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LE GROUPE BANQUE POPULAIRE

Document de référence / 2006


sommaire

Présentation du Groupe
Banque Populaire 3
4 Développement durable 85
L’engagement du Groupe Banque Populaire 86
Message du Président 6
Les Ressources Humaines 88
Profil, chiffres clés 2006 et notations 7
L’environnement et la solidarité 94

1
Le mécénat et le sponsoring 100
Gouvernement
d’entreprise
Le conseil d’administration
11
12
5 Éléments financiers 2006 103
Rapport de Gestion 104
Rapport du Président sur les conditions
de préparation et d’organisation du conseil Évolutions récentes et perspectives 132
d’administration 19
États financiers consolidés
Les règles de gouvernance au 31 décembre 2006 134
dans les Banques Populaires 26
Notes et annexes consolidées 142
Les responsables du contrôle des comptes 30
Rapport des commissaires aux comptes
Les mécanismes financiers internes au Groupe 32 sur les comptes consolidés 245

2 Organisation du Groupe 33 Rapport du Président


Préambule 34 6 sur les procédures de
contrôle interne 247
Principaux actionnaires 35
Organisation générale 248
Organigramme du Groupe 36
Les procédures de suivi et de contrôle
L’historique du Groupe 37 des risques 251
Faits marquants 2006 38 Les procédures de contrôle interne
relatives à l’information financière
Le sociétariat, « force vive » de la coopération 41
et comptable 260
Les Banques Populaires 44
Rapport des commissaires aux comptes
La Banque Fédérale des Banques Populaires 52 sur le rapport du Président sur les
procédures de contrôle interne 264
Le Groupe dans le monde 56

7
Natixis 57
Éléments
3 Activité du Groupe 63
complémentaires
Personne qui assume la responsabilité
265

Les particuliers 64 du document de référence 266


Les professionnels 69 Attestation du responsable du document
de référence 266
Les entreprises 73
Communication financière 266
Les institutionnels 81
Documents accessibles au public 267
Les établissements bancaires et financiers 82
Table de concordance 268
Contacts 270
Le Groupe Banque Populaire
Document de référence 2006

Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 25 avril 2007 conformément
à l’article 212-13 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération
financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des marchés financiers.
Ce document de référence a été établi par le Groupe Banque Populaire et engage la responsabilité de ses signataires.

Des exemplaires du présent document de référence sont disponibles sans frais auprès
de la Banque Fédérale des Banques Populaires
Le Ponant de Paris, 5, rue Leblanc, 75511 Paris Cedex 15.
Ce document est également disponible sur le site www.banquepopulaire.fr à la rubrique
« Communication financière ».

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 


 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire
SOMMAIRE

Présentation du Groupe Banque Populaire


Présentation
du Groupe Une organisation en trois dimensions 4

Banque Populaire Des fondations coopératives et régionales


Des choix de gouvernance en rapport avec les valeurs du Groupe
5
5
Une stratégie de conquête et d’alliances 5
Un engagement au service de tous 6

Message du Président 6

Profil, chiffres clés 2006 et notations 7


Profil 7
Chiffres clés et notations 7

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 


Présentation du Groupe Banque Populaire

aux deux organes centraux des groupes bancaires, Banque Fédérale


➤ Le Groupe Banque Populaire propose des produits des Banques Populaires et Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
et services bancaires, financiers et d’assurance à une (CNCE). Chacune est actionnaire à parité de 34,4 % de cette
large clientèle de particuliers, artisans, commerçants, structure cotée sur l’Eurolist Paris, compartiment A.
agriculteurs, entreprises et établissements bancaires
Natixis est dorénavant un acteur clé de l’industrie bancaire en
et financiers.
Europe. Il dispose d’un portefeuille d’activités diversifié avec des
expertises métiers fortes, des bases de clientèle étendues et une
Il se définit comme une grande banque universelle multienseigne. large implantation internationale. Ses activités sont organisées autour
L’activité de banque de proximité (ou banque de détail) est de cinq métiers : la Banque de Financement et d’Investissement, la
menée sous une enseigne principale, « Banque Populaire » et des Gestion d’actifs, le Capital Investissement et la Gestion Privée, les
enseignes complémentaires : CASDEN Banque Populaire pour les Services et le Poste clients.
personnels de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Culture, La banque de détail contribue également aux performances de
Crédit Coopératif pour l’économie sociale et solidaire, les ACEF Natixis, directement à travers la par ticipation de 20 % (2) que
(Associations pour le Crédit et l’Épargne des Fonctionnaires) pour les Natixis détient dans le capital des Banques Populaires et des Caisses
fonctionnaires, les SOCAMA, Sociétés de Caution Mutuelle pour les d’Épargne, et indirectement par la vente de produits et services
artisans et commerçants, le Crédit Maritime Mutuel pour les métiers Natixis dans les agences de ces deux réseaux qui représentent
de la pêche, les cultures marines et l’économie du littoral. ensemble environ 25 % du marché de la banque de proximité en
Les métiers de financement, d’investissement et de services aux France.
entreprises et institutionnels sont exercés par Natixis, ex-Natexis Le Groupe Banque Populaire se distingue dans le monde bancaire
Banques Populaires, véhicule coté du Groupe Banque Populaire par une organisation spécifique, par des fondations reposant sur la
jusqu’au 16 novembre 2006. coopération et par des choix de gouvernance en relation avec ses
En effet, le 17 novembre 2006, était créé Natixis (1), issu du valeurs. Ces trois grandes caractéristiques sont mises au service d’un
rapprochement des activités de banque de financement, développement fort qui s’appuie sur une croissance interne soutenue,
d’investissement et de services du Groupe Banque Populaire et des acquisitions ciblées et des partenariats de long terme.
du Groupe Caisse d’Épargne. Cette société est devenue commune

Une organisation en trois dimensions

Les 18 Banques Populaires régionales, mères du Groupe et actionnaires de la Banque Fédérale des
la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Banques Populaires. Autonomes, elles exercent tous les métiers
de la bancassurance dans une relation de proximité avec leurs
Coopératif clientèles.
De statut coopératif et profondément ancrées dans la réalité de
leur territoire et de leur domaine d’activité, elles sont les maisons Dimension coopérative

La Banque Fédérale des Banques Populaires

Elle est l’organe central du réseau des Banques Populaires et du Enfin, elle assure à la fois le rôle de contrôle, de stratégie, de
Crédit Maritime Mutuel dit « Crédit Maritime ». Depuis le 2 avril coordination et d’animation de l’ensemble du Groupe Banque
2007, elle est également, conjointement avec la Caisse Nationale des Populaire.
Caisses d’Épargne (CNCE), l’organe central de Natixis.
Dimension fédérale

(1) Natixis a été créé le 17 novembre 2006 lors de l’assemblée générale mixte qui a approuvé notamment l’augmentation de capital par apport en nature, au profit de
Natexis Banques Populaires, d’un ensemble d’actifs de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (notamment IXIS CIB et IXIS AM) et de la Banque Fédérale des
Banques Populaires, ainsi que la nouvelle dénomination sociale (Natixis se substituant à Natexis Banques Populaires).
(2) La détention par Natixis de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) représentant 20 % du capital de chacune des Banques Populaires et de chacune des Caisses
d’Épargne (à l’exception des Caisses d’Épargne et de Prévoyance de Martinique et de Nouvelle-Calédonie) lui permettra de consolider par mise en équivalence 20 %
des résultats des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Présentation du Groupe Banque Populaire

Natixis la gestion d’actifs, le capital investissement et la gestion privée, les


services et la gestion du Poste clients.
Coté sur l’Eurolist Paris, Natixis est la société commune du Groupe
Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne. Il intervient dans Dimension capitalistique
cinq grandes activités : la banque de financement et d’investissement,

Des fondations coopératives et régionales

Fidèle à ses valeurs coopératives fondatrices, le Groupe Banque Le développement international du Groupe est essentiellement
Populaire accorde une place importante à la proximité et l’ancrage porté par Natixis et sa filiale Coface et lui permet d’être présent
régional. Il accompagne dans la durée tous ceux qui entreprennent, dans 71 pays.
en France comme à l’étranger.
Les administrateurs des Banques Populaires impliqués dans la vie
Les Banques Populaires, banques coopératives, s’inscrivent dans économique et sociale de leurs régions représentent ces sociétaires ;
une relation moderne et spécifique avec leurs 7 millions de clients. ils apportent les moyens d’une meilleure compréhension du tissu
Parmi ces clients, 3,2 millions sont sociétaires de leurs banques économique régional et des hommes qui l’animent.
garantissant ainsi leur indépendance et leur donnant les moyens
La présence du Groupe Banque Populaire sur tout le territoire
de se développer.
national est assurée à la fois par les 18 Banques Populaires régionales
et les représentations des autres entités du Groupe.

Des choix de gouvernance en rapport avec les valeurs du Groupe

Les maisons mères du Groupe sont les Banques Populaires. Leurs Le Président représente le Groupe sur le plan national et international ;
administrateurs ont pour mission le contrôle, la surveillance et la il est le garant de sa cohésion et de son identité.
détermination des orientations générales de leur établissement en
Cette organisation de gouvernance, qui s’appuie sur un sociétariat
cohérence avec la stratégie nationale.
de plus en plus vivant, est un facteur clé de succès pour le Groupe
La gouvernance du Groupe Banque Populaire repose sur les principes Banque Populaire et pour chacune des entités qui le compose.
de la coopération. Le conseil d’administration de la Banque Fédérale
des Banques Populaires est le véritable gouvernement du Groupe ;
ses décisions s’imposent au Groupe et à ses composantes.

Une stratégie de conquête et d’alliances

En 2006, le Groupe Banque Populaire a conforté sa position de banque de détail et pour un tiers de Natixis, maintenant ainsi un
premier plan sur les marchés des professionnels et des entreprises. équilibre traditionnel.
Il a poursuivi avec succès sa démarche de conquête et de fidélisation
La récurrence des résultats dans la banque de détail et la création de
des clients particuliers. Ce qui lui a permis d’obtenir la confiance
Natixis ont renforcé sa solidité financière. Avec 20,4 milliards d’euros
de plus de 400 000 nouveaux clients particuliers, atteignant ainsi
de fonds propres, le Groupe dispose des moyens pour poursuivre
6 250 000 clients. Il intègre un parc total de 2 880 agences.
le développement de ses activités sur son cœur de métier et pour
Le Groupe a enregistré de bonnes performances en 2006, son trouver des relais de croissance en cohérence avec son modèle
produit net bancaire est en hausse de 11 %, pour dépasser les économique.
8 milliards d’euros. Ces revenus proviennent pour deux tiers de la

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 


Présentation du Groupe Banque Populaire
Message du Président

Un engagement au service de tous

Le Groupe Banque Populaire se distingue par son engagement Ces positions sur des sujets essentiels pour tous, illustrent de façon
constant dans le développement économique et social. Il a créé concrète l’action du Groupe Banque Populaire. Les nombreuses
plus de 3 000 emplois nets en 2006. Il est leader dans les prêts à la initiatives menées, par ailleurs, en matière de développement durable
création-reprise d’entreprise. Plusieurs entités du Groupe figurent témoignent du caractère actuel et vivant des valeurs coopératives
parmi les premiers acteurs de l’épargne solidaire et confirment ainsi qui nourrissent l’action du Groupe au quotidien.
notre place de leader (Baromètre 2006 - Finansol).

" Message du Président


Philippe Dupont, Président du Groupe Banque Populaire

En 2006, le Groupe Banque Populaire a enregistré des l’amélioration de l’efficacité collective grâce notamment au
résultats solides qui traduisent, dans un contexte global potentiel technologique de notre plate-forme informatique
plus difficile, ses positions fortes dans la banque de détail en commune. Nous avons poursuivi l’adaptation de notre réseau
France. Ces performances confirment la pertinence des choix qui compte désormais 18 Banques Populaires régionales
stratégiques mis en œuvre. Avec la création de Natixis (3), et près de 3 000 agences réparties sur l’ensemble du
qui constitue pour lui une étape historique, le Groupe territoire. Le recrutement de 3 000 nouveaux collaborateurs,
Banque Populaire renforce ses positions dans la banque de majoritairement dans le réseau constitue un atout
financement, d’investissement et de services. Cette nouvelle supplémentaire pour notre développement.
dimension va favoriser son développement.
Notre stratégie s’est révélée porteuse cette année encore.
Poursuivant sa stratégie de conquête sur le marché des La pertinence et l’étendue de notre offre commerciale et
particuliers comme sur ceux des professionnels et des le professionnalisme de nos équipes se sont traduits par une
entreprises, notre groupe a enregistré de bonnes performances augmentation sensible du nombre de nos clients. Deux nouveaux
en 2006. Le produit net bancaire a dépassé les 8 milliards partenariats, signés avec l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes
d’euros (4), en hausse de 11 %. Ces revenus proviennent pour dans le domaine des professionnels et avec la Mutuelle des
deux tiers de la banque de détail et pour un tiers de Natixis, Étudiants (LMDE) dans le domaine des particuliers, sont venus
maintenant ainsi un équilibre traditionnel. Le résultat net part du renforcer notre croissance organique. Les investissements
groupe augmente de 14 % à 1,7 milliard d’euros. La récurrence réalisés à l’international commencent à porter leurs fruits, dans
des résultats dans la banque de détail et la création de Natixis les pays de l’Est comme en Afrique. L’année 2007 démarre sous
ont renforcé la solidité financière de notre groupe qui, avec de bons auspices avec la finalisation en avril de l’acquisition
20,4 milliards d’euros de fonds propres, dispose des moyens de 61 % du capital de Foncia, leader des services immobiliers
nécessaires pour poursuivre sa stratégie de développement résidentiels en France mais aussi en Belgique et en Allemagne.
sur son cœur de métier et trouver des relais de croissance en
Avec 3,2 millions de sociétaires et 35 000 collaborateurs (5),
cohérence avec son modèle économique.
notre groupe aborde l’avenir avec détermination et sérénité
Dans la banque de détail, où les Banques Populaires ont dans le respect de ses valeurs coopératives associant la
enregistré en 2006, l’une des meilleures performances de la performance et la responsabilité sociétale. Ouvert sur le
Place avec un produit net bancaire en hausse de 5,3 % hors progrès et l’innovation, le Groupe Banque Populaire continuera
effets de l’épargne logement, notre groupe met en œuvre de privilégier la relation de proximité avec sa clientèle. Je suis
sa stratégie autour de trois axes principaux : la conquête, confiant dans la capacité de notre groupe, entrepreneur par
la fidélisation et l’équipement de la clientèle en particulier nature, à s’adapter aux exigences d’un secteur bancaire en
par des offres d’épargne financière et de bancassurance et pleine évolution dans un monde qui change.

(3) Société commune du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne.


(4) Les données chiffrées sont des données proforma.
(5) Hors Natixis.

 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Présentation du Groupe Banque Populaire
Profil, chiffres clés 2006 et notations

" Profil, chiffres clés 2006 et notations


Profil

20 Banques Populaires  (6)

68 Sociétés de Caution Mutuelle


3 200 000 sociétaires
7 000 000 de clients
34 994 collaborateurs  (7)

2 880 agences
Présent dans 71 pays (8)

Chiffres clés et notations

Dans le Groupe

Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Résultat net - part du groupe
PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros

+ 11 % + 11 % + 14 %

8 083 2 750 1 700


7 280 2 488 1 487

2005 2006 2005 2006 2005 2006

(6) 18 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif.


(7) L’effectif est exprimé en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD) au 31 décembre 2006 et sur la base d’un nouveau périmètre suite à la création de Natixis.
(8) Implantations de Natixis et ses filiales dont Coface et participations du Groupe Banque Populaire.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 


Présentation du Groupe Banque Populaire
Profil, chiffres clés 2006 et notations

Fonds propres totaux Ratio Tier one


En milliards d’euros

+ 1,1 + 2 pts

20,4 10,5
19,3
8,5

31/12/05 31/12/06 31/12/05 31/12/06

Dans la banque de détail

Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Résultat net - part du groupe
PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros

+6% +6% + 9,5 %

5 578 1 199
5 257 1 936 2 047 1 095

2005 2006 2005 2006 2005 2006

 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Présentation du Groupe Banque Populaire
Profil, chiffres clés 2006 et notations

Encours de crédits Épargne bilantielle Épargne financière


En milliards d’euros En milliards d’euros En milliards d’euros

+ 12 % +8% +9%
109 92 65
97 85 59

31/12/05 31/12/06 31/12/05 31/12/06 31/12/05 31/12/06

Notations long terme

Groupe Banque Populaire

STANDARD & POOR’S AA-


MOODY’S Aa3

Natixis

STANDARD & POOR’S AA


MOODY’S Aa2
FITCH RATINGS AA

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 


Présentation du Groupe Banque Populaire

10 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


SOMMAIRE
1

Gouvernement d’entreprise
Gouvernement Le conseil d’administration 12

d’entreprise Composition du conseil d’administration


Compétences des administrateurs
12
13
Autres mandats exercés par les administrateurs 14
Autres informations concernant les administrateurs 19

Rapport du Président sur


les conditions de préparation
et d’organisation du conseil
d’administration 19
Rôle et fonctionnement du conseil d’administration 19
Comités consultatifs 24

Les règles de gouvernance


dans les Banques Populaires 26
Les responsabilités du conseil d’administration 27
Les responsabilités du Président 28
Les responsabilités du Directeur général 29

Les responsables du contrôle


des comptes 30
Noms, adresses et dates de nomination 30
Honoraires versés aux commissaires aux comptes
du Groupe Banque Populaire 31

Les mécanismes financiers internes


au Groupe 32

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 11


1 Gouvernement d’entreprise
Le conseil d’administration

" Le conseil d’administration


Le Groupe Banque Populaire, tel que couvert par le présent rapport,
➤ Le Groupe Banque Populaire, à travers la Banque s’entend sur base consolidée. Il comprend l’entité consolidante et les
Fédérale des Banques Populaires, organe central du sociétés intégrées dans les comptes consolidés, dans le cadre d’un
réseau des Banques Populaires, du Crédit Maritime contrôle exclusif ou conjoint. Le système de contrôle interne et son
ainsi que des Sociétés de Caution Mutuelle, a périmètre sont définis conformément aux exigences des règlements
choisi d’appliquer les recommandations résultant CRBF 97-02 et 2000-03.
de la consolidation des rapports conjoints de
l’AFEP, du MEDEF et de l’ANSA publiée en 2003,
ceci en l’absence de législation en France relative La Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale
au Gouvernement d’entreprise. S’agissant des des Caisses d’Épargne (CNCE) sont également, conjointement,
administrateurs indépendants, cette notion n’est l’organe central de Natixis, (ex-Natexis Banques Populaires) créé
pas adaptée au cas de la Banque Fédérale des le 17 novembre 2006.
Banques Populaires (se reporter au paragraphe
« Administrateurs indépendants » - page 23).

Composition du conseil d’administration

Le conseil d’administration auquel il est fait référence (y compris en page 19) est celui de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe
central du Groupe.

Date de 1re nomination /


Au 31 décembre 2006 Fonction principale exercée dans la Société (1) Date d’échéance du mandat (2)

Président-Directeur général
Philippe Dupont Président du Groupe Banque Populaire 08 07 1999 / 05 2008
Vice-Présidents
Jean-François Comas Directeur général de la Banque Populaire Côte d’Azur 31 05 2001 / 05 2007
Claude Cordel Président de la Banque Populaire du Sud 23 09 1998 / 05 2008
Jean-Louis Tourret Président de la Banque Populaire Provençale et Corse 08 07 1999 / 05 2009
Secrétaire
Yvan de La Porte du Theil Directeur général de la Banque Populaire Val de France 22 05 2002 / 05 2008
Administrateurs
Christian Brevard Vice-Président délégué de la Banque Populaire d’Alsace 20 12 2000 / 05 2009
Michel Castagné Vice-Président délégué de la Banque Populaire Occitane 27 05 2004 / 05 2007
Jean Clochet Président de la Banque Populaire des Alpes 27 05 2004 / 05 2007
Pierre Delourmel Président de la Banque Populaire de l’Ouest 19 05 2005 / 05 2009
Pierre Desvergnes Président de la CASDEN Banque Populaire 27 05 2004 / 05 2007
Stève Gentili Président de la BRED Banque Populaire 20 10 1999 / 05 2008
Yves Gevin (3)
Directeur général de la Banque Populaire Atlantique 22 02 2006 / 05 2007
Jacques Hausler (4) Directeur général de la Banque Populaire Lorraine Champagne 18 05 2006 / 05 2009
Bernard Jeannin Directeur général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 19 01 2005 / 05 2008
Pierre Noblet Vice-Président délégué de la Banque Populaire Rives de Paris 27 05 2004 / 05 2007
Christian du Payrat (5)
Directeur général de la Banque Populaire du Massif Central 18 05 2006 / 05 2009

12 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Le conseil d’administration

Date de 1re nomination /


Au 31 décembre 2006 Fonction principale exercée dans la Société (1) Date d’échéance du mandat (2)
Censeurs
Censeur de droit :
Natixis Représenté par François Ladam, membre du Directoire de Natixis
Autre censeur :
Jean-Claude Detilleux Président-Directeur général du Crédit Coopératif
À titre consultatif
Michel Goudard Directeur général délégué de la Banque Fédérale des Banques Populaires
Bruno Mettling Directeur général délégué de la Banque Fédérale des Banques Populaires
Assistent aux réunions
Olivier Haertig Secrétaire général de la Banque Fédérale des Banques Populaires
Pierre Ribuot Représentant du comité d’entreprise de la Banque Fédérale des Banques Populaires
Représentante du comité d’entreprise de la Banque Fédérale des Banques
Martine Vega Populaires
(1) Société : Banque Fédérale des Banques Populaires ou « BFBP » en abrégé.
(2) Date de l’assemblée générale qui statue sur la clôture des comptes.
(3) À compter du 22 février 2006, Daniel Duquesne a été remplacé par Yves Gevin, Directeur général de la Banque Populaire Atlantique.Yves Gevin a été coopté, lors du
conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires du 22 février 2006, en tant qu’administrateur. Sa cooptation a été ratifiée lors de l’assemblée
générale du 18 mai 2006.
(4) Jacques Hausler, Directeur général de la Banque Populaire Lorraine Champagne a été nommé par l’assemblée générale du 18 mai 2006 en remplacement de
Francis Thibaud, en tant qu’administrateur.
(5) Christian du Payrat, Directeur général de la Banque Populaire du Massif Central a été nommé par l’assemblée générale du 18 mai 2006 en remplacement de
Richard Nalpas, en tant qu’administrateur.

Compétences des administrateurs

Les administrateurs de la Banque Fédérale des Banques Populaires responsabilités et différents établissements du Groupe Banque
sont des dirigeants du Groupe Banque Populaire : Directeurs Populaire.
généraux, Présidents ou Vice-Présidents délégués de Banques
Les Présidents de Banques Populaires exercent ou ont exercé des
Populaires.
responsabilités de premier plan dans des entreprises régionales
Les Directeurs généraux ont une connaissance approfondie du ou nationales, pleinement impliquées dans la vie économique
métier bancaire, auquel ils ont consacré l’essentiel de leur carrière régionale.
professionnelle, en prenant des responsabilités de plus en plus
Ils possèdent une expérience approfondie de la gestion d’une
importantes au sein de grandes entreprises bancaires régionales
entreprise et des interrelations qu’elle implique avec leur
ou nationales.
environnement et notamment les prestataires de ser vices
Ils sont sélectionnés sur une liste d’aptitude dont un critère essentiel financiers.
est la démonstration d’une expérience approfondie dans différentes

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 13


1 Gouvernement d’entreprise
Le conseil d’administration

Autres mandats exercés par les administrateurs

Fonction principale exercée en dehors Autres mandats


de la Banque Fédérale des Banques et fonctions exercés
Populaires dans toute société

Philippe Dupont Président du Groupe Banque Populaire Président du directoire


Natixis

Président du conseil de surveillance


Ixis Cib

Gérant
Sci du 48 rue de Paris
Christian Brevard Vice-Président délégué du conseil Président du directoire
d’administration Bruker Biospin SA
Banque Populaire d’Alsace
Président du conseil d’administration
Natexis Bleichroeder SA

Membre du conseil d’administration


Natexis Bleichroeder Inc

Gérant
Bruker Daltonique Eurl

Représentant permanent de la Banque Populaire d’Alsace, au


conseil d’administration
Natixis Pramex International
Michel Castagné Vice-Président délégué du Président
d’administration Castagné SAS
Banque Populaire Occitane
Président du conseil de surveillance
Assurances BP IARD

Administrateur
MAAF Assurances

Membre du conseil de surveillance


MA Banque

Représentant permanent de MAAF SA, au conseil de


surveillance MAAF Vie

Représentant permanent de MAAF SA, au conseil


d’administration de Covea

14 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Le conseil d’administration

Fonction principale exercée en dehors Autres mandats


de la Banque Fédérale des Banques et fonctions exercés
Populaires dans toute société
Jean Clochet Président du conseil d’administration Administrateur
Banque Populaire des Alpes Banque Privée Saint-Dominique

Président-Directeur général
Routin SA
Brasserie des Cimes

Président
Routin Nord Europe (Copenhague)

Chairman of the board


Routin America Inc

Cogérant
Montania
SCI C3 et Houille Blanche
Jean-François Comas Directeur général Administrateur
Banque Populaire Côte d’Azur Natexis Coficiné
Natixis Assurances

Membre du conseil de surveillance


Natixis

Représentant permanent de Banque Populaire Côte d’Azur,


au conseil d’administration
i-BP
Claude Cordel Président du conseil d’administration Président du conseil d’administration
Banque Populaire du Sud Natixis Factor

Président
SAS Holding Clobia
SAS CPSL

Administrateur
Coface
Natixis Pramex International
SAS Dupleix

Membre du conseil de surveillance


Natixis

Gérant
L’Oasis (SCI)
Transports du Pic Saint Loup (SARL)
Pierre Delourmel Président du conseil d’administration Président-Directeur général
Banque Populaire de l’Ouest Delourmel Automobiles SA
Delourmel Agriculture SA

Président
SAS Ouest Motoculture
SAS Delourmel Jardinage

Directeur général
Bretagri SA

Administrateur
Caisse Régionale du Crédit Maritime Mutuel du Littoral de la Manche
Caisse Régionale du Crédit Maritime Mutuel du Finistère

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 15


1 Gouvernement d’entreprise
Le conseil d’administration

Fonction principale exercée en dehors Autres mandats


de la Banque Fédérale des Banques et fonctions exercés
Populaires dans toute société
Pierre Desvergnes Président-Directeur général Président du conseil d’administration
CASDEN Banque Populaire Maine Gestion
Parnasse Finance

Administrateur
Parnasse MAIF SA
Natexis Asset Management

Représentant permanent de la CASDEN Banque Populaire,


au conseil d’administration
Parnasse Services SA
Natixis Altaïr
Valorg (Sicav)

Représentant permanent de la CASDEN Banque Populaire,


au conseil de surveillance
Parnasse Immo (SCPI)

Représentant permanent de Parnasse Finance,


au conseil d’administration
Parnassienne de Crédit

Gérant
SARL Inter-Promo
SARL Cours des Roches
Stève Gentili Président du conseil d’administration Président du conseil d’administration
BRED Banque Populaire BRED Gestion
Natixis Pramex International

Vice-Président
Banque Internationale de Commerce - BRED

Administrateur
Bercy Gestion Finances +
BRED Cofilease
Coface
Compagnie Financière de la Bred (COFIBRED)
LFI
Natexis Algérie
Pramex Italia S.R.L.

Membre du conseil de surveillance


Natixis

Représentant permanent de BRED Banque Populaire,


au conseil d’administration
BICEC
Yves Gevin Directeur général Administrateur
Banque Populaire Atlantique Natexis Bleichroeder SA
Natexis Bleichroeder Inc
Natixis Factor

Gérant
SCI GC2I

Représentant permanent de la Banque Populaire Atlantique,


au conseil d’administration
SA Portzamparc

16 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Le conseil d’administration

Fonction principale exercée en dehors Autres mandats


de la Banque Fédérale des Banques et fonctions exercés
Populaires dans toute société
Jacques Hausler Directeur général Administrateur
Banque Populaire Lorraine Champagne Luxequipbail SA
Natixis Private Banking
Sogammelor

Président du conseil de surveillance


Lorequip
Gefolor SA

Gérant
SCI François de Curel

Cogérant
Segimlor
Cofilor

Représentant permanent de la Banque Populaire Lorraine


Champagne, au conseil de surveillance
Sté Foncière des Régions

Représentant permanent de la Banque Populaire Lorraine


Champagne, au conseil d’administration
Socama Champagne
Socamuprolor
Bernard Jeannin Directeur général Administrateur
Banque Populaire Natixis Assurances
Bourgogne Franche-Comté Natixis Lease
Natixis Paiements

Représentant permanent de la Banque Populaire Bourgogne


Franche-Comté, au conseil d’administration
i-BP
Yvan de La Porte du Theil Directeur général Administrateur
Banque Populaire Val de France Coface
Natexis Pramex North America Corp.

Président du conseil de surveillance


MA Banque (ex-SBE)

Membre du conseil de surveillance


Natixis

Représentant permanent de la Banque Populaire


Val de France, au conseil d’administration
i-BP (Vice-Président)

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 17


1 Gouvernement d’entreprise
Le conseil d’administration

Fonction principale exercée en dehors Autres mandats


de la Banque Fédérale des Banques et fonctions exercés
Populaires dans toute société
Pierre Noblet Vice-Président délégué Président
Banque Populaire Rives de Paris Sonoda (SAS)

Président du conseil d’administration


Fructifrance Euro (Sicav)
Natixis Intertitres

Président du conseil de surveillance


Fructifonds Immobilier (SCPI)
Bp Résidence Patrimoine 2 (SCPI)

Administrateur
Natixis Lease
Natixis LLD (Vice-Président)
Natixis Paiements

Gérant
SCI Carteret
SCI Natoal
Christian du Payrat Directeur général Administrateur
Banque Populaire du Massif Central Bicec
Natixis LLD

Représentant permanent de la Banque Populaire


du Massif Central, au conseil d’administration
i-BP
Natixis Lease
Jean-Louis Tourret Président du conseil d’administration Président du conseil d’administration
Banque Populaire Provençale et Corse Banque Privée Saint-Dominique

Président
Proclair SAS
Sopres SAS
Tourret SAS

Administrateur
Lafarge Ciments

Membre du conseil de surveillance


Natixis (Vice-Président)

Gérant
Tourret Électronique
Proclair Provence
Proclair Rhône Alpes

18 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Rapport du Président sur les conditions de préparation et d’organisation du conseil d’administration

Autres informations concernant les administrateurs

Honorabilité des administrateurs Populaires et leurs intérêts privés conformément à la réglementation


européenne précitée.
Il est précisé, conformément au règlement d’application de la
Par ailleurs, il n’existe pas de restriction acceptée par les
directive européenne 2003/71 (article 14.1 alinéa 2), qu’aucune des
administrateurs concernant la cession, dans un laps de temps, de
personnes, membres du conseil ou de la Direction générale, n’a fait
leur participation dans le capital de la Banque Fédérale des Banques
l’objet d’une condamnation pour fraude prononcée au cours des
Populaires. Les administrateurs ne détiennent aucune participation
cinq dernières années au moins, n’a fait l’objet d’une faillite, mise sous
autre que celle requise pour l’exercice de leurs fonctions.
séquestre ou liquidation au cours des cinq dernières années au moins,
n’a fait l’objet d’une incrimination et/ou sanction publique officielle
prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires, n’a été
Contrats liant la Banque Fédérale des
empêchée par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe
d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou
Banques Populaires et ses administrateurs
d’intervenir dans la gestion ou dans la conduite des affaires d’un Il est précisé, conformément à la réglementation européenne précitée,
émetteur au cours des cinq dernières années au moins. qu’il n’existe aucun contrat de service liant les administrateurs à la
Banque Fédérale des Banques Populaires qui pourrait prévoir l’octroi
d’avantages au terme d’un tel contrat et qui serait de nature à remettre
Conflits d’intérêts potentiels en cause leur indépendance ou à interférer dans leurs décisions.
Il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre les devoirs Aucun des administrateurs de la Banque Fédérale des Banques
des administrateurs à l’égard de la Banque Fédérale des Banques Populaires n’est lié à la société ou à l’une de ses filiales par un
contrat de travail.

" Rapport du Président sur les conditions


de préparation et d’organisation du conseil
d’administration
➤ Ce rapport fait partie intégrante du rapport complet
du Président sur les conditions de préparation et
d’organisation des travaux du conseil et sur les
procédures de contrôle interne en application de
l’article L.225-37 du code de commerce modifié par
la loi de Sécurité Financière du 1er août 2003. Il a été
présenté au Comité d’Audit et des Risques Groupe du
13 mars et au conseil d’administration de la Banque
Fédérale des Banques Populaires du 14 mars 2007.

Rôle et fonctionnement du conseil d’administration

Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Banques Populaires, du Crédit Maritime et de Natixis, et plus
Populaires (BFBP), société anonyme de droit commun depuis le généralement au titre de sa mission de contrôle et de définition
31 mai 2001, exerce un certain nombre de prérogatives légales de la stratégie du Groupe Banque Populaire, considérée sous ses
qui incluent les responsabilités de la Banque Fédérale des Banques différents aspects : développement, rentabilité, sécurité, organisation,
Populaires au titre de sa fonction d’organe central du réseau des informatique…

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 19


1 Gouvernement d’entreprise
Rapport du Président sur les conditions de préparation et d’organisation du conseil d’administration

L’administrateur doit être considéré comme le représentant de verbaux des délibérations sont valablement certifiés par le Président
l’ensemble des actionnaires et se comporter en toutes circonstances du conseil d’administration, un Directeur général délégué ou un
comme tel dans l’exercice de ses fonctions. fondé de pouvoir habilité à cet effet.

Composition du conseil d’administration Pouvoirs du conseil d’administration


La Banque Fédérale des Banques Populaires est administrée par un Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité
conseil composé de seize membres, élus par l’assemblée générale des de la Banque Fédérale des Banques Populaires et veille à leur mise
actionnaires. Les administrateurs sont des personnes physiques dont en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux
au moins la majorité doit avoir la qualité de Président, d’administrateur assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit
ou de Directeur général de Banque Populaire. de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle
par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Les administrateurs ayant l’une de ces qualités doivent être choisis
parmi les candidats proposés respectivement par les collèges des Dans les rapports avec les tiers, la BFBP est engagée même par les
Présidents et des Directeurs généraux de Banques Populaires selon actes du conseil d’administration qui ne relèvent pas de l’objet social,
les modalités arrêtées par le conseil d’administration. La durée des à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet
fonctions des administrateurs est de trois ans. objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances,
étant exclu que la simple publication des statuts suffise à constituer
Les administrateurs sont rééligibles. Leurs fonctions prennent fin
cette preuve.
à l’issue de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant
statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année Le conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications
au cours de laquelle expire leur mandat. Chaque administrateur doit qu’il juge oppor tuns. Chaque administrateur reçoit toutes les
être propriétaire d’une action. informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut
se faire communiquer tous les documents qu’il estime utiles.
Les fonctions des administrateurs prennent fin au plus tard à l’issue
de l’assemblée générale annuelle de la Société de l’année de leur Le conseil d’administration a notamment les pouvoirs suivants :
soixante-huitième anniversaire.
1. il définit la politique et les orientations stratégiques du réseau
et du Groupe Banque Populaire ;
Convocation du conseil d’administration 2. il négocie et conclut au nom du réseau des Banques Populaires,
les accords nationaux et internationaux ;
Le conseil d’administration se réunit sur convocation de son
Président, aussi souvent que l’intérêt de la Banque Fédérale des 3. il exerce plus généralement les compétences dévolues par la loi
Banques Populaires l’exige. Il examine toute question inscrite à à la Société en sa qualité d’organe central ;
l’ordre du jour par le Président. Lorsqu’il ne s’est pas réuni depuis 4. il agréé les dirigeants des Banques Populaires et définit les
plus de deux mois, le tiers au moins des membres du conseil peut conditions de cet agrément. Il peut retirer son agrément ;
demander au Président de convoquer celui-ci sur un ordre du jour
déterminé. 5. il approuve les statuts des Banques Populaires et leurs
modifications ;
La réunion a lieu soit au siège social, soit en tout autre endroit
indiqué dans la convocation. 6. il prend les mesures nécessaires à la garantie de liquidité et de
solvabilité du réseau des Banques Populaires en définissant et
La convocation doit être faite au moins trois jours à l’avance par en mettant en œuvre les mécanismes de solidarité financière
lettre ou par tout autre moyen. Mais elle peut être verbale et sans interne nécessaires ;
délai si tous les administrateurs y consentent. Il est tenu un registre
de présence qui est signé par les membres du conseil assistant à 7. sur proposition du Président, il nomme et révoque le Directeur
la séance. Sont obligatoirement convoqués à toutes les séances du de l’Inspection, qui est chargé de l’audit de l’organisation et de
conseil d’administration, avec voix consultative, les représentants la gestion des établissements du Groupe Banque Populaire et
du comité d’entreprise désignés en conformité de la loi et des qui veille à la cohérence et à l’efficacité du contrôle interne
règlements. Peu(ven)t assister également aux séances avec voix du Groupe Banque Populaire. Le Directeur de l’Inspection
consultative toute(s) autre(s) personne(s) appelée(s) par le Président communique au conseil les résultats des missions d’audit ;
du conseil d’administration. 8. il institue un Comité d’Audit et des Risques Groupe (CARG)
dont il définit la compétence, la composition et les règles de
fonctionnement. Natixis, à compter du 17 novembre 2006, date
Constatation des délibérations – de sa création, est membre de droit du CARG. La revue des
Procès‑verbaux – Copies – Extraits relations opérationnelles et financières existant entre Natixis et
les Banques Populaires relève des missions du CARG, compte
Les délibérations du conseil sont constatées par des procès-verbaux
tenu de la par ticipation de Natixis au capital des Banques
inscrits sur un registre spécial et signés par le Président de séance et
Populaires ;
au moins un administrateur ou, en cas d’empêchement du Président,
par deux administrateurs au moins. Les copies ou extraits de procès-

20 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Rapport du Président sur les conditions de préparation et d’organisation du conseil d’administration

9. il édicte, plus généralement, en vue d’assurer les finalités Depuis la constitution de Natixis, le 17 novembre 2006, Natixis est
définies à l’article L. 511-31 du code monétaire et financier, censeur de droit.
les prescriptions internes de caractère général s’imposant à
Les censeurs autres que Natixis sont nommés pour une durée de
l’ensemble des Banques Populaires ;
trois ans, prenant fin à l’issue de la réunion de l’assemblée générale
10. il arrête le budget annuel de la Société et fixe les règles de calcul ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice
des cotisations dues par les Banques Populaires affiliées ; écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expirent leurs
fonctions.
11. il arrête le bilan et les comptes annuels de la Société ;
Le conseil d’administration peut, entre deux assemblées générales,
12. il examine les comptes consolidés du Groupe Banque
procéder à des nominations à titre provisoire. Ces nominations sont
Populaire ;
soumises à la ratification de la plus prochaine assemblée générale
13. il adopte le règlement intérieur du conseil. ordinaire.
Toutefois, doivent réunir les deux tiers des voix des administrateurs Les censeurs désignés par l’assemblée générale ordinaire sont
présents, les décisions ci-après : rééligibles ; Ils peuvent être révoqués à tout moment par décision
de l’assemblée générale.
■ l’ouverture du capital à un tiers par voie d’augmentation de capital
de la Société ; Les censeurs ont pour mission, sans que cela entraîne immixtion ou
interférence dans la gestion de la Société, de veiller au respect des
■ la fusion de deux ou plusieurs Banques Populaires, la cession
missions assignées à la Société et notamment de celles prévues par la
totale ou partielle de leur fonds de commerce ainsi que leur
loi. Natixis exerce plus spécifiquement les droits qui lui sont reconnus
dissolution ;
par les statuts de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
■ la création d’une nouvelle Banque Populaire ;
Ils sont convoqués aux séances du conseil d’administration et
■ la radiation d’une banque affiliée ; prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans toutefois
que leur absence puisse nuire à la validité de ces délibérations.
■ l’adoption et la modification du règlement intérieur du conseil ;
Le conseil d’administration peut rémunérer les censeurs par
■ le changement de modalité d’exercice de la Direction générale.
prélèvement sur le montant des jetons de présence alloués par
Le conseil d’administration peut décider la création de comités chargés l’assemblée générale à ses membres.
d’étudier les questions que lui-même, ou son Président, soumet, pour
avis à leur examen. Il fixe la composition et les attributions des
comités qui exercent leur activité sous sa responsabilité. La création, Présidence-Direction générale
les règles de fonctionnement et, le cas échéant, la rémunération de
ces comités sont décidées par le conseil à la majorité simple des Le Président du conseil d’administration représente le conseil
voix des membres présents. d’administration. Il organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il
rend compte à l’assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement
Les décisions du conseil d’administration prises dans le cadre de des organes de la Société et s’assure, en par ticulier, que les
la mission de la Société d’organe central du réseau des Banques administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. La limite
Populaires sont précédées d’une consultation de Natixis. Afin de d’âge du Président est fixée à soixante-cinq ans.
permettre l’organisation de cette consultation, le Président du conseil
d’administration transmet à Natixis, avant la date prévue pour la Le Président du conseil d’administration assume sous sa responsabilité
réunion du conseil d’administration, le projet de décisions ainsi que la Direction générale de la Société. Il est investi des pouvoirs les plus
l’ensemble des informations communiquées aux administrateurs. Le étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il
cas échéant, il appartient au Président du conseil d’administration de exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve
transmettre aux administrateurs, avant la date prévue pour la réunion de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées générales
du conseil d’administration, les observations faites par Natixis. ou qu’elle réserve spécialement au conseil d’administration ou qui, à
titre de dispositions d’ordre interne, relèvent de ce dernier en tant
Dans l’hypothèse où l’avis donné par Natixis ne serait pas suivi que relatifs aux compétences d’organe central de la Société et tels
par le conseil d’administration, Natixis pourra demander, dans un qu’énumérés plus haut.
délai de trois jours à compter de la date de réunion du conseil
d’administration, à ce que la décision concernée fasse l’objet d’une Par ailleurs, dans ses fonctions de Directeur général, le Président
seconde délibération. Cette seconde délibération interviendra au représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société
plus tôt 15 jours après l’adoption de la première décision. est engagée même par les actes du Président qui ne relèvent pas
de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que
l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu
Censeurs des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts
suffise à constituer cette preuve.
L’assemblée générale ordinaire peut nommer des censeurs dont le
Enfin, le conseil d’administration, sur la proposition de son Président,
nombre ne peut excéder cinq. Les censeurs sont choisis parmi les
peut nommer, pour l’assister, un ou plusieurs Directeurs généraux
actionnaires ou en dehors d’eux.
délégués, sans que le nombre de ceux-ci puisse dépasser cinq. L’étendue
et la durée des pouvoirs conférés au(x) Directeur(s) général(aux)

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 21


1 Gouvernement d’entreprise
Rapport du Président sur les conditions de préparation et d’organisation du conseil d’administration

délégué(s) sont déterminés par le conseil d’administration en accord Les séances durent en moyenne quatre heures (nonobstant celle
avec son Président. Les Directeurs généraux délégués disposent à qui se tient après l’assemblée générale pour élire le bureau du
l’égard des tiers des mêmes pouvoirs que le Président dans l’exercice conseil).
de sa fonction de Directeur général. Le (ou les) Directeur(s)
Elles comprennent systématiquement un point sur l’activité du
général(aux) délégué(s) ne peu(ven)t demeurer en fonction au-delà
Groupe Banque Populaire et de la Banque Fédérale des Banques
de la date de son (leur) soixante-cinquième anniversaire.
Populaires depuis la dernière séance ainsi qu’un point sur les
questions d’actualité concernant l’exercice du métier bancaire.
Élection du Président du conseil Le conseil arrête les comptes semestriels et annuels de la Banque
d’administration Fédérale des Banques Populaires ainsi que les comptes consolidés
du Groupe Banque Populaire. L’activité et les résultats de Natexis
Le règlement intérieur (article 2) rappelle que d’après l’article 11 Banques Populaires, et de Natixis, depuis le 17 novembre 2006, lui
des statuts de la Banque Fédérale des Banques Populaires « le sont également présentés.
conseil d’administration élit, à la majorité simple de ses membres,
un Président qui exerce ses fonctions pendant la durée de son Il participe directement à la définition de la politique et des orientations
mandat d’administrateur » et que « le Président est rééligible ». stratégiques du réseau et du Groupe Banque Populaire.
Le quorum nécessaire pour la validité de l’élection est mentionné Un compte rendu détaillé des travaux du Comité d’Audit et des
également dans les statuts (article 12, à savoir la moitié au moins Risques Banque Fédérale et Groupe est effectué devant le conseil
des membres du conseil) ainsi que la majorité requise pour quatre fois par an. Il donne lieu à débat. Le conseil prend, à cette
l’élection (même article, à savoir la majorité des voix des membres occasion, les décisions qu’il juge utile sur proposition du comité.
présents).
Un dossier est adressé aux membres du conseil huit jours environ
Le Président du conseil d’administration de la Banque Fédérale des avant la tenue de ses réunions.
Banques Populaires porte le titre de Président du Groupe Banque
Populaire. Chaque séquence du conseil peut donner lieu à un débat ;
les membres du conseil s’attachent à poser des questions aux
rapporteurs des dossiers qui lui sont présentés ainsi qu’aux membres
Modalités d’exercice de la Direction générale du comité d’état-major du Groupe Banque Populaire (Président,
Directeurs généraux délégués de la Banque Fédérale des Banques
Le Président du conseil d’administration de la Banque Fédérale Populaires), systématiquement présents au conseil.
des Banques Populaires assume sous sa responsabilité la Direction
Un relevé des décisions prises est envoyé dans les trois jours ouvrés
générale de cette dernière. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de
suivant le conseil à l’ensemble des dirigeants du Groupe Banque
l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément
Populaire, avec un compte rendu synthétique de sa précédente
aux assemblées générales ou qu’elle réserve spécialement au conseil
réunion.
d’administration ou qui, à titre de dispositions d’ordre interne,
relèvent de ce dernier en tant que relatifs aux compétences d’organe Un procès-verbal exhaustif des séances du conseil d’administration
central de la Banque Fédérale des Banques Populaires. est rédigé. Il conserve trace des débats qui se sont instaurés, des
prises de position et des questions posées. Il est communiqué
Dans ses fonctions de Directeur général, il représente la Banque
exclusivement aux membres du conseil.
Fédérale des Banques Populaires à l’égard des tiers. Le conseil
d’administration, sur la proposition de son Président, peut nommer, Il est à noter que, jusqu’au 17 novembre 2006, date de la création
pour l’assister, un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, sans de Natixis, le conseil d’administration de la Banque Fédérale
que leur nombre puisse dépasser cinq. des Banques Populaires et celui de Natexis Banques Populaires
comportaient onze administrateurs communs. Depuis cette date,
le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
Organisation des travaux du conseil Populaires et le conseil de surveillance de Natixis comportent cinq
d’administration titulaires communs.

Le conseil d’administration se réunit au moins cinq fois par an, selon


un calendrier établi en début d’année. Le Président peut, par ailleurs, Principaux sujets traités par le conseil
convoquer toute autre réunion lorsque les circonstances l’exigent. d’administration au cours de l’année 2006
Le conseil d’administration s’est réuni treize fois en 2006. L’absence
Le conseil d’administration s’est réuni treize fois au cours de
d’un membre du conseil est exceptionnelle, le taux de présence
l’année 2006, le partenariat avec le Groupe Caisse d’Épargne pour
atteignant 98,72 %.
la création de Natixis ayant motivé un certain nombre de réunions
Le règlement intérieur de la Banque Fédérale des Banques Populaires exceptionnelles.
réclame d’ailleurs l’assiduité des administrateurs, et leur participation
à l’ensemble des réunions du conseil ainsi qu’aux comités spécialisés
auxquels ils appartiennent.

22 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Rapport du Président sur les conditions de préparation et d’organisation du conseil d’administration

Cette opération historique pour le Groupe Banque Populaire a été Lors de cette même séance, ont été présentés les résultats de
évoquée lors de dix conseils d’administration au long de l’année, l’enquête sur le fonctionnement du conseil d’administration réalisée
quatre séances du conseil lui ayant été intégralement consacrées : auprès de ses membres qui avaient tous répondu.
■ celle du 12 mars 2006 pour la première présentation au conseil Il a également suivi les recommandations de son Comité des
du projet, de ses motivations et de ses implications ; Rémunérations dans sa séance du 6 décembre 2006.
■ celle du 13 avril 2006 présentant notamment l’avancement des Il a approuvé en octobre la fusion-absorption de la Banque Populaire
travaux de valorisation ; Occitane par la Banque Populaire Toulouse-Pyrénées.
■ celle du 28 mai 2006 qui a explicité un certain nombre de points
techniques relatifs à l’opération ;
Délibérations du conseil d’administration
■ et celle du 14 septembre qui a approuvé notamment le protocole
d’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement et les traités Le règlement intérieur de la Banque Fédérale des Banques Populaires
d’apports à la Banque Fédérale des Banques Populaires. précise par ailleurs le mode de délibérations du conseil ; elles font
l’objet de votes formels, en ce qui concerne tant l’approbation
Le protocole d’accord avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne des comptes, du budget, des résolutions à présenter à l’assemblée
et le pacte d’actionnaire de Natixis ont été soumis à l’approbation générale que plus généralement les sujets d’importance stratégique
du conseil d’administration dans sa séance du 2 juin 2006. pour lesquels le Président saisit le conseil.
Le conseil a examiné d’autres sujets stratégiques concernant
le Groupe Banque Populaire. Au cours de la première séance
de l’année, il a approuvé l’intégralité du Plan Stratégique Groupe Bureau du conseil d’administration
2006-2008 qui avait mobilisé l’ensemble des dirigeants au cours Le bureau du conseil comprend, outre le Président du conseil, trois
de l’année 2005. Vice-Présidents, dont deux sont issus du collège des Présidents, et
Lui ont également été soumis : un de celui des Directeurs généraux, ainsi qu’un secrétaire issu du
collège des Directeurs généraux. Il est rappelé par le règlement
■ le partenariat du Groupe Banque Populaire avec la Mutuelle Des intérieur que le bureau n’est pas une instance décisionnelle mais que
Étudiants ; le Président peut néanmoins le réunir lorsqu’il souhaite l’informer ou
■ le par tenariat avec l’ADIE par lequel les Banques Populaires le consulter dans le cadre de l’exercice de ses pouvoirs propres.
solliciteront leurs sociétaires pour devenir tuteurs de créateurs
d’entreprises financés par l’ADIE ;
Administrateurs indépendants
■ plusieurs opportunités de développement dans l’activité de banque
de détail à l’international ; La notion d’administrateur indépendant, telle que définie par le
rapport Bouton, n’est pas adaptée au cas de la Banque Fédérale
■ la stratégie de sponsoring sportif du Groupe Banque Populaire.
des Banques Populaires. En effet, s’agissant de l’organe central d’un
Des dossiers techniques lui ont également été soumis pour leur groupe coopératif, le conseil d’administration de la Banque Fédérale
approbation comme : des Banques Populaires doit être composé de représentants des
Banques Populaires, actionnaires de la Banque Fédérale des Banques
■ le Plan d’Action Commerciale et Communication 2007 ;
Populaires (à hauteur de plus de 99 % au 31 décembre 2006), en
■ la modification des statuts types des Banques Populaires en vue leur qualité d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale
de l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement ; des Banques Populaires de par la loi.
■ la réponse à la lettre de suite de la Commission Bancaire sur la Pour autant, statutairement, on observe que les administrateurs ne
gestion de bilan dans le Groupe Banque Populaire ; sont pas des Banques Populaires en tant que telles, mais bien des
personnes physiques. Bien que personnalités issues des Banques
■ l’avancement du projet Bâle II dans l’ensemble du Groupe Banque
Populaires (Présidents et Directeurs généraux), elles ne siègent
Populaire.
pas en qualité de représentants de leur Banque mais au titre du
Lui ont été présentés les comptes rendus du Comité d’Audit et gouvernement du Groupe Banque Populaire et des compétences
des Risques Groupe, et notamment celui du 20 juin 2006 consacré dévolues à ce titre à la Banque Fédérale des Banques Populaires
au rapport 97-02 et au système de contrôle interne du Groupe par la loi.
Banque Populaire.
Le conseil a approuvé les comptes annuels et semestriels de la Banque Règles de déontologie
Fédérale des Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire,
après avoir entendu le rapport du Comité des Comptes. Le règlement intérieur (ar ticle 12) appelle l’attention des
Dans sa séance du 22 février 2006, le Président a présenté au conseil administrateurs sur la législation relative aux opérations d’initiés
son rapport sur les conditions de préparation et d’organisation du compte tenu des informations confidentielles qu’ils seraient amenés
conseil d’administration et sur les procédures de contrôle interne. à connaître en raison de leurs fonctions d’administrateurs de la
Banque Fédérale des Banques Populaires sur des filiales cotées du
Groupe Banque Populaire.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 23


1 Gouvernement d’entreprise
Rapport du Président sur les conditions de préparation et d’organisation du conseil d’administration

Indépendance de l’Inspection du conseil et ceux des comités spécialisés. Il était également


demandé aux administrateurs des suggestions d’amélioration de
Le conseil d’administration veille à l’indépendance de l’Inspection fonctionnement du conseil. Les résultats de cette enquête ont été
générale. Celle-ci est habilitée à se faire communiquer par les présentés au conseil d’administration du 22 février 2006.
établissements audités tous éléments et toutes informations
Ils font apparaître une appréciation très favorable (13 à 15 réponses
nécessaires au bon accomplissement de sa mission. Elle bénéficie
positives) sur la présentation des dossiers, les procès-verbaux du
d’un droit d’accès à l’ensemble des applications informatiques des
conseil, le choix des intervenants, la clarté des exposés, le temps
établissements du Groupe Banque Populaire.
consacré aux débats et la réponse aux questions posées, la restitution
des travaux du Comité d’Audit.
Évaluation du conseil Les administrateurs ont apporté une appréciation favorable (10
à 13 réponses positives) sur la restitution des travaux du Comité
Les performances du conseil d’administration de la Banque Fédérale de contrôle des Comptes et du Comité des Rémunérations et sur
des Banques Populaires se mesurent principalement par la fréquence l’information qui lui est apportée sur le suivi de ses décisions.
de ses réunions, le bon niveau d’information dont disposent les
administrateurs, mandataires sociaux de Banques Populaires, et D’autres points feront l’objet de propositions pour répondre aux
l’interactivité des échanges sur les différents points de l’ordre du souhaits formulés par certains administrateurs sur la durée jugée
jour. Ainsi, la manière dont fonctionne le conseil et sa composition parfois excessive des conseils, la densité des ordres du jour et les
représentative lui permettent de jouer pleinement son rôle d’organe délais de mise à disposition de certains dossiers du conseil.
central et de gouvernement du Groupe Banque Populaire et
d’assumer la totalité du pouvoir politique et stratégique.
Jetons de présence
En novembre 2005, un questionnaire a été envoyé à l’ensemble des
membres du conseil d’administration pour recueillir leur opinion sur Le montant des jetons de présence (1) fixé par l’assemblée générale
l’organisation des travaux du conseil (et notamment le contenu, le est réparti par le conseil entre les administrateurs selon un principe
délai de mise à disposition des dossiers, l’exhaustivité et la clarté égalitaire. La participation au bureau et aux comités spécialisés donne
des comptes rendus), la tenue des réunions (choix des intervenants, droit à un jeton supplémentaire identique pour le bureau et chaque
forme des exposés, temps consacré aux débats), l’exercice de la comité. Les membres des comités reçoivent ce jeton supplémentaire
mission des administrateurs et enfin, l’articulation entre les travaux pour chacun des comités dont ils sont membres.

Comités consultatifs

Dans le cadre de la modernisation de son fonctionnement et dans Le Comité des Comptes


l’esprit du rapport Viénot de 1999, le conseil d’administration de
la Banque Fédérale des Banques Populaires a réexaminé, le 20 juin Il a pour mission d’analyser, hors la présence des mandataires sociaux
2001, son dispositif de gouvernement d’entreprise et a décidé (Président-Directeur général et Directeurs généraux délégués), les
d’instituer, à côté du Comité d’Audit et des Risques Groupe Banque comptes sociaux et les comptes consolidés de la Banque Fédérale
Populaire, deux comités spécialisés : le Comité des Comptes et le des Banques Populaires qui doivent être soumis au conseil ainsi que
Comité des Rémunérations. les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire. Il s’assure de
la pertinence et de la permanence des méthodes comptables ainsi
Ces comités sont composés chacun de quatre administrateurs (deux
que des principales hypothèses de clôture. Sa compétence s’étend
Présidents et deux Directeurs généraux de Banques Populaires)
aussi aux documents comptables et financiers diffusés par la Banque
choisis par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des
Fédérale des Banques Populaires.
Banques Populaires sur proposition du Président pour la durée fixée
lors de leur nomination. Un compte rendu de réunion est établi. Le Il formule également un avis sur les choix des commissaires aux
Président du comité présente au conseil après chaque réunion un comptes, leur programme d’intervention et les budgets alloués. À
rapport sur les travaux du comité. compter du 1er janvier 2007, il formule un avis sur l’organisation de
la sélection des commissaires aux comptes des établissements du
Ces comités spécialisés, comme le Comité d’Audit et des Risques
Groupe Banque Populaire entrant dans le périmètre de consolidation
Groupe, émettent des avis destinés au conseil facilitant ainsi l’exercice
afin de faciliter la coordination des travaux de certification des
des fonctions des administrateurs de la Banque Fédérale des
comptes consolidés du Groupe Banque Populaire. Il se réunit au
Banques Populaires. Les avis sont pris à la majorité des deux tiers
moins deux fois l’an en présence des commissaires aux comptes.
des membres présents. Pour délibérer valablement, trois membres
au moins doivent être présents.

(1) Se reporter au paragraphe «Rémunération des mandataires sociaux» pour les montants individuels des versements versés à ce titre aux administrateurs.

24 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Rapport du Président sur les conditions de préparation et d’organisation du conseil d’administration

Enfin, il a la faculté de rencontrer les autres personnes qui, à un titre ou Le Comité d’Audit et des Risques Groupe
à un autre, participent à l’élaboration des comptes ou à leur contrôle. (CARG)
À compter du 1er janvier 2007, le Directeur financier et le Directeur
de l’Inspection générale assistent aux séances de plein droit. Outre le Comité des Comptes et le Comité des Rémunérations,
il existe au sein de la Banque Fédérale des Banques Populaires un
Comité d’Audit et des Risques Groupe (CARG) dont la mission est
Le Comité des Rémunérations définie par l’article 10 du règlement intérieur de la Banque Fédérale
des Banques Populaires, institué en application des pouvoirs d’organe
Ce comité est chargé, hors la présence des intéressés, de proposer au
central dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est investie
conseil tous sujets relatifs au statut personnel des mandataires sociaux,
par l’article L.511-31 du code monétaire et financier.
notamment leurs conditions de rémunération et de retraite.
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
Le Président du conseil d’administration peut également, avant de
Populaires, en novembre 2002, a également institué un Comité
saisir le conseil d’administration, demander au comité de l’assister
d’Audit et des Risques uniquement dédié à la Banque Fédérale des
dans l’étude de toute question relative au statut personnel des
Banques Populaires.
mandataires sociaux du Groupe Banque Populaire, touchant à la
politique générale de rémunérations ou des retraites. Le CARG tient quatre séances annuelles pour examiner –
conformément à la réglementation bancaire – les rapports relatifs
Au cours de l’année 2006, le Comité des Rémunérations du Groupe
à la mesure et surveillance des risques et l’évaluation du système de
Banque Populaire, présidé par le Président Philippe Dupont, s’est
contrôle interne du Groupe Banque Populaire. Il assure la surveillance
réuni pour faire le point sur les rémunérations des dirigeants du
globale des risques, a posteriori tout autant que prospective et
Groupe Banque Populaire, ainsi que le définit sa mission. Tous les
indépendante sur la base d’un reporting normalisé et périodique
membres étaient présents.
des risques de contrepartie (sectoriels et géographiques selon ses
Après un examen des rémunérations effectives des mandataires trois composantes, interbancaire, souveraine et clientèle), ainsi que
sociaux des Banques Populaires régionales et de la Banque Fédérale des risques de taux, de liquidité et opérationnels. Il examine les
des Banques Populaires, au titre de l’année 2005, les propositions stratégies globales de risques, les limites et les systèmes de contrôle
pour l’année en cours ont été élaborées ; elles ont été diffusées interne. Au vu de ces constats, il propose au conseil d’administration
ensuite aux dirigeants des Banques Populaires régionales pour être toute décision de nature prudentielle applicable à l’ensemble des
validées par les comités de rémunérations régionaux. établissements du Groupe Banque Populaire.
Au cours de plusieurs séances de travail, le comité a réexaminé les ■ Le CARG tient deux séances annuelles pour examiner les rapports
critères permettant de déterminer la partie fixe et la partie variable de relatifs à la mesure et surveillance des risques et l’évaluation
la rémunération des mandataires sociaux des Banques Populaires. du système de contrôle interne de la Banque Fédérale des
Banques Populaires.
En ce qui concerne les critères qui déterminent le niveau de la partie
fixe, ceux-ci au nombre de trois, demeurent inchangés : ■ Le CARG est présidé par le Président du Groupe Banque
Populaire. Il comprend les quatre membres du bureau ainsi que
■ le niveau du Produit Net Bancaire ; les deux membres du Comité des Risques de Crédit Groupe
■ la mobilité dans la fonction ; issus du conseil d’administration. Natixis est membre de droit
depuis la constitution de Natixis le 17 novembre 2006. Y assistent
■ et l’ancienneté dans la fonction. également les Directeurs généraux délégués de la Banque
Pour 2006, la part variable reste déterminée à partir des résultats Fédérale des Banques Populaires, le Directeur de l’Inspection
et des performances portant sur : générale Groupe, le Directeur des Risques et le Directeur de
la Conformité de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
■ le Produit Net Bancaire ; Lorsque le CARG examine les rapports relatifs à la Banque
■ le coefficient d’exploitation ; Fédérale des Banques Populaires, il siège hors la présence des
mandataires sociaux (Président-Directeur général et Directeurs
■ la rentabilité des fonds propres. généraux délégués). Peut être invité aux séances tout expert ou
En outre, à partir de 2007, une seconde partie de rémunération responsable opérationnel d’un établissement du Groupe Banque
variable sera mise en place et prendra en compte la contribution Populaire si la situation le requiert.
des mandataires sociaux des Banques Populaires régionales en tant ■ À compter du 17 novembre 2006, date de constitution de Natixis,
que dirigeants du Groupe Banque Populaire, notamment au regard le CARG examine les relations opérationnelles et financières
de la réalisation du Plan Stratégique Groupe. existant entre Natixis et les Banques Populaires, compte tenu de
la participation de Natixis au capital des Banques Populaires.
■ Les décisions sont prises à la majorité des deux tiers des membres
présents. Les comptes rendus du CARG sont présentés au conseil
d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires
qui délibère.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 25


1 Gouvernement d’entreprise
Les règles de gouvernance dans les Banques Populaires

Nombre de séances
Comités Président Membres Taux de présence en 2006

Comité d’Audit et des Risques Groupe


CARG Trimestriel 1er sem. 2006 (1) : (2)
 : J-L Tourret,
Philippe Dupont C. Cordel, F. Thibaud,
Y. de La Porte du Theil,
J-F Comas, R. Nalpas 4 consacrées
au Groupe
2e sem. 2006 (1) : (3)
 : J-L Tourret, 92,68 %
2 consacrées
Philippe Dupont (1 bis) J‑F Comas, C. Cordel, à la BFBP
Y. de La Porte du Theil,
Y. Gevin, B. Jeannin
(3 bis)
 : F. Ladam
Comité des Comptes
1er sem. 2006 : (4)
 : P. Desvergnes,
Richard Nalpas (4) J‑L. Tourret, F. Thibaud
2e sem. 2006 : (4)
 : P. Desvergnes, 100 % 2
Jean-François Comas (4)
J. Clochet,
Y. de La Porte du Theil
Comité des Rémunérations
1er sem. 2006 : (5)
 : J-L. Tourret,
Philippe Dupont (5 bis) C. Cordel, R. Nalpas,
F. Thibaud
100 % 2
2e sem. 2006 :  : J-L. Tourret,
(5)

Philippe Dupont (5 bis) C. Cordel, J-F. Comas,


Y. de La Porte du Theil
(1) 1er semestre 2006 : nomination par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires du 19 mai 2005.
2e semestre 2006 : nomination par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires du 18 mai 2006.
(1 bis) Lorsque le CARG a examiné les questions relatives à la Banque Fédérale des Banques Populaires, il a été présidé par Jean-Louis Tourret.
(2) Nomination pour une durée allant jusqu’à la date de l’assemblée générale statuant sur les comptes 2005.
(3) Nomination pour une durée allant jusqu’à la date de l’assemblée générale statuant sur les comptes 2006.
(3 bis) Natixis, représenté par François Ladam, est membre de droit du CARG depuis la création de Natixis, le 17 novembre 2006. Il en était auparavant l’invité
permanent.
(4) Nomination pour la durée de leur mandat d’administrateur de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
(5) Nomination pour la durée de leur mandat de membre du bureau du conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
(5 bis) Lorsque le Comité des Rémunérations a examiné les questions relatives à la Banque Fédérale des Banques Populaires, il a été présidé par Jean-Louis Tourret au
1er semestre 2006 et au 2e semestre 2006.

" Les règles de gouvernance


dans les Banques Populaires
➤ . Cette charte s’impose aux Banques Populaires comme corpus de
➤ Le conseil d’administration de la Banque Fédérale règles de gouvernement d’entreprise et de normes de comportement.
des Banques Populaires a approuvé le 20 novembre Elle détaille les responsabilités du conseil d’administration, du
2002 la Charte de gouvernement d’entreprise des Président, du Directeur général et des comités consultatifs qu’elle
Banques Populaires et le Règlement Intérieur Cadre institue dans les Banques Populaires : Comité d’Audit (avec possibilité
de leurs conseils d’administration. de se dédoubler avec un Comité des Comptes) et Comité des
Rémunérations sont obligatoires ; d’autres sont laissés à l’initiative
du conseil (par exemple, un Comité du Sociétariat).

26 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Les règles de gouvernance dans les Banques Populaires

Les Banques Populaires, banques coopératives, mettent naturellement Bien avant la loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations
leurs clients sociétaires, au cœur de leur organisation. Leurs conseils économiques, les Banques Populaires avaient déjà optimisé l’efficacité
d’administration sont composés d’administrateurs qui sont des clients de l’action de leurs organes d’administration et de direction en
sociétaires parmi d’autres. La prévention des conflits d’intérêts séparant les fonctions de stratégie et de contrôle de celles de leur
concernant leurs administrateurs, dans le domaine des crédits, est mise en œuvre et de la gestion opérationnelle, par la dissociation
assurée par le Comité des Risques de Crédit Groupe. des fonctions de Président et de Directeur général.

Les responsabilités du conseil d’administration

Les conseils d’administration, tiennent leur légitimité des sociétaires, excéder la limite d’âge statutaire fixée à l’issue de l’assemblée
personnes physiques et morales, parmi lesquels sont élus les générale d’approbation des comptes annuels tenue dans l’année
administrateurs. Les sociétaires sont réunis en assemblée générale, de son soixante-huitième anniversaire.
temps fort de la vie sociétariale, avec ce qu’il implique en termes
Le conseil nomme, sur proposition de son Président, un Directeur
de large participation, d’informations dispensées, de transparence,
général, choisi en dehors de ses membres, pour un mandat de cinq
de pédagogie et de dialogue.
ans renouvelable, dans la limite de son soixantième anniversaire ; à
Le conseil d’administration est l’instance collégiale qui représente compter de son soixantième anniversaire, la durée de son mandat est
collectivement l’ensemble des sociétaires et auquel s’impose d’un an sans que cette durée puisse excéder la limite d’âge statutaire
l’obligation d’agir en toutes circonstances dans l’intérêt social de fixée à la date de son soixante-cinquième anniversaire.
l’entreprise coopérative Banque Populaire.
Le conseil institue un règlement intérieur qui régit notamment
Les administrateurs n’ont de pouvoirs que collégialement au sein du l’organisation des séances et des travaux du conseil et des comités
conseil d’administration. Ils ne détiennent aucun pouvoir de gestion consultatifs.
individuellement.
Sur proposition du Président, le conseil d’administration institue des
comités consultatifs dont il fixe la composition. Il s’agit :
Déontologie de l’administrateur ■ d’un Comité d’Audit et des Risques ;

Chaque administrateur doit se considérer comme le représentant ■ d’un Comité des Comptes.
de l’ensemble des sociétaires et se comporter comme tel dans Ces deux comités peuvent être regroupés en un seul, suivant le choix
l’exercice de sa mission. du conseil, sous l’appellation générique de Comité d’Audit.
Il doit consacrer à ses fonctions le temps et l’attention nécessaires, Ces comités ont pour mission :
être assidu aux réunions du conseil, et de l’assemblée générale. Des
actions de formation sont organisées à son attention en tant que 1. d’examiner, conformément à la réglementation bancaire, sur une
de besoin. base sociale et consolidée, les principaux enseignements tirés
de la surveillance des risques, les résultats du contrôle interne
S’agissant des informations non publiques acquises dans le cadre et les principales conclusions des missions d’inspection ;
de ses fonctions, il est non seulement tenu à une obligation de
confidentialité mais aussi astreint au secret professionnel. 2. d’analyser les comptes ainsi que les documents financiers
diffusés par la banque à l’occasion de l’arrêté des comptes
Les administrateurs membres des comités consultatifs sont tenus au et d’approfondir certains éléments avant qu’ils soient présentés
respect des mêmes devoirs que ceux imposés aux administrateurs : au conseil.
devoir de loyauté, de diligence, de compétence, d’assiduité, d’obligation
de confidentialité et de respect du secret professionnel. Par ailleurs, le conseil d’administration peut instituer deux autres
comités :
L’administrateur contribue plus généralement à la promotion
de l’image de la Banque Populaire dans l’environnement socio- ■ un Comité des Rémunérations chargé (hors la présence des
économique régional. Il a un rôle actif de prescription. intéressés) de proposer au conseil toutes questions relatives au
statut personnel des mandataires sociaux. Les propositions du
comité doivent s’inscrire dans le cadre de la politique du Groupe
Fonctionnement du conseil d’administration en matière de rémunérations des dirigeants ;

Le conseil d’administration élit en son sein son Président pour un ■ un Comité « Politique de Sociétariat ». Il est chargé de faire des
mandat de trois ans renouvelable, sous réserve que cette durée propositions relatives au développement et à l’animation du
n’excède pas celle de son mandat d’administrateur et dans la limite sociétariat (accroissement régulier du nombre des sociétaires,
de son soixante-cinquième anniversaire ; à compter de cette date, division et répar tition équilibrée du capital, politique de
la durée de son mandat est d’un an, sans que cette durée puisse communication, d’engagement coopératif local…).

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 27


1 Gouvernement d’entreprise
Les règles de gouvernance dans les Banques Populaires

Compétences du conseil d’administration ■ Le conseil est également informé des dispositions prises en matière
de gestion des risques opérationnels (informatiques, comptables,
fraudes internes ou externes, procédures, risques d’environnement
Les stratégies et la structure organisationnelle juridique).
Le conseil d’administration est responsable de la définition de la ■ Il formule des objectifs en matière de contrôle interne et de
stratégie et de la politique générale de la banque, en cohérence avec maîtrise des risques, après analyse de ces différents reportings,
la stratégie et la politique du Groupe Banque Populaire. en particulier dans le cadre de l’examen des rapports prescrits
Concrètement, il définit les politiques stratégiques essentielles, sur par la réglementation.
propositions concertées du Président et du Directeur général et il Les résultats des contrôles sur place diligentés tant par la Banque
en contrôle périodiquement la mise en œuvre dans leurs aspects Fédérale des Banques Populaires que par la Commission Bancaire
fondamentaux de développement, de rentabilité, de sécurité, en et les autres régulateurs lui sont présentés pour débat. Le conseil
adéquation avec les moyens déployés. s’assure du suivi des recommandations issues de ces contrôles ; il
lui appartient de prendre sans tarder les mesures et dispositions
La maîtrise des risques correctrices que peut appeler, le cas échéant, la préservation des
équilibres financiers et économiques de la banque et, par conséquent,
Il veille à la maîtrise des principaux risques encourus (dont le
la préservation de sa compétitivité.
risque de non-conformité) par la banque, et s’assure de la qualité
et la fiabilité du système de contrôle interne, conformément à la Plus généralement, le conseil s’assure que les contrôles sont suffisants
réglementation prudentielle (règlement 97.02). et procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
■ S’agissant de la politique des crédits, il en définit les orientations
générales, en fixe les limites prudentielles (division des risques, La politique de rémunération du capital
répartition, rapport avec les fonds propres…), indique les seuils Le conseil fixe le taux de rémunération du capital constitué par les
des engagements relevant de sa compétence, veille au respect des parts sociales et les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI)
procédures relatives à la compétence du Comité d’Audit et des souscrits par Natixis. Ce taux doit être compatible avec les dotations
Risques Groupe (CARG) institué à la Banque Fédérale des Banques aux provisions et aux réserves indispensables à la couverture des
Populaires, suit l’évolution des engagements par l’information risques et aux moyens de développement de la banque. Le taux de
régulière qui lui est donnée globalement sur les dossiers relevant rémunération des parts sociales est fixé dans la limite du plafond légal
dudit comité comme sur l’ensemble du portefeuille. de l’intérêt aux parts sociales. La rémunération des CCI, déterminée
■ Il fixe les limites globales des autres gros risques financiers au regard conformément aux pratiques de marché, est réglementairement au
de la capacité de la banque à absorber les pertes potentielles, moins égale à celle versée aux parts sociales.
surveille le respect de ces limites et le niveau des risques, par Le conseil décide des incorporations de réserves au capital social
l’information régulière qui lui est donnée en la matière. en veillant au respect de leur caractère exceptionnel.

Les responsabilités du Président

Le Président est l’un des deux dirigeants responsables au sens du code conseil : fixation de la rémunération des dirigeants, fixation et
monétaire et financier. À ce titre, il est l’un des deux interlocuteurs répartition des indemnités de présence dont le montant maximum
privilégiés des autorités bancaires et doit disposer, pour accomplir sa est voté par l’assemblée générale, information du conseil sur les
mission, d’une vision d’ensemble de l’activité de la banque. conventions libres et les conventions réglementées.
Du fait de la dissociation des fonctions, il n’assume pas la responsabilité Il organise et dirige les travaux du conseil dont il rend compte
de la Direction générale. Il n’est pas le représentant légal de la à l’assemblée générale. À cet égard, le rappor t de gestion du
banque, qu’il ne peut engager vis-à-vis des tiers. conseil à l’assemblée fait part de l’activité du conseil : nombre de
réunions dans l’année, principaux sujets abordés, travaux des comités
consultatifs…
Animation du conseil d’administration
Il dispose d’un pouvoir d’évocation des sujets par la fixation de
Le Président est à la fois l’animateur du conseil d’administration et l’ordre du jour des réunions du conseil.
l’interlocuteur naturel de la Direction générale, de ses sociétaires et Il veille à ce que les comptes rendus des travaux du conseil
des tiers dans leurs rapports avec le conseil. d’administration résument de manière exhaustive les travaux du
Il veille au bon fonctionnement des organes de la banque (conseil conseil. La Banque Fédérale des Banques Populaires est destinataire
d’administration, Direction générale, assemblées générales) et au de ces comptes rendus sitôt leur adoption par le conseil.
respect des dispositions légales concernant la compétence du

28 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Les règles de gouvernance dans les Banques Populaires

Les décisions du conseil d’administration de la Banque Fédérale des représentation est assurée soit par un administrateur désigné par
Banques Populaires sont là pour lui permettre d’éclairer le conseil lui, soit par le Directeur général.
d’administration sur les orientations à suivre et les impératifs à
Dans ses contacts permanents avec la Direction générale, il doit veiller
respecter.
à la mise en œuvre des stratégies et des politiques approuvées par
le conseil d’administration et, plus généralement, se tenir informé
de la vie de la banque.
Relations avec le Directeur général
et le Groupe Le Président appose sa signature sur les dossiers relevant du CARG
au même titre que le Directeur général et veille au respect des
Le Président prépare, avec le Directeur général, les choix stratégiques décisions de cette instance. Il est, comme le Directeur général,
soumis au conseil que le Directeur général est chargé de mettre systématiquement informé par la Banque Fédérale des Banques
en œuvre. Populaires des notations du CARG.
Étant avec le Directeur général l’un des deux interlocuteurs privilégiés Le Président est destinataire des rapports d’inspection de la Banque
du Groupe, il veille à la cohérence de la politique définie par le conseil Fédérale des Banques Populaires et de la Commission Bancaire et
d’administration avec celle décidée au niveau du Groupe. Il participe veille à ce que les résultats des contrôles sur place diligentés par la
activement à la vie fédérale du Groupe : conférences et commissions Commission Bancaire et les autres régulateurs soient communiqués
fédérales, réunions des Présidents de Banque Populaire… au conseil. Il veille également à ce que le procès-verbal de la séance
Il représente sa Banque Populaire aux assemblées générales de la du conseil au cours de laquelle la lettre de suite de la Commission
Banque Fédérale des Banques Populaires. En cas d’impossibilité, cette Bancaire a été présentée soit transmis à cette dernière.

Les responsabilités du Directeur général

Un dirigeant responsable Il a par ailleurs la responsabilité du management des collaborateurs


de la banque. En accord avec le Président, et conformément à la
Le Directeur général, en sa qualité de dirigeant responsable au sens réglementation bancaire, il informe le conseil de la désignation des
du code monétaire et financier, prépare, avec le Président, les choix responsables de l’audit, des contrôles permanents et de la conformité
stratégiques de la banque proposés au conseil d’administration, en et veille à leur indépendance.
veillant à leur cohérence par rapport à la stratégie et la politique
définies au niveau du Groupe.
La maîtrise des risques
Il est, à ce titre, avec le Président, le représentant et l’interlocuteur
pour la banque auprès des instances du Groupe et des autorités Le Directeur général a, avec le Président, la responsabilité de la mise
de tutelle et de contrôle. Il participe également à la vie fédérale en œuvre du système de contrôle interne visant à garantir la sécurité
du Groupe. au regard des risques auxquels est exposée la banque (risques de
Le Directeur général a la responsabilité de la mise en œuvre des crédit et de marge, risques de taux global, de marché, de change, de
stratégies et politiques approuvées par le conseil d’administration. liquidité, de non-conformité et opérationnels, risques de filiales…).
Il en surveille régulièrement le bon fonctionnement, s’assure de la
Mandataire du conseil d’administration et responsable devant bonne adéquation des moyens dévolus au contrôle interne au regard
celui-ci de la bonne exécution de son mandat, il rend compte des risques et veille à la mise en force du processus de reporting
périodiquement, à la demande du Président, de la mise en œuvre au conseil d’administration.
de la politique définie par le conseil.
Le Directeur général a, en outre, la responsabilité du système des
délégations en matière d’engagements. Il veille à l’adéquation des
Un dirigeant chef de l’entreprise Banque délégataires aux délégations qui leur sont consenties, en termes de
Populaire et manager des collaborateurs compétence et de formation.
Il doit avoir le souci constant de la maîtrise des risques et cultiver,
Le Directeur général est le représentant légal de la banque à au sein du personnel de la banque, une forte culture d’appréciation
l’égard des tiers et en justice. Il est investi des pouvoirs de gestion du risque.
les plus étendus dans l’ordre externe. Il est le chef de l’entreprise
Banque Populaire, responsable de la bonne gestion opérationnelle Concernant les risques opérationnels et plus particulièrement le
et quotidienne. risque juridique porteur d’un risque d’image, le Directeur général
s’assure de l’existence d’une politique de maîtrise du risque pénal.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 29


1 Gouvernement d’entreprise
Les responsables du contrôle des comptes

" Les responsables du contrôle des comptes


Noms, adresses et dates de nomination

Les commissaires aux comptes titulaires et suppléants sont nommés ■ Commissaires aux comptes titulaires
en application des articles 27 à 33 du décret 84-709 du 24 juillet 1984
SALUSTRO REYDEL
relatif à l’activité et au contrôle des établissements de crédit.
Membre de KPMG International
Les commissaires aux comptes titulaires et suppléants ont été nommés 1, cours Valmy - 92923 Paris La Défense Cedex
pour une durée de six exercices par l’assemblée générale mixte de Représenté par M. Michel Savioz
l’ex-Caisse Centrale des Banques Populaires le 21 mai 1996.
CONSTANTIN ASSOCIES
Ils ont été renouvelés dans leurs fonctions par l’assemblée générale 26, rue de Marignan - 75008 Paris
mixte de la Banque Fédérale des Banques Populaires (ex-CCBP) Représenté par Mme Brigitte Drême
du 22 mai 2002.
■ Commissaires aux comptes suppléants
Le 15 novembre 2006 le cabinet Ernst & Young ainsi que Monsieur
M. François Chevreux
Pascal Macioce ont présenté leur démission des fonctions respectives
8, avenue Delcassé - 75008 Paris
de commissaires aux comptes titulaire et suppléant avec effet
au 15 décembre 2006. Le conseil d’administration de la Banque M. Jean-Claude Sauce
Fédérale en date du 6 décembre 2006 en a pris acte, a décidé de 66, rue Caumartin - 75009 Paris
ne pas proposer leur remplacement et a élargi la mission du Cabinet
Constantin, commissaire aux comptes de la Banque Fédérale à la
certification du Groupe Banque Populaire.

30 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Gouvernement d’entreprise
1
Les responsables du contrôle des comptes

Honoraires versés aux commissaires aux comptes


du Groupe Banque Populaire

Les honoraires comptabilisés en 2005 et 2006 par le Groupe Banque Populaire et ses filiales intégrées globalement et proportionnellement
pour les missions confiées au collège des commissaires aux comptes et à leur réseau respectif se décomposent comme suit :

Réseau KPMG Réseau Constantin Réseau Ernst &Young (2)


Montant (HT) % Montant (HT) % Montant (HT) %
Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre Décembre
En milliers d’euros 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005

Audit
Commissariat aux comptes,
certification, examen des
comptes individuels et
consolidés 2 611 3 075 81,4 % 80,9 % 534 824 94,9 % 82,0 % 380 1 240 54,5 % 39,3 %
• Émetteur 1 152 980 35,9 % 25,8 % 304 264 54,0 % 26,3 % 63 202 9,0 % 6,4 %
• Filiales intégrées
globalement 503 2 095 15,7 % 55,1 % 58 560 10,3 % 55,7 % 28 1 038 4,0 % 32,9 %
• Filiales intégrées
proportionnellement (1) 956 29,8 % 172 30,5 % 289 41,4 %
Missions accessoires et autres
missions d’audit 464 659 14,5 % 17,3 % 21 112 3,7 % 11,1 % 36 1 820 5,2 % 57,7 %
• Émetteur 415 599 12,9 % 15,8 % 21 36 3,7 % 3,6 % 1 409 44,7 %
• Filiales intégrées
globalement 20 60 0,6 % 1,6 % 76 7,6 % 411 13,0 %
• Filiales intégrées
proportionnellement (1) 29 0,9 % 36 5,2 %
Sous-total 3 076 3 734 95,9 % 98,2 % 555 936 98,6 % 93,1 % 417 3 060 59,7 % 97,0 %
Autres prestations
Juridique, fiscal, social 118 41 3,7 % 1,1 % 62 8,9 %
Technologies de l’information
Audit interne 162 55 23,3 % 1,7 %
Autres 14 27 0,4 % 0,7 % 8 69 1,4 % 6,9 % 57 39 8,1 % 1,2 %
Sous-total 131 68 4,1 % 1,8 % 8 69 1,4 % 6,9 % 281 94 40,3 % 3,0 %
Total des
honoraires 3 207 3 802 100,0 % 100,0 % 563 1 005 100,0 % 100,0 % 698 3 154 100,0 % 100,0 %
(1) Les filiales de Natixis – ex-NBP détenu par le Groupe Banque Populaire en 2005 – sont, suite à l’opération de fusion, consolidées par le Groupe Banque Populaire
à proportion de sa détention du capital de Natixis. Leurs honoraires sont désormais repris dans le compte de résultat du Groupe proportionnellement.
(2) Ernst & Young a démissionné du collège des commissaires aux comptes du Groupe Banque Populaire. Il a été remplacé par le Cabinet Constantin Associés à compter
du 15 décembre 2006, date de sa prise de fonction.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 31


1 Gouvernement d’entreprise
Les mécanismes financiers internes au Groupe

" Les mécanismes financiers internes au Groupe


apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre,
➤ Bénéficient du système de garantie du réseau en tant que de besoin d’assumer ses obligations d’organe central
des Banques Populaires : d’une part, les Banques à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale
Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des
exclusives, la Banque Fédérale des Banques Banques Populaires.
Populaires ; d’autre part, les autres établissements
de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée
Populaires en application des dispositions du code une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part,
monétaire et financier. par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour
risques bancaires généraux de la Banque Fédérale et, d’autre part,
par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds
pour risques bancaires généraux des Banques Populaires.
Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des
Banques Populaires est organisé par une décision de caractère Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de
général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires, avant toute
sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit
L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du code monétaire et financier montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques
et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de
Populaires (art. 1er). la Banque Fédérale des Banques Populaires.
Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque
les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution
cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires. Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.
Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime, dont la Banque
établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne. Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L.512-69 du
code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses
La Banque Fédérale des Banques Populaires met en œuvre la
de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par
solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les
leurs Banques Populaires d’adossement.
concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres.
Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des
ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires. Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des
Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements
En tant que chef de réseau, la Banque Fédérale bénéficie du
de crédit agréés en France.
système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui

32 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


SOMMAIRE
2

Organisation du Groupe
Organisation Préambule
L’appellation « Banque Populaire »
34
34

du Groupe L’appellation « réseau »


Principaux actionnaires
35
35
Droit de vote 35
Contrôle abusif 35
Changement de contrôle 35
Organigramme du Groupe 36
L’historique du Groupe 37
Faits marquants 2006 38
Natixis : naissance d’un nouveau leader sur la scène bancaire
européenne 38
Le Groupe Banque Populaire 39
Le sociétariat, « force vive » de
la coopération 41
L’animation du sociétariat : des initiatives sociétales généralisées 41
Bénévolat des sociétaires : signature d’un partenariat avec l’ADIE 41
Des rencontres pour échanger et construire 42
Une communication renforcée 42
Les Banques Populaires 44
Des banques d’essence coopérative 44
Le sociétaire client au cœur de l’organisation 45
Un fort ancrage régional 45
Des acteurs régionaux de premier plan 45
La banque de toutes les proximités 46
Les statuts 46
Liste et implantations des Banques Populaires 48
La Banque Fédérale des Banques
Populaires 52
Le comité de direction 52
L’organisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires 52
L’organisme représentatif du Groupe 53
Une organisation coopérative 54
Le fédérateur des projets stratégiques 54
Le garant de la solvabilité du Groupe Banque Populaire 54
Natixis, une banque d’investissement contrôlée à parité 55
Un établissement de crédit à part entière 55
Le maître d’œuvre des grands chantiers du Groupe 55
Le Groupe dans le monde 56
Natixis 57
Un leader bancaire à dimension internationale 57
Une dynamique commerciale dans tous les métiers 57
Une structure organisée autour de cinq métiers 59

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 33


2 Organisation du Groupe
Préambule

Les 20 Banques Populaires La Banque Fédérale Natixis


des Banques Populaires

La réussite d’un modèle qui allie performance économique et prise en compte de l’intérêt
collectif dans la fidélité des valeurs coopératives du Groupe.

" Préambule
est en totalité détenu par leurs sociétaires. Les Banques Populaires
➤ Le Groupe Banque Populaire est, avec 7 000 000 de
contrôlent la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe
clients et plus de 2 880 agences, l’un des principaux
central du réseau des Banques Populaires et du Crédit Maritime
réseaux bancaires en France. Sa croissance rapide,
Mutuel. Elle est également, conjointement avec la Caisse Nationale
fondée sur un développement organique régulier
des Caisses d’Epargne, l’organe central de Natixis.
et des acquisitions ciblées lui permet d’afficher
des positions de premier plan sur ses différentes Les autres entités du Groupe Banque Populaire sont les filiales
clientèles : particuliers, professionnels, entreprises et directes ou indirectes de la Banque Fédérale des Banques Populaires,
institutionnels. les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM)
qui accordent statutairement l’exclusivité de leur cautionnement
Le Groupe Banque Populaire est un groupe coopératif qui a pour aux Banques Populaires, ainsi que Natixis, coté sur l’Eurolist Paris,
maisons-mères les 18 Banques Populaires régionales, la CASDEN société commune au Groupe Banque Populaire et au Groupe Caisse
Banque Populaire et le Crédit Coopératif. Le capital de celles-ci d’Epargne.

L’appellation « Banque Populaire »

Dans l’ensemble du présent document de référence, on désigne par légal de société coopérative anonyme de banque populaire à
« Banque Populaire » : capital variable ;
■ les 18 Banques Populaires régionales (au 31 décembre 2006) ; ■ le Crédit Maritime Mutuel ou « Crédit Maritime » qui n’a pas le
statut de Banque Populaire mais qui, en tant qu’établissement affilié
■ la CASDEN Banque Populaire, banque à compétence nationale
(selon l’article L. 512-69 du code monétaire et financier) bénéficie
au service des personnels et des organisations de l’Éducation
du système de garantie des Banques Populaires.
nationale, de la Recherche et de la Culture ;
■ les Sociétés de Caution Mutuelle qui accordent statutairement
■ le Crédit Coopératif Banque Populaire ou « Crédit Coopératif »,
l’exclusivité de leur cautionnement aux Banques Populaires.
acteur majeur du secteur de l’économie sociale, devenu une
Banque Populaire depuis le 30 janvier 2003 par adoption du statut

34 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Principaux actionnaires

L’appellation « réseau »

Au sens de l’article L. 512-12 du code monétaire et financier, le ■ la Banque Fédérale des Banques Populaires, société anonyme de
« réseau » des Banques Populaires, comprend : droit commun.
■ les Banques Populaires, sociétés anonymes coopératives de La Banque Fédérale des Banques Populaires et Natixis ont chacun
banque populaire ; déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), un
document de référence en avril 2007.
■ les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM), qui accordent
statutairement l’exclusivité de leur cautionnement aux
Banques Populaires ;

" Principaux actionnaires


Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Les Banques Populaires, dont la part dans le capital de la Banque
Populaires n’est composé que de personnes physiques, dirigeants Fédérale des Banques Populaires, excède 5 % (au 31 décembre
de Banques Populaires. 2006), sont les suivantes :

CASDEN Banque Populaire 9,53 % Banque Populaire Occitane 7,92 %


BRED Banque Populaire 9,45 % Banque Populaire Lorraine Champagne 6,60 %
Banque Populaire Rives de Paris 8,88 % Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 6,31 %
Banque Populaire Val de France 8,57 %

Droit de vote

Tous les actionnaires de la Banque Fédérale des Banques Populaires disposent d’un même droit de vote. Le montant maximum des droits de
vote d’un même actionnaire se limite à 5 % (plafond statutaire).

Contrôle abusif

Compte tenu de la fonction d’organe central au sens du code le contrôle des Banques Populaires sur la Banque Fédérale des
monétaire et financier, le contrôle du capital de celle-ci est assuré Banques Populaires n’est pas susceptible de revêtir un caractère
conjointement par les 20 Banques Populaires affiliées. De plus, abusif.
compte tenu du plafonnement statutaire des droits de vote,

Changement de contrôle

À la connaissance de la Banque Fédérale des Banques Populaires loi (article L. 512-10 du code monétaire et financier) obligent les
et conformément à la réglementation européenne, il n’existe Banques Populaires à détenir 51 % au moins du capital et des droits
aucun accord dont la mise en œuvre pourrait à une date ultérieure de vote de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
entraîner un changement de son contrôle. Les dispositions de la

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 35


2 Organisation du Groupe
Organigramme financier simplifié

" Organigramme du Groupe

Au 4 avril 2007

➤ Le Groupe Banque Populaire est organisé en trois


dimensions : une DIMENSION COOPÉRATIVE
constituée par les Banques Populaires, maisons-
mères du Groupe, une DIMENSION FÉDÉRALE
assurée par la Banque Fédérale des Banques
Populaires (BFBP), organe central du réseau des
Banques Populaires et de Natixis, conjointement
avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.
Enfin, une DIMENSION CAPITALISTIQUE
constituée avec Natixis, véhicule coté commun
au Groupe Banque Populaire et au Groupe Caisse
d’Épargne.

3 200 000 sociétaires


100 %
Crédit Maritime Mutuel 18 Banques Populaires régionales 79,29 %
Affilié à la Banque Fédérale Casden Banque Populaire «Crédit Coopératif»
i-BP
plate-forme Informatique
Banque Fédérale des Banques Populaires
(BFBP) 20,71 %
60,93 % 65,81 % 100 % 24,5 % 34,44 %

(4)
(1)
VBI
MA Banque (2)
SAS SIBP
Volksbank International (3) Banque de Financement et d’Investissement
Administration Ixis CIB, Natixis Bleichroeder SA,
de biens 52,46 % 99,99 % Natixis Bleichroeder Inc, Natixis Lease, GCE Bail

Gestion locative BICEC BCI Gestion d’actifs


Banque au Cameroun Banque au Congo Ixis AM group (84,58 %), Natixis AM
Transaction immobilière Capital Investissement et gestion privée
Compagnie 1818 (73,40 %),
Banque Privée Saint Dominique, Natixis Private Equity
Services
Foncier Assurance (60 %),
Natixis Assurances, Gestitres,
Caceis (50 %), Natixis Investor Servicing,
CEFI (67 %), Novacrédit (66 %), Natixis Garanties,
Natixis Interepargne, Natixis Paiement
Poste Clients
Coface, Natixis Factor, CGE Affacturage
CIFG (garanties financières)
Contribution de la banque de détail via les CCI (5)

(1) Une garantie de cours a été déposée le 3 avril portant sur les titres que la BFBP ne détient pas.
(2) Filiale de la BFBP, de MAAF et MMA.
(3) VBI-Volksbank International est une banque de droit autrichien présente dans 9 pays de la zone PECO.
(4) Société commune avec le Groupe Caisse d’Epargne. Participation de 100% dans les filiales, si non précisé.
(5) Certificats coopératifs d’investissement : participation dans les réseaux du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne.

36 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
L’historique du Groupe

" L’historique du Groupe


20 juin 1921
➤ Les origines du Groupe Banque Populaire remontent
à la fin du XIXe siècle avec la création des premières Création de la Caisse Centrale des Banques Populaires.
Banques Populaires dans différentes régions de
France (Angers, Menton, Montceau-Les-Mines, 74 Banques Populaires, conscientes d’une identité commune, créent
Toulouse, etc.) à l’initiative de commerçants, une structure centrale qui a pour mission de garantir la solidarité
industriels, artisans se regroupant en association entre Banques Populaires dont elle centralise, gère et place les
pour faciliter l’accès au crédit de leurs sociétaires. excédents de trésorerie.

13 mars 1917 23 mai 1929


Vote de la loi créant les Banques Populaires. Création de la Chambre Syndicale des Banques Populaires.
Créées pour favoriser le crédit au commerce et aux petites et Second organisme central, il renforce la sécurité collective par
moyennes entreprises, les Banques Populaires sont constituées sous l’exercice d’une triple mission de contrôle, de représentation et
forme de sociétés coopératives dont les détenteurs exclusifs sont de concertation.
leurs sociétaires.

Et plus récemment,

2 juin 1998 31 mai 2001


Offre Publique d’Achat amicale du Groupe Banque Populaire sur Transformation de la Banque Fédérale des Banques Populaires en
Natexis S.A. société anonyme.
Natexis S.A. est alors le holding du groupe Natexis, lui-même issu En application de l’article 27 de la loi n° 2001-420 du 15 mai 2001
du rapprochement en 1996 du Crédit National et de la Banque relative aux Nouvelles Régulations Économiques, dissolution de
Française du Commerce Extérieur. À l’issue de cette opération, la la Chambre Syndicale des Banques Populaires et transfert de la
Caisse Centrale des Banques Populaires détient 53,2 % de Natexis totalité de ses biens, droits et obligations à la Banque Fédérale des
S.A. et le Groupe en détient 71,4 % au total. Ce pourcentage est Banques Populaires. Transfert également à cette dernière du fonds
porté à 74,36 % fin 1998. collectif de garantie.

27 juillet 1999 2 août 2002 et avril 2004


Constitution de Natexis Banques Populaires. Acquisition de Coface par Natexis Banques Populaires.
Cette opération est réalisée par transfert des activités opérationnelles Depuis la clôture de l’OPA simplifiée lancée en juillet 2002 puis de
de la Caisse Centrale des Banques Populaires à Natexis S.A. l’Offre Publique de Retrait suivie d’un Retrait Obligatoire lancée
en avril 2004, Natexis Banques Populaires détient la totalité du
capital de Coface, société d’assurance-crédit et services de credit
23 décembre 1999 management.

La Caisse Centrale des Banques Populaires devient la Banque


Fédérale des Banques Populaires. 18 novembre 2002
Transfert du siège social au Ponant de Paris. Fin 1999, le Groupe
Protocole d’accord signé entre le Groupe Banque Populaire et le
détient 88,06 % de Natexis Banques Populaires. Fin 2000, ce
Crédit Coopératif.
pourcentage est ramené à 79,23 % à la suite de la première
augmentation de capital publique de Natexis Banques Populaires
dans sa nouvelle configuration.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 37


2 Organisation du Groupe
Faits marquants 2006

10 janvier 2003 Banque Populaire et le Crédit Maritime Mutuel, la Banque Fédérale


des Banques Populaires s’est substituée à la Caisse Centrale du
Protocole d’accord signé entre le Groupe Banque Populaire et le Crédit Coopératif comme organe central des établissements du
Crédit Maritime Mutuel. Crédit Maritime Mutuel.

30 janvier 2003 17 novembre 2006


Le Crédit Coopératif adopte le statut de société anonyme Création de Natixis.
coopérative de Banque Populaire.
Natixis résulte de la mise en commun des activités de banque de
À l’issue de son assemblée générale extraordinaire, le Crédit financement, d’investissement, de gestion d’actifs et de services
Coopératif est devenu une Banque Populaire, à l’instar des autres financiers des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne. Les
Banques Populaires et entre ainsi dans le périmètre de solidarité du deux Groupes détiennent chacun 34,5 % du capital de Natixis.
Groupe Banque Populaire.

13 janvier 2007
1er août 2003
Acquisition de Foncia.
La Banque Fédérale des Banques Populaires devient l’organe
Signature d’un protocole d’accord entre la Banque Fédérale des
central des établissements du Crédit Maritime Mutuel.
Banques Populaires, Jacky Lorenzetti et le holding familial SEIP pour
Suite au changement législatif intervenu au cours de l’été 2003 l’acquisition de Foncia, leader français des services à l’immobilier
(ar ticle 93 de la loi de Sécurité Financière N° 2003-706) et résidentiel.
conformément au protocole signé en janvier 2003 entre le Groupe

" Faits marquants 2006


Natixis : naissance d’un nouveau leader sur la scène bancaire
européenne

La création de Natixis, issu du rapprochement du Groupe Banque Une opération financière d’envergure
Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne dans les métiers de la
banque de financement, d’investissement et de services financiers Opérée dans le cadre d’une Offre à Prix Ouvert, la mise sur le
constitue l’événement majeur de l’année 2006. marché des titres Natixis a constitué le plus important placement
d’actions secondaire jamais réalisé en France : 248 millions d’actions
Natixis porte les ambitions communes de développement des
pour un montant total de 4,85 milliards d’euros après exercice
deux groupes qui maintiennent leur statut coopératif et poursuivent
intégral de l’option de surallocation.
chacun leur propre dynamique de croissance dans la banque de
proximité. Ensemble, les deux réseaux bancaires ont recueilli 1,51 million
d’ordres auprès des par ticuliers pour un montant total de
Cette initiative s’est accompagnée d’une opération de grande
2,45 milliards d’euros (soit 56 % du total). Quelque 750 000
ampleur de mise sur le marché de titres Natixis, marquant ainsi
sociétaires des deux groupes ont répondu présents pour un total
l’aboutissement d’un long processus engagé le 12 mars 2006 avec
de 1,46 milliard d’euros.
l’annonce du projet.
La Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale
des Caisses d’Épargne détiennent chacune désormais 34,4 % du
capital de Natixis. Les deux actionnaires par tenaires DZ Bank
et Sanpaolo IMI en possèdent respectivement 1,87 % et 1,68 %.
Le flottant représente donc 27,45 %.

38 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Faits marquants 2006

Des positions de premier plan pour mieux Natixis est en relation d’affaires avec 100 % des groupes du CAC 40,
servir les clientèles plus de 80 % des entreprises du SBF 250 et la majorité des grands
institutionnels. Il se situe parmi les 4 premiers acteurs français en
Natixis est un acteur majeur du secteur bancaire en France et en banque de financement et d’investissement. Il est 1er acteur bancaire
Europe. Il propose des prestations qui se développent autour de cinq français et top 15 mondial en gestion d’actifs. Il est n° 3 mondial
grandes activités : la banque de financement et d’investissement, la en assurance-crédit et n° 1 en conservation institutionnelle et
gestion d’actifs, les services financiers, la gestion du poste clients, le en administration de fonds en France. Enfin, Natixis est n° 1 de
capital investissement et la gestion privée. Avec un effectif de près l’ingénierie sociale en France et n° 1 français en capital investissement
de 23 000 collaborateurs, Natixis est implanté dans 68 pays et sur sur le marché des PME. Par ailleurs, Natixis développe une activité
les cinq continents. de bancassurance.

Le Groupe Banque Populaire

La démarche stratégique ➤ Une politique active de maillage du territoire


Déjà fortement ancrées sur leur territoire, les Banques Populaires
La démarche stratégique du Groupe avait abouti fin décembre 2005
ont poursuivi en 2006 leur politique active d’ouverture d’agences.
à la formalisation et à l’approbation du Plan Stratégique Groupe
Fin décembre, le Groupe compte 2 880 agences, 77 de plus
(PSG).
qu’en 2005. Une proximité géographique toujours renforcée
Cette démarche a donné lieu au cours du premier semestre 2006 qui s’accompagne parallèlement du développement des services
à la contractualisation des objectifs de chaque Banque Populaire, qui automatiques ou à distance en réponse aux nouvelles attentes de
a présenté à la Banque Fédérale sa propre stratégie selon le PSG ses clients.
et son niveau d’appropriation de l’ambition Groupe sur chacun des
indicateurs stratégiques préétablis.
Le Groupe Banque Populaire acquiert Foncia
Par ailleurs, la démarche stratégique a conduit à créer 19 projets
afin de mettre en œuvre les plans d’action définis dans le PSG.
et prend une position forte dans le secteur
La progression de leur réalisation est dans l’ensemble conforme au des services immobiliers résidentiels
calendrier initialement prévu.
Le Groupe Banque Populaire a signé un protocole d’accord le
13 janvier 2007 portant sur l’acquisition de 60,93 % du capital de
Foncia, acteur de référence dans des services immobiliers résidentiels
La banque de proximité en France -
en France. Jacky Lorenzetti, fondateur de Foncia, conserve environ
adaptation et développement 7 % du capital et continue de diriger le Groupe.
Cette acquisition a été finalisée le 3 avril 2007. Elle s’inscrit
La poursuite des adaptations dans la banque de pleinement dans la stratégie de développement de l’offre de
détail services du Groupe Banque Populaire.Véritable relais de croissance
au sein de la banque de détail, Foncia va permettre au Groupe
➤ La nouvelle Banque Populaire Occitane Banque Populaire d’élargir et de fidéliser son por tefeuille de
La fusion entre les Banques Populaires Occitane et Toulouse-Pyrénées clients en proposant des prestations de bancassurance aux clients
a été finalisée le 31 octobre 2006 en donnant naissance à la nouvelle Foncia.
Banque Populaire Occitane couvrant huit départements. Celle-ci se Par ailleurs, le Groupe Banque Populaire et Foncia partagent des
hisse au premier rang des Banques Populaires régionales avec un valeurs et une vision communes des métiers de la banque et des
PNB de 381 millions d'euros, 215 agences, 2 300 collaborateurs, services à l’immobilier en inscrivant la relation durable avec le client
133 600 sociétaires et 540 000 clients actifs. au cœur de leur stratégie.

➤ Le Crédit Maritime Mutuel


Le schéma général d’adossement des caisses du Crédit Maritime
Mutuel à des Banques Populaires se poursuit dans le respect des
engagements pris et de l’identité de chacun, avec une relance
significative de l’activité commerciale.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 39


2 Organisation du Groupe
Faits marquants 2006

La banque de détail à l’international - un Le renforcement de la cohésion et de l’image


développement maîtrisé du Groupe
La création et le placement des titres de Natixis ont donné lieu à
La Banque Fédérale participe à l’augmentation de d’importantes actions de communication en 2006. En parallèle,
capital de VBI diverses initiatives ont permis de développer la notoriété du Groupe
Avec une participation de 24,5 % dans VBI, le Groupe Banque Banque Populaire tout en favorisant la cohésion au sein du Groupe.
Populaire est présent en Europe centrale et orientale. En 2006,
la Banque Fédérale des Banques Populaires a par ticipé à une Le lancement d’une nouvelle campagne de
augmentation de capital de VBI pour un montant de 77,2 millions communication
d'euros, favorisant ainsi sa croissance organique dans les huit pays où
Lancée en décembre 2006, peu après la création de Natixis, la
elle est présente : Slovaquie, République Tchèque, Hongrie, Slovénie,
nouvelle campagne de communication institutionnelle baptisée
Croatie, Roumanie, Bosnie-Herzégovine, Serbie. VBI a signé début
« Portraits », a permis au Groupe Banque Populaire de reprendre
2007 un protocole d’accord portant sur l’acquisition d’une banque
la parole sur ses métiers de banque de proximité.
implantée en Ukraine. Cette opération devrait être finalisée au cours
du premier semestre 2007. Cette communication met en avant les positions de premier plan
du Groupe sur quelques-unes de ses clientèles de référence. Elle
Le Groupe s’implante au Congo-Brazzaville est aussi un élément fédérateur du Groupe autour d’un projet
gagnant.
Déjà présent au Cameroun, le Groupe étend sa présence en Afrique
centrale en s’implantant au Congo-Brazzaville. En octobre 2006, la
Un partenaire de premier plan dans le monde de
Banque Commerciale Internationale a été créée pour recueillir les
la voile
passifs et actifs acquis de la Cofipa Investment Bank. Cette opération
permet au Groupe de se doter du premier réseau bancaire dans Le Groupe Banque Populaire confirme son rôle de partenaire de
ce pays avec 16 agences et 168 collaborateurs et de rejoindre les premier plan du monde de la voile. Pascal Bidégorry, à la barre du
quelque 130 entreprises françaises déjà présentes sur ce territoire Trimaran Banque Populaire, a remporté la seconde place de la Route
peuplé d’environ 4 millions d’habitants. du Rhum. Jeanne Grégoire, avec Figaro Bénéteau 2 Banque Populaire,
est arrivée à la troisième place de la Transat AG2R.
Le lancement en mai 2006 de la construction du maximulticoque
Banque Populaire V dont la mise à l’eau est prévue courant 2008
témoigne de l’engagement du Groupe dans la durée.

40 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Le sociétariat, « force vive » de la coopération

" Le sociétariat, « force vive » de la coopération


➤ Profondément ancrée dans la réalité des sociétés Pour le Groupe Banque Populaire, l’engagement coopératif, partagé
européennes, la coopération est une richesse par les 18 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque
identitaire et un levier de développement. À travers Populaire, le Crédit Coopératif et le Crédit Maritime, se traduit par
la relation solide qu’il a su établir, de longue date, des résultats tangibles : une animation régionale du sociétariat, un
avec ses clients sociétaires, le Groupe témoigne, au partenariat innovant avec l’Association pour le Droit à l’Initiative
quotidien, de son engagement coopératif et renforce Économique (ADIE), des rencontres au niveau local, régional, national
son action de proximité. Au 31 décembre 2006, le et international, une communication renforcée.
Groupe compte 3,2 millions de sociétaires.

L’animation du sociétariat : des initiatives sociétales généralisées

Le Plan Stratégie Groupe Sociétariat, adopté en 2006 par le conseil Populaires organisent des Prix Initiatives Région. La Banque Populaire
d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires, a Atlantique reconduit, depuis treize ans, les Oscars du Bénévolat et
fixé de nouvelles ambitions sur le sociétariat à trois ans. l’opération « Pop Reporter » auprès des jeunes. Le Crédit Coopératif
décerne chaque année les Prix et Trophées nationaux de l’Initiative
Se sont ainsi généralisées des initiatives diverses et originales,
en Économie Sociale.
liées à l’engagement sociétal des Banques Populaires porté par
les sociétaires, et qui donnent corps à la coopération et à l’envie Au total, plus de 800 initiatives ont été menées par des clients
d’entreprendre dans les régions. Les Clubs Déclic, les Prix Initiatives sociétaires des Banques Populaires, par ticulièrement engagés
Région, les Universités d’été, les Réunions Pépinières, les Réunions dans la vie locale et régionale, pour un budget global de près de
de Sociétaires, les Conseils de Sociétaires, les Oscars du Bénévolat, 4 millions d’euros.
les « Pop Reporter » sont autant de formes d’actions mobilisatrices
Cette capacité à agir, à s’investir, à partager, fondée sur une vision
d’énergies créatrices au service de la collectivité, en lien avec les
positive de l’Homme, est particulièrement illustrative de l’esprit
racines du Groupe.
Banque Populaire. Elle crée une relation forte et durable, au niveau
À la fin de 2006, cinq Banques Populaires animent plus de 160 local et régional, entre les clients sociétaires et les collaborateurs
Clubs Déclic, ce qui représente près de 300 projets identifiés par des Banques Populaires.
les sociétaires et soutenus par les Banques Populaires. Onze Banques

Bénévolat des sociétaires : signature d’un partenariat avec l’ADIE

Le 11 mai 2006, un par tenariat innovant a été signé entre le Le principe est simple : les sociétaires bénévoles accompagnent
Groupe Banque Populaire et l’Association pour le Droit à l’Initiative individuellement le démarrage et le développement d’une micro-
Économique (ADIE). Cette convention vise à apporter aux créateurs entreprise financée par l’ADIE. Les besoins de ces tout nouveaux
d’entreprise financés par l’ADIE, l’aide et le savoir-faire de sociétaires chefs d’entreprise - le plus souvent sans formation à la gestion d’une
bénévoles des Banques Populaires. entreprise - sont nombreux : gestion comptable, développement
commercial, connaissances juridiques… L’apport d’expertise des
Cette action de tutorat bénévole a été mise en place par six Banques
sociétaires bénévoles conduit à une plus grande intégration de ces
Populaires : Alsace, Bourgogne Franche-Comté, Lorraine Champagne,
micro-entrepreneurs dans le tissu socio-économique local.
Massif Central, Nord et Rives de Paris.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 41


2 Organisation du Groupe
Le sociétariat, « force vive » de la coopération

Des rencontres pour échanger et construire

Au plan local et régional Au plan national


Les 3 200 000 sociétaires du Groupe Banque Populaire reçoivent La Réunion nationale du sociétariat, annuelle et décentralisée, s’est
régulièrement, à travers des canaux spécifiques, une information détaillée tenue, en juin 2006, à Ottrott-le-Haut, sur le territoire de la Banque
sur les activités et le fonctionnement de leur Banque Populaire. Populaire d’Alsace. Sur le thème « Saluons l’Audace », elle a donné
lieu à de nombreux échanges entre tous les acteurs du sociétariat des
Les assemblées générales des Banques Populaires sont des
Banques Populaires régionales, de la CASDEN Banque Populaire, du
événements importants dans la vie régionale. Elles sont organisées
Crédit Coopératif et du Crédit Maritime Mutuel. Des représentants
chaque année dans une ville différente du territoire des Banques
de banques coopératives étrangères, la Rabobank Neederland et la
Populaires. Elles mobilisent plusieurs centaines voire plusieurs milliers
DZ Bank, sont intervenus au cours de cette rencontre.
de sociétaires pour chaque Banque Populaire.
Le Comité Sociétariat, comité spécialisé du conseil d’administration de
chaque Banque Populaire, fixe, chaque année, de nouvelles orientations Au plan international
sur le sociétariat et assure un suivi des actions réalisées.
L’esprit coopératif est profondément ancré dans la réalité des
Des « Réunions Bienvenue », rassemblant nouveaux clients et sociétés européennes et internationales. Le 26e Congrès de la
sociétaires d’une même agence Banque Populaire, se sont tenues Confédération Internationale des Banques Populaires (CIBP), qui
dans toutes les régions. Plusieurs milliers de clients et sociétaires y s’est tenu à Paris, les 5 et 6 octobre 2006, a réuni plus de trois cents
ont participé au cours de l’année 2006. Ces réunions permettent personnes représentant dix-sept pays du monde entier. Accueillie
d’informer les nouveaux clients des spécificités coopératives, du cette année par le Groupe Banque Populaire, cette rencontre réunit,
mode de gouvernance quotidien de leur Banque Populaire, de tous les trois ans, les dirigeants des groupes bancaires membres de la
son organisation et de ses projets. Une occasion de rencontrer, Confédération. En 2006, elle avait pour thème « Banques Populaires
de manière informelle, l’ensemble des collaborateurs de l’agence, et responsabilité sociale : une histoire naturelle ».
ainsi que de l’état-major et des administrateurs de leur Banque,
systématiquement présents. De nombreux experts et invités ont témoigné sur les nouvelles
attentes de l’opinion face à la mondialisation, la place prise par
Des réunions plus larges, accueillant de 200 à 300 sociétaires, les banques coopératives dans le paysage bancaire européen, la
sont régulièrement organisées par certaines Banques Populaires modernité du modèle coopératif dans un contexte de nouveaux
pour multiplier des opportunités de rencontres et créer du lien. défis socio-économiques, ainsi que l’importance de l’animation du
La Banque Populaire Lorraine Champagne réunit, chaque année, sociétariat dans les Banques Populaires. Ce 26e Congrès a été marqué
depuis treize ans, ses sociétaires « patrimoniaux » à l’occasion des par l’élection de Philippe Dupont à la présidence de la CIBP.
Universités d’été, en septembre, pour les informer des tendances
économiques et financières.

