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Semestre : 1

Master finance des marchés et de l’entreprise

Année : 2009 / 2010

Thème :
Le droit et
l’entreprise
Encadré par :
Mr EL GHALI

1
Préparé par :
JIHAD MOUNADIL

NAWAR HADDOU

HASSAN BACHIRI

EECHARFAOUI M’HAMMED

HAKIM SAMLALI

ABDELILAH AMINE

Plan
INTRODUCTION

I).QU’EST - CE QUE LE DROIT POUR L’ENTREPRISE ?

A. Les libertés économiques définies par le droit pour l’entreprise:

a .Au niveau communautaire

b. Au niveau international

c. Au niveau national

B. Le droit ajuste les libertés économiques :

a. l’ordre public de direction

b. l’ordre public de protection

II).QU’EST-CE QUE L’ENTREPRISE POUR LE DROIT ?

A . Définition de l’entreprise

1. Notion économique

2. Notion Juridique

3. les approches juridiques de l’entreprise :

3.1. L’approche de l’unicité de l’entreprise

3.2. L’approche de la diversité de l’entreprise

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B. Statut juridique des entreprises

1. Sociétés de personnes

2. Sociétés de capitaux

C.Finalités de l’entreprise

Conclusion

Introduction :

Le droit constitue l’une des formes majeures d’ordonnancement des


relations sociales, c’est une composante fondamentale de la vie sociale. Nous
vivons dans un Etat de droit. Ce dernier qui représente l’ensemble des règles
organisant les rapports sociaux, entre les personnes, qu’elles soient des
personnes morales de droit privé ou de droit public.

L’entreprise est une réalité économique que le droit ne peut pas ignorer.
Pourtant, il n’en donne aucune définition mais y fait souvent référence et a
multiplié les règles de droit qui lui sont applicables. Mais aujourd’hui encore, les
entreprises perçoivent trop souvent le droit comme une contrainte. Pourtant mis
au service de la stratégie, le droit peut constituer pour elles, un moyen efficace
d’optimiser leurs actions et d’accroître leur performance.

Par ailleurs, le droit propose une approche de la notion d’entreprise qui


lui est propre. Le droit ne connaît que les personnes juridiques, or l’entreprise
n’est pas une personne juridique titulaire de droit et d’obligations. Force est de
constater que certaines règles sont applicables à toute entreprise quelque soit
son statut juridique et d’autres, par contre, sont applicables selon le statut
juridique choisi par celle-ci.

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Alors, qu’est ce que le droit pour l’entreprise ? Qu’est ce que l’entreprise
pour le droit .Et quelles sont les objectifs socio-économiques de cette dernière ?

I) .QU’EST CE QUE LE DROIT POUR L’ENTREPRISE ?

A- Les libertés économiques définies par le droit pour l’entreprise :

a. Au niveau communautaire, le droit t consacre la liberté d’actions des


entreprises avec le Marché unique qui repose sur 4 grands principes :

1) la libre circulation des marchandises :2) la libre circulation des services :3) la
libre circulation des capitaux :4) la libre circulation des personnes.

b. Au niveau international, les accords de l’OMC (Organisation Mondiale du


Commerce) ont pour but de rendre les échanges aussi libres et équitables que
possibles en garantissant la non discrimination entre États et en réduisant
progressivement les droits de douane: les entreprises peuvent ainsi exercer leurs
activités d’exportation et d’importation plus librement.

c. Au niveau national, La liberté du commerce et de l’industrie : tout individu


peut exercer librement le métier de son choix.

Cette liberté d’entreprendre s’appuie sur : le principe de la liberté contractuelle


qui permet à chaque entreprise (et autres) d’organiser ses activités avec ses
partenaires (Fournisseurs, salariés…) et sur le droit de propriété.

Ces différentes libertés accordées aux entreprises par le droit peuvent conduire à
des

Excès, c’est pourquoi le droit met en œuvre des règles qui viennent limiter ces
libertés.

