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Orfanoudakis Alexia

HK1, exposé du premier trimestre

Exposé d’HIDA : Quelles ruptures fait Giotto avec le Trecento 
italien ?

Diapositive 3 : Biographie de Giotto 

Giotto est  né à Florence en 1266. Artiste florentin du Trecento italien. Il a d’abord été peintre 
( de fresques ) : Assise, Padoue, Florence puis en 1334 fut assigné à la direction des travaux 
d’architecture et d’urbanisme de la ville de Florence ( dessins du Campanile de la cathédrale 
de Florence lui sont attribués ).
Selon Vasari, il fut l’élève de Cimabue avec qui il commença les travaux à Assise et avec qui 
il partit à Rome. Cimabue était selon Vasari «  le plus accomplit des peintres à la « maniera  
greca ». Giotto va rompre avec cette maniera. Ses œuvres ont une dimension dramatique ( du 
grec « drama » action ) et héroïque, épique : des personnages en mouvement, avec un seul et 
unique sujet à chaque fois. Ces fresques sont un livre ouvert,elles se déroulent sous nos yeux. 
Giotto   voyage   beaucoup,   mais   reste   toujours   attaché   à   la   ville   de   Florence   et   à   l’école 
florentine. 
On   nommera   Tadeo   Gaddi   et   Maso   di   Banco   comme   étant   ses   successeurs.   Mais   aucun 
d’entre eux n’a su garder la forte dimension narrative qui transparaissait dans les œuvres de 
Giotto.

Diapositive 4 : Œuvre 1 présentation

Vasari : le début de l’adolescence comme « pénombre » ou «   enfance de la Renaissance » 
opposé à la période d’art byzantin (en tout cas du Moyen Age chrétien) comme étant « les 
ténèbres ». Le passage entre Giotto et Cimabue sur les travaux de la basilique St François 
d’Assise illustre le passage des ténèbres à la pénombre.
Cimabue arrive avec Giotto à Assise en 1294 mais Giotto ne peint qu’après son voyage à 
Rome ( 1296 ). C’est le pape Nicolas IV, qui pour montrer l’importance que prend la pensée 
franciscaine a pour idée d’orner l’église supérieure de la basilique d’épisodes de la vie de St­
François. C’est la première fois que l’on peint ce sujet dans un édifice religieux, et le caractère 
particulier de ce sujet ( entre histoire et mythe ) laisse une grande part à l’imagination du 
peintre. Sujet qui n’est effectivement pas dans la tradition chrétienne.
Des 28 fresques de l’église, on peut attribuer les 21 premières à Giotto, les autres étant ( on 
pense ) peintes par ses élèves/assistants à partir de ses esquisses. Ces fresques révèlent une 
approche   plus   visuelle   de   l’art   pictural :   les   personnages   ont   des   poses   naturelles,   ils 
communiquent entre eux. Bref ils ressemblent à des humains, et tout du moins ils semblent 
agirent comme eux et non pas comme des êtres à part, sacralisés. Humanisation des scènes 
religieuses.

Diapositive 5 : Iconographie

Cf. diapositive.

Diapositive 6 : Les intérieurs « giottesques ».

Un   espace   tridimensionnel.  :   représentation   de   l’église   de   biais,   et   non   plus   de   face 


raccourcis, sorte de perspective. Ou du moins, c’est une façon de donner de la profondeur à la 
scène.   La   fresque   est   une   sorte   de   « fenêtre »   (cf.   Alberti)   qui   montre   un   autre   monde 
( cosmos : non seulement « monde » mais aussi « harmonie », « espace » ). Sorte de maison 
de poupée, espace nouveau car le personnage et le bâtiment sont liés, ils interagissent. De 
plus, un peu de référence à l’antique : bâtiment fait penser à une villa romaine.  Le bâtiment 
occupe une très grande place dans la représentation et apporte un cadre à tendance «  réaliste » 
dans lequel un personnage « saint » est représenté. Saint qui est d’ailleurs représenté un peu 
« à la maniera grecca ». En effet il est un peu trop grand et son auréole montre sa sainteté. 
On voit donc ici la naissance de l’espace moderne (amplification par les ruines). Un espace 
dans lequel est inscrit le personnage.

Diapositive 7 : fin de l’arrière­plan comme simple fond et communication des personnages 
entre eux.

