Tawhid - Al Outhaymine

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Titre original :
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crIL pur Ie grund suvunL
MouIummud Ibn SuIII uI 'OuLIuymne
-qu'AIIuI IuI uccorde su mIsrIcorde-
Traduction Iaite par làssociation /v_ .ov.c. vc 1.vn :
etudiants de lÙniversite islamique de Medine et de
lÙniversite islamique Al-Imm Mouhammad ibn Saòud
de Ryadh.
www.sourceislam.com
2
3
~ ~~ ~

lI lI lI lI!.I!I! ! !!I! !.I!I! ! !!I! !.I!I! ! !!I! !.I!I! ! !!I!
'!.''.! Il` .lI! '!.''.! Il` .lI! '!.''.! Il` .lI! '!.''.! Il` .lI! .l .l .l .l
'!.`'I`! '!.`'I`! '!.`'I`! '!.`'I`!
'.ll.! lI .!!! '.ll.! lI .!!! '.ll.! lI .!!! '.ll.! lI .!!! . . . .
'I!!I!!! 'I!!I!!! 'I!!I!!! 'I!!I!!!
Son nom est abou 'Abdillh Mouhammad ibn Slih
ibn Mouhammad ibn 'Outhaymne al Wahaybi at-
Tammi.
Il naquit dans la ville de Ounayza le 27 du mois
de Ramadan beni de lànnee 1347 H (~1926).
Il apprit et etudia le Saint Coran de son grand-pere
maternel, le cheikh Abdour-Rahmne ibn
Souleymn l-Dmigh -quÀllh lui accorde sa
misericorde. Ensuite, il prit le chemin du savoir,
4
apprit la calligraphie, les mathematiques et dàutres
matieres.
Cheikh Abdour-Rahmne as-Sa`di -quÀllh lui
accorde sa misericorde- designa deux de ses
etudiants a qui il conIia lèducation des enIants : le
premier Iut le cheikh Ali as-Slihi et le second le
cheikh Mouhammad ibn AbdilÀzz al
Moutawoui`-quÀllh leur accorde sa misericorde.
Le cheikh AlÒthaymne etudia chez le second le
resume de al Aqidah al Wassitiva du Cheikh
Abdour-Rahmne as-Sa`di, et Minhaf as-Salikine
dans la Jurisprudence (Fiqh) du mme cheikh et al
Afroumivah et al Alfiva dans la langue arabe.
Il etudia chez cheikh Abdour-Rahmne ibn Ali
ibn Aoudn la science de l`heritage et le Fiqh.
Il apprit de celui qui est considere comme son
premier proIesseur, cheikh Abdour-Rahmne ibn
Nir as-Sa`di -quÀllh lui Iasse misericorde-
lÙnicite (At-Tawhid), lèxegese du Coran (At-
TeIsir), le Hadith, le Fiqh, les bases du Fiqh, la
science de l`heritage, les sciences du Hadith, la
syntaxe et la morphologie.
Il etudia de celui qui est considere comme son
deuxieme proIesseur, le cheikh AbdoulÀzz ibn
Abdillah ibn Bz -quÀllh lui accorde sa
misericorde, Le Sahih al Boukharv (recueil de
hadiths authentiques) ainsi que quelques ouvrages de
5
cheikh de lÌslam ibn Taymiya et quelques livres de
Fiqh.
En 1371H (~1950) il prit place pour enseigner a la
mosquee et lorsque les instituts scientiIiques de
Riyad ouvrirent leurs portes, en làn 1372H, il s`y
inscrivit.
Apres deux annees, il en sortit et Iut nomme pro-
Iesseur a lìnstitut scientiIique de Ounayza tout en
continuant, non seulement dètudier par correspon-
dance a la Iaculte de Charà (legislation islamique)
mais aussi dàpprendre de la science aupres du
cheikh Abdour-Rahmne as-Sa`di.
Lorsque son Cheikh Abdour-Rahmne as-Sa`di
mourut -quÀllh lui Iasse misericorde- on lui conIia
lÌmamat general de Ounayza, ainsi que lènsei-
gnement dans la Bibliotheque Nationale de la mme
ville. Ensuite, il enseigna a la Iaculte de Charia et
Oussoul ad-Dine dans lùne des annexes de
lÙniversite Isla- mique Al-Imm Mouhammad ibn
Sou`d a Qassm, tout en etant membre du comite
des grands savants du Royaume dÀrabie Saoudite.
Le cheikh consentit des grands eIIorts sur la
predication et sur les recommandations quìl
prodiguait aux prcheurs de tous les horizons.
Et il est important de mentionner que son
excellence le cheikh Mouhammad ibn Ibrhm -
quÀllh lui accorde sa misericorde- le sollicita et
6
insista pour quìl prenne le poste de juge mais le
cheikh al Outhaymne -quÀllh lui accorde sa
misericorde- reIusa.
Il est làuteur de plus de quarante ouvrages (livres
et livrets).
(nci.[ / 'Ovnv,ninc vi.cn.v (nci.[ / 'Ovnv,ninc vi.cn.v (nci.[ / 'Ovnv,ninc vi.cn.v (nci.[ / 'Ovnv,ninc vi.cn.v vc. .ov., cnvvn vc. .ov., cnvvn vc. .ov., cnvvn vc. .ov., cnvvn
v. vc v. vc v. vc v. vc vn., vvn. v ô.qv vn., vvn. v ô.qv vn., vvn. v ô.qv vn., vvn. v ô.qvc cc cc .v. c .v. c .v. c .v.c cc cccc c. . . .
Pendant plus de 35 ans, Cheikh Mouhammad
ibn Slih al Outhaymne tint la responsabilite de
proIesseur dans lènceinte de la Mosquee sacree (le
Haram)a Makkah.
Il avait une place permanente au deuxieme
etage de la Mosquee sacree ou beaucoup de gens
ecoutait ses pertinents exposes.
Il dispensa des cours sur la Croyance
(Aqidah), le Fiqh, le Hadith et le TeIsir. Aussi, il
commenta des ouvrages ecrits par de grands savants
tels quìbn Taymiya, ibn Qayim et d'autres.
De la mme Iaon, il dispensa des cours
saisonniers pendant le Ramadn et la periode du
Pelerinage (Haff). Des dizaines de milliers de
7
cassettes audio de ses conIerences Iurent
enregistrees et sont disponibles.
Son dernier cours public Iut delivre une nuit
avant la celebration de Aid al Fitr (Iin du Ramadn)
dans lènceinte de la Mosquee sacree.
(nci[n v 'Ovnv,ninc (nci[n v 'Ovnv,ninc (nci[n v 'Ovnv,ninc (nci[n v 'Ovnv,ninc cnvvn .c. vcnic. ]ov.. cnvvn .c. vcnic. ]ov.. cnvvn .c. vcnic. ]ov.. cnvvn .c. vcnic. ]ov..
En depit de son etat de sante, il continua a
dispenser ses cours habituels dans diIIerentes villes.
Cheikh al Outhaymne rendit l`me a l`ge de 74
ans.
Il etait un modele de savant bien inIorme, de
droiture, d`honntete, dèngagement et de service
desinteresse pour la cause d'Allh. Un grand nombre
de musulmans (plus de 500 000 personnes) dont les
Savants et etudiants assisterent a la priere Iunebre
(Salat Jana:a) qui Iut accomplie un jeudi apres la
priere du Àsr, a la mosquee sacree a Makkah.
La mort de l'Imam, du Cheikh, du tres grand
savant, Mouhammad ibn Slih al Outhaymne,
survint le 15 Chawal 1421H (- 2000). Nous
demandons a Allh quÌl le recompense et quÌl lui
8
accorde Sa misericorde ainsi que Son Paradis.
