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Le blog des Cigales éloquentes

par
Albocicade

Recueil n° 1

http://cigales-eloquentes.over-blog.com/

Sélection d'articles
Parmi les billets de mars à septembre 2007

Index
1) Qui sont les cigales ?
2) Le patriarche et l'écologie
3) Torture traditionnelle en famille
5) Ville ou campagne ?
11) Merci M. Doré
15) Vive le moteur à eau ?
16) Et ta sœur ?
17) Fontaine douteuse
19) Le perdu
20) Au fil des pages (1)
1) Qui sont les cigales ?
"Seigneur, notre Seigneur, qu'il est admirable ton nom sur toute la terre!"

Le Christ, qui est la Vigne divine, la Vigne d'avant tous les siècles a germé du Tombeau et a
fructifié en nouveaux baptisés, comme en autant de grappes, en cette église : que les réalités
visibles éclairent pour nous le chant du pressoir. La vigne a été vendangée et, comme un
pressoir, l'église a regorgé de grappes. Fouleurs au pressoir, vendangeurs à la cueillette,
cigales juchées sur les arbres, nous ont - par leurs chants - montré aujourd'hui encore,
rayonnant de grâce, le Paradis de l'Eglise.

Qui sont les fouleurs ? Les prophètes et les apôtres qui entonnent pour nous la chanson du
pressoir qui a pour titre "Pour la fin, en l'honneur des pressoirs".

Qui sont les cigales ? Les nouveaux baptisés qui, trempés de rosée au sortir de la piscine, se
reposent sur la croix comme sur un arbre, se réchauffant au Soleil de la justice, baignés de la
lumière de l'Esprit, en stridulant les mots de l'Esprit : "Seigneur, notre Seigneur, qu'il est
admirable ton nom sur toute la terre !"

Elles sont belles avec leurs ailes blanches, les cigales intelligentes, autour de la piscine : oui,
leurs ailes sont blanches, car elles sont douées de parole. Les cigales se nourrissent de rosée,
les nouveaux baptisés sont fortifiés par la Parole ; ce que la rosée est pour les premières, la
Parole céleste l'est pour eux, les seconds.

Astérios le Sophiste (IVe siècle)


1° homélie sur le Psaume 8 (extrait)

Astérios, dit "le Sophiste", a prononcé cette homélie - probablement à Antioche - alors que des
baptêmes viennent d'être célébrés.

Il prend prétexte du titre (grec) du Psaume 8, pour décrire des vendanges dans la campagne
antiochienne.
La "vigne germant du tombeau", c'est le Christ qui est ressuscité d'entre les morts, tandis la "piscine",
c'est sous ce nom que l'on désignait le baptistère.

Désigner la Croix comme un arbre est une image fréquente dans l'antiquité chrétienne : cet "arbre de
la Croix" étant en quelque sorte la réponse divine à la transgression d'Adam et Eve par l'arbre "de la
connaissance du bien et du mal" (Genèse 2.15-3.24)

L'image de Dieu, Soleil de Justice provient de l'Ancien Testament, Livre de Malachie 4.20

La cigale est en fait de couleur foncée, tirant sur le noir, mais les nouveaux baptisés, durant la
semaine qui suit Pâques, sont encore vêtus de blanc (in albis), et ce sont des cigales "raisonnables"
(Λογικοι), c'est-à-dire douées de parole (conformément à la définition aristotélicienne de l'homme),-
terme que nous avons essayé de rendre, tant bien que mal, par "éloquentes" (il faudrait dire:
"chantantes").

En fait, les cigales se nourrissent de sève, sans cependant provoquer de dégâts. Si Astérios l'avait su,
il aurait pu nous gratifier d'une image supplémentaire sur les cigales tirant leur subsistance
directement de l'Arbre de la Croix ! Sur les connaissances en physiologie et les moeurs des cigales
dans l'Antiquité, voir Aristote, Platon, Elien

La base de la traduction et des notes est due au P. Joseph Paramelle, SJ


2) Le patriarche et l'écologie
Avec ses air de pope angora,
Bartholoméos 1er, patriarche de
Constantinople ne limite pas le champs de
ses préoccupations à la "spiritualité".
Certes, homme de prière, il est aussi un
"fidèle dispensateur de la Parole de
vérité".
Et cette "parole de vérité" concerne
l'humain dans sa globalité, et par
conséquent autant la relation de l'humain
à Dieu que le monde dans lequel nous
vivons et la manière que nous avons d'y
vivre.
Aussi, ce n'est pas un hasard s'il faisait
partie des intervenants de la conférence "Citoyens de la terre", organisée par l'Elysée en
Février 2007.
(Photo et discours du patriarche http://www.citoyensdelaterre.fr/conference/?-Programme-)
En effet, depuis des années, l'Eglise orthodoxe, sous l'impulsion du patriarcat de
Constantinople a consacré le 1er Septembre (premier jour de l'année liturgique) à la protection
de la Nature. En complément de l'office de St Syméon le Stylite (un ascète chrétien, dont la
présence en début d'année nous rappelle que la vie chrétienne est une synergie de la grâce
divine et de notre fidélité ), l'Eglise célèbre donc un "Office pour la Sauvegarde de la
Création".
C'est aussi dans cet esprit que le Patriarcat œcuménique, une des institutions spirituelles les
plus anciennes au monde, lance depuis plus de dix ans des initiatives dans le domaine de la
protection de l'environnement, en vue de réconcilier les observations de la science et la
sagesse de la religion. Il a ainsi organisé six symposia sur le thème de l'eau. Ces conférences
flottantes ont constitué des espaces de rencontre et d'impulsion commune pour les écologistes,
les économistes, les décideurs politiques, les journalistes, les représentants religieux et les
citoyens ordinaires. À ce jour, ont été organisé des symposia sur la mer Égée, la mer Noire, le
Danube, la mer Adriatique, la Baltique et l'Amazone.
C'était, en naviguant sur ces eaux écologiquement sensibles, un moyen de témoigner d'une
vérité simple : en tant qu'êtres humains, nous nous trouvons tous sur le même navire.

