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Edition n°01

Mai 2011

Publication de l’Unité Communication du PNUD Madagascar - Edition n°01 –Mai 2011

VILLAGE DU MILLENAIRE , p. 03 | MICROFINANCES, p. 04 | GESTION DE L’INFORMATION ET LUTTE


CONTRE LA PAUVRETE, p. 10 | APPUI AUX MEDIA, p. 08-09 | APPUI AUX MEDIA, p. 08-09 | INDICE DE
LA SOCIETE CIVILE, p. 11 | ACCES A LA JUSTICE DES POPULATIONS, p. 12

Programme environnemental 3:
Sahamalaza et les Iles Radama
un plan de zonage
pour mieux valoriser les ressources locales
et préserver l’environnement 1
Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

SOMMAIRE Les Mots


DOSSIER DU BULLETIN de la Représentante Résidente
06 Programme environnemental 3:
Présent à Madagascar depuis les premières années de
Sahamalaza et les Iles Radama, un plan
l’indépendance du pays, le Programme des Nations
de zonage pour mieux valoriser les res- Unies pour le Développement a pour mission d’aider
sources locales et sauvegarder l’envi- le pays à progresser plus rapidement sur la voie du dé-
ronnement. veloppement humain à travers la promotion de la gou-
vernance démocratique, la lutte contre la pauvreté, la
NOS ARTICLES
protection de l’environnement, la gestion des crises et
03 Village du Millénaire de Sambaina catastrophes. Nos activités visent un même résultat:
Manjakandriana - Vers un meilleur ac- améliorer véritablement les conditions de vie des po-
cès aux soins de santé. pulations, les choix et possibilités qui s’offrent à elles.
Madagascar est classé parmi les pays les plus pauvres
04 Microfinances : Le PNUD et l’UNCDF pro- du monde. Le pays et sa population ont plus que be-
meuvent les principes de protection de la soin de l’appui de la communauté internationale pour
clientèle. sortir de la situation actuelle. Aussi, afin de mieux ré-
08 Appui aux médias: Les Etats Unis, La pondre à l’évolution du contexte social, politique et
France, la Banque Mondiale, le WWF et économique consécutif à la crise que traverse le pays
le PNUD soutiennent la mise en place depuis 2009, les appuis du PNUD ont-ils été orientés
vers la mise en œuvre de programmes de développe-
d’un centre de presse à Antsakaviro.
ment touchant directement les populations les plus
09 Journée mondiale de la liberté de la vulnérables. Notre soutien aux projets de renforce-
Presse: « Média au XXIème siècle- ment des capacités des partenaires nationaux, se tour-
nouvelles frontières, nouveaux obsta- ne dès lors, principalement vers les acteurs non étati-
cles ». ques, associations et organisations de la société civile,
afin qu’ils puissent délivrer les services sociaux de base
aux populations affectées par la crise.
10 Gestion de l’Information et lutte A travers les numéros de ce bulletin - MADAGAS-
contre la pauvreté: Une étude des filiè- CAR, nous voulons attirer l’attention sur les réalités
res lancée à Toliara pour mieux orien- que vivent les populations dans nos zones d’interven-
ter les interventions auprès des petits tion et partager les réalisations clés du PNUD et de ses
producteurs. partenaires de mise en œuvre. L’objectif est de pouvoir
valoriser les efforts accomplis pour le développement
11 Détermination de l’Indice de la Société et en partager les bonnes pratiques.
Civile de Madagascar: La campagne
d’information et les travaux de consul- « Ensemble, nous pouvons lutter contre la pauvreté »,
tation sont lancés au niveau régional. le PNUD veut être un partenaire de référence pour
soutenir les initiatives et efforts nationaux visant le dé-
12 Accès à la Justice des populations: Mi- veloppement de la population malagasy.
se en place de mécanismes de suivi
dans les villes de Diégo, d’Antananarivo
et de Toliara.
RUBRIQUES

13 UNDP in social network:


Join the debate!
13 Les Offres PNUD Fatma Samoura
Représentante résidente du PNUD

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Village du Millénaire de Sambaina Manjakandriana


VERS UN MEILLEUR ACCES AUX SOINS DE SANTE
Le Village du Millénaire à Sambaina, dans le District de Manjakandriana, Région Analamanga fait partie intégrante de l’ini-
tiative Villages du Millénaire Africains qui vise à établir une preuve concrète que les Objectifs du Millénaire pour le Développe-
ment (OMD) peuvent être atteints à travers un ensemble d’interventions intégrées pendant une période de 5 ans. Le projet a été
lancé par le PNUD avec le financement de la Corée du Sud en juillet 2008. Il a comme objectif la réalisation des OMD dans la
Commune Rurale de Sambaina d’ici juin 2013. A moins de deux de l’échéance, le bilan du domaine de la santé est particulière-
ment satisfaisant.