Amine !
|~
1 11 1. .. . +)1(1I1 1I / +)1(1I1 1I / +)1(1I1 1I / +)1(1I1 1I /
(/1I1(/I1O) (/1I1(/I1O) (/1I1(/I1O) (/1I1(/I1O)
Louange a Allah Seigneur de lunivers,
et que la benediction et le salut soient sur notre
Prophete Muhammad, le sceau des Prophetes et
limam des pieux, ainsi que sur sa Famille et
lensemble de ses Compagnons.
|Sache| que lùnicite (At-Tawhid), suivant la
classiIication des gens de science, se divise en trois
branches :
A) Lùnicit de la seigneurie (At-tawhid al-Rouboubiva).
B) Lùnicit de làdoration (At-tawhid al-Oulouhiva).
C) Lùnicit des noms et attributs (At-tawhid alassma
was-siffatt).
9
Ces trois unicites concernant Allh -quÌl soit
exalte- sìnserent dans une deIinition globale qui
est : lùnicite dÀllh dans tout ce qui Lui est
speciIique.
!n romIoro brnncho !n romIoro brnncho !n romIoro brnncho !n romIoro brnncho IùnIcIfo do In IùnIcIfo do In IùnIcIfo do In IùnIcIfo do In
SoIgnourIo SoIgnourIo SoIgnourIo SoIgnourIo.
Elle consiste en lùnicite dÀllh dans la
creation, la royaute, et le commandement.
Premirement] : Lùnicit dÀllh dans
la cration :
Allh, est le seul Createur, nul createur autre
que Lui. En eIIet, Allh dit :
Existe-t-il en dehors d'Allh, un crateur qui du
ciel et de la terre vous attribue votre subsistance?
Point de divinit part Lui ! Comment pouvez-
vous vous dtourner (de cette vrit)] (sourate Ftir ver-
set 3).
10
Il dit aussi, en mettant en evidence la nullite
des divinites des mecreants :
Celui qui cre est-il semblable celui qui ne cre
rien ? Ae vous souvenez-vous donc pas ?]
(sourate An-Nahl verset 17).
Ainsi, Allh est le seul Createur :
Et qui a cr toute chose en lui donnant sa juste
proportion] (sourate Al-Furqune verset 2).
Sa creation englobe, egalement, les actes
produits par ses creatures. Ainsi, la parIaite croyance
au destin integre le Iait de croire que le Createur des
serviteurs a aussi cree leurs actes. En eIIet, le Tres-
Haut dit :
Alors que c'est Allh qui vous a crs, vous et ce
que vous faites] (sourate As-SaIIt verset 96).
On explique cela, dùn cte, par le Iait que les
actes du serviteur Iont partie de ses caracteristiques.
De mme, le serviteur est une creature dÀllh, donc
11
le createur dùne chose est par implication le
createur de sa caracteristique.
On observe, dùn autre cte, que làcte du
serviteur survient a la suite dùne Ierme volonte et
dùne capacite totale qui sont toutes les deux des
creations dÀllh. Donc, le Createur de la cause
Iondamentale (la volonte et la capacite) est aussi le
Createur de la consequence ( les actes).
Si tu venais a dire : comment peux-tu aIIirmer
quÀllh Seul est lùnique Createur alors que le Iait
de creer peut sàppliquer pour autre quÀllh comme
le prouve Sa parole (quÌl soit exalte) :
Cloire Allh le Meilleur des crateurs !] (sourate El-
Mou`minoun verset 14).
Aussi, comme le prouve la parole du
Prophete
a propos des dessinateurs : il leur

sera dit . donne: vie a ce que vous ave: cree.
1
Ce symbole est une calligraphie arabe qui signiIie : Priere et Salut dAllah
sur lui ; les musulmans se doivent de saluer leur Prophete Muhammad ,
selon lìnjonction coranique contenue dans le verset 56 de la sourate Al-Ah:ab.
Il existe de nombreux hadiths qui incitent a le Iaire. La priere dÀllah nèst
bien sr pas comme celle de Ses serviteurs, mais, cèst, selon lèxplication
dÀbou Al-liya, lèloge que Iait Allah du Prophete aupres des Anges. Aussi,
lèxplication de SouIine At-Thawri de ce verset est que : La priere dÀllah
est une misericorde et la priere des Anges est une demande de pardon |pour les
croyants aupres dÀllah|. (Note du Traducteur : NdT)
12
La reponse, a cela, est quùn autre quÀllh ne
peut realiser une creation comparable a la Sienne. En
eIIet, il lui est impossible de creer a partir du neant
ou de Iaire ressusciter le mort. Certes, la creation
dùn autre quÀllh consiste, plutt, au changement
et au transIert dùn etat dùne chose a un autre, et
cette chose reste, malgre cela, la creation dÀllh -
Gloire et purete a Lui.
Le dessinateur, par exemple lorsquìl dessine,
ne cree rien, si ce nèst quìl change lètat dùn
element en un autre, comme le changement dùn
morceau dàrgile en sculpture dòiseau ou en un
dromadaire ou encore le changement produit par la
coloration dùn morceau de papier blanc en un
dessin colorie. Et toutes les encres utilisees Iont,
aussi, parties de la creation dÀllh -Gloire et purete
a Lui.
Voici, donc, la diIIerence entre la creation
dÀllh et la celle des creatures.
En conclusion de ce que nous avons
demontre ; nous disons, donc, que Seul Allh
possede làptitude de creer et ceci est un caractere
propre a Lui.
13
Deuximement] Lùnicit dÀllh dans la
royaut.
En eIIet, Seul Allh est le Roi de toutes choses
comme Allh dit :
Beni soit celui dans la Main de qui est la royaut,
et Il est Omnipotent] (sourate Al-Mulk verset 1).
Et Allh (quÌl soit exalte) dit :
Dis : Qui dtient dans Sa Main la royaut absolue
de toute chose, et qui protge et n'a pas besoin
d'tre protg ?] (sourate Al-Mou`minoun verset 88).
Ainsi, Celui qui possede la royaute absolue,
generale et globale, est Allh Seul.
Par ailleurs, on peut accorder la royaute (ou la
possession) a autre que Lui mais elle reste auxiliaire.
En eIIet, Allh a conIirme pour autre que Lui
la royaute (ou la possession), comme il est evoque
dans Sa parole (quÌl soit exalte) :
14
. ou dans les maisons dont vous possdez les
clefs.] (sourate An-Nour verset 61).
Et dans Sa parole (quÌl soit exalte) :
.Qu'avec leurs pouses ou les esclaves qu'ils
possdent.] (sourate Al-Ma`rij verset 30) etc.
Et bien dàutres textes demontrant quàutre quÀllah
possede la royaute.
Cependant, cette possession nèst pas
comparable a celle dÀllh. Cèst en realite une
possession reduite et limitee.
Cèst une possession reduite, dùne part, car
elle nèst pas globale. En eIIet, la demeure de Zed
nèst pas la possession de Amr et reciproquement,
la demeure de Amr nèst pas celle de Zed.
Dàutre part, cèst une possession limitee du
Iait que la personne ne peut proIiter de sa possession
que selon les criteres quÀllh lui a accordes. Cèst
pour cela que le Prophete interdit la depense
inutile de làrgent. Aussi, Allh (quÌl soit exalte)
dit :
15
Et ne confiez pas aux incapables vos biens dont
Allh a fait votre subsistance.] (sourate An-Niss` verset 5).
Ceci est une preuve evidente que la possession
humaine est une possession reduite et limitee, a la
diIIerence de la possession dÀllh, qui est une
possession globale et absolue, et Il (en) Iait ce quÌl
veut :
Il n'est pas interrog sur ce qu'Il fait, mais ce sont
eux qui devront rendre des comptes] (sourate An-Anbiy`
verset 23).