Quelques extraits de l'Office pour la Sauvegarde de la Création


Merveille étonnante que l'oeuvre magnifique de la Sagesse de Dieu, le monde sensible
exposant la gloire du souverain Créateur de la terre et du ciel, dont la parole maintient le
visible et l'invisible univers! Que tes oeuvres sont grandes, Seigneur, telle est l'exclamation
des croyants qui te glorifient, toi l'Éternel.
Gardons pure, comme il se doit, et non souillée la nature de l'air, de la terre, de l'eau; et les
premiers nous-mêmes en tout notre être purifions-nous.
Considérez comme le plus grand de tous les trésors, vous les hommes, la santé de l'âme et du
corps: ne maltraitez pas la nature et ses lois.
Vois la pollution qui s'introduit massivement, ô mon âme, rejette-la et du péché lave-toi, de
peur qu'il ne t'advienne pire encore.
3) Tortures traditionnelles en famille
Quatre vingt quinze fois sur cent... chantait Brassens. D'après lui, 95 % des rapports
amoureux ne sont pas au niveau de plaisir attendu. (On me pardonnera la litote, mais
comment laisser passer une phrase aussi crue que "Quatre vingt quinze fois sur cent, la femme
s'emmerde en baisant..."). Cependant, cette analyse de la situation, pour pitoyable qu'elle
puisse apparaître, n'est rien en regard à la situation vécue par des millions de femmes pour
lesquelles "l'amour fait mal".

L'amour fait mal ! En disant cela, ces femmes parlent bien précisément du rapport sexuel.
Comment, pourquoi ?
Il y a plusieurs années, dans le cadre d'une école d'éducateur, je préparais un dossier sur
l'excision. Ce thème me valut, de la part d'autre étudiant diverses remarques, dont le moins
que l'on puisse en dire était qu'ils (elles) ne se sentaient pas franchement concerné(e)s. Après
tout, ces pratiques barbares n'étaient-elles pas d'un autre âge ? N'avaient-elles pas été , et
depuis longtemps, abolies partout dans le monde ? Bref, ce sujet ne méritait certainement pas
que l'on en parle encore.
Et puis, juste avant que je ne présente mon dossier, s'ouvrit sur Paris le procès d'une
exciseuse, ici, en France. Un procès qui fut plutôt bien couvert médiatiquement, à
l'ébahissement de mes collègues. Ainsi, il s'agissait bien d'un "phénomène de société".

Mais au fait, qu'est-ce que c'est, l'excision ?


D'après ses défenseurs (ils sont des centaines de millions, voire plus), c'est une noble tradition
ancestrale. Sans cette "opération" (ah, oui, il s'agit d'une "ablation" du clitoris et des petites
lèvres), les jeunes filles ne peuvent pas devenir des "vraies" femmes. Pire, le clitoris est
considéré comme un "dard", susceptible d'empoisonner le mari ! Bref, dans les pays
concernés, une femme "non excisée" n'a à peu près aucune chance de faire un mariage
honnête.

Cependant, la "noblesse" de cette tradition, perpétuée par les femmes, n'a rien de plus noble
que celle qui voulait (en Europe) qu'un jeune adulte n'était pas considéré comme un homme
avant qu'il n'ait "connu" une "pute" ! Abject ! (Et là encore, une femme était l'objet).
De plus, les conditions dans lesquelles cette "opération" est effectuée sont généralement si
dépourvues du moindre soupçon d'asepsie ou d'anesthésie que les conséquences sont
dévastatrices : traumatisme profond, cicatrisation douloureuse, région uro-génitale
durablement douloureuse...
Et encore, je ne parle pas de l'infibulation. Lorsque non seulement la jeune fille (entre 3 et 8
ans) , est "excisée", mais en plus "recousue", pour éviter qu'elle ne "se donne" avant son
mariage. Et le jour des noces ? Il faut bien que le mari "passe"...

Je pourrais être long, mais à quoi bon ?

Je vous laisse toutefois un lien à visiter, celui de "Respect-ev" : un site en français sur le sujet.
Ce n'est pas une partie de plaisir mais ils proposent une pétition à signer. On trouve aussi sur
le site une très courte vidéo d'une excision : attention, ce qui est filmé est vécu chaque année
par des milliers (des millions ?) de petites filles, mais c'est insoutenable à regarder.

