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FLTR 1510 : littérature européenne

Euripide :
Tragédie évolue de manière sensible pas au niveau du la dramaturgie mais Euripide n’est
plus du tout un poète intéressé par l’action des dieux sur l’homme. Désormais le théâtre
devient un théâtre philosophique où le dramaturge réfléchit => théâtre à thèse
On réfléchit en fonction de l’évolution de la philo => intérêt porté à l’individu et à son
comportement => Q de type éthique, moral (importance que prennent dans l’individu les
passions humaines : colère, amour, …) éléments qui conditionnent l’action de l’homme.
Fatalité extérieure à l’homme, de dieu, que le conditionnement de ce qui est à l’intérieur
de l’homme ( passions, caractère, …) forte influence sur théâtre, tragédie romaine.
17 tragédies d’Euripide. Théâtre parlait davantage à Rome que les autres. Une des
passions qui apparaît de façon extrêmement sensible dans ce théâtre est l’amour.
L’amour (heureux ou déçu) commence à prendre une place importante dans la littérature
et la tragédie (Phèdre & son gendre, Andromaque & Hector). Hommes de ce temps là ne
croient plus à une intervention permanente de la divinité : l’homme devient responsable
de son destin et ce qui conditionne son *** sont ses passions (tragédie d’Hécube).

B. La comédie

Comos = le village, la campagne


Sorte de représentation de mise en scène liée à ce qui se passe dans la campagne, faits,
rituels campagnards, vie des paysans et en lien avec Dionysos. L’origine de la comédie
est p-ê à chercher dans les grandes fêtes de Dionysos dans les campagnes, liée à tous les
rituels d’ivresse => certaines pratiques religieuses.
Met en scène non seulement rite du vin, mais aussi la danse, orgie, rites de fécondité,
indécence, grossièreté
Comédie ancienne : extraordinaire grossièreté, agressivité du théâtre, … théâtre critique
qui peut être très grossier (critique sociale, politique, …)

Aristophane :
2ème moitié du 5ème s. : principal représentant de la comédie ancienne. Ecrit un théâtre
mordant, agressif contre la société de son temps. En réalité, théâtre réactionnaire.
Critique pas nécessairement un progrès que l’on veut amener : une critique systématique
de la société de son temps parce qu’il défend un certain nombre d’intérêts de caste et
non pas collectif. Parfois s’attaque à des démagogues, mais dans d’autres il s’attaque à
des personnages qui on fait évoluer l’idée même que l’on peut avoir de l’homme en tant
qu’individu et d’être collectif comme Socrate.
Il écrit un plaidoyer pour la paix alors que sa cité connaît un temps de guerre. Société
idéale pour lui = société des oiseaux. Ils sont parvenus à se créer une société ni sur terre
ni dans le ciel, ni homme, ni dieu => bonheur parfait, utopie.
Il critique des grands personnages de son temps à cause des valeurs progressistes qu’ils
défendent.
Acteurs déguisés, masque qui fait partie de tous les costumes, ailes d’oiseau. Un
personnage joue de la « flûte » (aulos) => théâtre musical.

Ménandre :
Vit un siècle après Aristophane (340, milieu du 4ème siècle) société a beaucoup évolué.
Ménandre incarne ce mouvement théâtral appelé la comédie nouvelle : doit faire rire,
éventuellement critique, mais qui s’exprime de manière plus raffinée, policée, et qui ne
s’attaque plus à la collectivité, qui ne présente plus une critique sociale mais qui
s’intéresse aux individus (épicurisme, stoïcisme). Critique d’attitudes/comportements
individuels : mœurs privés (grincheux, avare, belle-mère insupportable, marâtres
indulgentes, fils de famille mal tournés, malhonnêteté, … pers. Qui deviendront des types
=> répertoire d’individus avec défauts/qualités typiques)
Créateur de types théâtraux qui inspireront Molière et Térence par exemple.
C. La poésie lyrique

Encore aujourd’hui, chanson à texte remonte à l’antiquité.