Troisimement]Lùnicit dÀllh dans le
commandement.
Allh est unique dans le commandement et a
Lui revient toute chose. Il dirige la creation et toute
aIIaire concernant les cieux et la terre.
Comme Allh dit :
16
.La cration et le commandement
n'appartiennent qu' Lui. 1oute gloire Allh,
Seigneur de l'univers] (sourate Al-A`rI verset 54).
Ce commandement est un commandement
global. Rien ne peut Lui echapper, ni s`y opposer.
Contrairement au commandement de certaines
creatures, telle la personne au niveau de ses biens,
ses enIants, ses serviteurs etc. qui est un
commandement restreint, reduit, limite et non
absolu.
Ainsi, par le biais de cette explication, sèst
eclairci la veracite de notre deIinition : lùnicite
dÀllh dans la Seigneurie est lùnicite dÀllh dans
la creation, la royaute et le commandement.
!n douxIomo brnncho !n douxIomo brnncho !n douxIomo brnncho !n douxIomo brnncho IùnIcIfo do IùnIcIfo do IùnIcIfo do IùnIcIfo do
I`ndornfIon. I`ndornfIon. I`ndornfIon. I`ndornfIon.
Elle consiste a vouer làdoration a Allh Seul.
Pour cela, l`homme nàdore aucune autre entite avec
Allh et ne doit pas accomplir des actes le
rapprochant dàutre quÀllh comme il le Ierait a
lègard dÀllh.
Cèst ce type dùnicite dans lequel se sont
egares les polytheistes que combattit le Prophete
et dont il rendit licite leurs Iemmes, leurs enIants,
leurs biens, leurs terres et leurs demeures. Et cèst
pour ce type dùnicite que Iurent envoyes les
17
Prophetes et reveles les livres en toute correlation
avec lùnicite de la Seigneurie et lùnicite des
Noms et Attributs. Cependant, les Messagers se sont
le plus souvent appliques a traiter lùnicite de
làdoration de leur peuple. De telle sorte que
l`homme ne voue aucune adoration a autres
quÀllh, pour autant quìl soit un ange rapproche,
un prophete envoye, un saint vertueux ou a quoi que
ce soit d'autres parmi les creatures ; car làdoration
nèst valable que lorsquèlle est vouee a Allh.
Quiconque manque a cette unicite nèst quùn
polytheiste mecreant, mme sìl reconnat lùnicite
de la Seigneurie et celle des Noms et Attributs.
Par exemple, si un homme croit quÀllh est le
Createur, le Roi, le Dirigeant de toute chose, et quà
Lui Seul revient de droit Ses Noms et Attributs, mais
il adore en dehors dÀllh autre que Lui ; Alors sa
croyance en lùnicite de la Seigneurie et des Noms et
Attributs ne lui sera pas beneIique.
De plus, si nous supposons quùn homme
admet, totalement, lùnicite de la Seigneurie et des
Noms et Attributs, mais il se dirige aupres dùne
tombe pour adorer celui qui s`y repose ou pour lui
emettre des voux aIin quìl sèn approche ; sache,
que cet homme est un polytheiste mecreant destine
eternellement a lènIer. En eIIet, Allh (quÌl soit
exalte) a dit :
18
. Quiconque associe Allh (d'autres divinits,)
Allh lui interdit le Paradis et son refuge sera le
Feu. Et pour les injustes, pas de secoureurs !]
(sourate Al-Midah verset 72).
Parmi les evidences, pour tous ceux qui ont lu
le Coran, est le Iait que les polytheistes qui ont ete
combattus par le Prophete , dont le sang et les
biens ont ete rendus licites, dont les Iemmes et
enIants ont ete captures et dont les terres ont ete
conIisquees, admettaient, sans le moindre doute,
quÀllh Seul est le Seigneur et le Createur. Mais,
comme ils adoraient dàutres divinites avec Allh,
ils devinrent, des lors, des polytheistes dont le sang
et les biens Iurent rendus licites.
!n froIsIomo brnncho !n froIsIomo brnncho !n froIsIomo brnncho !n froIsIomo brnncho !ùnIcIfo dos !ùnIcIfo dos !ùnIcIfo dos !ùnIcIfo dos
oms of AffrI oms of AffrI oms of AffrI oms of AffrIbufs bufs bufs bufs.
Elle consiste a reconnatre lùnicite dÀllh
dans ce quÌl sèst nomme et dans la description
quÌl sèst Iaite dans Son livre ou selon les paroles
de Son Prophete .
19
Et ceci nèst possible que par la conIirmation
de ce quÀllh a conIirme pour Lui-mme, sans
detournement du sens (At-tahrif)
1
des Noms et
Attributs, sans annulation (At-tattil)
2
, sans chercher
le comment (At-takivf)
3
et sans
anthropomorphisme
4
(At-tamthil)
5
.
De ce Iait, il Iaut, absolument, avoir la Ierme
croyance en tout Nom par lequel Allh sèst nomme
et Attribut par lequel Il sèst decrit, et en prenant
cela au sens apparent et non au sens Iigure, tout en
evitant de chercher le comment et
lànthropomorphisme.
Aussi, cette branche de lùnicite est celle ou se
sont egarees plusieurs sectes de cette communaute
ayant pour direction la Kaaba
6
. Elles se sont divisees
de manieres diIIerentes : parmi elles, il y a celles qui
ont exagere dans la negation (An-nafiv) et la
puriIication (At-tan:ih). Lèxageration est telle
quèlle les Iait sortir de lÌslam. Dàutres ont
1
Cèst le Iait de changer le sens du mot ou completement son etymologie et de
remplacer le sens apparent du mot en un sens metaphorique ou Iigure.(NdT)
2
Cèst la non-conIirmation totale ou partielle de ce quÀllh Sèst attribue
comme Noms ou Attributs ou ce que Son Prophete lui a attribue.(NdT)
3
Cèst le Iait de dire dans son cour ou avec sa langue, que le comment des
Attributs dÀllh sont comme-ci ou comme-a ou le Iait de demander comment
est cet Attribut etc. (NdT)
4
Tendance a attribuer a Allh des caracteristiques propres aux tres humains.
5
Cèst le Iait de dire dans son cour ou avec sa langue que les Attributs dÀllh
sont comme ceux de Ses creatures. (NdT)
6
Cèst la Maison Antique qui Iut btie par les prophetes Ibrhm et Isma`l
-sur eux la paix- qui se trouve a la Mecque et qui est prise pour direction dans
notre priere. (NdT)
20
moyennement exagere et dàutres sont proches des
gens de la Sunna
1
.
TouteIois, la voie des predecesseurs (As-
Salaf)
2
, dans cette unicite, consistait a nommer et a
decrire Allh par les Noms et Attributs par lesquels
Il sèst nomme ou decrit et cela au sens apparent
sans les devier de leur vrai sens, ni les annuler, ni
chercher leur comment et enIin sans
anthropomorphisme.
Par exemple, Allh sèst nomme par le Vivant
et Al-Quavvoum
3
. Il est de notre devoir de croire que
le Vivant et Al-Quavvoum sont des Noms parmi les
Noms dÀllh. Aussi, il nous est obligatoire de
croire tout ce quìmplique ce Nom comme un
attribut designant la vie absolue qui ne Iut pas
precedee par le neant et qui nà pas de Iin.