Pour que cette "torture traditionnelle réalisée en famille" cesse un jour...


5) Ville ou campagne ?
"Dieu créa le premier jardin, ce fut Caïn qui fit la première ville"
Que faut-il entendre par cette formule lapidaire, qui reprend des données de la Genèse (Gen
2.8 ; Gen 4.17) ? Que la ville, invention du premier meurtrier répertorié ne peut être qu'un lieu
de déshumanisation, contrairement à la campagne ? Ce serait aller un peu vite en besogne, et
oublier que c'est dans le "Jardin d'Eden" qu'Adam accompagna Eve dans sa défiance à
l'encontre de Dieu. Ce serait négliger que c'est précisément "aux champs" (Gen 4.8, dans le
texte de la Septante) que Caïn tua son frère.
Alors ? Certes, les chiffres de la criminalité et de la délinquance sont éloquents, mais ils ne
sont que le reflet de la concentration humaine. Certes, on peut mourir de solitude dans
l'anonymat des grandes villes ; mais subir l'ostracisme dans un village de campagne n'est pas
non plus une partie de plaisir.
J'ai rencontré des personnes que la perspective de vivre en ville rendait malades, d'autres qui
ne supportaient pas l'idée de rester plus de quelques jours à la campagne...
Pour ma part, j'ai connu les deux : né en ville, j'ai grandi à la campagne, avant d'aller habiter
et travailler à Paris, puis en banlieue HLM, pour finalement revenir à la campagne...
Je ne doute pas que l'on puisse aimer ceci.

Mais, personnellement, je préfère mille fois mieux cela :


11) Merci, monsieur Doré
ou
"les martyrs chrétiens"

Pour que j'aille dans un musée d'art contemporain, il faut vraiment que l'on m'y traîne ! Mais
là, comment dire, nous étions conviés. Le lieu de rendez-vous avait été fixé au musée d'art
moderne et contemporain de Strasbourg. Alors, en famille, nous y sommes allé, au moins sûrs
d'une chose, le plaisir de se revoir. Notre hôtesse avait choisi ce lieu pour une toile en
particulier. Pas contemporaine, non, une toile de Gustave Doré.

Je connaissais Gustave Doré graveur, illustrateur des Fables de La Fontaine, de Don


Quichotte ou encore de la Bible. J'ignorais qu'il fut Alsacien, et peintre de surcroît. La toile en
question, "le Christ quittant le prétoire" est immense. A vue de nez, je dirais 4 m sur 6.
Informations prises, il fait 6 m sur 9. Jeux de lumière et d'ombre. Un Christ blafard, seul au
milieu d'une foule. Cette toile venait de subir un long travail de restauration et tenait tout le
mur du fond de la pièce.
Une grande toile… peut-être trop grande… trop à voir, à regarder… je n'ai pas accroché.

Alors, j'ai fait le tour de la salle, pour regarder les autres tableaux.
Et là, sur le mur de gauche, une toile étonnante.

Une toile sombre, très sombre : c'est la nuits. Dans le fond, sur la droite, on distingue des
gradins… vides. Nous sommes dans un amphithéâtre romain, et c'est la nuit. Par conséquent,
il n'y a personne. Si… nos yeux s'habituant à la pénombre distinguent des gens, allongés.
Dorment-ils ? Non. Ils sont morts. L'un d'eux tient encore dans sa main inerte une croix
dérisoire, faite de deux bouts de bois. Pauvre signe qui le désignait tout à l'heure encore, lui et
ses compagnons d'infortune, comme chrétien, à la foule imbécile et hargneuse. "A mort ! Aux
lions !" Non, les gradins ne résonnent plus de ces cris. A quoi bon ? "Les fanatiques sont
morts. Ils se sont entêtés, n'ont pas voulu sacrifier aux dieux, jurer par la fortune de César : ils
ne veulent donc pas le bien de l'Empire. Ah on le sait bien, ils prétendent prier pour
l'Empereur, respecter les lois, mais leur entêtement le démontre clairement : ils sont ennemis
du genre humain !" Ressassant ces arguments, les spectateurs de cet après midi sont rentrés
chez eux, ont soupé et se sont couchés sur leur bonne conscience. "Ils sont morts ? et alors, ils
l'ont bien cherché, non ? Et puis, il faut bien s'amuser de temps en temps… se défouler…"
Dans l'amphithéâtre, seuls les fauves errent, passant de cadavre en cadavre, sans but, sans
haine. Ils devraient être libres, ils sont prisonniers, maltraités, déboussolés… Ils ont tué et
portent la même responsabilité que le couteau dans la main de l'assassin : aucune. Ils
devraient être libres, et par la grâce d'humains haïssant jusqu'à leurs semblables, ils sont
prisonniers. Dans l'amphithéâtre, il ne se passe rien. Les corps finissent de refroidir. Les
chrétiens se sont entêtés pour rien, fanatiques et intransigeants. Ils ont voulu être "martyrs",
"témoins". Mais témoins de quoi ? D'un "Dieu d'amour", plus fort que la haine et la mort ?
Les voilà morts, les "témoins". De toute façon, de témoins, à cette heure de la nuit, il n'y en a
pas. Et d'ailleurs, s'il y en avait, que verrait-il ? Pourrait-il seulement les voir les anges qui
viennent chercher les martyrs ? Aurait-il les yeux assez pur ? Car ils sont là, les anges.
Silencieux, dans l'obscurité de la nuit, ils sont là pour accompagner les martyrs jusqu'à la
lumière sans fin. Les corps ont refroidi ? Il n'empêche, tout n'est pas fini. Tant pis pour la
foule imbécile qui n'a pas compris. Les martyrs ont péri, ils ont pourtant vaincu.
Merci, M. Doré, pour ce tableau.
Merci aussi à toi, Catherine, pour cette invitation.

