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Eclaircissement de la position de Sheikh Muhammad


Ibn Abd el-Wahhâb face aux Ottomans

Certains des ennemis de la da'wah salafiyyah ont prétendu que SHeikh Muhammed
Ibn Abd el-Wahhâb s'était divisé/séparé du Khalifat ottoman et avait ainsi quitté la
Djamâ'ah en toute désobéissance.

Ibn Faliq décrit le « tawhîd » des suiveurs de la « Da'wah Salafiyyah » [L'appel sur le
chemin des Anciens pieux prédécesseurs] de la sorte : « Quant à leur tawhîd, il
comprend le fait de sortir contre les musulmans...et ceci est de la mécréance , non du
tawhîd ».

S'adressant à eux [aux Wahhabites], 'Omar Al-Mahjoub a dit : « ...et vous êtes
tombés dans la désobéissance ».

Ibn 'Abidîn dans son commentaire a décrit les suiveurs de cette da'wah comme étant
des « Khawaridjs », sous le chapitre intitulé : «Les injustes/oppresseurs (al
boughât)», et ce sont ceux qui vont contre l'obéissance due à l'Imâm, sans aucune
preuve [pour faire cela]. [1]

Dahlan prétend que les suiveurs de Sheikh Muhammed Ibn Abd el-Wahhâb : « ...se
sont émancipés de la Djamâ'ah ». [2]

Az-Zahawî prétend de même qu'ils sont connus pour : « .. Déserter l'obéissance dûe
au Amîr al-Mou'minîn [Emir des croyants] ».

Bien des ennemis de la da'wah ont décrit le SHeikh et ses suiveurs comme des
Khawaridjes, car l'un des attributs des Khawaridjs est qu'ils sortent contre l'Imâm des
musulmans, et ils deviennent désobéissants aussitôt qu'ils observent des péchés de
cet Imâm, qui sont largement moindres que des « Kufr Akbar » [grande mécréance].

Et ceci est illustré par ce que Al-Amlî dit : « Les Khawaridjs ont rendu le combat
contre les rois des musulmans et le fait de sortir contre eux, permis.... de même les
Wahhabites ».

L'auteur du livre « Résumé de l'Histoire des Arabes » inclut un chapitre dans son
livre intitulé : « L'insurrection des Wahhabites contre l'obéissance ».

1
Abd ul-Qadim prétend que l'apparition du Wahhabismes fut l'une des raisons derrière
la chute du Khalifa ; il dit : « Les Wahhabites ont fondé un état au sein même de
l'Etat Islamique, sous le commandement de Muhammad Ibn Sa'oud, puis de son fils
Abdel 'Aziz. L'Angleterre les a soutenus avec des armes et de l'argent, et, basés sur
l'idéologie, ils se sont mis en avant dans la conquête de terres islamiques qui étaient
sous le contrôle de Sultans, en d'autres termes, ils ont brandi l'épée contre le Calife et
assassiné l'armée musulmane, l'armée du Amîr al-Mou'minîn [Emir des Croyants] par
le biais de l'instigation et du soutien de l'Angleterre ».

Et avant de commencer à répondre aux accusations portées contre SHeikh


Muhammed Ibn Abd el-Wahhâb de révolte contre le Calife, il est bon de mentionner
ce que le SHeikh tenait comme croyance nécessitant l'obéissance à l'Imâm des
musulmans, qu'ils soient des hommes pieux ou des pécheurs, sauf s'ils ordonnent une
désobéissance à Allah, car l'obéissance envers eux ne s'engage que dans les choses
qui sont bonnes.

Le « Sheikh » dit dans sa lettre adressée aux gens de Qassîm : « Et je tiens pour
croyance l'obligation de se soummettre et d'être obéissant envers les Imams des
mouslims, ceux qui sont droits tout comme ceux qui sont pécheurs parmi eux, tant
qu'ils n'ordonnent pas une désobéissance à Allâh, et envers la personne responsable
du Khalifa . Celui autour duquel les gens se sont réunis et l'ont accepté, de même que
celui qui a forcé son chemin pour devenir Calife, l'obéissance envers lui est
obligatoire, et se révolter contre lui est « harâm » [interdit] ».

Il dit également :

« La troisième base : afin de rendre notre résumé complet, nous devons écouter et
obéir à ceux qui nous dirigent, même s'il est un esclave Abissin, et Allâh a expliqué
ceci complètement dans de nombreuses formes d'explications, législatives et
destinées [note du traducteur : révélation du destin] - [3], et cette base est devenue
inconnue à bon nombre de ceux qui prétendent avoir de la science, sans jamais se
soucier de la mettre en pratique. »

En répondant à de telles allégations, une question se doit d'être posée : le Nadj, fut-il
le lieu de base de ce mouvement, sous le contrôle du « Khalifat Ottoman » ?