B- Le droit ajuste les libertés économiques :

Par l'ordre public :

L'ordre public est l'ensemble des règles de droit impératives qui s’imposent à tous et auxquelles nul ne
peut déroger par contrat. Ces règles sont destinées à protéger l’intérêt général ou à éviter que le
puissant n’abuse du faible. On distingue habituellement un ordre public de direction et un ordre public
de protection :
a. Ordre public de direction :

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L'ordre public de direction en matière économique, assure pour l'intérêt général le respect des grands
équilibres (emploi, stabilité des prix, croissance et équilibre extérieur, l'environnement). La loi fixe
ainsi des limites à la liberté contractuelle pour que l'intérêt général l'emporte sur l’intérêt particulier
b. Ordre public de protection :
L'ordre public de protection protège les intérêts individuels des contractants et a pour objet de réduire
l'inégalité des parties en présence dans un contrat (salarié/employeur, consommateur/entreprise,
locataire/bailleur...). Il se manifeste dans le droit du travail, le droit de la concurrence…

II).QU’EST-CE QUE L’ENTREPRISE POUR LE DROIT ?

Définition de l’entreprise :

La notion d’entreprise est essentiellement économique, sur le plan juridique, la


notion d’entreprise est essentiellement fonctionnelle

NOTION ECONOMIQUE :

Les économistes étudient l’entreprise sous deux angles :

UNITE DE PRODUCTION

Selon l'approche économique, l'entreprise est une unité de production des biens
et services destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et
aux marchés de biens de productions (les autres entreprises).

Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de flux d'entrées : les inputs (matières


premières, marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations).
L'entreprise transforme ces inputs en outputs (produits finis, marchandises,
services, informations). Lors de cette transformation, l'entreprise crée de la
richesse (ajout de valeur aux inputs). Cette richesse est appelée valeur ajoutée,
elle représente la contribution réelle de l'entreprise à la richesse nationale
(P.I.B.).

La conception de la notion de production a fortement évolué. En effet, nous ne


sommes plus en situation de pénuries relatives où il suffisait de produire pour
vendre. De nos jours, les entreprises essaient de différencier leurs offres et de
positionner leurs produits par rapport à ceux des concurrents dans le but
d'obtenir un avantage concurrentiel (compétitif).

ORGANISATION HUMAIN

Selon l’approche sociologique de l’entreprise, l’entreprise est composée de 3


acteurs principaux :

• Apporteurs de capitaux

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• Dirigeants
• Salariés

Ces 3 acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En


effet, en ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement
financière, ils recherchent avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but
est de garantir leurs gains et si possible les augmenter. Les apporteurs de
capitaux sont attirés par des placements de plus en plus rentables. Leur source
de pouvoir est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie d’investissement ou
alors de retrait (en cas de perte).

En ce qui concerne les dirigeants, leur logique est la maximisation des


performances de l’entreprise, évaluées par la rentabilité économique des
capitaux. Leur but consiste à garantir leur place et à élargir leur pouvoir (capital
et organisation).

En ce qui concerne les salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité


de l’emploi. Ils ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un
travail intéressant dans de bonnes conditions matérielles et psychologiques. La
source de leur pouvoir est le savoir-faire. Leur stratégie est celle de l’adhésion,
c’est-à-dire de l’attrait de la carrière.

Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte-tenu des stratégies individuelles


élaborées par les 3 acteurs identifiés, il faut donc un consensus ou compromis
organisationnel.

2. Notion Juridique

L'entreprise est elle une personnalité juridique reconnue par le droit ?

L'entreprise n'a pas de définition légale en droit. Le droit constitue l'ensemble


des règles sociales décidées par des autorités légitimes dont le non respect est
assorti de sanctions. Les personnes pour le droit sont des sujets de droits
titulaires de droits et d'obligations. L'entreprise est elle une personnalité
juridique reconnue par le droit ? Nous verrons dans une première partie qu'est ce
qu'une personne pour le droit, puis nous verrons qu'est ce que l'entreprise pour
le droit aujourd'hui.

I) Qu'est ce qu'une personne pour le droit ?

Les personnes sont des sujets de droits titulaires de droit et d'obligations. Le


droit distingue deux catégories de personnes juridiques : les personnes
physiques et les personnes morales. Ses personnes sont dotées de la capacité
juridique.

A) Les personnes physiques

Tout être humain a la personne juridique. La personnalité juridique commence à


la naissance de l'enfant à condition qu'il soit naît vivant et viable. La personnalité
juridique disparaît au décès constaté médicalement et déclaré en mairie. Toute

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personne juridique a un nom, un domicile, la nationalité et un patrimoine. La
personne physique a la capacité juridique de jouissance de ses droits et la
capacité d'exercer ses droits. Il existe également les personnes morales.