Allh Sèst, aussi, nomme lÀudient et
lÒmniscient. Il nous est, alors, obligatoire de croire,
1
Les gens de la Sunna (Ahl us-Sunna) : ce terme designe ceux qui se reclament
de la tradition du Prophete Muhammad , par opposition aux gens de
lìnnovation ( Ahl ul-bida). (NdT)
2
Les SalaIs sont tous ceux qui nous ont precedes dans la Ioi et la guidee. Par
ailleurs, cette notion Iait particulierement reIerence aux Compagnons et ceux
qui les ont suivis de la meilleure maniere dans une periode delimitee de trois
siecles. Comme, il est evoque dans le centieme verset de la sourate At-Tawbah,
et comme le rapporte Imrn Ibn Houssayn -quÀllh làgree- qui disait : le
Prophete a dit : Les meilleurs dèntre vous sont mes contemporains, puis
leurs successeurs, puis les successeurs de ceux-ci. (rapporte par Boukhry
et Mouslim). Ainsi, il est de notre devoir de les suivre dans toutes nos
adorations et dans la croyance notamment. (NdT)
3
Al-Qavvoum a deux signiIications : Dùne part, Celui qui subsiste par Lui-
mme et se passe de tout autre que Lui parmi la creation, et dàutre part Celui
qui veille a lèxistence et a la perennite de toute chose et dont ne peut se passer
la creation. (NdT)
21
non seulement, que lÀudient est un Nom parmi les
Noms dÀllh, mais aussi, que lòuie est un de Ses
attributs et il nous est aussi demande de croire quÌl
entend.
En eIIet, cèst exactement ce qui implique ce
Nom et cet Attribut. Car tre Audient sans ouie ou
posseder une ouie sans avoir la capacite dèntendre
les sons est une chose impossible
1
. Observons un
autre exemple : Allh a dit :
Et les juifs disent : La Main d'Allh est
ferme ! Que leurs propres mains soient fermes,
et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire,
Ses deux Mains sont largement ouvertes : Il
distribue Ses dons comme Il veut.] (sourate Al-Midah
verset 64).
Allh a, donc, dit dans le verset precedent:
1
Cheikh AlÒthaymne -quÀllh lui Iasse misericorde- evoque ces
contradictions car en eIIet des sectes dissidentes de cette communaute ont
explique les Noms et les Attributs dÀllh de cette Iaon les eloignant ainsi de
la vraie croyance en ces Noms et ces Attributs comme lònt compris les gens
de la Sunna. (NdT)
22
|.Au contraire, Ses deux Mains sont largement
ouvertes.] (sourate Al-Midah verset 64).
Il a, donc, aIIirme pour Lui-mme quÌl
possede deux Mains decrites par la largesse qui
signiIie la large donation. Il nous est, alors, oblige de
croire quÀllh possede deux Mains largement
ouvertes de donations et de bienIaits.
Cependant, il nous est interdit dèssayer par
lìntermediaire de notre raison, notre imagination ou
notre langue de decrire le comment de Ses deux
Mains et de Les comparer avec les mains des
creatures. Car Allh dit :
. Il n'y a rien qui Lui ressemble et c'est Lui
l'Audient, le Clairvoyant.] (sourate As-Shour verset 11).
Il dit aussi :
Dis : Mon Seigneur n'a interdit que les
turpitudes (les grands pchs) tant apparentes que
secrtes, de mme que le pch, l'agression sans
droit et d'associer Allh ce dont Il n'a fait
23
descendre aucune preuve, et de dire sur Allh ce
que vous ne savez pas ]. (sourate Al-A`rI verset 33).
Ainsi que :
Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune
connaissance. L'ouie, la vue et le cur : sur tout
cela, en vrit, on sera interrog] (sourate Al-Isr` verset 36).
Quiconque compare les Mains dÀllh avec les
mains des creatures aura, donc, dementi la Parole
divine :
. Il n'y a rien qui Lui ressemble et c'est Lui
l'Audient, le Clairvoyant.] (sourate As-Shour verset 11).
Et, il aura certes desobei a Allh, car Il dit :
A'attribuez pas Allh des exemples.] (sourate An-
Nahl verset 74).
24
Et quiconque decrit Leurs Iormes en aIIirmant
quÈlles ont une description particuliere, et quelque
soit cette description, aura, certes, parle sur Allh
sans science et aura poursuivi ce dont il nà aucune
connaissance.
Observons un autre exemple : celui de
lètablissement (Al-istiwa) dÀllh au-dessus de
Son Trne. En eIIet, Allh a conIirme pour Lui-
mme quÌl sèst etabli au -dessus de Son Trne dans
sept passages de Son livre
1
. Et dans tous les
passages, ce Iut le verbe etablir (Istawa) qui Iut
employe. Et si nous revenions a la signiIication de
istiw` dans la langue arabe, nous constatons
que sìl devient transitiI par la preposition au-
dessus (Ala ), il ne peut, alors, signiIier que la
hauteur et lèlevation.
Par consequent, la signiIication de la Parole
divine :
1
ils se trouvent ,dans lòrdre, dans la sourate Al-A`rI verset 54, puis dans la
sourate Younous verset 3, puis dans la sourate Ar-Ra`d verset 2, puis dans la
sourate T-H verset 5, puis dans la sourate Al-Fourqne verset 59, puis dans
la sourate As-Sajda verset 4 et enIin dans la sourate Al-Hadd verset 4
egalement. (NdT)
25
Le 1out Misricordieux S'est tabli Istaw au-
dessus du 1rne] (sourate T-H verset 5).
ainsi que la signiIication de tous les versets qui sont
similaires a celui-ci est alors : Sèst eleve au-dessus
de Son Trne. Une elevation particuliere qui est
diIIerente de lèlevation generale au-dessus de
Ses creatures
1
.
Cette elevation est conIirmee au sujet dÀllh,
et cela au sens apparent du terme. Il Sèst eleve au-
dessus de Son Trne dùne elevation qui Lui est
propre. En eIIet, elle ne ressemble point a
lìnstallation de l`humain au-dessus de son lit, ni au-
dessus des bestiaux et ni au-dessus dùne
embarcation comme Allh là evoque dans ce
verset :
.Et a fait pour vous, des vaisseaux, des bestiaux
et des montures, afin que vous vous installiez sur
leurs dos, et qu'ensuite, aprs vous y tre installs,
vous vous rappeliez le bienfait de votre Seigneur et
que vous disiez : Cloire Celui qui nous a
soumis tout cela alors que nous n'tions pas
1
Làuteur distingue ici entre lèlevation generale (Al-Uluw ul-m), qui desi-
gne le Iait quÀllh est au-dessus de Ses creatures et lèlevation particuliere
(Al-Uluw ul-Khass) qui Iait reIerence a Son elevation au-dessus du Trne.
(NdT)
26
capables de les dominer. C'est vers notre Seigneur
que nous retournerons] (sourate Az-ZukhruI les versets 12, 13 et
14).
Aura, certes, commis une immense erreur
celui qui dit : la signiIication de Sèst etabli
(Istawa) au-dessus de Son Trne est a pris le
pouvoir (Istawla) sur le Trne , car cela est un
detournement du sens des mots et vient en
contradiction avec le consensus des Compagnons du
Prophete et de ceux qui les ont suivis de la
meilleure maniere. Cela induit, aussi, de Iausses
implications quìl est impossible au croyant de
prononcer au sujet dÀllh -Gloire a Lui.
En eIIet, le Noble Coran a ete revele, sans le
moindre doute, en langue arabe, comme le dit le
Tres-Haut :
Aous l'avons fait descendre, un coran en (langue)
arabe, afin que vous raisonniez] (sourate YousouI verset 2).
De mme, le Tres-Haut a dit :
27
Et l'Esprit fidle est descendu avec cela (le Coran)
sur ton cur, pour que tu sois du nombre des
avertisseurs, en une langue arabe trs claire] (sourate
As-Shuàr` les versets 193, 194 et 195).
