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DI R EC T IO N
Pierre-Yves Soucy
C ON S EI L D E R ÉD ACTI O N
Fabienne Bradu, Michel Collot, Jean-Pierre Cometti,
Elke de Rijcke, Jalal El Hakmaoui, Henri-Pierre Jeudy,
François Rannou, Olivier Schefer, Pedro Serrano,
Pierre-Yves Soucy, Daniel Vander Gucht, Christophe Van Rossom
AB O N NE MEN T S
La revue paraît trois fois l’an. On peut s’abonner pour trois
numéros par virement au n° de compte ING --
(IBAN : BE / BIC : BBRUBEBB) à l’ordre de
L’étrangère à La Lettre volée, bd Barthélemy, B- Bruxelles
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C OR R ES P ON D AN C E
A BRUXELLES : revue L’étrangère c/o La Lettre volée,
bd Barthélemy, B- Bruxelles. T&F
A N N E PENDERS
L’ e nve r s
(ex tr ai t )
Faire un point ne prend pas une ligne. Et il faut être très vieux
pour écrire ses mémoires. Alors ? d’ici à avant, quelle époque ?
d’aujourd’hui à ce qui d’ailleurs définit, quel filigrane ?
Bien des cloportes, sous le caillou. Souvent. Et combien de coups
reçus, pour qu’il soit doux… ?
Tao. Le chemin.
Pour la métaphore, préférer la rivière, sans doute. Le flux qui porte,
quand l’effort manque.
AN N E P E N D E R S CHUTE, DISPARITION
L’envers, c’est ça : tout ce qui ne s’est pas dit ailleurs, mais qui
permet qu’ailleurs se dise.
Faut-il retourner le caillou ?
L’envers.
Qui retourne encore les pierres ?
Nous sommes tous les fossiles de quelque part. Un temps lointain
inscrit en nous comme sur un buvard. Les arbres savent. L’essentiel
est ailleurs, à l’envers du directement perceptible – sans doute.
Qu’est-ce qu’on s’échine à dire / montrer ? à taire ?… que le monde
ne sait déjà…
*
M OHAMM E D E L A MRAOUI L’ENVERS
« l’envers du décor ».
Être « derrière » l’image, hors d’elle, et à l’intérieur d’elle / tout à
la fois.
[le son serait-il moins mirage, ferait-il moins illusion que l’image ?
mais que dire alors de l’écrit « miroir », de l’écrit « travesti », de
la fiction elle-même ?]
Tout a un envers.
Le décor est l’envers de l’envers du décor.
*
AN N E P E N D E R S CHUTE, DISPARITION
L’envers de ça, c’est : ce matin, j’ai mangé des rice crispies bio au
lait de soja sans sucre ni sel ajouté, puis bu une théière entière de
thé chinois pas bio du tout, les pieds nus croisés sur le divan, le
regard tendu à gauche vers la montagne en manque de soleil soudain.
N’ai vu passer que la berlingo jaune du facteur sur la route qui
descend vers le mazeldan. Ai fait pipi deux fois déjà. Avant, j’avais
épluché une orange, au lever d’une belle nuit d’amour.
*
AN N E P E N D E R S CHUTE, DISPARITION
La tête en bas.
Vit-il à l’envers ou nous sommes-nous redressés par erreur ?
M IC HEL COLLOT
« Pe int u re »
point vif ou
mort, passé lequel – mort ou vif – indifféremment je suis, ne
suis pas. ou autrement. ou muet. mais
le même. mais ce passé, il te le donne en avant de moi.
non moins volatil, à chaque cillement, que l’éternel bloc trans-
parent que peut être l’air aussi longtemps qu’il sera respiré.
Non, peinture, parole, image, cela est à rentrer […] Non, plus
d’image, pas de couleurs (quand même, cela, il incomberait à image
et à couleurs de le dire) mais en plein jour arracher à la parole, à
la couleur, un visage auquel il nous faut demeurer aveugles, et se
traduisant parole bloquée. Cela, qui passe par des yeux ouverts,
n’est pas davantage l’affaire du regard, pourtant, que le poème,
des paroles […] .
regard que pour s’immerger dans une substance qui finissait par se
confondre avec la matière même de la peinture :
[…] le caillou
blanc et la montagne bleue abordés aveuglément ne se proposent
pas plus à la considération que le visage qui le sertit à l’œil affairé…
…aveuglément : raccourci
excessif énonçant un mouvement de peinture qui ramène,
comme je l’imagine, au point de soi soustrait aux yeux…
Ce qui est ici évoqué, c’est une expérience qui est de l’ordre de
la sensation plus que la perception. Au lieu de mettre à distance
le monde pour le soumettre à une analyse qui en produise une
représentation articulée, le peintre moderne adhère « en aveugle »
à une présence massive et indistincte, sur laquelle ni l’image ni les
mots n’ont de prise : « un tableau de Cézanne » est « aussi compact,
bouclé, bouché quelquefois, qu’un caillou », « tout ce qui dépar-
P IE RRE L E C O Z « PEINTURE »
NOTES
. Voir André du Bouchet et le pouvoir du fond, dans L’Horizon fabuleux, Paris, José
Corti, , tome II, p. -, et D’un trait qui figure et qui défigure : Du Bouchet
et Giacometti, in André du Bouchet et ses Autres, Paris, « Écritures contemporaines »,
n° , Minard, , p. -.
