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Spécia ose
ell
légion
Photos : Allard/REA
sanitaire.
La méconnaissance des paramètres
de ce sujet ultra sensible et parfois
même la totale ignorance des causes
et des moyens de prévention ainsi
Les légionelles dans le colimateur que la propagation répétée de contre
vérités évidentes, peuvent en effet
La presse relate périodiquement des cas de légionellose. Cette grave infection des voix respi- générer nombre d’erreurs aux consé-
ratoires touche prioritairement les personnes particulièrement vulnérables. Ceci le plus sou- quences fâcheuses surtout pour les
vent dans le cadre d’établissements publics, hôpitaux, cliniques, centres de soins, maisons établissements touchant la santé.
de retraite, thermes, thalassothérapies, immeubles du tertiaire, etc. L’objectif de ce GIRPI INFOS est donc
Réseaux sous haute de faire le point sur la légionellose,
LÉGIONELLOSE : CE QU’IL FAUT SAVOIR... les moyens efficaces de la prévenir et
surveillance
d’en freiner la prolifération. Vous don-
Il apparaît le plus souvent en effet que les 1) La légionellose est une pneu- le cuivre, le zinc et de boues prove- ner des informations pour vous per-
principales sources de contamination mopathie grave qui touche en nant le plus souvent de corrosion mettre de vous déterminer objective-
concernent les réseaux de distribution cen- priorité les personnes vulnérables. et d’entartrage. ment en donnant, ce qui nous
tralisée d’eau, la production d’eau chaude Elle s’attrape non par ingestion mais semble important, la préférence à
sanitaire, les tuyauteries longues avec par inhalation. 4) Il existe des moyens efficaces la sécurité et à la fiabilité sur le
boucles et bras morts, robinetteries, long terme.
pour prévenir les risque de proli-
douches, ainsi qu’humidificateurs et tours 2) La légionellose est provoquée fération des circuits et désinfecter si
de refroidissement de climatisation. par une bactérie, la legionella, qui nécessaire les réseaux, à condition
La mise en place d’un plan de prévention existe dans l’eau depuis toujours, et bien sûr que ceux-ci soient dépour- Sommaire
et de surveillance sanitaire s’est donc impo- qui reste inerte par températures infé- vus de calcaire et de corrosion. LE DÉVELOPPEMENT DES LEGIONELLA DANS
sée. Des préconisations et mesures de trai- rieures à 25°C. Elle prolifère dans les LES CIRCUITS D’EAU CHAUDE SANITAIRE . . . . . . . . p 2
tement ont été aussi précisées. circuits d’eau dont la température LA DÉCONTAMINATION DES CIRCUITS . . . . . . . . . . p 3
5) Les réseaux de production d’eau
oscille entre 25° et 45°C (eau chau- MAINTENANCE ET HTA® . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 3
Devant ces exigences et obligations sani- chaude sanitaire et de climatisation
taires, il apparaît - comme démontré plus
de sanitaire et circuits de climatisation). peuvent être mis en cause lorsqu’ils CORROSION : UN EXPERT TÉMOIGNE . . . . . . . . . p 4
DGS - LA CIRCULAIRE À RESPECTER . . . . . . . . . . . p 4
loin - que la sécurité des réseaux passe sont vétustes, mal entretenus, cor-
par une bonne conception des installa- 3) La bactérie legionella se déve- rodés et entartrés. Ils peuvent alors POINTS DE PUISAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4
tions et la maintenance rigoureuse de loppe et se fixe surtout en présence présenter ces concentrations et ces LES FACTEURS AGGRAVANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 5
celles-ci, répondant ainsi parfaitement de concentrations élevées de cal- anomalies qui constituent de véri- LES 8 POINTS FORTS DU HTA® . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 5
aux nouveaux impératifs à respecter en caire, de magnésium et de rési- LE CHOIX DES MATÉRIAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 6
tables foyers de fixation et de
matière de santé. dus métalliques tels que le fer, prolifération microbienne. LE HTA® DANS LES MILIEUX DE LA SANTÉ . . . . . . . p 6
Spécial légionellose
Photos : Allard/REA
les 80°C, avec des pointes acceptables jusqu’à 100°C.