Lèxpression Sèst etabli (Istawa) au-dessus
de implique dans la langue arabe lèlevation et
lìnstallation. Cèst, donc, la signiIication propre du
mot.
Ainsi, lèxpression Sèst etabli au-dessus du
Trne signiIie, donc, Sèst eleve au-dessus .
Cèst une elevation particuliere et qui sied a Sa
Majeste et a Son Immensite.
Par ailleurs, si nous interpretons sèst etabli
au-dessus par a pris le pouvoir sur , nous
aurons, des lors, deIorme le sens des mots. La cause
est que nous avons detourne la signiIication
dèlevation, qui est le sens apparent dans la langue
du Coran, en celle de la prise de pouvoir.
De plus, les predecesseurs (As- Salaf) et ceux
qui les ont suivis de la meilleure maniere sont
unanimes sur cette signiIication. Et cela dàutant
plus quìl ne nous est pas parvenu une seule parole,
de leur part, indiquant le contraire.
De mme, si un mot est evoque dans le Coran
et la Sunna
1
, et quàucune explication contraire au
sens apparent de ce mot nous est parvenue de la part
1
La Sunna, chez les savants du hadith, consiste en ce qui a ete rapporte des
actes du Prophete Muhammad , de ses paroles, de ses silences (son silence
devant une situation particuliere a valeur dàpprobation), de ses caracteristiques
physiques et morales, ses Iaits et gestes et de sa vie. (NdT)
28
des pieux predecesseurs, alors, le principe veut
quìls aient laisse ce mot dans sa premiere
signiIication et quìls ont cru en tout ce que ce mot
impliquait comme sens.
Et pour cette raison, si jamais quelquùn venait
a nous dire : avez-vous une parole claire de la part
des predecesseurs prouvant quìls ont interprete
sèst etabli par sèst eleve ?
Nous lui repondrions alors : Oui, cela nous a
ete rapporte de leur part
1
. Cependant, si nous
supposions que cela nàit pas ete rapporte de Iaon
claire, alors, le principe, concernant les mots du
Coran et de la Sunna prophetique, est quìls gardent
le sens apparent que leur donne la langue arabe.
Quant aux Iausses deductions quìmpliquent
lìnterpretation de sèst etabli par a pris le
pouvoir (sont claires) si nous meditons la Parole
du Tres-Haut :
Jotre Seigneur, c'est Allh, qui a cr les cieux et
la terre en six jours, puis S'est lev Istiw sur
le 1rne] (sourate Al-A`rI verset 54).
Ainsi, si nous disons que Sèst eleve
possede le sens de a pris le pouvoir , cela induit
1
Comme il est rapporte, entre autre, dans le recueil de hadiths authentiques,
As- Sahih Al-Boukharv. (NdT)
29
que le Trne nètait pas en Sa possession avant la
creation des cieux et de la terre, car Il a dit :
qui a cre . puis S'est lev Istiw sur le

1rne].
Car si tu dis : puis a pris possession cela
induit que le Trne nètait pas en la possession
dÀllh avant la creation des cieux et de la terre et
ni lors de leur creation.
De plus, si nous prenions cette explication, il
nous Iaudrait, alors, authentiIier cette Iormule, selon
laquelle Allh a pris le pouvoir sur la terre et sur
nìmporte quelle de ses creatures et authentiIier
toutes les Iormules (du mme style) que lòn
pourrait imaginer ou prononcer. Cette parole est,
sans le moindre doute, une Iausse explication qui ne
correspond point a Allh -Gloire a Lui.
EnIin, dàpres ce que nous avons vu, il nous a
ete, donc, demontre que lèxplication de
lèlevation (Istiwa) par la prise de
possession (Istila) conduit a une double
transgressions :
- Premierement : le detournement du sens des mots.
- Deuxiemement : la description dÀllh par ce qui
ne Lui correspond pas.
30
11 11 11 11. .. . 1 I1+\ I1Ô1)/1 1 I1+\ I1Ô1)/1 1 I1+\ I1Ô1)/1 1 I1+\ I1Ô1)/1 1I 1I 1I 1I

1+) 1)1I1(/I1O) 1+) 1)1I1(/I1O) 1+) 1)1I1(/I1O) 1+) 1)1I1(/I1O). .. .
Les deux temoignages : le temoignage que
nulle divinite sauI Allh et que Muhammad est le
Messager dÀllh sont les cleIs de lÌslam. En eIIet,
lèntree dans lÌslam nèst possible que par le biais
de ces deux attestations. Et cèst pour cette raison
que le Prophete a ordonne a Mou`dh Ibn Jabal
-quÀllh làgree- lorsquìl lènvoya au Yemen, de
commencer son appel par le temoignage que nulle
divinite sauI Allh et que Muhammad est le
Messager dÀllh .
A !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo A !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo A !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo A !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo
nuIIo dIvInIfo snuf AIInh nuIIo dIvInIfo snuf AIInh nuIIo dIvInIfo snuf AIInh nuIIo dIvInIfo snuf AIInh . . . .
La signiIication de la premiere phrase :
làttestation que nulle divinit sauf Allh ( La
ilaha illa lahou) est la reconnaissance de l`homme,
par la parole et le cour, que nul nèst adore sauI
Allh.
31
En arabe le mot ilaha a la signiIication
dàdore malouh . Et de ce mot on ressort
taalouh qui signiIie adoration .
Ainsi le sens de ce temoignage est : nul adore
sauI Allh Seul.
De plus, cette phrase se compose dùne
negation (An-Nafiv) et dùne aIIirmation (Al-
Ithbat) : la negation se trouve dans nulle divinite
et làIIirmation dans sauI Allh .
Il y a, dans cette phrase, un sous-entendu
implicite, qui est la reconnaissance par la langue
apres la croyance par le cour que nul ne merite (en
verite) d`tre adore en dehors dÀllh Seul. Ceci
implique, non seulement, un culte pur voue a Allh
uniquement, mais aussi, lànnulation de toute
adoration vouee a autre que Lui.
Ainsi, par notre sous-entendu implicite qui est
ne merite sèclaircit la reponse a làmbigute
prononcee par plusieurs personnes qui est : comment
pouvez-vous dire nulle divinite sauI Allh , alors
quìl existe dàutres divinites qui sont adorees en
dehors dÀllh, quÀllh a nomme divinite ainsi
que leurs adorateurs ? En eIIet, Allh -beni et exalte-
a dit :
[.Leurs divinits, qu'ils invoquaient en dehors
d'Allh, ne leur ont servi rien, quand l'ordre (le
chtiment) de ton Seigneur fut venu.] (Sourate Hd
verset 101).
32
Et le Tres-Haut a dit :
A'assigne point Allh d'autres divinits.]
(Sourate Al-Isr` verset 22).
Et n'invoque nulle autre divinit avec Allh.]
(Sourate Al-Qassas verset 88) .
Comment est-il possible dàIIirmer nulle
divinite sauI Allh tout en sachant que l'adoration
est vouee pour autre quÀllh ?
De plus, comment peut-on aIIirmer que
l'adoration est vouee a autre quÀllh alors que les
Prophetes ont dit a leurs peuples :
[.Adorez Allh. Pour vous, pas de divinit part
Lui.] (Sourate Al-A`rI verset 59).
33
La reponse a cette ambigute apparat lorsque
nous sous-entendons ne merite en toute verite
d`tre adore dans notre Iormulation Nulle
divinite sauI Allh .
