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Réglementation Thermique 2000

Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 7

Chapitre II
Méthode de calcul

1. Caractérisation du climat mais pas pour les vitesses du vent et les ensoleillements. Cette
approche simplifiée permet de tenir compte du fait que lorsque
L'arrêté distingue trois zones climatiques d'hiver : H1, H2 et H3. l'on s'élève en altitude la température s'abaisse mais l'enso-
leillement ne diminue pas.
Les données climatiques utilisées pour le calcul sont les
suivantes :
Zone H1
n Données définies pour chaque mois : Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
θe moyenne mensuelle des températures Te (°C) 3,5 4 7,1 10,5 13,1 16,3 20,6 18,9 16 10,6 4,8 3,7
A (m/s) 2,4 3,5 3,6 3,5 3,1 3,2 3,1 2,9 2,8 2,7 2 3
extérieures, exprimée en °C
K 1,25 1,77 1,83 1,82 2,11 1,72 1,75 1,96 2 1,7 1,24 1,53
ISS moyenne mensuelle de l'ensoleillement ISS (W/m2) 44,3 76,2 99,5 94,1 99,4 107,4 123,5 127,9 117,6 81,6 40,2 37,9
sur un plan vertical sud, exprimée en W/m² ISO (W/m2) 23,4 46,4 72,4 80,2 97,4 116,8 129 116,4 82,3 52,5 26,3 19,6
ISN (W/m2) 18,4 30,9 46,7 60 75,7 86,5 86,1 71,2 55,7 35,5 18,6 14,8
ISO moyenne mensuelle de l'ensoleillement
ISE (W/m2) 25 42,6 71 83,8 101,7 116,8 136,5 119,8 85,5 47,7 21,7 19,8
sur un plan vertical ouest, exprimée en W/m² ISH (W/m2) 38,9 72,6 114,3 144,7 177,2 209,9 242,9 208,5 144,1 83,7 38,4 30,8
ISN moyenne mensuelle de l'ensoleillement T cw (°C) 5,7 5,7 7,0 9,2 11,8 14,0 15,3 15,3 14,0 11,8 9,2 7,0
sur un plan vertical nord, exprimée en W/m²
Zone H2
ISE moyenne mensuelle de l'ensoleillement Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
sur un plan vertical est, exprimée en W/m² Te (°C) 3,6 7,8 8,6 10,4 13,8 17,3 20,7 19 16,8 13 6,7 5,8
ISH moyenne mensuelle de l'ensoleillement A (m/s) 2,3 3,6 4,1 3,1 3 3 2,6 2,4 2 3,4 2,4 3,2
sur un plan horizontal, exprimée en W/m² K 1,45 1,65 1,87 1,75 1,71 1,7 1,76 1,75 1,23 1,66 1,81 1,6
ISS (W/m2) 84,5 109,2 104,1 117 108,7 115,3 124,6 139,1 119 82,9 82,1 58,9
θcw température d'eau froide en °C ISO (W/m2) 37,8 59,3 74,5 102,9 114,8 135,2 148,5 133,7 88,6 52,6 42,1 30
ISN (W/m2) 21,8 32,4 49,3 66 78,6 90 88 74,1 58,3 37,8 27,2 16,8
ISE (W/m2) 37 55,9 80,4 102,4 106,5 129,6 135,9 134 83,9 51,6 41,7 24,7
Répartition statistique des vitesses de vent définie
ISH (W/m2) 57,7 90,4 123,7 179,5 203,4 243,8 257,9 227 154,1 88,4 64,7 40,3
par : Tcw (°C) 7,2 7,2 8,5 10,7 13,3 15,5 16,8 16,8 15,5 13,3 10,7 8,5
A premier paramètre de la loi de Weibull
exprimé en m/s, Zone H3
Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
K second paramètre de la loi de Weibull (-). Te (°C) 8 9,6 10,9 12,7 16,2 19,8 23,5 22,4 20 15,9 11,1 8,7
A (m/s) 4,1 5,4 4,5 3,9 3,8 3,6 3,6 3,6 3,3 3,7 4 4,3
K 2,07 1,7 1,8 1,77 1,59 1,82 1,86 1,79 1,62 2,3 2,62 2,66
n Données définies une seule fois.
ISS (W/m2) 82,2 71,3 130,1 133,4 138 122,8 136,6 135,4 139,2 132,8 141,8 109,8
θeb température extérieure conventionnelle de ISO (W/m2) 39,4 42,7 86,4 106,3 140,6 140,5 146,6 115,3 92,3 70,3 61,2 44,4
base, exprimée en °C. ISN (W/m2) 23,3 31,2 49,2 69,5 83,1 90,6 86,7 72,3 60,4 41,1 29,9 22
ISE (W/m2) 39,3 42,2 94,5 119,5 143 141,4 156 132,8 101,4 71,9 59,8 39,7
Le Tableau 3 donne pour chaque zone climatique
ISH (W/m2) 59,2 72,5 146,6 203,3 272,2 268,6 290,4 226,8 175,1 120,8 90,7 63,9
la valeur des données climatiques mensuelles à T cw (°C) 9,7 9,7 11,0 13,2 15,8 18,0 19,3 19,3 18,0 15,8 13,2 11,0
utiliser.
Tableau 3 : Données climatiques mensuelles
Le Tableau 4 donne les valeurs des paramètres
climatiques annuels pour les différentes zones  T
climatiques.  
 
Dans le cas où l'annexe 1 de l'arrêté indique une    
correction de zone climatique du fait de l'altitude,   
on appliquera la correction pour les températures Tableau 4 : Données climatiques annuelles

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2. Caractérisation de l'enveloppe - calculer la perméabilité du bâtiment en m3/(h.m2) comme la


somme des perméabilités de chaque zone.
L'enveloppe du bâtiment est caractérisée par : Seule la seconde solution sera possible lorsque une des zones
- la surface des parois déperditives du bâtiment AT, représente plus du tiers de l'autre.
- la surface utile du bâtiment Abât. Cette surface est prise Cette approche permet par exemple d'appliquer les valeurs de
égale à la surface habitable pour les logements et à la perméabilité correspondant au logement collectif pour les bâti-
SHON pour les autres bâtiments. Seules les parties chauf- ments de logements comportant un niveau de commerces et
fées sont à prendre en compte, au moins 3 niveaux de logements.
- le coefficient de déperdition spécifique par transmission du
bâtiment Ubât, 
 
- la perméabilité à l'air,  !" ##

- les aires réceptrices équivalentes du rayonnement solaire $% &


sur les surfaces nord, ouest, sud, est et horizontale, $''&(&!)&
&& &*
- l'inertie thermique. 
+ 
2.1
Aire des parois déperditives Tableau 5 : Valeurs par défaut
de la perméabilité des parois extérieures
La surface des parois déperditives de l'enveloppe à prendre en
compte pour les calculs AT est donnée dans les règles Th-Bât.
2.4
2.2 Aires réceptrices équivalentes des
Coefficient de déperdition spécifique par apports solaires
transmission du bâtiment Ubât La capacité du bâtiment à capter les apports solaires est
caractérisée par ses aires réceptrices équivalentes horizontale
L'isolation de l'enveloppe est caractérisée par le coefficient
(AsH ), Nord (AsN ), Ouest (AsO ), Sud (AsS ), Est (AsE ), toutes
Ubât qui représente les pertes par transmission pour 1 m² de
exprimées en m².
surface de l'enveloppe du bâtiment et pour 1 K d'écart de tem-
pérature entre la température intérieure et la température exté- L'aire réceptrice équivalente As d'une baie, est calculée
rieure. Ubât représente bien le niveau d'isolation. comme suit :
Le mode de calcul du coefficient Ubât est donné dans les AS = A.FS.S (1) *
règles Th-Bât dans leur partie Th-U. où :
Les déperditions du bâtiment sont définies par le coefficient HT A est l'aire de la baie,
égal au produit de Ubât par AT FS est le facteur d'ombre de la baie n
S est le facteur solaire de la baie défini dans les règles
2.3 Th-Bât dans leur partie Th-S.
Perméabilité à l'air L'aire réceptrice équivalente horizontale AsH est obtenue en
faisant la somme des aires réceptrices des baies faisant un
La perméabilité de l'enveloppe est une entrée de la méthode
angle de moins de 60° avec l'horizontale.
de calcul.
L'aire réceptrice équivalente nord AsN est obtenue en faisant la
Elle est représentée par le débit de fuite (en m³/h) sous une
somme des aires réceptrices des baies faisant un angle de
dépression de 4 pascals par m² de surface de l'enveloppe. La
plus de 60° avec l'horizontale et orientées entre le Nord-Ouest
surface de l'enveloppe considérée est la surface des parois
et le Nord-Est inclus.
déperditives AT définies ci-avant dont on exclut les planchers
bas. L'aire réceptrice équivalente ouest AsO est obtenue en faisant
la somme des aires réceptrices des baies faisant un angle de
La valeur de la perméabilité des bâtiments prise en compte
plus de 60° avec l'horizontale et orientées entre le Nord-Ouest
pour le calcul peut être contrôlée sur le bâtiment une fois
et le Sud-Ouest exclus.
construit en utilisant la méthode définie dans la norme
ISO 9972. L'aire réceptrice équivalente sud AsS est obtenue en faisant la
somme des aires réceptrices des baies faisant un angle de
La valeur par défaut de la perméabilité de l'enveloppe (en
plus de 60° avec l'horizontale et orientées entre le Sud-Est et le
m³/h.m² sous 4 Pa) est calculée en multipliant la surface d'en-
Sud-Ouest inclus.
veloppe, telle que définie à l'article 15 de l'arrêté, par la valeur
de perméabilité donnée dans le tableau 5 suivant. L'aire réceptrice équivalente est AsE est obtenue en faisant la
somme des aires réceptrices des baies faisant un angle de
Lorsque un bâtiment comporte des zones relevant à la fois de
plus de 60° avec l'horizontale et orientées entre le Sud-Est et le
la seconde et de la troisième ligne du tableau 5, pour la valeur
Nord-Est exclus.
par défaut et pour la valeur de référence, on pourra retenir une
des deux solutions suivantes :
- appliquer les valeurs correspondant à la plus grande des * Le tableau 1 bis « unités des équations », (chapitre I) indique les unités
zones ; utilisées pour chacune des équations présentes dans ce document.

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2.4.1 Facteur solaire des baies L'ombrage des surplombs et des écrans latéraux dépend de
l'angle d'avancée du surplomb ou de l'écran et de l'orientation.
Le facteur solaire S utilisé dans la formule est calculé suivant la Des facteurs d'ombre sont donnés au Tableau 7 et au Tableau 8.
procédure définie dans les règles Th-Bât dans leur partie Th-S.

2.4.2 Facteur d'ombre


Le facteur d'ombre, FS , qui se situe entre 0 et 1, représente
toute réduction du rayonnement solaire incident due à un
ombrage permanent de la baie du fait de l'un des facteurs sui- Angle de
surplomb Angle d'écran
vants :
- ombre portée d'autres bâtiments,
- ombre due à la topographie (collines, arbres, etc.), Section horizontale
Section
- surplombs, Verticale
- ombres portées par d'autres éléments du même bâtiment,
- position d'une fenêtre par rapport à la surface externe du Figure 2 : Ombrage des surplombs et écrans latéraux
mur extérieur.
Le facteur d'ombre est défini par : 
53 1
+
I s,ps (2) . / 0 1
FS = 
Is 2 &22 &22 &22

2  2&
2 2&4
 2&

où : 
53  2&*5 2&* 2&42
Is,ps est le rayonnement solaire total reçu sur la baie avec les 
2  2&32 2&34 2&
ombrages permanents pendant la saison de chauffage,
Tableau 7 : Facteurs d'ombre partielle pour les surplombs, Fo
Is est le rayonnement solaire total qui aurait été reçu sur la
baie sans ombrage(s).

Le facteur d'ombre partielle peut se calculer par : 53 1
+
FS = Fh . Fo . Ff (3) . / 0 1

où : 2 &22 &22 &22
Fh est le facteur d'ombre partielle pour l'horizon ; 
2  2&
5 2&
 &22
Fo est le facteur d'ombre partielle pour les surplombs ; 
53  2&45 2&45 &22
Ff est le facteur d'ombre partielle pour les écrans latéraux. 
2  2&*  2&*3 &22
Le produit Fo Ff correspond à ce que l'on appelle dans l'arrêté Tableau 8 : Facteurs d'ombre partielle pour les écrans latéraux, Ff
les masques proches.
Dans le cas où la baie est située au nu intérieur et où les seuls
surplombs ou écrans latéraux sont liés au tableau des baies on
prendra le produit Ff .Fo égal à 0,9.
On définit la position au nu intérieur par le fait que la distance
entre le plan de la partie extérieure (vitrage ou store) et le plan
Hauteur extérieur du mur est supérieure à 20 cm.

2.4.3 Éléments spéciaux


Les éléments spéciaux capteurs d'énergie solaire, tels que les
Figure 1 : Ombrage par l'horizon
vérandas, les serres attenantes, les isolations transparentes et
les parois extérieures ventilées, nécessitent une méthode de
L'effet de l'ombrage par l'horizon (terrain, arbres, autres bâti-
calcul adaptée pour déterminer leurs déperditions et leurs
ments) dépend de la hauteur sur l'horizon, de la latitude, de
apports solaires. On utilisera les méthodes définies en annexe
l'orientation, du climat local et de la saison de chauffage. Les
de la norme prNF EN ISO 13790.
facteurs d'ombre sont donnés pour différentes hauteurs de
masque et orientations dans le Tableau 6.
2.4.4 Valeurs par défaut

. / 0 1 Il est possible d'appliquer une ou plusieurs des valeurs par
,!-
 défaut suivantes. Les valeurs par défaut 1 et 2 doivent être
2 &22 &22 &22
 appliquées à la fois à la référence et au projet.
2  2&
* 2&
3 &22

2  2&43 2&4  2&
4 n Valeur par défaut 1

2  2&  2&*2 2&
5 On considère par défaut une hauteur de masques lointains de

52  2&5 2& 2&
2 20° ce qui correspond à une valeur de Fh de 0,87.
Tableau 6 : Facteurs d'ombre partielle pour l'horizon, Fh

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n Valeur par défaut 2 3.1


Il est possible de calculer directement l'aire réceptrice équiva- Types d'usage
lente de l'ensemble du bâtiment sans tenir compte des orien-
tations des différentes baies. Le Tableau 10 indique les différents types de zones.
La donnée d'entrée est alors l'aire totale des baies. Les aires Pour certains types de zones la méthode de calcul néglige les
des baies pour les orientations Nord, Sud, Est et Ouest sont consommations d'énergie pour l'eau chaude sanitaire et
prises alors égales au quart de cette valeur. L'aire réceptrice ne permet pas de calculer les consommations d'énergie pour
équivalente horizontale est prise égale à 0. l'éclairage. Le Tableau 10 indique les types de zones pour les-
n Valeur par défaut 3 quels ces consommations sont négligées et ne doivent donc
pas être calculées ainsi que les zones pour lesquelles la
Le produit S. Fo .Ff peut être pris égal à 0,4.
méthode n'est pas applicable.
Ceci revient à dire que le facteur solaire des baies est de 0,4 et
qu'il n'y a pas de masque proche.
/'!
n Association des valeurs par défaut  <'

L'association des différentes valeurs par défaut conduit à la <%'
 
formulation suivante : !
:!
Les aires réceptrices équivalentes pour les orientations Nord, $ 
'
Est, Sud et Ouest valent chacune : )
 
As = 0,087.A (4) !
$'(=6
où A est la surface totale des baies du bâtiment

L'aire réceptrice équivalente pour l'orientation horizontale est '%> 1 
nulle. %

<
2.5 !
 
Inertie thermique / 1 
?( 1 
Le bâtiment est caractérisé par sa capacité quotidienne (Cm) et sa .''&
1 
capacité horaire (Ch ) exprimées en Wh/K. Celles-ci dépendent de ''
la classe d'inertie thermique déterminée selon la méthode décrite ' 1 
dans les règles Th-Bât dans leur partie « Inertie » (Th-I). @
 
>
La capacité horaire est utilisée pour prendre en compte l'inter-
$'('
mittence du chauffage, la capacité quotidienne pour la récu- 1 
'
pération des apports.
<  
Le Tableau 9 donne les valeurs de Cm et de Ch selon la classe .'A 1 
d'inertie (cf. règles Th-I, Annexe 3). B  
8 1 
'7 @>  
6 '! !
 