Une communication renforcée

Un tableau de bord annuel, un reporting trimestriel des actions Un projet de conception-réalisation d’une série audiovisuelle de
engagées au niveau national, des réunions régulières du groupe de programmes courts, intitulé « Les routes de l’Audace », a été proposé,
travail des responsables du sociétariat, et la Réunion nationale du en 2006, aux Banques Populaires régionales. Axée sur des porteurs
sociétariat, annuelle et décentralisée, complètent la connaissance de projets, cette opération a pour objectif de recenser, répertorier et
mutuelle de l’évolution du sociétariat dans le Groupe. mettre en relief les nombreuses initiatives sociétales accompagnées
par les Banques Populaires. Ce projet illustre concrètement, à partir
La Banque Fédérale des Banques Populaires alimente
des expériences vécues par les sociétaires et les clients, les valeurs
systématiquement le principal outil de communication mis en
du Groupe et ses racines coopératives. En 2007, l’opération sera
place pour soutenir les échanges de bonnes pratiques : l’Intranet
menée, à titre de test, sur deux territoires de Banque Populaire,
Societatis, auquel les 35 000 collaborateurs du Groupe, ainsi que les
l’Alsace et le Sud-Ouest. Elle sera diffusée sur France 3 Alsace et
450 administrateurs des Banques Populaires, ont accès.
France 3 Aquitaine.

42 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Le sociétariat, « force vive » de la coopération

L’Audace, la Coopération, l’Homme : soutenir les chantiers d’inser tion de l’association « Evolio ».
les valeurs du Groupe Cette association favorise la réinsertion professionnelle : 66 %
des participants à ces chantiers d’insertion retrouvent un emploi
Actif depuis des décennies dans l’économie régionale et nationale après quelques mois passés avec « Evolio ».
de notre pays, le Groupe Banque Populaire exprime au quotidien un ■ Les Prix Initiatives Région récompensent chaque année des
style qui lui est propre. Il s’est forgé une personnalité forte. Demain, initiatives sociétales menées par des particuliers ou des associations.
comme hier, il reconnaîtra comme principes d’action trois valeurs Les sociétaires de certaines Banques Populaires sont invités à
fondamentales : l’Audace, la Coopération, l’Homme. désigner les lauréats.
L’Audace. Fondé par des entrepreneurs au service d’entrepreneurs, Exemple : La Maison des Lycéens. Lauréat dépar temental et
le Groupe Banque Populaire cultive l’envie d’entreprendre. Il régional des Prix Initiatives Région 2006 décernés par la Banque
aime mettre en mouvement l’énergie créatrice de ses clients et Populaire du Massif Central, la Maison des Lycéens est un projet,
collaborateurs. Il respecte le courage, la ténacité et l’enthousiasme inédit en Europe, mené par les élèves du lycée Léonard de Vinci
des por teurs de projets professionnels ou de projets de vie. à Monistrol-sur-Loire. Après avoir lancé un journal interne et la
L’Audace d’entreprendre implique l’optimisme. Elle fait progresser première radio lycéenne en Auvergne, ces élèves ont décidé de
constamment. créer une chaîne de télévision lycéenne locale. Un contrat de 3 ans
La Coopération. Son histoire, son fonctionnement, son expérience renouvelable a été signé avec la société Télé Diffusion de France, le
quotidienne illustrent l’aptitude du Groupe Banque Populaire à Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et le Syndicat Intercommunal. La
faire vivre la Coopération. La Coopération, c’est agir ensemble chaîne est diffusée de Bas-en-Basset à Saint-Maurice-de-Lignon, en
pour gagner ensemble, en assumant toutes ses responsabilités à passant par Sainte-Sigolène, Saint-Romain-Lachalm et la Chapelle-
l’égard du partenaire et de la société. Elle implique la confiance d’Aurec.
réciproque. Elle n’a de sens que dans la durée. Elle résiste à la ■ Les Prix et Trophées de l’Initiative en Économie Sociale, décernés par
pression du court terme. le Crédit Coopératif, récompensent des organismes de l’économie
L’Homme. Le Groupe Banque Populaire s’est construit sur le respect sociale qui mènent des actions exemplaires et novatrices dans les
des parcours de vie, des sensibilités, des attentes, des particularités domaines économiques, technologiques, sociaux et culturels.
de ses clients et partenaires. Chaque porteur de projet est unique : Exemple : « Catharsis au Collège ». Le 1er Prix et Trophée de
pour se mettre en mouvement avec les meilleures chances de succès l’Initiative a été décerné, en 2006, à l’association Miranda. Créée
vers son objectif, il a besoin d’être écouté, d’être informé de façon en janvier 1993, cette association est aujourd’hui l’une des plus
claire et transparente, d’être compris. Placer l’Homme au cœur des importantes compagnies théâtrales professionnelles de la région
préoccupations donne tout son sens et toute sa force à la relation PACA. La compagnie diffuse ses créations théâtrales tout en
bancaire. menant un combat efficace contre la violence au collège. Miranda
considère le théâtre comme un outil de dialogue permettant
d’obtenir une réelle implication des élèves. À ce jour, plus de
Trois actions d’animation sociétariat en 31 spectacles tous publics et 10 spectacles jeune public ont été
région organisés. Depuis 3 ans, 7 collèges et 3 300 collégiens ont bénéficié
de cette initiative.
■ Les Clubs Déclic sont des groupes de clients sociétaires bénévoles,
d’une même ville ou d’une même région, qui mettent en commun
leur goût de l’initiative, leurs compétences et leurs relations pour
Les Banques coopératives en Europe
réaliser des projets de citoyenneté.
Exemple 1 : Le Club Sociétaires Initiatives d’Abbeville de la Banque Réseaux décentralisés, les banques coopératives répondent à la fois
Populaire du Nord a été sollicité par une enseignante du Lycée à la législation bancaire en vigueur et à la législation coopérative.
Professionnel de Vimeu afin de créer, au sein du lycée, un atelier Le modèle d’entreprise repose sur trois piliers : la démocratie, la
Santé, et rendre les élèves responsables de leur alimentation et transparence et la proximité. À partir de ces fondements, les banques
par voie de conséquence, de leur propre poids. L’objectif est coopératives placent l’individu au cœur de leurs activités et de leurs
de diminuer le risque de surpoids et d’obésité, de réduire la organisations, assumant ainsi une pleine responsabilité sociétale. En
sédentarité, de développer le goût de l’effort, et donc de lutter ce sens, les banques coopératives contribuent naturellement au
contre la consommation de drogue, de tabac et d’alcool. L’atelier développement économique local et, par-delà, aux objectifs fixés à
sera doté d’appareils de remise en forme accessibles aux élèves Lisbonne, en particulier en matière de compétitivité et de cohésion
et aux professeurs. Il deviendra un lieu de communication et sociale. Fortes d’un réseau de 4 458* établissements de crédit et
d’échanges favorisant le respect de règles de comportement telles d’une présence au travers de 58 148* agences animées par 690 527*
que la maîtrise de soi et le respect des autres. 1 600 élèves sont collaborateurs, elles représentent plus de la moitié des banques en
concernés par cette opération. Europe. Elles sont au service de 123,8* millions de clients, dont
43,2* millions de sociétaires. Au total, les banques coopératives ont
Exemple 2 : Le Club Déclic du Pays d’Aubagne de la Banque une part de marché de l’ordre de 20 % à l’échelon des 25 états
Populaire Provençale et Corse a organisé, en novembre, une membres de l’Union européenne..
cueillette d’olives destinée à une « Cuvée Déclic » créée pour

* Source : GEBC - Chiffres au 31/12/2005

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 43


2 Organisation du Groupe
Les Banques Populaires

5 578 millions d’euros de 1 199 millions d’euros de 63,3 % de coefficient


produit net bancaire résultat net part du groupe d’exploitation

Une puissance de distribution marquée par un déploiement soutenu du réseau d’agences


(ouverture en 2006 de 77 agences) et une intégration réussie du multicanal : 10,5 millions
de connexions internet par semaine.

" Les Banques Populaires

➤ Fidèles à leurs valeurs coopératives, les Banques


Populaires cultivent une relation étroite et durable
avec leurs clients sociétaires. Elles sont, dans leurs
territoires, des acteurs clés de l’économie régionale.

Des banques d’essence coopérative

À travers leur statut coopératif et la pratique quotidienne des règles Ce statut coopératif inscrit le développement des Banques Populaires
de fonctionnement qui leur sont propres, les Banques Populaires dans la durée. C’est l’essence même d’une société coopérative que
puisent leurs forces dans ce qui a présidé à leur création : la volonté d’être une association de personnes volontairement réunies pour
d’un certain nombre d’hommes de prendre en main leur destinée. satisfaire durablement leurs besoins économiques communs.
Elles s’inscrivent ainsi dans un univers coopératif qui met l’Homme Cet attachement à des valeurs coopératives largement partagées a
— qu’il soit client, sociétaire ou collaborateur — au centre de leur permis au cours des exercices récents, l’élargissement du périmètre
préoccupation. du Groupe. En 2003, le Crédit Coopératif a fait le choix de devenir
une nouvelle Banque Populaire ; le Crédit Maritime Mutuel est
Constituées sous forme de sociétés anonymes coopératives
devenu, quant à lui, un établissement affilié à la Banque Fédérale
de banque populaire à capital variable(1), les Banques Populaires
des Banques Populaires.
représentent la dimension Coopérative du Groupe Banque
Populaire. Enfin, pour servir le développement des Banques Populaires et
accompagner leur rapprochement, une plate-forme informatique
Fin 2006, elles sont au nombre de 20 (18 Banques Populaires
commune, i-BP (informatique Banques Populaires) a été créée. Elle
régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif).
est détenue à 79,29 % par les Banques Populaires et à 20,71 % par
En vertu de ce caractère coopératif, les clients de chacune de ces la Banque Fédérale des Banques Populaires.
banques peuvent accéder au statut de client sociétaire dès lors qu’ils
Présente sur plusieurs sites (Dijon, Lyon, Nantes,Toulouse,Versailles
répondent aux critères définis par les Banques Populaires dans le
et Morangis), ses métiers sont regroupés en trois familles : la mise
cadre de leur politique de sociétariat. La rémunération du capital
en œuvre du système d’information (développement, conception
représenté par des parts sociales, ne peut excéder le taux moyen
et intégration des applications), l’assistance technique (assurer
de rendement des obligations des sociétés privées. Celle du capital
la maîtrise et l’évolution des environnements techniques) et
représenté par des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI)
l’exploitation (garantir au quotidien un fonctionnement optimum
est au moins égale à celle versée aux parts sociales.
de la plate-forme).
À la fin de l’exercice 2006, les Banques Populaires appartenaient à
En 2006, les Banques Populaires du Sud et Rives de Paris sont
3,2 millions de sociétaires incarnant l’esprit coopératif au quotidien.
entrées au capital d’i-BP.
(1) À l’exception de la BRED Banque Populaire qui est à capital fixe.

44 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Les Banques Populaires

Le sociétaire client au cœur de l’organisation

Le sociétaire client n’est pas un associé comme un autre. Sa sous- d’appréciation de l’efficacité de toute entreprise, est un moyen
cription au capital ne peut avoir un caractère spéculatif et il n’est pas nécessaire au service du projet communautaire d’une entreprise
dans une logique d’appropriation du profit par la maximisation d’un coopérative. Ce projet s’inscrit dans le temps en l’absence de conflit
dividende. Le client sociétaire, parce qu’il n’est pas un investisseur d’intérêt entre le sociétaire et le client. Les réserves ne concourent
classique, n’est pas non plus un client classique. Il épouse cette valeur pas à la valeur des parts sociales et ne sont que le bien collectif des
coopérative par excellence qu’est la fidélité. Il inscrit donc sa relation sociétaires actuels et futurs.
dans la durée et a vocation à être un prescripteur naturel participant
Le client sociétaire participe à la vie de la Banque ; il en comprend
ainsi à l’élargissement naturel du mutualisme.
les contraintes ; il en soutient les ambitions et en stimule les progrès
Ici, le statut coopératif donne la priorité à l’investissement collectif au quotidien.
sur l’investissement individuel. L’optimisation du surplus, critère

Un fort ancrage régional

Au cours de l’exercice 2006, les Banques Populaires ont réaffirmé 10 agriculteurs et viticulteurs, 28 professions libérales. Parmi la
haut et fort les éléments de leur spécificité. Banques coopératives centaine d’administrateurs et censeurs des huit Caisses régionales
régionales, elles pratiquent chaque jour toutes les formes de de Crédit Maritime Mutuel adossées aux Banques Populaires
proximité avec leurs clientèles ; elles ont fait de cette dimension du Littoral, on compte une cinquantaine de représentants des
coopérative et humaine l’axe majeur de leur développement. professionnels de la mer (pêche, ostréiculture et conchyliculture).
Tous entretiennent des relations étroites avec les organisations
De leur origine, les Banques Populaires ont conservé la pratique
socioprofessionnelles locales et les organismes consulaires où
d’une véritable activité régionale tout en la développant. Pour
siègent bon nombre d’entre eux.
chacune d’elles, être régionale, ce n’est pas seulement inscrire son
organisation dans un découpage géographique, c’est aussi être Grâce à cette présence de leurs administrateurs dans toutes les
une banque de proximité, pleinement engagée dans la réussite institutions régionales, les Banques Populaires disposent d’une
économique et humaine du territoire sur lequel elle est implantée. connaissance réelle de la vie économique locale. Elles entretiennent
ainsi une relation particulière aux territoires et sont des acteurs
Parmi leurs 291 administrateurs dont 11 censeurs, les Banques
clés du développement régional. Elles concilient les intérêts de
Populaires (hors Crédit Coopératif dont les administrateurs
leurs sociétaires, de leurs clients, de leurs collaborateurs et de leur
sont des personnes morales) comptent 151 chefs d’entreprise,
environnement local socio-économique.
7 cadres d’état-major d’entreprise, 28 artisans et commerçants,

Des acteurs régionaux de premier plan

Dans la perspective européenne qui redonne plus que jamais une La création, en octobre 2006, de la Banque Populaire Occitane,
place essentielle aux territoires et aux régions, plusieurs Banques fruit de la fusion entre la Banque Populaire Occitane et la Banque
Populaires ont pris l’initiative de se rapprocher. La création d’acteurs Populaire Toulouse-Pyrénées, s’inscrit dans le vaste mouvement de
régionaux de premier plan permet de mieux accompagner les regroupement et d’adaptation engagé depuis plusieurs années par
clients, de garantir des assises financières plus solides, de renforcer le Groupe Banque Populaire.
l’image régionale, de gagner des parts de marché et d’offrir aux
Forte de plus de 540 000 clients, 133 600 sociétaires, et 2 300
collaborateurs un plus grand potentiel de mobilité. L’évolution
collaborateurs, avec un produit net bancaire de 381 millions d’euros
des techniques et des moyens de communication a permis de
en 2006, elle se positionne comme un acteur régional incontournable.
redessiner les cartes afin d’optimiser les moyens mis en œuvre,
La naissance de la Banque Populaire Occitane est un projet porteur
sans perdre de vue l’aspect essentiel qui demeure la proximité
pour les clients, les sociétaires et l’ensemble du personnel, au service
entre la banque, ses sociétaires, ses clients et les multiples acteurs
du développement économique régional.
de l’économie régionale.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 45


2 Organisation du Groupe
Les Banques Populaires

La banque de toutes les proximités

Les Banques Populaires font de la proximité géographique Afin de répondre à l’ensemble des demandes de leurs clients,
et relationnelle avec leurs clients, la clé de voûte de la relation les Banques Populaires ont renforcé leurs capacités dans tous les
commerciale. Cette proximité de tous les jours, rendue possible par domaines notamment la gestion patrimoniale, le financement de
des équipes compétentes et motivées, est étayée par une recherche projet et l’assurance.
systématique des meilleures solutions pour le client dans le cadre
Le Groupe Banque Populaire a également développé les stratégies
d’une approche globale de ses besoins.
d’alliances nécessaires, en mobilisant des réseaux telles les SOCAMA
Pour chacun des collaborateurs des Banques Populaires, l’objectif (spécialisées dans le cautionnement), les ACEF, la CASDEN Banque
n’est pas d’aboutir au placement immédiat de tel ou tel produit Populaire (banque dédiée aux personnels de l’Éducation nationale,
d’épargne ou de crédit mais bien d’appréhender l’ensemble des de la Recherche et de la Culture).
souhaits et des besoins de chaque client. L’adaptation aux demandes
du client et la prise en compte, à tout moment, des changements
souhaités par celui-ci ont développé une dynamique à travers La proximité, critère de choix et de
l’ensemble du réseau des Banques Populaires. C’est cette même fidélisation majeur d’une banque
dynamique qui permet d’inscrire la relation avec la clientèle dans
une perspective de long terme. La banque de proximité, axe prioritaire et historique
du développement du Groupe Banque Populaire, revêt
Le réseau d’agences des Banques Populaires ne cesse de s’agrandir. plusieurs aspects :
Au cours de l’année 2006, le nombre d’implantations d’agences s’est
accru de 77 créations nettes portant le nombre total d’agences - la proximité géographique par le maillage du territoire
du Groupe à 2 880 à fin décembre (Crédit Coopératif et Crédit ou encore l’existence de centres d’influence (il faut suivre
Maritime Mutuel inclus). les « Français qui bougent ») ;

Pour les Banques Populaires, la banque de proximité reste le principal - la proximité de situation afin d’être proche lorsque le
vecteur de développement par le nombre, la qualité, la stabilité de client a un projet ;
ses clients et par les ressources longues qu’ils apportent. En pratique, - la proximité de décision ;
cette présence sur le terrain est complétée par toutes les autres
déclinaisons de proximité. - ou encore la proximité technique par l’utilisation de
plus en plus croissante d’outils comme Internet.
Par ailleurs, la technologie des canaux de relations à distance permet
au 1,7 million d’abonnés (10,5 millions de connexions par semaine)de
bénéficier de tous les services de banque en ligne.

Les statuts

Les Banques Populaires sont des sociétés anonymes coopératives Ces modifications statutaires ont été soumises à l’approbation
de banque populaire régies par les ar ticles L. 512-2 et suivants de leurs sociétaires, lors de l’assemblée générale mixte réunie à
du code monétaire et financier, et l’ensemble des textes relatifs l’occasion de l’approbation des comptes de l’exercice 2004.
aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 por tant
Les Banques Populaires ont également dans le courant de l’automne
statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du code de
2006 procédé à la modification de leurs statuts pour leur permettre
commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du code
- dans le cadre de la constitution de Natixis - d’augmenter leur capital
monétaire et financier, les textes pris pour leur application ainsi
par voie d’émission de certificats coopératifs d’investissement.
que par leurs statuts.
Les Banques Populaires sont des établissements de crédit et à ce
Ces derniers ont été refondus pour être harmonisés avec les
titre réalisent :
dispositions de la loi sur les nouvelles régulations économiques du
15 mai 2001. ■ toute opération de banque avec les entreprises commerciales,
industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle
Pour permettre la consolidation des comptes du Groupe Banque
ou de société et plus généralement, avec toute autre collectivité ou
Populaire selon les nouvelles normes comptables internationales
personne morale, sociétaire ou non. Elles apportent leur concours
IFRS, dont la norme IAS 32 relative aux instruments de dette et de
à leur clientèle de particuliers, participent à la réalisation de toute
capital, le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
opération garantie par les Sociétés de Caution Mutuelle, attribuent
Populaires du 15 décembre 2004 a demandé aux Banques Populaires
aux titulaires de comptes ou plans d’épargne logement, tout crédit
à capital variable de procéder aux modifications statutaires nécessaires
ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers
à la reconnaissance comptable de la nature d’instruments de capital
et reçoivent des dépôts de toute personne ou société ;
des parts sociales de banques populaires à capital variable.

46 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Les Banques Populaires

■ toute opération connexe visée à l’ar ticle L. 311-2 du code trois quarts du capital le plus élevé atteint depuis la constitution de
monétaire et financier. Elles peuvent fournir les ser vices la Banque Populaire sans l’autorisation de la Banque Fédérale des
d’investissement prévus aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du code Banques Populaires, ni au-dessous du capital minimum auquel la
précité ainsi que toute opération de courtage d’assurance et plus Banque Populaire est astreinte en qualité d’établissement de crédit.
généralement d’intermédiation en assurance ;
Les statuts précisent par ailleurs que les parts sociales ne peuvent
■ tout investissement immobilier ou mobilier. Elles peuvent souscrire recevoir qu’un intérêt qui est fixé annuellement par l’assemblée
ou acquérir pour elles-mêmes tout titre de placements, prendre générale sans que son montant puisse excéder le taux moyen de
toutes participations dans toutes sociétés, tout groupement ou rendement des obligations privées publié par le ministre chargé
association et plus généralement, effectuer toutes opérations de l’Économie (article 14 de la loi de 1947 portant statut de la
de quelque nature qu’elles soient, se rattachant directement ou coopération et article L. 512-3 du code monétaire et financier).
indirectement à l’objet de la société et susceptibles d’en faciliter
En cas de souscription ou de remboursement de parts sociales au
le développement ou la réalisation.
cours de l’année sociale, l’intérêt des parts du sociétaire est calculé
Par ailleurs, est admise comme sociétaire, participant ou non aux proportionnellement au nombre de mois entiers de possession
opérations de banque et aux services des Banques Populaires, toute des par ts. Le remboursement des par ts ne peut excéder leur
personne physique ou morale. Pour être admis comme sociétaire, valeur nominale. Il intervient au plus tard le trentième jour qui suit
il faut être agréé par le conseil d’administration et être reconnu l’assemblée générale ayant approuvé les comptes de l’exercice au
digne de crédit. cours duquel la sortie du sociétaire et le remboursement des parts
ont été agréés par le conseil. Le paiement des intérêts intervient
Les statuts des Banques Populaires prévoient qu’en cas de refus
conformément aux dispositions de l’article 39 des statuts, c’est-à-
d’admission, le conseil d’administration n’a pas à faire connaître les
dire dans un délai de neuf mois après la clôture de l’exercice. Les
motifs de son refus.
modalités de mise en paiement sont fixées par l’assemblée ou, à
La responsabilité de chaque sociétaire est limitée à la valeur de défaut, par le conseil d’administration.
ses parts.
Le capital des Banques Populaires est composé, d’autre part, à
Tout sociétaire a le droit d’assister aux assemblées générales et de hauteur de 20 % de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI)
participer aux délibérations personnellement ou par mandataire, dont l’émission a été réservée à Natixis.
conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
Les CCI sont des valeurs mobilières sans droit de vote émis pour la
vigueur, quel que soit le nombre de parts qu’il possède.
durée de la société et représentatifs des droits pécuniaires attachés
Tout sociétaire peut voter par correspondance au moyen d’un aux parts de capital. Ils sont régis par le titre II quater de la loi du
formulaire établi et adressé à la Banque Populaire dans les conditions 10 septembre 1947 portant statut de la coopération et par le décret
fixées par les dispositions législatives et réglementaires. n° 91-14 du 4 février 1991 relatif à l’assemblée générale des titulaires
de CCI. Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net
En application de l’article L. 512-5 du code monétaire et financier,
dans la proportion du capital qu’ils représentent. Ils ont également
aucun sociétaire ne peut disposer dans les assemblées, par lui-même
droit à une rémunération fixée par l’assemblée générale annuelle
ou par mandataire, au titre des droits de vote attachés aux parts
en fonction des résultats de l’exercice. Cette rémunération est au
qu’il détient directement et/ou indirectement et aux pouvoirs qui
moins égale à celle versée aux parts sociales.
lui sont donnés, plus de 0,25 % du nombre total de droits de vote
attachés aux parts de la Banque Populaire. La Banque Fédérale des Banques Populaires peut autoriser les
Banques Populaires à incorporer à leur capital social une fraction de
Le capital des Banques Populaires est composé, d’une part, de
leurs réserves. Cette incorporation ne peut intervenir qu’à l’occasion
parts sociales nominatives. Les parts ne peuvent être négociées
d’une augmentation de capital réalisée pour moitié au plus par ladite
qu’avec l’agrément du conseil d’administration. Ce capital est variable
incorporation et, pour le reste, par une souscription en numéraire.
(excepté celui de la BRED Banque Populaire). Le capital effectif
En outre, la fraction de réserves ainsi incorporée ne saurait dépasser
est augmenté par l’entrée de nouveaux sociétaires agréés au nom
la moitié desdites réserves.
de la Banque Populaire par le conseil d’administration ou par la
souscription de nouvelles parts par les sociétaires avec l’agrément En cas d’incorporations successives, la fraction de réser ves
de ce même conseil. incorporables ne peut excéder la moitié de l’accroissement de
réserves constaté depuis la précédente incorporation.
Le conseil d’administration peut fixer un plafond pour le nombre de
parts sociales pouvant être détenues par un sociétaire. Ce plafond L’augmentation de capital réalisée au moyen de souscription en
peut être différent selon les catégories de sociétaires. numéraire doit être au moins égale au montant du prélèvement opéré
sur les réserves (article R.512-1 du code monétaire et financier).
Enfin, le capital peut être réduit par suite de reprises d’apports sans
toutefois qu’il puisse l’être conformément à la loi au-dessous des

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 47


2 Organisation du Groupe
Les Banques Populaires

Liste et implantation des Banques Populaires

Liste et implantations des Banques Populaires

1 BANQUE POPULAIRE DES ALPES


2 BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

11
3 BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
4 BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCH
1
15 5 BRED BANQUE POPULAIRE
5
6 BANQUE POPULAIRE CENTRE ATLANTIQUE
5 2
15 9
7 BANQUE POPULAIRE CÔTE D’AZUR
13
8 BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS
9 BANQUE POPULAIRE LORRAINE CHAMPAG
3
18 10 BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
4
11 BANQUE POPULAIRE DU NORD
12 BANQUE POPULAIRE OCCITANE
8 13 BANQUE POPULAIRE DE L’OUEST
6
10 14 BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET COR
1 15 BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS
16 BANQUE POPULAIRE DU SUD
17 17 BANQUE POPULAIRE DU SUD-OUEST
12
14 18 BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
16 7
2
19 CASDEN BANQUE POPULAIRE
2
20 CRÉDIT COOPÉRATIF

14

Les 20 Banques1 LaPopulaires (1) 2 BANQUE POPULAIRE D’ALSACE


BRED Banque Populaire est présente également dans les DOM-TOM : Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte, Réunion.
2 Banque Populaire à compétence nationale.
Président
Chiffres au 31 décembre 2006, dirigeants en poste au 1er mars 2007
Thierry Cahn

1 BANQUE POPULAIRE DES ALPES Directeur général


Dominique Didon
Président
Jean Clochet Nombre de sociétaires 76 022
Effectif 1 354
Directeur général
Nombre d’agences 100
Laurent Worbe
Capitaux propres 552 Me
Nombre de sociétaires 108 409
Produit net bancaire 190 Me
Effectif 1 543
Résultat net 31 Me
Nombre d’agences 153
www.alsace.banquepopulaire.fr
Capitaux propres 750 Me
Produit net bancaire 244 Me
Résultat net 43 Me
www.alpes.banquepopulaire.fr

Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)

48 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Les Banques Populaires

3 BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE (1) 6 BANQUE POPULAIRE CENTRE ATLANTIQUE


Président Président
Jean-Pierre Cahingt Jacques Raynaud
Directeur général Directeur général
Yves Gevin Gonzague de Villèle
Nombre de sociétaires 88 317 Nombre de sociétaires 69 449
Effectif 1 308 Effectif 1 004
Nombre d’agences 154 Nombre d’agences 103
Capitaux propres 861 Me Capitaux propres 414 Me
Produit net bancaire 269 Me Produit net bancaire 145 Me
Résultat net 45 Me Résultat net 20 Me
www.atlantique.banquepopulaire.fr www.centreatlantique.banquepopulaire.fr

4 BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE 7 BANQUE POPULAIRE CÔTE D’AZUR


FRANCHE-COMTÉ
Président
Président Bernard Fleury
Jean-Philippe Girard
Directeur général
Directeur général Jean-François Comas
Bernard Jeannin
Nombre de sociétaires 50 191
Nombre de sociétaires 142 630 Effectif 1 148
Effectif 1 828 Nombre d’agences 95
Nombre d’agences 178 Capitaux propres 344 Me
Capitaux propres 1 010 Me Produit net bancaire 160 Me
Produit net bancaire 330 Me Résultat net 20 Me
Résultat net 65 Me www.cotedazur.banquepopulaire.fr
www.bpbfc.banquepopulaire.fr
8 BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS
5 BRED BANQUE POPULAIRE (2)
Président
Président Hervé Genty
Stève Gentili
Directeur général
Directeur général Olivier de Marignan
Jean-Michel Laty
Nombre de sociétaires 65 246
Nombre de sociétaires 109 158 Effectif 1 252
Effectif 3 410 Nombre d’agences 101
Nombre d’agences 310 Capitaux propres 557 Me
Capitaux propres 1 850 Me Produit net bancaire 193 Me
Produit net bancaire 777 Me Résultat net 26 Me
Résultat net 216 Me www.loirelyonnais.banquepopulaire.fr
www.bred.banquepopulaire.fr

Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 49


2 Organisation du Groupe
Les Banques Populaires

9 BANQUE POPULAIRE LORRAINE CHAMPAGNE 12 BANQUE POPULAIRE OCCITANE


Président Président
Raymond Oliger Michel Doligé
Directeur général Directeur général
Jacques Hausler Alain Condaminas
Nombre de sociétaires 153 101 Nombre de sociétaires 133 676
Effectif 1 655 Effectif 2 332
Nombre d’agences 139 Nombre d’agences 215
Capitaux propres 1 000 Me Capitaux propres 1 132 Me
Produit net bancaire 294 Me Produit net bancaire 381 Me
Résultat net 26 Me Résultat net 92 Me
www2.bplc.fr www.occitane.banquepopulaire.fr

10 BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 13 BANQUE POPULAIRE DE L’OUEST (1)


Président Président
Dominique Martinie Pierre Delourmel
Directeur général Directeur général
Christian du Payrat Yves Breu
Nombre de sociétaires 69 414 Nombre de sociétaires 74 094
Effectif 911 Effectif 1 807
Nombre d’agences 86 Nombre d’agences 132
Capitaux propres 378 Me Capitaux propres 757 Me
Produit net bancaire 129 Me Produit net bancaire 260 Me
Résultat net 20 Me Résultat net 34 Me
www.massifcentral.banquepopulaire.fr http://www.ouest.banquepopulaire.fr

11 BANQUE POPULAIRE DU NORD (1) 14 BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE


Président Président
Jacques Beauguerlange Jean-Louis Tourret
Directeur général Directeur général
Gils Berrous François-Xavier de Fornel
Nombre de sociétaires 71 239 Nombre de sociétaires 44 141
Effectif 1 128 Effectif 806
Nombre d’agences 91 Nombre d’agences 82
Capitaux propres 422 Me Capitaux propres 333 Me
Produit net bancaire 153 Me Produit net bancaire 117 Me
Résultat net 16 Me Résultat net 24 Me
www.nord.banquepopulaire.fr www.provencecorse.banquepopulaire.fr

Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)

50 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Les Banques Populaires

15 BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS 18 BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE (1)


Président Président
Marc Jardin Jean-Pierre Tremblay
Directeur général Directeur général
Jean Criton Yvan de La Porte du Theil
Nombre de sociétaires 335 598 Nombre de sociétaires 137 809
Effectif 2 852 Effectif 2 345
Nombre d’agences 210 Nombre d’agences 209
Capitaux propres 1 211 Me Capitaux propres 1 293 Me
Produit net bancaire 482 Me Produit net bancaire 364 Me
Résultat net 72 Me Résultat net 72 Me
www.rivesparis.banquepopulaire.fr www.bpvf.banquepopulaire.fr

16 BANQUE POPULAIRE DU SUD (1) 19 CASDEN BANQUE POPULAIRE (1)


Président Président
Claude Cordel Pierre Desvergnes
Directeur général Nombre de sociétaires 1 091 949
François Moutte Effectif 454
Nombre de sociétaires 154 260 Nombre d’agences 1
Effectif 1 911 Capitaux propres 1 302 Me
Nombre d’agences 143 Produit net bancaire 186 Me
Capitaux propres 869 Me Résultat net 48 Me
Produit net bancaire 309 Me www.casden.banquepopulaire.fr
Résultat net 49 Me
www.sud.banquepopulaire.fr

17 BANQUE POPULAIRE DU SUD-OUEST (1) 20 CRÉDIT COOPÉRATIF (2)


Président Président
François de la Girodaye Jean-Claude Detilleux (3)
Directeur général Directeur général
Francis Thibaud Philippe Jewtoukoff
Nombre de sociétaires 74 816 Nombre de sociétaires 40 094
Effectif 1 124 Effectif 1 702
Nombre d’agences 102 Nombre d’agences 98
Capitaux propres 436 Me Capitaux propres 803 Me
Produit net bancaire 174 Me Produit net bancaire 308 Me
Résultat net 29 Me Résultat net 45 Me
www.sudouest.banquepopulaire.fr www.credit-cooperatif.coop

Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
(3) Le conseil d’administration dans sa séance du 25/01/2007 a décidé de dissocier la fonction de PDG du CA et de Directeur général en application des dispositions
de l’article 22 des statuts.
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 51


2 Organisation du Groupe
La Banque Fédérale des Banques Populaires

" La Banque Fédérale des Banques Populaires


Organe central et garant de Futur organe central de
la solvabilité du réseau des Natixis conjointement avec
Banques Populaires la CNCE

➤ La Banque Fédérale des Banques Populaires dite


« BFBP » est une banque aux responsabilités fortes
pour assurer le développement et exercer les
missions de stratégie, de contrôle, de coordination
et d’animation du Groupe et de Natixis (1).
Fédérateur des énergies du Groupe, organe central
du réseau des Banques Populaires, du Crédit
Maritime, des Sociétés de Caution Mutuelle et de
Natixis, conjointement avec la CNCE, la Banque
Fédérale des Banques Populaires est dotée d’une
organisation permettant de faire face à l’évolution
de l’environnement bancaire et de répondre
efficacement aux attentes du Groupe en termes
d’animation et de coordination.

Le comité de direction

Le comité de direction de la Banque Fédérale des Banques Populaires Bernard Gouraud, Technologies
se compose des membres suivants :
Bérengère Grandjean, Ressources humaines
Philippe Dupont, Président-Directeur général
Olivier Haertig, Secrétariat général
Michel Goudard, Directeur général délégué
Josiane Lancelle, Stratégie
Bruno Mettling, Directeur général délégué
Martine Lefebvre, Inspection générale Groupe
Francis Crédot, Juridique et Conformité
Pascal Marchetti, Développement
Alain David, Finances
Isabelle Maury*, Risques
Chantal Fournel, Logistique et Organisation
Annie de Paillette, Communication Corporate

L’organisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires

L’évolution importante du Groupe (fusions des Banques Populaires, tutelle, des agences de notation…), a conduit la Banque Fédérale des
création d’i-BP, intégration de Coface, du Crédit Coopératif, du Banques Populaires à adapter son organisation pour satisfaire tant
Crédit Maritime Mutuel, création de Natixis…) et de l’environnement aux obligations réglementaires, notamment en matière de risques
bancaire depuis 2000 (Bâle, normes IFRS, exigences des autorités de et de conformité, qu’aux attentes du Groupe.

(1) Natixis est la nouvelle dénomination de Natexis Banques Populaires depuis sa création, le 17 novembre 2006. Natixis est la société commune du Groupe Banque
Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne, elle intervient dans cinq grandes activités : la banque de financement et d’investissement (BFI), la gestion d’actifs, le capital
investissement et la gestion privée, les services et la gestion du Poste clients.
* À compter de février 2007

52 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
La Banque Fédérale des Banques Populaires

L’organisation mise en place en 2005 et finalisée en 2006 permet de ■ une direction des Risques, autonome par rapport à l’Inspection
répondre au renforcement des missions et des moyens de la Banque générale. Elle a pour mission l’animation de la filière risques du
Fédérale des Banques Populaires. Cette adaptation permanente de la Groupe Banque Populaire et exerce un pouvoir normatif pour
Banque Fédérale permet au Groupe de conforter significativement assurer le suivi et le pilotage des risques Groupe. La Direction
ses capacités d’animation, de coordination et d’analyse. Elle se des Risques Groupe est structurée en sept pôles, dont le contrôle
caractérise par l’émergence ou le renforcement de six directions : permanent de la BFBP. Elle assure conjointement avec la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne le pilotage du dispositif de risques
■ une direction de la Stratégie organisée en trois pôles, assurant
de Natixis.
les missions de Veille stratégique, de Planification stratégique
et d’examen des oppor tunités de croissance externe et de ■ une direction Juridique et Conformité, un pôle Conformité étant
développement à l’international dans le pôle Par tenariats et adjoint au pôle Juridique pour assurer la mission de contrôle et
Participations ; de maîtrise du risque de non-conformité au sein du Groupe,
quelle que soit sa nature (législative, réglementaire, normes
■ une direction Financière comprenant la gestion financière
professionnelles ou déontologiques) ;
(optimisation de la gestion bilantielle et du refinancement du
Groupe), le Contrôle de gestion (suivi et analyse de la performance ■ une direction du Développement comportant un pôle Recherche,
des différentes entités du Groupe, notamment dans sa dimension Marketing, Distribution, aux côtés d’un pôle Marchés intégrant
de holding) et la Comptabilité-Consolidation (production et analyse les différents marchés de clientèles, et d’un pôle Communication
des états réglementaires du Groupe, rédaction des documents de assurant la communication institutionnelle autour de la marque,
référence associés) ; la communication commerciale et le sponsoring.
■ une direction Inspection générale Groupe chargée de Les autres directions (Communication Corporate, Secrétariat général,
veiller à la solidité financière des établissements du Groupe, à Ressources humaines, Technologies, Logistique et Organisation)
leur bon fonctionnement ainsi qu’à l’efficacité de leur système de demeurent inchangées dans leur périmètre de responsabilités
contrôle interne ; et leur organisation, ou poursuivent des évolutions engagées
antérieurement.

L’organisme représentatif du Groupe

La Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central du le composent et du contrôle des filiales et de Natixis, à l’égard
réseau des Banques Populaires. Elle réunit les fonctions dévolues duquel la Banque Fédérale des Banques Populaires joue un rôle
à l’ex-Chambre Syndicale des Banques Populaires, c’est-à-dire les d’actionnaire de référence et de futur organe central conjointement
fonctions de tutelle, de contrôle et d’organe central au sens du avec la CNCE.
code monétaire et financier et celles de l’ex-Caisse Centrale des
L’instance décisionnelle – le conseil d’administration – est composée
Banques Populaires recentrée, depuis 1999, sur sa fonction financière
des représentants du Groupe : neuf Présidents et six Directeurs
de gestion des excédents de trésorerie des Banques Populaires ainsi
généraux de Banques Populaires.Véritable gouvernement du Groupe,
que sa fonction d’actionnaire contrôlant conjointement Natixis avec
les décisions du conseil d’administration s’imposent naturellement
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE).
au Groupe et à ses composantes. Dans le droit fil des valeurs de la
Banque à part entière, soumise à l’ensemble de la réglementation coopération et de l’organisation fédérale du Groupe, ses dirigeants
du code monétaire et financier français, la Banque Fédérale des sont élus par leurs pairs pour trois ans, le conseil étant renouvelable
Banques Populaires est pourtant une des particularités qui distingue par tiers chaque année. Ils consacrent un tiers de leur temps à
le Groupe Banque Populaire dans l’univers financier. La Banque cette tâche fondamentale pour le développement du Groupe en
Fédérale des Banques Populaires ne se définit pas comme le siège participant directement au conseil d’administration de la Banque
central du Groupe Banque Populaire mais comme un organe central Fédérale des Banques Populaires, au conseil d’administration des
issu de celui-ci. Elle est en charge de ses grands choix stratégiques, filiales et au Comité d’Audit et des Risques Groupe.
de l’animation du réseau, de la garantie des établissements qui

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 53


2 Organisation du Groupe
La Banque Fédérale des Banques Populaires

Une organisation coopérative

La participation de chacune des banques du Groupe se traduit commissions fédérales qui étudient des sujets demandés par le
également à travers des instances régulières de travail et de conseil d’administration, sur proposition du Président du Groupe.
concertation avec la Banque Fédérale des Banques Populaires : le
De compétences transversales, les commissions apportent leurs
comité fédéral qui réunit les membres du conseil d’administration,
réflexions et leurs expertises en matière de développement et de
des Présidents de commission et responsables hiérarchiques, la
communication, de technologie et d’informatique, de risques et
conférence fédérale composée de l’ensemble des Présidents,
finances, de ressources humaines et de développement en Europe
Directeurs généraux et de responsables techniques, et enfin les
et à l’international.

Le fédérateur des projets stratégiques

Pivot des initiatives du Groupe, la Banque Fédérale des Banques banques centrales coopératives allemandes DZ Bank et WGZ
Populaires intervient dans l’approfondissement et la préparation des Bank. Elle a contribué à la poursuite de l’implantation du Groupe
décisions stratégiques qui engagent l’avenir du Groupe. Elle assure en Afrique centrale (Congo-Brazzaville) au travers de la Banque
des missions de veille et de planification stratégique, et examine Commerciale Internationale (BCI).
les opportunités de croissance externe et de développement à
Par ailleurs, en France et par sa filiale i-BP (plate-forme informatique
l’international.
du Groupe), elle a poursuivi le chantier de migration informatique
Depuis sa création en 2001, la Banque Fédérale des Banques des Banques Populaires (Banque Populaire du Sud et Rives de Paris).
Populaires a pris une par ticipation majoritaire dans la BICEC Elle a suivi l’activité de MA Banque, filiale commune avec MAAF
au Cameroun. Elle a lancé le processus d’intégration du Crédit - MMA, qui dorénavant se concentre sur l’offre de deux produits :
Coopératif, initié la décision de rachat du groupe Coface, et promu le prêt consommation et le compte sur livret. Elle a représenté
une charte de coopération entre les Banques Populaires des régions les intérêts du Groupe dans les instances de Place nationales et
littorales et le Crédit Maritime, banque affiliée à la Banque Fédérale internationales (ex. : projets SEPA, McDonough…). Enfin, fin 2006,
des Banques Populaires. la Banque Fédérale a piloté la constitution de Natixis avec la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). En avril 2007, elle a
En 2006, elle est devenue actionnaire à 24,5 % et membre du
finalisé l’acquisition de 61 % de Foncia, leader français des services
Directoire de Volksbank International AG (VBI), holding de banques
immobiliers résidentiels.
de détail en Europe centrale et orientale, aux côtés de l’ÖVAG,
organe central des banques populaires autrichiennes, et des deux

Le garant de la solvabilité du Groupe Banque Populaire

Son statut d’organe central au sens du code monétaire et financier la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque
en fait l’entité responsable de la solvabilité et de la liquidité des Fédérale des Banques Populaires répondent en dernier ressort de
banques du Groupe et lui donne les moyens d’assurer leur contrôle. la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires. Celle-ci est
La Banque Fédérale des Banques Populaires est ainsi en mesure de donc garantie par deux lignes de défense complémentaires.
devenir le futur organe central d’autres établissements bancaires
Le fonds de solidarité fédéral est un élément du fonds pour risques
et financiers.
bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
Le système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des En tant que de besoin, celle-ci peut appeler les Banques Populaires
établissements concernés par un mécanisme de solidarité interne à apporter les ressources nécessaires à sa reconstitution.
(voir les mécanismes financiers internes au Groupe). L’ensemble des
De leurs côtés, les fonds régionaux de solidarité remplissent les mêmes
Banques Populaires et Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant
fonctions auprès des Banques Populaires. Ils font partie de leurs
exclusivement leur cautionnement est ici concerné.
fonds de garantie pour risques bancaires généraux. En outre, tous les
Grâce à ce dispositif, la Banque Fédérale des Banques Populaires peut établissements du réseau adhérent au Fonds de Garantie des Dépôts
mettre en œuvre la solidarité de l’ensemble des Banques Populaires créé par la Loi pour tous les établissements de crédit français.
en appelant auprès d’elles les concours financiers nécessaires, dans

54 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
La Banque Fédérale des Banques Populaires

Natixis, une banque d’investissement contrôlée à parité

Coté sur l’Eurolist Paris, compartiment A, Natixis est la société Natixis est contrôlé conjointement à hauteur de 34,4 % chacune par
commune du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale
d’Epargne intervenant dans cinq grandes activités : la banque de des Caisses d’Épargne qui garantissent conjointement et à parité,
financement et d’investissement (BFI), la gestion d’actifs, le capital au besoin solidairement, sa liquidité et sa solvabilité en leur qualité
investissement et la gestion privée, les services, la gestion du Poste tant d’actionnaire de référence que d’organe central.
clients.

Un établissement de crédit à part entière

En tant qu’établissement de crédit agréé en qualité de banque, la Plus généralement, sa fonction de trésorier central l’autorise à
Banque Fédérale des Banques Populaires centralise les excédents réaliser toutes les opérations permises aux banques ainsi qu’à
de trésorerie des Banques Populaires et assure leur refinancement. fournir les services d’investissement susceptibles de faciliter l’exercice
La Banque Fédérale des Banques Populaires confie l’essentiel de de cette fonction.
cette mission à Natixis dans le cadre d’une convention spécifique.

Le maître d’œuvre des grands chantiers du Groupe

Les dirigeants de la Banque Fédérale des Banques Populaires ont aussi On note aussi l’avancement du chantier McDonough mené par la
pour mission de faire éclore les projets, de s’assurer de leur faisabilité direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques Populaires
globale avant d’en transférer la mise en œuvre opérationnelle aux avec l’entrée en phase d’homologation par la Commission Bancaire
autres structures du Groupe. Cette démarche est appliquée tant aux des différents systèmes de notation liés au projet McDonough. Cette
produits qu’aux projets structurant l’activité de ce Groupe. phase durera environ 12 mois..
L’année 2006 a elle aussi été marquée par de grands projets comme Enfin, dans le domaine informatique, les Banques Populaires du Sud
le lancement de Natixis qui a sans conteste représenté pour le et Rives de Paris ont migré sur la plate-forme commune i-BP. Le
Groupe un événement majeur, historique et riche de potentialités. projet de migration informatique de la Banque Populaire Lorraine
Champagne s’est poursuivi activement. On étudie par ailleurs la
migration éventuelle des Caisses de Crédit Maritime Mutuel.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 55


2 Organisation du Groupe
La Banque Fédérale des Banques Populaires

" Le Groupe dans le monde


LE GROUPE DANS LE MONDE - Une présence dans 71 pays

IMPLANTATIONS DE NATIXIS ET SES FILIALES


ET PARTICIPATIONS DU GROUPE BANQUE POPULAIRE
EUROPE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE PANAMA LIBAN
ALLEMAGNE ROUMANIE PÉROU MALAISIE
AUTRICHE ROYAUME-UNI VENEZUELA MALI
BELGIQUE RUSSIE AFRIQUE / ASIE OCÉANIE MAROC
BOSNIE HERZÉGOVINE SERBIE AFRIQUE DU SUD SÉNÉGAL
BULGARIE SLOVAQUIE ALGÉRIE SINGAPOUR
CROATIE SLOVÉNIE AUSTRALIE TAÏWAN
DANEMARK SUÈDE BÉNIN THAÏLANDE
ESPAGNE SUISSE BURKINA FASO TOGO
ESTONIE TURQUIE CAMEROUN TUNISIE
HONGRIE UKRAINE CHINE (R.P.) VIETNAM
IRLANDE AMÉRIQUE CONGO-BRAZZAVILLE
ITALIE ARGENTINE CORÉE
KASAKHSTAN BRÉSIL CÔTE D'IVOIRE
LÉTTONIE CANADA ÉGYPTE Natixis et ses filiales dont Coface
LITUANIE CHILI ÉMIRATS ARABES UNIS Filiale de la Banque Fédérale
des Banques Populaires
LUXEMBOURG COLOMBIE INDE
Implantations multiples
NORVÈGE COSTA RICA INDONÉSIE
PAYS-BAS ÉQUATEUR IRAN
POLOGNE ÉTATS-UNIS ISRAËL
Pour en savoir plus :
PORTUGAL MEXIQUE JAPON
www.banquepopulaire.fr

56 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Natixis

" Natixis
net bancaire s’élève à 7 322 millions d’euros, et son résultat net part
➤ Natixis est un acteur majeur du secteur bancaire en du groupe à 2 158 millions d’euros. Détenu à parité et à hauteur
France et en Europe. Il propose des prestations qui de 34,4 % chacun par le Groupe Banque Populaire et le Groupe
se développent autour de cinq grandes activités : la Caisse d’Épargne, Natixis est coté à la Bourse de Paris et fait partie
banque de financement et d’investissement (BFI), de l’indice CAC Next20.
la gestion d’actifs, le capital investissement et la
Quatrième prêteur aux grandes et moyennes entreprises en France,
gestion privée, les services, la gestion du Poste clients.
Natixis entretient des relations étroites avec la quasi-totalité des
Natixis intègre par ailleurs une partie des résultats
groupes du CAC 40 et du SBF 120.
de l’activité de banque de détail du Groupe Banque
Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne. Il est premier acteur bancaire français et treizième acteur mondial
en gestion d’actifs. Il est n° 3 mondial en assurance-crédit et dixième
acteur mondial pour la conservation institutionnelle. Natixis est
Avec près de 23 000 collaborateurs, dont un tiers à l’étranger, Natixis le premier gestionnaire d’épargne salariale en France et un des
est implanté dans 68 pays et accompagne dans leur développement principaux acteurs en France dans le capital investissement dédié aux
les entreprises, grandes et moyennes et les institutionnels. Son produit PME. Par ailleurs, Natixis développe une activité de bancassurance.

Un leader bancaire à dimension internationale

Naissance de Natixis le 17 novembre 2006 ■ Un résultat net proforma en hausse de 25 % avant charges de
restructuration et coûts liés à la constitution de Natixis.
Les chiffres 2006 proforma reflètent pour l’essentiel les performances
des différentes entités avant regroupement au sein de la nouvelle
entreprise et donc avant bénéfices attendus de l’intégration. Succès de l’importante opération de marché
L’ensemble des métiers affiche de très bons résultats :
lancée dès les premiers jours d’existence de
Natixis
■ Forte dynamique commerciale avec un PNB consolidé en hausse
de 22 % et des revenus en nette progression dans deux métiers ■ Cette opération a permis de doter l’entreprise d’un flottant
importants : significatif (de l’ordre de 7 milliards d’euros) ;
■ Banque de Financement et d’Investissement : + 27 %, ■ Natixis dispose ainsi d’un actionnariat à la fois stable, puissant (deux
groupes bancaires importants liés par un pacte d’actionnaires,
■ Gestion d’actifs : + 23 % ;
le Groupe Caisse d’Épargne et le Groupe Banque Populaire à
■ Niveau élevé d’investissements de développement (création de 34,4 % chacun) et diversifié (large base d’investisseurs particuliers
1 418 emplois) ; et institutionnels)

Une dynamique commerciale dans tous les métiers

Les performances de Natixis en 2006 2005, tiré par le niveau élevé de revenus des deux grands métiers
que sont la Banque de Financement et d’Investissement (BFI) et la
Avec une croissance de son produit net bancaire de 22 %, conjuguée Gestion d’actifs.
à un coût du risque qui demeure très faible et une maîtrise des
Avec des fondamentaux économiques de qualité, une forte culture
charges satisfaisante, Natixis présente en 2006 une très bonne
d’entreprise, une organisation et une gouvernance claires et lisibles,
performance d’ensemble, qui porte son résultat net part du Groupe
Natixis met en œuvre avec détermination, les orientations tracées
à 2 100 millions d’euros.
dans son plan stratégique.
Le produit net bancaire des métiers s’établit, pour sa par t, à
7 510 millions d’euros. Il affiche une hausse de 23 % par rapport à

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 57


2 Organisation du Groupe
Natixis

Chiffres clés

Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation (1) Résultat net - part du groupe (1)
PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros

+ 22 % + 23 % + 25 %
7 322 2 354 2 158
6 006 1 921 1 727

2005 2006 2005 2006 2005 2006

Ratio Tier one (2) ROE (3) Fonds propres Tier one (2)
PROFORMA PROFORMA PROFORMA - En milliards d’euros

8,9 % + 1,9 pt + 13 %
8,5 %
13,9 % 11,2
12,0 % 9,9

31/12/05 31/12/06 2005 2006 31/12/05 31/12/06

(1) Hors charges de restructuration et coûts liés à la constitution de Natixis.


(2) Après déduction selon normes CRD/Bâle II.
(3) Résultat net (hors charges de restructuration et coûts liés à la constitution de Natixis) sur capitaux propres comptables moyens.
Les éléments financiers présentés au titre des exercices 2005 et 2006 sont des éléments proforma, en prenant comme hypothèse la réalisation des opérations de
rapprochement le 1er janvier 2005. Compte tenu de l’harmonisation des normes de présentation et des effets d’adaptation de périmètre, certains postes du compte
de résultat proforma 2005 ont fait l’objet d’ajustements mineurs (inférieurs à 1 % de la base des revenus et sans impact sur le résultat net) par rapport à ceux
publiés dans le Document E. Les chiffres 2006 proforma reflètent pour l’essentiel les performances des différentes entités avant regroupement au sein de la nouvelle
entreprise et avant bénéfices attendus de l’intégration. Les éléments financiers proforma présentés au titre de l’année 2006 et les informations comparatives au titre
de l’exercice 2005 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à ces dates. Ils ont fait l’objet d’un audit
par les commissaires aux comptes. Sauf mention contraire, toutes les variations présentées dans ce communiqué sont calculées par rapport aux chiffres proforma
2005. Le résultat net part du groupe statutaire, publié pour 2006, et qui comprend 10 mois ½ de Natexis Banques Populaires et 1 mois ½ du nouveau périmètre,
s’élève à 943 millions d’euros.

58 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Natixis

Une structure organisée autour de cinq métiers

Natixis propose à ses clients, entreprises, investisseurs institutionnels multigestion. Son modèle économique se fonde sur une architecture
et banques, une large gamme de produits, de services et solutions. regroupant des gérants multispécialistes adossés à une plate-forme
Cette offre comporte notamment les crédits aux entreprises, les de distribution globale, desservant les clientèles, retail, institutionnels,
financements structurés, les produits de marchés de capitaux (taux, et corporate.
crédit, change, actions, matières premières, cash et dérivés), les
■ 13e acteur mondial ;
produits de flux et crédit-bail, la titrisation, ainsi que les services de
conseil et d’ingénierie financière. ■ 5e en Europe ;
■ 1er acteur bancaire français en gestion d’actifs.
Banque de financement et d’investissement
Focus sur la Gestion d’actifs (20 % du PNB des
La Banque de financement et d’investissement s’appuie sur l’expertise métiers)
de l’ensemble des métiers de Natixis pour élaborer et mettre en
place des solutions créatrices de valeur ajoutée. Avec plus de Avec 583 milliards d’euros (+ 13 %) d’encours gérés, Natixis se
120 implantations dans le monde, Natixis développe une relation positionne comme un acteur majeur de la gestion d’actifs au niveau
au plus proche des besoins des clientèles locales. mondial.

■ n° 2 en France en financements immobiliers ; ■ La stratégie de diversification vers des produits mieux margés a
été poursuivie, avec notamment le développement de la gestion
■ n° 2 en France en marché primaire obligataire corporate ; alternative et structurée.
■ n° 6 sur la zone Afrique et Moyen-Orient en Trade Finance ; ■ En France l’activité a bénéficié du fort dynamisme commercial
■ n° 7 européen en émissions de CDO (Collateralised Debt des Banques Populaires ; la collecte a été tirée principalement
Obligations) ; par l’assurance-vie.

■ n° 10 sur le marché de l’euro en marché primaire obligataire ; ■ Aux États-Unis, le modèle d’architecture ouverte combinant
organisation multispécialiste et plate-forme de distribution globale
■ Top 10 mondial en financements aéronautiques. a confirmé son adaptation aux attentes du marché.

Focus sur la banque de financement et


d’investissement (près de 50 % du PNB des Capital investissement et gestion privée
métiers)
L’activité Capital Investissement et Gestion Privée regroupe les
L’activité Relations entreprises et institutionnels reste le principal métiers de capital investissement et de gestion privée de Natixis.
point d’entrée de la relation commerciale pour le compte de tous les
Le capital investissement est une activité historique de Natixis qui,
métiers. La bonne progression du crédit-bail et du cash management
depuis vingt ans, intervient sur ce marché par le biais de sa filiale
a été absorbée par l’impact négatif d’une pression toujours forte sur
Natixis Private Equity (NPE). NPE est aujourd’hui reconnu comme
les marges, à qualité de crédit constante.
un des principaux acteurs en France dans le capital investissement
■ Les Financements structurés et de matières premières affichent de dédié aux PME, avec un portefeuille de plus de 600 participations
très bonnes performances dues à la fois à une activité commerciale et 3,2 milliards d’euros d’actifs gérés en 2006.
soutenue et à des positions d’arrangeur plus fréquentes. Les
La gestion privée recouvre pour sa part trois activités : la Gestion
activités les plus dynamiques ont été les financements immobiliers
de fortune en direction d’une clientèle disposant de plus d’1 million
pour les entreprises, les financements de projets, les financements
d’euros d’épargne financière, la gestion privée, en faveur d’une
d’acquisition et les financements de matières premières.
clientèle d’avoirs compris entre 150 000 et 1 million d’euros et la
■ Les activités de financement (trade finance, institutions Gestion collective.
financières internationales, corporate à l’étranger) et de services
Leader sur le capital investissement dédié aux PME.
(accompagnement des entreprises à l’international) de l’activité
Internationale connaissent un très bon développement dû
notamment à la forte hausse de la production nouvelle de crédits, Focus sur le Capital Investissement et Gestion
notamment auprès des Institutions financières. Privée (CIGP) (6 % du PNB des métiers)
■ Le métier Capital investissement et gestion privée affiche un PNB
de 449 millions d’euros, en forte progression de 63 %.
Gestion d’actifs
■ Le résultat net (part du groupe) fait plus que doubler à 229 millions
Le pôle Gestion d’actifs a développé des expertises sur un large d’euros.
éventail de produits regroupant l’ensemble des classes d’actifs :
monétaire, obligataire, actions, diversifié, alternatif et immobilier. Cette ■ Avec régularité, le capital investissement confirme ainsi ses très
offre est complétée par une activité de gestion structurée et de bonnes performances dans la durée.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 59


2 Organisation du Groupe
Natixis

■ Le Capital investissement, principal contributeur de ce pôle (79 % ■ Le résultat net part du groupe progresse de 15 % à 238 millions
du PNB) enregistre un PNB de 354 millions d’euros, en hausse d’euros.
de 74 % par rapport à un exercice 2005 déjà excellent. Les plus-
■ L’Assurance a connu un développement soutenu avec une collecte
values brutes de cession ont atteint un niveau record à plus de
brute en assurance-vie de 4,1 milliards d’euros (+ 35 % sur un
400 millions d’euros.
marché en hausse de 17 %), tirée par le succès de nouveaux
■ L’activité d’investissement a été également très soutenue (+ 63 % produits en unités de compte (+ 60 % sur un marché en hausse
à 603 millions d’euros). de 45 %). Les actifs sous gestion (hors Foncier Assurances)
progressent de 15 % (marché + 11 %) à 27,3 milliards d’euros.
■ Le total des capitaux gérés s’élève à 3,2 milliards d’euros, dont
Le PNB augmente ainsi de 16 % à 245 millions d’euros.
51 % issus de tiers.
■ L’Ingénierie sociale a dégagé un PNB de 85 millions d’euros
■ Malgré d’importantes cessions en 2006 (le double du niveau 2005),
en progression de 14 %. Le nombre de salariés clients atteint
le stock de plus-values latentes s’est maintenu à un niveau élevé
2,8 millions (+ 8 %) et le nombre d’entreprises clientes 30 200
(180 millions d’euros) confirmant la capacité du portefeuille à se
(+ 17 %).
régénérer rapidement.
■ Natixis Interépargne confirme sa position de leader sur le marché
■ Avec régularité, le capital investissement confirme ainsi ses très
de la tenue de compte.
bonnes performances dans la durée.
■ L’activité Titres de services poursuit, quant à elle, son développement
■ La Gestion privée regroupe la Compagnie 1818, la Banque
avec une hausse significative des titres émis.
Privée Saint-Dominique et Natixis Private Banking Luxembourg.
Les encours gérés atteignent 15,5 milliards d’euros et le PNB ■ Les Cautions et Garanties financières affichent un chiffre d’affaires
95 millions d’euros (+ 31 %). en augmentation de 5 % malgré une concurrence accrue sur le
marché des entreprises et malgré la réforme de l’hypothèque qui a
conduit à une baisse des tarifs sur le marché des particuliers. Le PNB
Services baisse de 12 % à 84 millions d’euros du fait d’un provisionnement
d’un risque exceptionnel.
Avec près de 4 200 personnes, le pôle Services réunit six métiers
complémentaires et interactifs, tant sur le plan commercial que L’activité Crédit à la consommation, qui résulte du rapprochement
technique. entre CEFI et Novacrédit, enregistre une croissance de 30 % de
ses revenus à 72 millions d’euros. L’encours de crédits revolving,
Quatre d’entre eux – Assurances, Cautions et garanties financières, distribués à la fois par CEFI et Novacrédit, atteint 994 millions
Crédit à la consommation, Ingénierie sociale – sont spécialisés dans la d’euros.
conception de produits commercialisés notamment par les réseaux
de distribution auprès de leurs clientèles.
Les deux autres métiers – Paiements et Titres – complètent le Poste clients
dispositif de services de traitement des flux de paiements et des
Le pôle réunit les expertises de Coface, Natixis Factor et GCE
opérations d’instruments financiers.
Affacturage. Il dispose de positions de premier plan en France et dans
Toutes ces prestations sont déclinées pour répondre aux attentes le monde sur les quatre métiers qui permettent aux entreprises de
par ticulières de chaque typologie de clientèle (par ticuliers, gérer, protéger et financer leur Poste clients : l’information d’entreprise,
institutionnels, entreprises et professionnels). Elles sont développées la gestion de créances, l’assurance-crédit, et l’affacturage. Il développe
selon un double principe. Les systèmes et les traitements sont une stratégie multiréseaux efficace : Coface commercialise ainsi les
industrialisés et mutualisés afin d’offrir aux réseaux de distribution solutions Poste clients dans ses réseaux propres (60 pays), et dans
performance et compétitivité. Des systèmes intégrés et ouverts sont ceux de ses partenaires du réseau CreditAlliance, composé de
privilégiés afin de répondre aux attentes du marché européen. compagnies d’assurance, de banques et de sociétés de services.
Natixis Factor déploie ses solutions dans les réseaux des Banques
■ 1er gestionnaire d’épargne salariale en France ;
Populaires, de Natixis, des courtiers et GCE Affacturage dans les
■ 1er assureur des cautions en France ; réseaux des Caisses d’Épargne et de la Banque Palatine.
■ 2e acteur français pour la conservation de détail ; ■ n° 1 du Poste clients en France ;
■ 3e opérateur monétique en France ; ■ 3e factor français ;
■ 4e bancassureur français en IARD ; ■ 7e factor mondial ;
■ 10e acteur mondial pour la conservation institutionnelle. ■ n° 3 mondial en assurance-crédit ;
■ n° 6 mondial de la gestion de créances ;
Focus sur les Services (15 % du PNB des métiers)
■ n° 7 mondial en information d’entreprise.
■ Le métier Services enregistre un PNB de 1 151 millions d’euros,
en hausse de 10 %.

60 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Organisation du Groupe
2
Natixis

Focus sur le Poste clients (11 % du PNB des ■ Le chiffre d’affaires de l’assurance est en hausse de 10 %.
métiers) ■ Le PNB des services progresse de 14 % grâce notamment à la
■ Le PNB du métier Poste clients s’établit à 840 millions d’euros bonne performance de l’affacturage en Allemagne. L’expansion à
(+ 7 %). l’international s’est poursuivie avec deux acquisitions (information
en Israël et recouvrement aux États-Unis) et une prise de
■ Le résultat net part du groupe progresse de 8 % à 144 millions participation en Italie.
d’euros.
■ Le PNB de l’Affacturage progresse de 15 % à 121 millions d’euros
■ Ce pôle regroupe d’une part les quatre lignes de métiers de Coface grâce à des efforts commerciaux soutenus dans un marché qui
(assurance-crédit, information, recouvrement et affacturage), et les demeure très concurrentiel. Le chiffre d’affaires affacturé est en
activités d’affacturage exercées par Natixis Factor,VR Factorem et hausse de 16 % à 13,9 milliards d’euros.
GCE Affacturage d’autre part.
■ Le PNB de Coface s’élève à 718 millions d’euros (+ 6 %).

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 61


2 Organisation du Groupe

62 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


SOMMAIRE
3

Activité du Groupe
Activité Les particuliers 64

du Groupe Un dispositif de distribution au service de la relation client


Une politique commerciale dynamique
64
65
Une adaptation permanente de l’offre 66
Une activité commerciale soutenue en 2006 67

Les professionnels 69
Un acteur majeur 69
Une organisation dédiée 69
Un ancrage solide 70
Une offre de produits complète et innovante 72

Les entreprises 73
Une organisation tournée vers le client 74
Flux et services 74
Poste clients : une position de leader renforcée 75
Financements et investissements 76
Financement du haut de bilan 77
Gestion d’actifs 77
Ingénierie sociale 78
Développement à l’international 79

Les institutionnels 81
Institutionnels : des positions renforcées 81
Secteur public territorial : élargissement de l’offre 81

Les établissements bancaires et financiers 82


Les Services bancaires 82
Les Services financiers 83

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 63


3 Activité du Groupe
Les particuliers

8 083 millions d’euros 1 700 millions d’euros 10,5 % ratio Tier one
de produit net bancaire* de résultat net*
* 2006 Proforma

Proche de ses clients, à la fois par la densité de son réseau et sa capacité d’écoute des
différents marchés, le Groupe Banque Populaire est l’un des principaux groupes français
et détient dans de nombreux domaines une place de leader.

" Les particuliers


➤ La forte mobilisation du réseau des Banques 6 250 000 clients particuliers
Populaires, appuyée par un positionnement + 15,9 % + 3 % + 14 %
pertinent, une offre de produits performante et
une organisation commerciale efficace, a permis de
renforcer en 2006 la démarche de conquête et de ➚ ➚ ➚
fidélisation engagée par le Groupe depuis plusieurs 58,5 milliards 53,4 milliards 29,9 milliards
années sur le marché des particuliers. d’euros d’encours d’euros d’épargne d’euros d’encours
de crédits bilantielle d’assurance vie

Un dispositif de distribution au service de la relation client

Le dispositif d’exploitation commerciale du Groupe Banque non-clients, détenteurs d’un compte prépayé chez l’un des trois
Populaire s’est encore renforcé en 2006. La satisfaction du client opérateurs mobiles nationaux.
est au cœur de cette organisation fondée à la fois sur la proximité
géographique et le développement des services automatiques ou
à distance, qui favorisent une disponibilité accrue des conseillers Forte progression de la banque à distance
de clientèle pour les activités de conseil. L’investissement dans des
outils permettant d’améliorer la connaissance des clients et, ainsi, de Parallèlement au renforcement de la proximité géographique, le
cerner finement l’adéquation des offres à leurs attentes, participe Groupe Banque Populaire a continué d’investir dans les canaux à
également à l’efficacité globale de ce dispositif. distance afin de répondre aux nouvelles attentes de ses clients.
La banque en ligne, notamment, connaît une forte progression avec
1,7 million d’abonnés aux sites Internet des Banques Populaires
Une politique active de maillage du territoire (+ 23 % par rapport à 2005) et une moyenne de 10,5 millions de
connexions par semaine (sur le mois de septembre 2006) (+ 27 %)
L’agence demeure le canal privilégié de relation avec la clientèle. à fin 2006.
En 2006, les Banques Populaires ont ainsi poursuivi leur politique
Lancée en 2005, la nouvelle plate-forme de Bourse en ligne du
de maillage du territoire avec l’ouverture de 77 nouveaux points de
Groupe connaît un succès croissant. Baptisée « Offre Internet Client »
vente. Compte tenu des fermetures et transferts d’agences, le parc
(OIC), elle regroupe deux niveaux de service : LineBourse pour les
total du Groupe compte 2 880 agences à fin décembre 2006.
clients très actifs dans la gestion de leur portefeuille, et LineDéfi
L’extension continue du réseau de DAB-GAB (4 300 automates soit pour les clients essentiellement intéressés par la consultation de leur
une croissance de 7 % par rapport à 2005) s’accompagne d’une portefeuille titres. Fin 2006, les comptes titres étaient au nombre de
volonté de faire évoluer le parc vers des automates bancaires 34 754 (+ 36 % sur un an) avec 533 061 ordres traités.
multiservices. Depuis décembre 2006, l’ensemble des Guichets
Deuxième pilier de la banque à distance, les centres de contact
Automatiques Bancaires (GAB) du Groupe propose un nouveau
sont toujours très sollicités. En 2006, 850 téléopérateurs répartis
service de rechargement des téléphones mobiles aux clients et
sur 25 plateaux ont répondu à 10 millions d’appels entrants, généré

64 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les particuliers

800 000 contacts argumentés (+ 20 % par rapport à 2005) et traité 2005). Particulièrement appréciée des jeunes utilisateurs, cette offre
400 000 à 450 000 e-mails (+ 15 %). permet au client de connaître, à partir de son téléphone mobile,
son solde bancaire, ses dernières opérations, ainsi que son encours
La plus belle progression, dans ce domaine, revient au service SMS +
de carte bancaire.
qui compte fin 2006 plus de 100 000 clients (+ 80 % par rapport à

Une politique commerciale dynamique

Au cours de l’année écoulée, le Groupe Banque Populaire a


développé une politique commerciale visant deux objectifs
principaux : renouveler la base de clients Particuliers via des actions Le Groupe Banque Populaire et la
de conquête ciblées, et renforcer la fidélisation des clients grâce à LMDE s’engagent au service des
une offre de produits et services innovante. solidarités étudiantes
En avril 2006, le Groupe Banque Populaire et La
Une stratégie de conquête ciblée Mutuelle des Étudiants (LMDE) ont signé un accord de
partenariat visant à faciliter l’accès des étudiants aux
Soucieux de renouveler et d’accroître fortement son fonds de crédits et, par là même, à renforcer leur autonomie. Ce
commerce de clients particuliers, le Groupe met en œuvre une partenariat innovant s’appuie sur la création du « Fonds
démarche de conquête tournée notamment vers les jeunes actifs, de Garantie des Solidarités Étudiantes ». Géré par le
les clients privés, ainsi que les fonctionnaires. Cette stratégie lui a Crédit Coopératif, en liaison avec les Banques Populaires,
permis de gagner la confiance de plus de 400 000 nouveaux clients il permet aux étudiants affiliés et/ou adhérents de la
en 2006, dans un environnement très concurrentiel. LMDE de bénéficier de prêts et de crédits sans recours
à la caution parentale ou d’un tiers. L’accord prévoit
également le lancement d’une association baptisée
Une action soutenue auprès des jeunes « Autonomie et Solidarité pour les Étudiants ». Véritable
lieu d’échanges entre le Groupe, la mutuelle et les
La clientèle des jeunes constitue un enjeu stratégique majeur pour le étudiants, elle a pour mission notamment d’apporter des
Groupe qui leur propose une large gamme de produits et services, réponses aux attentes financières des étudiants.
ciblés par tranches d’âges : livret d’épargne « Premier Pas » pour les
moins de 12 ans et, pour les moins de 18 ans, la convention « Pass Conclu pour cinq ans, ce partenariat permet au Groupe
Pop » qui combine une épargne disponible via le « Livret Jeune d’affirmer le savoir-faire et l’expertise spécifique de
Banque Populaire » et une carte de retrait. ses différentes composantes, à savoir la proximité et
la relation client à travers les Banques Populaires, la
Les jeunes adultes (18-28 ans) disposent également de produits légitimité auprès du monde éducatif avec la CASDEN
exclusifs, non seulement pour le fonctionnement quotidien de leur Banque Populaire, et la connaissance du monde associatif
compte, avec la convention de relation « Équipage Horizon », mais et solidaire à travers le Crédit Coopératif.
aussi pour toutes les étapes importantes de leur vie (achat du
premier véhicule, entrée dans la vie étudiante, emménagement…). À
titre d’exemple, l’offre « Je m’installe » regroupe une caution locative,
le financement de l’installation et l’assurance du logement. Enfin, le
Groupe s’est pleinement investi dans la promotion des produits créés
à l’initiative des pouvoirs publics : « le Prêt PC Portable 1 euro » et Une organisation dédiée à la clientèle privée
« le Prêt Permis 1 euro ».
Le Groupe Banque Populaire entend renforcer ses positions
En 2006, le Groupe Banque Populaire a poursuivi en particulier sa sur le créneau des clients patrimoniaux et fortunés. Cette cible,
stratégie de conquête sur la clientèle étudiante avec une avancée constituée des détenteurs de 150 000 euros ou plus d’avoirs
majeure : la signature d’un accord de partenariat avec La Mutuelle des financiers, représente le plus important potentiel de croissance
Étudiants (LMDE), destiné à mettre en œuvre une offre innovante de pour le Groupe.
services conjuguant solidarité et responsabilité (voir encadré).
Afin d’appuyer l’action des Banques Populaires sur ce marché,
Cette démarche active auprès des jeunes porte d’ores et déjà ses une structure nationale a été créée en 2006 avec pour mission
fruits : en 2006 ainsi, le Groupe compte près de 1,5 million de d’animer la filière « Gestion Privée » au sein du Groupe. L’objectif
clients âgés de moins de 28 ans, soit une progression de 2,9 % par fixé est double : répondre aux attentes d’une clientèle exigeante
rapport à 2005. Ils représentent au total 23,7 % de la clientèle des sur la capacité d’expertise de sa banque, et développer la double
particuliers. relation professionnelle / privée. Cela s’est traduit notamment par
la mise à disposition d’outils favorisant l’identification des clients à
potentiel, et la conception d’une gamme de produits et services
dédiés. D’autres projets verront le jour en 2007, tels que la création

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 65


3 Activité du Groupe
Les particuliers

d’un « Observatoire Gestion Privée » visant à favoriser le partage 3 890 correspondants dans les établissements scolaires et
des bonnes pratiques et des innovations au sein du Groupe. 2 880 agences Banques Populaires. Les ACEF, créées pour apporter
aux agents de la fonction publique une gamme de produits d’épargne
Cet effor t de structuration de la démarche commerciale
et de crédit à des conditions préférentielles, ont adapté leur
s’accompagne d’une volonté de mettre en avant l’expertise du
organisation à celle des Banques Populaires en vue de faciliter la
Groupe et d’améliorer sa visibilité sur ce segment de clientèle
conquête de nouveaux adhérents.
avec le lancement d’un label national : « Banque Populaire
Gestion Privée ». Lancé fin 2006, il se caractérise par la création L’année 2006 a été marquée, sur ce marché, par le lancement d’une
d’une identité visuelle commune, déclinée sur l’ensemble des nouvelle opération « CAP 100 000 » auprès des personnels de
supports destinés à la clientèle patrimoniale et fortunée (relevés l’Éducation nationale. Suite au vif succès rencontré par la première
patrimoniaux, outils de communication imprimés et online…). édition en 2005, la CASDEN Banque Populaire et les Banques
Populaires régionales se sont à nouveau mobilisées sur cette action
de conquête d’ampleur nationale. Celle-ci s’articulait autour de deux
Une démarche structurée vis-à-vis des temps forts visant, d’une part, les étudiants et professeurs stagiaires
fonctionnaires en Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) et,
d’autre part, les personnels des établissements du secteur primaire,
Le Groupe Banque Populaire développe vis-à-vis des fonctionnaires secondaire et de l’enseignement supérieur.
une approche originale fondée, d’une part, sur le positionnement
privilégié de la CASDEN Banque Populaire auprès des personnels Pilotée par les délégations départementales de la CASDEN Banque
de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Culture et, d’autre Populaire et relayée par les Banques Populaires régionales, cette
part, sur le partenariat noué avec les Associations pour le Crédit et nouvelle opération « CAP 100 000 » a permis d’entrer en contact
l’Épargne des Fonctionnaires (ACEF). avec de nombreux prospects et d’accélérer le rythme d’adhésion à
la CASDEN Banque Populaire.
Banque coopérative à vocation nationale, la CASDEN Banque
Populaire s’appuie sur 105 délégations dépar tementales,

Une adaptation permanente de l’offre

La stratégie de conquête mise en œuvre par le Groupe Banque Des produits performants en assurance-vie
Populaire s’accompagne d’un effor t impor tant de fidélisation multisupports
et d’enrichissement de la relation. Cela passe notamment par le
déploiement d’une offre innovante de produits et services, tant Dans un contexte de taux d’intérêt bas, seule une diversification vers
dans le domaine de la banque commerciale classique que dans les marchés financiers permet aujourd’hui aux épargnants d’espérer
celui de l’assurance. La croissance régulière du taux d’équipement des perspectives de rentabilité plus attractives. C’est pourquoi le
de la clientèle des particuliers, avec une moyenne de 8 produits par Groupe Banque Populaire a élaboré « Fructi-Pulse Vie » (voir
compte à vue en 2006 (contre 7,4 en 2005), atteste du succès de encadré). Lancé en janvier 2006, ce nouveau contrat d’assurance-vie
cette démarche. multisupports a fait l’objet d’une importante campagne publicitaire
et d’une offre promotionnelle durant trois mois, avec d’excellents
résultats : près de 70 000 contrats ont ainsi été commercialisés en
Lancement réussi de la première carte 2006. Le succès de « Fructi-Pulse Vie » a entraîné, dans son sillage,
« affinitaire » la collecte globale des contrats multisupports. Celle-ci atteint près
de 2,5 milliards d’euros à fin décembre 2006, soit une croissance
À l’occasion de la Coupe du Monde de Football 2006, le Groupe de 70 % par rapport à 2005.
Banque Populaire a lancé la « Carte Football Banque Populaire », une
véritable première en France. Cette carte dite « affinitaire » s’adresse Toujours dans le domaine de l’épargne financière, l’année 2006 a
en effet à une communauté spécifique de clients et prospects : les été marquée par la mise en application de l’amendement Fourgous.
sportifs et les passionnés de football.Tirée en série limitée et dotée Votée en juillet 2005, cette disposition permet à tout détenteur
d’un visuel original, elle se présente comme un produit « collector » d’un contrat d’assurance-vie en euros de le transférer sur un
auquel s’adosse un programme d’animation : « le Football Club contrat multisupports, tout en conservant l’antériorité fiscale et les
Banque Populaire ». Ce club, conçu en partenariat avec plusieurs conditions de rémunération du fonds général. Dépassant le strict
enseignes de renom, offre de multiples avantages aux détenteurs de cadre législatif, le Groupe Banque Populaire a imaginé une offre
la carte via un site Internet dédié. Engagée en avril 2006, l’opération entièrement dédiée à la transformation des contrats d’assurance-vie
a permis au Groupe d’acquérir une première expérience sur ce en euros : « Fructi-Néo ». Lancée en mars 2006, elle permet aux
type de produit, déjà très répandu dans d’autres pays européens. Le clients détenteurs d’un contrat en euros d’accéder aux marchés
bilan commercial s’avère également très positif avec 33 000 cartes financiers et d’optimiser ainsi leurs performances.
vendues par les Banques Populaires en l’espace de 6 mois.

66 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les particuliers

Une nouvelle offre dédiée au risque


« Fructi-Pulse Vie », un dépendance
nouveau contrat d’assurance-vie Sur le marché de l’assurance dommages, le Groupe a poursuivi
multisupports « clé en main » l’opération « Dual Auto ». Cette démarche commerciale, combinant
une assurance IARD et un prêt « auto », a contribué au maintien
Afin d’inciter ses clients à diversifier leur épargne dans d’une dynamique enclenchée en 2005.
un environnement porteur, le Groupe Banque Populaire
a lancé en 2006 un nouveau contrat d’assurance-vie L’année 2006 a vu, par ailleurs, la mise en œuvre de la filiale commune
multisupports baptisé « Fructi-Pulse Vie ». Ce produit créée fin 2005 par le Groupe Banque Populaire et MAAF-MMA :
novateur apporte au client une réponse simple à ses MA Banque. Ce partenariat équilibré permet aux deux assureurs de
interrogations en matière d’épargne. Composé de trois compléter leurs gammes de produits d’assurance par des services
supports (un fonds à capital garanti et deux fonds actions), bancaires en phase avec les attentes de leurs sociétaires. Il se
il permet de choisir, selon son profil d’épargnant et sa concrétise d’ores et déjà par d’excellents résultats commerciaux.
sensibilité au risque, entre trois formules d’investissement, Ainsi, en 2006, les réseaux MAAF-MMA ont vendu 36 150 prêts
de la plus prudente à la plus dynamique. L’allocation automobiles et prêts personnels pour un encours total de l’ensemble
correspondant à la formule choisie sera maintenue, des livrets de 152 millions d’euros.
quelle que soit l’évolution des marchés financiers, grâce à Dans le domaine de la prévoyance, enfin, le Groupe Banque Populaire
un mécanisme d’arbitrage automatique et gratuit. a enrichi sa gamme de produits et services d’une nouvelle offre dédiée
au risque dépendance : « Autonomis ». Celle-ci garantit à l’assuré,
âgé de 40 à 75 ans, un complément de revenus en cas de perte
d’autonomie. Qu’il s’agisse d’une dépendance partielle ou totale, il
perçoit une rente viagère et un capital équipement forfaitaire pour
faire face aux premiers équipements imposés par la dépendance.
Des services d’assistance, comme la « sauvegarde du domicile » lors
d’une hospitalisation, sont accessibles dès l’adhésion.

Une activité commerciale soutenue en 2006

L’ensemble des actions de conquête et de fidélisation mises en Le bilan de l’année 2006 s’avère également très positif pour le crédit
œuvre en 2006, ainsi que la for te mobilisation du réseau des permanent, grâce au succès des cartes proposées par Novacrédit :
Banques Populaires, permettent au Groupe d’afficher d’excellentes « Réserve Banques Populaires Aurore » et « Réserve Plus ». 34 000
performances commerciales, tant dans le domaine des crédits que cartes ont été distribuées portant le stock total à 173 000 unités
dans celui de l’épargne. pour un encours de 108 millions d’euros.

Crédits : une année très favorable Épargne et assurance : un essor confirmé


Le développement des crédits aux particuliers s’est maintenu en En matière d’épargne bilantielle, la croissance de l’encours a été
2006 avec une progression de 16,5 % de la production qui atteint de 5 % en 2006 à 48,4 milliards d’euros. Elle a profité, notamment,
16 milliards d’euros. L’encours total des crédits s’établit à 45,7 milliards de la bonne tenue des livrets bancaires (+ 9,4 %) et de l’épargne
d’euros, soit une croissance annuelle de 15,9 %. logement.
Sur un marché porté par un haut niveau de transaction et des taux L’épargne financière a enregistré des progressions significatives
historiquement bas, la production de crédits à l’immobilier continue dans ses différentes composantes. L’encours s’établit à 64,9 milliards
de croître à un rythme élevé. Elle atteint ainsi 15,5 milliards d’euros d’euros (+ 9 %). Ce dynamisme s’explique notamment par les
en 2006, en progression de 20,5 % par rapport à 2005. Les encours performances réalisées par le Groupe en assurance-vie, avec des
s’élèvent à 48,1 milliards d’euros, en hausse de 17,9 %. taux de croissance bien supérieurs à ceux du marché (+ 17 %). La
collecte globale atteint ainsi 3,6 milliards d’euros à fin 2006, soit une
Le crédit à la consommation a enregistré également une hausse de
augmentation de 35 % par rapport à 2005.
3,4 % de sa production en 2006, à 3,6 milliards d’euros. Ce dynamisme
a bénéficié notamment des opérations promotionnelles mises en S’agissant des OPCVM, l’encours s’élève à 24,8 milliards d’euros soit
œuvre tout au long de l’année 2006 à l’occasion d’événements une progression de 3,5 % sur un an. Enfin, les grandes opérations
ou de cibles spécifiques tels que les étudiants, les soldes d’hiver, la de placement public (voir encadré sur l’opération Natixis), ainsi que
Coupe du Monde de Football, les vacances d’été ou le Mondial de la bonne tenue des marchés ont profité aux PEA qui affichent un
l’Automobile. Au final, l’encours s’élève à 5,7 milliards d’euros, soit encours en hausse de 11 % à 6 382 milliards d’euros.
une progression de 7,6 % sur un an.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 67


3 Activité du Groupe
Les particuliers

Le Groupe toujours leader de Succès du placement des titres


l’épargne solidaire Natixis auprès des particuliers
Le Groupe Banque Populaire a confirmé en 2006 son L’année 2006 a été marquée par le rapprochement
leadership en matière d’épargne solidaire, selon le du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse
« Baromètre des finances solidaires » publié en d’Épargne dans les métiers de la banque de financement,
novembre dernier par Finansol. Plusieurs entités du d’investissement et de services financiers, via la
Groupe figurent en effet parmi les premiers acteurs du constitution d’une société commune : Natixis.
secteur : le Crédit Coopératif, qui propose le plus grand
Cette initiative s’est accompagnée d’une vaste opération
choix de produits d’épargne solidaire, Natixis Asset
de mise sur le marché des titres du nouvel ensemble.
Management et Natixis Interépargne, qui occupent une
Il s’agissait du plus important placement d’actions
position de premier plan en France en matière d’épargne
secondaires jamais réalisé en France : 248 millions
salariale solidaire, et la Banque Populaire d’Alsace avec
d’actions pour un montant total de 4,85 milliards d’euros
son livret d’épargne écologique CODEVair. Ces banques
après exercice intégral de l’option de surallocation.
ont mobilisé à elles seules 382 millions d’euros dans le
domaine de l’épargne solidaire en 2006. Lancée le 18 novembre 2006, cette opération a remporté
un très vif succès auprès des investisseurs individuels.
Près de 2,9 millions de particuliers ont ainsi pris part
au placement pour un montant global de 4,4 milliards
d’euros. À eux seuls, les réseaux Banque Populaire et
Caisse d’Épargne ont recueilli 1,5 million d’ordres pour
un montant total de 2,45 milliards d’euros, soit 56 % du
total. Quelque 750 000 sociétaires des deux groupes ont
répondu présents pour un total de 1,46 milliard d’euros.
Les Banques Populaires ont largement contribué à cette
réussite grâce, notamment, à l’intense mobilisation du
réseau doublée d’un important dispositif marketing
et communication. L’adhésion massive des clients et
sociétaires du Groupe à l’opération constitue un nouveau
témoignage de leur confiance et de leur fidélité.

68 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les professionnels

" Les professionnels


En 2006, le Groupe a conforté sa position de premier plan tout en
➤ Le Groupe Banque Populaire occupe une place de enrichissant sa gamme de produits et services. Il confirme ainsi sa
leader sur les principaux segments de la clientèle 2e place sur le marché des professionnels en France (1) avec un taux
des professionnels. La diversité de ses expertises, de pénétration de 20 %.
les liens privilégiés développés avec les organismes
professionnels lui permettent d’accompagner ses
clients dans la durée, de la création à la transmission
de leur entreprise.

Un acteur majeur

Créé par et pour des entrepreneurs artisans et commerçants il y facilitent l’accès au crédit et garantissent la bonne fin des prêts,
a plus d’un siècle, le Groupe Banque Populaire est la banque de tout en protégeant le patrimoine personnel du chef d’entreprise.
référence de la petite entreprise artisanale et commerciale. Il sait Ils sont le fruit de la coopération instaurée le Fonds Européen
également répondre aux besoins de ses autres clients professionnels d’Investissement (FEI), qui gère pour le compte de la Commission
que sont les agriculteurs et les professions libérales ou les créateurs Européenne les programmes en faveur des petites entreprises. Le
d’entreprises. Numéro 1 dans la distribution des prêts à la création- FEI apporte sa contre-garantie aux Socama qui en font directement
reprise d’entreprise, banquier numéro 1 de la franchise, le Groupe est bénéficier leurs sociétaires.
aussi le premier émetteur de cartes (destinées aux professionnels)
Le Groupe Banque Populaire et les SOCAMA s’affirment ainsi
et le leader de l’affacturage pour les professionnels.
comme des partenaires uniques, capables d’innover en permanence
Le partenariat historique noué avec les SOCAMA (Sociétés de pour proposer des solutions adaptées aux besoins les plus variés
Caution Mutuelle Artisanales) a permis au Groupe de développer de leurs clients. En 2006, les SOCAMA ont apporté leur garantie
des offres très novatrices : le Prêt Express Socama sans caution à 34 733 prêts pour 919 millions d’euros. Au 31 décembre, leur
personnelle et le Prêt Socama Transmission-Reprise. Ces produits encours garanti a franchi le cap des 2 milliards d’euros (2).

Une organisation dédiée

Le Groupe Banque Populaire déploie son action commerciale auprès Au-delà de la proximité géographique, le Groupe a su construire
des professionnels en s’appuyant sur une proximité géographique et une relation durable et de confiance avec ses clients. De nombreux
sectorielle. Il possède en effet l’un des réseaux d’agences bancaires artisans et commerçants sont en effet sociétaires et administrateurs
les plus denses et les plus performants en France, constitué de de Banques Populaires, et leur font bénéficier de leur expérience et
plus de 2 880 points de vente à fin 2006. Au sein de ces agences, de leur professionnalisme.
des conseillers de clientèle Professionnels, spécialistes de chaque
L’efficacité de l’organisation commerciale du Groupe repose
métier, apportent leur expertise afin d’accompagner les clients dans
également sur les liens très étroits qu’il a su développer avec les
le développement de leur activité.
réseaux d’affinités, tels les SOCAMA et les SOPROLIB (Sociétés
Le Groupe compte ainsi plus de 5 300 collaborateurs en charge des de Caution Mutuelle pour la Promotion des Professions Libérales).
Professionnels. Sur le marché de l’agriculture, ce sont plus de 100 Il a également noué des relations de proximité avec l’ensemble des
experts et 400 conseillers, répartis sur l’ensemble des agences, qui organisations professionnelles de la petite entreprise, que ce soit
sont au service de cette clientèle. La présence au sein du Groupe l’Assemblée des Chambres françaises de Commerce et de l’Industrie
du Crédit Maritime, banquier leader des professionnels de la mer, (ACFCI), l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers (APCM),
et l’arrimage de chaque Caisse aux Banques Populaires régionales l’Union Professionnelle Artisanale (UPA), l’Assemblée Permanente
du littoral, vient compléter l’efficacité de ce dispositif. des Chambres d’Agriculture (APCA), ou encore la Confédération
Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME).
(1) Enquête CSA Pépites 2006.
(2) Source : BAFI et reporting BFBP/FEI.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 69


3 Activité du Groupe
Les professionnels

Un partenariat privilégié avec les SOCAMA d’entreprise représentant les différents métiers, elles facilitent
l’accès au crédit des petites entreprises par leur expertise
Pour mieux répondre aux besoins des petites entreprises, professionnelle et accordent chaque année leur garantie à de
le Groupe Banque Populaire s’appuie sur un réseau de nombreux projets. Elles représentent également les intérêts
32 SOCAMA (Sociétés de Caution Mutuelle Artisanales) des entreprises artisanales auprès de leur partenaire bancaire
implantées en région. Animées par des administrateurs, chefs et sont numéro 1 du cautionnement mutuel en France.

Un ancrage solide

Banque de référence de la petite entreprise attentes de la première entreprise de France. Les réseaux consulaires
artisanale et commerciale forment le premier cercle historique des partenaires du Groupe.
De même, dans les trois secteurs économiques majeurs que sont
Avec un artisan sur trois et un commerçant sur quatre aujourd’hui le bâtiment, l’automobile et la coiffure, le Groupe a créé des offres
clients des Banques Populaires, le Groupe demeure la banque de conjointes de produits avec la CAPEB (Confédération de l’artisanat
référence de la petite entreprise. et des petites entreprises du bâtiment), la FNCF (Fédération
nationale de la coiffure française) et le CNPA (Conseil national des
Commerce : toujours numéro 1 de la franchise professions de l’automobile).
En 2006, les efforts de pénétration du marché du commerce, sous Enfin, depuis 2003, les Banques Populaires distribuent avec l’appui
toutes ses formes, ont été poursuivis. Depuis de nombreuses années, du FEI (Fonds européen d’investissement) le Prêt Express Socama
soucieux d’accompagner les mutations du commerce de proximité, sans caution personnelle. Destiné aux investissements courants
le Groupe a multiplié les initiatives pour améliorer ses performances sans garanties personnelles du dirigeant ou de sa famille, ce produit
sur le segment particulièrement dynamique de la franchise. répond à une attente historique des artisans.
Partenaire privilégié de la Fédération Française de la Franchise
et d’une centaine d’opérateurs comptant parmi les principaux
franchiseurs français, le Groupe est en mesure de proposer une Des artisans d’exception à l’honneur
gamme de produits et services adaptés aux besoins des futurs L’engagement fort du Groupe en faveur de l’artisanat
franchisés, comme des franchisés installés. Les candidats à l’ouverture s’exprime notamment à travers la remise annuelle du Prix
ou à la reprise d’un fonds de commerce bénéficient ainsi des conseils National de la Dynamique Artisanale – Artinov, organisée
de chargés de clientèle spécialisés. Disposant d’une importante base en partenariat avec l’APCM (Assemblée Permanente des
de données sur les différentes professions et enseignes, ils peuvent Chambres de Métiers). Depuis bientôt trente ans, cette
aider les porteurs de projets à valider leur choix, puis à monter leur manifestation récompense des entrepreneurs pour leur
dossier de financement. exemplarité en matière de performances économiques et
À l’intention des franchisés installés, le Groupe a développé une sociales, de gestion des salariés ou d’innovation. Des prix
palette de services essentiels incluant notamment les prêts cautionnés de référence et d’excellence dans le monde de l’artisanat,
par les SOCAMA, l’équipement des salariés (intéressement, chèques qui changeront d’appellation en 2007 pour devenir les
vacances, chèques de table), sans compter l’assurance multirisque et « Stars & Métiers ».
la préparation de la retraite.
Cette stratégie permet au Groupe de s’affirmer, année après année,
comme la banque numéro 1 de la franchise. Selon la 3e Enquête
annuelle de la Franchise réalisée en 2006 par le CSA, le Groupe Premier banquier de la création-reprise
Banque Populaire confor te ainsi son leadership sur ce secteur d’entreprise
important du commerce de détail. Il affiche un taux de pénétration
de 50 % auprès des franchiseurs et de 27 % auprès des franchisés. Le Groupe Banque Populaire finance chaque année, en partenariat
Le Groupe demeure également la première banque recommandée avec les réseaux d’accompagnement les plus performants (notamment
par les franchiseurs à leurs franchisés. les Chambres de Métiers et les Chambres de Commerce et
d’Industrie) environ 1 créateur sur 3. Avec une part de marché
Artisanat : un partage de savoir-faire de 32 % en 2006, le Groupe reste le 1er distributeur de Prêts à la
Création d’Entreprise (PCE).
Le Groupe Banque Populaire s’investit aux côtés des organisations
professionnelles des métiers de l’artisanat pour mieux répondre aux

70 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les professionnels

Pour parvenir à ce niveau de performance, les Banques Populaires il a lancé « Optiplus Agri » (produit d’épargne de précaution face
régionales ont tissé un réseau très dense de relations avec l’ensemble aux aléas), et mis à la disposition des concessionnaires agricoles de
des structures d’accompagnement de proximité qui maillent les nouveaux outils en ligne permettant d’automatiser le traitement
bassins d’emploi de la France métropolitaine et de l’outre-mer. Elles des offres de prêt.
ont notamment développé une coopération active avec de nombreux
L’action des Banques Populaires sur le terrain se voit confortée
réseaux reconnus : plates-formes d’initiative locale, antennes de
par la présence du Groupe dans les organisations professionnelles
l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), France
et auprès des pouvoirs publics. Le Prix National de la Dynamique
Active, réseau Entreprendre, Boutiques de Gestion, et toutes les
Agricole et de la Pêche (PNDA), créé par le Groupe il y a treize ans,
structures créées à l’initiative des collectivités territoriales.
illustre cette stratégie. Cette manifestation réunit chaque année des
Ce mariage des compétences avec les meilleurs professionnels de agriculteurs mais aussi les responsables des syndicats agricoles, de la
l’accueil et de l’accompagnement des porteurs de projets est un FNSEA et des chambres d’agriculture ; elle permet de récompenser
gage essentiel de la pérennité des entreprises et donc d’une bonne huit projets d’agriculteurs et un projet d’un professionnel de la mer,
maîtrise des risques. en fonction de leur caractère performant et innovant.

Le Groupe s’allie avec l’APCE pour Double relation professionnelle /


faciliter l’accès des créateurs privée : un véritable enjeu
d’entreprise au financement L’effort de conquête du Groupe Banque Populaire sur le
Confirmant toujours plus son engagement dans le marché des professionnels s’accompagne de la volonté
domaine de la création-reprise d’entreprise, le Groupe d’intensifier la double relation professionnelle / privée.
Banque Populaire a signé en avril 2006 une convention Compte tenu de l’étroite imbrication, au sein des petites
de partenariat avec l’APCE (Agence Pour la Création entreprises, de l’activité professionnelle et des intérêts
d’Entreprises). Ce partenariat s’appuie sur le portail privés, il importe en effet de disposer d’une vision globale
Internet de l’APCE qui, avec trois millions de visiteurs pour conseiller au mieux le client dans les différentes
en 2005, constitue le premier site d’information sur la étapes de sa vie : préparation de la retraite, transmission
création d’entreprise en France. Il donne aux porteurs d’entreprise… Le Groupe met ainsi à la disposition des
de projets la possibilité d’adresser leur dossier de professionnels toute son expertise en matière de gestion
financement directement à la Banque Populaire de patrimoine, de placements financiers, de défiscalisation
concernée, et d’obtenir un rendez-vous avec un ou encore d’ingénierie sociale.
conseiller Professionnel sous dix jours. Cet applicatif est
une innovation pour l’APCE. Le Groupe est le premier
partenaire bancaire à en bénéficier.

Professions libérales : un développement


accru
Agriculture : la confirmation d’un rôle moteur La conquête des professions libérales constitue l’un des axes
de développement stratégiques du Groupe. Au regard de ses
Le Groupe Banque Populaire a confirmé en 2006 son rôle de performances sur le marché des Professionnels, et de la croissance
premier plan dans le secteur de l’agriculture. Sur ce marché en affichée par les entreprises libérales (57 000 créations par an), il
recul, il enregistre une production de crédits de quelque 533 millions dispose en effet d’une marge de progression importante sur ce
d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2005. Fin 2006, il compte segment de clientèle.
58 000 clients agriculteurs (soit une progression de 3,6 % par
Dans cette perspective, le Groupe a poursuivi en 2006 la
rapport à 2005) et affiche un taux de pénétration de 12 % au sein
structuration de son action et l’amélioration de son organisation
des exploitations agricoles.
tant au niveau fédéral, avec la création d’une équipe dédiée, qu’au
Le Groupe poursuit ses efforts de professionnalisation des chargés niveau des Banques Populaires avec l’identification de responsables
de clientèle avec l’appui d’une équipe de 100 experts Agriculture. Professions Libérales.
Fidèle à ses valeurs coopératives, il développe sur ce marché une
Le Groupe s’est doté, en outre, d’une nouvelle gamme de produits
stratégie en trois axes : engagement de long terme, proximité avec
et services. Baptisée « Atout Libéral », cette offre générique vise à
les agriculteurs et les pêcheurs, solidarité en cas de crise.
répondre aux besoins diversifiés d’une clientèle très hétérogène :
Les Banques Populaires ont, par ailleurs, continué à enrichir la gamme gestion au quotidien, financement, que ce soit en prêt classique
de produits et services dédiés au monde agricole. Outre les offres professionnel ou en crédit-bail, monétique, ingénierie sociale et
de financement (dont le Prêt bonifié à l’agriculture), le Groupe gestion de patrimoine.
développe en effet des solutions répondant aux besoins spécifiques
Enfin, le Groupe se positionne aux côtés des instances professionnelles
des agriculteurs : convention de compte « Fréquence Agri », livret
pour proposer des solutions « sur mesure » aux différentes clientèles
d’épargne « Optiplus Agri », offre de prêt « Agrilismat »… En 2006,
visées. Il a créé ainsi l’offre d’épargne retraite PERCO-ES/PL dans

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 71


3 Activité du Groupe
Les professionnels

le cadre de son partenariat avec l’UNAPL (Union nationale des des Conseils de l’Ordre (national, départementaux et régionaux),
professions libérales). Fin 2006, le Groupe est également devenu l’offre élaborée par le Groupe inclut une palette de services
l’unique partenaire bancaire de l’entité institutionnelle de l’Ordre des personnalisés à destination des 60 000 professionnels membres
Masseurs-Kinésithérapeutes. Outre la gestion des flux de l’ensemble de cette organisation.

Un service « à la carte » pour les Par ailleurs, il a mis en place une nouvelle cellule d’aide à la
vente, « Monédiag’ Santé », chargée d’apporter une expertise
professionnels de la santé technico-commerciale au réseau. À partir de la fiche de
En 2006, le Groupe Banque Populaire a maintenu ses efforts renseignement transmise par le conseiller professionnel,
de développement sur le marché des professionnels de la l’équipe de Monédiag’ Santé établit ainsi un diagnostic
santé. Il a poursuivi, notamment, la promotion de son offre technique adapté aux besoins du client ou prospect, et une
monétique, qui permet aux clients d’avoir la garantie du proposition commerciale.
paiement de leurs honoraires, la transmission de leurs feuilles
de soins et la gestion automatique de leurs paiements en
plusieurs fois pour la préparation à la retraite.

Une offre de produits complète et innovante

Monétique professionnelle : une activité Une position de premier plan en épargne


toujours soutenue salariale
Le Groupe a conforté en 2006 sa position de numéro 1 dans Le Groupe Banque Populaire permet à ses clients entrepreneurs de
l’émission de cartes de paiement destinées aux professionnels : Visa développer une réelle politique d’avantages sociaux non seulement
Business Electron,Visa Business et Gold Business pour l’essentiel, mais pour eux-mêmes, pour leurs salariés mais aussi pour le conjoint
aussi BusinessCard du réseau MasterCard. collaborateur depuis juillet 2006. La mise à disposition d’outils
performants de motivation et de fidélisation, ainsi que la garantie de
Au 31 décembre 2006, le Groupe compte ainsi 290 600 cartes
bénéficier des mêmes avantages fiscaux et sociaux que les grandes
en circulation, por tant sa par t de marché à près de 25 % des
entreprises, expliquent en grande partie le succès de ces produits.
cartes émises sur le marché. Il a également confirmé sa position de
premier plan sur les flux en poursuivant le déploiement de son offre Ainsi, depuis l’ouverture de l’épargne salariale aux entrepreneurs
monétique aux commerçants, sous l’appellation « Cartexpert ». individuels en 2001, le Groupe développe une offre complète à
destination des Professionnels, tant en plan d’épargne entreprise
qu’en plan d’épargne retraite collective depuis 2004 (PERCO). À fin
Leader de l’affacturage pour les 2006, le stock de contrats d’épargne salariale « Fructi-Epargne » en
professionnels portefeuille a crû de 18 % par rapport à l’année précédente.

L’année 2006 a été marquée par la poursuite du déploiement Le Groupe continue également de promouvoir ses offres de titres de
de l’offre globale de gestion du poste clients à destination des services que sont le chèque de table (4e acteur national et première
professionnels, incluant des offres d’information commerciale, banque) et le Chèque Emploi Service Universel (CESU).
d’assurance-crédit et d’affacturage.
Toujours leader de l’affacturage pour les professionnels, le Groupe Des performances significatives en assurance
consolide le déploiement de son offre d’informations commerciales
avec une progression de 43 % des contrats par rapport à 2005. En matière d’assurance, les contrats commercialisés par les Banques
Populaires permettent à leurs clients et sociétaires de se garantir
à titre tant privé que professionnel (assurance des biens et des
véhicules utilitaires, protection financière, responsabilité civile).

72 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les entreprises

Avec un portefeuille de 28 160 contrats professionnels, Assurances professionnelle du Groupe. En 2006, ce dernier a commercialisé
Banque Populaire IARD (filiale commune Banque Populaire / 9 871 contrats d’assurance IARD, soit une progression de 9 %
MAAF Assurances) progresse sur ce marché. Les par tenaires par rapport à 2005.
souhaitent poursuivre le rythme d’équipement de la clientèle

Succès du nouveau Prêt Socama Tout comme le Prêt Express Socama, le Prêt Socama
Transmission-Reprise bénéficie de la contre-garantie du FEI,
Transmission-Reprise qui gère ce programme pour le compte de la Commission
Le Groupe Banque Populaire s’est fixé pour objectif de devenir Européenne dans le cadre de son plan pluriannuel en faveur
le banquier numéro 1 de la transmission-reprise d’entreprise. des petites entreprises.
Pour y parvenir, il compte s’appuyer sur son portefeuille de
Lancé en septembre 2005, le Prêt Socama Transmission-
clients professionnels, dont plusieurs milliers sont susceptibles
Reprise a fait l’objet courant 2006 d’une vaste campagne de
de céder leur entreprise chaque année, ce qui nécessite un
communication média et hors média, incluant notamment
accompagnement sur mesure, tant pour le cédant, qui doit
la diffusion d’un dépliant d’information auprès de 200 000
préparer au mieux sa transmission, que pour l’acquéreur.
chefs d’entreprise. Ce produit rencontre d’ores et déjà un
Dans cette perspective, le Groupe a conçu le Prêt Socama vif succès auprès des professionnels, avec plus de 3 000
Transmission-Reprise en partenariat avec les Sociétés de structures accompagnées en 2006.
Caution Mutuelle Artisanales et le FEI (Fonds européen
d’investissement). Totalement inédite, cette offre permet
aux dirigeants d’entreprise, entrepreneurs individuels et
personnes morales, quels que soient leur taille et leur
chiffre d’affaires, de disposer d’un prêt pouvant atteindre
100 000 euros avec une garantie personnelle limitée à 25 %
du montant du crédit.

" Les entreprises

➤ 1er opérateur français en capital-investissement sur le ➤ Le Groupe Banque Populaire s’impose comme un
marché des petites et moyennes entreprises acteur de référence sur le marché des entreprises.
La diversité et la complémentarité de ses expertises
➤ 2e établissement placeur en gestion d’actifs
lui permettent d’accompagner les entreprises
➤ 3e mondial en assurance-crédit tout au long de leur vie, de leur création à leur
développement puis, éventuellement, à leur
➤ 4e prêteur aux entreprises
transmission ou à leur introduction en Bourse.
➤ 4e bookrunner en financement d’acquisitions et en Cette démarche, axée sur une approche globale des
crédits syndiqués besoins, s’appuie sur une relation de partenariat dans
la durée, tant au niveau national qu’international.

En 2006, le Groupe Banque Populaire a encore accéléré sa place comme banque principale des entreprises (source : Étude
progression grâce à une offre de produits et services adaptée en SOFRES – septembre 2005). Fort d’un taux de pénétration global
permanence aux nouveaux besoins de ses clients. Ce dynamisme lui de 42 % auprès des entreprises de 10 à 1 000 salariés, il tient un
permet d’afficher des positions de premier plan sur le marché des rôle déterminant sur ce marché. Il accompagne aussi la quasi-totalité
entreprises. Le Groupe Banque Populaire détient ainsi la première des plus grands groupes français.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 73


3 Activité du Groupe
Les entreprises

Une organisation tournée vers le client

Le Groupe Banque Populaire développe son action commerciale capitaux, les ingénieries sociales, internationale ou financière. Aux
auprès des entreprises en s’appuyant sur l’expertise de Natixis et côtés du chargé d’affaires, le conseiller patrimonial propose aux
des Banques Populaires, ainsi que sur le savoir-faire complémentaire dirigeants d’entreprise des solutions adaptées à leurs attentes en
de Coface. Au cœur de ce dispositif, incluant depuis 2003 le Crédit matière de gestion des biens, de défiscalisation ou encore de cession-
Coopératif et le Crédit Maritime, la Banque Fédérale des Banques transmission d’entreprise.
Populaires est en charge des grands choix stratégiques du Groupe
Le Crédit Coopératif développe une présence spécifique auprès
et de l’animation du réseau.
des entreprises coopératives et groupements d’entreprises. Les
L’organisation commerciale du Groupe Banque Populaire reflète Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) sont au cœur du dispositif, en
parfaitement cette synergie, garante de réactivité et de compréhension partenariat avec les groupements et fédérations qui rassemblent ces
des besoins spécifiques des entreprises. Le Groupe s’appuie ainsi entreprises et qui sont sociétaires de la banque. Il est ainsi présent
sur les agences Entreprises des Banques Populaires régionales, au auprès des PME-PMI regroupées au sein de coopératives financières,
nombre de 155 (contre 75 en 2000, soit une progression de près de des SCOP (Sociétés coopératives de production) avec deux Sociétés
100 % en cinq ans), ainsi que sur les directions régionales de Natixis, de Caution Mutuelle, des coopératives de transporteurs, d’artisans,
répartis sur l’ensemble du territoire. de commerçants…
Dans ces directions, comme dans les Banques Populaires, le chargé Au sein du Crédit Coopératif, la Banque du Bâtiment et des Travaux
d’affaires, véritable pivot de la relation commerciale, mobilise Publics développe, en partenariat avec les fédérations, une spécificité
un réseau d’expertises dans des domaines aussi variés que les reconnue dans la profession.
financements structurés et spécialisés, la gestion des flux et des

Flux et services

Gestion des flux : une offre entièrement en continuant à enrichir sa gamme de produits et services. Dans le
renouvelée domaine de la Monétique, le stock de cartes Affaires affiche une
progression annuelle de 22 % grâce au succès rencontré par l’offre
La gestion des flux constitue pour les entreprises un enjeu majeur, « Mission Plus ». Celle-ci intègre désormais une option exclusive
compte tenu des exigences réglementaires accrues, des évolutions permettant de gérer les notes de frais via Internet. Par ailleurs, le
technologiques et de la dématérialisation des échanges. Afin de Groupe a entièrement remanié sa gamme de solutions de paiement
répondre aux nouvelles attentes de ses clients en termes de en ligne « Cyberplus Paiements ». Réservé jusqu’à présent à l’Internet,
rapidité, de fiabilité et de sécurité, le Groupe Banque Populaire a le système a été étendu à l’ensemble des canaux de vente à distance
fortement étoffé son offre ces dernières années. Cette politique (téléphone, serveur vocal interactif, courrier, fax, minitel).
d’innovation permanente, associée à une volonté affirmée de L’exercice a été marqué également par une progression significative
présence commerciale, lui permet de figurer parmi les principaux de l’activité de certification électronique. Depuis le 1er janvier 2006,
acteurs du secteur. les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 1,5 million d’euros
Le Groupe propose aux entreprises de toutes tailles une gamme ont en effet l’obligation de télédéclarer et de télérégler la TVA
complète de solutions domestiques et internationales, structurée (obligation qui sera étendue courant 2007 aux entreprises dont
autour de trois pôles : un pôle Monétique, avec les cartes Affaires le chiffre d’affaires est compris entre 760 000 euros et 1,5 million
« Mission Plus » et la solution de vente à distance multicanal d’euros). Début 2006, le Groupe a lancé une importante action
« Cyberplus Paiements », un pôle Outils de gestion des flux, incluant commerciale visant à équiper de certificats électroniques « Click &
la télétransmission et les services de certification électronique, ainsi Trust » l’ensemble des clients concernés par cette mesure. Il a vu ainsi
qu’un pôle Cash management (centralisation des recettes et gestion son autorité de certification passer de la quatrième à la deuxième
de la trésorerie). Au-delà du renouvellement de l’offre, d’importants place sur un marché en pleine expansion.
effor ts sont réalisés pour accompagner les commerciaux dans Enfin, une nouvelle offre de cash management baptisée ACTIFLOW
l’appropriation de ces problématiques spécifiques. Une nouvelle a été conçue en 2006 avec Natixis. Complète et modulaire,
formation, dédiée à la gestion des flux, a été mise sur pied en 2006 elle se décline en quatre produits permettant de répondre aux
pour leur permettre d’acquérir et d’approfondir les connaissances besoins d’entreprises de toutes tailles : ACTIFLOW encaissements
nécessaires, en matière d’informatique notamment. (centralisation des recettes), ACTIFLOW cash pooling notionnel
En 2006, le Groupe Banque Populaire a enregistré d’excellents (fusions d’échelle), ACTIFLOW cash pooling physique et ACTIFLOW
résultats commerciaux dans chacun de ses pôles d’activité, tout reporting.

