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Physique générale I Prof.

Marc Schiltz
Solution des exercices de mécanique Semestre d’automne 2007

Série 8

Exercice 8.1
Nous considérons une boule de bois homogène, de rayon R = 2 cm et de masse vo-
lumique ρbois = 0,45 · 103 kg m−3 , immergée dans un récipient rempli d’eau, placé sur
un support horizontal; cette sphère est reliée au fond du récipient au moyen d’un fil de
masse négligeable; le récipient est mis en mouvement avec une accélération horizontale
constante a; après un court laps de temps, la sphère atteint une position d’équilibre, le
fil de soutien étant alors incliné d’un angle θ = 20◦ par rapport à la verticale.
1. Commençons par supposer que la boule de bois a été
remplacée par une boule d’eau qui a le même volume.
Comme cette boule d’eau a la même masse volumique FA
que le reste d’eau environnant, elle ne bouge pas par a
rapport au reste d’eau, et ce que le récipient subisse une y
accélération ou non. Considérons que le récipient subit x Mg
l’accélération a et écrivons l’équation de Newton pour la
boule d’eau :
M g + FA = M a ,

où M est la masse de la boule d’eau et FA est la force d’Archimède, force nécessaire
pour que l’équation de Newton ne soit pas «absurde» (cette force permet à la boule
d’eau de rester immobile par rapport au reste d’eau). Plaçons un système d’axe
comme indiqué sur la figure et projetons ces vecteurs sur x et y; alors :
 
FA,x = M a FA,x = ρeau V a
⇔ ,
FA,y − M g = 0 FA,y = ρeau V g

où ρeau est la masse volumique de l’eau et V le volume de la boule d’eau (qui est
le même que celui de la boule de bois).
Considérons à présent la boule de bois, reliée au fond
du récipient par un fil de masse négligeable, et regar-
dons les forces agissant sur elle lorsque le récipient subit FA
l’accélération a. Par le principe d’Archimède, elle subit a
une force FA qui est la même que celle agissant sur la y T mg
boule d’eau virtuelle, du fait que les deux boules ont x
même volume; elle subit aussi la pesanteur et une force
de traction due au fil qui la retient. Ainsi, l’équation de
Newton pour cette boule de bois s’écrit :

m g + FA + T = ma ,
où m est la masse de la boule, que nous pouvons écrire m = ρbois V , V étant le
volume. En projetant les différents vecteurs sur les axes x et y, nous obtenons :
 
FA,x + Tx = ρbois V a ρeau V a + Tx = ρbois V a
⇔ ,
FA,y + Ty − ρbois V g = 0 ρeau V g − ρbois V g + Ty = 0

d’où : 
Tx = (ρbois − ρeau ) V a
.
Ty = (ρbois − ρeau ) V g
Nous constatons donc que Tx et Ty sont négatifs, du fait que ρbois < ρeau ; nous
en concluons donc que la boule de bois s’incline dans le même sens que le vecteur
accélération, c’est-à-dire vers l’avant.
2. Pour trouver l’accélération a communiquée au récipient, il suffit de diviser Tx
par Ty ; nous obtenons :
Tx (ρbois − ρeau ) V a a
tg θ = = = ⇔ a = g tg θ ∼
= 3,57 m s−2 ;
Ty (ρbois − ρeau ) V g g

pour la norme de la traction T , nous avons :


|Ty | |(ρbois − ρeau ) V g| ∼
T = = = 0,192 N .
cos θ cos θ

Exercice 8.2
Nous considérons une particule de masse m se déplaçant sur une orbite circulaire de
rayon r. Par définition, son moment cinétique par rapport au centre de sa trajectoire
 = r × p , où p = m v = m r˙ est sa quantité de mouvement et v sa vitesse. Or, il
est L
est possible de définir un vecteur (axial) ω , normal au plan formé par r et r˙ , de telle
sorte que r˙ = ω × r = ω × r êϕ = ω  r êϕ , où êϕ est un vecteur unitaire tangent à
la trajectoire. Mais nous savons aussi que r˙ = r ϕ̇ êϕ , où ϕ̇ est la vitesse angulaire de la
particule. Nous avons donc ω = ω = ϕ̇ et :

L
 = r × (m r˙ ) = m r × r˙ = m r × (ω × r ) =
L ω v

· ω ) r = m r 2 ω
= m (r · r ) ω − m (r  =Iω
 , r
=0

où nous avons posé I = m r 2 . I est appelé moment d’inertie de la masse m par rapport
au centre de la trajectoire circulaire. Notons que pour la quatrième égalité du calcul
ci-dessus, nous avons utilisé une des propriétés du produit vectoriel.