Merci encore à Marie Jeanne qui m'a envoyé le cliché du tableau.


15) Vive le moteur à eau ?
Durant des décennies, la question d'un moteur à eau susceptible de prendre la place du
classique moteur à explosion a été évoquée. Ce moteur mythique serait la solution de tous nos
problèmes énergétiques, et seule la farouche volonté de monopole des lobbies pétroliers nous
en priverait.
Eh bien non, ce moteur existe.
C'est même "LA … BONNE IDEE" du siècle ! Le moteur à "biocarburant". Plutôt que de
brûler du pétrole, on brûle de l'éthanol (produit à partir de céréales), de l'huile (par exemple de
colza, de tournesol…). Ce faisant, on règle le problème des excédents de production agricole,
les jachères imposées, et seuls quelques Tiers-mondistes attardés relèveraient qu'il y a une
forme d'aberration à utiliser dans des moteurs des produits alimentaires sur une planète où
famine et malnutrition sévissent encore à l'état endémique.

Biocarburant ou eau ?
Mais n'étais-je pas censé parler d'un moteur à eau ?
Si, mais c'est bien la même chose, puisque pour produire du tournesol, du colza ou des
céréales, surtout dans les proportions industrielles dont il est question, on irrigue, on arrose.
Aussi, sans même évoquer les problèmes liés au besoin croissant en surface cultivable (qui,
par la déforestation, menace à terme un grand nombre d'espèces animales, mais aussi
végétales, vous savez, la fameuse "biodiversité"), les divers pesticides, herbicides et
fongicides aux effets secondaires étonnants (rappelez-vous, le "DDT" ou le "gaucho"), ou
encore l'usage d'engrais qui autorisent de "bons rendements" (tout en étant partiellement
lessivés jusqu'aux nappes phréatiques qu'ils rendent impropre à la consommation animale, et
donc aussi humaine), je voudrais m'arrêter sur la question de l'eau.

On a pu constater, sur les trois dernières décennies, une croissance exponentielle du besoin en
eau pour les productions agricoles. Le remplacement progressif des céréales locales (blé,
orge…) par des productions gourmandes en eau (maïs, tournesol…) s'est traduit par le
détournement partiel (ou assèchement temporaire) des cours d'eau, ainsi que par la
multiplication des forages agricoles, aboutissant actuellement à une baisse inquiétante de
niveau des nappes phréatiques. Et cependant, nous n'en sommes qu'à un niveau "artisanal"…
Tant que le colza, le tournesol ou le maïs ne sont utilisés que pour la consommation animale
ou humaine, les quantités à produire restent "modérées". Dès lors qu'il faudrait alimenter
l'industrie des "biocarburants" pour produire des huiles ou de l'éthanol, les problèmes liés au
déficit hydrique seraient multipliés en proportion des surfaces cultivées.
Alors oui, le moteur à biocarburant consomme de l'eau, beaucoup d'eau, trop d'eau !!!
C'est finalement "LA FAUSSE BONNE IDEE" du siècle

Pour plus d'infos, il est possible, par exemple, de consulter l'article sur les biocarburants dans
Wikipédia

Quant aux "vrais" moteurs à eau, c'est une autre histoire…


16) Et ta soeur ?
ou ton frère...

Environnés d'une si grande nuée de témoins...


( Epître aux Hébreux 12 : 1)
Bien que l'auteur de l'épître aux Hébreux ait en vue spécifiquement les témoins de la Foi, nous
pouvons conatater que, dans cette "nuée de témoins" qui nous environne, un grand nombre ont
associé avec bonheur, persévérance et souvent courage à la foi, un sens aigu du "sacrement du
frère".
Fondés sur la Thora et les Prophètes, enracinés dans l'enseignement et la charité du Maître,
nombreux furent, au cours des siècles, les chrétiens à tenter de mettre en oeuvre la recommandation
des apôtres réunis au Synode de Jérusalem de se "souvenir des pauvres" (Galates 2.10)

La Bible et les pauvres


Dès la libération de l'esclavage en Egypte, à la formation du "peuple d'Israël", la Thora donne à la
question sociale une place incontournable, au sein même de la foi.
Les pauvres sont partie intégrante de la société, non comme une nécessité, mais comme une réalité,
c'est pourquoi il est rappelé :
"Certes,
les pauvres ne disparaîtront pas du pays;
aussi, voici ce que Je te prescrit :
tu ouvriras ta main à ton frère,
à celui qui est accablé de pauvreté,
au mendiant dans ton pays."
(Deutéronome 15,11)
Car si l'Ancien Testament n'ignore pas les nombreuses causes de la pauvreté, et les condamne, le
pauvre quant à lui ne peut pas être laissé à l'abandon.
Et c'est l'occasion pour les prophètes de rappeler le "devoir de solidarité" envers les pauvres, et
notamment, Esaïe, dans son chapitre 58 :
"Partage ton pain avec celui qui a faim,
et fais entrer dans ta maison
les malheureux sans asile;
si tu vois un homme nu, couvre le;
et ne te détourne pas de ton semblable."