899 42 &(+ 3 &(+ Tableau 10 : Type de zones et consommations prises en compte
$9 2 &(+ 42 &(+
:; 3 &(+ 2 &(+
On définit une zone différente pour chacun des types d'usage
$ 2 &(+ 33 &(+ représentés dans le bâtiment. Toutefois pour éviter un zonage
89 *2 &(+ 22 &(+ trop fin les règles définies au chapitre I, § 4.1.2 « Segmentation
des calculs » s'appliquent.
Tableau 9 : Capacités quotidiennes et horaires Le type d'usage d'une zone permet de définir :
- les horaires conventionnels de maintien en température du
bâtiment,
2.5.1 Valeur par défaut - les températures de consigne conventionnelles,
Par défaut on considère que le bâtiment a une classe d'inertie - les apports internes,
moyenne. - les périodes de vacances.
Les horaires conventionnels de maintien en température du
3. Caractérisation des zones bâtiment ainsi que les températures de consigne sont définis
Le bâtiment est séparé en zones ayant des usages différents. en différenciant trois sous-périodes. Les sous-périodes nor-
Les zones sont caractérisées par : males, les sous-périodes de nuit, les sous-périodes de week-
end.
- leur type d'usage,
- leur surface utile.

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Ces sous-périodes sont repérées respectivement par les Les vacances sont prises en compte uniquement pour les
indices nor, nuit et we. zones d'enseignement ainsi que pour les zones d'héberge-
Le Tableau 11 définit pour chaque type d'usage et pour ment et de restauration qui leur sont associées. On considère
chaque sous-période : que pendant ces périodes les températures de consigne sont
les mêmes que pendant les week-ends.
- sa durée t,
On considère les périodes de vacances suivantes, définies
- son nombre d'occurrences dans une semaine N,
tableau 12 :
- sa température de consigne initiale θii. On notera que la tem-
pérature finale de consigne utilisée pour les calculs est cette
température initiale corrigée comme indiqué aux équations
(6) (7) et (8) et que cette température n'est pas la tempéra- : 1>%''>&%'
ture de consigne utilisée pour les calculs, celle-ci étant cor-
rigée plus loin. E% 3

Il définit également les apports internes pour chaque type +% 3
d'usage. F 
+G 
1% 4
D' 3

Tableau 12 : Périodes de vacances pour l'usage enseignement.

+
 .7' @ @CA 


  1 T  1 T C 1C TC B

1 8 1 8 1 8


D D D
8;'(  '  '  ' 0
!# !# !#
  #   #   #

<
 *  4 * 4 *
%'!
$  * 4 4 * 3 5
)
 * 4 4 * 3 5
!
$'(=6 CA 

'%
>  * 4 4 * 4 5
%


<
2 3  5 5 4    * 5
!
/ 2 3 4 5 5 3    * 5
?( 2 3 4 5 5 3    * *
.''&
2 3 4 5 5 3    * *
''
' 2 3 4 5 5 3    * *
@
2 3 4 5 5 3    * *
>
$'('
 2 3 4 5 5 3    * 5
'
< 2 3 3 5 5 *    * 
.'A 2 3 3 5 5 *    * 
B 2 3 3 5 5 *    * 
8 2 3 3 5 5 *    * 
@
3 3 4 
 5 3 *  * 5
>

Tableau 11 : Valeurs correspondant aux différents usages des zones.

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3.2 4. Température intérieure de consigne


Passage des caractéristiques du
bâtiment à celles des zones
4.1
Lorsque le coefficient Ubât, les aires réceptrices équivalentes, Principe
la perméabilité à l'air et l'inertie ont été déterminés pour le bâti-
ment dans son ensemble, on détermine les caractéristiques La température intérieure de consigne des différentes périodes
suivantes pour les zones. est définie dans le Tableau 11 comme une donnée d'entrée.
Dans la pratique la consigne affichée dépend du type d'usage
3.2.1 Surface utile des zones du bâtiment mais également de la capacité du couple formé
par le système de chauffage et son dispositif de régulation à
On définit pour chaque zone sa surface utile Az exprimée en
assurer une température homogène et ne variant pas.
m².
Les températures de consigne de chaque sous période θinor ,
On déduit des surfaces utiles de chaque zone la part de la sur-
θinuit, θiwe , sont calculées par les formules suivantes :
face utile du bâtiment affectée à chaque zone.
θinor = θiinor + δθvs + δθvt + δθeq (6)
Az θinuit = θiinuit + δθvs + δθvt + δθeq (7)
p _ Az = (5)
Abat θiwe = θiiwe + δθvs + δθvt + δθeq (8)

La somme des surfaces des zones est nécessairement égale à


la surface du bâtiment. avec :
θiinor, θinuit, θiiwe température initiale de consigne donnée dans
3.2.2 Coefficient de déperdition le Tableau 11,
par transmission δθvs variation spatiale de température,

Le coefficient de déperdition par transmission de la zone est δθvt variation temporelle de température,
égal à celui du bâtiment, HT, multiplié par p_Az. δθeq supplément de température dû à l'équilibrage.
Pour simplifier les notations, on notera si nécessaire θi en lieu
3.2.3 Aires réceptrices équivalentes et place de θinor, θinuit, θiwe. Ce sont ces températures de
consigne qui sont utilisées dans tous les autres calculs en lieu
Les aires réceptrices équivalentes de la zone sont obtenues en et place des températures initiales. Seul le calcul de la durée
multipliant les aires réceptrices du bâtiment par p_Az. d'arrêt du chauffage au § 6.4.2, est effectué avec la tempéra-
ture initiale de consigne.
3.2.4 Perméabilité à l'air L'arrêté indique que pour le calcul de Créf la température de
On calcule d'abord la perméabilité à l'air totale de l'enveloppe consigne est augmentée afin de tenir compte des imperfec-
en multipliant la perméabilité par m² de paroi extérieure par la tions du système à garantir une température homogène et
surface de ces parois extérieures (en excluant les planchers constante. Pour le calcul de Créf , cette augmentation est égale
bas). à la somme de la variation spatiale, de la variation temporelle
et du supplément de température dû à l'équilibrage.
La perméabilité de la zone est obtenue en multipliant cette
perméabilité totale du bâtiment par p_Az. Nota

3.2.5 Inertie thermique Les variations spatiales et temporelles de la température peuvent


dépendre de la charge thermique. En l'absence de données suffi-
La classe d'inertie thermique de chaque zone est supposée santes sur ces variations celles-ci ne sont pas prises en compte
être la même que celle du bâtiment. dans cette version des règles Th-C.
Le supplément de température dû à l'équilibrage est nul pour les sys-
Les capacités thermiques quotidienne et horaire de la zone tèmes de chauffage sans réseau de distribution de la chaleur. En
sont obtenues en multipliant les capacités thermiques quoti- l'absence de données suffisantes sur les valeurs en présence de
dienne et horaire du bâtiment par p_Az réseau de distribution, ce supplément est également considéré
comme nul dans cette version des règles Th-C.

Les pertes au dos des émetteurs intégrés à des parois donnant


sur l'extérieur font partie des performances de l'émission.
Cependant le calcul de ces pertes impose que l'on connaisse
la quantité de chaleur fournie par l'émetteur. Elles ne peuvent
donc être calculées qu'après les besoins de chauffage c'est-à-
dire en même temps que les pertes de distribution. Pour facili-
ter la rédaction de ces règles, ces pertes au dos sont décrites
dans le paragraphe 10 intitulé «Pertes au dos des émetteurs et
pertes de distribution du chauffage ».

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4.2 4.4
Zones comportant plusieurs groupes Variation temporelle
Lorsque les règles définies au chapitre I, § 4.1.2 « Règles de La variation temporelle dépend du type d'émetteur et du type
segmentation » conduisent à différencier plusieurs groupes, le de régulation qui lui est associé.
calcul de la température de consigne θi doit être fait pour
chaque groupe. On obtient ensuite la température de consigne 4.4.1 Caractérisation des produits
de la zone en effectuant une moyenne pondérée des tempéra-
tures de consigne des groupes. Les coefficients de pondéra- Le Tableau 14 indique pour différents types de produits les
tion sont les surfaces desservies par chaque groupe. normes applicables et des certifications utilisables pour les
caractériser.
4.3
Nota
Variation spatiale
Les normes en préparation par le CEN TC 247 permettent de carac-
La variation spatiale dépend du type d'émetteur utilisé et de la tériser les régulations terminales. Elles prévoient quatre classes de
hauteur sous plafond. Le Tableau 13 indique la classe de varia- performance de la régulation en fonction de l'amplitude, de la préci-
tion spatiale à utiliser en fonction du type d'émetteur et de la sion de l'affichage et de la dérive en charge. Ces classes sont
hauteur sous plafond. décrites dans le tableau 15.
Dans le cas où les émetteurs sont de classe de variation spa-
tiale B avec un flux émis vers le bas et la hauteur sous plafond
Régulations non caractérisées. Les systèmes de régulation non
est supérieure à 4 m alors, la hauteur à prendre en compte
caractérisés sont considérés comme équivalents à la classe 1
pour le calcul de la variation spatiale supplémentaire est la
des normes développées par le CEN TC 247 sur les régula-
hauteur moyenne entre le plus haut des émetteurs et le point
tions terminales.
haut du plafond.
Par défaut on peut prendre la hauteur sous plafond

H H
%
< '(  5

5I# !I #
+ '!'! 2 2
? &; 2&3 2& 
 + 2&3 2&5
 Tableau 13 : Variations spatiales par type d'émetteur et classe correspondante

 1' ' 


@J6
$6K
1E'
<'7' 1E/12*3 J2&3I%'!
 
J&3I
@6
@!7 1E/1 3 /1 /@ 1'J'
D6
8!6' 1E 5*2 1E'
/18  5*0L '"' #
8!6'
/
'!&% '%'&  1%;5%('"
/18  5*
D+HM#
'',&'
  
D@H
$%%K
' +%8'!7 
6+%8'!7
 Tableau 14 : Caractérisation des régulations par local

 +  '6'!  D%'!


5 d2&3I  d2&3I  d2&3I
 d&2I  d&2I  d&2I
 d &2I  d &2I  d &2I
 N &2I  N &2I  N &2I
 Tableau 15 : Classes de performance des régulations terminales

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
14 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

En l'attente de la sortie de ces normes et des certifications cor- 5. Ventilation


respondantes, un procès verbal d'essai d'un laboratoire indé-
pendant sera suffisant pour caractériser les performances des
régulateurs. 5.1
Généralités
4.4.2 Valeurs
Ce chapitre basé sur les travaux du CEN TC 156 WG2 AH4
On définit les classes suivantes pour les variations temporelles :
(prEN 13465) permet le calcul :
% H - du débit de renouvellement d'air énergétique qven ,
+ 2& - des apports internes supplémentaires dus à la présence
d'échangeurs de chaleur,
? 2&
- des consommations des auxiliaires de ventilation.
 2&

D & 
Le coefficient de déperdition par renouvellement d'air Hv est
/ &3
calculé par :
E &2
HV = qven . ρaca (9)
Tableau 16 : Classes de variation temporelle
où :
qven est le débit d'air énergétique équivalent transitant dans le
Le tableau suivant indique la classe de variation temporelle en bâtiment,
fonction du type de régulateur et d'émetteur. Sauf indication
ρaca est la capacité thermique volumique de l'air et vaut
contraire les valeurs correspondent à une régulation par local.
0,34 Wh / (m³.K).
 
% 5.2
 Calcul de qven
@8  5*'5 ?
@8  5*'
qven est égal à la valeur absolue de la somme de :
/'7'%'! qvrjten débit énergétique équivalent sortant par les sys-
J71E' tèmes mécaniques,

' 
qvcondextr débit extrait par les systèmes à tirage naturel assistés
/(!
ou non,
J71E''?
qvfenb débit sortant par les fenêtres utilisées comme sys-
@!7J7
/1 /@ tème de ventilation d'hygiène,
/'7'%'! qvfenc débit complémentaire sortant par les fenêtres,
D
'
qvpermen débit énergétique équivalent sortant par les défauts
/(! d'étanchéité et les entrées d'air,
J71E''?
qvcomb débit supplémentaire extrait lié au fonctionnement
@8  5*' 
des appareils à combustion.
@!7'
@;9' /
''K 5.3
, Organisation générale des calculs
+''
'K Le principe général en est le suivant, les calculs étant menés
67% '%' E sur une base mensuelle :
''%"
On définit pour le bâtiment étudié les configurations possibles
@8  5*'
CBS (Climat Bâtiment Système) en termes d'états du climat, du
Tableau 17 : Classification des types de régulateurs et d'émetteurs bâtiment et du système de chauffage et de ventilation : un état
correspond en particulier aux valeurs des débits extraits et
soufflés, aux puissances électriques appelées, et éventuelle-
ment à la position de systèmes spécifiques de ventilation
Les planchers chauffants à eau chaude ont une forte capacité
(ouverture de fenêtre par exemple). Ces débits sont basés sur
d'auto-régulation et conduisent à un faible écart entre tempé-
les exigences réglementaires et prennent en compte les ratios
rature d'air et température résultante, on leur appliquera la
liés par exemple à la perméabilité des conduits.
classe de performance indiquée dans le tableau ci-dessus
même s'ils sont seulement munis d'une régulation par zone. Le climat est représenté par la température extérieure et les
S'ils sont munis d'une régulation par local, on leur appliquera la 5 vitesses de vent correspondant à des plages d'occurrence
classe de performance immédiatement supérieure à celle indi- de 20 %.
quée dans le tableau ci-dessus.

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 15

Ainsi pour chaque mois, on peut avoir en secteur résidentiel et


 H 
en occupation :
' &3
- 5 configurations de vent (occurrence de 20 %) définies en
5.6.3 ; + &2

- 2 configurations de débit spécifique (pointe et base) définies Tableau 18 : Valeurs par défaut de Cd
en 5.4 ; pour la ventilation mécanique
- 2 configurations d'ouverture des fenêtres complémentaires
(ouvert ou fermé) définies en 5.5.2 ; Le coefficient de fuite du réseau Cfr est le ratio entre le coeffi-
cient Kres du réseau pondéré par l'effet de dépression et le
- 3 configurations de débit comburant (sans débit comburant,
coefficient K de référence, Kresref, correspondant à la classe A
avec débit comburant dû au chauffage, avec débit combu-
au sens de la norme expérimentale NF X 10236 pour le cas où
rant dû à l'ECS) définies en 5.7
la dépression dans le réseau est supérieure à 20 Pa. Par
Au maximum 60 configurations sont possibles. On calcule pour convention, le débit de fuite est fixé à 6 % du débit transitant
chaque cas la probabilité d'occurrence, les débits aérauliques par le conduit si celui-ci est de classe A et si le système est à
(en particulier débit d'air exfiltré) et les résultats énergétiques dépression supérieure à 20 Pa.
définis en 5.1. Les résultats utilisés pour le calcul du C
Kres concerne le réseau complet et monté, y compris le raccor-
correspondent aux résultats énergétiques pondérés par les
dement aux bouches et terminaux.
probabilités d'occurrence correspondants.
Connaissant le coefficient Kres du réseau étudié, et le coeffi-
On définit les durées d'occurrence de chaque état Bâtiment-
cient Cd, le débit d'air neuf qvanf , ou rejeté qvrjt au niveau du
Système en sous période normale et réduit.
bâtiment ont donc pour valeur :
On calcule les débits moyens en sous période normale
qvanf = qvfou . Cd . (1 + 0,06 . Cfr) (10)
et réduite, moyennes des débits pondérés par les durées
d'occurrence et l'on fait de même pour les puissances élec- qvrjt = qvrep . Cd . (1 + 0,06 .Cfr) (11)
triques appelées. Ces valeurs sont les données requises dans où :
les autres blocs de calcul du coefficient C. Cfr = Kres / Kresref
Le calcul est mené en deux phases :
- Une première phase purement aéraulique permet par la Connaissant le type de réseau et sa classe, la valeur de Cfr est
méthode implicite de la prEN 13465 de calculer les débits donnée dans le tableau 19.
entrants (comptés positivement) et extraits (comptés négati-
vement) pour chaque composant pris en compte. Le calcul I
 
est mené avec comme inconnue pib. pression intérieure au 8;   " #
 #
niveau du plancher de la zone étudiée (en prenant par #

convention une pression extérieure nulle au même niveau). ? + 2&2 *2   
On écrit le système d'équations caractérisant les débits (en '7 ?