« les peintres devraient savoir que…les choses (sont) vues sur


cette surface plane comme si elle était faite de verre
transparent…Je trace un rectangle de la taille qui me plaît et
j’imagine que c’est une fenêtre ouverte par laquelle je regarde
tout ce qui y sera représenté… » (Alberti)

L’arrière­plan permet de faire entrer les personnages dans un cadre, la scène prend plus de 
sens. C’est un paysage dans lequel se meuvent les personnages, ce n’est plus un simple fond 
monochrome  sur   lequel  les  personnages   viennent se   greffer les  uns  après  les  autres   pour 
symboliser une scène biblique. Ici c’est la fin de la symbolisation de l’espace et le début de 
l’arrière­plan comme outil d’effet de réel.
Par ailleurs, les personnages communiquent entre eux ( cf. détail ). Il parlent ENSEMBLE et 
traversent  la  scène. Prise  sur  le  vif. Moment,  pas  d’intemporalité. La  communication des 
personnages entre eux et avec le paysage apporte elle aussi un effet de réel, c’est une attitude 
NATURELLE. Les êtres humains auraient une telle attitude. 

Diapositive 8 : Œuvre 2, présentation : La chapelle Scrovegni.
On l’appelle aussi Chapelle « arena » dû à son emplacement ( sur une ancienne arène ). Giotto 
y travaille de 1303 à 1306. Le donateur est Enrico Scrovegni. Il veut construire cette chapelle 
pour   sa   rédemption   et   celle   de   son   père,   et   il   est   d’ailleurs   représenté  sur   la   fresque   du 
jugement dernier de la chapelle ( revers de la façade occidentale ). 
La chapelle semble faite pour les fresques de Giotto, nous avons vu qu’il a été architecte sur la 
fin de sa vie, peut­être a­t­il dessins lui même les plans de la chapelle.
D’un point de vue iconographique : le jugement dernier a une place capitale : le revers de la 
façade ouest lui est entièrement consacré. Par ailleurs les murs et le revers de la façade est ont 
pour thèmes la vie de Marie ( et celle de son père Joachim) ainsi que celle du Christ. Par 
ailleurs on note la présence des vices et des vertus ( murs nord et sud ).

Diapositive 9 : Iconographie

Cf. diapositive dossier power point.

Diapositive 10 : La communication des personnages chez Giotto.

Cette   scène   en   diptyque   montre   à   quel   point   Giotto   tenait   à   faire   communiquer   ces 
personnages   entre   eux.   Malgré   le   fait   qu’ils   soient   séparés,   l’ange   Gabriel   et   Marie 
communiquent. Ils sont agenouillés dans la même position ( symétrie ), ce qui les renvoie l’un 
à l’autre, ils se regardent au travers de toutes les autres scènes représentées.
Ils évoluent dans un cadre réaliste ce qui leur fait prendre une dimension humaine : travail sur 
la   profondeur   (   vrai   sol   avec   une   commode   qui   y   est   « posée »,   travail   sur   les   ombres, 
perspective artificielle ). Travail très minutieux : fenêtre, drapés, frises. On a à nouveau un 
effet de réel. Le personnage n’est plus un symbole, il évolue sous nos yeux dans un cadre qui 
paraît quasiment réel.
Esprit novateur, les personnages ont un « souffle ».

Diapositive 11 : La fresque du jugement dernier ou la virtuosité du peintre.

Fresque  très grande : 10m sur  8m 40. Très  impressionnant vu la nouvelle technique qu’il 


utilise : la fresque «   à la journée ». Il peint en effet sur de l’enduit frais et ne peut donc 
couvrir que de petites surfaces. 
De façon assez traditionnelle, Giotto représente le jugement dernier  sur la façade occidentale 
de la   chapelle. On peut par railleurs noter que Giotto ne rompt ici pas totalement avec la 
« maniera grecca » puisqu’il représente les saints et le christ avec des auréoles dorées et que le 
Christ est bien plus grand que les autres personnages et qu’il occupe le centre de la fresque. 
Symboliquement, le peintre montre la prépondérance du Christ sur les autres personnages.
Détail : montre la virtuosité du peintre. C’est une sorte de mise en abyme, les anges déroulent 
l’histoire de l’univers. Ils sont extérieurs à la scène et pourtant font partie des récits bibliques. 
Une mise en abyme qui montre la volonté de « narration » de Giotto. Cette fresque est donc 
comme un substitut à la bible pour l’épisode du jugement, c’est un livre ouvert sur l’histoire 
biblique.   Par   ailleurs   ces   anges   apportent   une   profondeur   à   l’œuvre,   comme   s’il   y   avait 
quelque chose derrière la fresque, qu’elle n’était qu’une « tapisserie ».

