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Sa base est un principe philosophique individuel, que chacun est libre d'accepter, de
refuser et de critiquer, comme l'ensemble du SDCS, qui découle de cette base
individuelle.
En premier lieu, le langage utilisé doit être suffisamment sans équivoque pour que
le droit soit efficace, de façon évaluable. Le langage doit donc être
mathématique (sans équivoque), et l'on doit décrire scientifiquement la nature
même des mathématiques utilisées dans le droit.
Cela veut dire aussi que l'on doit être en mesure de répondre à des questions
bizarres, peut-être parfois apparemment idiotes, telles que "existé-je réellement
ou suis-je une illusion ?", (en effet, si le savant n'existe pas, comment la science
pourrait-elle exister ?); "le Réel existe-t-il ?", "existe-t-il des liens d'une autre
nature que de causes à effets dans le Réel ?", "ce que nous appelons la conscience
de la réalité n'est-il pas qu'un rêve ?", etc., etc.… Faute de quoi nous ne serions
pas en mesure de prétendre qu'il est possible de formuler le droit de telle sorte
que chaque individu puisse lui opposer effectivement toutes les critiques fondées
scientifiquement.
Par exemple, lorsque dans une civilisation des Droits de l'Homme commencent à
apparaître des "Droits Opposables", cela signifie que toutes sortes de droits
sont inopposables : non effectifs, inutilisables, et pire que du non-droit : du
simple mensonge généré au fil du temps par le manque de fondements du système
générant le droit.
Remarque :
tout le dispositif du SDCS repose, comme nous l'avons indiqué, sur un principe
philosophique individuel, formulé scientifiquement dans le document B. "Formulé
scientifiquement" signifie que le principe énoncé renvoie à une expérience de
laboratoire. La particularité de ce laboratoire est qu'il est "la personne",
"l'individu" : "vous", "moi". Une des grosses difficultés est que, bien que tout un
chacun puisse se considérer comme un laboratoire scientifique et considérer la
vie elle-même comme une expérience, tout le monde ne dispose pas
nécessairement dans ses archives des expériences indispensables à la
compréhension théorique du SDCS. (Pour le dire de manière moins péremptoire, on
peut imaginer qu'un adulte qui aurait manqué durablement dans son enfance d'accès
aux droits de l'enfant aie du mal à envisager le SDCS aussi naturellement qu'une
innovation technique comme le téléphone portable. À ce sujet, rappelons que (comme
pour le téléphone portable !), tous les effets secondaires nocifs, même imprévisibles,
doivent être évalués dans la mise en œuvre progressive d'un projet scientifique de
cette nature.)
Par exemple, imaginons que pour un scientifique de carrière dans un monde cruel
en termes de compétition économique, le fait de décrocher les diplômes et un
emploi valable socialement demande à un certain stade de renoncer à des
exigences éthiques personnelles.