2&22
2  

valeur algébrique), pour chaque composant pib correspond  
  2&222   *
à la valeur annulant la somme de ces débits.
J 2# H 2&2*32

2&4
- Une seconde phase énergétique permet de déterminer le

débit énergétique extrait équivalent, les apports internes + 2&2 *2  

récupérables et les consommations de ventilateurs. +'; ? 2&22
2   
 

2&222  

5.4 H 2&2*32

&3
Débits spécifiques
Tableau 19 : Valeurs de Cfr pour la ventilation mécanique

5.4.1 Systèmes mécaniques 5.4.1.3 Prise en compte des échangeurs de chaleur,


de l'énergie récupérée sur les ventilateurs,
5.4.1.1 Valeurs des débits des déperditions des conduits et des apports
gratuits non récupérés
Le calcul du débit spécifique du bâtiment s'effectue à partir
des débits d'air à reprendre qvrep (négatifs) ou à fournir qvfou Le calcul est mené en trois étapes : l'impact de l'échangeur est
(positifs) dans les locaux tels que définis dans le projet (ces pris en compte par une réduction du débit énergétique extrait,
valeurs ne peuvent être inférieures à celles découlant du res- l'impact des autres paramètres est pris en compte par un sup-
pect des réglementations d'hygiène). plément d'apports internes récupérables, le préchauffage de
l'air neuf par une puissance à apporter à l'air. Une pénalité de
5.4.1.2 Coefficients de dépassement type 2 est appliquée sur le rendement des échangeurs non
certifiés
Les débits qvrep et qvfou sont corrigés par les coefficients Cd
et Cfr comme suit : 1) Débit énergétique équivalent dû à la présence d'un échan-
Le coefficient de dépassement Cd est un facteur multiplicatif geur
des débits d'hygiène visant à prendre en compte les L'objectif est ici de ne prendre en compte que l'impact de
contraintes de dimensionnement de l'installation de ventilation l'échangeur.
et la dispersion des caractéristiques de composants.

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Réglementation Thermique 2000
16 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

Pour ce faire, on calcule la température de l'air soufflé θsech en La puissance de préchauffage requise Pprech a pour valeur :
présence de l'échangeur et des déperditions de conduits en Pprech = 0,34 . qvanf θprech (15)
considérant comme nulle la puissance transmise par l'air aux
ventilateurs et les apports gratuits. Commentaire
Le débit énergétique équivalent qvrjten (négatif) est obtenu par : Cette valeur sera considérée comme une contribution à l'énergie
qvrjten = qvrjt + qvanf . [( θsech - θe) / ( θi - θe)] (12) fournie par le système de chauffage d'une part et comme une charge
pour la génération d'autre part. A noter que la contribution sera
comptée dans sa totalité même en cas de dépassement des besoins
où :
de chauffage du fait qu'elle n'est pas régulée.
qvanf est le débit d'air neuf transitant par l'échangeur
θi est la température intérieure de consigne définie en équa-
tion ( 6 ) Le calcul de la température d'air soufflé s'effectue par somme
En l'absence d'échangeur, le débit équivalent énergétique de la température extérieure et des variations de température
qvrjten est égal à la somme pour la zone des débits extraits qvrjt au travers des composants du système de ventilation. Ces
variations sont calculées comme suit.
5.4.1.3.1 Variation de température d'air due à un échangeur
5 θ TFDI 5 dT = 0 5 5 dT = 0 5F L'efficacité Rech de l'échangeur est définie de la manière sui-
DPOEVJU WFOUJMBUFVS vante :
ECHAN
Rech = ( θans - θane) / ( θaee - θane) (16)
RECUP =0 5 5 dT = 0 5 5 dT = 0 5
θans est la température de l'air neuf à la sortie de l'échangeur,
5J 5MOD
#"5*.&/5 -0$"-/0/$)"6''& θane est la température de l'air neuf à l'entrée de l'échangeur,
Schéma de principe pour le calcul de θsech c'est-à-dire la température extérieure θe ,
θaee est la température de l'air extrait à l'entrée de l'échangeur.
La variation de température d'air soufflé au travers de l'échan-
2) Calcul des apports internes dus aux ventilateurs et aux geur a donc pour valeur :
apports gratuits
δθech = Rech . ( θaee - θane) (17)
L'objectif est ici de calculer l'énergie des ventilateurs et des
apports internes non directement récupérés transmise à la
zone sous forme d'apports de chaleur récupérables. 5.4.1.3.2 Variation de température d'air due à un ventilateur
Pour ce faire, on calcule la température de l'air soufflé θsvag en On définit pour chaque ventilateur :
prenant des températures extérieure, intérieure et à l'extérieur - sa puissance électrique moyenne Pvent en W,
des conduits, nulles.
- sa part d'énergie électrique transmise à l'air p-el ,
Les apports gratuits Pivent ont pour valeur :
- sa position par rapport à l'échangeur éventuel.
Pivent = 0,34 . qvanf . θsvag (13)
On retient conventionnellement une valeur de p-el de 0,8.
où :
La modification de température à la traversée d'un ventilateur a
qvanf est le débit d'air neuf transitant par le ventilateur. donc pour valeur :
δθvent = 0,8 . Pvent / (0,34 . qvvent) (18)
où :
5 θ TWBH 5 5 5 5F

WFOUJMBUFVS qvvent est le débit traversant le ventilateur en m³/h.


ECHAN
Par convention, on admet que la puissance du ventilateur de
RECUP 5 5 5 5 5 soufflage est égale à la puissance du ventilateur d'extraction.
5J Tlnc = 0 La puissance de chaque ventilateur est donc égale à la moitié
# "5*.&/5 -0 $"-/0 /$)"6' ' &
de la puissance totale des deux ventilateurs assurant l'extrac-
Schéma de principe pour le calcul de θsvag tion et le soufflage de l'air.
5.4.1.3.3 Variation de température d'air due aux pertes des
3) Calcul de la puissance requise pour le préchauffage de l'air conduits vers des locaux non chauffés
neuf
- Pour les maisons individuelles, on prend en compte la modi-
Soit θprech,cons la température de consigne de préchauffage de fication de température dans les conduits situés en local non
l'air neuf. On retiendra 3 cas type : préchauffage avec loi de chauffé qui a pour valeur :
soufflage (par convention, on pose θprech,cons = 15 °C), préchauf- δθcond = - ( θentrée - θlnc) .
fage sans loi de soufflage (par convention, θprech,cons = 20 °C),
(1 - exp(- 0,5 Hcond / (0,34 . qvcond))) (K) (19)
pas de préchauffage (dans ce cas on donne une valeur basse à
θrech,cons, par exemple -20 °C). avec :
L'élévation de température θprech a pour valeur : δθcond différence de température d'air entre la sortie et
l'entrée du conduit,
θprech = max ( 0, θprech,cons - ( θsech + θsvag )) (14)
θentrée température de l'air à l'entrée du conduit,

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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 17

θlnc température du local non chauffé, peut être calculée par 14 h + 14 h = 28 h. On appliquera donc cette durée et pour la
θlnc = θi + b ( θe - θi), où b est le coefficient de réduc- cuisine et pour la salle de bains. Ces systèmes peuvent égale-
tion de température défini dans les règles Th-Bât, ment faire l'objet d'un Avis Technique précisant les règles de
Hcond déperditions des conduits (soufflage et reprise) calcul à appliquer.
en W/K, Pour les systèmes hygroréglables, les débits énergétiques
qvcond débit dans le conduit en m³/h. équivalents seront calculés à partir des valeurs fournies dans
les Avis Techniques.
Par convention, on admet que les déperditions des conduits
sont réparties à égalité entre le soufflage et l'extraction. Les 5.4.1.4.2 Non résidentiel
déperditions pour chaque réseau sont donc égales à la moitié
En période normale, les débits des systèmes avec régulation
des déperditions totales des conduits.
des débits sont multipliés par un facteur correctif dont les
- Pour les autres cas, δθcond est nulle. valeurs par défaut sont données dans le tableau 21 :
5.4.1.3.4 Variation de température d'air d'extraction due aux
apports internes non récupérés ''


Dans l'habitat, on retient une température d'air extrait supé- D'
2&

rieure à la température générale des locaux. Les apports ,'
internes évacués en grand débit du système de ventilation D'
double flux conduisent ainsi à une augmentation δθrep de la 2&4
6'' O 
température de l'air extrait :
θextrait = θ i + δθrep (20) Tableau 21 : Coefficients de réduction des débits
en non résidentiel
Avec
Le coefficient 0,8 correspond aux systèmes régulant les débits
δθrep = Qge / (0,34 . qvp . n_hp) (21)
proportionnellement au nombre d'occupants ou au taux de
où : CO2. Les systèmes à dispositifs de comptage d'occupants ou
qvp est le débit total d'air extrait par le système de ventilation à sonde CO2 à trois débits en période d'occupation (nominal,
en régime de fonctionnement « grand débit » (m3/h), réduit et minimal) peuvent également appliquer le coefficient
n_hp est le nombre d'heures de fonctionnement du grand débit 0,8 si les conditions suivantes sont respectées :
(en h/semaine), - le débit réduit est au plus égal à la moitié du débit nominal
Qge sont les apports internes d'énergie (Wh) de valeur corres- - le débit minimal est au plus égal à 10 % du débit nominal
pondant à 35 Wh / semaine et par m2 de surface utile de - le nombre nominal d'occupants du local est supérieur ou
la zone. égal à 2.

5.4.1.4 Régulation et gestion de la ventilation 5.4.2 Systèmes par conduits à tirage naturel
5.4.1.4.1 Secteur résidentiel assisté ou non
Les systèmes à deux débits sont calculés pour une utilisation 5.4.2.1 En fonctionnement statique
en grand débit.
Le Tableau 20 est à utiliser si les bouches ont des fonctionne- On définit pour le bâtiment un système équivalent basé sur :
ments indépendants. • La perte de charge des bouches d'extraction ∆pbouche .
La caractéristique est exprimée sous forme d'un module
D6 débit sous 20 Pa (M bouche,eq). Si la bouche est à deux carac-

! # téristiques, on applique une caractéristique moyenne pon-
D
dérée par les temps d'ouverture à l'identique du
5 § 5.4.1.4.1. Si la bouche n'est pas certifiée, son module est

augmenté de 15 %.
D%'
*
 • Les fuites du conduit Mfuites.
Elles sont ajoutées au module de la bouche Mbouches,eq.
Tableau 20 : Durées d'utilisation en grand débit
en secteur résidentiel
• La perte de charge des conduits ∆pcond .
• La perte de charge et l'effet moteur éventuel statique ou
Pour les bouches dont le fonctionnement n'est pas indépen- mécanique des dispositifs de couronnement ∆pextr .
dant (cas par exemple d'un dispositif local commandant le • Pour ce qui concerne la hauteur de tirage thermique, on
passage en grand débit de toutes les bouches d'un même introduit la hauteur du débouché au-dessus de la toiture (la
logement), on considère par défaut que le passage en grand hauteur du bâtiment est connue par ailleurs), en prenant une
débit se fait de manière non concomitante et on applique donc valeur par défaut hdébouché de 2 m.
pour chacune des bouches le temps de fonctionnement cor-
• On considère que la température dans les conduits est tou-
respondant à l'ensemble des bouches munies d'un dispositif
jours égale à la température d'air intérieur.
de gestion. A titre d'exemple, si un logement est muni d'un dis-
positif central de passage en grand débit et qu'il est com- Le système équivalent est défini de la façon suivante :
mandé par un dispositif manuel en cuisine et dans une salle de • Pour les conduits shunts, le conduit équivalent à la section
bains, le temps total de fonctionnement en grand débit sera de du conduit réel, une hauteur égale à la différence d'altitude

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Réglementation Thermique 2000
18 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

entre le débouché et la moyenne des hauteurs entre la 5.4.2.2 En fonctionnement mécanique


bouche d'extraction la plus haute et la bouche d'extraction
la plus basse. La bouche d'extraction équivalente a pour On prend en compte le cas échéant le système de régulation
module la somme des modules des bouches raccordées au en fonction d'une horloge, de la température extérieure et du
conduit. Kres est défini dans le Tableau 22. vent. Pour cela, on définit au maximum deux débits en extrac-
tion mécanique.
• Pour les conduits unitaires, on travaille conduit par conduit
en fonction de leurs caractéristiques réelles. Le débit 1 de base qvcond,mec1 est mis en œuvre pour :
• Les pertes de charge aux confluences ∆pcoude sont repré- θe > θe,deb1 ou ve.prob < ve,deb1
sentées par un coude de coefficient de perte de charge χ Le débit de pointe qvcond,mec2 est mis en œuvre pendant une
(adimensionnel) égal à 1,15. durée journalière tmec,extd2 (si commande par horloge) ou si :
Soit Acond l'aire du conduit, et percond son périmètre θe > θe,deb2 ou ve.prob < ve,deb2
Deq = 4 . Acond / percond (m) (22) θe,deb1, ve,deb1, θe,deb2, ve,deb2 sont des caractéristiques du
vcond = 4 . qvcond / (3600 . π. Deq 2) (m/s) (23) projet étudié.
∆ pbouche = 20 . qvcond . abs (qvcond)/ (Mbouche,eq + Mfuites)2 (24) Les valeurs ci-dessus doivent respecter les inégalités suivantes :
Mfuites = 3600 . (200,65) . hcond,eq . percond . Kres,cond (25) qvcond,mec2 > qvcond,mec1
∆pcond = 0,5 . λ. (hcond,eq / Deq ) . vcond . abs(vcond) θe,deb1 < θe,deb2
avec λ = 0,05 (26) ve,deb1 > ve,deb2
∆pcoude = 0,5 . χcoude . ρa . vcond . abs(vcond) (27) La formulation des calculs est identique à celle de la ventilation
mécanique avec l'adaptation suivante :
∆pextr est calculé comme suit :
Connaissant la classe du réseau, la valeur de Cfr est la sui-
1) dans la plage de définition de Cextr.ve,ref, on calcule vante :
∆pextrC,vcond (Vcond .Ve,ref /Ve.prob )

correspondant à chaque point d'essai mesuré :  I " ##  #

∆pextrC,vcond = 0,5.ρa.(ve.prob2.Cextr.ve,ref. (vcond.ve,ref/ve.prob)) + 2&2 *2   

dans la plage de vitesses en conduit ainsi définie, on prend ? 2&22
2   
∆pextr,vcond = ∆ pextrC,vcond 

2&222   4
2) on calcule ∆pstat,vcond = 0,5 .ρa . dzeta . vcond ² H 2&2*32 

& 3
pour 2 fois la valeur maximum de (vcond .ve,ref /ve.prob )
Tableau 22 : Valeurs de Cfr pour les conduits à tirage naturel
3) si ∆pstat,vcond ainsi obtenu est supérieur à ∆pextrC,vcond assistés en fonctionnement mécanique
pour la valeur maximale de (vcond .ve,ref /ve.prob ),
on calcule ∆pextr par interpolation linéaire entre les deux points
Nota
4) sinon, on reprend à l'étape 2, en prenant 3 fois, 4 fois... la
valeur maximale de (vcond .ve.ref /ve.prob )
On a considéré que la dépression est d'environ le tiers de celle
5) au-dessus de la valeur retenue, on prend engendrée par un système mécanique pur, ce qui correspond à un
∆pextr,vcond = ∆pstat,vcond débit de fuite divisé par 2 [(1/3)0,65 ~ 0,5].
6) pour vcond négatif, on prend la valeur de ∆pextr,vcond
correspondant à vcond nul 5.5
∆ pmot = hcond,eq .ρa . g . ((θ i - θe) /θref) + pib (28) Aération par ouverture de fenêtres
qvcond,extr (pib) est calculé en résolvant :
∆pmot = ∆pextr + ∆pcond + ∆pcoude + ∆pbouche (29) 5.5.1 Cas où l'ouverture des fenêtres est le
seul système de ventilation
L'aération par ouverture des fenêtres (ventilation de base) est
Ve nt
traitée, du point de vue des débits, comme un système de ven-
∆ p e x tr
tilation double flux par local dont le débit (débit entrant égal au
débit sortant) est le débit d'hygiène multiplié par un coefficient
Cfenb égal à 1,8.
∆ p cond
Le débit correspondant appelé qvfenb a pour valeur et pour
chaque local :
Te Ti
qvfenb = Cfenb . max (qvrep , - qvfou) (30)

∆ p coude Ce cas exceptionnel correspond à une situation où la régle-


mentation d'hygiène impose pour un même local un débit à
∆ p bouche
reprendre et un débit à fournir.