Diapositive   12 :   Les   vices   et   les   vertus   comme   approche   tridimensionnelle   des 
personnages.

Ici on peut faire le lien entre la sculpture et la peinture. En effet, la Foi rappelle étrangement 
l’Eglise du portail sud de la cathédrale de Strasbourg. Comme si elle était une sculpture en 
ronde­bosse elle aussi. Le traitement des drapés, très fins, et mettant en valeur le corps du 
personnage montre une tentative de réalisme. Le travail sur les ombres et la position aussi bien 
du   personnage   que   des   objets   (   mise   à   part   le   parchemin   )   est   très   naturel,   et   donne 
l’impression d’avoir à faire à un personnage réel, en trois dimension malgré la dimension 
massive du corps. 
Giotto, dans toute sa virtuosité montre donc que la peinture peut se hisser au même rang que 
la sculpture. La peinture elle aussi pourrait se faire reflet du réel.

Diapositive 13 : Conclusion sur L’œuvre de Giotto 

Giotto révolutionne l’art pictural en déroulant devant nous une histoire. On peut donc parler 
d’une volonté de narrativiser les scènes bibliques. 
Ses innovations résident principalement dans l’effet de réel qu’il introduit peu à peu dans l’art 
pictural. Il l’introduit par : la mise en situation de personnages qui communiquent entre eux et 
avec l’espace ( arrière­plan et bâtiments ), l’intégration d’un arrière­plan comme partie de la 
scène, le travail sur une perspective artificielle qui structure l’espace, la mise en situation de 
personnages dans un cadre de sa propre époque : comme s’il voulait dépeindre le quotidien 
des personnages bibliques (humanisation et non sacralisation ), par la représentation de scènes 
« prises sur le vif ». Il rompt donc avec la tradition chrétienne non seulement par la façon de 
traiter   les   sujets   mais   aussi   par   les   sujets   eux­mêmes :   St­François   n’avait   jamais   été 
représenté auparavant. Enfin, il rapproche l’art pictural de la sculpture dans sa capacité à 
approcher le réel et à le représenter. Mais dans ce début de Trecento, Giotto semble être le seul 
à intégrer de telles innovations à l’art pictural. Aussi, pourquoi peut­on dire qu’il rompt avec 
les autres artistes du Trecento italien ? 

Diapositive 15 : Deux écoles différentes, deux espaces différents : Giotto le florentin et 
Duccio le siennois. (crucifixions )

Giotto : Un espace aéré où les personnages peuvent et semblent se mouvoir. Cela crée un effet 
de   réel   qui   est   renforcé   par   le   fait   qu’ils   communiquent  entre   eux :   trois   personnages   du 
premier plan à droite, deux personnages du second plan à gauche ( debout ). Ils sont par 
ailleurs individualisés : on peut reconnaître les personnages, ils se distinguent les uns des 
autres. 
On voit par ailleurs l’insertion d’une symbolique païenne : les putti s’arrachent les vêtements, 
les cheveux, se tordent de douleurs. Ce sont des attitudes qu’adoptaient les Bacchiades dans la 
mythologie grecque et romaine. Cette symbolique païenne insuffle une plus grande émotion à 
l’œuvre, elle la rend plus forte au regard du fidèle.
Mais un peu de maniera greca toujours : les auréoles.

Duccio :   Un   espace   «   saturé »   de   personnages,   un   espace   scindé   en   deux.   Ils   n’ont   pas 
d’attitudes ou de positions très naturelles : la vierge qui s’évanouit par exemple. Il n’y a pas de 
mouvement individuel possible en partie dû à cet « entassement » des personnages qui donne 
l’impression que seul un mouvement de masse est possible. Dramatisation dans le mouvement 
de masse. Les anges marquent une forte évolution par rapport à l’art byzantin traditionnel + 
communication et individualisation des personnages.