. L’Ephémère, n° , . Repris dans L’Incohérence, Paris, Hachette / POL,
(puis Montpellier, Fata Morgana, ).
. Peinture, Montpellier, Fata Morgana, , p. .
. Ibid., p. .
. Sur un coin éclaté, repris dans L’Incohérence, op. cit.
. Peinture, repris dans L’Incohérence, op. cit.
. Id.
. HENRI MALDINEY, Ouvrir le rien. L’art nu, La Versanne, Encre marine, .
. Peinture, op. cit., p. .
. Ibid., p. .
. Paru au Mercure de France en .
. Ibid., p. .
. C’est le titre d’un texte écrit en hommage à Guy Lévis Mano.
. « Notes sur la traduction » dans Ici en deux, Paris, Mercure de France, .
V ICT O R M A RT I NE Z
Né en à Perpignan, il vient d’achever une thèse sur
l’œuvre d’André du Bouchet à l’université de Paris III. Il
a publié Photogrammes (Amay, L’Arbre à paroles, ) ;
Terre seconde (Les Soulhes, N&B, ) ; Angle de vue (Amay,
L’Arbre à paroles, ). Il est aussi traducteur (Antonio
Machado, De l’essentielle hétérogénéité de l’être, Paris,
Rivages, ).
R AQ UE L C HA L FI
V I CT OR MARTINEZ
Ch a nt d e l ’ é te n du e
.
une étendue
une vitesse
la déroute du moteur
l’étendue rapportée à l’extinction
abouchée à la pierre
happée par l’organe
passée à diction
V IC TO R MA R T I NEZ L’EVENTAIL DES POSSIBLES
un sarcasme de la distance
une montagne à hauteur de cheville
au bord du continu
le continu s’interrompt
à son seuil
la pierre que je respire, la levée des matières
la récession libre
j’entre en collision
R AQ UE L C HA L FI CHANT DE L’ÉTENDUE
.
un temps technique
les couteaux mêlés de sable
la mer retournée à l’astre
infusée, féconde, lactescente
le sommeil
l’extinction disant
la vitalité
le pur sonore passé le sonore
tessons légués, yeux sans mains
lettres pliées du poumon atone
détonation
V IC TO R MA R T I NEZ L’EVENTAIL DES POSSIBLES
.
le verrou, la notation
le cercle de fer, les montagnes infectes
géométries passionnées
R AQ UE L C HA L FI CHANT DE L’ÉTENDUE
.
qualification du meurtre :
l’ouïe se multiplie, étend les organes, les foyers du froid,
livre un dispositif aveugle
tue-le
tue-le : en exercice
V IC TO R MA R T I NEZ L’EVENTAIL DES POSSIBLES
.
.
ni le sentir
ni l’épaisseur du jour
ni l’informe
mais
la réserve d’informe
la réserve de jour
la réserve de pluie
d’où
le cri s’élève
les dimensions palpitent
l’être est labile
la pensée ramifie
sans dépense à formuler
avant-lumière
pièce articulée particule
de l’indemne
portière ouverte du véhicule
vertébral
V IC TO R MA R T I NEZ L’EVENTAIL DES POSSIBLES
.
la dispense
la grande écoute à tes frais
les plaques ivres, la réticence retravaillée
la masse, la racine
le cube nuptial, déplié, la langue impartiale
le souffle
V IC TO R MA R T I NEZ L’EVENTAIL DES POSSIBLES
.
