Sunteți pe pagina 1din 5

Chapitre introductif : croissance, Objectifs méthodologiques : comparer des variables

monétaires dans le temps et l’espace


changement social , développement

TD 2 – Croissance en valeur , croissance en volume


Parité de pouvoir d’achat

La comparaison dans le temps d’un indicateur pour évaluer la croissance économique est rendue possible par l’utilisateur
d’un déflateur. On mesure la variation du PIB en volume ou en monnaie constante pour éliminer l’effet de l’érosion
monétaire .
Le raisonnement de la Parité de Pouvoir d’Achat La comparaison dans l’espace soulève un autre problème : comment
comparer le PIB de deux ou plusieurs pays ayant des monnaies différentes ?
Source : http://www.ac-nice.fr/lycvalbonne/?1-vaut-il-1

I. La comparaison dans le temps d’un indicateur monétaire

Méthode : allez sur le site de J.Dornbusch : http://ecomultimedia.free.fr/valeurvolume4.html

Exercice 1 : Croissance en valeur , croissance en volume

Evolution du PIB en France entre 1995 et 2003


1995 1997 1999 2001 2003
PIB en milliards d’euros courants 1181,8 1251,2 1355,1 1475,6 1557,2
Indice du PIB courant , base 100 en 1995
Indice des prix , base 100 en 1995 100 102,8 104,3 107,2 111,2
PIB en milliards d’euros constants 1995
Indice du PIB constants base 100 1995

Questions :
1. Complétez le tableau après avoir rappelé la formule vue en première permettant de passer du PIB en euros
courants au PIB en euros constants
2. Comparez l’indice du PIB en euros courants et en euros constants , base 100 en 95 . Que pouvez-vous en
conclure ?

Exercice 2 :

Consommation finale des ménages


1995 1997 1997 2001 2003
Consommation finale des ménages en valeur en milliards d’euros 649, 680, 733, 797, 854,2
0 0 8 6
Indice de la consommation finale en valeur , base 100 en 1995
Indice des prix à la consommation , base 100 1995 100 103, 104, 107, 112,1
3 4 8
Consommation finale des ménages en volume ( en euros constants
1995 )
Indice de la consommation finale en euros constants , base 100 1995

Questions :
1. Complétez le tableau

Pour s’entraîner :
http://www.etab.ac-caen.fr/gambier/siteses/file/hotpot/deflater.htm

http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/combien/volume.htm
http://i.gautier.free.fr/ses/termtd/calculstat2.htm

http://www.sesseconde.hachette-education.com/_org/SCO_0045/default.htm
II. La comparaison dans l’espace d’un indicateur monétaire

Méthode :
A:
Comment comparer le PIB de deux ou plusieurs pays ayant des monnaies différentes ?
La première solution consiste à libeller le PIB d’un pays dans la devise du pays avec lequel on mène la comparaison.
Par exemple, si on veut comparer le PIB de la France avec le PIB des Etats-Unis, on exprime le PIB de la France en $ en
se servant du taux de change (rappel : le taux de change, c’est le prix d’une monnaie par rapport à une autre). Cette
solution n’est pas sans poser de problème : en effet, est-ce la même chose d’avoir l’équivalent d’un $ en France et un $
aux EU ? Autrement dit, peut-on acheter la même quantité de biens et services avec un $ en France et avec un $ aux EU ?

Afin de prendre en compte cette distorsion, les économistes ont inventé un outil la PPA (parité de pouvoir d’achat). Le
principe est le suivant : on corrige le taux de change monétaire par une égalité de pouvoir d’achat de la monnaie.

B : diaporama
Source : http://www.ac-nice.fr/lycvalbonne/?1-vaut-il-1

Un exemple : l’index Bic Mac

A:
Pour commencer, il faut trouver des biens identiques d’un pays à l’autre. Ce n’est pas une mince affaire. Un magazine
économique anglais sérieux (The Economist) a créé le "Big Mac index" : le bien de référence est le Big Mac de Mc
Donald’s ! Cet indice, qui était au départ une plaisanterie, est devenu une référence pour des études très sérieuses. Voici
comme on procède en prenant l’exemple des Etats-Unis et de la Russie (les données sont de juillet 2007) :
Prix du Big Mac aux Etats-Unis : 3.41$
Prix du Big Mac en Russie 52.0 roubles, soit 2.03 $ (à cette date, le taux de change était le suivant : 1$=25.62 roubles)
Qu’observe-t-on : aux EU, il faut 3.41$ pour obtenir 1 Big Mac. En Russie, il faut seulement 2.03 $ (c’est-à-dire
l’équivalent de 52 roubles) pour obtenir le même bien. Autrement dit le pouvoir d’achat d’1 $ en Russie est supérieur au
pouvoir d’achat d’1 $ aux EU.
On peut donc écrire l’"égalité suivante" : 2.03 $ en Russie <=> 3.41 $ aux EU, c’est-à-dire 1$ en Russie <=> 1,68 $ aux
EU, autrement dit encore 0.60 $ en Russie <=> 1 $ aux EU.
Source : http://www.ac-nice.fr/lycvalbonne/?1-vaut-il-1

B :WHEN our economics editor invented the Big Mac index in 1986 as a light-hearted introduction to
exchange-rate theory, little did she think that 20 years later she would still be munching her way, a little less
sylph-like, around the world. As burgernomics enters its third decade, the Big Mac index is widely used and
abused around the globe. It is time to take stock of what burgers do and do not tell you about exchange rates.

