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La piraterie à l'honneur
5 000 personnes attendues sur deux jours. 45 auteurs, venant de France mais aussi de
Belgique et de Suisse, exposant sur une surface de 1 200 m!. Plus de 1 000 albums vendus
l'an dernier. Qu'il paraît loin le temps de la première édition en 1987... avec deux auteurs. «
Tout est parti d'une idée de l'Amicale laïque de Rouans. Le but était de se faire plaisir »,
raconte Christian Ferré. Devant l'ampleur vite prise par le festival, l'association des Journées de
la BD est née, neuf ans plus tard, pour prendre le relais. « Au début, nous devions
convaincre les auteurs pour qu'ils viennent. Désormais, ce sont eux qui nous demandent
», note le président de l'association. Pas question toutefois pour les organisateurs de se
développer à l'excès : « Nous voulons garder un festival à échelle humaine pour que les
auteurs restent accessibles », poursuit le président de l'association.
Depuis la création du festival, les organisateurs ont décidé de ne jamais faire appel aux
maisons d'édition. « Nous démarchons nous-même les dessinateurs. Nous sommes
entièrement libres de nos choix, les maisons d'édition ne décident rien à notre place
comme elles peuvent le faire ailleurs », se félicite Jean-Christophe Denni, trésorier de
l'association. Avec un budget de 65 000 ", dont seulement 10 % de subventions, les moyens
!, dont seulement 10 % de subventions, les moyens
du festival restent modestes comparés aux millions d'euros dont bénéficie son aîné
d'Angoulême. « Avec la crise, nous avons perdu 35 % de subventions en deux ans »,
reconnaît-il. « Les auteurs n'ont pas à payer pour exposer, et ils sont défrayés, logés et
nourris. À Angoulême, le tarif pour un stand, c'est 15 000 ! », explique Jean-Christophe
Denni. « Et ici, pour les visiteurs, les auteurs sont plus accessibles qu'ailleurs. »
Samedi et dimanche, à la salle des sports de Rouans. Entrée adulte : 3 !, gratuit pour les
moins de 15 ans. Plus d'informations au 02 40 64 16 72 et sur www.journeesbd.fr. L'équipe
recherche toujours des bénévoles pour le week-end.
Benjamin CRUARD.
« Gitans d'hier et d'aujourd'hui, une liberté traquée » : c'était le thème de la réflexion proposée
hier au May-sur-Evre par le dessinateur Kkrist Mirror. Après Tsiganes en 2008, il vient de sortir
un nouvel album, Gitans.
Kkrist Mirror est le parrain de cette 4e édition du festival de la bande dessinée engagée. C'est la
deuxième année consécutive qu'il participe à ces rencontres.
« Ce festival a une âme, dit-il. Il n'est pas forcément engagé politiquement. Il s'attache au
travail de fond des auteurs et offre la possibilité d'échanger avec le public. Et puis, pour
les débats, chaque auteur amène des invités. »
Aujourd'hui, retour à Cholet pour la suite du festival. Autour de trois ouvrages, six auteurs et
leurs invités vont inviter à réfléchir sur des thèmes de société.
Au programme
« La violence faite aux femmes : En chemin, elle rencontre... ». Rencontre avec Marie
Moinard et Florentine Rey (auteures).
« En France, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son
conjoint. Environ 70 000 adolescentes de 10 à 18 ans sont menacées d'être mariées de
force.
Pour que les femmes osent parler, pour briser le silence, pour une prise de conscience
et de responsabilité, les artistes femmes et hommes se mobilisent pour la défense du
droit humain. »
L'ouvrage bénéficie du soutien d'Amnesty International, qui sera représentée au débat par Muriel
de Gaudemont. À 14 h 30.
« La violence d'État par la BD : Salt Pit ». Rencontre avec Sasha et François Vataux. « Salt
Pit » est le nom de code d'une prison secrète de la CIA au nord de Kaboul, en Afghanistan.
Officiellement fermée, cette installation faisait partie d'un réseau de centres de détention
déployé par les États-Unis à l'extérieur de leur territoire, après le 11 septembre 2001. À 15 h 45.
« Idéologie et littérature de jeunesse ». Avec Tarek et Marie de Monti (auteurs). Tarek publie
régulièrement des livres pour enfants sur des thèmes inhabituels. Il parlera de la littérature de
jeunesse avec Marie de Monti qui a fait paraître un ouvrage La planète en partage.
« Chaque jour, le monde produit davantage et s'enrichit, mais les inégalités entre riches
et pauvres augmentent tout autant. Comment en parler aux enfants ? ». À 18 h 15.