le souffle
chants, matières
mer vocalique, accord, phonè
eaux, noyers,
sentiers, pétrels, gorces
une vitesse
une étendue
J E A N -CLAUDE SCHNEIDER
e t ( p lu s t a rd) p r é c i p it a n t
justement
se devançant
que le lieu et le moment qu’elle surgisse sans avoir été forcée après
trois hivers dont se déversa dans l’atelier de Gilles du Bouchet et
dans ma chambre crânienne le jour méditatif instances de jachère
de repli et d’acharnement c’est maintenant
que le lieu et le moment qu’elle surgisse sans avoir été forcée après
trois hivers dont se déversa dans l’atelier et dans ma chambre
crânienne le jour méditatif instances de jachère de repli et d’achar-
nement c’est maintenant
des pas si possible plus loin vont s’enfoncer sans refuser l’écart
sachant que de ce qui est à dire tout ne peut l’être retard de l’écrit
sur l’abrupt du tableau
« MARÉE »
d’où les suites les retours sur le même là des masses s’ouvrent se
rapprochent
elle peignant pour apprendre à voir ce qui jusque-là ne l’a pas été
peinture pour dessiller qui cherche ce que la peinture peut lorsque
cessant de vouloir seulement peindre elle ne songe désespérant
d’y parvenir qu’à se mettre à nu
la vue elle depuis le temps fissurée qui traversé ses lacunes distor-
sions contradictions ses heurts rebâtit ce qu’elle donne au jour
du paysage premièrement reçu comme lézardée épreuve se colma-
tent les empâtements dans la consonance du mortier
improvise pour laisser affleurer ce qui non dit en elle est audible
accidents d’une note fondamentale dont retentissent déhiscents les
blocs
le labour
de ces blocs alors ceux non surgis du blanc sont par lui irrigués
rompus l’instant qui s’étire
mais rien que pas l’amorce vers plus loin ce n’est pas grand-chose
un pas ça n’étonne qu’à l’instant où il tergiverse se décide et après
c’est un pas déjà du passé dans le courant dans l’inachèvement de
voir et l’impossibilité de finir on répète les saisies on infléchit l’en-
tame d’un coup de pinceau qui (comme tout agencement de mots)
même englué dans ce qui remonte des commencements regarde
vers demain
elle s’ouvre dans le jour travail jour à jour sape ses fondements
fracte puis rassemble (comme ma paume ses sillons) les lignes
ruinées du visible
la perte
(celle d’abord de qui là regarde moi englouti dissipé par ces pigments
formes l’opaque de la peinture moi absorbé dans sa mutilante mue
métonymique de l’affrontement corps-air noir-blanc du sans-épais-
seur)
formes
méconnaissables
JE AN - C L A U D E S CHNEIDER CHEZ THOMAS BERNHARD A STEINHOF
s’étrangent
sans rapport avec l’autre échec (sens connu) de mes phrases qui
commentent voudraient dire comment mentent
ce
manteau
alors elles
JE AN - C L A U D E S CHNEIDER CHEZ THOMAS BERNHARD A STEINHOF
leur place et
mêlant aux aléas du jour et des jours ces bouts de temps où l’homme
a eu pied
M A RC BLANCHET
L’ é du ca t i o n d e s mo ns t re s
(ex tr ai t s )
.
.
.
.
.
.
nous faire passer tous ensemble la tête de l’autre côté, dans ce monde
trop silencieux, si près pourtant, et qui ne peut être entendu. On
verrait d’où viennent nos masques, et sûrement d’autres choses.
La vie n’en serait que plus belle. Quelqu’un a dû tricher à l’ori-
gine. Je ne vois pas d’autre explication à notre violence, notre égare-
ment, nos affabulations. J’irai encore en ville dépenser mon argent,
pour que les hommes soient heureux, et que nous limitions ainsi
le nombre des morts. Je n’ai pas fini de sourire, de saluer mon
prochain, je n’ai pas fini de renoncer. Non ! je veux tendre encore
la tête pour favoriser le passage, attraper un peu de ces visions
communes dont le commun ne veut pas. Tant pis pour l’épuise-
ment ! J’espère qu’on me reconnaîtra un jour à ma juste valeur.
Notre violence ne vient-elle pas de ce secret que l’on n’ose partager ?
C’est épuisant. Mais cela ne nous épuise-t-il pas davantage de ne
pas tenter l’aventure ?
P IE R RE VO ÉL I N
Poète et essayiste originaire de Franche-Comté, il est né
à Courgenay en . Après des études à Genève et
Fribourg, il enseigne la littérature française et l’histoire de
l’art et vit aujourd’hui à Nyon. Il a publié de brefs essais :
Sur deux nappes de silence (Genève, La Dogana, ) et
La Nuit accoutumée (Genève, Zoé, ). Ses principaux
recueils de poésies sont : Sur la mort brève (Albeuve, Castella,
) ; Les Bois calmés (Genève, La Dogana, ) ; Parole
et famine (Lausanne, Empreintes, ) ; La Lumière et d’autres
pas (Genève, La Dogana, ) ; Dans l’œil millénaire (Le-
Chambon-sur-Lignon, Cheyne, ).
P IE RRE C HA P P U I S
P I E RRE VOÉLIN
D e l a f or ê t hum i l ié e
.
.
.