Nous repondons alors : Ces divinites, qui sont
adorees en dehors dÀllh, sont de Iausses divinites
qui ne possedent rien des droits divins, et la preuve a
cela est la Parole dÀllh, le Vrai, -quÌl soit
gloriIie :
Il en est ainsi parce qu'Allh est Lui le Jrai, alors
que tout ce qu'ils invoquent en dehors de Lui est le
faux, et qu'Allh est le Haut, le Crand.] (Sourate
Louqmn verset 30).
Et aussi Sa parole -quÌl soit gloriIie :
34
Avez-vous vu (les divinits), Lt et :Ouzz ainsi
que Mant
1
, cette troisime autre ? Sera-ce vous
le garon et Lui la fille ? Que voil donc un
partage injuste ! Ce ne sont que des noms que vous
avez invents, vous et vos anctres. Allh n'a fait
descendre aucune preuve leur sujet.] (Sourate An-Najm
verset 19 a 23).
Et aussi Sa parole selon YoussouI ~:
Jous n'adorez, en dehors de Lui, que des noms
que vous avez invents, vous et vos anctres. Allh
n'a fait descendre aucune preuve leurs sujets.]
(Sourate YousouI verset 40).
En conclusion, la signiIication de Nulle
divinite sauI Allh est nul ne merite d`tre adore
en verite sauI Allh .
Quant aux divinites autres que Lui parmi les
messagers, les anges, les saints, les pierres, les
arbres, le soleil ou la lune (etc) ; leur caractere divin
pretendu par leurs adorateurs nèst que Iaussete et en
aucun cas une verite. La seule divinite digne
dàdoration est Allh -Gloire a Lui.
1
Lt est une divinite qui Iut adoree a TI, une ville proche de la Mecque et
Òuzz est une divinite qui Iut adoree a Nakhla entre la Mecque et TI et
enIin, Mant est une divinite qui Iut adoree a SayIoul-Bahr, qui se situait au
niveau de Medine sur la Mer Rouge.(NdT)
35
I !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo I !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo I !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo I !n sIgnIfIcnfIon du fomoIgnngo

Muhnmmnd osf Io Mossngor dÀIInh Muhnmmnd osf Io Mossngor dÀIInh Muhnmmnd osf Io Mossngor dÀIInh Muhnmmnd osf Io Mossngor dÀIInh
Ensuite, la signiIication du tmoignage que
Muhammad est le Messager dÀllh
(Muhammadou-rassoulou-llah), est la reconnais-
sance par la parole et la croyance par le cour que
Muhammad Ibn Abdillh El-Hchimy El-Qorachy
est le Messager dÀllh pour lènsemble de la
creation, quìls soient djinns ou humains.
Allh le Tres-Haut a dit :
Dis : hommes ! 1e suis, pour vous tous, le
Messager d'Allh, Qui appartient la royaut des
cieux et de la terre. Pas de divinit part Lui. Il
donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en
36
Allh, en Son Messager, le Prophte illettr qui
croit en Allh et en Ses paroles. Et suivez-le afin
que vous soyez bien guids .] (Sourate Al-A`rI verset 158).
Qu'on exalte la bndiction de Celui qui a fait
descendre le livre de discernement sur Son
serviteur, afin qu'il soit un avertisseur l'univers.]
(Sourate Al-Furqne verset 1).
Parmi les exigences de ce temoignage est de
ne pas croire que le Messager dÀllh a un droit a
la Seigneurie (rouboubiva)
1
, a lòrganisation de
lùnivers ou un droit a làdoration. Ce Messager
est, plutt, un serviteur que lòn ne doit pas adorer et
un Messager que lòn ne doit pas dementir. Aussi,
parmi ces exigences, nous devons croire quìl ne
possede pour lui-mme ou pour autrui aucun bienIait
ni aucune nuisance a part ce quÀllh aura voulu.
Comme Allh dit :
1
La rouboubiva : le pouvoir de creer, de pourvoir a la subsistance des crea-
tures, de donner la vie et la mort, de destiner toutes choses.Tout cela doit tre
attribuer a Allah Seul, et il Iaut croire quÌl nà en cela aucun associe. (NdT)
37
Dis-(leur) : 1e ne vous dis pas que je dtiens les
trsors d'Allh, ni que je connais l'Inconnaissable,
et je ne vous dis pas que je suis un ange. 1e ne fais
que suivre ce qui m'est rvl. .] (Sourate Al-An`m
verset 50).
Cèst, donc, un serviteur, quÀllh commande,
qui suit, uniquement, ce qui lui a ete ordonne de
Iaire.
Le Tres-Haut a egalement dit :
Dis : 1e ne dtiens pour moi-mme ni profit ni
dommage, sauf ce qu'Allh veut. Et si je
connaissais l'Inconnaissable, j'aurais eu des biens
en abondance, et aucun mal ne m'aurait touch.
1e ne suis, pour les gens qui croient, qu'un
avertisseur et un annonciateur .] (Sourate Al-A`rI verset
188).
38
Voici, donc, le sens du temoignage nulle
divinite sauI Allh, et Muhammad est le Messager
dÀllh .
Lèxplication de notre parole concernant le
temoignage : la reconnaissance par la parole et la
croyance par le cour est quìl Iaut, absolument, la
reunion de ces deux conditions, car quelques
personnes reconnaissent par la parole sans croire par
leurs cours pour autant, tels que les hypocrites. En
eIIet, Allh a dit au sujet des hypocrites:
Quand les hypocrites viennent toi, ils disent :
Aous attestons que tu es certes le Messager
d'Allh ; Allh sait que tu es vraiment Son
Messager et Allh atteste que les hypocrites sont
assurment des menteurs.] (Sourate Al-MunIiqoun verset 1).
Ceux-la ont reconnu par leurs paroles sans
croire par leurs cours. De mme, il se peut que
l`homme reconnaisse au Iond de son cour, mais,
sans pour autant, prononcer le temoignage. Cette
reconnaissance ne lui est pas beneIique vis-a-vis de
nous, en apparence. Mais interieurement, son
jugement revient a Allh. Cependant, dans ce bas-
monde, cette reconnaissance ne lui est pas beneIique
et on ne le considerera pas comme musulman tant
39
quìl nàura pas prononce le temoignage avec sa
langue.
Neanmois, sìl etait dans lìncapacite physique
ou morale de le prononcer, a ce moment, on se
comportera vis a vis de lui selon son etat.
En conclusion : Il Iaut donc absolument reunir la
reconnaissance avec le cour et la langue.

111 111 111 111. .. . 1 +1(1 1 +1(1 1 +1(1 1 +1(1
1
Le suivi ne se concretise que par six
caracteristiques. Làdoration doit correspondre a la
legislation (As- Sharia)
2
dans sa cause, son genre, sa
quantite, sa maniere, sa periode et son lieu.
1
Le cheikh -quÀllah lui Iasse misericorde- a montre dans les deux chapitres
precedents quìl Iaut vouer, exclusivement, son adoration a Allah. Ici, il nous
eclaircit comment nous devons suivre le Prophete dans nos adorations, cèst
ce que nous appelons le suivi. Ainsi, le cheikh veut que lòn comprenne quùn
acte dàdoration ne sera accepte dÀllah quàpres avoir rempli deux conditions
: Dùne part la sincerite (Al-Ikhlass) de la personne dans son adoration et
dàutre part la conIormite de làcte dàdoration avec la Sunna du Prophete
(Al-Moutabaa). (NdT)
2
As-Sharia : ensemble de lois divines avec lesquelles un prophete est
envoye : la Shariade Mussa (Mose) , la Sharia de Muhammad . Cet
ensemble de lois est abroge par la venue dùne nouvelle loi, avec làvenement
dùn nouveau prophete. Ainsi, la Sharia de Muhammad abroge toutes les
Shariaqui precedent. (NdT)
40
l ll l !`ndornfIon doIf corrosondro n In !`ndornfIon doIf corrosondro n In !`ndornfIon doIf corrosondro n In !`ndornfIon doIf corrosondro n In
IogIsInfIon dnns sn cnuso. IogIsInfIon dnns sn cnuso. IogIsInfIon dnns sn cnuso. IogIsInfIon dnns sn cnuso.