Poésie lyrique : apparue au jour où l’épopée n’a plus été jugée satisfaisante pour
exprimer les scènes du cœur. Haine, amour, rancœur, amertume, … émotions de tous les
jours non exprimés dans l’Epopée.
Dans ce petit poème, on peut mettre tous ces états d’âme. Un poète chante ses états
d’âme personnels, accompagné d’un instrument à cordes (pour garder bouche libre) : lyra
(=> lyre) donne son nom à la poésie lyrique.
Poésie monodique : une seule personne qui chante.
Poésie chorale : Poésie chantée par un chœur : Sentiments plus collectifs, joie d’une
grande victoire => cité demande de composé un hymne en honneur de cette victoire, …
se chante également. Chanteurs sont dans un chœur, doivent harmoniser leurs voix, et
instruments à bouche les accompagnent. (Aulos = flûte double)

Valeur littéraire aux dialectes : chaque type de poésie a un dialecte précis et est consacré
à une certaine forme de poésie.
Lyrisme ionien : « Elégie » ou « Iambes » : 2 genres poétiques assez agressifs : expriment
sentiments agressifs et nostalgiques
Lyrisme lesbien : apparition de la strophe. Strophe est une invention de poètes qui se
trouvaient sur l’île de Lesbos (Alcée et Sappho : 1ere femme poète).

Le lyrisme dorien : lyrisme choral (=/=monodique) destiné à chanter des grands états
d’âme collectifs. Principal représentant = Pindare.

Lyrisme alexandrin : raffinement extrême, hermétisme de l’expression, sens du


raffinement poétique. Poésie extrêmement complexe où tous les mots sont pesés. On ne
tolère pas la moindre imperfection au risque de transformer la poésie en galimatias. Met
en œuvre sentiments, personnages qui n’appartiennent pas à la vie courante => genre
de l’idylle, pastorale, bucolique, … met en scène situations hors du temps, inhabituelles,
« monde artificiel ».

L’histoire

L’histoire est un genre littéraire avant toute chose. Ce n’est pas une discipline
scientifique. Genre qui fait appel à toutes les techniques de la littérature. Conditionne le
regard sur les historiens de l’antiquité. Ils sont d’abord des hommes de lettre, et non pas
des savants. Ce qu’ils cherchent à faire n’est pas chercher la vérité du passé pour la
retranscrire le plus exactement possible. Ils cherchent à raconter le passé comme le fait
un homme de lettres. L’histoire est un récit => un historien ne peut pas admettre que
quand il raconte quelque chose il ne sait pas quelque chose : quand il y a des trous, il
invente. Le passé est recomposé par les historiens. L’histoire est le moment où l’homme
décide que la destinée s’inscrit dans le temps et non plus dans le monde des dieux.
L’histoire c’est raconter la destinée des hommes dans leur temps indépendamment de la
volonté des dieux. On raconte simplement ce qui arrive aux hommes, dieux n’ont plus
d’action. Un des signes : histoire n’est plus écrite en poésie mais en prose. La poésie est
réservée pour le monde des dieux, prose pour ce qui relève du monde des hommes. 2
grands noms :

Hérodote :

Le mot histoire vient du grec historia qui signifie enquête, recherche, et Hérodote donne
pour la première fois le titre « historia » à son œuvre (né vers 485). Hérodote sera
présenté pas Cicéron comme le père de l’histoire. Il s’intéresse aux faits et gestes de
l’homme. Il décrit sous la forme d’un grand reportage et ce reportage, il le fait en
voyageant beaucoup, pour voir comment vivent les hommes( Asie mineure, Sicile,
méditerranée, Egypte, …). Il s’intéresse à des « barbares » (celui qui quand il parle fait
« brbrbr » => qui parle une langue dont on ne comprend rien). Gens qui ne parlent pas
le grecs qui émettent des sons qu’il ne comprend pas. Il englobe le non-grec. Le but son
œuvre est d’étudier des faits et gestes contrôlables dans l’expérience humaine, qui
change d’une civilisation à une autre. Donne une série d’informations sur des sujets tels
que la géographie.

Thucydide :

Personnage très actif dans la cité. Il a connu une des périodes les plus troublées de la
Grèce : guerre du Péloponnèse. Historien de cette guerre. Thucydide est le père de la
science historique. Il introduit dans l’œuvre historique une dimension relativement
ignorée d’Hérodote : la possibilité de contrôler dans les faits, dans l’observation des
choses qu’il raconte. Il veut savoir contrôler ce qu’il dit : veut s’intéresser à des choses
qu’il connaît personnellement. Historien des temps présents : ne s’intéresse qu’aux faits
d’actualité. Essaie de comprendre ce qui se passe, pourquoi ça se passe. Il n’est pas un
raconteur d’histoire, n’introduit pas de merveilleux dans son texte, beaucoup plus
rationnel. Démonte le mécanisme des événements.