L'enseignement de Jésus sur cette question, ne s'éloigne pas de ces exigences :


"Donne à celui qui te demande,
et ne te détourne pas
de celui qui veut emprunter de toi."
(Matthieu 5,42).
et encore,
le fameux passage dans Matthieu 25 :
"J'ai eu faim,
et vous m'avez donné à manger,
j'ai eu soif, vous m'avez donné à boire
j'étais étranger, vous m'avez accueilli
j'étais nu, vous m'avez vêtu,
j'étais malade, vous m'avez visité,
j'étais en prison, vous êtes venus vers moi."

Nous pourrions multiplier les citations à l'envi, mais là n'est pas notre but.
Il nous a semblé intéressant, encourageant et instructif de faire ressortir des siècles qui nous ont
précédés, quelques noms parmi tous ceux qui ont été particulièrement remarquables sur ce point.
Un certain nombre d’entre eux, ayant vécu à des périodes particulièrement tragiques (persécutions de
l’empire romain, Seconde guerre mondiale...) connurent une fin dramatique.
Cet "aspect" de leur vie, liée à l’époque, ne doit pas occulter leur courage, et la manière dont ils se
firent porteurs d’espoir et de vie pour les plus exclus, les plus démunis...
Beaucoup ont été officiellement reconnus par l'Eglise, certains le seront encore, d'autres jamais; mais
tous ont agi "pour l'amour du Christ".

Le diacre Laurent
"Les trésors de l'Eglise"
Au troisième siècle, l'empereur romain Valérien décréta une persécution des chrétiens, et la spoliation
des biens des églises.
En Août 258, l'évêque de Rome, Sixte 2, fut arrêté alors qu'il prêchait dans les catacombes, et
décapité.
Le diacre Laurent, arrêté 2 jours plus tard, fut sommé par le préfet de lui remettre les richesses de
l'église.
Ayant demandé un jour de délai, afin de pouvoir les rassembler, le diacre Laurent retourna voir le
préfet le lendemain, accompagné d'une troupe de pauvres qu'il nourrissait dans sa charge de diacre.
"Voici, dit-il, les trésors de l'Eglise !"
Le préfet hors de lui, le condamna à mort.
Laurent succomba au supplice du grill, le 10 Août 258.

Foulques
"L'assistance à personne en danger."
A Neuilly, à l'Est de Paris, vivait à la fin du 12° siècle un dénommé Foulques, curé de son état.
De ses racines serves, il garda la simplicité de langage, ainsi qu'un manque absolu de tact.
Et pourtant, ne nous restitue-t-il pas une réalité de l'évangile lorsqu'il dit :
" Nourris celui qui meurt de faim; si tu ne le fais pas, tu es son meurtrier ! "

Ste Anastasia
"J'étais malade, et en prison..."
Son père était païen et sénateur, sa mère chrétienne; aussi, est-ce de sa mère qu'elle reçut son nom;
Anastasia (Résurrection).
Elle naquit dans la deuxième moitié du 3° siècle, à Rome.
Sa mère, qui l'avait élevée dans la foi au Christ mourut, et son père la maria à un jeune païen du nom
de Pomplius.
En cachette de son mari, elle visitait souvent les chrétiens enfermés en vertu des décrets de
l'empereur Dioclétien et tentait de les soulager un peu.
Pomplius l'ayant appris, il battit violemment sa femme, puis la séquestra dans une pièce gardée par
un serviteur, espérant par un régime carcéral des plus sévères la faire périr... et récupérer ainsi la
fortune qu'elle avait reçue à la mort de son père.
Le décès de Pomplius, dans un naufrage, rendit à Anastasia sa liberté et sa fortune.
Ainsi libre, en pleine période de persécution, Anastasia apprit la médecine, et bravant les interdits,
reprit ses visites aux prisonniers, pour les encourager et les soigner, voire même, les racheter.
Arrêtée comme chrétienne, Anastasia fut condamnée à mort, écartelée et brûlée vive, le 22 Décembre
de l'an 304.