74 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les entreprises

Poste clients : une position de leader renforcée

Le poste clients est, de loin, la principale valeur au bilan des sociétés pour l’assurance-crédit, etc. Le Groupe a également renforcé son
françaises ; il représente en moyenne 40 % de leurs actifs. D’où la réseau avec la création, le 1er janvier 2006, de Coface Services.
nécessité, pour les entreprises, de gérer, financer et protéger leurs Cette nouvelle société, qui réunit les compétences de Coface Scrl
relations commerciales avec leurs clients et fournisseurs. et de Coface Ort, les deux plus importantes sociétés françaises
d’information d’entreprise, se positionne d’emblée comme le leader
Fort de l’expertise conjuguée de Natixis Factor (1) et de Coface, le
national du recouvrement et de la gestion de créances.
Groupe Banque Populaire propose une approche à la fois globale et
sur mesure du poste clients, visant à apporter une solution adaptée Dans un marché de l’affacturage caractérisé par une pression
aux problématiques de chaque entreprise. Le Groupe dispose ainsi concurrentielle accrue, le Groupe Banque Populaire a axé son
de positions de premier plan en France et dans le monde sur les développement sur la qualité de ses services. L’organisme BVQI
quatre métiers qui permettent aux entreprises de gérer, protéger et (Bureau Veritas Quality International) a confirmé la certification de
financer leur poste clients : l’information d’entreprise, la gestion de services obtenue en 2005 par Natixis Factor. Celle-ci atteste du
créances, l’assurance-crédit, et l’affacturage. Il développe une stratégie respect d’engagements précis et chiffrés auprès de la clientèle sur
multiréseau efficace : Coface commercialise ainsi les solutions poste l’ensemble des prestations d’affacturage, l’un d’entre eux consistant
clients dans ses réseaux propres (60 pays) et dans ceux de ses notamment à « financer 100 % des remises de factures dès le
partenaires du réseau CreditAlliance, composé de compagnies lendemain de leur réception ».
d’assurance, de banques et de sociétés de services. Natixis Factor
Un nouveau baromètre de satisfaction réalisé en fin d’année 2006
déploie ses solutions dans les réseaux des Banques Populaires, de
por te à plus de 92 % le taux de satisfaction globale (source :
Natixis et des courtiers.
Artenice). La note attribuée par les clients a progressé de 0,2 point
à 7,4 (sur 10) et le taux de clients très satisfait augmente de 2 points
par rapport à 2005.
Cap Poste Clients 2006
L’année 2006 a été marquée par une forte croissance de l’affacturage
La campagne « Cap Poste Clients 2006 », destinée
export (+ 53 % en CA affacturé) grâce à l’offre CREANCExport.
à accompagner les Banques Populaires dans la
En Allemagne, le Groupe dispose d’un nouveau relais de croissance
commercialisation des produits Poste Clients auprès
avec le développement de VR Factorem, en joint-venture avec VR
des entreprises, a été un succès. De nombreux outils
Leasing (filiale de DZ Bank), offre désormais un relais de croissance
et actions en matière de formation, animation et
important. Le Japon, le Chili, l’Espagne et les Pays-Bas se sont ajoutés
communication ont été mis à disposition des Banques
aux quatre pays où cette offre d’affacturage était déjà disponible
Populaires. Ces opérations ont permis de soutenir les
(France, Allemagne, Royaume-Uni et Italie).
actions sur le marché et augmentent le taux d’équipement
des entreprises : 13 % de nouveaux contrats, + 34 % en Enfin, Natixis Factor est coresponsable (avec Coface Finanz) du
affacturage… Centre d’excellence affacturage du Pôle, qui accompagne le
déploiement de l’activité d’affacturage dans le monde. Axé sur la
conquête des TPE/PME issues du réseau des Volksbanken, le modèle
économique de VR Factorem se révèle très performant.
En 2006, le Groupe Banque Populaire a poursuivi une politique
active de conquête et de fidélisation dans chacun de ses métiers. En 2007, ce développement se poursuivra à un rythme élevé,
Afin de valoriser la complémentarité de la gamme Poste Clients, tous avec l’ouverture d’une vingtaine de pays. Cette stratégie devrait
les noms de produits ont été harmonisés sur la racine CREANCE : permettre au pôle Poste clients de détenir 10 % du marché mondial
CREANCEinfo pour l’information commerciale, CREANCEassur de l’affacturage en 2015.

(1) À compter du 29 décembre 2006, Natixis Factorem a changé de dénomination sociale pour devenir Natixis Factor, filiale à 100 % de Natixis.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 75


3 Activité du Groupe
Les entreprises

Une approche globale du poste clients L’assurance-crédit protège les entreprises contre les risques
de défaillance financière de leurs clients.
Grâce à l’action conjointe de Natixis Factor et de Coface, le
Groupe Banque Populaire est le seul réseau bancaire capable La gestion de créances offre aux entreprises un service de
de maîtriser en interne toutes les lignes métiers de la gestion recouvrement afin de récupérer les sommes qui leur sont
du poste clients : dues.

L’information d’entreprise permet aux entreprises d’évaluer L’affacturage permet aux entreprises de financer leur poste
la situation financière de leurs partenaires et leur capacité clients, en transférant leurs créances commerciales à un
à honorer leurs engagements (information de solvabilité) et tiers dénommé « factor » qui se charge d’en opérer le
de détecter des opportunités commerciales avec des clients recouvrement.
solvables (information marketing).

Financements et investissements

Une relation clientèle de proximité groupes sectoriels qui lui confèrent une exper tise reconnue
dans de nombreux secteurs comme le luxe, les médias, la santé,
Le Groupe apporte des solutions à tous les besoins des entreprises l’agroalimentaire ou l’équipement automobile. En France, les Banques
clientes, dans les domaines du crédit-bail, des crédits à moyen ou long Populaires et ses 16 directions régionales lui donnent notamment un
terme, des financements structurés ou des produits de marchés, en accès direct à la clientèle d’entreprises de taille moyenne.
s’appuyant sur les équipes et agences des Banques Populaires, ainsi
Avec une part de marché globale de 11,5 % sur les encours de
que sur les directions régionales de Natixis.
crédits (crédit-bail et affacturage inclus) au 30 juin 2005, le Groupe
Banque Populaire est le quatrième prêteur aux entreprises françaises
dans leur ensemble (source : Banque de France).
Financement locatif
Deuxième intervenant en crédit-bail immobilier et cinquième en
crédit-bail mobilier en France (source : professionnels du marché) Financements structurés et marchés
avec sa filiale Natixis Lease, le Groupe est actif sur tous les
Natixis détient des positions de leader sur de nombreux segments
compartiments du financement locatif.
des financements structurés et poursuit, dans le cadre de sa stratégie,
En 2006, des opérations de taille significative ont été réalisées avec sa montée en puissance en tant qu’arrangeur et signe près de
la clientèle corporate (Michelin, Liebher, P. Fabre, Plastic Omnium). 300 mandats d’arrangement en 2006, soit plus d’un mandat par
jour ; deuxième MLA en montant sur les financements immobiliers
Par l’intermédiaire de sa filiale Energéco, Natixis Lease occupe une
en France, les financements immobiliers ont obtenu 60 mandats
place de leader sur le financement de parcs éoliens en participant, en
d’arrangement ou de co-arrangement, dont un nombre croissant à
2006, au financement de 25 % de la puissance installée en France.
l’international, grâce au renforcement des équipes. Natixis renforce sa
Natixis Lease poursuit son développement à l’international, avec une présence dans les produits structurés sur fonds de gestion alternative
progression de 50 % de ses revenus par rapport à 2005 non validé, à destination d’une clientèle internationale. En Europe, il développe
grâce, notamment, à ses activités en Espagne et en Italie. cette activité grâce au réseau des Banques Populaires.
L’activité d’Ingénierie financière a également contribué à la performance
d’ensemble, grâce à des montages innovants et structurés, comme
Crédits à long terme
arrangeur de transactions telles que China Southern,Turkish Airlines
Le Groupe Banque Populaire est le deuxième prêteur aux entreprises ou Socatra. Une offre de solutions sur mesure, fondée sur des sous-
réalisant moins de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une jacents divers (actions, actifs immobilisés…) est ainsi proposée à la
part de marché de 10,93 % au 3e trimestre 2005 (source : Centrale clientèle des entreprises.
des Risques Banque de France). Natixis enregistre un nombre croissant de mandats et d’opérations
Quatrième prêteur aux grandes et moyennes entreprises en France, structurées (EMTN) en France et à l’international, aussi bien sur
Natixis entretient des relations étroites avec la quasi-totalité des les corporate (Pernod-Ricard, Veolia Environnement) que sur les
Groupes du CAC 40 et du SBF 120. institutions financières (La Poste, CNCE, CNP, Caixa Catalunya, Alpha
Bank, Piraeus Bank), les agences (Cades, CRH) et les covered bonds
Privilégiant la proximité, la direction s’articule autour de banquiers (CFF, Caja Madrid, BBVA).
conseils – Entreprises, Institutionnels et Secteur Public –, et de

76 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les entreprises

Natixis est un acteur important sur le marché de la titrisation en La banque continue de s’affirmer dans le métier des crédits syndiqués,
Europe et aux États-Unis, avec des sous-jacents portant sur des ses positions de troisième MLA en montant sur les crédits syndiqués
créances de clients entreprises ainsi que sur des actifs financiers aux en France, et treizième sur la zone EMEA – Europe, Middle East and
bilans d’institutions financières. Africa – en font un acteur prépondérant.
Il est présent sur tous les segments de marché, avec une grande
capacité d’innovation et couvre toute la palette des métiers de la
titrisation.

Financement du haut de bilan

Capital investissement entrepreneurs et aux investisseurs la pérennité de son engagement,


quelle que soit l’évolution des cycles économiques ou des marchés
Cette année encore, le Groupe Banque Populaire, via sa filiale de l’investissement.
Natixis Private Equity, est resté très actif sur les métiers du Capital
Parallèlement, la présence des plus grands investisseurs institutionnels
Investissement – Venture, Expansion,Transmission – avec 17 équipes,
dans les fonds NPE contribue à approfondir la visibilité et les réseaux
163 professionnels et plus de 600 participations.
de Natixis Private Equity au bénéfice des entrepreneurs, en France
Natixis Private Equity est un opérateur de référence en Europe et à l’international.
(Allemagne, Espagne, Italie) et un acteur à la visibilité croissante
Ce modèle économique original, s’adressant exclusivement aux PME,
sur les marchés à très fort potentiel que sont l’Asie, l’Amérique du
offre à Natixis Private Equity un véritable avantage concurrentiel et
Sud et l’Inde. Il construit ses relations avec les investisseurs et les
des perspectives de développement soutenu.
entrepreneurs sur des valeurs d’engagement et d’entreprenariat.
Avec 3,2 milliards d’euros de capitaux et 600 participations gérés par
ses filiales de gestion, Natixis Private Equity confirme sa position de Fonds à destination des particuliers
spécialiste français du capital investissement dédié aux PME.
Fort de son savoir-faire dans ses métiers, Natixis Private Equity a par
Avec plus de 3 milliards d’euros consacrés à la croissance des PME, ailleurs élargi sa gamme de produits à destination des particuliers
Natixis Private Equity constitue la première et la plus importante clients des Banques Populaires régionales. Naxicap Partners a ainsi
source de capitaux propres pour les entreprises de moins de lancé trois nouveaux Fonds d’Investissement de Proximité (Banque
100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Natixis Private Equity Populaire Proximité Sud-Est 2005, Sud-Ouest 2005, et Île-de-France
sponsorise, dès leur création, tous les fonds qu’il gère, et en reste le Nord Centre 2005).
principal souscripteur, grâce au soutien actif de Natixis.
À cela s’ajoute, pour les clients de la Banque Privée Saint-Dominique,
Composant majeur du business model de Natixis Private Equity, l’opportunité de participer de façon privilégiée à des investissements
l’accompagnement sur fonds propres assure aux professionnels, aux non cotés proposés par Natixis Private Equity.

Gestion d’actifs

Une activité en fort développement mandats, 1,4 milliard d’euros en mandats d’assurance, et 1,5 milliard
d’euros en épargne salariale. Les encours gérés ou conseillés par
Depuis le 17 novembre 2006, Natixis Asset Management est une Natixis Asset Square, filiale de Natixis Asset Management spécialisée
filiale de Natixis, la Banque de financement, d’investissement et dans la multigestion, ont progressé sur l’année de 33,1 % et atteignent
de services du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse 3,9 milliards d’euros au 31 décembre 2006, attestant du for t
d’Épargne. Natixis Asset Management appartient au pôle de gestion développement de cette activité.
d’actifs de Natixis.
L’année 2006 a été marquée par le gain de nombreux appels
En 2006, Natixis Asset Management a poursuivi son développement d’offres pour le compte d’institutions de retraite et de prévoyance,
commercial sur le marché français. Le total de ses actifs gérés est passé de mutuelles et d’entreprises. Ces succès ont été favorisés par
de 99,4 milliards d’euros au 31 décembre 2005, à 113,9 milliards la poursuite de la rationalisation des gammes OPCVM. 2006 a
d’euros au 31 décembre 2006, en progression de 14,6 %. également fait une large place à l’innovation avec le lancement de
plusieurs OPCVM de trésorerie dynamique.
La collecte nette globale atteint un très bon niveau à 5,2 milliards
d’euros, répartis à hauteur de 2,3 milliards d’euros en OPCVM et

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 77


3 Activité du Groupe
Les entreprises

Natixis Asset Management Immobilier, quatrième société de gestion au Luxembourg et en Suisse et à 6 milliards d’euros, les encours
de SCPI en France (source : Institut de l’Épargne Immobilière et intermédiés par Natixis Axeltis Ltd. Par ailleurs, son référentiel de
Foncière), enregistre une collecte nette de 48,5 millions d’euros et fonds s’est élargi en 2006 avec plus de 5 700 fonds référencés auprès
des encours en augmentation de 8 %, ce qui lui permet d’afficher d’une centaine de sociétés de gestion.
une part de marché de 6,7 % en termes d’encours gérés en SCPI
(source : IEIF au 31 décembre 2006).
Natixis Axeltis Ltd, la filiale londonienne dédiée à la distribution
Une qualité de gestion récompensée
« business to business » de fonds multimarques de Natixis, a accéléré La qualité de gestion de Natixis Asset Management est
son développement commercial en 2006 avec la signature de régulièrement saluée par la presse spécialisée. Ainsi, en
26 nouveaux contrats avec des distributeurs externes au Groupe 2006, Le Revenu lui a décerné le Trophée d’Or de la
Banque Populaire. Son offre dédiée aux multigérants a séduit en meilleure gamme SICAV et fonds diversifiés sur trois ans,
particulier de nouveaux acteurs du marché de la prévoyance et ainsi que le trophée d’Or de la meilleure gamme de fonds
des caisses de retraites, soucieux d’optimiser la gestion de leurs actions sectorielles sur trois ans.
rétrocessions sur encours. Ces résultats portent ainsi à 56 le nombre
total de partenaires distributeurs principalement basés en France,

Ingénierie sociale

Développement des synergies commerciales Après le lancement du Chèque Cadeau en 2004, le Chèque Culture
et le Chèque Emploi Service Universel (CESU) en 2005… Natixis
Le Groupe Banque Populaire a regroupé l’ensemble des expertises Intertitres a complété, en 2006, la gamme du Chèque Emploi Service
dédiées à la politique de rémunération des entreprises. Il propose Universel (CESU) préfinancé et du Chèque cadeau (diffusé sous la
une approche globale de l’ingénierie sociale, mettant en avant la marque CA DO CHEQUE par Titres Cadeaux, joint-venture créée
complémentarité des solutions offertes aux entreprises : épargne salariale en partenariat avec La Banque Postale). Le nombre de titres émis au
(participation, PEE – Plan Épargne Entreprise, PERCO, actionnariat cours de l’année a augmenté de 12 %, tous produits confondus.
salarié…), produits de retraite et de prévoyance complémentaires et
collectives (articles 83 et 39, indemnités de fin de carrière) et titres
de service réglementés (chèques de table, chèques emploi-services, CA DO CHÈQUE
chèques vacances…). Cette stratégie se traduit par un renforcement des
Lancé le 16 octobre 2006, CA DO CHÈQUE est un chèque
synergies commerciales et organisationnelles entre Natixis Interépargne,
multi-enseignes diffusé par le Groupe Banque Populaire.
Natixis Assurances et Natixis Intertitres, permettant d’optimiser la qualité
Ce produit profite ainsi d’une distribution multicanal,
des prestations apportées aux entreprises.
puisqu’il est distribué par les 5 250 chargés de clientèle
En 2006, le Groupe Banque Populaire conserve son leadership dans un et conseillers Entreprises des Banques Populaires et de La
marché de l’épargne salariale en pleine croissance. Natixis Interépargne Banque Postale. Son objectif est d’émettre et de mettre en
reste ainsi le premier gestionnaire administratif et financier, avec au marché des chèques et des cartes cadeaux multi-enseignes
31 décembre 2006, plus de 30 000 entreprises clientes (+ 17 %) et auprès des dirigeants d’entreprise, des comités d’entreprise
plus de 2,8 millions de comptes de salariés (+ 8 %). et des particuliers. Le CA DO CHÈQUE est d’ores et déjà
accepté par près de 50 enseignes figurant parmi les leaders
La qualité des services d’information des salariés épargnants constitue
dans leur secteur d’activité, et disposant d’un réseau de
également un atout concurrentiel de Natixis Interépargne. Une
près de 8 000 points de vente partout en France.
enquête de satisfaction, conduite en 2006, confirme l’amélioration
significative des indicateurs de satisfaction, de confiance et d’image. Le Groupe Banque Populaire détient sur ce marché une
position unique au travers de Natixis Intertitres, premier
Dans un contexte de vieillissement de la population, de
acteur habilité par l’Agence Nationale des Services à la
désengagement de l’État et de législation incitative, la distribution
personne, à émettre et à diffuser le Chèque Emploi Service
de produits de retraite et de prévoyance complémentaires offre un
Préfinancé.
important potentiel de développement.
Dans le domaine de l’ingénierie sociale, l’objectif de Natixis
Natixis distribue notamment des offres spécifiques pour les
et du Groupe Banque Populaire est de poursuivre une
professionnels et les PME.
dynamique volontariste qui passera tout d’abord par le
Les offres d’épargne salariale intègrent des formules de placement maintien de sa position de leader sur ce marché, en lien
adaptées à l’épargne retraite et viennent, par là même, compléter avec la tenue de compte et la gestion de capitaux mais aussi
la gamme de produits commercialisés par Natixis Assurances (loi par le développement d’offres intégrées, notamment sur les
Madelin et épargne retraite à cotisations définies). titres de services au sein du dispositif Ingénierie Sociale.
Portée par l’évolution des modes de vie et de consommation, l’activité
Titres de services connaît une profonde et rapide transformation.

78 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les entreprises

Développement à l’international

L’international, relais de croissance du Assurance-crédit à l’export


Groupe
Via sa filiale Coface (voir la gestion du Poste clients en page 70),
Le Groupe Banque Populaire a élargi au cours de l’exercice 2006 le Groupe Banque Populaire figure parmi les leaders mondiaux de
son action en direction de l’international. Il bénéficie des expertises l’assurance-crédit, et bénéficie même du rang de n° 1 national en
développées par les Banques Populaires et par Natixis, ainsi que du matière d’assurance-crédit à l’export.
savoir-faire complémentaire de Coface. En outre, il peut s’appuyer sur La notation @rating de Coface est un système unique de notation
son partenariat avec l’allemand DZ Bank et sur le maillage constitué d’entreprise à couverture mondiale, qui constitue un lien entre
par les banques partenaires du réseau VBI-Volksbank International ses métiers. Coface met également à disposition de ses clients les
en Europe centrale et orientale. garanties publiques à l’exportation qu’elle gère pour le compte de
Natixis a été retenu comme arrangeur, MLA (Mandated Lead l’État.
Arranger), bookrunner et agent de crédit d’un crédit syndiqué de Coface peut s’appuyer sur le réseau du Groupe Banque Populaire
1 milliard de dollars en faveur d’ICICI Bank, montant le plus élevé et dispose de ses réseaux propres (58 pays) et de ceux de ses
jamais syndiqué par une banque indienne. En Turquie, il a participé à par tenaires du groupement CreditAlliance. Cette stratégie
21 syndications au profit de banques et de sociétés de leasing, dont multiréseau est l’un des points forts du Groupe.
3 fois avec un rôle de bookrunner et 15 fois comme MLA. En Russie,
l’année a été favorable, avec 8 mandats de bookrunner. Aux États-Unis, Avec une croissance de son chiffre d’affaires de 10 % à 1,34 milliard
l’activité s’est développée sur des transactions spécifiques : conduits d’euros, Coface a connu en 2006 sa plus forte croissance intrinsèque
d’émissions de lignes de crédit collateralisées, ligne de back up de depuis dix ans (+ 9,8 % à périmètre constant).
liquidité, fronting, financements sécurisés pour des fonds de capital
Elle a notamment déployé son offre commerciale dans 21 pays
investissement.
supplémentaires. Elle a également renforcé son réseau international,
En 2006, Natixis a renforcé son par tenariat avec DZ Bank en en Italie, Coface a pris une participation de 15 % dans le capital
signant un nouvel accord qui lui donne la distribution exclusive de de Cerved Business Information (CBI), le leader de l’information
la recherche action et des services d’analyse de DZ Bank dans les d’entreprise. Elle a poursuivi son expansion aux États-Unis, en
pays de langue anglaise. Son admission comme membre du London acquérant Newton & Associates, l’une des principales sociétés de
Stock Exchange lui permet d’intervenir directement sur les titres recouvrement de créances. En Russie, Coface a signé un partenariat
cotés sur ce marché et sur l’Alternative Investment Market. avec JSC Kapital Insurance, le cinquième acteur du marché russe de
l’assurance généraliste, pour étendre son offre à l’assurance-crédit.
En Algérie, elle a déployé son offre d’assurance-crédit, en s’appuyant
Conseil en développement international sur une société de services, Coface Algérie Services (CALS), et sur
son partenaire local Cagex (l’assureur-crédit public algérien).
Le Groupe Banque Populaire, via sa filiale de conseil en développement
international Natexis Pramex International, a poursuivi la politique Depuis la création de Natixis, les notes de Coface ont été revues à
d’accompagnement de ses clients à l’export. la hausse et sont désormais les meilleures de son secteur.

En 2006, le savoir-faire de Natexis Pramex International permet la


conquête de nouveaux clients, qui s’accompagne d’une fidélisation Financement du commerce international
accrue de la clientèle et d’une montée en gamme des prestations
(projets de croissance externe, implantation d’usine, joint-venture Fort d’une offre commerciale structurée et constamment enrichie, le
etc.). Groupe confirme sa place d’acteur majeur dans le financement du
trade finance. Natixis a renforcé ses liens avec ses clients bancaires
Les implantations en Chine, aux États-Unis, en Espagne et en des pays émergents et développe une ligne produit spécialisée de
Allemagne ont particulièrement progressé et des filiales ont été financement du commerce international, Global Trade Services (GTS)
ouvertes à Casablanca et Bangkok et de bureaux de représentation sur laquelle elle a remporté de nombreux mandats parmi lesquels :
à Dubaï et Pékin. Aluar (Argentine), Avea Telecom (Turquie), China Oil (Chine), CFE
Cette couver ture élargie à 19 pays permettra de développer Mexique, AN Hoa (Vietnam) et Secama III (Vietnam).
l’offre de corporate management, ou gestion déléguée des filiales
étrangères de ses clients.
Matières premières
Il offre notamment comme prestation le Volontariat International
en Entreprise (V.I.E), grâce à la charte signée avec le ministère du Natixis a renforcé sa présence auprès de l’ensemble des intervenants,
Commerce extérieur, et à la convention de partenariat conclue producteurs, prestataires de services, négociants ou distributeurs,
avec Ubifrance. sur les marchés de l’énergie, des métaux et des matières premières
agricoles (soft commodities).

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 79


3 Activité du Groupe
Les entreprises

Sur le segment des matières premières, Natixis a développé une


offre sophistiquée de financements de réserves pétrolières, gazières
ou minières, de montages structurés de type « Borrowing Base », de Une campagne médias axée sur les
conseil financier en acquisition (dans les domaines du raffinage et positions d’excellence du Groupe
du para-pétrolier) et de portage de stocks par sa filiale Contango
Trading. Natixis a également diversifié ses pays cibles : Roumanie, Afin d’accompagner le dispositif commercial et de
Ukraine, Colombie, République Tchèque… et se positionne sur de soutenir la présence du Groupe Banque Populaire sur
nouveaux marchés (éthanol). le marché des entreprises, une vaste campagne média a
été lancée en 2006. Trois vagues successives d’insertions
La banque a confirmé en 2006 son rang parmi les dix premiers publicitaires ont été lancées ainsi dans la presse
arrangeurs mondiaux de financements structurés en pays émergents). économique tout au long de l’année. Elles portaient sur des
Ses équipes sont ainsi intervenues en tant qu’arrangeur mandaté et thèmes représentant à la fois des positions d’excellence
16 de leurs transactions ont été distinguées comme « deal of the du Groupe et ses priorités de développement : n° 1 du
year » : Aluar, Ghana Cocobod, Rusal, Sonangol Sinopec International, poste client, n° 1 en accompagnement à l’international et
Addax Petroleum, Albaco, Alro / Marco Industries, Maurel & Prom, n° 1 de la cession d’entreprises.
TMK.
La relation de proximité avec les clients est privilégiée grâce à la
présence de spécialistes matières premières dans les implantations
de Natixis à Singapour, Hong Kong, New York, Houston, São Paulo,
Buenos Aires, Santiago du Chili, Moscou et Abidjan. Le réseau s’est
renforcé en 2005 par l’ouverture d’un bureau au Kazakhstan.

Un acteur de premier plan


Le Groupe Banque Populaire détient des positions
phares sur chacun de ses métiers. Dans le domaine du
financement, il est le deuxième prêteur aux entreprises
réalisant moins de 15 millions de chiffre d’affaires, avec
une part de marché de près de 11 %. C’est le 4e prêteur
aux entreprises françaises dans leur ensemble, avec une
part de marché globale de 8 % sur les encours de crédits
(crédit-bail et affacturage exclus) au 3e trimestre 2005
(source : Centrale des risques – Banque de France). Le
Groupe est également leader en épargne salariale avec
20,6 % de part de marché. Il est le principal opérateur
en matière de capital développement et de capital
investissement pour les PME. Il représente, de même,
le premier intervenant dans le domaine des Fonds
d’investissement de proximité. Enfin, avec Coface, le
Groupe figure parmi les leaders mondiaux de l’assurance-
crédit et s’impose comme le n° 1 français en matière de
renseignement d’entreprise.

80 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les institutionnels

" Les institutionnels


➤ Sur le vaste marché incluant les institutionnels
et le secteur public territorial, le Groupe Banque
Populaire détient des positions solides au travers
des différents intervenants que sont le Crédit
Coopératif, les Banques Populaires régionales et
Natixis. Il propose aux acteurs nationaux, régionaux
et locaux des prestations adaptées à leurs nouvelles
attentes dans un environnement réglementaire
en pleine évolution : accélération des opérations
de regroupement dans le secteur de la mutualité,
décentralisation et ouverture à une bancarisation des
services pour le secteur public territorial.

Institutionnels : des positions renforcées

On entend par clientèle des Institutionnels, notamment : les sociétés a lancé en 2006 ACTIFLOW une offre de cash management, ainsi
d’assurance, les mutuelles, les institutions de prévoyance, les caisses qu’une gamme complète de produits structurés destinée aux fonds
de retraite, les associations et assimilées, les établissements sociaux, de retraite et aux gestionnaires de trésorerie.
les tutelles, les organismes de formation et les organismes collecteurs,
Cette stratégie permet au Groupe d’afficher d’importantes parts
les caisses de règlements pécuniaires des avocats (CARPA), etc.
de marché sur les différents segments que sont les institutions de
Depuis plusieurs années, ce secteur est marqué par un mouvement prévoyance, les mutuelles de santé et les associations. En 2006, il a
de concentration d’envergure et de plus en plus rapide, touchant également renforcé ses positions au sein de l’univers des Ordres.
les caisses de retraite, les CARPA et, surtout, les mutuelles de santé. Déjà bien implanté auprès des CARPA, il a remporté l’appel d’offres
Sous l’effet conjugué du nouveau Code de la mutualité, qui impose lancé par le nouvel Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes, devenant
des règles prudentielles draconiennes, et du désengagement de la ainsi son principal partenaire bancaire pour l’entité « Institutionnelle »
Sécurité Sociale, le nombre de mutuelles est ainsi passé de 6 000 en (Conseil national, Conseils régionaux et départementaux).
2000 à près de 700 en 2006. Ces opérations de regroupement ont
Enfin, avec le Crédit Coopératif, le Groupe dispose de la banque
pour finalité la quête de gains de productivité. Le recours de plus en
de référence pour les acteurs de l’économie sociale (coopératives,
plus systématique aux appels d’offres en est une des illustrations.
groupements d’entreprises et organismes d’intérêt général). Il est très
En 2006, le Groupe Banque Populaire a intensifié son action de présent notamment dans le secteur sanitaire et social aux côtés des
développement sur ce marché en s’appuyant sur une large gamme tutelles familiales et gestionnaires, des foyers, de maisons de retraite,
de produits et services. Il propose ainsi aux opérateurs des solutions des établissements pour personnes handicapées et des services
de gestion de trésorerie mais aussi des produits de gestion d’actifs, d’aide à domicile. Il propose également une gamme complète de
d’assurance et d’ingénierie sociale. Afin de répondre aux nouveaux services télématiques et de télétransmission dédiés aux gérants de
besoins des clients institutionnels, en matière notamment de tutelle professionnels.
traitement des flux et de gestion financière des actifs, le Groupe

Secteur public territorial : élargissement de l’offre

Le secteur public territorial regroupe les collectivités territoriales écoles, Régies municipales…) ou privé (Comités des Œuvres Sociales,
(villes, départements, régions, intercommunalités), les satellites de Chambres de Commerce et d’Industrie, Chambres de Métiers…),
droit public (Centres Communaux d’Action Sociale, Caisses des le secteur public hospitalier et les sociétés d’économie mixte.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 81


3 Activité du Groupe
Les établissements bancaires et financiers

Ce marché est aujourd’hui en pleine évolution réglementaire, avec la classiques et spécialisés, financement de projets d’infrastructures…
mise en place de nouvelles réformes : décentralisation, modernisation Cette offre inclut également la monétique avec Monéo, les cartes
et dématérialisation des moyens de paiement, autorisation sous affaires Mission Plus et, nouveauté en 2006, la Carte d’Achat. Enfin,
certaines conditions des dépôts de fonds dans les établissements le Groupe diffuse une gamme complète de titres de services à
bancaires, substitution des organismes de droit privé aux organismes destination des agents publics et des administrés : Chèque de Table,
de droit public… Chèque Cadeau, Chèque Interservices et, depuis 2006, le Chèque
Emploi Service Universel (CESU).
L’application de ces différentes mesures constitue une opportunité
pour le Groupe Banque Populaire qui souhaite renforcer de manière La démarche volontariste engagée par le Groupe sur ce marché a
significative sa présence auprès des acteurs locaux, en particulier porté ses fruits en 2006. En s’appuyant sur l’expertise de Natixis
les petites et moyennes communes. Il bénéficie, pour ce faire, d’une Intertitres, il a noué avec le ministère de l’Emploi, de la Cohésion
forte légitimité auprès des élus locaux, via notamment les ACEF sociale et du Logement, un partenariat portant sur la diffusion de
(Associations pour le Crédit et l’Épargne des Fonctionnaires), de CESU préfinancés auprès des 12 000 agents de l’administration.
l’enracinement des Banques Populaires dans les régions et de Dans le domaine de la monétique, le Groupe a également enregistré
l’expérience reconnue de Natixis. de nouveaux succès avec Monéo. Il a remporté ainsi les appels
d’offres lancés par le CROUS de l’Université de Caen, et par la
Afin d’appuyer ses ambitions commerciales, le Groupe développe
ville de Charenton, en région parisienne, pour l’équipement de ses
une offre globale adaptée à l’ensemble des besoins du secteur
parkings.
public territorial : crédits court terme, crédits relais, financements

" Les établissements bancaires et financiers

➤ Le Groupe Banque Populaire développe, à travers


Natixis, une large gamme de prestations de services
dédiées au secteur bancaire. Cette offre destinée à
l’ensemble des sociétés du Groupe sert également
de nombreux établissements bancaires ou financiers
hors Groupe pour la gestion de leur back office.
➤ Les prestations de services destinées aux
établissements bancaires et financiers sont intégrées
dans le pôle Services de Natixis, et s’organisent
autour de deux métiers : les services bancaires pour
les opérations de monétique et de paiement, les
services financiers pour tous les services concernant
la conservation des valeurs mobilières et les services
aux émetteurs.

Les Services bancaires

Les Services bancaires offrent l’accès aux systèmes d’échanges de plus fortes. Cet apport a été assorti de plusieurs objectifs parmi
moyens nationaux et internationaux avec un traitement complet lesquels celui d’une mise en commun, au sein du Groupe, des
des opérations. investissements technologiques ainsi qu’un objectif organisationnel
pour le développement des synergies entre toutes les activités des
Ce métier remplit trois fonctions : la monétique avec Natixis
moyens de paiements.
Paiements, les chèques et systèmes d’échanges et les services aux
particuliers. Natixis Paiements, qui agit notamment en tant qu’opérateur
technique du réseau Banque Populaire, traite 14 % des flux de masse
2006 a permis la constitution d’un ensemble structuré et cohérent
échangés dans le SIT (Système Interbancaire de Télécompensation)
permettant de répondre aux exigences de concurrence de plus en

82 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Activité du Groupe
3
Les établissements bancaires et financiers

et des flux de gros montants échangés via la Centrale des règlements Troisième opérateur monétique en France et gestionnaire de
interbancaires source métier apparemment validée par contrôle 5,9 millions de cartes bancaires, Natixis Paiements a traité 1,4 milliard
de gestion. d’opérations par carte en 2006.
En prévision de la mise en œuvre du SEPA (Single Euro Payments Area) Dans une logique de construction de systèmes intégrés et ouverts,
et de l’ouverture de TARGET 2 en 2007, les travaux préparatoires Natixis a créé Partecis, joint-venture en partenariat avec BNP Paribas.
se sont accélérés. Les différents éléments du système d’information Elle vise à mutualiser le développement d’une nouvelle plate-forme
dédié aux flux sont progressivement remplacés afin de traiter industrielle et partagée pour le traitement des flux monétiques.
les nouveaux moyens de paiement – débit direct et crédit direct
Grâce à des positions commerciales d’ores et déjà fortes la Groupe
paneuropéens – et plus généralement les échanges automatisés de
Banque Populaire et Natixis ont pour objectif de consolider leur
flux en Europe.
position en France avant de constituer à terme un acteur européen
majeur dans le secteur des paiements et de la monétique.

Les Services financiers

L’offre du Groupe Banque Populaire en matière de services financiers Cette activité devrait s’appuyer sur le niveau élevé des encours
est destinée à deux segments de marché complémentaires : les conser vés pour générer des économies d’échelle, tout en
banques à réseau ou monoagence, ainsi que les sociétés de gestion développant une offre innovante et un niveau de service dont la
et les OPCVM. qualité est reconnue, permettant ainsi le renforcement de l’activité
dans une logique de gains de productivité.
L’activité de conservation institutionnelle, principalement menée
au sein de CACEIS (joint-venture créée en 2005 avec le Crédit Natixis est le troisième prestataire français pour les services aux
Agricole), place Natixis au premier rang des acteurs français, avec une émetteurs. Dans cette activité, Natixis vise à poursuivre l’accueil
progression des encours conservés de 16 % (si on parle uniquement des activités de valorisation/administration des actifs financiers du
de CACEIS), et au dixième rang de la conservation institutionnelle Groupe tout en développant la clientèle extérieure.
mondiale.
L’enrichissement de sa gamme de services avec des prestations
Au 31 décembre 2006, CACEIS assurait la conser vation de à forte valeur ajoutée (fonds de fonds, valorisation d’instruments
1 787 milliards d’euros d’actifs. complexes, reporting de performance et risque…) est également
un enjeu stratégique important.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 83


3 Activité du Groupe

84 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


SOMMAIRE
4

Développement durable
Développement L’engagement du Groupe Banque Populaire 86

durable Une démarche développement durable inscrite dans la culture


du Groupe 86
Un engagement porté par les valeurs du Groupe :
l’Audace, la Coopération et l’Homme 86
Développer les financements « verts » et la solidarité 87
L’engagement de Natexis Banques Populaires en matière
de développement durable 87
La lutte contre le blanchiment et la délinquance financière 88

Les Ressources Humaines 88


Effectif : l’impact de la création de Natixis 88
La volonté d’attirer et de fidéliser pour accompagner
notre développement 90
Le renforcement et l’anticipation des compétences 90
La valorisation et l’accompagnement de carrières
des collaborateurs de talent 91
L’évolution de la fonction RH avec un SIRH consolidé et convergent 91
Un dialogue social constructif et dynamique 92

L’environnement et la solidarité 94
Le Groupe Banque Populaire : créateur du premier livret
d’épargne écologique 94
Un acteur relais des politiques publiques 95
Les Banques Populaires régionales :  actions au niveau local
en faveur de l’environnement 95
Natexis Banques Populaires et ses filiales ont conforté leur rôle
de premier plan dans le financement des énergies renouvelables 96

Le mécénat et le sponsoring 100


Le Mécénat 100
Le Sponsoring : une saison 2006 marquée par de nouveaux défis 102

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 85


4 Développement durable
L’engagement du Groupe Banque Populaire

N° 1 en refinancement N° 1 en épargne


des microcrédits solidaire
(source : ADIE) (source : baromètre Finansol)

➤ L’implication du Groupe Banque Populaire dans


le développement durable s’inscrit dans le respect
de ses valeurs fondatrices. Elle se traduit par une
politique de développement durable et des actions
prioritaires dans ce domaine : l’organisation,
le financement et la solidarité.

" L’engagement du Groupe Banque Populaire


L’esprit d’initiative et de coopération est à l’origine de l’identité du Cette identité constitue un patrimoine unique dans lequel se
Groupe Banque Populaire, créé par des entrepreneurs pour des reconnaissent les dirigeants, les collaborateurs, les clients et les
entrepreneurs. Il se reconnaît une responsabilité particulière pour sociétaires. Elle explique que la démarche développement durable
mobiliser la capacité d’action de ses clients et de ses sociétaires se développe sous l’impulsion d’initiatives régionales relayées par
au service de leurs projets de vie personnels, professionnels et de l’ensemble du Groupe.
citoyenneté.

Une démarche développement durable inscrite dans la culture


du Groupe

En 2006, l’ensemble des Banques Populaires a nommé un Banque Populaire. Leur rôle est de faciliter les échanges, accélérer
responsable Développement durable, rattaché à un membre du les initiatives et relayer les bonnes pratiques au niveau national. Dans
comité de Direction. Ces responsables, impliqués dans des fonctions les mois qui ont suivi la désignation de ces responsables, nombre
de développement, constituent un réseau fortement mobilisé et d’enjeux ont été identifiés et déclinés en applications communes.
motivé. Ils sont les promoteurs du développement durable dans leur

Un engagement porté par les valeurs du Groupe : l’Audace,


la Coopération et l’Homme

L’engagement du Groupe Banque Populaire dans le domaine son soutien aux projets de mise en valeur du patrimoine d’eau de
du développement durable est en accord avec ses pratiques et mer et d’eau douce.
son histoire.
Pour la seule année 2006, quelque 46 dossiers ont été retenus et
Porté par la Fondation, le mécénat du Groupe Banque Populaire financés pour une période de un à trois ans. Au terme de son plan
joue un rôle primordial de révélateur de talents. La Fondation quinquennal 2002-2006, 187 lauréats ont été soutenus.
Groupe Banque Populaire se consacre à trois objectifs : le soutien à
Les actions de mécénat du Groupe vont au-delà de la Fondation et sont
de jeunes musiciens classiques aux prémisses de leur carrière, l’aide
relayées par les initiatives des Banques Populaires. Elles apportent de
aux jeunes personnes handicapées physiques dans leur projet de vie
nombreux dossiers de candidature concernant des jeunes handicapés
ou de création d’entreprise. Depuis 2004, elle apporte également
physiques ou la préservation du patrimoine de l’eau.

86 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
L’engagement du Groupe Banque Populaire

Parallèlement, l’engagement du Groupe Banque Populaire en faveur Cet engagement s’est traduit en 2006 par l’annonce du lancement
du monde de la voile se renforce d’année en année. Maîtrise des d’un projet d’envergure : la construction d’un bateau multicoque, le
risques, esprit d’entreprise, courage… Ces valeurs portées par trimaran Maxi Banque Populaire V, long de 40 mètres et appelé à
le monde de la voile sont partagées par les Banques Populaires. battre des records océaniques.

Développer les financements « verts » et la solidarité

La sauvegarde des générations futures est au cœur de la notion de Français de l’Écologie, de l’Ademe (Agence de l’environnement et de
développement durable. Parce qu’elles financent le développement la maîtrise de l’énergie) et de la Banque Européenne d’Investissement,
économique, les banques ont un rôle essentiel à jouer dans ont lancé en avril 2006 la première plate-forme de partenariats
la création de nouveaux outils financiers prenant en compte la public-privé (PPP) en matière d’investissements écologiques.
préservation de l’environnement. L’introduction de critères sociaux
L’édition 2006 du Baromètre des finances solidaires, Finansol, a
et/ou environnementaux pour l’obtention de certains prêts, incite
placé trois entités du Groupe dans les six premiers du secteur de
les particuliers, les professionnels, les entreprises ou encore les
l’épargne solidaire : le Crédit Coopératif, Natexis Asset Management
investisseurs à adopter des pratiques plus respectueuses de
Interépargne et la Banque Populaire d’Alsace. Elles ont mobilisé
l’environnement et de l’intérêt à long terme du client.
382 millions d’euros en 2005, soit un peu plus de 40 % de l’encours
Promouvoir un modèle économique efficace et qui préserve total de l’épargne solidaire en France.Treize Banques Populaires et le
l’environnement, développer une économie solidaire, tel est l’axe de Crédit Coopératif ont d’ores et déjà signé un partenariat avec l’ADIE
la démarche développement durable du Groupe Banque Populaire. (l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique). Le Groupe
Un engagement qui s’explique par les origines mêmes d’un groupe Banque Populaire a lancé en 2006 avec l’ADIE un partenariat de
coopératif où l’Homme conserve une place primordiale. tutorat bénévole. Cette expérience qui vise à mettre les compétences
et savoir-faire de sociétaires au service de créateurs d’entreprises
Impliquées dans le développement de leur région, les Banques
financés par l’ADIE, se développe dans une première étape sur six
Populaires ont été pionnières dans cette approche développement
régions prioritaires.
durable et prennent dans la vie de tous les jours une part active
dans les enjeux de solidarité intergénération. La Banque Populaire Provençale et Corse et la Banque Populaire
Côte d’Azur ont initié des opérations de sensibilisation en faveur
Suivant l’initiative de la Banque Populaire d’Alsace, qui a développé le
d’un tourisme durable (« Pavillon Bleu ») et participé au nettoyage
CODEVair dès 1999, le Groupe Banque Populaire a lancé en 2006,
de plages. La Banque Populaire des Alpes a mis en place un Plan de
au plan national, le livret d’épargne CODEVair et le prêt écologique
Déplacement d’Entreprise (PDE) dans la région de Grenoble afin
PREVair, déjà distribués par neuf Banques Populaires. Inspiré par
de limiter l’usage de la voiture individuelle au profit de solutions
l’action du Groupe Banque Populaire, le livret CODEVair a été
alternatives (marche, vélo, transports en commun, covoiturage). De
le précurseur du « Livret de développement durable », lancé en
même, la Banque Populaire Atlantique a signé à l’automne 2006 une
janvier 2007. Distribué par tous les réseaux bancaires, ce produit
convention avec Nantes Métropole et l’ADEME pour la mise en
permet aux particuliers de bénéficier de conditions attractives pour
place d’un PDE. Dans cette même démarche, la Banque Populaire
l’octroi de prêts finançant des systèmes de chauffage alternatif ou
de l’Ouest a prévu d’étudier la faisabilité d’un PDE en 2007.
des travaux d’isolation.
De telles initiatives se sont multipliées dans l’ensemble des Banques
La Banque Populaire des Alpes et la Banque Populaire Loire et
Populaires, sous l’impulsion de leur responsable Développement
Lyonnais, avec le soutien de la Commission européenne, du ministère
durable.

L’engagement de Natexis Banques Populaires en matière


de développement durable

Les actions réalisées en 2006 par Natexis Banques Populaires*, Leadership dans le financement des énergies
véhicule coté du Groupe Banque Populaire, ont permis une renouvelables
large sensibilisation des équipes et une intégration progressive
du développement durable dans tous métiers de la banque de Energéco, filiale de Natexis Lease conforte, avec la réussite de
financement, d’investissement et de services. nombreuses opérations, son leadership dans le financement de parcs
éoliens en France, en Espagne, en Italie, au Portugal, au Royaume-Uni,
mais aussi au Maroc et aux États-Unis.

* Natexis Banques Populaires est aujourd’hui dénommée Natixis.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 87


4 Développement durable
Les Ressources Humaines

Engagement en matière de gestion financière socialement responsables et les porteurs de projets à vocation
responsable solidaire, notamment en faveur de l’habitat solidaire ou encore des
énergies renouvelables.
En 2006, Natexis Asset Management a renforcé son engagement en
matière de gestion financière responsable : huit fonds obligataires ont
intégré un filtre de développement durable dans leur processus de Accompagner les clients soumis aux quotas
gestion. Ainsi, Natexis Asset Management est le deuxième acteur de de CO2
l’Investissement Socialement Responsable (ISR) en France (2) et mène
actuellement une réflexion pour la création d’un fonds spécialisé L’entrée en vigueur du système européen des quotas de CO2 a mis
sur le thème de l’environnement venant compléter ses gammes de fin à la gratuité des émissions de gaz à effet de serre. Le droit de
fonds ISR existantes. polluer s’achète désormais et les permis d’émissions sont négociables
sur l’European Climate Exchange. Les entreprises peuvent de même
Enfin en 2006, Natexis Asset Management et Natexis Interépargne valoriser leurs investissements entraînant une diminution d’émissions
ont lancé un Fonds commun de placements à risques (FCPR) à de carbone. Natexis Banques Populaires a accompagné ses clients
vocation solidaire, nouvel outil financier solidaire dédié à la gestion soumis à ces nouvelles contraintes environnementales.
des FCPE. Ce fonds permet de faire le lien entre les investisseurs

La lutte contre le blanchiment et la délinquance financière

Le Groupe Banque Populaire a continué en 2006 à améliorer et à Populaires a piloté et participé à des projets dans le domaine de
renforcer ses outils dédiés à la lutte contre le blanchiment des capitaux l’analyse comportementale, le contrôle des flux internationaux et la
et la délinquance financière. La Banque Fédérale, avec le concours remontée des informations en provenance des entités du Groupe.
d’Informatique Banque Populaire (i-BP) et de Natexis Banques

" Les Ressources Humaines


➤ L’année a été marquée en 2006 par la naissance
de Natixis et la concrétisation de la démarche
stratégique. Dans ce contexte, le Groupe réaffirme
l’importance de ses collaborateurs au cœur de la
stratégie, de leur engagement, allié à une vision
partagée de son développement. De fait, la politique
de ressources humaines Groupe est placée sous le
signe des axes priorisés pour les années à venir.

Effectif : l’impact de la création de Natixis

En 2006, à l’issue de la naissance de Natixis, le 17 novembre, 2,1 % sur un an (périmètre reconstitué). Après plusieurs années
l’effectif du Groupe se recentre sur la banque de détail, son cœur de développement soutenu, l’évolution des effectifs marque une
historique. Sur cette activité, le Groupe Banque Populaire totalise décélération de sa croissance.
34 994 collaborateurs à fin décembre, soit une progression de

(2) Source indicateur trimestriel de Novethic arrêté au 31/12/06

88 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
Les Ressources Humaines

Le Groupe Banque Populaire 2001-2006

Effectif total (CDI et CDD) exprimé en équivalent temps plein (1)


31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 31/12/2006 (2)
Banques Populaires régionales +
CASDEN Banque Populaire 26 549 28 719 28 066 28 712 29 428 29 744
Crédit Coopératif 1 544 1 574 1 628 1 702
Total Banques Populaires 26 549 28 719 29 610 30 286 31 056 31 447
Crédit Maritime Mutuel 996 963 984 961
BFBP 448 458 472 489 510 541
Natexis Banques Populaires et filiales 7 791 7 810 8 423 8 561 8 925 9 160
Coface 3 908 4 076 4 619 4 842 5 309
Total Natexis Banques Populaires
et filiales 7 791 11 718 12 499 13 180 13 767 14 469
Plate-forme informatique 823 776 792 801 849 914
Autres structures (3)
830 793 829 893 870 1 131
Total Groupe 36 441 42 464 45 197 46 611 48 036 49 462
(1) Il s’agit de l’effectif sous contrat à durée indéterminée ou sous contrat à durée déterminée, présent en fin de mois. Les salariés à temps partiel sont comptés au
prorata de leur temps de travail dans le mois. Les chiffres publiés antérieurement à 2006 calculés sur la base de l’effectif « actif » (soit un total, pour 2001 de
34.811, pour 2002 de 40.578, pour 2003 de 43.224, pour 2004 de 44.509 et pour 2005 de 45.530) ont été recalculés sur la base de l’effectif total (CDI et
CDD) exprimé en équivalent temps plein.
(2) Prise en compte fictive entre le 17 novembre et le 31 décembre 2006 des entités Natexis, devenues Natixis à compter du 17 novembre.
(3) SBE Groupe BP, BICEC, CAR-IPBP, Click & Trust, détachés à statut bancaire dans les filiales BRED, Cofilease, Sopromec, M+X filiale de la BFBP, MA Banque, BP
Côte d’Azur étranger, Banque Commerciale Internationale.

Natixis résulte de la mise en commun des activités de banque de 17 novembre, le Groupe Banque Populaire détient 34,5 % du capital
financement, d’investissement, de gestion d’actifs et de services des du Groupe Natixis. Le tableau ci-dessous mentionne les effectifs du
deux groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire. Depuis le Groupe Natixis à 100 %.

Le Groupe Banque Populaire 2006

Effectif total (CDI / CDD) exprimé en équivalent temps plein


31/12/2005 31/12/2006
Banques Populaires régionales + CASDEN Banque Populaire 29 428 29 744
Crédit Coopératif 1 628 1 702
Crédit Maritime Mutuel 984 961
BFBP 510 541
Plate-forme informatique 849 914
Autres structures 870 1 131
Groupe Banque Populaire (hors Natixis) 34 269 34 994
Groupe Natixis * 19 719 21 138
(*) Proforma 2005.

La structure de l’emploi du Groupe change de physionomie du fait L’année 2006 est marquée également au niveau de la banque de
de ce recentrage sur la banque de proximité. Les Banques Populaires proximité par une nouvelle fusion de Banques Populaires régionales
qui regroupent les Banques Populaires régionales, la CASDEN (Banque Populaire Occitane et Banque Populaire Toulouse Pyrénées),
Banque Populaire, le Crédit Coopératif représentent, avec 29 744 portant à 12 le nombre de fusions sur ces 7 dernières années,
salariés à fin décembre 2006, 90 % de l’effectif du Groupe (contre la taille moyenne des Banques Populaires se situant désormais à
64,6 % avant la naissance de Natixis). Les deux tiers d’entre eux 1 500 collaborateurs environ. À cet égard, il convient de souligner le
sont affectés au réseau commercial. maintien d’un engagement pour l’emploi qui trouve sa contrepartie
dans l’obligation pour chacun de développer ses compétences.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 89


4 Développement durable
Les Ressources Humaines

Enfin, après l’expérience réussie de la BICEC au Cameroun, Internationale. Cette opération permet au Groupe de se doter du
l’implantation du Groupe en Afrique Centrale s’est développée premier réseau bancaire au Congo-Brazzaville avec 16 agences et
avec l’acquisition en octobre 2006 de la Banque Commerciale 172 collaborateurs.

La volonté d’attirer et de fidéliser pour accompagner


notre développement

La relève des générations, les exigences de renouvellement de ■ Le Groupe maintient, en partenariat avec les banques, une politique
compétences conjuguées à la création de nouvelles agences de présence forte dans les forums, grandes écoles et universités
continuent de susciter un niveau élevé de recrutements. (200 manifestations pour l’année scolaire 2005/2006). Au-delà
de ces actions, il participe pour la première fois en 2006 à des
Sur l’année 2006, le Groupe Banque Populaire a embauché plus de
salons « à image nationale » tel la 10e « Semaine pour l’emploi
3 000 nouveaux collaborateurs en contrat à durée indéterminée
des personnes handicapées » ou encore le 48e « Carrefour de
dont 2 700 au niveau des seules Banques Populaires régionales. Les
Carrières commerciales », spécialisé sur les bac+2 à 5 de la
« professionnels », candidats bénéficiant d’au moins deux années
fonction commerciale.
d’expérience, représentent les deux tiers des embauches pour une
expérience professionnelle moyenne de 7 à 8 ans. Les deux tiers ■ Son site de recrutement Internet, vecteur d’image et d’attractivité
d’entre eux ont moins de 35 ans. Les recrutements enregistrent une forte, compte en moyenne 220 annonces en permanence en ligne
montée en puissance significative des diplômes de niveau bac+4/5 en 2006, (+ 13 % de candidatures de plus sur un an). Le Groupe
qui représentent 45 % du total. Le réseau de détail reste le pôle le inaugure cette année une présence accrue sur l’ensemble de ses
plus dynamique en matière d’embauches. sites partenaires, qui génère un flux significatif de candidatures
qualifiées (ex. Cadremploi taux de click (1) de 13 % pour un taux
Face aux enjeux de recrutement et de fidélisation auxquels il est
moyen de « bon rendement » estimé à 2 % selon les agences).
confronté, le Groupe lance une série d’actions 2006/2007 dans le cadre
de la refonte de sa communication institutionnelle de recrutement, Le Groupe poursuit sa politique volontariste en faveur de l’insertion
destinées à consolider et renforcer son image d’employeur. des jeunes dans la vie professionnelle, avec en 2006, 1 200 stagiaires
écoles accueillis en son sein et 648 nouveaux jeunes en contrats
■ Un groupe de travail « Communication recrutement » réunissant
de professionnalisation ou d’apprentissage, en majorité dans la
des Banques Populaires a été constitué à cet effet chargé de
banque de détail.
piloter l’élaboration d’un cahier des charges visant à promouvoir
notre image employeur, dans ses spécificités et ses dimensions
coopératives et régionales.

Le renforcement et l’anticipation des compétences

Soucieux d’élever le niveau de compétences de ses collaborateurs, Au-delà de ces nouveaux programmes, le Groupe continue de
au niveau de ses ambitions, le Groupe développe une politique de développer les compétences commerciales de sa force de vente
formation conséquente. à travers les actions fédérales existantes ; citons CiblEntreprise
(1 392 formés depuis la création du programme), la gamme des
L’effort financier consenti se situe à 6,4 % de la masse salariale, soit
formations « Gestion de patrimoine » (1 022 formés sur ces
très au-delà de l’obligation légale (1,6 %) et dans le peloton de tête
cinq dernières années dont près de 190 cette année), « Cœur de
de la profession. Il traduit la volonté du Groupe de contribuer au
l’épargne financière » (1 900 formés aux fondamentaux depuis
« co-développement » des compétences de ses salariés comme le
son lancement en 2005), qualification à l’international (plus de 350
précise l’accord formation conclu le 8 novembre 2006. En 2005, 85 %
spécialistes formés en 2006).
des collaborateurs ont suivi au moins une action de formation.
Face à l’évolution importante de la législation et de la réglementation,
En cohérence avec les axes du Plan d’Action Commerciale et de
le Groupe s’attache à acculturer ses collaborateurs à ce nouvel
Communication (PACC), l’accent a été mis en particulier sur une
environnement : prévention des risques de non-conformité (création
initiation au marché de l’agriculture avec « Cible Agri », l’acquisition
d’un socle commun de sensibilisation destiné à tous et de modules
de connaissances en matière de flux et moyens de paiement (marché
métiers), prévention des risques liés aux personnes (conception d’un
des entreprises) et l’enrichissement du Cursus patrimonial (marché
kit à destination de la force de vente, soit environ 20 000 personnes
gestion privée).
à former en deux ans), cartes professionnelles assurances (plus de
3 000 collaborateurs formés).
(1) Nombre d’internautes ayant cliqué sur le logo du Groupe, à partir d’un site emploi partenaire (job board) lors d’une semaine thématique « bancassurance ».

90 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
Les Ressources Humaines

Par ailleurs, 627 collaborateurs ont obtenu un diplôme d’enseignement plus de 90 000 connexions, 24 000 utilisateurs, 45 000 heures de
professionnel (Brevet professionnel banque, BTS banque ou ITB). Avec formation.
101 nouveaux lauréats de l’ITB pour l’année universitaire 2005/2006, le
En parallèle, la direction Ressources Humaines Groupe, en lien avec
Groupe continue de se distinguer, avec un taux de réussite de 71,9 %,
l’ensemble de la filière RH dans les banques appuie le développement
soit 11 points de mieux que celui de la profession.
de la gestion prospective des compétences. À ce jour, les deux tiers
Au plan des outils, une partie des formations proposée a été installée des entreprises ont mis en œuvre le socle commun qui leur a été
sur la plateforme de formation à distance du Groupe, « e-tinéraires ». proposé en l’adaptant à leur propre contexte et culture. Prenant
Celle-ci autorise une formation « à grande échelle » de nos en compte les études conduites par la profession sur l’évolution
collaborateurs, en temps réel et accès démultiplié, sans trop peser des métiers bancaires, la DRH Groupe s’attache à en informer les
sur l’activité quotidienne. Pour l’année 2006, « e-tinéraires » totalise banques et à nourrir la réflexion tant sur la nature des recrutements
à effectuer que sur les qualifications à développer.

La valorisation et l’accompagnement de carrières


des collaborateurs de talent

Le Groupe cultive la diversité des profils des femmes et des hommes ■ Le Groupe offre des oppor tunités d’ouver ture sur notre
qu’il emploie tout en cherchant à valoriser au mieux les talents. environnement à travers le « brassage d’idées, d’opinions et
d’émotions » lors de grands rendez-vous. En 2006, la quatrième
Aux différentes étapes du parcours professionnel de ces talents
édition de l’Université d’été des dirigeants a réuni 325 participants
préalablement identifiés correspondent des cycles de formations
autour du thème « Rupture et continuité ». Dans le même temps,
et des « temps forts ».
la session annuelle « Autres Regards », commune à l’ensemble
■ En 2006, le programme Mastership de sensibilisation aux des CPM, a rassemblé 250 cadres dirigeants du Groupe autour
fondamentaux du management s’est poursuivi avec 125 nouveaux du thème « Quelle économie pour demain ? ». Ces rencontres
bénéficiaires, por tant à 3 120 le nombre de responsables constituent des temps forts, d’échanges privilégiés dans la vie du
d’encadrement ayant suivi cette formation depuis son lancement Groupe.
en 1993.
La mobilité est également un des axes de valorisation des talents.
■ Une nouvelle promotion du Centre de Perfectionnement au À cet effet, la Direction Ressources Humaines Groupe s’attache
Management de 31 cadres à potentiel a été lancée en octobre 2006. en concer tation avec les Directions de ressources humaines
Plus généralement les cadres expérimentés peuvent aussi enrichir concernées à accompagner les collaborateurs exprimant un souhait
leur expertise grâce aux formations de management à la carte de mobilité et d’évolution de carrières. Elle poursuivra en 2007
du cycle Executive’s (160 bénéficiaires depuis son lancement en cet accompagnement en organisant et en renforçant le suivi des
2002). Enfin le perfectionnement des cadres dirigeants inscrits sur mobilités et l’organisation des carrières de potentiels du Groupe
la « Liste d’aptitude aux fonctions de Direction générale » s’est en se dotant des outils nécessaires.
poursuivi avec les « matinées thématiques ».

L’évolution de la fonction RH avec un SIRH consolidé et convergent

L’année 2006 a confirmé la capacité des équipes RH du Groupe à Un « Plan de convergence » des différents outils de gestion
mettre en œuvre les actions nécessaires à l’adaptation du Système Ressources Humaines composant le SIRH du Groupe est engagé
d’Information Ressources Humaines (SIRH) aux évolutions légales en 2006. L’objectif prioritaire est de mieux tirer parti des données
ou structurelles du Groupe avec un taux de satisfaction élevé de la quantitatives et qualitatives relatives aux collaborateurs au profit
part des utilisateurs. d’une gestion plus dynamique des ressources humaines. L’apport
attendu se situe tant au niveau de l’entreprise par une connaissance
La période est marquée par la prise en charge réussie dans PERSE
plus fine et plus pertinente des collaborateurs du Groupe que des
d’un certain nombre d’évolutions organisationnelles (nouvelles
managers pour une vision plus précise des parcours professionnels
fusions, intégration de sociétés) ainsi que la mise en place, au
et des opportunités offertes. Les travaux sont menés conjointement
1er janvier 2006, de la nouvelle norme de déclaration annuelle des
avec les établissements du Groupe.
salaires, la DADS Unifiée. Le Groupe est un des premiers à adresser,
à la Sécurité Sociale et au Fisc, la nouvelle déclaration avec ses 75 000
lignes de salaire, le 31 janvier 2006. Les travaux se poursuivent afin
d’intégrer les déclarations aux Caisses de retraite complémentaire
et de prévoyance.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 91


4 Développement durable
Les Ressources Humaines

Rémunérations et avantages salaires conventionnels versés, lorsque l’on y ajoute l’abondement


versé par l’entreprise.
Dans un environnement concurrentiel, le Groupe s’attache à créer
En parallèle, afin de renforcer son image employeur auprès de ses
les conditions les plus favorables à la motivation de ses collaborateurs
collaborateurs et contribuer à les fidéliser, le Groupe s’est lancé en
par une politique de rémunération attractive conduite conjointement
2006 dans la production d’un bilan social individuel pour l’ensemble
au niveau fédéral et au niveau régional.
des collaborateurs. Dénommé « Carnet de bord rémunération »,
celui-ci vise à donner à chacun une réelle visibilité sur leur
rémunération et l’ensemble de ses composantes ainsi que sur les
Rémunérations
avantages offerts par le Groupe et ses entreprises.
À l’instar des précédents exercices, en 2006 un accord national
portant sur une augmentation collective des salaires conventionnels
est entré en vigueur. Le 26 avril, un accord salarial a été conclu Les dispositifs complémentaires
avec 3 organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGT) au niveau du
Tous les collaborateurs du Groupe Banque Populaire bénéficient de
Groupe qui attribue à tous les salariés relevant de la convention
dispositifs d’épargne salariale – intéressement, participation, plans
collective de la banque une augmentation pérenne du salaire
d’épargne – pour un montant moyen annuel d’environ 6 000 euros
annuel conventionnel à hauteur de 1,5 %, assortie d’un plancher
par salarié.
de 420 euros. Par ailleurs, il prévoit une progression de 0,4 % de
la part patronale de la cotisation employeur au régime de retraite Dans le cadre de la création de Natixis, l’émission de Certificats
supplémentaire propre au Groupe. Cet accord s’inscrit dans la Coopératifs d’Investissement par chaque Banque Populaire avant
continuité de la politique salariale du Groupe qui favorise depuis cinq la fin de l’année 2006, s’est traduite par une augmentation de son
ans les mesures pérennes privilégiant ainsi le collectif sur l’individuel capital, avec en corollaire, dans la majorité des entreprises, un impact
et les salaires les moins élevés tout en constituant une première négatif sur la formule de calcul de la réserve spéciale de participation.
étape d’évolution du régime de retraite supplémentaire Groupe. Pour neutraliser cet impact, les accords d’entreprise contenant une
formule dans laquelle entre la rémunération des capitaux ont été
Rappelons que les entreprises du Groupe ont l’entière maîtrise de
modifiés en conséquence, pour 2007.
leur politique salariale individuelle, qu’il s’agisse des augmentations
et des promotions touchant chacun des collaborateurs ou de la Par ailleurs, l’opération d’actionnariat initiée en 2001 et baptisée
rémunération variable (primes à caractère individuel ou collectif). ALIZE a été débouclée en 2006. En devenant porteurs de parts de
deux fonds communs de placement logés dans un plan d’épargne
Les entités du Groupe sont attachées à rétribuer une par tie
Groupe, 17 000 collaborateurs du Groupe (soit un salarié sur deux)
des résultats au profit des collaborateurs à travers les accords
sont ainsi devenus actionnaires de Natexis en 2001.
d’intéressement et la participation. De ce fait, lorsque les résultats
obtenus le permettent, la rémunération différée, certes variable, Le fonds à effet de levier a permis à ces porteurs de parts de
peut atteindre selon les banques des niveaux substantiels. La part bénéficier pleinement de la progression du cours de l’action et
de la rémunération variable représente en moyenne à 29 % des de réaliser une plus value conséquente à l’issue de la période
d’indisponibilité de leurs avoirs.

Un dialogue social constructif et dynamique

Au niveau national Humaines ont été mobilisés pour ce projet dans le cadre d’un
dialogue social positif et constructif. Le processus d’information et de
Fin 2005/2006, le Groupe a œuvré à la rénovation du droit syndical consultation des instances représentatives du personnel s’est tenu
et des règles applicables aux instances sociales du Groupe. La en avril et mai, préalablement à la conclusion du protocole d’accord
négociation a abouti le 26 avril 2006 à la signature, dans un large du 6 juin 2006 par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse
consensus, de quatre accords rénovant les dispositions précédentes d’Épargne. 35 avis des instances représentatives concernées dans
qui dataient de 2002. L’objectif de cette négociation est de le Groupe Banque Populaire ont ainsi été recueillis, sur la base de
rationaliser le fonctionnement des instances mais aussi de sécuriser documents préparés par les directions de la Banque Fédérale. Au
juridiquement les dispositifs existants. C’est sur la base de ces accords niveau de la Direction Ressources Humaines Groupe, un travail de
qu’ont été renouvelés en octobre 2006, le comité de Groupe et le concert a été conduit avec les directions concernées de la Banque
comité interentreprise. Fédérale et « Natexis Banques Populaires », désormais Natixis,
pour accompagner les banques, dans l’ensemble de ce processus.
Le projet Natixis aura été un événement majeur des relations
Dans le même temps, le comité de Groupe Banque Populaire
sociales dans le Groupe au cours du premier semestre 2006.
a été réuni en mars et en avril pour recevoir une information
L’ensemble des acteurs sociaux et les Directeurs de Ressources
complète et globale sur le projet. Le processus de concertation et

92 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
Les Ressources Humaines

d’information a été prolongé, conformément à l’engagement pris Par application des nouveaux accords (26 avril 2006), la durée des
par les Présidents des deux Groupes, par la mise en place d’une mandats des membres de ces deux instances est désormais portée
instance de concertation commune dans le périmètre de Natixis, à 3 ans.
dans le cadre d’un accord intergroupes signé le 27 septembre 2006
par quatre organisations syndicales.
Au niveau de la branche
La Direction poursuit la mise en œuvre de la réforme sur la
formation. La Banque Fédérale et les organisations syndicales CFDT, Membre associé de l’AFB, le Groupe participe activement aux
CGT, CGT-FO, SNB-CFE-CGC ont signé le 8 novembre 2006 un activités de la branche. La Direction Ressources Humaines Groupe
accord sur « la formation et l’accompagnement du collaborateur est fortement impliquée dans les groupes techniques préalables
dans son parcours professionnel ». Cet accord conclu pour une aux négociations. En 2006, le Groupe a traité plus particulièrement
durée indéterminée, est le résultat des échanges engagés début les thèmes de la formation professionnelle et de l’égalité
2006 dans le cadre d’un groupe de travail composé de DRH et de professionnelle.
Responsables formation des Banques et des négociations menées de
juin à octobre. Il constitue une première étape dans le déroulement Le Groupe participe au groupe technique de la délégation patronale
des négociations sur la formation qui se poursuivront en 2007 sur le sur la création de « Certificats de Qualification Professionnelle » et
thème de l’alternance. Les orientations prises au travers de cet accord est également associé à la préparation des orientations relatives à
visent à favoriser l’accompagnement personnalisé du collaborateur la stratégie de la formation.
tout au long de son parcours professionnel dans le prolongement Le Groupe est également présent au sein du comité de pilotage de
du dispositif légal de 2004 et de l’accord de branche de juillet 2005. l’observatoire des métiers et à ce titre enrichit la réflexion sur les
Ainsi, le nouvel accord Groupe est organisé selon cinq grands axes : données sociales de la branche.
l’accès à l’information du collaborateur, les entretiens et les échanges
professionnels en tant que vecteurs de la démarche formation, les Dans le cadre de la Commission Paritaire de la Banque, le Groupe
orientations communes pour l’utilisation du DIF (Droit Individuel à la participe au groupe de travail de la délégation patronale sur « l’égalité
Formation), le cadre du recours aux périodes de professionnalisation, professionnelle ». Les négociations aboutissent le 15 novembre 2006
le tutorat comme atout du transfert des compétences. à la signature d’un accord relatif à l’égalité professionnelle entre les
femmes et les hommes dans la banque conclu entre l’AFB et trois
La Banque Fédérale et les organisations syndicales ont inscrit dans le organisations syndicales : CFDT, CGT/FO et CGT.
programme de négociations de 2007 plusieurs sujets d’actualité et
en cohérence avec les valeurs du Groupe. Il s’agit notamment des La fin d’année est marquée par la signature de deux autres accords
négociations à venir sur l’insertion professionnelle des handicapés, phares, un sur les incivilités et l’autre sur la sécurité dans les agences
de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans le bancaires.
prolongement de l’accord de branche signé le 15 novembre 2006.
Le thème de la gestion prévisionnelle des compétences, incluant la
mobilité, sera également un thème majeur de négociation, courant Au niveau local
2007, à l’aune des enjeux à venir, en termes de recrutement, de
La dynamique de négociation Groupe est le reflet d’une volonté
fidélisation et des problématiques autour de la gestion des seniors.
partagée des différentes entités de conduire un dialogue social
Ainsi que le prévoient les nouveaux accords Groupe, la composition constant et productif.
des instances de représentation du personnel Groupe a été
Dans les entreprises, différentes thématiques font l’objet de
renouvelée sur la base des résultats consolidés au 15 octobre 2006
discussions entre les par tenaires sociaux et donnent lieu à la
aux élections professionnelles dans les entreprises du Groupe. Cette
conclusion d’accords, notamment à l’occasion des négociations
procédure de renouvellement a fait l’objet d’un protocole par
annuelles obligatoires. Parmi ces sujets, on peut citer : l’égalité
instance signé par 4 organisations syndicales (CFDT, CGT, CFTC et
hommes/femmes, les systèmes de prise en charge de frais de santé
SNB). Comparées au dernier renouvellement (2004), les évolutions
et la mise en œuvre des dispositifs Groupe.
sont les suivantes :
Des innovations permanentes sont initiées dans les Banques en
■ pour ce qui concerne le Comité de Groupe on observe une
terme de dispositifs d’épargne salariale. Enfin, on observe que les
relative stabilité de la représentation des organisations syndicales :
fusions de Banques Populaires sont encore l’occasion de débats et
la CFDT conserve 6 sièges, le SNB 4 sièges et la CGT maintient
d’échanges responsables et équilibrés entre partenaires sociaux, aux
ses 2 sièges ; la CFTC passe de 1 à 2 sièges, enfin Force Ouvrière
fins de bâtir le socle social de la nouvelle entité.
perd 1 de ses 2 sièges ;
■ s’agissant du CIE, le SNB et la CFTC conservent leur représentation
de 2004, respectivement 4 et 1 sièges, la CFDT perd 2 sièges
(passant de 9 à 7), la CGT et FO passent de 2 à 3 sièges.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 93


4 Développement durable
L’environnement et la solidarité

" L’environnement et la solidarité


➤ L’objectif du Groupe est d’enrichir sa relation client
avec une offre de produits bancaires intégrant les
critères environnementaux et sociétaux. À travers
l’action conjointe de ses différentes entités, il
s’affirme comme un intervenant majeur dans le
domaine du financement de l’environnement et
du financement solidaire – épargne solidaire et
microcrédit. En 2006, le Groupe Banque Populaire,
est le premier groupe bancaire français dans ce
domaine. Cet engagement est une des expressions
de sa vocation coopérative. C’est aussi l’expression
du soutien local des Banques Populaires à de
nombreux projets en faveur de la préservation de
l’environnement et de la lutte contre l’exclusion.

Le Groupe Banque Populaire : créateur du premier livret d’épargne


écologique

En mars 2006 le Groupe Banque Populaire a étendu à l’échelle du 29 mai au 4 juin 2006 avec comme thème « Vivre ensemble
nationale le livret d’épargne écologique CODEVair et le prêt autrement ». Le Groupe Banque Populaire, relayé par les Banques
immobilier PREVair. Populaires, est engagé dans cette démarche, avec l’opération
CODEVair / PREVair, inscrite au programme de cette semaine.
CODEVair est un livret d’épargne (monétaire) rémunéré à un taux
brut de 2,25 % ou de 1,75 % dont la collecte permet aux Banques
Populaires de proposer à leurs clients des prêts destinés à financer
des projets immobiliers, de rénovation, ou de travaux favorisant les L’État lance le Livret de
économies d’énergie (chauffage et chauffe-eau solaires, production Développement durable
d’électricité photovoltaïques, etc.) dans le cadre de construction ou
En octobre 2006, le Gouvernement annonçait l’élar-
rénovation de logement de particuliers. PREVair est un crédit à taux
gissement de la mission du Codevi (Compte pour le
préférentiel fixe et son montant est plafonné à 15 000 euros.
­Développement Industriel), jusqu’ici destiné à financer
La philosophie de CODEVair et de PREVair est de favoriser les les petites et moyennes entreprises, au financement
initiatives de ses clients et sociétaires pour donner du sens à leur de la lutte contre l’effet de serre et la protection de
épargne en les sensibilisant aux problématiques du développement ­l’environnement. Rebaptisé « Livret de Développement
durable. durable », depuis le 1er janvier 2007, le Codevi s’est mis
au vert, avec un plafond relevé de 4 500 à 6 000 euros.
Le Groupe Banque Populaire est le premier à proposer à la fois un
Les fonds supplémentaires collectés permettront aux
mécanisme d’épargne solidaire dédié au développement durable, et
particuliers d’obtenir, auprès des banques, des conditions
un financement spécifique de projets immobiliers écologiques. Le
attractives pour financer l’isolement de leur habitation
lancement national de CODEVair et PREVair trouve son origine dans
ou l’installation de systèmes de chauffage alternatifs.
une initiative régionale, celle de la Banque Populaire d’Alsace en 1999.
Fin 2006 la majorité des Banques Populaires l’ont rejointe. Cette initiative des Pouvoirs Publics conforte le choix
du Groupe Banque Populaire, pionnier dans ce domaine
Ces initiatives ont, plus récemment, servi de référence à la conception
depuis 1999 avec CODEVair, tout en impliquant
du « Livret de Développement durable », en vigueur depuis le
fortement l’ensemble des banques dans la lutte contre
1er janvier 2007 (lire encadré).
l’effet de serre.
Initiée par le ministère de l’Écologie et du Développement Durable,
la 4e édition de la Semaine du Développement Durable s’est tenue

94 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
L’environnement et la solidarité

Un acteur relais des politiques publiques

Intégrer le développement durable dans la relation clientèle est le Conseil régional de Picardie, destiné à diffuser des prêts à 0 %
une des priorités des Banques Populaires. Cet objectif a suscité des auprès des particuliers pour les travaux d’isolation.
accords de partenariats avec l’ADEME (Agence de l’environnement
La Banque Populaire des Alpes, la Banque Populaire Loire et Lyonnais
et de la maîtrise de l’énergie) et les collectivités territoriales, tels
et le Conseil régional Rhône-Alpes ont lancé, en avril de cette même
que les conseils régionaux en Aquitaine, Auvergne, Rhône-Alpes,
année, la première plate-forme de partenariat public/privé en vue
Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées. Les appels d’offres lancés
de soutenir les PME dont les technologies prennent en compte
par plusieurs conseils régionaux sur des prêts bonifiés écologiques
l’environnement. Un soutien qui passe par l’innovation financière. Cette
illustrent cette démarche nouvelle de partenariat public-privé.
plate-forme a été élaborée en coopération avec l’European Partners
Dans cette lancée, la Banque Populaire des Pyrénées-Orientales, de for Environment (EPE), l’association européenne environnementale
l’Aude et de l’Ariège – qui s’est depuis rapprochée de la Banque à laquelle participent plusieurs directions générales de l’Union
Populaire du Midi pour constituer la Banque Populaire du Sud - européenne. L’une d’entre elles envisage d’allouer, à compter de
a reconduit son partenariat signé depuis 2004 avec l’ADEME à 2006, 220 millions d’euros à des Fonds Communs de Placements à
l’occasion du « Plan Soleil », projet dédié à la maîtrise de l’énergie. En risques (FCPR) actifs dans le domaine de l’environnement.
mai 2006, la Banque Populaire du Sud a organisé, pour la deuxième
Parallèlement, la Banque Fédérale des Banques Populaires est membre
année, une opération de communication en direction de ses clients
de l’association Effinergie qui réunit notamment les collectivités
afin de promouvoir le chauffe-eau solaire. Au total, 140 agences ont
territoriales, des associations locales, un collectif d’industriels et le
mis à disposition des clients un dossier explicatif présentant une
Groupe Banque Populaire. Cette association a pour objectif de définir
synthèse de la démarche, du dispositif en place et de l’ensemble
un nouveau label qui vise à accompagner les solutions innovantes
des aides disponibles.
de maîtrise de consommation d’énergie dans le bâtiment, l’un des
La Banque Populaire Rives de Paris, la BRED Banque Populaire et la premiers émetteurs de gaz à effet de serre.
Banque Populaire du Nord ont noué en 2006 un partenariat avec

Les Banques Populaires régionales :  actions au niveau local


en faveur de l’environnement

Pour que le développement durable présente des résultats tangibles, de bureaux modernes, climatisé. L’environnement climatique de
il faut « penser globalement et agir localement ». Donner une forme la région se caractérise par de fortes variations saisonnières et la
concrète au développement durable, adaptée au contexte local est forte hygrométrie due à la proximité de la mer ne favorise pas un
essentiel. L’ancrage local, qui fait la force des Banques Populaires, échange thermique optimal. Cette banque, soucieuse de contribuer
constitue un atout décisif. Grâce aux contacts noués au jour le à la qualité de son environnement et fortement impliquée dans les
jour avec les clients et les pouvoirs publics, les Banques Populaires programmes de développement durable de sa région, a recherché
multiplient les actions concrètes sur leur territoire. des solutions alternatives, susceptibles de conjuguer efficacité de sa
climatisation et protection environnementale. Une solution inédite
Pour la deuxième fois, la Banque Populaire Provençale et Corse et
a été alors imaginée par ANTEA, bureau d’études spécialisé dans le
la Banque Populaire Côte d’Azur se sont associées au Pavillon Bleu
domaine de l’environnement. Prenant la forme d’un forage sur 80
pour le Grand Prix d’Éducation à l’Environnement, campagne de
mètres, cette solution permet un échange de chaleur avec la nappe
sensibilisation à l’environnement qui récompense les communes pour
phréatique du Var, évitant ainsi le rejet d’air chaud dans l’atmosphère.
leurs efforts en faveur d’un tourisme durable. Renouvelé en 2006,
Les travaux, demandant une grande rigueur, ont été achevés en
le financement apporté par ces deux Banques Populaires a permis
avril 2006. La nouvelle climatisation est depuis opérationnelle.
de renforcer les moyens de sensibilisation et d’action.
Dans ce même registre, la Banque Populaire du Sud-Ouest a renforcé
La Banque Populaire Provençale et Corse s’est engagée aux côtés de
son action en faveur des économies d’énergie en créant en juin 2006
la Jeune Chambre Économique de Marseille (JCEM) pour l’opération
le Concours PROVair avec le soutien de l’Ademe et des Chambres
« Propr’attitude ». Ce projet a pour objectif de sensibiliser des
de Métiers de l’Artisanat de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-
collégiens, issus de huit établissements des cités de la ville, au
Atlantiques. Destiné à récompenser les démarches citoyennes des
respect de l’environnement et aux opportunités de carrière dans ce
artisans, ce concours était ouvert à toutes les entreprises artisanales
domaine. En mai 2006, bon nombre de ses collaborateurs s’étaient
domiciliées sur ces départements. Les projets pouvaient revêtir
portés volontaires pour encadrer des jeunes de zones d’éducation
plusieurs formes : l’équipement d’une installation professionnelle,
prioritaire et nettoyer les plages de l’Île du Frioul.
la formation aux techniques environnementales, la création de
La Banque Populaire Côte d’Azur a fait preuve d’originalité en ce produit, procédé ou service destinés à économiser les ressources
qui concerne la gestion des impacts directs sur l’environnement. naturelles… Au total, 30 dossiers ont été proposés et les trois
Situé à Nice-Arénas, son siège est, comme tous les immeubles meilleurs récompensés.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 95


4 Développement durable
L’environnement et la solidarité

Parmi les nombreuses initiatives du Groupe, nous retiendrons Une démarche développement durable
également celle de la Banque Populaire des Alpes qui a décidé interne et au quotidien
de mettre en place un Plan de Déplacement d’Entreprise annuel
(PDE). L’objectif principal vise à limiter l’usage de la voiture Le Groupe Banque Populaire s’efforce de réduire l’impact de son
individuelle au profit de solutions alternatives plus respectueuses activité sur l’environnement et de sensibiliser ses collaborateurs
de l’environnement : la marche, le vélo, les transports en commun à cette démarche. Des plans favorisant une gestion interne éco-
ou encore le covoiturage. Autant de gestes qui vont de pair avec citoyenne : intégration des critères environnementaux dans le
la diminution de la consommation de papier (impression en recto- traitement des déchets, la politique d’achats, la construction et la
verso), le tri des déchets et les achats éco-responsables. rénovation des bâtiments, pour ne citer que quelques cas, ont vu le
jour dans de nombreux établissements. Un dialogue sur ces thèmes
s’est instauré, permettant l’échange d’expériences et le partage des
efforts entre les différentes entités du Groupe
Le siège de la Banque Populaire Atlantique, inauguré en 2005, est
le 2e bâtiment Haute Qualité Environnementale (HQE) dans le
Groupe.

Natexis Banques Populaires et ses filiales ont conforté leur rôle


de premier plan dans le financement des énergies renouvelables

À côté des Banques Populaires régionales, Natexis Banques Natexis Lease, à travers notamment sa filiale Energeco, a participé
Populaires*, banque d’investissement et de financement, a fait de au financement de 28 fermes éoliennes pour un montant global de
la lutte contre le changement climatique l’un des piliers de sa 110 millions d’euros et une capacité de 300 mégawatts. En phase
politique de développement durable. Elle accompagne ses clients avec sa stratégie de développement durable et son positionnement
soumis à de nouvelles contraintes environnementales, à commencer orienté vers la recherche de mandats d’arrangement, ce nouveau
par le marché du carbone. Achats ou ventes de quotas de CO2, projet confirme la place de Natexis Banques Populaires dans le
financements de projets Kyoto susceptibles de créer des crédits financement du secteur éolien en Europe (France, Espagne, Italie,
carbone, informations ou conseils, les interventions de Natexis Portugal, Royaume-Uni et Irlande), aux États-Unis et au Maroc.
Banques Populaires ont été multiples.
En incluant des financements de parcs solaires en Espagne, l’ensemble
Si le marché du carbone est encore relativement peu liquide, il réclame de ces réalisations représentait à la fin de 2006 une capacité de près
une attention particulière : les clients de la Banque représentent près de 1 600 mégawatts et un montant d’engagements de 442 millions
de 80 % des sites français concernés et un peu plus de 70 % des d’euros.
quotas attribués aux sociétés françaises. Un pôle d’expertise dédié à
ce marché émergent a été constitué en 2006. En mai de cette même
année, a été organisée une session de sensibilisation des responsables Épargne solidaire : le Groupe met en pratique
des équipes commerciales de la Direction Corporate France. ses valeurs et son savoir-faire
Natexis Banques Populaires a adhéré au Carbon Disclosure Sur le terrain de l’économie solidaire, le Groupe Banque Populaire
Project, un club de plus de 200 investisseurs institutionnels qui ont met en pratique son savoir-faire et ses valeurs. Il confirme à nouveau
la particularité de demander aux 1 800 plus grandes entreprises son rang de numéro un de l’épargne solidaire en France, un marché
mondiales des informations sur leur prise en compte de la en pleine expansion, porté par l’épargne salariale, comme l’atteste
problématique des gaz à effet de serre. Signe d’une réelle prise de le Baromètre 2006 des finances solidaires Finansol (1). De cette
conscience, 70 % des entreprises consultées ont répondu à l’enquête, étude, il ressort qu’en 2005, le nombre d’épargnants solidaires s’est
contre 58 % en 2005. élevé à 200 000 (2), ce qui représente une croissance de 54 % par
À l’été 2006, Natexis Banques Populaires a réalisé le financement de rapport à 2004. Ceci en grande partie à travers l’épargne salariale.
quatre parcs éoliens en France pour le compte du groupe espagnol Sur la même période, l’encours de l’épargne solidaire a augmenté
Agrupacion Eolica, pour un montant total de 70 millions d’euros. Ces de 45 %, passant à 888 millions d’euros. Une progression portée
quatre parcs sont situés à Patay en Eure-et-Loir, à Saint Barnabé dans par l’épargne salariale (+111 %) mais aussi par les livrets bancaires
les Côtes d’Armor, à Ségur et Canet en Aveyron et représentent solidaires qui séduisent de plus en plus d’épargnants (+40 %).
une capacité totale de 48 MW. Sur l’ensemble de l’année 2006, Le nombre de projets financés a connu parallèlement une forte

* Natexis Banques Populaires est aujourd’hui dénommée Natixis


(1) C
 réé en 2002, l’Observatoire de la plate-forme Finansol, organe qui fédère l’ensemble des acteurs de la finance solidaire en France, permet au secteur de se doter
d’un outil de collecte et de consolidation des informations recueillies. Le label Finansol permet d’identifier les produits d’épargne solidaire et garantit la transparence,
l’éthique et la solidarité des produits d’épargne qu’il distingue.
(2) Sources : 4e édition du Baromètre des finances solidaires Finansol - La Croix - Ipsos.

96 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
L’environnement et la solidarité

croissance. Les banques et sociétés de gestion, acteurs financiers En 2006, 75 % des microcrédits accordés par l’ADIE Alsace ont été
solidaires de terrain, ont collecté 760 millions d’euros en 2005, soit financés par la Banque Populaire d’Alsace. Soit un total d’environ
86 % de l’encours total. 500 000 euros de financement au service de plus de 160 projets
emmenés par des bénéficiaires du RMI ou des minima sociaux en
vue de créer leur propre entreprise. Ces derniers ont pu compter
Numéro 1 de l’épargne solidaire sur le soutien et les compétences des quatre sociétaires de la Banque
Populaire d’Alsace qui se sont engagés en 2006 dans une démarche
en France de bénévolat. Enfin, la première édition des Prix Initiatives Région
L’édition de septembre 2006 du Baromètre des finances Alsace a permis de soutenir douze projets locaux conduits par des
solidaires Finansol (1), confirme la position de leader du associations, dont trois dans le domaine de la solidarité auprès des
Groupe Banque Populaire dans le domaine de l’épargne personnes âgées, de jeunes déficients sensoriels et de handicapés
solidaire en France. Trois entités du Groupe figurent moteurs.
parmi les six premiers acteurs du secteur : le Crédit
Depuis 2006, la Banque Populaire des Alpes accorde, en partenariat
Coopératif, qui propose le plus grand choix de produits
avec le Secours Catholique, des microcrédits aux personnes en
d’épargne solidaire, Natexis Asset Management et Natixis
difficulté. Elle s’appuie sur le Fonds de cohésion sociale géré par la
Interépargne, leader de l’épargne salariale et la Banque
Caisse des dépôts, comme cela était fait auparavant dans le cadre
Populaire d’Alsace avec le livret d’épargne CODEVair.
du dispositif ADIE et pour certains de ses clients particuliers.
Ensemble, elles ont mobilisé 382 millions d’euros en
2005, soit un peu plus de 40 % de l’encours total de
l’épargne solidaire en France. Le Crédit Coopératif
demeure le leader du secteur avec le plus grand choix
Premier contributeur bancaire
de produits d’épargne solidaire et 203 millions d’euros de l’ADIE
collectés (contre 145 millions en 2004). Natexis Asset Le Groupe est fortement engagé en matière de microcrédit
Management et Natixis Interépargne occupent la professionnel, au travers du Crédit Coopératif, premier
deuxième marche du podium, en orientant l’épargne banquier des entreprises d’insertion, auquel il confie
solidaire collectée (153 millions d’euros en 2005) vers une mission spécifique en matière d’économie sociale
trois acteurs financiers solidaires : ADIE, Habitat et et solidaire en raison de son expérience, et au travers
Humanisme et France Active. Enfin, la Banque Populaire des initiatives des Banques Populaires régionales. Seize
d’Alsace se distingue en collectant sur son livret d’épargne Banques Populaires, ainsi que le Crédit Maritime (depuis la
CODEVair quelque 26 millions d’euros. fin septembre 2006), ont signé une convention avec l’ADIE
(Association pour le Droit à l’Initiative Économique).
(1) Sources : 4e édition du Baromètre des finances solidaires Finansol - La Croix - Ipsos.
Le Groupe Banque Populaire est le premier contributeur
bancaire de l’ADIE, représentant 40 % des lignes mises
à sa disposition. En 2006, il a financé plus de 5 M€
de microcrédits avec l’ADIE, à travers 2 000 prêts
Microcrédit social : favoriser l’insertion nouveaux.

En janvier 2006, le Groupe Banque Populaire, représenté par le


Crédit Coopératif, a signé avec la Caisse des Dépôts et Consignations,
gestionnaire du Fonds de Cohésion Sociale (FCS), une convention
pour bénéficier de la garantie du FCS dans la distribution des
microcrédits sociaux prévus par le Plan de Cohésion Sociale. Pour
Des partenariats innovants
l’ensemble du Groupe, l’engagement du Fonds de Cohésion Sociale, Au niveau national, en mai 2006, le Groupe a signé avec l’ADIE
qui garantit 50 % des concours, s’élève à 150 000 euros sur 3 ans, soit un partenariat sur le tutorat bénévole des entrepreneurs. Cette
environ 5 500 prêts sociaux. Il s’agit de permettre à des personnes convention vise à apporter aux créateurs d’entreprise financés par
en situation financière délicate de financer leurs projets personnels l’ADIE, l’aide et le savoir-faire des sociétaires des Banques Populaires.
et de favoriser ainsi leur insertion. Ces projets concernent l’accès Une contribution concrète, qui passe par l’accompagnement
au logement, à l’éducation ou à la formation, l’emploi, la mobilité ou individuel dans le démarrage et le développement du projet, le
les dépenses consécutives à un accident de la vie (divorce, maladie, suivi téléphonique, l’apport d’expertise dans leurs domaines de
handicap, chômage…). D’un montant de 500 à 3 000 euros, ces prêts compétences, l’animation de formations. Cette action a démarré
à taux fixe et au taux de base bancaire de chaque établissement sont dans les six régions où l’ADIE manque le plus de bénévoles. Les
sans garantie personnelle. Chaque emprunteur peut bénéficier d’un Banques Populaires d’Alsace, Bourgogne Franche-Comté, Lorraine
accompagnement personnalisé. Le projet de microcrédit social mis Champagne, du Massif Central, du Nord et Rives de Paris sont les
en place par le Crédit Coopératif et BTP Banque pour les apprentis premières à inaugurer ce partenariat innovant.
du bâtiment a suscité en deux mois 120 dossiers de crédit pour
un 360 000 euros d’encours. Cette convention vient donc enrichir À la fin de 2006, vingt sociétaires bénévoles avaient été identifiés et
la palette d’intervention du Groupe Banque Populaire en matière formés en liaison étroite avec les délégations régionales de l’ADIE,
de microcrédit. pour un objectif de cinquante sur les six régions test.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 97


4 Développement durable
L’environnement et la solidarité

La Banque Populaire Côte d’Azur a signé début juillet 2006 un Seine Saint-Denis à décrocher un emploi en 2007. Enfin, le Crédit
partenariat avec le Secours Catholique. Elle s’est engagée à délivrer Coopératif, banque coopérative de l’économie sociale, soutient
à des personnes défavorisées des prêts personnels d’un montant depuis sa première édition en 2001, la Quinzaine du Commerce
compris entre 500 et 3 000 euros, sur une durée allant de 6 mois à Équitable, manifestation tenue partout en France au printemps.
3 ans, à un taux effectif global (TEG) inférieur à 8 % (soit moins de
La Banque Populaire Atlantique a été nominée aux Trophées de
6 % en nominal). La Banque Populaire Côte d’Azur et le Secours
l’insertion, manifestation organisée en novembre 2006 par le Medef,
Catholique garantissent chacun pour moitié ces prêts. Le comité
pour ses actions en faveur des travailleurs handicapés. Cette banque
de décision est composé à parité de collaborateurs des deux
régionale emploie actuellement en CDI 37 personnes reconnues
partenaires.
travailleurs handicapés et 2 personnes en CDD longue durée. Sur ce
La BRED Banque Populaire est un par tenaire de la Fondation total, 11 d’entre elles ont été recrutées depuis septembre 2005. Au-
2e chance. Lancée en 1998 par Vincent Bolloré, cette Fondation a delà de leurs embauches, la Banque Populaire Atlantique développe
pour but d’aider des personnes en situation particulièrement précaire une politique de maintien dans l’emploi et d’aménagement de postes
porteuses d’un projet de formation ou de création d’entreprise. de travail à leur attention. Vers l’extérieur, elle multiplie les contrats
La BRED Banque Populaire propose six sites relais, animés par les avec les centres d’aide par le travail (entretien des espaces verts,
collaborateurs de la banque, qui ont pour but de faire connaître la mise sous pli du courrier) et développe sa politique de mécénat
Fondation auprès des entreprises, des collectivités locales et autres en faveur d’associations et de particuliers handicapés. Le budget
partenaires et ainsi, de détecter et d’aider les personnes qui ont annuel partenariat handicap et humanitaire de la Banque Populaire
besoin d’un « coup de pouce » de la Fondation. Atlantique s’élève à 100 000 euros.
Enfin, l’année 2007 a commencé par le lancement d’une Chaire
Banque Populaire à l’École de Management Audencia-Nantes.
Natexis Asset Management et ses filiales
Cette chaire, parrainée par la Banque Fédérale, la Banque Populaire
Atlantique et le Crédit Coopératif, aura pour vocation de piloter
ont renforcé leur engagement dans le
des programmes de recherche sur le rôle économique et social des financement responsable
banques coopératives, plus particulièrement en matière de micro-
Natexis Asset Management a encore renforcé en 2006 son
financement. Ce programme, conçu pour une durée de trois ans,
engagement en matière de gestion financière responsable. Huit
réunit un collectif d’enseignants chercheurs et de praticiens. Son
fonds de la gamme obligataire ont intégré un filtre Investissement
budget initial s’élève à 420 000 euros, financé aux deux tiers par le
Socialement Responsable (ISR) évaluant les politiques de
Groupe Banque Populaire.
Développement durable menées par les États et les entreprises :
L’Agence des Banques Populaires pour la Coopération et le 4 fonds à destination des institutionnels, entreprises et associations
Développement (ABPCD) et Développement International et 4 fonds pour les particuliers. Cette démarche s’inscrit dans la
Desjardins (DID), société spécialisée en appui technique et en droite ligne de la politique de Natexis Asset Management qui
investissement dans le secteur de la finance communautaire dans développe depuis 2002 un savoir-faire spécifique sur les notations
les pays en développement, ont signé un accord de partenariat Développement durable des valeurs mobilières émises par les
en septembre 2006. Cet accord permettra aux deux entités de entreprises et plus récemment des états. Déjà depuis 2004, la société
travailler ensemble sur des projets de développement dans les pays de gestion avait placé l’ISR au cœur de sa stratégie et avait intégré
émergents, notamment en ce qui concerne l’accès des populations ces problématiques dans ses processus internes. Première en son
à la microfinance ou encore l’organisation de formations pour des temps à demander une notation ISR sur l’ensemble de son périmètre
institutions financières de tous niveaux. Créée il y a plus de 20 ans, d’activités, Natexis Asset Management est l’un des premiers acteurs
l’ABPCD met à profit l’expérience et les ressources humaines des de l’ISR en France avec 2,4 milliards d’euros d’encours sous gestion
Banques Populaires pour coordonner des actions de mécénat du au 30 juin 2006.
modèle bancaire, coopératif et mutualiste aux côtés d’organismes
Parallèlement, Natexis Asset Management et Natexis Asset
de développement et de bailleurs de fonds.
Management Interépargne ont mis en place le premier Fonds
Commun de Placement à Risques (FCPR) à vocation solidaire.
Cet outil est dédié exclusivement à la gestion des investissements
La lutte contre l’exclusion
solidaires des Fonds Communs de Placement d’Entreprises (FCPE)
Au-delà de ces démarches globales, les Banques Populaires se solidaires du Groupe Banque Populaire. Performance sociale pour
distinguent chaque jour sur le terrain par le lancement d’actions les projets solidaires d’un côté, performance environnementale
innovantes en faveur de la lutte contre l’exclusion sociale et de l’autre sur les projets d’éco-industries et d’éco-énergies, cette
professionnelle. Nous retiendrons à titre d’exemple, la création d’une combinaison renforce davantage l’engagement de Natexis Asset
structure d’aide et d’assistance aux sociétaires victimes d’un accident Management dans l’économie solidaire.
de la vie à la Banque Populaire Provençale et Corse. Dans un autre
domaine, la Banque Populaire Rives de Paris a été partenaire de la
deuxième édition de l’opération Nos quartiers ont des talents. Une
action qui vise à aider 1 000 jeunes diplômés (Bac+4 minimum) de

98 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
L’environnement et la solidarité

Glossaire sur les outils de financement solidaire

➤ Marché carbone ➤ Épargne solidaire


Suite au protocole de Kyoto, des seuils d’émissions de CO2 ont Épargne permettant de financer des projets environnementaux
été définis par pays et, en Europe, par installation industrielle (CODEVair) ou sociaux. Lorsqu’une partie des revenus est donnée
fortement émettrice de CO2. Chaque année ces entreprises doivent à une association, on parle de produit de partage (CODESOL au
communiquer leurs émissions et peuvent, en fonction de leurs Crédit Coopératif). Le Groupe Banque Populaire compte plus de
besoins, acheter les droits qui leur manquent ou vendre les droits 200 000 souscripteurs à des produits solidaires.
en trop. Ce système d’échange a instauré un marché des permis
carbone. En France, la Caisse des dépôts et consignations a étudié ➤ Plan climat
l’ouverture de ce marché à des projets plus petits dans les filières
Un plan climat a pour but de cibler, à l’échelle d’un territoire,
du bâtiment, de l’agriculture et des transports. Les sujets concernant
et après consultation des acteurs, des actions pour réduire les
les « projets domestiques » du marché carbone ont été initiés lors
émissions de CO2. Les plans climats ont pour but de faire respecter
du colloque « Climat et projets domestiques CO2 », à Bercy, le
nos engagements au traité de Kyoto et visent les secteurs les plus
4 décembre 2006.
émetteurs de GES : transports, agriculture, bâtiment, industrie. La
Banque Populaire participe en ce moment à l’élaboration des plans
➤ Eco-innovation climats de la Région Aquitaine et de la Ville de Paris.
Ensemble des technologies dont l’emploi est moins néfaste pour
l’environnement que le recours aux techniques habituelles répondant ➤ GRI (Global Reporting Initiative)
aux mêmes besoins. La définition dépasse le champ des éco-
Initiative soutenue par le PNUE (Programme des Nations Unies
industries, dont les produits et services ont pour objet principal
pour l’Environnement), visant à mettre en place un cadre référentiel
la protection de l’environnement, pour couvrir tous les secteurs
permettant aux entreprises et organisations du monde entier
industriels où les évolutions techniques peuvent réduire les impacts
de rendre compte de leurs activités en intégrant les dimensions
sur l’environnement.
économiques, sociales et environnementales.
➤ Effinergie L’organisation interne développement durable du Groupe Banque
Populaire sera basée sur les lignes directrices et les indicateurs de
Association réunissant des banques, des industriels du bâtiment et
la GRI.
des collectifs pour l’environnement ayant pour objectif de construire
un label de très basse consommation d’énergie dans le bâtiment
répondant au Facteur 4. Soit une consommation moyenne nationale ➤ ISR (Investissement Socialement Responsable)
de (≤50 kWh/an/m²). Investissement dans un FCP en considération du comportement
responsable des entreprises dans lequel est investie l’épargne
➤ Facteur 4 collective. Le Groupe Banque Populaire est aujourd’hui à travers
Natexis Asset Management leader en épargne salariale solidaire et
Objectif de division par 4 des émissions de gaz à effet de serre
compte environ 2,5 milliards d’euros d’encours d’ISR.
(GES) en France à l’horizon 2050. Le groupe Facteur 4, présidé par
Christian de Boissieu, a publié un rapport officiel en septembre 2006
afin de présenter les différents scénarios qui se présentent à nous ➤ Prêt écologique bonifié
et la voie à suivre pour atteindre le facteur 4. Il s’agit d’une démarche innovante initiée par la Banque Populaire en
Alsace avec l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise
➤ Microcrédit de l’Énergie) puis avec le Conseil Régional d’Alsace. Il permet la
distribution d’un prêt écologique à taux bonifié grâce à l’effort
Plusieurs définitions convergentes internationales et nationales
conjugué de la banque et du partenaire public. Ceci facilite ainsi
caractérisent le microcrédit comme un prêt de faible montant, dédié
l’accession aux équipements écologiques. Ce partenariat innovant
aux populations exclues des réseaux bancaires et couplé à des
a été repris par de nombreuses régions en France.
mesures d’accompagnement. Depuis plusieurs années, le Groupe
Banque Populaire est le premier contributeur au microcrédit en
France.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 99


4 Développement durable
Le mécénat et le sponsoring

" Le mécénat et le sponsoring


Le Mécénat

La Fondation d’entreprise Groupe Banque passer les grands concours internationaux, enregistrer leur premier
Populaire : favoriser l’esprit d’entreprise disque ou encore donner davantage de concerts.
sous toutes ses formes Dans le domaine de la solidarité, 90 lauréats ont reçu 1,2 million
d’euros pendant ces cinq dernières années. Parmi les projets
Instrument de mécénat du Groupe, la Fondation d’entreprise Groupe primés, 34 portaient sur des études supérieures ou des formations
Banque Populaire, financée par l’ensemble des Banques Populaires, professionnelles, 18 sur l’acquisition d’un véhicule indispensable à
la Banque Fédérale des Banques Populaires et Natexis Banques l’exercice d’une activité professionnelle, 12 sur la pratique d’activités
Populaires (1), créée depuis 1992, concentre ses interventions dans sportives de haut niveau, 12 sur l’exercice d’activités artistiques…
trois domaines :
En 2006, 20 lauréats ont été primés par la Fondation sur décision
■ la culture, avec l’accompagnement de jeunes musiciens de son jury d’experts dont le critère de choix fondamental est la
(instrumentistes classiques et compositeurs) dans la phase de réalisation d’un projet de vie. Parmi les projets présentés, notons
démarrage de leur carrière ; deux portés par des sportifs de haut niveau : le remplacement d’un
■ la solidarité, avec l’aide apportée aux jeunes personnes handicapées fauteuil roulant adapté à l’athlétisme et l’acquisition d’un cheval de
physiques pour mener à bien leur projet d’insertion ; compétition pour préparer les championnats du monde d’handi-
équitation et les Jeux Paralympiques de 2008.
■ et, depuis 2004, l’environnement avec la préservation du patrimoine
maritime et aquatique.
L’action de la Fondation s’inscrit dans la durée puisque les lauréats Aux Victoires de la Musique
peuvent être aidés pendant trois années consécutives ou non, en classique
fonction du développement de leur projet. Près de 350 lauréats ont
Lauréat de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque
ainsi bénéficié de l’aide de la Fondation depuis sa création.
Populaire en 2002, Bertrand Chamayou a été nommé
Grâce à l’action de la Fondation et à l’implication des Banques aux 13es Victoires de la musique classique 2006 comme
Populaires, la politique de mécénat du Groupe a permis de soutenir, « Révélation soliste instrumental de l’année ». Un brillant
plus particulièrement ces cinq dernières années, 187 lauréats pour un et jeune pianiste originaire de Toulouse dont le Groupe est
montant global de subventions qui s’élève à 4,3 millions d’euros. particulièrement fier d’avoir accompagné les premiers pas.
L’année 2006 a marqué la fin du plan quinquennal (2002-2006) de
la Fondation en matière de mécénat. Pour cette seule année, 46
projets ont été distingués : 11 dans le domaine musical, 20 dans celui Dans le domaine du patrimoine de l’eau, 30 projets ont été
du handicap et 15 pour le patrimoine de l’eau. Autant de projets qui sélectionnés pour un montant de 1,1 million d’euros de 2002 à
s’inscrivent dans le respect des valeurs coopératives du Groupe : 2006. La restauration de monuments publics (10 projets) reste le
l’Audace, la Coopération et l’Homme. principal vecteur de projets, devant la restauration de bateaux à
caractère historique (6 projets), l’organisation d’expositions dans des
Dans le domaine culturel, 67 musiciens (dont 23 pianistes,
musées (5 projets) parmi tant d’autres. En 2006, 15 dossiers ont reçu
12 violoncellistes, 7 violonistes…) ont perçu 2 millions d’euros au
le soutien de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire
cours de la dernière période quinquennale.
dont le but est d’apporter une aide aux projets de conservation,
Parmi les 11 lauréats 2006, le « Jury Musique », composé de grands rénovation, mise en valeur ou défense du patrimoine de la mer et
musiciens, a distingué quatre solistes parmi vingt-deux candidatures : de l’eau douce.
les pianistes Gabriela Ungureanu, 1er prix du concours international
Les projets sont, le plus souvent, présentés par des associations.
Carl Filtsch en Roumanie et Eric Ar tz, 1 er prix du concours
Parmi les lauréats 2006 primés par le jury « Patrimoine de l’eau »,
international Jean Françaix, Nikolay Spassov, violoniste bulgare,
citons :
1er prix du concours « Jeunes Talents » de Sofia en 2000, et Olivier
Vivares, clarinettiste, 2e prix du concours international d’Odense au ■ la restauration de la meunerie du moulin de Hundsbach (Haut-
Danemark en 2005. Des artistes au profil international, appelés à Rhin) ;
devenir les grands solistes et les compositeurs de demain, auprès
■ la restauration d’un caboteur (Côtes d’Armor) ;
desquels la Fondation s’engage à condition qu’ils mènent leur carrière
en France. Les bourses attribuées leur permettent de continuer à se ■ la restauration d’un baliseur (Somme) ;
former auprès de grands maîtres et de suivre des « masterclasses »,
■ la restauration d’une zone humide (Haut-Rhin) ;
Natexis Banques Populaires est depuis novembre 2006 dénommé Natixis

100 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Développement durable
4
Le mécénat et le sponsoring

■ la restauration d’un vivier du Logis de la Constantinière (Maine une fondation d’entreprise afin de favoriser les initiatives régionales,
et Loire) ; le plus souvent liées à la solidarité et au patrimoine.
■ l’organisation d’une exposition itinérante présentant l’activité d’un Forte de son ancrage régional et soucieuse de sensibiliser le tissu
laboratoire de restauration du patrimoine (Grenoble) ; socio-économique régional au mécénat, la Banque Populaire
Atlantique s’investit régulièrement dans des opérations de mécénat.
■ la restauration du quai et de la cale du Manoir de Bel-Air
En 2006, elle confirme ses actions : réhabilitation d’un bâtiment
(Finistère) ;
affecté aux classes vertes, restauration des Canons de la Natière
■ l’aménagement d’un espace et d’un sentier de découverte à Boult- (Saint-Malo), insertion des personnes handicapées et organisation
aux-Bois (Ardennes) ; d’une soirée-débat sur le thème « Mécénat et Entreprise ». Au
travers d’expositions régulières, la Banque Populaire Atlantique
■ la restauration des écluses à poissons de l’île d’Oléron.
valorise le talent d’artistes régionaux, contribue à une meilleure
connaissance de l’art contemporain et conforte son action dans le
mécénat culturel.
La protection du patrimoine de l’eau
La Banque Populaire Provençale et Corse a, quant à elle, confirmé son
concerne principalement soutien à la lutte contre le cancer en lançant, avec d’autres banques
■ la réhabilitation de sites, tels que les réserves d’eau mutualistes régionales, un appel à la générosité auprès de leurs clients
(grottes, gouffres, sources d’eau thermale, lacs, et sociétaires. Fidèles aux valeurs de solidarité et de proximité, ces
rivières…), les équipements liés à l’utilisation de l’eau banques mutualistes régionales se sont unies en 2006 pour soutenir
(moulins, fontaines…), les ouvrages de maîtrise de l’eau la création de l’unité de transplantation et de thérapie cellulaire de
(barrages, canaux…) ; l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille, l’un des principaux centres de
greffe de moelle osseuse en Europe. Après avoir apporté 2 millions
■ l’aménagement ou la modernisation de musées
d’euros pour initier ce projet ambitieux, ces banques ont élaboré
spécialisés ;
une campagne de collecte de dons et espèrent recueillir, grâce à la
■ le parrainage d’actions artistiques, de recherche et de générosité méridionale, 2 millions d’euros supplémentaires.
pédagogie consacrées au patrimoine aquatique ;
Pour la troisième année, l’exposition itinérante « Acteurs d’urgence »
■ la rénovation de bateaux d’intérêt historique ; de Médecins Sans Frontières (MSF) bénéficie du soutien du Groupe
Banque Populaire au travers de sept Banques Populaires régionales,
■ la conservation des milieux naturels et des espèces. parmi lesquelles on compte : la Banque Populaire des Alpes, d’Alsace,
Sauvegarde du patrimoine d’Oléron de la Côte d’Azur et du Sud-Ouest. Sillonnant les routes, cette
tournée hexagonale permet à MSF d’aller à la rencontre du public, de
Vestiges du passé, les écluses à poissons de l’Île d’Oléron le sensibiliser et l’alerter sur les situations d’urgence qui surviennent
existent depuis le Moyen-Âge et découlent du travail dans le monde (famines, épidémies…), de présenter ses actions
des habitants de l’île au fil des siècles. L’Observatoire face à des crises humanitaires et de recueillir des dons. Après une
Européen de l’Estran a décidé de les entretenir afin que première tournée au printemps 2006, « Acteurs d’urgence » a repris
les prochaines générations héritent à leur tour de ce la route à l’automne, accueillie et parrainée notamment par la Banque
patrimoine. Entretenir ces écluses pour sauvegarder les Populaire des Alpes et la Banque Populaire d’Alsace.
murs qui les constituent, telle est la vocation de cette
association insulaire. Un travail de longue haleine, face De son côté, la Fondation Crédit Coopératif a soutenu la 4e édition du
à une mer qui inexorablement emporte des blocs de festival européen « Théâtre et handicap », manifestation dont le but
pierre de ces vieux ouvrages. Autrefois, il en existait plus est de permettre à des artistes en situation de handicap d’exprimer
de 300 sur l’île, aujourd’hui il en reste 16, sauvegardés leur talent et leur professionnalisme sur scène. L’édition 2006 a
par l’association. En 2006, la Fondation d’entreprise franchi les frontières en accueillant, parmi les troupes françaises, des
Groupe Banque Populaire a apporté son soutien à cette groupes originaires du Portugal, de Croatie et de Russie. La Fondation
association pour l’achat d’un tracteur destiné à faciliter Crédit Coopératif a notamment été partenaire d’« En tandem pour
le ramassage des pierres nécessaires à la restauration et la vue », petit tour de France pour dix tandems pilotés par des
à l’entretien des écluses à poissons. champions cyclistes faisant équipe avec des malvoyants. L’objectif :
sensibiliser le grand public aux problèmes liés à la malvoyance, à
travers notamment des conférences organisées dans une vingtaine
de villes étapes.
Projets de musiciens, de personnes handicapées, de protection du
Une implication croissante des Banques patrimoine de l’eau riment avec talent, projet de vie, action locale :
Populaires autant de valeurs dans lesquelles le Groupe Banque Populaire et ses
collaborateurs peuvent se reconnaître. Les actions 2006 ainsi que le
Les actions menées par la Fondation d’entreprise Groupe Banque plan quinquennal ont permis à de nombreux projets de prendre vie.
Populaire trouvent un impor tant relais au niveau des Banques Dès mi-2007, le nouveau plan de la Fondation d’entreprise Groupe
Populaires dont l’action dans ce domaine va également croissante. Banque Populaire entrera en action, avec de nouvelles aventures
La première fondation en région, née à Bordeaux en 2005, a fait humaines à la clé. Le Groupe Banque Populaire témoigne ainsi de
des émules : Paris, Lyon et désormais Marseille ont décidé de créer son engagement aux côtés de ceux qui entreprennent et qui portent
avec enthousiasme des projets de vie collectifs ou personnels.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 101


4 Développement durable
Le mécénat et le sponsoring

Le Sponsoring : une saison 2006 marquée par de nouveaux défis

Au cours de l’année 2006, le Groupe Banque Populaire a une


nouvelle fois réaffirmé son rôle de partenaire de premier plan du
monde de la voile. Une présence qui se manifeste à tous les niveaux :
Un trois coques qui dépasse les
de l’Optimist de 2,29 mètres de long à la construction du Maxi limites…
Banque Populaire V (40 mètres), de l’accompagnement des clubs Construire un maxi-multicoque profilé pour battre les
locaux à la participation aux compétitions internationales, et qui fait records c’est assurément le défi le plus audacieux parmi
du Groupe Banque Populaire « la banque de la voile ». les engagements du Groupe Banque Populaire dans
Côté compétition, l’année 2006 a porté ses fruits. Avec sa deuxième le monde de la voile. Démarré en juin 2006, le projet
place de la route du Rhum, l’une des transats les plus prestigieuses, de création de ce multicoque baptisé Maxi Banque
Pascal Bidégorry, skipper du trimaran Banque Populaire, a réalisé Populaire V n’a pas de semblable. Long de 40 mètres
l’exploit de parcourir en solitaire les 3 510 milles de la course qui (131 pieds), large de 23 et haut de 45 mètres, ce trimaran
séparent Saint Malo de la Guadeloupe. Une course épuisante de devrait être mis à l’eau mi-2008. La philosophie du
8 jours, 4 heures et 25 minutes au cours de laquelle le précédent projet : sécurité, vitesse, polyvalence et évolutivité. Sous
record de la traversée (12 jours, 8 heures et 40 minutes) a été battu. la houlette de Pascal Bidégorry, skipper de caractère
Depuis trois ans seulement à la barre du trimaran Banque Populaire, du trimaran Banque Populaire, et classé deuxième de la
Pascal Bidégorry, âgé de 38 ans, confirme son talent et sa ténacité. route du Rhum en novembre 2006, le nouveau géant des
mers partira à la conquête des records. Tour du monde,
La transat AG2R a également réservé de bonnes surprises aux Atlantique Nord, record des 24 heures, Miami-New York,
skippers du Groupe Banque Populaire. Jeanne Grégoire et Gérald record de la Méditerranée, Trophée Jules Verne… Autant
Véniard ont ainsi terminé troisièmes de cette course transatlantique de courses mythiques auxquelles Maxi Banque Populaire V
à bord du Figaro Banque Populaire. prendra part avec son skipper d’exception à son bord,
Dans un autre domaine, le Groupe et la Banque Populaire de l’Ouest mais aussi avec chacun des collaborateurs et sociétaires
poursuivent aussi leur engagement auprès de Faustine Merret, du Groupe.
championne olympique de planche à voile à Athènes. Soutenu par
la Banque Populaire Provençale et Corse, Xavier Rohart, médaillé
Partenariat avec la Société Nationale
de bronze aux JO de 2004 remettra, tout comme Faustine Merret, de Sauvetage en Mer
son titre en jeu à Pékin en 2008. Le partenariat entre Novacrédit et la Société Nationale
Au-delà de la compétition et des champions exceptionnels qu’il de Sauvetage en Mer (SNSM) monte en puissance. Lancé
soutient, le Groupe Banque Populaire œuvre en faveur de l’ensemble il y a quatre ans, il permet de reverser à la SNSM 0,5 %
du monde de la voile avec un leitmotiv : engagement et proximité. du montant des utilisations effectuées par les clients
En tant que partenaire officiel, il s’implique dans toute la filière de du Groupe Banque Populaire de la Carte Voile Banque
formation et de pratique de la voile sportive (de l’initiation à la Populaire Aurore. Actuellement, plus de 4 200 cartes
compétition). Le Groupe a ainsi équipé les clubs et écoles françaises Voile sont en circulation et plus de 25 000 euros ont été
de voiles de plus de 5 000 voiles et 5 000 gilets de sauvetage et reversés à la SNSM depuis le lancement de cette carte
assure jusqu’en 2008 le financement de matériels répondant aux en juillet 2002.
besoins des clubs (vêtements, équipements de sécurité…).
Pareillement, les Banques Populaires régionales ont multiplié
ces dernières années les accords avec les ligues et comités
départementaux. Au total, 22 accords de partenariat avec des ligues
régionales de voile et 12 avec des comités départementaux ont été
signés. Ce qui les amène à soutenir plus d’une centaine d’événements
de voile sur leur territoire.
L’année 2006 a également été l’occasion de célébrer la pose de la
première pierre de la Cité de la Voile Eric Tabarly à la base de Keroman
à Lorient. Ce lieu sera le port d’attache des cinq Pen Duick, bateaux
de légende dont la restauration est réalisée en partie grâce au
soutien du Groupe, Partenaire officiel de l’Association Eric Tabarly.