nale (PSN). Selon le Dr mis la dotation en matériels et


Razafimbololona Hen- équipements de santé du centre de
riette, Chef du Centre de santé, mais le projet a également
Santé de Base - niveau II permis le renforcement des capaci-
(CSB II) de Sambaina, tés des responsables de santé et des
l’implication des comités comités de santé locaux, d’où les
de santé dans la sensibili- améliorations » a-t-elle poursuivi.
sation journalière de la
population en matière de Une ambulance pour le projet
santé et d’hygiène y a Village du Millénaire
Village de Sambaina Manjakandriana
contribué. Si 66% des cas La dotation du projet village du
traités au centre de Santé étaient Millénaire d’une ambulance per-
Une mutuelle de santé des maladies diarrhériques, au mettra de renforcer davantage la
La mise en place d’une mutuelle mois de février 2010, ce taux a capacité locale de promouvoir la
de santé à Sambaina née d’une baissé à 12%. Santé pour tous à Sambaina. La
initiative locale suite à une visite cérémonie officielle de remise du
d’échanges dans la Haute Matsia- La santé maternelle et infantile véhicule équipé s’est tenue lors de
tra organisée par le projet Village La situation maternelle et infantile la visite de la Représentante rési-
du Millénaire appuyé par le s’est également améliorée selon dente du PNUD, Mme Fatma Sa-
PNUD est un des faits marquants les indicateurs. Aucune femme moura accompagnée de la directri-
de l’amélioration du secteur santé n’accouche à domicile de-
à Sambaina. Plus de 1 100 habi- puis les séances de sensibili-
tants adhèrent actuellement à cet- sation faites afin d’éviter les
te mutuelle. Plus de 15% des ha- complications diverses. Le
bitants ont maintenant un meil- taux de consultation préna-
leur accès aux services de santé et tale est passé à 78% cette
aux médicaments essentiels. L’ob- année. Il était de 38% en
jectif est de porter ce chiffre à 2010 a noté Hélène Eugénie
40% en 2012. Ravololonirina, sage-femme
du centre.
Taux de consultation
Un accroissement significatif du Synergie
taux de consultation est égale- « Le domaine de la santé a
ment constaté depuis le démarra- connu un essor grâce à la Cérémonie officielle de remise d’une ambu-
ge des activités du projet (50% en synergie des actions des acteurs lance à la commune rurale de Sambaina
2008, 72% en 2009, 80% en locaux dans la commune rurale de Manjakandriana, 22 mars 2011
2010). Sambaina Manjakandriana Sambaina Manjakandriana insuf-
a établi des comités de santé dans flée par le projet » a expliqué Dr ce régionale Afrique du centre d’in-
les villages afin de pouvoir sensi- Voninavoko Razanamasy, Méde- formation des Nations Unies
biliser les populations sur la santé cin Inspecteur de Manjakandria- (CINU), Mme Evelyne Petrus Bar-
maternelle et infantile conformé- na. « Non seulement, le projet en ry le 22 mars 2011 dernier.
ment à la politique de santé natio- partenariat avec l’UNFPA a per-

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Microfinances : Le PNUD et l’UNCDF en partenariat avec


Smart Campaign œuvrent pour la protection des clients
A Madagascar, en matière de
microfinance, l’attention est géné-
ralement focalisée sur les perfor-
mances financières des Institu-
tions de Microfinance. La perfor-
mance sociale reste tout à fait
accessoire alors que la principale
mission des IMF est une mis-
sion sociale consistant en la ré-
duction de la pauvreté par le
biais de l’offre de services finan-
ciers accessibles à tous. Aussi, le
PNUD et l’UNCDF* à tra-
vers leur programme conjoint
d’appui à la finance inclusive à
Madagascar, en partenariat avec
la Smart Campaign, ont organi-
sé les 4 et 5 mai dernier un ate-
lier de sensibilisation sur les
principes de protection des clients. OTIV, Institution de microfinance située à Ambohimalaza Antananarivo. Elle offre un servi-
ce de crédit avec éducation aux associations de femmes de la localité

L’atelier Institutions de Microfinance se principales cibles des IMF.


Réunis deux jours durant à l’hôtel sont penchés sur les six principes En effet, la protection des clients,
Sunny à Akorondrano, la Com- de protection des clients. Les la culture financière et la perfor-
mission de Supervision Bancaire voies et moyens pour éviter le mance sociale restent encore des
et Financière (CSBF), la Coordi- surendettement, l’application de la sujets d’actualité. Bien que certai-
nation Nationale de la Microfi- tarification transparente et res- nes institutions s’y intéressent dé-
nance (CNMF), l’ Association ponsable, la pratique de méthodes jà et aient pris des dispositions
professionnelle (APIMF) et les de recouvrement appropriées, le visant à mieux assurer la protec-
comportement éthique du person- tion de leurs clients, force est de
nel des IMFs, la possibilité des constater que beaucoup reste à
clients d’avoir recours aux plain- faire.
« Nous ne devons jamais per- tes le cas échéant, et le respect de
dre de vue cette vision d’amé- la confidentialité du traitement Sensibilisation
des dossiers des clients ont parti-
liorer les conditions de vie des culièrement intéressé les partici-
Lors de la clôture officielle de cet
plus vulnérables et de garantir pants à l’atelier.
atelier, Fatma Samoura, Représen-
tante résidente du PNUD a noté
leur accès à une gamme de L’atelier avait d’ailleurs pour ob- qu’il était admis, de façon quasi
services financiers plus large jectif de mieux informer et sensi- universelle, que la viabilité des
biliser les différentes parties pre-
et adaptée à leurs besoins, nantes du secteur sur l’importance
institutions financières est un fac-
teur crucial et indéniable pour la
dans un contexte de mondiali- de focaliser les actions sur les prestation de services financiers
sation » clients afin de mieux contribuer à stables et à longue échéance aux
l’amélioration des conditions de clients et clientes pauvres. Néan-
Fatma Samoura
vie des personnes vulnérables, moins, cet impératif de recherche
Représentante résidente PNUD

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

moins 50% des IMF s’engagent à


procéder à leur auto évaluation
sur la protection de leur clientèle
et que des dispositions soient pri-
ses pour le développement des
initiatives pilotes avec les IMF,
afin de réviser les systèmes et pro-
cédures appliqués au sein de leurs
Institutions et mettre en place des
plans d’action en faveur des
clients.