Schéma de principe pour le calcul de ∆pmot

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 19

En général, les règles d'hygiène imposent par local soit un 5.6.2 Température intérieure
débit à fournir, soit un débit à reprendre. Dans ce cas, le calcul
peut être effectué au niveau de la zone en retenant : Pour le calcul des débits d'air, la température intérieure est
qvfenb = Cfenb . ( qvrep - qvfou ) (31) considérée comme constante et égale à la température de
référence en sous période normale après prise en compte des
variations spatiales et temporelles θi définie par l'équation (6).
Le cas de l'équation ( 30 ) peut se ramener à celui de l'équa-
tion ( 31 ) en ne retenant pour le local considéré que le plus 5.6.3 Vitesses du vent
grand (en valeur absolue) des débits à fournir et à extraire et
en considérant l'autre comme nul Pour prendre en compte un effet de site moyen, la valeur du
vent météo est multipliée par 0,9.
5.5.2 Cas où l'ouverture des fenêtres vient Pour un site et un mois donnés, on calcule suivant les para-
en complément du système mètres de la loi de Weibull les 5 vitesses de vent ve.prob (1),
spécifique ve.prob (2), ... ve.prob (5) correspondant à des occurrences de
20 % du temps
Même en présence d'un système spécifique, il existe des déper-
La loi de Weibull a pour expression :
ditions dues à l'ouverture des fenêtres (aspect comportemental
de l'occupant). Le débit d'air dépend de la surface ouverte de prob(ve ) = 1 - exp(-(ve /A)K ) (36)
référence Aeff et d'un ratio d'ouverture Fouv qui est fonction de la où :
température extérieure θe et la vitesse du vent ve . prob(ve) est la probabilité de non dépassement de la vitesse ve .
En secteur non résidentiel, le phénomène n'est pas pris en A et K sont les paramètres de distribution de la loi de Weibull
compte (qvfenc = 0). définis dans le tableau des données climatiques pour chaque
En secteur résidentiel, le débit d'air sortant dû à l'ouverture des mois et chaque zone.
fenêtres s'écrit : La procédure de détermination des valeurs ve.prob (1) à ve.prob
qvfenc = - 1800 . Aeff . Fouv . vfen (32) (5) pour un mois et une zone donnés est la suivante :
avec - on calcule par la loi de Weibull les valeurs de vitesses du
Fouv = min (1;max[0 ; (1 - 0,1. ve.prob)] . max[0 ; ((θe/25) + 0,2)]) vent correspondant aux limites des classes de 20 % d'oc-
(33) currence (soit 20 %, 40 %, 60 %, 80 %, 100 %),
vfen = (0,01 + 0,001. ve.prob2 + 0,0035 . hfen . abs(θi - θe))0,5 - on calcule par la loi de Weibull la vitesse moyenne du vent
(34) pour chacune des classes (vitesses de vent pondérées par
leurs occurrences).
avec :
ve.prob (1) est la vitesse moyenne pour la classe 0 - 20 %,
hfen = 1,5 m
ve.prob (2) pour la classe 20 - 40 %,
Aeff = 0,01 . Azone
ve.prob (3) pour la classe 40 - 60 %,
ve.prob , vitesse du vent telle que définie en 5.6.3
ve.prob (4) pour la classe 60 - 80 %,
Azone est la surface utile de la zone.
ve.prob (5) pour la classe > 80 %.
La durée d'ouverture des fenêtres est prise égale 2 h par jour.
Ce débit s'ajoute au débit d'hygiène, qu'il soit obtenu par un
système spécifique ou par ouverture des fenêtres. (Tableau 23 - non utilisé)

5.6 5.6.4 Pressions sur les façades


Débit supplémentaire dû au vent et au
Pour les bâtiments ou parties de bâtiment sans locaux à simple
tirage thermique exposition, on modélise le bâtiment par trois façades aux-
quelles on affecte à chacune les coefficients de pression sui-
5.6.1 Principe de calcul vants :

Le débit énergétique équivalent est calculé par :   



qvpermen = qvperm + δqvlnc Q Q Q
(35) P
%  %
!PR3 S2& 3 2&3 2&3
où :
3R!PR32 S2&53 2&3 2&3
qvperm (négatif) est la somme pour les entrées d'air et les
!PN32 S2&2 2&3 2&3
défauts d'étanchéité des débits d'air exfiltrés,
δqvlnc (positif) est le gain en débit énergétique équivalent dû Tableau 24 : Cp pour les zones à expositions multiples
à la présence d'entrées d'air donnant sur des
locaux non chauffés. où hbât est la hauteur en m du bâtiment.
On calcule le débit exfiltré (valeur négative) au travers des
défauts d'étanchéité et des entrées d'air qvperm et δqvlnc par
application du modèle implicite de la prEN 13465 en appli-
quant les hypothèses décrites dans ce qui suit.

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20 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

Pour les bâtiments ou parties de bâtiment constitués de locaux 5.6.4.1 Valeurs par défaut
à simple exposition, on retient quelle que soit la hauteur du
bâtiment les valeurs suivantes : Par défaut, on appliquera les valeurs suivantes :

   



QW%X QW%X Q %(
S2&23 2&23 ?BL  
  
Tableau 25 : Cp pour les zones à exposition simple
$'' % 
On appelle local à simple exposition, un local dont toutes les +P  
parois verticales contiguës ou non donnant sur l'extérieur sont
telles que la différence d'orientation entre deux parois quel- Tableau 26 : Valeurs par défaut des indices
de perméabilité interne
conques est inférieure à 45 degrés et dont la perméabilité avec
le reste du bâtiment est faible par rapport à la perméabilité de 5.6.5 Perméabilité
ses parois extérieures.
On appelle perméabilité à l'air de l'enveloppe tout défaut
d'étanchéité non lié à un système de ventilation spécifique. Les
conduits d'extraction des conduits de fumée à tirage naturel y
sont donc inclus, mais ne seront pris en compte qu'en dehors
Logement à des périodes de fonctionnement.
extérieur
simple exposition
Le débit qvdef traversant une paroi de perméabilité, qv4Pa ,
Locaux (compté positivement pour un débit entrant) a pour valeur :
chauffés
Si ∆p < 0 qvdef = - qv4Pa (- ∆p/4)2/3
Si ∆p ≥ 0 qvdef = qv4Pa ( ∆p/4)2/3 (39)

où :
qv4Pa est la perméabilité sous 4 Pa (m³/h sous 4 Pa)
Figure 3 : Local à simple exposition ∆p (Pa) est la différence de pression entre l'extérieur et l'in-
térieur (pe - pi )
Lorsque la zone comprend des locaux à simple exposition et à Les défauts d'étanchéité sont concentrés, et répartis sur les
expositions multiples, il est possible de mener le calcul sur façades du bâtiment de la façon suivante :
chacune des deux parties correspondantes de la zone. Par Zones ou parties de zone à expositions multiples
défaut, on peut également considérer que l'ensemble de la
@ EQ EQ EQ
zone est à expositions multiples.
J6 %  %
La perméabilité entre façades et entre niveaux est définie par /!      
la présence de portes étanches (c'est-à-dire n'assurant pas de /      
fonction de transit d'air pour des raisons hygiéniques) et res-
Tableau 27 : Répartition des défauts d'étanchéité
tant fermées en usage normal. C'est par exemple le cas des pour les zones à expositions multiples
portes palières de logements, de chambres d'hôtels, ou bien
des portes de cage d'escalier pour les IGH. Zones ou parties de zone à exposition simple
- Une zone est considérée comme étanche entre niveaux si,
Q Q
et seulement si, les niveaux sont séparés par des portes @
 
étanches. J6
W%X W%X
- Une zone est considérée comme étanche entre façades si, et /! Y Y
seulement si, des portes étanches séparent sur chaque niveau
/ Y Y
toutes les sous-zones à simple exposition la composant.
En considérant par convention que la pression extérieure au Tableau 28 : Répartition des défauts d'étanchéité
niveau du plancher de la zone est nulle, la pression équivalente pour les zones à exposition simple
due aux effets du vent et du tirage thermique sur un composant
La hauteur de tirage thermique (différence de hauteur entre les
de façade situé à une hauteur hcomp par rapport à un niveau de
défauts d'étanchéité localisés en partie haute et en partie
référence est égale à :
basse) dépend de la hauteur des locaux de la zone et de son
pext,comp = ρa ( 0,5 . Cp . ve.prob2 - hcomp . ( θi-θe) . g / θe,ref ) (37) degré de cloisonnement entre niveaux. Deux cas de tirage
thermique sont distingués :
avec : n Cas 1 : Dans le cas où les niveaux d'une zone peuvent être
g = 9,81 ρa =1,22 θe,ref = 283 considérés comme étanches (par exemple habitat collectif,
non résidentiel avec cage d'escalier à portes à fermeture
L'écart de pression équivalent extérieur-intérieur pour un com-
automatique), on retient comme hauteur de tirage ther-
posant donné est ainsi égal à :
mique, la moitié de la hauteur moyenne des locaux (par
∆p = pext,comp - pib (38) défaut 1,5 m).

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n Cas 2 : Pour les autres cas (par exemple maison individuelle, n Cas 2 : Pour les autres cas, la somme des modules des
bâtiment non résidentiel avec cage d'escalier ouverte), on entrées d'air est répartie comme suit :
retient la moitié de la hauteur de la zone Hz définie comme
la différence entre l'altitude du point le plus haut et celle du
point le plus bas de la zone.
On prend comme niveau de référence les perméabilités de
niveau bas. Les hauteurs à prendre en compte pour l'effet du
tirage thermique sont les suivantes :
Pour les perméabilités basses :
h comp bas = 0 (40)
Les hauteurs des entrées d'air pour l'effet du tirage thermique
Pour les perméabilités hautes : sont calculées comme pour les défauts d'étanchéité.
pour le cas 1 :
h comp haut = 1,5 (41) 5.6.7 Réchauffement de l'air extérieur sur
pour le cas 2 : des locaux non chauffés
h comp haut = Hz /2 (42) Compte tenu de l'impossibilité de situer les défauts d'étan-
chéité, on ne retient pour ce calcul que l'air entrant par les
entrées d'air.
5.6.6 Entrées d'air Le débit d'air qvealnc entrant par les entrées d'air donnant sur
un local non chauffé de température θlnc différente de θe est
On fournit pour la zone considérée la somme des modules des pris égal au débit entrant par l'ensemble des entrées d'air de
entrées d'air SMea . la zone calculé par ailleurs, multiplié par le rapport des
La courbe caractéristique des entrées d'air autoréglables défi- modules des entrées d'air donnant sur le local non chauffé à la
nit une plage de débits pour une plage de pressions. On retient somme des modules des entrées d'air de la zone.
une courbe située dans la partie médiane de la plage de débit Le gain en débit énergétique δqvlnc (positif) est obtenu par la
qui se formule de la manière suivante : formule :
Pour ∆p ≤ 0 Pa : qvea = -1,1.Mea.(- ∆p/20)0,5 δqvlnc = qvealnc . ( θlnc - θe) / ( θi - θ e) (45)
Pour 0 Pa ≤ ∆ ≤ 20 Pa : qvea = 1,1.Mea.( ∆p/20)0,5 (θlnc - θ e) / ( θi - θe) est égal à (1 - b), où b est le coefficient de
Pour ∆p ≥ 20 Pa : qvea = 0,55.Mea ∆p/80 + 77.Mea/80 réduction de température défini dans les règles Th-Bât.
(43)
où Mea est le module des entrées d'air, c'est-à-dire le débit en 5.7
m³/h pour une différence de pression ∆p de 20 Pa. Appareils à combustion
Pour les entrées d'air fixes, on applique les formules suivantes :
Le calcul n'est mené que pour les zones à usage de logement.
Pour ∆p ≤ 0 Pa : qvea = -1,1.Mea.(∆p/20)0,5
Pour les autres zones, le débit complémentaire qvcomb est nul.
Pour ∆p ≥ 0 Pa : qvea = 1,1.Mea.(∆p/20)0,5 (44)
On applique le même système pour le projet et la référence.
Pour les entrées non certifiées, la valeur du module est
On distingue trois classes :
augmentée de 15 %.
- type 1 : le système n'a pas d'impact sur le débit d'air de la
zone (chaudière étanche ou située hors du volume habi-
n Cas 1 : Pour les cas où les niveaux d'une zone peuvent être table), qvcomb est alors nul,
considérés comme étanches, les entrées d'air sont situées
- type 2 : appareil dont l'évacuation est liée au système de
en partie haute de chaque niveau. La somme des modules
ventilation,
est donc répartie comme suit :
- type 3 : autres cas.
Zones ou parties de zone à expositions multiples Par défaut on considère le type 1.
@ EQ EQ EQ Le calcul du débit brut requis qvcomb s'effectue en utilisant les
6 %  % relations suivantes :
/!       Type 2 : VMC Gaz qvcomb = 0,003. Ppp
Type 3 : autres cas qvcomb = 0,002 . Ppp
Où Ppp est la puissance maximale fournie par le système de
chauffage définie par l'équation (64)
Les probabilités de fonctionnement pour un mois donné sont
Zones ou parties de zone à exposition simple calculées par les formules suivantes :
- En fonctionnement chauffage :
Probcomb.ch.mens = (θ i - θ e) / Fsurp1 (θ i - θ eb) (46)
- En fonctionnement ECS :
Probcomb.ecs.mens = Papp.ecs / Ppp (47)

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22 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

où : 5.8.1 Calcul des puissances moyennes de


Papp.ecs est la puissance moyenne mensuelle appelée pour la ventilateurs (Pventmoy)
fourniture d'ECS,
Papp.ecs = Qw /(168.nsemnor) (48) • Bâtiments autres que d'habitation
où :
Pventmoy = Σi (di/dtot) Pvent [(1 + 0,06 Cfr) Crdnr Qvi] [W]
Qw et nsemnor sont définis à l'équation (118).
avec :
Le fonctionnement des chaudières est considéré comme se
Qvi : débit associé à la durée di hors impact Cd et Cfr [m3/h]
produisant uniquement en sous-période normale. La chaudière
est soit en fonctionnement chauffage, soit en fonctionnement dtot : Σ (di) [h]
ECS. Cfr : coefficient de fuite des réseaux (§ 5.4.1.2, tableau 19) [-]
Les probabilités de fonctionnement durant cette période ont Crdnr : coefficient de réduction des débits éventuels
donc pour valeur : (§ 5.4.1.4.2, tableau 21). Par défaut Crdnr = 1 [-]
Probcomb.ch.nor = Probcomb.ch.mens . 168 / (tnor Nnor ) (49) Pvent [Q] : puissance absorbée par le ventilateur au débit Q [W]
Probcomb.ecs.nor = Probcomb.ecs.mens . 168 / (tnor Nnor ) (50)
• Bâtiments d'habitation - Maisons individuelles
où :
tnor et Nnor sont les valeurs définies au tableau 11. VMC auto réglable
Un facteur multiplicatif du temps de fonctionnement en extrac-
tion de fumées Fcombcor est à appliquer dans la mesure où le Pventmoy = ((Dugd Pvent[(1 + 0,06 Cfr) Qvpointe] +
conduit reste chaud, chaudière arrêtée (ou, pour le cas de la (168 - Dugd) Pvent[(1 + 0,06 Cfr) Qvbase]))/168 [W]
VMC Gaz, la bouche reste ouverte pendant un certain temps). avec :
Les valeurs conventionnelles sont les suivantes : Dugd durée d'utilisation en grand débit cuisine
en h par semaine (§ 5.4.1.4.1, tableau 20) [h]
8;  &3 Qvpointe grand débit [m3/h]
8; &2* Qvbase débit de base [m3/h]

Tableau 32 : Valeurs de Fcombcor VMC hygroréglable

Pventmoy = ((Dugd Pvent [(1 + 0,06 Cfr) Qvmax] +


5.8 (168 - Dugd) Pvent [(1 + 0,06 Cfr) Qvrep]))/168 [W]
Consommation des ventilateurs avec :
La consommation énergétique des ventilateurs de ventilation Dugd durée d'utilisation en grand débit cuisine
mécanique est proportionnelle à la puissance et au temps de en h par semaine (§ 5.4.1.4.1, tableau 20) [h]
fonctionnement en considérant l'année complète. Qvmax débit maximum défini en Avis Technique [m3/h]
La consommation électrique des ventilateurs est calculée par : Qvrep défini en Avis Technique, Cd non inclus [m3/h]
Qvent gen = Pventmoy . tc FCRVG (51)
• Autres bâtiments d'habitation
Pventmoy : puissance des ventilateurs (W).
Pour les ventilateurs à débits et puissances variables, Pventmoy Conformément au DTU 68.1 (NF XP P 50-410), on applique un
est la moyenne des puissances pondérées par les temps de coefficient de fuite des réseaux de 10 %.
fonctionnement (puissances moyennes de ventilateurs).
VMC auto réglable
tc temps de fonctionnement considéré (h),
FCRVG facteur de correction gestion et régulation des venti- Pventmoy = ( (Dugd Pvent [1,1 Qvpointe] +
lateurs. (168 - Dugd) Pvent[1,1 Qvbase] )) / 168 [W}
On peut considérer que pour la période de réduit de chauf- Avec :
fage, les ventilateurs sont arrêtés si les débits d'air sont nuls Dugd durée d'utilisation en grand débit cuisine
(si cette possibilité est utilisée, la puissance moyenne des ven- en h par semaine (§ 5.4.1.4.1, tableau 20) [h]
tilateurs est alors calculée sur la période de fonctionnement
Qvpointe somme des grands débits [m3/h]
effectif).
Qvbase somme des débits de base [m3/h]
8;%' E @HL VMC hygroréglable
E'
%
 Pventmoy = ((Dugd/Ratfois)Pvent[1,1Qvmax]
2 + (168-(Dugd/Ratfois)) Pvent[1,1 Qvrep] )) /168 [W]
HK
!K# avec
!K