De plus, la faible conductivité thermique du HTA® permet d’obtenir
une température de surface conservée.
Analyse des eaux de différentes provenances au laboratoire d’hygiène de la ville de Paris
• CHOC CHLORÉ :
Cette solution est également compatible avec le HTA®. Cependant,
il convient de vérifier la parfaite compatibilité à certains produits chlo- LEGIONELLA, LEUR SURVIE DEPEND
rés du commerce pouvant contenir des additifs dont on devra s’assurer AUSSI DE LA TEMPERATURE
de leur neutralité vis à vis du HTA®. • entre 5 et 24°C > 1 an
• 35° - 2 mois
• 45 / 50° - plusieurs heures
• 50° - viabilité réduite
• 55° - inactivation en quelques minutes
• 60° - inactivation en quelques secondes
MAINTENANCE
• La maintenance et l’entretien des installations (cf circulaire du
31 12 98) sont obligatoire pour les établissements de santé. Elle per-
met d’éviter la formation de dépôts de tartre et d’oxydes métalliques,
sites de développement privilégié des légionelloses par :
Photos : Allard/REA
Corrosion interne (photo CEBTP) 3 - Le HTA® résiste à 6 bars à 80°C et 4 bars à 90°C
(même avec coups de béliers répétés) et supporte parfai-
tement les “chocs thermiques”
4 - Le HTA® est anticorrosion et n’est pas attaqué par les
eaux agressives. Il est compatible avec le “choc chloré”
5 - Le HTA® limite l’entartrage, facteur de prolifération
microbienne. En cas d’entartrage de la canalisation, le
HTA® est parfaitement compatible avec les produits per-
Entartrage (Photo CEBTP)
mettant la dissolution du calcaire.
6 - Le HTA® est neutre et compatible avec les fluides
alimentaires
7 - Le HTA® est ininflammable : classé M1 CSTB et Veritas
marine classe 1 (N° RA 98-559-1)
Piqûres et cratères (Photo CEBTP)
8 - Le HTA® est imperméable à l’oxygène : évitant ainsi la
formation de boues favorisant le développement microbien.
➤ EN MATIÈRE DE LÉGIONELLOSE, LE RISQUE
ZÉRO N’EXISTE PAS
DÉCONTAMINATION OUI !
MAIS À CERTAINES CONDITIONS...
Pour être pleinement efficace et durable, la décontamination doit être
effectuée sur des réseaux sains, sans bras morts, sans tartre et sans
corrosion. TARTRE ET CORROSION
= FOYERS D’INFECTION
• Le réseau à traiter devra donc impérativement être détartré et
nettoyé au préalable, car il est impossible de désinfecter effica-
cement un réseau encrassé.
Le détartrage est une opération difficile, onéreuse et sujette à de nom-
breuses contraintes : en milieu hospitalier, il est difficile de pouvoir
arrêter complétement un réseau pour le nettoyer.
Photos : CEBTP
Problématique : comment désoxyder un réseau déjà atteint par la
corrosion ou même percé ? (comme le sont de nombreux circuits ins-
tallés depuis plus de 10 ans).
NEUF OU RÉNOVATION, CES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ OU
Dans bien des cas la meilleure solution peut être de procéder à la DE THERMALISME ONT FAIT CONFIANCE AU SYSTÈME HTA®.
rénovation du réseau avec des matériaux présentant des risques
d’entartrage moindre et insensibles à la corrosion. Hôpital du Havre - Centre hospitalier de Roanne - Hôpital de Somain (près de
Valenciennes) - Centre hospitalier de Sablé-sur-Sarthe - Résidence du 3ème âge “La Bole
Eden” à La Baule - Centre de cure de La Roche Posay - Thermes de Prechacq - Hôpital
SYSTÈME HTA® DE GIRPI : MAINTENANCE PLUS FACILE de Dax - Hôpital de Niort - Hôpital de Caen - Thermes de Bains les Bains - Maison de
retraite de Sinceny).
- Matériau neutre et inerte, le sys- l’emploi de produits acides
tème HTA® de GIRPI est parfaite- n’ayant pas d’attaque sur les
ment insensible à la corrosion et parois du réseau.
limite l’entartrage. - Imperméable à l’oxygène,
- De plus, la nature même du il empêche la formation de