« Promenons nous »
Chaque année, environ 2 000 visiteurs sont accueillis par les organisateurs du
salon du livre. Les parents et grands-parents, toujours plus nombreux en tant
que bénévoles, sont aussi des partenaires indispensables depuis la création
du salon. « C'est d'abord avec eux que nous voulons partager cette envie
de se familiariser toujours plus avec les livres, les mots et les images »,
explique Emmanuelle Williamson qui ajoute que le thème sera cette année «
Promenons-nous ». « Promenons-nous à travers les contes et les livres,
apprenons à regarder ce qu'il y a autour de nous ».
Séances de dédicace
Ateliers d'initiation à la BD
Les séances sont animées par Laurent Millon, et auront lieu samedi et
dimanche, à 11 h et à 15 h. Mais attention, seulement 15 places sont
disponibles par séance. Pré-réservations incontournables auprès de la
médiathèque Simone de Beauvoir au 02 43 21 44 50.
Concours de planches
Fouineurs de tous horizons vont pouvoir faire le plein. Ils pourront trouver des
éditions originales, des collections, des mangas, ainsi que des jouets et des
produits dérivés.
Au collège Jean-Moulin, les auteurs plaident pour la lecture
L'édition jeunesse Rue du Monde en a fait une affiche qui s'arrache comme
des petits pains. Alain Serres signe finalement un livre sur la folle cavale dans
laquelle l'homme est entraîné. Avant la sortie nationale dans les librairies, les
visiteurs de la Biennale ont pu s'en procurer un exemplaire. Maintenant trop
tard ! Il faudra attendre deux semaines.
Otage volontaire
Page blanche
Même si le public était trop mince, écouter Sorj Chalandon fut un régal, drôle
et touchant. Aux auteurs qui évoquent l'angoisse de la page blanche, il
suggère : « Ils n'ont qu'à faire autre chose ! »
Mojo Machine
Tarek et Pompetti ont adopté Pontivy. Ces deux auteurs de bandes dessinées
ne se sont pas contentés de dédicacer leurs oeuvres durant le salon. Ils ont
goûté aux soirées pontivyennes et jeté leur dévolu sur le concert de la Mojo
Machine.
Re-Sorj
Trois auteurs interviennent dans le cadre du salon : Bruno Pilorget (illustrateur, carnettiste,
peintre, sculpteur), Marie Diaz (auteur et illustrateur), Tarek (scénariste). Diverses animations et
spectacles sont aussi proposés ainsi que les coins à lire, les coins informatiques, le grand jeu
de l'oie, des lectures à haute voix.
Entre 3 000 et 4 000 livres jeunesse sont disponibles sur le salon qui offre
aussi une exposition de dessins originaux de Bruno Pilorget et Tarek, des
coins à lire, des animations d'album et de lecture, un jeu de l'oie et une
programmation spéciale au Ciné Roch.
Jeudi, quatre auteurs étaient attendus dans les classes. Ainsi, Piscille Mahieu
et son Ticayou sont allés chez les CP/CE1 de Gérard-Philipe, Jérôme
Lecureley est allé à l'école élémentaire Auguste-Renoir, Tony Emeriau à la
maternelle Gérard-Philipe et Thomas Labourot chez les CM2 d'Auguste-
Renoir le matin et chez les CE2 et CM2 de Gérard-Philipe l'après-midi. Tarek
lui ira à la rencontre des collégiens vendredi, tandis que kkrist Mirror franchira
les portes du lycée professionnel Claude-Chappe pour discuter avec les plus
âgés des élèves de la commune.
Vie quotidienne
Rencontres
Conférences
À 11 h, Louis-Jérôme Gohier,
l'homme qui a dit non à Napoléon, par Jacques Gohier. À 14 h, Et l'on entend
toujours la révolte qui gronde ! par Roger Dadoun. À 14 h 30, La résistance :
histoires des familles, par Dominique Veillon. À 15 h, La résistance aux
génocides, par Claire Andrieu. À 15 h 30, La révolte des camisards, par
Marianne Carbonnier-Burkard. À 16 h, Jean Moulin, par Jean-Pierre Azéma. À
17 h, La chouannerie, une tentative d'interprétation, par Roger Dupuy. À 17 h
30, Soixante ans de rébellions à la gendarmerie dans les départements de
l'Ouest de la France (1800-1860), par Aurélien Lignereux.
Tables rondes
Film débat
Jessie Magana.
Animations
Dédicaces
Tarek, scénariste de la série d'espionnage de Sir Arthur Benton dédicace Le
coup de Prague, Emmanuel Reuzé, dessinateur de Cannibale, adaptation du
roman de Didier Daeninckx.
Espace ludothèque
Jeux de construction et jeux de société pour tous les âges, jouets pour les tout-
petits au palais des congrès.