Exercice 8.3
Deux satellites tournent autour d’une planète. Cette dernière, dépourvue d’atmosphère,

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est homogène, en forme de boule de rayon R2 , et dont la masse est beaucoup plus grande
que celle des satellites. L’orbite de ces satellites est circulaire; celle du premier est de
rayon R (il rase donc la surface de la planète), alors que celle du second est de rayon
2 R. Selon la loi de la gravitation universelle, la force qu’exerce la planète sur le satellite
la rasant a une norme :
G M m1
F1 = ,
R2
où M est la masse de la planète, m1 celle du satellite en question et G la constante de
la gravitation universelle. Aussi, la norme de la force qu’exerce la planète sur le second
satellite, de masse m2 , est :
G M m2
F2 = .
(2 R)2
Ces deux forces sont orientées vers le centre de la planète. Et comme la masse de cette
dernière est beaucoup plus grande que celle des satellite, son centre coı̈ncide avec le
centre des orbites circulaires. Aussi, nous remarquons que la norme de ces forces est
constante; et comme les satellites suivent chacun un mouvement circulaire, alors ce
mouvement circulaire doit forcément être uniforme. Ainsi, chacun des satellites subit
une accélération pointant vers le centre de la planète et dont la norme est constante.
Soit v1 la norme (constante) de la vitesse du satellite de masse m1 et v2 celle du satellite
2
de masse m2 . Alors la norme de l’accélération du premier satellite vaut a1 = vR1 et celle
2
du deuxième a2 = v22R . Et selon la deuxième loi de Newton, nous obtenons :
G M m1 m1 v1 2 G M m2 m2 v2 2
F1 = = m1 a1 = et F2 = = m2 a2 = ,
R2 R 4 R2 2R
d’où :
GM GM
v1 2 = et v2 2 = .
R 2R
Par définition, la période de rotation d’un astre ayant un mouvement circulaire uniforme
est égale au rapport du périmètre de la trajectoire circulaire par la norme de sa vitesse.
Dans le cas de nos deux satellites, nous obtenons alors :
 
2πR R3 2 π (2 R) 2 R3
T1 = = 2π et T2 = = 4π .
v1 GM v2 GM
Or, il est dit que la différence des périodes de rotation des satellites est de six heures,
T2 − T1 = ΔT = 6 heures. Nous avons donc :

R3 √
ΔT = 2 π (2 2 − 1) .
GM
Cette dernière relation nous permet de trouver la masse volumique de la planète.  R En
4 3
effet, du fait que c’est une boule homogène de rayon R, nous avons M = 3 π 2 ρ.
Donc : 
√ 6
ΔT = 2 π (2 2 − 1) ,
Gπρ
d’où : √
24 π (2 2 − 1)2 ∼
ρ= = 8,1 · 103 kg m−3 .
G ΔT 2

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Exercice 8.4
On lance une sonde spatiale de la Terre à Mars de telle sorte que son orbite soit une
ellipse dont le périhélie est en la position de la Terre (le départ) et l’aphélie en celle de
Mars (l’arrivée). Les trajectoires de la Terre et de Mars sont pratiquement circulaires et
coplanaires; le rayon de celle de la Terre est 1 u.a., celle de Mars 1,52 u.a. (par définition,
1 u.a. ∼= 1,496 · 1011 m; u.a. est l’abbréviation d’unité astronomique). Les deux planètes
tournent dans le même sens et le lancé de la sonde est fait de telle sorte que son sens de
parcours soit le même que le sens de rotation des deux astres. Notons encore que nous
négligeons les effets de la gravitation de la Terre et de Mars, nous ne considérons que la
force de gravitation du Soleil, qui est une force centrale.
1. Pour trouver la durée du voyage de la sonde de la Terre jusqu’à Mars, nous utilisons
la troisième loi de Kepler :
as 3 Ts 2
= ,
a3 T 2
où T est la période de révolution de la Terre, Ts celle de la sonde (dans l’hypothèse
où elle ferait le trajet Terre–Mars–Terre en une seule fois), a = 1 u.a. le demi-
grand axe de l’orbite terrestre (qui est en fait pratiquement circulaire) et
a +a
as = = 1,26 u.a.
2
le demi-grand axe de l’orbite de la sonde, a étant le demi-grand axe de l’orbite
martienne (qui est également pratiquement circulaire). Nous obtenons ainsi :

as 3 T 2 ∼
Ts = = 1,41 ans .
a3
Comme l’orbite de la sonde est symétrique par rapport à un axe passant pas
l’aphélie et le périhélie, alors le temps nécessaire pour aller de la Terre à Mars est
la moitié de la valeur que nous venons d’obtenir :
1 ∼
Ts = 0,707 année .
2

2. Cherchons le temps que la sonde doit passer sur Mars avant qu’elle puisse retourner
sur Terre. Pour ce faire, nous introduisons un système de coordonnées polaires où
le pôle est sur le Soleil qui est le centre des orbites de la Terre et de Mars et l’un des
foyer de l’orbite elliptique de la sonde. Soient θ , θ et θs les positions angulaires
de la Terre, de Mars et de la sonde respectivement. Nous choisissons l’origine de la
position angulaire et l’origine du temps de telle sorte que la position angulaire de
la Terre θ soit nulle au temps t = 0. Comme la Terre et Mars sont sur des orbites
pratiquement circulaires, leur vitesse angulaire respectives ω et ω sont quasiment
constantes (ce qui n’est pas le cas pour la sonde). Nous avons :