L’accès aux services de la microfi-


nance connaît une progression
certaine à Madagascar. Selon les
Marchand, habitant de la commune d’Ambohimalaza ayant bénéficié du Crédit derniers chiffres disponibles au-
avec Education de l’OTIV locale pour monter son commerce près de la Coordination nationale
de la microfinance, le taux de pé-
de rentabilité financière et de pé- adaptées aux situations des béné- nétration au niveau national s’éta-
rennité ne devrait pas détourner ficiaires sont aussi à envisager » blit 17,4% en septembre 2010
les institutions de leur mission contre 15,16% un an auparavant.
principale d’allègement de la pau- Le Programme d’Appui à la Fi-
vreté et de développement social Action
nance Inclusive de Madagascar
et humain. « Nous ne devons ja- Des campagnes de sensibilisation appuyé par le PNUD et l’UNCDF
mais perdre de vue cette vision en faveur de l’adhésion à cet es- contribuera davantage à la promo-
d’améliorer les conditions de vie prit de protection des clients, sur- tion de ce secteur en encourageant
des plus vulnérables et de garantir tout à faible revenu, sans remettre l’implantation des institutions de
leur accès à une gamme de servi- en cause la pérennité des IMF microfinances dans les zones non
ces financiers plus large et adaptée seront organisées à l’échelle natio- encore couvertes par ce service,
à leurs besoins, dans un contexte nale en partenariat avec le Coordi- notamment dans le Grand Sud de
de mondialisation » a-t-elle dit en nation Nationale de la Microfi- Madagascar.
substance. nance et l’Association Profession-
Francis Blaise Rajoelina, coordon- nelle des Institutions de Microfi-
nance (*)UNCDF: United Nations Capital
nateur national de la microfinance Development Fund
a soutenu en ce sens qu’au-delà A l’issue de cet atelier tenu à An-
des théories, « l’adoption des korondrano, il est attendu qu’au
principes de protection de la
clientèle nécessite des actions
comme l’éducation des clients eux Situation de la microfinance à Madagascar
(Source: CNMF)
-même sur la culture de crédit, le
renforcement des compétences
sur l’évaluation des capacités au Sept.09 Sept.10
remboursement. De même, la Encours de crédit (en millions d’ariary) 79 110 77 868
formation des IMF dans le calcul IMF mutualistes
des taux d’intérêt et sur les mé-
thodes de recouvrement appro- Encours de crédit (en millions d’ariary) 64 243 89 651
IMF non mutualistes
prié, l’instauration de la bonne
gouvernance, le respect de la no- Taux de pénétration des ménages au niveau national 15,16% 17,40%
tion de confidentialité dans les Taux de crédit en souffrance du secteur de la microfi- 11,83% 10,70%
procédures des IMF et la création nance (toutes catégories d’institutions confondues
de plusieurs gammes de services

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Programme environnemental 3:
Sahamalaza et les Iles Radama - un plan de zonage pour
mieux valoriser les ressources locales
et pérenniser l’aire protégée
Les différents types d’habitat de Madagascar font partie de la plus importante biodiversité du monde. C’est ainsi que dans le cadre
de la mise en œuvre de la troisième phase du programme national environnemental (PEIII), l’appui du GEF/PNUD vise le ren-
forcement de la gestion des aires protégées à Madagascar qui sont de véritables berceaux de la biodiversité, garants de la santé écolo-
gique des écosystèmes malgaches et l’utilisation durable des ressources naturelles dans les zones en périphérie élargie des aires proté-
gées gérées par le Madagascar National Parks. Sahamalaza et le Iles Radama font partie des aires protégées concernées par cet
appui du GEF/PNUD. Grâce à cet appui, Sahamalaza et Iles Radama et leurs zones périphériques appelées zones d’appui à
l’aire protégée disposent désormais d’un plan de zonage.

L'aire protegée de Sahamalaza et Iles Radama est


une réserve de biosphère marine et continentale
créée vers la fin des années 90s. Elle se situe au
Nord Ouest de Madagascar et s’étend sur cinq
communes rurales: Ambolobozo, Befotaka, Maro-
mandia, Ankaramibe du district Analalava, Région
sofia et de la commune d'Anorontsangana - dis-
trict Ambanja/Diana. Au total, il s'agit d'une su-
perficie de 422 856 ha constituée à la fois de sur-
faces terrestres et marines. Sahamalaza dispose de
la plus vaste surface de forêts de Mangroves a Ma-
dagascar regorgeant d'innombrables richesses fau-
nistiques et floristiques.