Dr Sâlih al-'Ubud répond :

« En général, le « Nadj » n'a jamais été témoin de la souveraineté des Ottomans, car
leur pouvoir ne l'a jamais atteint, ni leurs gouverneurs, et à aucun moment précédant
l'époque de SHeikh Muhammed Ibn Abd el-Wahhâb un drapeau Turk n'y fut mis en
berne. Ce qui prouve cette réalité est la lecture faite à travers la division des contrées
que les Ottomans gouvernaient. Un traité établi par Yamin 'Ali Afandî [qui fut le

2
trésorier du livre Hanaqî en l'an 1018H/1609], et intitulé « Les lois des Ottomans/ les
contenus du livre de Diwan », révèle qu' à partir du onzième siècle, le Khilafa
Ottoman se divisa en deux parties distinctes (iyala), et les quatorze qui en composent
chacune sont arabes, et le Nadj n'est pas inclus dans celles-ci, excepté pour «Al-
Ihsa», si on devait le considérer comme faisant partie du Nadj. »

Sheikh 'Abdullâh Al-'Uthaymîne dit :

« Avant que surgisse l'appel de SHeikh Muhammed Ibn Abd el-Wahhâb , le Nadj
n'était pas sous domination directe des Ottomans, ni n'a été témoin d'aucune
souveraineté d'eux dans une de ses parties. Bani Jabr, Bani Khalid, et les Sharif
n'étaient point des souverains, et les conflits armés entre tribus du Nadj étaient de
coutume. »

Dr Ajil an-Nashmî dit :

« Le Khilâfa ne prêtait pas attention au Nadj et a ses territoires voisins. Cette ligne de
conduite peut être attribuée à l'immensité du Nadj d'une part, et d'autre part à la
présence de la fragmentation tribale en son sein ».

Ce qui prouve que la position du SHeikh était bonne et que le SHeikh n'a pas hésité
quant au fait que son mouvement n'était pas lié au Khilâfa est la lettre envoyée à
Fadil Al-Mazid , le gouverneur du désert Syrien :
« Cette chose qu'ils ont désapprouvée de moi, qu'ils ont détestée de moi et qui a créé
l'inimitié entre eux et moi, s'ils interrogent quelque savant que ce soit en Syrie ou au
Yémen ou autres dessus, ces derniers diront : c'est la vérité et c'est la religion d'Allâh
et de Son messager (sallallahu alayhi wa sallam). Cependant, je ne puis la rendre
publique dans ma contrée car l'état ne l'approuve pas", et Ibn 'Abd el-Wahhâb put le
faire car le gouverneur de sa contrée ne l'a pas désapprouvé, plutôt, lorsqu'il sut la
vérité, il la suivit..

Quant aux allégations de « dhulm » [injustice, tyrannie, oppression] comme quoi le


mouvement de SHeikh fut l'une des raisons pour la chute du Khilâfa, et que les
Anglais aidèrent les Wahhabites à atteindre ce but, alors Muhammad Mahdi al-
Istanbulî répond à cette piètre accusation :

«Il incombe à cet auteur d'appuyer son opinion avec des preuves, et , dans le passé, le
poète a dit : si les accusations ne sont pas basées sur des preuves/des textes, alors
c'est une preuve de sottise. Au contraire, l'Histoire révèle que les Anglais furent
opposés à ce mouvement dès le départ, craignant un renouveau du monde
islamique».

3
Al-Istanbulî dit aussi :

« Il est étrange, à la fois amusant et désolant que cet auteur accuse le mouvement du
SHeikh d'être l'une des causes de la chute du Khalifat ottoman. Il est inutile de dire
que ce mouvement fut fondé en l'an 1811, et que le Khalifat fut détruit l'année 1922.»
Et ce qui prouve que les Anglais étaient contre le mouvement Wahhabites est qu'ils
envoyèrent leur capitaine Foster Saddler afin de féliciter Ibrahim Pasha de la victoire
qu'il avait obtenue sur les Wahhabites - désignant là la bataille de Dar'iyyah - et de
confirmer également combien enclin ce dernier était à coopérer avec le British Act
contre le piratage des Wahhabites dans le Golf Arabic [des attaques/kidnapping
extrêmement agressifs envers des vaisseaux anglais Royaux qui parcouraient le Golf
et l'Océan indien transportant les trésors d'Inde vers l'Empire étaient menés par des
centres Wahhabites connus sur la côte du Golf - qui , jusqu'aussi récemment que
dans les années 50, était désigné sur les cartes internationales comme la côte des
pirates - tel que Sharjah et Rasoul-Khaymah].

Bien plus, cette lettre affirme clairement l'intention du gouvernement britannique de


créer un accord avec Ibrahim Pasha, dans l'intention d'annihiler le contrôle des
Wahhabites.

Sheikh Mohammad Ibn Mandthour an-Nawmanî dit :

« Les Anglais ont utilisé la position en Inde qui s'opposait à Sheikh Muhammed Ibn
Abd el-Wahhâb afin de lancer à quiconque s'opposait à eux le label de " Wahhabite".
Et de cette façon, les Anglais appelèrent les savants de ola ville de Déonband en Inde
les Wahhabites, dû à leur opposition aux anglais ».

Plutôt, le prêtre Zuimer mentionna que les Wahhabites en Inde ne propageaient pas
leur dogme car l'appel au Djihâd contre les anglais leur était attribué. [4]

[1] Hâshiyah Ibn-'Abidîn - 4/262.

[2] ad-Durar us-Sunniyyah fir-Radd al-Wahhâbiyyah - pg. 23

[3] Hadith n°28, arba'în an-nawawiyah

[4] Kitab Réfutation des accusations des opposants à la da'wah de Muhammad Ibn Abd el-Wahhâb

Tiré du site Troid.org, traduit de l'anglais au français par Oummou Souleyman.

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