102 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


SOMMAIRE
5

Éléments financiers 2006


Éléments Rapport de Gestion 104

financiers 2006 Synthèse du Groupe en 2006


La gestion des risques
104
111
La rémunération des mandataires sociaux 128

Évolutions récentes et perspectives 132


L’acquisition de Foncia 132
Un véritable relais de croissance pour le Groupe Banque Populaire 132
La double affiliation de Natixis 133
Poursuivre la mise en œuvre du Plan Stratégique Groupe 133

États financiers consolidés


au 31 décembre 2006 134
Bilan consolidé actif 134
Bilan consolidé passif 135
Compte de résultat consolidé 136
Tableau des flux de trésorerie nette 137
Tableau de passage des capitaux propres du 31 décembre 2004
au 31 décembre 2006 138

Notes et annexes consolidées 142

Rapport des commissaires aux comptes


sur les comptes consolidés 245

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 103


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

" Rapport de Gestion


Synthèse du Groupe en 2006

Préambule Natexis Banques Populaires par intégration globale du 1er janvier


2006 au 16 novembre 2006 et le périmètre Natixis par intégration
proportionnelle du 17 novembre 2006 jusqu’au 31 décembre 2006,
Référentiels comptables utilisés au taux de 34,44 %.
Les comptes consolidés au 31 décembre 2006 et au 31 décembre Les comptes proforma, qui se placent d’emblée dans la nouvelle
2005 sont présentés tous deux en référentiel IFRS et sont strictement configuration du Groupe, avec une consolidation du périmètre
comparables sur le plan des normes comptables. Natixis par intégration proportionnelle à 34,44 % sur la totalité
des exercices 2006 et 2005. Ces comptes seront directement
Périmètre de consolidation comparables avec les comptes qui seront produits en 2007.
L’année 2006 a été marquée par la création de Natixis le Sauf indication contraire, les données présentées dans le présent
17 novembre 2006. Cette opération modifiant en profondeur la rapport de gestion seront assises sur les données proforma, qui
structure du Groupe Banque Populaire, les comptes consolidés du permettent d’assurer la comparabilité des résultats entre 2005 et
Groupe Banque Populaire sont présentés sous deux formats : 2006. Au niveau du bilan, les comptes statutaires et proforma au
31 décembre 2006 sont identiques.
Les comptes statutaires, qui reprennent en comparatif les
comptes publiés en 2005 et qui, sur 2006, consolident le périmètre

Comptes consolidés statutaires et proforma

Comptes statutaires Comptes proforma


2006 2005 Var. (%) 2006 2005 Var. (%)

Produit net bancaire 9 040 8 242 + 10 % 8 083 7 280 + 11 %


Frais généraux (6 007) (5 389) + 11 % (5 334) (4 792) + 11 %
Résultat brut d’exploitation 3 032 2 852 + 6 % 2 750 2 488 + 11 %
Coût du risque (370) (436) (15) % (308) (389) (21) %
Résultat d’exploitation 2 662 2 416 + 10 % 2 442 2 099 + 16 %
Résultat des sociétés en équivalence 37 15 148 117
Résultat sur actifs immobilisés 1 689 116 4 51
Résultat sur écarts d’acquisition 0 3 (1) 2
Impôt sur les bénéfices (858) (855) + 0 % (841) (750) + 12 %
Résultat net 3 529 1 696 + 108 % 1 751 1 519 + 15 %
Intérêts minoritaires (198) (174) (51) (33)
Résultat net – Part du Groupe 3 332 1 522 + 119 % 1 700 1 487 + 14 %

Les principaux écarts entre les comptes statutaires et les comptes ■ la neutralisation en résultat proforma des charges relatives à la
proforma portent sur : constitution de Natixis ;
■ le mode de consolidation du périmètre Natixis ; ■ le replacement analytique de la trésorerie générée par les certificats
coopératifs d’investissement.
■ la prise en compte d’une plus value de dilution sur Natexis Banques
Populaires pour 1,6 milliard d’euros en consolidation statutaire
alors que ce résultat est neutralisé dans les comptes proforma ;

104 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

Résultats consolidés proforma du Groupe ■ Natixis présente la contribution de Natixis aux comptes du
Banque Populaire Groupe Banque Populaire, après application de la consolidation par
intégration proportionnelle au taux de 34,44 % au 31 décembre
Les résultats consolidés du Groupe sont ventilés autour des trois 2006 ;
métiers du Groupe Banque Populaire : ■ Les activités centrales, qui regroupent d’une part les activités
■ Les Banques Populaires « agrégées » reprennent les comptes des por tées par la Banque Fédérale des Banques Populaires, en
Banques Populaires, de leurs filiales directes et de leurs sociétés particulier les activités de banque de détail à l’international et,
de caution mutuelle, après application des retraitements de d’autre part, la neutralisation des dividendes perçus par les Banques
consolidation en référentiel IFRS et sans élimination des opérations Populaires en provenance de la Banque Fédérale des Banques
réalisées avec la Banque Fédérale des Banques Populaires ; Populaires.

Comptes proforma 2006


Variation (%)
Banques Activités Banques
en millions d’euros Populaires Natixis centrales Total Populaires Natixis Total
Produit net bancaire 5 578 2 516 (11) 8 083 + 6 % + 25 % + 11 %
Frais généraux (3 531) (1 717) (86) (5 334) + 6 % + 23 % + 11 %
Résultat brut d’exploitation 2 047 799 (96) 2 750 + 6 % + 29 % + 11 %
Coût du risque (280) (17) (10) (308) (20) % (53) % (21) %
Résultat d’exploitation 1 767 782 (107) 2 442 + 11 % + 35 % + 16 %
Résultat des sociétés en équivalence 8 132 8 148
Résultat sur actifs immobilisés 5 4 (5) 4
Résultat sur écarts d’acquisition 0 (1) 0 (1)
Impôt sur les bénéfices (573) (242) (26) (841)
Résultat net 1 207 675 (131) 1 751 + 10 % + 31 % + 15 %
Intérêts minoritaires (8) (39) (4) (51)
Résultat net – Part du
Groupe 1 199 635 (134) 1 700 + 10 % + 29 % + 14 %

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 105


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

Contribution des Banques Populaires Les résultats des Banques Populaires sont présentés en normes
IFRS y compris IAS 32-39 et IFRS 4 (EU IFRS). Il s’agit de comptes
Les comptes agrégés des Banques Populaires reprennent les proforma destinés à présenter une situation comparable entre les
comptes des Banques Populaires, de leurs filiales directes et de leurs deux exercices 2005 et 2006 et intégrant les effets de structure
Sociétés de Caution Mutuelle, après application des retraitements de générés par l’opération Natixis. Par rapport aux comptes réels
consolidation en référentiel IFRS et sans élimination des opérations agrégés, les seuls retraitements proforma consistent en la constatation
réalisées avec la Banque Fédérale des Banques Populaires. des produits de trésorerie générés par le placement des Certificats
Coopératifs d’Investissements (CCI) émis, soit 66 millions d’euros
en 2005 et 70 millions d’euros en 2006.

Compte de résultat agrégé proforma

Variation (%)
avec hors
(en millions d’euros) 2006 2005 PEL (1)
PEL (1)

Produit net bancaire 5 578 5 257 + 6 % + 5 %


Frais généraux (3 531) (3 321) + 6 % + 6 %
Résultat brut d’exploitation 2 047 1 936 + 6 % + 4 %
Coefficient d’exploitation 63,3 % 63,2 % + 0,1 + 0,6
Coût du risque (280) (350) (20) %
Résultat d’exploitation 1 767 1 587 + 11 %
Résultat des sociétés mises en équivalence 8 2
Gains et pertes sur cessions d’actifs 5 30
Impôts sur les sociétés (573) (520) + 10 %
Résultat net 1 207 1 100 + 10 %
Intérêts minoritaires (8) (5)
Résultat net – Part du Groupe 1 199 1 095 + 10 %
(1) PEL. Provision Épargne Logement

Commentaires sur la contribution des Banques de la courbe des taux et une hausse du coût de refinancement. Au
Populaires aux résultats consolidés du Groupe second semestre, les Banques Populaires enregistrent toutefois un
Banque Populaire léger redressement des marges à la production.
Les commissions restent le principal vecteur de croissance du
➤ Produit net bancaire produit net bancaire avec une croissance de 11 % ; elles représentent
Le produit net bancaire (PNB) des Banques Populaires agrégées 35,4 % du PNB en 2006 contre 33,9 % en 2005. La croissance des
au 31 décembre 2006 s’élève à 5 578 millions d’euros, en hausse commissions est portée par celle des commissions engendrées par
de 6,1 %. Il a été impacté par une reprise de la provision épargne l’épargne financière (assurance-vie et OPCVM) en augmentation
logement constituée en application de la norme IAS 39 à hauteur globale de 19 %, alors que les commissions sur opérations bancaires
de 36 millions d’euros, contre une dotation de 6 millions d’euros sont en nette décélération à + 5 %.
en 2005. Hors variation de cette provision, la hausse du produit net Le provisionnement du risque épargne logement a conduit à une
bancaire s’établirait à 5,3 %. reprise de 36 millions d’euros compte tenu de l’évolution favorable
Hors provision épargne logement, la marge d’intérêt progresse de des taux, ce qui porte la provision à 270 millions d’euros. Le taux
3 % sous l’effet positif de l’augmentation des encours de crédits dans de couverture des encours épargne logement est en légère baisse
un environnement concurrentiel toujours plus difficile et malgré une à 1,76 %, contre 1,90 % à fin décembre 2005.
configuration de taux défavorable, marquée par un aplatissement

106 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

➤ Crédits à la clientèle
Sur 2006 les crédits à la clientèle ont progressé de plus de 12 %, pour atteindre un montant de 108,7 milliards d’euros. La plus forte hausse
concerne les crédits habitat en augmentation de près de 16 % sur la période.

Encours fin de période – en millions d’euros 2006 2005 Variation (%)

Crédits aux particuliers 58 537 51 378 + 13,9 %


trésorerie 7 683 7 436 + 3 %
habitat 50 854 43 942 + 16 %
Crédits aux entreprises et professionnels 46 933 42 605 + 10,2 %
trésorerie 10 170 9 080 + 12 %
équipement (y compris crédit-bail) 36 763 33 525 + 10 %
autres crédits 3 264 2 737
Total des crédits à la clientèle 108 734 96 720 + 12,4 %

Dans ce total, l’encours des crédits aux entreprises et aux professionnels a augmenté de 10 % et les crédits aux particuliers de près de 14 %,
représentant 54 % du total des crédits octroyés à la clientèle.

➤ Ressources monétaires de la clientèle


Les dépôts de la clientèle, au bilan, progressent de 8,2 % en encours fin de période et de 7 % en encours moyens. Dans ce total, la part des
dépôts à vue représente près de 40 % du total des dépôts, en progression de 7,8 % en encours moyens.

Encours fin de période – en millions d’euros 2006 2005 Variation (%)

Dépôts des particuliers 53 441 52 031 + 2,7 %


dépôts à vue 11 604 11 291 + 3 %
dépôts à terme 2 459 2 176 + 13 %
épargne à régime spécial 39 378 38 564 + 2 %
Dépôts des entreprises et des professionnels 38 462 32 928 + 16,8 %
dépôts à vue – hors pension 24 239 21 975 + 10 %
dépôts à terme – hors pension 6 523 4 573 + 43 %
autres ressources (dont TCN clientèle) 7 700 6 380
Total des dépôts de la clientèle 91 903 84 959 + 8,2 %

L’épargne à régime spécial progresse de 2,2 % (2,6 % en encours moyens) malgré une décollecte de 757 millions d’euros (- 4,7 %) sur les
encours d’épargne logement et représente 43 % du total des dépôts de la clientèle.

➤ Épargne financière de la clientèle


L’épargne financière connaît une hausse soutenue de plus de 9 %, portée par l’assurance-vie (+ 13,7 % en encours et + 28 % en chiffre d’affaires,
performance supérieure à celle du marché des bancassureurs à + 20 %).
Parmi les OPCVM, les SICAV et FCP non monétaires enregistrent une hausse de plus de 12 % et représentent à fin 2006 plus de 37 % du
total des encours gérés.

Encours fin de période – en millions d’euros 2006 2005 Variation (%)

Assurance vie 29 892 26 284 + 14 %


OPCVM 31 426 29 950 + 5 %
Épargne salariale 1 959 1 563 + 25 %
Autres (parts SCPI, actifs sous gestion…) 1 629 1 568 + 4 %
Total des dépôts de la clientèle 64 906 59 365 + 9,3 %

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 107


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

➤ Charges d’exploitation et coefficient ➤ Résultat brut d’exploitation et coefficient


d’exploitation d’exploitation
Les charges d’exploitation progressent de 6 % à 3 531 millions Le coefficient d’exploitation s’établit à 63,3 % (63,7 % hors épargne
d’euros et se répartissent à hauteur de 57 % en charges de personnel, logement), ce qui en fait l’un des meilleurs de la banque de détail en
en hausse de 6 % et pour 43 % en autres charges d’exploitation, en France. Le résultat d’exploitation s’établit à plus de 2 milliards d’euros
hausse également de 6 %. en progression de près de 6 % (3,5 % hors épargne logement).
Les frais généraux sont impactés par des charges exceptionnelles
liées, notamment, au processus de fusion des banques et aux ➤ Coût du risque et résultat d’exploitation
migrations informatiques, désormais en voie d’achèvement. Hors Le coût du risque consolidé s’élève à 280 millions d’euros, et ressort
éléments exceptionnels, la croissance des frais généraux ressortirait à 25 points de base des encours traduisant ainsi le faible coût
à + 4,7 % ; également répartie entre charges de personnel et autres du risque de la période. Après prise en compte des provisions
charges. collectives pour 362 millions d’euros, le ratio de couverture des
encours douteux s’établit à près de 75 %, confirmant ainsi la politique
Cette croissance témoigne de la poursuite d’investissements
de prudence des Banques Populaires.
importants dans le réseau (77 agences nettes ouvertes en 2006)
et en équipement informatique, destinés à améliorer la qualité de Le résultat d’exploitation s’établit à 1 767 millions d’euros, en
la relation client (outils CRM en particulier). En revanche, le ratio progression de 11 % par rapport à 2005.
dépenses informatiques de fonctionnement / PNB a baissé en 2006,
grâce à la performance de la plate-forme i-BP. ➤ Formation du résultat net
En parallèle les frais de personnel progressent, hors éléments L’augmentation de 10 % de la charge fiscale, à 573 millions d’euros
exceptionnels, de 4,6 %, sous le double effet de recrutements liés provient essentiellement de la hausse des résultats. Après partage
au développement du réseau et d’une politique de rémunération du résultat net avec les intérêts minoritaires pour 8 millions
incitative et de fidélisation, permettant d’associer les collaborateurs d’euros, le résultat net part du groupe ressort en hausse de 10 %
à la performance des Banques Populaires à travers les dispositifs à 1 199 millions d’euros.
d’intéressement et de participation.

Contribution de Natixis aux comptes consolidés du Groupe


La contribution de Natixis s’entend après application du coefficient de proportionnalité de 34,5 %.

Comptes proforma
2006 2005 Var. (%)

Produit net bancaire 2 516 2 012 + 25 %


Frais généraux (1 717) (1 394) + 23 %
Résultat brut d’exploitation 799 618 + 29 %
Coût du risque (17) (37) (54) %
Résultat d’exploitation 782 581 + 35 %
Résultat des sociétés en équivalence 132 111
Résultat sur actifs immobilisés 4 34
Résultat sur écarts d’acquisition (1) 2
Impôt sur les bénéfices (242) (214) + 13 %
Résultat net 675 515 + 31 %
Intérêts minoritaires (39) (24)
Résultat net – Part du Groupe 635 492 + 29 %

108 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

Commentaires sur la contribution de Natixis aux Proforma 2005


résultats consolidés du Groupe Banque Populaire
Répartition du PNB par métier PRO FORMA 2005
➤ Produit net bancaire (PNB)
La contribution de Natixis au produit net bancaire proforma du
Groupe Banque Populaire s’est élevée à 2 516 millions d’euros le 5%
31 décembre 2006, soit une progression de 25 % par rapport au CIGP
31 décembre 2005. L’effet change est nul compte tenu d’un dollar
moyen quasiment inchangé sur 2006 par rapport à 2005. 13 %
Poste clients
Au sein du groupe Natixis, les activités sont organisées autour de 1%
6 métiers : CIFG
17 %
■ La Banque de Financement et d’Investissement (BFI), issue du Services
regroupement des activités du pôle GCFM de Natexis Banques 44 %
Populaires, de IXIS CIB et GCE Bail ; BFI
20 %
■ l’Asset Management qui regroupe les activités de IAMG et de Gestion d’actifs
Natexis Asset Management ;
■ les Services, constitués de six lignes de métiers : deux lignes de
métiers liés au traitement d’opérations, à savoir les Titres et les
Paiements et quatre lignes de métiers proposant des produits et
des services dont la distribution est principalement assurée par le Proforma 2006
réseau des banques de détail (Assurance, Cautions et Garanties
Financières, Crédit à la consommation et Ingénierie sociale) ;
Répartition du PNB par métier PRO FORMA 2006
■ le Private Equity (Natixis Private Equity) et la Gestion Privée
(Banque Privée Saint-Dominique, Natexis Private Banking
Luxembourg et Compagnie 1818) ; 6%
■ le Poste Clients avec Coface, Factorem et GCE Affacturage ; CIGP

■ le Retail, au travers de la mise en équivalence de 20 % du résultat des 11 %


Caisses d’Épargne (Certificats Coopératifs d’Investissement –  CCI), Poste clients
1%
donc sans incidence sur le PNB consolidé ; CIFG
■ auxquels s’ajoute CIFG, filiale dédiée au métier de la Garantie 15 %
Financière Monoline. Services
47 %
La contribution au PNB des pôles métiers atteint 2 559 millions BFI
d’euros soit une progression de + 23 % par rapport à 2005. En 20 %
2006, dans un environnement économique et financier favorable, Gestion d’actifs
tous les métiers de Natixis enregistrent une forte progression de leur
activité et de leurs revenus mais la performance est particulièrement
remarquable sur la Banque de Financement et d’Investissement (BFI),
(+ 27 %), la gestion d’actifs (+ 23 %) et le pôle CIGP (+ 63 %).
Le PNB du hors pôles métiers s’établit à - 44 millions d’euros avec
un alourdissement par rapport à 2005 qui s’explique essentiellement
➤ Répartition du PNB par métier
par l’augmentation du coût de financement des CCI (18 millions
La contribution des différents métiers au PNB du Groupe s’est d’euros liés au double impact de la hausse des taux et de la mise
légèrement déformée en 2006 par rapport à 2005 au profit de en place fin 2006 d’un refinancement à taux fixe).
la BFI.
En 2006, le PNB généré à l’international a contribué à hauteur de
47 % au PNB de Natixis.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 109


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

➤ Charges d’exploitation et coefficient Déduction faite d’une charge d’impôt de 242 millions d’euros et des
d’exploitation intérêts minoritaires à hauteur de 39 millions d’euros, la contribution
de Natixis au résultat net par t du groupe du Groupe Banque
Les charges d’exploitation s’élèvent à 1 717 millions d’euros en
Populaire s’établit en 2006 à 635 millions d’euros en progression
augmentation de 23 % par rappor t à 2005. Cette progression
de + 29 % par rapport à l’exercice 2005.
sensible résulte de plusieurs facteurs :
■ Les investissements importants réalisés par le Groupe en hommes Contribution des activités centrales et de la
(+ 1 418 en équivalent temps plein – ETP – fin 2006 par rapport Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP)
à fin 2005), en outils (refonte des outils métiers et des outils
de pilotage), et en implantations à l’international (5 nouvelles Les activités centrales regroupent :
implantations ouvertes en 2006) dans le cadre de son plan de ■ les activités de banque de détail à l’international portées par la
développement ambitieux ; BFBP, en particulier via la BICEC au Cameroun (PNB : 43 millions
■ Les rémunérations variables, en forte progression par rapport d’euros) et VBI-VolksBankInternational dans les pays d’Europe
à 2005 sous le double effet de l’amélioration très significative centrale et orientale ;
de la performance de la BFI et de l’Asset Management et, dans ■ les partenariats, notamment MA Banque (PNB : 26 millions d’euros
une moindre mesure, d’un alignement des rémunérations de l’ex- en progression de 10 %), banque détenue à 66 % par la BFBP en
GCFM sur IXIS CIB. partenariat avec la MAAF et les Mutuelles du Mans ;
Le coefficient d’exploitation courant est stable par rapport à 2005 à ■ les activités propres de la BFBP, résultant de sa fonction de chef
68 % ; le résultat brut d’exploitation ressort à 799 millions d’euros, de réseau et de holding de Natixis ;
soit une augmentation de + 29 % par rapport à 2005.
■ la neutralisation comptable des dividendes BFBP reçus par
➤ Coût du risque et résultat d’exploitation les Banques Populaires (109 millions d’euros en 2006, contre
85 millions d’euros en 2005).
Dans un environnement toujours favorable, le coût du risque
représente 17 millions d’euros au titre de l’exercice 2006, dont
0,3 million d’euros de reprise au titre des provisions collectives et Fonds propres et ratio de solvabilité
17,5 millions d’euros de dotation au titre des risques individuels.
Les fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire
Le résultat d’exploitation s’établit à 782 millions d’euros, en
s’établissent à 20,4 milliards d’euros au 31 décembre 2006, dont
progression de 35 % par rapport à 2005.
16,9 milliards d’euros en fonds propres Tier 1.

➤ Formation du résultat net Les risques pondérés, calculés selon les dispositions du coefficient
d’adéquation des fonds propres (CAD), s’élèvent à 161,2 milliards
Les mises en équivalence (132 millions d’euros) représentent pour d’euros dont 155,3 milliards d’euros au titre du risque de crédit et
l’essentiel la contribution des Caisses d’Épargne (dont la Banque 5,9 milliards d’euros au titre du risque de marché.
Fédérale des Banques Populaires détient indirectement 6,9 % via
les Certificats Coopératifs d’Investissement – CCI – détenus par Le ratio de solvabilité CAD s’établit en conséquence à 158 % (soit
Natixis) au résultat consolidé du Groupe Banque Populaire. 12,7 % exprimé au format du ratio Cooke) ; le ratio Tier 1 sur fonds
propres de base s’élève pour sa part à 10,5 % en progression de
Les gains et pertes sur autres actifs qui incluent en 2005 la plus- 200 points par rapport à 2005.
value de cession de l’immeuble Liberté II pour 33 millions d’euros
se limitent en 2006 à 4 millions d’euros.

110 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

La gestion des risques

L’organisation de la gestion des risques 2005, un plafond unique inférieur au seuil réglementaire a été institué.
Il a été appliqué à compter du 30 juin 2006 à tous les établissements
Les activités du Groupe Banque Populaire exposent celui-ci à quatre du Groupe Banque Populaire sur base consolidée.
grandes catégories de risques :
La réforme Bâle II n’impacte pas seulement les systèmes d’évaluation
■ Les risques de crédit à la clientèle ; et de mesure des risques. En 2005, l’adoption de la charte Groupe sur
■ Les risques sur activités de marché ; le fonctionnement de la filière de contrôle des risques de crédit a fait
évoluer le rôle et le positionnement des Directions des Risques, des
■ Les risques globaux de taux, change et liquidité induits par les
Engagements et du CARG. La création de nouvelles instances – comité
activités de banque de détail ;
des risques de crédit Groupe, comité Normes et Méthodes – a été
■ Et les risques opérationnels, dont les risques de non-conformité. mise en place en 2006 à la Banque Fédérale. Ce comité Normes et
Conformément aux dispositions du règlement CRBF 97-02 en Méthodes Groupe animé par la direction des Risques de la BFBP
vigueur sur l’exercice 2006, chaque établissement s’est doté d’une donne un avis sur les projets de normes, méthodes et modèles
organisation de gestion et de surveillance des risques indépendante (identification, mesure, organisation, outils, etc.) présentant un caractère
des unités opérationnelles. collectif dans le cadre de la surveillance prudentielle des risques du
Groupe Banque Populaire sur une base consolidée, conformément
Les établissements exercent leur activité dans le cadre de dispositifs de à la réglementation bancaire. En raison de la constitution de Natixis,
gestion des délégations des limites d’engagements et de procédures certaines compétences du comité Normes et Méthodes Groupe ont
de prise de décision qui leur sont propres, et qui s’insèrent dans les été transférées à un comité Normes et Méthodes confédéral commun
corpus des règles édictées au niveau du Groupe Banque Populaire à la Banque Fédérale des Banques Populaires et à la Caisse Nationale
dans les référentiels des risques de crédit, des risques de taux et de des Caisses d’Épargne avec la participation systématique de Natixis.
liquidité et des risques opérationnels.
La Direction des risques de la Banque Fédérale des Banques
La Direction générale de chaque établissement détermine la Populaires avec celle de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne,
politique de risques en accord avec son conseil d’administration assure la préparation des travaux en coordination avec la Direction
et est responsable du contrôle permanent des risques pris, dans le des risques de Natixis pour les trois comités permanents liés aux
respect des règles fixées par le conseil d’administration de la Banque risques mis en place dans le cadre de la création de Natixis – Normes
Fédérale des Banques Populaires, notamment ayant trait au rôle du et Méthodes, Risques, Systèmes d’information Risques.
Comité d’Audit et des Risques Groupe, et par le Régulateur.
L’organisation détaillée des procédures de suivi et de contrôle des
Le Groupe Banque Populaire a mis en place, dès fin 2003, des risques figure dans le document « Rapport du Président sur les
systèmes de notation complets conformes aux futures exigences procédures de contrôle interne ».
prudentielles. Ceux-ci reposent sur des méthodes homogènes au
sein du Groupe Banque Populaire et des applicatifs de notation
centralisés, dédiés aux principaux segments de clientèle. Analyse du portefeuille de crédit
L’évaluation des politiques de risques et des procédures de gestion L’année 2006 a marqué le retour à la croissance en Europe
selon des principes et critères communs est, elle, de la responsabilité (respectivement + 3 et + 2,8 % pour l’UE 27 et la zone euro) supérieure
de l’organe central du Groupe Banque Populaire. pour la première fois depuis trois ans à celle du Japon. L’Europe profite
La surveillance des risques est exercée par les moyens centraux à plein du rattrapage de l’Allemagne (vigueur de l’investissement et
sur base consolidée : anticipations des dépenses de consommation liées au relèvement de
3 points de la TVA au 1er janvier 2007). La performance de la France
■ Banques Populaires sur base consolidée ; (+ 2 %) la situe en queue du peloton des grands pays de la zone euro,
■ Filiales de la Banque Fédérale des Banques Populaires sur base principalement en raison de la décélération enregistrée par les dépenses
consolidée ; de consommation et un investissement qui augmente faiblement au
■ Crédit Maritime Mutuel sur base consolidée. regard des résultats enregistrés dans le reste de la zone euro.
Outre la surveillance globale des risques assurée par le Comité d’Audit Loin derrière les performances chinoises et indiennes (environ 11
et des Risques Groupe, le Comité des Risques de Crédit Groupe et 8 %), les États-Unis (+ 3,3 %) affichent toutefois une croissance
apprécie mensuellement les risques individuels majeurs du Groupe supérieure à celle de leurs rivaux européens et japonais.
Banque Populaire ou de chaque établissement. L’examen des dossiers
et l’attribution d’une note peuvent être délégués à la Direction des Sans surprise, l’INSEE a confirmé que l’inflation française est restée
Risques de la Banque Fédérale des Banques Populaires. très mesurée en fin d’année 2006. En progressant de 0,2 % en
décembre, l’indice des prix à la consommation voit ainsi son glissement
Les décisions prises par le Comité des Risques de Crédit Groupe sont annuel atteindre désormais 1,5 %. Sur l’ensemble de l’année, l’inflation
communiquées à tous les établissements du Groupe Banque Populaire. moyenne s’élève à 1,7 %, ce qui, dans un contexte de nette hausse du
prix des matières premières, reste particulièrement raisonnable.
La division des risques est assurée par des règles externes et internes
au Groupe Banque Populaire. Elle fait partie des règles fondamentales Le Groupe Banque Populaire, en raison d’une forte culture de
de gestion des risques. Selon le référentiel Groupe, chaque banque se gestion des risques et de la diversification de ses engagements tant
dote, en fonction de ses caractéristiques propres, de plafonds internes sectorielle que géographique, est dans une position favorable pour
le plus souvent inférieurs aux seuils autorisés par la réglementation. En éviter des conséquences trop lourdes liées à ces incertitudes.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 111


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

Les risques globaux

en millions d’euros 31/12/2006 31/12/2005 Évolution en %

Total encours clientèle 141 904 146 603 (3,2) %


Encours sains clientèle 140 203 144 740 (3,1) %
Location Financement 5 777 8 681 (33,5) %
Autres prêts et créances 115 899 115 283 0,5 %
dont créances commerciales 3 564 3 624 (1,7) %
dont crédits à l’exportation 756 1 206 (37,3) %
dont crédits de trésorerie et à la consommation 18 334 24 299 (24,5) %
dont crédits à l’équipement 34 600 33 827 2,3 %
dont crédits à l’habitat 51 023 44 081 15,7 %
dont autres crédits à la clientèle 7 622 8 247 (7,6) %
Comptes ordinaires débiteurs 7 380 8 454 (12,7) %
Affacturage 1 600 3 469 (53,9) %
Titres non cotés à revenu fixe 1 404 2 931 (52,1) %
Dépréciations collectives (577) (749) (23,0) %
Autres 8 720 6 672 30,7 %
Encours douteux clientèle 1 701 1 863 (8,7) %
Total encours interbancaire 48 491 55 740 (13,0) %
Source : Données comptables consolidées. Natixis à 34,44 % au 31 décembre 2006.

Les encours ont diminué d’environ 3,2 % uniquement en raison de la part de Natixis à 34,44 % au lieu de 100 %. L’impact de cette modification
se remarque particulièrement sur l’interbancaire. À périmètre comparable fin 2005, Natexis à 34,44 %, la hausse représenterait 100 % pour
l’interbancaire et 23,8 % pour les encours clientèle.

Les risques interbancaires Nos principales contreparties sont des établissements largement
diversifiés de la zone OCDE pour 85 %, avec un développement
Ventilation par nationalité de nos risques sur l’Amérique du Nord qui passe de 7,1 % à 9 %
des contreparties de l'interbancaire du total de l’interbancaire. Les encours sur les banques étrangères
portent sur les principales banques de ces pays et 95,5 % sont notées
« investment grade ». La division des risques demeure stable.
100 Déc-05
90 Déc-06 Juin 2006 Sept. 2006 Déc. 2006
76 4 %
,9
%
77

80
70
Notes investissements 92,6 % 94,1 % 95,5 %

60
Notes spéculatives 7,4 % 5,8 % 4,5 %
50 dont sensibles 0,6 % 0,3 % 0,2 %
40 Défaut 0,0 % 0,1 % 0,0 %
30 Source : Données de gestion.

20 La situation du secteur bancaire mondial a continué de s’améliorer en


9 %

%
8 %
%
08

69

2006 et la part relative des banques notées équivalent AA demeure


2 %
%
4

1 %

1 %
7,

0,

6,

10
96
%

18

50
%

la plus significative.
3,
3

2,

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Les risques souverains


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Le risque souverain est l’incapacité d’un État (et/ou de la Banque


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centrale) à rembourser ses dettes. Ce risque ne se traduit


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pratiquement jamais sous forme de défaillance mais débouche


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sur des négociations avec les prêteurs qui peuvent conduire à des
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abandons d’intérêts et/ou d’une fraction du capital.


Af

* Données de gestion.

112 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

portent sur des pays avec un risque satisfaisant. Natixis représente


Répartition géographique des engagements
37 % des encours du Groupe, 94 % des encours sont notés 1 et
99 % des encours ont des notes allant de 1 à 4.
1 % - 148 M€
Europe Centrale et Orientale

1 % - 87 M€ Répartition des engagements par note (N)


Afrique du Nord
et Moyen-Orient 5 - 1 % - 47 M€
2 % - 291 M€ 4 - 1 % - 111 M€
1 % - 76 M€
Amérique du Nord
Amérique latine
et Caraïbe 6 - 0 % - 84 M€
3 - 1 % - 136 M€

3 % - 313 M€ 1 % - 70 M€ 7 - 1 % - 9 M€
Asie et Océanie Afrique 2 - 3 % - 349 M€ ?
sud-saharienne

8 - 0 % - 3 M€
91 % - 10 931 M€
Europe Occidentale

Dx - 0 % - 10 M€ ?
1 - 94 % - 11 168
Source : Données de gestion (pourcentage des engagements totaux, montant
des engagements ).
En ce qui concerne la répartition géographique, 94 % des encours
sont en Europe et Amérique du Nord et 6 % dans des zones plus
à risques, cependant au vu de la répartition par note, les encours Source : Données de gestion (note, pourcentage des engagements totaux,
montant des engagements).

Les risques clientèles

Tableau de répartition par secteur économique

2006 2005
Secteur d’activité En M€ En % En %

Locations immobilières 18 126 15,3 % 12,7 %


Holdings et diversifiés 13 642 11,5 % 14,6 %
Services 9 034 7,6 % 7,1 %
BTP 8 830 7,4 % 6,6 %
Immobilier 7 252 6,1 % 4,8 %
Finance assurance 6 049 5,1 % 7,8 %
Biens de consommation 5 751 4,8 % 5,4 %
Agroalimentaire 5 507 4,6 % 4,8 %
Industries de base 4 977 4,2 % 4,5 %
Distribution-commerce 4 723 4,0 % 4,2 %
Administration 4 235 3,6 % 2,6 %
Pharmacie-santé 4 176 3,5 % 2,9 %
Construction mécanique et électrique 4 069 3,4 % 4,0 %
Transports 4 043 3,4 % 3,8 %
Tourisme-hôtellerie-restauration 3 949 3,3 % 3,1 %
Communication 1 989 1,7 % 2,0 %
Services aux collectivités 1 780 1,5 % 1,7 %
Énergie 1 152 1,0 % 0,8 %
Technologie 1 128 0,9 % 1,9 %
Non renseigné 8 298 7,0 % 4,7 %
Source : Données de gestion. Natixis retraité à 34,44 % en 2005 et 2006.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 113


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

L’immobilier est le premier secteur d’activité, la moitié des encours concentration des risques IXIS CIB sur les secteurs Holdings et
por tent sur des SCI propriétaires de locaux d’exploitation. Le Finance Assurance entraîne une diminution du poids de ces secteurs
changement de périmètre (intégration d’IXIS CIB et prise en compte par rapport à l’exercice précédent : en revanche, il s’accroît sur
de 34,44 % du nouvel ensemble Natixis) modifie légèrement la le secteur de l’Administration (Collectivités locales et activités
répartition des engagements des principaux secteurs d’activité. La extraterritoriales).

Concentration sur les emprunteurs

Poids par rapport aux


Répartition 2006 fonds propres Répartition 2005
en % en % en %

Part du premier emprunteur 0,7 % 6,0 % 0,7 %


Part des 10 premiers emprunteurs 2,4 % 19,9 % 5,1 %
Part des 50 premiers emprunteurs 4,0 % 33,4 % 11,4 %
Part des 100 premiers emprunteurs 8,4 % 70,9 % 13,7 %
Source : Données de gestion. Natixis retraité à 34,44 % en 2005 et 2006.

La concentration des risques sur les principaux emprunteurs a exclusions représentent environ (les critères pouvant se cumuler) :
diminué en 2006. Le poids de leurs engagements bilan et hors bilan
■ 8,3 milliards d’euros au titre des contreparties grappées ;
par rapport aux fonds propres du Groupe a globalement diminué
par rapport à l’an passé. Les 100 premiers risques du Groupe ■ 4 milliards d’euros au titre des activités non retenues ;
représentent 70,9 % des fonds propres contre 155,8 % l’an passé
■ 1,7 milliard d’euros au titre des holdings ;
avec Natexis à 100 %.
■ 0,8 milliard d’euros au titre des produits (titres et IFT).
Les risques sur les PME Les PME concentrent l’essentiel des engagements (14,5 milliards
Le volume d’engagements por tés par les PME et TPE s’élève, d’euros contre 3,4 milliards d’euros pour les TPE).
avant toutes les exclusions présentées, à 32 milliards d’euros.
Après exclusions, il n’est plus que de 17,9 milliards d’euros. Les

Typologies de PME PME et TPE

PME : 1,5 million d’euros < CA < 50 millions d’euros quel que soit le montant d’engagements
ou CA < 1,5 million d’euros si montant d’engagements < 1 million d’euros
TPE : CA non renseigné, nul ou < 1,5 million d’euros et montant d’engagements < 1 million
Seuils de chiffres d’affaires et d’engagements d’euros
Contreparties :
• appartenant à un Groupe ;
• dont le chiffre d’affaires n’est pas exprimé en euros ;
• dont le chiffre d’affaires est trop ancien (cote activité N) ;
• holdings (NAF 741J) ;
Exclusions • contreparties sans code NAF
NAF regroupés selon la nomenclature INSEE. Exclusion des secteurs Finance, Assurance,
Secteurs d’activité Administration, Distribution d’énergie
Référence aux typologies de produits déclarés au Service Central des Risques de la Banque
Produits de France

L’immobilier et les commerces concentrent la plus grande partie des engagements sur les PME.

114 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

%NGAGEMENTS0-%ET40%PARSECTEURDgACTIVITÏS).3%%

En millions d'euros

Activités immobilières  


Commerce ; réparation automobile et
d'articles domestiques ; hôtels et restaurants  
Industries extractives et manufacturières  
Construction  
Location et services aux entreprises  
hors administration d'entreprises
Transports et communications  
Éducation - Services collectifs, sociaux et personnels
Services domestiques - Activités extra-territoriales  

Agriculture, chasse, sylviculture, pêche, aquaculture  


Santé et action sociale  

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000


Source : Données de gestion. Natixis retraité à 34,44 % en 2005 et 2006.
Source : Données de gestion Natixis retraitées à 34,44 % en 2005 et 2006.

En terme de typologie de financement, les prêts à moyen long terme représentent la première catégorie en montant d’engagement.

Engagements PME et TPE par produits

En millions d'euros

Crédits mobilisés à moyen et long terme 7 208,8

Crédits mobilisés à court terme 4 629,4

Garanties 2 996,1

Crédits mobilisables 1 816,4

Crédits Bail Mobilier 879,2

Crédits Bail Immobilier 372,6

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000

Source : Données de gestion Natixis retraitées à 34,44 % en 2005 et 2006.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 115


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

Secteurs sensibles

Engagements bruts bilan et hors bilan


(en millions d’euros) 31/12/2006 31/12/2005

Aéronautique et spatial 619 1 218


Assurances 1 777 2 571
Automobile 2 109 2 639
Secteur avicole 116 139
Services des télécommunications 710 957
Tourisme-Hôtellerie-Restauration 3 966 4 173
Source : Données de gestion Natixis retraitées à 34,44 % en 2005 et 2006.

À l’exception du secteur du Tourisme-Hôtellerie-Restauration dans à périmètre constant, dont 280 millions d’euros pour les Banques
lequel le Groupe Banque Populaire est fortement engagé, tous les Populaires agrégées et 17 millions d’euros pour Natixis. Cette baisse
autres secteurs sensibles voient leurs risques fortement diminuer en traduit une amélioration de la conjoncture tout en conservant une
raison du changement de périmètre au 31 décembre 2006. politique constante de provisionnement très prudente.
Le taux de couverture des encours douteux ressort à 67 % (hors
Les encours douteux provisions collectives couvrant des encours sains) au 31 décembre
Le coût du risque s’élève à 308 millions d’euros, en baisse de 20,9 % 2006 et témoigne de cette politique prudente de couverture.

Encours douteux

31/12/2006 31/12/2005
Montants Montants Taux de Montants Montants Taux de
en millions d’euros bruts Dépréciations nets couverture bruts Dépréciations nets couverture

Interbancaire 33 (19) 14 57 % 108 (61) 46 57 %


Clientèle 5 089 (3 388) 1 701 67 % 5 782 (3 919) 1 863 68 %
dont clientèle hors crédit-bail 4 984 (3 334) 1 650 67 % 5 552 (3 839) 1 713 69 %
dont crédit-bail douteux 105 (54) 51 52 % 229 (80) 150 35 %
Total 5 123 (3 407) 1 716 67 % 5 889 (3 980) 1 909 68 %
Dépréciations collectives (597) (597) (796) (796)
dont interbancaire (20) (20) (47) (47)
dont clientèle (577) (577) (749) (749)
Total (y. c. provisions
collectives) 5 123 (4 004) 1 119 78 % 5 889 (4 776) 1 113 81 %
Source : Données comptables consolidées. Natixis à 34,44 % au 31 décembre 2006.

➤ Répartition par type de clientèle

en % des engagements


B+HB au 31/12/2006 Entreprises Professionnels Particuliers Autres

Sains 30,5 % 16,2 % 30,8 % 22,5 %


Défauts 27,4 % 50,5 % 21,8 % 0,2 %
Source : Données de gestion Natixis retraitées à 34,44 % en 2005 et 2006.

116 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

La structure des opérations par type de clientèle reste stable par Concernant Natixis, la ventilation par pays des risques et des
rapport à 2005, ainsi que la ventilation des défauts. Leur analyse provisions indique une hausse modérée des risques en Amérique
géographique indique qu’ils proviennent à plus de 99 % de la France du Nord et dans les Autres pays d’Europe de l’Ouest.
pour la banque de proximité.

➤ Ventilation des risques et des provisions au 31 décembre 2006 du périmètre Natixis pris à 34,44 %

Natixis à 34,44 % Risques Risques Dépréciation Dépréciation Dépréciation


Risques Portefeuille Portefeuille Total des risques Portefeuille Portefeuille Total
(en millions d’euros) individualisés pays sectoriel risques individualisés pays sectoriel dépréciations

France 328 0 2 387 2 715 199 0 52 250


Autres pays d’Europe de l’Ouest 52 0 1 704 1 756 42 0 55 98
Europe de l’Est 5 26 310 340 1 0 2 4
Amérique du Nord 25 0 812 837 11 0 55 65
Amérique centrale et latine 10 523 200 734 4 17 2 22
Afrique et Moyen-Orient 4 544 54 602 3 35 6 44
Asie et Océanie 16 236 125 377 6 3 3 12
Risques et couverture 439 1 329 5 592 7 361 265 55 175 495

Risques de marché par un membre du directoire. Le Président du comité est le seul


décisionnaire après débat contradictoire entre les parties prenantes.
Les risques de marché du Groupe Banque Populaire sont Il peut se faire représenter en cas d’indisponibilité.
principalement concentrés chez Natixis, filiale de la Banque Fédérale
La politique des risques de marché déterminée par le CRM regroupe
des Banques Populaires, dont le système de suivi est détaillé ci-
en particulier les éléments suivants :
après.
■ détermination et revue des limites de VaR ou de limites
Organisation de la maîtrise des risques de marché opérationnelles. Cet examen sera mené à la lumière des éléments
de Natixis budgétaires qui devront être fournis par les responsables front
office ;
À la création de Natixis, les activités de marché issues des périmètres
ex-Natexis Banques Populaires et IXIS Corporate & Investment ■ définition des délégations de validation ;
Bank ont été juxtaposées. Elles sont réunies au sein du pôle Banque ■ revue des expositions en risque avec focus éventuel sur une classe
de financement et d’investissement, dans le domaine Marchés. Les de risque ;
principes d’organisation de la maîtrise des risques de marché en
vigueur au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank et de l’ex- ■ revue des éventuels dépassements constatés et/ou non autorisés
Natexis Banques Populaires ont ainsi été maintenus, tout en sur les limites et actions mises en œuvre ou à mettre en œuvre ;
entamant un processus de rapprochement ayant pour objectif de ■ revue ex-post des décisions prises sous délégation ;
mettre en place le dispositif décrit ci-dessous. La cohérence globale
du dispositif et son évolution sont assurées par la centralisation des ■ information sur les validations de méthodologies de risques de
principales décisions. marché et sur les validations de modèles, ces validations se faisant
par ailleurs au cas par cas dans le cadre de comités ad hoc.
Le département des Risques de marché définit les méthodologies de
mesure de risque, instruit les limites et assure le suivi de l’ensemble Concernant les modèles de marché, la direction des Risques de
des risques de marché du périmètre Natixis. Le dispositif de maîtrise Natixis valide les modèles et s’assure régulièrement que les modèles
des risques de marché se met en place selon une architecture de utilisés sont pertinents au regard de l’évolution des marchés et des
délégation dont le comité des risques Groupe est le comité faîtier meilleures pratiques de place.
et au sein duquel le comité des risques de marché joue un rôle
essentiel. ➤ Dispositif de gestion des risques de marché
de Natixis (périmètre ex-Natexis Banques
Le comité des risques de marchés (CRM) a pour mission de
Populaires)
déterminer la politique des risques de marché de la banque et veille à
sa bonne application. Le CRM constitue l’extension opérationnelle de Au sein de l’ex-Natexis Banques Populaires, le département des
l’organe exécutif et dispose comme tel de l’ensemble de son pouvoir risques de marché, en toute indépendance par rapport aux unités
de décision pour les questions relevant de son objet. Le CRM se opérationnelles, est en charge du contrôle de deuxième niveau.
réunit mensuellement. Cependant, des sessions exceptionnelles
peuvent être organisées en tant que de besoin. Il est présidé

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 117


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

À ce titre, ces grandes attributions sont les suivantes : nouvelles limites, les aménagements de limites proposés, et passe
en revue les différents dépassements constatés ;
■ valider les principes du dispositif et les méthodes proposées par
le middle office, en s’assurant en particulier de l’homogénéité des ■ un comité de suivi et d’encadrement des risques réunissant
méthodes au sein du Groupe et émettre des recommandations trimestriellement le management ainsi que le middle office, la
le cas échéant ; direction des Risques et le Contrôle Interne afin de présenter
les nouvelles méthodologies de mesure des risques et de lotir les
■ effectuer le suivi des risques de marché aux différents niveaux de
développements pour leur mise en œuvre ;
consolidation et en particulier au niveau du Groupe ;
■ un comité Nouveaux Produits permettant aux activités de marchés
■ assurer le reporting global interne et externe sur les risques de
de lancer de nouveaux produits dans un environnement sécurisé,
marché ;
après identification et analyse des différents facteurs de risque
■ valider les modèles développés en interne, et les modèles des pouvant affecter la valeur du produit. Le comité Nouveaux
logiciels utilisés pour valoriser les produits en portefeuille ; Produits plénier se réunit toutes les six semaines environ et est
complété par des groupes de travail thématiques se réunissant
■ valider les diverses autorisations et limites demandées par
sur une base hebdomadaire. Ce comité examine les différents
le domaine Marchés du pôle BFI et proposées par le middle
risques inhérents au nouveau produit et, en particulier, les risques
office ;
de marché, de contrepartie, juridiques, comptables, fiscaux et les
■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité.
risques.
Jusqu’au 17 novembre 2006, le conseil d’administration de la Banque
Par ailleurs, le dispositif de contrôle s’appuie également sur le a validé le niveau des limites globales pour toutes les entités. D’autre
contrôle de premier niveau, réalisé par le middle office, qui a des part, l’Inspection générale de l’ex-Natexis Banques Populaires ainsi
fonctions opérationnelles, liées aux applicatifs qu’il administre et que l’Inspection générale de la Banque Fédérale des Banques
utilise quotidiennement. Populaires, sont intervenues ponctuellement dans le cadre de
missions d’audit ciblées.
Ses grandes attributions sont les suivantes :
■ produire et analyser quotidiennement les résultats et les ➤ Dispositif de gestion des risques de marché
risques ; d’IXIS Corporate & Investment Bank
Au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank, le dépar tement
■ produire et analyser mensuellement les réserves ;
Risques de marché, en toute indépendance par rapport aux unités
■ s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché servant à opérationnelles, définit les principes de la mesure des risques de
l’élaboration des résultats et des risques ; marché, instruit le dispositif de limites et en assure le suivi.
■ proposer des méthodes de calcul des réserves en s’assurant de La maîtrise des risques de marché s’appuie sur un système élaboré
leur exhaustivité et de leur adéquation avec la nature des risques de mesure, des procédures précises et une surveillance étroite.
encourus ; L’ensemble du dispositif est placé sous l’autorité du Market Risk
Committee, présidé par le président du Directoire.
■ concevoir en liaison avec la direction des Risques le dispositif de
limites ainsi que les méthodes de calcul de risques ; Ce comité a pour mission :
■ suivre et notifier tout dépassement de limites de marchés. ■ d’examiner les risques encourus ;
Enfin, le Contrôle Interne assume la composante opérationnelle du ■ de définir les différentes limites et les délégations afférentes ;
contrôle de deuxième niveau qui consiste à :
■ de valider les méthodes de mesure et les procédures de suivi ;
■ s’assurer de l’existence de procédures et d’en apprécier
■ de veiller au bon respect des procédures risques de marché.
périodiquement la per tinence notamment par rappor t aux
activités et à la réglementation ; Le Market Risk Committee se réunit mensuellement.
■ mener des travaux destinés à s’assurer de la correcte exécution Le contrôle des risques de marché d’IXIS Corporate & Investment
des procédures ; Bank est assuré par le département Risques de marché, qui fait
partie de la direction des Risques. Ce département définit en toute
■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des
indépendance les principes de mesure des risques et élabore de
risques ;
façon autonome les outils correspondants. Le département en charge
■ plus généralement, s’assurer du respect des procédures régissant du contrôle des risques de marché se compose de quatre pôles
la gestion et le suivi des risques de marché. de suivi d’activité correspondant aux principales lignes de métiers
des front offices d’IXIS Corporate & Investment Bank : Crédit,Taux,
L’organisation du dispositif de maîtrise des risques s’articule autour
Actions et Dérivés Actions, Structuration et Financements de projets.
de comités :
Chargés du suivi d’activité au sens large, ces pôles s’appuient sur la
■ un comité des Risques de Marchés réunissant mensuellement complémentarité des analyses risques et résultats. Ils représentent le
les responsables des différents niveaux de contrôle, ainsi que département dans ses relations avec chaque front office et jouent,
les responsables du front office. Le comité est présidé par le en interne, le rôle de clients et d’utilisateurs des systèmes de risques
responsable des activités de marchés. Ce comité valide les et de résultats.

118 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

Sur leur périmètre, ils sont ainsi responsables de : opérations de marché de l’ex-Natexis Banques Populaires dans
■ l’analyse et du contrôle des risques de marché et des reportings Scénarisk via l’alimentation par le serveur de positions.
correspondants ; S’agissant des stress tests, une revue d’ensemble du dispositif de
■ du suivi régulier des positions et de leurs résultats ; Natixis a été réalisée. À la date de création de Natixis, les stress tests
ont été calculés dans l’outil de calcul de VaR retenu, Scénarisk :
■ de la validation de second niveau des résultats de gestion produits
■ Les stress adverses consistent à « choquer » les différents
par le service des résultats ;
paramètres de marché présentant des sensibilités significatives.
■ de la validation des modèles de valorisation (pricers) ; Les chocs sont appliqués unitairement (ou par groupe homogène
de paramètres) et permettent d’appréhender les variations
■ de la détermination des politiques de provisionnement et de
potentielles de P&L, activité par activité. Les scenarii de risque
réfactions de valeurs (pour risque de liquidité, risque statistique,
définis chez IXIS Corporate & Investment Bank (plus de 250 au
paramètres non couvrables, risques de modèles, etc.) ;
total) seront étendus dans la période intermédiaire sur l’ensemble
■ du suivi des comités nouveaux produits. du périmètre Natixis ;
Ils ont également pour mission de déterminer les méthodologies de ■ Les stress historiques consistent à reproduire des ensembles de
mesures de risque adaptées à leur filière. variations de paramètres de marché observées sur des périodes
de crises passées, sur un horizon de temps court, afin de simuler
Des tableaux de bord quotidiens et hebdomadaires, examinés par le
ex-post les ordres de grandeurs des variations de P&L enregistrées.
Directoire et le comité exécutif, matérialisent ce contrôle. En outre,
Si ces jeux de stress n’ont aucun pouvoir prédictif, ils permettent
la situation et l’évolution des risques de marchés sont présentées de
de juger de l’exposition du périmètre à des scenarii connus. Il
manière hebdomadaire au président du directoire et mensuellement
n’existait pas de stress scenarii historiques en production chez IXIS
au Market Risk Committee. IXIS Corporate & Investment Bank a
Corporate & Investment Bank au 17 novembre 2006. Les stress
été autorisé depuis 1997 à utiliser son modèle interne, Scénarisk,
scenarii déjà en place chez ex-Natexis Banques Populaires seront
au titre de la surveillance des risques de marché (risque général de
repris sur l’ensemble du périmètre, après complément de chocs
taux/actions/change et risque spécifique actions). En février 2006,
sur le périmètre crédit ;
l’autorisation a été étendue par la Commission bancaire au risque
spécifique de taux et au risque de convexité. ■ Les stress théoriques, encore appelés « stress globaux », consistent
à simuler des variations de paramètres de marché sur l’ensemble
Méthodologie de mesure des risques des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de
réaction d’un marché par rapport à un autre, en fonction de la
➤ Méthodologie de mesure des risques de Natixis nature d’un choc initial. Quatre stress test globaux actuellement
À la création de Natixis, la mesure et le suivi des risques de marché en place chez IXIS Corporate & Investment Bank seront étendus
ont été harmonisés par le recours à un outil unique de calcul : sur l’ensemble du périmètre Natixis, une fois complétés de chocs
Scénarisk, outil déjà en place chez IXIS Corporate & Investment Bank. portant sur les taux de change.
Afin de suivre le respect de la limite en VaR fixée par le régulateur,
la direction des Risques de Natixis produit la VaR sur Natixis qui Méthodologie de mesure des risques
consolide les portefeuilles inclus dans le périmètre ex-Natexis de l’ex-Natexis Banques Populaires
Banques Populaires (de négociation et de placement) avec ceux
➤ Méthodes
d’IXIS Corporate & Investment Bank et d’IXIS Capital Markets NA.
Les opérations de marché conclues sur le périmètre ex-Natexis Le contrôle des risques des activités de marché de Natixis sur
Banques Populaires sont intégrées à partir des sensibilités fournies son périmètre ex-Natexis Banques Populaires repose sur une
par les systèmes de gestion front office en vigueur. À la suite des méthodologie de mesure des risques de marché encourus par
choix des systèmes de gestion front office cibles, le calcul de la VaR les différentes entités du Groupe. La méthodologie actuelle est
sera affiné pour prendre en compte la convexité des positions prises composée d’indicateurs standard et d’une VaR (Value at Risk).
sur le périmètre ex-Natexis Banques Populaires. Dans le cadre de la création de Natixis, le modèle interne d’ IXIS
Corporate & Investment Bank, fondé sur une mesure en VaR va
Depuis la création de Natixis, la VaR est calculée avec prise en
être appliqué aux portefeuilles de l’ex-Natexis Banques Populaires
compte des effets de compensation lorsque c’est possible, et par
(cf. ci-dessus).
addition des VaR lorsque cela n’est pas le cas. Au 29 décembre 2006,
des calculs de VaR ont été effectués sur le périmètre de Négociation Les principaux indicateurs standard utilisés sont :
ex-Natexis Banques Populaires (hors filiales) et le portefeuille de ■ une sensibilité à la variation des taux de +/- 1 % (indicateur global
placement Paris. À cette date, sur ce périmètre, la VaR paramétrique et indicateurs par maturité) ;
99 % 1 jour s’élève à 4,25 millions d’euros. Sur le périmètre
■ un indicateur de risque de courbe de taux exprimé en perte
Natixis Négociation, regroupant les activités de Négociation d’IXIS
potentielle ;
Corporate & Investment Bank Europe Asie et le périmètre ex-
Natexis Banques Populaires évoqué ci-dessus, la VaR paramétrique ■ un indicateur de risque de change ;
99 % 1 jour s’élève à 11,55 millions d’euros. Courant 2007, la VaR ■ un indicateur d’exposition aux marchés des actions ;
Monte Carlo consolidée sur le périmètre Natixis bénéficiera des ■ des indicateurs de sensibilité à la variation de +/- 1 % des volatilités
effets de compensation au fur et à mesure de l’intégration des implicites des marchés actions, change et taux (ces indicateurs sont
globaux, par maturité et par strike) ;

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 119


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

■ un indicateur de la variation du delta pour une variation du sous- ■ la limite de sensibilité à une variation du spread émetteur du
jacent (action, taux ou change) ; portefeuille de trading secondaire obligataire est de 11,5 millions
■ un indicateur de sensibilité à la variation des niveaux de d’euros. Elle est exprimée en perte potentielle à un jour et selon
dividendes ; un intervalle de confiance à 99 % ;
■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread titres d’état/ ■ les limites de risques sur volatilité liées aux opérations optionnelles
swap ; de taux, change et actions sont :
■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread émetteur ; ■ 4,5 millions d’euros pour une variation de 1 point de la volatilité
de taux,
■ des indicateurs de sensibilité à la variation des corrélations ;
■ 3 millions d’euros pour une variation de 1 point de la volatilité
■ des indicateurs de loss alert mensuels et annuels.
action,
Parallèlement à ces indicateurs standard sur le périmètre ex-Natexis
■ de 0,731 million d’euros à 0,975 million d’euros par devise pour
Banques Populaires, ont été mis en œuvre des calculs en VaR jusqu’au
une variation de 1 point de la volatilité de change.
17 novembre 2006 (voir dispositif Natixis pour les calculs de VaR
depuis le 17 novembre 2006). La VaR développée au sein du groupe Ces indicateurs globaux s’accompagnent de mesures plus fines, par
Natexis Banques Populaires était une VaR historique calculée avec sous-jacent, maturité et strike.
l’outil Riskmanager de la société Riskmetrics. Elle visait à quantifier, Plusieurs évolutions sont inter venues courant 2006 dans la
sous des hypothèses prudentielles, les risques de pertes potentielles continuation des travaux initiés antérieurement. De nouveaux
encourus sur les activités de marché. modèles ont été développés et des études ont été réalisées pour
La mesure a été définie comme suit : quantifier le risque modèle et améliorer les différents modèles de
valorisation en tenant compte des évolutions des marchés.
■ à partir d’un historique de données d’un an de profondeur ;
■ l’horizon de perte potentielle est 1 jour ; S’agissant du dispositif de limites, il a été notamment revu sur
le périmètre de l’ex-Natexis Banques Populaires sur les points
■ l’intervalle de confiance retenu est de 99 %.
suivants :
Le périmètre objet de calculs en VaR était le suivant :
■ poursuite de l’augmentation des encours autorisés sur TCN (titres
■ les portefeuilles de négociation et de placement de l’ex-pôle de créances négociables) avec ajustement du niveau de la limite
GCFM, à l’exception du portefeuille « Structurés Actions » et de relative à l’indicateur de mesure du risque de spread (Xsi) sur
la Trésorerie ; ce portefeuille (le Xsi est un indicateur de l’ex-Natexis Banques
■ les por tefeuilles de négociation de Natexis Bleichroeder SA Populaires qui mesure le risque de spread émetteur (risque
(jusqu’à fin juin 2006) ; idiosynchratique)) ;
■ les portefeuilles de négociation Natexis Commodity Markets ; ■ augmentation des limites Alpha en delta et encours suite au
■ et le portefeuille de placement des fonds propres de la Direction développement de l’activité ;
financière. ■ augmentation des limites en delta taux hybrides, exotiques et
Concernant les activités de l’ex-pôle GCFM, les calculs étaient equity finance. À noter que depuis le 1er janvier 2006 les limites des
réalisés quotidiennement par le middle office de cette direction activités de Natixis Arbitrage sont rapatriées dans les portefeuilles
et mensuellement par la direction des Risques de Natexis Banques de Natixis ;
Populaires. Les calculs de VaR de Natexis Commodity Markets sont ■ augmentation des limites de risques de marché de Natexis
réalisés quotidiennement par le Riskmanager local et mensuellement Bleichroeder Inc. (NBI) et notamment de la limite en VaR
par la direction des Risques. globale ;
Le logiciel Riskmanager était principalement alimenté par des ■ augmentation de la sensibilité aux taux globale pour les activités
interfaces automatiques qui ont été développées entre les systèmes de marchés (y compris les desks de trésorerie) ;
front office / middle office et le logiciel. Ces interfaces véhiculent ■ augmentation de la sensibilité aux taux de la trésorerie court
les caractéristiques liées à une opération permettant au logiciel terme et de la trésorerie long terme et réduction de la sensibilité
une compréhension des différentes opérations. Les données de au taux du desk stratégies de trésorerie ;
marché sont des données fournies par Riskmetrics. Elles sont issues ■ achèvement du déploiement de l’indicateur de risque de courbe
d’informations Reuters et sont soumises à un processus de data sur le périmètre de l’ex-Natexis Banques Populaires.
management par la société Riskmetrics.
L’année 2006 a vu la mise en place sur le périmètre ex-Natexis
➤ Principales limites Banques Populaires d’indicateurs spécifiques en dollar suite au
développement de produits optionnels de taux dollar faisant
Les principales limites sur le périmètre ex-Natexis Banques Populaires intervenir de nouveaux types de risque (corrélations, vega et
sont les suivantes : smile).
■ la limite de sensibilité maximale des échéanciers de taux à
Par ailleurs, le déploiement de nouveaux indicateurs de risque a
une translation de +/- 1 % s’élève au 31 décembre 2006 à
été réalisé pour le suivi de l’activité Énergie de Natexis Commodity
125 millions  d’euros ;
Markets :
■ la limite relative au risque de change s’élève à 3 millions d’euros.
Elle est exprimée en perte potentielle à un jour et selon un ■ « Effective Barrel » : position nette sur sous-jacent énergétique
intervalle de confiance à 99 % ; exprimée en nombre de barils ;
■ augmentation de la limite en VaR globale suite au développement
de l’activité Énergie.

120 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

➤ Mesures
Consommations historiques de la VaR sur le périmètre de l’ex-Natexis Banques Populaires :

Périmètre en millions d’euros VaR globale VaR Taux VaR Change VaR Actions VaR Commodities
Globale Janvier 2006 4,97 4,44 0,45 2,01 0,36
Financements structurés et marchés Février 2006 4,22 4,06 0,50 2,15 0,50
Métiers actions et arbitrages Mars 2006 6,09 5,91 0,66 2,27 0,40
Matières premières Avril 2006 5,54 5,37 1,33 2,26 0,53
Direction financière Mai 2006 5,17 4,34 1,39 3,85 0,35
Intervalle de confiance : 99 % Juin 2006 7,03 6,51 1,5 3,20 0,34
Horizon : 1 jour
Juillet 2006 5,69 4,10 1,36 2,78 0,32
Historique : 1 an non pondéré
Août 2006 6,09 4,77 1,74 2,69 0,58
Septembre 2006 4,67 3,21 1,36 2,55 0,75
Octobre 2006 7,37 6,78 1,95 1,94 1,23
Novembre 2006 8,55 7,55 1,58 3,01 0,71
Décembre 2006 12,61 11,64 0,81 3,57 0,83

Évolution de la VaR globale en 2006 Évolution de la VaR globale en 2006 par risque

14
18
12 16
14
10
12
8 10

6 8
6
4
4
2 2

0 0

VaR globale

VaR Taux
VaR Change
VaR Actions
VaR Commodities

Évolution de la VaR Taux Évolution de la VaR Actions

14 14 16 4,0
12,61 12,61
12 12 14 3,5

10 12 8,55 3,0
10
8,55
10 2,5
8 7,03 7,37 8 7,03 7,37
6,09
5,69 6,09 8 6,09 5,54 5,69 6,09 2,0
6 5,54 5,17 5,17
4,97 4,67 6 4,97 4,22 4,67
4,22 6 1,5
4 4
4 1,0
2 4,44 4,06 5,91 5,35 4,34 6,51 4,10 4,77 3,21 6,78 7,55 11,64 2
2 2,01 2,15 2,27 2,26 3,85 3,20 2,78 2,69 2,55 1,94 3,01 3,57 0,5

0 0 0 0,0

VaR globale
VaR Actions

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 121


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

Évolution de la VaR Commodities Évolution de la VaR Change

14 1,6
12,61 14 2,5
12,61
12 1,4
12
1,2 2,0
10 8,55 10
1,0 8,55
7,03 7,37
8 7,37 1,5
6,09 8 7,03
5,69 6,09 0,8 6,09
5,54 5,17 5,69 6,09
6 4,97 4,67 5,54 5,17
4,22 0,6 6 4,97 4,67
4,22 1,0
4
0,4 4

2 0,5
0,36 0,50 0,40 0,53 0,35 0,34 0,32 0,58 0,75 1,23 0,71 0,83 0,2 2
0,45 0,50 0,66 1,33 1,39 1,55 1,36 1,74 1,36 1,95 1,58 0,81 0,0
0 0,0
0

VaR globale VaR globale


VaR Commodities VaR Change

La hausse de la VaR Taux entre fin novembre et fin décembre 2006 compte les éventuelles non-linéarités des portefeuilles suivant les
provient de la moindre compensation des positions entre le desk différents axes de risques ;
Dérivés Simples et le desk Dérivés Complexes.
■ Des mesures de stress-test, consistant à mesurer les pertes
La filiale américaine (ABM LLC), qui opère sur le marché des créances éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations de
hypothécaires titrisées, fait l’objet d’un suivi particulier en VaR 99 % marché extrêmes. Ces configurations sont élaborées à partir de
1 jour qui s’élève à 3,5 millions de dollars au 29 décembre 2006. scenarii fondés sur des études historiques (scenarii économiques)
et de scenarii hypothétiques, spécifiques à chaque portefeuille ;
Méthodologie de mesure des risques d’IXIS ■ Des indicateurs opérationnels permettant d’encadrer
Corporate & Investment Bank l’activité, en global et/ou par activité homogène, au moyen de
grandeurs plus directement observables (par exemple : montant
➤ Méthodes nominal, sensibilités, stop-loss, indicateurs de diversification
L’évaluation des risques de marché est réalisée au moyen de et d’emprise sur le marché). Les limites correspondant à ces
différents types de mesure : indicateurs opérationnels viennent ainsi compléter les limites
de VaR et de stress-tests. Elles sont déterminées en cohérence
■ Des mesures synthétiques de VaR permettant de connaître avec ces dernières, notamment lorsqu’elles correspondent à des
les pertes potentielles que chaque activité peut engendrer, pour un délégations utilisées par le front office. C’est notamment le cas
degré de confiance (exemple : 99 %) et un horizon de détention des stop-loss, qui permettent de déclencher des alertes sur des
des positions (exemple : 1 jour) prédéfinis. Elle est élaborée et stratégies perdantes, avec un niveau de finesse très élevé (limites
suivie quotidiennement sur l’ensemble des activités de négociation par traders). Ces stop-loss sont suivis en permanence et, en cas de
du Groupe. dépassement, occasionnent une décision du management relative
Pour ce faire, le comportement joint des paramètres de marché aux positions en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.).
dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisé au moyen
d’études statistiques utilisant une période de 365 jours calendaires. ➤ Mesures
Il existe à l’heure actuelle plus de 3 500 axes de risques de marché Depuis le 1er janvier 2006, le niveau de VaR 99 % 1 jour des
ainsi modélisés et utilisés dans le logiciel Scénarisk. portefeuilles de négociation d’IXIS Corporate & Investment Bank
IXIS Corporate & Investment Bank utilise depuis fin novembre s’est établi en moyenne à 11,7 millions d’euros avec un maximum
2004 une VaR calculée par simulations numériques, au moyen constaté de 17,5 millions d’euros, en respect avec les limites groupe
d’une méthodologie « Monte Carlo » qui permet de prendre en de 20 millions d’euros en consommation moyenne et de 25 millions
d’euros en consommation instantanée.

122 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

IXIS CIB - Portefeuille de négociation

40

D P&L total

Var 1j 99%

30

20
Montants M€

10

0
3/01/06

17/01/06

31/01/06

14/02/06

28/02/06

14/03/06

28/03/06

11/04/2006

25/04/2006

9/05/2006

23/05/2006

6/06/06

20/06/06

4/07/06

18/07/07

1/08/06

15/08/07

29/08/07

12/09/06

26/09/06

10/10/06

24/10/06

7/11/06

21/11/07

05/12/07

5/12/06

19/12/06
-10

-20

-30

La robustesse de l’indicateur de VaR est régulièrement mesurée Le graphique ci-dessus rend compte de cet exercice.
par comparaison avec les variations de résultats quotidiens de
Il permet de vérifier que le nombre d’excursions des variations
trading : cet exercice permet de confronter le potentiel de perte,
de résultats au-delà du potentiel de perte, représentée par la VaR
tel que prévu ex ante par la VaR, avec les réalisations de résultats
« courante », se situe effectivement en deçà de la limite statistique
effectivement constatées ex post.
correspondante (en l’occurrence, pour 250 données, pas plus de
quatre excursions admises).

Au 31 décembre 2006, la ventilation de la VaR 99 % 1 jour par classe de risques (en millions d’euros) est la suivante :

VaR 99 % 1 jour


en millions d’euros VaR 31/12/2006 Moyenne 1 an glissant

Risque de taux 7,5 6


Risque action 6,7 6,3
Risque spécifique action 3,2 2,4
Risque spécifique de taux 5,8 7,5
Risque de change 0,7 1,8
Effets des compensations (12,9) (11,6)
VaR consolidée 11 12,4

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 123


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

Dérivés de crédit un risque de marché – risque de spread des sous-jacents – capturé


dans l’indicateur de risques Xsi.
Sur le périmètre de l’ex-Natexis Banques Populaires, le portefeuille
de dérivés de crédit au 31 décembre 2006 représente un encours Les positions des dérivés de crédit font l’objet de réfactions visant à
global de 14,29 milliards d’euros, composé de credit default swap corriger le résultat des incertitudes pesant sur le niveau de certains
et credit linked notes. Il se répartit en 10,2 milliards d’euros de paramètres illiquides ou non couvrables aisément (notamment le
position acheteuse de risque de crédit et 4 milliards d’euros de taux de recouvrement).
position vendeuse de risque de crédit. Ces instruments génèrent

Position/type de portefeuille réglementaire


en millions d’euros Stratégie
Position
Achat/Vente Ccy Maturité Microcouverture ouverte isolée Trading Total

Achat EUR <= 1 an 398 15 723 1 136


> 5 ans 1 645 3 2 203 3 852
1-5 ans 1 492 215 3 515 5 222
Total EUR 3 536 233 6 442 10 211
Vente EUR <= 1 an 3 255 258
> 5 ans 884 884
1-5 ans 68 2 871 2 940
Total EUR 72 4 011 4 083
14 295

Chez IXIS Corporate & Investment Bank, le portefeuille de dérivés de credit linked notes et de prêts indexés crédit. Il se répartit en
de crédit au 31 décembre 2006 représente un encours notionnel 200,6 milliards d’euros de position acheteuse de risque de crédit et
global de 400,4 milliards d’euros composé de credit default swaps, 199,8 milliards d’euros de position vendeuse de risque de crédit.

Montants notionnels des dérivés de crédit au 31 décembre 2006 (hors opérations intragroupe) :

Position/type de portefeuille réglementaire


en millions euros Bancaire Négociation Total

Achat de risque de crédit 892 199 759 200 652


jusqu’à 1 an 835 6 883 7 719
de 1 an à 5 ans – 138 157 138 157
plus de 5 ans 57 54 718 54 775
Vente de risque de crédit 5 310 194 461 199 772
jusqu’à 1 an 969 7 132 8 102
de 1 an à 5 ans 2 420 126 702 129 123
plus de 5 ans 1 920 60 626 62 546
Position globale 6 203 394 221 400 424
jusqu’à 1 an 1 805 14 016 15 821
de 1 an à 5 ans 2 420 264 860 267 280
plus de 5 ans 1 977 115 344 117 322

124 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

Ces instruments génèrent un risque de marché (risque de spread et le taux CMS 10, qui était en moyenne de 208 pdb en 2004, de
des sous-jacents) capturé dans les mesures de VaR habituelles. Par 129 pdb en 2005 et de seulement 97 pdb sur les onze premiers
ailleurs, les engagements au titre du risque de crédit sur l’émetteur mois de 2006 n’est plus que de 35 pdb en novembre 2006.
(risque de défaut) sont mesurés au moyen du logiciel interne de
Simultanément à cette évolution défavorable de la courbe des taux,
mesure des risques de crédit, AMeRisC, qui autorise le cas échéant la
les marges commerciales sur les productions de crédits à la clientèle
compensation entre les dérivés de crédit et titres de caractéristiques
ont diminué au cours des trois premiers trimestres pour se redresser
similaires (intention gestion, maturité, séniorité, etc.), de même que le
au dernier. Les Banques ont notamment tardé à répercuter la hausse
risque de contrepartie émanant de la relation avec les cocontractants
des taux d’intérêt de marché, pour des raisons commerciales, sur
est mesuré (risque de hors-bilan).
leur tarification clientèle. Au passif, en revanche, la hausse des taux
Les positions des dérivés de crédit font l’objet de réfactions a impacté le coût du refinancement des opérations en stock d’une
spécifiques qui permettent de corriger le résultat des incertitudes part et des nouvelles productions d’autre part.
pesant sur le niveau de cer tains paramètres illiquides ou non
Au total, un effet volume favorable persistant fait plus que compenser
couvrables aisément (notamment le taux de recouvrement). Les
les effets négatifs taux et spread et concourt à la progression de la
réfactions habituelles portant sur le risque de contrepartie sont
marge d’intérêt prévisionnelle.
également appliquées (risque statistique pour lequel l’espérance de
perte est mise en réfaction).
Limites de risque de taux
Les limites sont fixées en pourcentage de la marge d’intérêt
Risques de taux et de liquidité prévisionnelle en bilan « dynamique » (intégrant les prévisions
La politique de gestion des risques financiers du Groupe Banque commerciales) et de la capacité bénéficiaire en bilan « constant »
Populaire vise à : (bilan comptable écoulé), sur un horizon de quatre ans selon
des scenarii prédéfinis
■ définir la meilleure stratégie pour développer la marge d’intérêt
tout en maîtrisant les risques pris ; Chaque Banque a le loisir de se fixer les limites qu’elle souhaite,
à la condition de les exprimer en terme d’indicateur du Référentiel
■ vérifier la cohérence entre le développement commercial et la Groupe.
structure financière de la banque, tant en terme de risque de taux
que de risque de liquidité ; En sensibilité de la capacité bénéficiaire du bilan
■ limiter l’exposition au risque de taux par la prise de couvertures constant (vision dite « réglementaire »)
adéquates ; Le calcul utilise quatre scénarios matriciels de référence (chocs
■ valider les règles d’organisation et de contrôle de la filière gestion instantanés) :
de bilan ; ■ Baisse et hausse globale des taux de marché : (+/- 200 points
■ définir puis suivre périodiquement les limites internes de prises de base (pb)) ;
de risques. ■ Modifications de la courbe des taux : taux courts +/- 100 pb, taux
La politique de gestion des risques financiers de chaque Banque longs -/+ 100 pb.
Populaire s’inscrit dans le cadre du Référentiel Risques Financiers La sensibilité de la capacité bénéficiaire doit respecter une double
du Groupe Banque Populaire. Il recense les règles de gestion et limite, exprimée en pourcentage par rapport à la capacité bénéficiaire
de reporting adoptées au niveau du Groupe Banque Populaire en en valeur absolue d’une part et d’autre part soit au niveau de la
matière de gestion de bilan. Il inclut notamment le dispositif de notion de « capacité minimale exigée ».
limites de risques de taux et de liquidité. Au demeurant, le Groupe
a décidé le 26 octobre 2006 d’enrichir son dispositif de mesure par
un nouveau référentiel de gestion actif-passif qui, sans remettre en En sensibilité de la marge d’intérêt du bilan
cause les politiques passées avérées positives, complète la mesure dynamique
des risques et les supports d’aide à la décision de couverture. Le calcul utilise des scénarios prévisionnels (progressifs) dits à taux
constants, « des économistes de Natexis Banques Populaires »,
Le risque de taux « déduits de la courbe des taux », « de baisse des taux »,
« de hausse des taux », et « d’inversion des taux ».
Les taux d’intérêt à court terme n’ont cessé de croître en 2006 à
la suite des quatre hausses des taux directeurs de la BCE. Les taux La marge d’intérêt doit être supérieure, pour chacune des quatre
longs ont cru avec un mouvement de moindre amplitude et de années étudiées à la marge d’intérêt de l’année précédente affectée
façon peu rectiligne. d’un coefficient multiplicateur.
Cette hausse des taux longs est a priori favorable au Groupe en Le nouveau référentiel a arrêté le 26 octobre 2006 un système
vision dynamique. Mais, plus que cette hausse globale des taux de limites homogènes pour l’ensemble des Banques et du Groupe
d’intérêt, l’aplatissement de la courbe est ce qui a pesé et qui risque qui sera mis en application le 31 mars 2007.
de peser le plus encore. Ainsi, le spread entre le taux Euribor 3 mois

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 125


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

La limite d’impasse statique est de 7 % de l’actif taux fixe pur de Pour la réalisation de ces tests rétrospectifs, les éléments couverts
départ de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de sont matérialisés par :
5 % pour le Groupe. Pour les Banques, la limite d’impasse est de 10 %
■ un actif ou passif hypothétique qui permet d’isoler la(les)
de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de 7 %.
composante(s) de risque couverte(s), dans le cas d’une couverture
En vision dynamique pour le taux, en hausse et baisse de 100 bp de juste valeur ;
de l’ensemble des taux sur le scénario central, la limite de sensibilité
■ un dérivé hypothétique représentatif de la couverture parfaite
de la marge d’intérêt est de 5 % pour la première année et de 7 %
de ces éléments couverts, dans le cas d’une couverture de flux
pour la deuxième année. La limite de sensibilité de la marge d’intérêt
de trésorerie.
est de 7 % pour la première année et de 10,5 % pour la deuxième
année pour les Banques individuellement.
Les résultats des Banques Populaires
Les opérations de couverture Risque de taux. Une augmentation de la sensibilité de la marge
d’intérêt aux taux courts est observée en parallèle avec le maintien
La couverture de flux de trésorerie (cash flow hedge – CFH).
de celle aux taux longs.
La couverture de flux de trésorerie est utilisée par les entités du
Groupe pour figer, d’une part les flux futurs d’emprunts à taux En bilan dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt à des chocs
variable (majoritairement interbancaires) et d’émissions privées ou instantanés de taux courts, a cru à la hausse comme à la baisse. Ainsi,
publiques, et d’autre part les flux futurs de prêts à taux variable lors d’une hausse de 200 bp, la sensibilité de la marge d’intérêt de
(crédit commerciaux, prêts interbancaires). l’ensemble des Banques Populaires est de - 13 % (contre - 4 % en
mars 2006).
La justification de ce type de couverture s’appuie sur les échéanciers
des opérations à taux variable couvertes, qui peuvent tenir compte La sensibilité aux taux longs a légèrement augmenté, à la hausse
d’hypothèses de renouvellement des actifs ou passifs concernés. comme à la baisse, sur les quatre années d’analyse. Lors d’un
aplatissement de la courbe des taux, la marge d’intérêt se dégrade
La couverture de juste valeur (fair value hedge – FVH).
légèrement à - 14,6 % (- 8 % en septembre 2005). Sur l’horizon de
La couverture de juste valeur est utilisée par les entités du Groupe
quatre ans, les scénarios prévisionnels de hausse et d’inversion des
pour la couverture d’actifs à taux fixe (titres de placement et crédits)
taux sont les plus défavorables.
ou passifs à taux fixe (emprunts interbancaires, épargne clientèle à
terme, émissions privées ou publiques). En bilan constant, la sensibilité moyenne de la capacité bénéficiaire
sur les quatre années à une baisse globale des taux de 200 bp passe
Les tests d’efficacité. Tests prospectifs : pour la couver ture
de - 32 % à - 26,6 %. En cas d’évolution inversée des taux court et
d’un élément d’actif ou passif unitaire, le test prospectif consiste à
long terme, la dégradation s’élève à - 24 % contre - 10 % lors du
vérifier que les caractéristiques financières de l’élément couvert et
dernier reporting.
de l’instrument de couverture sont identiques.
L’impasse statique rapportée à l’actif résiduel, et telle que définie par
Dans le cas de la couverture d’un stock d’actifs ou de passifs, le test
l’actuel référentiel des risques financiers s’est très légèrement réduite.
prospectif passe par la construction, suivant le type de documentation
En terme de sensibilité, Natixis demeure exposé principalement à
retenu :
la hausse des taux à court terme.
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux variable
et de swaps emprunteurs taux fixe (CFH) ; La gestion de la liquidité
■ d’un échéancier de montants cumulés d’actifs à taux variable et Les limites sont exprimées en impasses rapportées à l’actif résiduel.
de swaps prêteurs taux fixe (CFH) ; Elles sont mesurées en bilan dynamique (intégrant les prévisions
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux fixe et de commerciales) et calculées en scénarios normal et de crise.
swaps prêteurs taux fixe (FVH). Un second indicateur est calculé par la sensibilité de la capacité
La couverture est reconnue si, pour chacune des bandes de maturité bénéficiaire à une hausse de 50 points de base du spread sur taux
de ces échéanciers, le montant nominal des éléments à couvrir est courts et mesuré sur une période de six mois en scénario normal
supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. sur bilan dynamique.

Tests rétrospectifs. Le test rétrospectif permet de s’assurer a Les indicateurs de liquidité montrent que le développement
posteriori, au minimum à chaque date d’arrêté, de l’efficacité de la commercial est maîtrisé, mieux même que par le passé. La
couverture. légère augmentation du coefficient d’emploi ressources montre
que l’accompagnement a été davantage géré par l’emprunt que
Lors de chaque test, les variations de valorisation pied de coupon des par l’accroissement des ressources clientèle. Toutes les banques
instruments dérivés de couverture, depuis la date d’arrêté précédent respectent les ratios réglementaires.
ou depuis la date de mise en place de la couverture, sont comparées
avec celles des éléments couverts sur la même période. Le rapport Comme pour le risque de taux, le Groupe s’est doté en octobre
de ces variations doit être compris entre 80 et 125 %. En dehors 2006, d’un nouveau système de limites homogène pour l’ensemble
de ces bornes, la relation de couverture n’est plus justifiable au sens des Banques et le Groupe. Ce système sera appliqué à compter
de la comptabilisation en normes IFRS. du 31 mars 2007.

126 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

Une limite d’impasse statique en liquidité est portée par une limite En matière de continuité d’activité, les travaux engagés depuis 2004
en ratio d’observation est de 90 % en pas annuel moyen jusqu’à la sous l’égide de la Banque Fédérale ont conduit à la rédaction d’un
cinquième année puis en pas quinquennal moyen pour le Groupe. guide méthodologique Groupe Phénix (Plan Homogène contre les
La limite en ratio d’observation est de 85 % en pas annuel moyen Événements Néfastes et Incidents Extrêmes) d’élaboration des Plans
jusqu’à la cinquième année puis en pas quinquennal moyen pour de Continuité d’Activité qui a été mis en œuvre par l’ensemble
chacune des Banques individuellement. des établissements. Désormais en phase de maintien en condition
opérationnelle, ces plans font l’objet d’exercices réguliers pilotés
par chaque établissement et suivis par le Responsable des Plans
Risques opérationnels de Continuité d’Activité (RPCA) Groupe. Un tableau de bord
permettant notamment d’apprécier l’efficacité des PCA est publié
La prévention et la surveillance des risques opérationnels reposent chaque semestre.
sur une méthodologie adoptée par le conseil d’administration de la
Banque Fédérale des Banques Populaires en 2005. La définition du
risque opérationnel correspond à celle édictée par les régulateurs : Assurances et couverture des risques
risque de per te due à une inadéquation ou à une défaillance
attribuable à des processus ou procédures, personnels, systèmes À l’instar des autres groupes bancaires, le Groupe Banque Populaire
internes ou à des événements extérieurs. couvre ses risques importants à l’aide de couvertures spécifiques
négociées auprès des assureurs et réassureurs.
La gestion des risques porte d’une part sur l’analyse des risques
prospectifs, d’autre part sur le recensement et le traitement des Le dispositif couvre les risques importants et majeurs du Groupe
pertes et des incidents avérés. L’utilisation de référentiels communs Banque Populaire. Ainsi, les polices souscrites visent les domaines de
pour la classification et l’évaluation des risques permet à la Banque la responsabilité civile professionnelle, de la responsabilité civile des
Fédérale d’exercer une surveillance sur base consolidée. mandataires sociaux, des fraudes et détournements dont il serait
victime et la plus grande part de l’infrastructure informatique et des
Pour analyser les risques prospectifs, chaque établissement du Groupe
immeubles ou sites importants du Groupe Banque Populaire tels les
a construit et tient à jour une cartographie des risques opérationnels
sièges sociaux et les centres informatiques ; polices auxquelles sont
auxquels son activité l’expose. Les travaux correspondants avaient
associées une garantie perte d’activités bancaires qui indemniserait les
été engagés en 2004 avec la définition des méthodes et des
pertes d’exploitation et une couverture des dommages immatériels
référentiels communs et poursuivis par la mise en œuvre de pilotes
éventuellement subis par chaque établissement.
en 2005. Ils ont abouti en 2006 à la constitution des cartographies
des risques opérationnels de l’ensemble des établissements du Ce programme a été souscrit auprès de compagnies d’assurances
Groupe. La démarche retenue est une approche par les processus, internationales à la solvabilité reconnue et indiscutable.
avec évaluation à dire d’expert. L’identification des événements
de risques est réalisée en s’appuyant sur l’inventaire détaillé des
Les risques juridiques
processus, classés selon des référentiels communs à l’ensemble du
Groupe. Les événements de risques sont évalués quantitativement Le Groupe Banque Populaire fait actuellement l’objet d’actions en
par les experts et rattachés à des référentiels de risques permettant responsabilité, en nombre limité.
la surveillance sur base consolidée et la comparaison des niveaux de
risques entre établissements du Groupe. En fonction de la politique Après examen et en fonction des connaissances qu’il a des procédures
de gestion des risques de chaque établissement, cette démarche en cours et de leurs éléments, le Groupe considère que ces lignes ne
détermine les actions de pilotage à entreprendre : mise en œuvre sont pas susceptibles d’affecter de façon significative ses résultats, non
de plans d’actions visant à réduire le niveau de risque, définition et plus que sa structure financière ; leurs conséquences éventuelles qui
suivi d’indicateurs de risques. ont donné lieu à un provisionnement raisonnable ont été intégrées
dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2006.
Ce dispositif est complété par la gestion des incidents et des pertes
avérées. Les informations sur les pertes survenues depuis janvier Il en va de même en matière fiscale.
2005 sont systématiquement collectées et insérées dans une base de
Le Groupe Banque Populaire n’est dépendant à l’égard d’aucun
données centralisée gérée par le département Risques opérationnels
brevet ou licence et d’aucun contrat d’approvisionnement industriel,
de la Banque Fédérale. Ces données viennent compléter les données
commercial et financier.
prospectives issues des cartographies et permettent aux experts
d’affiner leurs évaluations le cas échéant.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 127


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

La rémunération des mandataires sociaux

La fonction d’organe central du Groupe Banque Populaire est exercée par la Banque Fédérale des Banques Populaires, les informations ci-après
détaillent, à ce titre, la rémunération de ses mandataires sociaux.

Rémunérations et avantages de toutes natures versés à chaque mandataire social, durant


l’exercice, par la Banque Fédérale des Banques Populaires et par toutes sociétés contrôlées
par la Banque Fédérale des Banques Populaires
La rémunération globale brute des mandataires sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires comprend une partie fixe et une partie
variable.
Le montant de la rémunération fixe de M. Dupont est resté inchangé depuis 2000 et celui de M. Goudard depuis 2003 :

2006
Au titre des sociétés contrôlées
Au titre de la BFBP par la BFBP
Rémunération
en euros Fixe Variable Fixe Variable totale
M. Philippe Dupont 224 427 200 000 263 000 200 000 887 427
M. Michel Goudard 290 000 340 000 - - 630 000
M. Bruno Mettling * 290 510 330 000 - - 620 510
* M. Mettling est Directeur général délégué et mandataire social depuis le 1er juillet 2006.

2005
Au titre des sociétés contrôlées
Au titre de la BFBP par la BFBP
Médailles du Rémunération
en euros Fixe Variable travail Fixe Variable totale
M. Philippe Dupont 224 427 75 000 - 263 000 75 000 637 427
M. Michel Goudard 290 000 90 000 22 308 - - 402 308

2004
Au titre des sociétés contrôlées
Au titre de la BFBP par la BFBP
Rémunération
en euros Fixe Variable Fixe Variable totale
M. Philippe Dupont 224 427 75 000 263 000 75 000 637 427
M. Michel Goudard 290 345 90 000 - - 380 345
M. Jean-Paul Dubus * 250 598 60 000 - - 310 598
* M. Dubus a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 31 décembre 2004.

Les indemnités de fonction et avantages en nature des mandataires Au titre des sociétés contrôlées par la Banque Fédérale des Banques
sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, correspondent Populaires, M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling ne bénéficient
au logement et à la voiture de fonction dont bénéficie M. Dupont. En d’aucune indemnité de fonction ou d’avantages en nature.
outre, M. Dupont perçoit une indemnité forfaitaire liée à ses fonctions
de Président-Directeur Général. MM. Goudard et Mettling disposent
d’une voiture de fonction et perçoivent une indemnité de logement.

128 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

Au titre de la Banque Fédérale des Banques Populaires, les indemnités de fonction et avantages en nature (base fiscale), dont bénéficient les
mandataires sociaux, sont les suivants :

en euros 2006 2005 2004


M. Philippe Dupont 62 856 63 868 61 853
M. Michel Goudard 46 363 11 437  ***
15 921
M. Bruno Mettling * 45 931 -
M. Jean-Paul Dubus ** - - 14 656
* M. Mettling est Directeur général délégué et mandataire social depuis le 1er juillet 2006.
** M. Dubus a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 31 décembre 2004.
*** En outre, une indemnité de logement de 17 500 euros a été versée en 2005.

Jetons de présence Au titre de leurs mandats dans la Banque Fédérale des Banques
Populaires, la somme des jetons de présences au titre de l’année
La Banque Fédérale des Banques Populaires accorde, sous forme de 2005 et versée en 2006 s’est élevée à 209 934 euros, les bénéficiaires
jetons de présence, une rémunération aux membres de son conseil sont indiqués dans le tableau ci-après.
d’administration, qui ne comprend qu’une part variable liée à la présence
Par ailleurs, les mandataires sociaux de la Banque Fédérale des
effective des membres aux conseils d’administration et aux conseils
Banques Populaires bénéficient de jetons de présence au titre
spécialisés du conseil d’administration. Pour les séances de l’exercice
de leurs mandats aux conseils d’administration, aux conseils de
2006, la rémunération, par séance et par personne, au titre :
surveillance et aux conseils spécialisés de sociétés contrôlées par
■ du conseil d’administration est de 823 euros ; la Banque Fédérale des Banques Populaires. Le montant versé au
■ des Comités spécialisés du Conseil est la suivante : titre de l’année 2006 est de 236 620 euros, les bénéficiaires sont
indiqués dans le tableau ci-après.
■ Comité d’Audit et des Risques Groupe (CARG) : 762 euros ;
■ Comité des Comptes : 762 euros ;
■ Comité des Rémunérations : 762 euros.

Montants des jetons de présence versés Montants des jetons de présence versés en 2006 *
Administrateurs de la BFBP en 2006 * par la BFBP (en euros) par des sociétés contrôlées par la BFBP (en euros)
Président Dupont 11 024 11 285
M. Brevard 9 646 11 285
M. Castagne 11 024 -
M. Clavaud 3 419 -
M. Clochet 12 696 6 405
M. Comas 12 909 30 030
M. Cordel 12 854 30 945
M. Desvergnes 12 696 12 200
M. Delourmel 5 512 -
M. Detilleux 9 646 -
M. Duquesne 11 024 7 015
M. Gentili 11 024 28 200
M. Gevin - 7 320
M. Hausler ** - -
M. Jeannin 11 024 8 235
M.  De la Porte du Theil 16 329 34 115
M. Moutte ** - -
M. Nalpas 15 957 7 320
M. Noblet 11 024 -
M. Du Payrat ** - -
M. Thibaud 15 294 7 320
M. Tourret 16 832 34 945
Total 209 934 236 620
* En application de la loi NRE du 15 mai 2001, ne figurent dans ce tableau que les jetons de présence versés durant l’exercice 2006. Pour la Banque Fédérale des Banques Populaires,
elles correspondent aux jetons de présence au titre des conseils d’administration et des conseils spécialisés de l’année 2005, pour les autres sociétés contrôlées par la Banque Fédérale
des Banques Populaires, elles correspondent aux jetons de présence des conseils d’administrations, des conseils de surveillance et des Conseils spécialisés de l’année 2006.
** Membres du conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires au cours de l’année 2006, M. Haussler, M. Moutte et M. du Payrat n’ont perçu aucun
jeton de présence en 2006.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 129


5 Éléments financiers 2006
Rapport de Gestion

M. Goudard, en qualité de Censeur au conseil d’administration À ce titre, le montant cumulé de l’ensemble des pensions de retraite
de Natexis Banques Populaires jusqu’au 17 novembre 2006, puis, versées au dirigeant ne peut excéder 70 % puis 60 %, à partir de
en qualité de membre du Comité d’audit de Natixis, a perçu, au 70 ans, des revenus de la période d’activité, ces derniers étant limités à
titre de l’année 2006, des jetons de présence pour un montant de un plafond maximum de 335 000 euros. Cette garantie a été ramenée,
16 285 euros. pour les cadres dirigeants nommés après le 1er juillet 2004, à 50 %.
M. Mettling, en qualité de membre du Conseil de surveillance et du Il est précisé que ce régime a été institué avant le 1er mai 2005, soit
Comité des rémunérations de Natixis, a perçu, au titre de l’année avant l’entrée en vigueur de la loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005.
2006, des jetons de présence pour un montant de 20 000 euros.
Ce régime s’applique à M. Dupont à la fois au titre de ses fonctions
exercées à la Banque Fédérale des Banques Populaires et au titre
Avantages postérieurs à l’emploi de celles exercées chez Natixis.

M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling bénéficient, au titre des Indemnités de cessation d’activité


avantages postérieurs à l’emploi, du régime général de retraite
de la Sécurité sociale et des régimes complémentaires de En cas de cessation anticipée de fonction d’un mandataire social (sauf
l’ARRCO et l’AGIRC. Par ailleurs, en tant que mandataires sociaux, cas de faute grave), il est prévu, au niveau du Groupe Banque Populaire,
M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling bénéficient des deux régimes le versement d’une indemnité égale à une année de rémunération,
complémentaires suivants : à laquelle s’ajoute un douzième de la rémunération annuelle par
année de service dans le Groupe, et éventuellement un douzième
Garanties de retraite de la même rémunération par année d’exercice de la fonction de
directeur général. Le montant maximum de l’indemnité est limité à
M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling bénéficient du régime quarante-deux douzièmes de la rémunération annuelle.
collectif de retraite complémentaire dont relèvent l’ensemble des
Directeurs Généraux du Groupe Banque Populaire dans le cadre Le départ en retraite ou en préretraite donne lieu au paiement d’une
des dispositions du statut attaché à cette catégorie. indemnité égale à un quarantième de la rémunération annuelle par
année de service dans le Groupe Banque Populaire, plafonnée à
quarante quarantièmes de cette rémunération.

Options de souscription ou d’achat d’actions consenties à chaque mandataire social et options


levées par ces derniers
Il n’existe pas à ce jour de plans d’options de souscription ou d’achat d’actions Banque Fédérale des Banques Populaires.
En revanche, il existe un plan d’options de souscription d’actions Natixis dont ils sont bénéficiaires au titre du mandat qu’ils exercent dans
la Banque Fédérale des Banques Populaires et du mandat qu’ils exercent dans les sociétés contrôlées par la Banque Fédérale des Banques
Populaires.
À la création de Natixis, sur décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire de Natixis du 17 novembre 2006, le nominal des actions a été
divisé par dix, le nombre d’options attribuées, a été consécutivement, multiplié par dix à cette même date.
Les options attribuées aux mandataires sociaux en vie à fin 2006 sont les suivantes :

Nombre d’options
Caractéristiques du plan attribuées
Options de souscription Au Au titre du
d’actions de Natixis Date de Prix titre du mandat dans Nombre
consentie aux départ Date d’exercice mandat les sociétés Nombre d’options
mandataires sociaux de d’exercice d’expiration dans la contrôlées d’options en vie à fin
la BFBP Plan numéro des options des options (en euros) BFBP par la BFBP exercées 2006
M. Philippe Dupont N°10–CA 20/11/02 10/09/2006 09/09/2009 7,25 55 000 55 000 - 110 000
N°11–CA 10/09/03 10/09/2007 09/09/2010 8,33 60 000 60 000 - 120 000
N°12–CA 17/11/04 17/11/2008 16/11/2011 8,91 60 000 65 000 - 125 000
N°13–CA 15/11/05 15/11/2009 14/11/2012 11,92 70 000 70 000 - 140 000
M. Michel Goudard N°10–CA 20/11/02 11/09/2006 11/09/2009 7,25 42 000 - - 42 000
N°11–CA 10/09/03 10/09/2007 10/09/2010 8,33 42 000 - - 42 000
N°12–CA 17/11/04 17/11/2008 17/11/2011 8,91 50 000 - - 50 000
N°13–CA 15/11/05 15/11/2009 14/11/2012 11,92 60 000 - - 60 000
M. Bruno Mettling * N°13–CA 15/11/05 15/11/2009 14/11/2012 11,92 50 000 - - 50 000
* M. Mettling est Directeur Général Délégué et mandataire social depuis le 1er juillet 2006.

130 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport de Gestion

Informations complémentaires

Marché des titres de Natixis

➤ Places de cotation
Les actions Natixis se négocient sur l’Eurolist d’Euronext Paris (compartiment A) et sont éligibles au SRD (Code ISIN : FR0000120685).
Le titre Natixis figure dans les indices SBF 120, SBF 250 et, depuis le 1er mars 2007, dans l’indice CAC Next20.

Marché de l’action

Évolution des cours moyens mensuels et du nombre de titres négociés depuis septembre 2005

Nombre de titres
Année Mois Cours moyen Cours le plus haut Cours le plus bas négociés Capitaux négociés

en euros en milliers d’euros

2005 Septembre 120,60 126,50 112,60 540 474 65 946


Octobre 124,81 127,00 121,80 441 410 55 267
Novembre 129,87 139,60 125,00 448 349 58 915
Décembre 138,60 140,80 137,00 342 008 47 611
2006 Janvier 142,96 159,00 138,10 421 537 61 011
Février 158,37 180,00 141,20 455 114 74 193
Mars 201,30 229,50 172,90 1 357 748 281 360
Avril 215,25 225,80 207,00 691 857 150 441
Mai 198,07 216,70 170,00 1 279 042 249 568
Juin 183,89 205,60 173,00 972 295 179 330
Juillet 185,06 192,80 175,00 878 730 163 134
Août 197,12 205,00 190,50 444 817 87 668
Septembre 206,10 225,00 194,50 670 959 139 127
Octobre 223,07 237,70 213,00 1 120 629 250 741
Division du nominal par dix le 17 novembre 2006
Novembre 21,42 22,78 20,25 5 987 035 308 719
Décembre 21,20 21,92 19,55 189 516 752 3 802 902
2007 Janvier 22,17 23,19 21,25 40 437 887 901 243
Février 21,58 22,24 19,75 29 638 961 637 964

Une enquête administrative a été ouverte le 28 novembre 2005 visites domiciliaires dans les locaux de Natexis Banques Populaires et
par le Secrétaire général de l’Autorité des Marchés Financiers(AMF) de la Banque Fédérale des Banques Populaires. Depuis cette date, à
concernant le marché du titre Natexis Banques Populaires à compter la connaissance du Groupe Banque Populaire, aucune suite n’a été
du 1er juillet 2004. Les investigations menées par l’AMF dans le cadre donnée à cette enquête ouverte par l’AMF.
de cette enquête ont conduit, le 22 février 2006, à des opérations de

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 131


5 Éléments financiers 2006
Évolutions récentes et perspectives

" Évolutions récentes et perspectives


L’acquisition de Foncia

Le 13 janvier 2007, le Groupe Banque Populaire a annoncé la Conformément à la réglementation, le Groupe Banque Populaire
signature d’un protocole d’accord avec M. Jacky Lorenzetti et le a déposé, le 3 avril 2007, une garantie de cours sur les actions qu’il
holding familial SEIP portant sur l’acquisition de 60,93 % de Foncia, ne détient pas encore, à un prix identique à celui de l’acquisition,
leader des services immobiliers résidentiels. L’acquisition de Foncia soit 40 euros par action.
a été finalisée le 3 avril, au prix de 40 euros par action.
Le conseil de surveillance de Foncia a été recomposé pour refléter
Conformément au protocole, la cession du bloc de contrôle était la nouvelle répartition du capital de la Société. Bruno Mettling,
subordonnée à la réalisation de certaines conditions suspensives Directeur général délégué de la Banque Fédérale des Banques
dont principalement l’autorisation des autorités compétentes en Populaires a été nommé Président.
matière de contrôle des concentrations. Les autorisations des
autorités allemande et française ont été respectivement obtenues
les 2 et 26 mars 2007.

Un véritable relais de croissance pour le Groupe Banque Populaire

Le rapprochement avec Foncia, le leader français des services Le Groupe Banque Populaire et Foncia partagent une vision commune
immobiliers résidentiels (administration de biens, gestion locative des métiers de la banque et des services à l’immobilier en inscrivant
et transaction immobilière), s’inscrit pleinement dans la stratégie de la relation durable avec le client au cœur de leur stratégie, visant à
développement de l’offre de services du Groupe Banque Populaire. répondre au spectre le plus large possible de leurs besoins.
Véritable relais de croissance au sein de la banque de détail, Foncia va
M. Jacky Lorenzetti continue de diriger Foncia en qualité de Président
permettre au Groupe Banque Populaire d’élargir et de fidéliser son
du Directoire et conserve de l’ordre de 10 % de la participation
portefeuille de clients en proposant des prestations de bancassurance
actuellement détenue, soit environ 7 % du capital de Foncia,
aux clients de Foncia.
confirmant ainsi sa confiance et son implication dans le projet
Le Groupe Banque Populaire s’implante ainsi sur un secteur en pleine de rapprochement. M. Jacky Lorenzetti et la Banque Fédérale des
croissance et moins sensible que d’autres secteurs de l’immobilier aux Banques Populaires ont ainsi conclu un pacte d’actionnaires lors de
cycles économiques. Foncia constitue le socle de ce nouveau pôle la réalisation de la cession.
immobilier en lui apportant une expertise et un professionnalisme
En collaboration avec le management et l’ensemble des salariés de
reconnus ainsi qu’une forte capacité d’innovation au service de plus
Foncia et de ses filiales, la Banque Fédérale des Banques Populaires
d’un million de clients autour d’une marque bénéficiant d’une forte
a l’intention de poursuivre les principales orientations stratégiques
notoriété.
mises en œuvre par Foncia afin de renforcer sa position de leader
Grâce à cette opération, Foncia dispose d’un partenaire lui permettant français des services immobiliers résidentiels et de favoriser son
de poursuivre et d’accélérer encore son développement commercial développement, notamment à l’international.
par l’accès au réseau d’un puissant groupe bancaire, ainsi que d’une
gamme de produits particulièrement complémentaires à son activité.
En outre, le Groupe Banque Populaire offrira à Foncia les moyens de
poursuivre son développement notamment à l’international.

132 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Évolutions récentes et perspectives

La double affiliation de Natixis

Le 2 avril 2007, Philippe Dupont, Président-Directeur général de dans sa séance du 30 mars, est établie dans le prolongement de la
la Banque Fédérale des Banques Populaires et Charles Milhaud, création de Natixis le 17 novembre dernier, et conformément aux
Président du Directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, engagements pris.
ont signé la convention par laquelle, en leur qualité d’organe central,
Cette double affiliation s’inscrit dans le cadre de l’article L. 511-31
la CNCE et la BFBP affilient Natixis.
du Code monétaire et financier. Elle permet à Natixis de bénéficier
Cette convention, qui a reçu l’approbation du Comité des des systèmes de garantie et de solidarité respectifs des groupes
établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

Poursuivre la mise en œuvre du Plan Stratégique Groupe

Dans un environnement plus contraint dans la banque de ■ L’enrichissement et l’optimisation du portefeuille d’activités ainsi
détail, le Groupe Banque Populaire poursuivra sa dynamique de que le renforcement de l’efficacité de la capacité de distribution
développement selon le Plan Stratégique Groupe bâti autour de pour favoriser la politique de conquête et d’équipement ;
cinq axes majeurs :
■ Une politique de croissance externe ciblée pour se renforcer sur
■ La poursuite d’une politique de conquête pour conforter les certains métiers prioritaires et accélérer l’internationalisation du
positions sur le marché français ; Groupe ;
■ L’optimisation des efforts de fidélisation et d’équipement dans un ■ La mobilisation de toutes les ressources et l’évolution de
double objectif de satisfaire les clients et de continuer à dégager l’organisation au service des objectifs stratégiques.
des niveaux de rentabilité suffisants pour financer les efforts de
Avec 20,4 milliards d’euros de fonds propres, le Groupe dispose de
conquête et de développement ;
la solidité financière nécessaire à son développement, en cohérence
avec sa stratégie.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 133


5 Éléments financiers 2006
États financiers consolidés au 31 décembre 2006

" États financiers consolidés


au 31 décembre 2006

Bilan consolidé actif

31 décembre 31 décembre 31 décembre 1er janvier


En millions d’euros Notes 2006 2005 proforma (1) 2005 (1) 2005 (2)

Caisse, Banques Centrales, CCP 3 175 3 023 3 129 3 359


Actifs à la juste valeur par le résultat V.1.2 69 601 59 717 33 325 31 874
Instruments dérivés de couverture V.2 400 351 279 571
Actifs financiers disponibles à la vente V.3 21 590 21 193 29 920 28 837
Prêts et créances sur établissements de crédit V.4.3 48 491 51 931 55 744 39 543
Prêts et créances sur la clientèle V.4.4 141 904 124 615 146 604 129 472
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux 1 1 1
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance V.5 2 370 2 380 6 899 5 748
Actifs d’impôts courant 212 28
Actifs d’impôts différés V.6 635 613 682 767
Comptes de régularisation et actifs divers V.7 10 730 14 902 8 152 6 621
Actifs non courants destinés à être cédé 13
Participations dans les entreprises mises en
équivalence VI.8 1 941 1 811 248 93
Immeubles de placement V.8 540 500 1 154 1 055
Immobilisations corporelles V.9.1 1 600 1 536 1 702 1 772
Immobilisations incorporelles V.9.1 260 223 286 234
Écart d’acquisition V.10 1 844 2 013 586 556
Total actif 305 307 284 837 288 711 250 501
Commentaires
(1) La méthode d’élaboration des comptes proforma 2005 est présentée en note I.5.1. La transition entre le bilan statutaire (publié) et le bilan proforma est présentée
en note I.5.3.
(2) Les comptes au 1er janvier 2005 sont les premiers états financiers présentés conformément au référentiel IFRS tels qu’adoptés dans l’Union européenne est
applicable à cette date.