Carte du parc national Sahamalaza et Iles Radama peinte sur le


Une initiative de valorisation des ressources mur extérieur du tranompokonolona (Salle de fête et de réunion
Les représentants des communautés locales de communautaire) de Maromandia
Sahamalaza et Iles Radama, les autorités locales
partant des fokontany, des communes, du district
à la Région ont validé le 4 mai dernier le plan de
zonage du système Aire Protégée et les zones
d’appui à cette aire protégée Sahamalaza et Iles
Radama à Maromandia Antsohihy.
L'initiative du zonage fut lancée en 2010 avec l'ap-
pui du GEF/PNUD en partenariat avec les servi-
ces techniques du Ministère de l'Environnement et
de la Forêt. Le but du zonage est de faire en sorte
que l’AP soit pérenne en termes de limites et de
richesses écologiques et toutes les activités autour
doivent être durables. Une meilleure adéquation
possible entre les ressources disponibles et les be-
soins d'utilisation de ces ressources dans un cadre
de développement équilibré du territoire tant dans Forêts de Mangroves s’étendant sur une vaste surface à Maro-
mandia—Madagascar

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

le temps que dans l'espace doit


être retracée dans le plan du zona-
ge.

Responsabilisation de la popu-
lation
L'exercice était mené d'une maniè-
re participative, itérative et systé-
mique et s’est basé sur un cadre
règlementaire et législatif concerté
en respectant les droits des ci-
toyens. Des consultations ont été
faites dans chacun des 83 fokonta-
ny des 5 communes par l'ONG
Ambinintsoa, organisme chargé de
la mission de zonage du territoire.
Les officiels de l’atelier de validation du plan de zonage de Saha-
Les représentants des communau-
tés, des autorités et acteurs de dé- malaza et Iles Radama, Maromandia—4 mai 2011
veloppement locaux ont participé:
 à la délimitation des zones, à Meilleure connaissance ment des investissements dans la
l'identification des objectifs de de la localité Région.
leur utilisation, Les 5 communes abritant Sahama-
 à la définition des affectations laza et Iles Radama disposent Un outil d’aide à la décision
possibles de chaque zone déli- donc désormais chacune d’une Ce plan de zonage est un vérita-
mitée. carte de zonage communal et la ble outil d'aide à la gestion et à la
Région dispose d'un véritable plan décision se sont accordés les ora-
Puis, ils ont eux- mêmes choisi
de zonage de la sous-région Saha- teurs lors de la cérémonie officiel-
l'affectation de chaque zone selon
malaza et Iles Radama et de la car- le de validation dans le sens où
leurs besoins, défini le mode de
te de zonage afférente. La popula- ses retombées ne seront palpables
gestion de chaque zone, identifié
tion et les responsables locaux dis- que lorsqu'il sera véritablement
la catégorie de gestionnaire qui
posent pour leur part d’un outil utilisé comme référence à chaque
saura mieux valoriser et gérer les
pour mieux connaître les consti- prise de décision locale.
ressources naturelles disponibles.
tutifs géographiques de la zone Les services techniques dé-
d'appui et cernent mieux les po- concentrés des secteurs de l’Envi-
tentialités des localités jusqu'ici ronnement et de la Pêche de la
restées dans l'enclavement faute de Région Sofia ainsi que la Région
« Ce plan de zonage est moyens de transport efficaces. Sofia elle-même se sont d’ailleurs
un véritable outil d'aide Si la population locale croyait que engagés lors de l’atelier de valida-
la surface agricole n'était que de tion du plan de zonage à s’y
à la gestion et à la déci- 3800ha, le potentiel agricole repré- conformer.
sion. Ses retombées ne senterait en fait une surface culti-
seront palpables que vable de 25 800ha.
lorsqu'il sera véritable- Une meilleure délimitation des
zones agricoles et des aires consa-
ment utilisé comme ré- crées à l'élevage revêt une grande
férence à chaque prise importance en milieu rural afin de
de décision locale » réduire les conflits de terroir. De
même grâce à la disponibilité de ce
plan, les communautés et les auto-
Fanomezantsoa Andrianaivoarivony rités locales peuvent décider facile-
Team Leader - Pauvreté et Environne-
ment, PNUD Madagascar

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Les Etats Unis, la France, la Banque Mondiale, le WWF et le PNUD


soutiennent la mise en place d’un centre de presse à Antsakaviro
Les Etats Unis, la France, la Ban-
que Mondiale, le WWF et le
PNUD ont annoncé le 3 mai der-
nier lors d’une conférence de pres-
se conjointe organisée dans le ca-
dre de la journée mondiale de la
liberté de la presse l’ouverture
prochaine d’un centre de presse
qui sera logé dans les locaux de
WWF à Antsakaviro.