Quiconque adore Allh par une adoration
basee sur une cause que la legislation nà pas
conIirme ; cette adoration est alors rejetee car elle ne
provient pas de lòrdre dÀllh et de son
Messager .
Lèxemple de cela est la celebration de
lànniversaire du Prophete ou encore de la nuit du
27 du Mois de Rafab, ou lòn pretend que
lÀscension du Prophete se realisa lors de cette
nuit. Cette celebration nèst point en accord avec la
legislation et elle est, donc, rejetee. (Quelles sont les
causes ?)
-Premierement : dùn point de vue historique,
il nà pas ete conIirme que lÀscension du
Messager se realisa la nuit du 27 de Rafab. De
mme, pas un seul texte ne prouve que lÀscension
du Prophete sèst produite le 27 de Rafab dans les
livres de hadith que lòn a entre nos mains. De plus,
il est connu que cette inIormation Iait partie du
genre dìnIormation qui ne peut tre conIirmee que
par des chanes de rapporteurs authentiques.
-Deuxiemement : mme si nous supposons que
cela soit conIirmee ; serait-il de notre droit d'ins-
tituer a cette date une adoration ou une Ite ? La
reponse est non, jamais.
41
En eIIet, lorsque le Prophete arriva a Medine
(Al-Madina) et vit les Ansares
1
celebrant deux jours
dans lesquels ils sàmusaient, il leur dit : Certes,
Allah a remplace ces deux fours par deux autres
meilleurs et il leur evoqua la Ite du Fitr et celle
de lÀdha
2
.
Ainsi, cela prouve la repugnance du Prophete
pour toute celebration introduite dans lÌslam a
lèxception des Ites islamiques qui sont au nombre
de trois : deux Ites annuelles, Al-id-al-Fitr et Al-
id-al-Adha, et une Ite hebdomadaire qui est le jour
du vendredi.
Par ailleurs, si nous supposions que
lÀscension du Prophete Iut conIirmee dans la
nuit du 27 rajab (mais cette conIirmation est loin
d`tre Iondee), il nous est impossible d`y instituer
quoique ce soit sans la permission du Legislateur
(Allh).
Il Iaut savoir que lìnnovation est une chose
quìl ne Iaut pas prendre a la legere. Les cicatrices
quèlle marque sur le cour sont neIastes. Mme si
l`homme dans ces instants
3
eprouve une sensation de
legerete et de douceur, celle-ci sera, apres peu, tout
a Iait le contraire car la joie du cour dans le Iaux ne
1
Les Ansares est le nom que portaient les habitants de Medine qui ont cru en
notre Prophete . (NdT)
2
La Ite de Fitr (Al-id-oul-Fitr) survient a la rupture du jene du mois de
Ramadan et la Ite de lÀdh (Al-id-oul-Adha) survient le dixieme jour du
mois du pelerinage (dhoul-Hiffa) dans lequel a lieu le sacriIice. Cèst deux
Ites sont, en eIIet, les seules reconnues par lÌslam avec le jour du vendredi.
(NdT)
3
Cèst-a-dire pendant la celebration de làscension du Prophete , en
particulier, et pendant lìnstant de toute innovation en general. (NdT)
42
dure pas mais elle est, plutt, suivie par la douleur,
le regret et la deception. De plus, toutes les
innovations possedent, en elles-mme, un danger,
car elles sous-entendent un denigrement vis-a-vis du
message. En eIIet, lìnnovation sous-entend que le
Messager nà pas acheve la legislation malgre
quÀllh ait dit :
[.Aujourd'hui, 1'ai parachev pour vous votre
religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et
1'agre l'Islam pour vous comme religion.] (sourate
Al-Midah verset 3).
Il est etrange que certains eprouves par les
innovations, perseverent Iermement dans leur
application alors quìls se relachent dans
làpplication de ce qui est plus beneIique,
authentique et serieux.
Cèst pour cela que nous disons que les
celebrations de la nuit du 27 Rafab (si nous con-
siderons que cèst la nuit lors de laquelle sèst
realisee lÀscension du Prophete ) sont une
innovation car elles sàppuyent sur une cause que la
legislation nà pas instituee.
43
2 22 2 !`ndornfIon doIf corrosondro n In !`ndornfIon doIf corrosondro n In !`ndornfIon doIf corrosondro n In !`ndornfIon doIf corrosondro n In
Io Io Io IogIsInfIon dnns son gonro. gIsInfIon dnns son gonro. gIsInfIon dnns son gonro. gIsInfIon dnns son gonro.
Prenons lèxemple de lìmmolation dùn
cheval (pour le jour du sacriIice qui est Alid-al-
Adha). En eIIet, si une personne venait a sacriIier un
cheval (ce jour-la), alors ce serait en opposition a la
legislation dans son genre
1
.
IogIsInfIon dnns sn qunnfIfo. IogIsInfIon dnns sn qunnfIfo. IogIsInfIon dnns sn qunnfIfo. IogIsInfIon dnns sn qunnfIfo.
Si quelquùn venait a dire quìl prie le Dhouhr
(priere du midi) six rakàts (unites de priere). Son
adoration serait-elle en accord avec la legislation ?
Non, bien sr, car cette priere nèst pas en
conIormite avec la legislation dans sa quantite
2
.
De mme, si quelquùn venait a dire gloire a
Allh (Soubhana-llah), louange a Allh (Al-
Hamdoulillah) et Allh est le plus grand ( Allahou
1
En eIIet, le jour du sacriIice, il Iaut que lòIIrande Iasse partie, exclusivement,
de la Iamille des ovins, bovins ou des camelides. Ainsi, le cheval Iaisant partie
de la Iamille des equides nèst pas le genre dànimal correspondant a cette
adoration. (NdT)
2
En eIIet, le nombre dùnite de priere pour la priere du Dhouhr est au nombre
de quatre. (NdT)
44
Akbar)
1
trente cinq Iois apres chaque priere (Salat)
prescrite. Cela serait-il correct ?
La reponse : nous disons que si tu as pris le
nombre (trente cinq Iois) comme adoration tu es
dans lèrreur. Par contre, si tu as voulu làjout sur ce
quà institue le Messager tout en reconnaissant
que ce qui a ete legiIere est trente trois Iois, alors
làjout ici est sans mal. En eIIet, car tu as separe
làjout, dans ton intention, de làdoration qui est le
Iait de le dire trente trois Iois.
4 44 4 !`ndornfIon doIf corrosondro !`ndornfIon doIf corrosondro !`ndornfIon doIf corrosondro !`ndornfIon doIf corrosondro n In n In n In n In
IogIsInfIon dnns sn mnnIoro. IogIsInfIon dnns sn mnnIoro. IogIsInfIon dnns sn mnnIoro. IogIsInfIon dnns sn mnnIoro.
Si quelquùn mettait, conIormement, en
application une adoration dans son genre, sa quantite
et sa cause, mais en etant en opposition a la
legislation dans sa maniere ; alors, cette adoration
nèst pas valable.
