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Cerveau

L’auteur qui nous présent ce texte scientifique, commence par une description brève et
globale du cerveau humain et de ses fonctions, puis il nous décrit cinq expériences aux limites
de la conscience faites par des scientifiques sur des patients humains.

1- Description brève du cerveau


Le cerveau humain qui ne pèse que 2% du poids total du corps, est le quartier général de
la perception de nos sens. En effet, il reçoit des informations tactiles provenant de toutes les
parties du corps et qui sont traitées chacune dans sa zone réservée. La taille de ces zones est
proportionnelle à la sensibilité de cette partie du corps (c à d nombre de nerfs présents dans
cette partie et chargés d’enregistrer les informations tactiles).
Les deux hémisphères composant le cerveau sont reliés entre eux :
• l’hémisphère gauche, qui contrôle la partie droite du corps, maîtrise le langage, les
raisonnements logiques et se focalise sur les détails de l’environnement,
• l’hémisphère droit, qui contrôle la partie gauche du corps humain, perçoit le monde
d’une façon globale et est associé à l’intuition.

2- Les 5 expériences aux limites de la conscience


Expérience n°1 : dédoublement du corps

L’expérience faite par un neurobiologiste consiste à déconnecter une petite partie du


cerveau (liaison fronto-pariétale) à l’aide d’un faible courant électrique (anesthésie ou d’un
manque d’oxygène). Ceci entraîne chez le patient une illusion que son corps se dédouble et
vient se tenir face à lui, ou que son âme sort de son corps. L’auteur démontre que la zone
déconnectée dans l’expérience, est responsable d’organiser toutes les informations qui
arrivent au cerveau pour lui donner une image exacte de notre corps. Dans l’expérience, le
cerveau n’ayant pas interprété correctement les informations reçues, il invente qu’il y a un
autre corps.
L’auteur n’explique pas, si il y a une mauvaise interprétation des informations par le
cerveau, pourquoi il invente toujours un double du corps et dans la même position? Avec une
seule expérience et sur un seul patient, la théorie de « sortie du corps » ne peut être certifiée.

Expérience n°2 : impression de déjà-vu

Cette expérience aussi bizarre que fréquente a inspiré des tas de théories depuis le 19iéme
siècle, mais sans jamais trouver de preuves car le phénomène, aussi éphémère (il dure trente
secondes au maximum) qu’imprévisible, semble impossible à étudier chez l’homme. Mais
parmi les personnes souffrant d’épilepsie, les scientifiques ont remarqué qu’il y a certains qui
ressentent une impression du déjà-vu avant chaque crise. Entre 2000 et 2002, une équipe
marseillaise a introduit dans le cerveau de plusieurs patients de minuscules électrodes
capables de déconnecter pendant quelques secondes, de toutes petites zones du cerveau.
Résultat : la petite zone nommée cortex périrhinal provoque le sentiment du déjà-vu quand
on la débranche.
L’expérience française est fort intéressante et convaincante, mais elle ne prouve pas que,
les objets (ou scènes) qu’on a l’impression d’avoir déjà vue, on ne les a pas réellement vus
dans un temps passé.

Expérience n°3 : le trou noir

Le trou noir de la mémoire appelé chez les scientifiques « inctus amnésique » est une
chose bizarre qui arrive surtout aux personnes âgées. Il attaque sans prévenir et repart
quelques heures après.
Selon l’auteur, le cerveau possède deux types de mémoire : une mémoire à court terme,
qui ne dure que quelque minutes, et une mémoire à long terme, dans laquelle se fixent les
souvenirs qui restent plus longtemps. Chez les malades d’ictus amnésique, les informations
sont enregistrées dans la mémoire à court terme. L’hippocampe est une zone du cerveau qui
est chargée d’archiver les souvenirs et de les faire passer de la mémoire à court terme vers la
mémoire à long terme. Quand l’hippocampe est privé d’oxygène, à cause d’un stress ou d’un
effort physique, il ne peut faire son travail et ses souvenirs restent dans la mémoire à court
terme et s’oublient quelques minutes après.
Les scientifiques devraient étudier plus profondément cet hippocampe et faire des
expériences sur des enfants et des jeunes gens pour mieux connaitre notre mémoire.