Ce que sera le centre de


presse d’Antsakaviro? De g. à d. M. Blevin - 2ème conseiller de Ambassade de France , M.
Agossou - Représentant résident adjoint du PNUD, M. Brett - Chargé
des Affaires Publiques de l’Ambassade des Etats Unis lors de la confé-
Cet espace dédié aux journalistes et rence de presse du 3 mai 2011.
professionnels des médias sera à la
fois :
Média, information et démo- fers de lance de la démocratie. Ils
 un centre de documentation et cratie sont des vecteurs d’informations,
multimédia pour la recherche, catalyseurs de débats et éveilleurs
l’approfondissement et l’appro- Les différents intervenants ont
précisé les raisons de leur appui à de consciences. La presse est à la
priation de thème/sujet de repor- base d’une libre expression, d’une
tage et d’investigation journalisti- ce projet. A ce titre, ils ont mis
l’accent sur l’importance de la participation active et utile des
que touchant les domaines du citoyens. L’efficacité des médias,
Droit, de la gouvernance, de l’é- presse dans le processus de dé-
mocratisation et de développe- l’efficience de la liberté de presse,
conomie, des OMD, du genre, de la disponibilité d’informations fia-
l’environnement… ment. Il ressort de leurs propos
que la jouissance des libertés fon- bles et accessibles au plus grand
 un espace d’échanges et de dialo- damentales et les exigences d’une nombre, sont par ailleurs autant
gue pour les journalistes et les démocratie participative reposent d’indicateurs d’une démocratie
professionnels des médias sur les dans une large mesure sur une effective et du développement
bonnes pratiques et les expérien- participation effective de l’ensem- humain durable.
ces journalistiques et médiatiques, ble des acteurs concourant à la
les problèmes du métier, les thè- promotion du développement Ouverture prochaine du centre
mes de reportage, les grands en- humain durable. Aussi, pour jouer Ce centre de presse ouvrira ses
jeux de développement du pays ; efficacement son rôle, chaque portes vers le mois de juin 2011.
 un lieu de renforcement de capa- acteur a-t-il besoin d’un minimum A terme, il sera un outil indépen-
cité formel et informel des jour- de connaissances et d’informa- dant, autonome juridiquement et
nalistes et des gens des médias tions de qualité, pour contribuer à financièrement, afin d’appuyer les
sur des thématiques de dévelop- la promotion des règles démocra- initiatives journalistiques et média-
pement durable, la professionnali- tiques et de l’état de droit. tiques, ou de communication dans
sation du métier de journaliste et C’est pourquoi, le PNUD sou- l’objectif d’améliorer la diversité et
de gestion des médias; tient cette initiative visant à ren- la qualité des productions nationa-
 un centre d’appui et d’orientation forcer la capacité des journalistes les et locales.
des initiatives d’appui au médias et à améliorer leur professionna-
et au journalisme ou de commu- lisme. Les médias sont l’un des
nication.

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Journée mondiale de la liberté de la presse:


« Média au XXIème siècle-nouvelles frontières, nouveaux obstacles »
Le Système des Nations Unies à Ces modifications introduisent de mocratie, ainsi qu'au développe-
Madagascar, à travers l’UNCG* nouveaux modes de communica- ment économique dans un pays.
dont le PNUD est membre a or- tion, transcendent les frontières Les médias y jouent un rôle fon-
ganisé le 3 mai dernier une confé- nationales, et créent de nouvelles damental pour asseoir et consoli-
rence débat sur le thème de formes d'expression créative, de der le développement des pays
“Média au XXIème siècle: nou- journalisme, et de participation. grâce à son rôle d’informateur et
velles frontières, nouveaux obsta- Autant de points qui ont animé le d’éducateur. « Toutefois, le droit
cles” pour marquer la journée débat avec Tsilavina Ralaindimby, de s’exprimer ne veut pas seule-
mondiale de la liberté de la presse. ancien ministre de la communica- ment dire la liberté de s’exprimer
La conférence qui s’était tenue tion, Mamy Rasoloarijaona, spé- car le droit appelle au devoir » a
dans les locaux de l’UNICEF à cialiste télécommunication et Sté- souligné Fatma Samoura, Repré-
Andraharo ciblait non seulement phane Jacob, journaliste qui sentante résidente du PNUD et
les journalistes, les communica- étaient les intervenants principaux Coordonnatrice résidente du Sys-
teurs, mais également des étu- de ce forum d’échanges. tème des Nations Unies dans son
diants et des acteurs de la société discours. « Si vous avez la liberté
civile ainsi que les partenaires des Liberté d’expression et devoir d’écrire et de parler, vous avez le
médias. d’écrire la vérité devoir d’écrire la vérité et de dire
Cette rencontre fut une occasion la vérité. Il faut donc s’en tenir
Les nouvelles frontières de décortiquer la notion de liberté aux principes d’éthique et de
Les multiples applications de l’In- d’expression en tant que droit déontologie du métier, toujours
ternet, en particulier l'émergence fondamental de l’être humain telle recouper les informations et si
des réseaux sociaux, des contenus que la Déclaration Universelle des nécessaire faire le déplacement
générés par les internautes, et du Droits de l’Homme le dispose pour confirmer les informations
micro-blogging font de chaque dans son article 19 face au foison- reçues » a-t-elle précisé.
utilisateur de la Toile un diffuseur nement des informations relayées Dans son intervention, Corneille
potentiel ayant la possibilité de par l’internet. Conformément à Agossou, Représentant résident
créer, modifier et partager pres- l'esprit de cet article, la création, le adjoint du PNUD a insisté sur la
que instantanément des informa- maintien et le renforcement d'une formidable opportunité qu’offre
tions et des connaissances avec presse indépendante, pluraliste et aujourd’hui la révolution numéri-
des millions d'autres utilisateurs, à libre sont indispensables au pro- que pour permettre aux médias
la fois localement et globalement. grès et à la préservation de la dé- d’élargir leur audience et de mieux
jouer leur rôle de conscientisation
et d’éveil des populations sur les
questions de développement.
« Mais ceci ne sera possible », a-t-
il souligné « que si question de la
fracture numérique entre la capi-
tale et les autres localités, entre les
centres urbaines et les zones rura-
les est réglée ».
Le Système des Nations Unies à
Madagascar restera un partenaire
pour le renforcement des capaci-
tés dans son programme d’appui
aux médias.