''!#
!# Dugd durée d'utilisation en grand débit cuisine
(§ 5.4.1.4.1, tableau 20) [h]
Tableau 33 : Facteur de gestion du fonctionnement

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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 23

Ratfois ratio de foisonnement éventuel si précisé dans l'Avis


Technique. Le ratio de foisonnement est le rapport
entre le débit maximal pris en compte pour le ventila- Hd Ppp
teur et la somme des débits maximaux par logement.
Hce Hic
Qvmax débit max pour le dimensionnement du ventilateur e c i

selon l'avis Technique [m3/h]


Qvrep défini en Avis Technique Cd non inclus [m3/h]
Ch

6. Besoins de chauffage de chaque zone


Les besoins de chauffage de chaque zone sont obtenus en Figure 4 : Représentation électrique équivalente d'une zone
appliquant la méthode de calcul du projet de norme
prNF EN ISO 13790 qui est repris ci-après. A la figure 4 :
Pour chaque période de calcul, et donc ici pour une semaine θe est la température extérieure,
de chaque mois : θc est la température de la structure,
1. calculer la température intérieure équivalente pour chaque θi est la température intérieure,
sous-période selon § 6.1,
Ppp est la puissance de chauffage,
2. calculer les déperditions de chaleur, Ql, selon § 6.2,
Ch est la capacité thermique horaire de la zone,
3. calculer les apports de chaleur internes, Qi, selon § 6.3.1.3,
Hd est le coefficient de déperdition direct,
4. calculer les apports solaires, Qs, selon § 6.3.1.4,
Hce le coefficient de déperdition entre la structure et l'extérieur,
5. calculer le taux d'utilisation des apports, selon § 6.4.3,
Hic est le coefficient de déperdition entre la structure et l'am-
6. calculer les besoins de chauffage nets en utilisant l'équation biance intérieure.
( 92 ) au § 6.4.
La méthode repose sur l'évaluation de la durée de quatre
La procédure de calcul faisant l'objet de la section 6.1 ne s'ap- phases différentes, une phase sans chauffage, une phase de
plique qu'aux mois pendant lesquels la température extérieure maintien d'une température réduite, une phase de relance au
est inférieure à la température de consigne de la sous-période cours de laquelle le système de chauffage fonctionne à la puis-
normale. sance maximale et qui se termine lorsque la température inté-
rieure a atteint sa valeur de consigne et une phase de maintien
6.1 d'une température normale.
Température intérieure équivalente θipp
θ io
5FNQÁSBUVSF

6.1.1 Principe
θ
La température intérieure équivalente pour une sous-période inh

donnée, pendant laquelle la température intérieure n'est pas


constante, est la température intérieure constante qui donnera
5FNQÁSBUVSF
les mêmes déperditions que celles obtenues avec un chauf- 1BTEF 3FMBODF
DIBVGGBHF SÁEVJUF
fage intermittent au cours de cette sous-période. EVSÁFUCI
EVSÁFUOI EVSÁFUTC
'MVYEFDIBMFVS

Pour des sous-périodes normales, la température intérieure EVSÁF


équivalente est égale à la température de consigne normale UFOE

définie au § 4.
EVSÁFUTVC 5FNQT
Pour des sous-périodes de nuit et de week-end, la température
intérieure équivalente doit être calculée selon le mode opéra-
Figure 5 : Programme d'intermittence du chauffage indiquant
toire décrit ci-après. Un calcul doit être fait pour chaque sous- les phases considérées en cas d'abaissement de température
période et chaque mois.
La méthode ici présentée est fondée sur le calcul de l'évolution A la figure 5 :
de la température du bâtiment, lorsqu'elle chute en dessous de tsub est la durée de la sous période en puissance réduite,
sa valeur de consigne normale. Cette évolution se calcule à tnh est la durée de la phase sans chauffage,
l'aide d'un modèle de bâtiment (Figure 4 : Représentation élec-
trique équivalente d'une zone). Ce modèle distingue la tempé- tsb est la durée de la phase de maintien de réduit,
rature intérieure du bâtiment de celle de sa structure. L'inertie tbh est la durée de la phase de relance,
thermique du bâtiment est représentée par une capacité dont tend est la durée de la phase comprise entre la fin de la relance
la température est celle de la structure. Les échanges entre la et la fin de la sous-période.
structure et l'environnement extérieur, entre la structure et l'en- La température équivalente dépend des caractéristiques de la
vironnement intérieur et directement entre les ambiances inté- zone, des durées des sous-périodes, de la température exté-
rieure et extérieure sont pris en compte séparément. rieure, de la puissance de l'installation de chauffage et du dis-
positif de programmation utilisé.

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24 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

Nota Calculer le coefficient de déperdition entre la structure et l'ex-


térieur Hce :
Cette méthode ne vaut normalement que pour des systèmes de
chauffage dans lesquels la chaleur fournie peut être ajustée assez
H JD  H TC  H E )
rapidement en réponse à une modification de la demande de cha- H DF = (55)
leur. La méthode surestime l'effet de l'intermittence pour les sys- H ic  H TC  H E

tèmes de chauffage qui ont une inertie thermique importante.


Cependant en l'absence de méthode plus précise pour ces sys- Calculer la fraction effective ζ de la capacité thermique :
tèmes on utilise cette méthode pour tous les systèmes de chauf-
fage dans cette version des règles Th-C.
H JD
ζ = (56)
H JD H DF

6.1.2 Caractérisation de la zone


Calculer le rapport ξ entre les effets d'une variation du flux de
On calcule d'abord les caractéristiques utiles de la zone en
chauffage sur la température intérieure et la température de la
appliquant le § 3.2 (chapitre II).
structure :
Calculer le coefficient de déperdition de la sous-période consi-
dérée Hsb (nuit ou week-end). Celui-ci est calculé selon H JD
l'équation ( 89 ) en utilisant le taux de renouvellement d'air cor- ξ= (57)
respondant à une période de nuit ou de week-end. H JD + H E

Calculer le coefficient de transfert Hic entre la structure lourde


et l'ambiance intérieure : Calculer le temps de réponse de la température de la structure
Hic = HicS . Az (52) après un changement de la puissance de chauffage Ph :
où :
ζ C h
Az est l'aire de la zone, τ1 = (58)
HicS est le coefficient de transfert superficiel entre la structure ξ . H TC
et l'ambiance intérieure pour 1 m² de surface de zone et
est donné dans le Tableau 34 en fonction de la classe
où Ch est la capacité horaire définie au § 2.5 "Inertie thermique"
d'inertie quotidienne de la zone.
(Chapitre II).

6 '.
Calculer le temps de réponse de la température de la structure
89$9 
après un changement de la température de l'air τT :
$9 2
:; 5 Ch
τ  (59)
$ 4
5
H DF
H JD

89 

Tableau 34 : Coefficient de transfert superficiel HicS 6.1.3 Procédure de calcul de la température


intérieure équivalente
Calculer le coefficient des déperditions directes, Hd , entre les
ambiances intérieure et extérieure, à travers les structures Ce calcul doit être effectué successivement pour chaque mois
légères (portes et fenêtres) et par renouvellement d'air, avec et chaque sous-période en puissance réduite (nuit, week-end,
les données correspondant à la période d'abaissement de vacances).
température : On utilise les données suivantes afin de simplifier la notation :
H d = Hw + HV (53) θinor est la température de consigne de la période normale,
où le coefficient de déperdition des structures légères, Hw , est θisb est la température de consigne de la période en puis-
la somme des coefficients de déperdition de toutes les portes et sance réduite ; si le réduit défini au Tableau 35, est de
fenêtres et HV le coefficient de déperdition par renouvellement type puissance réduite, il n'y a pas de phase de fonction-
d'air, calculé selon le § 5. Si Hw n'a été calculé que pour l'en- nement en température réduite, on suppose que la
semble du bâtiment sa valeur pour la zone est obtenue en appli- consigne pour cette phase θisb est égale à θe ce qui fait
quant la même démarche que celle décrite au § 3.2 pour HT . disparaître cette phase,
Vu la faible sensibilité des résultats à la valeur de Hd il est pos- tsub est la durée de la sous-période définie au Tableau 11 :
sible de poser par défaut valeurs correspondant aux différents usages de zone, l'in-
Hd = 0,5.HT + HV (54) dice sub fait référence à la sous-période de nuit, de week-
end ou de vacances,
tbh est la durée de la relance pour la sous-période. Cette
valeur est calculée selon la procédure définie au § 6.1.4
si la relance a lieu à heure fixe et est inutile si la relance
est optimisée.

Version 2004
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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 25

Le projet de la norme prNF EN ISO 13790 distingue les sys- Calculer la température intérieure la plus basse qui puisse être
tèmes de programmation de l'intermittence du chauffage selon atteinte, θinh :
leur capacité à assurer un arrêt du chauffage ou un simple en cas d'arrêt du chauffage, la température intérieure d'équi-
abaissement et selon que la durée de relance du chauffage est libre est :
fixe ou optimisée.
θinh = θe (65)
Les types de réduit et de relance définis dans la procédure de
en cas de puissance réduite (par exemple avec une tempéra-
calcul ci-après prendront les valeurs suivantes en fonction du
ture d'eau de chauffage réduite) :
type de programmateur utilisé :
θ JOI NBY (θF ,θ isb ) (66)
5ZQFElBQQBSFJM 3ÁEVJU 3FMBODF
1VJTTBODF la température minimale de la structure, cnh , est la suivante :
4BOT "IFVSFGJYF
θ cnh = θ e + ζ .(θ inh − θ e )
SÁEVJUF
%ÁDBMBHFEFDPVSCF (67)
1VJTTBODF
EFDIBVGGFTBOTDPOUSÌMF "IFVSFGJYF
SÁEVJUF
EBNCJBODF Relance optimisée : calculer la durée tbh qu'aurait la phase de
)FVSFGJYFBWFDDPOUSÌMF 5FNQÁSBUVSF chauffage accéléré, en l'absence de maintien d'une tempéra-
"IFVSFGJYF
EFMlBNCJBODF SÁEVJUF ture réduite :
0QUJNJTFVSBWFDDPOUSÌMF 5FNQÁSBUVSF
0QUJNJTÁF
EFMlBNCJBODF SÁEVJUF
⎡ ⎛ ⎞⎤
⎢ ⎜ ⎟⎥
Tableau 35 : Types de réduit et de relance
suivant le système de programmation ⎢ ⎜
tCI = τ 1 ⋅ max ⎢0 ; ln⎜
(
ξ . θDQQ − θDOI ) ⎟⎥
⎟ (68)
⎜ ⎛ t ⎞ ⎟⎥⎥
⎢ θ − θJOPS + ξ . (θD − θDOI ). exp⎜⎜ − TVC
⎜ JQQ

⎟ ⎟⎥
⎢ ⎝ τ1 ⎠ ⎠⎦
⎣ ⎝
Calculer la température de la structure au début de la baisse
de température θc0 : Relance optimisée : calculer la durée de non chauffage tnh :
tnh = tu - tbh (69)
θc0 = θe + ζ .(θinor − θe ) (60) Relance à heure fixe : calculer ce que serait la durée de non
chauffage, en l'absence de maintien d'une température réduite :
où θe est la température extérieure du mois définie au
Tableau 3 : Données climatiques mensuelles. tnh = tsub - tbh (70)

Calculer la température de la structure θcsb atteinte en régime Nota


établi, lorsque la température intérieure est maintenue à la tem-
pérature abaissée θisb : tbh est alors calculée en appliquant la démarche décrite au § 6.1.4.
θ csb = θ e + ζ .(θ isb − θ e ) (61)
Calculer la température intérieure, θi1 , atteinte à la fin de la
Calculer les températures intérieures et de la structure, θipp et
période sans chauffage :
θcpp, les plus élevées qui puissent être atteintes :
⎛ ⎞
Ppp  θi1 = θinh + ξ . ( θc0 - θcnh) . exp ⎜  tOI ⎟
θ ipp θ e + ⎜ τQ ⎟ (71)
H (62) ⎝ ⎠

H est le Hsub de la période concernée. Hsub est définie au § 6.2. En cas de maintien d'une température réduite et si θsb > θi1,
θ cpp = θ e + ζ .( θ ipp −θ e ) passer à l'étape ( 75 ).
(63)
Calculer la température de la structure, θc1, atteinte à la fin de
où Ppp est la puissance maximale fournie par le système de la période sans chauffage :
chauffage en phase de relance et est calculée conventionnel- si tnh = 0 alors θc1 = θc0 (72)
lement de la façon suivante :
sinon
Ppp = Fsurp1 . (HT + HV) . ( θinor - θeb) + Fsurp2 Az (64)
où : θ  θ JOI
θ =θ + J
(73)
ξ
D DOI
HT et HV sont les coefficients de déperdition par transmission
et par ventilation de la période normale, ce dernier variant
d'un mois à l'autre, on prend sa valeur pour le mois le plus
froid des douze mois de l'année Puisqu'il n'y a pas de consigne réduite, la durée de la période
θi est la température de consigne en phase de chauffage de maintien de cette consigne est 0 et la température de la
normal, structure à la fin de la période d'abaissement de température,
θc2 est celle atteinte à la fin de la période sans chauffage :
θeb est donnée dans le Tableau 4 : Données climatiques
annuelles. tsb = 0 et θc2 = θc1 (74)
Fsurp1 est un premier facteur de surpuissance qui est pris égal
à 1,2 sauf dans le cas du chauffage électrique direct en Relance optimisée, passer à l'étape (83)
logement où il est pris égal à 1. Relance à heure fixe, passer à l'étape (82)
Fsurp2 est un deuxième facteur de surpuissance qui est pris
égal à 25 W/m² dans le cas du chauffage électrique en
logement et qui est pris égal à 0 dans les autres cas.
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Réglementation Thermique 2000
26 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

En cas de consigne réduite, calculer la durée d'absence de Calculer le temps restant entre la fin de la relance et la fin de la
chauffage nécessaire pour atteindre la température abaissée sous-période tend :
tnh : tend = tsub - (tnh + tsb + tbh ) (85)
Calculer la température intérieure équivalente :
⎡ ⎛ ξ .(θ −θ )⎞⎟⎤
t OI
= τ ⋅ max ⎢0 ,ln⎜⎜
1

⎣⎢ ⎝ θ JTC
D

−θ
DOI

JOI
⎟⎥
⎠⎦⎥
(75) θ ieq =
1
t sub
(
θ inh .t nh + θ isb .t sb + θ ipp .tbh + θ inor .tend

)
(86)
+ ξτ p (θ c0 − θ c1 + θ c 2 − θ c 3 )

Calculer la température de la structure θc1 à la fin de cette


période : 6.1.4 Données manquantes
si Dans le cas d'une relance à heure fixe, la durée de relance
tnh = 0 alors θc1 = θc0 (76) tboost.sub doit être déterminée pour chaque sous période.
sinon On suppose pour cela que l'utilisateur règle, une fois pour
toutes, le programmateur et ne modifie pas les réglages au
cours de l'année. Ceci revient à afficher une durée de relance
θ  θ JOI
θ θ DOI 
JTC

(77) par exemple pour la fin de nuit et la fin de week-end.


ξ
D

Cette durée de relance est calculée pour que le confort soit


obtenu juste au début de la période normale si la température
Calculer la durée de maintien de la température réduite, tsb : extérieure était égale à 0 °C par convention.
Pour obtenir cette durée on applique la méthode de calcul ci-
dessus en prenant la température extérieure égale à 0 °C par
Relance optimisée :
convention et en supposant que l'on ait un optimiseur. Le calcul
est mené jusqu'à l'équation ( 82 ) qui donne le résultat recherché.