B) Les personnes morales

Ce sont des groupements de personnes auxquels la loi attribue la personnalité


juridique. On peut distinguer la personne morale de droits privés (société) et la
personne morale de droits publics (l'état). La personne morale va naître suite à
une déclaration à l'autorité publique. La durée de vie légale pour la personne
morale est de 99 ans (possibilité de renouvellement), mais la personnalité
juridique peut disparaître suite a la dissolution, décision prise par le dirigeant. La
personne morale a une dénomination sociale, un siège social, une nationalité et
un patrimoine. La capacité juridique d'une personne morale se limite à son
activité.

II) Qu'est ce que le droit pour l'entreprise aujourd'hui ?

A) Aucune définition légale de l'entreprise

Il n'existe aucune définition légale de l'entreprise pour le droit car elle n'a pas la
personnalité juridique. L'entreprise n'est pas une personne juridique titulaire de
droits et d'obligations. Celui qui veut créer son entreprise peut exercer son
activité professionnelle ou créer une personne morale distincte des apporteurs de
capitaux. Le patrimoine appartient donc a la personne juridique propriétaire de
l'entreprise. Il sera propriétaire des biens de production et assumera les risques
de son activité sur l'ensemble de son patrimoine (unicité du patrimoine).

B) La reconnaissance de l'entreprise par le droit

Dans les différentes branches du droit, des règles de droit sont devenues
applicables à toute entreprise, quelle qu'en soit la forme juridique. Une unité de
règles juridique applicables à l'entreprise est apparue, un statut juridique de
l'entreprise semble émerger. Des critères sont à retenir pour définir
juridiquement une entreprise: La nature économique de l'activité, la présence
d'une organisation propre et autonome et l'affectation de moyens de production.

1. Les approches juridiques de l’entreprise :

Le droit propose une approche de la notion d’ "entreprise" qui lui est propre. Il
n’existe aucune définition légale de l’ "entreprise". Et pourtant, le droit se réfère
de plus en plus souvent à "l’entreprise" comme cadre d’application de
nombreuses règles. Aucun texte de loi ne définit l’entreprise en droit français.
Les règles de droit s’appliquent aux personnes juridiques. Or, en droit,
l’entreprise n’est pas une personne juridique titulaire de droits et d’obligations.
L’entreprise ne peut être ni propriétaire, ni créancier, ni employeur.

Le droit français ne connaît que deux catégories de personnes juridiques : les


personnes physiques (tout individu est une personne physique) et les personnes

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morales (groupements de personnes pour créer par exemple une société ; une
entreprise).

Celui qui veut créer son entreprise a donc deux possibilités :


- exercer son activité professionnelle, commerciale, artisanale, libérale ou
agricole, de façon "indépendante" en tant que personne physique : on parlera
alors d’entreprise individuelle. Dans ce cas, le droit reconnaît l’existence de
l’entrepreneur individuel, mais ignore l’entreprise individuelle qui se confond
dans le patrimoine de l’entrepreneur avec ses biens non professionnels.

-créer une personne morale distincte des apporteurs de capitaux : une société,
par exemple, une activité professionnelle indépendamment des individus qui la
constituent. Les biens de l’entreprise appartiennent alors à la personne morale et
c’est elle qui a la capacité de contracter ou d’agir en justice.

Plus d’extraits de Quelles sont les relations entre le droit et


l’entreprise ?
[...] Un statut juridique de l’entreprise semble émerger. De nombreuses règles de
droit du travail s’appliquent à toute « entreprise », considérée comme une entité
économique et sociale. Par exemple : - des représentants du personnel (délégués
du personnel, comités d’entreprise), chargés de défendre les salariés, sont élus
au sein de l’entreprise (ou de l’établissement) ; - le législateur a reconnu aux
salariés un droit d’expression sur le contenu et l’organisation du travail dans leur
entreprise. En droit commercial ou fiscal, les textes de droit se réfèrent
également de plus en plus à l’entreprise et non à l’entrepreneur, personne
physique ou morale. [...]

B. La reconnaissance de l’entreprise par le droit ( l’approche de l’unité de


l’entreprise )

Progressivement, dans les différentes branches du droit (droit du travail, droit


fiscal, droit de la concurrence, etc.), sont apparues des règles de droit
applicables à toute entreprise, quel qu’en soit le statut juridique.