Séance d’échanges à l’atelier du 3 mai 2011, Andraharo - Antananarivo


(*)UNCG: United Nations Communica-
tion Group

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Gestion de l’Information et Lutte contre la Pauvreté:


UNE ÉTUDE DES FILIÈRES LANCÉE À TOLIARA POUR MIEUX ORIENTER
LES INTERVENTIONS AUPRÈS DES PETITS PRODUCTEURS
Toliara compte parmi les zones d’intervention du PNUD dans le cadre de la mise en œuvre de ses programmes « Gestion de l’In-
formation et Gouvernance Economique » et « Moyens de Subsistance Durables et Lutte contre la Pauvreté ». Ces programmes
visent respectivement à fournir des informations pour éclairer les décisions des parties prenantes au développement et à permettre une
meilleure élaboration des stratégies et politiques de développement au niveau national et au niveau régional d’une part et à promou-
voir la dynamique de développement local autoentretenu et à développer des secteurs clés de promotion des Moyens de Subsistance
Durables d’autre part. Une étude de filières a été lancée dans trois localités de Toliara pour mieux orienter les interventions auprès
des petits producteurs.

A Madagascar la pauvreté mine


surtout la population rurale qui
représente près de 80% des malga-
ches, vivant en dessous du seuil de
pauvreté. La lutte contre la pauvre-
té ne saurait être efficace sans une
réponse adéquate aux préoccupa-
tions rurales notamment en matière
de l’amélioration de productivité et
des revenus. « Des efforts sont dé-
ployés par différents projets et ini-
tiatives de développement pour y Habitants de la localité de Milenaka à Toliara
remédier, mais la plupart des PNUD, l’étude des filières a été production des spéculations
échecs s’explique par la méconnais- lancée depuis deux mois à Toliara, considérées dans les communes
sance des différentes dimensions Saint Augustin et Milenaka. Menée de Saint Augustin et Milenaka
des filières soutenues. Les produc- en partenariat avec les services  et des recommandations pour le
teurs se trouvent donc souvent techniques déconcentrés de Toliara développement des filières.
confrontés soit au problème de (Direction Régionale du Dévelop-
saturation de marché pour les ven- pement Rural, Direction Régionale Utilité
tes soit à des contraintes par rap- du Commerce, INSTAT, Direction Ces éléments serviront d’outils
port à l’approvisionnement en in- Régionale de l’Industrie) et l’ONU- d’aide à la définition de projets
trants » explique Félicité Mananja- DI, cette étude de filière vise à ana- d’appui à la promotion d’activités
ra, expert en secteur privé du pro- lyser les caractéristiques, les oppor- génératrices de revenu au profit
jet « Moyens de Subsistance Dura- tunités, les contraintes, les forces et des communautés de ces localités.
ble et Lutte Contre la Pauvreté » du les faiblesses des filières existantes Particulièrement, les résultats de
PNUD. La maitrise des filières de- ou potentielles dans ces communes. cette étude permettront au PNUD
vient de ce fait de plus en plus in- d’affiner le ciblage des investisse-
dispensable pour une meilleure Trois principaux résultats sont at- ments locaux pour plus d’efficaci-
orientation des interventions au- tendus de cette étude : té et d’efficience et de soutenir la
près des petits producteurs aussi  une description analytique des mise en place de dispositifs d’in-
bien urbains que ruraux, visant systèmes de production existants formation, de conseil/orientation
leurs intégrations dans le monde dans ces localités en mettant l’ac- et d’accompagnement facilitant
des affaires en tant que consom- cent sur les techniques et les fac- l’accès des populations aux diffé-
mateurs, producteurs et employés. teurs de production ; rents services d’appui existants
 une étude et analyse des activités pour développer leurs activités
Les résultats attendus en amont (système d’approvi- génératrices de revenus.
Sous l’impulsion du programme sionnement, appuis techniques,
« Moyens de subsistance durable et etc.) et en aval (système de com-
lutte contre la pauvreté » du mercialisation et marché) de la

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Détermination de l’Indice de la Société Civile de Madagascar


La campagne d’information et les travaux de consultation
sont lancés au niveau régional
Le PNUD en partenariat avec CIVICUS - l’Alliance mondiale pour la participation citoyenne, le consortium Multi-Sector In-
formation Service (MSIS) et le Consortium National de la Participation Citoyenne (CNPC) a lancé au mois de décembre dernier
l’étude de détermination de l’Indice de la Société Civile de Madagascar. Cet exercice s’étalera sur dix mois et touchera six ré-
gions :Analanjirofo, Boeny, Analamanga, Atsimo Andrefana, Vatovavy Fitovinany et Sava. Les descentes sur terrain pour col-
lecter les informations sur la situation des Organisations de la Société Civile Malgache ont commencé le 10 mai dernier avec le lan-
cement régional du processus « action-recherche » pour la région Analamanga.