⎪ ⎡ ⎛ ξ .θ
max ⎢0 ,τ ⋅ ln⎜
( DQQ
−θ DTC
)⎞⎟⎤⎥ ⎫⎪ On obtient la valeur de tboost que l'on utilise ensuite pour
t NBY   ⎨ t  t 
⎜ θ ⎟⎥ ⎬ chaque mois.
−θ
TC  TVC OI Q

⎪⎩ ⎢⎣ ⎝ JQQ JOPS ⎠ ⎦ ⎪⎭

(78)
6.1.5 Caractérisation du système
de programmation de l'intermittence
du chauffage
Relance à heure fixe : tsb = tsub - tnh - tboost (79)
Il n'existe pas à l'heure actuelle de certification sur les disposi-
tboost est calculée suivant § 6.1.4.
tifs de programmation de l'intermittence.
Calculer la température de la structure à la fin de la période
Ces dispositifs peuvent relever des normes et Avis Technique
d'abaissement, θc2 :
suivants :
si tsb égale ou inférieure à 0,
Norme NF EN 12098 : Régulation des systèmes de chauffage
alors tsb = 0 et θc2 = θ c1 (80)
Partie 1 : Régulation en fonction de l'extérieur pour le chauf-
sinon fage à eau chaude
θc2 = θcsb + ( θc1 - θcsb) . exp ⎛⎜ − t sb ⎞
⎟⎟ (81) Partie 2 : Optimiseur pour le chauffage à eau chaude
⎜ τ
⎝ T ⎠ Partie 3 : Régulation en fonction de l'extérieur pour le chauf-
fage électrique
Calculer la durée de la phase de relance, tbh : Partie 4 (en projet) : Optimiseur pour le chauffage électrique.
Partie 5 (en projet) : Programmateurs d’intermittence pour les
⎡ ⎛ ξ .θ
t bh = max ⎢0;τ p ⋅ ln⎜
( DQQ
−θ D
)⎞⎟⎤⎥ systèmes de chauffage
⎜ θ ⎟⎥ (82) Avis Technique sur les émetteurs à thermostats déportés et les
−θ
⎣⎢ ⎝ JQQ JOPS ⎠⎦ programmateurs d'intermittence.
Lorsque le système de programmation est conforme à une de
la durée calculée ici tbh peut être différente de la valeur tboost
ces normes ou avis, la température équivalente est celle cal-
calculée précédemment.
culée par l'équation (86).
Relance à heure fixe : si tbh est supérieure à tboost , augmenter
Lorsque le système de programmation n'est pas conforme à
tboost et refaire tout le calcul.
une de ces normes ou Avis Technique ou lorsque ceux-ci ne
Calculer la température de la structure à la fin de la phase de s'appliquent pas, on corrigera la température équivalente pour
relance, θc3 : tenir compte du manque de connaissance sur les perfor-
si tbh = 0, alors θc3 = θc2 (83) mances effectives des produits utilisés.
sinon La température équivalente corrigée sera donnée par la for-
mule suivante :
θ  θ θieq.cor = θieq + Fcor_ θieq . ( θinor - θieq) (87)
θ θ
JOPS JQQ
  (84)
ξ
D DQQ

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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 27

Le coefficient Fcor_θ ieq vaudra 0,15 si on utilise un produit non - une pour la période de vacances scolaires. On applique
conforme aux normes ou Avis Techniques en vigueur. alors l'équation (88) en posant Nsub = 1 et tsub égal à la durée
Dans les logements en chauffage individuel, ou en chauffage de la période de vacances exprimée en heures.
collectif avec répartition des frais de chauffage, pour tenir
compte de la possibilité d'avoir une programmation manuelle, 6.3
le coefficient Fcor_θ ieq vaudra 0,6 dans le cas où il n'y a pas de Apports de chaleur
dispositif de programmation.
Pour les bâtiments ayant un autre type d'usage, ce coefficient
Fcor_θ ieq est égal à 1 en absence de dispositif de program- 6.3.1 Apport total de chaleur
mation. Les apports de chaleur Qg sont la somme :
- des apports internes définis par l'équation (90),
6.2
- des apports solaires définis par l'équation (91),
Déperditions
- des pertes récupérables du système de distribution d'eau
chaude sanitaire définies au § 8.3,
6.2.1 Cas général - des pertes récupérables du système de stockage d'eau
chaude sanitaire définies par l'équation (149),
Les déperditions Ql de chaque zone sont calculées pour
chaque mois par la formule suivante : - des apports provenant de la ventilation définis par l'équation
(13).
( )
QI = ∑ N sub .H sub . θ ieq − θ e .t sub (88)
sub 6.3.1.1 Cas général

où : Les apports totaux de chaleur sont calculés pour chaque mois.


θieq est la température intérieure équivalente de la sous- 6.3.1.2 Cas particulier des mois avec vacances
période calculée selon le § 6.1 ;
θe est la température extérieure du mois issue du Tableau 3 : Dans les zones liées à l'enseignement on prend en compte
Données climatiques mensuelles ; pour certains mois des périodes de vacances définies au
Tableau 12.
tsub est la durée de la sous-période exprimée en heures. Cette
durée est définie au Tableau 11 : Valeurs correspondant On calcule dans ce cas et pour chaque mois avec des
aux différents usages des zones, pour les périodes nor- périodes de vacances deux valeurs d'apports :
males de nuit et de week-end et au Tableau 12 : Périodes - une pour la période hors vacances scolaires. La durée du
de vacances pour l'usage enseignement, pour les mois prise en compte ne tient alors pas compte des
périodes de vacances ; vacances,
Nsub est le nombre de sous-périodes d'un type donné dans le - une pour la période de vacances scolaires. La durée prise
mois. Il est égal au nombre de sous périodes d'un type en compte est celle de ces vacances. On suppose de plus
donné par semaine (Nnor, Nnuit, Nwe) défini au Tableau 11 que les apports internes et les pertes du système de distri-
multiplié par le nombre de jours du mois et divisé par 7. bution et de stockage d'eau chaude sanitaire sont nulles.
Hsub est le coefficient de déperdition du bâtiment pendant la
sous-période. 6.3.1.3 Apports internes
La somme doit être effectuée pour les sous-périodes normales, Les apports internes sont calculés par la formule suivante :
de réduit de nuit et si nécessaire de réduit de week-end, défi- Qi= Ii.Azone.tmois (Wh) (90)
nies dans le Tableau 11.
où :
Si θieq est inférieur à θe , on pose Ql = 0
li est la puissance surfacique des apports internes définis
Hsub = HT + HVsub (89) au Tableau 11.
HT est le coefficient de déperdition par transmission à travers tmois est la durée du mois en heures.
l'enveloppe de la zone.
HVsub est le coefficient de déperdition par renouvellement d'air 6.3.1.4 Apports solaires
de la sous-période (voir § 5).
Les apports solaires dépendent de l'ensoleillement normale-
ment présent sur le site concerné et des surfaces réceptrices
6.2.2 Cas particulier des vacances équivalentes sur les différentes orientations.
Dans les zones liées à l'enseignement on prend en compte Pour chaque mois, les apports solaires se calculent comme
pour certains mois des périodes de vacances définies au suit :
Tableau 12 Qs = tmois ΣjIsj.ASj (Wh) (91)
On calcule dans ce cas et pour chaque mois avec des où la somme s'effectue sur toutes les orientations j.
périodes de vacances deux valeurs de déperditions :
Isj est l'irradiation solaire sur une surface unitaire ayant
- une pour la période hors vacances scolaires. Nsub est alors l'orientation j ; lsj est donnée dans le Tableau 3,
calculé en remplaçant le nombre de jours du mois par le
Asj est l'aire réceptrice équivalente de la surface ayant
nombre de jours du mois hors vacances scolaires,
l'orientation j.

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28 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

6.4 Tous les calculs sont faits en jour et partie de jour sans effec-
Calcul des besoins de chaleur pour le tuer d'arrondi.
chauffage
6.4.3 Taux d'utilisation des apports de
chaleur
6.4.1 Bilan thermique
Le système de chauffage étant supposé parfaitement régulé,
Le besoin de chauffage pour chaque mois est obtenu comme les paramètres présentant une influence majeure sur le taux
suit : d'utilisation sont les suivants :
Q h = Ql η Q g (92) le rapport apports/déperditions,γ, défini comme suit :
Le taux d'utilisation, η, est un facteur de réduction des apports
de chaleur (apports solaires et apports internes) cumulés pen- Q
γ =
H

dant la période de calcul, introduit dans le bilan énergétique (95)


Q M

moyen afin de prendre en compte le comportement dynamique


du bâtiment.
Dans le cas particulier où il y a des vacances on effectue suc- Le taux d'utilisation se calcule comme suit :
cessivement pour les mois avec vacances deux calculs des
besoins de chauffage. On additionne ensuite les besoins cor- 1−γ B
η= si γ ≠ 1 (96)
respondant aux périodes avec et hors vacances. 1 − γ B +

6.4.2 Arrêt du chauffage


a
On considère que le chauffage est arrêté dès que la tempéra- η= si γ = 1 (97)
a +1
ture intérieure atteinte en l'absence de chauffage dépasse la
température de consigne de la période normale donnée au
Tableau 11 de 1 °C. où a est un paramètre numérique qui peut dépendre de la
Partant de ce principe, les jours de début et de fin de la saison constante de temps, τ, caractérisant l'inertie thermique inté-
de chauffage sont calculés de la façon suivante : rieure de l'espace chauffé :
- On calcule pour chaque mois la température intérieure Cm
τ= (98)
moyenne atteinte en l'absence de chauffage. Celle-ci est H
estimée à partir de la formule suivante :

4J
où Cm est la capacité thermique quotidienne qui dépend de la
θ LVF = θ H +  (93) classe d'inertie quotidienne et est définie au Tableau 9 : Capaci-
+ ⋅ W PRLV
tés quotidiennes et horaires, H est le coefficient de déperdition
de la période de chauffage normal.
où H est le coefficient de déperditions moyennes sur les sous-
périodes et vaut : - si la durée de régime normal définie au Tableau 11 est supé-
rieure à 12 heures, le paramètre a vaut alors :

∑ N sub .H sub .t sub


H= sub τ
(94) a = 1+
∑ N sub t sub 16 (99)
sub

- sinon a vaut 2,5.


- On suppose que la température en l'absence de chauffage
ainsi calculée correspond au jour milieu de chaque mois :
- la température en l'absence de chauffage pour les autres
6.5
jours est calculée par interpolation linéaire entre les Répartition des besoins suivant les
valeurs des jours moyens de deux mois consécutifs, phases de chauffage
- le premier jour de la saison de chauffe est le premier jour
Dans le cas d'un chauffage intermittent, le système de chauf-
à compter du 1er août où cette température en l'absence
fage fonctionne en différentes phases : normal, arrêt, réduit,
de chauffage descend en dessous de la température ini-
relance. Les conditions de fonctionnement n'étant pas les
tiale de consigne de la période normale, θiinor (cf. Tableau
mêmes pendant les différentes phases de fonctionnement, il
11) augmentée de 1 °C,
est nécessaire pour calculer les pertes du système de chauf-
- le dernier jour de la saison de chauffe est le premier jour fage de répartir les besoins de chauffage suivant les diffé-
après le début de la saison de chauffe où cette tempéra- rentes phases de chauffage.
ture en l'absence de chauffage passe au-dessus de la
température de consigne de la période normale augmen- 6.5.1 Répartition des déperditions
tée de 1 °C.
Les besoins de chauffage calculés précédemment sont multi- Pour chaque sous-période normale :
pliés par le rapport entre le nombre de jours du mois en saison Ql.nor = Hsub . (θi-θe) . tsub (100)
de chauffage et le nombre de jours total du mois. Ql.off = Qh.sb = Qh.boost = 0 (101)

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Pour chaque sous-période de réduit : Phase d'arrêt.


On additionne les durées d'arrêt (tnh ) de chaque sous-période.
Ql.nor = Hsub .(θinor - θe ).tent + Ch.ζ.( θc0 - θc3 ) (102) Phase de réduit.
On additionne les durées de réduit (tsb ) des différentes sous-
Ql .off =H sub .( θ i nh − θ e ).t nh (103) périodes.
Phase de pleine puissance.
Ql,sb = Hsub.(θsb - θe).tsb + Ch.ζ.(θc2 - θc1) (104)
On additionne les durées fonctionnement à pleine puissance
Ql .boost =H sub .( θ ipp − θ e ).t bh (tbh ) des différentes sous-périodes.
(105)
valeurs mensuelles :

Qlt . phase = ∑ N sub .Ql . phase.sub (106)


sub

6.5.2 Répartition des apports


On note Qug les apports récupérés :
Qug = η .Qg (107)
On calcule les apports qui seraient utilisés sous les différentes
phases de chauffage si la constante de temps du bâtiment
était égale à 0 :
Q1nor = min (Qug ; Qlt.nor) (108)
Q1off = min (Qug - Q1nor ; Qlt.off) (109)
Q1sb = min (Qug - Q1nor - Q1off ; Qlt.sb) (110)
Q1boost = min (Qug - Q1nor - Q1off - Q1sb ; Qlt.boost) (111)
On calcule les apports qui seraient utilisés sous les différentes
phases de chauffage si la constante de temps du bâtiment
était infinie :
Q2nor = Qug .(Qlt.nor / Ql) (112)
Q2off = Qug .(Qlt.off / Ql) (113)
Q2sb = Qug .(Qlt.sb / Ql) (114)
Q2boost = Qug .(Qlt.boost / Ql) (115)
On calcule le facteur de pondération à appliquer à ces apports
pour obtenir les apports effectivement utilisés dans le bâtiment
sous les différentes phases de chauffage :

⎛τ ⎞
part = mini ⎜⎜ ,1⎟⎟ (116)
⎝τ0 ⎠

où τ0 = 100 h ; τ est tiré de l'équation (98)

6.5.3 Calcul des besoins de chauffage


selon les phases
Qh.phase = Qlt. phase - ((1-part).Q1 phase + part.Q2 phase) (117)

6.5.4 Calcul des durées de fonctionnement


sous chaque phase de chauffage
On calcule pour chaque mois les durées de fonctionnement
sous chaque phase de chauffage.
Phase normale.
On additionne les durées de phase normale et les durées de
fin de réduit (tend ) des différentes sous-périodes.

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30 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

7. Besoins d'eau chaude sanitaire Le volume d'eau chaude mitigée, Vuw, utilisé pendant la
semaine vaut :
Cette partie permet de calculer les besoins d'énergie hebdo- Vuw = a . Nu (119)
madaires pour l'eau chaude sanitaire en fonction du type où
d'usage de la zone et du mois considéré.
a représente les besoins unitaires exprimés en litres d'eau à
On utilise pour le calcul des données provenant du 40 °C.
§ « Caractérisation du climat », la température mensuelle de
Nu est le nombre d'unités à considérer.
l'eau froide.
Les valeurs de a et Nu dépendent :
La quantité de chaleur nécessaire pour préparer l'eau chaude
ou besoin d'eau chaude vaut : - de l'usage de la zone,
- dans certains cas d'un facteur complémentaire, nombre
Qw = ρ w .c w .Vuw .(θ uw − θ cw ).nTFN OPS (Wh) (118) d'étoiles pour un hôtel, type de restauration.
Le Tableau 36 donne les valeurs de a et Nu.
où :
Les besoins d'ECS sont repartis sur la durée d'occupation.
ρw est la masse volumique de l'eau, ρw = 1 kg/l
On définit une phase « ECS » qui correspond à la durée
cw est la capacité calorifique massique de l'eau, d'occupation et une phase « Arrêt ECS » égale à la durée
cw = 1,163 Wh/kg.K, d'inoccupation
Vuw le volume d'eau chaude mitigée utilisé pendant la
semaine, en litres,
θuw est la température de l'eau chaude utilisée au puisage Nota

θcw est la température de l'eau froide entrant dans le sys- Les groupes de travail ont mis en évidence la nécessité d'aller dans
tème de préparation d'eau chaude les années à venir vers une prise en compte plus précise des besoins
nsem,nor est le nombre de semaines du mois, vacances et des consommations liées à l'eau chaude sanitaire. La méthode
exclues. décrite ici est une méthode provisoire qui sera reprise dès qu'une
La température d'eau froide dépend de la zone climatique méthode plus précise aura pu être élaborée.
et est donnée dans le Tableau 3 : Données climatiques men-
suelles

8;6'% D 1X

$  &   '!
 2 1
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<%'! %''!" 232 1
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@ >"  33 1%'
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@>"   3 1%'
@>". 53 1%'
) Z '! 3 1'!
) Z %''! 42 1'!
)  Z '!
2 1'!
)  Z %''! 2*3 1'!
) Z '! 2 1'!
) Z %''!  3 1'!
) 5ZL  '! 523 1'!
) 5ZL  %''! 3*2 1'!
<  22 1'!
.'A
B ?6'!
8 '
+
 Tableau 36 : Besoins unitaires hebdomadaires d'eau chaude sanitaire à 40 °C