Des expositions
www.pontivy.eu/biennale
Vendredi 28 mai
Grupetto. C'est une grande chorale composée de 400 choristes et divisée en quatre pupitres,
chacun étant dirigé par un prestigieux chef de choeur. Mais une divergence d'opinion artistique
a entraîné le départ de 396 membres de la chorale... Concert, à 21 h, au Barouf.
Samedi 29
« Gitans d'hier et d'aujourd'hui, une liberté traquée. » Rencontre avec Kkrist Mirror (auteur)
et Daniel Boitard (instituteur), sur la situation faite dans le passé aux gitans, notamment
pendant la Seconde Guerre mondiale, avec les arrestations, les déportations, les
internements... (cf : l'album Tsiganes et le film Liberté). Mais il y sera aussi question de la
situation actuelle de ce peuple. À 14 h 30, au May-sur-Èvre.
« Beyrouth, dans les années 80, en BD ». Rencontre avec Zeina Abirached (auteur) et
Bernard Magnier (Actes sud) Zeina Abirached est l'auteur de la BD Le jeu des hirondelles. Récit
d'une nuit d'angoisse dans un immeuble de Beyrouth bombardée, c'est aussi celui du joyeux
quotidien des voisins. Bernard Magnier est directeur de la collection « Afrique » chez Actes
Sud. À 15 h 45.
Exposition coloniale de 1931 : arrachés de force à leur terre, des dizaines de Kanaks sont
présentées, sous l'étiquette « Anthropophages » au pavillon de la Nouvelle-Calédonie.
Cannibale est un livre de Didier Daeninckx, adapté en BD par Emmanuel Reuzé. À 17 h.
L'état de l'extrême droite, en France. Rencontre avec Olivier Bramanti, auteur qui s'est mêlé
au défilé du Front National au coeur de Paris pour la fête de Jeanne d'Arc. A 18 h 15.
Dimanche 30
« La violence faite aux femmes ». Rencontre avec Marie Moinard et Florentine Rey (auteures)
et Muriel de Gaudemont (Amnesty international) 14 h 30, à la Resistancia.
« La violence d'État par la BD : Salt Pit ». Rencontre avec Sasha et François Vataux. « Salt
Pit » est le nom de code d'une prison secrète de la CIA au nord de Kaboul, en Afghanistan.
Officiellement fermée, cette installation faisait partie d'un réseau de centres de détention
déployé par les États-Unis à l'extérieur de leur territoire, après le 11 septembre 2001. 15 h 45 à
la Resistancia.
Sir Arthur Benton, cycle II, Guerre froide, livre I et II, Emmanuel Proust Éditions,
13,50 ! et 13,90 !.
Entretien thématique
Nous faisons appel pour les plats à Sésame (le CAT de La Montagne) et
associons ainsi l'utile pour eux et le confort pour nous !
Les samedi 30 avril et dimanche 1er mai, Journées de la BD, salle omnisports,
à Rouans. Entrée: 3 ! (gratuit moins de 15 ans). Thème 2011 : A l'abordage !
www.journeesbd.fr
La cité médiévale en escale dans le quartier
En attendant, l'été est bien chargé, parmi les activités de l'enfant aux seniors :
sorties culturelles, écriture d'une pièce de théâtre, activités couture,
informatique, bricolage, salon du bien-être...
Dédicace BD
Le salon, qui a ouvert ses portes mardi, connaît un joli succès. « Mercredi, en
trois heures de temps, on a fait un nombre d'entrées et de ventes comme
jamais, témoigne Emmanuelle Williamson, du Centre d'animation
pédagogique du pays du Roi Morvan, à l'initiative de la manifestation. On a
même dû faire du réassort ! »
Tarek, scénariste, publie régulièrement des albums pour la jeunesse. « J'ai commencé par
des récits d'aventure, raconte-t-il. Des récits initiatiques. »
C'est ainsi que paraît Les trois petits cochons. Il y a deux loups dans l'histoire.
L'un est juif, l'autre musulman... et tous les deux sont pacifiques. Alors
pourquoi leur demander d'aller croquer les petits cochons... « Les enfants ne
voient pas la même chose que les adultes. L'un s'appelle Shalom, l'autre
Salam. Pour les enfants, il n'y a pas de différence. »
Comme dans Le petit Mamadou Poucet. Les petits ne voient pas en premier
que l'enfant est noir. Il est d'abord l'enfant, face à l'ogre. Qui est borgne... « Les
adultes sont plus gênés que les enfants pour aborder certains sujets, je
l'observe fréquemment lorsque je me rends dans les écoles. »
Tarek aborde des thèmes qui n'ont encore jamais été traités pour un public
d'enfants. Dans Blanche Neige et les 7 nains et demi, il dénonce la société du
paraître, de la « starisation ». On y élit la « Nouvelle princesse »... Un pari
audacieux, quand de nombreux parents n'y voient pas forcément un problème.