Une évaluation participative des besoins des Organisa-


tions de la société civile sera donc menée dans le cadre
de cette étude de détermination de l’Indice de la Société
Civile de Madagascar. Cinq dimensions concernant
l’engagement citoyen, le niveau d’organisation de la so-
ciété civile, la pratique des valeurs, la perception des
impacts de leurs activités et l’environnement extérieur
de la société civile feront l’objet d’enquête auprès de la
population et en focus groupe A l’issue ce processus, il
est attendu entre autre que tous les acteurs aient une
compréhension commune de l’état de la société civile et
des Organisations de la Société Civile , une carte visuelle
de la société civile qui se focalise sur les relations entre
les acteurs de la Société Civile , le diamant de la société
Les participants à l’atelier régional de lancement du civile de Madagascar tracé afin de pouvoir comparer la
processus de détermination de l’indice de la société
société civile malgache avec celles des autres pays utili-
civile à l’Hôtel Mellis Analakely, 10 mai 2011
sant l’ISC élaborée suivant la méthodologie de CIVI-
CUS.
Cet exercice permettra également d’identifier les sec-
Le soutien de la presse pour accompagner proces- teurs prioritaires de l’intervention de la Société Civi-
sus de consultation au niveau régional. le communément acceptés par les différents acteurs de
la Société Civile et d’élaborer un plan d’action de ren-
forcement de capacités d’une part et d’initier une dyna-
Le Comité Consultatif National de l’Indice de la mique partenariale à travers des cadres de concertation
Société Civile en partenariat avec le PNUD a ren- et à travers la création de réseaux entre OSC elles mê-
contré le mercredi 4 mai dernier à la Maison Com- mes.
mune des Nations Unies à Andraharo la presse « Le rôle de la société civile, d’une société civile idéale,
pour une séance de partage d’informations sur le est multidimensionnelle dans la mesure où il couvre
projet « Détermination de l’Indice de la Société Ci- aussi bien les aspects liés à la lutte contre la pauvreté, la
vile ». Cette séance visait non seulement à sensibili- gouvernance, la préservation de l’environnement et la
ser les journalistes sur les enjeux de la détermina- lutte contre les changements climatiques, la prévention
tion de cet indice de la société civile malgache d’u- et la résolution des conflits, et j’en passe. » a soutenu
ne part et à mobiliser le quatrième pouvoir que Corneille Agossou, Représentant résident ai du PNUD
sont les média à se rallier au processus d’autre part. lors du lancement régional du processus pour Anala-
La constitution d’un réseau de journalistes issus de manga. « Pour y arriver, la société civile a besoin non
différents organes de presse pour accompagner le seulement de prendre conscience de ses forces et de ses
processus et partager le plus d’informations au pu- faiblesses mais aussi de bâtir sur ses forces et de corriger
blic sur les étapes de détermination de cet indice de ses faiblesses : c’est l’optique de l’indice de la société
la société civile était attendue à l’issue de la ren- civile de CIVICUS destiné à évaluer de façon participa-
contre. tive les forces et les faiblesses de la société civile, afin
d’élaborer une stratégie de son renforcement ».

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Accès à la justice et lutte contre la violence basée sur le genre:


Mise en place de mécanismes de suivi de la violence basée sur le genre et
de l’accès à la justice des populations dans les villes de Diégo, d’Antananari-
vo et de Toliara
L’atelier de restitution et de validation de l’étude sur la mise en place de mécanismes de surveillance de violences sexuelles basées
sur le genre et de l’accès à la justice dans les villes de Diego pour la région DIANA, Antananarivo pour la Région Analamanga,
et Toliara pour la Région Atsimo Andrefana s’est tenue le 12 mai dernier à l’hôtel Carlton Anosy. Cette activité cadre dans la
mise en œuvre du projet du PNUD sur le Monitoring des violences basées sur le genre et de l’accès à la justice vise la mise en place
de mécanismes de surveillance de violences sexuelles et de l’accès à la justice, financé par la Norvège. Le projet cherche à améliorer
la connaissance des problèmes relatifs aux violences sexuelles et à l’accès à la justice à Madagascar. Un système de monitoring de
l’accès à la justice et un système de surveillance des violences sexuelles seront développés et proposés dans trois centres urbains
(Antananarivo, Antsiranana et Toliara). Des dispositifs seront également mis en place pour le traitement des cas nécessitant une
assistance d’urgence. Cette étude contribue au développement de ces mécanismes.