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 31

8. Pertes de distribution de l'eau chaude 8.1.2 Pertes de distribution d'un réseau


sanitaire bouclé
Cette partie permet de calculer pour chaque zone : La distribution collective est caractérisée par une circulation
d'eau chaude permanente ou programmée pour maintenir en
- les pertes de distribution : énergie perdue dans le circuit de température l'ECS distribuée.
distribution de l'eau chaude sanitaire,
Lorsque la température d'eau chaude est maintenue (pompe
- les consommations des auxiliaires de distribution, de bouclage) les pertes sont celles liées à l'émission de la
- les pertes récupérables : part récupérable de l'énergie canalisation en régime permanent.
perdue. Elles sont données par la formule suivante :
Les calculs sont effectués pour chaque mois. Qd,w_collec = Li .Ud,w . (θw,d - θamb) . ΣNsub.tsub (122)
On utilise pour le calcul des données provenant d'autres par- Li longueurs des canalisations départ et retour (m)
ties et des données spécifiques fournies par l'utilisateur pour
caractériser les tuyauteries du circuit de distribution. Ud,w coefficient d'émission des canalisations (W/m K)
θw,d température moyenne de l'eau chaude sanitaire
8.1 distribuée égale à 55 °C (°C)
Pertes θamb température ambiante (°C)
tsub durée de la sous période (h)
La distribution d'eau chaude sanitaire comprend deux parties : Le calcul doit être effectué pour chaque sous-période. Si la
- la distribution non bouclée (distribution individuelle), température d'eau n'est maintenue qu'en période normale il
- la distribution bouclée ou tracée (distribution collective). n'est effectué que pour la période normale.
Les pertes de la distribution individuelle Qd,w _ind et de la distri- Lorsque la circulation d'eau chaude est interrompue en dehors
bution collective Qd,w _collec s'additionnent pour donner les de la période normale les pertes sont calculées comme pour la
pertes de distribution Qd,w. distribution individuelle par la formule suivante :
Qd,w = Qd,w _ind + Qd,w_collec (120) Qd,w_collec = cw . v. (θ w,d- θamb).Nsubnor (123)
où :
8.1.1 Pertes de distribution non bouclée v est le volume d'eau de la boucle contenu dans la boucle
(distribution individuelle) (en litres). Il se calcule à partir des équations du para-
graphe 8.1.2.1 sur toute la longueur de la boucle,
On néglige les pertes de distribution au cours d'un puisage
d'eau chaude. Nsubnor est le nombre de sous périodes normales du mois.
On considère qu'à la fin du puisage l'eau chaude contenue Les autres variables ont les mêmes significations que ci-avant.
dans le réseau se refroidit et que son énergie est donc perdue.
8.1.2.1 Calcul des longueurs de la distribution
On retient de plus les conventions suivantes :
collective
- la quantité d'eau contenue dans le réseau est égale à 1,2 l
pour chaque point de puisage, ceci correspond à 5 m de 8.1.2.1.1 Méthode simplifiée
réseau 16/18,
Le calcul des longueurs des canalisations à prendre en
- l'eau est distribuée à une température θwd de 55 °C,
compte pour le calcul des pertes de distribution est basé sur
- toute l'énergie perdue doit être fournie par l'installation au une approche typologique.
cours de la période normale,
npp = nombre de points de puisage,
- le nombre de puisages par sous période normale np est de
nniv = nombre de niveaux,
4 en logements et de 3 pour les autres locaux.
ncol = nombre de colonnes,
Ceci conduit à la formule suivante pour l'énergie perdue :
Qd,w_ind = cw . npp . v. ( θw,d- θamb).Nsubnor.np (121) ⎛ n pp ⎞
ncol = ent ⎜⎜ 1 + ⎟
⎟ (125)
avec : ⎝ 3.nniv ⎠
cw capacité calorifique de l'eau soit 1,163 Wh/l.K,
v est le volume d'eau égal à 1,2 l par point de puisage,
La longueur des colonnes est calculée de la manière suivante :
npp est le nombre de points de puisage,
Lcol = 3.ncol.(nniv - 0,75) (m) (126)
Nsubnor nombre de sous périodes normales du mois,
Le diamètre départ des colonnes est calculé comme suit :
np nombre de puisages par sous période normale.
⎛ ⎛ n pp ⎞
0 ,25 ⎞
θamb est la température de l'ambiance où est située la cana- ⎜ ⎜ ⎟ ⎟
Decol _ d = max⎜ 20 ;2 + 14 ,4.⎜ ⎟ ⎟⎟ (mm) (127)
lisation. On considère que la distribution individuelle est ⎜ n
⎝ col ⎠
⎝ ⎠
située en volume chauffé et que θamb est égale à θinor
température intérieure de la période normale (°C)

Le numéro (124) n’est pas affecté à une équation.

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Réglementation Thermique 2000
32 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

La longueur du réseau horizontal est calculée de la manière De : diamètre extérieur de la canalisation sans isolant ou four-
suivante : reau (mm)
 
§$ · 8;6 D D( +&C ?&C
/KRU  ¨¨ ]RQH ¸
¸  (m) (128)
© Q QLY
/
¹  2 22 &2 2 2& 2
/
  2 22 &2 2 2& 22
Azone = surface de la zone /
 2 22 &22 2 2&42
Le diamètre départ du réseau horizontal est calculé comme suit : /
5 2 22 &32 2 2&2
Dehor_d = max(20 ; 2 + 14,4.npp0,25) (mm) (129) 3 2 22
/
&2 2 2&52
/
 2 22 4&22 25 2& 2
Les pertes maximales du départ des colonnes sont égales à
Pmax_ col = Lcol .U col .( θ w ,d − θ amb ) Tableau 37 : Paramètres de calcul du coefficient d'émission
(W) (130)
avec :
θamb = θinor - bcol . ( θinor - θeb) 8.1.2.3 Calcul de la température ambiante
La température ambiante dépend uniquement de l'emplace-
Les pertes maximales du départ du réseau horizontal sont égales à :
ment de la canalisation.
Pmax_ hor = Lhor .U hor .( θ w ,d − θ amb ) (W) (131) Elle est calculée en tenant compte d'un facteur d'emplacement
avec :
avec :
θamb = θinor - b . ( θinor - θe) (°C) (136)
θamb = θinor - bhor . ( θinor - θeb)
θinor : température intérieure définie à l'équation ( 6 ) (°C)
bcol et bhor sont respectivement le coefficient de réduction de
température du réseau vertical et horizontal définis dans les θe : température extérieure du mois définie dans (°C)
règles Th-Bât. le tableau 3
Le débit départ boucle est égal à : b : coefficient de réduction de température défini dans
les règles Th-Bât.
§ 3PD[BFRO 3PD[BKRU · Les parties de circuit de distribution situées en gaine technique
T GZ  ¨¨ ¸ (m3/h)
¸ (132)
© 'T PD[ ¹ sont considérées comme hors volume chauffé avec conven-
tionnellement b = 0.
∆θ max = chute maximum de température prise égale à 5 °C. Pour les conduites encastrées on considère que le réseau est
Le diamètre retour des colonnes est calculé comme suit : en volume chauffé si la résistance thermique entre le réseau et
le volume chauffé est partout inférieure à la résistance ther-
⎛ ⎛ q d ,w ⎞
0 ,40 ⎞
⎜ ⎟ mique entre le réseau et l'extérieur ou un volume non chauffé.
Decol _ r = max⎜ 15;2 + 22 ,9⎜⎜ ⎟
⎟ ⎟⎟ (mm) (133)
⎜ ⎝ ncol ⎠
⎝ ⎠
8.2
Le diamètre retour du réseau horizontal est calculé comme suit : Consommation des auxiliaires
(
De hor _ r = max 15 ;2 + 22 ,9.q d ,w 0 ,40 ) (mm) (134)
8.2.1 Puissance électrique des pompes
8.1.2.1.2 Méthode détaillée
L'utilisateur doit entrer pour chaque tronçon du réseau : la lon- 8.2.1.1 Méthode simplifiée
gueur, le diamètre extérieur hors isolation (De), le type d'isola-
tion et le coefficient de réduction de température (b). Ce der- La longueur du bouclage le plus défavorisé est égale à :
nier permet de déterminer les parties en et hors volume chauffé
ª §   º
8.1.2.2 Détermination du coefficient d'émission /E B GHI
$ ·
«¨¨ ]RQH ¸¸   QQLY    »
« © QQLY ¹ » (m) (137)
Le coefficient d'émission dépend des paramètres suivants : ¬ ¼
- le type d'isolation (typologie), La perte de charge dans le bouclage dépend de la longueur et
- le diamètre moyen du tube. est égale à :
Le coefficient d'émission est calculé par : ∆pb = 0,2Lb_def + 10 (kPa) (138)
Ud,w = AUd,w . De + BUd,w (W/m.K) (135)
avec : La puissance hydraulique du bouclage est égale à :
coefficients : AUd,w , BUd,w Phyd_b = (qd,w;∆pb)/3,6 (W) (139)
(Voir Tableau 37 : Paramètres de calcul du coefficient d'émission)
L'efficacité du circulateur est égale à :
Eff cir _ d ,w = Phyd _ b 0 ,324 / 15 ,3 (-) (140)

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 33

La puissance électrique du circulateur est égale à : 9. Pertes de stockage


Pcir _ d ,w = max( 20 ; Phyd _ b / Eff cir _ d ,w ) On traite ici :
(W) (141)
- des chauffe-eau électriques à accumulation,
- des ballons de stockage d'eau chaude,
8.2.1.2 Méthode détaillée - des pertes de stockage des accumulateurs.
La puissance électrique du circulateur de boucle est entrée par Cette partie permet de calculer et pour chaque mois :
l'utilisateur. - les pertes de stockage,
- les pertes de stockage récupérables.
8.2.2 Calcul de la consommation électrique
Ce calcul est effectué globalement pour l'ensemble des
des pompes
phases de chauffage.
La consommation électrique des pompes est calculée par :
Qcir.d,w = Pcir.d,w . t (Wh) (142) 9.1 Caractérisation des produits

t durée de la phase (h) 9.1.1 Chauffe-eau électriques et ballons de


Le calcul n'est effectué que pour les sous-périodes au cours production d'eau chaude sanitaire par
desquelles le circulateur est en fonctionnement. accumulation (ballons de stockage)
Les caractéristiques utiles des produits sont données dans le
8.3 tableau suivant :
Pertes récupérables

 1
Les pertes récupérables Qd,w_rec sont calculées pour chaque  
 '
mois et sont égales à la somme des pertes de distribution des ''
parties collectives et individuelles situées en volume chauffé et H
 1E *  +'
de 70 % des consommations des circulateurs situés en volume 'AH
chauffé. 
0! "I"> 1E *  8;
 
y !  1E *  +'
'7J  
8; ''  
y ? /1 3 
'A /12" Z

Tableau 38 : Caractérisation des chauffe-eau électriques


et ballons de stockage

Valeurs par défaut


Les valeurs par défaut sont les suivantes :

 
! '7!- 2&3
5& "Hs
HJ32
2&* 2&22"H
! '7%' Hd32
HJ 22 2& 3
32RHd 22
! '7!-
2&
HJ32
! '7%'
2& 
HJ 22
2&53
?6'! 5& "H

Tableau 39 : Valeurs par défaut des constantes de refroidissement

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
34 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

9.1.2 Accumulateurs La constante de refroidissement d'un appareil à la limite de la


norme est donnée par la formule suivante :
Les caractéristiques des accumulateurs sont les suivantes :
24
1  C norme = ( Ce norme − 1 OPSNF  ) .R H _ Pn
 45.V s (144)
  

' ''
Cette formule s'obtient en posant que les pertes de stockage
D
'7 A0 /14
 
calculées suivant les Th-C avec la constante de refroidisse-
 ment sont égales à la consommation d'entretien minorée des
H pertes à l'arrêt déjà prises en compte ci-dessus.
 /14
 +'
'AH Les pertes à l'arrêt de la chaudière équivalente et la constante
@ de refroidissement du ballon équivalent valent respectivement :
\ /14
 8; 
 B@[
P0 = rapef. P0,norme (145)

0 /14
 8; Cr = rapef . Cr,norme (146)
6 
x]'
8;  +'
x+ Valeurs par défaut
x+ En appliquant cette formule aux valeurs seuils de la norme, on
 22
%'
arrive à la formulation suivante de la constante de refroidisse-
H
   +' ment par défaut :
  Cr = A. Vs-1/3
R53
x+ avec les valeurs suivantes de A :

 Tableau 40 : Caractéristiques des accumulateurs gaz


 +
+ 22%'
Pour l'application des règles Th-C l'accumulateur est traité &
R53
comme une chaudière associée à un ballon de stockage.
+ 5&5
A partir de la consommation d'entretien, on définit la constante
de refroidissement du ballon équivalent et les pertes à l'arrêt Tableau 44 : Paramètre de calcul de la constante
de la chaudière équivalente. de refroidissement des accumulateurs
Pour cela, on calcule d'abord le rapport entre la consommation
d'entretien de l'accumulateur étudié Ce et la consommation Les valeurs par défaut des pertes à l'arrêt sont celles données
d'entretien d'un accumulateur qui serait à la limite de la norme au Tableau 43.
Cenorme
rapef = Ce/Cenorme (143) 9.2
où Cenorme est calculée selon le tableau suivant :
Pertes
 ' Calcul des pertes de stockage
60
Les pertes d'un ballon s'expriment par :
+ 22%'

"H S2&2* Qs,w = Vs . Cr . (θecs - θamb) . nj,occ (Wh) (147)
J53
+ "H S2&23 avec :
Tableau 41 : Consommation d'entretien des accumulateurs gaz Vs = volume de stockage (l)
où Vs est la capacité en litres et Pn le débit calorifique nomi- Cr = constante de refroidissement (Wh/l.K.jour)
nal en W. θecs = température de stockage d'ECS prise à 65 °C (°C)
Les valeurs seuils définies par la norme sont les suivantes : θamb = température du local où est situé le stockage (°C)
 @ B nj,occ = nombre de jours d'occupation du mois
+J'
4\
+ 45\
θamb dépend de la position du ballon. Elle est calculée en
Tableau 42 : Rendement par défaut des accumulateurs gaz tenant compte d'un facteur d'emplacement avec :
Les pertes à l'arrêt exprimées en % du débit calorifique valent θamb = θ inor - b . ( θinor - θe) (°C) (148)
pour un appareil à la limite de la norme : θinor température intérieure définie à l'équation (6) (°C)
 J6K\ θe température extérieure du mois définie dans
2[ le tableau 3 (°C)
+ 22%' &*
b coefficient de réduction de température défini dans les

R53 règles Th-Bât
+ &3
Tableau 43 : Pertes à l'arrêt par défaut des accumulateurs gaz

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Réglementation Thermique 2000
36 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

b permet de tenir compte du fait que la paroi donne sur un n Exemple n°4 :
local non chauffé et est tiré des règles Th-Bât. Dans le cas Chauffage individuel centralisé dans un immeuble collectif
ou le coefficient de transmission thermique Uo correspond comportant n appartements.
à une paroi donnant sur un vide sanitaire ou un sous-sol,
Un réseau de groupe par appartement. On peut, pour décrire
les valeurs tabulées des règles Th-Bât intègrent déjà le
ces différents réseaux, décrire n réseaux moyens identiques
coefficient b. Celui ci n'est donc plus à considérer.
desservant un appartement de taille égale à la moyenne des
tailles des appartements.
Paroi en contact avec le sol ou un vide sanitaire ou un local non Un réseau intergroupes.
chauffé en sous-sol :
n Exemple n°5 :
Ri
X b = 100. École comportant un bâtiment avec une zone pour l'enseigne-
1 (152)
− Ri ment et une zone pour la restauration. Chaque zone est ali-
Ue
mentée par un réseau de radiateurs à haute température. Une
Ue coefficient de transmission surfacique équivalent défini chaufferie commune alimente les deux zones.
dans les règles Th-Bât (W/m²K). - Deux réseaux de groupe : 1 par zone.
- Un réseau interzones.
10.2 n Exemple n°6 :
Pertes de distribution L'école ci-dessus comportant un deuxième bâtiment dédié à
l'enseignement.
Cette partie permet de calculer pour chaque mois et pour
chaque phase de chauffage : Bâtiment 1 : voir exemple 5.
- les pertes nettes de distribution, Bâtiment 2 : un réseau de groupe.
- les consommations d'auxiliaires (pompes de chauffage et Un réseau interbâtiments.
ventilateurs locaux). Simplifications autorisées
Ces éléments sont calculés successivement pour chaque par-
Pour simplifier les calculs on est autorisé à négliger dans les
tie du réseau de distribution. On distingue pour cela les parties
calculs les réseaux intergroupes, interzones et interbâtiments
suivantes du réseau :
si les conditions suivantes sont vérifiées pour les réseaux négli-
- Réseau de groupe : partie du réseau alimentant les émet- gés :
teurs et dont la température ou le débit sont régulés et pro-
- leur isolation est au moins égale à l'isolation de référence,
grammés de la même façon. Le système de régulation pro-
grammation pièce par pièce n'est pas pris en compte. - leur régulation est au moins égale à la régulation de réfé-
rence,
- Réseau intergroupes : partie du réseau desservant une zone
unique et alimentant plusieurs réseaux de groupe. - le réseau est négligé à la fois dans le calcul de C et dans le
calcul de Créf
- Réseau interzones : partie du réseau desservant plusieurs
zones. La température ou le débit du fluide des différentes Les longueurs des conduites de fluide frigorigène sont consi-
zones peuvent être régulés ou programmés différemment. dérées comme nulles pour le projet et la référence.
- Réseau interbâtiments : partie du réseau desservant plu- Principe de calcul
sieurs bâtiments.
Les formules de calcul à appliquer pour les différentes parties
sont identiques. En revanche les données d'entrée sont spéci-
n Exemple n°1 : fiques à chaque partie. On décrit ci-après, d'une part les
Maison individuelle avec chauffage à eau chaude par radia- formules générales de calcul, et d'autre part les données d'en-
teur. Les radiateurs sont munis de robinets thermostatiques. La trée à utiliser pour chaque partie.
chaudière est régulée par un thermostat d'ambiance. Les calculs sont effectués principalement à partir des besoins
Il n'existe qu'un réseau de groupe. de chauffage aux bornes de la zone, pour chaque mois et pour
chaque phase et des durées des phases.
n Exemple n°2 :
Ces besoins de chauffage aux bornes de la zone sont la
Maison individuelle avec chauffage à eau chaude par radiateur
somme des besoins de chauffage et des pertes au dos des
à l'étage et par plancher chauffant au rez-de-chaussée. La
émetteurs.
régulation permet d'alimenter les radiateurs à haute tempéra-
ture et le plancher chauffant à basse température. Les calculs sont effectués en deux étapes :
- 2 réseaux de groupe : un pour les radiateurs et un pour le - la première étape permet d'obtenir les caractéristiques du
plancher du fait de la régulation différente de leur tempéra- réseau et est effectuée une seule fois pour l'année,
ture d'alimentation. - la seconde étape permet de calculer les pertes et les
- 1 réseau intergroupes. consommations et est effectuée pour chaque mois et pour
chaque phase.
n Exemple n°3 :
Chauffage collectif à eau chaude dans un immeuble de loge-
ments ou un immeuble de bureaux. Les émetteurs sont des
radiateurs tous alimentés à la même température.
Un réseau de groupe.