Le Général Booth
" Soupe, savon, salut ! "
Né en 1829, William Booth fut consacré pasteur dans l'Eglise Méthodiste de Londres en 1858.
Evangéliste infatigable, il fut frappé par la misère tant matérielle que morale de certains " bas quartiers
de Londres ". En 1865, il fonde, avec sa femme, la " Mission Chrétienne de l'Est de Londres ", qui
deviendra, en 1878, " l'Armée du Salut ".
Et d'une armée, cette mission en a toutes les apparences : uniformes, grades, discipline, fanfares...,
mais seulement les apparences, car son mot d'ordre est "soupe, savon, salut" : donner aux miséreux
de quoi se nourrir, puis, quand ils sont rassasiés, de quoi être décents, puis quand ils le sont, de quoi
nourrir leur âme.
De cette initiative individuelle, et au début violemment méprisée, est née un des plus importants
mouvements actuel tant au niveau de l'action sociale que de l'évangélisation .
Le " général " décéda en 1912, mais l'oeuvre initiée perdure bien au-delà de son fondateur...
Mère Marie
"Tout donner ... "
Devenue athée à la mort de son père, Elisabeth PILENKO, russe, cosaque et noble, adhère au
mouvement socialiste révolutionnaire en 1917. La prise de pouvoir par les bolcheviks, les massacres
qui en découlent la forcent à fuir en Serbie, puis à Paris.
La mort de sa dernière fille, à trois ans, sera pour elle le début d'une redécouverte du Dieu de Vie.
Avec rien ou presque, elle vient en aide aux plus démunis, se débrouillant pour trouver le médicament
qui manque, le secours improbable, le geste qui relève...
En 1932, le Métropolite Euloge la reçoit comme moniale " sans monastère ", sous le nom de Marie.
Sans un sou vaillant, elle achète une maison dans le 7° arrondissement de Paris pour en faire un
foyer pour femmes abandonnées; puis, deux ans plus tard, elle s'installe dans le 15°, rue de Lourmel
pour ouvrir une maison d'accueil à toute détresse; à la fois soupe populaire, hospice, centre social et
foyer culturel; où dans un étrange mélange des genres se retrouvent des jeunes filles, des malades
mentaux, des expulsés, des chômeurs, des clochards, des alcooliques, mais aussi le choeur de
l'Opéra russe, le choeur grégorien de Dom Malherbe...
Elle les accueille tous, comme si " la mort de son enfant l'obligeait à devenir la mère de tous. "
A côté de la chapelle, elle crée un atelier de confection de couvertures pour l'armée, ce qui lui permet
de continuer à nourrir tout son monde.
Avec la guerre, vient la persécution des Juifs. Elle en accueille, leur fournit des papiers, les oriente
vers la zone libre...
Dénoncée, elle est arrêtée par la Gestapo le 10 Février 1943, et envoyée à Ravensbrück. Là, avec
rien, ou presque, elle brode des mouchoirs, des icônes de tissus pour encourager celles à qui elle les
donne.
Mais elle n'a pas grand chose à donner...
Aussi, fin Mars 1945, lors d'une " sélection ", elle prend volontairement la place d'une femme qui avait
été désignée pour être tuée.
Le 31 Mars, elle meurt gazée; elle avait 53 ans.