L’héritage latin
Religion latine ? Art latin ? Philosophie latine ? Histoire latine ? On parle d’histoire
romaine, art romain, religion romaine, … Quand en Grèce on parle d’un ensemble, pour
ce qui est du latin, on parle d’une cité = différence fondamentale entre 2 héritages.
Héritage latin, en réalité, est l’héritage d’une ville qui un jour a décidé de prendre en
charge le monde entier. Perspective radicalement différente. Rome a décidé un jour d’être
la tête du monde et à ce titre là, Rome n’a plus toléré qu’il y ait autre chose qu’elle. Ce
qui n’était pas elle est devenu rien. A Rome, le barbare est quelqu’un qui ne relève pas
du monde humain. Ce que Rome n’a pas conquis n’existe pas. Les romains vont
s’attacher à reproduire partout où ils vont le modèle de leur culture, lois, cités, …
MAIS Romains sont ouverts aux autres cultures, mais toujours intéressés à intégrer ces
cultures dans leur propre système de valeurs (christianisme).
Romains n’ont inventé aucun genre littéraire (à part satire et roman), ils ont assimilé tous
les genres grecs. Littérature latine = littérature de Rome. Dialecte de Rome s’est imposé :
le latin.
La conscience culturelle romaine s’est construite au contact de la Grèce.

Spectacle :
Culture latine est entièrement une culture de spectacle. Tout à Rome passe par le
spectacle. On ritualise tous les gestes. Les gestes de la vie quotidienne sont des rites.
Toute la vie est une mise en scène. Paradoxalement, on n’a pas conservé grand-chose du
théâtre latin/romain, seulement 2 grands noms : Plaute et Térence, auteurs de comédie.

Plaute écrivait une comédie dont le but est de faire rire, peu importe les invraisemblances
de l’action. Pas une critique sociale, mais s’intéresse à des mœurs privés. On rigole de
son voisin le plus possible.
Térence s’adresse à un public plus raffiné, plus « BCBG », c’est un théâtre moins marrant
mais ou on invite quand même à réfléchir.

La satura = spectacle improvisé qui a lieu à certaines fêtes (mariage, …) se lancer des
blagues les uns aux autres. => en musique => Les chœurs s’affrontaient => satire
Le terme satura = potpourris, mélange, ratatouille.

Pas un genre littéraire, mais un spectacle (pas de textes) : ritualisation, mise en scène,
réglementation, …

Cicéron et sa génération :
Combat et passion
Cicéron : l’idéal romain
Littérature de combat/passion. Cela correspond à l’évolution de la société. Il travaille au
1er siècle avant J.-C.. C’est une période marquée à Rome par le temps des guerres civiles.
Le temps des proscriptions, des trahisons, un temps de guerre, période troublée. Hommes
de ce temps, lettrés, sont un reflet de ce climat social et politique troublé. Cicéron né en
106 av. J-C. et meurt en 43, assassiné. Il représente l’idéal romain à savoir qu’un romain
est 2 choses : il doit être à la fois un homme cultivé, homme de lettres, et un homme
d’action. L’idéal du romain ne peut pas être un homme de lettre sans action dans sa cité,
ni ayant qu’une action civique et politique => capable de travailler dans les 2 domaines.
Cicéron a à la fois une réflexion politique et philosophique, qui pense au service de la cité
et qui agit dans la cité au service de la pensée. Son œuvre se divise en 2 parties : l’œuvre
d’un penseur (dialogues philosophiques, de republica : Platon a aussi écrit un traité sur la
république MAIS =/= entre les 2 ; Platon = philosophe sans action dans la vie politique.
Idéal déconnecté de la réalité. Quand Cicéron réfléchit sur la politique, il a en tête la vie
politique de son temps : propose programme, personnage, chef d’état politique à même
de faire progresser la vie de l’homme en société, …)
Il écrit une œuvre plus attachée à son action politique (il a réussi à faire échouer les
conjurations de Catilina) : les Catilinaires et les Philippiques (dirigées contre Marc-
Antoine). Cicéron a été tué par les hommes de Marc-Antoine et ils ont montré ses mains
pour montré que ce sont elles qui ont causé sa mort.
Il a mis au point de façon définitive la perfection de la langue latine en en faisant une
langue capable d’exprimer tout. Elle peut maintenant exprimer les grandes valeurs
humaines => langue universelle de la pensée.