En l’absence de définition légale de l’entreprise, c’est la jurisprudence, française


et communautaire, qui a arrêté certains critères juridiques pour définir
l’entreprise et déterminer ainsi le champ d’application des textes qui en font
référence.

La Cour de cassation permet ainsi d’apprécier l’existence de l’entreprise par


rapport à trois critères :

• La nature économique de l’activité exercée ;

• La présence d’une organisation propre ;

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• L’affectation de moyens de production.

3.1. L'unicité de la règle de droit


Le droit encadre l'activité économique par des règles de droit applicables à
toutes formes d'entreprises principalement au niveau du travail, de la
concurrence et de la fiscalité. En effet, quelque soit le statut juridique de l’entreprise,
celle-ci exerce dans un milieu économique et concurrentiel. Pour respecter les
principes de la liberté économique, les entreprises sont soumises à l’unicité de la
règle de droit.

En droit du travail, les règles sont communes afin de protéger les salariés quelque
soit le statut juridique de l'employeur.

En droit de la concurrence les règles veillent aux « bonnes pratiques commerciales »


entre entreprises.

Quant au droit de la fiscalité il permet à l'Etat de collecter l'impôt de manière


équivalente ce qui évite le problème de concurrence déloyale.

On peut résumer ceci dans un tableau :

Droit commercial Textes relatifs aux entreprises en difficultés.

Interdiction de concurrence déloyale… permet la protection de l’entreprise (droit


national et communautaire)
Droit du travail Les règles lient les salariés à l’entreprise et non à l’entrepreneur :

En cas de cession d’entreprise les contrats de travail continuent avec le nouvel


acquéreur.

Rémunération minimum (SMIC), durée du travail, procédure de licenciement,


représentation du personnel, formation…
Droit comptable Le patrimoine en comptabilité est dissocié de celui de l’entrepreneur Ò bilan
Le compte de résultat établit les résultats de l’activité de l’entreprise.
Droit fiscal Imposition des bénéfices…

B .Statut juridique des entreprises

1 .Les sociétés de personnes :


- société en nom collectif
- société en commandite simple

-Société en Nom Collectif

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Définition

La société en nom collectif est une société dont les associés ont tous la qualité de
commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.

Caractéristiques

- La société en nom collectif est désignée par une dénomination sociale , à


laquelle peut être incorporé le nom d’un ou plusieurs associés, et qui doit être
précédée ou suivie immédiatement de la mention « Société en nom collectif » ;
- Tous les associés sont gérants, sauf stipulation contraire des statuts qui
peuvent désigner un ou plusieurs gérants associés ou non , ou en prévoir la
désignation par acte ultérieur ;
- Les associés peuvent nommer à la majorité des associés un ou plusieurs
commissaires aux comptes . Cependant , les sociétés dont le chiffre d’affaires à
la clôture de l’exercice social dépasse le montant de 50 millions de DH, sont
tenues de désigner un commissaire au moins .
- La révocation des gérants ne peut être décidée qu’à l’unanimité des associés ;
- Cette révocation entraîne la dissolution de la société, à moins que sa
continuation ne soit prévue par les statuts ou que les autres associés ne la
décident à l’unanimité ;
- Les parts sociales sont nominatives et ne peuvent être cédées qu’avec le
consentement de tous les associé ;.
- La société prend fin par le décès de l’un des associés sauf s’il a été stipulé que
la société continuerait, soit avec les associés seulement, soit avec un ou
plusieurs héritiers, ou toute autre personne désignée par les statuts.

-Société en Commandite Simple

Définition
La société en commandite simple est constituée d’associés commandités et
d’associés commanditaires.
Elle est désignée par une dénomination sociale à laquelle peut être incorporé le
nom d’un ou plusieurs associés commandités et qui doit être précédée ou suivie
immédiatement de la mention « Société en commandite simple »
Les dispositions relatives aux sociétés en nom collectif sont applicables aux
sociétés en commandite simple (sous réserve des règles prévues au premier
chapitre de la loi sur les sociétés en commandite simple / voir BO n° 4478 du 1-
5-97 / page 485).

Les Commandités
Les associés commandités sont tenus indéfiniment et solidairement des dettes
sociales.