134 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
États financiers consolidés au 31 décembre 2006

Bilan consolidé passif

31 décembre 31 décembre 31 décembre 1er janvier


En millions d’euros Notes 2006 2005 proforma (1) 2005 (1) 2005 (2)

Banques centrales, CCP 229 146 416 29


Passifs financiers à la juste valeur par résultat V.1.3 49 812 47 426 6 758 7 237
Instruments dérivés de couverture V.2 289 454 474 767
Dettes envers les établissements de crédit V.11.1 65 760 55 271 61 277 44 984
Dettes envers la clientèle V.11.2 102 827 100 717 104 483 97 878
Dettes représentées par un titre V.12 33 148 29 691 49 090 41 538
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux 13 22 6
Passifs d’impôt courant 281 112 156 130
Passifs d’impôts différés V.6 312 291 536 548
Compte de régularisation et passifs divers V.7 10 931 11 330 12 517 10 769
Dettes sur actifs destinés à être cédés
Provisions techniques des contrats d’assurance V.13 14 408 12 968 29 677 26 422
Provisions pour risques & charges V.14.2 1 586 1 723 1 922 1 876
Dettes subordonnées V.15 5 634 5 989 6 404 5 385
Capitaux propres part du Groupe 19 610 18 308 13 699 11 684
− Capital et réserves liées 11 621 11 115 8 383 7 709
− Réserves consolidées 3 807 5 058 3 180 2 334
− Gains ou pertes latents ou différés 850 648 614 446
− Résultat de l’exercice 3 332 1 487 1 522 1 195
Intérêts minoritaires 467 389 1 301 1 249
Total passif 305 307 284 837 288 711 250 501
Commentaires
(1) La méthode d’élaboration des comptes proforma 2005 est présentée en note I.5.1. La transition entre le bilan statutaire (publié) et le bilan proforma est présentée
en note I.5.3.
(2) Les comptes au 1er janvier 2005 sont les premiers états financiers présentés conformément au référentiel IFRS tels qu’adoptés dans l’Union européenne est
applicable à cette date.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 135


5 Éléments financiers 2006
États financiers consolidés au 31 décembre 2006

Compte de résultat consolidé

31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 31 décembre 31 décembre 2004


En millions d’euros Notes proforma (1) proforma (2) 2006 (1) 2005 (2) IFRS 2004 (3)

Intérêts et produits assimilés VI.1 11 653 9 879 13 288 11 539 10 440


Intérêts et charges assimilés VI.1 (8 089) (6 350) (9 359) (7 126) (6 176)
Commissions (produits) VI.2 3 729 3 253 3 822 3 157 3 024
Commissions (charges) VI.2 (835) (749) (1 051) (784) (701)
Gains ou pertes nets sur instruments
financiers en juste valeur par résultat VI.3 1 031 781 924 841 409
Gains ou pertes nets sur actifs financiers
disponibles à la vente VI.4 200 295 259 461 187
Produits des autres activités VI.5 3 191 2 769 6 755 5 794 4 872
Charges des autres activités VI.5 (2 797) (2 597) (5 598) (5 640) (4 410)
Produit net bancaire 8 083 7 281 9 040 8 242 7 646
Charges générales d’exploitation VI.6 (5 028) (4 516) (5 673) (5 084) (4 805)
Dotations aux amortissements et
aux provisions pour dépréciation des
immobilisations incorporelles et corporelles (305) (276) (335) (306) (300)
Résultat brut d’exploitation 2 750 2 489 3 032 2 852 2 541
Coût du risque VI.7 (308) (389) (370) (436) (477)
Résultat net d’exploitation 2 442 2 100 2 662 2 416 2 064
Quote-part dans le résultat des entreprises
mise en équivalence VI.8 148 117 37 15 7
Gains ou pertes sur autres actifs VI.9 3 51 1 688 116 6
Variation des écarts d’acquisition VI.10 (1) 2 3 (43)
Résultat avant impôts 2 592 2 270 4 387 2 551 2 034
Impôts sur les bénéfices VI.11 (841) (750) (858) (855) (736)
Résultat net 1 751 1 520 3 529 1 696 1 298
Intérêts minoritaires (51) (33) (197) (174) (103)
Résultat net – part du Groupe 1 700 1 487 3 332 1 522 1 195
Commentaires
(1) La méthode d’élaboration des comptes proforma 2006 est présentée en note I.5.1. La transition entre le résultat statutaire (publié) et le résultat proforma est
présentée en note I.5.4.
(2) La méthode d’élaboration des comptes proforma 2005 est présentée en note I.5.1. La transition entre le résultat statutaire (publié) et le résultat proforma est
présentée en note I.5.2.
(3) IFRS 2004 : les comptes au 31 décembre 2004 ont été élaborés sur la base du référentiel IFRS à l’exception des dispositions des normes IAS 32, IAS 39 et
IFRS 4.

136 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
États financiers consolidés au 31 décembre 2006

Tableau des flux de trésorerie nette

En millions d’euros 31 décembre 2006 31 décembre 2005 1er janvier 2005

Résultat avant impôts 4 387 2 551 2 034


+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et
incorporelles 338 306 310
+/- Dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations (54) (9) 35
+/- Dotations nettes aux autres provisions (y compris provisions techniques
d’assurance) 3 177 2 953 1 720
+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés MEE (36) (15) (7)
+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement (453) (414) (194)
+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement 0 0 0
+/- Autres mouvements (53) (79) 434
= Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant
impôts et des autres ajustements 2 920 2 743 2 298
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 10 652 1 168 8 734
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle (14 790) (10 426) (10 874)
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (1 424) 1 340 1 472
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers (3 062) 3 486 4 203
- Impôts versés (945) (868) (633)
= Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des
activités opérationnelles (9 570) (5 299) 2 901
Total flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A) (2 263) (6) 7 232
+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 153 (1 841) (2 445)
+/- Flux liés aux immeubles de placement (92) (159) 19
+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (396) (209) (488)
Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B) (335) (2 209) (2 913)
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 2 706 69 (22)
+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (231) 1 148 (1 624)
Total flux net de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 2 474 1 217 (1 646)
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et  équivalent de
trésorerie (D) (44) 117 (38)
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et  des
équivalents de trésorerie (A + B + C + D) (168) (880) 2 635
Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles (A) (2 263) (6) 7 232
Flux de trésorerie nets provenant des activités d’investissement (B) (335) (2 209) (2 913)
Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (C) 2 474 1 217 (1 646)
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent
de trésorerie (D) (44) 117 (38)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 509 1 390 (1 245)
Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif) 2 713 3 329 1 735
Comptes et prêts à vue auprès des établissements de crédit (2 203) (1 939) (2 980)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 341 509 1 390
Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif) 2 939 2 713 3 329
Comptes et prêts à vue auprès des établissements de crédit (2 599) (2 203) (1 939)
Variation de la trésorerie nette (168) (880) 2 634

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 137


5 Éléments financiers 2006
États financiers consolidés au 31 décembre 2006

Tableau de passage des capitaux propres du 31 décembre 2004


au 31 décembre 2006

Capital et réserves liées

Éliminations
Réserves des titres Liés aux
liées au auto- Réserves écarts de Liés à la
en millions d’euros Capital capital détenus consolidées conversion réévaluation
Capitaux propres consolidés
au 31 décembre 2004 – en normes IFRS  2004 [1] 3 033 4 669 0 2 847 (41) 0
Incidence de l’adoption des normes IFRS EU applicables
au 1er janvier 2005 [1] [2] 7 (512) 2
Affectation du résultat de l’exercice 2004 259 936
Capitaux propres consolidés
au 1er janvier 2005 après affectation 3 033 4 935 0 3 271 (39) 0
Mouvements liés aux relations avec les  actionnaires
Augmentation de capital 226 (15)
Opérations résultant de plans de paiements en actions [3] 4
Distribution (98)
Gains ou pertes latents de l’exercice 2005
Effet de la variation de valeur des instruments financiers
Effet de la variation des parités monétaires 80
Effets des acquisitions et des cessions
sur les intérêts minoritaires
Adossement Caisses du Crédit Maritime [4] 180 18 24
Autres variations de périmètre [5]
Résultat de l’exercice 2005
Autres variations [6] 6 (21) 0
Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2005 3 439 4 944 0 3 180 41
Affectation du résultat de l’exercice 2005 384
Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2006 3 439 5 328 0 4 318 41 0
Mouvements liés aux relations avec les actionnaires
Augmentation de capital 766 2 086
Opérations résultant de plans de paiements en actions [3] 5
Distribution (101)
Gains ou pertes latents de l’exercice 2006
Effet de la variation de valeur des instruments financiers 0
Effet de la variation des parités monétaires (34)
Effets des acquisitions et des cessions sur les intérêts minoritaires
Modification de la méthode de consolidation
de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires [7]
Autres variations de périmètre
Résultat au 31 décembre 2006 [7]
Autres variations
Modification de la méthode de consolidation
de l’ex sous-groupe Natexis Banques Populaires [7]
Apport des filiales du Groupe Caisses d’Épargne à Natixis [8] (344) 89
Débouclage du plan d’épargne Groupe (Alizé Levier) [9] (41)
Autres [10] (29)
Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2006 4 205 7 414 0 3 807 96

138 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
États financiers consolidés au 31 décembre 2006

Gains ou pertes latents


Variations de valeurs des instruments financiers
nets d’impôts différés
Actifs disponibles Instruments de dérivés Résultat net Intérêts
à la vente de couverture part du Groupe Capitaux propres Groupe minoritaires Capitaux propres totaux

0 0 1 195 11 703 1 779 13 482

344 140 (19) (530) (549)


(1 195) 0

344 140 0 11 684 1 249 12 933

211 211
4 4
(98) (43) (141)

156 (77) 79 28 107


80 22 102

(3) 219 (219) 0


0 98 98
1 522 1 522 166 1 688
10 3 (2) (2)
507 66 1 522 13 699 1 301 15 000
(1 522)
507 66 0 13 699 1 301 15 000

2 852 2 852
5 5
(101) (50) (151)

24 (26) (2) (28) (31)


(34) (61)

0 (931) (931)
0 4 4
3 332 3 332 198 3 530

(133) 39 (94) (94)


256 0 0
(41) (41)
17 5 (7) 0 (7)
670 84 3 332 19 610 467 20 077

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 139


5 Éléments financiers 2006
États financiers consolidés au 31 décembre 2006

[1] Terminologie :
IFRS 2004 : référentiel IFRS à l’exception des dispositions des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4.
IFRS EU : référentiel IFRS repris par un ensemble de règlements européens.
[2] Incidence de l’adoption des normes IFRS applicables en 2005 (IFRS EU).
[3] Opérations résultant de plans de paiements en actions au cours de l’exercice 2005 et 2006 :
La norme IFRS 2 assimile les plans d’options de souscription d’actions octroyés aux salariés à un coût pour l’entreprise et requiert en conséquence de constater
en charges la valeur des options attribuées en contrepartie des services rendus. L’impact en réserves, en contrepartie du résultat est de 3,5 millions d’euros
en 2005 (dont 2 millions d’euros revenant au Groupe) et 5 millions d’euros en 2006 (dont 3 millions d’euros revenant au Groupe).
Effet des acquisitions et des cessions sur les intérêts minoritaires au cours de l’exercice 2005 :
[4] Adossement du Crédit Maritime Mutuel : dans le cadre de l’adossement des Caisses du Crédit Maritime aux Banques Populaires Régionales ces dernières ont
souscrit, au cours du 1er semestre 2005 aux augmentations de capital réservées lancées par les Caisses de Crédit Maritime Mutuel (ce qui porte le taux de
participation des Banques Populaires régionales dans les Caisses à un taux entre 20 % et 22 % selon les Caisses). Après accord de la Commission bancaire fin
2005, les Caisses du Crédit Maritime Mutuel ont été intégrées à l’entité consolidante. S’agissant d’une opération de restructuration interne, la variation des intérêts
minoritaires résultant de l’opération d’adossement trouve sa contrepartie dans la variation des réserves consolidées (soit 219 millions d’euros) sans impact
sur le résultat.
[5] Autres variations de périmètre :
L’augmentation des intérêts minoritaires s’explique principalement par l’impact de la dilution nette du taux de détention dans Natexis Banques Populaires :
- + 57 millions d’euros suite à la diminution nette du taux de détention dans Natexis Banques Populaire (- 1,33 %) consécutive à des cessions de titres Natexis
Banques Populaires sur le marché ;
- + 41 millions d’euros suite à la diminution nette du taux de détention dans Natexis Banques Populaires (- 0,83 %) consécutive aux levées de stock-options
de la période, partiellement compensée par la variation des actions propres de l’exercice (+ 0,10 %).
[6] Autres variations de l’exercice 2005 :
Les autres variations correspondent principalement :
- à des corrections entre réserves consolidées (part du Groupe) et gains/pertes latents (part du Groupe) pour 14 millions d’euros ;
- dans le cadre de l’absorption par la Banque Populaire Val de France de sa filiale Sociep, les réserves de cette dernière sont transférées en prime d’émission (pour
6 millions d’euros).
[7] Opération Natixis : Modification de la méthode de consolidation de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires :
La perte du taux de détention du Groupe sur Natexis Banques Populaires consécutif, d’une part, à la cession, des titres au Groupe Caisse d’Épargne (- 34,4 %),
puis, d’autre part, à la cession des titres Natixis sur le marché (soit - 11,6 %) modifie le mode de consolidation de Natixis (de la méthode de l’intégration globale
à la méthode de l’intégration proportionnelle) et génère les impacts sur les capitaux propres totaux suivants :
- un impact de dilution sur le résultat et les réserves consolidés de Natexis Banques Populaires au 17 novembre de 1 750 millions d’euros, neutralisé dans
le résultat de l’exercice 2006 en « résultats sur actifs immobilisés » ;
- une diminution des pertes latentes nettes (après imposition différée) de - 94 millions d’euros dont - 133 millions d’euros sur les actifs disponibles à la vente et +
39 millions d’euros sur les instruments dérivés de couvertures ;
- une diminution des réserves minoritaires de - 931 millions d’euros.
|8] Opération Natixis : apport des filiales spécialisées du Groupe Caisse d’Épargne et du réseau des Caisses d’Épargne à Natixis :
L’apport des filiales spécialisées de financement et d’investissement du Groupe Caisse d’Épargne et du réseau des Caisses d’Épargne à Natixis, à l’occasion
de sa création le 17 novembre 2006, ne génère, après constatation par le Groupe des écarts d’acquisition, aucun impact sur les capitaux propres consolidés
– part du Groupe, à l’exception du reclassement entre les réserves consolidées et les gains latents pour 344 millions d’euros (net d’impôt différé).
[9] Débouclage du plan d’épargne Groupe (Alizé Levier) :
Le 31 mai 2001, Natexis Banques Populaires a lancé une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe Banque Populaire dans le cadre de la
mise en place d’un plan d’épargne Groupe, en application de la loi du 19 février 2001. Un fonds, le FCPE Alizé Levier, avait été constitué en vue de recueillir
les souscriptions des employés participant à l’augmentation de capital. L’analyse de l’opération a conduit le Groupe à intégrer le FCPE Alizé Levier au périmètre
de consolidation du Groupe. Le 1er juillet 2006, à l’issue du débouclage de l’opération, le solde des titres Natexis Banques Populaires détenu par le FCPE Alizé
Levier revient à la Banque Fédérale à la valeur liquidative du fonds (sur la base du cours du titre Natexis Banques Populaire au 1er semestre 2006). L’opération
ne modifie ni le pourcentage d’intérêt, ni le pourcentage de contrôle du Groupe sur Natexis Banques Populaires et se traduit par un reclassement interne de
titres. En conséquence, la variation de situation nette représentative de la quote-part de plus-value nette de l’opération revenant aux collaborateurs, soit - 40,7
millions d’euros, est maintenue dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2006.
[10] Autres variations de l’exercice 2006 :
Les autres variations correspondent principalement :
- pour 21 millions d’euros à un reclassement des capitaux propres – part du Groupe entre les réserves ;
- pour - 7 millions d’euros aux autres variations de l’exercice 2006, dont - 6 millions d’euros (net d’impôt différé) d’impact du changement d’estimation
des commissions assurance-emprunteurs devant être enregistrées par étalement sur la durée du prêt, et relatifs aux impacts IFRS 2004 d’ouverture au 1er janvier 2004.

140 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Sommaire DES NOTES ET ANNEXES CONSOLIDÉES

Note I
Faits marquants de l’exercice : la création de Natixis 142

Note II
Normes comptables appliquées 149

Note III
Principes et méthodes de consolidation 150

Note IV
Périmètre de consolidation 158

Note V 
Notes relatives au bilan 176

Note VI
Notes relatives au compte de résultat 207

Note VII
Exposition et gestion des risques 218

Note VIII
Frais de personnel, effectifs, rémunérations
et avantages consentis au personnel 227

Note IX
Informations sectorielles et géographiques 232

Note X
Engagements 239
Note XI
Parties liées 241

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 141


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

" Notes et annexes consolidées


Note I Faits marquants de l’exercice : la création de Natixis

L’exercice 2006 a été marqué par la création de Natixis, en date Postérieurement aux opérations décrites ci-dessus, la Caisse
du 17 novembre 2006, à l’issue d’un ensemble d’opérations ayant Nationale des Caisses d’Épargne et la Banque Fédérale des Banques
conduit à rapprocher certaines activités du Groupe Banque Populaire Populaires (par l’intermédiaire de la SNC Champion) ont procédé au
et du Groupe Caisses d’Épargne, tout en conservant l’indépendance placement sur le marché d’une partie des actions Natixis reçues en
des réseaux. rémunération des apports précités, conduisant à un accroissement
du flottant de Natixis dans le maintien d’une stricte parité des
par ticipations respectives de la Banque Fédérale des Banques
Populaires (directe et indirecte) et de la Caisse Nationale des Caisses
I.1 Opérations juridiques d’Épargne dans l’établissement. À la date d’arrêté du 31 décembre
2006, le flottant de Natixis représente 31 % du capital, le solde étant
La constitution de Natixis repose sur les détenu à parité par la Banque Fédérale des Banques Populaires et
principales opérations juridiques suivantes : la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.

■ L’apport par la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne de certaines Dans le cadre des opérations de rapprochement, la Banque Fédérale
de ses filiales et participations dans les métiers de la banque des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
d’investissement, de financement, et de services, ainsi qu’une partie ont conclu un Pacte d’Actionnaires d’une durée de dix ans dont
des Certificats Coopératifs d’Investissement émis depuis 2004 l’objet est de maintenir l’équilibre entre les deux groupes et d’assurer
par chaque Caisse d’Épargne et de Prévoyance (à l’exception des un soutien des actionnaires principaux pour le développement du
Caisses de Martinique et de Nouvelle-Calédonie) et représentant nouvel ensemble.
20 % de leur capital ; Le nouvel ensemble, Natixis, s’organise, dans les comptes du Groupe
■ L’apport par la SNC Champion, véhicule constitué par la Banque Banque Populaire, autour de six activités :
Fédérale des Banques Populaires et les Banques Populaires, du ■ la banque de financement et d’investissement ;
solde des Certificats Coopératifs d’Investissement des Caisses
d’Épargne non apportés par la Caisse Nationale des Caisses ■ la gestion d’actifs ;
d’Épargne et que la SNC Champion a préalablement acquis auprès ■ le capital investissement et la gestion privée ;
de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne de 1,23 % du capital
d’IXIS CIB, et de 4,63 % du capital d’IXIS AMG préalablement ■ les services ;
acquis auprès de San Paolo IMI (SPIMI). ■ le Poste client ;
Ces appor ts ont été rémunérés en titres Natixis émis à cette ■ la banque de détail au travers de la détention des Certificats
occasion. Coopératifs d’Investissement des Caisses d’Épargne.

L’organigramme suivant illustre la structure de détention de Natixis à l’issue de l’ensemble des opérations juridiques :

Caisses d'Épargne Banques Populaires

Caisse Nationale des Banque Fédérale des


Caisses d'Épargne Banques Populaires
20 % 20 %
(CCI) 34,44 % 34,44 % (CCI)

31 %

FLOTTANT

142 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

I.2 Impacts sur le taux de détention d’Épargne, sont consolidées par intégration propor tionnelle à
du Groupe dans Natixis compter de la date d’acquisition, soit le 17 novembre 2006, date
de création de Natixis.
Le taux de détention du Groupe Banque Populaire dans le nouvel
ensemble créé passe de 80,87 %, taux du Groupe dans Natexis ➤ Les Certificats Coopératifs d’Investissement
Banques Populaires au 31 décembre 2005, à 34,44 %, taux du ouvrant droit au capital des Caisses d’Épargne
Groupe dans Natixis au 31 décembre 2006. Cette évolution Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau groupe Natixis,
s’explique essentiellement par les événements successifs suivants : l’apport des Certificats Coopératifs d’Investissement des Caisses
d’Épargne confère à Natixis une influence notable sur les Caisses
Opérations d’apport d’Épargne. Les comptes de ces entités sont consolidés par mise en
Les opérations portent sur, d’une part, l’apport par la Caisse Nationale équivalence dans les états financiers de Natixis et, de ce fait, dans
des Caisses d’Épargne, de certaines des filiales et participations ceux du Groupe, après application de la règle de proportionnalité.
dans les métiers de la banque d’investissement, de financement,
et de services, ainsi que d’une partie des Certificats Coopératifs
d’Investissement des Caisses d’Épargne ; d’autre part l’apport par la I.4 Traitements des apports du Groupe
SNC Champion du solde des Certificats Coopératifs d’Investissement
Caisse d’Épargne
des Caisses d’Épargne non apportés par la CNCE ; de 1,23 % du
capital d’IXIS CIB ; et de 4,63 % du capital d’IXIS AMG.
I.4.1 Apports du Groupe Caisse d’Épargne
En rémunération de ces apports effectués par la Caisse Nationale
des Caisses d’Épargne et la SNC Champion à son profit, Natixis Les apports du Groupe Caisse d’Épargne, détaillés dans la note IV
a émis au profit de la CNCE 56 136 390 actions nouvelles, par « Périmètre de consolidation », comprennent deux catégories
augmentation du capital social de 898 182 240 euros, et au profit de d’actifs :
la SNC Champion 16 995 086 actions nouvelles par augmentation du
■ des titres des filiales de banque de financement, d’investissement
capital social de 271 921 376 euros. L’augmentation de capital s’est
et de services ;
accompagnée d’une prime d’apport de 13 128 041 797 euros.
■ des certificats coopératifs d’investissement ouvrant droit au capital
Ces opérations, ont porté le taux de détention du Groupe dans
des Caisses d’Épargne.
Natixis de 80,87 % à 46,5 % et donné lieu à la comptabilisation, dans
les comptes statutaires, d’une plus-value de dilution de 1,3 milliard
d’euros. ➤ Filiales de banque de financement,
d’investissement et de services
Offre à Prix Ouvert (OPO) ■ IXIS Corporate and Investment Bank (IXIS CIB), sous-groupe
détenu à 100 % par Natixis, développe des activités de services
Postérieurement aux opérations décrites ci-dessus, le Groupe d’investissement et de financement pour ses clients émetteurs
Banque Populaire (par l’intermédiaire de la SNC Champion) a publics ou privés. Ces activités s’organisent en 5 pôles, les marchés
procédé au placement sur le marché d’une partie de ses actions de taux (origination, trading et distribution de produits de taux)
Natixis, conduisant à un accroissement du flottant. et actions (trading, distribution, arbitrage et intermédiation), les
Cette opération a porté le taux de détention du Groupe dans Natixis financements (corporate banking, financements structurés, trading
à 34,44 % au 31 décembre 2006, à parité avec le Groupe Caisse et distribution de produits complexes de crédit), les opérations
d’Épargne, et donné lieu à la comptabilisation, dans les comptes de structure (conseils et ingénierie financière) et les risques
statutaires, d’une plus-value de dilution de 0,4 milliard d’euros. alternatifs.
■ IXIS Asset Management Groupe (IAMG), sous-groupe détenu à
84,58 % par Natixis, est le pôle de gestion d’actifs notamment
gestion monétaire, obligataire, actions et diversifié, gestion de CDO,
I.3 Méthode de consolidation de Natixis
commercialisation de mandats et OPCVM auprès d’une clientèle
et des apports du Groupe Caisse d’investisseurs institutionnels et de réseaux de distribution. Ce pôle
d’Épargne regroupe 17 sociétés dont 12 aux États-Unis, deux filiales dédiées
aux actifs immobiliers et trois sociétés de distribution.
Natixis est contrôlé de manière conjointe du fait du partage du
contrôle entre la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse ■ CIFG, sous-groupe détenu à 100 % par Natixis, exerce une
Nationale des Caisses d’Épargne. Conformément au paragraphe 30 activité d’assurance en émettant des garanties essentiellement
de la norme IAS 31, la méthode de l’intégration proportionnelle est dans la finance structurée et les marchés de capitaux ainsi que
utilisée par les deux organes centraux. l’infrastructure et la finance publique.
En ce qui concerne les apports : ■ Crédit Agricole Caisse d’Épargne Investor Services (CACEIS), sous-
groupe détenu à 50 % par Natixis, exerce une activité de services
➤ Les filiales de banque de financement, financiers aux investisseurs institutionnels dans la tenue de compte
d’investissement et de services conservation et banque dépositaire, les services aux émetteurs et
l’administration de fonds.
Suivant le principe ci-dessus l’ensemble des filiales de banque de
financement, d’investissement et de service du Groupe Caisse

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 143


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

■ Gestitres, détenue à 100 % par Natixis, exerce une activité de (cf. note V.10, tableau « Valeurs nettes par unité ») et 0,120 milliard
conservation titres retail et private banking et de développement d’euros, correspondant à l’écar t d’acquisition sur les Caisses
d’applications informatiques. d’Épargne, a été maintenu dans le poste « Participations dans les
entreprises mises en équivalence ».
■ GCE bail, société détenue à 100 % par Natixis, exerce une activité
de loueur financier (crédit-bail, location financière et location avec L’écart dégagé sur Gestitres et CIFG étant négatif, il est, conformément
option d’achat). à la norme IFRS 3, enregistré en résultat, pour respectivement
1,6 million d’euros et 13,5 millions d’euros.
■ GCE affacturage, société détenue à 100 % par Natixis, traite de
toutes les opérations d’affacturage domestique ou international
(gestion du compte client, avances et garanties sur les créances).
■ Natixis Garantie, sous-groupe détenu à 100 % par Natixis, apporte I.5 Élaboration des comptes proforma
des cautions et des garanties légales et financières à tous types
Compte tenu de la date de la création de Natixis, le 17 novembre
de clientèle.
2006, les comptes sont présentés selon deux jeux de comptes :
■ Caisse d’Épargne Financement (CEFI), société détenue à 67 % par
■ Les comptes statutaires qui consolident l’ex-sous-Groupe Natexis
Natixis, est spécialisée dans le crédit à la consommation comme
Banques Populaires par intégration globale jusqu’au 17 novembre
prêteur mais également comme gestionnaire.
2006 et le nouveau sous-Groupe Natixis par intégration
■ Foncier Assurance, société détenue à 60 % par Natixis, exerce une proportionnelle du 17 novembre 2006 au 31 décembre 2006.
activité d’assurance-vie et d’assurance dommage corporel. Ces comptes sont comparés aux comptes statutaires (publiés) au
format IFRS, au 31 décembre 2005 et au 1er janvier 2005 (au bilan)
■ Compagnie 1818, société détenue à 76,24 % par Natixis, est une
ou au 31 décembre 2004 (au résultat au format IFRS à l’exception
banque de gestion de fortune qui réunit des expertises de gestion
des dispositions des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4 : IFRS 2004).
d’actifs, de services immobiliers, de services d’experts en ingénierie
Ces comptes sont, par nature, incomparables dans le temps et
financière.
ne permettent pas une analyse pertinente et comparative des
performances de la période ;
➤ Les certificats d’investissement (CCI) des Caisses
d’Épargne ■ Les comptes proforma qui se placent d’emblée dans la nouvelle
configuration du Groupe : le périmètre Natixis est consolidé par
Les certificats d’investissements ouvrent droit au capital des Caisses intégration proportionnelle à 34,44 % dès le 1er janvier 2005, et tous
d’Épargne, banques coopératives présentes dans toutes les régions les éléments exceptionnels liés à l’opération sont neutralisés. Les
françaises auprès des particuliers et des professionnels. comptes proforma sont réalisés, au bilan sur l’exercice comparatif
2005 et, au résultat, sur les exercices 2005 et 2006.
I.4.2 Traitement des apports
Les comptes 2005 et 2006 sont présentés proforma. Les notes
annexes (hors tableaux de flux), notes V à XI, sont présentés proforma,
➤ Principe retenu pour l’évaluation des apports du
sur deux exercices, dès lors que la présentation proforma présente
Groupe Caisse d’Épargne à Natixis un caractère significatif et pertinent à l’analyse des performances et
La norme IFRS 3 relative aux regroupements d’entreprises requiert de la situation patrimoniale.
une évaluation des actifs et passifs éventuels identifiables à la juste
valeur en date d’acquisition. I.5.1 Principes d’élaboration des comptes
Au 31 décembre 2006, pour les apports du Groupe Caisse d’Épargne, proforma
les valeurs d’apports ont été retenues en consolidation pour les
montants que présentaient ces actifs dans les comptes consolidés de ➤ Compte de résultat proforma 2006
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne retraités conformément au Le compte de résultat proforma 2006 comprend la totalité
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, car il n’a pas des charges et des produits de l’exercice 2006 générés par les
été identifié d’ajustement à l’évaluation à la valeur comptabilisée aux entités apportées ou acquises dans le cadre de l’opération de
normes IFRS.Toutefois, conformément à la norme IFRS 3, l’éventuel rapprochement.
ajustement de l’évaluation initiale de ces éléments ou du coût du
regroupement pourra intervenir dans un délai limité à douze mois Le périmètre Natixis est consolidé par intégration proportionnelle
à partir de la date d’acquisition. à 34,44 % sur l’ensemble de l’exercice 2006.
Les Certificats Coopératifs d’Investissements sont considérés être
➤ Écarts d’acquisition déterminés dans le cadre de émis par les Banques Populaires au 1er janvier 2005, le replacement
l’opération de rapprochement analytique de la trésorerie générée par les Certificats Coopératifs
L’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’intérêt dans l’actif d’Investissements du 1er janvier 2006 au 17 novembre 2006 est
net des entités apportées représente un écart d’acquisition. déterminé sur la base de l’Euribor 6 mois + 25 bp, soit 70 millions
d’euros au produit net bancaire (46 millions au résultat net après impôt
Les écar ts d’acquisition positifs dégagés sur les autres entités différé). Corrélativement, les Certificats Coopératifs d’Investissement
apportées sont maintenus à l’actif du bilan pour un montant de souscrits par Natixis sont considérés être refinancés sur l’ensemble
1,274 milliard d’euros. Sur ce total, 1,154 milliard d’euros a été de l’exercice 2006 en fonction des caractéristiques des opérations
maintenu dans le poste « Écart d’acquisition » à l’actif du bilan

144 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

de refinancement mises en place entre le 17 novembre 2006 et Les valeurs d’apports dans le bilan consolidé proforma de Natixis
le 31 décembre 2006, soit - 44 millions d’euros (soit - 29 millions ont été retenues pour les montants que présentaient ces actifs dans
d’euros au résultat net après impôt différé). les comptes consolidés de la CNCE retraités conformément au
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Les écarts
Enfin les impacts significatifs sur le résultat liés aux opérations de
entre le coût d’acquisition et la quote-part dans l’actif net comptable
création de Natixis ont été neutralisés dans les comptes proforma.
IFRS ont été calculés à la date du 1er janvier 2005 sur la base des
Il s’agit de la neutralisation des frais et honoraires constatés sur les
quotes-parts dans l’actif net IFRS des sociétés au 1er janvier 2005.
opérations de création de la nouvelle entité, ainsi que la plus-value
de dilution (pour 1,7 milliard d’euros) dégagée en consolidation
suite à la diminution du taux de détention du Groupe dans Natixis ➤ Autres retraitements
de 80,87 % à 34,44 %. Les principaux autres retraitements opérés sur les comptes
consolidés proforma de l’exercice 2005 sont les suivants :
➤ Compte de résultat et bilan proforma 2005 ■ Deux émissions de titres supersubordonnés au passif du bilan
Dispositif général. Les comptes proforma 2005 sont destinés à d’IXIS CIB ont été reclassées des capitaux propres vers les dettes
traduire et permettre la comparaison de la situation patrimoniale et de subordonnées et des charges correspondantes en Produit Net
la formation du résultat dans l’hypothèse où les opérations suivantes Bancaire. Ce reclassement a été réalisé en tenant compte de la
seraient intervenues au 1er janvier 2005, soit principalement : forte probabilité d’intégration d’IXIS CIB dans Natixis, et de la
préexistence d’une émission de même rang réalisée par Natixis
■ Apport par la CNCE de titres des entités IXIS CIB, IXIS AM
rendant obligatoire le versement du coupon sur ces deux émissions
Group, CACEIS, Gestitres, Compagnie 1818, CIFG, GCE Bail, GCE
de titres supersubordonnés. Il porte sur l’encours et les intérêts
Affacturage, GCE Garanties, GCE FS, Foncier Assurance, CEFI, ainsi
courus non échus et affecte à la hausse les dettes subordonnées
que d’une partie des CCI CEP rémunérés en titres Natixis ;
pour 205 millions d’euros (quote-part proportionnelle à 34,5 %)
■ Apport par la SNC Champion, qui les aura préalablement acquis, au 31 décembre 2005.
du solde des CCI CEP, représentant 13,60 % du capital de ces
■ Les Certificats Coopératifs d’Investissement émis par les Banques
derniers, de 1,23 % du capital de IXIS CIB et 4,63 % du capital
Populaires sont considérés comme ayant été émis au 1er janvier
d’IXIS AMG, rémunéré en titres Natixis ;
2005 : le replacement analytique de la trésorerie générée par les
■ Souscription par Natixis des Certificats Coopératifs d’Investissement Certificats Coopératifs d’Investissement des Banques Populaires du
émis par chacune des Banques Populaires. 1er janvier 2005 au 31 décembre 2005 est retenu au taux d’Euribor
6 mois + 25 bp, soit un impact brut de 66 millions d’euros au
Les principes comptables retenus pour l’établissement des comptes
« Produit net bancaire » (43 millions d’euros au résultat net
consolidés proforma de Natixis sont identiques à ceux utilisés pour
après impôt différé). Corrélativement, les Certificats Coopératifs
l’élaboration des comptes consolidés statutaires clos le 31 décembre
d’Investissement souscrits par Natixis sont considérés être
2006 établis conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans
refinancés sur l’ensemble de l’exercice 2005 selon les hypothèses
l’Union européenne.
suivantes : 50 % par émission de titres subordonnés remboursables
Le périmètre Natixis est consolidé par intégration proportionnelle 10 ans à Euribor 3 mois + 30 bp, et 50 % par émission in fine
à 34,5 % sur l’ensemble de l’exercice 2005. 10 ans Euribor 3 mois + 18 bp, soit un impact brut de - 33 millions
d’euros au « Produit net bancaire » (- 22 millions d’euros au
Périmètre et valorisation des opérations d’apport. Le
résultat net après impôt différé).
périmètre de consolidation retenu pour les besoins de l’élaboration
du proforma comprend l’ensemble des entités apportées par le
Groupe Caisse d’Épargne.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 145


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

I.5.2 Transition du compte de résultat publié 2005 au compte de résultat proforma 2005

Impacts proforma
Apports Changement
31/12/2005 Groupe Caisse de méthode de 31/12/2005
En millions d’euros statutaire d’Épargne (1) consolidation (2) Autres (3) proforma

Produit net bancaire 8 242 985 (1 981) 35 7 281


Frais généraux (5 390) (702) 1 303 (3) (4 792)
Résultat brut d’exploitation 2 852 283 (678) 32 2 489
Coût du risque (436) (8) 53 2 (389)
Résultat net d’exploitation 2 416 275 (625) 34 2 100
Quote-part dans le résultat des entreprises mises en équivalence 15 4 (6) 104 117
Gains ou pertes sur autres actifs 116 (65) (0) 51
Variation des écarts d’acquisition 3 (1) 0 2
Résultat avant impôts 2 551 279 (697) 137 2 270
Impôts sur les bénéfices (855) (84) 224 (35) (750)
Résultat net 1 696 195 (473) 102 1 520
Intérêts minoritaires (174) (14) 155 (33)
Résultat net – part du Groupe 1 522 181 (318) 102 1 487
Commentaires
(1) Impacts, sur le résultat proforma, des apports par le Groupe Caisse d’Épargne à Natixis des titres des filiales de financement, d’investissement et de services :
IXIS CIB, IXIS AM Group, CACEIS, Gestitres, Compagnie 1818, CIFG, GCE Bail, GCE Affacturage, GCE Garanties, GCE FS, Foncier Assurance, CEFI.
(2) Impacts, sur le résultat proforma, du changement de méthode de consolidation de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires, consolidé par intégration globale
dans le compte de résultat publiable et par intégration proportionnelle à 34,4 % sur l’ensemble de l’exercice 2005.
(3) Les autres impacts proforma portent, essentiellement, sur les retraitements suivants :
- sur le poste « Produit net bancaire », le gain du replacement analytique de la trésorerie générée par les Certificats Coopératifs d’Investissement des Banques
Populaires du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2005, pour 66 millions d’euros et, corrélativement, le coût de financement pour Natixis, des Certificats Coopératifs
d’Investissement (émis par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne), pour - 33 millions d’euros ;
- sur le poste « Quote-part dans le résultat des entreprises mises en équivalence », la contribution proforma des résultats des Caisses d’Épargne aux comptes du
Groupe, consolidée par mise en équivalence au taux de 6,9 %, soit 104 millions d’euros ;
- sur le poste « Impôt sur les bénéfices », pour - 11 millions d’euros d’impôt différé constatés sur les retraitements au produit net bancaire (présentés ci-dessus), et,
pour - 24 millions, l’impôt que verserait Natixis si celle-ci avait perçu, en 2005, les dividendes attachés aux Certificats Coopératifs d’Investissement (émis par les
Banques Populaires et les Caisses d’Épargne).

146 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

I.5.3 Transition du bilan publié 2005 au bilan proforma 2005

Impacts proforma
Apports Changement
31/12/2005 Groupe Caisse de méthode de 31/12/2005
En millions d’euros statutaire d’Épargne (1) consolidation (2) Autres (3) proforma

Actif consolidé
Caisse, Banques Centrales, CCP 3 129 36 (142) 0 3 023
Actifs à la juste valeur par le résultat 33 325 42 719 (16 327) 0 59 717
Instruments dérivés de couverture 279 111 (40) 1 351
Actifs financiers disponibles à la vente 29 920 3 877 (12 607) 3 21 193
Prêts et créances sur établissements de crédit 55 744 26 717 (30 609) 79 51 931
Prêts et créances sur la clientèle 146 604 10 019 (31 841) (166) 124 615
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 1
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 6 899 (4 519) 2 380
Actifs d’impôts courants 0 28 28
Actifs d’impôts différés 682 112 (181) 613
Comptes de régularisation et actifs divers 8 152 3 720 1 297 1 733 14 902
Actifs non courants destinés à être cédé 0 0
Participations dans les entreprises mises en équivalence 248 36 (34) 1 561 1 811
Immeubles de placement 1 154 2 (656) 500
Immobilisations corporelles 1 702 51 (207) (10) 1 536
Immobilisations incorporelles 286 30 (98) 5 223
Écart d’acquisition 586 522 905 2 013
Total de l’actif 288 711 87 981 (95 055) 3 200 284 837

Passif consolidé
Banques centrales, CCP 416 (270) 146
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6 758 43 827 (3 170) 11 47 426
Instruments dérivés de couverture 474 91 (111) 454
Dettes envers les établissements de crédit 61 277 24 243 (30 163) (86) 55 271
Dettes envers la clientèle 104 483 11 554 (15 318) (2) 100 717
Dettes représentées par un titre 49 090 2 205 (21 606) 2 29 691
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 22 22
Passifs d’impôt courant 156 42 (62) (24) 112
Passifs d’impôts différés 536 20 (265) 291
Compte de régularisation et passifs divers 12 517 4 392 (6 123) 543 11 330
Dettes sur actifs destinés à être cédés 0 0
Provisions techniques des contrats d’assurance 29 677 406 (17 115) (0) 12 968
Provisions pour risques et charges 1 922 100 (323) 24 1 723
Dettes subordonnées 6 404 956 (1 372) 1 5 989
Capitaux propres part du Groupe 13 699 (1) 1 878 2 732 18 308
• Capital et réserves liées 8 383 2 732 11 115
• Réserves consolidées 3 180 (271) 2 264 (115) 5 058
• Gains ou pertes latents ou différés 614 89 (68) 13 648
• Résultat de l’exercice 1 522 181 (318) 102 1 487
Intérêts minoritaires 1 301 124 (1 035) (1) 389
Total du passif 288 711 87 981 (95 055) 3 200 284 837
Commentaires
(1) Impacts, sur le bilan proforma, des apports par le Groupe Caisse d’Épargne à Natixis des titres des filiales de financement, d’investissements et de services :
IXIS CIB, IXIS AM Group, CACEIS, Gestitres, Compagnie 1818, CIFG, GCE Bail, GCE Affacturage, GCE Garanties, GCE FS, Foncier Assurance, CEFI.
(2) Impacts, sur le bilan, proforma, du changement de méthode de consolidation de l’ex-sous-Groupe Natexis Banques Populaires, consolidé par intégration globale au bilan publiable
et par intégration proportionnelle à 34,4 % au bilan proforma.
(3) Les autres impacts, sur le bilan proforma, portent essentiellement sur les retraitements suivants :
- à l’actif,sur le poste « Participations dans les entreprises mises en équivalence », la valeur d’équivalence des Certificats Coopératifs d’Investissement détenus par
Natixis sur les Caisses d’Épargne ;
- au passif,sur le poste « Capitaux propres part du Groupe », pour 2,729 milliards d’euros, l’impact des Certificats Coopératifs d’Investissement émis par les
Banques Populaires auprès de Natixis, après neutralisation de ces mêmes titres à hauteur du taux de détention du Groupe sur Natixis (34,4 %).

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 147


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

I.5.4 Transition du compte de résultat publié 2006 au compte de résultat proforma 2006

Impacts proforma

Autres écritures proforma


Apports Changement
31/12/2006 Groupe Caisse de méthode de Pôle Banques 31/12/2006
en millions d’euros statutaire d’Épargne (1) consolidation (2) Natixis (3) Populaires (4) Autres (5) proforma

Produit net bancaire 9 040 1 124 (2 091) (64) 70 4 8 083


Frais généraux (6 008) (759) 1 382 8 44 (5 333)
Résultat brut d’exploitation 3 032 365 (709) (56) 70 48 2 750
Coût du risque (370) 9 54 (1) (308)
Résultat net d’exploitation 2 662 374 (655) (56) 70 47 2 442
Quote-Part dans le résultat des
entreprises mise en équivalence 37 117 (6) 148
Gains ou pertes sur autres actifs 1 688 1 (6) (1 680) 3
Variation des écarts d’acquisition 0 (1) (1)
Résultat avant impôts 4 387 491 (667) (56) 70 (1 633) 2 592
Impôts sur les bénéfices (858) (111) 194 (4) (24) (38) (841)
Résultat net 3 529 380 (473) (60) 46 (1 671) 1 751
Intérêts minoritaires (197) (26) 163 9 (51)
Résultat net – part du Groupe 3 332 354 (310) (51) 46 (1 671) 1 700
Commentaires
(1) Les produits et les charges du 1er janvier 2006 au 17 novembre 2006 des apports par le Groupe Caisse d’Épargne à Natixis (filiales spécialisées de financement,
d’investissement et de services et la contribution des Caisses d’Épargne) sont intégrés au compte de résultat proforma 2006.
(2) Les produits et les charges des filiales de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires du 1er janvier 2006 au 17 novembre 2006, comptabilisés dans les comptes
statutaires en intégration globale sont neutralisés et consolidés en intégration proportionnelle sur cette même période pour former le résultat proforma de l’exercice
2006.
(3) Les autres impacts proforma dans le pôle Natixis, portent essentiellement sur le coût de refinancement en « Produit net bancaire » des Certificats Coopératifs
d’Investissement émis par les Banques Populaires, soit 44 millions d’euros et le reclassement, de « Produit net bancaire » aux « Frais généraux » des commissions
rétrocédées par Natixis Garanties, soit 8 millions d’euros.
(4) Les impacts proforma dans le pôle Natixis, portent, uniquement sur le gain du replacement analytique de la trésorerie générée par les Certificats Coopératifs
d’Investissement des Banques Populaires du 1er janvier 2006 au 17 novembre 2006, soit 70 millions d’euros (46 millions d’euros net d’impôt différé).
(5) Les autres impacts proforma portent essentiellement sur la neutralisation des produits et charges imputables exclusivement aux opérations de création de Natixis,
soit :
- sur le poste « Frais généraux », la neutralisation des frais et honoraires liés à la création de Natixis et au placement des titres Natixis sur le marché, pour 43 millions
d’euros ;
- sur le poste « Gains ou pertes sur autres actifs », la neutralisation de la plus-value de dilution, pour 1,741 milliard d’euros, dégagée suite à la perte de taux de
détention du Groupe dans Natixis, et, pour - 61 millions d’euros, la neutralisation des commissions sur Offre à Prix Ouvert versées par la SNC Champion aux
Banques de la Place à l’occasion du placement des titres Natixis sur le marché.

148 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Note II Normes comptables appliquées

Bien que le Groupe Banque Populaire, non coté, n’ait aucune ■ L’interprétation IFRIC 4 fournit des commentaires permettant de
obligation d’adopter le référentiel IFRS, le conseil d’administration déterminer si un accord qui n’a pas la forme légale d’un contrat de
de la Banque Fédérale des Banques Populaires a décidé que les location, mais qui confère un droit d’utiliser un actif en échange de
comptes consolidés du Groupe Banque Populaire seraient établis paiements contient un contrat de location à comptabiliser selon
selon les normes IFRS à compter du 1er janvier 2005. Cette décision la norme IAS 17 « Contrats de locations ». Cette interprétation
a été prise dans un souci de transparence et de comparabilité avec n’a pas eu d’incidence sur les états financiers du Groupe Banque
les autres grands établissements bancaires de la Place. Les comptes Populaire.
consolidés comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau Les normes et interprétations IFRS 6 « Prospection et évaluation de
de variation des capitaux propres, le tableau de flux de trésorerie ressources minérales », IFRIC 5 « Droits aux intérêts émanant de fonds
et les annexes. de gestion dédiés au remboursement des coûts de démantèlement
Les états financiers consolidés du 31 décembre 2006 sont établis et de remise en état des sites », et IFRIC 6 « Passifs résultant de
conformément au référentiel IFRS adopté par l’Union européenne la participation à un marché spécifique – Déchets d’équipement
et applicable à cette date. Ce référentiel comprend les normes IAS 1 électriques et électroniques » ne trouvent pas à s’appliquer aux
à 41, les IFRS 1 à 6 ainsi que les interprétations afférentes adoptées activités du Groupe Banque Populaire et sont donc sans incidence
par l’Union Européenne au 31 décembre 2006. sur ses états financiers.
Les comptes présentés au titre du comparatif 2005 sont établis sur Le Groupe avait appliqué par anticipation l’amendement « juste
la base des normes IFRS et de leurs interprétations adoptées dans valeur » à la norme IAS 39 au 1er janvier 2005.
l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2005. Le Groupe Banque Populaire n’a pas opté pour une application
Les normes et interprétations applicables pour la première fois au anticipée des textes suivants :
1er janvier 2006 et appliquées de façon rétrospective par le Groupe ■ La norme IFRS 7 « Instruments financiers – informations à
Banque Populaire à compter de cette date n’ont pas eu d’incidence fournir » qui se substituera à compter du 1er janvier 2007 à la
sur les états financiers : norme IAS 30 « Informations à fournir dans les états financiers
■ La révision limitée de la norme IAS 19 « Avantages du personnel » des banques et des institutions financières assimilées » et la partie
relative aux écar ts actuariels, aux régimes Groupe et aux relative aux informations à fournir d’IAS 32 « Instruments financiers,
informations à fournir, introduit une nouvelle option permettant présentation ». Cette norme porte exclusivement sur les aspects de
la comptabilisation dans les capitaux propres de l’intégralité des présentation des instruments financiers et n’aura donc pas d’impact,
gains et pertes actuariels se rapportant aux régimes de retraite à à la date de son entrée en vigueur en 2007, sur le niveau du résultat
prestations définies. Le Groupe Banque Populaire n’ayant pas utilisé ou des capitaux propres du Groupe Banque Populaire ;
cette option, l’application de l’amendement est sans incidence sur ■ L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers »
ses états financiers ; qui ajoute de nouvelles informations à fournir sur le capital. Son
■ L’amendement des normes IAS 39 « Instruments financiers, application au 1er janvier 2007 par le Groupe sera également sans
comptabilisation et évaluation » et IFRS 4 « Contrats d’assurance » effet sur le niveau du résultat et des capitaux propres du Groupe
relatif aux garanties financières précise le traitement des contrats Banque Populaire ;
de garanties financières données et ouvre le choix de comptabiliser ■ L’interprétation IFRIC 7 qui précise les modalités pratiques de
les contrats d’assurance répondant à la définition des garanties retraitement des états financiers selon IAS 29 « Informations
financières, soit suivant les dispositions de la norme IAS 39, soit financières dans les économies inflationnistes », et s’applique aux
suivant celles de la norme assurance IFRS 4. Les entreprises entités qui identifient pour la première fois, au titre d’une période
d’assurance du Groupe Banque Populaire ont choisi, pour ces comptable, l’existence de l’hyperinflation. Aucun impact significatif
contrats, d’appliquer la norme assurance IFRS 4, ce qui n’introduit n’est attendu de l’application de cette interprétation ;
pas de changement par rapport aux principes appliqués aux
comptes annuels du 31 décembre 2005 ; ■ L’interprétation IFRIC 8 qui traite des cas d’attribution de stock-
options sans contrepartie reçue. Le cas ne se présentant pas, aucun
■ L’amendement à la norme IAS 39 « Instruments financiers, impact n’est attendu ;
comptabilisation et évaluation », concernant « la couverture de
flux de trésorerie au titre des transactions intra-Groupe futures », ■ L’interprétation IFRIC 9 qui précise que l’évaluation du dérivé
autorise sous certaines conditions, que le risque de change d’une incorporé doit être faite à l’initiation du contrat sauf en cas de
transaction intra-Groupe future hautement probable soit qualifié modification substantielle des conditions du contrat. La pratique
d’élément couvert dans les états financiers. Cet élargissement du du Groupe est cohérente avec cette interprétation et aucun
périmètre des éléments susceptibles d’être couverts n’a pas eu changement n’est prévu.
d’incidence sur les comptes du Groupe Banque Populaire ; Les principes comptables et les méthodes d’évaluations majeurs
■ L’amendement à la norme IAS 21 « Effets des variations des cours retenus pour l’élaboration des comptes consolidés arrêtés au
des monnaies étrangères » clarifie le mode de comptabilisation des 31 décembre 2006 sont présentés, par souci de lisibilité, dans les
investissements nets dans une activité à l’étranger. L’application de notes annexes aux comptes consolidés et principalement dans les
cet amendement n’a pas eu d’incidence sur les états financiers du notes relatives au bilan (note V), au compte de résultat (note VI), et
Groupe Banque Populaire ; aux frais de personnel, effectifs, rémunérations et avantages consentis
au personnel (note VIII).

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 149


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Note III Principes et méthodes de consolidation

III.1 Définition du Groupe Banque Populaire qu’établissement de crédit, la Banque Fédérale des Banques Populaires
centralise les excédents de trésorerie des Banques Populaires et
Le Groupe Banque Populaire est un groupe de structure mutualiste : assure leur refinancement, cette fonction étant essentiellement
les Banques Populaires, détenues à 100 % par leurs sociétaires, confiée à Natixis dans le cadre d’une convention de gestion.
contrôlent capitalistiquement la Banque Fédérale des Banques
Populaires, elle-même organe central du Groupe qui organise le ➤ Le rôle d’actionnaire de référence de Natixis
système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des
La Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale
Banques Populaires.
des Caisses d’Épargne sont liées par un pacte d’actionnaires. Les deux
Le Groupe Banque Populaire détient, à parité avec le Groupe entités s’engagent à maintenir une stricte parité de participation au
Caisse d’Épargne, le contrôle de Natixis, véhicule coté commun capital de Natixis pour une durée de dix ans, prorogeable pour des
des deux groupes exerçant les activités banque de financement, périodes successives de cinq ans. Pendant cette période de stabilité,
d’investissement et de services financiers. les deux actionnaires s’interdisent de conclure tout accord relatif à
Natixis constitutif d’une action de concert avec les tiers. Le pacte
La traduction en consolidation de l’originalité capitalistique du
d’actionnaires établit le principe d’une représentation paritaire des
Groupe Banque Populaire est basée sur la détermination d’une
deux actionnaires au sein du conseil de surveillance de Natixis et
entité consolidante qui traduit la communauté des sociétaires liées
prévoit un engagement à se concerter pour exercer les droits de
par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs.
vote attachés à leurs actions sur certaines décisions stratégiques.
L’analyse du contrôle de l’entité consolidante est conforme à la
norme IAS 27 qui permet au Groupe d’établir des comptes III.1.2 Liquidité et solvabilité – Mécanismes
consolidés selon les normes IFRS. de garantie interne au Groupe
Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des
III.1.1 Le rôle de la Banque Fédérale des
Banques Populaires est organisé par une décision de caractère
Banques Populaires
général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en
Après sa transformation en société anonyme, en application de sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30,
l’ar ticle 27 de la loi n° 2001-4200 du 16 mai 2001, la Banque L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle
Fédérale des Banques Populaires exerce, de manière pleine et active, font expressément référence les statuts des Banques populaires
les deux principaux rôles qui lui ont été confiés, à savoir : (art. 1er).
Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires,
➤ Le rôle d’organe central du Groupe Banque les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur
Populaire cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires. Ce
Conformément à loi de 1947 relative aux structures coopératives et système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des
rappelé par l’article 8 de la loi du 16 mai 2001, ce rôle est au cœur établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
du dispositif du Groupe Banque Populaire. La Banque Fédérale des
La Banque Fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant
Banques Populaires est chargée par le Groupe :
auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires,
■ d’organiser le mécanisme de liquidité et de solvabilité du dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la
réseau ; Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de
la solvabilité des Banques Populaires.
■ de définir la politique et les orientations stratégiques du Groupe
Banque Populaire ; La Banque Fédérale bénéficie également du système de garantie,
les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien
■ de négocier, toujours pour le compte du réseau, les accords
financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin,
nationaux et internationaux ;
d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements
■ et, plus généralement, de veiller à la cohésion du réseau, à son de crédit qui lui sont affiliés, mais qui ne font pas partie du réseau
bon fonctionnement et à son développement tout en exerçant des Banques Populaires.
un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une
et la gestion des Banques Populaires ainsi que de leurs filiales
première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le
directes ou indirectes.
fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques
En 2003, ce rôle d’organe central s’est étendu au Crédit Maritime bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds
Mutuel, en application de l’article 93 de la loi de sécurité financière régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques
n° 2003-706 du 1er août 2003. bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux
sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net
➤ Le rôle de holding bancaire et de banque réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour
risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du
Le rôle de holding s’exerce sur les filiales que la Banque Fédérale
des Banques Populaires détient en direct. D’autre part, en tant

150 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence
disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale. de Natixis à la demande de la Commission Bancaire, et ont pris
l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord
Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque
entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions
Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution
de la Commission Bancaire d’apporter, en tant que de besoin, à
mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.
parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect
Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation
Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512- bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités
69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des bancaires.
Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau
Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de
par leurs Banques Populaires d’adossement.
Natixis, la Banque Fédérale des Banques Populaires et/ou la Caisse
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Nationale des Caisses d’Épargne se retrouveraient dans une situation
Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice,
par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des
en France. Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne seraient mis en
jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code
En comptes individuels, les Fonds Fédéraux et Régionaux de
monétaire et financier.
Solidarité sont comptabilisés, respectivement à la Banque Fédérale
des Banques Populaires et dans les Banques Populaires, dans un
compartiment spécifique du Fonds pour Risques Bancaires Généraux III.1.3 Définition de l’entité consolidante
(FRBG). En consolidation, dès lors que les normes IAS 30 et IAS 37 Conséquence de la structure originale du Groupe, l’entité consolidante
ne reconnaissent pas le fonds pour risques bancaires généraux est constituée par l’ensemble des établissements de crédits affiliés
comme éligible aux passifs enregistrés par l’entreprise, l’ensemble des directement ou indirectement à l’organe central. L’entité consolidante
fonds de solidarité a fait l’objet d’un reclassement intégral dans les du Groupe Banque Populaire est ainsi composée :
capitaux propres du Groupe au 1er janvier 2004 ; symétriquement, les
dotations et les reprises ont été éliminées du compte de résultat. ■ des Banques Populaires, à savoir les 18 Banques Populaires régionales,
la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;
Le lundi 2 avril 2007, Philippe Dupont, Président-Directeur général
de la Banque Fédérale des Banques Populaires et Charles Milhaud, ■ des Caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à la Banque
Président du Directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, Fédérale des Banques Populaires en application de la Loi de
ont signé la convention par laquelle, en leur qualité d’organe central, sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003, et intégrées dans
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et la Banque Fédérale la société consolidante à compter du second semestre 2005 ;
des Banques Populaires affilient Natixis. Cette convention, qui a ■ des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement
reçu l’approbation du Comité des établissements de crédit et des avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;
entreprises d’investissement (CECEI) dans sa séance du 30 mars
2007, est établie dans le prolongement de la création de Natixis, le ■ de l’organe central du Groupe : la Banque Fédérale des Banques
17 novembre 2006, et conformément aux engagements pris. Populaires, organe central du Groupe Banque Populaire au sens
de la loi.
Cette double affiliation s’inscrit dans le cadre de l’article L. 511.31
du Code monétaire et financier. Elle permet à Natixis de bénéficier Le Groupe Banque Populaire inclut, depuis le 1er semestre 2004, les
des systèmes de garantie et de solidarité respectifs des Groupes établissements de crédit ayant signé une convention d’association
Banque Populaire et Caisse d’Épargne. La Banque Fédérale des avec le Crédit Coopératif ; leurs résultats et quote-part de capitaux
Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne propres sont inscrits parmi les intérêts minoritaires.
feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 151


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Le Groupe Banque Populaire comprend Natixis à hauteur de son pourcentage de détention par application du principe de la consolidation
proportionnelle.

Sociétaires Sociétaires Sociétaires

Sociétés de Crédit Filiales


Caution Maritime Banques Populaires locales Caisses
Mutuelle Mutuel d'Épargne
Établissements
associés (*)
6,9 % (**)
Caisses
34,4 % Nationale
Banque Fédérale des
Entité consolidante NATIXIS (**) des Caisses
Banques Populaires 34,4 %
d'Épargne
31 %

« flottant »
Groupe Banque Populaire

(*) Établissements de crédits « associés » au Crédit Coopératif par une convention d'association.
* Établissements de crédits « associés » au Crédit Coopératif par une convention d’association.
(**) Les Caisses d'Épargne, dont le capital est détenu à 20 % par NATIXIS au travers de la détention des Certificats Coopératifs
** Les Caisses d’Épargne, dont le capital est détenu à 20 % par Natixis au travers de la détention des Certificats Coopératifs d’Investissements, sont consolidées par
mised'Investissements, sont
en équivalence à hauteur deconsolidées par
la quote-part de mise en
détention équivalence
dans à hauteur
le Groupe, après de la
application de quote-part de détentionsoit
la règle de proportionnalité, dans le Groupe, après
6,9 %.
application de la règle de proportionnalité, soit 6,9 %.

III.2 Périmètre de consolidation et quand l’entité consolidante dispose directement ou indirectement


méthodes de consolidation de 20 % des droits de vote de cette entreprise.
En application du principe d’image fidèle des comptes du Groupe,
Le périmètre de consolidation inclut toutes les entités significatives les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés
sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre
influence sur la gestion. Les normes IFRS prévoient trois types de de consolidation. Le caractère significatif n’est pas apprécié en
contrôles : le contrôle exclusif, le contrôle conjoint et l’influence application de seuils quantitatifs. Cette appréciation est réalisée au
notable. L’analyse du contrôle de l’entité consolidante ne se limite pas niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité
à l’identification de droits de vote qu’elle détient dans les filiales, mais ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre
inclut l’analyse économique et juridique des relations qui les lient. de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation
Le contrôle exclusif en IAS 27 résulte : de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-
ci. A contrario, toute entité considérée comme significative dans un
■ soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits périmètre donné est considérée comme également significative pour
de vote dans une filiale ; les périmètres de niveaux inférieurs et doit donc être incluse dans
■ soit du pouvoir de diriger la politique financière et opérationnelle ceux-ci en cas de contrôle exclusif.
de l’entité en vertu d’un contrat ou d’un texte réglementaire ;
Méthodes de consolidation
■ soit du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des
membres des organes d’administration, de direction ou de réunir Les comptes consolidés du Groupe regroupent les comptes de
la majorité des droits de vote aux réunions de ces organes. l’entité mère, des entités contrôlées et des entreprises pour lesquelles
existe une influence notable.
Pour l’intégration globale, la norme IAS 27 ne prévoit pas de
présomption de contrôle pour les filiales détenues entre 40 % et ➤ Intégration globale
50 %. Dans ce cas, le contrôle doit être démontré.
Les entreprises contrôlées de manière exclusive sont consolidées
Le contrôle conjoint (IAS 31) est caractérisé par le partage du en appliquant la méthode de l’intégration globale.
contrôle entre un nombre limité d’actionnaires, aucun actionnaire
n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et ➤ Intégration proportionnelle
l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice
du contrôle conjoint à savoir le consentement de tous les associés Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint
ou actionnaires lors de la prise des décisions stratégiques. sont consolidées par intégration proportionnelle. Outre l’utilisation
de la méthode de l’intégration proportionnelle, la norme IAS 31
L’influence notable (IAS 28) représente le pouvoir de participer aux autorise la consolidation des entités sous contrôle conjoint (co-
politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en entreprises) par mise en équivalence.
détenir le contrôle. L’influence notable est notamment présumée

152 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Le Groupe n’a pas retenu cette possibilité et, depuis la création La revue des participations détenues dans le cadre de l’activité de
de Natixis, le 17 novembre 2006, Natixis et l’ensemble des filiales capital investissement n’a pas conduit à consolider de participations
contrôlées par elle, sont consolidées par intégration proportionnelle, majoritaires, celles-ci n’étant pas significatives.
Natixis étant contrôlée de manière conjointe du fait du partage du
contrôle entre la Banque Fédérale des Banques Populaires et la ➤ Exclusion du périmètre
Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.
Le seul critère d’exclusion du périmètre est l’acquisition en vue
d’une cession dans un délai de moins de douze mois avec recherche
➤ Mise en équivalence
active d’un acquéreur. Aucune structure, dans le Groupe, ne répond
Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable à ce critère.
sont mises en équivalence.
Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau groupe Natixis, ➤ Consolidation des entités ad hoc
l’apport des Certificats Coopératifs d’Investissement des Caisses Les structures juridiques distinctes créées spécifiquement pour gérer
d’Épargne confère à Natixis une influence notable sur les Caisses une opération ou un groupe d’opérations similaires (entités ad hoc)
d’Épargne. Les comptes de ces entités sont donc consolidés que le Groupe contrôle en substance, même en l’absence de lien
par mise en équivalence dans les états financiers du Groupe au en capital, sont consolidées. Les principaux critères d’appréciation
travers de la détention de Natixis, après application de la règle de de ce contrôle définis par SIC 12 sont les suivants :
proportionnalité.
■ Activité : les activités de l’entité ad hoc sont conduites, en substance,
Droits de vote potentiels pour le compte du Groupe qui, directement ou indirectement,
a créé l’entité ad hoc en fonction de ses besoins opérationnels
La norme IAS 27 est extensive en matière de prise en compte des particuliers ;
engagements « non fermes » et des droits de vote qui ne sont pas
encore effectivement disponibles. Elle impose la prise en compte ■ Prise de décision : Le Groupe dispose du pouvoir de décision
de tous les droits de vote potentiels (en substance) pour le calcul et de gestion pour contrôler ou pour obtenir le contrôle de
du pourcentage de contrôle qui sert à déterminer la nature du l’entité ad hoc ou de ses actifs y compris certains pouvoirs de
contrôle ou de l’influence exercée par l’entreprise consolidante. En prise de décision nés après la constitution de l’entité ad hoc. De
revanche les droits de vote potentiels ne sont pas utilisés pour la tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un
détermination du pourcentage d’intérêts. mécanisme de pilotage automatique ;
La revue des droits de vote potentiels détenus par le Groupe n’a pas ■ Avantages : droit à une majorité des avantages économiques
eu d’effet sur les entrées de périmètre en 2005 et 2006. provenant des activités de l’entité ad hoc et distribués sous la
forme de flux nets de trésorerie futurs, de bénéfices, d’actifs nets,
Capital investissement ou d’autres avantages économiques ou de droits à la majorité des
intérêts résiduels ;
La norme IAS 27 prescrit que le principe d’établissement des comptes
consolidés est identique quelle que soit la nature de l’activité de la ■ Risques : Le Groupe conserve, en substance, la majorité des risques
société mère. Il s’applique ainsi aux sociétés de capital investissement résiduels ou inhérents à la propriété, relatifs à l’entité ad hoc ou à
de la même manière qu’aux autres sociétés. ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

Ainsi, une société de capital investissement doit intégrer globalement ➤ Opérations de titrisation réalisées pour compte
les participations détenues à plus de 50 % dès lors qu’elles sont propre
significatives.
■ Le sous-groupe Natixis réalise des opérations de titrisation
En revanche les normes IAS 28 et 31, traitant des participations synthétique visant à transférer une par tie significative du
dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent risque de contrepartie associé à certains portefeuilles de prêts
les spécificités de l’activité de capital investissement et autorisent ces (Collateralized Loan Obligation) ou de titres (Collateralised Bond
sociétés à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le Obligation), au moyen d’instruments dérivés de crédit (Credit
taux de détention est compris entre 20 % et 50 % dès lors qu’elles Default Swaps) ou de marché (Credit Linked Notes). L’examen des
sont classées en « juste valeur par résultat » selon les dispositions critères définis par SIC 12 montre que l’ensemble des opérations
de la norme IAS 39. La norme considère en effet que pour ce type de titrisation synthétique réalisées par Natixis ou ses filiales, en
de participation : vie au 31 décembre 2006, n’a pas à être consolidé par le Groupe
■ la juste valeur constitue un meilleur niveau d’information que leur à l’exception de l’opération IGLOO 2 dont les parts exposées
prise en compte par le mode de l’intégration proportionnelle ou à la majorité des risques ont été souscrites par les Banques
la mise en équivalence ; Populaires ;

■ l’évaluation en juste valeur est une pratique bien établie dans les ■ En mars 2001, la BRED Banque Populaire a effectué une opération
sociétés de capital investissement ; de titrisation (FCC CRYSTALYS), portant sur des encours de
prêts habitat, en partie garantis par la CASDEN Banque Populaire.
■ les pourcentages de détention peuvent varier. L’application d’IAS 28 Conformément aux critères du SIC 12, le fonds commun de
entraînerait alors des déconsolidations et des reconsolidations créances CRYSTALYS a été consolidé en référentiel IFRS à compter
fréquentes, ce qui serait nuisible à la pertinence de l’information du 1er janvier 2004, la CASDEN Banque Populaire et la BRED
financière. Banque Populaire ayant la majorité des risques et avantages pour

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 153


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

les deux compartiments. L’entrée de périmètre a été sans effet fiduciaire menée dans l’intérêt de ses clients. L’économie d’ensemble
sur les capitaux propres et fonds propres consolidés, le Groupe de ces montages ne donne pas au Groupe le contrôle de l’entité
Banque Populaire ayant conservé l’intégralité des parts émises au sens des critères définis par SIC 12. Ces montages ne sont donc
par le FCC ; pas consolidés.
■ En décembre 2004, la CASDEN Banque Populaire et la BRED
Banque Populaire ont réalisé une opération de titrisation commune Les montages immobiliers
(FCC AMAREN 2). À l’initiation de l’opération, l’actif du FCC est Les montages immobiliers concernent le financement des biens
composé, de 1 026 millions d’euros de prêts immobiliers de la immobiliers (parking, bureaux, sièges sociaux…) pour le compte
CASDEN Banque Populaire et de 769 millions d’euros de prêts de clients via des SCI crédit bailleuses ou titulaires de contrats de
immobiliers de la BRED, dont une par tie est garantie par la crédit-bail mis en place par les filiales de crédit-bail du Groupe.
CASDEN Banque Populaire et les Sociétés de Caution Mutuelle
de la BRED Banque Populaire. La CASDEN Banque Populaire et Comme pour la catégorie des montages fiscaux, ces filiales
la BRED Banque Populaire ayant conservé à elles deux la majorité interviennent dans le cadre d’une relation fiduciaire à la demande
des titres émis par le FCC, le fonds AMAREN 2 est consolidé par de leurs clients sans que l’existence du contrôle puisse s’établir au
le Groupe Banque Populaire. regard de l’un des critères prévus par SIC 12.

➤ Opérations de titrisation réalisées pour compte Les montages financiers


de la clientèle Ils ont pour but de céder à un groupe d’investisseurs la propriété
Les seules opérations de titrisation réalisées pour le compte de la de participations dans des prêts de financement d’acquisition / LBO
clientèle ont été réalisées dans le sous-groupe Natixis. L’examen syndiqués et dans des prêts de financements structurés immobiliers
des critères définis par SIC 12 montre que l’ensemble de ces selon différents rangs de séniorité.
opérations de titrisation réalisées par Natixis ou ses filiales, en vie
L’examen des critères définis par SIC 12 montre que l’ensemble
au 31 décembre 2006, n’a pas à être consolidé par le Groupe. Ces
de ces montages (réalisés par Natixis ou ses filiales) ne doit pas
opérations sont :
être consolidé.
■ Au niveau de Natixis, le conduit multicédant, ELIXIR FUNDING,
destiné à refinancer, sur le marché des billets de trésorerie, les Le plan d’épargne Groupe (opération « Alizé »)
opérations de titrisation des por tefeuilles de créances de la
clientèle. Dans cette opération, Natixis assure les fonctions de Le 31 mai 2001, l’ex-Natexis Banques Populaires a lancé une
dépositaire et d’arrangeur, ainsi que les fonctions d’agent placeur, augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe Banque
de banque de liquidité, de garant de la lettre de crédit et d’agent Populaire, dans le cadre de la mise en place d’un plan d’épargne
domiciliataire pour le compte d’ELIXIR FUNDING ; Groupe, en application de la loi du 19 février 2001. Un fonds (FCPE
Alizé Levier) a été constitué en vue de recueillir les souscriptions
■ Au niveau d’IXIS CIB ou de ses filiales, deux types d’opérations de des employés participant à l’augmentation de capital.
titrisation sont réalisées pour le compte de la clientèle :
La Banque Fédérale des Banques Populaires a conclu un engagement
■ des opérations de refinancement à court terme via le fonds de garantie avec le dépositaire du Fonds, par lequel elle garantit la
multicédant Direct Funding dont le sous-groupe IXIS CIB assure valeur liquidative des parts à l’occasion de toute présentation de
la gestion, rachat par un porteur de parts du Fonds.
■ des opérations de refinancement obligataire à moyen et long L’analyse de l’opération a conduit le Groupe à intégrer le FCPE Alizé
terme via la constitution de fonds recevant les actifs titrisés Levier au périmètre de consolidation du Groupe. Cette consolidation
de la clientèle et émettant des obligations à moyen et long est intervenue dès les comptes consolidés publiés en référentiel
terme placées par l’établissement. La gestion de ces fonds n’est français.
pas assurée par IXIS CIB qui intervient dans ses opérations
uniquement comme structureur. Les titres de l’ex-Natexis Banques Populaires sont acquis par le fonds
pour une valeur de 79,05 euros par action.
Les montages fiscaux La Banque Fédérale des Banques Populaires a assuré le financement
de l’effet de levier (9/10es des actions) auprès du FCPE et a conclu
Les montages fiscaux du Groupe Banque Populaire concernent
un engagement de garantie avec le dépositaire du Fonds par lequel
le financement d’actifs (avions, bateaux, villages hôteliers,
elle garantit la valeur liquidative des parts (à l’occasion de toute
technocentres…) pour le compte de clients via des entités
présentation de rachat par un porteur de parts de fonds et à
transparentes fiscalement (GIE, SCI, SA intégrées fiscalement…)
l’issue du débouclage de l’opération). En contrepartie, le montage
dans lesquelles le Groupe est membre seul ou aux côtés d’autres
de l’opération prévoyait qu’au moment de la présentation de
banques.
rachat (déblocage anticipé prévu par loi) ou à la sortie du plan
Dans ces montages, le Groupe Banque Populaire intervient en Groupe (déblocage final) la Banque Fédérale des Banques Populaires
tant que prêteur de deniers et vendeur de positions fiscales. Au bénéficie, en tant que garant et prêteur du fonds :
regard de la problématique de la consolidation de ces structures,
■ du reversement de l’intégralité des dividendes versés par l’ex-
le Groupe Banque Populaire exerce des pouvoirs de décision sur
Natexis Banques Populaires au FCPE Alizé Levier ;
les activités courantes, qui découlent en substance d’une relation

154 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

■ du reversement d’une partie de la plus-value égale à la différence Date de clôture


entre la valeur liquidative des titres et la valeur des titres acquis
par le fonds : Les comptes consolidés sont établis à par tir des comptes au
31 décembre 2006 des sociétés incluses dans le périmètre du
■ 38,5 % de la plus-value égale à la différence entre la valeur Groupe Banque Populaire.
liquidative et le cours plancher (98,80 euros par action) garantit
par la Banque Fédérale des Banques Populaires, le solde (61,5 %)
étant reversé aux collaborateurs ayant choisi de bénéficier de
l’« effet de levier », III.4 Activité institutionnelle de Natixis
■ 9/10es de la plus-value égale à la différence entre le cours plancher La loi de finances rectificative pour 2005 (n° 2005-1720 du
et la valeur du titre dans les comptes du FCPE à l’origine du 30 décembre 2005), dans son article 116, a reconduit la mission de
montage, le solde (1/10e) revenant aux collaborateurs ayant Natixis, ou de toute société qu’elle contrôle, de gérer un ensemble
souscrit l’action. de procédures publiques pour le compte de l’État. Les opérations
Le 1er juillet 2006, à l’issue du débouclage de l’opération, le solde des relevant de ces missions font l’objet d’un enregistrement comptable
titres Natexis Banques Populaires détenu par le FCPE Alizé Levier distinct, et certaines d’entre elles peuvent recevoir la garantie de
est revenu à la Banque Fédérale à la valeur liquidative du fonds l’État. Ces dispositions constituent le patrimoine de Natixis affecté à
(sur la base du cours du titre de l’ex-Natexis Banques Populaire au la gestion des procédures et sur lequel l’État et les autres créanciers
1er semestre 2006). des procédures ont un droit spécifique.

Le débouclage de l’opération s’est traduit par : S’agissant de Coface, les opérations d’assurance gérées pour le
compte de l’État ne sont pas enregistrées dans les états financiers.
■ la comptabilisation d’une plus-value brute de 50 millions d’euros Seule la rémunération de gestion perçue dans ce cadre figure au
dégagée dans les comptes de la Banque Fédérale des Banques compte de résultat, dans la rubrique « Commissions ».
Populaires, neutralisée dans les comptes consolidés ;
En raison du caractère non significatif des commissions perçues et
■ la constatation d’une variation de situation nette de - 40,7 millions des encours de financement liés à l’activité institutionnelle, aucun
d’euros, représentative de la quote-part de plus-value nette de retraitement n’a été opéré sur ces encours au titre de la mise en
l’opération revenant aux collaborateurs. S’agissant d’un reclassement place du coût amorti. Par ailleurs, sur les activités autres que celles
interne de titre (entre le FCPE Alizé Levier et la Banque Fédérale de financement, le rôle d’intermédiaire de Natixis pour compte de
des Banques Populaires) et, par ailleurs, l’opération n’ayant modifié l’État a conduit à conserver le mode de comptabilisation antérieur
ni le pourcentage d’intérêt, ni le pourcentage de contrôle du dans les comptes établis en référentiel IFRS.
Groupe sur l’ex-Natexis Banques Populaires, cette variation de
situation nette a été maintenue dans les comptes consolidés du
Groupe au 31 décembre 2006.
III.5 Conversion des comptes des entités
Autres structures étrangères
Ni les fonds garantis, ni les FIP (fonds d’investissement de proximité) La monnaie de présentation de l’entité consolidante est l’euro.
dont le Groupe Banque Populaire est gestionnaire ne sont consolidés,
Pour les entités dont la monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro, les
le Groupe Banque Populaire ne contrôlant pas les fonds concernés
comptes du bilan des filiales et des succursales étrangères sont
et ne disposant pas de la majorité des risques et avantages.
convertis au cours de clôture. Les produits et charges du compte
Les OPCVM dédiés, contrôlés par le Groupe, sont intégrés de résultat sont convertis au cours moyen de la période.
globalement. Elles concernent essentiellement les sociétés d’assurance
Les écarts de conversion résultent de la différence :
du Groupe.
■ de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et
le cours de clôture ;

III.3 Présentation des comptes et date de ■ de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours
clôture historique et le cours de clôture.
Ils sont enregistrés en capitaux propres au poste « Gains ou pertes
latents ou différés – Écart de conversion » et en intérêts minoritaires
Comptes consolidés
pour la partie revenant au tiers.
Les comptes consolidés sont présentés suivant le format retenu
Conformément à la norme IFRS 1, les réserves de conversion
dans la recommandation du CNC n° 2004-R03 du 27 octobre 2004
existantes au 31 décembre 2003 ont été transférées en réserves
relative aux états de synthèse en référentiel IFRS.
consolidées. Les écarts de change issus de la conversion des comptes
Les comptes consolidés et leurs notes annexes sont, sauf précisions des entités étrangères du périmètre sont calculés exclusivement
complémentaires, présentés en millions d’euros. de façon prospective à compter du 1er janvier 2004. En cas de
cession ultérieure de ces entités, le résultat de cession comprendra
uniquement les écarts nés après le 1er janvier 2004.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 155


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

III.6 Filiales acquises et détenues dans le La PB correspond à la part de plus et moins values latentes des
but d’être cédées placements enregistrés à l’actif revenant aux assurés au travers de
leurs contrats d’assurance. Le taux de PB différé est déterminé à partir
Le total des actifs et des passifs des filiales destinées à être cédées du taux moyen de distribution des produits financiers aux assurés
dans le délai maximum de douze mois et pour lesquelles le Groupe (moyenne pondérée par l’encours à la date de calcul, du taux de
a initié la recherche active d’un acquéreur, constituent des actifs et distribution contractuel de chaque produit). La variation de PB différée
passifs non courants présentés sur deux lignes distinctes du bilan est enregistrée en capitaux propres pour les variations de valeur des
consolidé. actifs classés en « disponibles à la vente » et en résultat pour les
variations de valeur des actifs en « juste valeur par résultat ».

Provisions pour égalisation


III.7 Élimination des opérations
réciproques Les provisions pour égalisation sont réglementairement constituées
dans les comptes individuels des filiales d’assurance pour faire face
Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que aux risques catastrophiques. En référentiel IFRS (normes IAS 30 et
les charges et produits réciproques d’importance significative sont 32), ce type de provision n’est pas autorisé, car couvrant un risque
éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière de nature générale. En conséquence, les provisions pour égalisation
globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, ont fait l’objet d’un reclassement en capitaux propres au 1er janvier
l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de 2004. Les dotations constatées dans les comptes français sont donc
l’entreprise contrôlée conjointement. annulées dans les comptes en référentiel IFRS.
Les dividendes intra-Groupe, les provisions sur titres consolidés,
et les plus values d’opérations de cession interne sont neutralisés Contrats d’assurance-vie et non vie
en totalité. Les produits commercialisés par les filiales d’assurance-vie et
non vie sont essentiellement des contrats d’assurance-vie et plus
particulièrement des produits d’épargne, ainsi que des contrats de
III.8 Activités des entreprises d’assurance prévoyance vie et non vie.
Ces contrats ont fait l’objet d’un classement en catégories IFRS.
Les produits d’épargne ont été classés à plus de 99 % en contrats
Principes généraux
d’assurance et en contrats d’investissement à PB discrétionnaire
Les règles suivantes sont retenues pour l’intégration des comptes (application de IFRS 4) et pour une part non significative en contrats
des filiales exerçant une activité d’assurance : d’investissement sans PB discrétionnaire (application de IAS 39).
■ les charges et les produits font l’objet d’un classement par nature Les produits de prévoyance ont été intégralement classés en contrats
selon les principes bancaires et non par destination ; d’assurance (IFRS 4).
■ les postes de bilan sont présentés dans les postes de même nature Conformément au classement retenu et en application de IFRS 4,
que ceux existants dans le format bancaire. les méthodes comptables retenues pour évaluer les actifs, passifs,
produits et charges liés aux contrats d’assurance sont les principes
Conformément aux dispositions de la norme IAS 39, les placements
des comptes sociaux (réglementation du code des assurances).
des sociétés d’assurance sont classés à l’actif du bilan dans les
différentes catégories de titres définies par cette norme et sont donc
évalués à la juste valeur (à l’exception de ceux classés en « détenus
jusqu’à l’échéance » et en « prêts et créances »). III.9 Utilisation d’estimations dans la
Les contrats gérés par les filiales d’assurance du Groupe répondent aux préparation des états financiers
définitions des contrats d’assurance ou des contrats d’investissement
avec participation aux bénéfices discrétionnaires données par IFRS 4. La préparation des états financiers du Groupe exige dans certains
Conformément à cette norme, ces contrats d’assurance donnent domaines la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations
donc lieu à la comptabilisation au passif du bilan de provisions sur la base des informations disponibles à cette date et susceptible
techniques évaluées selon les principes fixés par la réglementation de faire parfois intervenir le jugement d’exper ts. Ces sources
comptable française, dans l’attente de la publication d’une norme d’incertitude peuvent affecter la détermination des produits et
IFRS traitant du passif technique des entreprises d’assurance. charges du compte de résultat, l’évaluation des actifs, passifs du
bilan et/ou certains éléments d’informations présentés dans les notes
annexes.
Participation différée
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation
Pour les contrats d’investissement avec participations aux bénéfices d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations
discrétionnaires (assurance-vie), une dette de participation aux suivantes :
bénéfices (PB) différée est comptabilisée afin de neutraliser le
décalage de valorisation entre les actifs et les passifs, conformément ■ Instruments financiers comptabilisés à la juste valeur : La
à IFRS 4 (mécanisme de comptabilité reflet ou shadow accounting). détermination de la juste valeur des instruments complexes de

156 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques déterminée suivant la technique de l’actualisation des flux futurs. Le
d’évaluation. Les valorisations issues de ces modèles sont ajustées taux d’actualisation est fondé sur l’observation des taux pratiqués
pour tenir compte en fonction des instruments concernés des par l’établissement au cours de l’exercice pour des ensembles
risques associés au modèle ; de prêts présentant des caractéristiques de risques similaires. Le
regroupement des prêts par ensembles homogènes de risques a
■ Dépréciations des prêts et créances : Le recours au jugement
été opéré à partir d’études statistiques permettant d’identifier les
expérimenté est possible tant pour les dépréciations individuelles
critères ayant une incidence sur le niveau des « spread ».
que collectives (ajustement du montant de pertes attendues issu
du dispositif interne d’évaluation mise en place dans le cadre ■ Passifs sociaux : le Groupe a recours à des actuaires indépendants
du chantier Mc Donough et sur lequel se fonde le calcul de la pour le calcul de ses principaux engagements sociaux. Les taux
provision collective) ; d’actualisation, les taux d’évolution des salaires et les taux de
rendement des actifs du régime reposent sur les valeurs de taux
■ Évaluation des instruments de capitaux propres non cotés classés
de marché observés à la date d’arrêté (ex. : taux de l’OAT pour le
dans les « Actifs disponibles à la vente » : La juste valeur des
taux d’actualisation). Appliqués à des engagements long terme, ces
titres de participation non cotés est obtenue principalement par
taux induisent sur la valorisation un facteur d’incertitude.
application des méthodes de valorisation PER (Price Earning Ratio)
ou DCF (Discounted Cash Flow ) dont l’utilisation nécessite de ■ Provisions sur les contrats d’épargne-logement : Le Groupe
prendre des hypothèses ; évalue de manière prospective les risques attachés aux contrats
d’épargne-logement, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne
■ Évaluation des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) : chaque
portés au bilan, ce qui nécessite de modéliser l’évolution des
écart d’acquisition est affecté à une UGT de façon à pouvoir être
encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base
testé. Les tests réalisés par le Groupe consistent à comparer la
d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.
valeur comptable de l’UGT (valeur comprenant l’écart d’acquisition)
L’utilisation de ces hypothèses induit sur l’estimation de ces
et sa valeur d’utilité. Celle-ci est calculée en appliquant la méthode
provisions un facteur d’incertitude pour lesquels le résultat définitif
d’actualisation des cash-flows libres annuels à l’infini. La mise en
futur peut être différent de cette estimation.
œuvre de cette méthode conduit à :
■ Autres provisions pour risques et charges : Les provisions
■ estimer les flux de trésorerie futurs (pour cette estimation, le
enregistrées au passif du bilan consolidé, autres que celles relatives
Groupe s’est fondé sur les prévisions des plans à moyen terme
aux instruments financiers, aux engagements sociaux et aux
des métiers),
contrats d’assurance, concernent principalement les provisions
■ projeter à l’infini les flux de la troisième année sur la base d’un pour litiges, amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision
taux représentatif de la croissance annuelle attendue, est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources,
représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour
■ actualiser les flux sur la base d’un taux de rentabilité annuel
éteindre une obligation née d’un événement passé et lorsque
moyen attendu à l’infini sur les valeurs cotées du secteur
le montant de l’obligation peut-être estimé fiable. Pour la
concerné ;
détermination de ce montant la Direction est amenée à évaluer
■ Juste valeur des prêts et créances comptabilisés au coût amorti : La la probabilité de réalisation du risque. Il y a actualisation des flux
juste valeur des prêts pour lesquels il n’existe pas de cotation est dès lors que celle-ci présente un caractère significatif.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 157


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Note IV Périmètre de consolidation

IV.1 Effets de la première application des ■ ABP Midcap.


normes IFRS Pour Coface :
■ Coface Europe ;
IV.1.1 Normes IFRS 2004
■ Cofaction 2 ;
Les effets de la première application en 2004 des normes IFRS- 2004
(référentiel IFRS à l’exception des dispositions des normes IAS 32, ■ Cofobligations ;
IAS 39 et IFRS 4) sont l’intégration dans le périmètre de consolidation ■ AKCO Fund ;
du Groupe :
■ MSL 1 Fund.
de cinq Sociétés Civiles Immobilières por tant les placements
immobiliers de Natixis Assurance au travers de sa filiale Assurance
Banque Populaire Vie pour les quatre premières et du sous-groupe
Coface pour la dernière : IV.2 Évolution du périmètre de consolidation
au cours de l’exercice 2006
■ SCI Fructifoncier ;
■ ABP Iéna ; Les modifications intervenues sur le périmètre du Groupe au
cours de l’exercice 2006 porte principalement sur la naissance de
■ ABP Pompe ; la Banque Populaire Occitane, les impacts de la création de Natixis
■ Neuilly Château (société cédée au cours du second semestre sur le taux de détention du Groupe dans Natixis et l’entrée dans
2005) ; le périmètre du Groupe des filiales spécialisées de financements,
d’investissements et de services du Groupe Caisse d’Épargne (cf.
■ SCI Cofimmo. Note I « Faits marquants de l’exercice : création de Natixis »).
d’une entité ad hoc non consolidée en normes françaises, le FCC
Cristalys, détenu à 100 % par la BRED Banque Populaire. IV.2.1 Naissance de la Banque Populaire
Occitane
Par contre, les participations des filiales de capital investissement dont
le taux de détention est compris entre 20 % et 50 % n’ont pas été Sur décision de leurs assemblées générales respectives du 31 octobre
consolidées par mise en équivalence puisqu’elles sont classées dans 2006, la Banque Populaire Occitane et la Banque Populaire de
la catégorie « juste valeur par résultat ». Les normes IAS 28 et 31 Toulouse-Pyrénées ont fusionné pour donner naissance à la nouvelle
traitant des participations dans les entreprises associées considèrent, Banque Populaire Occitane.
en effet, que pour ces participations, la juste valeur constitue un
Les Banques Populaires fusionnées faisant par tie de l’entité
meilleur niveau d’informations que leur prise en compte par le
consolidante et les apports ayant été effectués en valeur comptable,
mode de l’intégration proportionnelle ou la mise en équivalence.
l’opération est sans incidence sur les comptes consolidés.
L’application de la norme IAS 27 à l’activité de capital investissement
n’a pas conduit à consolider de participations majoritaires, celles-ci
ne revêtant pas un caractère significatif. IV.2.2 Opérations sur le capital de Natixis
Le taux de détention du Groupe Banque Populaire dans Natixis est
IV.1.2 Normes IFRS passé de 80,87 % au 31 décembre 2005 à 34,44 % au 31 décembre
2006. Cette évolution s’explique essentiellement par les événements
La première application des normes IFRS (référentiel IFRS repris par
suivants :
un ensemble de règlements européens qui comprend les normes
IAS 1 à 41, les IFRS 1 à 5 ainsi que les interprétations afférentes ■ apport par la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne de certaines
adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2005) a conduit de ses filiales et participations dans les métiers de la banque
à consolider en 2005 les OPCVM dédiés de l’activité d’assurance d’investissement, de financement, et de services, ainsi que d’une
et souscrits comme actifs de placement en couverture de contrats partie des Certificats Coopératifs d’Investissement émis depuis
gérés par les filiales d’assurance. 2004 par chaque Caisse d’Épargne et de Prévoyance métropolitaine
et représentant 20 % de leur capital ;
Pour Natixis Assurances :
■ apport par la SNC Champion, véhicule constitué par la Banque
■ ASM Alternatif Garanti ;
Fédérale des Banques Populaires, du solde des CCI Caisses
■ ABP Actions ; d’Épargne non apportés par la CNCE et préalablement acquis
par la SNC Champion auprès de la CNCE ; de 1,23 % du capital
■ ABP Monétaire Plus ;
d’IXIS CIB ; et de 4,63 % du capital d’IXIS AMG préalablement
■ ABP Taux ; acquis auprès de San Paolo IMI (SPIMI).
■ ABP Croissance Rendement ; Ces apports, effectifs au 17 novembre 2006, ont été rémunérés par
des titres Natixis émis à cette occasion, portant la participation du

158 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Groupe Banque Populaire dans le nouvel ensemble ainsi constitué ■ CIFG Holding : société holding dont l’activité réside
à 46,10 %. principalement dans la gestion des par ticipations du sous-
groupe. L’activité de ses filiales consiste à accorder des garanties
Postérieurement aux opérations décrites ci-dessus, la Banque
irrévocables et inconditionnelles de paiement à première demande
Fédérale des Banques Populaires (par l’intermédiaire de la SNC
sur les sommes dues en principal et intérêts, selon le calendrier
Champion) a procédé au placement sur le marché d’une partie de
initial de l’émission. CIFG offre ainsi aux émetteurs la possibilité
ses actions Natixis, conduisant à un accroissement du flottant. À la
de se refinancer à moindre coût et offre aux investisseurs de
date d’arrêté du 3 décembre 2006, le flottant de Natixis représente
nouveaux profils de risque sous forme de produits rehaussés. Elle
31 % du capital, le solde étant détenu à parité par la BFBP et la
est consolidée par intégration proportionnelle à 34,44 %.
CNCE à hauteur de 34,44 %.
■ Foncier Assurance : cette entité assure une double activité
IV.2.3 Entrées de périmètre d’assurance : l’assurance-vie et l’assurance dommage corporel. La
branche assurance-vie correspond à la distribution de contrats en
Les sociétés entrées dans le périmètre de consolidation au cours euros et en unités de comptes ayant vocation à constituer une
de l’exercice 2006 sont les suivantes : épargne pour le client. La branche dommage corporel regroupe les
garanties décès du contrat emprunteur et les garanties incapacité
➤ Entités apportées par le Groupe Caisse d’Épargne de travail. Elle est consolidée par intégration proportionnelle à
■ IXIS Corporate and Investment Bank (IXIS CIB) : activités 34,44 %.
axées sur les services d’investissement et de financement pour ■ Gestitres : cette entité exerce des activités de conservateur
des clients émetteurs publics ou privés, investisseurs institutionnels, de titres et de développeur d’applications informatiques. Elle est
entreprises et collectivités locales. Elles sont organisées en cinq consolidée par intégration proportionnelle à 34,44 %.
pôles métiers : Marchés de taux (trading et distribution de produits
obligataires et de produits dérivés complexes de taux d’intérêts ■ Caisse d’Épargne Financement (CEFI) : entité spécialisée
et de crédit), Marchés actions (trading, arbitrage, prêt/emprunt, dans la commercialisation et la gestion active de solutions de
et intermédiations sur sous-jacents actions ou produits dérivés crédit à la consommation. Elle est consolidée par intégration
actions), Financement et Crédit (corporate banking, financements proportionnelle à 34,44 %.
structurés, trading et produits complexes de crédit), Corporate ■ GCE Bail : entité dont le métier principal est celui de loueur
finance (Conseil et Ingénierie financière, Émission et placement financier. GCE Bail utilise essentiellement trois canaux d’apports
d’actions), Risques alternatifs (exper tise dans le montage de pour accéder à la clientèle : l’offre directe, l’offre via les réseaux
produits complexes sur mesure comme la structuration, la bancaires associés, et l’offre via des partenariats avec des apporteurs
gestion, l’hébergement, et la distribution de produits sur fonds (fournisseurs de matériels, loueurs industriels, intermédiaires
alternatifs). IXIS CIB est consolidée par intégration proportionnelle financiers). Elle est consolidée par intégration proportionnelle à
à 34,44 %. 34,44 %.
■ IXIS Asset Management Group (IAMG) : première société ■ GCE Affacturage : cette entité a pour objet, soit directement,
de gestion institutionnelle en France, IAMG est le holding d’un soit par l’intermédiaire de ses filiales de traiter toute opération
ensemble de 17 sociétés qui regroupent les activités de gestion d’affacturage domestique ou international, et notamment la
d’actifs pour une clientèle institutionnelle et privée. IAMG est facturation, l’achat, la cession, l’encaissement et le recouvrement de
consolidée par intégration proportionnelle à 34,44 %. toutes créances, l’octroi sous quelque forme que ce soit d’avances
■ La Compagnie 1818 – Banquiers Privés : banque de gestion ou de garanties sur ces créances, ainsi que la tenue des comptes
de fortune et de gestion de patrimoine, elle réunit avec ses filiales nécessaires pour effectuer ces opérations. Elle est consolidée par
l’ensemble des expertises nécessaires à son activité, telles que la intégration proportionnelle à 34,44 %.
gestion d’actifs, les services immobiliers, les financements / crédits, ■ Caisses d’Épargne (consolidées à travers les Certificats
les services bancaires premium (moyens de paiement) ou les Coopératifs d’Investissement détenus par Natixis) :
services experts d’ingénierie financière. Elle est consolidée par banques coopératives, les Caisses d’Épargne sont présentes
intégration proportionnelle à 34,44 %. dans toutes les régions françaises auprès des par ticuliers et
■ Crédit Agricole Caisse d’Épargne Investor Services des professionnels pour lesquels elles développent une gamme
(CACEIS) : société holding détenue à part égale par le Crédit complète de produits d’épargne, de financements et de services.
Agricole SA et par Natixis. Les activités exercées par ses filiales Elles par ticipent également au développement régional en
sont l’activité de Banque dépositaire d’OPCVM et de Conservation proposant aux collectivités locales, au secteur hospitalier, aux
Institutionnelle à l’intention des OPCVM et des Investisseurs organismes du logement social, aux acteurs de l’économie
Institutionnels (Compagnies d’Assurances, Sociétés de Gestion, sociale, aux professionnels et aux entreprises, une offre complète
Banques non résidentes...), l’activité de Services aux Émetteurs, et pour financer leurs projets, simplifier leur gestion et optimiser
l’activité d’Administration de Fonds. CACEIS est consolidée par leurs placements. Détenues par Natixis à travers les Certificats
intégration proportionnelle à 17,22 %. Coopératifs d’Investissement, elles sont consolidées par mise en
équivalence à hauteur de 6,89 %.
■ Natixis Garantie : Natixis Garantie apporte des cautions et des
garanties légales et financières aux entreprises, aux professionnels,
aux par ticuliers et aux associations. Elle est consolidée par
intégration proportionnelle à 34,44 %.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 159


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

➤ SAS de portage de parts sociales et leurs ■ Sociétariat Banque Populaire du Sud, détenue par Financière
structures détentrices Participation Banque Populaire, elle-même détenue par la Banque
Populaire du Sud.
À l’occasion de l’opération Natixis, les Banques Populaires (BP)
ont émis des Certificats Coopératifs d’Investissement à hauteur de ■ Sociétariat Banque Populaire de l’Ouest, détenue par
20 % de leur capital. Ces Certificats Coopératifs d’Investissement ont Ingénierie et Développement, elle-même détenue par la Banque
été intégralement souscrits par Natixis et doivent, en permanence, Populaire Ouest.
représenter 20 % du capital des Banques Populaires.
■ Sociétariat Banque Populaire Rives de Paris, détenue par
Afin de pallier les variations du capital variable des Banques Populaires, Sud Participation, elle-même détenue par Rives de Paris.
qui rendraient nécessaire la création ou la neutralisation d’une quote-
■ Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, détenue par
part de Certificats Coopératifs d’Investissement représentatifs de
SPGRES, elle-même détenue par la Banque Populaire Alsace.
20 % de ces variations, des structures ad hoc destinées à maintenir
la part des Certificats Coopératifs d’Investissement à 20 % du capital ■ Sociétariat Banque Populaire Val de France, détenue
des Banques Populaires, ont été créées durant le second semestre par Vecteur, elle-même détenue par la Banque Populaire Val
2006. de France.
Ces structures procèdent à des achats et cessions de parts sociales ■ Sociétariat de la Banque Populaire Occitane, détenue par
des Banques Populaires auxquelles elles sont rattachées en fonction la Financière de la Banque Populaire Occitane, elle-même détenue
de la demande des sociétaires, garantissant ainsi le niveau de la par Banque Populaire Occitane.
participation de Natixis dans les Banques Populaires à hauteur de
■ Sociétariat Banque Populaire Champagne Lorraine,
20 % du capital de ces Banques Populaires.
détenue par Lux Equip Bail, elle-même détenue par la Banque
■ Sociétariat Banque Populaire Bourgogne FC, détenue Populaire Champagne Lorraine.
par la Société d’Expansion Bourgogne Franche Comté,
■ SGTI, détenue par Banque Monétaire et Financière, elle-
elle-même détenue par la Banque Populaire Bourgogne Franche-
même détenue par la CASDEN Banque Populaire.
Comté.
■ Sociétariat Banque Populaire Sud Ouest, détenue par ➤ Autres entrées de périmètre de l’exercice
Participations BPSO, elle-même détenue par la Banque
■ Entrée de Natexis ABM LLC qui a repris l’activité d’ABM Corp.
Populaire du Sud-Ouest.
aux États-Unis.
■ Sociétariat Banque Populaire Massif Central, détenue par
■ Entrée de Natexis Funding USA dont l’objet est de refinancer
SIMC, elle-même détenue par la Banque Populaire du Massif
à partir des États-Unis certaines sociétés du Groupe. Elle est
Central.
détenue à 100 % par Natexis New York.
■ Sociétariat Crédit Coopératif, détenue par Intercoop, elle-
■ Entrée de Fructibail Invest, société civile immobilière, dont
même détenue par Crédit Coopératif.
l’activité porte sur l’acquisition et la location de biens immobiliers.
■ Sociétariat Banque Populaire des Alpes, détenue par la Elle est détenue à 100 % par Fructibail.
Savoisienne, elle-même détenue par la Banque Populaire des
■ Entrée de la SCI Colomb Magellan, filiale de la Compagnie
Alpes.
Foncière dont l’activité est la location d’immeubles de bureaux
■ Sociétariat Banque Populaire du Nord, détenue par à Paris.
Créponord, elle-même détenue par la Banque Populaire du
■ Entrée de trois nouvelles sociétés d’investissement dans l’activité de
Nord.
capital investissement : FNS 4, le FCPR Natexis Industrie II
■ Sociétariat Banque Populaire Centre Atlantique, détenue et Providente.
par Plusexpansion, elle-même détenue par la Banque Populaire
■ Entrée de Natinium, véhicule de titrisation de droit irlandais.
Centre Atlantique.
■ Entrée de plusieurs filiales du sous-groupe Coface parmi lesquelles :
■ Sociétariat Banque Populaire Loire et Lyonnais, détenue
Kompass Israël, Business Data Information, Coface Holding Israël
par Garibaldi Capital Développement, elle-même détenue par
et Coface Do Brasil.
la Banque Populaire Loire et Lyonnais.
■ Sociétariat Banque Populaire Provençale et Corse,
détenue par la Société de Gestion Provençale et Corse, elle-même
détenue par la Banque Populaire Provençale et Corse.
■ Ludovic de Besse, détenue à 100 % par Atlantique Plus,
elle-même détenue par la Banque Populaire Atlantique.
■ Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, détenue par
Foncière Victor Hugo, elle-même détenue par la Banque
Populaire Côte d’Azur.

160 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

L’impact des entrées de périmètre au compte de résultats consolidés proforma au 31 décembre 2006 au « produit net bancaire » et au
« résultat net » est le suivant (en millions d’euros) :

➤ Filiales apportées par le Groupe Caisse d’Épargne à la constitution de Natixis

31 décembre 2006 Proforma


Sociétés Produit net bancaire Résultat net

IXIS CIB 627 194


IAMG 448 77
CACEIS 87 17
Natixis Garantie 28 11
Gestitre 30 1
CIFG Holding 27 8
CEFI 23 3
Compagnie 1818 18 1
GCE Bail 5 ns
GCE Affacturage 1 ns
Foncier Assurance 4 ns

➤ Autres entrées de périmètre

31 décembre 2006 Proforma


Sociétés Produit net bancaire Résultat net

SAS de portage et leurs détentrices 9 5


Natexis ABM LLC 6 4
Natexis Funding USA 2 2
Fructibail Invest 3 3
Business Data Info 2 ns
FNS4 ns ns
Natexis Industrie II ns ns
Natinium ns ns
Providente ns - 1
SCI Colomb Magellan ns ns

IV.2.4 Sorties de périmètre ■ Financière Vecteur, filiale de la Banque Populaire Val de France,
déconsolidée, son activité n’étant plus significative ;
Les sociétés sorties du périmètre de la consolidation au cours de
l’exercice 2006 sont les suivantes : ■ Interfinance Natexis NV et Invest Kappa, filiales de Natexis
Banques Populaires, déconsolidée car devenues sans activité ;
■ SDR Nord – Pas-de-Calais, déconsolidée suite à la diminution
du taux de détention du Crédit Coopératif dans cette structure. ■ Sogafi, filiale de Natixis, déconsolidée suite à sa liquidation ;
Cette société était consolidée par mise en équivalence ; ■ Sodeto, filiale de Natixis absorbée au cours de l’exercice ;
■ VAL de A déconsolidée suite à sa liquidation.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 161


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

L’impact de ces sociétés sur le compte de résultat consolidé proforma au « produit net bancaire » et au « résultat net » était très peu significatif
(en millions d’euros) :

31 décembre 2006 Proforma


Sociétés Produit net bancaire Résultat net

VAL A (SAS) 5 3
INVEST KAPPA 1 1
SDR Nord – Pas-de-Calais ns ns
FINANCIÈRE VECTEUR ns ns
INTERFINANCE NATEXIS NV ns ns
SODETO ns ns
SOGAFI ns ns

IV.2.5 Autres opérations de restructurations ■ des sociétés Financière BFCE, Auxiliaire Antin et Sépia au profit
internes de Natixis ;

Les autres opérations de restructurations internes sur l’exercice ■ Le rachat des minoritaires par Natixis Coficiné ;
2006 sont les suivantes : ■ La création d’une structure de Holding, Natixis Private Banking,
■ La transmission universelle du patrimoine (TUP) de : détenant les titres des filiales consolidées Banque Privée Saint-
Dominique et Natexis Private Banking Luxembourg.
■ Maine Services à la Banque Fédérale des Banques Populaires,

162 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

IV.3 Périmètres de consolidation comparés

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
I) Entités consolidantes
I-1 Banques Populaires
BANQUE POPULAIRE DES ALPES - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE ALSACE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE CENTRE ATLANTIQUE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DE LA CÔTE D’AZUR - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DE LOIRE ET LYONNAIS - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE LORRAINE CHAMPAGNE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DU MIDI - FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DU NORD - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE OCCITANE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DE L’OUEST - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DES PYRÉNÉES-ORIENTALES, DE L’AUDE ET DE
L’ARIÈGE - FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE DU SUD - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - - N
BANQUE POPULAIRE DU SUD-OUEST - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE TOULOUSE-PYRÉNÉES - FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BRED – BANQUE POPULAIRE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
CASDEN – BANQUE POPULAIRE - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
CRÉDIT COOPÉRATIF - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
I-2 Sociétés de Caution Mutuelle
ACEF DU TARN ET DE L’AVEYRON (10) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. - - N
ACEF OCCITANE (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
ACEF QUERCY AGENAIS (10) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BICS HABITAT (15) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BRED HABITAT (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
FOREST. MASSIF CENTRAL (9) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
FOREST. PYRÉNÉES-ORIENTALES (10) FR Liquidation N Liquidation N 100,00 % 100,00 % I.G.
FOREST. SEINE-ET-MARNE (15) FR Liquidation N Liquidation N 100,00 % 100,00 % I.G.
FORESTIERS LORRAINE (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
HABITAT RIVES DE PARIS (15) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
PROCOMI CÔTE D’AZUR (5) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCACEF BAS-RHIN (1) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCACEF CENTRE ATLANTIQUE (2) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCACEF MASSIF CENTRAL (9) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCACEF NORD (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCACEF TARN ET AVEYRON (10) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA ALPES-MARITIMES (5) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA ARIÈGE (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA ATLANTIQUE (4) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA AUDE (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA AVEYRON (10) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA BAS-RHIN (1) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA BICS (15) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA BOUCHES-DU-RHÔNE (14) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ (3) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA BRED IDF (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA CENTRE ATLANTIQUE (2) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA CHAMPAGNE (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA CHARENTE-MARITIME (2) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA CORSE (14) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA CÔTE D’AZUR (5) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA DEUX-SÈVRES (2) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA DOUBS HAUTE-SAÔNE (3) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA DU DAUPHINE DES ALPES DU SUD (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 163


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
SOCAMA HAUT RHIN (1) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA HAUTE-GARONNE (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA HAUTE-SAVOIE (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA JURA AIN (3) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA LOIRE ET LYONNAIS (6) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA LOIRE – HAUT-VIVARAIS (6) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA LORRAINE (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA LOT (12) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA LOT-ET-GARONNE (12) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA MASSIF CENTRAL (9) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA MIDI (16) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA MIDI PYRÉNÉES OUEST (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA NORD (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA NORD DE PARIS (15) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA NORMANDIE (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA OCCITANE (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - - N
SOCAMA OUEST (7) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA RIVES DE PARIS (15) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA ROUSSILLON (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA SAVOIE (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA SUD-OUEST (12) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA TARN (10) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA VAL DE FRANCE (17) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA VAR (5) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMA VAUCLUSE (14) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI ALSACE (1) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI ATLANTIQUE (4) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI AUDE ARIÈGE (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI BAS-RHIN (1) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ (3) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI CENTRE ATLANTIQUE (2) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI CENTRE OUEST (7) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI CÔTE D’AZUR (5) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI DAUPHINE DES ALPES DU SUD (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI DU SUD-OUEST (12) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI HAUT-RHIN (1) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI HAUTE GARONNE HABITAT (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI HAUTE SAVOIE (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI LOIRE ET LYONNAIS (6) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI LORRAINE CHAMPAGNE (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI MASSIF CENTRAL (9) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI MIDI (16) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI NORD (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI NORD DE PARIS (15) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI OCCITANE (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI OUEST (7) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI PROVENCE ET CORSE (14) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI PYRÉNÉES-ORIENTALES (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI SAVOISIENNE (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI TARN ET AVEYRON (10) FR Fusion N Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMI VAL DE FRANCE (17) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMMES (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAMUPROLOR (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOCAUPROMI ALSACE (1) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOFRONTA (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOPROLIB CÔTE D’AZUR (5) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOPROLIB DES ALPES (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOPROLIB FRANCHE-COMTÉ (3) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOPROLIB LORRAINE (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOPROLIB NORD (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOPROLIB SAVOIE HAUTE-SAVOIE (8) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOPROLIB SUD-OUEST (12) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.