César :
Partage même vision de l’idéal romain que Cicéron.
Stratège mythique.
Jules César : très actif dans la vie politique de son temps. Homme politique et soldat de
génie ; témoin de lui-même avec un recul qui lui permet de garder une forme
d’objectivité relative qui ne l’implique pas de la même façon dans les faits que s’il disait
« je ». Il parle de lui à la 3ème personne mais il prend toujours par rapport à lui-même une
distance. César est un homme de lettres. Il écrit une pièce de théâtre, un traité de
grammaire, …
Capable de créer un massacre pendant la journée et le soir écrit un traité de grammaire.
Profondément impliqué dans la vie de son temps.

Passion et lyrisme

Catulle :
Mort à 30 ans, flambeur (n’a pas pris soin de lui-même) : né en 87, mort en 54. Poète qui
a décidé de renouveler la vieille poésie latine (lourde, pesante sur le plan des idées,
vieilles valeurs, langue pas raffinée) en s’inspirant du lyrisme alexandrin : poésie raffinée
à la limite de l’hermétisme, soucieuse de la forme littéraire. Il va s’inspirer de cette
poésie artificielle (non péjoratif) qui prend conscience d’elle-même pour exprimer des
nouvelles valeurs (ex : amour passionné, turbulent, troublé). Catulle raconte les rapports
amoureux qu’il a eu avec Lesbie : passe d’un amour heureux, tendre, mais aussi troublant
à travers son lyrisme et en même temps sa poésie est très soignée.

Lucrèce :
Poète mystérieux : vit à la même époque que Cicéron. Cicéron va éditer le poème de
Lucrèce. Il écrit une longue épopée mais qui ne ressemble pas du tout aux autres : c’est
une épopée didactique où le héros est un philosophe, il n’y a pas d’histoire. De Natura
Rerum (Ce qui est en train de naître ; processus de la naissance des choses) évoque
« l’évolution », le processus par lequel les choses (tout : éléments naturels, astres,
sentiments, amour, haine, qualités qui permettent de vivre individuellement et en
société) adviennent. Processus par lequel le monde vit. But = débarrasser l’homme de
toute une série de craintes (2 en particulier : mort et dieux). Il estime que ces 2 peurs
sont destructrices de l’humanité. Les dieux existent mais ils ne s’occupent pas des
hommes, ils vivent dans des mondes extérieurs aux hommes. Il ne faut pas avoir peur de
la mort : la mort est un changement d’état. Il donne une explication : philosophe
épicurien : le monde est fabriqué par des atomes qui de toute éternité tombent. Ces
atomes dévient de leur trajectoire et se rencontrent pour créer des agglomérats. Ceux-ci
sont les « choses ». Un jour, ces atomes peuvent de nouveau se séparer pour continuer
leur route = la mort. Tout est mortel : civilisation, langue, homme, cité, … explication
rationaliste du monde.

Le combat d’Epicure est une guerre menée contre les peurs de l’homme en disant que
ces peurs n’ont pas lieu d’être.

 poésie de Lucrèce = totalement désengagée, proclame que l’homme doit se


soucier de lui-même et de ce qui lui fait plaisir à lui : philosophie du plaisir mais
pas purement égoïste. L’homme doit se soucier de soi et du temps qui lui est
donné dans l’instant présent. Il n’y a pas d’au-delà, pas d’immortalité. Lucrèce
regarde l’action des hommes qui se détruisent eux-mêmes.

Les temps d’Auguste : les espérances d’une nouvelle fondation

31 av. n. è. : pouvoir n’est plus disputé entre plusieurs personnes à Rome : Auguste prend
le pouvoir => empire.
Avantage : régime qui instaure un temps de grande stabilité
Désavantage : régime particulièrement totalitaire, un seul homme assure le pouvoir. Il va
essayer d’assurer cette nouvelle légitimité dans la population. Rappelle un vieux pouvoir
(des rois) que les romains haïssaient. Il a fallu les habituer à un pouvoir plus totalitaire.
Pour ce faire, il s’est dit que la politique ne suffisait pas, l’armée ne suffisait pas, il fallait
des relais culturels : il s’est entouré de gens capables de diffuser ces nouvelles idées
notamment par la littérature. Il s’est entouré de trois personnes : Virgile (mythe : rattache
aux origines divines => légitimité), Horace (poète classique, du juste milieu, de
l’équilibre, de la forme, clarté, permet aux hommes d’oublier la période sombre des
guerres civiles, de crises => retrouver plaisirs quotidiens => réintroduit l’amour comme
valeur littéraire de grand équilibre), Tite-Live (histoire : commence quand Virgile arrête
son Enéide : début évoque la fin de Virgile, évoque cela comme un mythe).
+ Ovide : poète anti-horatien, anti-virgilien, …