The Economist's Big Mac index is based on one of the oldest concepts in international economics: the theory of
purchasing-power parity (PPP), which argues that in the long run, exchange rates should move towards levels that would
equalise the prices of an identical basket of goods and services in any two countries. Our “basket” is a McDonald's Big
Mac, produced in around 120 countries. The Big Mac PPP is the exchange rate that would leave burgers costing the same
in America as elsewhere. Thus a Big Mac in China costs 10.5 yuan, against an average price in four American cities of
$3.10 (see the first column of the table). To make the two prices equal would require an exchange rate of 3.39 yuan to the
dollar, compared with a market rate of 8.03. In other words, the yuan is 58% “undervalued” against the dollar. To put it
another way, converted into dollars at market rates the Chinese burger is the cheapest in the table.
In contrast, using the same method, the euro and sterling are overvalued against the dollar, by 22% and 18% respectively;
the Swiss and Swedish currencies are even more overvalued. On the other hand, despite its recent climb, the yen appears
to be 28% undervalued, with a PPP of only ¥81 to the dollar. Note that all emerging-market currencies also look too
cheap.
Source : LE MACDO comme référence de la PPA McCurrencies , May 25th 2006
From The Economist print edition
Questions :
Questions :
1. Donnez le mode de lecture et de calcul des chiffres entourés
2. Expliquez , à partir du texte , pourquoi le Big Mac est un bon indicateur pour comparer les monnaies
3. Trouvez dans le tableau le pays dont la monnaie paraît si l’on retient l’indicateur big mac
• la plus surévaluée par rapport à son niveau de PPA
• la moins surévaluée par rapport à son niveau de PPA
Intérêts et limites du BigMac Index

A : Cette évaluation en PPA a permis de mieux appréhender la production de certains pays : le PIB de la
Chine a quasiment doublé en calculant avec cette méthode. Plus généralement, les pays les plus pauvres ont vu
leur production réévaluée (car le pouvoir d’achat d’une monnaie comme le $ est plus élevé dans un pays pauvre
que dans un pays riche).
La production des pays ne se résume pas au Big Mac. Il faut cependant arriver à déterminer des paniers de
biens identiques entre pays pour que la comparaison ait un sens. Cela pose des problèmes redoutables : la
structure des biens consommés ne dépend pas seulement du revenu mais aussi de déterminations sociales
(valeurs, appartenance à des classes ou des groupes sociaux…) qui varient d’un pays à un autre, et également au
sein d’un même pays.
L’index Big Mac lui-même peut être critiqué : si le bien est identique d’un pays à l’autre, le prix (fixé
nationalement par Mc Donald’s) dépend à la fois du coût de production variable d’un pays à l’autre (du fait du
coût des produits nécessaires à son élaboration qui est fonction de marchés locaux) et de la politique des prix
pratiquée par l’enseigne qui répond à des objectifs stratégiques (volonté de s’implanter dans un pays, niveau de
la concurrence…)

Source : http://www.ac-nice.fr/lycvalbonne/?1-vaut-il-1

B:

The index was never intended to be a precise predictor of currency movements, simply a take-away guide to
whether currencies are at their “correct” long-run level. Curiously, however, burgernomics has an impressive
record in predicting exchange rates: currencies that show up as overvalued often tend to weaken in later years.
But you must always remember the Big Mac's limitations. Burgers cannot sensibly be traded across borders and
prices are distorted by differences in taxes and the cost of non-tradable inputs, such as rents. Despite our
frequent health warnings, some American politicians are fond of citing the Big Mac index rather too freely
when it suits their cause—most notably in their demands for a big appreciation of the Chinese currency in order
to reduce America's huge trade deficit. But the cheapness of a Big Mac in China does not really prove that the
yuan is being held far below its fair-market value. Purchasing-power parity is a long-run concept. It signals
where exchange rates are eventually heading, but it says little about today's market-equilibrium exchange rate
that would make the prices of tradable goods equal. A burger is a product of both traded and non-traded inputs.

An idea to relish
It is quite natural for average prices to be lower in poorer countries than in developed ones. Although the prices of
tradable things should be similar, non-tradable services will be cheaper because of lower wages. PPPs are therefore a
more reliable way to convert GDP per head into dollars than market exchange rates, because cheaper prices mean that
money goes further. This is also why every poor country has an implied PPP exchange rate that is higher than today's
market rate, making them all appear undervalued. Both theory and practice show that as countries get richer and their
productivity rises, their real exchange rates appreciate. But this does not mean that a currency needs to rise massively
today. Jonathan Anderson, chief economist at UBS in Hong Kong, reckons that the yuan is now only 10-15% below its
fair-market value.
Source : LE MACDO comme référence de la PPA McCurrencies , May 25th 2006
From The Economist print edition
Questions :
1. La chine, comme le pensent de nombreux politiciens américains, a-t-elle une monnaie sous-évaluée ?
2. Que pouvez vous en conclure sur l’utilisation des PPA,

S-ar putea să vă placă și