Les Commanditaires

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- Les associés commanditaires répondent des dettes sociales seulement à
concurrence de leur apport. Celui-ci ne peut être un apport en industrie ;
- L’associé commanditaire ne peut faire aucun acte de gestion engageant la
société vis à vis des tiers , même en vertu d’une procuration ;
- Toute modification des statuts est décidée avec le consentement de tous les
commandités et de la majorité en nombre et en capital des commanditaires ;
- La société continue malgré le décès d’un commanditaire.

2 .Sociétés de capitaux :

 Elles sont constituées dans le but essentiel de réunir des capitaux.

 leur capital est divisé en actions dont la négociabilité est, en principe,


libre.

 les actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu’à


concurrence de leurs apports.

Outre, les sociétés de capitaux ,qui sont constituées non pas en raison des
personnes mais en raison des capitaux qu’apportent à la société, des personnes
qui, sont souvent, très nombreux et ne se connaissent pas

Types de sociétés de capitaux.


 Société anonyme (S.A)
 Société anonyme en commandite par actions
 Société anonyme simplifié
1/ Société anonyme
La société anonyme peut êtres formée par cinq (05) personnes, au moins. Aucun
associé n’a la qualité de commerçant. Seule la société en tant que personne
morale, est considérée commerçante. Puisqu’elle est anonyme. La responsabilité
des associés appelés aussi actionnaires est limitée des dettes sociales au delà
de leur contribution au capital social de la société
I) Caractères généraux:
• La commercialité: la S.A est une société commerciale quelque soit
son objet.

• Le capital social:

Il est divisé en actions représentatives d’apports en numéraire ou en nature


- Capital supérieur a 3 000.000 DH, si la S.A fait publiquement appel à
l’épargne (article 9)

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- Capital inférieur à 300. 000 DH, dans le cas contraire.

 les actionnaires:
- La S.A doit comporter au moins cinq actionnaires.
- Les actionnaires ne sont pas des commerçants

II) Organes de gestion :

- La S.A marocaine peut être gérée par un conseil d’administration ou par un


directoire et un conseil de surveillance.
- La S.A de type classique à conseil d’administration (art. 39 à 79)
- La S.A de type nouveau à directoire et conseil de surveillance (art. 77 à
105)
-
I °) Société anonyme de type classique à conseil
d’administration :

1 / composition
La S.A est administrée par un conseil d’administration composé de 3 à 12
membres (personnes physiques ou morales). Ce nombre est porté à 15
lorsque les actions de la société sont inscrites à la cote de la bourse des
valeurs.

2/ conditions de nomination des administrateurs


Les administrateurs sont soumis aux conditions de capacité, aux régles
d’incompatibilité et aux régles relatives à la déchéance commerciale.

Un salarié de la société ne peut être nommé administrateur que si son contrat


de travail correspond à un emploi effectif.

3/ procédures de nomination
Les premiers administrateurs sont désignés par les statuts.

Les autres administrateurs sont nommés par l’A.G.O

4/ La durée de fonctions des administrateurs


6 ans en cas de nomination par les assemblées générales

3 ans en cas de nomination par les statuts

5/ rémunérations des administrateurs :


Les administrateurs sont rémunérés des « jetons de présence ».il s’agit d’une
somme globale fixée chaque année par l’A.G.O répartit librement entre les
membres (art 55)

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II°) la S.A à directoire et conseil de surveillance :

Directoire Conseil de
surveillance
Ce nombre est Voir (conseil
déterminé par les d’administration)
statuts, mais il
ne peut excéder
5 ou 7 dans le
cas ou les actions
de la société sont
inscrites à la
bourse des
valeurs

Dans les
S.A..dont le
Composition capital social est
inférieur
1.500.000, le
directoire peut
être exercé par
une seule
personne :
directeur général
unique.

-Les membres sont


des personnes
Voir (conseil
physiques.
d’administration)
-Ils peuvent être de
non actionnaires.

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Conditions de -Ils peuvent être Remarque : les
nomination des salariés de la surveillants ne
société. peuvent jamais être
salariés de la
-Ils sont soumis aux
société.
régles
d’incompatibilité,
de capacité.