164 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
I-3 Établissements centraux
BANQUE FÉDÉRALE DES BANQUES POPULAIRES - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
I-4 Établissements « affiliés »
CAISSE RÉGIONALE DU FINISTÈRE (7) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE DE GUADELOUPE - FR Fusion N Fusion N - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE LITTORAL MANCHE (7) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE DE MARTINIQUE - FR Fusion N Fusion N - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE DE MÉDITERRANÉE (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE MORBIHAN – LOIRE-ATLANTIQUE (4) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE RÉGION NORD (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE DE LA RÉUNION - FR Fusion N Fusion N - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE SUD-OUEST (12) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
CAISSE RÉGIONALE DE VENDÉE (4) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
CRÉDIT MARITIME OUTRE MER (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - - N
II) Établissements « associés »
CMGM (20) FR 4,55 % 100,00 % I.G. 5,37 % 100,00 % I.G. 6,03 % 100,00 % I.G.
EDEL (20) FR 33,94 % 33,94 % I.G. 33,94 % 100,00 % I.G. 33,94 % 100,00 % I.G.
GEDEX DISTRIBUTION (20) FR - 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
MONINFO (20) FR 33,54 % 96,80 % I.G. 33,91 % 100,00 % I.G. 33,91 % 100,00 % I.G.
NORD FINANCEMENT (20) FR 0,94 % 100,00 % I.G. 0,97 % 100,00 % I.G. 0,96 % 100,00 % I.G.
SOCIÉTÉ FINANCIÈRE DE LA NEF (20) FR 6,46 % 100,00 % I.G. 5,76 % 100,00 % I.G. 6,95 % 100,00 % I.G.
SOCOREC (20) FR - 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
SOFIGARD (20) FR 0,28 % 100,00 % I.G. 0,29 % 100,00 % I.G. 0,29 % 100,00 % I.G.
SOFINDI (20) FR 4,57 % 100,00 % I.G. 4,76 % 100,00 % I.G. 5,06 % 100,00 % I.G.
SOFIRIF (20) FR 3,92 % 100,00 % I.G. 4,21 % 100,00 % I.G. 4,29 % 100,00 % I.G.
SOFISCOP (20) FR 1,68 % 100,00 % I.G. 1,71 % 100,00 % I.G. 1,68 % 100,00 % I.G.
SOFISCOP SUD-EST (20) FR 4,09 % 100,00 % I.G. 4,18 % 100,00 % I.G. 3,92 % 100,00 % I.G.
SOMUDIMEC (20) FR 0,31 % 100,00 % I.G. 0,33 % 100,00 % I.G. 0,35 % 100,00 % I.G.
SOMUPACA (20) FR 1,57 % 100,00 % I.G. 1,67 % 100,00 % I.G. 1,74 % 100,00 % I.G.
III) Filiales
III-1 Banques populaires
ACHATPRO (22) FR 92,80 % 92,80 % I.G. 92,80 % 92,80 % I.G. 91,37 % 92,37 % I.G.
ATLANTIQUE PLUS (4) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BANQUE CALÉDONIENNE D’INVESTISSEMENT (18) FR 35,00 % 35,00 % M.E. 35,00 % 35,00 % M.E. - - N
BANQUE MONÉTAIRE ET FINANCIÈRE (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BATINOREST BAIL (20) FR 94,88 % 94,88 % I.G. 94,88 % 94,88 % I.G. 85,13 % 81,00 % I.G.
BDG SCI (15) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BERCY GESTION FINANCE (18) FR 99,96 % 99,96 % I.G. 99,96 % 99,96 % I.G. 99,96 % 100,00 % I.G.
BGF+ (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BIC BRED (18) FR 99,95 % 99,95 % I.G. 99,95 % 99,95 % I.G. 99,95 % 100,00 % I.G.
BISE (20) PL 49,72 % 49,72 % M.E. 46,67 % 49,72 % M.E. 37,92 % 38,91 % M.E.
B-PROCESS (18) FR 42,89 % 42,89 % M.E. 42,20 % 42,89 % M.E. 34,89 % 35,89 % M.E.
BRED COFILEASE (ex-NCM) (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BRED GESTION (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
BTP Banque (20) FR 99,95 % 99,95 % I.G. 99,95 % 99,95 % I.G. 99,95 % 100,00 % I.G.
BTP CAPITAL INVESTISSEMENT (20) FR 79,42 % 79,42 % I.G. 79,42 % 79,42 % I.G. 79,42 % 80,42 % I.G.
CAISSE CENTRALE (20) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
CAISSE DE GARANTIE IMMOB. DU BÂTIMENT (20) FR 33,40 % 33,40 % M.E. 33,40 % 33,40 % M.E. 33,40 % 34,40 % M.E.
CAISSE SOLIDAIRE (20) FR 19,08 % 100,00 % I.G. 11,33 % 100,00 % I.G. 11,40 % 100,00 % I.G.
CAPI COURT TERME N° 1 (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
CLICK AND TRUST (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
COFEG (18) FR 99,67 % 99,67 % I.G. 99,67 % 99,67 % I.G. 99,67 % 100,00 % I.G.
COFIBRED (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
COOPAMAT (20) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
CREPONORD (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. - - N
DE PORTZAMPARC (2) FR 68,18 % 74,53 % I.G. 72,67 % 74,53 % I.G. 72,86 % 75,53 % I.G.
ECOFI INVESTISSEMENT (20) FR 99,99 % 99,99 % I.G. 99,99 % 99,99 % I.G. 99,98 % 100,00 % I.G.
EFITEL (20) FR 99,99 % 100,00 % I.G. 99,99 % 100,00 % I.G. 99,99 % 100,00 % I.G.
ESFIN (20) FR 37,58 % 37,58 % M.E. 37,58 % 37,58 % M.E. 37,58 % 38,58 % M.E.
FCC AMAREN II (22) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
FCC CRISTALYS (22) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
FINANCIÈRE DE LA BP OCCITANE (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FINANCIÈRE PARTICIPATION BPS (7) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FINANCIÈRE VECTEUR (16) FR Déconsolidation N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
FONCIÈRE VICTOR HUGO (5) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 165


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
GARIBALDI CAPITAL DÉVELOPPEMENT (6) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
GIE USC (20) FR 99,79 % 100,00 % I.G. 99,79 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
GROUPEMENT DE FAIT (20) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
INGÉNIERIE ET DÉVELOPPEMENT (7) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
INTERCOOP (20) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
LFI (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
LFI4 (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 98,04 % 99,04 % I.G.
LUDOVIC DE BESSE (2) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LUX EQUIP BAIL (13) LU 90,00 % 90,00 % I.G. 90,00 % 90,00 % I.G. 90,00 % 91,00 % I.G.
MONE+CC2 (20) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
PARNASSE FINANCES (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
PARNASSIENNE DE CRÉDIT (19) FR 91,13 % 92,44 % I.G. 92,06 % 92,44 % I.G. 92,09 % 93,44 % I.G.
PARTICIPATIONS BPSO (12) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PLUSEXPANSION (4) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PREPAR COURTAGE
(ex-BERPA) (18) FR 99,20 % 99,20 % I.G. 99,20 % 99,20 % I.G. 99,20 % 100,00 % I.G.
PREPAR-IARD (18) FR 99,99 % 99,99 % I.G. 99,99 % 99,99 % I.G. 99,99 % 100,00 % I.G.
PREPAR-VIE (18) FR 99,78 % 99,78 % I.G. 99,78 % 99,78 % I.G. 99,78 % 100,00 % I.G.
PROMEPAR (18) FR 99,96 % 99,97 % I.G. 99,96 % 99,97 % I.G. 99,96 % 100,00 % I.G.
SAS PERSPECTIVES ET PARTICIPATIONS (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 99,76 % 100,00 % I.G. 99,76 % 100,00 % I.G.
SAS SOCIÉTARIAT BP LORRAINE CHAMPAGNE (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SAVOISIENNE (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SBE (ex-SOGEFIP) (22) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
SCI BPS (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SCI BPSO (12) FR 99,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SCI du CRÉDIT COOPÉRATIF (20) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SCI FAIDHERBE (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
SCI L’ARENAS (5) FR Fusion N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SCI SAINT-DENIS (20) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SDR NORD – PAS-DE-CALAIS (20) FR Fusion N 28,92 % 28,92 % M.E. 28,92 % 29,92 % M.E.
SEGIMLOR (13) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
SGPC (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SGTI (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SICOMI COOP (20) FR 71,28 % 71,28 % I.G. 51,70 % 51,70 % I.G. 50,26 % 51,26 % I.G.
SIMC (9) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIEP (17) FR Absorption N Absorption N 99,99 % 99,99 % I.G.
SOCIÉTARIAT BP OCCITANE (10) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP D’ALSACE (1) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ (3) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP CÔTE D’AZUR (5) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP DE L’OUEST (7) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP DES ALPES (8) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP DU NORD (11) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP PROVENÇALE ET CORSE (14) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP RIVES DE PARIS (15) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP VAL DE FRANCE (17) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP LOIRE ET LYONNAIS (6) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP CENTRE ATLANTIQUE (4) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP MASSIF CENTRAL (9) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP SUD (16) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT BP SUD-OUEST (12) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTARIAT CRÉDIT COOPÉRATIF / BP (20) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCIÉTÉ D’EXPANSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ (3) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOFIAG (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOFIDER (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SOFINCIL (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SPGRES (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SPIG (19) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
SUD PARTICIPATION (15) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
TRANSIMMO (20) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
TRUST AND PAY (18) FR 62,87 % 44,00 % I.P. 62,57 % 44,00 % I.P. 59,35 % 45,00 % I.P.
UNION DES CAISSES RÉGIONALES (18) FR Déconsolidation N Déconsolidation N - 100,00 % I.G.
VECTEUR (17) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
VIALINK (18) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.

166 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
III-2 Banque d’investissement et de projet
NATIXIS FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 80,87 % I.G. 82,76 % 83,76 % I.G.
Pôle « Banque de financement et d’investissement »
BAIL EXPANSION (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,77 % 99,88 % I.G. 82,66 % 100,00 % I.G.
BEDFORD OLIVER FUNDING LLC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
BLOOM ASSET HOLDINGS FUND PLC (23) IE 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CDC HOLDING TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CENTRE EUROPÉEN D’ASSURANCE (23) FR 25,14 % 25,14 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CLEA2 (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
DOMIMUR (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
DUPONT DENANT CONTREPARTIE (23) FR 17,22 % 34,44 % I.P. 40,43 % 100,00 % I.G. 41,38 % 50,00 % I.G.
ECRINVEST 6 (ex-Immobilière Natexis) (23) FR 34,42 % 34,44 % I.P. 80,83 % 99,95 % I.G. 82,71 % 100,00 % I.G.
ENERGECO (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
THE FASTNET HOUSE (23) LU 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FILI SA (23) LU 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FINANCIÈRE CLADEL (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
FRUCTIBAIL (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
FRUCTIBAIL INVEST (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FRUCTICOMI (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
GCE AFFACTURAGE (23) FR 0,34 % 0,34 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
GCE BAIL (23) FR 0,34 % 0,34 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
GUAVA CDO Ltd (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
INVESTIMA 6 (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
IXIS ALTERNATIVE HOLDING LIMITED (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET FINANCE INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CAPITAL ARRANGER CORP. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CAPITAL MARKETS NORTH AMERICA INC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) (N° 2) LLC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) (N° 2) SCA (23) LU 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) ACCEPTANCES (N° 1) INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) ACCEPTANCES (N° 2) INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) FUNDING (N° 1) PTY LTD. (23) AU 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) FUNDING (N° 2) PTY LTD. (23) AU 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) HOLDINGS (N° 2) INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) HOLDINGS INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) PARTICIPATIONS (N° 1) INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA (AUSTRALIA) PARTICIPATIONS (N° 2) INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA ACCEPTANCES LLC (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA INTERNATIONAL HOLDINGS INC. (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA INTERNATIONAL PARTICIPATIONS (N° 1) LLC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CMNA IP ASSETS HOLDINGS (LUXEMBOURG) SCA (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS COMMERCIAL PAPER CORP. (23) LU 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS CORPORATE & INVESTMENT BANK (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS DERIVATIVES INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ENVIRONNEMENT & INFRASTRUCTURES (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS FINANCIAL PRODUCTS INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS FUNDING CORP. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS HAWAII SPECIAL MEMBER LLC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS INVESTMENT MANAGEMENT CORP. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS LOAN FUNDING I LLC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS LUXEMBOURG INVESTISSEMENTS (23) LU 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-1 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-10 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-2 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-3 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-4 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-5 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-6 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-7 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-8 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2004-9 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-1 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-10 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-11 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 167


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-12 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-13 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-14 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-15 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-16 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-17 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-18 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-19 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-2 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-20 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-21 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-22 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-23 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-24 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-25 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-26 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-27 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-28 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-29 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-3 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-5 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-6 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-7 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-8 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS MUNICIPAL PRODUCTS INC. SARATOGA SERIES 2005-9 TRUST (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS NORTH AMERICA INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS PARTICIPATIONS HOLDING INC. (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS PARTICIPATIONS N° 1 INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS REAL ESTATE CAPITAL INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS SECURITIES (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS SECURITIES NORTH AMERICA INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS SECURITIZATION CORP. (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS SP S.A. – Compartiment Prévie (23) LU 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS STRATEGIC INVESTMENTS CORP. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS STRUCTURED PRODUCTS LTD (23) JE 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LIME CDO Ltd (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
MANGO CDO Ltd (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
MASTER FINANCIAL INC. (23) US - 31,00 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NAT. BLEICHROEDER SA (ex-Nat. Capital) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % I.G.
NATEXIS ABM CORP. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % I.G.
NATEXIS ABM LLC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NATEXIS ALGÉRIE (ex-Al Amana Banque) (23) DZ 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS BLEICHROEDER Inc (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS BLEICHROEDER UK (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS COMMODITY MARKETS LTD (ex-Metals) (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS FINANCE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,86 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS FUNDING (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
NATEXIS HÔ CHI MINH (23) VN 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS HONG KONG (23) HK 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS IMMO DÉVELOPPEMENT (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
NATEXIS LABUAN (23) MY 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS LEASE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS LEASE MADRID (23) SP 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
NATEXIS LEASE MILAN (23) IT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
NATIXIS LLD (23) FR 34,43 % 34,43 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
NATEXIS LONDRES (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS LUXEMBOURG (23) LU 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS MADRID (23) SP 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS MILAN (23) IT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS MOSCOW (23) RU 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS NEW YORK (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS PRAMEX INTERNATIONAL (23) FR 34,13 % 34,13 % I.P. 80,13 % 99,08 % I.G. 82,00 % 100,00 % I.G.
NATEXIS SERVICES LTD (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
NATEXIS SHANGHAI (23) CN 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS SINGAPOUR (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.

168 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
NATIXIS TRANSPORT FINANCE (ex-SBFI) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
NATEXIS US FINANCE CORPORATION (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS ARBITRAGE
(ex-Spafin) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS ASIA LTD (23) HK 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NATIXIS BAIL (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS BELGIQUE INVESTISSEMENTS (23) BE 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NATIXIS COFICINE (23) FR 32,50 % 32,50 % I.P. 74,80 % 92,50 % I.G. 76,55 % 93,50 % I.G.
NATIXIS INNOV (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NATIXIS PRIVATE BANKING (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NBP DÜSSELDORF (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NEXGEN CAPITAL Ltd (23) IE 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NEXGEN FINANCIAL HOLDINGS Ltd (23) IE 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NEXGEN FINANCIAL SOLUTIONS (ASIA) Pte Ltd (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NEXGEN FINANCIAL SOLUTIONS Ltd (23) IE 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NEXGEN MAURITIUS Ltd (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NEXGEN RE Ltd (23) IE 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PAR FUND GP LLC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PARALLEL ABSOLUTE RETURN FUND LP (23) FR 32,38 % 32,38 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PARALLEL ABSOLUTE RETURN MASTER FUND LP (23) US 25,83 % 25,83 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PARIS OFFICE FUND (23) US 17,22 % 17,22 % I.P. 40,43 % 50,00 % I.P. 41,38 % 100,00 % I.P.
ROSE MORTGAGE INC. (23) US - 16,88 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SNC TOLBIAC FINANCE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
UNIVERSE HOLDINGS Ltd (23) CA 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
VAL A (SAS) (23) FR Liquidation - 80,87 % 100,00 % I.G. 81,18 % 99,09 % I.G.
VR FACTOREM (23) FR 17,57 % 17,57 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
WORLEDGE A INVESTMENTS Ltd (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
Pôle « Capital Investissement et gestion privée »
ANTEIS ÉPARGNE (23) FR 12,74 % 12,74 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
BANQUE PRIVÉE SAINT-DOMINIQUE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
BP DÉVELOPPEMENT Globale (22) FR 69,75 % 69,75 % I.G. 89,09 % 97,05 % I.G. 87,94 % 94,91 % I.G.
BPSD GESTION (22) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
CENTRE FRANÇAIS DU PATRIMOINE (23) FR 25,14 % 25,14 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
COMPAGNIE 1818 – GESTION (23) FR 25,14 % 25,14 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
COMPAGNIE 1818 – IMMOBILIER (23) FR 25,14 % 25,14 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FCPR NATEXIS INDUSTRIE Globale (23) FR 34,35 % 34,35 % I.P. 72,56 % 89,73 % I.G. 74,32 % 89,80 % I.G.
FCPR NATEXIS INDUSTRIE II (23) FR 34,35 % 34,35 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FIN. NATEXIS SINGAPOUR (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 83,76 % I.G.
FINATEM (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 72,78 % 100,00 % I.G. 74,48 % 100,00 % I.G.
FNS2 (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
FNS3 (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
FNS4 (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
INITIATIVE ET FINANCE INVESTISSEMENT (23) FR 31,79 % 31,79 % I.P. 74,65 % 91,81 % I.G. 76,40 % 92,81 % I.G.
MERCOSUL (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 83,76 % I.G.
NATEXIS ACTIONS CAPITAL STRUCTURANT (23) FR 27,73 % 27,73 % I.P. 52,29 % 100,00 % I.G. 54,93 % 58,84 % I.G.
NATEXIS CAPE (23) LU 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 83,76 % I.G.
NATEXIS INDUSTRIE (23) FR 34,38 % 34,38 % I.P. 80,73 % 99,83 % I.G. 82,62 % 100,00 % I.G.
NATEXIS INVERSIONES (23) SP 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 83,76 % I.G.
NATEXIS INVEST ASIA (23) HK Absorption N Absorption N 82,76 % 83,76 % I.G.
NATEXIS INVESTMENT CORP. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS INVESTMENT GLOBAL (23) FR 34,34 % 34,34 % I.P. 80,62 % 99,69 % I.G. 82,30 % 100,00 % I.G.
NATEXIS PRIVATE BANKING LUXEMBOURG (23) LU 32,99 % 34,44 % I.P. 77,47 % 95,80 % I.G. 72,66 % 88,80 % I.G.
NATEXIS PRIVATE EQUITY (23) FR 34,44 % 34,34 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS PRIVATE EQUITY INTERNATIONAL MANAGEMENT (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATIXIS PRIVATE EQUITY INTERNATIONAL MANAGEMENT (ex-NPEIM) (23) FR 34,44 % 34,34 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
NATEXIS PRIVATE EQUITY INTERNATIONAL SINGAPOUR (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS PRIVATE EQUITY OPPORTUNITIES (23) FR 34,38 % 34,34 % I.P. 80,64 % 99,71 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS VENTURE SELECTION (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NAXICAP PARTNERS (23) FR 34,44 % 34,34 % I.P. 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
NEM2 (23) FR 34,38 % 34,44 % I.P. 80,73 % 99,82 % I.G. 82,61 % 100,00 % I.G.
PROVIDENTE (23) FR 34,44 % 34,34 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SEVENTURE PARTNERS (23) FR 34,43 % 34,44 % I.P. 80,85 % 100,00 % I.G. 82,74 % 100,00 % I.G.
SOPRANE SERVICES (23) FR 34,36 % 34,34 % I.P. 80,67 % 99,76 % I.G. 82,56 % 100,00 % I.G.
SOPROMEC (23) FR Cession N 89,09 % 100,00 % I.G. 87,94 % 100,00 % I.G.
SPEF LBO (23) FR 34,44 % 34,34 % I.P. 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 169


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
Pôle « Gestion d’actifs »
AEW ADVISORS, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW CAPITAL MANAGEMENT, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW CAPITAL MANAGEMENT, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW GLOBAL ADVISORS (EUROPE) LTD (23) GB 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW II CORPORATION (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW INVESTMENT GROUP, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW MANAGEMENT AND ADVISORS, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW PARTNERS III, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW PARTNERS IV, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW PARTNERS V, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW REAL ESTATE ADVISORS, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW SECURITIES LIMITED PARTNERSHIP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW TSF, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AEW VIF INVESTORS, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
ASAHI NVEST INVESTMENT ADVISORY CO Ltd (23) JP 14,47 % 14,47 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
AXELTIS Ltd (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
CAPITAL GROWTH MANAGEMENT LP (23) US 14,47 % 14,47 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CASPIAN CAPITAL MANAGEMENT, LLC (23) US 14,81 % 14,81 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
COGIM (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CREA WESTERN INVESTORS I, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CURZON GLOBAL ADVISORY LTD (23) JP 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CURZON GLOBAL LTD (23) UK 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CURZON GLOBAL PARTNERS (23) UK 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CURZON GLOBAL UK LTD (23) UK 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CURZON GLOBAL CC LTD (23) FR 0,29 % 0,29 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
ÉCUREUIL GESTION (23) FR 27,55 % 27,55 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
ÉCUREUIL GESTION FONDS COMMUN DE PLACEMENT (23) FR 0,28 % 0,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FEDERAL STREET MANAGEMENT, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
HANSBERGER GROUPE INC (23) US 7,23 % 7,23 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
HARRIS ALTERNATIVES HOLDING INC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
HARRIS ASSOCIATES LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
HARRIS ASSOCIATES, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
HARRIS ASSOCIATES, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
HARRIS ASSOCIATES INVESTMENT TRUST (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
HARRIS ASSOCIATES SECURITIES, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS AEW EUROPE SA (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS AEW ITALIA (23) IT 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS AEW LUXEMBOURG (23) LU 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT (AUSTRALIA) HOLDINGS, LLC (23) AU 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT ADVISERS, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT ASIA, LTD (23) SG 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT ASSOCIATES, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT AUSTRALIA LIMITED (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT DISTRIBUTION CORPORATION (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT DISTRIBUTORS, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT GLOBAL ASSOCIATES, S.A. (23) LU 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT GROUP (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT HOLDINGS, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT ITALIA (23) IT 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT JAPAN, Ltd (23) JP 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT NORTH AMERICA, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT PARTICIPATIONS 1 (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT PARTICIPATIONS 2 (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT SERVICES, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT UK (23) UK 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT US CORPORATION (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS ASSET MANAGEMENT US, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS FONDSSERVICES GMBH (23) DE 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS INVESTMENT SERVICES JAPAN, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
IXIS PRIVATE CAPITAL MANAGEMENT (23) FR 23,76 % 23,76 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
KOBRICK FUNDS, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES & COMPANY, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES & COMPANY, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N

170 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
LOOMIS SAYLES CONSUMER DISCRETIONARY GP LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES CONSUMER DISCRETIONARY LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES CONSUMER DISCRETIONARY, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES ENERGY, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES FUTURES, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
LOOMIS SAYLES SOLUTIONS, INC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
MC MANAGEMENT, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
MC MANAGEMENT, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NATEXIS ASSET MANAGEMENT (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 76,96 % 100,00 % I.G. 79,56 % 100,00 % I.G.
NX ASSET MANAGEMENT IMMOBILIER (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 76,96 % 100,00 % I.G. 79,56 % 100,00 % I.G.
NATEXIS ASSET SQUARE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 76,96 % 100,00 % I.G. 79,56 % 100,00 % I.G.
PARTICIPATION 3 (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PARTICIPATION 4 (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PARTICIPATION 5 (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
PARTICIPATION 6 (23) FR 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
REICH & TANG ASSET MANAGEMENT, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
REICH & TANG DISTRIBUTORS, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
REICH & TANG SERVICES, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SEAPORT SENIOR HOUSING, LLC (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SNYDER CAPITAL MANAGEMENT, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SNYDER CAPITAL MANAGEMENT, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
VAUGHAN NELSON TRUST COMPANY (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
WESTPEAK GLOBAL ADVISORS, LP (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
WESTPEAK INVESTMENT ADVISORS AUSTRALIA, LIMITED PTY. (23) AU 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
WESTPEAK INVESTMENT ADVISORS, INC. (23) US 29,28 % 29,28 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
Pôle « Gestion du Poste Clients »
AKCO (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
AXA ASSURCREDIT (23) FR 13,78 % 13,78 % I.P. 32,35 % 40,00 % I.P. 33,10 % 40,00 % I.P.
BUSINESS DATA INFORMATION (23) IL 20,98 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CENTRE D’ÉTUDES FINANCIÈRES (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
CESAR (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
CIMCO SYSTEMS LIMITED (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SUCURSAL EM Portugal (23) PT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE ARGENTINA (23) AG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE ASSICURAZIONI (23) IT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE AUSTRIA (23) AT 34,44 % 34,44 % I.P. 76,02 % 94,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE BELGIUM (23) BE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE BULGARIA CMS (23) BG 25,83 % 34,44 % I.P. 60,64 % 100,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.
COFACE CANADA BRANCH (23) CA 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE CENTRALE EUROPE HOLDING (23) AT 25,83 % 34,44 % I.P. 60,64 % 74,99 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE CHILE SA (23) CL 29,06 % 34,44 % I.P. 68,22 % 84,36 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE COLLECTIONS NORTH AMERICA INC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE CRÉDIT MANAGEMENT NA (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE CROATIE CMS (23) CT 25,83 % 34,44 % I.P. 60,64 % 100,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.
COFACE CZECH CMS (23) CZ 25,83 % 34,44 % I.P. 60,64 % 100,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.
COFACE DANMARK (23) DK 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 22,24 % 27,50 % M.E.
COFACE DANMARK SERVICES (23) DK 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 60,64 % 74,99 % I.G.
COFACE DEBITOREN (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 62,07 % 75,00 % I.G.
COFACE DEBT PURCHASE LIMITED (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE DEUTSCHLAND (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE DO BRASIL SEGUROS DE CREDITO (23) BR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE EURO DB (23) BE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 29,11 % 36,00 % M.E.
COFACE EXPERT (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE FACTORING ITALIA (23) IT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE FINANCES PAYS-BAS (23) NL 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE FINANZ (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE HOLDING AMERICA LATINA SA (23) MX 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE HOLDING ISRAEL (23) IL 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
COFACE HONG KONG (23) CN 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE HUNGARY (23) HU 34,44 % 34,44 % I.P. 76,02 % 94,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.
COFACE HUNGARY CMS (23) HU 25,83 % 25,83 % I.P. 60,64 % 100,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 171


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
COFACE IBERICA (23) ES 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE IRELAND SA BRANCH (23) IE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE ITALIA (23) IT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE JAPAN (23) JP 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE KREDIT (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE KREDIT INFORMATIONS (23) DE Fusion N 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE NEDERLAND (23) NL 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE NEDERLAND SERVICES B.V. (23) NL 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE NORTH AMERICA HOLDING COMPANY (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE NORTH AMERICA INSURANCE COMPANY (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE NORTH AMERICA INC (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE POLAND (23) PL 34,44 % 34,44 % I.P. 76,02 % 94,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE POLAND CMS (23) PL 25,83 % 34,44 % I.P. 58,82 % 97,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.
COFACE RATING.COM (23) FR Absorption N Absorption N 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE RATING.FR (23) FR Liquidation N Liquidation N 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE RECEIVABLES FINANCE (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,86 % 100,00 % I.G.
COFACE ROMANIA CMS (23) RO 25,83 % 34,44 % I.P. 60,64 % 100,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.
COFACE SA (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SA UK BRANCH (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE SERVICE POLOGNE (23) PL 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
COFACE SERVICE SPA (23) IT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICES AUSTRIA (23) AT 34,44 % 34,44 % I.P. 76,02 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICES BRASIL (23) BR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICES COLOMBIA LTDA (23) CO 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICES ECUADOR S.A. (23) EC 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICES NORTH AMERICA INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICES PERU S.A. (23) PE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICES VENEZUELA C.A (23) VE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICIOS ARGENTINA SA (23) AG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICIOS CHILE SA (23) CL 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICIOS COSTA RICA SA (23) CR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICIOS ESPAÑA SL (23) ES 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICIOS MEXICO SA (23) MX 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICIOS PANAMA SA (23) PA 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICIOS Portugal (23) PT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE SINGAPORE BRANCH (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE SLOVAKIA CMS (23) SQ 25,83 % 34,44 % I.P. 60,64 % 100,00 % I.G. 60,64 % 100,00 % I.G.
COFACE SLOVENIA CMS (23) SI 25,83 % 34,44 % I.P. 60,64 % 100,00 % I.G. 60,64 % 100,00 % I.G.
COFACE SOUTH AFRICA (23) ZA 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE SOUTH AFRICA SERVICES (23) ZA 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACE SOUTH AFRICAN INSURANCE COMPANY (23) ZA 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % IG Entrante en 2005 N
COFACE SVERIGE (23) SW 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SWITZERLAND (23) CH 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACE UK HOLDING LTD (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE UK SERVICES LTD (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACE SERVICE SUISSE (23) CH 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFACERATING.DE GMBH (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACERATING.MX (23) MX Liquidation N 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
COFACERATING-HOLDING GMBH (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACREDIT (23) FR 12,40 % 12,40 % M.E. 29,11 % 36,00 % M.E. 29,79 % 36,00 % M.E.
COFACE SCRL (23) FR Fusion N Fusion N 82,76 % 100,00 % I.G.
COFACTION 2 (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFEUROPE (23) FR Cession N 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COFINPAR (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
COFOBLIG (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
COGERI (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
CREDICO LIMITED (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
EIOS (23) FR 10,25 % 10,25 % M.E. 24,07 % 29,76 % M.E. 24,63 % 29,76 % M.E.
FIMIPAR (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
GRAYDON (23) NL 9,47 % 9,47 % M.E. 22,24 % 27,50 % M.E. 22,76 % 27,50 % M.E.
KISSELBERG (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 80,87 % 100,00 % I.G.
KOMPASS JAPAN (23) JP 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,72 % 100,00 % I.G.
KOMPASS CZECH REPUBLIC SA (23) CZ 32,03 % 32,03 % I.P. 75,21 % 93,00 % I.G. 76,97 % 100,00 % I.G.
KOMPASS HOLDING (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.

172 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
KOMPASS INTERNATIONAL (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
KOMPASS ISRAEL (23) IL 15,73 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
KOMPASS POLAND (23) PL 27,85 % 34,44 % I.P. 82,76 % 100,00 % I.G. 62,06 % 100,00 % I.G.
KOMPASS SOUTH EAST ASIA LIMITED (23) SG 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
KOMPASS TURKEY (23) TR 24,08 % 34,44 % I.P. 56,53 % 69,90 % I.G. Entrante en 2005 N
KOMPASS USA INC. (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
LEID (branch of Coface Austria) (23) LI 34,44 % 34,44 % I.P. 76,02 % 94,00  I.G. Entrante en 2005 N
LIBRAIRIE ÉLECTRONIQUE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
MLS1 (23) DE 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
NATEXIS FACTOREM (23) FR 34,32 % 34,44 % I.P. 81,13 % 99,66  I.G. 82,48 % 100,66 % I.G.
OR INFORMATIQUE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
ORCHIS TELEMATICS LIMITED (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
REACOMEX (23) LU Cession N 80,87 % 100,00 % I.G. 56,54 % 69,91 % I.G.
THE CREDITORS GROUP HOLDINDS LTD (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
THE CREDITORS GROUP LTD (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
THE CREDITORS GROUP INFORMATION COMPANY LTD (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
UNISTRAT ASSURANCE (23) FR Absorption N Absorption N 82,76 % 100,00 % I.G.
UNISTRAT COFACE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
VR FACTOREM (23) DE 41,10 % 51,00 % I.P. 41,37 % 51,00 % I.P. 41,10 % 51,00 % I.P.
Pôle « Services »
ABP ACTIONS (d) (23) FR 34,08 % 34,44 % I.P. 80,02 % 98,95 % I.G. 81,72 % 100,00 % I.G.
ABP CROISSANCE RENDEMENT (d) (23) FR 33,94 % 34,44 % I.P. 79,16 % 97,88 % I.G. Entrante en 2005 N
ABP MIDCAP (d) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
ABP MONÉTAIRE PLUS (d) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
ABP PRÉVOYANCE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
ABP TAUX (d) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,07 % 99,01 % I.G. 81,94 % 100,00 % I.G.
ABP VIE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
ADIR (23) LB 11,71 % 11,71 % M.E. 27,49 % 33,99 % M.E. 28,13 % 34,99 % M.E.
ASM ALTERNATIF GARANTI 1 (d) (23) FR 34,10 % 34,44 % I.P. 80,07 % 99,01 % I.G. 81,93 % 100,00 % I.G.
ASSURANCES BP IARD (23) FR 17,19 % 17,22 % M.E. 40,45 % 44,99 % M.E. 41,38 % 50,99  M.E.
BANCASSURANCE POPOLARI (23) IT Cession N Cession n 42,21 % 100,00 % I.P.
CACEIS BANK (23) FR 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CACEIS BANK LUXEMBOURG (23) LU 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CACEIS CORPORATE TRUST (23) FR 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CACEIS FASTNET (23) FR 12,05 % 12,05 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CACEIS FASTNET SUISSE (23) CH 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CACEIS SAS (23) FR 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CEFI (23) FR 23,08 % 23,08 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CEGI (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CEGI COURTAGE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CRÉDIT MARITIME VIE (23) FR Absorption N 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
FASTNET BELGIQUE (23) FR 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FASTNET HOUSE (23) FR 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FASTNET IRLANDE (23) IR 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FASTNET LUXEMBOURG (23) LU 8,95 % 8,95 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FASTNET PAYS-BAS (23) NL 8,95 % 8,95 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
FONCIER ASSURANCE (23) FR 20,66 % 20,66 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
GCE GARANTIE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
GESTITRES (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
INVEST KAPPA (23) FR Déconsolidation N 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
INVESTOR SERVICES HOUSE (23) LU 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NATEXIS ASSURANCES (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS ÉPARGNE ENTREPRISE (23) FR Absorption N Absorption N 82,75 % 100,00 % I.G.
NATEXIS INTERÉPARGNE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS INTERTITRES (23) FR 34,41 % 34,44 % I.P. 80,81 % 99,93 % I.G. 82,70 % 100,00 % I.G.
NATEXIS INVESTOR SERVICING (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
NATEXIS LIFE (23) LU 34,25 % 34,44 % I.P. 79,71 % 100,00 % I.G. 79,33 % 100,00 % I.G.
NATEXIS PAIEMENTS (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NOVACREDIT (23) FR 22,73 % 34,44 % I.P. 66,00 % 66,00 % I.G. 65,77 % 65,77 % I.G.
PARTINVEST (23) LU 17,22 % 17,22 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SACCEF (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SCI ABP IENA (d) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SCI ABP POMPE (d) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SCI FRUCTI FONCIER (d) (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SCI SACCEF IMMOBILIER (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 173


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
SCI SACCEF LA BOÉTIE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SCI SACEF CHAMPS-ÉLYSÉES (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SLIB (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SOCAMAB (23) FR 20,66 % 20,66 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SOCECA (23) FR 8,60 % 8,60 % M.E. 20,19 % 24,97 % M.E. 20,66 % 25,97 % M.E.
VITALIA VIE (23) IT 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
Pôle « Banques de détail » (e)
CAISSE D’ÉPARGNE DES ALPES (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE D’ALSACE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE AQUITAINE NORD (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE D’AUVERGNE ET DU LIMOUSIN (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE BASSE-NORMANDIE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE BOURGOGNE
ET DE FRANCHE-COMTÉ (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE BRETAGNE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE CENTRE VAL DE LOIRE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE CHAMPAGNE-ARDENNE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE CÔTE D’AZUR (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE FLANDRE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE HAUTE-NORMANDIE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE ÎLE-DE-FRANCE NORD (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE ÎLE-DE-FRANCE OUEST (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE ÎLE-DE-FRANCE PARIS (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE LANGUEDOC-ROUSSILLON (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE LOIRE DROME ARDÈCHE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE LORRAINE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE MIDI-PYRÉNÉES (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DU PAS-DE-CALAIS (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DES PAYS DE L’ADOUR (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DES PAYS DE LA LOIRE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DU PAYS DE L’HAINAUT (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DE PICARDIE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE POITOU-CHARENTES (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE PROVENCE-ALPES-CORSE (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE RHÔNE-ALPES LYON (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CAISSE D’ÉPARGNE DU VAL DE FRANCE ORLÉANAIS (23) FR 6,89 % 6,89 % M.E. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
Autres activités
AUXILIAIRE ANTIN (23) FR Absorption N 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
CIE FONCIÈRE NATEXIS (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,86 % 100,00 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
CIFG ASSURANCE NORTH AMERICA (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CIFG EUROPE (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CIFG GUARANTY (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CIFG HOLDING (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CIFG SERVICES (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CO ASSUR (23) FR 34,37 % 34,37 % I.P. 80,71 % 98,80 % I.G. 82,59 % 100,00 % I.G.
COLOMB MAGELLAN SCI (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
CRISTAL NEGOCIATIONS (23) FR Absorption N Absorption N 82,72 % 99,96 % I.G.
EDVAL C INVESTMENTS Ltd (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
FONCIÈRE KUPKA (23) FR 34,43 % 34,43 % I.P. 80,85 % 100,00 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
IFCIC (23) FR 7,03 % 7,03 % M.E. 16,51 % 20,42 % M.E. 16,90 % 21,42 % M.E.
IMMOBILIÈRE NATEXIS (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,86 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
INTERFINANCE NATEXIS NV (23) NL Déconsolidation N 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
NATEXIS ALTAIR (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATEXIS AMBS (23) US - 34,44 % I.P. - 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
NATEXIS FUNDING USA (LLC) (23) US 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NATEXIS IMMO EXPLOITATION (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
NATINIUM (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
NBP INVEST (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 83,76 % I.G.
NBP PREFERRED CAPITAL 1, LLC (23) US - 34,44 % I.P. - 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
NBP PREFERRED CAPITAL II, LLC (23) US 100,00 % 34,44 % I.P. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
NBP PREFERRED CAPITAL III, LLC (23) US - 34,44 % I.P. - 100,00 % I.G. - 100,00 % I.G.
NXBP1 (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SAGP (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SCI ALTAIR 1 (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SCI ALTAIR 2 (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SCI VALMY COUPOLE (23) FR 34,38 % 34,38 % I.P. 80,73 % 100,00 % I.G. 82,62 % 100,00 % I.G.

174 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Sociétés 31 décembre 2006 31 décembre 2005 31 décembre 2004


Groupe  Taux  Taux de  Méthode de   Taux Taux de  Méthode de  Taux Taux de  Méthode de  
Libelles Appartenance (a) Implantation (b) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c) d’intérêt contrôle consolidation (c)
SEGEX (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
SEPIA (23) FR Absorption N 80,85 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
SODETO (23) FR Absorption N 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
SOGAFI (23) FR Liquidation N 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
SPAFICA (23) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,86 % 99,99 % I.G. 82,75 % 100,00 % I.G.
STÉ FINANCIÈRE BFCE (23) FR Absorption N 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
WORLEDGE A INVESTMENTS LTD EUR (23) GB 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. 82,76 % 100,00 % I.G.
III-3 Activités fédérales et autres activités
AGRO AUDACES (22) FR 82,61 % 91,82 % I.G. 89,13 % 91,82 % I.G. 89,40 % 92,82 % I.G.
BANKEO (4) FR 60,00 % 60,00 % I.G. 60,00 % 60,00 % I.G. 60,00 % 61,00 % I.G.
BFBP ACTIONS EUROPE (21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
BICEC (21) CM 52,48 % 52,48 % I.G. 52,48 % 52,48 % I.G. 52,08 % 53,48 % I.G.
CERIUS INVESTISSEMENTS (21) FR 99,85 % 99,85 % I.G. 99,85 % 99,85 % I.G. 99,85 % 100,00 % I.G.
CLIVEO SNC (21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
FCP ALIZE (22) FR Absorption N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
GC2I INVESTISSEMENT (21) FR 99,96 % 99,96 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
GIE CARSO MATÉRIEL (21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 99,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
GIE LIVE ACHATS (21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
INFORMATIQUE BANQUES POPULAIRES (21) FR 99,79 % 99,79 % I.G. 99,76 % 99,76 % I.G. 99,76 % 100,00 % I.G.
INVESTIMA 12 (22) FR 34,44 % 34,44 % I.P. 80,87 % 100,00 % I.G. Entrante en 2005 N
MA BANQUE (ex-SBE) (21) FR 65,81 % 65,81 % I.G. 65,81 % 65,81 % I.G. 99,78 % 100,00 % I.G.
MAINE SERVICES (21) FR Absorption N 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
OUEST CROISSANCE SCR (22) FR 94,94 % 99,43 % I.G. 98,07 % 99,43 % I.G. 98,26 % 100,00 % I.G.
SAS PONANT 2 (21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SCI PONANT+ (21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
(21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 99,23 % 100,00 % I.G.
SNC CHAMPION (21) FR 100,00 % 100,00 % I.G. Entrante en 2006 N Entrante en 2006 N
SNC M+X (22) FR 99,04 % 99,92 % I.G. 99,67 % 100,00 % I.G. 99,67 % 100,00 % I.G.
SOCIÉTÉ CENTRALE DU Crédit Maritime Mutuel - FR 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 7,64 % 100,00 % I.G.
SPV IGLOO 2 (22) IE 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G. 100,00 % 100,00 % I.G.
VBI (21) FR 24,50 % 24,50 % M.E. 24,50 % 100,00 % M.E. Entrante en 2005 N
Commentaires
(a) Détentrices
1 Banque Populaire d’Alsace.
2 Banque Populaire Centre Atlantique.
3 Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.
4 Banque Populaire Atlantique.
5 Banque Populaire de la Côte d’Azur.
6 Banque Populaire Loire et Lyonnais.
7 Banque Populaire de l’Ouest.
8 Banque Populaire des Alpes.
9 Banque Populaire du Massif Central.
10 Banque Populaire Occitane.
11 Banque Populaire du Nord.
12 Banque Populaire du Sud-Ouest.
13 Banque Populaire Champagne Lorraine.
14 Banque Populaire Provençale et Corse.
15 Banque Populaire Rives de Paris.
16 Banque Populaire du Sud.
17 Banque Populaire Val de France.
18 BRED – Banque Populaire.
19 CASDEN – Banque Populaire.
20 Crédit Coopératif.
21 Banque Fédérale des Banques Populaires.
22 Filiales communes aux Banques Populaires.
23 Natixis.
(b) Pays d’implantation :
AG : Argentine – AT : Autriche – AU : Australie – BE : Belgique – BG : Bulgarie – BR : Brésil – CA : Canada – CH : Suisse – CL : Chili – CM : Cameroun – CN : Chine – CR : Costa Rica – CT : Croatie – CZ : République tchèque –
DE : Allemagne – DK : Danemark – DZ : Algérie – GB : Grande-Bretagne – HK : Hong Kong – HU : Hongrie – IE : Irlande – IL : Israël – IR : République islamique d’Iran – IT : Italie – JE : Jersey – JP : Japon – LI : Liechtenstein –
LU : Luxembourg – MY : Malaisie – MX : Mexique – NL : Pays-Bas – PA : Panama – PE : Pérou – PL : Pologne – PT : Portugal – RO : Roumanie – RU : Russie – SG : Singapour – SI : Slovénie – SP : Espagne – SQ : Slovaquie –
TR : Turquie – US : États-Unis – VE : Venezuela – VN : Vietnam – ZA : Afrique du Sud.
(c) Méthode de consolidation :
I.G. : Intégration globale.
M.E. : Mise en équivalence.
I.P. : Intégration proportionnelle.
N. : Non consolidé.
(d) Entrée dans le périmètre dans le cadre de l’application des normes IFRS.
(e) Les Caisses d’Épargne, ainsi que leurs filiales directes (non énumérées dans cette liste), sont consolidées par Natixis à travers la détention par cette dernière de Certificats Coopératifs d’Investissement
représentant 20 % du capital des Caisses d’Épargne.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 175


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Note V  Notes relatives au bilan

V.1 Actifs et passifs financiers à la juste sur le marché, la juste valeur est le prix de transaction et non pas la
valeur par résultat valeur du modèle ; il s’ensuit que la marge commerciale est étalée
sur le résultat, sur la durée de vie du produit.
Les actifs et passifs à la juste valeur se répartissent entre ceux Instruments cotés sur un marché actif :
qualifiés de transaction et ceux qui relèvent sur option de cette
catégorie selon la norme IAS 39. Il s’agit des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme
les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité
Les instruments détenus à des fins de transaction regroupent les pouvant être démontrées comme telles (marché actif).
titres acquis principalement dans l’objectif de les céder à court terme
ainsi que les titres faisant partie d’un portefeuille d’instruments gérés Instruments de gré à gré valorisés à partir de
en commun et présentant un profil récent de prise de bénéfices modèles reconnus et faisant appel à des paramètres
à court terme. observables :
L’amendement de la norme IAS 39 « Instruments financiers : ■ Instruments simples
comptabilisation et évaluation » concernant « l’option de juste valeur » La plupart des dérivés de gré à gré, swaps, accords de taux futurs,
de juin 2005, adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 caps, floors et options simples, sont traités sur un marché actif,
a précisé les conditions d’utilisation de l’option juste valeur pour les c’est-à-dire sur un marché liquide sur lequel des transactions sont
actifs et passifs financiers. Seuls peuvent être évalués à la juste valeur régulièrement opérées.
les actifs et passifs vérifiant l’une des situations suivantes :
Leurs valorisations résultent de l’utilisation de modèles
■ instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés communément admis (méthode d’actualisation des cash flows
incorporés ; futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation)
■ groupe d’actifs ou de passifs évalués et gérés en juste valeur ; et faisant intervenir des paramètres directement observables. Pour
ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère
■ élimination ou réduction significative d’une incohérence de observable des paramètres ont été documentés.
traitement comptable.
■ Instruments complexes
Ces actifs et passifs sont valorisés en juste valeur au cours d’arrêté
avec variation de valeur dans le poste du compte de résultat « gains Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance
ou per tes nets sur instruments financiers à la juste valeur par longue, sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant
résultat ». La partie relative aux intérêts est inscrite en « produits des paramètres de marché calibrés à partir de données observables
ou charges d’intérêts ». telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite
des options, de données résultant de consensus de marché ou à
Aucune dépréciation n’est enregistrée sur ces actifs, le risque de partir de marchés actifs de gré à gré.
contrepartie étant intégré dans la valeur de marché.
Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable
V.1.1  Dispositions générales relatives du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique,
à la juste valeur l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions
indissociables :
La juste valeur d’un instrument financier évalué en juste valeur
(actif ou passif financier) est le montant pour lequel un actif peut ■ le paramètre provient de sources externes (via un contributeur
être échangé ou un passif remboursé entre parties bien informées, reconnu si possible) ;
consentantes et agissant dans des conditions de concurrence ■ le paramètre est alimenté périodiquement ;
normale.
■ le paramètre est représentatif de transactions récentes ;
À l’initiation, la juste valeur est normalement le prix payé ou
perçu. Lors des évaluations ultérieures, cette juste valeur doit être ■ les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de
déterminée. Il s’agit soit du prix coté lorsque l’instrument est coté sur la transaction. Le cas échéant, un proxy peut être utilisé, sous
un marché actif soit, à défaut de marché actif, d’une valeur résultant réserve de démontrer et documenter sa pertinence.
d’une technique de valorisation qui utilise des données observables La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation
issues de transactions récentes, des modèles d’actualisation de flux est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de
ou de valorisation d’options. modèle et de paramètre.
Les valorisations issues de ces modèles sont ajustées pour tenir La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers
compte du risque de liquidité ou de contrepartie et dans le cas est immédiatement comptabilisée en résultat.
de produits complexes du risque de modèle. Pour les produits
complexes vendus, la valorisation fondée sur des données observables Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu
de marché permet l’enregistrement de la marge commerciale au répandus ou utilisant des paramètres non observables
début de l’opération pour la différence entre le prix de transaction La norme IAS 39 impose qu’un profit soit comptabilisé après
et la valeur du modèle. Si les paramètres ne sont pas observables la comptabilisation initiale, uniquement dans la mesure où il est

176 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

généré par la variation d’un facteur que les participants du marché Les instruments traités sur les marchés actifs sont les titres cotés, les
prendraient en compte lors de la fixation d’un prix. dérivés de transaction ou de couverture (swaps, fra, collar, futures…).
Les positions nettes sont évaluées en fonction du cours acheteur ou
Ainsi, en cas de non reconnaissance du modèle de valorisation par les
vendeur selon le sens (cours acheteur pour les positions courtes et
pratiques de marché, ou de non observabilité d’un des paramètres
cours vendeur pour les positions longues).
utilisés, la marge commerciale du jour de la négociation ne pourra
être inscrite immédiatement au compte de résultat. Les actions non cotées sont estimées soit à partir de la quote-part
d’actif net calculée à partir des informations les plus récentes, soit
Au 31 décembre 2006, le périmètre des instruments concernés
en fonction des méthodes Price Earning Ratio ou Discounted Cash
par cette absence d’observabilité, se limite à cer tains dérivés
Flows pour les participations les plus significatives.
optionnels complexes. La marge dégagée lors de la négociation de
ces instruments est différée et étalée en résultat sur la durée de vie Ainsi, au 31 décembre 2006, les actifs à la juste valeur comprennent
de l’opération ou jusqu’à la date à laquelle le paramètre en défaut essentiellement des titres à revenu fixe, et, dans une moindre mesure,
devient observable. des instruments dérivés, et des titres à revenu variable, en particulier
les titres de l’activité de portefeuille du Capital Investissement.

V.1.2  Actifs financiers à la juste valeur par résultat

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros Notes proforma

Titres relevant des opérations de transaction 41 722 33 304 22 243 22 656


Titres 41 722 33 304 22 243 22 656
Revenu fixe 34 657 27 440 21 628 22 026
Revenu variable (1) 7 065 5 864 615 629
Financement contre valeurs ou titres reçus en pension 0 0 0 0
Instruments dérivés hors couverture V.1.4 18 868 16 679 4 815 3 685
Opérations de transaction 18 868 16 679 4 815 3 685
Autres 0 0 0 0
Titres à la juste valeur sur option 5 672 7 333 5 986 4 793
Titres 5 649 7 281 5 891 3 990
Revenu fixe 3 969 5 889 3 976 2 679
Revenu variable (1) 1 680 1 392 1 915 1 312
Financement contre valeurs ou titres reçus en
pension 23 52 95 803
Prêts et créances à la juste valeur sur option 3 338 2 400 281 741
Total 69 601 59 717 33 325 31 874
(1) L a décomposition des titres à revenu variable évalués sur un marché coté (titres cotés) ou selon une autre méthode d’estimation (titres non cotés évalués selon les
méthodes Price Earning Ratio ou Discounted Cash Flows) est la suivante :

Titres à revenu variable à la juste valeur par résultat

31/12/2006 31/12/2005
Autres Autres
évaluation sur méthodes évaluation sur méthodes
en millions d’euros un marché coté d’évaluation Total un marché coté d’évaluation Total

Titres relevant des opérations de transaction 1 290 5 775 7 065 574 41 615
Titres à la juste valeur par résultat sur option 519 1 161 1 680 932 983 1 915
dont titres de l’activité de portefeuille
du capital investissement 21 1 060 1 081 99 969 1 068
Total 1 809 6 936 8 745 1 506 1 024 2 530

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 177


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.1.3 Passifs financiers à la juste valeur valeur » de juin 2005, adopté par la Commission Européenne le
par résultat 15 novembre 2005, a donné la possibilité de comptabiliser des passifs
à la juste valeur par résultat. Le Groupe, a opté pour l’application
Au 31 décembre 2006, les passifs financiers du Groupe évalués en de cet amendement à compter du 1er janvier 2005 de manière
juste valeur par résultat sont principalement constitués des dérivés rétrospective et a aussi requalifié certains passifs de passifs à la
non utilisés comme instruments de couverture et des dettes liées juste valeur par résultat, dès lors qu’il s’agissait de produits de taux
à des ventes à découvert d’actifs financiers (titres). indexés sur des composantes de nature différente (actions pour les
L’amendement à la norme IAS 39 « Instruments financiers : PEP et BMTN structurés).
comptabilisation et évaluation » concernant « l’option de juste

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros Notes proforma
Titres à la juste valeur relevant des opérations
de transaction 12 724 14 161 2 107 3 210
Titres 12 626 14 128 2 011 995
Titres ou valeurs donnés en pension 99 33 96 2 215
Titres à la juste valeur par résultat sur option 17 426 16 125 324 0
Titres 17 426 16 125 324 0
Titres ou valeurs donnés en pension 0 0 0 0
Instruments dérivés hors couverture V.1.4 19 292 16 947 4 155 4 023
Autres dettes (1)
369 194 173 4
Total 49 812 47 426 6 758 7 237
(1) PEP actions pour l’essentiel.

V.1.4 Dérivés détenus à des fins de transaction Lorsqu’un contrat, qui n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,
comporte un dérivé incorporé, celui-ci est extrait et figure à la ligne
Les instruments dérivés (hors couverture) sont par nature des actif ou passif à la juste valeur par résultat, dès lors qu’il répond à la
dérivés détenus à des fins de transaction, quelque soit leur horizon définition d’un dérivé et que ses caractéristiques économiques et
de détention. Ils sont évalués à la juste valeur par contrepartie du les risques qui lui sont associés ne sont pas étroitement liés à ceux
compte de résultat. du contrat hôte.

31/12/2006 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Notionnel Actif Passif Actif Passif
Opérations fermes 1 863 485 14 158 15 077 13 435 13 902
Dérivés de taux 1 742 481 12 941 13 449 12 730 12 990
Dérivés de change 81 753 152 143 190 105
Dérivés actions
Autres contrats 39 251 1 064 1 485 515 808
Opérations conditionnelles 1 055 837 3 981 3 540 3 035 2 831
Dérivés de taux 798 697 961 1 014 619 1 000
Dérivés de change 87 607 729 609 485 313
Dérivés actions
Autres contrats 169 532 2 291 1 917 1 931 1 518
Dérivés de crédit 4 185 730 675 209 213
Total 2 923 507 18 868 19 292 16 679 16 947

178 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Actif Passif Actif Passif

Opérations fermes 1 536 1 522 938 1 515


Dérivés de taux 1 013 1 240 886 1 322
Dérivés de change 450 253 162 174
Dérivés actions
Autres contrats 74 29 (111) 19
Opérations conditionnelles 3 268 2 623 2 743 2 503
Dérivés de taux 629 595 289 397
Dérivés de change 1 161 711 1 040 688
Dérivés actions
Autres contrats 1 478 1 317 1 414 1 418
Dérivés de crédit 10 10 4 4
Total 4 815 4 155 3 685 4 023

V.2 Instruments dérivés V.2.1 Couverture de flux de trésorerie


de couverture – actif et passif La couverture de flux de trésorerie est utilisée pour couvrir le risque
de taux des actifs et passifs à taux révisable ainsi que les transactions
Selon la norme IAS 39 un dérivé répond aux 3 critères suivants :
futures à taux fixe. Pour le Groupe, la couverture de flux de trésorerie
■ sa valeur varie en fonction des variations de valeur d’un élément de correspond essentiellement à des opérations de macrocouverture
référence (sous-jacent) qui peut être un taux d’intérêt déterminé, (couverture de portefeuille de prêts ou d’emprunts…). Les dérivés
le prix d’un instrument financier, le prix d’une matière première, sont évalués au bilan à leur juste valeur, les variations de valeur sont
un cours de change, des indices de prix ou de taux, une notation inscrites, pour la partie efficace en capitaux propres à la ligne « gains
de crédit, ou une autre variable ; et ou pertes latents ou différés ». Le recyclage en résultat intervient
en produit net bancaire au même rythme que l’enregistrement en
■ il ne requiert pas ou peu d’investissement net initial ; et
résultat des flux de trésorerie couverts. L’élément couvert continue
■ il est réglé à une date future. à être enregistré selon son propre mode d’évaluation.
La norme IAS 39 prévoit trois types de couverture : Dans les comptes individuels, les opérations classées dans la catégorie
comptable C (macro couverture) ont été traitées en IAS par la
■ la couverture des flux de trésorerie (cash flow hedge) ;
méthode de couverture de flux futurs de trésorerie, qui correspond
■ la couverture de juste valeur (fair value hedge) ; très exactement au mode de gestion opérationnel du risque de
taux par les Banques Populaires. Le Groupe Banque Populaire n’est
■ la couverture d’un investissement net libellé en devises.
donc pas concerné par les ajustements (dits « carve out ») relatifs
La couverture d’un investissement net libellé en devises n’est pas au traitement de la macrocouverture opérés par le règlement
utilisée dans le Groupe. européen 2086/2004 du 19 novembre 2004 sur la norme IAS 39.
Conformément à la norme IFRS 1 (§ 29), les relations de couverture Les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour
existantes au 31 décembre 2004 sont reconnues à la date de chaque bande de maturité, sur la base :
transition du 1er janvier 2005 sauf les relations interdites par la
■ des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui
norme IAS 39 telles que les ventes d’option ou la couverture en
incertains (stocks de Prêts et Emprunts à taux variable). L’entité
taux des titres détenus jusqu’à échéance. Autrement dit, il n’est
est en effet en risque de cash flow sur les actifs/passifs à taux
pas possible de qualifier une relation de couverture à la date de
variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau du (des)
transition si elle n’était pas qualifiée de couverture dans les comptes
prochain(s) fixing(s) ;
consolidés au 31 décembre 2004. Dans le cas où la couverture ne
peut être maintenue après le bilan d’ouverture, les ajustements de ■ des futurs actifs et passifs dont les flux futurs sont aujourd’hui
valeur des dérivés de couverture ne s’enregistrent pas en report incertains, et dont le caractère peut être jugé hautement probable
à nouveau. L’ajustement de la composante couverte est recyclé en (prévisions). Ainsi, dans le cas d’une hypothèse d’encours constant,
résultat sur la durée de l’élément couvert. Pour une couverture l’entité est en risque de cash flow sur un futur prêt à taux fixe
de flux futurs, la réestimation du dérivé est inscrite en capitaux dans la mesure où elle ne connaît pas encore le niveau de taux
propres. Les relations de couverture sont considérées comme étant auquel le futur prêt sera octroyé. De la même manière, l’entité
efficaces lorsque le rapport entre les variations effectives de valeur peut considérer qu’elle se trouve en risque de cash flow sur un
de l’élément de couverture et de l’élément couvert est compris refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.
entre 80 % et 125 %.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 179


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette La couverture est avérée si pour chaque bande de maturité de
par bande de maturité ; la méthode imposée consiste à désigner l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est
l’élément couvert comme étant équivalent à une portion (à un supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le
pourcentage) d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux test rétrospectif permet de s’assurer de l’efficacité ou non de la
révisable identifiés. Ainsi, l’élément couvert ne correspond pas au couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.
Gap (position nette) mais à une portion d’un encours d’emplois
À chaque arrêté, les variations de marked to market pied de coupon
ou de ressources à taux variable. Le principe retenu pour tester
des instruments dérivés de couverture sont comparées avec celles
l’efficacité des couvertures est de constituer – pour chaque bande
des instruments dérivés hypothétiques (instruments synthétiques
de maturité – un dérivé « hypothétique », dont les variations de
représentatifs des éléments d’actifs/passifs à couvrir et de l’intention
juste valeur depuis l’origine seront comparées à celles des dérivés
de gestion). Le rapport de leurs variations respectives doit être
que l’entité souhaite documenter comme couvertures.
compris entre 80 % et 125 %. Lors de la cession de l’instrument
Pour une couverture de flux de trésorerie, un dérivé hypothétique couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable,
est reconstitué afin de parvenir à une couverture qualifiée d’efficace. les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres
Les caractéristiques de ce dérivé sont calées sur celles de l’élément sont transférés en résultat immédiatement. Lors de la rupture de la
couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de relation de couverture et si l’élément couvert existe encore après
valeur du dérivé synthétique par rapport au dérivé de couverture. La la rupture, il est procédé à l’étalement linéaire de la juste valeur pied
méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de coupon du dérivé en date de rupture sur la durée de vie de
de maturité. Le test prospectif permet de vérifier que le périmètre des l’élément couvert. Après la rupture, les variations de juste valeur du
dérivés est recevable dans une relation de macro couverture. dérivé anciennement de couverture sont enregistrées en résultat.

31/12/2006 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Notionnel Actif Passif Actif Passif

Opérations fermes 34 029 139 60 130 67


Dérivés de taux 33 896 139 59 130 67
Dérivés de change 132 0 2 0 0
Dérivés actions
Autres contrats 0 0 0 0 0
Opérations conditionnelles 49 1 0 0 0
Dérivés de taux 39 1 0 0 0
Dérivés de change 0 0 0 0 0
Dérivés actions
Autres contrats 9 0 0 0 0
Dérivés de crédit 0 7 0 1 2
Total 34 077 147 60 131 69

31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Actif Passif Actif Passif

Opérations fermes 158 113 268 263


Dérivés de taux 158 113 267 263
Dérivés de change 0 0 1 0
Dérivés actions
Autres contrats 0 0 0 0
Opérations conditionnelles 0 0 0 0
Dérivés de taux 0 0 0 0
Dérivés de change 0 0 0 0
Dérivés actions
Autres contrats 0 0 0 0
Dérivés de crédit 1 2 0 0
Total 159 115 268 263

180 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.2.2 Couverture de juste valeur À chaque arrêté, les variations de marked to market pied de
coupon des instruments dérivés de couverture sont comparées
La couverture de juste valeur est notamment utilisée pour couvrir à celles des actifs/passifs hypothétiques (instruments synthétiques
des actifs et passifs à taux fixe et correspond pour le Groupe, représentatifs des éléments d’actifs/passifs à couvrir au taux sans
essentiellement à de la micro-couverture. Les variations de juste valeur risque). Le rapport de leurs variations respectives doit être compris
du dérivé sont inscrites en « gains ou pertes nets sur instruments entre 80 et 125 %.
financiers à la juste valeur par résultat ». Le réescompte du dérivé
est comptabilisé en « charges ou produits d’intérêts ». L’élément En cas d’interruption de la couverture (cession du dérivé) ou de
couvert, par symétrie, adopte les modalités d’enregistrement du rupture d’efficacité, la comptabilité de couverture cesse de manière
dérivé de couverture. Les actifs ou passifs financiers évalués au coût prospective. Le dérivé est transféré en dérivé de transaction
amorti et bénéficiant d’une couverture continuent à faire l’objet et l’ajustement de valeur de l’instrument couver t est amor ti
d’un enregistrement selon la méthode des intérêts courus auquel linéairement sur la durée la plus courte entre celle du dérivé et
s’ajoute une valorisation pied de coupon inscrite dans le poste du la durée résiduelle de l’élément précédemment couvert. En cas
compte de résultat « gains ou pertes sur instruments financiers en de remboursement anticipé de l’élément couvert, la reprise est
juste valeur par résultat ». immédiate. Lors de la mise en place de la relation de couverture,
les banques établissent une documentation présentant notamment,
Le test prospectif permet de vérifier que les caractéristiques les éléments concernés (élément couvert et dérivé de couverture),
financières de l’élément couvert et de l’instrument de couverture la stratégie de couverture (risque couvert, qualification comptable
sont identiques. Le test rétrospectif permet de s’assurer de de la couverture) et les modalités des tests d’efficacité (périodicité,
l’efficacité ou non de la couverture mise en place aux différentes résultats des tests…).
dates d’arrêté.

31/12/2006 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Notionnel Actif Passif Actif Passif

Opérations fermes 10 797 235 239 207 385


Dérivés de taux 9 284 202 233 193 380
Dérivés de change 1 499 42 6 22 5
Dérivés actions
Autres contrats 14 (8) 0 (8) 0
Opérations conditionnelles 56 18 (11) 12 0
Dérivés de taux 4 0 0 0 0
Dérivés de change 0 0 0 0 0
Dérivés actions
Autres contrats 52 18 (11) 12 0
Dérivés de crédit 0 0 1 0 0
Total 10 853 254 228 219 385

31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Actif Passif Actif Passif

Opérations fermes 117 359 294 501


Dérivés de taux 99 346 248 444
Dérivés de change 25 14 46 57
Dérivés actions
Autres contrats (7) 0 0 0
Opérations conditionnelles 3 0 9 3
Dérivés de taux 0 0 0 0
Dérivés de change 0 0 0 0
Dérivés actions
Autres contrats 3 0 9 3
Dérivés de crédit 0 0 0 0
Total 121 359 303 504

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 181


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.2.3 Mesure de l’efficacité de la couverture Le prix d’entrée au bilan correspond au prix d’acquisition du titre,
majoré des coûts de transaction imputables à l’acquisition des titres
L’efficacité de la couverture est appréciée à l’origine de la relation de la (frais de courtage, commissions versées aux sociétés de Bourse,
couverture et tout au long de sa durée de vie de manière prospective impôts de Bourse) augmenté des intérêts courus. Compte tenu de
et rétrospective sur un rythme au moins semestriel. Le caractère l’impact non significatif des frais de transaction sur les titres, ces frais
rétrospectif permet de s’assurer que le rapport entre les variations sont enregistrés en charges.
de valeur du dérivé de couverture et de ce qui est représentatif de Lors des arrêtés ultérieurs, ces titres sont évalués en juste valeur
l’élément couvert se situe dans les limites réglementaires 80 %/125 %. par capitaux propres nonobstant l’enregistrement des intérêts et
Le test prospectif n’est pas nécessairement chiffré et porte sur la l’amortissement des décotes/surcotes pour les titres à revenu fixe
durée de vie résiduelle de la couverture. qui sont en résultat. S’il s’agit de titres à revenu variable, la totalité
La documentation de l’efficacité des relations de couverture en juste de la variation de juste valeur passe en capitaux propres.
valeur nécessite le recours à la définition d’un actif synthétique (ou Pour les titres cotés, le cours d’arrêté est utilisé. Pour les titres
d’un passif synthétique) afin de neutraliser l’effet des composantes de non cotés, la méthode de valorisation PER est utilisée ou celle de
la valeur de marché non couvertes (marge de crédit et de liquidité). l’actualisation des flux futurs.
Le test d’efficacité est opéré en prenant en compte les variations de
valeur de l’actif synthétique (ou du passif synthétique) par rapport Un test de dépréciation est réalisé à chaque arrêté comptable sur
à la variation de valeur du dérivé de couverture. l’existence d’indicateurs objectifs de pertes de valeur. Il est nécessaire
qu’un événement postérieur à la comptabilisation ait eu lieu et que
Conformément à IFRS 1, les relations de couverture existantes la perte soit supportée par l’entreprise. La notion d’indice objectif
au 31 décembre 2004 sont reconnues à la date de transition au de dépréciation est la même que pour les crédits. Deux indices
1er janvier 2005, sauf les relations de couverture interdites comme supplémentaires sont ajoutés pour les actions : des effets négatifs
celles couvrant les titres détenus jusqu’à l’échéance. dus à un environnement technologique, juridique ou économique
et surtout la baisse prolongée et significative du cours en dessous
V.2.4 Dérivés de crédit du coût d’acquisition.
Les dérivés de crédit ne sont pas considérés comme des garanties Les tests de dépréciation sont réalisés dès lors que les indicateurs
financières. Par conséquent, les credit default swaps sont qualifiés de suivants sont réunis :
dérivés inclus dans le champ d’application de la norme IAS 39. Les
■ baisse consécutive sur six mois du cours de valorisation en dessous
Credit Link Notes sont des instruments hybrides réunissant contrat
de la valeur d’acquisition ; et
hôte et dérivé incorporé.
■ perte de valeur d’au moins 25 %.
Le dérivé incorporé suit les mêmes modalités de valorisation qu’un
dérivé simple. En l’absence de liquidité, les dérivés incorporés sont Lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation, y compris la
valorisés par un modèle interne. dépréciation durable pour les titres à revenu variable, la perte
cumulée comptabilisée au poste « gains ou per tes latents ou
V.2.5 Contrats internes différés » est exclue des capitaux propres et recyclée en résultat. Le
montant de la perte est égal à la différence entre le coût d’acquisition
Compte tenu de la structure par ticulière du Groupe Banque (net de tout remboursement en principal et de tout amortissement)
Populaire, un grand nombre des instruments de couverture utilisés et la valeur recouvrable, qui est, pour un titre à revenu fixe, obtenue
par les Banques Populaires est contracté avec Natixis. De manière à par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt courant
permettre la qualification de couverture au niveau consolidé, Natixis du marché et pour un titre à revenu variable la juste valeur à la
s’assure quotidiennement du correct retournement des opérations date d’arrêté.
concernées sur le marché, en notionnel et en sensibilité, index par
index et pour chaque bande de maturité. Les pertes de valeur des titres à revenu variable classés en AFS
Cet exercice n’est mené que pour les contrats fermes. En sont enregistrées dans le Produit Net Bancaire à la ligne « gains ou
conséquence, l’ensemble des contrats internes de nature optionnelle pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Dès lors
est enregistré en juste valeur par résultat, même si ces contrats ont qu’un instrument de capitaux propres a été déprécié, toute perte
été qualifiés de couverture en comptes individuels. de valeur complémentaire s’enregistre en résultat. Les reprises de
pertes de valeur passent par capitaux propres. La moins value latente
sur les titres à revenu fixe est portée dans un compte de dotation
aux provisions pour dépréciation de titres (ligne : coût du risque
V.3 Actifs financiers disponibles à la vente du compte de résultat) puisque cette dotation peut être reprise
en résultat (en coût du risque) en cas d’appréciation ultérieure
Les actifs financiers disponibles à la vente (AFS) sont une catégorie de la valeur du titre à hauteur de la dépréciation précédemment
résiduelle contenant des actifs qui ne répondent pas aux conditions constatée.
régissant les autres catégories prévues dans cette norme. Pour le Les titres AFS couverts en taux par des dérivés sont valorisés en juste
Groupe, cette catégorie comprend essentiellement des titres, que ce valeur par résultat pour le risque couvert. L’étalement actuariel de la
soit des titres à revenu fixe ou des titres à revenu variable (actions). prime ou décote, comme l’enregistrement des intérêts pour les titres
À l’acquisition, les titres classés en AFS sont évalués à la juste valeur. à revenu fixe, n’est pas remis en cause du fait de la couverture.
Dans le Groupe, aucune décote initiale n’est enregistrée, le coût
d’acquisition étant réputé au prix de marché. La détermination de
la juste valeur de ces actifs est exposée à la note V.1.

182 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Encours de crédit 25 38 0 0
Prêts et créances 25 38 0 0
Autres 0 0 0 0
Créances rattachées 0 0 0 0
Titres 21 566 21 155 29 920 28 837
À revenu fixe 18 270 18 134 24 690 24 056
À revenu variable (1) 3 147 2 842 5 020 4 541
Créances rattachées 148 180 210 240
Total 21 590 21 193 29 920 28 837
(1) Les titres à revenu variable traités sur un marché actif s’élèvent à 207 millions d’euros au 31 décembre 2006.

V.4 Prêts et créances sur les Les produits de transaction sont les produits directement liés
établissements de crédit et la clientèle à l’initiation des nouveaux prêts. Ils sont composés des frais de
dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des
commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable
V.4.1 Dispositions générales qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur
des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage
Les « prêts et créances » sont des actifs financiers à paiements fixes
sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.
ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif.
Les charges et produits relatifs à des prêts de moins d’un an au
Tous les prêts à la clientèle des banques régionales sont comptabilisés
moment de l’émission (durée initiale) sont étalés au prorata temporis
dans la catégorie « prêts et créances » y compris les portefeuilles de
sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE
prêts acquis. L’ensemble des crédits interbancaires à l’actif est inscrit
est recalculé à chaque refixation du taux. En cas de modification des
dans la catégorie « prêts et créances ».
décaissements ou encaissements futurs, la « catch up method » est
Les prêts sont comptabilisés au bilan, à l’origine, pour un montant utilisée, qui conduit au maintien du taux d’intérêt effectif d’origine
égal à leur juste valeur initiale. La juste valeur d’un prêt correspond du contrat et a pour conséquence l’enregistrement d’un résultat
à son nominal, diminué de la décote et des produits de transaction immédiat pour l’écart entre la valeur comptable et l’actualisation
et augmenté des coûts de transaction. des flux.
Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit et
conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la la clientèle est déterminée par l’actualisation des flux futurs attendus.
valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, Le taux d’actualisation retenu est le taux de marché à la date de la
actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de clôture. Dès lors qu’il existe une cotation répondant aux critères de
la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est la norme IAS 39, c’est le cours de cotation qui est utilisé.
pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un
La juste valeur des éléments de durée initiale de moins de un
moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des
an et des actifs à taux variable est considérée égale à la valeur
caractéristiques similaires. Les montants comptabilisés au titre des
comptable.
décotes, par le Groupe, ne sont pas significatifs au 1er janvier 2006
et au 31 décembre 2006.
V.4.2  Dépréciation sur prêts et créances
Les prêts et créances sont valorisés, ultérieurement au coût amorti,
ce qui nécessite la détermination des éléments à intégrer dans le La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation
TIE. des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables Une créance est « dépréciée » si les deux conditions suivantes sont
directement liés à la mise en place des prêts. Le Groupe Banque réunies :
Populaire a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la ■ l’existence d’indices objectifs de dépréciation sur base individuelle
partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée ou sur base collective : il s’agit d’« événements déclenchants » ou
sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie
interne n’est pris en compte dans les calculs du coût amorti. et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts
Les coûts externes consistent essentiellement en commissions concernés ;
versées en externe dans le cadre de la mise en place des prêts. ■ ces événements génèrent des pertes avérées (« incurred losses »)
Ils sont essentiellement constitués des commissions versées pour sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et
apport d’affaires aux prescripteurs. la mesure de cet impact doit être fiable.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 183


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût Les portefeuilles d’actifs homogènes ont ainsi été constitués suivant
amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée trois axes :
des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des
■ Les risques sur encours classés dans les deux dernières classes de
garanties au taux d’intérêt effectif d’origine. Pour les actifs à court
risques et correspondant à des probabilités de défaut élevées : ces
terme (< 1 an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs.
créances, identifiées dans les systèmes de gestion par une notation
La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction
spéciale, présentent des signes objectifs de dégradation, le plus
entre intérêts et capital.
souvent la présence d’une échéance impayée. Sur ces créances de
Les mouvements de dépréciations sont enregistrés en coût du petits montants pour la plupart, la provision est calculée à partir
risque. du taux de perte attendue, déterminé selon les modèles du futur
ratio Mac Donough ;
Le référentiel IAS distingue deux types de dépréciations :
■ Les risques sur les encours en défaut dans le référentiel Bâle
■ les dépréciations individuelles ;
II mais maintenus en encours sains en réfrentiel comptable :
■ les dépréciations collectives. certaines créances ne remplissent pas les critères nécessaires à
l’application de dépréciations individuelles, mais n’en sont pas moins
Les dépréciations individuelles
considérées comme « en défaut » dans le référentiel prudentiel ;
Elles se calculent sur la base d’échéancier créance par créance dans ce cas, une dépréciation collective est calculée en appliquant
en affectant les flux futurs, déterminés selon les historiques de aux encours concernés le taux de perte attendue calculé pour les
recouvrement constatés par catégories de créances. Les garanties besoins du futur ratio McDonough, sur l’ensemble des créances
interviennent pour limiter le montant des dépréciations et lorsqu’une en portefeuille ;
garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est
■ Les risques sectoriels et géographiques déterminés selon la
plus déprécié.
combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs : la détection
Les dépréciations collectives des indices objectifs de dépréciation de ces risques résulte
d’une analyse et d’un suivi approfondi des secteurs d’activité
Les provisions collectives couvrent un risque non avéré au niveau
et des pays. Un indice objectif de dépréciation est constitué le
de la créance individuelle. Les encours, conformément à la norme
plus souvent d’une combinaison d’indicateurs d’ordre micro ou
IAS 39, sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes.
macroéconomique propres au secteur ou au pays.
La méthode utilisée par le Groupe repose en grande partie sur le
référentiel de mesure des risques mis en place dans le cadre de la Dès lors qu’un groupe homogène doit être déprécié, la dépréciation est
réforme Bâle II. déterminée sur la base des pertes attendues des encours constituant
le groupe, calculées suivant les principes de la réforme Bâle II.
La méthode de calcul utilisée dans le Groupe repose en grande
partie sur le référentiel de mesure des risques mis en place dans La mesure du risque étant effectuée dans le dispositif Bâle II sur
le cadre de la réforme Bâle II appliqué à un croisement de trois la base d’une probabilité de défaut à un an, le calcul des pertes
portefeuilles (particuliers / professionnels / corporate) et de trois attendues est adapté pour tenir compte d’une probabilité de défaut
types de risques (prédouteux / défaut non douteux / sectoriel). La à l’horizon de la maturité des crédits concernés.
ventilation par portefeuilles obéit à la segmentation préconisée dans
Il est fait appel au jugement d’expert pour adapter le résultat du calcul
le référentiel Bale II et les encours sains sont regroupés dans des
à la situation réelle des risques du Groupe Banque Populaire.
portefeuilles de risque homogènes.

V.4.3 Prêts et créances sur les établissements de crédit

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros Notes proforma

Encours sains
Encours sains V.4.3.1 48 497 51 924 55 745 39 552
Dépréciations collectives (20) (16) (47) (58)
Net 48 477 51 907 55 697 39 494
Encours douteux
Encours douteux 33 52 108 109
Dépréciations individuelles (19) (28) (61) (60)
Net (1) 14 24 46 49
Total (2)
48 491 51 931 55 744 39 543
(1) Le taux de couverture des encours en défaut s’élève au 31 décembre 2006 à 57 % contre 56 % au 31 décembre 2005.
(2) Au 31 décembre 2006, la juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit, déterminée selon les modalités présentées à la note V.4, s’élève à
48 889 millions d’euros.

184 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.4.3.1 Encours sains sur les établissements de crédit la seule différence que les titres cédés doivent être identifiés chez
le cédant puisque la contrepartie a la possibilité de les céder à son
Les encours sains sur les établissements de crédits comprennent
tour ou de les mettre en garantie. Chez le cessionnaire, la créance est
essentiellement des opérations de pensions livrées.
laissée en valeur nominale dans la catégorie « prêts et créances ». Le
Le traitement des opérations de pensions livrées en référentiel IFRS montant décaissé à l’actif est enregistré dans un compte de « Titres
est identique au traitement appliqué dans les comptes individuels, à reçus en pension livrée ».

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Comptes et prêts 10 565 11 224 12 182 8 769


Comptes ordinaires débiteurs 5 643 3 473 3 456 2 054
Titres non cotés à revenu fixe 270 22 14 0
Financement contre valeurs ou titres reçus en pension 31 500 36 747 39 341 28 365
Autres 219 236 301 115
Créances rattachées 301 222 450 249
Total 48 497 51 924 55 745 39 552

V.4.4  Prêts et créances sur la clientèle

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros Notes proforma

Encours sains
Encours sains V.4.4.1 140 816 123 616 145 547 128 521
Dépréciations collectives (577) (533) (749) (691)
Dépréciation des titres (37) (34) (57) (54)
Net 140 203 123 049 144 740 127 776
Encours douteux
Encours douteux 5 089 5 010 5 782 5 626
Dépréciations individuelles (3 388) (3 445) (3 919) (3 930)
Net (1) 1 701 1 566 1 863 1 696
Total (2)
141 904 124 615 146 603 129 472
(1) Le taux de couverture des encours douteux s’élève à 67 % au 31 décembre 2006 contre 68 % au 31 décembre 2005.
(2) A u 31 décembre 2006, la juste valeur des prêts et créances sur la clientèle, déterminés selon les modalités présentées à la note V.4, s’élève à
142 612 millions d’euros.

V.4.4.1 Encours sains sur la clientèle

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros Notes proforma

Location financement V.4.4.2.1 5 777 5 217 8 681 8 195


Autres prêts et créances V.4.4.3 115 899 101 386 115 283 99 588
Comptes ordinaires débiteurs 7 380 6 509 8 454 7 527
Titres non cotés à revenu fixe 1 404 1 288 2 931 2 958
Financement contre valeurs sur titres reçus en pension 7 639 6 798 5 469 6 569
Affacturage 1 600 1 215 3 469 2 683
Autres 408 587 599 456
Créances rattachées 709 616 661 545
Total 140 816 123 616 145 547 128 521

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 185


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Au 31 décembre 2006, la juste valeur des encours sains sur la ■ les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur
clientèle, déterminée selon les modalités présentées à la note V.4, de la valeur résiduelle sont à la charge du preneurfaculté pour
s’élève à 140 730 millions d’euros. le preneur de poursuivre la location pour un loyer sensiblement
inférieur au prix de marché ;
V.4.4.2 Opérations de location financement avec la ■ les opérations de location financement sont enregistrées pour
clientèle un montant correspondant à la valeur actualisée au taux d’intérêt
Les contrats sont classés en location financement lorsqu’ils conduisent, implicite des paiements dûs au titre du contrat, augmentée de
en substance, à transférer au preneur la quasi totalité des risques toute valeur résiduelle non garantie par une tierce partie.
et avantages inhérents à la propriété du bien loué. À défaut, ils sont
Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non
classés en location simple.
garanties font l’objet d’une révision régulière. Au 31 décembre
La norme IAS 17 relative aux contrats de location, présente 2006, la valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur s’élève
notamment cinq exemples de situation qui conduisent obligatoirement à 87 millions d’euros.
à qualifier une opération de contrat de location financement :
Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne
■ le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée
la durée de location ; du contrat (recalcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de
variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et
■ le preneur a l’option d’acheter le bien à un prix suffisamment
la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par
inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que
le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.
l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en
place du contrat ; Les dépréciations sur les opérations de location financement sont
déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les
■ la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la
prêts et créances.
durée de vie économique de l’actif ;
Les revenus des contrats de location financement correspondant au
■ à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux
montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au
s’élève au moins à la quasi totalité de la juste valeur de l’actif
poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de
loué ;
location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux
■ la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique
l’utiliser sans lui apporter de modification majeure. constant sur l’encours d’investissement net du bailleur.
Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :
peuvent conduire à un classement en location financement :
■ la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le
■ si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; et
bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins
■ la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation augmentée des
value sur le bien…) ;
coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement
par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

V.4.4.2.1 Encours de location financement

31/12/2006 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Immobilier Mobilier Total Immobilier Mobilier Total

Encours clientèle 2 920 2 856 5 777 2 751 2 466 5 217


Encours douteux nets (1)
40 11 51 44 28 71
Encours douteux 55 50 105 62 66 128
Dépréciations sur encours douteux (15) (39) (54) (18) (38) (56)
Total (2)
2 961 2 867 5 828 2 794 2 493 5 288
(1) Le taux de couverture des encours en défaut s’élève à 52 % au 31 décembre 2006.
(2) Au 31 décembre 2006, la juste valeur des encours sains de location financement sur la clientèle, déterminée selon les modalités présentées à la note V.4, s’élève à
5 729 millions d’euros.

186 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Immobilier Mobilier Total Immobilier Mobilier Total

Encours clientèle 5 198 3 482 8 681 5 025 3 169 8 195


Encours douteux nets (1) 88 62 150 104 62 166
Encours douteux 130 99 229 155 95 250
Dépréciations sur encours douteux (42) (37) (79) (52) (33) (84)
Total (2)
5 286 3 544 8 830 5 129 3 231 8 360

V.4.4.2.2 Durée résiduelle des contrats de location financement au 31 décembre 2006

Durée résiduelle
en millions d’euros Moins de 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non ventilables Total

Location financement
Investissement brut 629 1 802 1 290 0 3 721
Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 280 1 171 842 402 2 695
Produits financiers non acquis //////// //////// //////// 271 271
Loyers conditionnels comptabilisés //////// //////// //////// 0 0
Stock de provisions pour irrécouvrabilité des paiements minimaux //////// //////// //////// 0 0

V.4.4.3 Autres prêts et créances sur la clientèle


Les encours de prêts et créances sur la clientèle s’élève à 115 899 millions d’euros contre 101 386 millions d’euros au 31 décembre 2005.

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Créances commerciales 3 564 3 134 3 624 3 513


Crédits à l’exportation 756 500 1 206 1 145
Crédits de trésorerie et de consommation 18 334 15 963 24 299 20 087
Crédits à l’équipement 34 600 31 934 33 827 30 119
Crédits à l’habitat 51 023 44 010 44 081 38 764
Autres crédits à la clientèle 7 622 5 843 8 247 5 960
Total 115 899 101 386 115 283 99 588

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 187


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.5 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance


Ce sont les actifs financiers (hors instruments dérivés) à paiements fixes ou déterminables ayant une date d’échéance fixe ou déterminable
et que le Groupe Banque Populaire a l’intention et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance, à l’exception de ceux désignés comme des actifs
évalués en juste valeur par résultat ou disponibles à la vente ou de ceux qui répondent à la définition des prêts et créances.
Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti selon la méthode du
taux d’intérêt effectif et font l’objet, à chaque arrêté comptable, d’un test de dépréciation conduisant, le cas échéant, à la constatation d’une
dépréciation en résultat, au niveau du coût du risque.
Pour le Groupe Banque Populaire, cette catégorie n’a été retenue que pour des titres à revenu fixe représentatifs de placements des sociétés
d’assurance.

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Obligations
Valeur brute 2 330 2 380 6 898 5 722
Dépréciations 0 0 0 0
Obligations nettes 2 330 2 380 6 898 5 722
Autres
Valeur brute 40 1 1 26
Dépréciations 0 0 0 0
Autres nets 40 1 1 26
Total 2 370 2 380 6 899 5 748

Au 31 décembre 2006, la juste valeur des titres détenus jusqu’à l’échéance, déterminée selon les modalités présentées à la note V.4, est de
2 526 millions d’euros.

188 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.6 Actifs et passifs d’impôts différés


L’impôt différé résulte des différences temporelles existant dans les comptes sociaux, ou dûes à des retraitements de consolidation, entre les
valeurs comptables et fiscales des actifs et des passifs du bilan. Il est calculé selon la méthode du report variable, donc sur la base des futurs
taux d’impôts applicables.

Le solde net d’impôt différé, figurant à l’actif et au passif sur la ligne actifs/passifs d’impôts différés, résulte des principales différences
suivantes :

en millions d’euros 31/12/2006 31/12/2005 01/01/2005

Principales sources d’impôts différés (1)


GIE fiscaux (277) (430) (450)
Réserves latentes de crédit-bail (385) (562) (618)
Annulation provision d’égalisation (118) (246) (187)
Juste valeur sur instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves (751) (908) (747)
Juste valeur sur instruments financiers – Autres (168) (215) (125)
Provisions pour passif social 787 917 938
Provisions sur épargne réglementée 269 306 299
Autres provisions non déduites (2)
965 1 199 1 151
Déficits ordinaires et ARD 202 232 310
Coût amorti 223 275 243
Plus-values latentes sur OPCVM 184 115 70
Participation des salariés 100 94 75
Autres décalages temporels 6 (85) 6
Total des sources brutes d’impôts différés 1 038 692 965
Sources d’impôts différés actifs non retenues par prudence (197) (374) (422)
Total des sources nettes d’impôts différés 841 318 543
Impôt différé comptabilisé    
Impôt différé au taux courant 317 144 219
Impôt différé – Contributions et CSB 8 4 10
Impôt différé au taux réduit (2) (2) (10)
Impôt différé total comptabilisé 323 146 219
dont impôt différé actif 635 682 767
impôt différé passif (312) (536) (548)
(1) L es sources d’impôts différés génératrices d’impôts différés actifs sont signées avec un signe positif, celles engendrant des impôts différés passifs avec un signe
négatif.
(2) y.c. « Dépréciations collectives » et « effet de l’actualisation des dépréciations individualisées »

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 189


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.7 Comptes de régularisation, actifs et passifs divers


Les comptes de régularisation actifs et passifs correspondent à des comptes techniques dont la composition est détaillée ci-après.

Actif
Notes 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros proforma

Autres actifs et emplois divers V.7.1.1 5 447 5 303 3 036 2 375


Comptes de régularisation V.7.2.1 4 846 9 182 4 107 3 384
Comptes de régularisation de l’assurance V.7.3.1 437 417 1 010 861
Total 10 730 14 902 8 152 6 621

Passif
Notes 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros proforma

Autres passifs V.7.1.2 5 880 6 500 6 446 5 907


Comptes de régularisation V.7.2.2 4 888 4 463 5 064 4 666
Comptes de régularisation de l’assurance V.7.3.2 162 366 1 008 196
Total 10 931 11 330 12 517 10 769

V.7.1 Autres actifs et passifs divers

V.7.1.1 Autres actifs et emplois divers

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Règlement d’opérations sur titres 0 (1) (1) 4


Promotion immobilière 0 11 32 74
Autres stocks et emplois divers 188 193 547 146
Débiteurs divers 5 218 5 083 2 444 2 141
Créances rattachées 41 17 14 10
Total 5 447 5 303 3 036 2 375

V.7.1.2 Autres passifs

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Dettes de titres 615 675 1 955 1 775


Créditeurs divers 4 984 5 495 4 025 3 728
Règlement d’opérations sur titres 58 72 86 44
Autres 162 189 305 284
Dettes rattachées 61 69 74 75
Total 5 880 6 500 6 446 5 907

190 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.7.2 Comptes de régularisation

V.7.2.1 Comptes de régularisation actif

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Comptes d’encaissement 1 013 758 792 597


Compte d’ajustement 102 152 41 2
Charges constatées d’avance 102 80 74 80
Produits à recevoir 1 238 1 332 677 707
Autres charges à répartir 0 6 6 5
Autres comptes de régularisation 2 390 6 855 2 517 1 994
Total 4 846 9 182 4 107 3 384

V.7.2.2 Comptes de régularisation passif

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Comptes d’encaissement 706 437 504 747


Compte d’ajustement 110 93 12 453
Produits constatés d’avance 1 032 926 988 866
Charges à payer 876 1 060 1 056 1 052
Autres 2 164 1 947 2 504 1 548
Total 4 888 4 463 5 064 4 666

V.7.3 Comptes de régularisation de l’assurance

V.7.3.1 Comptes de régularisation de l’assurance - Actif

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Part des réassureurs dans les provisions techniques 111 106 272 263
Créances nées d’opérations d’assurance directe 198 170 459 393
Créances nées d’opérations de réassurance 40 40 49 49
Primes restant à émettre 52 46 134 129
Frais d’acquisition reportés 37 27 18 20
Autres 0 27 79 6
Total 437 417 1 010 861

V.7.3.1 Comptes de régularisation de l’assurance - Passif

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Dettes nées d’opérations d’assurance directe 105 53 145 101


Dettes nées d’opérations de réassurance 38 31 75 76
Dettes pour dépôts reçus en espèces 18 18 29 14
Autres dettes 2 264 759 4
Total 162 366 1 008 196

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 191


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.8 Immeubles de placement Le traitement comptable des immeubles de placement est identique
à celui des immobilisations corporelles (évaluation au coût diminué
Conformément à la norme IAS 40, un bien immobilier est du cumul des amortissements et des pertes de valeur) pour les
comptabilisé en immeuble de placement dès lors qu’il est détenu entités du Groupe à l’exception du sous-groupe Natixis Assurance
pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux. qui comptabilise ses immeubles représentatifs de placement en
assurance à la juste valeur avec variation en résultat.
Les conditions de comptabilisation sont identiques à celles exposées
dans le paragraphe relatif aux immobilisations corporelles (cf. note V.9), Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur
à savoir si : résiduelle venant en déduction de la base amortissable.
■ il est probable que les avantages économiques futurs associés à Les plus ou moins values de cession d’immobilisations de placement
cet actif iront à l’entreprise ; sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des
autres activités ».
■ le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

31/12/2006 31/12/2005 proforma 31/12/2005


Valeur Amortissements Valeur Valeur Amortissements Valeur Valeur
en millions d’euros brute et dépréciations nette brute et dépréciations nette nette

Immeubles de placement
En juste valeur (1) 283 //////// 283 246 //////// 246 549
Au coût historique 451 (195) 256 430 (176) 255 605
Total 734 (195) 540 676 (176) 500 1 154
(1) Immeubles inclus dans les placements des filiales d’assurance. Les variations de juste valeur donnent lieu à la reconnaissance symétrique d’une provision pour
participation différée égale, en moyenne, à 92 % de l’assiette concernée.
(2) La juste valeur des immeubles de placement est obtenue en actualisant le rendement locatif de ces biens au taux de marché :

Juste valeur des immeubles de placement

31/12/2006
en millions d’euros Valeur nette Juste valeur

Location simple 153 154


Location financement - ITNL *
21 21
Autres 73 75
Total 247 250
* ITNL : Immeubles temporairement non loués.

192 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.9  Immobilisations Conformément à IFRS 1, le Groupe a choisi de ne pas opter pour


la valorisation à la juste valeur pour le bilan d’ouverture 2004.
Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, Les  coûts d’acquisition à cette date ont été maintenus, soit le prix
les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les d’achat augmenté des frais directement attribuables (droits de
immobilisations acquises en location financement et les biens mutation, honoraires, commissions et frais d’acte). En revanche, les
mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat coûts d’emprunt ne sont pas activés.
de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des
Les logiciels développés en interne sont évalués conformément à la
immobilisations corporelles.
norme IAS 38. Les coûts de la phase développement sont activés s’ils
Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation satisfont les six conditions précisées par cette norme (dont le critère
corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : de fiabilité de détermination des coûts) et les coûts de recherche
sont obligatoirement inscrits en charges.
■ il est probable que les avantages économiques futurs associés à
cet actif iront à l’entreprise ; Les encours bruts des immobilisations corporelles sont ventilés
en composants. La décomposition en composants est fondée sur
■ le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.
l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des
éléments distincts constituant un même bien. La durée d’utilisation
du bien n’est ni une durée d’usage du bien à vocation fiscale, ni la
durée économique du bien, mais sa durée d’utilité.

Les durées d’utilité retenues dans le Groupe sont les suivantes :

Composants Durée d’utilité

Terrain NA
Façades non destructibles NA
Façades/couverture/étanchéité 20 - 40 ans
Fondations/ossatures 30 - 60 ans
Ravalement 10 - 20 ans
Équipements techniques 10 - 20 ans
Aménagements intérieurs 8 - 15 ans

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée Conformément à la norme IAS 36, les immobilisations font l’objet
d’utilité se situe en général dans une fourchette de cinq à dix ans. d’un test de dépréciation, s’il existe des indices de dépréciations
externes (baisse de l’activité, forte hausse des taux…) ou internes
Les composants sont amor tis sur la base de leur valeur brute
(obsolescence, dégradation physique, restructuration, arrêt de
diminuée de la valeur résiduelle. La valeur résiduelle est définie
l’activité…). L’existence d’indices est appréciée à chaque arrêté
comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable
intermédiaire et annuel. Le test de dépréciation aboutit à calculer
d’utilisation. Pour le Groupe, les valeurs résiduelles des composants
la valeur recouvrable du bien, calculée comme le montant le plus
autres que les terrains et les façades non destructibles sont réputées
élevé entre la valeur vénale nette et la valeur d’utilité actualisée avec
nulles car non fiables.
un taux avant impôt.
Les immobilisations incorporelles à durée définie sont amorties
La valeur recouvrable est estimée de manière individuelle sur
selon la méthode linéaire sur leurs durées d’utilité n’excédant pas
l’immobilisation mais sans répar tition de la dépréciation par
huit ans pour les logiciels, dès qu’ils sont prêts à être mis en service.
composants.
Aucune valeur résiduelle n’est déterminée.
Les pertes de valeur sont comptabilisées au compte de résultat au
Les immobilisations à durée indéfinie ne font pas l’objet
poste « dotations aux amortissements et aux dépréciations des
d’amortissements mais de tests de dépréciation au moins annuels.
immobilisations corporelles et incorporelles ». Elles peuvent être
Les fonds de commerce acquis ne sont pas amortis mais font
reprises lorsque les conditions ont changé (par exemple disparition
l’objet de tests de dépréciation. Pour le droit au bail, il est procédé
des indices de pertes de valeur). Les pertes de valeur modifient de
à l’amor tissement linéaire sur la durée résiduelle du bail (sans
manière prospective le plan d’amortissement puisqu’elles s’imputent
prorogation) et un test de dépréciation est effectué par rapport
sur la base amortissable.
à une valeur calculée par différence actualisée entre le loyer du
marché et le loyer du bail. Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation
sont inscrites en résultat sur la ligne « gains nets sur autres actifs
Les dotations aux amortissements des immobilisations d’exploitation
immobilisés ».
sont présentées au poste de « dotations aux amortissements et
aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles Les immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats
et incorporelles » du compte de résultat consolidé. de location financement (crédit-bail preneur) sont retraitées en

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 193


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

consolidation à l’actif du bilan en poste « immobilisations corporelles » Ces immobilisations sont amorties sur la durée prévue pour des
lorsqu’elles sont significatives et comptabilisées, au commencement biens de même catégorie. Les actifs donnés en location simple sont
du contrat, pour un montant égal à la juste valeur ou, si celle-ci est présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles
inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux à effectuer lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.
au titre de la location.

V.9.1 Immobilisations corporelles et incorporelles

31/12/2006 31/12/2005 proforma


Valeur Amortissements Valeur Valeur Amortissements Valeur
en millions d’euros brute et dépréciations nette brute et dépréciations nette

Immobilisations corporelles 3 484 (1 885) 1 600 3 270 (1 734) 1 536


Immobilisations en location financement 86 (57) 29 90 (58) 32
Constructions 86 (57) 29 90 (58) 32
Autres 0 0 0 0 0 0
Immobilisations en propriété 3 399 (1 828) 1 571 3 180 (1 676) 1 504
Parts de SCI 28 0 28 59 (0) 59
Terrains et constructions 1 563 (620) 944 1 415 (606) 808
Autres 1 808 (1 208) 600 1 707 (1 070) 637
Immobilisations incorporelles 730 (468) 260 646 (423) 223
Droit au bail 175 (113) 62 167 (101) 67
Logiciels 423 (311) 112 383 (284) 100
Autres 131 (45) 87 96 (39) 57
Actifs destinés à être cédés 28 (15) 13 0 0 0
Immobilisations corporelles 28 (15) 13 0 0 0
Autres 0 0 0 0 0 0
Total 4 241 (2 367) 1 873 3 916 (2 157) 1 759

31/12/2005 01/01/2005
Valeur Amortissements Valeur Valeur Amortissements Valeur
en millions d’euros brute et dépréciations nette brute et dépréciations nette

Immobilisations corporelles 3 623 (1 921) 1 702 3 579 (1 807) 1 772


Immobilisations en location financement 168 (99) 69 275 (89) 186
Constructions 168 (99) 69 168 (89) 79
Autres 0 0 0 107 0 107
Immobilisations en propriété 3 455 (1 822) 1 633 3 304 (1 718) 1 586
Parts de SCI 59 (0) 59 91 0 91
Terrains et constructions 1 531 (629) 903 1 386 (560) 826
Autres 1 865 (1 193) 672 1 828 (1 158) 670
Immobilisations incorporelles 788 (502) 286 727 (494) 234
Droit au bail 186 (107) 79 167 (100) 67
Logiciels 483 (363) 121 433 (342) 91
Autres 119 (32) 87 127 (52) 76
Actifs destinés à être cédés 0 0 0 0 0 0
Immobilisations corporelles 0 0 0 0 0 0
Autres 0 0 0 0 0 0
Total 4 411 (2 423) 1 989 4 306 (2 301) 2 005

194 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.9.2  Évolution des immobilisations au cours de l’exercice

Diminution
Valeur brute Valeur brute et Changement Valeur brute
autres de
en millions d’euros 01/01/2005 31/12/2005 Augmentation cessions périmètre (1) Conversion Autres 31/12/2006

Immobilisations corporelles 3 579 3 623 360 (145) (320) (6) (28) 3 484
Immobilisations en location
financement 275 168 0 (4) (79) 0 0 86
Constructions 168 168 0 (4) (79) 0 0 86
Autres 107 0 0 0 0 0 0 0
Immobilisations en propriété 3 304 3 455 360 (141) (241) (6) (28) 3 399
Parts de SCI 91 59 2 (1) 0 0 (33) 28
Terrains et constructions 1 386 1 531 103 (33) (78) (2) 41 1 563
Autres 1 828 1 865 255 (107) (164) (3) (37) 1 808
Immobilisations
incorporelles 727 788 117 (29) (128) (3) (15) 730
Droit au bail 167 186 15 0 (9) 0 (15) 176
Logiciels 433 483 51 (22) (97) (2) 11 423
Autres 127 119 51 (7) (21) 0 (11) 132
Total 4 306 4 411 477 (174) (448) (9) (44) 4 214
(1) E
 n 2006, les changements de périmètre comprennent principalement l’impact de la proportionnalisation des immobilisations de l’ex sous-groupe Natexis Banques
Populaires, partiellement compensé par l’apport des immobilisations en provenance des filiales apportées par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.

V.10 Ecarts d’acquisition ■ le secteur « Banque de Financement, d’Investissement et de


Projets » représenté par Natixis et divisé en pôles : « Banque
de Financement et d’Investissement », « Capital Investissement
V.10.1 Traitement comptable et Gestion Privée », « Services », « Poste client » et « Gestion
Les écarts d’acquisition positifs sont maintenus au bilan à leur coût d’Actifs », eux-mêmes représentatifs des UGT retenues dans le
historique dans leur devise d’origine puis convertis au cours de cadre des tests de dépréciation. Par ailleurs, deux autres UGT
change à la date de clôture.Tout ajustement du coût d’acquisition se liées à des activités nouvelles et autonomes issues des apports
fait dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition. du Groupe Caisse d’Epargne ont été créées : Garanties et
Réhaussement de crédit.
Les écarts d’acquisition négatifs sont enregistrés directement au
compte de résultat en produits au poste « variation de valeur des La perte de valeur d’un écart d’acquisition est la différence entre
écarts d’acquisition ». la valeur comptable de l’UGT (valeur comprenant une partie de
l’écart d’acquisition) et la valeur recouvrable de cette UGT, définie
Les écarts d’acquisition positifs ne sont pas amortis mais font l’objet comme la valeur la plus élévée entre sa valeur de marché et sa
d’un test de dépréciation dès l’existence d’indices de pertes de valeur d’utilité.
valeur, selon la méthode de la valeur actuelle nette des flux futurs
de trésorerie (Discounted Cash Flow). Lorsque la valeur recouvrable de l’UGT est inférieure à la valeur
comptable, une dépréciation est enregistrée dans le résultat consolidé
de la période et imputée par priorité sur l’écart d’acquisition affecté
V.10.2 Tests de dépréciation à l’UGT puis sur les actifs de l’UGT au prorata des valeurs nettes
Dans le cadre des tests de dépréciation, les écarts d’acquisition comptables. La per te de valeur sur un écar t d’acquisition est
positifs sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT). définitive.
Pour le Groupe elles correspondent aux secteurs retenus pour
Au 31 décembre 2006, la valeur comptable totale des écar ts
l’information sectorielle (cf. note IX) :
d’acquisition positifs s’élève à 1 844 millions d’euros.
■ le secteur « Banque de Proximité », représenté, principalement, par
Sur cette valeur totale, 1 792 millions d’euros soit 97 % de la valeur
les vingt Banques Populaires, le Crédit Maritime Mutuel ;
totale, sont affectés à quatre UGT correspondant aux pôles métiers
■ le secteur « Activité Fédérale » correspondant principalement aux de Natixis : « Gestion d’actifs » (1 118 millions d’euros), « Banque
activités de la Banque Fédérale (ainsi que le retail international de Financement et d’Investissement » (342 millions d’euros),
exercé par les filiales directes de la Banque Fédérale des Banques « Services » (173 millions d’euros) et « Gestion Poste Clients »
Populaires) ; (159 milions d’euros).

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 195


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

La détermination de la valeur d’utilité a reposé principalement sur ■ taux d’actualisation : taux différenciés compris entre 8,7 % et
l’actualisation de l’estimation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils 9,6 %.
résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du
Le taux d’actualisation retenu est tiré des données boursières
pilotage du Groupe. Ces plans intègrent les synergies issues des
récentes. Il représente le taux de rentabilité annuel moyen attendu
fortes complémentarités existantes entre les activités de l’ex NBP
à l’infini sur les valeurs cotées du secteur concerné, compte tenu
et les activités apportées par le GCE.
de leur valeur boursière présente, de leurs résultats prévus sur les
Les hypothèses suivantes ont été utilisées : prochaines années et d’une extrapolation à l’infini de ces derniers
sur la base d’un taux de croissance constant. Il résulte de l’addition
■ flux futurs estimés : données prévisionnelles à trois ans issues du
de trois éléments : taux sans risque (OAT dix ans), prime de risque et
plan à moyen terme du Groupe ;
bêta historique sectoriel, tous deux calculés à partir d’un échantillon
■ taux de croissance à l’infini : taux différenciés compris entre 0 % représentatif de valeurs cotées du secteur.
et 2 % ;

01/01/2005 31/12/2005 31/12/2006


Valeur début Valeur début Acquisitions Variations de Conversion Valeur fin de
en millions d’euros de période de période de la période périmètre (2) et Autres période

Valeurs nettes par unité


Apport Groupe Caisses d’Epargne à Natixis 0 1 154 490 0 1 644
CACEIS 27 75 102
CEFI 46 46
Compagnie 1818 15 1 16
GCE Affacturage 1 1
GCE Bail 0 0
IXIS CIB 294 13 307
IXIS AM 720 398 1 118
Natixis Garanties 52 3 55
Autres entités du Groupe 556 586 6 (372) (21) 200
Groupe Coface 436 439 6 (288) 157
Coficiné 9 9 (7) 2
Natexis Assurances 39 39 (25) 14
Natexis Bail 12 12 (8) 4
Natexis Bleichroeder Inc 31 36 (23) (1) 11
Natexis Factorem 6 6 (4) 2
Natexis Intertitres 6 6 (4) 2
Volksbang International AG (1)
20 (20) 0
Autres 17 19 (13) 7
Total 556 586 1 160 118 (21) 1 844
(1) En norme IFRS, les écarts d’acquisitions sur les sociétés mises en équivalence sont indiqués dans le poste « Parts dans les entreprises mises en équivalence ».
(2) En 2006, les variations de périmètre comprennent principalement l’impact de la « proportionnalisation » des écarts d’acquisition du Groupe sur les filiales de
l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires, partiellement compensé par l’apport des écarts d’acquisition détenus en propre par les filiales apportées par le
Groupe Caisse d’Epargne à Natixis. Les écarts d’acquisition historiques des entités apportées sont également mentionnés dans cette colonne « changement de
périmètre ».

196 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.11 Dettes envers les établissements de La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit et la
crédit et la clientèle clientèle est déterminée par l’actualisation des flux futurs à décaisser.
Le taux d’actualisation retenu est le taux de marché à la date de la
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont clôture. Dès lors qu’il existe une cotation répondant aux critères
présentées selon leur nature en prenant en compte le critère à de la norme IAS 39, le cours de cotation est utilisé.
vue/à terme. Elles sont évaluées conformément à la norme IAS 39 La juste valeur des dettes dont la durée initiale est inférieure à un an
en autres passifs financiers selon la méthode dite du coût amorti. et des dettes à taux variable correspond à la valeur comptable.
À l’initiation, ces dettes sont inscrites à la juste valeur qui correspond
pour le Groupe aux conditions de marché, ce qui a pour conséquence V.11.1 Dettes envers les établissements
qu’aucune décote ou prime initiale n’est enregistrée. L’enregistrement de crédit
initial se fait coûts de transaction inclus s’ils sont significatifs et
concernent des passifs d’échéance initiale supérieure à un an. Lors Les dépôts et emprunts de la clientèle et des établissements de
des évaluations postérieures en date d’arrêté, la méthode du coût crédit sont considérés comme émis à des conditions de marché.
amorti consiste comme dans les comptes individuels à diminuer la Par conséquent, aucune décote n’est comptabilisée. Les opérations
dette en fonction des remboursements. Les intérêts courus ou échus de pension livrée ou non livrée sont enregistrées comme dans les
sont inscrits au compte de résultat en poste « intérêts et charges comptes individuels, les titres cédés restant à l’actif du bilan du
assimilées » que les encours soient couverts ou non. cédant. Aucune sortie de bilan n’est effectuée puisque le transfert
des risques et avantages n’a pas lieu.

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Comptes ordinaires créditeurs 6 225 1 073 4 200 2 759


Comptes et emprunts 29 467 24 630 15 505 11 936
à vue 3 058 2 320 2 352 2 372
à terme 26 409 22 310 13 153 9 565
Valeurs données en pension 1 007 694 999 1 576
à vue 7 8 25 17
à terme 1 000 686 974 1 559
Titres donnés en pension livrée 28 152 27 954 39 064 27 690
à vue 881 1 266 0 0
à terme 27 271 26 689 39 064 27 690
Autres dettes 414 589 997 749
Dettes rattachées 495 330 512 273
Total 65 760 55 271 61 277 44 984

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit au 31 décembre 2006 s’élève à 65 954 millions d’euros.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 197


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.11.2 Dettes envers la clientèle


Les dettes envers la clientèle s’élève à 102 827 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 100 717 millions d’euros au 31 décembre
2005 :

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Comptes ordinaires créditeurs 49 154 43 910 47 333 41 641


à vue 38 361 35 887 38 141 33 745
à terme 10 793 8 023 9 193 7 896
Comptes et emprunts 5 069 5 016 681 630
à vue 672 204 218 116
à terme 4 397 4 812 463 514
Valeurs données en pension 87 84 125 67
à vue 87 84 125 67
à terme 0 0 0 0
Titres donnés en pension livrée 7 725 12 021 16 112 17 297
à vue 2 559 3 323 3 500 5 731
à terme 5 166 8 699 12 612 11 566
Comptes d’épargne à régime spécial 38 789 38 006 38 057 36 256
Comptes d’affacturage 431 141 385 339
Dettes rattachées 1 109 1 058 1 096 1 004
Autres 463 480 693 645
Total 102 827 100 717 104 483 97 878

La juste valeur des dettes envers la clientèle (cf. note V.11) au 31 décembre 2006 s’élève à 103 336 millions d’euros.

V.12 Dettes représentées par un titre de montants significatifs. Les émissions se font aux conditions de
marché sans enregistrement de décote de marché.
Les dettes représentées par un titre (bons de caisse, titres du marché
Les surcotes/décotes liées à l’écart entre la valeur d’émission et la
interbancaire…) sont ventilées selon la nature de leur support,
valeur de remboursement sont parties intégrantes à la détermination
à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « dettes
du TIE. L’étalement actuariel de la décote est un intérêt (produit
subordonnées ».
net bancaire). Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés
Ces dettes sont évaluées à la juste valeur à l’initiation, c’est-à- dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte
dire à leur prix d’émission diminué des coûts de transaction, puis de résultat.
évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt
Les dettes de titres à taux variable ont une juste valeur égale à leur
effectif (TIE).
valeur nette comptable inscrite au bilan.
Aucun produit ou charge interne n’est intégré au calcul du TIE. Pour
Les flux des emprunts et dettes de titres à taux fixe sont actualisés
le Groupe, les coûts de transaction à intégrer sont des coûts externes
en fonction de la valeur des taux fixes (hors spread) du marché en
date d’arrêté, pour une dette de même maturité résiduelle.

198 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Titres du marché interbancaire 153 65 52 0


Titres de créances négociables 27 972 24 016 42 199 35 188
BMTN 7 118 7 393 11 752 9 480
CDN 20 854 16 623 30 447 25 708
Emprunts obligataires 2 203 3 166 5 563 4 961
Autres dettes représentées par un titre 2 520 2 204 931 1 098
Dettes rattachées 300 239 345 291
Total 33 148 29 691 49 090 41 538

La juste valeur des dettes représentées par un titre, au 31 décembre 2006, s’élève à 33 182 millions d’euros.

V.13 Provisions techniques des contrats Pour l’assurance-crédit, elles comprennent une estimation du coût
d’assurance de l’ensemble des sinistres déclarés et non réglés à la clôture
de la période. Ce montant de sinistres à payer est complété
Aux fins de protéger les assurés, les entreprises d’assurance par une provision pour sinistres inconnus calculée sur une base
constituent des provisions techniques au passif de leur bilan, statistique ;
déterminées à partir de calculs statistiques envers les assurés : ■ les provisions pour participation aux bénéfices (PB)
■ l e s p rov i s i o n s m a t h é m a t i q u e s c o r respondent différés représentent la par t des produits des placements
principalement : revenant aux assurés mais non encore distribuée. Ces provisions
sont distribuables sous huit ans. Par ailleurs, en application du
■ aux provisions pour primes non acquises constatant la part principe de shadow accounting prévu par la norme IFRS 4, la
(calculée prorata temporis) des primes émises au cours de constatation des plus ou moins value latente des placements
l’exercice qui se rapporte à une période postérieure à la date représentatifs des contrats d’investissement avec participation aux
d’inventaire, bénéfices discrétionnaires donnent lieu à la comptabilisation d’une
■ aux provisions d’assurance-vie correspondant au total des participation aux bénéfices différée (environ 92 %), considérant
cotisations reçues, majoré des produits des placements distribués qu’une quote-part des réévaluations reviendront aux assurés via
aux assurés et diminué des prestations de sortie. Ces provisions la rémunération de leurs contrats ;
sont complétées par la provision de gestion destinée à faire face ■ les autres provisions techniques regroupent les provisions
aux frais de gestion futurs des contrats d’assurance vie ; pour aléas financiers et les provisions pour frais d’acquisition
■ les provisions pour sinistres correspondent pour l’assurance reportés.
vie aux capitaux dûs à la suite de la survenance d’un sinistre.