θ (t) = ω t
θ (t) = ω t + θ0

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La période de révolution de la Terre est de une année, (0)

c’est-à-dire 365,(256) jours. La valeur de sa vitesse an-


gulaire est donc : “
1T
” θ0
2 s (0)

ω = = 2 π année−1 (∼
= 1,99 · 10−7 s−1 ) .
T “
1T
2 s

Pour trouver T et donc ω , nous utilisons à nouveau la


troisième loi de Kepler; nous avons :

a 3T 2 ∼
T = = 684,(483) jours ∼ = 1,87 ans ,
a3
d’où :
2π ∼
ω = = 3,35 année−1 (∼ = 1,06 · 10−7 s−1 ) .
T
Déterminons encore la constante θ0 . En t = 0, la sonde part de la Terre, donc
θs (0)
 1 = θ (0) = 0, et est à son périhélie. En t = 12 Ts , elle est à son aphélie, donc
1
θs 2 Ts = π, et arrive sur Mars; donc θ 2 Ts = π, d’où :
1 1 1
θ0 = θ Ts − ω Ts = π − ω Ts ∼
= 0,773 .
2 2 2
Et donc, la différence de position angulaire entre la Terre et Mars en t = 0 est :

θ (0) − θ (0) = θ0 ∼
= 0,773 .

Essayons à présent de trouver le temps t1 où la sonde peut partir de Mars pour
arriver en t2 sur Terre. Comme le trajet allé, le trajet de retour est une demi-
ellipse dont l’aphélie est sur l’orbite de Mars et le périhélie sur l’orbite de la Terre.
Utilisant l’argument de symétrie, nous pouvons dire que le temps pour aller de
Mars vers la Terre est le même que celui pour aller de la Terre à Mars; donc
t2 − t1 = 12 Ts . Pendant cette différence de temps, la sonde passe de l’aphélie au
pérhélie, d’où θs (t2 ) − θs (t1 ) = π. Or θs (t1 ) = θ (t1 ) = ω t1 + θ0 et θs (t2 ) = θ (t2 ) =
ω t2 avec t2 = t1 + 12 Ts , donc :
 (t1 )
1
ω t1 + Ts − ω t1 − θ0 = π ,
2

d’où : (t1 )
(t2 )
(t2 )
π + θ0 − 12 ω Ts ∼
t1 = = −0,180 année .
ω −ω

Nous obtenons un temps négatif, ce qui signifie qu’une telle configuration se produit
avant qu’on lance la sonde vers Mars. Cependant, cette valeur obtenue n’est pas
la seule possible. Car n’oublions pas que les positions angulaires sont des fonctions
périodiques du temps. De ce fait, même si θs (t2 ) −θs (t1 ) = π, alors θ (t2 ) −θ (t1 ) =

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π + 2 π k, où k ∈ Z; une des planète a pu avoir fait plus de tours que l’autre pour
se trouver dans la bonne configuration. Considérons k = 1; alors :

π + 2 π + θ0 − 12 ω Ts ∼
t1 = = 1,96 année ,
ω −ω
qui est une valeur positive. Pour trouver le temps que la sonde passe sur Mars, il
faut soustraire à t1 le temps du voyage allé, c’est-à-dire 12 Ts . En résumé, la sonde
met 0,707 ans (258 jours) pour aller de la Terre à Mars. Puis elle séjourne 1,26 ans
(458 jours) sur Mars. Et il lui faut à nouveau 0,707 ans (258 jours) pour retourner
sur Terre. La durée totale du voyage est donc de 2,67 ans (975 jours).
3. Au point de lancé, cest-à-dire à son périhélie, la vitesse de la sonde est vs,p =
32,7 km s−1 . Déterminons alors sa vitesse lorsqu’elle est à son aphélie. Pour ce
faire, nous nous intéressons à son moment cinétique L  par rapport au Soleil; nous
avons :
 = rs × m vs ,
L
où rs est le vecteur position Soleil–sonde à un instant donné, m la masse de l’engin
 est :
et vs sa vitesse en cet instant. Au périhélie, la norme de L
 p  = rs,p × m vs,p  = a m vs,p ,
Lp = L

car rs,p est perpendiculaire à vs,p , où rs,p est le vecteur position Soleil–sonde lorsque
elle est au périhélie, et vs,p est la norme de vs,p . À l’aphélie, le vecteur position
Soleil–sonde rs,a est également perpendiculaire à la vitesse de l’engin vs,a ; la norme
du moment cinétique en ce point vaut donc :
 a  = rs,a × m vs,a  = a m vs,a .
La = L

Or, comme la sonde est soumise à la force de gravitation du Soleil, qui est centrale,
son vecteur moment cinétique par rapport au Soleil est une constante du mouve-
ment. Nous pouvons donc écrire Lp = L  a , en particulier Lp = La . Cette dernière
relation permet de trouver la norme de la vitesse de l’engin à l’aphélie :
a
vs,a = vs,p ∼
= 21,5 km s−1 .
a
La norme de la vitesse de Mars étant

v =ω a ∼
= 24,1 km s−1 ,

la sonde doit accélérer pour pouvoir se poser sur Mars (en négligeant la gravitation
de cette dernière).

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