-un membre du
directoire ne peut
jamais faire partie
du conseil de
surveillance (art 86)
Les membres sont Voir conseil
nommés par le d’administration
Procédures de
conseil de
nomination
surveillance qui
confère à l’un d’eux
la qualité de
président (art 79)
- déterminée Ne peut excéder 6
par les statuts ans dans les deux
Durée de dans les cas de nomination
fonctions limites
(statuts ou
comprises
entre 2 et 6 assemblée)
ans.
- A défaut celle-
ci est de 4 ans
(assemblée)
Rémunération Déterminée dans -jetons de présence.
l’acte de
nomination

2/ Société anonyme en commandite par


actions :

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La société anonyme en commandite par actions
est une forme de société de capitaux. Dans ce type de société .il faut
distinguer entre deux types d’associés : les commandités et les
commanditaires

• les commandités : se sont des associés qui ont la qualité de


commerçant qui assurent la fonction gestion et par contre. Ils sont
infiniment et solidairement responsables des dettes sociales de la société.
• Les commanditaires : se sont des associés mais ils sont pas des
commerçants. Leur rôle se limite uniquement à faire des apports à la
société (c’est-à-dire apporter de l’argent), et ils ne sont responsables qu’à
concurrence de leur contribution au capital social de la société
3/ Société anonyme simplifiée
C’est une société qui se crée exclusivement entre personnes morales qui
deviendra leur mère commune. La création de ce type de société suppose un
capital de 2. 000 .000 DHS et en contrepartie elle ne peut pas coter à la
bourse des valeurs.

C.Les finalités de l’entreprise


a. La notion de finalité
Les finalités, ou missions, de l’entreprise sont les raisons pour lesquelles elle est
acceptée par

son environnement . Ce sont des buts plus durables que les objectifs, avec des
échéances

imprécises.

Elles répondent à des questions du type du type « que voulons nous devenir ? » ,
« quelles

sont nos motivations ? » : les finalités contribuent à la cohésion de l’entreprise et


elles

orientent les décisions stratégiques.

b. Les différents finalités de l’entreprise

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On retrouve au niveau des finalités les mêmes orientations que pour les
objectifs : des finalités

économiques , des finalités humains et des finalités sociales.

1) Les finalités économiques


Sont de trois ordres :

- Produire et distribuer des biens et services, but commun à toutes les catégories
d’entreprises , les entreprises industrielles, les entreprises agricole, etc.

produisent et commercialisent des biens, les entreprises commerciales

redistribuent las biens acquis auprès des producteurs, les entreprises de services
fournissent des services marchands ou non-marchands aux entreprises ou aux
consommateurs.

- Assurer la survie de l’entreprise et sa croissance excepté dans certains

entreprises qui sont crées pour une mission précise, temporaire .

- Produire un profit, préserver le patrimoine sont des buts majeurs, cette

recherche du profit distingue les entreprises privés marchands des entreprises

publiques et des associations .

2) Les finalités humaines


Elles concernent aussi bien les ambitions des dirigeants (prestige par exemple )
que

l’épanouissement du personnel : bonnes conditions de travail, bien-être des


salariés ,

participation au pouvoir de gestion, etc.…

3) Les finalités sociétales


Elles peuvent coexister avec les autres finalités dans la plupart des entreprises,
mais pour

certains, elles constituent des finalités primordiales : le service public ou


l’indépendance

nationale sont des finalités principales des entreprises publiques .

Conclusion

Bien que présente dans de nombreux textes de droit, la notion d’entreprise


n’a pas de définition légale. Néanmoins, la jurisprudence française et
communautaire permet une homogénéisation de toutes les branches du droit, en

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définissant des critères caractérisant l’existence d’une entreprise. Le droit
propose des statuts juridiques précis pour exercer une activité. Ainsi, l’entreprise
est créée par le droit et elle est aussi cernée par celui-ci, en d’autres termes,
c'est une entité économique et sociale organisée par le droit.

Dans une société statique, le droit pourrait ne pas changer, mais parce que
le monde évolue, parce que les besoins changent le droit doit s’adapter et
évoluer. Entreprise et droit évoluent ensemble sans que l’on puisse déterminer
ce qui vient en premier dans le processus d’adaptation mutuelle qui les lie. Ainsi
le juridique participe-t-il directement à la constitution même de l’économique.
Inversement, l’environnement économique transforme la règle
juridique.

Le droit doit alors chercher l’équilibre entre le social et l’économie. Par


ailleurs, l’entreprise doit exister socialement. Elles doivent en outre intégrer les
préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités
et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire.
Le droit permettra donc de gérer la cohérence afin que tous les publics de
l’entreprise recherchent un bien commun, et participera alors à la progression
sociale dans l’intérêt général de tous.

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