1
Le cheikh-quÀllh lui accorde sa misericorde- Iait reIerence au hadith connu
dàpres Abou Hourara -quÀllh làgree- qui rapporte selon le Prophete qui
a dit : Quiconque, a la Iin de chaque priere, gloriIie Allh (Soubhana- llah)
trente trois Iois, chante les louanges dÀllh (Al-Hamdou-lillah) trente trois
Iois et dit Allh est le plus grand (Allahou-Akbar) trente trois Iois ce qui Iait
quatre vingt dix neuI Iois- et dit pour completer les cent : nulle divinite sauI
Allh, toute souverainete Lui revient, toute louange Lui revient, lÒmnipotent,
capable de tout , on pardonnera a celui-la tous ses peches mme sìls etaient
semblables a lècume de la mer . (rapporte par Mouslim) (NdT)
45
Prenons lèxemple dùn homme qui perd ses
ablutions ; seulement pendant quìl reIait ses
ablutions, il commene par laver ses pieds puis
s'essuie la tte, ensuite se lave les avant-bras pour
enIin Iinir par son visage : Ses ablutions sont-elles
correctes ?
Non, car il sèst oppose a la legislation dans la
maniere
1
.
IogIsInfIon dnns sn orIodo. IogIsInfIon dnns sn orIodo. IogIsInfIon dnns sn orIodo. IogIsInfIon dnns sn orIodo.
Prenons lèxemple dùne personne qui jene le
mois de Chaban ou chawal au lieu de jener le
mois de Ramadan. Ou encore quèlle prie le Dhouhr
(priere du midi) avant le zenith ou apres que lòmbre
de toute chose atteint la mme taille que celle-ci (la
chose). En eIIet, si elle prie le Dhouhr avant le
zenith, elle aura prie avant son heure. De mme, si
elle le prie apres que lòmbre de toute chose atteint
la mme taille que celle-ci, alors, elle aura prie apres
son heure. Donc, sa priere (dans les deux cas) ne
sera pas valable.
1
En eIIet, un grand nombre de savants a demontre que lòrdre (At-tartib) de
lavage des membres Iait partie des obligations des ablutions (cI v6 sourate
mìdah). Celui qui ne là pas respecte doit obligatoirement reIaire ses
ablutions. Ainsi, l`homme, evoque dans lèxemple, aurait d commencer par
son visage, ensuite ses avant-bras, ensuite sa tte pour enIin Iinir par ses pieds.
(NdT)
46
Pour cette raison, nous disons que si la
personne a delaisse la priere, volontairement et sans
excuse valable, jusquà ce que son temps soit passe ;
alors sa priere ne sera pas acceptee, tant bien mme
sìl priait mille Iois.
On ressort, de cela, une regle importante dans
ce chapitre qui est : Toute adoration qui est
delimitee par une periode et qui est accomplie, sans
excuse valable, en dehors de son temps, ne sera pas
acceptee mais, bien au contraire, rejetee . La preuve
de ceci est le hadith rapporte par cha -quÀllh
làgree- selon le Prophete qui dit : Tout acte
non-conforme a nos enseignements est refete.
6 66 6 !`ndornfIon doIf corrosondro n !`ndornfIon doIf corrosondro n !`ndornfIon doIf corrosondro n !`ndornfIon doIf corrosondro n
In IogIsInfIon dnns son IIou. In IogIsInfIon dnns son IIou. In IogIsInfIon dnns son IIou. In IogIsInfIon dnns son IIou.
Si un homme venait a stationner le jour de
Arafat (le neuvieme jour de Dhoul-hiffa) a
Mu:dalifah, alors son acte ne sera pas valable pour
la non-conIormite entre làdoration et le lieu qui
correspond a la legislation
1
.
1
Le stationnement a Arafa est un pilier du pelerinage comme là dit notre
Prophete : le pelerinage, cest Arafa . Cette adoration consiste a rester
toute la journee a lìnterieur du lieu daraIa, situee pres de la Mecque, jusquàu
coucher du soleil. Ensuite, il nous est prescrit de nous diriger vers Mu:dalifah,
ou le pelerin se reposera le long de la nuit. Ainsi, remplacer le stationnement de
47
De mme, lorsque le Prophete vit que
quelques-unes de ces Iemmes elevaient leurs tentes
dans la mosquee, il leur ordonna de les deIaire et
dànnuler leur retraite spirituelle
1
. Par ailleurs, il ne
les orienta pas vers une retraite spirituelle dans leurs
maisons. Ainsi, cela prouve que la Iemme ne peut se
retirer spirituellement dans sa maison car le lieu est
non-conIorme a la legislation.
Voici donc, ces six criteres, dont le
regroupement est necessaire pour que le suivi soit
concretise.
1 /n c. v. .v.vn c qvc v ic c c .vv .oi .v 1 /n c. v. .v.vn c qvc v ic c c .vv .oi .v 1 /n c. v. .v.vn c qvc v ic c c .vv .oi .v 1 /n c. v. .v.vn c qvc v ic c c .vv .oi .v
^vnvnnvv, .v {vnic c .c. (onvnon.. ^vnvnnvv, .v {vnic c .c. (onvnon.. ^vnvnnvv, .v {vnic c .c. (onvnon.. ^vnvnnvv, .v {vnic c .c. (onvnon..
2 22 2
AraIa a MuzdaliIah nèst pas en conIormite aux prescriptions de notre
Prophete . (NdT)
1
Le cheikh Iait reIerence au hadith d`cha -quÀllh làgree-qui rapporte :
Le prophete eut lìntention dàccomplir une retraite spirituelle. Lorsquìl
arriva a lèndroit ou il voulait Iaire sa retraite, il vit des tentes : une tente pour
cha, une autre pour HaIsa et une troisieme pour Zaneb. Alors, il dit:
Croyez-vous quèlles Iont cela par piete ? Puis, il sèn alla sans Iaire de
retraite jusquàu mois de Chawal ou il Iit une retraite de dix jours. Rapporte
par Boukhry. (NdT)
2
Je dis (traducteur) : Si jài commis une Iaute cèst a cause de moi seul et de
satan, et si jài dit la verite cèst grce a Allh Seul. Nous demandons a Allh
quÌl nous guide a croire en Lui comme Il a desire et quìl accorde Sa
misericorde a cheikh al-Othaymne et enIin que la paix et le salut soient sur
notre Prophete bien-aime, et notre derniere invocation est de dire louange a
Allh Seigneur de lùnivers qui nous a enseigne ce que nous ne savions pas .
48

49

N NN NW WW W3 33 33 33 3W WW W3 33 3
Biographie de cheikh al'Othaymne...............3
I. LÙNICITE ET SA CLASSIFICATION................8
1) LA PREMIERE BRANCHE : LÙNICITE DE LA SEIGNEURIE......9

|Premierement|Lùnicite dÀllh dans la creation :.....................................9
|Deuxiemement|Lùnicite dÀllh dans la royaute....................................13
|Troisiemement|Lùnicite dÀllh dans le commandement.......................15
2) LA DEUXIEME BRANCHE : LÙNICITE DE LÀDORATION. ...... 16
3) LA TROISIEME BRANCHE :LÙNICITE DES NOMS ET DES
ATTRIBUTS .............................................................................................. 18

II.LES DEUX TEMOIGNAGES ET LEURS SIGNIFICATIONS......30

1) la signiIication du temoignage "nulle divinite sauI Allh".....30
2) la signiIication du temoignage "Muhammad est le Messager
d'Allh".............................35
III.LE SUIVI...........................39
1) Làdoration doit correspondre a la legislation dans sa cause...............40
2) Làdoration doit correspondre a la legislation dans son genre. ...........43
3) Làdoration doit correspondre a la legislation dans sa quantite...........43
4) Làdoration doit correspondre a la legislation dans sa maniere...........44
5) Làdoration doit correspondre a la legislation dans sa periode. ..........45
6) Làdoration doit correspondre a la legislation dans son lieu....46

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