Expérience n°4 : le somnambulisme

Ce phénomène bizarre touche surtout les enfants et les adolescents et il est très rare chez
les adultes. Une personne qui somnambule peut se lever en plein sommeil, marcher et faire
des gestes ou des mouvements plutôt ordinaires puis revenir à son lit sans se réveiller.
A Zurich, en 2000, un spécialiste du sommeil à réussi à filmer pour la première fois, ce
qui ce passe sous le crâne d’un somnambule et à enregistrer en directe l’activité de son
cerveau. Les scientifiques se sont aperçus que deux zones du cerveau qui sont chargées de
contrôler les mouvements s’activaient toutes seules, alors qu’elles devraient être au repos.
Les chercheurs scientifiques ont encore beaucoup de chemin à faire pour expliquer ce
phénomène : quelles sont les causes qui le déclenchent ? Y a-t-il des précautions à prendre
pour ne pas être somnambule ? Pourquoi ce phénomène est fréquent chez les enfants ? …

Expérience n°5 : enregistrement d’un faux souvenir

Dans les années 80, les psychiatres et les psychologues américains se sont particulièrement
intéressés au phénomène des faux souvenirs. Il semblait que de faux souvenirs pouvaient être
involontairement implantés dans la mémoire. Une psychologue Américaine a réussi à
implanter volontairement de faux souvenirs dans la mémoire d’un groupe de volontaires. Elle
leur racontait des événements réels de leur enfance (rapportés par des membres de la famille)
mais elle glissait un événement fictif parmi les authentiques et après quelque entretiens, un
cobaye sur quatre était persuadé de la réalité de l’événement. Quand on stocke le souvenir
d’un événement dans notre mémoire, il est entouré d’un tas de détails (lieu ou moment où il
s’est déroulé …) qui peuvent s’effacer avec le temps, alors qu’on nous raconte un faux
événement comme étant un souvenir de notre passé. Cette histoire se stocke aussi en
mémoire et se confond aux autres souvenirs réels ; cette confusion est fréquente chez les
personnes souffrant « d’amnésie de la source » qui est due à des disfonctionnements du cortex
frontal. Ces personnes ne se souviennent jamais de la source de leurs souvenirs et confondent
très facilement les vrais et les faux.
Ainsi, à travers ces cinq expériences, les chercheurs scientifiques ont essayé de répondre à
quelques unes parmi de nombreuses questions que l’on se pose sur le cerveau et son
fonctionnement. Mais ils ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour trouver toutes les
réponses satisfaisantes.
3- La face cachée du cerveau
La deuxième partie du texte montre la face cachée du cerveau ; parfois face à un danger, le
corps réagit souvent bien avant que notre cerveau analyse ce qui se passe. Exemple, si vous
êtes à vélo et qu’un piéton vous barre la route, au bout de 150 millisecondes, vous freinez de
toutes vos forces pour éviter le piéton, alors qu’en moyenne, il faut 500 millisecondes pour
réaliser consciemment qu’un obstacle est en face de vous. Il paraît qu’on a une sorte de pilote
automatique capable de diriger certains comportements à notre place sans que nous en ayons
vraiment conscience. On sait que les informations transmises par les yeux suivent en gros
deux voies distinctes : l’une pour l’indentification consciente, et l’autre pour l’action
inconsciente. La première permet au cerveau de décrire en 3 dimensions les détails d’un objet,
de les mémoriser, puis de les comparer à d’autres pour reconnaître l’objet une prochaine fois
et ceci demande un peu de temps. La seconde, guide nos déplacements dans l’espace, dirige
nos mains vers les objets après avoir enregistré leurs coordonnées spatiales et elle est plus
rapide : c’est la voie du « Zombie » qui est en notre cerveau. Ce zombie peut nous apprendre
les règles d’un jeu en un temps éclair sans attendre les résultats des réflexions du cerveau. Il
peu aussi nous aider à deviner les pensées secrètes d’un ami…
Mais ce « zombie » peut aussi nous manipuler. Ainsi selon une expérience faite par un
psychologue à la l’université de New York, si on donne à des étudiants une liste de mots du
genre « agressif » pour en fabriquer des phrases, dès qu’ils ont fini, le psychologue a
remarqué que ces étudiants ont eu un comportement agressif. D’un autre côté, si on donne aux
étudiants des mots du genre « gentil », ceci les rend plus calme et polis. Mais ces influences
ne durent que quelque secondes et heureusement pour nous, c’est toujours notre raison et
notre conscience qui reprend les commandes.

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