Virgile

Naît à Mantoue en -70, meurt à Brinde (S Italie) en -19. La référence du règne d’Auguste.
Il a connu les dernières convulsions de la république, et l’avènement de ce nouveau
régime. Il va en chanter les valeurs, les réformes, montrer qu’il est indispensable pour
restaurer la paix. 3 œuvres : Bucoliques, Géorgiques et Eneide.
Bucoliques : recueil d’une 10aine de poèmes qui s’inspire de la poésie alexandrine
(artificielle, de berger qui rappelle une sorte d’âge d’or). Il écrit son œuvre dans
lesquelles on trouve comme personnages principaux des bergers qui se livrent à des
combats littéraires, avec des chants alternés, … Evoque un âge d’or, de paix, où la poésie
est une valeur fondamentale. Œuvre qui montre une grande maîtrise et un souci formel.
Se présente de façon cyclique, structure en anneaux (base de construction poétique) : les
poèmes se répondent les uns aux autres. Bucolique 5 : raconte l’apothéose d’un dieu
(Daphnis) dans laquelle les contemporains de Virgil ont cru lire le personnage de Jules
César. Personnages sont masqués. Bucolique 4 et 6 : particulières, prophétiques :
annoncent des temps nouveaux. 4 : évoque le grand chant de la Sybille, retour de l’âge
d’or : colle parfaitement à l’actualité politique ; Auguste est le principal responsable de ce
retour à l’âge d’or. ********

On attribuait des terres aux vétérans : réforme agraire, exproprier fermiers, paysans
d’Italie, chercher dans les villes qui n’ont pas marqué beaucoup d’enthousiasme lors de
sa *** => il a pris la terre du père de Virgile : il inclut cet aspect autobiographique dans
les bucoliques (1 et 9).
Géorgiques : 4 poèmes : poète chante poésie de campagne italienne. Œuvre de
commande :Auguste a demandé à Virgile d’écrire ce recueil pour faire passer dans les
mentalités des grands projets de réformes qu’il avait en particulier pour inviter les
Romains à se débarrasser des vieilles valeurs. Œuvre de « réarmement moral »
2 poèmes pour l’agriculture, pour l’élevage (moissons (champs), arbres (vigne) ; élevage
(gros bétail), abeilles (apiculture)). Père de Virgile était apiculteur.

Programme *** de cette œuvre : pressent dans premier livre. Recueil s’ouvre par des vers
à la gloire d’Auguste.
Lorsque Virgile décrit la société des abeilles, chacun a sa place, chacun est dirigé par un
roi, les paresseux sont jetés à la porte, société à la fois d’ouvrières, voyageuses, …
société dont les nations ont l’intérêt se s’inspirer.

Virgile va reprendre la comparaison avec les abeilles dans l’Enéide : chant 1 : Enée arrive
à Carthage, découvre une ville en construction qu’il compare à la société des abeilles.
Copié collé de la 4ème Géorgiques. ******
Géorgiques sont une œuvre qui reproduit un genre grec (poésie à caractère campagnard
d’Hésiode qui a écrit les travaux et les jours, il racontait les activités de la campagne
(quand, comment)).

***Dans chacun des 4 livres, récit mythologique qui illustre dans l’histoire d’un mythe, les
propos didactiques tenus par Hésiode.

Livre 4 : histoire des abeilles : mythe d’Orphée et d’Eurydice.