Il pleure
à l’herbe s’en va l’étoile
juillet
JO ËL -C LA U DE ME F F RE
Né en dans le Vaucluse, où il réside. Chercheur en
archéologie antique, poète et essayiste, il est proche du
poète Bernard Vargaftig pour sa formation à l’écriture. Il
collabore à la revue Europe. Il a consacré plusieurs de ses
écrits à la peinture et aux peintres. Parmi ses dernières
publications, deux essais : Une geste des signes (avec Ghani
Alani, Saint-Clément, Fata Morgana, ) ; Le Face à face
des cœurs (avec Faouzi Skali, Paris, Stock, ) ; en poésie :
Atteinte au visage (Saint-Clément, Fata Morgana, ) ;
L’Aboi sans fin (Paris, Circa , ) ; Respirer par les
yeux (Rennes, Wigwam, ) ; Dans les souffles, à
Montmirail (Saint-Clément, Fata Morgana, ).
C HRIS T IA N H U B I N
J O Ë L- CLAUDE MEFFRE
V is a ge d ’ un e m é m oire
(ex tr ai t s )
moule
et son revers
la face est
inapaisée
C HRIS T IA N H U B I N VISAGE D’UNE MÉMOIRE
Avec quels mots de quelle langue aborder ton visage de plâtre qui
soit comme un signe de rapprochement ? Et qu’est-ce qui demeu-
rait de notre parole établie au milieu de l’appel ? Que nommer,
qui ne nous laisse pas comme devant une pierre inaccessible ?
JO Ë L- C L A UD E M E FFRE PEINTURE
lait versé
sur le terreau des regards
mince voile
J A CQ UELINE MICHEL
Dans Lectures du vent comme dans L’Eau étrangère, des vers courts
(il arrive que seulement un ou deux mots les composent) s’agen-
cent en poèmes brefs qui se dessinent tels des fragments détachés
d’un texte oblitéré. On notera combien est significative, de ce point
de vue, l’absence totale de titres et de majuscules renforçant le
caractère de découpes, d’îlots arrachés d’un tout inatteignable pour-
rait-on dire, de ces écrits. Les mots construisent en les délimitant
nettement des espaces d’écriture qui se succèdent de page en page :
« J’aime, nous dit Silvia Baron Supervielle, que le poème soit centré
[…] Je suis gouvernée par le besoin de suivre une démarcation,
une empreinte sur la page . » Dans cette configuration de briè-
veté et de concentration, chaque mot se laisse appréhender de prime
abord comme s’il servait pour la première fois, comme s’il pesait
de tout son poids de possibilités de signifiance dans le neutre de
la page. Mais on se rend vite compte, par une lecture attentive,
que le mot hésite, doute, et ne fait que mieux prendre la mesure
du manque qui corrode la ligne d’écriture dans son élaboration
même. On serait tenté de l’apparenter aux mots-fenêtres du poète
Lionel Ray ; à ces mots qui interpellés par le manque, font de la
mise en forme et en significations du poème un jeu perpétuelle-
ment perdu :
la fenêtre
ferme
le jour
laisse
pénétrer
la nuit (EÉ, )
si on écartait la chaise
[…]
et on vidait la chambre
et on brisait les miroirs
[…]
et abandonnant la fenêtre
de l’Ouest qui surveille
on abdique on se déclare
poudre défaite au seuil
d’un mot de nulle part (LV, )
ne l’appellent ni contour
ne guette son relief dilué (LV, )
[…]
l’interprète des vagues
lointaines insatiables
qui écrivent la voix
oubliée du destin (EÉ, )
si je bascule
sur la corde
du chemin
je persévère
sur le fil
de l’espace (EÉ, )
Celle qui se voit dans son travail de l’écrit comme « une fourmi/
ouvrière ivre », s’affirme par ailleurs être celle qui « conduit / l’ex-
pédition / du tracé » (EÉ, ). Aussi l’image d’un cheminement sous
diverses formes (particulièrement le fil, la passerelle, la route, la
C LAUD E L O UI S- COMBET LA POÉSIE DE SILVIA BARON SUPERVIELLE
j’ai planté
deux rivages
tendu le câble
creusé la mer
dans l’espace
où la parole
peut se lever (LV, )
NOTES
: Kanal , , boulevard Barthélemy, B- Bruxelles
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⁄
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E : Idea@xsall.nl
L’étrangère, n°
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« De toutes parts » ; , « L’éclat de l’étrangère » ;
, « Le livre des fluides » ; , « Histoire
illustrée de l’Invisible » ; , « Chaussées chaussées » ;
, « Mythologies » ; , « Le sommeil du
tambour » ; , « Anthologie d’air » ;
, « La fiction ou l’expérimentation des possibles ».
L’étrangère, n°
, « L’art » ; , « Natures mortes
(voix) » ; , « Raconter » ; - ,
« S’arrachant au néant : Faulkner, l’invention du réel » ;
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monde » ; - , « La ville et les singularités quelconques ».
L’étrangère, n°
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- , « Poèmes costumes (Scènes et portraits) » ;
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- , « Au gré du temps qui passe » ; ,
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L’étrangère, n°
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