à 2011

Source : http://fr.global-rates.com/statistiques-economiques/inflation/indice-des-prix-a-la-consommation/ipch/zone-
euro.aspx

B : Taux d’intérêt directeur de la BCE : Le taux directeur REPO (sur le graphique c’est la courbe la plus foncée et au
trait le plus épais)

Source : P.Artus, Quel est le « bon » taux d’intérêt à long terme dans la zone euro, Natixis, 17 mai 2011

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