John BOST
" La Force du huitième jour... "
Au milieu du 19° siècle, la situation des déshérités, orphelins, et autres mineurs en danger était loin
d'être glorieuse.
Certes, il existait des orphelinats, mais avec tant de règlements et de contraintes que nombreux
étaient les enfants pour qui n'existaient aucune solution.
Le sort le moins enviable était réservé aux "idiots", nos handicapés mentaux et autres trisomiques.
Le jeune pasteur Bost, en poste à La Force, en Dordogne, avait créé, en 1848, un orphelinat pour
jeunes filles... "normales".
Régulièrement sollicité pour accueillir des "idiotes", il ne pouvait que refuser : rien n'était prévu pour
cela... c'était impossible !
Qu'à cela ne tienne, il reçut une demande d'admission pour une "idiote", et, avant même qu'il ait pu
envoyer sa réponse -négative-, "l'idiote" était livrée de Paris dans son presbytère.
Ce fut le début, légèrement contraint, de l'accueil des " inclassables ".
Son orphelinat accueillit du "tout-venant", le dévouement, la patience, la foi inventant des méthodes,
des techniques pour aider ces "pauvres filles" à évoluer tant soit peu.
Des filles;.. mais, les garçons ne valent-ils pas les filles? John Bost décida d'en accueillir chez lui,
dans son presbytère, comme il avait fait pour ses "idiotes", avant de pouvoir créer aussi une structure
pour les garçons.
Jusqu'en 1881, année de sa mort (il avait 64 ans), John Bost partagea sa vie entre des tournées pour
recueillir des fonds, son ministère pastoral et l'accueil de toutes les misères, tous les handicaps,
toutes les détresses; enfants, puis adultes.
Il considérait que l'Eglise devait faire sienne cette parole du Christ:
"Vous tous qui êtes fatigués et chargés,
venez à moi !"
Assurément, le pasteur Bost, l'homme Bost avait de la cohérence...
Et son oeuvre, les Asiles John Bost, continuent d'accueillir, d'aider, de soigner.
Au fait, pourquoi " la force du 8° jour " ?
La Force... en Dordogne, et " Le 8° jour "... allez voir le film.
Henry GROUES
"Un député hors normes"
Né en 1912, à Lyon, dans une famille aisée, Henry Grouès apprend de son père, à onze ans, que tous
ne vivent pas dans l'abondance, que la misère... existe.
A 19 ans, il prend l'habit de moine chez les capucins.
En 1938, il est ordonné prêtre, puis il quitte le couvent pour la vie paroissiale.
1939, 40, 41, la guerre, l'armistice.
1942, il est vicaire à Grenoble; et des juifs pourchassés lui demandent de l'aide. Il découvre la
résistance... il s'y investit à fond; passeur, faux papiers....
Lui, l'abbé Grouès, prend comme nom de guerre "Pierre".
Il sera l'abbé Pierre.
1945; la libération, les décorations, la reconstruction.
L'abbé Pierre se présente aux élections et est élu député.
Il s'installera à Neuilly Plaisance, banlieue Est de Paris, à quelques pas de là où, 8 siècles plus tôt
prêchait Foulques...
Le curé-député, soutane et décorations, retape cette maison qu'il vient d'acheter; et qui deviendra le
point de départ ... d'Emmaüs.
Il accueille un ancien bagnard, suicidaire, puis d'autres sans but, sans le sou, sans avenir, mais tous
profondément meurtris.
Il avait choisi la pauvreté en devenant moine, à 19 ans; là, c'est la pauvreté qui le choisit.
Son indemnité de député y passe.
Avec ses "compagnons", il devient bâtisseur pour loger des familles démunies, qui vivent sous tente
depuis la fin de la guerre... crise du logement oblige.
1951, il n'est plus député, n'a donc plus d'indemnité.
Avec les compagnons, il se fait "biffin", chiffonnier, récupérateur.
La crise du logement n'évolue pas. Il installe des tentes de l'armée pour mettre au sec des familles qui
vivent dehors.
3 Janvier 1954. Un projet de loi sur la création de cités d'urgence est rejeté. La même nuit, un bébé
meurt de froid. L'abbé écrit une lettre ouverte au ministre du logement qui vient à l'enterrement de
l'enfant.
Le projet de loi est repris.
Mais dans l'immédiat, le problème des sans abris reste entier.
1° février 1954, en direct à la radio, il lance son appel à l'aide.
La mobilisation est massive. Couvertures, tentes, argent... il peut faire face à l'urgence.
Puis les cités d'urgence naissent, avec leurs logements en préfabriqué; au Plessis-Trévise, à Noisy le
Grand. Ces cités d'urgence sont du provisoire... qui dura longtemps, très longtemps, mais au moins,
des centaines, des milliers de familles purent être logées décemment.
Puis l'abbé continua son action non plus seulement en France, mais partout où il pensa pouvoir être
utile.
Un combat sans fin contre la misère; l'exclusion.

Les anargyres
"Mieux vaut être riche et bien portant..."
"... que pauvre et malade."
C'est bien connu.
Car de tous temps, pour se faire soigner, il faut de l'argent; ou un médecin fort compréhensif.
On a appelé "anargyres" des médecins qui offraient leurs soins aux plus pauvres, qui soignaient
-comme leur nom l'indique en grec- "sans argent".
Les plus célèbres d'entre eux furent probablement Côme et Damien, deux frères médecins qui
soignaient avec succès -on a parlé de miracles- des cas réputés incurables, et qui avaient une
"prédilection" pour les plus pauvres, pour ceux qui n'avaient pas "d'accès aux soins".
Leur savoir faire, leur dévouement et leur foi ; à une époque ou le christianisme était interdit, leur valut
l'accusation de "séduire le peuple et de le détourner des temples païens"... ce qui d'ailleurs n'était pas
faux.
Après de nombreuses tortures, ils furent finalement décapités, près d'Alep, en Syrie, vers 286.
Ils ne furent cependant pas les seuls qui, ayant choisi de soigner gratuitement les plus pauvres, en
furent remerciés par des tortures puis la mise à mort pour cause de christianisme.
Citons pour mémoire Cyr et Jean, martyrisés vers 311, ou encore Pantaléon, vers 305.
Et que dirais-je encore ?
Car le temps me manquerait pour parler de l'Abbé de l'Epée, de Martin de Tours, d’Oberlin, du Père
Chevrier, de St jean Chrysostome, de Mère Térésa, du pasteur Nick de Lille, du père Damien de
Veuster, de Georges Muller, de St Basile le Grand...
Fontaine douteuse ?
A la claire fontaine, m'en allant promener
Je croyais l'eau si claire, j'ai voulu m'y baigner
Ouais…
Mais il y avait une bouche d'égout
et ça crachait de la gadoue
des hydrocarbures, des paquets d'ordure,
des staphylocoques, des bacilles de Koch
Je suis sorti tout pollué
presqu'aussi noir qu'un Congolais
Ouais…

Sous la feuille d'un chêne, je me suis fait sécher,


L'air paraissait limpide, le vent pur et léger
Ouais…
Mais il y avait une cheminée
et ça crachait de la fumée,
du gaz carbonique, des gaz atomiques,
des vapeurs de chlore et puis du phosphore
Je suis sorti tout pollué
presqu'aussi noir qu'un Congolais
Ouais…

Sur la plus haute branche, le rossignol chantait


Chante rossignol chante,
Toi qui as le coeur gai
Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer.

