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CARACTERISTIQUES DES PROFILS SEROLOGIQUES S.D.R.

P SUR PORCS EN CROISSANCE


EN ELEVAGE INFECTE ET NON VACCINE

B. Ridremont 1, V. Auvigne 2
(1) Intervet S.A., BP 17144, 49071 Beaucouzé
(2) Ekipaj, 4 allée Charles Gounod, 35760 Saint Grégoire

Introduction considérant la bande comme unité statistique. Quatre zones sont considérées :
Les profils sérologiques en élevage permettent d’évaluer l’âge à la le Finistère (n=48), les Côtes d’Armor et Morbihan (n=40), l’Ille et Vilaine,
séroconversion des animaux en élevage et par conséquent leur âge à l’infection la Manche et la Mayenne (n=18), les autres départements (n=3). D’une zone
(1). Ils sont un outil privilégié pour analyser les conséquences cliniques et géographique à l’autre, les profils diffèrent de façon significative en post-sevrage
économiques des pathologies en élevage et adapter les stratégies de contrôle et et en début d’engraissement (Figure 3). Ainsi, dans le Finistère, plus de 2
d’éradication. Depuis février 2002, le laboratoire Intervet propose aux porcelets sur 5 sont positifs en début de post-sevrage (5 à 7 semaines), soit un
vétérinaires spécialisés en production porcine un partenariat pour la réalisation de plus que dans les autres départements. A l’est de la Bretagne (Ille et
de profils sérologiques SDRP. Nous proposons ici une analyse descriptive des Vilaine, Manche et Mayenne), les profils se caractérisent par une forte
profils réalisés pendant environ une année dans ce cadre défini. prévalence en début d’engraissement : plus de 3 porcelets sur 5 sont positifs
entre 11 et 13 semaines d’âge, soit 1,4 de plus en moyenne que dans les autres
Matériels et Méthodes départements . On ne met par contre en évidence de différence suivant la
Le bilan présent analyse les résultats de 375 profils « non-négatifs » (au période de prélèvement (printemps/été vs automne/hiver).
moins un porc positif par profil), comprenant au moins trois classes d’âge
(avec en moyenne 5 sérums par classe d’âge) et réalisés de février 2002 à fin Figure 3 : Profils moyens par département
février 2003. Ces profils ont été réalisés par 62 vétérinaires. Dans ces élevages, 29 22/56
les porcs en croissance ne sont pas vaccinés. Un total de 7 734 sérologies est 5 5
4 4

Pos sur 5

Pos sur 5
pris en compte dans l’étude. Les sérologies ont été réalisées selon la méthode 3 3
Elisa (dont 90% avec le kit Idexx). 2 2
1 1
Résultats 0 0
5à7 8à10 11à13 14à16 5à7 8à10 11à13 14à16
Le profil sérologique moyen
Âge (semaines) Âge (semaines)
Le profil sérologique moyen est classique (Figure 1): les anticorps maternels
détectables chez 40% des jeunes porcelets décroissent pour atteindre un
minimum vers 8 à 10 semaines d’âge (soit en fin de post-sevrage/ début 35/53/50
5
d’engraissement). La séroconversion au virus « sauvage » est ensuite observée
4
Pos sur 5

en engraissement : plus de 80% des porcs en fin d’engraissement sont 3


séropositifs. 2
1
Figure 1 : Le profil sérologique moyen 0
5à7 8à10 11à13 14à16
100% Âge (semaines)
% de sérums positifs

80%

60% Discussion
L’analyse de ces profils réalisés dans les conditions du terrain met en évidence
40% des différences entre zones géographiques. Ces différences sont observées entre 5
et 13 semaines d’âge. Les sérologies sur des animaux plus âgés, qui sont très
20% pertinentes pour déterminer si un élevage est infecté ou indemne, n’apportent
par contre pas (ou peu) d’informations sur les caractéristiques de la circulation
0% virale dans l’élevage. Ces résultats sont à interpréter avec précaution car le
2à4 5à7 8à10 11à13 14à16 17à20 21et+ choix des élevages n’était pas aléatoire. Cependant, ils permettent de poser
Âge (semaines) l’hypothèse qu’il existe des facteurs structurels influençant la circulation du
SDRP sur les porcs en croissance (taille, type et conduite d’élevage, état
sanitaire global,…). Si ces facteurs pouvaient être précisés, il devrait être
Une réponse de type « tout ou rien » dans les bandes possible de définir des « sous-groupes » d’élevages et d’optimiser les
Le profil sérologique moyen montre une séroconversion progressive, mais, au protocoles vaccinaux sans avoir à réaliser des profils sérologiques complets et
niveau de chaque bande, la réponse sérologique est très majoritairement de type réguliers dans chaque élevage.
« tout ou rien » (Figure 2). Ainsi on observe que les bandes sont soit
entièrement négatives (36% des bandes n’ ont aucun porc positif sur 5), soit Remerciements
fortement positives (38% des bandes ont au moins 4 porcs positifs sur 5). Ceci Les auteurs remercient l’ensemble des vétérinaires ayant réalisé les profils
permet de confirmer que la bande est bien « l’unité épidémiologique » dans sérologiques en élevage.
l’élevage, et que la circulation virale est souvent explosive au sein des bandes.

Figure 2 : Résultats par bande Bibiographie

40% 1. Pommier P. et al., Étude sérologique et virologique de la dynamique de


l’infection par le virus du Syndrome Dysgénésique et Respiratoire Porcin
% des bandes

dans des élevages naisseurs-engraisseurs. Journées Recherche Porcine 2003,


35, 369-374.
20%

0%
0 1 2 3 4 5

Nombre de positifs sur 5

Des disparités entre zones géographiques


L’analyse par zone géographique a été réalisée en prenant en compte 114 profils
avec au moins 4 tranches d’âge prélevées entre 5 et 16 semaines d’âge et en

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