Enéide : long poème en 12 chants, commence en -29, ne terminera pas complètement


(certains vers ne sont pas complets). Il demande de détruire cette œuvre. Le
correspondant romain des épopées homériques. Ambition de donner à Rome un œuvre
épique comparable à l’Iliade et l’Odyssée et qui devienne une sorte de bréviaire pour les
romains, livre dans lequel ils devraient apprendre sur leurs mythes, origines du monde, …
Différence : autant les épopées homériques ont été véhiculées par tradition orale, autant
Enéide a un auteur identifié (Virgile). Structure montre la volonté de Virgile de se coller au
modèle homérique. L’Enéide est un poème en 12 livres, Iliade et Epopée contiennent 24
livres. Structure même inverse l’ordre des épopées homériques dans une seule œuvre :
12 livres (6 premiers qualifiés de l’odyssée d’Enée, il quitte Troie et erre sur la
méditerranée; 7-12 : Iliade d’Enée : combats qu’il va mener dans le Latium pour
conquérir sa nouvelle terre, revanche du vaincu qui devient le maître du monde).
6 premiers livres nous montrent que la grandeur de la nouvelle ville de Rome doit naitre
de l’ancienne ville de Troie. Il a fallu que Troie soit détruite pour qu’un jour Rome puisse
naitre. Chant 2 : dernière nuit de Troie (cheval de Troie), destruction systématique de la
ville. Il reçoit la visite du fantôme d’Hector (tué par Achille) qui dit qu’il a une autre
destinée : fonder ville qu’il ne connaît pas.
Chant 3 : errance sur mer méditerranée
Chant 4 : amours de Didon et Enée : Enée est arrivé à Carthage, il y rencontre Didon.
Croit qu’il est arrivé au terme de ses épreuves => amour contrariée. L’histoire de
Carthage a commencé au chant 1 car le chant 2 et 3 ont été racontés par Enée lors d’un
repas avec Didon => cohérence narrative
Chant 5 : Virgile raconte les jeux organisés à l’occasion du premier anniversaire du père
d’Enée. Ce sont les anciens et les morts qui permettent aux vivants de continuer leur
trajectoire. Reçoit le sens de sa mission par un mort. Il apprend qu’il doit renoncer le
passé et découvre le sens de son avenir grâce à son père. Le sens de son avenir est une
famille, son fils nommé Iule qui fondera la gens Iulia, puis le fils adoptif de Jules César,
Auguste. Enée lui-même est le fils de Vénus. Auguste et Jules César descendent en ligne
directe de Vénus.
Chant 8 : avant de commencer son combat, Enée reçoit des armes de sa mère Vénus qui
était la femme du forgeron des dieux Vulcain (Phaistos), il forge des armes pour Enée. Le
sens de ces armes est très différent : sur le bouclier d’Enée, on voit apparaître des scènes
qu’il ne comprend pas. Au centre, une grande bataille navale (bataille d’Accium en -31
qui a permis à Auguste de devenir seul maître à Rome).
Temps où ce message idéologique ne sera plus compris, ou plus d’actualité. On ne
pouvait pas la laisser tomber ; les anciens ont lu cette œuvre de toutes sortes de
manières. L’œuvre de Virgile peut illustrer toutes sortes se comportements, de
sentiments, de mystères. Œuvre = sanctuaire de mystères, relue comme une espèce de
message secret qui permet aux hommes de lire des choses cachées dans cette histoire.
Virgile devient un prophète païen du christianisme => apparaît dans cathédrales.

Horace : sert la politique d’Auguste d’un autre point de vue en écrivant une poésie du
quotidien, du présent. Il ne suffit pas de rappeler aux hommes les origines mythiques de
leur cité, il faut montrer que la paix est utile pour la vie de tous les jours, qu’elle permet
de mieux vivre. Il faut que les gens retrouvent un certain équilibre. Poésie plus axée sur le
quotidien.
Naît en -65 (nord Italie) meurt en -8 (Tivoli). Poète qui a réussi à assimiler dans la langue
latine la complexité de la poésie lyrique grecque. Il va assimiler la poésie lyrique grecque
dans la langue latine en récupérant les techniques d’écriture (métrique) dans la langue
latine. Œuvres d’Horace définissent chacune un aspect du règne d’Auguste.
art poétique : définit l’idéal poétique auquel il prétend aboutir. Il le décrit comme
« l’ordre de la lumière ». L’idéal poétique d’Horace est une poésie d’ordre et de
lumière, pas chaotique, ni hermétique. Poésie lumineuse, évidente MAIS pas
nécessairement qui se laisse lire au premier abord. Valeur littéraire retrouvée dans les
Odes : petits poèmes en strophes qui développent une forme de sagesse où on vente
le plaisir du temps présent (épicurisme). PAS une recherche du plaisir : inviter le
lecteur à profiter du temps qui lui est donné. Sagesse du « nunc » (maintenant). Passé
n’existe plus.
La sagesse d’Horace :

- « La juste mesure vaut de l’or » : aurea mediocritas


- La poésie de l’instant : carpe diem (cueille le jour parce que c’est le seul moment
sur lequel tu as une maîtrise)
- Le poète et l’immortalité : exegi monumentum
Pas une invitation à la jouissance MAIS saisir le temps tel qu’il se présente.

Sagesse qui d’un côté s’encre dans le quotidien mais qui reconnaît une possibilité
d’immortalité pour l’homme capable d’écrire une œuvre poétique.

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