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Mise en garde :
Faire écrire les élèves dans un journal, ce n’est pas mettre des travaux de classe dans la presse mais faire
véritablement rentrer la presse dans l’école.
http://www3.ac-nancy-metz.fr/clemi-lorraine/IMG/pdf/Consignes_aux_participants_septembre_2007.pdf
Il faut y ajouter
- Les droits d’auteurs
Le premier des conseils est de privilégier, […], les créations des élèves ou de leur enseignants. Il s’agit de
la situation la plus simple à gérer car les personnes qui mettent en ligne sont également les personnes
titulaires des droits d’auteur. Le conflit est ici, par nature, impossible.
En revanche, lorsqu’un site « scolaire » souhaite intégrer une création d’un tiers au milieu scolaire, les
enseignants s’exposent au risque d’être poursuivis pour contrefaçon s’il ne respecte pas les règles
élémentaires du droit d’auteur.
Par principe, la loi protège toute création mais il faut distinguer différentes situations.
- La plus avantageuse pour le milieu scolaire est l’utilisation d’œuvres tombées dans le domaine public.
Cela signifie que les élèves peuvent utiliser « librement » des oeuvres littéraires, musicales,
photographiques, etc., à la condition que leur auteur se soit éteint 70 ans plus tôt (ex : les écrits de
Molière ou de Racine). Aucune autorisation n’est à demander car les prérogatives patrimoniales du droit
d’auteur se sont éteintes. Par contre, il faut toujours respecter comme plus haut le droit à la paternité et
au respect de l’œuvre.
- Un second cas de figure peut être des oeuvres toujours sous le monopole d’exploitation de l’auteur qui
est pourtant prêt à consentir aux projets de milieu scolaire une utilisation à titre gratuit. Le responsable
du site doit donc obtenir l’autorisation écrite de l’auteur (un échange de courrier électronique peut
suffire). Les droits moraux sont toujours à respecter.
A côté de ce cas classique, il existe également un mouvement plus global d’open content avec des
licences d’utilisation spécifiques.
- Dans le dernier cas de figure, l’auteur use de ses prérogatives patrimoniales et souhaite être rétribué
pour l’utilisation de son oeuvre sur le site. Il peut s’agir de photographies ou d’œuvres musicales par
exemple. Souvent la rémunération est forfaitaire et faite auprès de la société de gestion collective.
En résumé, sauf pour les oeuvres tombées dans le domaine public, l’autorisation de l’auteur est toujours
requise.
Dans ce même ordre d’idée, pensez à faire signer les articles. La classe si c’est un groupe, le prénom si
l’élève ne veut pas mettre son nom ou plusieurs noms si l’article a été rédigé à deux ou trois.
La suite des paragraphes développe en ordre décroissant d’importance la réponse aux questions
COMMENT ? POURQUOI ? (POUR QUOI ?)
(ce que l’on appelle dans les pays anglo-saxons la règle des 5 W (Who ? What ? When ? Where ? Why ? +
How).
- LE TITRE : c’est lui qui va donner envie de lire l’article. Il peut être informatif ou incitatif.
Titre informatif : il donne une information précise. En le lisant, on apprend quelque chose. Il répond aux
questions Qui et Quoi.
Ex. la Caisse des dépôts réfléchit à son avenir (titre d’un article du Monde du 8 décembre 2007).
Titre incitatif : son objectif n’est pas de donner l’information principale de l’article, mais son sens
général, en étant suffisamment accrocheur pour inciter à la lecture.
Par exemple :
CRDP du Limousin C.L. Clemi Haute-Vienne
12/2008
4
Le désert n’est pas vide pour un article qui parle des animaux vivant dans le désert
Très cher pétrole : on utilise le double sens des mots
La ruée vers l’eau : on utilise une expression courante ou le titre d’une œuvre en le détournant
Comment on vous espionne : personnaliser pour susciter l’intérêt du lecteur
Pour aérer une page, il est important de recourir à ce que l’on appelle des visuels : photos, schémas,
tableaux selon les cas. Attention ! Ils ne sont pas là pour faire beau mais pour enrichir ou préciser
l’article. Ils doivent contenir de l’information. Tenir compte des recommandations faites ci-dessus (cf.
2ème phase). Penser à indiquer le copyright si la photo est libre de droit ou si vous avez obtenu
l’autorisation de la publier. Si c’est une photo d’élèves, penser à indiquer une référence.
Une illustration doit s’accompagner d’une légende. Il ne s’agit pas de décrire ce que tout le monde voit,
mais donner des informations supplémentaires, compléter son contenu. Il faut les soigner car ce sont aussi
des éléments qui vont capter immédiatement l’attention du lecteur et lui donner envie ou non de lire le
texte.
Documentographie :
Agnès Yves. Manuel de journalisme : Ecrire pour le journal. La Découverte, 2002 coll. Repères
Lire au collège n°39 hiver 1994, dossier Ecriture : Ecriture et presse à l’école, p. 29-33 (en prêt
à la médiathèque de l’IUFM/CDDP 87)