Diapositive 16 : Deux écoles différentes, deux fonctions différentes 

Giotto, la fonction d’humanisation : 
Le fond est utilisé comme faisant partie de l’œuvre et dans lequel les personnages peuvent se 
mouvoir. Il y a très peu des personnages et l’espace n’est pas saturé ce qui rend la scène plus 
« réaliste », « naturelle » que celle de Duccio.
Les personnages sont individualisés : le visage et l’attitude d’Elisabeth montrent sa vieillesse 
tandis   que   celui   de   Marie   respire   la   jeunesse.   Les   corps   restent   très   massifs,   mais   les 
personnages sont pleins d’émotions : Marie et Elisabeth sont sur le point de s’embrasser.  
Scène teintée de maniera greca, mais peu important comparé à l’humanité qui en ressort.  

Duccio, la fonction de sacralisation : 
Un espace très surchargé, les personnages font l’espace ( un peu comme chez Nicola Pisano 
ou sur le portail sud de la Cathédrale de Strasbourg ), le fond n’est que très peu visible. Les 
personnages   sont   tous   très   statiques   et   dans   des   positions   peu   naturelles :   La   Vierge   par 
exemple. De plus draperies ( bord du lit de mort de la vierge ) sont totalement irréalistes. 
Enfin on a une symbolique très importante : le Christ tient la statuette à l’effigie de la vierge 
qui est censée recueillir son âme. La maniera greca est donc toujours très présente dans l’art 
pictural de l’école siennoise. Les personnages n’ont rien d’humain, et la forte symbolique 
montre cette fonction de sacralisation. 

Diapositive 17 : La perspective artificielle au service de l’effet de réel, l’exemple de la 
sainte Cène.

Giotto : Bâtiment cohérent, avec un sol un plafond, et un effet de profondeur crée par les 
fenêtres ouvertes ou entrouvertes. Le seul problème est la finesse de la colonne comparée à sa 
taille, ses proportions restent irréalistes.
Les personnages communiquent et discutent entre eux, ils sont autour d’une table, et non pas 
apposés près de la table. Table et bancs qui sont d’ailleurs assez réalistes : on peut voir les 
pieds et les vêtements sous le banc.

Duccio : Bâtiment tout aussi cohérent : porte, plafond. Mais la profondeur qu’il a tenté de 
donner à la pièce par une perspective artificielle semble trop accentuée ( cf. poutres ).
Le problème de la table : pas du tout dans une optique tridimensionnelle, comme si certains 
tentaient de renverser la table sur les autres, représentation des aliments ( juste apposés, pas de 
profondeur ). Et le banc ne laisse pas entrevoir le « bas » des corps des personnages.

Diapositive 19 : Conclusion sur Giotto dans le Trecento.

Giotto rompt avec la représentation symbolique traditionnelle de l’art pictural en incluant une 
fonction d’humanisation du sacré. On note par ailleurs une rupture avec l’espace traditionnel. 
L’espace   et   non   le   personnage   structure   l’œuvre.   Comme   nous   l’avons   déjà   vu   dans   la 
première   partie   le   fond   fait   partie   de   l’œuvre,   d’où   le   nouvel   effet   de   profondeur.   La 
profondeur associée à un traitement particulier des couleurs ( travail sur la luminosité ) sont 
un outil pour la création de l’effet de réel. C’est ce début de réalisme qui permet au fidèle de 
se   rapprocher   de   l’œuvre.   Giotto   humanise   les   personnages   bibliques   plutôt   que   de   les 
sacraliser, de les rendre inaccessibles aux fidèles.
Enfin   l’espace   moderne   de   Giotto   est   aéré   contrairement   à   ceux   des   autres   artistes   du 
Trecento, il permet aux personnages d’entrer et de sortir de la scène, de se mouvoir et de 
prendre toute leur dimension.
Cependant la rupture entre Giotto et les autres artistes du trecento n’est pas si nette, en effet, 
Giotto garde encore un peu de « maniera greca » et comme on a pu le voir Duccio innove 
aussi dans l’espace et la représentation des personnages. Les deux écoles vont par la suite 
évoluer chacune de leur côté pour mieux se retrouver à la fin du siècle. Malheureusement les 
successeurs de Giotto ne garderont pas la dimension de narration qu’il avait introduit dans 
l’art pictural.