C'était en 1966. Les "Petits chanteurs d'Asnières", futurs Poppys chantaient cette version de
"A la claire fontaine". En cliquant ici, vous pouvez même voir les "nouveaux Poppys" la
chanter sur Daily Motion (avec un des enfants qui se trompe d'ailleurs, mais ce n'est pas
grave…)

On a beau affirmer qu'il ne faut jamais dire "Fontaine, je ne boirais pas de ton eau", tout de
même...

A croire que, en 40 ans, "non, non, rien n'a changé…"


Le perdu
J'ai reçu ce matin ce petit texte d'Alain, un helvète huguenot et bédépoïète* :

L'autre nuit (genre minuit), je me baladais dans la rue tout en discutant avec le Seigneur
Quand tout à coup, dans une rue obscure, j'ai discerné une forme sombre au beau milieu de la rue.
Je m'approchais et quel ne fut pas mon étonnement de trouver un homme dans la soixantaine gisant
à terre.
- « youhou ! Monsieur ! ça va ? »
Il leva faiblement la tête et me dit :
- «Qu'est ce qui s'est passé ? où suis-je ?»

Visiblement, il avait perdu la mémoire…


J'ai essayé de le lever, mais il était lourd (en plus j'ai mal au dos). Alors j'ai hélé un rare passant (qu'il
me semblait reconnaître) :
- « Hey ! venez m'aider »
Mais celui-ci prétexta une excuse du genre : « désolé, ça serai volontiers, mais je dois m'allumer une
cigarette» et il disparut.

A grand peine, je réussi à mettre debout le gars, je lui ramassait ses lunettes et ses clefs…
- « Monsieur, où habitez-vous ? »
- « Je ne sais pas » qu'il me répond étonné…
Je me disais : « ha, ça va être sympa cette nuit … »
Appuyé sur mes épaules, nous marchâmes au hasard des rues désertées de St-Imier, espérant que la
mémoire lui revienne en revoyant son quartier…

Je ne voulais pas appeler la police, de peur qu'on lui fasse des histoires…
Et l'ambulance lui aurait coûté cher (de plus il n'en voulait pas)…
- «Hé mais, j'y pense, je ne suis pas seul : heu…Seigneur tu pourrais pas me donner un coup de main
?».

Paf ! Il me vint une idée con comme la lune :


- « Votre nom ! vous souvenez de votre nom ? »

Il me le donna, je téléphonais à ma femme qui, d'une voix endormie, me donna l'adresse. Non pas
qu'elle soit prophétesse, elle regarda juste dans le bottin.
(C'est dingue, on dirait qu'elle n'est même plus étonnée par le genre d'histoires qui m'arrivent…)

Qu'elle joie de voir que la clef de mon protégé fonctionnait à la dite adresse.

Je rentrais soulagé et songeur à la fois… sachant que hasarD fini avec un « D » majuscule…(oui «D»
comme Dédé, mais ce n'est pas à lui que je pensai)

Le lendemain matin, je pris de ses nouvelles et l'invitais à boire un café…

Je n'ai rien fait d'étonnant,


J'ai trouvé un « perdu » et je l'ai aidé à rentrer à la maison…
Beaucoup de gens sont « perdus » autour de nous…. Et aimeraient tant rentrer à la maison,

Hier, j'ai raconté à mes deux petits cette parole de Jésus :


"Dieu, c'est un Papa qui attend tout les jours (depuis trop longtemps), devant sa porte .
Il attend que son fils, sa fille perdu(e) rentre à la maison.
Et quand ce jour arrive... il pleure de joie, c'est le plus beau jour de sa vie…"

Voilà donc ce petit texte. Moi, j'ai bien aimé…

* Bédépoïète, ben, c'est un peu un néologisme, je veux dire qu'il est auteur de BD…
Au fil des pages 1
"Les frères Karamazov" !
Un incontournable de la littérature russe,
une oeuvre majeure de Dostoïevski !

Et quand le Starets Zosime parle de la nature, ça donne ça ...

Mes frères, ne craignez pas le péché, aimez l'homme même dans le péché, c'est là l'image de
l'amour divin, il n'y en a pas de plus grand sur la terre. Aimez toute la création dans son
ensemble et dans ses éléments, chaque feuille, chaque rayon, les animaux, les plantes. En
aimant chaque chose, vous comprendrez le mystère divin dans les choses.
L'ayant une fois compris, vous le connaîtrez toujours davantage, chaque jour. Et vous finirez
par aimer le monde entier d'un amour universel.
Aimez les animaux, car Dieu leur a donné le principe de la pensée et une joie paisible. Ne la
troublez pas, ne les tourmentez pas en leur ôtant cette joie, ne vous opposez pas au plan de
Dieu.
Homme, ne te dresse pas au-dessus des animaux ; ils sont sans péché, tandis qu'avec ta
grandeur tu souilles la terre par ton apparition, laissant après toi une trace de pourriture, c'est
le sort de presque chacun de nous, hélas !
Dostoievski
Les frères Karamazov Livre 6

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