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Provisions mathématiques 13 418 11 924 27 090 24 401


Assurance vie 10 437 9 373 22 012 19 862
Assurance IARD 254 264 183 176
Représentatives de contrats en unités de compte 2 728 2 287 4 895 4 363
Provisions pour sinistres 379 379 1 014 934
Provisions pour participation aux bénéfices 524 654 1 555 1 056
Autres provisions techniques 87 11 17 31
Total 14 408 12 968 29 677 26 422

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 199


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.14 Dépréciations et provisions de passif

V.14.1 Synthèse des dépréciations et des provisions de passif

Reprises
non Variations de
en millions d’euros 01/01/2005 31/12/2005 Augmentation Utilisation utilisées Conversion périmètre (1) Autres 31/12/2006

Dépréciations
déduites de l’actif 4 905 4 925 1 536 (636) (1 024) (7) (704) 19 4 110
Encours sains (2) 748 (2) 796 352 0 (319) (1) (231) 0 597
Encours en défaut 3 990 3 980 1 099 (612) (599) (5) (471) 15 3 407
Autres dépréciations 166 148 86 (24) (106) 0 (1) 4 106
Provisions de passif 2 006 2 077 334 (350) (4) (8) (342) (4) 1 705
Provisions pour risques et
charges 1 876 1 922 258 (304) (4) (8) (267) (13) 1 586
Risques de
contrepartie 315 329 118 (121) (3) (5) (40) (8) 270
Risques de
dépréciation 31 26 30 (32) (1) 0 (10) 1 15
Engagements sociaux 1 142 1 144 44 (55) 0 0 (218) 8 925
Risques d’exploitation 89 117 57 (51) 0 (3) 1 (13) 108
Epargne réglementée 299 306 9 (45) 0 0 0 (1) 268
Provisions pour impôt
courant 130 156 76 (47) 0 0 (75) 9 119
Total 6 910 7 002 1 870 (986) (1 028) (14) (1 046) 15 5 815
Effet résultat  (3)
144
(1) E n 2006, les variations de périmètre comprennent principalement l’impact de la proportionnalisation des dépréciations et des provisions de l’ex-sous-groupe Natexis
Banques Populaires, partiellement compensé par le stock de dépréciations et de provisions apporté par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.
(2) Les informations de transition, antérieurement publiées, relatives aux dépréciations collectives ont été modifiées à la suite de l’ajustement de la méthode d’évaluation
des pertes. Le montant antérieurement publié (703 millions d’euros) s’appuyait sur un calcul de pertes attendues résultant de l’application du dispositif Bâle II, et donc
utilisant des probabilités de défaut à un horizon d’un an. Les pertes attendues ont été recalculées afin d’intégrer des probabilités de défaut tenant compte de la maturité
réelle de chaque encours composant les secteurs (activités et pays) à déprécier. L’affinement de ce paramètre a conduit à augmenter le montant de provisions du bilan
d’ouverture de 45 millions d’euros, soit 30 millions d’euros net d’impôt différé en minoration des capitaux propres (soit 24 millions d’euros en part Groupe).
(3) Incidences des dépréciations et des provisions sur le compte de résultat.

Compte tenu de la présentation des états financiers, les dotations et reprises aux provisions peuvent impacter chacune des lignes du compte
de résultat. Le tableau ci-après permet de mesurer l’impact des mouvements de provisions de la période sur les principaux agrégats du compte
de résultat consolidé :

en millions d’euros Dotations Reprises Effet net

Produit net bancaire (175) 252 77


Charges générales d’exploitation (101) 106 5
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles
et corporelles (9) 12 2
Résultat brut d’exploitation (286) 370 84
Coût du risque (1 507) 1 593 86
Gains ou pertes sur autres actifs (1) 4 3
Résultat avant impôt (1 794) 1 967 173
Impôt sur le résultat (76) 47 (29)
Résultat net (1 870) 2 014 144

200 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.14.2 Provisions pour risques et charges dépenses n’est réalisée compte tenu de l’effet non significatif. Aucune
provision n’est enregistrée au titre de pertes opérationnelles futures
Les provisions de passif constituent des passifs dont l’échéance ou ou au titre de grosses réparations. Aucun passif ou actif éventuel
le montant est incertain. Leur comptabilisation est subordonnée à n’est enregistré.
l’existence d’une obligation actuelle résultant d’un événement passé
dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de À la date de mise en place et selon la norme IAS 37, une provision
ressources et dont le montant peut être estimé de manière fiable. pour risques est comptabilisée sur un engagement de financement si
un risque de perte est apparu sur la contrepartie de cet engagement
Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure (risque de défaillance au cours de la période de l’engagement).
estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation L’établissement couvre alors le risque de défaut futur, l’engagement
actuelle à la date de clôture. Ce montant est actualisé dès lors que de financement étant irrévocable.
l’effet de cette actualisation est significatif.
Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur
Les provisions sont revues à chaque date de clôture et ajustées pour les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.
refléter la meilleure estimation à cette date, aucune actualisation des

Variations de
en millions d’euros Notes 01/01/2005 31/12/2005 Augmentation Utilisation Conversion périmètre (1) Autres 31/12/2006

Risques de contrepartie 315 329 117 (124) (5) (39) (9) 270
Engagements de financement
et de garantie 138 110 44 (93) 0 48 (19) 90
Litiges clientèle 138 184 58 (15) 0 (75) 1 153
Autres provisions 39 34 16 (16) (4) (12) 9 26
Risques de dépréciation 31 26 30 (33) 0 (10) 1 15
Immobilisations financières 9 3 0 (1) 0 (2) 0 1
Promotion immobilière 1 1 0 0 0 (1) 0 0
Autres provisions 21 22 30 (32) 0 (7) 1 14
Engagements sociaux VIII.3.3 1 142 1 144 44 (55) 0 (218) 8 925
Risques d’exploitation 89 116 57 (51) (3) 1 (12) 108
Restructurations 10 10 5 (6) (1) 6 1 15
Autres provisions 79 106 52 (45) (2) (5) (13) 93
Épargne logement V.14.3 299 306 9 (44) 0 0 (1) 269
Total 1 876 1 921 258 (306) (8) (266) (13) 1 586
(1) E
 n 2006, les variations de périmètre comprennent principalement l’impact de la proportionnalisation des provisions pour risques et charges de l’ex-sous-groupe
Natexis Banques Populaires, partiellement compensé par le stock de provision apporté par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.

V.14.3  Provisions épargne logement Le modèle retenu au niveau du Groupe Banque Populaire procède
d’une démarche en trois étapes :
Les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont
fait l’objet d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement ■ 1re étape : modélisation d’une loi d’écoulement sur trente ans, à
dans les comptes consolidés IFRS du Groupe à compter du partir des écoulements constatés pour l’ensemble des générations
1er janvier 2005. en vie sur les cinq dernières années, intégrant une sensibilité du
comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion
L’objectif des provisions Epargne Logement est de couvrir les deux en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les
risques que porte le dispositif : taux du marché ;
■ le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé ■ 2e étape : génération de 10 000 scenarii d’écoulement à partir
inférieur aux conditions de marché ; d’un tirage aléatoire de 10 000 chemins de taux déterminés
■ le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions selon une méthode dite de Monte Carlo (procédé d’Ornstein-
désavantageuses par rapport aux conditions de marché futurs. Uhlenbeck), en appliquant un processus de diffusion avec retour à la
moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre
Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à les différents index fondée sur un historique de dix ans glissants ; le
l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant
de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du
crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan ;
de la clientèle.
■ 3e étape : le calcul de la provision finale résulte de la moyenne
des différences constatées sur chacun des scénarii entre les flux

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 201


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté
ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé
déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des linéairement sur les vingt années suivantes.
produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe
Les risques sur Comptes Epargne Logement (CEL) sont obtenus
moyenne des taux swap fin de mois des douze derniers mois. Pour
selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation
la phase épargne, le produit équivalent retenu est indexé sur le
distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est
taux des comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau
provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable
Banque Populaire ; pour la phase crédit, les taux sont déterminés
et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de
par référence à la marge moyenne constatée au cours des trois
crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule
dernières années entre le taux cinq ans sans risque (duration
réglementaire.
moyenne des crédits mis en place) et le taux à la production des
crédits à l’habitat consentis aux conditions de marché. Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks
de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs
Seules les moins values nettes par génération de taux sont
actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place
provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin,
de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client.
chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux
Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de
relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux.
vie des prêts concernés.

31/12/2006 31/12/2005 01/01/2005


Moins de De 4 à Plus de Moins de De 4 à Plus de
en millions d’euros 4 ans 10 ans 10 ans Total 4 ans 10 ans 10 ans Total Total

Plans Épargne Logement


(par génération)
Encours collecté 2 717 7 965 2 697 13 379 6 645 2 774 4 669 14 088 13 827
Encours de crédit ///// ///// ///// 201 0 130 159 289 406
Montant de provision 8 94 116 218 44 7 159 210 208
Dotation / Reprise de l’exercice 36 (87) 43 -8 11 (49) 46 8 /////
Comptes Épargne Logement
(par génération)
Encours collecté ///// ///// ///// 1 988 ///// ///// ///// 2 042 2 054
Encours de crédit ///// ///// ///// 427 ///// ///// ///// 486 558
Montant de provision ///// ///// ///// 50 ///// ///// ///// 95 91
Dotation / Reprise de l’exercice ///// ///// ///// 45 ///// ///// ///// 2 /////

202 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.15 Dettes subordonnées


Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le
désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres
super subordonnés. Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.
Les actions de préférence peuvent être classées, selon l’analyse, des contrats en dettes ou en capitaux propres.Toutes les actions de préférence
émises par le Groupe Banque Populaire sont inscrites en dettes subordonnées alors qu’elles étaient inscrites en intérêts minoritaires dans les
comptes consolidés publiés en normes françaises.

V.15.1 Encours

Notes 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma

Dettes subordonnées à durée déterminée 5 208 5 472 5 428 4 449


Titres super-subordonnés (1)
300 306 299 0
Autres dettes subordonnées V.15.2 4 908 5 166 5 128 4 449
Dettes subordonnées à durée indéterminée V.15.2 92 122 194 218
Actions de préférence (2)
194 210 610 559
Dépôts de garantie à caractère mutuel 27 23 23 19
Dettes rattachées 113 160 149 140
Total (3) 5 634 5 989 6 404 5 385
(1) L e 25 janvier 2005, Natexis Banques Populaires a émis une tranche de 300 millions d’euros de Titres Super-Subordonnés retenue dans les Fonds Propres Tier one,
d’échéance 25 janvier 2010.
(2) Émissions d’actions de préférence de Natexis Banques Populaires Preferred Capital 1, LLC (200 millions d’euros) ; Natexis AMBS (240 millions d’euros), et Natexis
Banques Populaires Preferred Capital 3, LLC (170 millions d’euros), retenues dans les Fonds Propres Tier one à notre taux de 34,44 %.
(3) La juste valeur des dettes subordonnées au 31 décembre 2006 s’élève à 5 584 millions d’euros.

V.15.2 Évolution des autres dettes subordonnées au cours de l’exercice

Variation de
en millions d’euros 01/01/2005 31/12/2005 Emission (1) Remboursement (2) Conversion périmètre (4) Autres (3) 31/12/2006

Autres dettes subordonnées à


durée déterminée 4 449 5 128 888 (374) (2) (638) (94) 4 908
Titres subordonnés 4 444 5 119 863 (349) (1) (1 041) (89) 4 501
Emprunts subordonnés 5 9 25 (25) (1) 403 (4) 407
Autres dettes subordonnées à
durée indéterminée 218 194 47 (66) (1) (66) (16) 92
Titres subordonnés 188 190 47 (65) (1) (75) (15) 81
Emprunts subordonnés 30 5 0 (1) 0 9 (1) 12
Total 4 667 5 322 935 (440) (3) (705) (109) 5 000
(1) Émissions :
- émissions de titres subordonnées remboursables (TSR) à hauteur de 134 millions d’euros par la Banque Fédérale des Banques Populaires (TSR mai 2006,
échéance juillet 2016 pour 73 millions d’euros et TSR septembre 2006, échéance novembre 2016 pour 61 millions d’euros) ;
- émissions de 2006 pour le sous-groupe Natixis d’une tranche de 1 000 millions d’euros de titres subordonnées remboursables (TSR – septembre 2006 –
échéance 2017) émise par Natixis, une tranche de 500 millions d’euros TSR décembre 2006 – échéance 2017, une de 300 millions d’euros TSR décembre 2006
– échéance 2021 et une dernière tranche de 300 millions de dollars, soit en contre-valeur euros 228 millions d’euros, décembre 2006 – échéance 2019.
(2) Remboursements :
- remboursement de titres subordonnées remboursables par la Banque Fédérale des Banques Populaires des tranches de mars 1994 (37 millions d’euros), de
mars 1996 (56 millions d’euros), de juillet 1994 (38 millions d’euros), de juillet 1996 (70 millions d’euros), d’octobre 1996 (59 millions d’euros) et de juin 2001
(63 millions d’euros) soit un total de 323 millions d’euros ;
- remboursement de titres subordonnées remboursables par Natexis Private Banking de la tranche de mai 1999, pour 10 millions d’euros ;
- remboursement de titres subordonnées remboursables par le Crédit Coopératif de la tranche de juin 1996, pour 19 millions d’euros.
(3) Les autres mouvements sur autres dettes subordonnées correspondent principalement à la variation des éliminations d’opérations réciproques, lorsque des ressources
subordonnées émises par le Groupe sont souscrites par d’autres entités consolidées (ABP Vie sur des titres émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires),
et à la réévaluation des dettes subordonnées couvertes en Fair Value Hedge.
(4) En 2006, les variations de périmètre comprennent principalement l’impact de la « proportionnalisation » des encours de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires,
partiellement compensé par l’entrée dans le périmètre des filiales apportées par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 203


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

V.16 Sorties des actifs et des passifs transféré si les conditions contractuelles du transfert prévoient une
faculté ou une obligation de rachat des actifs transférés, ainsi que la
perception d’une compensation financière liée à la performance de
V.16.1 Actifs destinés à être cédés l’actif transféré. Un passif financier est décomptabilisé s’il est éteint,
Les actifs destinés à être cédés sont des actifs dont la valeur annulé ou échu.
comptable sera recouvrée principalement par une vente ou un
échange contre d’autres actifs plutôt que par leur utilisation continue. ➤ Opérations de pension livrée
Le classement d’un actif ou d’un ensemble d’actifs à ce poste suppose Chez le cédant : les titres ne sont pas décomptabilisés. Le Groupe
que la vente est hautement probable dans un délai maximum d’un comptabilise un passif représentatif de l’engagement de restitution
an, et est matérialisée par l’existence d’un plan de cession. des espèces reçues (« Titres donnés en pension livrées »). Cette
Les actifs destinés à être cédés ou les actifs faisant partie d’actifs dette est un passif financier enregistré au coût amorti et non en
destinés à être cédés ne sont plus amortis. Les provisions sont juste valeur.
calculées par rapport à la valeur vénale diminuée des coûts de Chez le cessionnaire : il n’y a pas de comptabilisation des actifs
cession. reçus mais comptabilisation d’une créance sur le cédant représentative
Le résultat net dégagé sur les abandons d’activité est comptabilisé des espèces prêtées. Le montant décaissé à l’actif est enregistré dans
dans le compte de résultat de la période au poste « résultat net un compte de « Titres reçus en pension livrée ». Cette créance est
d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ». Ce résultat enregistrée en catégorie « prêts et créances ».
comprend notamment le résultat net après impôt des abandons Lors des arrêtés suivants, les titres continuent d’être évalués
d’activité et les profits ou pertes comptabilisés lors de l’évaluation chez le cédant suivant les règles à leur catégorie d’origine. Chez
des actifs ou groupes d’actifs destinés à être cédés à leur juste valeur le cessionnaire, la créance est laissée en valeur nominale dans les
diminuée des frais de cession ou lors de leur cession effective et la prêts et créances.
charge d’impôt correspondante.
➤ Opérations de prêt de titres
V.16.2 Décomptabilisation des actifs et passifs
Les prêts/emprunts de titres ne peuvent pas être assimilés à un
financiers
transfert d’actif financier au sens IAS du terme. Par conséquent, ces
Dans le cas où le Groupe n’a ni transféré ni conservé la quasi- opérations ne peuvent donner lieu à une décomptabilisation des
totalité des risques et revenus, le transfert du contrôle de l’actif titres prêtés. Les titres prêtés ne sont pas identifiés en normes IAS ;
est analysé. Si le contrôle est perdu, l’actif est décomptabilisé. Si le ils restent comptabilisés dans leur catégorie IAS d’origine et valorisés
Groupe conserve le contrôle, l’actif est maintenu à l’actif du bilan à conformément à celle-ci. Coté emprunteur, les titres empruntés ne
hauteur du niveau d’implication maintenu. En vertu du principe de sont pas comptabilisés.
« maintien d’implication », un lien est maintenu avec l’actif financier

204 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

V.17 Échéance des emplois et ressources par durée restant à courir


Conformément à la norme IAS 32 qui requiert une information sur l’exposition au risque de taux d’intérêt, le tableau ci-dessous présente les
échéances de l’ensemble des emplois et ressources du Groupe par date contractuelle d’échéance.
Les emplois et ressources n’ayant pas de date d’échéance, tels que les créances et dettes rattachées, les comptes ordinaires ou encore les
créances pour lesquelles l’exigibilité est immédiate figurent dans la colonne à vue.

31/12/2006
Moins de de 3 mois De 1 an à Plus de Durée
en millions d’euros À vue 3 mois à 1 an 5 ans 5 ans indéterminée Total

Emplois
Caisse et Banques Centrales 3 054 105 1 0 0 14 3 175
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 27 988 5 511 3 656 12 717 15 265 4 465 69 601
Instruments dérivés de couverture 14 33 38 123 165 27 400
Actifs financiers disponibles à la vente 1 089 1 310 1 781 2 948 7 122 7 341 21 591
Prêts et créances sur établissements de crédit 26 137 6 220 10 066 2 654 3 266 149 48 491
Prêts et créances sur la clientèle 19 824 18 302 14 545 41 205 45 284 2 745 141 904
Actifs détenus jusqu’à échéance 10 1 145 751 1 463 0 2 370
Total emplois 78 116 31 482 30 232 60 398 72 565 14 740 287 532
Ressources
Banques Centrales 25 109 95 0 0 0 229
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 24 050 1 629 2 806 10 962 10 228 136 49 812
Instruments dérivés de couverture 19 9 23 131 106 1 289
Dettes envers les établissements de crédit 28 534 11 543 13 500 6 109 6 059 14 65 760
Dettes envers la clientèle 70 862 12 643 4 311 8 538 4 789 1 683 102 827
Dettes représentées par un titre 5 796 14 814 5 182 4 264 3 015 77 33 148
Dettes subordonnées 116 83 241 1 760 3 294 140 5 634
Total ressources 129 402 40 830 26 158 31 764 27 493 2 051 257 699

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 205


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

31/12/2005
Moins de de 3 mois à De 1 an à Durée
en millions d’euros À vue 3 mois 1 an 5 ans Plus de 5 ans indéterminée Total

Emplois
Caisse et banques centrales 3 042 78 0 0 0 8 3 129
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 2 237 10 317 4 110 5 749 3 425 7 487 33 325
Instruments dérivés de couverture 5 14 26 115 104 15 279
Actifs financiers disponibles à la vente 1 223 3 672 2 404 6 436 7 520 8 664 29 919
Prêts et créances sur établissements de crédit 26 156 4 997 9 403 14 636 493 59 55 744
Prêts et créances sur la clientèle 27 770 20 929 15 424 38 112 42 473 1 895 146 603
Actifs détenus jusqu’à échéance 14 51 26 2 500 4 308 0 6 899
Total emplois 60 446 40 058 31 394 67 550 58 323 18 128 275 899
Ressources
Banques centrales 8 378 30 0 0 0 416
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 188 921 1 084 3 403 1 071 91 6 758
Instruments dérivés de couverture 3 4 22 167 278 0 474
Dettes envers les établissements de crédit 26 520 5 744 24 694 2 472 1 836 11 61 277
Dettes envers la clientèle 71 190 12 838 8 615 6 804 3 719 1 317 104 483
Dettes représentées par un titre 2 861 37 051 4 981 2 684 1 488 24 49 090
Dettes subordonnées 125 1 534 279 2 204 2 006 257 6 404
Total ressources 100 895 58 470 39 705 17 735 10 397 1 700 228 902

V.18 Ventilation du bilan par devise


La ventilation du total de bilan actif/passif par devise de transaction est la suivante :

31/12/2006 Total EUR USD GBP JPY CHF Autres devises

Actif 305 307 267 337 27 142 2 373 828 2 418 5 208


Passif 305 307 273 992 13 872 4 866 574 2 599 9 404

31/12/2005 Total EUR USD GBP JPY CHF Autres devises

Actif 288 711 234 364 45 376 3 566 2 048 819 2 538


Passif 288 711 236 340 44 715 3 576 401 751 2 928

206 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Note VI Notes relatives au compte de résultat

La convention de terminologie « IFRS 2004 » retenue dans la présente note fait référence aux comptes de résultat du 31 décembre 2004
publiés à titre de comparatifs et établis selon le référentiel IFRS à l’exception des dispositions des normes IAS 32, 39 et IFRS 4.

VI.1 Marge d’intérêt


Les postes « intérêts et produits assimilés et intérêts et charges assimilées » enregistrent les intérêts des titres à revenus fixes comptabilisés dans
la catégorie actifs disponibles à la vente, les intérêts sur les prêts/emprunts et créances/dettes sur les établissements de crédit et sur la clientèle.
Ils enregistrent également les intérêts sur les titres détenus jusqu’à l’échéance (catégorie marginale pour le Groupe et qui ne concerne que
les entités d’assurance).

31/12/2006 proforma 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets

Banque Centrale, CCP 59 (14) 45 34 (47) (13)


Intérêts sur titres 1 778 (2 070) (291) 1 710 (1 691) 19
Prêts et créances 9 195 (5 312) 3 883 7 581 (3 938) 3 644
Sur les établissements de crédit 2 488 (3 199) (711) 1 913 (2 050) (137)
Sur la clientèle 6 334 (2 010) 4 323 5 380 (1 858) 3 522
Location financement 374 (103) 271 288 (30) 259
Dettes subordonnées (269) (269) (266) (266)
Autres 6 0 6 12 0 11
Instruments de couverture 557 (424) 133 497 (408) 89
Interruption de la relation de couverture (CFH) 25 (20) 4 36 0 36
Intérêts courus ou échus sur instruments dérivés 533 (403) 129 462 (408) 54
Intérêts sur créances dépréciées y compris créances
restructurées 57 57 44 44
Total 11 653 (8 089) 3 565 9 879 (6 350) 3 529

31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets Nets

Banque Centrale, CCP 61 (36) 25 36 (7) 28 33


Intérêts sur titres 2 429 (3 196) (768) 2 555 (2 393) 162 440
Prêts et créances 9 688 (4 970) 4 718 8 031 (3 718) 4 313 3 818
Sur les établissements de crédit 2 250 (2 854) (603) 1 486 (1 905) (419) (316)
Sur la clientèle 6 903 (1 998) 4 905 6 068 (1 767) 4 301 3 693
Location financement 534 (119) 416 477 (46) 431 442
Dettes subordonnées (329) (329) (299) (299) (315)
Autres 9 0 9 15 0 15 15
Instruments de couverture 1 043 (827) 215 850 (709) 141 99
Interruption de la relation de couverture (CFH) 16 (12) 4 25 0 25 0
Intérêts courus ou échus sur instruments dérivés 1 026 (815) 211 824 (709) 116 99
Intérêts sur créances dépréciées y compris créances
restructurées 58 58 52 52 174
Total 13 288 (9 359) 3 929 11 539 (7 126) 4 413 4 264

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 207


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

VI.2 Commissions nettes


Les modalités de comptabilisation des commissions reçues rattachées à des services ou à des instruments financiers dépendent de la finalité
des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auquel le service est attaché : les commissions rémunérant
une prestation de service immédiate sont enregistrées en produits dès l’achèvement de la prestation ; celles perçues dans le cadre d’une
prestation de service continu, telles que les commissions carte bancaire, de garantie ou de gestion sont étalées prorata temporis sur la durée
de la prestation.
Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement
donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée
de vie estimée de celui-ci. En 2005 et en 2006, ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « commissions ».

31/12/2006 proforma 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets

Opérations avec les établissements de crédit 14 (14) 0 25 (34) (10)


Opérations avec la clientèle 1 352 (66) 1 286 1 280 (64) 1 216
Opérations sur titres 859 (31) 828 684 (30) 654
Opérations sur moyens de paiement 734 (382) 353 684 (362) 322
Prestations de services financiers 618 (310) 309 454 (234) 220
Commissions sur engagements de financement, de garantie,
de titres, d’instruments dérivés 127 (32) 95 106 (24) 83
Autres 24 (1) 23 19 (1) 18
Total 3 729 (835) 2 894 3 253 (749) 2 504

31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets Nets

Opérations avec les établissements de crédit 15 (26) (11) 53 (21) 32 (19)


Opérations avec la clientèle 1 555 (265) 1 290 1 267 (169) 1 098 1 195
Opérations sur titres 505 (37) 468 364 (31) 332 246
Opérations sur moyens de paiement 846 (416) 430 750 (343) 407 361
Prestations de services financiers 714 (242) 472 558 (166) 392 403
Commissions sur engagements de financement, de
garantie, de titres, d’instruments dérivés 156 (63) 92 138 (51) 87 112
Autres 31 (2) 29 28 (2) 26 24
Total 3 822 (1 051) 2 771 3 157 (784) 2 373 2 323

208 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

VI.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Ce poste enregistre les gains et pertes sur actifs/passifs à la juste valeur par résultat qu’ils soient qualifiés de transaction ou à la juste valeur par
résultat, y compris les intérêts générés par ces instruments.
La ligne dérivés de couverture comprend les variations de juste valeur des dérivés, intérêts inclus, classés en couverture de juste valeur (FVH),
ainsi que la réévaluation symétrique des éléments couverts. Elle enregistre également la part « inefficace » des couvertures de flux de trésorerie
(CFH).

31/12/2004
en millions d’euros 31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004

Gains nets sur les actifs et passifs financiers hors dérivés de


couverture 942 863 409
Gains nets sur les actifs et passifs financiers détenus à des fins de
transaction 642 145 343
dont Dérivés hors couverture 394 (243) (195)
Gains nets sur les autres actifs et passifs financiers à la juste valeur
sur option 362 385 174
Autres (62) 333 (108)
Dérivés de couverture et variation de l’élément couvert (18) (23) 0
Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie (CFH) 1 7 0
Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) (19) (30) 0
Variation de la couverture de juste valeur (45) 23 0
Variation de l’élément couvert 26 (53) 0
Total 924 841 409

VI.4 Gains ou pertes nets sur actifs Les titres à revenu variable classés dans la catégorie « actifs
financiers disponibles à la vente disponibles à la vente » font l’objet d’une dépréciation lorsque leur
valeur comptable est supérieure à leur valeur recouvrable.
Les gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Les pertes de valeur des titres à revenu fixe sont comptabilisées
comprennent essentiellement les résultats de cession des titres, en coût du risque.
et les pertes de valeur sur titres à revenu variable (dépréciation
durable). Ce poste enregistre également les dividendes sur titres à revenu
variable lorsque le droit du Groupe est établi.

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004


en millions d’euros proforma proforma IFRS 2004

Dividendes 92 55 114 96 76
Résultats de cession 132 242 169 386 44
Pertes de valeur des titres à revenu variable (24) (3) (25) (21) 67
Total 200 295 259 461 187

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 209


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

VI.5 Produits et Charges des autres activités


Les produits et charges des autres activités recouvrent notamment les produits et charges accessoires sur la location financement et les produits
et charges sur les immeubles de placement.
Ce poste comprend également les charges et produits liés à l’activité d’assurance, et notamment, les primes reçues de l’assurance vie, les charges
de prestation et les dotations et reprises de provisions techniques des contrats d’assurance.

31/12/2006 Proforma 31/12/2005 Proforma


en millions d’euros Notes Produits Charges Nets Produits Charges Nets

Opérations de location financement VI.5.1 179 (206) (28) 250 (270) (20)
Opérations de location simple 34 (25) 9 25 (14) 11
Immeubles de placement 243 (2) 241 132 0 132
Autres immobilisations hors exploitation 1 (3) (1) 2 (3) (1)
Sous-total activités immobilières 457 (236) 222 408 (287) 121
Dotations/reprises nettes de provisions techniques sur
contrats d’assurance (5) (708) (713) 0 (704) (705)
Autres charges et produits d’assurance VI.5.2 2 391 (1 662) 730 1 972 (1 480) 493
Sous-total assurance 2 386 (2 369) 17 1 972 (2 184) (212)
Autres produits et charges accessoires VI.5.3 347 (192) 155 389 (126) 263
Total 3 191 (2 797) 394 2 769 (2 597) 172

31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Notes Produits Charges Nets Produits Charges Nets Nets

Opérations de location financement VI.5.1 241 (262) (21) 352 (372) (21) (5)
Opérations de location simple 60 (44) 16 45 (25) 20 9
Immeubles de placement 594 (6) 588 167 0 167 193
Autres immobilisations hors exploitation 3 (4) (1) 6 (5) 1 (3)
Sous-total activités immobilières 897 (315) 582 569 (403) 166 194
Dotations/reprises nettes de provisions
techniques sur contrats d’assurance (6) (1 573) (1 578) 0 (1 673) (1 673) (913)
Autres charges et produits d’assurance VI.5.2 5 269 (3 445) 1 824 4 765 (3 374) 1 391 918
Sous-total assurance 5 263 (5 017) 246 4 764 (5 046) (282) 5
Autres produits et charges accessoires VI.5.3 595 (265) 330 461 (191) 270 263
Total 6 755 (5 598) 1 157 5 794 (5 640) 154 462

210 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

VI.5.1 Opérations de location financement

31/12/2006 proforma 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets

Résultat de cession 9 (29) (20) 8 (24) (16)


Dépréciation 13 (16) (4) 18 3 21
Autres produits et charges accessoires 157 (161) (4) 224 (249) (25)
Total 179 (206) (28) 250 (270) (20)

31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004

en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets Nets

Résultat de cession 13 (36) (23) 14 (46) (33) (17)


Dépréciation 15 (18) (3) 29 (7) 22 22
Autres produits et charges accessoires 213 (208) 5 309 (319) (10) (11)
Total 241 (262) (21) 352 (372) (21) (5)

VI.5.2 Autres produits et charges d’assurance

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004


en millions d’euros proforma proforma IFRS 2004

Primes reçues sur l’activité d’assurance-vie 1 964 1 567 4 341 3 641 2 844
Primes reçues sur l’activité de prévoyance 290 306 684 871 806
Primes reçues sur l’activité d’assurance-crédit 0 0 0 0 0
Charges de prestations (1 456) (1 327) (3 144) (3 193) (2 799)
Autres produits nets (68) (54) (57) 72 68
Total 730 493 1 824 1 391 918

VI.5.3 Autres produits et charges accessoires

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004


en millions d’euros proforma proforma IFRS 2004

Activités immobilières 9 6 15 20 15
Prestations des services informatiques 33 38 64 49 43
Prestations de credit management (1)
50 43 117 125 120
Autres activités diverses 64 176 133 76 85
Total 155 263 330 270 263
(1) C
 es prestations correspondent aux produits des ventes de services d’accès à l’information sur la solvabilité des entreprises, d’informations marketing et de services
de recouvrement réalisés par les filiales spécialisées de Coface.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 211


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

VI.6 Charges générales d’exploitation


Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets des refacturations
(cf. note VIII.1), les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (cf. note VIII.3), tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes
à cotisations définies) ou encore les paiements sous forme d’action (cf. note VIII.4), conformément à la norme IFRS 2.
Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et les services extérieurs.

Notes 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004


en millions d’euros proforma proforma IFRS 2004

Frais de personnel
Salaires et traitements (1 930) (1 708) (2 053) (1 886) (1 780)
dont paiements en actions (5) (3) (5) (5) (4)
Avantages de retraite et autres (236) (216) (269) (277) (265)
Charges sociales (566) (518) (650) (605) (566)
Intéressement et participation (301) (238) (310) (262) (216)
Impôts et taxes liés aux rémunérations (157) (144) (178) (168) (154)
Autres (22) 13 (20) 2 (4)
Total frais de personnel VIII.1 (3 213) (2 810) (3 479) (3 195) (2 986)
Autres charges d’exploitation
Impôts et taxes (158) (129) (186) (161) (148)
Services extérieurs (1 587) (1 540) (1 972) (1 684) (1 592)
Charges liées aux fusions (22) (6) (22) (6) (17)
Autres (49) (31) (13) (38) (62)
Total autres charges d’exploitation (1 816) (1 706) (2 193) (1 888) (1 819)
Total (5 028) (4 516) (5 673) (5 084) (4 805)

212 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

VI.7 Coût du risque


Ce poste enregistre principalement la charge du risque sur les opérations de crédit : les dotations nettes de reprises de provisions, individuelles
et collectives (cf. note V.2), les créances passées en perte sur l’exercice et les récupérations sur les créances amorties.
Au 31 décembre 2005, la ligne « Dépréciations individuelles des créances » incorpore, en application des normes IAS 32 et IAS 39 les titres
classés en « Prêts et Créances ».

31/12/2006 proforma
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net

Provisions pour risques et charges (108) 128 20


Engagement de financement (45) 56 11
Autres (63) 72 9
Actifs financiers évalués au coût amorti (1 254) 940 (59) 36 (337)
Prêts et créances (1 254) 940 (59) 36 (337)
Dépréciations individuelles des créances (997) 664 (59) 36 (355)
Dépréciations collectives sur encours sains (257) 274 17
Actifs financiers disponibles à la vente 0 13 13
Autres (3) 0 (3)
Coût du risque (1 366) 1 081 (59) 36 (308)
dont reprises de dépréciations devenues sans objet 1 081
Reprises de dépréciations utilisées 426
Sous-total reprises 1 507
Pertes couvertes par des dépréciations (426)
Total reprises nettes 1 081

31/12/2005 proforma
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net

Provisions pour risques et charges (114) 82 (32)


Engagement de financement (53) 48 (4)
Autres (61) 34 (28)
Actifs financiers évalués au coût amorti (1 097) 743 (46) 42 (358)
Prêts et créances (1 097) 743 (46) 42 (358)
Dépréciations individuelles des créances (1 060) 708 (46) 42 (356)
Dépréciations collectives sur encours sains (37) 35 (2)
Actifs financiers disponibles à la vente (4) 7 3
Autres (2) 0 (2)
Coût du risque (1 217) 832 (46) 42 (389)
dont reprises de dépréciations devenues sans objet 832
Reprises de dépréciations utilisées 262
Sous-total reprises 1 094
Pertes couvertes par des dépréciations (262)
Total reprises nettes 832

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 213


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

31/12/2006
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net

Provisions pour risques et charges (118) 122 5


Engagement de financement (48) 47 (2)
Autres (69) 75 6
Actifs financiers évalués au coût amorti (1 402) 1 016 (64) 47 (403)
Prêts et créances (1 402) 1 016 (64) 47 (403)
Dépréciations individuelles des créances (1 049) 695 (64) 47 (372)
Dépréciations collectives sur encours sains (352) 319 (33)
Actifs financiers disponibles à la vente (1) 32 32
Autres (3) 0 (3)
Coût du risque (1 523) 1 171 (64) 47 (370)
dont reprises de dépréciations devenues sans objet 1 171
Reprises de dépréciations utilisées 426
Sous-total reprises 1 597
Pertes couvertes par des dépréciations (426)
Total reprises nettes 1 171

31/12/2005
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net

Provisions pour risques et charges (126) 93 (33)


Engagement de financement (51) 48 (3)
Autres (74) 45 (30)
Actifs financiers évalués au coût amorti (1 266) 848 (50) 53 (416)
Prêts et créances (1 266) 848 (50) 53 (416)
Dépréciations individuelles des créances (1 164) 774 (50) 53 (387)
Dépréciations collectives sur encours sains (103) 74 (29)
Actifs financiers disponibles à la vente (4) 19 15
Autres (3) 0 (2)
Coût du risque (1 399) 960 (50) 53 (436)
dont reprises de dépréciations devenues sans objet 960
Reprises de dépréciations utilisées 355
Sous-total reprises 1 315
Pertes couvertes par des dépréciations (355)
Total reprises nettes 960

214 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

31/12/2004 IFRS 2004


Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net

Provisions pour risques et charges (165) 162 (3)


Engagement de financement (66) 66 0
Autres (99) 96 (3)
Actifs financiers évalués au coût amorti (1 134) 707 (53) 44 (437)
Prêts et créances (1 134) 707 (53) 44 (437)
Dépréciations individuelles des créances (1 134) 707 (53) 44 (437)
Dépréciations collectives sur encours sains 0 0 0
Actifs financiers disponibles à la vente (3) 3   0
Autres (47) 10 (37)
Coût du risque (1 349) 882 (53) 44 (477)
dont reprises de dépréciations devenues sans objet 882
Reprises de dépréciations utilisées 429
Sous-total reprises 1 311
Pertes couvertes par des dépréciations (429)
Total reprises nettes 882

VI.8 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

31/12/2006 proforma 31/12/2005 proforma


en millions d’euros Valeur Résultat Valeur Résultat

Sociétés financières (1) 1 798 145 1 784 113


Sociétés non financières 23 3 28 4
Total 1 821 148 1 811 117

31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Valeur Résultat Valeur Résultat Valeur Résultat

Sociétés financières 1 918 30 187 5 43 (1)


Sociétés non financières 23 7 61 10 50 9
Total 1 941 37 248 15 93 7
(1) L a principale augmentation de la valeur des titres et du résultat des sociétés mises en équivalence porte sur l’entrée, dans le périmètre de consolidation, des Caisses
d’Epargne consolidées à 6,80 % au travers des certificats coopératifs d’investissement détenus par Natixis.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 215


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

VI.9 Gains ou pertes sur autres actifs


Ce poste comprend les plus et moins values de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les plus ou
moins values de cession des titres consolidés inclus dans le périmètre de consolidation.

31/12/2006 proforma 31/12/2005 proforma


Sur immobilisations Sur immobilisations
Sur titres corporelles et Sur titres corporelles
en millions d’euros consolidés incorporelles Total consolidés et incorporelles Total

Plus values de cession nettes 36 16 51 35 42 76


Moins values de cession nettes (38) (10) (48) (14) (11) (25)
Total (3) 6 3 20 31 51

31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
Sur immobilisations Sur immobilisations
Sur titres corporelles et Sur titres corporelles et
en millions d’euros consolidés incorporelles Total consolidés incorporelles Total Total

Plus values de cession nettes (1) 1 788 22 1 810 38 123 162 20


Moins values de cession nettes (110) (11) (121) (24) (21) (45) (14)
Total 1 677 11 1 688 14 102 116 6
(1) L es plus-values de cession nettes comprennent essentiellement la plus-value de dilution dégagée à l’issue de la création de Natixis soit 1,7 milliard d’euros dégagé
à l’issue des opérations successives suivantes : d’une part, la cession des titres l’ex-Groupe Natexis Banques Populaires à la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne,
générant une perte du taux de détention de 34 % et une plus-value brute de 1,3 milliard d’euros, et, d’autre part, la cession sur le marché de titres Natixis générant
une perte du taux de détention de 11 % et une plus-value brute de 0,4 milliard d’euros.

VI.10 Variation de valeur des écarts d’acquisition


Ce poste enregistre les dépréciations des écarts d’acquisition positifs. Une dépréciation est enregistrée lorsqu’il existe des indices de perte de
valeur. Aucune dépréciation n’a été constatée au cours de l’exercice 2006.

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004


en millions d’euros proforma proforma IFRS 2004

Écarts d’acquisition positifs (1) 0 (1) 0 (44)


(dépréciation nette)
IXIS AM (1) (1)
Samic (5)
Natexis Bleichroeder Inc. (39)
Imputation des écarts d’acquisition négatifs 0 2 0 3 1
Unistrat 1
VAL A 1
BP Développement 2 2
Total (1) 2 (0) 3 (43)

216 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

VI.11 Impôts sur le résultat effectivement utilisés dans l’avenir en réduction de la charge
d’impôt globale. En application de ce principe, l’effet des déficits
reportables n’est pas pris en compte, de même qu’il est présumé
VI.11.1 Calcul de la charge d’impôt que l’économie future d’impôt ne pourra pas être récupérée si
La charge d’impôt de l’exercice comprend : l’entité fiscale a enregistré des pertes fiscales au cours des deux
derniers exercices. Par ailleurs, la réserve de capitalisation, constituée
■ l’impôt exigible des différentes sociétés françaises au taux de dans les comptes individuels des sociétés d’assurance, a pour effet
34,43 %, au taux en vigueur localement pour les sociétés et de différer des plus-values réalisées suite à la cession de certaines
succursales étrangères ; obligations pour compenser ultérieurement des moins-values. La
■ l’impôt différé résultant des différences temporelles existant dans fraction considérée comme ayant une forte probabilité de ne jamais
les comptes sociaux ou dû à des retraitements spécifiques de être utilisée est reclassée en capitaux propres avec constatation
consolidation entre les valeurs comptables et fiscales des actifs et d’un impôt différé.
passifs du bilan, calculés selon la méthode du report variable. En revanche, la norme IAS 12 assimile ce retraitement à une
La compensation des actifs et passifs d’impôts différés se fait au sein différence temporelle, génératrice d’un impôt différé passif.
d’une même entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité Tous les décalages ont été retenus quelle que soit la date de
elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. récupération ou d’exigibilité. Le solde net d’impôt différé figure à
Le principe de prudence retenu par le Groupe consiste à ne l’actif et au passif sur la ligne actifs/passifs d’impôts différés.
pas constater d’impôts différés actifs nets qui ne pourraient être

VI.11.2 Rapprochement entre la charge d’impôt totale comptabilisée et la charge théorique

31/12/2006 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004


en millions d’euros proforma IFRS 2004

+ Résultat net - Part du groupe 1 700 3 332 1 522 1 195


+ Résultat net - Part des minoritaires 51 198 174 103
+ Impôt de l’exercice 841 858 855 736
+/- Autres différences permanentes (235) (2 064) (129) (178)
- Résultat des sociétés en équivalence (148) (37) (15) (7)
= Résultat fiscal consolidé 2 209 2 287 2 407 1 849
* Taux d’impôt théorique 33,33 % 33,33 % 33,33 % 33,33 %
= Impôt théorique (736) (762) (802) (616)
+ Avoirs fiscaux 11 26 11 8
+ Effets de l’intégration fiscale (23) (20) 12 13
+ Contribution et CSB (18) (21) (33) (32)
+ Impôts aux taux réduit (9) (13) (23) (15)
+ Redressements fiscaux (64) (67) (41) (44)
+ Différences de taux d’impôt sur les filiales étrangères (1) 11 (9) (9)
+ Variation des impôts différés actifs limités par prudence (1) (11) 1 (12)
+ Taxe libératoire sur réserves de plus value à long terme 0 0 0 (25)
+ Autres éléments (1)
0 (1) 29 (4)
= Charge d’impôt de l’exercice (841) (858) (855) (736)
dont impôt exigible (738) (852) (850) (741)
impôt différé (103) (6) (5) 5
(1) E
 n 2005, l’allègement de la fiscalité sur le capital investissement (17 millions d’euros) et des produits sur exercices antérieurs sur la fiscalité du crédit-bail (7 millions
d’euros) présentés en autres éléments, sont principalement à l’origine de la variation positive de ce poste.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 217


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Note VII Exposition et gestion des risques

V11.1 L’organisation de la gestion Outre la surveillance globale des risques, le Comité d’Audit et des
des risques Risques Groupe apprécie trimestriellement les risques individuels
majeurs du Groupe Banque Populaire ou de chaque établissement.
Les activités du Groupe Banque Populaire exposent celui-ci à quatre L’examen des dossiers et l’attribution d’une note peuvent être
grandes catégories de risques : délégués à la Direction des Risques de la Banque Fédérale des
Banques Populaires.
■ les risques de crédit à la clientèle ;
Les décisions prises par le Comité d’Audit et des Risques Groupe
■ les risques sur activités de marché ; sont communiquées à tous les établissements du Groupe Banque
■ les risques globaux de taux, change et liquidité induits par les Populaire.
activités de banque de détail ; et La division des risques est assurée par des règles externes et
■ les risques opérationnels, dont les risques de non-conformité. internes au Groupe Banque Populaire. Elle fait partie des règles
fondamentales de gestion des risques. Selon le référentiel Groupe,
Conformément aux dispositions du règlement CRBF 97‑02 en chaque banque se dote, en fonction de ses caractéristiques propres,
vigueur sur l’exercice 2006, chaque établissement s’est doté d’une de plafonds internes le plus souvent inférieurs aux seuils autorisés
organisation de gestion et de surveillance des risques indépendante par la réglementation. En 2005, un plafond unique inférieur au seuil
des unités opérationnelles. réglementaire a été institué. Il a été appliqué à compter du 30 juin
Les établissements exercent leur activité dans le cadre de dispositifs de 2006 à tous les établissements du Groupe Banque Populaire sur
gestion des délégations des limites d’engagements et de procédures base consolidée.
de prise de décision qui leur sont propres, et qui s’insèrent dans les La réforme Bâle II n’impacte pas seulement les systèmes d’évaluation
corpus des règles édictées au niveau du Groupe Banque Populaire et de mesure des risques. En 2005, l’adoption de la charte Groupe sur
dans les référentiels des risques de crédit, des risques de taux et de le fonctionnement de la filière de contrôle des risques de crédit a fait
liquidité et des risques opérationnels. évoluer le rôle et le positionnement des directions des Risques, des
La Direction générale de chaque établissement détermine la Engagements et du CARG. La création de nouvelles instances – Comité
politique de risques en accord avec son conseil d’administration des Risques de crédit Groupe, Comité Normes et Méthode – a été
et est responsable du contrôle permanent des risques pris, dans le mise en place en 2006 à la Banque Fédérale. Ce Comité Normes et
respect des règles fixées par le conseil d’administration de la Banque Méthodes Groupe animé par la direction des Risques de la BFBP fixe
Fédérale des Banques Populaires, notamment ayant trait au rôle du les projets de normes, méthodes et modèles (identification, mesure,
Comité d’Audit et des Risques Groupe, et par le Régulateur. organisation, outils…) présentant un caractère collectif dans le cadre
de la surveillance prudentielle des risques du Groupe Banque Populaire
Le Groupe Banque Populaire a mis en place, dès fin 2003, des sur une base consolidée, conformément à la réglementation bancaire.
systèmes de notation complets conformes aux futures exigences En raison de la constitution de Natixis, certaines compétences du
prudentielles. Ceux-ci reposent sur des méthodes homogènes au Comité Normes et méthodes Groupe ont été transférées à un Comité
sein du Groupe Banque Populaire et des applicatifs de notation Normes et Méthodes confédéral commun à la Banque Fédérale des
centralisés, dédiés aux principaux segments de clientèle. Banques Populaires et à la Caisse nationale des Caisses d’Epargne avec
L’évaluation des politiques de risques et des procédures de gestion la participation systématique de Natixis.
selon des principes et critères communs est, elle, de la responsabilité La direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques
de l’organe central du Groupe Banque Populaire. Populaires, avec celle de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne,
La surveillance des risques est exercée par les moyens centraux assure la préparation des travaux en coordination avec la direction
sur base consolidée : des Risques de Natixis pour les trois comités permanents liés
aux risques mis en place dans le cadre de la création de Natixis
■ Banques Populaires sur base consolidée ; – Normes et Méthodes, Risques, Systèmes d’information Risques –,
■ filiales de la Banque Fédérale des Banques Populaires sur base qui sont présidés par les deux organes centraux.
consolidée ; L’organisation détaillée des procédures de suivi et de contrôle des
■ Crédit Maritime Mutuel sur base consolidée. risques figure dans le document « Rapport du Président sur les
procédures de contrôle interne ».

218 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

VII.2 Analyse du portefeuille de crédit Loin derrière les performances chinoises et indiennes (environ 11 %
et 8 %), les États-Unis (+ 3,3 %) affichent toutefois une croissance
L’année 2006 a marqué le retour à la croissance en Europe supérieure à celle de leurs rivaux européens et japonais.
(respectivement + 3 % et + 2,8 % pour l’UE 27 et la zone euro)
Sans surprise, l’Insee a confirmé que l’inflation française est restée très
supérieure pour la première fois depuis trois ans à celle du Japon.
mesurée en fin d’année 2006. En progressant de 0,2 % en décembre,
L’Europe profite à plein du rattrapage de l’Allemagne (vigueur de
l’indice des prix à la consommation voit ainsi son glissement annuel
l’investissement et anticipations des dépenses de consommation
atteindre désormais 1,5 %. Sur l’ensemble de l’année, l’inflation
liées au relèvement de 3 points de la TVA au 1er janvier 2007). La
moyenne s’élève à 1,7 %, ce qui, dans un contexte de nette hausse du
performance de la France (+ 2 %) la situe en queue du peloton
prix des matières premières, reste particulièrement raisonnable.
des grands pays de la zone euro, principalement en raison de la
décélération enregistrée par les dépenses de consommation et Le Groupe Banque Populaire, en raison d’une forte culture de
un investissement qui augmente faiblement au regard des résultats gestion des risques et de la diversification de ses engagements tant
enregistrés dans le reste de la zone euro. sectorielle que géographique, est dans une position favorable pour
éviter des conséquences trop lourdes liées à ces incertitudes.

VII.2.1 Les risques globaux

en millions d’euros 31/12/2006 31/12/2005 Évolution en %

Total encours clientèle 141 904 146 603 (3,2) %


Encours sains clientèle 140 203 144 740 (3,1) %
Location Financement 5 777 8 681 (33,5) %
Autres prêts et créances 115 899 115 283 0,5 %
dont créances commerciales 3 564 3 624 (1,7) %
dont crédits à l’exportation 756 1 206 (37,3) %
dont crédits de trésorerie et à la consommation 18 334 24 299 (24,5) %
dont crédits à l’équipement 34 600 33 827 2,3 %
dont crédits à l’habitat 51 023 44 081 15,7 %
dont autres crédits à la clientèle 7 622 8 247 (7,6) %
Comptes ordinaires débiteurs 7 380 8 454 (12,7) %
Affacturage 1 600 3 469 (53,9) %
Titres non cotés à revenu fixe 1 404 2 931 (52,1) %
Dépréciations collectives (577) (749) (23,0) %
Autres 8 720 6 672 30,7 %
Encours douteux clientèle 1 701 1 863 (8,7) %
Total encours interbancaire 48 491 55 740 (13,0) %
Source : Données comptables consolidées. Natixis à 34,44 % au 31 décembre 2006.

Les encours ont diminué d’environ 3,2 % uniquement en raison de la part de Natixis à 34,44 % au lieu de 100 %. L’impact de cette modification
se remarque particulièrement sur l’interbancaire. À périmètre comparable fin 2005, Natexis à 34,44 %, la hausse représenterait 100 % pour
l’interbancaire et 23,8 % pour les encours clientèle.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 219


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

VII.2.2 Les encours douteux traduit une amélioration de la conjoncture tout en conservant une
politique constante de provisionnement très prudente.
Le coût du risque s’élève à 308 millions d’euros, en baisse de 20,9 %
à périmètre constant, dont 280 millions d’euros pour les banques Le taux de couverture des encours douteux ressort à 67 % (hors
populaires agrégées et 17 millions d’euros pour Natixis. Cette baisse provisions collectives couvrant des encours sains) au 31 décembre
2006 et témoigne de cette politique prudente de couverture.

31/12/2006 31/12/2005
Montants Montants Taux de Montants Montants Taux de
en millions d’euros bruts Dépréciations nets couverture bruts Dépréciations nets couverture

Interbancaire 33 (19) 14 57 % 108 (61) 46 57 %


Clientèle 5 089 (3 388) 1 701 67 % 5 782 (3 919) 1 863 68 %
dont clientèle hors crédit-bail 4 984 (3 334) 1 650 67 % 5 552 (3 839) 1 713 69 %
dont crédit-bail douteux 105 (54) 51 52 % 229 (80) 150 35 %
Total 5 123 (3 407) 1 716 67 % 5 889 (3 980) 1 909 68 %
Dépréciations collectives (597) (597) (796) (796)
dont interbancaire (20) (20) (47) (47)
dont clientèle (577) (577) (749) (749)
Total (y. c. provisions
collectives) 5 123 (4 004) 1 119 78 % 5 889 (4 776) 1 113 81 %
Source : Données comptables consolidées. Natixis à 34,44 % au 31 décembre 2006.

Leur analyse géographique indique qu’ils proviennent à plus de 99 % de la France pour la banque de proximité.
Concernant Natixis, la ventilation par pays des risques et des provisions indique une hausse modérée des risques en Amérique du Nord et
dans les autres pays d’Europe de l’Ouest.

Ventilation des risques et des provisions du périmètre Natixis au 31 décembre 2006

Natixis à 34,44 % Risques Risques Dépréciation Dépréciation Dépréciation


Risques Portefeuille Portefeuille Total des risques Portefeuille Portefeuille Total
(en millions d’euros) individualisés pays sectoriel risques individualisés pays sectoriel dépréciations

France 328 0 2 387 2 715 199 0 52 250


Autres pays d’Europe de
l’Ouest 52 0 1 704 1 756 42 0 55 98
Europe de l’Est 5 26 310 340 1 0 2 4
Amérique du Nord 25 0 812 837 11 0 55 65
Amérique centrale et latine 10 523 200 734 4 17 2 22
Afrique et Moyen-Orient 4 544 54 602 3 35 6 44
Asie et Océanie 16 236 125 377 6 3 3 12
Risques et couverture 439 1 329 5 592 7 361 265 55 175 495

Ventilation des risques et des provisions au 31 décembre 2006 du périmètre Natixis pris à 34,44 %.

220 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

VII.3  Risques de marché Concernant les modèles de marché, la direction des Risques de
Natixis valide les modèles et s’assure régulièrement que les modèles
Les risques de marchés du Groupe Banque Populaire sont utilisés sont pertinents au regard de l’évolution des marchés et des
principalement concentrés chez Natixis, filiale de la Banque Fédérale meilleures pratiques de place.
des Banques Populaires, dont le système de suivi est détaillé ci-
Dispositif de gestion des risques de marché de Natixis (périmètre
après.
de ex-Natexis Banques Populaires

VII.3.1 Organisation de la maîtrise des risques Au sein de l’ex-Natexis Banques Populaires, le département des
de marché de Natixis risques de marché, en toute indépendance par rapport aux unités
opérationnelles, est en charge du contrôle de deuxième niveau. À
ce titre, ces grandes attributions sont les suivantes :
➤ Organisation de la maîtrise des risques de
marché de Natixis ■ valider les principes du dispositif et les méthodes proposées par
À la création de Natixis, les activités de Marché issues des périmètres le Middle Office, en s’assurant en particulier de l’homogénéité des
ex-Natexis Banques Populaires et IXIS Corporate & Investment méthodes au sein du Groupe et émettre des recommandations
Bank ont été juxtaposées. Elles sont réunies au sein du pôle Banque le cas échéant ;
de financement et d’investissement, dans le domaine Marchés. Les ■ effectuer le suivi des risques de marché aux différents niveaux de
principes d’organisation de la maîtrise des risques de marché en consolidation et en particulier au niveau du Groupe ;
vigueur au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank et de l’ex
Natexis Banques Populaires ont ainsi été maintenus, tout en ■ assurer le reporting global interne et externe sur les risques de
entamant un processus de rapprochement ayant pour objectif de marchés ;
mettre en place le dispositif décrit ci-dessous. La cohérence globale ■ valider les modèles développés en interne, et les modèles des
du dispositif et son évolution sont assurées par la centralisation des logiciels utilisés pour valoriser les produits en portefeuille ;
principales décisions.
■ valider les diverses autorisations et limites demandées par
Le département des Risques de Marché définit les méthodologies de le domaine Marchés du pôle BFI et proposées par le middle
mesure de risque, instruit les limites et assure le suivi de l’ensemble office ;
des risques de marché du périmètre Natixis. Le dispositif de maîtrise
des risques de marché se met en place selon une architecture de ■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des
délégation dont le Comité des Risques Groupe est le comité faîtier risques.
et au sein duquel le Comité des Risques de marché joue un rôle Par ailleurs, le dispositif de contrôle s’appuie également sur le
essentiel. contrôle de premier niveau, réalisé par le middle office, qui a des
Le Comité des Risques de marchés (CRM) a pour mission de fonctions opérationnelles, liées aux applicatifs qu’il administre et utilise
déterminer la politique des risques de marché de la banque et veille à quotidiennement. Ses grandes attributions sont les suivantes :
sa bonne application. Le CRM constitue l’extension opérationnelle de ■ produire et analyser quotidiennement les résultats et les risques ;
l’organe exécutif et dispose comme tel de l’ensemble de son pouvoir
de décision pour les questions relevant de son objet. Le CRM se ■ produire et analyser mensuellement les réserves ;
réunit mensuellement. Cependant, des sessions exceptionnelles ■ s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché servant à
peuvent être organisées en tant que de besoin. Il est présidé l’élaboration des résultats et des risques ;
par un membre du directoire. Le Président du comité est le seul
décisionnaire après débat contradictoire entre les parties prenantes. ■ proposer des méthodes de calcul des réserves en s’assurant de
Il peut se faire représenter en cas d’indisponibilité. leur exhaustivité et de leur adéquation avec la nature des risques
encourus ;
La politique des risques de marché déterminée par le CRM regroupe
en particulier les éléments suivants : ■ concevoir en liaison avec la direction des Risques le dispositif de
limites ainsi que les méthodes de calcul de risques ;
■ détermination et revue des limites de VaR ou de limites
opérationnelles. Cet examen sera mené à la lumière des éléments ■ suivre et notifier tout dépassement de limites de marchés.
budgétaires qui devront être fournis par les responsables front Enfin, le Contrôle Interne assume la composante opérationnelle du
office ; contrôle de deuxième niveau qui consiste à :
■ définition des délégations de validation ; ■ s’assurer de l’existence de procédures et d’en apprécier
■ revue des expositions en risque avec focus éventuel sur une classe périodiquement la per tinence notamment par rappor t aux
de risque ; activités et à la réglementation ;

■ revue des éventuels dépassements constatés et/ou non autorisés ■ mener des travaux destinés à s’assurer de la correcte exécution
sur les limites et actions mise en œuvre ou à mettre en œuvre ; des procédures ;

■ revue ex-post des décisions prises sous délégation ; ■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des
risques ;
■ information sur les validations de méthodologies de risques de
marché et sur les validations de modèles, ces validations se faisant ■ plus généralement, s’assurer du respect des procédures régissant
par ailleurs au cas par cas dans le cadre de comités ad hoc. la gestion et le suivi des risques de marché.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 221


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

L’organisation du dispositif de maîtrise des risques s’articule autour des front offices d’IXIS Corporate & Investment Bank : Crédit,Taux,
de comités : Actions et Dérivés Actions, Structuration et Financements de projets.
Chargés du suivi d’activité au sens large, ces pôles s’appuient sur la
■ un Comité des Risques de marchés réunissant mensuellement
complémentarité des analyses risques et résultats. Ils représentent le
les responsables des différents niveaux de contrôle, ainsi que
département dans ses relations avec chaque front office et jouent,
les responsables du front office. Le comité est présidé par le
en interne, le rôle de clients et d’utilisateurs des systèmes de risques
responsable des activités de marchés. Ce comité valide les
et de résultats.
nouvelles limites, les aménagements de limites proposés, et passe
en revue les différents dépassements constatés ; Sur leur périmètre, ils sont ainsi responsables de :
■ un Comité de Suivi et d’Encadrement des risques réunissant ■ l’analyse et du contrôle des risques de marché et des reportings
trimestriellement le management ainsi que le middle office, la correspondants ;
direction des Risques et le Contrôle Interne afin de présenter
■ du suivi régulier des positions et de leurs résultats ;
les nouvelles méthodologies de mesure des risques et de lotir les
développements pour leur mise en œuvre ; ■ de la validation de second niveau des résultats de gestion produits
par le service des résultats ;
■ un Comité Nouveaux Produits permettant aux activités de
marchés de lancer de nouveaux produits dans un environnement ■ de la validation des modèles de valorisation (pricers) ;
sécurisé, après identification et analyse des différents facteurs de
■ de la détermination des politiques de provisionnement et de
risque pouvant affecter la valeur du produit. Le Comité Nouveaux
réfactions de valeurs (pour risque de liquidité, risque statistique,
Produits plénier se réunit toutes les six semaines environ et est
paramètres non couvrables, risques de modèles, etc.) ;
complété par des groupes de travail thématiques se réunissant
sur une base hebdomadaire. Ce comité examine les différents ■ du suivi des Comités Nouveaux Produits.
risques inhérents au nouveau produit et, en particulier, les risques
Ils ont également pour mission de déterminer les méthodologies de
de marchés, de contrepartie, juridiques, comptables, fiscaux et les
mesures de risque adaptées à leur filière.
risques de non-conformité.
Des tableaux de bord quotidiens et hebdomadaires, examinés par le
Jusqu’au 17 novembre 2006, le conseil d’administration de la Banque
directoire et le Comité Exécutif, matérialisent ce contrôle. En outre,
a validé le niveau des limites globales pour toutes les entités. D’autre
la situation et l’évolution des risques de marchés sont présentées de
part, l’Inspection générale de l’ex-Natexis Banques Populaires ainsi
manière hebdomadaire au Président du directoire et mensuellement
que l’Inspection générale de la Banque Fédérale des Banques
au Market Risk Committee. IXIS Corporate & Investment Bank a
Populaires, sont intervenues ponctuellement dans le cadre de
été autorisé depuis 1997 à utiliser son modèle interne, Scénarisk,
missions d’audit ciblées.
au titre de la surveillance des risques de marché (risque général de
taux/actions/change et risque spécifique actions). En février 2006,
➤ Dispositif de gestion des risques de marché
l’autorisation a été étendue par la Commission bancaire au risque
d’IXIS Corporate & Investment Bank spécifique de taux et au risque de convexité.
Au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank, le dépar tement
Risques de marché, en toute indépendance par rapport aux unités VII.3.2 Méthodologie de mesure des risques
opérationnelles, définit les principes de la mesure des risques de
marché, instruit le dispositif de limites et en assure le suivi.
➤ Méthodologie de mesure des risques de Natixis
La maîtrise des risques de marché s’appuie sur un système élaboré À la création de Natixis, la mesure et le suivi des risques de marché
de mesure, des procédures précises et une surveillance étroite. ont été harmonisés par le recours à un outil unique de calcul :
L’ensemble du dispositif est placé sous l’autorité du market risk Scénarisk, outil déjà en place chez IXIS Corporate & Investment Bank.
committee, présidé par le Président du directoire. Ce comité a pour Afin de suivre le respect de la limite en VaR fixée par le régulateur,
mission : la direction des Risques de Natixis produit la VaR sur Natixis qui
■ d’examiner les risques encourus ; consolide les portefeuilles inclus dans le périmètre ex Natexis
Banques Populaires (de négociation et de placement) avec ceux
■ de définir les différentes limites et les délégations afférentes ; d’IXIS Corporate & Investment Bank et d’IXIS Capital Markets NA.
■ de valider les méthodes de mesure et les procédures de suivi ; Les opérations de marché conclues sur le périmètre ex-Natexis
Banques Populaires sont intégrées à partir des sensibilités fournies
■ de veiller au bon respect des procédures risques de marché. par les systèmes de gestion front office en vigueur. À la suite des
Le market risk committee se réunit mensuellement. choix des systèmes de gestion front office cibles, le calcul de la VaR
sera affiné pour prendre en compte la convexité des positions prises
Le contrôle des risques de marché d’IXIS Corporate & Investment sur le périmètre ex-Natexis Banques Populaires.
Bank est assuré par le département Risques de marchés, qui fait
partie de la direction des Risques. Ce département définit en toute Depuis la création de Natixis, la VaR est calculée avec prise en
indépendance les principes de mesure des risques et élabore de compte des effets de compensation lorsque c’est possible, et par
façon autonome les outils correspondants. Le département en charge addition des VaR lorsque cela n’est pas le cas. Au 29 décembre 2006,
du contrôle des risques de marchés se compose de quatre pôles des calculs de VaR ont été effectués sur le périmètre de Négociation
de suivi d’activité correspondant aux principales lignes de métiers ex-Natexis Banques Populaires (hors filiales) et le portefeuille de
placement Paris. À cette date, sur ce périmètre, la VaR paramétrique

222 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

99 % un jour s’élève à 4,25 millions d’euros. Sur le périmètre ■ un indicateur de risque de change ;
Natixis Négociation, regroupant les activités de Négociation d’IXIS
■ un indicateur d’exposition aux marchés des actions ;
Corporate & Investment Bank Europe Asie et le périmètre ex-
Natexis Banques Populaires évoqué ci-dessus, la VaR paramétrique ■ des indicateurs de sensibilité à la variation de +/- 1 % des volatilités
99 % un jour s’élève à 11,55 millions d’euros. Courant 2007, la VaR implicites des marchés actions, change et taux (ces indicateurs sont
Monte Carlo consolidée sur le périmètre Natixis bénéficiera des globaux, par maturité et par strike) ;
effets de compensation au fur et à mesure de l’intégration des
■ un indicateur de la variation du delta pour une variation du sous-
opérations de marché de l’ex-Natexis Banques Populaires dans
jacent (action, taux ou change) ;
Scénarisk via l’alimentation par le serveur de positions.
■ un indicateur de sensibilité à la variation des niveaux de
S’agissant des stress tests, une revue d’ensemble du dispositif de
dividendes ;
Natixis a été réalisée. À la date de création de Natixis, les stress tests
ont été calculés dans l’outil de calcul de VaR retenu, Scénarisk : ■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread titres d’état/
swap ;
■ les stress adverses consistent à « choquer » les différents
paramètres de marché présentant des sensibilités significatives. ■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread émetteur ;
Les chocs sont appliqués unitairement (ou par groupe homogène
■ des indicateurs de sensibilité à la variation des corrélations ;
de paramètres) et permettent d’appréhender les variations
potentielles de P&L, activité par activité. Les scénarii de risque ■ des indicateurs de loss alert mensuels et annuels.
définis chez IXIS Corporate & Investment Bank (plus de 250 au
total) seront étendus dans la période intermédiaire sur l’ensemble Parallèlement à ces indicateurs standard sur le périmètre ex-
du périmètre Natixis ; Natexis Banques Populaires, ont été mis en œuvre des calculs en
VaR jusqu’au 17 novembre 2006 (voir dispositif Natixis pour les calculs
■ les stress historiques consistent à reproduire des ensembles de de VaR depuis le 17 novembre 2006). La VaR développée au sein
variations de paramètres de marché observées sur des périodes du Groupe Natexis Banques Populaires était une VaR historique
de crises passées, sur un horizon de temps court, afin de simuler calculée avec l’outil Riskmanager de la société Riskmetrics. Elle visait
ex-post les ordres de grandeurs des variations de P&L enregistrées. à quantifier, sous des hypothèses prudentielles, les risques de pertes
Si ces jeux de stress n’ont aucun pouvoir prédictif, ils permettent potentielles encourus sur les activités de marché. La mesure a été
de juger de l’exposition du périmètre à des scenarii connus. Il définie comme suit :
n’existait pas de stress scenarii historiques en production chez
IXIS orporate & Investment Bank au 17 novembre 2006. Les stress ■ à partir d’un historique de données de un an de profondeur ;
scenarii déjà en place chez ex-Natexis Banques Populaires seront ■ l’horizon de perte potentielle est un jour ;
repris sur l’ensemble du périmètre, après complément de chocs
sur le périmètre crédit ; ■ l’intervalle de confiance retenu est de 99 %.

■ les stress théoriques, encore appelés « stress globaux », consistent Le périmètre objet de calculs en VaR était le suivant :
à simuler des variations de paramètres de marché sur l’ensemble ■ les portefeuilles de négociation et de placement de l’ex-pôle
des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de GCFM, à l’exception du portefeuille « Structurés Actions » et de
réaction d’un marché par rapport à un autre, en fonction de la la Trésorerie ;
nature d’un choc initial. Quatre stress test globaux actuellement
en place chez IXIS Corporate & Investment Bank seront étendus ■ les portefeuilles de négociation de Natexis Bleichroeder SA (jusqu’
sur l’ensemble du périmètre Natixis, une fois complétés des chocs à fin juin 2006) ;
portant sur les taux de change. ■ les por tefeuilles de négociation Natexis Commodity
Markets ; et
➤ Méthodologie de mesure des risques de
le portefeuille de placement des fonds propres de la Direction
l’ex-Natexis Banques Populaires ■
financière.
Le contrôle des risques des activités de marché de Natixis sur
son périmètre ex-Natexis Banques Populaires repose sur une Concernant les activités de l’ex-pôle GCFM, les calculs étaient
méthodologie de mesure des risques de marché encourus par réalisés quotidiennement par le middle office de cette direction
les différentes entités du Groupe. La méthodologie actuelle est et mensuellement par la direction des Risques de Natexis Banques
composée d’indicateurs standard et d’une VaR (Value at Risk). Dans le Populaires. Les calculs de VaR de Natexis Commodity Markets sont
cadre de la création de Natixis, le modèle interne d’IXIS Corporate réalisés quotidiennement par le Riskmanager local et mensuellement
& Investment Bank, fondé sur une mesure en VaR va être appliqué par la direction des Risques.
aux portefeuilles de l’ex-Natexis Banques Populaires (cf. ci-dessus). Le logiciel Riskmanager était principalement alimenté par des
Les principaux indicateurs standard utilisés sont : interfaces automatiques qui ont été développées entre les systèmes
front office/middle office et le logiciel. Ces interfaces véhiculent
■ une sensibilité à la variation des taux de +/- 1 % (indicateur global les caractéristiques liées à une opération permettant au logiciel
et indicateurs par maturité) ; une compréhension des différentes opérations. Les données de
■ un indicateur de risque de courbe de taux exprimé en perte marché sont des données fournies par Riskmetrics. Elles sont issues
potentielle ; d’informations Reuters et sont soumises à un processus de data
management par la société Riskmetrics.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 223


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

➤ Méthodologie de mesure des risques d’IXIS ■ définir puis suivre périodiquement les limites internes de prises
Corporate & Investment Bank de risques.
L’évaluation des risques de marché est réalisée au moyen de La politique de gestion des risques financiers de chaque Banque
différents types de mesure : Populaire s’inscrit dans le cadre du Référentiel Risques Financiers
du Groupe Banque Populaire. Il recense les règles de gestion et
■ des mesures synthétiques de VaR permettant de connaître les
de reporting adoptées au niveau du Groupe Banque Populaire en
pertes potentielles que chaque activité peut engendrer, pour un
matière de gestion de bilan. Il inclue notamment le dispositif de
degré de confiance (exemple : 99 %) et un horizon de détention
limites de risques de taux et de liquidité. Au demeurant, le Groupe
des positions (exemple : un jour) prédéfinis. Elle est élaborée et
a décidé le 26 octobre 2006 d’enrichir son dispositif de mesure par
suivie quotidiennement sur l’ensemble des activités de négociation
un nouveau référentiel de gestion actif-passif qui sans remettre en
du groupe.
cause les politiques passées avérées positives complète la mesure
Pour ce faire, le comportement joint des paramètres de marché des risques et les supports d’aide à la décision de couverture.
dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisé au moyen
d’études statistiques utilisant une période de 365 jours calendaires. VII.4.1 Le risque de taux
Il existe à l’heure actuelle plus de 3 500 axes de risques de marché
ainsi modélisés et utilisés dans le logiciel Scénarisk. Les taux d’intérêt à court terme n’ont cessé de croître en 2006 à
la suite des quatre hausses des taux directeurs de la BCE. Les taux
IXIS Corporate & Investment Bank utilise depuis fin novembre 2004 longs ont cru avec un mouvement de moindre amplitude et de
une VaR calculée par simulations numériques, au moyen d’une façon peu rectiligne.
méthodologie « Monte Carlo » qui permet de prendre en compte
les éventuelles non linéarités des portefeuilles suivant les différents Cette hausse des taux longs est a priori favorable au Groupe en
axes de risques ; vision dynamique. Mais, plus que cette hausse globale des taux
d’intérêt, l’aplatissement de la courbe est ce qui a pesé et qui risque
■ des mesures de stress-test, consistant à mesurer les per tes de peser le plus encore. Ainsi, le spread entre le taux Euribor 3 mois
éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations et le taux CMS 10, qui était en moyenne de 208 pdb en 2004, de
de marché extrêmes. Ces configurations sont élaborées à partir de 129 pdb en 2005 et de seulement 97 pdb sur les onze premiers
scénarii fondés sur des études historiques (scénarii économiques) mois de 2006 n’est plus que de 35 pdb en novembre 2006.
et de scenarii hypothétiques, spécifiques à chaque portefeuille ;
Simultanément à cette évolution défavorable de la courbe des taux,
■ des indicateurs opérationnels permettant d’encadrer l’activité, les marges commerciales sur les productions de crédits à la clientèle
en global et/ou par activité homogène, au moyen de grandeurs ont diminué au cours des trois premiers trimestres pour se redresser
plus directement observables (par exemple : montant nominal, au dernier. Les Banques ont notamment tardé à répercuter la hausse
sensibilités, stop-loss, indicateurs de diversification et d’emprise des taux d’intérêt de marché, pour des raisons commerciales, sur
sur le marché). Les limites correspondant à ces indicateurs leur tarification clientèle. Au passif, en revanche, la hausse des taux
opérationnels viennent ainsi compléter les limites de VaR et a impacté le coût du refinancement des opérations en stock d’une
de stress-tests. Elles sont déterminées en cohérence avec ces part et des nouvelles productions d’autre part.
dernières, notamment lorsqu’elles correspondent à des délégations
utilisées par le front office. C’est notamment le cas des stop-loss, qui Au total, un effet volume favorable persistant fait plus que compenser
permettent de déclencher des alertes sur des stratégies perdantes, les effets négatifs taux et spread et concourt à la progression de la
avec un niveau de finesse très élevé (limites par traders). Ces marge d’intérêt prévisionnelle.
stop-loss sont suivis en permanence et, en cas de dépassement,
occasionnent une décision du management relative aux positions ➤ Limites de risque de taux
en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.). Les limites sont fixées en pourcentage de la marge d’intérêt
prévisionnelle en bilan « dynamique » (intégrant les prévisions
commerciales) et de la capacité bénéficiaire en bilan « constant »
(bilan comptable écoulé), sur un horizon de quatre ans selon des
VII.4 Risques de taux et de liquidité
scenarii prédéfinis.
La politique de gestion des risques financiers du Groupe Banque Chaque banque a le loisir de se fixer les limites qu’elle souhaite, à
Populaire vise à : la condition de les exprimer en terme d’indicateur du Référentiel
■ définir la meilleure stratégie pour développer la marge d’intérêt Groupe.
tout en maîtrisant les risques pris ; En sensibilité de la capacité bénéficiaire du bilan constant (vision
■ vérifier la cohérence entre le développement commercial et la dite « réglementaire ») :
structure financière de la banque, tant en terme de risque de taux ■ Le calcul utilise quatre scénarios matriciels de référence (chocs
que de risque de liquidité ; instantanés) :
■ limiter l’exposition au risque de taux par la prise de couvertures ■ baisse et hausse globale des taux de marché : (+/- 200 points
adéquates ; de base (pb))
■ valider les règles d’organisation et de contrôle de la filière gestion ■ modifications de la courbe des taux : taux courts +/- 100 pb,
de bilan ; taux longs -/+ 100 pb.

224 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

La sensibilité de la capacité bénéficiaire doit respecter une double limite, ■ d’un échéancier de montants cumulés d’actifs à taux variable et
exprimée en pourcentage par rapport à la capacité bénéficiaire en valeur de swaps prêteurs taux fixe (CFH) ;
absolue : au niveau de la notion de « capacité minimale exigée ».
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux fixe et
En sensibilité de la marge d’intérêt du bilan dynamique : de swaps prêteurs taux fixe (FVH).
Le calcul utilise des scénarios prévisionnels (progressifs) dits à taux La couverture est reconnue si, pour chacune des bandes de maturité
constants, « des économistes de Natexis Banques Populaires », de ces échéanciers, le montant nominal des éléments à couvrir est
« déduits de la courbe des taux », « de baisse des taux », « de supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.
hausse des taux », et « d’inversion des taux ».
La marge d’intérêt doit être supérieure, pour chacune des quatre Tests rétrospectifs :
années étudiées à la marge d’intérêt de l’année précédente affectée Le test rétrospectif permet de s’assurer a posteriori, au minimum à
d’un coefficient multiplicateur. chaque date d’arrêté, de l’efficacité de la couverture.
Le nouveau référentiel a arrêté le 26 octobre 2006 un système de Lors de chaque test, les variations de valorisation pied de coupon des
limites homogènes pour l’ensemble des Banques et du Groupe qui instruments dérivés de couverture, depuis la date d’arrêté précédent
sera mis en application le 31 mars 2007. ou depuis la date de mise en place de la couverture, sont comparées
avec celles des éléments couverts sur la même période. Le rapport
La limite d’impasse statique est de 7 % de l’actif taux fixe pur de
de ces variations doit être compris entre 80 et 125 %. En dehors
départ de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de
de ces bornes, la relation de couverture n’est plus justifiable au sens
5 % pour le Groupe. Pour les Banques, la limite d’impasse est de 10 %
de la comptabilisation en normes IFRS.
de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de 7 %.
Pour la réalisation de ces tests rétrospectifs, les éléments couverts
En vision dynamique pour le taux, en hausse et baisse de 100 bp
sont matérialisés par :
de l’ensemble des taux sur le scénario central, la limite de sensibilité
de la marge d’intérêt est de 5 % pour la première année et de 7 % ■ un actif ou passif hypothétique qui permet d’isoler la(les)
pour la deuxième année. La limite de sensibilité de la marge d’intérêt composante(s) de risque couver te(s), dans le cas d’une
est de 7 % pour la première année et de 10,5 % pour la deuxième couverture de juste valeur ;
année pour les banques individuellement.
■ un dérivé hypothétique représentatif de la couverture parfaite
de ces éléments couverts, dans le cas d’une couverture de flux
➤ Les opérations de couverture de trésorerie.
■ La couverture de flux de trésorerie (cash flow hedge - CFH).
La couverture de flux de trésorerie est utilisée par les entités du ➤ Les résultats
Groupe pour figer, d’une part les flux futurs d’emprunts à taux
variable (majoritairement interbancaires) et d’émissions privées ou Banques Populaires
publiques, et d’autre part les flux futurs de prêts à taux variable
(crédit commerciaux, prêts interbancaires). Risque de taux
La justification de ce type de couverture s’appuie sur les échéanciers Une augmentation de la sensibilité de la marge d’intérêt aux taux courts
des opérations à taux variable couvertes, qui peuvent tenir compte est observée en parallèle avec le maintien de celle aux taux longs.
d’hypothèses de renouvellement des actifs ou passifs concernés. En bilan dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt à des chocs
La couver ture de juste valeur (fair value hedge - FVH). La instantanés de taux courts, a cru à la hausse comme à la baisse. Ainsi,
couverture de juste valeur est utilisée par les entités du Groupe lors d’une hausse de 200 bp, la sensibilité de la marge d’intérêt de
pour la couverture d’actifs à taux fixe (titres de placement et l’ensemble des Banques Populaires est de - 13 % (contre - 4 % en
crédits) ou passifs à taux fixe (emprunts interbancaires, épargne mars 2006).
clientèle à terme, émissions privées ou publiques). La sensibilité aux taux longs a légèrement augmenté, à la hausse
■ Les tests d’efficacité comme à la baisse, sur les quatre années d’analyse. Lors d’un
aplatissement de la courbe des taux, la marge d’intérêt se dégrade
Tests prospectifs : légèrement à - 14,6 % (- 8 % en septembre 2005). Sur l’horizon de
quatre ans, les scénarios prévisionnels de hausse et d’inversion des
Pour la couverture d’un élément d’actif ou passif unitaire, le test taux sont les plus défavorables.
prospectif consiste à vérifier que les caractéristiques financières
de l’élément couver t et de l’instrument de couver ture sont En bilan constant, la sensibilité moyenne de la capacité bénéficiaire
identiques. sur les quatre années à une baisse globale des taux de 200 bp passe
de - 32 % à - 26,6 %. En cas d’évolution inversée des taux court et
Dans le cas de la couverture d’un stock d’actifs ou de passifs, le test long terme, la dégradation s’élève à - 24 % contre - 10 % lors du
prospectif passe par la construction, suivant le type de documentation dernier reporting.
retenu :
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux variable Risque de liquidité
et de swaps emprunteurs taux fixe (CFH) ; L’impasse statique rapportée à l’actif résiduel, et telle que définie par
l’actuel référentiel des risques financiers s’est très légèrement réduite.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 225


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Natixis Groupe. Les événements de risques sont évalués quantitativement


par les experts et rattachés à des référentiels de risques permettant
En terme de sensibilité, Natixis demeure exposé principalement à
la surveillance sur base consolidée et la comparaison des niveaux de
la hausse des taux à court terme.
risques entre établissements du Groupe. En fonction de la politique
de gestion des risques de chaque établissement, cette démarche
VII.4.2 La gestion de la liquidité détermine les actions de pilotage à entreprendre : mise en oeuvre
Les limites sont exprimées en impasses rapportées à l’actif résiduel. de plans d’actions visant à réduire le niveaux de risque, définition et
Elles sont mesurées en bilan dynamique (intégrant les prévisions suivi d’indicateurs de risques.
commerciales) et calculées en scénarios normal et de crise. Ce dispositif est complété par la gestion des incidents et des pertes
Un second indicateur est calculé par la sensibilité de la capacité avérées. Les informations sur les pertes survenues depuis janvier 2005
bénéficiaire à une hausse de 50 points de base du spread sur taux sont systématiquement collectées et insérées dans une base de
courts et mesuré sur une période de six mois en scénario normal données centralisée gérée par le département Risques opérationnels
sur bilan dynamique. de la Banque Fédérale. Ces données viennent compléter les données
prospectives issues des cartographies et permettent aux experts
Les indicateurs de liquidité montrent que le développement d’affiner leurs évaluations le cas échéant.
commercial est maîtrisé, mieux même que par le passé. La
légère augmentation du coefficient d’emploi ressources montre En matière de continuité d’activité, les travaux engagés depuis 2004
que l’accompagnement a été davantage géré par l’emprunt que sous l’égide de la Banque Fédérale ont conduit à la rédaction d’un
par l’accroissement des ressources clientèle. Toutes les banques guide méthodologique Groupe Phénix (Plan homogène contre
respectent les ratios réglementaires. les évènements néfastes et incidents extrêmes) d’élaboration des
Plans de continuité d’activité qui a été mis en œuvre par l’ensemble
Comme pour le risque de taux, le Groupe s’est doté en octobre 2006, des établissements. Désormais en phase de maintien en condition
d’un nouveau système de limites homogène pour l’ensemble des opérationnelle, ces plans font l’objet d’exercices réguliers pilotés par
Banques et le Groupe. Ce système sera appliqué à compter du chaque établissement et suivis par le RPCA Groupe. Un tableau de
31 mars 2007. bord permettant notamment d’apprécier l’efficacité des PCA est
Une limite d’impasse statique en liquidité est porté par une limite de publié chaque semestre.
en ratio d’observation est de 90 % en pas annuel moyen jusqu’à la
cinquième année puis en pas quinquennal moyen pour le Groupe.
La limite en ratio d’observation est de 85 % en pas annuel moyen VII.6 Assurances et couverture des risques
jusqu’à la cinquième année puis en pas quinquennal moyen pour
chacune des Banques individuellement. À l’instar des autres groupes bancaires, le Groupe Banque Populaire
couvre ses risques importants à l’aide de couvertures spécifiques
négociées auprès des assureurs et réassureurs.
VII.5 Risques opérationnels Le dispositif couvre les risques importants et majeurs du Groupe
Banque Populaire. Ainsi, les polices souscrites visent les domaines de
La prévention et la surveillance des risques opérationnels reposent la responsabilité civile professionnelle, de la responsabilité civile des
sur une méthodologie adoptée par le conseil d’administration de la mandataires sociaux, des fraudes et détournements dont il serait
Banque Fédérale des Banques Populaires en 2005. La définition du victime et la plus grande part de l’infrastructure informatique et des
risque opérationnel correspond à celle édictée par les régulateurs : immeubles ou sites importants du Groupe Banque Populaire tels les
risque de per te due à une inadéquation ou à une défaillance sièges sociaux et les centres informatiques ; polices auxquelles sont
attribuable à des processus ou procédures, personnels, systèmes associées une garantie perte d’activités bancaires qui indemniserait les
internes ou à des événements extérieurs. pertes d’exploitation et une couverture des dommages immatériels
La gestion des risques porte d’une part sur l’analyse des risques éventuellement subis par chaque établissement.
prospectifs, d’autre part sur le recensement et le traitement des Ce programme a été souscrit auprès de compagnies d’assurances
pertes et des incidents avérés. L’utilisation de référentiels communs internationales à la solvabilité reconnue et indiscutable.
pour la classification et l’évaluation des risques permettent à la
Banque Fédérale d’exercer une surveillance sur base consolidée.
Pour analyser les risques prospectifs, chaque établissement du Groupe VII.7 Les risques juridiques
a construit et tient à jour une cartographie des risques opérationnels
auxquels son activité l’expose. Les travaux correspondants avaient Le Groupe Banque Populaire fait actuellement l’objet d’actions en
été engagés en 2004 avec la définition des méthodes et des responsabilité, en nombre limité.
référentiels communs et poursuivis par la mise en œuvre de pilotes
en 2005. Ils ont abouti en 2006 à la constitution des cartographies Après examen et en fonction des connaissances qu’il a des procédures
des risques opérationnels de l’ensemble des établissements du en cours et de leurs éléments, le Groupe considère que ces lignes ne
Groupe. La démarche retenue est une approche par les processus, sont pas susceptibles d’affecter de façon significative ses résultats, non
avec évaluation à dire d’expert. L’identification des événements plus que sa structure financière ; leurs conséquences éventuelles qui
de risques est réalisée en s’appuyant sur l’inventaire détaillé des ont donné lieu à un provisionnement raisonnable ont été intégrées
processus, classés selon des référentiels communs à l’ensemble du dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2006. Il en va de même
en matière fiscale.

226 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Note VIII Frais de personnel, effectifs, rémunérations et avantages


consentis au personnel

VIII.1 Frais de personnel les charges de retraite relatives aux régimes à cotisations définies
et que la charge annuelle relative aux régimes à prestations définies
Les frais de personnel s’élèvent à 3 479 millions d’euros comprenant :
au 31 décembre 2006, contre 3 195 millions d’euros au
■ les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;
31 décembre 2005.
■ le coût financier (effet d’actualisation) ;
Ils comprennent les salaires et traitements nets des refacturations, les
charges sociales, l’intéressement et la participation, les impôts liés aux ■ le rendement brut des actifs de couverture ;
rémunérations, les paiements sous forme d’actions, conformément à
■ l’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode
la norme IFRS 2, mais aussi tous les avantages au personnel tels que
dite du corridor) et des coûts des services passés.

VIII.2 Effectifs
Les effectifs en fin d’exercice s’élèvent, en équivalent temps plein et ventilés par secteur d’activité, à :

31/12/2006 31/12/2005
en nombre proforma

Banques Populaires agrégées 32 407 32 040


Natixis (100 %) (1) 21 138 19 719
Banque Fédérale et autres 2 586 2 229
(1) Les effectifs correspondant au pôle Natixis ne sont pas proportionnalisés mais maintenus à 100 %.

VIII.3 Engagements sociaux À chaque classe d’actifs (taux, actions, monétaire, immobilier) est
affecté un rendement anticipé qui découle des prévisions macro-
En application de la norme IAS 19, le Groupe Banque Populaire économiques établies en début d’année pour l’année en cours
provisionne l’ensemble des engagements relatifs à ses passifs par le Comité Stratégique qui associe la Direction générale, les
sociaux. responsables de chaque classe d’actifs et notre économiste.
Au 31 décembre 2006, l’actif de la CARBP était composé à hauteur
VIII.3. Engagements à fin 2006 de :
Les engagements comprennent pour l’essentiel les éléments ■ 42 % en actions ;
suivants :
■ 48 % en taux ;
➤ Les compléments bancaires ■ 2 % en monétaire ;
Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire (également ■ 8 % en immobilier.
applicable au personnel de Natexis issus de l’ex-Caisse Centrale
des Banques Populaires) a été clôturé au 31 décembre 1993, ➤ Les indemnités de fin de carrière
en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993,
applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du Pour les indemnités de fin de carrière, les entités consolidées du
7 janvier 1994. Groupe couvrent, en totalité ou en partie, leurs engagements par
souscription de contrats d’assurance auprès d’Assurance Banques
L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est Populaires Vie, entreprise d’assurance du Groupe consolidée par
constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire intégration proportionnelle.
et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre
les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments La par t des engagements des établissements du Groupe non
de pensions à la charge de la sécurité sociale et des caisses ARRCO couverte par contrat d’assurance est intégralement provisionnée
et AGIRC. en consolidation.

Concernant les caisses de retraites spécifiques à Natexis Banques Un arrêté ministériel du 18 juillet 2005 est venu modifier le régime
Populaires, celle de l’ex-BFCE ainsi que celle de l’ex-Crédit National des indemnités de fin de carrière : les dépar ts à l’initiative de
font apparaître respectivement un équilibre et un faible déficit entre l’employeur avant l’âge de 65 ans ne sont plus assujettis à cotisation
les réserves de la Caisse et les engagements actualisés. Le montant des sociales. L’impact de cet arrêté est de 44 millions d’euros en 2005 ;
cotisations à verser en 2006 est prévu pour 29 millions d’euros. il est traité comme un coût des services passés avec étalement de

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 227


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

l’écart sur la durée résiduelle d’acquisition, déterminée par entité, ■ indemnités de retraite des mandataires sociaux. Les mandataires
des droits des bénéficiaires. sociaux bénéficient du régime collectif de retraite complémentaire,
dont relèvent l’ensemble des Directeurs généraux du Groupe
La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2007 modifie les
Banque Populaire dans le cadre des dispositions du statut attaché
conditions de mise à la retraite avant 65 ans. Les mises à la retraite
à cette catégorie ;
postérieures au 1er janvier 2014 avant 65 ans sont assujetties à
cotisations sociales. Analysé selon IAS 19 en modfication de régime, ■ indemnités de retraite des cadres supérieurs ou assimilés du
l’étalement en résultat interviendra à compter de 2007. Groupe Banque Populaire (régime FCR). L’engagement porte
autant sur les actifs que les retraités ;
Les contrats IFC des entités du Groupe sont essentiellement adossés
au support financier « Fonds Général » d’ABP Vie dont la répartition ■ régime des Présidents des Banques Populaires. Ce régime
sur les différents actifs est la suivante : 87 % sur les obligations et mis en place en 1986 bénéficie d’un provisionnement à
les TCN à taux fixe ou révisable, 10 % sur les OPCVM actions et compter de l’exercice 2006 pour un montant de 16 millions
diversifiés et 3 % sur l’immobilier. d’euros. L’engagement porte sur les actifs et retraités de cette
population.
➤ Les médailles du travail Tous confondus, ces engagements divers sont couverts partiellement
Les avantages potentiels liés aux médailles du travail portent, d’une par des actifs investis essentiellement en produits de taux (plus de
manière générale, sur 4 catégories de médailles (20 ans, 30 ans, 80 %).
35 ans et 40 ans), distribuées en fonction du nombre d’année
d’activités, toutes entreprises confondues. VIII.3.2 Détermination et comptabilisation de la
L’engagement du Groupe au titre des médailles de travail a été provision
chiffré, sur la base de ces avantages potentiels, selon une méthode La provision pour engagements sociaux comptabilisée au titre des
prospective, analogue à celle retenue pour les indemnités de fin de engagements sociaux au bilan correspond :
carrière.
■ à la valeur actuarielle des engagements de retraites et prestations
➤ Autres engagements assimilées relatifs au personnel en activité et retraité ;

Les autres engagements relatifs aux passifs sociaux por tent, ■ minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture
essentiellement, sur les éléments suivants : des engagements ;

■ régime mutuelle pour les retraités et les préretraités : la part ■ minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :
patronale à verser aux mutuelles par certaines sociétés incluses ■ des écarts d’expérience liés aux variables démographiques,
dans le périmètre du Groupe Banque Populaire, pour les retraités
et les préretraités, est assimilée, en norme IAS 19, comme un ■ des évolutions des hypothèses actuarielles : taux d’actualisation,
avantage post emploi dont l’engagement est provisionné dans les taux de sortie, taux de progression des salaires,
comptes consolidés du Groupe ; ■ des différences constatées entre le rendement réel et le
rendement attendu des plans d’actifs de couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

Indemnités Garantie
Compléments Indemnités de fin Médailles retraites cadre Régime de ressources des
bancaires de carrière du travail supérieur des Présidents directeurs généraux

Taux d’actualisation 4,04 % 3,72 % 3,65 % 3,96 % 4,00 % 4,03 %


Taux d’inflation 1,90 % 1,90 % 1,90 % 1,90 % 1,90 % 1,90 %
Taux de rendement des actifs 6,00 % 3,80 % /// /// /// ///
Durée résiduelle /// 12 ans 9 ans /// /// ///
Duration 16 ans /// /// 10 ans 13 ans 15 ans
Tables de mortalité TGH05/TGF05 TF0002 TF0002 TGH05/TGF05 TGH05/TGF05 TGH05/TGF05

Les taux de sortie pour les indemnités de fin de carrières et les En application de la méthode du « corridor » retenue par le
médailles du travail sont calculés par tranche d’âge et par catégorie Groupe, la fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est
professionnelle, avec moyenne sur trois ans, le taux étant de 0 % pour inférieure au plus haut de 10 % de la valeur des engagements ou
les plus de 55 ans. Les taux d’augmentation de salaires sont calculés des fonds externes n’est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce
par catégorie professionnelle et selon la méthode de la population « corridor » est amortie sur la durée moyenne des engagements
constante avec moyenne sur trois ans. concernés sur les exercices suivants. La méthode du « corridor »
n’est pas applicable aux autres avantages long terme comme les
médailles du travail.

228 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Le Groupe a opté pour l’imputation en réserves consolidées ■ au coût financier des engagements existant en début d’exercice
1er janvier 2004 des écarts actuariels non encore constatés, permise (charges) ;
par la norme IFRS 1.
■ au rendement attendu des placements en couverture venant en
Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et couverture des engagements ;
comptabilisés au cours de l’exercice correspondent donc :
■ à la fraction étalée du « corridor » pour les régimes concernés.
■ aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) ;
Le Groupe Banque Populaire recourt à des actuaires indépendants
■ aux droits liquidés sur la période (produits) ; pour la valorisation de ses principaux engagements comme le
complément de pension bancaire.

VIII.3.3 Synthèse des engagements et des provisions

2006
Compléments Indemnités Médailles
En millions d’euros de retraite de fin de carrière du travail Autres Total

Engagement IAS au 01/01/2006


Provisions comptabilisées 535 355 113 141 1 144
Écarts actuariels non enregistrés (1) 84 40 19 144
Changements de régime restant à étaler (42) (41)
Engagement total au 01/01/2006 619 354 113 161 1 247
Droits liquidés sur la période (26) 1 (8) (11) (43)
Droits acquis sur la période 12 6 4 22
Coût financier 30 9 3 1 42
Rendement brut attendu des actifs (13) (4) (17)
Variation des frais de gestion 0
Versement de la période au fonds (2) (3) (5)
Frais sur versements
Modification de régime comptabilisée sur la période 1 (5) (10) (14)
Écarts actuariels enregistrés sur la période 2 2 1 4
Autres éléments (7) 13 6
Variation enregistrée dans les « frais de personnel » (2) (12) 12 (5) (5)
Écart actuariel sur engagements (13) (7) (19)
Écart actuariel / rendement des actifs (3) (1) (4)
Autres écarts actuariels 4 22 26
Variation des écarts actuariels non enregistrés (1)
(12) (7)   22 3
Modification de régime intervenue dans la période (10) (13) (23)
Autres 4 1 5
Coût non encore comptabilisé (1)   (5)   (12) (17)
Variations de périmètre -Impact sur les Provisions (29) (144) (18) (23) (214)
Variations de périmètre -Impact sur les écarts actuariels (10) (19) (5) (35)
Variations de périmètre -Impact sur les modifications de régime 8 8
Variations de périmètre (3)
(39) (156) (18) (28) (241)
Provisions comptabilisées 494 223 95 113 925
Écarts actuariels non enregistrés (1) 60 12 37 108
Changements de régime restant à étaler (34) (12) (46)
Engagement total au 31/12/2006 554 200 95 138 987
(1) En application des dispositions de la norme IAS 19.
(2) S’agissant des variations de provisions pour passifs sociaux classées au passif du bilan, les dotations (charges) sont signées « + » et les reprises (produits) sont signées « - ».
(3) En 2006, les variations de périmètre comprennent principalement l’impact de la proportionnalisation des encours de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires,
partiellement compensé par l’entrée dans le périmètre des filiales apportées par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 229


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

2005
Compléments Indemnités Médailles
en millions d’euros de retraite de fin de carrière du travail Autres Total

Provisions comptabilisées 536 333 103 170 1 142


Ecarts actuariels non enregistrés (1)
38 15 3 56
Engagement total au 01/01/2005 574 348 103 173 1 199
Droits liquidés sur la période (21) (4) (7) (36) (68)
Droits acquis sur la période 17 5 11 34
Coût financier 35 14 3 3 55
Rendement brut attendu des actifs (12) (5) (17)
Variation des frais de gestion 1 1
Versement de la période au fonds (3) (3)
Frais sur versements
Modification de régime comptabilisée sur la période (2) (2)
Écarts actuariels enregistrés sur la période (1) 5 3
Autres éléments (3) 3 3 (4) (1)
Variation enregistrée dans les « frais de personnel » (2) (1) 22 10 (29) 2
Écart actuariel sur engagements 63 28 15 106
Écart actuariel/rendement des actifs (19) (2) (21)
Autres écarts actuariels 2 (1) 1 2
Variation des écarts actuariels non enregistrés (1)
46 25 16 87
Modification de régime intervenue dans la période (44) (44)
Coût non encore comptabilisé (1) (44) (44)
Provisions comptabilisées 535 355 113 141 1 144
Écarts actuariels non enregistrés (1)
84 40 19 144
Changements de régime restant à étaler (42) (42)
Engagement total au 31/12/2005 619 354 113 160 1 246
(1) En application des dispositions de la norme IAS 19.
(2) S’agissant des variations de provisions pour passifs sociaux classées au passif du bilan, les dotations (charges) sont signées « + » et les reprises (produits) sont
signées « - ».

230 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

VIII.4 Plans de paiement en actions la période d’acquisition des droits par contrepartie des capitaux
propres. Ce montant est révisé à chaque date d’arrêté et ajusté
dès lors que des informations subséquentes viennent modifier les
VIII.4.1 Plans d’options de souscription d’actions premières estimations de droits acquis. La charge est alors recalculée
Le Groupe Banque Populaire attribue à certains de ses salariés des et les ajustements affectent les étalements de l’exercice en cours et
options de soucriptions d’actions. Conformément aux dispositions des exercices suivants.
de la norme IFRS 2, les options attribuées après le 7 novembre 2002 Au sein du Groupe Banque Populaire, quatre plans sont concernés
et dont les droits ne sont pas acquis à la date d’arrêté, sont évaluées par l’application de la norme IFRS 2. Ces options portent sur des
à la juste valeur à la date d’attribution des salariés. titres Natixis et sont exerçables sur une fenêtre de trois ans à l’issue
La juste valeur des options est déterminée grâce au modèle de d’une période d’indisponibilité de quatre ans.
valorisation Black & Scholes, et étalée en charges de personnel sur

Montant
Caractéristiques du plan Nombre d’options (euros)
Date Date de départ Date d’expiration En circulation Prix
Année d’attribution d’exercice des options d’exercice des options Attribuées fin 2006 d’exercice
2002 20/11/2002 11/09/2006 09/09/2009 3 297 350 1 564 670 7,247
2003 19/11/2003 11/09/2007 09/09/2010 4 068 900 3 928 600 8,325
2004 17/11/2004 17/11/2008 16/11/2011 4 277 500 4 190 000 8,910
2005 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 5 000 000 4 962 000 11,924

La charge de l’exercice 2006, enregistrée en « frais de personnel », s’élève à 5 millions d’euros contre 5 millions d’euros en 2005. En 2006,
aucun plan n’a été attribué.

VIII.4.2 Options de souscriptions d’actions des 10 premiers attributaires


Durant l’exercice 2006, les options de souscriptions d’actions de Natixis levées par les 10 salariés non mandataires sociaux de la Banque
Fédérale des Banques Populaires dont le nombre d’options levées est le plus élevé, sont les suivantes :

Caractéristiques du plan
Prix
d’exercice
Plan Date de départ Date d’expiration Nombre
Options de souscription d’actions de Natixis numéro d’exercice des options des options (en euros) d’options
Options levées en 2006 Plan 2002 11/09/2006 09/09/2009 7,247 228 000

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 231


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

Note IX Informations sectorielles et géographiques

La norme IAS 14 prévoit la présentation d’une information sectorielle ■ les produits de financement : de la trésorerie (découverts, spots,
qui repose sur un découpage de l’entreprise par secteur d’activité et escompte commercial, lignes de crédit, garanties et cautions,
par secteur géographique, chacun d’eux étant soumis à des risques crédits documentaires), d’équipement, d’acquisition d’actif, de
et à des taux de rentabilité différents de ceux des autres secteurs. projets, du commerce international ;
Pour le Groupe Banque Populaire, le secteur d’activité constitue le
■ les produits de marchés de capitaux : taux, dérivés actions,
niveau primaire (note IX.1.1) et le secteur géographique le niveau
crédits, change, intermédiation boursière et arbitrage, matières
secondaire (note IX.1.2).
premières, et les montages de titrisation ;
L’information sectorielle et géographique porte sur des agrégats
■ les produits de flux et services : gestion des moyens de paiement,
financiers issus du bilan et du compte de résultat et rapprochés des
échanges de données informatisées, gestion des autorisations,
états financiers consolidés. L’information sectorielle est complétée
gestion des chèques, virements, cash management ;
de l’analyse, en note IX.1.3, du passage du résultat des entreprises
d’assurances et à leur traduction dans les comptes du Groupe ■ les activités de conseil : conception et mise en œuvre de
présentés au format bancaire. solutions financières innovantes pour des clients corporate et
institutionnels, conseil en fusion-acquisitions et en opérations
Afin d’appor ter une analyse per tinente et comparative de la
de haut de bilan.
performance des différents secteurs, les données relatives aux
informations sectorielles et géographiques sur le résultat sont ■ Gestion d’actifs
présentées sur des données proforma.
Les activités de gestion et de conception de produits de Natixis
ont été renforcées par l’apport des activités d’IAM Group. Celles-ci
sont assurées par une organisation fédérale d’entités autonomes
IX.1 Analyse sectorielle (sociétés de gestion spécialisées et structures spécialisées
pour la distribution) sous le contrôle d’une holding, qui assure
Le Groupe Banque Populaire est structuré en trois secteurs (ou la cohérence d’ensemble du modèle en prenant en charge les
niveaux) : fonctions de pilotage. Ces sociétés peuvent se concentrer sur
leur cœur de métier, la génération de performance, tout en
1er niveau : Les Banques Populaires agrégées
gardant la possibilité de développer une clientèle institutionnelle
Ce niveau regroupe l’ensemble des structures de banque de détail propre et en bénéficiant des autres fonctions support du pôle.
qui concourent au résultat de Natixis au travers des Certificats Nombre de celles-ci bénéficient d’une forte notoriété, telles que
Coopératifs d’Investissements (périmètre CCI ou BP agrégées CCI), Harris Associates, Loomis Sayles, IXIS AMG ou Natexis Asset
à savoir : les Banques Populaires (y compris les dividendes perçus de Management.
la Banque Fédérale des Banques Populaires), les caisses du Crédit
Ensemble, ces sociétés de gestion spécialisées permettent au
Maritime adossées aux Banques Populaires, les Sociétés de Caution
Groupe d’offrir une gamme complète d’expertises qui répondent
Mutuelle, les Sociétés par Action Simplifiée de portage de parts
à la demande de toutes les catégories de clients. L’organisation de
sociales et leurs filiales détentrices, les autres filiales propres des
la distribution autour de la plate-forme Advisors/Global Associates,
Banques Populaires détenues en direct et/ou portant des opérations
ainsi que des fonds de commerce développés historiquement par
réalisées en commun (SBE, FCC Critallys, FCC Amaren II).
les sociétés de gestion, notamment en direction des clientèles
2e niveau : La Banque de financement, d’investissement et de groupes, permet d’optimiser la couverture des différentes clientèles.
projet La distribution auprès des réseaux reste toutefois assurée en
France par les sociétés de gestion.
Ce niveau est représenté par Natixis, banque de financement,
d’investissement et de services détenu à parité par le Groupe Ce pôle bénéficie d’une présence forte aux États-Unis résultant
Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne. Il se décompose des apports d’Ixis Asset management Group.
en cinq pôles « métiers », outre la banque de détail, et un pôle
■ Capital investissement et gestion privée
« hors métiers » :
Ce pôle rassemble :
■ Banque de Financement et d’Investissement (BFI) :
■ les activités de capital investissement, développées à partir
Le pôle BFI rassemble les activités de financement et de marchés
d’une force commerciale propre tournée principalement vers
tournés vers les grandes clientèles (grandes entreprises, institutions
des petites et moyennes entreprises en général non cotées,
financières, collectivités territoriales, les banques de réseau des
consistent en des prises de participations dans des opérations
deux actionnaires de référence). Il associe l’expertise d’IXIS CIB
de capital développement (financements du haut de bilan de
sur les marchés de capitaux aux compétences de Natixis dans le
sociétés matures), capital transmission (opérations de Leverage
domaine des financements. Il dispose d’une force commerciale
Buy Out), de capital risque (sociétés jeunes et innovantes) et de
fortement intégrée qui a pour mission de promouvoir les produits
capital investissement international ;
Natixis et de développer la vente de tous produits auprès de cette
clientèle et notamment les produits du pôle qui regroupent : ■ les activités de gestion de fortune en France et au Luxembourg,
développées à partir de la clientèle des Banques Populaires

232 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

et complétées par celle de Natixis et récemment celle de la ■ Poste clients :


Compagnie 1818 et du Groupe Caisse d’Epargne recouvrent :
Ce pôle est constitué de Coface, Natexis Factor, et GCE Affacturage
le conseil, l’expertise et la gestion de patrimoine, ainsi que la
sous une Direction unique. Il regroupe les activités de gestion du
gestion financière d’OPCVM.
poste clients et offre à la clientèle des produits adaptés pour le
■ Services : gérer, le protéger et le financer. Avec l’apport de GCE Affacturage
qui a repris le fonds de commerce d’un département de la Caisse
Ce pôle rassemble les activités de service dans les domaines
d’Epargne et de prévoyance d’Ile de France dans l’affacturage des
suivants :
PME, Natixis renforce sa position sur ce métier et son expertise
■ Titres – Back offices de métiers titres : conservation (tenue de auprès des réseaux retail déjà à l’œuvre avec Natexis Factor :
comptes, sous-traitance back-office titres, contrôle dépositaire),
■ activités principales : assurance crédit, information et notation
gestion administrative et comptable des OPCVM, services aux
d’entreprise (solvabilité et marketing), gestion de créances
émetteurs, réception et transmission d’ordres, service bureau.
(de l’émission au recouvrement), affacturage, et gestion des
L’apport des activités de CACEIS et Gestitres contribuent à
procédures publiques pour le compte de l’État français ;
renforcer la position de Natixis sur ce métier ;
■ métier en développement : formation aux techniques du poste
■ Paiements – Mise à disposition d’outils et d’infrastructures :
clients.
monétique, émission et recouvrement des transfer ts
électroniques de masse, traitement des chèques ; En matière de distribution, le pôle dispose de son propre réseau de
distribution (dans soixante pays), élargi par le réseau Crédit Alliance
■ Assurances : l’offre commerciale couvre les produits et services
(quatre-vingt-onze pays), issu de Coface. Il utilise les réseaux des
d’épargne, de placement et d’assurance au travers de 2 activités :
Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, qui assurent une part
l’assurance (Vie individuelle, Vie collective, IARD, Prévoyance) ;
importante du flux d’affaires de l’activité d’affacturage en France
■ Ingénierie sociale (conception et commercialisation des produits, et offrent un potentiel de développement important pour les
gestion financière des FCPE, tenue de comptes salariés, gestion autres activités du pôle.
administrative et comptable des fonds) ;
■ Activités hors pôles :
■ Crédits à la consommation : la ligne de métiers de crédits à la
Les activités ne relevant pas des quatre pôles métiers sont
consommation regroupe au sein de Natixis, des activités larges
regroupées dans une rubrique « hors métiers » qui recouvre
sur la chaîne de valeur des prêts revolving (marketing, octroi,
principalement les directions fonctionnelles (Informatique,
gestion administrative, recouvrement amiable…) et des activités
Ressources humaines, Finances et Inspection générale)
de gestion administrative de prêts personnels. Ces activités sont
exercées au travers de NovaCrédit, qui porte et gère une partie 3e niveau : L’activité fédérale du Groupe et autres
des encours revolving des Banques Populaires, CEFI qui gère tous
Ce niveau regroupe d’une part les activités portées par la Banque
les crédits revolving des Caisses d’Epargne et assure la gestion
Fédérale des Banques Populaires, garante de l’unité et de la solidarité
de leurs prêts personnels ;
financière du Groupe de par sa fonction d’organe central et holding
■ Cautions et Garanties financière : cette ligne métier est de Natixis (à parité avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne),
entièrement appor tée par le Groupe Caisse d’Epargne et d’autre part les activités de banque de détail à l’international. Il
au travers du sous-groupe Natixis Garanties. Ces métiers intègre également les filiales informatiques communes des Banques
regroupent plusieurs services fournis aux clients principalement Populaires (i-BP), la société centrale du Crédit Maritime Mutuel,
par l’intermédiaire des réseaux de banque de détail : cautions et certaines écritures de consolidation dont, principalement, la
sur les crédits du marché de particuliers, de professionnels, et neutralisation des dividendes perçus par les Banques Populaires en
des promoteurs, garanties légales, cautions financières. provenance de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 233


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

IX.1.1 Analyse sectorielle du résultat (proforma)

Résultat proforma (au 31 décembre 2006) (1)

Banque de financement, d’investissement et de projet


Banques Banque de Capital Activité
Populaires Financement et Gestion Investissement Gestion du Autres fédérale Total
en millions d’euros agrégées d’Investissement d’actifs & Gestion Privée Services Poste Client activités Total et autres Groupe
Produit net bancaire 5 578 1 203 516 155 396 289 (44) 2 516 (11) 8 083
Évolution 2006/2005 6,1 % 27 % 23 % 63 % 10 % 7 % ns 25,0 % ns 11,0 %
Frais généraux et assimilés (3 531) (725) (383) (51) (265) (208) (85) (1 717) (86) (5 334)
Évolution 2006/2005 6,3 % 32 % 22 % 19 % 7 % 7 % ns 23,2 % ns 11,3 %
Résultat brut
d’exploitation 2 047 478 133 104 132 81 (129) 799 (96) 2 750
Évolution 2006/2005 5,7 % 20 % 23 % 99 % 16 % 7 % ns 29,3 % ns 10,5 %
Résultat courant
avant impôt 1 780 478 137 102 130 79 (9) 917 (104) 2 592
Évolution 2006/2005 9,8 % 28 % 24 % 93 % 17 % 7 % ns 25,8 % ns 14,2 %

(1) L e résultat de chaque secteur rassemble les produits et charges d’exploitation qui lui sont directement liés y compris les transactions réalisées avec d’autres secteurs
du Groupe. Les données sont conformes à celles publiées à l’occasion de la publication des comptes du 15 mars 2007 et publiées dans le rapport de gestion
du Groupe.

234 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

IX.1.2 Analyse sectorielle du bilan

Actif (au 31 décembre 2006)

Banque de financement, d’investissement et de projet


Capital
Banques Banque de Investissement Gestion Activité
Populaires Financement et Gestion & Gestion du Poste Autres fédérale Non Total
en millions d’euros agrégées d’Investissement d’actifs Privée Services Client activités (2) Total et autres ventilés (1) Groupe
Actifs à la juste valeur
par le résultat 9 232 56 999 224 418 3 208 56 283 61 189 7 (827) 69 601
Actifs financiers
disponibles à la vente 15 068 2 230 18 214 5 996 352 1 956 10 766 (1 168) (3 075) 21 590
Prêts et créances sur
établissements de crédit 14 859 45 428 72 374 1 221 5 (7 514) 39 586 17 133 (23 087) 48 491
Prêts et créances sur la
clientèle 109 264 28 622 1 190 1 371 1 662 272 32 118 851 (329) 141 904
Actifs financiers détenus
jusqu’à l’échéance 0 0 0 0 2 428 39 (43) 2 424 0 (53) 2 370
Écart d’acquisition (0) 29 477 9 162 159 1 008 1 844 (0) 0 1 844
Autres actifs 11 566 4 343 (275) (155) 632 181 2 839 7 566 456 (80) 19 506
Total actif 159 988 137 651 517 1 050 15 019 2 455 (1 199) 155 492 17 278 (27 451) 305 307
(1) L e solde et les transactions intragroupe entre les secteurs (IAS 14 – § 24) et les actifs non sectoriels (certaines écritures de consolidation non ventilables par secteur,
principalement les actifs d’impôts différés) ne sont pas ventilés par secteur.
(2) Les transactions intragroupe entre les pôles du secteur Banque de financement, d’investissement et de projets sont rassemblées dans les autres activités.