Diapositive 20 : L’école Siennoise : Ambrogio

La présentation au temple de Ambrogio, 1342. On commence à voir un espace structuré et 
cohérent dans l’art byzantin. Cohérence du bâtiment : voûtes, sol. Utilisation de la perspective 
géométrique pour le sol. Nouveau dans la « maniera greca », utilisation du bâtiment comme 
outil   pour   un   début   de   réalisme.   La   synthèse   entre   la   cohérence  de   la   construction   et   la 
peinture  à   la   « maniera   greca »   magnifie   le   temple   et   lui   donne   une   valeur   symbolique : 
Rappelle le temple de Jérusalem. De plus, les personnages sont peu nombreux au contraire de 
chez Duccio, l’espace est donc aéré, les personnages peuvent s’y mouvoir. Ils sont moins 
statiques : le traitement du drapé permet de souligner les corps. Cette évolution de l’art de 
Duccio   montre   qu’un   contact   entre   l’école   siennoise   et   l’école   florentine   existait   très 
certainement :   utilisation   de   bâtiments   pour   structurer   l’espace   et   mise   en   place   d’une 
perspective géométrique pour une plus grande cohérence de la scène. Le sacré bien qu’étant 
magnifié commence à être humanisé car il est inséré dans un cadre réaliste et cohérent le 
rapprochant de l’homme.

Diapositive   21 :   l’école   florentine   avec   Gaddi   Tadeo   qui   va   encore   plus   loin   dans   la 
« bonne manière ».

La présentation au temple, Chapelle Santa Croce Florence.
Un espace cohérent et réaliste, donné par la mise en place de bâtiment de biais à la manière de 
Giotto. Les bâtiments sont bien plus complexes que ceux de Giotto et montrent la virtuosité de 
l’artiste.  Utilisation de la  perspective géométrique  pour  les marches,  montre l’évolution  à 
partir de la peinture de Giotto qui n’utilisait qu’une perspective artificielle et approximative. 
On peut par ailleurs noter un travail de la visualisation du réel : adaptation de la taille des 
personnages en fonction de leur place dans l’œuvre : premier, deuxième, troisième plans. On 
retrouve l’esprit de Giotto dans le mouvement des personnages : sorte de photo, d’instantané. 
Les enfants montent les marches. Cependant les corps restent très massifs. On voit bien que 
l’artiste a voulu représenter un moment et non une scène biblique intemporelle : jeune fille 
passant la tête par la fenêtre. Les personnages sont individualisés. Cependant on note toujours 
la présence de l’art byzantin par les auréoles des saints.
Le peintre travaille donc à partir de l’observation de la nature, et du réel. La scène est plus 
réaliste que celle d’Ambrogio car le mouvement et le la prise sur le vif des personnages donne 
un souffle à l’œuvre. L’œuvre ne s’inscrit plus dans une dimension intemporelle. 

Diapositive 22 : Conclusion sur les successeurs de Giotto
Cf. dossier power point.

Diapositive 23 : Conclusion Générale
Giotto rompt effectivement avec les autres artistes du trecento, mais il ne sera pas forcément 
suivi par ses successeurs. 
Les différentes ruptures : 
- Rupture   dans   la   façon  de   peindre :   peinture  à  la   journée   sur   fresque,  avec   enduit. 
Travail sur la lumière et couleurs plus naturelles : observation du réel.
- Narration des épisodes : les fresques se déroulent sous nos yeux.
- Un nouvel effet de réel qui est apporté par : créer un cadre cohérent par l’utilisation de 
la   profondeur   (   bâtiments   de   biais   ),   humanisation   des   personnages   par   leur 
représentation dans un cadre quotidien et non sacralisé, biblique. On note aussi un 
effet de réel apporté par l’émotion insufflée aux personnages et à leur représentation 
en mouvement, pris sur le vif.
- De   plus,   le   naturalisme   de   Giotto   vient   très   certainement   d’une   volonté   de   faire 
interagir les personnages et l’espace entre eux.
- Le   peintre   crée   un   monde   nouveau,   et   s’amuse   à   tromper   le   spectateur :   mise   en 
abyme, trompe l’œil…
Giotto était donc un maître capable de faire vivre une œuvre picturale sans pour autant être 
réaliste. L’émotion et le mouvement ainsi que le «  naturalisme » des personnages permettent 
de donner du « souffle » à l’œuvre. Giotto était le seul à pouvoir intégrer ce « souffle » à ses 
œuvres. Ses successeurs le suivront pour ce qui est des nouvelles approches picturales en 
général, mais aucun d’eux ne sera capable d’insuffler une dimension aussi dramatique que 
Giotto l’a fait.

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