La connaissance des violations


majeures des droits humains res-
te une préoccupation majeure à
Madagascar. En effet, bien que la
Grande Ile soit partie à la plupart
des instruments internationaux
des droits humains, elle ne dispo-
se pas encore d’un mécanisme
indépendant de surveillance du
respect des droits humains et de
l’application des normes interna-
tionales. Les données recueillies Atelier de restitution et de validation des études sur la violence sexuelle basée sur
sur les violations des droits hu- le genre, et la mise en place d’un suivi sur l’accès à la justice du 12 mai 2011 au Carlton
mains relèvent de l’anecdote ou
du ressenti qui pourraient ne pas Les travaux lors de l’atelier de va- civile, des partenaires techniques
refléter objectivement la réalité. lidation de l’étude ont permis de et financiers de la promotion des
C’est dans ce contexte qu’une voir les améliorations possibles Droits de l’Homme et des Minis-
étude portant sur un «état des des mécanismes d’accès à la justi- tèrse de la Justice et de la Popula-
lieux de l’accès à la justice des ce en se basant sur le système déjà tion ont alors discuté du renforce-
populations dans les villes de existant. ment des capacités en monitoring
Diégo, d’Antananarivo et de To- Les 30 participants de l’atelier is- des droits humains, de diffusion
liara » a été mandaté par le sus des organisations de la société ou multiplication de bonnes prati-
PNUD sous le financement de la ques ou de recadrage du système
Norvège. déjà en place à travers l’analyse
des forces et faiblesses du système
juridique actuel avec les 04 ex-
perts nationaux et internationaux
CRITERES ESSENTIELS D’UN MECANISME DE SUIVI SELON L’ETUDE
du projet.
Le besoin urgent d’une base de
 Une indépendance reconnue en droit et dans les faits. données, en matière de droits hu-
 Un mandat spécifique de suivi de la problématique de l’accès de mains, vu l’inexistence de celles-
la population à la justice fondé sur la loi. ci à plusieurs échelons tant
 Accessible à tous. concernant les textes que les
 Publicité des rapports. connaissances de la population du
 Participation et représentativité de la population. domaine de la loi dans les grandes
villes étudiées a été souligné lors
de cet atelier.

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

UNDP IN SOCIAL NETWORK: Join the debate!


On the UNDP facebook page since May 24th:
How would you measure development progress? Dollars per day? Access to nutrition, education, health? What
about rights? Let us know your thoughts!

On United Nations Millenium Campaign facebook page since May 25th:


Someone asked me a question today: How come that this year there are 14 Africans on the 2011 Forbes Billio-
naires list made up of two Nigerians, 4 South Africans and 8 Egyptians. And at the same time, 300 million
Africans live in extreme poverty. I told him that this is a sign that we have the resources, the money and the
knowledge to end extreme poverty. It is a matter of allocation. What is your opinion?

On the UnitedNationsYouthProgram facebook page since May 24th:


Why youth are recruited in armed conflicts! What do you think can be done to prevent this from happening ?

TRAVAILLER POUR LE PNUD


TRAVAILLER POUR LE DEVELOPPEMENT
Photo de la page de couverture
Les emplois et travaux de consultance individuelle
Jusqu'au 6 juin 2011
Recrutement d’un(e) spécialiste pour la formation du personnel
communal et des services techniques déconcentrés de Sambai-
na en Système d’Information Géographique (SIG)

Jusqu'au 15 juin 2011


Recrutement d'un(e) Expert en système d'information, suivi-
évaluation et communication du Projet Village du Millénaire

Les appels à proposition

Rue principale de la Commune de Maroman-


Jusqu'au 6 juin 2011 dia. Maromandia a accueilli le 04 mai dernier
l’atelier de validation du plan de zonage de
Appel à proposition pour l’évaluation à mi parcours du fonction-
l’aire protégée Sahamalaza et Iles Radama
nement de la Maison commune des Nations Unies - Madagas-
Le contenu de cette publication peut être
car reproduit librement, en précisant la source,
« Bulletin MADAGASCAR - PNUD ».
Merci de nous en adresser une copie.
Jusqu'au 13 juin 2011
Directeur de publication:
Recrutement d’une Société de services spécialisée en installa- Fatma Samoura, Représentante résidente

tion et maintenance Réseau voix et données Réalisation:


Unité Communication—PNUD Madagascar

Maison Commune des Nations Unies,


Rue Dr Raseta Andraharo,
Les termes de référence de ces offres sont disponibles sur le Route de Majunga BP 1348,
site web du PNUD Madagascar accessible au lien: 101 Antananarivo Madagascar
Tel : +261 20 23 300 92
http://www.snu.mg/pnud Fax :+261 20 23 300 42
Email : registry.mg@undp.org,
site web :http://www.snu.mg/pnud

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Bulletin d’information - Edition N°1 - Mai 2011

Les Projets en cours


selon nos domaines de compétence

Projets/Programmes 2011 Budget en USD


GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE
Droits, Devoirs et Cohésion Sociale (DDCS) 1 277 393,00
Gouvernance Economique et Gestion de l’Information (GEGI) 1 000 000,00
Promotion des droits civiques à l’école 106 804,00
Gouvernance par le mobile 153 194,00
Suivi de la violence sexuelle basée sur le genre et accès à la justice 670 922,00
Appui au Programme Pays 837 351,21
REDUCTION DE LA PAUVRETE
Moyens de Subsistance Durable et Lutte contre la Pauvreté 2 282 163
Village du Millénaire 307 892,65
Autonomisation des femmes et filles dans l’Atsimo Atsinanana 130 787,00
Programme d’Appui à la Finance Inclusive à Madagascar 561 700,00
ENERGIE ET ENVIRONNEMENT
Appui au Programme Environnemental 3 1 775 053,20
Promotion de la production durable d’agrocarburants à Madagascar 350 000,00
Gestion durable et gouvernance locale des terres et paysages du Sud 366 485,11
Network of Management Resource Protected Areas 1 713 809,00
Consolidation des acquis d’Anjozorobe 104 475,00
PREVENTION DE CRISE ET RELEVEMENT
Renforcement des capacités locales en Gestion des Risques et des Catastrophes 902 198,00
TOTAL GENERAL 12 540 227,17

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