Passif (au 31 décembre 2006)

Banque de financement, d’investissement et de projet


Capital
Banques Banque de Investissement Gestion Activité
Populaires Financement et Gestion & Gestion du Poste Autres fédérale Non Total
en millions d’euros agrégées d’Investissement d’actifs Privée Services Client activités (2) Total et autres ventilés (1) Groupe
Passifs financiers à la
juste valeur par résultat 3 904 46 299 0 1 40 0 (294) 46 046 7 (146) 49 812
Dettes envers les
établissements de crédit 23 246 52 637 25 271 921 330 (5 309) 48 876 15 325 (21 686) 65 760
Dettes envers la
clientèle 85 426 13 532 0 264 1 509 434 1 371 17 111 580 (290) 102 827
Dettes représentées par
un titre 16 458 18 258 0 42 0 277 109 18 686 947 (2 942) 33 148
Prov. techniques des
contrats d’assurance 3 748 2 0 0 10 283 341 34 10 661 0 0 14 408
Dettes subordonnées 2 158 2 234 0 3 183 9 588 3 018 2 975 (2 517) 5 634
Autres passifs 25 048 4 958 413 406 1 890 392 3 035 11 095 (2 556) 131 33 718
Total passif 159 988 137 922 438 987 14 826 1 783 (465) 155 492 17 278 (27 451) 305 307
(1) Lesolde et les transactions intragroupes entre les secteurs (IAS 14 – § 24) et les passifs non sectoriels (capitaux propres totaux et certaines écritures de consolidation
non ventilables par secteur, principalement les passifs d’impôts différés) ne sont pas ventilés par secteur.
(2) Les transactions intragroupe entre les pôles du secteur Banque de financement, d’investissement et de projets sont rassemblées dans les autres activités.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 235


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

IX.2 Analyse géographique


Principalement basé sur le réseau national, au travers de l’implantation des Banques Populaires, Natixis exerce également une forte activité à
l’international au travers des 715 implantations de Natixis (dont Coface) à l’international.
Quatre secteurs ont été retenus dans le cadre de l’analyse de la ventilation de l’activité du Groupe par zones géographiques :
■ France ;
■ autres pays de l’Union Européenne ;
■ Amérique du Nord (Canada, États-Unis) ;
■ autres pays de l’OCDE.
L’affectation à une zone géographique est effectuée pour chaque entité juridique, sur la base de son pays d’implantation

IX.2.1 Analyse géographique du résultat (proforma)

Compte de résultat proforma (au 31 décembre 2006)

en millions d’euros France Autres pays UE Amérique du Nord Autres pays OCDE Non ventilés (1) Total

Produit net bancaire 7 225 432 319 9 97 8 083


Frais généraux (4 827) (245) (207) (6) (49) (5 333)
Résultat brut d’exploitation 2 398 188 112 3 48 2 750
Coût du risque (394) 74 18 0 (7) (308)
Résultat net d’exploitation 2 004 262 131 3 42 2 442
Quote-part dans le résultat des entreprises
mises en équivalence 144 2 1 0 0 148
Gains ou pertes nets sur autres actifs 2 0 1 (0) 0 3
Variations des écarts d’acquisition 0 (0) (1) (0) 0 (1)
Résultat avant impôt 2 150 264 132 3 42 2 592
Impôts sur les bénéfices (699) (81) (46) (1) (14) (841)
Résultat net 1 451 183 86 2 28 1 751
Intérêts minoritaires (42) 1 (5) (0) (5) (51)
Résultat net de l’exercice –
part Groupe 1 409 184 81 2 23 1 700
(1) L e solde et les transactions intragroupes entre les zones géographiques (IAS 14 – § 24) et les pays ne faisant pas partie des quatre zones géographiques
définies, ne sont pas ventilés par secteur géographique.

236 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

IX.2.2 - Analyse géographique du bilan

Actif (au 31 décembre 2006)

en millions d’euros France Autres pays UE Amérique du Nord Autres pays OCDE Non ventilés (1) Total

Actifs à la juste valeur par le résultat 33 948 11 977 22 796 828 52 69 601
Actifs financiers disponibles à la vente 19 099 1 388 1 143 33 (74) 21 590
Prêts et créances sur établissements de
crédits 32 737 8 657 17 713 428 (11 044) 48 491
Prêts et créances sur la clientèle 125 153 7 994 8 269 185 303 141 904
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 2 342 28 (0) (0) 0 2 370
Écart d’acquisition 500 188 1 156 0 0 1 844
Autres actifs 15 304 1 694 252 68 2 189 19 506
Total actif 229 084 31 926 51 329 1 542 (8 574) 305 307
(1) L e solde et les transactions intragroupes entre les zones géographiques (IAS 14 – § 24) et les pays ne faisant pas partie des quatre zones géographiques définies,
ne sont pas ventilés par secteur géographique.

Passif (au 31 décembre 2006)

en millions d’euros France Autres pays UE Amérique du Nord Autres pays OCDE Non ventilés (1) Total

Passifs financiers à la juste valeur par résultat 19 769 10 326 17 847 726 1 144 49 812
Dettes envers les établissements de crédit 48 655 13 080 14 881 540 (11 395) 65 760
Dettes envers la clientèle 90 275 5 253 6 430 153 715 102 827
Dettes représentées par un titre 23 083 688 8 935 43 399 33 148
Provisions techniques des contrats
d’assurance 13 850 533 22 5 (1) 14 408
Dettes subordonnées 4 913 250 657 15 (201) 5 634
Autres passifs 28 539 1 797 2 557 61 764 33 718
Total passif 229 084 31 926 51 329 1 542 (8 574) 305 307
(1) L e solde et les transactions intragroupes entre les zones géographiques (IAS 14 – § 24) et les pays ne faisant pas partie des quatre zones géographiques définies
ne sont pas ventilés par secteur géographique.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 237


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

IX.3 Analyse du résultat des activités Produit Net Bancaire, les éléments d’assurance présentant une nature
d’assurance (proforma) bancaire (intérêts et commissions principalement) ont été reclassés
dans ces postes par homogénéisation avec les comptes bancaires
Le tableau ci-dessous permet d’opérer un passage entre les présentés. Les provisions techniques et les charges de sinistres sont
comptes individuels (ou sous consolidés pour le groupe Coface) des affectées en diminution du PNB et non en coût du risque.
entreprises d’assurance et la traduction de ces comptes individuels Au bilan, les reclassements sont peu significatifs ; l’essentiel des postes
(ou sous-consolidés pour le groupe Coface) dans les comptes spécifiques du bilan des entreprises d’assurance est présenté au poste
présentés au format bancaire ainsi que la contribution consolidée « placements des entreprises d’assurance » à l’actif et « provisions
des sociétés d’assurance au format bancaire. techniques des entreprises d’assurance » au passif. Les créances et
Les principaux reclassements concernent la différence de dettes rattachées, présentées en comptes de régularisation dans le
comptabilisation des frais généraux, imputés par destination selon le format assurance ont été reclassées sur les mêmes lignes que le
format assurances et par natures selon le format bancaire. Au niveau du principal, conformément à la présentation bancaire.

31/12/2006

Présentation Présentation bancaire


de Frais Autres Intérêts Résultat
en millions d’euros l’assurance PNB généraux RBE éléments minoritaires net
Données individuelles ou sous consolidées (*)
Primes 2 285 2 285 0 2 285 2 285
Produits des placements 711 712 (1) 711 711
Ajustements ACAV (plus-values) 139 139 0 139 139
Autres produits techniques 4 4 0 4 4
Charges de sinistres (1 020) (1 017) (3) (1 020) (1 020)
Charges de provisions techniques (1 206) (1 206) 0 (1 206) (1 206)
Participations au résultat (364) (364) 0 (364) (364)
Frais d’acquisition et d’administration (257) (127) (129) (257) (257)
Charges des placements (179) (178) (1) (179) (179)
Ajustements ACAV (moins-values) (9) (9) 0 (9) (9)
Autres charges techniques 6 32 (26) 6 6
Produits des placements transférés (2) (2) 0 (2) (2)
Résultat technique 106 267 (161) 106 0 0 106
Produits des placements alloués 2 2 0 2 2
Autres produits non techniques 97 95 2 97 97
Autres charges non techniques (67) (3) (64) (67) (67)
Coût du risque (3) 0 0 0 (3) (3)
Résultat des sociétés en équivalence 4 2 0 2 4 6
Résultat exceptionnel 0 0 0 0
Participation des salariés (1) 0 (1) (1) (1)
Impôt sur les bénéfices (52) 0 0 0 (52) (52)
Amortissements des écarts d’acquisition 0 0 0 0 0
Intérêts minoritaires 0 0 0 0 (1) (1)
Résultat 86 363 (224) 140 (52) (0) 86
Retraitements de consolidation (9) (28) 11 (17) 8 (2) (9)
Contribution des sociétés
d’assurance au Groupe 78 335 (212) 123 (45) (2) 78
* Sous-groupe Coface.

Le produit net bancaire de l’activité d’assurance est, dans le référentiel IFRS, ventilé dans les différents soldes intermédiaires du format bancaire :

Marge d’intérêt 331


Commissions nettes (126)
Gains ou pertes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (199)
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 63
Produits et charges des autres activités 266
Produit net bancaire 335

238 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Note X Engagements

X.1 Engagements de garantie Dans le Groupe Natixis, l’ensemble des garanties financières émises
sont rémunérées à des conditions de marché.
Les engagements de garantie non financières donnés (ou reçus)
Ultérieurement, les garanties financières sont évaluées suivant le
correspondent à des contrats intégrant une obligation (ou un droit)
montant le plus élevé constaté entre :
de livrer (ou de recevoir) des actifs non financiers si un défaut du
débiteur intervient. ■ le montant initialement comptabilisé moins, le cas échéant, le
montant comptabilisé des amortissements enregistrés selon les
Une garantie financière non qualifiée de dérivé est un contrat
principes de la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».
qui exige de l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiques
Ces amortissements correspondent à l’étalement prorata temporis
pour rembourser l’entreprise garantie suite aux pertes qu’elle a
des commissions perçues sur la période de garantie ; et
effectivement subies en raison de la défaillance d’un débiteur de
payer les échéances contractuelles dues. L’exercice de ces droits est ■ la valeur déterminée suivant IAS 37 « provisions, passifs, et actifs
subordonné à la réalisation d’un événement futur incertain. éventuels » qui est le montant que l’entité paierait rationnellement
pour éteindre l’obligation ou pour la transférer à un tiers.
Conformément au paragraphe 43 de l’amendement aux normes
IAS 39 et IFRS 4 (publié par l’IASB en août 2005 et adopté par L’ensemble des garanties financières émises par les filiales d’assurance
l’Union européenne), les garanties financières données sont évaluées qui répondent également à la définition d’un contrat d’assurance ont
à leur juste valeur majorée éventuellement des coûts de transaction été traitées suivant les dispositions de la norme IFRS 4 « Contrats
directement imputables à l’émission des garanties. Pour des contrats d’assurance », comme le permet le paragraphe AG64 (a) de
indépendants conclus à des conditions de marché, la juste valeur l’amendement.
à l’initiation est égale en principe au montant de la ou des primes
effectivement reçues.

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros proforma
Engagements de garantie donnés
Aux établissements de crédit : 1 901 4 124 2 755 2 043
Confirmation d’ouverture de crédits documentaires 494 535 1 401 981
Autres garanties 1 406 3 589 1 354 1 062
À la clientèle : 63 644 25 869 24 179 20 891
Cautions immobilières 1 089 848 1 289 1 127
Cautions administratives et fiscales 1 214 1 115 1 770 1 831
Autres cautions et avals donnés 48 575 13 281 8 077 6 929
Autres garanties 12 766 10 625 13 043 11 004
Total des engagements de garantie donnés 65 545 29 992 26 934 22 933
Engagements de garantie reçus
d’établissements de crédit 7 129 5 805 6 440 7 630

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 239


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

X.2 Engagements de financement ■ ceux qui vont se déboucler par un prêt en dessous des conditions
de marché.
Conformément à la norme IAS 39 (paragraphe 2), les engagements
Les engagements de financement donnent lieu dans le Groupe
de financement exclus du périmètre IAS 39 sont comptabilisés selon
Banque Populaire à des crédits accordés aux conditions de marché.
la norme IAS 37 « provisions, actifs et passifs éventuels ».
Les autres engagements de financement relèvent de la
Les engagements de financement entrant dans le
norme IAS 37 :
périmètre d’IAS 39 sont les suivants :
Ces engagements de financement constituent des passifs éventuels
■ engagements qualifiés de passifs financiers à la juste valeur par
et sont enregistrés conformément aux dispositions de la norme
résultat. Une entité qui a une pratique de revente ou de titrisation
IAS 37. À l’initiation, ils ne font pas l’objet d’un enregistrement au
des crédits juste après leur émission les assujettit à IAS 39, dès la
bilan. Une provision pour risques et charges, au passif du bilan, est
phase d’engagement ;
comptabilisée par la suite en cas de probabilité de défaillance de la
■ ceux qui font l’objet d’un règlement net (c’est-à-dire d’une cession) ; contrepartie sur la période d’engagement.

La valeur nominale des engagements de financement relevant de la norme IAS 37 s’élève à :

31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005


en millions d’euros Proforma

Engagements de financement donnés


Aux établissements de crédit 1 134 2 343 3 335 2 681
À la clientèle : 31 594 29 455 41 173 32 078
Ouverture de crédits documentaires 979 950 2 225 1 156
Autres ouvertures de crédits confirmés 27 842 25 759 37 468 28 581
Autres engagements 2 774 2 746 1 480 2 341
Total des engagements de financement donnés 32 728 31 798 44 507 34 760
Engagements de financement reçus
d’établissements de crédit 8 719 5 400 6 998 5 514
de la clientèle 0 0 0 0
Engagements de financement reçus 8 719 5 400 6 998 5 514

X.3 Autres engagements l’apport, un maximum cumulé de 55 % des actions d’apport entre
trois années et sept années après la réalisation de l’apport.

Acquisition de Natexis Bleichroeder Inc. Arnhold & Bleichroeder Holdings et la Banque Fédérale des Banques
Populaires ont par ailleurs signé un contrat dit de garantie (« Value
La Banque Fédérale des Banques Populaires a conclu, au cours de Protection Agreement »), stipulant qu’en cas de transfert d’actions
l’exercice 2002, un engagement de garantie portant sur les titres dans le cadre du contingent de 55 % défini ci-dessus, à un cours
émis par Natixis lors de l’acquisition de Natexis Bleichroeder Inc. inférieur à la valeur initiale des apports, soit 75,56 euros, il sera
en décembre 2002. remis, à titre gratuit, aux actionnaires d’Arnhold & Bleichroeder
Le 6 décembre 2002, Natexis Banques Populaires a réalisé une Holdings, des actions supplémentaires Natixis, actions détenues
augmentation de capital par l’émission de 1 401 082 actions et fournies par la Banque Fédérale des Banques Populaires. Cette
nouvelles réservées aux actionnaires de Natexis Bleichroeder Inc. garantie ne s’exerce que dans le cas où les actionnaires d’Arnhold
(ex Arnhold & Bleichroeder), soit 3 % du capital, en contrepartie de & Bleichroeder Holdings auraient refusé l’offre de rachat des titres
l’apport de cette société à Natexis Banques Populaires. Natixis au cours préalablement proposé, par la Banque Fédérale des
Banques Populaires. Dans ce cas, la cession des titres Natixis à un
Dans le cadre de cet apport, Arnhold & Bleichroeder Holdings, tiers ne peut se conclure à un cours inférieur au cours offert par la
l’apporteur de Natexis Bleichroeder Inc., s’est engagé à conserver Banque Fédérale des Banques Populaires.
au minimum 45 % des titres émis en rémunération de son apport
pendant une période de cinq ans minimum. Les autres actions (55 %)
Opération Natixis
pourront être cédées progressivement, sur une durée totale de sept
ans, dans le cadre de « fenêtres » et « paliers » prédéterminés : Dans le cadre du rapprochement entre Natexis Banques Populaires
un maximum de 10 % des actions d’apport entre six mois et une et IXIS CIB, la Banque Fédérale des Banques Populaires a accepté de
année après réalisation de l’apport, un maximum cumulé de 35 % contre-garantir à hauteur de 50 %, au bénéfice de la Caisse Nationale
des actions d’apport entre une année et deux années après la des Caisses d’Epargne (CNCE), les opérations conclues par IXIS CIB
réalisation de l’apport, un maximum cumulé de 45 % des actions à compter du 17 novembre 2006 et garanties par la CNCE.
d’apport entre deux années et trois années après la réalisation de

240 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

Note XI Parties liées

Les parties liées au Groupe Banque Populaire sont les sociétés consolidées (indépendamment de leur mode de consolidation) ainsi que ses
principaux dirigeants que sont les mandataires sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central du Groupe Banque
Populaire.

XI.1 Rémunérations des mandataires sociaux

XI.1.1 Rémunérations et avantages en nature, prêts et garanties


La rémunération globale brute des mandataires sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires comprend :
■ une partie fixe
■ une partie variable.

Le montant de la rémunération fixe de M. Dupont est resté inchangé depuis 2000 et celui de M. Goudard depuis 2003.
Pour 2006, ils sont de :

2006
Au titre des sociétés
Au titre de la BFBP contrôlées par la BFBP
en euros Fixe Variable Fixe Variable Rémunération totale
M. Philippe Dupont 224 427 200 000 263 000 200 000 887 427
M. Michel Goudard 290 000 340 000 - - 630 000
M. Bruno Mettling (1)
290 510 330 000 - - 620 510
(1) M. Mettling est Directeur général délégué et mandataire social depuis le 1er juillet 2006.

Les indemnités de fonction et avantages en nature des mandataires et versée en 2006 s’est élevée à 209 934 euros, dont 11 024 euros
sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, correspondent de jetons de présence versés à M. Dupont.
au logement et à la voiture de fonction dont bénéficie M. Dupont.
Par ailleurs, les mandataires sociaux de la Banque Fédérale des
En outre, M. Dupont perçoit une indemnité forfaitaire liée à ses
Banques Populaires bénéficient de jetons de présence au titre
fonctions de Président-Directeur général. MM. Goudard et Mettling
de leurs mandats aux conseils d’administration, aux conseils de
disposent d’une voiture de fonction et perçoivent une indemnité
surveillance et aux conseils spécialisés de sociétés contrôlées par
de logement.
la Banque Fédérale des Banques Populaires. Le montant versé au
Au titre des sociétés contrôlées par la Banque Fédérale des Banques titre de l’année 2006 est de 236 620 euros, dont 11 285 euros de
Populaires, M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling ne bénéficient jetons de présence versés à M. Dupont.
d’aucune indemnité de fonction ou d’avantages en nature.
En outre :
Au titre de la Banque Fédérale des Banques Populaires, les
■ M. Goudard, en qualité de censeur au conseil d’administration
indemnités de fonction et avantages en nature (base fiscale), sont
de Natexis Banques Populaires jusqu’au 17 novembre 2006, puis,
de 62 856 euros pour M. Dupont, 46 363 euros pour M. Goudard
en qualité de membre du Comité d’audit de Natixis, a perçu, au
et 45 931 euros pour M. Mettling.
titre de l’année 2006, des jetons de présence pour un montant
Il n’existe aucun prêt ou garantie consentis à des administrateurs de 16 285 euros ;
ou aux mandataires sociaux.
■ M. Mettling, en qualité de membre du conseil de surveillance
et du Comité des Rémunérations de Natixis, a perçu, au titre
XI.1.2 Jetons de présence de l’année 2006, des jetons de présence pour un montant de
La Banque Fédérale des Banques Populaires accorde, sous forme 20 000 euros.
de jetons de présence, une rémunération aux membres de son
conseil d’administration, qui ne comprend qu’une part variable liée XI.1.3 Avantages postérieurs à l’emploi
à la présence effective des membres aux conseils d’administration
M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling, bénéficient, au titre des
et aux conseils spécialisés du conseil d’administration.
avantages postérieurs à l’emploi, du régime général de retraite de
Au titre de leurs mandats dans la Banque Fédérale des Banques la Sécurité sociale et des régimes complémentaires de l’ARRCO et
Populaires, la somme des jetons de présence au titre de l’année 2005 l’AGIRC. Par ailleurs, en tant que mandataires sociaux, M. Dupont

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 241


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

et M. Goudard bénéficient des deux régimes complémentaires par année de service dans le Groupe, et éventuellement 1/12 de la
suivants : même rémunération par année d’exercice de la fonction de directeur
général. Le montant maximum de l’indemnité est limité à 42/12 de
➤ Indemnités de retraite la rémunération annuelle.
M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling bénéficient du régime collectif Le départ en retraite ou en préretraite donne lieu au paiement
de retraite complémentaire dont relèvent l’ensemble des Directeurs d’une indemnité égale à 1/40 de la rémunération annuelle par année
généraux du Groupe Banque Populaire dans le cadre des dispositions de service dans le Groupe Banque Populaire, plafonnée à 40/40 de
du statut attaché à cette catégorie. cette rémunération.
À ce titre, le montant cumulé de l’ensemble des pensions de
retraite versées au dirigeant ne peut excéder 60 % des revenus de XI.1.4 Options de souscription ou d’achat
la période d’activité, ces derniers étant limités à un plafond maximum d’actions consenties à chaque mandataire
de 335 000 euros. Cette garantie a été ramenée, pour les cadres social et options levées par ces derniers
dirigeants nommés après le 1er juillet 2004, à 50 %. Il n’existe pas à ce jour de plans d’options de souscription ou d’achat
Il est précisé que ce régime a été institué avant le 1er mai 2005, soit d’actions Banque Fédérale des Banques Populaires.
avant l’entrée en vigueur de la loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005. En revanche, il existe un plan d’options de souscription d’actions
Ce régime s’applique à M. Dupont à la fois au titre de ses fonctions Natixis dont ils sont bénéficiaires au titre du mandat qu’ils exercent
exercées à la Banque Fédérale des Banques Populaires et au titre dans la Banque Fédérale des Banques Populaires et du mandat qu’ils
de celles exercées chez Natixis. exercent dans les sociétés contrôlées par la Banque Fédérale des
Banques Populaires.
➤ Indemnités de cessation d’activité À la création de Natixis, sur décision de l’Assemblée générale
En cas de cessation anticipée de fonction d’un mandataire social extraordinaire de Natixis du 17 novembre 2006, le nominal des
(sauf cas de faute grave), il est prévu, au niveau du Groupe Banque actions a été divisé par dix, le nombre d’options attribuées, a été
Populaire, le versement d’une indemnité égale à une année de consécutivement, multiplié par dix à cette même date.
rémunération, à laquelle s’ajoute 1/12 de la rémunération annuelle

Les options attribuées aux mandataires sociaux en vie à fin 2006 sont les suivantes :

2006

Nombre
Caractéristiques du plan d’options attribuées
Options de souscription Au titre
d’actions de Natexis Au titre du mandat
Banques Populaires Prix du dans les Nombre
consentie aux Date de départ Date d’exercice mandat sociétés Nombre d’options
mandataires sociaux d’exercice des d’expiration dans la contrôlées d’options en vie à
de la BFBP Plan numéro options des options (en euros) BFBP par la BFBP exercées (1) fin 2005
M. Philippe Dupont N°10–CA 20/11/2002 10/09/2006 09/09/2009 7,25 55 000 55 000 - 110 000
  N°11–CA 10/09/2003 10/09/2007 09/09/2010 8,33 60 000 60 000 - 120 000
  N°12–CA 17/11/2004 17/11/2008 16/11/2011 8,91 60 000 65 000 - 125 000
  N°13–CA 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 11,92 70 000 70 000 - 140 000
M. Michel Goudard N°10–CA 20/11/2002 11/09/2006 11/09/2009 7,25 42 000 - - 42 000
  N°11–CA 10/09/2003 10/09/2007 10/09/2010 8,33 42 000 - - 42 000
  N°12–CA 17/11/2004 17/11/2008 17/11/2011 8,91 50 000 - - 50 000
  N°13–CA 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 11,92 60 000 - - 60 000
M. Bruno Mettling (1)
N°13–CA 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 11,92 50 000 - - 50 000
(1) M. Mettling est Directeur général délégué et mandataire social depuis le 1  juillet 2006.
er

242 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Notes et annexes consolidées

XI.2  Informations relatives aux sociétés consolidées

XI.2.1 Transactions avec les sociétés consolidées


La liste des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation figure en note IV.2.
Les transactions avec les sociétés consolidées par intégration globale sont éliminées en consolidation, les transactions avec d’autres sociétés
liées non consolidées sont détaillées ci-après dans la colonne « autres ». Il s’agit des opérations effectuées avec la Caisse Nationale des Caisses
d’Epargne.
Les transactions avec les coentreprises consolidées par intégration proportionnelle sont éliminées à hauteur de la fraction représentative de
ses intérêts dans les éléments d’actif et de passif de l’entreprise consolidée. La partie non éliminée est présentée dans les tableaux ci-dessous.
Les transactions avec les coentreprises consolidées correspondent aux transactions effectuées avec le Groupe Natixis.
Les transactions avec les entreprises associées consolidées par mise en équivalence ne sont pas neutralisées. Elles correspondent quant à elles
essentiellement aux transactions effectuées avec les Caisses d’Epargne.

XI.2.1.1 Transactions au bilan

Transactions impactant au 31/12/2006 les postes d’actif

Entreprises
en millions d’euros Coentreprises associées Autres

Actifs à la juste valeur par le résultat 744 80 656


Actifs financiers disponibles à la vente 732 1 594 148
Prêts et créances sur établissements de crédit 42 525 1 102 1 294
Prêts et créances sur la clientèle 4 610 0 0
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 83 0 1
Écart d’acquisition 0 0 0
Autres Actifs 915 6 764
Total actif 49 607 2 782 2 863

Transactions impactant au 31 décembre 2006 les postes de passif

Entreprises
en millions d’euros Coentreprises associées Autres

Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 090 381 865


Dettes envers les établissements de crédit 43 498 605 4 929
Dettes envers la clientèle 2 167 0 2
Dettes représentées par un titre 1 096 0 44
Prov. techniques des contrats d’assurance 41 0 0
Dettes subordonnées 1 004 0 28
Autres Passifs 0 38 39
Total passif 48 897 1 025 5 908

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 243


5 Éléments financiers 2006
Notes et annexes consolidées

XI.2.1.2 Transaction au résultat (proforma)

Transactions impactant au 31 décembre 2006 le RBE

en millions d’euros Coentreprises Entreprises associées Autres

Produit net bancaire 176 0 (254)


Frais généraux (176) 0 (9)
Résultat brut d’exploitation (RBE) 0 0 (264)

XI.2.2 Résultat des coentreprises et des entreprises associées (proforma)


Les résultats nets au 31 décembre 2006 des coentreprises et des entreprises associées avant prise en compte de la fraction de détention du
Groupe (100 %) et après prise en compte de cette fraction (Quote part Groupe) sont les suivants :

2006
en millions d’euros Coentreprises Entreprises associées
Quote-part Quote-part
100 % Groupe 100 % Groupe
Résultat net (1) 1 697 488 1 748 142
(1) L e résultat net au 31 décembre 2006 des coentreprises est constitué principalement du résultat net des entités du Groupe Natixis, celui des entreprises associées
l’est essentiellement du résultat net des Caisses d’Epargne (+ 1 542 millions d’euros dans le résultat net à 100 % et + 123 millions d’euros dans le résultat net
Part du Groupe).

2005
en millions d’euros Coentreprises Entreprises associées
Quote-part Quote-part
100 % Groupe 100 % Groupe
Résultat net 4 2 36 9

244 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments financiers 2006
5
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

" Rapport des commissaires aux comptes


sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2006

Groupe Banque Populaire


Siège social : 5, rue Leblanc – 75511 Paris cedex 15

Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires des 23 juin
2004 et 6 décembre 2006, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le
31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires. Il nous appartient, sur la
base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés


Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit
consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier
les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes
et entités comprises dans la consolidation.

II. Justification des appréciations


En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre
connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables effectuées dans le cadre de l’activité bancaire


■ Comme indiqué dans les notes II et V de l’annexe, votre Groupe constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses
activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif au suivi des risques de crédit, aux méthodologies
de provisionnement, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et collectives.
■ Votre Groupe utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas traités sur des marchés actifs
et l’appréciation de la pertinence de la qualification des opérations de couverture (notamment les actifs et passifs financiers en valeur
de marché par résultat, les actifs disponibles à la vente, ou les instruments financiers comptabilisés au coût amorti dont la juste valeur est
présentée en annexe – notes II et V). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la vérification des modèles et à la détermination
des paramètres utilisés.
■ Votre Groupe constitue, comme indiqué en notes II et V de l’annexe, une provision pour couvrir le risque de déséquilibre des contrats
épargne-logement. Les modalités de calcul de cette provision ont été établies en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le
communiqué du CNC du 12 décembre 2005. Nous avons mis en œuvre des tests pour vérifier par sondage l’application de ces modalités.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 245


5 Éléments financiers 2006
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Autres estimations comptables


Le Groupe constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (note VIII.3 de l’annexe). Nous avons examiné les méthodologies
d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres retenus.
Le Groupe procède à une actualisation de l’évaluation des actifs incorporels et des écarts d’acquisition figurant à son bilan consolidé (note V.10
de l’annexe). Nous avons pris connaissance de ses conclusions et nous sommes assurés de leur prise en compte pour l’établissement du bilan
consolidé.
Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont
donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique


Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations
données dans le rapport de gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les
comptes consolidés.

Paris-La Défense et Paris, le 18 avril 2007

Salustro Reydel
Membre de KPMG International Constantin Associés
Michel Savioz Brigitte Drême
Associé Associé

246 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


SOMMAIRE
6

Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne


Rapport du
Président sur les
procédures de Organisation générale 248

contrôle interne L’organisation du contrôle interne à l’échelon


des entités consolidées 248
L’organisation du contrôle interne à l’échelon fédéral 249

Les procédures de suivi et de contrôle


des risques 251
Organisation de la gestion des risques 251
Les risques de marché 253
Perspectives 2007 relatives au contrôle des risques
(crédit – marchés – opérationnels) 255
Impact de la création de Natixis sur le dispositif de contrôle
interne du Groupe Banque Populaire 258

Les procédures de contrôle interne


relatives à l’information financière
et comptable 260
Processus d’établissement des comptes consolidés 260
Établissement des comptes consolidés du Groupe Banque
Populaire aux normes IFRS 260
Processus de contrôle 261
Rôle de l’organe délibérant 262
Perspectives 262

Rapport des commissaires aux comptes


sur le rapport du Président sur les
procédures de contrôle interne 264

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 247


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Organisation générale

Ce rapport fait partie intégrante du rapport complet du Président sur les conditions de
préparation et d’organisation des travaux du conseil et sur les procédures de contrôle
interne.

" Organisation générale


Le système de contrôle interne du Groupe Banque Populaire est mis Ces Chartes se sont traduites par la mise en place au 1er janvier 2006
en œuvre conformément à la réglementation bancaire et financière d’une nouvelle organisation qui s’articule autour de filières distinctes :
et aux principes de gouvernance du Groupe Banque Populaire.
■ le contrôle permanent des risques (opérationnels, crédits,
La réglementation bancaire et financière prévoit des dispositifs
financiers) ;
généraux d’organisation, notamment dans le cadre de l’application
du règlement CRBF 97-02, ainsi qu’un dispositif de contrôle externe ■ le contrôle permanent des risques de non-conformité ;
spécifique assuré par la Commission Bancaire et l’Autorité des
■ le contrôle périodique.
Marchés Financiers (AMF).
Ces Chartes sont complétées par des référentiels, de manière à
Les principes régissant le système de contrôle interne ont été
assurer par famille de risques – financiers, opérationnels et de non-
définis par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des
conformité – un niveau de maîtrise adapté et homogène au sein du
Banques Populaires et consignés dans une charte de gouvernance,
Groupe Banque Populaire.
ainsi qu’une charte du système de contrôle interne. L’évolution du
règlement sur le contrôle interne, parue le 31 mars 2005, a entraîné La mise en place des nouvelles normes prudentielles (ratio Bâle II),
une réorganisation du dispositif mis en œuvre dans les établissements coordonnée au niveau du Groupe Banque Populaire, a permis de
du Groupe Banque Populaire. Complétant la Charte du système de mettre à jour et compléter les référentiels existants.
contrôle interne, cinq chartes ont été élaborées en 2005, couvrant
Au sein du Groupe Banque Populaire, la gestion, le suivi des risques et
l’ensemble des domaines Risques, Conformité et Audit.
l’organisation du système d’informations de contrôle interne reflètent
son organisation décentralisée et s’effectuent à deux niveaux : celui
de chaque établissement, sur base consolidée le cas échéant, et celui
de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

L’organisation du contrôle interne à l’échelon des entités


consolidées

Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques mise en œuvre et de la gestion opérationnelle, par la dissociation
Populaires a approuvé le 20 novembre 2002 la Char te de des fonctions de Président et de Directeur général.
gouvernement d’entreprise des Banques Populaires et le Règlement
En complément, le conseil d’administration de la Banque Fédérale
Intérieur Cadre de leurs conseils d’administration.
des Banques Populaires a actualisé le 6 septembre 2006 la Charte
Cette charte s’impose aux Banques Populaires comme corpus de du système de contrôle interne du Groupe Banque Populaire
règles de gouvernement d’entreprise et de normes de comportement. approuvée initialement le 21 janvier 2004. Celle-ci fixe les grands
Elle détaille les responsabilités du conseil d’administration, du principes régissant le Système de Contrôle Interne. Dans chaque
Président, du Directeur général et des Comités Consultatifs qu’elle entité significative du Groupe Banque Populaire, le Système de
institue dans les Banques Populaires : Comité d’Audit (avec possibilité Contrôle Interne est organisé du premier niveau opérationnel ou
de se dédoubler avec un Comité des Comptes) et Comité des fonctionnel de l’établissement à l’échelon le plus élevé.
Rémunérations sont obligatoires ; d’autres sont laissés à l’initiative
Le Directeur général de l’établissement, en accord avec le Président,
du conseil (par exemple, un Comité du Sociétariat).
définit la structure organisationnelle. Il répartit les responsabilités
Bien avant la loi du 15 mai 2001 relative aux Nouvelles Régulations et moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux
Économiques, les Banques Populaires avaient déjà optimisé l’efficacité orientations définies par le conseil d’administration, la couverture
de l’action de leurs organes d’administration et de direction en des risques, leur évaluation exhaustive et leur gestion.
séparant les fonctions de stratégie et de contrôle de celles de leur

248 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Organisation générale

Les acteurs internes du contrôle accès à toute l’information requise pour le bon exercice de sa
mission. Dans ce cadre, aucun secret professionnel ou domaine
Trois moyens de contrôle sont mis en œuvre : réservé ne peut lui être opposé. Un responsable supervise
l’ensemble de ces travaux d’audit.
■ premier niveau : l’autocontrôle, réalisé préalablement ou
simultanément à l’exécution des opérations, est exercé par chaque La cohérence et l’efficacité de cet ensemble de moyens sont assurées
collaborateur dans le cadre des actes qu’il exécute dans sa fonction par l’exécutif. Il rend compte de l’exercice de sa mission au Comité
ou mission professionnelle et par sa hiérarchie. Il s’agit du socle d’Audit et à l’organe délibérant.
indispensable du Système de Contrôle Interne. Il s’inscrit dans des
procédures formalisées et fait l’objet d’une matérialisation ;
Le rôle de l’organe délibérant (conseil
deuxième niveau : le contrôle permanent vérifie le respect des règles,
d’administration ou conseil de surveillance)

professionnelles ou propres à l’établissement ainsi que l’existence,
la permanence et la pertinence des contrôles. Conformément aux C’est l’organe délibérant qui veille à la maîtrise des principaux risques
chartes des filières de contrôle, il s’organise autour d’entités en encourus par l’établissement et s’assure de la qualité et de la fiabilité
charge du Contrôle des Risques (crédits, financiers, opérationnels) du Système de Contrôle Interne, conformément à la réglementation
et d’une entité en charge de la Conformité, ces entités pouvant prudentielle.
être rattachées à un responsable unique des contrôles permanents,
ainsi que l’autorise la réglementation. Le contrôle permanent, Il institue un Comité d’Audit et des Risques qui a pour mission
conjointement avec d’autres acteurs de l’entreprise, couvre tout d’analyser, conformément à la réglementation bancaire, sur une
à la fois des contrôles fonctionnels s’exerçant sur des matières base sociale et consolidée, les principaux enseignements de la
comme la comptabilité, les engagements et les risques, la sécurité surveillance des risques, les résultats du contrôle interne et les
des systèmes d’information, ainsi que des contrôles imposés par principales conclusions des missions d’inspection. Ce comité porte
la loi et la réglementation ; une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la
cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise
■ troisième niveau : le contrôle périodique rassemble l’Audit et/ou des risques. Il est également chargé de proposer, en tant que de
l’Inspection qui agissent par voie d’enquêtes et de missions. Il a besoin, les actions complémentaires.

L’organisation du contrôle interne à l’échelon fédéral

Organe central en application du code monétaire et financier, la La Direction Inspection générale Groupe est directement rattachée à
Banque Fédérale des Banques Populaires veille à la cohésion du la Présidence - Direction générale. Elle assure ses missions effectives
réseau des Banques Populaires et du Crédit Maritime et prend toutes de contrôle périodique au travers de deux piliers :
mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de
■ un département est dédié à l’animation et à l’accompagnement
chaque établissement comme de l’ensemble du réseau en s’appuyant
méthodologique et technique des audits internes des établissements
sur une instance de contrôle, le Comité d’Audit et des Risques
du Groupe Banque Populaire en application de la charte d’audit
Groupe. Plus généralement, elle surveille et contrôle l’ensemble
interne du Groupe Banque Populaire. Il vise à faire converger leurs
des établissements qui composent le Groupe Banque Populaire, et
réalisations autour des best practices identifiées dans les banques.
en particulier ses filiales.
Son action en 2006 a principalement porté sur le lancement d’un
Dans le cadre de la constitution de Natixis, la Banque Fédérale chantier visant, à partir d’un référentiel méthodologique commun à
des Banques Populaires a vocation à devenir, conjointement avec la tous les services d’audit du Groupe Banque Populaire, à constituer
Caisse nationale des Caisses d’Épargne, l’organe central de Natixis. une bibliothèque de guides d’audit couvrant tous les domaines
d’une banque de détail ainsi que l’organisation et le management
de deux audits Groupe, le premier sur le contrôle du dispositif
Les acteurs internes du contrôle de lutte contre le blanchiment et le second sur l’organisation et
l’animation des plans de continuité des activités. Un « état des
Pour accomplir sa mission de surveillance centrale, le Comité d’Audit lieux » permettant d’évaluer les systèmes de contrôle interne
et des Risques Groupe s’est appuyé en 2006 sur trois Directions : est réalisé annuellement à destination du Comité d’Audit et des
la Direction de l’Inspection générale de la Banque Fédérale des Risques Groupe dans le cadre du rapport 97-02 Groupe ;
Banques Populaires, la Direction de la Conformité et la Direction
des Risques, la création au 1er janvier 2006 de ces deux dernières ■ l’Inspection générale, comprenant deux entités plus particulière­
résultant de la séparation des fonctions de contrôles décidée en ment en charge de l’audit informatique et de l’audit des modèles
application de la réforme du règlement CRBF 97-02. Ces Directions quantitatifs, procède à des audits périodiques des entités du
animent les filières de contrôle du Groupe Banque Populaire, dans Groupe Banque Populaire, conformément à la char te de
le cadre des chartes approuvées par le conseil d’administration de l’Inspection générale approuvée par le conseil d’administration
la Banque Fédérale des Banques Populaires. de la Banque Fédérale des Banques Populaires. Ces missions se
déroulent suivant un planning qui concilie le traitement prioritaire

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 249


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Organisation générale

des principales zones de risques identifiées par les deux autres reprises, en complément des travaux du Comité d’Audit et des
piliers, et le contrôle récurrent de l’ensemble des composantes du Risques Groupe, sur des questions relatives au contrôle interne :
Groupe Banque Populaire selon des périodicités pluriannuelles. Les
■ en janvier : examen du C ARG de décembre 2005 et
travaux réalisés couvrent l’analyse quantitative et qualitative des
notamment :
risques, ainsi que celle de la qualité des systèmes d’informations
et de contrôle interne. Plus globalement, ils s’assurent du bon ■ examen des principes d’organisation et de gestion du bilan de la
fonctionnement des entités revues. L’Inspection générale rend Banque Fédérale des Banques Populaires et des amendements
compte de ses missions à la Présidence - Direction générale du à apporter à ses limites plafonds,
Groupe Banque Populaire et ses rapports sont communiqués
■ approbation du planning des missions d’audit Groupe pour
au conseil d’administration. Le suivi de ses recommandations fait
2006,
l’objet d’un reporting au Comité d’Audit et des Risques Groupe.
Depuis le 17 novembre 2006, l’audit périodique de Natixis et de ■ actualisation du référentiel des risques de crédit du
ses filiales est assuré conjointement avec l’inspection de la Caisse Groupe Banque Populaire,
Nationale des Caisses d’Épargne.
■ détermination de la composition du Comité des Risques de
La charte de la Conformité adoptée par le conseil d’administration Crédit du Groupe et du Comité Normes et Méthodes ;
de la Banque Fédérale des Banques Populaires en 2005 organise
■ en février :
la création d’une filière « Conformité » à l’échelle du Groupe
Banque Populaire. Celle-ci se structure autour de la Direction ■ approbation du dispositif de pilotage du projet Bâle II -
de la Conformité de la Banque Fédérale des Banques Populaires, Pertes ;
rattachée à la Direction Juridique et Conformité, dépendant elle-
même directement de la Présidence - Direction générale. ■ en avril, examen du CARG de mars 2006 et notamment :

La Direction des Risques, directement rattachée à la Direction ■ examen de la réponse à la lettre de suite de la Commission
générale, n’est pas impliquée dans la décision commerciale. Elle Bancaire sur la gestion de bilan dans le Groupe Banque Populaire
a en charge l’animation de la filière Risques du Groupe Banque et approbation des amendements apportés au référentiel des
Populaire en application de la charte du contrôle permanent des risques financiers du Groupe Banque Populaire et du plan
risques définie en 2005. À ce titre, elle assure l’harmonisation des d’action 2006 du Groupe Banque Populaire en matière de
règles Groupe au moyen de référentiels et le déploiement de gestion de bilan,
méthodes et d’outils adaptés de contrôle des risques ainsi qu’une ■ examen d’un rapport d’audit Groupe sur le dispositif de lutte
mission de surveillance permanente des risques prévus par le contre le blanchiment ;
CRBF 97-02 : crédits/contrepar tie, taux, liquidité, et risques
opérationnels du Groupe Banque Populaire. Elle supervise par ■ en septembre, examen du CARG de juin 2006 et notamment :
ailleurs l’organisation du chantier Bâle II pour le Groupe Banque ■ examen des rapports annuels sur le contrôle interne de la
Populaire et gère la base risques du Groupe Banque Populaire et les Banque Fédérale des Banques Populaires et du Groupe Banque
moteurs nécessaires à la notation de l’ensemble des engagements Populaire,
du Groupe Banque Populaire.
■ approbation de l’actualisation de la charte du contrôle interne
Groupe et de la charte de l’Inspection générale de la Banque
Le rôle du conseil d’administration de la Fédérale des Banques Populaires,
Banque Fédérale des Banques Populaires ■ approbation des règles de fonctionnement du Comité des
Risques de Crédit du Groupe ;
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
Populaires veille à la maîtrise des principaux risques encourus par ■ en décembre , examen du C ARG d’octobre 2006 et
le Groupe Banque Populaire sur base consolidée et s’assure de la notamment :
qualité et de la fiabilité du système de contrôle interne. ■ approbation d’un nouveau référentiel de gestion actif-passif du
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Groupe Banque Populaire,
Populaires, ainsi que le Comité d’Audit et des Risques Groupe qui le ■ approbation du plan de missions d’audit Groupe 2007.
relaie dans cette tâche, ont continué à porter une attention soutenue
en 2006 au dispositif de contrôle interne mis en œuvre au sein de
la Banque Fédérale des Banques Populaires et du Groupe Banque Les sujets traités dans les réunions plénières
Populaire afin de maîtriser l’ensemble des risques liés aux activités du Comité d’Audit et des Risques Groupe
exercées, quelles qu’en soient les sources. Au cours de l’année 2006, le CARG s’est réuni à six reprises :
■ quatre fois au titre du Groupe Banque Populaire :
Les délibérations du conseil ayant traité ■ en mars, pour approuver le rappor t du Président sur les
des questions relatives au contrôle procédures de contrôle interne du Groupe Banque Populaire
au titre de 2005, procéder à l’examen des risques de bilan du
Durant l’année 2006, le conseil d’administration de la Banque Groupe Banque Populaire et proposer des amendements au
Fédérale des Banques Populaires a été amené à statuer à plusieurs référentiel des risques financiers du Groupe Banque Populaire

250 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Organisation générale

ainsi qu’une réflexion sur le plan d’action à suivre en matière ■ en décembre, pour examiner les conclusions du rapport d’audit
de gestion de bilan, procéder à l’examen d’un rapport de la transversal sur le processus d’homologation du ratio de solvabilité
Commission Bancaire et analyser les conclusions de la mission Bâle II – CAD III, celles du rapport d’audit Groupe sur les Plans
d’audit Groupe sur le dispositif de lutte contre le blanchiment, de Continuité des Activités ainsi que celles d’une mission d’audit
comptable, examiner le choix du nouvel outil de gestion Actif
■ en juin, pour examiner les rapports annuels sur le contrôle
Passif du Groupe Banque Populaire et analyser le Rapport annuel
interne Groupe et sur le respect de la réglementation AMF,
sur les risques de crédit du Groupe Banque Populaire ainsi que
proposer l’actualisation de la charte du contrôle interne Groupe,
les modalités de fonctionnement des comités confédéraux
définir les règles de fonctionnement du Comité des Risques de
Caisse nationale des Caisses d’Épargne – Banque Fédérale des
Crédit Groupe et analyser l’impact des évolutions réglementaires
Banques Populaires et l’actualisation du fonctionnement des
en matière de conformité et le rôle dévolu à la filière Conformité
Comités Risques de Crédit Groupe et Normes et Méthodes
du Groupe Banque Populaire,
Groupe du fait de la création de Natixis ;
■ en octobre, pour proposer un nouveau référentiel de gestion
■ deux fois au titre de la Banque Fédérale des Banques
Actif-Passif Groupe et de limites de risques de bilan, analyser
Populaires :
les résultats de l’enquête de l’AMF sur l’offre à prix ouverts
EDF, examiner un premier bilan sur les risques avérés de non- ■ en juin, pour examiner le rapport annuel sur le contrôle interne
conformité, examiner l’organisation du système de contrôle et analyser les risques financiers de la banque Fédérale des
interne de Natixis et les modalités du contrôle conjoint par la Banques Populaires,
Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et la Banque Fédérale
■ en décembre, pour faire le point sur l’état d’avancement de
des Banques Populaires ainsi que l’impact de cette opération sur
l’adaptation de la cartographie des risques opérationnels de la
les outils de notation Bâle II et proposer le planning des missions
Banque Fédérale des Banques Populaires aux normes du Groupe
d’audit Groupe pour 2007,
Banque Populaire, analyser les propositions de nouvelles limites
de risques de bilan.

" Les procédures de suivi et de contrôle


des risques

Organisation de la gestion des risques

Les activités du Groupe Banque Populaire, appréciées sur une base de prise de décision qui leur sont propres, et qui s’insèrent dans le
consolidée et sous-consolidée, exposent celui-ci à cinq grandes corpus des règles édictées au niveau du Groupe Banque Populaire
catégories de risques : (référentiel des risques de crédit mis à jour en janvier 2006,
référentiel des risques de taux et de liquidité mis à jour en avril 2006
■ les risques de crédit à la clientèle ;
et référentiel des risques opérationnels en novembre 2005).
■ les risques sur activités de marché ;
Par ailleurs, un comité Normes et Méthodes Groupe donne un
■ les risques globaux de taux, change et liquidité induits par les avis sur les projets de normes, méthodes et modèles (identification,
activités de banque de détail ; mesure, organisation, outils…) présentant un caractère collectif
dans le cadre de la surveillance prudentielle des risques du Groupe
■ les risques opérationnels, au sens strict ;
Banque Populaire sur une base consolidée, conformément à la
■ et les risques de non-conformité. réglementation bancaire.
Conformément aux dispositions du règlement CRBF 97-02, chaque En raison de la constitution de Natixis, certaines compétences du
établissement doit se doter d’une organisation de gestion et de comité Normes et Méthodes Groupe ont été transférées à un comité
surveillance des risques indépendante des unités opérationnelles. Normes et Méthodes confédéral commun à la Banque Fédérale des
Banques Populaires et à la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
Les établissements exercent leur activité dans le cadre de dispositifs de
avec la participation systématique de Natixis, décrit ci-après.
gestion des délégations des limites d’engagements et de procédures

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 251


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

Le risque de crédit ➤ Mesure et suivi des risques de crédit -


Surveillance des engagements
La filière risques de crédit dans les banques Le suivi de l’ensemble des fonds de commerce est basé sur des
selon le référentiel du risque de crédit du Groupe critères de risques et des natures de clientèles.
Banque Populaire Un système de détection préventive du risque, adapté aux
La Direction générale de chaque établissement détermine la spécificités de chaque segment de clientèle, permet de traiter le
politique de risques en accord avec son conseil d’administration client avant le premier incident, en plus de la surveillance assurée
et est responsable du contrôle permanent des risques pris, dans le par plusieurs entités indépendantes et non redondantes dans leurs
respect des règles fixées par le conseil d’administration de la Banque interventions.
Fédérale des Banques Populaires, notamment ayant trait au rôle du Le pilotage des risques vise à donner aux organes exécutifs et
Comité d’Audit et des Risques Groupe et du Comité des Risques délibérants de chaque établissement et du Groupe Banque Populaire
de Crédit Groupe, et par le Régulateur. une vision quantitative et qualitative des risques, tant en matière de
Cette politique de risques vise à définir : stocks que de flux d’opérations. Il porte, entre autres choses, sur
l’examen régulier des dossiers sensibles et plus particulièrement sur
■ la stratégie de développement commercial et les objectifs les niveaux de risques et de provisionnement.
poursuivis, notamment sur la nature, la qualité et les volumes des
risques pris ; Le système d’information permet l’élaboration de tableaux de
bord de suivi des risques individuels et globaux des portefeuilles,
■ les règles d’organisation et de contrôle de la filière risques ; reflétant les niveaux d’activités ainsi que les évolutions qualitatives
■ les limites internes de prises de risques qui sont plus contraignantes et quantitatives des risques.
que les limites réglementaires.
➤ Gestion des clients douteux/douteux compromis
Depuis le 1er janvier 2006, le fonctionnement de la filière risques de
crédit au sein du Groupe Banque Populaire et les relations au sein Des organisations dans les banques permettent d’assurer un
du Groupe Banque Populaire sont régis par une Charte. suivi spécifique de ces dossiers afin notamment de perpétuer la
politique prudente du Groupe Banque Populaire en matière de
➤ Décisions et délégations provisionnement. Des comités se réunissent régulièrement dans les
banques afin d’examiner les dossiers les plus significatifs et d’affecter
La décision d’engagement s’effectue sur la base de procédures et les provisions adéquates. Au-delà de ces provisions spécifiques par
circuits formalisés et s’appuie sur l’évaluation du coût de la prise de nature, les banques peuvent également décider de réserves visant
risque et son opportunité pour la banque et sur des niveaux de à les protéger d’une dégradation de leurs risques qu’elles estiment
délégation clairs, fonction des cotations et des volumes d’engagement, probable à l’égard d’un secteur ou d’un pays.
respectant le principe de la double signature ou de la délégation,
conformément à l’article 21 du CRBF 97-02. Le cas échéant, le ➤ Centralisation des risques sur une même
décideur s’appuie sur des expertises externes (juridique, financière, contrepartie ou un même groupe
internationale, etc.), notamment auprès des entités spécialisées du
Groupe Banque Populaire. Le système de centralisation est organisé pour les contreparties
financières. Les banques disposent des informations relatives aux
➤ Le métier de la filière Risques de crédit et ses engagements les plus significatifs sur la base risques de la Banque
missions Fédérale des Banques Populaires et accèdent également aux analyses
constamment actualisées de Natixis et à celles du Comité des
La filière Risques de Crédit est une des filières de contrôle Risques de Crédit Groupe.
permanent. Elle a pour objectif d’assurer la maîtrise des risques de
crédit. Par son action et organisation, la filière Risques de Crédit ➤ Notation des clients
contribue au développement et à la rentabilité de l’établissement
en s’assurant que le dispositif de maîtrise des risques de crédit est Le Groupe Banque Populaire a mis en place, dès fin 2003, des
fiable et efficace. Elle développe une démarche active d’identification systèmes de notation complets qui visent à répondre aux exigences
et de maîtrise des risques auxquels l’établissement est exposé dans prudentielles (Bâle II, CAD III). Ceux-ci reposent sur des méthodes
le cadre de ses activités. Elle oriente ses actions autour de trois homogènes au sein du Groupe Banque Populaire et des applicatifs de
missions essentielles : notation centralisés, dédiés aux principaux segments de clientèle.

■ une mission de prévention des risques de crédit ; ■ Pour les crédits aux entreprises, le dispositif est fondé sur des
évaluations quantitatives et qualitatives de la solvabilité de la
■ une mission de contribution à la politique de crédit ; contrepartie et s’appuie sur l’expertise des acteurs, commerciaux
■ une mission de surveillance permanente des risques de crédit. et représentants des risques, étant entendu que ceux-ci ont le
dernier mot. L’échelle de notes de contrepartie comprend seize
Son responsable rend compte de son action aux organes exécutifs niveaux, hors défaut.
et délibérant ainsi qu’aux instances ad-hoc.
■ Pour les professionnels et les par ticuliers, les systèmes font
appel aux techniques statistiques et prennent en compte deux
paramètres essentiels : la note de la contrepartie et le taux de

252 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

perte de la transaction. Les échelles de notation comprennent Banque Populaire ainsi que les engagements por tés sur les
dix niveaux, hors défaut. mandataires sociaux, jouant ainsi un rôle dans la prévention des
conflits d’intérêts.
■ Pour les contreparties financières, les banques s’appuient sur
la Banque Fédérale des Banques Populaires qui sélectionne les ■ Le CRCG est composé de quatre membres nommés pour un an
contreparties autorisées en fonction des notes des agences de par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
notation. Un nouveau système de notation a été déployé dans le Populaires sur proposition du Président, à l’issue de l’assemblée
cadre de la réforme de Bâle II. générale.
Ce dispositif de notation est susceptible d’adaptation en 2007 dans ■ Le Président du CRCG est choisi au sein du bureau parmi les
le cadre de la constitution de Natixis. Présidents. Son suppléant peut être choisi hors le bureau. Deux
Directeurs généraux sont choisis au sein du conseil d’administration,
➤ Division des risques hors le bureau, et un Directeur général de Banque Populaire
est choisi en dehors du conseil d’administration. Les décisions
La division des risques est assurée par des règles externes et
supposent deux voix minimum.
internes au Groupe Banque Populaire. Elle fait partie des règles
fondamentales de gestion des risques. Selon le référentiel Groupe, L’examen des dossiers et l’attribution d’une note peuvent être
chaque banque se dote, en fonction de ses caractéristiques propres, délégués à la Direction des Risques de la Banque Fédérale des
de plafonds internes le plus souvent inférieurs aux seuils autorisés Banques Populaires.
par la réglementation. En 2005, un plafond unique inférieur au seuil
Les décisions prises par le Comité des Risques de Crédit Groupe
réglementaire a été institué et a été appliqué à compter du 30 juin
sont communiquées à tous les établissements du Groupe Banque
2006 à tous les établissements du Groupe Banque Populaire sur
Populaire.
base consolidée.
Pour les risques interbancaires, la Banque Fédérale des Banques
Les instances de reporting et de contrôle Populaires recense les limites que les établissements se sont fixées et
du risque de crédit du Groupe Banque Populaire les encours par contrepartie. La Direction des Risques de la Banque
Fédérale des Banques Populaires surveille le niveau de risques porté
L’évaluation des politiques de risques et des procédures de gestion sur chaque contrepartie en fonction d’une limite d’intervention qui
selon des principes et critères communs est, elle, de la responsabilité est fonction des caractéristiques financières de la contrepartie et
de la Banque Fédérale des Banques Populaires. La surveillance des du poids des engagements du Groupe Banque Populaire dans les
risques est exercée par les moyens centraux sur base consolidée : concours totaux accordés à celle-ci.
■ Banques Populaires sur base consolidée ; Toute différence d’appréciation sur les niveaux de risques du Groupe
■ filiales de la Banque Fédérale des Banques Populaires sur base Banque Populaire ou d’un établissement est portée à la connaissance
consolidée ; du Comité des Risques de Crédit Groupe mensuel pour arbitrage.

■ Natixis sur base consolidée depuis le 17 novembre 2006. En raison de la constitution de Natixis, les compétences du Comité
des Risques de Crédit Groupe relatives à Natixis ont été transférées
Afin d’assurer cette évaluation, le Comité des Risques de Crédit au Comité des Risques confédéral commun à la Banque Fédérale des
Groupe (CRCG) a pris en 2006 le relais du Comité d’Audit et des Banques Populaires et à la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
Risques Groupe mensuel dans ses attributions de surveillance sur avec la participation systématique de Natixis, décrit ci-après.
base consolidée des risques de contrepartie du Groupe Banque
Populaire. La Direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques
Populaires dispose d’un système d’information permettant le
■ Le CRCG tient une séance mensuelle pour noter les principaux recensement de l’ensemble des risques du Groupe Banque Populaire
risques de contreparties portés par chaque établissement du dans le cadre de la réglementation Bâle II – CAD III.
Groupe Banque Populaire sur base consolidée ou par le Groupe

Les risques de marché

Les risques de marché du Groupe Banque Populaire, appréciés À la création de Natixis, le 17 novembre 2006, les principes
sur base consolidée, sont principalement concentrés chez Natixis, d’organisation de la gestion des risques de marché en vigueur au
établissement soumis au contrôle conjoint de la part des deux sein d’IXIS CIB et de Natixis, ont été maintenus, tout en entamant
groupes actionnaires et futurs organes centraux, la Banque Fédérale un processus de rapprochement. De même, les plafonds de risques
des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, de marché existants dans les différentes entités composant Natixis
dont le système de suivi est détaillé ci-après. ont été confirmés. La cohérence globale du dispositif et son évolution
sont assurées par la centralisation des principales décisions.
Les principaux risques de marché de Natixis sont générés par le pôle
Marchés de la BFI de l‘ex-Natexis Banques Populaires (maison-mère Natixis a retenu le modèle interne Scénarisk d’IXIS CIB, fondé sur
et filiales spécialisées) et par sa filiale IXIS CIB. une mesure en VaR et validé par la Commission bancaire. L’outil

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 253


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

Scénarisk, actuellement déployé sur le périmètre IXIS CIB est Un reporting global des risques est diffusé aux membres du directoire
désormais aussi alimenté pour couvrir le périmètre de l’ex-Natexis et aux responsables de métiers front-office.
Banques Populaires afin de permettre un calcul de VaR consolidé.
La Direction des Risques vérifie quotidiennement que les limites
À la suite des choix des systèmes de gestion Front Office cibles, le
sont respectées. Une procédure organise le suivi des éventuels
calcul de la VaR sera affiné pour prendre en compte la convexité des
dépassements.
positions apportées par l’ex-Natexis Banques Populaires.

Organisation du dispositif de maîtrise des Le risque global de taux d’intérêt et le risque


risques de marché de Natixis global de liquidité
Le risque de taux se définit par le risque de subir des pertes ou des
Le dispositif de contrôle et de maîtrise des risques de marché est
évolutions défavorables de la marge d’intérêt en raison de l’évolution
en premier lieu de la responsabilité des métiers de Front Office,
des taux d’intérêt et est analysé comme un risque de marge.
qui assurent la gestion et la surveillance permanente au quotidien,
dans le cadre de limites qui leur sont préalablement allouées. Le Le risque de liquidité se définit comme l’incapacité à faire face, à tout
contrôle permanent de second niveau est exercé par la Direction moment, au remboursement de passifs exigibles et au financement
des Risques. Le dispositif d’encadrement des risques repose sur une de l’ensemble des actifs.
méthodologie validée de mesures de risques, sur l’allocation aux
métiers de limites d’intervention dans ce cadre méthodologique et Une politique propre à chaque banque dans le
sur le contrôle ex-post du respect de ces limites. respect des règles du Groupe Banque Populaire
La Direction des Risques de Natixis joue un rôle essentiel dans Depuis le 1er janvier 2006, le fonctionnement de la filière risques
l’ensemble du dispositif mis en œuvre : financiers et les relations au sein du Groupe Banque Populaire sont
■ elle apporte un regard indépendant des métiers dans le processus régis par une Charte.
de décision en matière de risque de marché ; La gestion du risque de taux et de liquidité est décentralisée
■ elle définit les méthodes de mesure des risques et les soumet dans chaque établissement dans le respect de méthodes et de
pour validation au comité des risques de marché ; règles communes consignées dans le référentiel mis à jour en
avril 2006. Ainsi, la Direction générale de chaque établissement
■ elle propose ou instruit les limites, qu’elles soient demandées par détermine la politique de risques financiers, en accord avec son
les métiers ou à son initiative auprès de ce même comité ; conseil d’administration, qui vise à définir la meilleure stratégie
■ elle est responsable de l’analyse et de la mesure quotidienne des pour développer la marge d’intérêt tout en diminuant les risques
risques encourus, selon un processus devant garantir, d’une part pris, vérifier la cohérence entre le développement commercial et
la prise en compte de l’ensemble des risques auxquels Natixis la structure financière de la banque, tant en terme de risque de
est exposé de manière significative et, d’autre part, la fiabilité et taux que de risque de liquidité, diminuer l’exposition au risque
l’homogénéité au sein du groupe des calculs effectués ; de taux par la prise de couvertures adéquates, valider les règles
d’organisation et de contrôle de la filière risques de bilan et
■ elle est responsable de la définition, de la mise en œuvre et définir, puis suivre périodiquement les limites internes de prises
de l’exploitation des outils de mesure des risques de marché de risques.
permettant une agrégation des risques sur une base consolidée
de Natixis. Ils sont validés dans leur principe par le comité des Risques de taux : les limites sont fixées en pourcentage de la
risques de marché. marge d’intérêt prévisionnelle en bilan « dynamique » (intégrant
les prévisions commerciales) et de la capacité bénéficiaire en bilan
Concernant l’octroi de limites, Natixis s’est doté à sa création d’un « constant » (bilan comptable écoulé), sur un horizon de quatre ans
comité des risques de marché qui se tient sous la présidence du selon des scenarii prédéfinis.
Directeur général ou son délégué.
Risques de liquidité : les limites d’impasse sont fixées en pourcentage
En complément à ce comité, un cadre délégataire a été mis en de l’actif sur le bilan « dynamique » selon un scénario normal et un
place afin d’assurer une fluidité des décisions entre deux sessions scénario de crise, sur des horizons allant jusqu’à quatre ans.
de comités.
Compte tenu de la nature de ses activités, un dispositif spécifique
Le système de délégation est construit en fonction des délégataires s’est appliqué à Natexis Banques Populaires.
métiers et des paramètres de risques suivants :
La Banque Fédérale des Banques Populaires, en s’appuyant sur
■ montant en VaR pour les nouvelles demandes ; les directions des Risques et les directions Financières du Groupe
■ pourcentage d’accroissement par rapport à une limite existante Banque Populaire, a rénové en décembre 2006, pour une entrée
dans le cas d’une demande d’augmentation ; en vigueur en 2007, le référentiel existant des risques de taux et
de liquidité comprenant, outre des règles de saine gestion, des
■ type d’opération. normes de mesure (méthodologie, scenarii) et de contrôle des
Toute demande doit faire l’objet d’une instruction préalable par la risques (limites) et a fait le choix d’un nouvel outil de mesure et de
direction des Risques. surveillance de ces risques qui entrera en vigueur en 2007.

254 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

Les instances de reportage et de contrôle du défaillance attribuable à des processus ou procédures, personnels,
risque de taux et de liquidité du Groupe Banque systèmes internes ou à des événements extérieurs. Une cartographie
Populaire de ces risques cohérente avec cette définition a été menée par
le Groupe Banque Populaire qui regroupe ces risques en quatre
La Banque Fédérale des Banques Populaires fixe les hypothèses grandes catégories : Systèmes et processus, Fraude et risques
des différents scenarii et s’assure que la sensibilité des résultats des externes, Juridiques et déontologiques, Stratégiques.
Banques Populaires aux variations de taux est compatible avec la
capacité bénéficiaire de chaque banque. Les travaux de cartographie des risques et de collecte des pertes
menés dans le cadre du chantier Bâle II dotent désormais la Banque
La Direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques Fédérale des Banques Populaires d’une vision centralisée sur l’ampleur
Populaires a constitué un système d’informations permettant le de ces risques. Les pertes du Groupe Banque Populaire liées à des
recensement de l’ensemble des risques de taux et de liquidité des risques opérationnels sont enregistrées dans une base de données
Banques Populaires sur des bases homogènes, ce qui permet au commune et font l’objet d’un rapport trimestriel.
Comité d’Audit et des Risques Groupe d’assurer une surveillance
globale et de proposer au conseil d’administration toute décision Ce dispositif est susceptible d’adaptation dans le cadre de la
de nature prudentielle. constitution de Natixis.

Ce dispositif évoluera en 2007 avec le déploiement d’un nouvel outil Les Plans de Continuité des Activités sont entrés en phase de
de mesure et pour tenir compte de la constitution de Natixis. maintien en condition opérationnelle et de test. L’outillage destiné à
en faciliter la gestion a été engagé et la Banque Fédérale des Banques
Populaires a participé de manière étroite aux groupes de travail mis
Les risques opérationnels en place par la Banque de France et la Fédération bancaire française
en vue d’assurer la résilience de la Place en cas de sinistre majeur.

La maîtrise des risques opérationnels


Assurances et couvertures des risques
Depuis le 1er janvier 2006, le fonctionnement de la filière risques
opérationnels au sein du Groupe Banque Populaire, les missions de À l’instar des autres groupes bancaires, le Groupe Banque Populaire
chaque acteur de la gestion des risques opérationnels et les relations couvre ses risques importants à l’aide de couvertures spécifiques
au sein du Groupe Banque Populaire sont régis par une Charte. négociées auprès des assureurs et réassureurs. Le programme
conclu pour l’année 2007 couvre les risques impor tants et
La maîtrise des risques opérationnels repose avant tout sur un majeurs du Groupe Banque Populaire. Ainsi, les polices souscrites
dispositif de contrôle interne appliqué à l’ensemble des activités, visent les domaines de la responsabilité civile professionnelle, de
décentralisé dans chaque banque et organisé conformément aux la responsabilité civile des mandataires sociaux, des fraudes et
exigences du CRBF 97-02. La méthodologie Groupe se compose détournements dont il serait victime et la plus grande part de
d’un référentiel risques adopté par le conseil d’administration l’infrastructure informatique et des immeubles ou sites importants
de la Banque Fédérale des Banques Populaires en 2005, d’une du Groupe Banque Populaire tels les sièges sociaux et les centres
méthodologie d’évaluation du niveau des risques, d’un recensement informatiques ; polices auxquelles sont associées une garantie perte
des activités couvertes et d’un outil de reportage. d’activités bancaires qui indemniserait les pertes d’exploitation et
Une base des per tes, alimentée trimestriellement par chaque une couverture des dommages immatériels éventuellement subis
établissement du Groupe Banque Populaire, est par ailleurs disponible, par chaque établissement.
qui permettra ultérieurement de disposer d’un historique nécessaire Comme pour 2006, l’ensemble de ce programme a été souscrit
à un passage aux normes avancées. pour 2007, dans des conditions dans l’ensemble plus favorables que
La définition du risque opérationnel correspond à celle édictée par celles constatées précédemment, auprès de compagnies d’assurances
les régulateurs : risque de perte due à une inadéquation ou à une internationales à la solvabilité reconnue et indiscutable.

Perspectives 2007 relatives au contrôle des risques (crédit – marchés


– opérationnels)

L’entrée en vigueur au 1er janvier 2008 du nouveau ratio de solvabilité approfondi des actions entreprises à la suite de la précédente
international des banques, dit ratio Bâle II – CAD III, figure parmi les mission d’audit conduite en 2005 sur le dispositif en place couvrant
dossiers stratégiques majeurs du Groupe Banque Populaire. Lancé l’ensemble des entités du Groupe Banque Populaire, en préparation
en 2000 et piloté au plus haut niveau du Groupe Banque Populaire, à une homologation par le Régulateur.
ce vaste projet qui concerne l’ensemble des métiers, associe toutes
Ce dispositif fondé sur des méthodologies homogènes et des
les banques et les centres informatiques au sein d’un projet fédéral
systèmes communs, décidé par le conseil d’administration de la
et mobilise de nombreux collaborateurs. L’Inspection générale de
Banque Fédérale des Banques Populaires, a été mis en œuvre
la Banque Fédérale des Banques Populaires a procédé en 2006,
largement sur les grandes classes d’actifs dès fin 2003. Il se poursuit
en collaboration avec les audits internes des banques, à un audit
par la mise en place des dispositifs de pilotage harmonisés et, s’agissant

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 255


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

des risques opérationnels, de la rénovation et de la généralisation le Groupe Banque Populaire (revu en novembre 2006) dans le
des outils de cartographie et de mesure des risques. cadre de leur établissement ;
Par ailleurs, comme indiqué précédemment, ce dispositif est ■ assurer un contrôle de second niveau sur les activités du réseau
susceptible d’adaptation dans le cadre de la constitution de Natixis. À commercial et des back-offices ;
cet effet, des instances confédérales de suivi des Risques, des normes
■ pour ce faire, surveiller les opérations de la clientèle et les flux
et méthodes Risques ainsi que des systèmes d’information Risques
internationaux par la mise en œuvre et l’exploitation de requêtes
ont été créées fin 2006, regroupant la Caisse Nationale des Caisses
informatiques ainsi que l’utilisation d’un progiciel de filtrage
d’Épargne et la Banque Fédérale des Banques Populaires avec la
spécialisé.
participation systématique de Natixis. Elles sont décrites ci-après.

➤ Les risques de non-conformité Le Groupe Banque Populaire continue à améliorer


ses outils dans le domaine de la lutte contre le
Ainsi que cela a été précisé en début de chapitre, la charte de la blanchiment des capitaux et de la lutte contre le
Conformité adoptée par le conseil d’administration de la Banque financement du terrorisme
Fédérale des Banques Populaires a organisé la création d’une filière
« Conformité » à l’échelle du Groupe Banque Populaire, pilotée par la La Banque Fédérale, avec le concours de la sous-filière LAB d’i-BP et
Banque Fédérale des Banques Populaires. Celle-ci se structure autour de Natexis Banques Populaires devenue Natixis, pilote et participe
de trois sous-filières, chacune en charge d’une nature de risque : à plusieurs projets dans le domaine de l’analyse comportementale,
du contrôle des flux internationaux et de la maîtrise des listes
■ la sécurité financière et la lutte contre le blanchiment ; terroristes et d’embargos ainsi que des remontées d’informations
■ la conformité-déontologie ; des établissements du Groupe Banque Populaire :

■ la conformité juridique. ■ l’amélioration du filtrage du stock de clients lors de la parution ou la


modification des listes issues de l’Union européenne et du filtrage
En outre, la création de Natixis, le 17 novembre 2006, a été l’occasion des flux internationaux sur listes terroristes et d’embargos, grâce
de lancer un chantier avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne au déploiement d’une nouvelle version du progiciel Fircosoft ;
sur les modalités d’exercice du contrôle conjoint en matière de
conformité selon des modalités décrites ci-après. ■ le perfectionnement des outils informatiques de contrôle des
opérations et des clients ;
■ le projet de mise en place d’un outil d’analyse comportementale
La Sécurité Financière et la lutte contre le (projet NORKOM), visant à détecter parmi les opérations de
blanchiment la clientèle celles qui auraient un caractère suspect ou illicite, a
connu un avancement significatif et la mise en production devrait
Le Département de la Sécurité Financière et Lutte anti-Blanchiment maintenant intervenir en septembre 2007 ;
de la Banque Fédérale des Banques Populaires a été constitué
en mars 2006. Rattachée à la direction de la Conformité, il est ■ la création et le développement d’un outil de reporting des
notamment en charge d’organiser la prévention et de faciliter une déclarations « TRACFIN » faites par l’ensemble des établissements
bonne maîtrise des risques de blanchiment et de financement du Groupe Banque Populaire. Cet outil permettra à terme, d’une
du terrorisme pour l’intégralité du périmètre du Groupe Banque part, d’améliorer la qualité du contenu des déclarations de soupçon,
Populaire. À ce titre, le département anime la sous-filière des services d’autre part de mieux appréhender les typologies et les risques
de lutte anti-blanchiment intégrés aux directions de la Conformité encourus par les établissements du Groupe Banque Populaire, au
des établissements du Groupe Banque Populaire. niveau de l’organe central.
Le département a coordonné en 2006 la structuration du dispositif Au total, en 2006, les structures de lutte contre le blanchiment sont
de lutte contre le blanchiment dans les établissements du Groupe en place au sein d’une véritable sous-filière métier. Des avancées ont
Banque Populaire, en même temps qu’il assurait le développement été obtenues dans le domaine de la lutte contre le financement du
des nouveaux outils au plan national. terrorisme et un nouveau dispositif de surveillance des opérations plus
efficace et pertinent devrait se substituer dans le second semestre
La lutte contre le blanchiment des capitaux reste 2007 aux requêtes informatiques actuelles, tandis que la globalisation
un objectif majeur des déclarations de soupçon faites par chaque Banque Populaire
donnera un effet de levier certain à l’action de la Banque Fédérale.
Le rôle des acteurs de la sous-filière « lutte contre le blanchiment
des capitaux » consiste principalement à :
■ déclarer les opérations suspectes aux services de TRACFIN ;
La Conformité-Déontologie
■ former et informer l’ensemble des collaborateurs de leur Constitué le 1 er janvier 2006, le Dépar tement Conformité-
établissement aux problématiques liées à la prévention du Déontologie inscrit son activité au sein de la Direction de la
blanchiment et du financement du terrorisme ; Conformité et dans le cadre de sous-filière organisée par la Charte
Conformité du Groupe Banque Populaire.
■ s’assurer de la mise en œuvre du dispositif cadre de procédures
applicables en matières de normes de prévention contre le
blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme pour

256 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

Rapports annuels à l’AMF de confidentialité qui s’imposent, une fois par trimestre, les alertes
qu’ils ont enregistrées dans le cadre de cette procédure.
Le Dépar tement coordonne les Banques Populaires dans la
préparation de l’établissement des rapports annuels des RCSI auprès
de l’Autorité des Marchés Financiers, ainsi que le rapport spécial, Procédures Nouveaux Produits
dédié cette année aux relations contractuelles entretenues par les Une procédure d’adoption des nouveaux produits Groupe,
PSI dans le cadre de leur activité. répondant aux obligations du règlement 97-02, est également en
place, définie en concertation avec la direction du Développement.
Respect de la réglementation et préparation des Cette procédure concerne les nouveaux produits commercialisés
évolutions par plus d’un établissement du sein du Groupe Banque Populaire et
règle le fonctionnement du comité Nouveaux produits du Groupe
Il coordonne les travaux du Groupe Banque Populaire pour assurer Banque Populaire, qui se réunit en moyenne tous les deux mois.
la qualité de ses réponses dans le cadre des grandes opérations Chaque produit nouveau présenté à ce comité fait l’objet d’un avis
financières réalisées. En 2006, en étroite coopération avec la direction de conformité. Par ailleurs le Directeur Juridique et Conformité (ou
du Développement, le Département a décliné, au sein notamment son représentant) est membre de droit de ce comité.
d’un guide des bonnes pratiques, les principes déontologiques qui
doivent guider l’action commerciale. Les nouveaux produits commercialisés par une seule Banque Populaire
relèvent du Comité Nouveaux Produits de cet établissement, selon un
Aux côtés de Natixis et de sa filiale spécialisée Natexis Bleichroeder, cadre procédural défini en concertation avec les établissements.
et dans le fil des travaux de Place, le Département prend une part
active à la préparation des évolutions techniques et structurelles liées Chaque Banque Populaire communique à la Banque Fédérale des
aux évolutions réglementaires en cours. Il en rend compte de façon Banques Populaires les comptes rendus des réunions de son Comité
régulière aux Banques Populaires pour leur permettre d’en étudier Nouveaux Produits.
les impacts et en assurer le déploiement en temps utile.
Centralisation d’informations sur les risques
Perspectives 2007 avérés de non-conformité
Outre les travaux liés à l’application pratique de la transposition Une procédure de centralisation auprès de la Banque Fédérale des
de la Directive européenne « MIF » et ceux liés à la mise en place Banques Populaires d’informations relatives aux risques avérés de
des codes professionnels en germe dans les préconisations du non-conformité relevés dans les établissements organise un reporting
rapport du Président Delmas-Marsalet sur la commercialisation des systématique semestriel et un reporting événementiel si nécessaire,
produits d’épargne, le Département a entrepris un recensement des entre deux échéances.
procédures thématiques que chaque établissement du Groupe Banque
Populaire devra mettre en œuvre afin de satisfaire aux évolutions Prestations de services essentielles externalisées
de la réglementation financière. Cet ensemble a vocation à devenir
la doctrine et le référentiel interne du Groupe Banque Populaire en Afin de faciliter la mission des responsables de la conformité juridique,
matière déontologique. Déclinées par activité ou prestation de service la Banque Fédérale des Banques Populaires a diffusé les différents
d’investissement, ces procédures se prêteront à des contrôles de points de contrôle à opérer dans les Banques Populaires auprès des
second niveau coordonnés par la Banque Fédérale. opérationnels, contrat par contrat, pour le respect des dispositions
du règlement 97-02. Une démarche identique a été engagée au sein
de la Banque Fédérale.
La Conformité Juridique
Les procédures cadres prévues par le règlement 97-02 ont été mises Perspectives 2007
en place au cours de l’année 2006, conformément aux dispositions
de la char te Conformité du Groupe Banque Populaire, par le En 2007, les effor ts de la sous-filière se por teront sur
Département Conformité Juridique, constitué le 1er janvier 2006. l’approfondissement de la mise en œuvre des procédures susvisées
par les établissements du Groupe Banque Populaire.

Procédure d’alerte En outre, l’aboutissement de la démarche entamée en 2006, de


cartographie des risques de non-conformité, en concertation avec
La procédure d’alerte visée à l’article 11-2 du règlement 97-02 est les Banques Populaires, favorisera la définition de programmes de
en place au sein de la Banque Fédérale des Banques Populaires et contrôles pertinents. Ainsi, en matière de réglementation bancaire des
des établissements du Groupe Banque Populaire, sur un modèle produits, d’application de la loi informatique et libertés, de sécurité
type, après information des comités d’entreprise et communication des personnes et des biens (transports de fonds, vidéosurveillance)
individuelle à chaque salarié. et de démarchage bancaire et financier, des procédures de contrôle
Les établissements du Groupe Banque Populaire déclarent à la de second niveau vont être harmonisées.
Banque Fédérale des Banques Populaires, dans le respect des règles

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 257


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

La formation à la Conformité modules de formation générale et spécifique à différents métiers,


réalisés sous l’égide de la Direction des Ressources Humaines
Pour sensibiliser et former les collaborateurs du Groupe Banque Groupe de la Banque Fédérale des Banques Populaires, avec le
Populaire aux enjeux et au respect des règles de conformité, la concours de Natixis. Chaque département est intervenu dans ce
Direction de la Conformité a collaboré à la conception de plusieurs cadre pour apporter son expertise.

Impact de la création de Natixis sur le dispositif de contrôle


interne du Groupe Banque Populaire

Natixis est soumis au contrôle conjoint de la part des deux groupes ■ un comité des systèmes d’information risques, coprésidé par les
actionnaires et futurs organes centraux, la Banque Fédérale des deux directeurs des risques de la Banque Fédérale des Banques
Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne avec
qui doivent chacune veiller au respect des exigences de surveillance la participation de la Direction des Risques de Natixis et des
des risques par leurs groupes respectifs sur une base consolidée. directeurs informatiques concernés, a compétence pour traiter des
Ainsi, des structures et des systèmes de coordination du dispositif questions de maîtrise d’ouvrage des systèmes d’information risques
de contrôle permanent et périodique, nécessaires à la cohérence communs aux deux groupes actionnaires et à Natixis et nécessaires
d’ensemble, ont été mis en place dans le cadre de la constitution à l’exercice d’une surveillance sur une base consolidée.
du groupe Natixis. De même, les fonctions Risques, Conformité et
Les décisions au sein du comité sont prises avec l’accord des deux
Audit sont intégrées aux filières correspondantes de chacun des
groupes actionnaires ;
deux groupes actionnaires.
■ un comité des risques confédéral, institué par délégation du
directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et du conseil
La fonction contrôle permanent des risques d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires,
coprésidé par un membre du directoire de la Caisse Nationale
Le Directeur des Risques de Natixis est fonctionnellement rattaché des Caisses d’Épargne et de la Direction générale de la Banque
aux Directeurs des Risques de la Banque Fédérale des Banques Fédérale des Banques Populaires et composé de quatre membres
Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne. Ce lien (deux désignés par la Caisse nationale des Caisses d’Épargne et
se matérialise par l’approbation de la nomination et du retrait du deux par la Banque Fédérale des Banques Populaires) :
directeur des risques de Natixis par les deux directeurs des risques
précités, et par l’obligation de reporting. ■ approuve les plafonds globaux de risques proposés par Natixis
par différentes natures de risques conformément à l’article 33
Les Directeurs des Risques de la Banque Fédérale des Banques du règlement 97-02 du comité de la réglementation bancaire
Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne sont et s’assure de leur respect,
informés des nominations et retraits de fonction des responsables des
risques des filiales ou métiers. Ils sont par ailleurs invités permanents ■ décide des engagements dépassant le plafond unitaire des grands
du Comité des Risques Groupe Natixis. risques fixé en accord avec les deux groupes actionnaires, qui
nécessitent la garantie des groupes actionnaires ou la syndication
Les Directeurs des Risques de Natixis, de la Banque Fédérale des au sein de leurs réseaux pour la partie excédant le plafond,
Banques Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
approuvent la charte des risques de Natixis. ■ examine dans le cadre d’une revue annuelle, les stratégies de
risques, les limites et notations relatives aux grands risques
La coordination de la gestion des risques est assurée par trois individuels de contrepartie,
comités permanents définis ci-dessous. Des comités ad hoc seront
créés en tant que de besoin : ■ examine périodiquement les principales zones de risques de
Natixis et peut dans ce cadre évoquer pour examen les dossiers
■ un comité normes et méthodes, coprésidé par les directeurs sensibles qu’ils soient communs ou pas à l’un ou l’autre des deux
des risques de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de groupes actionnaires ou opérations de nature exceptionnelle,
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, avec la participation
de la Direction des Risques de Natixis, a pour tâche principale ■ arbitre tout sujet d’intérêt commun touchant à la maîtrise et
l’édiction – ou la validation en cas de délégation – de normes surveillance des risques sur base consolidée, et à l’exercice des
communes. Ces normes sont en particulier relatives à l’organisation délégations des missions risques.
générale de la filière risques, aux méthodes d’évaluation des risques Les Directions des Risques de la Banque Fédérale des Banques
et au reporting dans le cadre de la surveillance sur une base Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne assurent
consolidée. la préparation des travaux en coordination avec la Direction des
Les décisions au sein du comité sont prises avec l’accord des deux Risques de Natixis.
groupes actionnaires ;

258 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Les procédures de suivi et de contrôle des risques

La fonction contrôle permanent de la des Banques Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses
conformité d’Épargne.
Le contrôle permanent du respect des règles est assuré directement
La fonction conformité de Natixis est intégrée aux filières conformité par Natixis sur son périmètre sous la surveillance ultime des
des deux groupes actionnaires chargées de veiller à la cohérence Inspections générales de la Banque Fédérale des Banques Populaires
d’ensemble du dispositif. Les deux responsables conformité de la et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne qui en évaluent
Banque Fédérale des Banques Populaires et de la Caisse Nationale régulièrement la complétude et le bon fonctionnement.
des Caisses d’Épargne disposent d’une autorité fonctionnelle sur le
responsable conformité de Natixis. Ce lien s’exprime notamment :
■ par l’approbation préalable de la nomination et du retrait de La fonction Inspection générale
fonction du responsable de la conformité de Natixis par les deux
La fonction Inspection de Natixis est intégrée aux filières Inspection
responsables de la conformité de la Banque Fédérale des Banques
des deux groupes actionnaires. Les règles régissant le pilotage conjoint
Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne. Ces
de cette ligne métier sont notamment les suivantes :
derniers sont également informés des nominations et retraits
de fonction des responsables de la conformité des filiales ou ■ la nomination et le retrait de fonction de l’inspecteur général de
métiers ; Natixis sont soumis à l’accord préalable des inspecteurs généraux
de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de la Caisse
■ par la transmission de documents identiques, dans le cadre
Nationale des Caisses d’Épargne ; ceux-ci sont également informés
d’un reporting commun, aux deux groupes actionnaires, qui en
des nominations et retraits de fonction des responsables des
définissent les normes et seuils de remontée ;
services d’audit des filiales ;
■ par l’approbation de la charte conformité de Natixis.
■ la char te d’audit du groupe Natixis est approuvée par les
Afin d’assurer la cohérence du dispositif de Conformité entre Natixis inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de
et les deux Groupes actionnaires, un Comité de Coordination de la la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne ;
Conformité, présidé par les deux responsables de la Conformité de
■ les inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et
la Banque Fédérale des Banques Populaires et de la Caisse Nationale
de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne définissent, en liaison
des Caisses d’Épargne avec la participation du responsable de la
avec l’Inspection générale de Natixis, des normes, des méthodes
conformité de Natixis, est institué. Les responsables Conformité des
et des outils sur des sujets d’intérêt commun et effectuent un
principales filiales de Natixis sont également conviés à ce comité,
contrôle régulier du respect de ces normes par l’inspection du
systématiquement ou en tant que de besoin. Ce comité est en charge
groupe Natixis ;
notamment de l’édiction ou la validation - en cas de délégation à
Natixis ou l’un ou l’autre des deux organes centraux - de normes ■ les programmes pluriannuels et annuels de l’inspection du groupe
communes, relatives en particulier : Natixis sur base consolidée sont arrêtés en accord avec les
Inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de
■ à l’organisation générale de la filière Conformité, notamment la
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, conjointement avec le
charte de la filière Conformité de Natixis ;
Président du Directoire de Natixis ;
■ aux méthodes et procédures-cadres internes à Natixis destinées à
■ les inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires
la prévention des risques de non-conformité au sens du règlement
et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne ont préséance
97-02 révisé ;
pour la réalisation des inspections qu’elles jugent utile de conduire
■ au reporting dans le cadre de la surveillance sur base consolidée. elles-mêmes conformément aux responsabilités qui leur sont
À ce titre, le comité détermine la liste, le contenu, les modalités, dévolues ;
la périodicité et délais de transmission des reportings qui sont
■ l’Inspection générale de Natixis assure un reporting régulier aux
fonction de la nature des risques pris.
inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de
Le comité fixe également les modalités de la coordination en vue de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne portant notamment sur
l’émission de l’avis conjoint de conformité préalable au lancement des la communication des rapports d’audit réalisés.
nouveaux produits de Natixis ayant vocation à être diffusés dans les
Ce pilotage conjoint est assuré au sein d’un comité de coordination
deux réseaux des groupes actionnaires. Les produits proposés par
mensuel animé par les Inspections générales de la Banque Fédérale
Natixis pour commercialisation dans les deux réseaux des Groupes
des Banques Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses
actionnaires, sont soumis pour agrément aux Comités nouveaux
d’Épargne avec la participation systématique de l’Inspection générale
produits des deux Groupes actionnaires, après un avis coordonné
de Natixis.
des deux responsables de la Conformité de la Banque Fédérale

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 259


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Les procédures de contrôle interne relatives à l’information financière et comptable

" Les procédures de contrôle interne relatives à


l’information financière et comptable

Processus d’établissement des comptes consolidés

Principes généraux ■ le contrôle des informations individuelles en provenance des entités


consolidées par la diffusion de solutions d’interface et la mise en
L’établissement des comptes consolidés de la Banque Fédérale des place de plus de 8 900 contrôles d’exactitude et de cohérence
Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire est assuré par la dont le non-respect bloque la transmission des données ;
Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central du réseau
■ l’analyse unitaire de toutes les écritures ayant un impact sur les
des Banques Populaires et du Crédit Maritime, et futur organe central
capitaux propres consolidés et la réalisation d’une preuve d’impôt
de Natixis. C’est dans ce cadre que la Direction Financière de la
pour chaque entité consolidée permettant respectivement
Banque Fédérale des Banques Populaires a conçu et déployé un
le bouclage individualisé des capitaux propres consolidés et la
référentiel de consolidation destiné à assurer la fiabilité du processus
justification individuelle des impôts différés comptabilisés ;
et fondé sur les grands principes suivants :
■ un système de piste d’audit justifiant l’ensemble des données
■ la définition et la diffusion des principes comptables applicables au
comptables publiées dans les états financiers et dans l’annexe à
Groupe Banque Populaire incluant l’analyse et l’interprétation des
partir des comptes individuels de chacune des entités consolidées
nouveaux textes émis au cours de la période, tant sur le référentiel
et des écritures de consolidation ;
français qu’international (IFRS) ;
■ des procédures d’archivage et de sécurité incluant la sauvegarde
■ la méthode de la consolidation directe permettant l’examen
biquotidienne de la base unique de consolidation avec tests de
approfondi de chacune des liasses de consolidation des sociétés
restauration régulièrement effectués ;
consolidées à partir d’une procédure formalisée de revue. Courant
2006, ce dispositif a été étendu aux entités du pôle Coface à l’issue ■ une formation régulière des équipes comptables des entités
d’un changement du progiciel de consolidation ; en revanche, une consolidées et la diffusion des meilleures pratiques au sein du
partie des entités apportées à Natixis par la Caisse Nationale des Groupe Banque Populaire ;
Caisses d’épargne sont consolidées via sept paliers distincts ;
■ courant 2006, la Banque Fédérale des Banques Populaires
■ l’unicité de l’outil de consolidation pour toutes les consolidations et a procédé à un changement d’outil de consolidation, sans
sous-consolidations produites au sein du Groupe Banque Populaire, modification des principes de base du dispositif de consolidation.
propre à assurer la cohérence interne des périmètres, définitions, Ce nouvel outil a notamment permis d’intégrer nativement
normes, plans de comptes, traitements et analyses ; Coface et ses filiales dans le dispositif de consolidation directe
décentralisée, tout en offrant une plus grande volumétrie
■ une fréquence trimestrielle du dispositif de consolidation
d’informations consolidées et des fonctionnalités étendues
qui procure un meilleur niveau de contrôle des publications
d’analyse et de contrôle ;
semestrielles et annuelles, par une anticipation des opérations de
l’exercice, une fiabilisation des prévisions sur base consolidée et ■ la migration sur le nouvel outil a été opérée à l’occasion de l’arrêté
l’optimisation du rapprochement des opérations intragroupe ; du 30 septembre 2006 et s’est déroulée de manière satisfaisante,
après formation de l’ensemble des acteurs concernés au sein du
Groupe Banque Populaire.

Établissement des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire


aux normes IFRS

Bien que le Groupe Banque Populaire, non coté, n’ait aucune selon les normes IFRS à compter du 1er janvier 2005. Cette décision
obligation d’adopter le référentiel IFRS, le conseil d’administration a été prise dans un souci de transparence et de comparabilité avec
de la Banque Fédérale des Banques Populaires a décidé que les les autres grands établissements bancaires de la Place.
comptes consolidés du Groupe Banque Populaire seraient établis

260 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Les procédures de contrôle interne relatives à l’information financière et comptable

En terme de dispositif de consolidation, le Groupe Banque Populaire Incidences de la création de Natixis


a privilégié en 2006 une solution mixte permettant d’assurer un sur le processus d’élaboration
contrôle interne fort, tout en s’adaptant aux contraintes d’une
production efficace des comptes consolidés du Groupe Banque
des comptes consolidés
Populaire : du Groupe Banque Populaire en 2006
■ pour les Banques Populaires, leurs filiales et l’essentiel des entités La création de Natixis et l’intégration dans le périmètre du Groupe
du Groupe Natixis issues de Natexis Banques Populaires, la Banque Populaire des entités apportées par la Caisse Nationale
solution repose sur le principe d’un suivi unitaire des éléments des Caisses d’Épargne a conduit la Banque Fédérale des Banques
d’écart entre les comptes individuels établis en normes françaises Populaires à ajuster son dispositif de consolidation, dans le respect
tels qu’arrêtés par les Conseils d’administration ou Directoires des des principes de contrôle interne qu’elle s’est fixées :
entités concernées, et leurs contributions aux comptes consolidés
■ revue de la cohérence entre les normes comptables utilisées par
en normes IFRS. Ce dispositif conduit à déployer une liasse de
les entités apportées et celles définies par le Groupe Banque
consolidation de compléments IFRS, qui recense et contrôle
Populaire. Cette analyse, qui se poursuivra de manière plus
l’ensemble des retraitements à apporter aux comptes français
détaillée en 2007, n’a pas identifié d’écarts de méthode significatifs
pour assurer leur transition aux comptes IFRS. Cette solution, forte
nécessitant des retraitements d’harmonisation sur les comptes des
de plus de 4 500 contrôles, permet d’assurer une piste d’audit
sociétés apportées ;
intégrale entre les comptes individuels en normes françaises et
ceux produits en normes IFRS ; ■ établissement de deux jeux de comptes complets produits avec un
même niveau d’exigence comptable : le premier sur les comptes
■ pour les entités du pôle Coface, constitué pour l’essentiel de
publiables, intégrant globalement le périmètre Natexis Banques
sociétés étrangères, ainsi que pour les entités de Natixis provenant
Populaires jusqu’au 17 novembre 2006 et proportionnellement le
des apports de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE),
périmètre Natixis du 18 novembre 2006 jusqu’au 31 décembre
le choix a été fait de privilégier une remontée native en normes
2006 et le second, pro-forma, considérant l’opération réalisée au
IFRS plus adaptées aux procédures internes d’établissement de
1er janvier 2005 ;
leurs comptes individuels.
■ consolidation des entités apportées par la CNCE via sept paliers
de consolidation : Ixis CIB, IXIS AM, Compagnie 1818, CACEIS,
GCE garantie, CIFG et les Caisses d’épargne agrégées (consolidées
par mise en équivalence) ;
■ revue approfondie des règles de consolidation par intégration
proportionnelle, jusqu’alors peu utilisées.

Processus de contrôle

Processus de maîtrise du contrôle interne ■ un niveau impliquant les inspections/audits internes, dans leur rôle
des entités consolidées de contrôle des contrôles ;
■ un niveau correspondant aux travaux des Comités des Comptes
Décentralisées par nature du fait de la structure particulière du ou d’Audit, dont sont dotées les principales entités incluses dans
Groupe Banque Populaire, les procédures de contrôle interne le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire et qui
sont adaptées à la propre organisation de chacune des sociétés ont pour mission d’analyser les comptes individuels ou consolidés
consolidées et comportent un processus de contrôle comptable des entités concernées et de s’assurer de la pertinence et de la
à plusieurs niveaux : permanence des méthodes ainsi que des principales hypothèses
■ un niveau de base où des contrôles permanents et localisés de clôture.
dans les métiers opérationnels sont intégrés aux processus de Ces contrôles périodiques et permanents, qui s’exercent dans le
traitement ; cadre de systèmes d’information comptable diversifiés au sein du
■ un niveau intermédiaire, représenté par les Directions Financières Groupe Banque Populaire, portent notamment sur le suivi des
ou Comptables, où s’exercent des contrôles indépendants justifications des comptes réalisés par les services, l’apurement des
des processus de traitement destinés à assurer la fiabilité et suspens, le suivi de la régularisation des anomalies et la surveillance
l’exhaustivité des comptes ; d’indicateurs sur une population de comptes qualifiés de sensibles.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 261


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Les procédures de contrôle interne relatives à l’information financière et comptable

Contrôle de niveaux supérieurs ■ l’audit des commissaires aux comptes dont les travaux sont
organisés dans le cadre d’un collège et dont les conclusions
En complément des procédures d’autocontrôle et de contrôle mis s’appuient, entre autres, sur l’opinion des commissaires aux
en place dans les entités locales chargées de la production des comptes de chacune des entités consolidées, notamment sur le
comptes individuels ou consolidés, la qualité du contrôle comptable respect des normes Groupe édictées par la Banque Fédérale des
est vérifiée par : Banques Populaires et sur l’efficacité des procédures locales de
contrôle interne ;
■ la Banque Fédérale des Banques Populaires, qui assure, de par ses
fonctions d’organe central, un examen régulier des états financiers ■ les missions ponctuelles de l’Inspection générale de la Banque
des Banques Populaires et des Caisses de Crédit Maritime déclarés Fédérale des Banques Populaires dans les établissements du
dans le cadre réglementaire de la BAFI (états 4 000 et annexes). Groupe Banque Populaire et à la Banque Fédérale des Banques
De manière à optimiser son efficacité, la Direction Financière de la Populaires.
Banque Fédérale des Banques Populaires a fait le choix volontaire
d’exercer ce contrôle sur une base mensuelle, allant ainsi au-delà
de la fréquence trimestrielle réglementairement demandée par
la Commission Bancaire ;

Rôle de l’organe délibérant

■ Le Comité des Comptes de la Banque Fédérale des Banques Générale Groupe de la Banque Fédérale des Banques Populaires,
Populaires, dont le rôle a été défini en page 24, s’est réuni par deux en coordination avec les Directions de contrôle permanent Risques
fois en présence des commissaires aux comptes, le 4 septembre et Conformité, présente au Comité d’Audit et des Risques Groupe
2006 et le 12 mars 2007 pour examiner les comptes consolidés et au conseil d’administration un rapport annuel sur la synthèse
de la Banque Fédérale des Banques Populaires et du Groupe du contrôle interne du Groupe Banque Populaire.
Banque Populaire, respectivement au 30 juin et au 31 décembre
Ce rappor t évalue, sur la base de questionnaires détaillés, les
2006, avant présentation au conseil d’administration.
procédures de contrôle interne notamment comptable et financier
■ Dans le cadre du règlement CRBF 97.02 relatif à la surveillance des entités du périmètre de consolidation, le cas échéant sur base
prudentielle des établissements de crédit, la Direction Inspection consolidée.

Perspectives

En 2007, le Groupe Banque Populaire poursuivra, comme en 2006, dont celui relatif aux crédits, sur cette nouvelle architecture. Le
ses stratégies visant à optimiser ses dispositifs de traitement et de chantier, qui se déroule suivant le calendrier prévu, se prolongera
contrôle et à les adapter aux évolutions de ses activités, mais aussi courant 2007 avec en cible la migration sous interpréteur de
de l’environnement réglementaire (comité de Bâle et Corep, normes l’ensemble des applicatifs à horizon 2008 ;
IFRS et Finrep, réglementation bancaire).
■ au niveau de la Banque Fédérale des Banques Populaires :
Les efforts entrepris en vue de rationaliser les moyens et méthodes
■ le lancement en 2007 d’un chantier visant à préciser, harmoniser
de travail des équipes en charge de la production, du contrôle et
et normer les procédures de contrôle interne comptable au sein
du suivi des états comptables et financiers seront poursuivis. À ce
des Banques Populaires,
titre, trois chantiers majeurs sont en cours de réalisation ou vont
être lancés : ■ le réexamen du processus de consolidation de Natixis qui vise
à promouvoir une approche par palier, tout en maintenant
■ au niveau des Banques Populaires, une refonte en profondeur
inchangé le niveau d’exigence en termes de transparence, de
de l’architecture comptable des banques appar tenant à la
cohérence et de contrôle ;
communauté d’i-BP (soit 16 Banques Populaires sur 20), vise d’une
part au déploiement progressif d’une solution d’interprétation ■ au niveau de Natixis, les projets initiés en 2004 et 2005 se sont
comptable unique à partir de schémas comptables identiques poursuivis :
validés par la Banque Fédérale des Banques Populaires et, d’autre
■ le programme Schéma Directeur des Systèmes de Synthèse,
part, à la création d’une base d’opérations élémentaires offrant une
dont l’objectif est une refonte des systèmes d’information des
meilleure efficacité de la piste d’audit et des fonctions étendues de
fonctions centrales sur la base d’un socle commun, est entré dans
restitution et d’analyse. Le chantier lancé en 2005 s’est poursuivi
sa phase de développement. Des équipes dédiées intégrant les
sur 2006 et a permis de migrer un certain nombre d’applicatifs,

262 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
6
Les procédures de contrôle interne relatives à l’information financière et comptable

métiers et les fonctions centrales participent à la mise en œuvre Le dispositif organisé autour des travaux de contrôle permanent,
de ce projet. La migration de la plate-forme comptable, début va, à présent, se recentrer autour de deux niveaux, en vue de
2008, nécessitant une adaptation des outils qui lui sont arrimés, converger avec les pratiques de place :
Natixis veille à garantir la continuité de ses outils de contrôles
– Direction Financière et métiers pour les contrôles de premier
comptables ou de gestion des suspens,
niveau,
■ le dispositif de contrôle comptable a élargi, en 2006, son
– Direction Financière et Direction du contrôle interne pour les
périmètre d’investigation :
contrôles de second niveau.
– dans le cadre des missions permanentes de contrôle mensuel,
Dans un contexte de réduction des délais, ces nouvelles orientations
les fonctionnalités de l’outil de contrôles comptables se sont
devraient contribuer à fluidifier les process de contrôles et à doter
étendues, permettant ainsi à l’ensemble des métiers de
le dispositif d’un volant de contrôles de second niveau élargi.
couvrir les différents risques comptables (exhaustivité, réalité,
rattachement au correct exercice…) ; le remplacement de Sur le périmètre des filiales, l’adaptation des systèmes s’est
l’outil de gestion des suspens a renforcé l’industrialisation des également poursuivie en 2006 : après le changement d’outil de
rapprochements automatiques et concourt, par ailleurs, à gestion des opérations réciproques en 2005, la montée de version
améliorer la visibilité des risques en périodes d’arrêté, de l’outil de consolidation sur 2006 a permis notamment de
décentraliser son alimentation au sein des succursales étrangères
– la 1re mise en œuvre des missions périodiques, par le second
et de certaines filiales telle que la Coface et toutes les entités
niveau de contrôle, complète ce dispositif permanent de
qui lui sont rattachées. Concomitamment au déploiement de cet
contrôle mensuel.
outil à l’ensemble du nouveau périmètre Natixis, une extension du
dispositif de contrôles comptables aux filiales sera progressivement
mise en œuvre.

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 263


6 Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du Président sur les procédures de contrôle interne

" Rapport des commissaires aux comptes


sur le rapport du Président sur les procédures
de contrôle interne

Rapport des commissaires aux comptes, établi en application de


l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président
du conseil d’administration pour ce qui concerne les procédures
de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière

Exercice clos le 31 décembre 2006


Banque Fédérale des Banques Populaires SA
« Le Ponant de Paris »
5, rue Leblanc
75511 – Paris Cedex 15

Mesdames, Messieurs les actionnaires,


En notre qualité de commissaire aux comptes de la Banque Fédérale des Banques Populaires et en application des dispositions de l’article
L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément
aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2006.
Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du
Conseil d’administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société.
Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du Président,
concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celles-ci requièrent la mise en œuvre de diligences
destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives
à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à :
■ prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives
à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentées dans le rapport du Président ;
■ prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle
interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du Président
du Conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce.
Paris – La Défense et Paris, le 25 avril 2007

Salustro Reydel Constantin Associés


Membre de KPMG International

Michel Savioz Brigitte Drême


Associé Associée

264 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


SOMMAIRE
7

Éléments complémentaires
Éléments Personne qui assume la responsabilité
du document de référence 266

complémentaires Attestation du responsable


du document de référence 266

Communication financière 266

Documents accessibles au public 267

Table de concordance 268

Contacts 270

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 265


7 Éléments complémentaires
Communication financière

" Personne qui assume la responsabilité


du document de référence
M. Philippe Dupont, Président du Groupe Banque Populaire et Président-Directeur général de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

" Attestation du responsable du document


de référence
« J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que des informations portant sur la situation financière et les comptes
les informations contenues dans le présent document de référence, donnés dans le présent document de référence ainsi qu’à la lecture
sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent d’ensemble du document de référence. »
pas d’omission de nature à en altérer la portée.
Le Président
J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes, une lettre de fin
de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification Philippe Dupont

" Communication financière


Agenda Responsable de l’information
■ 30 août 2007 : Annie de Paillette
Publication des résultats du premier semestre 2007 du Groupe Directeur de la Communication Corporate
Banque Populaire.
Banque Fédérale des Banques Populaires
■ 31 mai 2007 :
Tél. : 01 40 39 68 27 – Fax : 01 53 78 79 45
Assemblée générale des actionnaires de la Banque.
E-mail : annie.depaillette@bfbp.banquepopulaire.fr

266 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments complémentaires
7
Documents accessibles au public

" Documents accessibles au public


Les documents relatifs au Groupe Banque Populaire et la Banque Toute personne désireuse d’obtenir des renseignements
Fédérale des Banques Populaires (actes constitutifs, statuts, rapports, complémentaires sur le Groupe Banque Populaire ou la Banque
courriers et autres documents, informations financières historiques Fédérale des Banques Populaires, peut sans engagement et sans
sociales et consolidées pour chacun des deux exercices précédant frais, demander les documents :
la publication du présent document) sont partiellement inclus dans
■ Par courrier :
le présent document et peuvent être librement consultés au siège
social de la Banque Fédérale des Banques Populaires, de préférence Banque Fédérale des Banques Populaires
sur rendez-vous.
Direction de la Communication Corporate
Le présent document de référence est disponible sur le site Internet de
Département Relations Investisseurs
l’Autorité des marchés financiers www.amf-france.org et à la rubrique
« Communication financière » de www.banquepopulaire.fr. Le Ponant de Paris – 5, rue Leblanc
75511 Paris Cedex 15
■ Par téléphone :
01 40 39 60 00

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 267


7 Éléments complémentaires
Table de concordance

" Table de concordance


N° de page du
Rubrique Document de référence

1 Personnes responsables 166


2 Contrôleurs légaux des comptes 30
3 Informations financières sélectionnées
3.1 Informations financières historiques sélectionnées par l’émetteur pour chaque exercice 7-9
3.2 Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiaires NA
4 Facteurs de risque 111-127
5 Informations concernant l’émetteur
5.1 Histoire et évolution de la Société 37-40
5.2 Investissements 108
6 Aperçu des activités
6.1 Principales activités 64-83
6.2 Principaux marchés 64-83
6.3 Événements exceptionnels NA
6.4 Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels,
commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication 127
6.5 Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle. 64-83
7 Organigramme du Groupe
7.1 Description sommaire du Groupe 4-5
7.2 Liste des filiales importantes 36
8 Propriétés immobilières, usines et équipements
8.1 Immobilisation corporelle importante, existante ou planifiée 193-195
8.2 Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles NA
9 Examen de la situation financière et du résultat
9.1 Situation financière 110
9.2 Résultat d’exploitation 136
10 Trésorerie et capitaux
10.1 Informations sur les capitaux de l’émetteur 138
10.2 Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur 137
10.3 Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de l’émetteur 176-182
10.4 Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sur les
opérations de l’émetteur. NA
10.5 Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les
engagements visés aux points 5.2 et 8.1 176-182
11 Recherche et développement, brevets et licences NA
12 Information sur les tendances 132-133
13 Prévisions et estimations du bénéfice NA

268 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Éléments complémentaires
7
Table de concordance

N° de page du
Rubrique Document de référence
14 Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction générale
14.1 Organes administration 12-13
14.2 Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la Direction
générale 19
15 Rémunération et avantages
15.1 Montant de la rémunération versée et les avantages en nature 128-129
15.2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement
de pensions, de retraites ou d’autres avantages 130
16 Fonctionnement des organes d’administration et de direction
16.1 Date d’expiration du mandat actuel 12
16.2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration 19
16.3 Informations sur le comité de l’audit et le comité de rémunération de l’émetteur 25-26
16.4 Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime de gouvernement d’entreprise 12
17 Salariés
17.1 Nombre de salariés 89
17.2 Participations et stock-options des administrateurs 242
17.3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur NA
18 Principaux actionnaires
18.1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 35
18.2 Droits de vote différents des actionnaires susvisés 35
18.3 Contrôle de l’émetteur 35
18.4 Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un
changement de son contrôle 35
19 Opérations avec des apparentés 243-244
20 Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de
l’émetteur
20.1 Informations financières historiques 134-240
20.2 Informations financières proforma 134-240
20.3 États financiers 134-140
20.4 Vérification des informations financières historiques annuelles 245-246
20.5 Date des dernières informations financières 134
20.6 Informations financières intermédiaires NA
20.7 Politique de distribution des dividendes NA
20.8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 226
20.9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale NA
21 Informations complémentaires 131
21.1 Capital social NA
21.2 Acte constitutif et statuts 19-24
22 Contrats importants 19
23 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts NA
24 Documents accessibles au public 267
25 Informations sur les participations 163-175

Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire 269


7 Éléments complémentaires
Contacts

En application de l’article 28 du Règlement CE n° 809/2004 de la Commission du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par
référence dans le présent document de référence :
■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2005, le rapport des commissaires aux comptes y afférant et le rapport de gestion
du Groupe figurant respectivement aux pages 104 à 216, pages 217 et 218, pages 78 à 103 du document de référence déposé auprès de
l’AMF le 23 mars 2006 sous le numéro D. 06-0153 ;
■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2004, le rapport des commissaires aux comptes y afférant et le rapport de gestion
du Groupe figurant respectivement aux pages 107 à 172, page 173 et pages 85 à 106 du document de référence enregistré auprès de l’AMF
le 25 mars 2005 sous le numéro D. 05-0283.
Les chapitres des documents de référence D. 06-0153 et D. 05-0283 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts
à un autre endroit du présent document.

" Contacts
Groupe Banque Populaire

Le Ponant de Paris
5, rue Leblanc
75511 Paris Cedex 15
Tel. : (33) 01 40 39 60 00 – Fax : (33) 01 40 39 60 01

Direction de la Communication Corporate

Annie de Paillette www.banquepopulaire.fr


Département Communication Financière Des exemplaires des documents de référence du Groupe Banque
Pierre Jouffrey Populaire et de la Banque Fédérale des Banques Populaires
communicationfinanciere@bfbp.banquepopulaire.fr sont disponibles sur Internet à la rubrique « Communication
financière ».

270 Document de référence 2006 - Le Groupe Banque Populaire


Impression réalisée à partir d’encres végétales sur les presses de IMP Graphic (Cosne-sur-Loire, France), imprimeur labellisé “Imprim’vert” (charte
de respect de l’environnement) et certifié ISO 14001 (certification environnementale). Le papier sélectionné pour la couverture est de L’Invercote
Créato Mat (Iggesund Paperboards, Suède) et possède les certifications ISO 14001 et EMAS (Eco-audit européen). Le papier intérieur sélectionné
pour cet ouvrage est du Cyclus Offset (Dalum, Danemark) composé de 100 % de pâte recyclée (Papiers post-consommation désencrés de façon
écologique). Ce papier possède la certification ISO 14001, EMAS et possède les labels Cygne Nordique, L’Ange Bleu, NAPM ainsi que l’Eco-label
européen La Fleur.
Edition Banque Fédérale des Banques Populaires / Direction Communication Corporate Rédaction Banque Fédérale des Banques Populaires / Capmot Conception avant garde - Tél. : 01 45 74 61 61 Réalisation Labrador - Tél. : 01 53 06 30 80
Crédit photo Gettyimages

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