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Le président congolais Joseph Kabila a effectué le mois dernier une visite officielle
en France pour demander à Paris d’intervenir auprès du FMI pour l’allègement de sa
dette de son pays, pendant que la Chine multiplie ses investissements dans le pays.
Nicolas Sarkozy n’a pas caché sa joie de rencontrer son homologue congolais
Joseph Kabila. Il s’est dit « heureux » d’accueillir celui qui a selon lui, « réussi une
transition vers la démocratie » au Congo. Kabila mis à profit sa visite pour demander
à Sarkozy d’effacer une partie des créances congolaises après du Club de Paris, et
d’intervenir auprès du DG du FMI, Dominique Strauss-Kahn pour la signature de
nouveaux accords devant aboutir à l’allègement de la dette. Il faut noter ici que le
premier ministre congolais Antoine Gizenga avait déjà, dans une correspondance
datée du 13 juin 2008, pris l’engagement de laisser le Cabinet Deloitte Touche
effectuer un audit des états financiers 2007-2009 de la Banque Centrale Congolaise
(BCC), et d’informer le FMI en cas de tout mouvement de compte suspect. Selon
l’Elysée, que cite La Libre Belgique, le président français a répondu à son
homologue congolais qu’avant d’envisager de solliciter de nouveaux prêts, il faudrait
d’abord songer à rembourser les anciennes dettes. Une manière très claire de dire,
« vous ne devez avoir de dettes avec personne d’autre, si ce n’est nous. »
Présence chinoise