Dans le cadre du projet « Le fait historique à travers la bande dessinée », les frais de
déplacement du scénariste Tarek sont pris en charge par la ville. 108 ! seront ainsi
remboursés. Il est rappelé que la ville de Condé a obtenu une subvention de 2 500 ! de la
Direction régionale des affaires culturelles pour l'action de jumelage entre le collège Dumont-
d'Urville et la médiathèque.
Au fil des ans, le salon est devenu Le salon du livre jeunesse du pays du roi Morvan se partage
un véritable rendez-vous entre les entre Guéméné et Gourin.
Pour cette 7e édition, les organisateurs ont invité trois auteurs : le Vannetais
Bruno Pilorget (illustrateur, carnettiste, peintre et sculpteur), la Stéphanoise
Marie Diaz (auteur et illustrateur) et le scénariste rennais Tarek. De
nombreuses animations et spectacles complètent un programme
particulièrement riche, axé sur les livres destinés aux 0-12 ans.
Mardi 26. Mythes et naphtalines, contes par Guylaine Kasza pour les
scolaires. A 16 h 45, inauguration du salon.
Jeudi 28. Animations pour les scolaires par la C ie L'ouïe et les autres.
24eJournées de la BD
Depuis ses débuts, le salon attire une moyenne de 2 000 visiteurs et de plus
en plus d'adultes. La grande nouveauté cette année est l'ouverture aux écoles
catholiques du Pays du roi Morvan (les 8 et 9 février à Gourin). Trois auteurs
interviendront pendant la durée du salon : Bruno Pilorget (illustrateur,
carnettiste, peintre, sculpteur), Marie Diaz (auteur et illustrateur), Tarek
(scénariste). Les animations et spectacles : « Vivants » et « La visite » par la
compagnie L'ouïe et les autres, « Mythes et Naphtalines, des contes » par
Guylaine Kasza. Le café des auteurs (rencontre avec les auteurs invités), «
L'embarca'son » (spectacle musical interactif à bord d'un manège à pédales).
À découvrir aussi : les coins à lire, les coins informatiques, le grand jeu de
l'oie, des lectures à haute voix.
Concours de « croque »
Au menu ? Jessie Magana par exemple. Elle travaille sur des ouvrages historiques et de
sciences humaines pour adultes et adolescents. Elle animera le film-débat Le général de
Bollardière et la torture aux côtés de Simone de Bollardière. Bertrand Solet, auteur de 80
romans pour la jeunesse, animera une table ronde dimanche autour du thème « Transmettre
l'esprit de la résistance aujourd'hui... »
Et aussi Magali Wiéner, Aurélie Luneau, Emmanuel Cerisier, Jean-Luc Le Pogam... À ne pas
manquer, Anne Blanchard proposera une animation intitulée Sourires de rebelles, samedi à
partir de 15 h. Dans le prolongement, des auteurs BD seront également là : Tardi, Kris, Tarek,
Vincent Pompetti...
« Ce sont de belles pointures, des gens de qualité » insistent Sophie Mallet et Marine
Montois, de la librairie Rendez-vous n'importe où. Elles espèrent bien voir le jeune public à la
rencontre des auteurs. Elles animeront le stand jeunesse avec la librairie lorientaise Comme
dans les livres. « Nous avons prévu une sélection pour tous les âges ou presque en
rapport avec le thème de la Biennale, « Rebelle et résistant » : il y aura des albums, des
romans, des documentaires... »
Enfin en lien avec le livre Le Général Popoff, tous les enfants sont invités à réaliser un croque
soldat ou un croque quelque chose : un petit personnage rebelle fabriqué avec des matériaux
simples (pâte à modeler, papier mâché...). Les trois plus originaux seront récompensés. Dépôt
des « croque » jusqu'à dimanche 15 h au stand jeunesse.
« Beyrouth, dans les années 80, en BD. » Rencontre avec Zeina Abirached
(auteur) et Bernard Magnier (Actes Sud) Zeina Abirached est l'auteur de la BD
Le jeu des hirondelles. Bernard Magnier est directeur de la collection « Afrique
» chez Actes Sud. 15 h 45.
24 auteurs
Un café BD
Deux expositions
Vincent Pompetti.
Promenons-nous au 7e salon du livre jeunesse
En prélude au programme « Berlin 20 ans sans mur », au Mémorial une double conférence sur
deux médias utilisés comme propagande.
Pif ou Superman
Pendant toute la Guerre froide, des personnages cultes ont été enrôlés. À Pif,
inventé par José Cabero, un républicain espagnol, on peut opposer le
Superman de Jerry Siegel et Joe Shruste. Les deux auteurs décryptent tout
cela avec de nombreux exemples illustrés.