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 37

10.2.1 Caractérisation du réseau n Calcul du nombre d'émetteurs par niveau nb_emet_niv


Il est égal au nombre d'émetteurs divisé par le nombre de
10.2.1.1 Longueurs des conduites niveaux.
n Calcul du nombre de colonnes montantes nb_col_gr
Les longueurs des conduites sont :
On considère qu'il y a au moins une colonne montante et qu'il
- entrées par l'utilisateur pour les réseaux interbâtiments inter-
y en a ensuite une pour un nombre donné (nb_ emet_col)
zones et intergroupes et s'il le souhaite pour les réseaux de
d'émetteurs sur le même niveau. Ce nombre est donné dans le
groupe. Une précision de 10 % sur ces longueurs est suffi-
Tableau 46.
sante.
On a donc :
- si elles ne sont pas fournies par l'utilisateur, calculées par la
méthode ci-dessous pour les réseaux de groupe. Nb_col_gr = 1 + entier(nb_emet_niv / nb_emet_col) (153)
On calcule ici les longueurs des conduites horizontales et ver- n Calcul de la longueur verticale de la distribution Lv
ticales situées en volume chauffé et en volume non chauffé. Pour le premier niveau la longueur est égale au quart de la hau-
Ce calcul utilise les données d'entrée suivantes : teur sous plafond. Elle est pour les autres niveaux égale à la
hauteur sous plafond. On multiplie ensuite cette longueur par
- surface du groupe Agroupe
le nombre de colonnes et par 2 pour tenir compte de l'aller et
- nombre de niveaux desservis par le groupe nb_niv du retour.
- le type de distribution. Lv = 2 . h. nb_col_gr . (nb_niv - 0,75) (m) (154)
Les formules ci-après sont données pour le calcul au niveau du Pour simplifier la hauteur sous plafond h est prise égale à 3 m
groupe. pour les locaux où elle est inférieure à 3 m et est arrondie au
Le calcul passe par les étapes suivantes : mètre près pour les autres locaux. Pour simplifier, on peut cal-
n Calcul du nombre d'émetteurs nb_emet culer la hauteur sous plafond par le rapport entre la hauteur du
bâtiment et le nombre de niveaux.
Il est égal à la surface desservie du groupe Agroupe divisée par
la surface unitaire desservie par un émetteur Ae qui est tirée du n Calcul de la longueur horizontale de la distribution Lh
Tableau 45. On considère qu'à chaque émetteur est associée une longueur
moyenne de distribution horizontale.
.';%
Cette longueur est proportionnelle au côté d'un carré de sur-
8;6 

+ # face égale à la surface desservie par émetteur. Le coefficient
de proportionnalité Fcot dépend du type de distribution et est
$   donné dans le Tableau 46.
$'(! On a donc :
J5%' 322
 Lh = Fcot . Ae .nb _ emet (m) (155)
$'(!
22 n Réseau en volume chauffé et en volume non chauffé
J5^'
Si le réseau passe en volume non chauffé, Lv et Lh sont aug-
+ 2 mentées de 20 %. Il est considéré que 60 % des longueurs
Tableau 45 : Surface desservie par émetteur passent en volume non chauffé et 40 % en volume chauffé.
On a donc :
Nota Lv_vc = (1 - Ync) . Xnc . Lv (156)
Lv_vnc = Ync . Xnc . Lv (157)
Pour éviter toute discontinuité dans le calcul, le nombre d'émetteurs
Lh_vc = (1 - Ync) . Xnc . Lh (158)
fictifs n'est pas forcément entier.
Lh_vnc = Ync . Xnc . Lh (159)

?% : '!


8; %
''6 % '!
16%
1[[' * * * *
'
1%
[['    
'
' 
E' # &  &3 2&3
''
''!
 32 22 2 32
6
''!
[ 2 2 22 2
'
'!7
' # 32 32 32 32

16 [[   * 
 Tableau 46 : Données dépendant du type de distribution

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
38 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

@ `' b'


La perte de charge de l'émetteur dépend du débit passant
dans l'émetteur qn,em qui vaut :
9%'!  2
%
&  2& 1 1
'! q n ,em = Ppp ,groupe . . m3/h (161)
δθ dim .1163 nb _ emet
Tableau 47 : Correction des longueurs suivant
la position du réseau de distribution où :
10.2.1.2 Perte de charge du réseau δθdim est la chute de température de l'eau distribuée dans les
conditions de dimensionnement. Elle est tirée du Tableau
Les pertes de charge ou les puissances de pompes sont 48.
entrées par l'utilisateur.
La perte de charge dans l'émetteur exprimée en pascal vaut :
Toutefois pour les réseaux de groupe les formules suivantes
∆ pem = qn,em2 . Zem (kPa) (162)
permettent d'évaluer ces pertes de charge ou ces puissances
de pompes. où :
Pour les autres parties du réseau l'utilisateur peut se contenter Zem est le coefficient de perte de charge de l'émetteur et est
d'entrer la longueur du réseau le plus défavorisé. La perte de tiré du Tableau 46
charge exprimée en kPa est alors prise égale par défaut à 0,2 n Perte de charge de la boucle monotube
fois cette longueur.
La perte de charge de la boucle monotube ∆pb mono n'existe
n Pertes de charge des réseaux de groupe qu'en cas de distribution monotube.
On évalue la perte de charge du réseau le plus défavorisé. Elle dépend du débit dans la boucle monotube qn,b mono qui est
Cette perte de charge est égale à la somme de trois termes : lié au nombre d'émetteurs mis en série. On a donc :
- la perte de charge de l'émetteur, qn,b_mono = nb_em_ser . qn,em (163)
- la perte de charge de la boucle monotube,
où nb_em_ser est tiré du Tableau 46.
- la perte de charge de la tuyauterie desservant la zone la
plus éloignée. La perte de charge dans la boucle monotube exprimée en kilo
pascal vaut :
Les deux premiers termes ne doivent être pris en compte que
pour la distribution de groupe. ∆ pb_mono = qn,b_mono2 . Zb_mono (kPa) (164)
n Perte de charge de l'émetteur où :
On calcule d'abord la puissance de chauffage du groupe dans Zb mono est le coefficient de perte de charge de la boucle mono-
les conditions conventionnelles de base : tube et est tiré du Tableau 46
n Perte de charge de la tuyauterie
Agroupe La perte de charge de la tuyauterie desservant la boucle la
Ppp ,groupe = Ppp . (W) (160)
Azone plus éloignée ∆pel dépend de la longueur de celle-ci, Lel , qui
est segmentée en une partie horizontale Lh,el , et une partie ver-
où : ticale, Lv,el .
Ppp est la puissance maximale du système de chauffage de la
zone, elle est tirée de l'équation ( 64 ),
Agroupe est la surface du groupe.

8 <'
! ' E'
8 ; 
8;,   
  
I# 6 '
 # I#
  TC GT&& GT 1 E
_ '!'!

?  3 3 3 &2 
d52 
_ '!
+

;
:; 32 2 2 &2 &3


J2 
 +' *2 32 3 &2 & 


Tableau 48 : Caractérisation des émetteurs pour la distribution

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 39

Le calcul de Lel se fait en assimilant le bâtiment à un parallé- Cas de la distribution intergroupes.


lépipède à base carrée dont le côté vaut :
Le calcul de la puissance du circulateur est effectué comme
pour la distribution de groupe : pour la distribution de groupe en utilisant les longueurs et
débits correspondant à l'intergroupe (cf. § 10.2.1.1).
Agroupe Dans le cas où les groupes ne possèdent pas de pompes, les
l= (165)
nb _ niv puissances hydrauliques des groupes doivent être ajoutées à
la puissance hydraulique intergroupes avant de calculer l'effi-
On considère que pour atteindre l'émetteur le plus éloigné la cacité.
distribution horizontale longe le bâtiment sur trois côtés. On
obtient donc pour la longueur de la distribution horizontale des-
10.2.1.4 Coefficient de déperdition des conduites
servant l'émetteur le plus éloigné, Lh,el , en tenant compte du Le coefficient d'émission des tuyauteries ou de déperdition
fait que la distribution fait l'aller et le retour : linéique des réseaux peut être calculé selon la prNF EN 12828
Lh,el = 2 . (3 . l) (166) ou de la façon donnée ci-après.
La longueur de la distribution verticale desservant l'émetteur le Le coefficient de déperdition dépend du diamètre de la
plus éloigné Lh,el vaut pour sa part : conduite et de son couple position isolation.
Lv,el = 2 . h . (nb_niv - 0,75) (167) Pour les unités réversibles sur boucle d'eau, le coefficient
On a donc au total : d'émission est pris égal à 0.
Lel = Lh,el + Lv,el (168) n Diamètre de la conduite
La perte de charge de la tuyauterie du réseau le plus éloigné Le calcul est à conduire au niveau des groupes pour établir les
vaut alors : diamètres des conduites verticales et horizontales à l'intérieur
∆ptuy = Lel . (∆plin / 1000) (kPa) (169) d'un groupe pour finalement déterminer :
qn,v, qn,h, Dev et Deh.
n Perte de charge totale
Ce diamètre dépend du débit dans les conduites.
La perte de charge totale du réseau le plus éloigné vaut donc :
Pour le réseau vertical ce débit qn,v est égal au débit total
∆pel = ∆pem + ∆pb_mono + ∆ptuy (170)
divisé par le nombre de colonnes.
10.2.1.3 Puissance électrique des pompes qn,v = qw,h /nb col (175)

Si la puissance électrique du circulateur n'est pas fournie par


l'utilisateur, elle est calculée comme suit. Pour le réseau horizontal ce débit est égal au débit total divisé
par le nombre de colonnes et par le nombre de niveaux. Ce
La puissance électrique des pompes dépend de la perte de
débit fourni par chaque colonne à chaque niveau est ensuite
charge totale, du débit nominal et de l'efficacité du circulateur.
divisé par 3 pour tenir compte de la répartition du débit entre
Le débit nominal vaut : les différents émetteurs.

Ppp .groupe 1 q w ,h
q w ,h ,dim = (m3/h) (171) q n ,h = . (176)
1163.δθ dim 3 nb _ col .nb _ niv

La puissance hydraulique du circulateur s'écrit alors :


Le diamètre des réseaux verticaux et horizontaux se calcule à
q w,h ,dim .∆pel partir des débits dans ces réseaux par la formule dite de la
Ph ,dim = (W) (172) vitesse silencieuse. Cette formule donnant les diamètres inté-
3,6
rieurs on ajoute 2 mm pour passer au diamètre extérieur.
L'efficacité du circulateur est supposée liée à sa puissance par Dev = 2 + 22,9 . qn,v0,4 (mm) (177)
la formule suivante : Deh = 2 + 22,9 . qn,h0,4 (mm) (178)

Ph ,dim 0 ,324 n Coefficient d'émission


Eff = (-) (173)
15 ,3 Le coefficient d'émission est donné par la formule :
U = AU . De + BU (W/m.K) (179)
La puissance électrique nominale du circulateur est donnée
par l'équation suivante : avec :
Pcir.d,h = Ph,dim / Eff (W) (174) coefficients : AU , BU (Voir Tableau 49)
De diamètre extérieur de la conduite sans isolant ou fourreau
(mm).

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
40 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

fonction de la température intérieure » de la zone. Ce type de


5ZQFElJTPMBUJPO %FNJOJ %FNBYJ "6 #6 régulation n'est possible que dans le réseau le plus en aval.
/V¸MlBJSMJCSF    &   Le calcul s'effectue comme suit :
4PVTGPVSSFBVKFV
   &   On calcule le taux de charge X :

4PVTGPVSSFBVKFV

   &  
(Qh , phase + Qb, phase )
$MBTTF    &   t phase (181)
$MBTTF    &   X=
Ppp ,groupe
$MBTTF    &  
$MBTTF    &  
$MBTTF    &   Suivant le mode de régulation de la température on continue le
$MBTTF    &   calcul suivant un des deux modes de calculs définis ci-après.
10.2.2.1.1 Calcul de la température en cas de régulation en
Tableau 49 : Valeurs des paramètres pour
le calcul du coefficient d'émission U fonction de la température intérieure
On calcule la chute de température dans l'émetteur pour le
taux de charge X :
10.2.2 Pertes brutes δθem = δθdim .X (182)
Les pertes de distribution brutes pour chaque mois et pour On calcule l'écart de température entre la surface de l'émetteur
chaque phase de chauffage sont calculées par la formule sui- et l'ambiance pour le taux de charge X :
vante : δθem,amb = δθem,amb,dim . X1/Nemet (183)
Qdbrute,h,phase = U . Li . (θw,h - θamb ) . tphase (180) On calcule l'écart entre la température de départ et l'ambiance :
si θwh < θamb alors Qdbrute,h,phase = 0.
δθ em
où : δθ em ,amb
e
δθ d ,amb = δθ em . δθ em (184)
U coefficient d'émission calculé ci-dessus (W/m.K) δθ em ,amb
e −1
Li longueurs des conduites départ et retour calculées
ci-dessus (m) On calcule la température de départ :
θw,h température moyenne du fluide de chauffage (°C) θd = θinor + δθd,amb (185)
tphase durée de la phase de chauffage définie au 6.5.4 Calcul On calcule la température moyenne de la distribution :
des durées de fonctionnement sous chaque phase de θw,h = θd - 0,5 . δθem (186)
chauffage (h).
Le débit est égal au débit nominal et vaut :
avec θamb = θinor - b . ( θinor - θe) (°C)
θinor température intérieure définie à l'équation (6) (°C) Ppp .groupe
q w,h = (187)
θe température extérieure du mois définie dans (°C) 1163.δθ dim
le tableau 3
b coefficient de réduction de température défini dans les
si la température de départ ne peut descendre en dessous
règles Th-Bât.
d'une certaine limite et que la température ainsi obtenue est
Les parties de circuit de distribution situées en gaine technique inférieure à cette limite. On suppose que la température de
sont considérées comme hors volume chauffé avec conven- départ est égale à la valeur limite. On effectue les calculs sui-
tionnellement b = 0. vant la méthode du paragraphe suivant comme si on avait une
température de départ fixée par le réseau amont égale à cette
10.2.2.1 Température moyenne de distribution limite.
La température moyenne de la distribution dépend : 10.2.2.1.2 Calcul de la température moyenne de la distribution
- de la température de fonctionnement du réseau dans les en cas de régulation en fonction de l'extérieur ou de tempéra-
conditions de dimensionnement, ture constante
- de la régulation de la température du réseau considéré.
10.2.2.1.2.1 Cas du réseau de groupe
On distingue trois classes de températures de fonctionnement
du réseau dans les conditions de dimensionnement. Le La température de l'eau est calculée par la formule suivante :
θ d =θ inor + (δθ em ,amb ,dim + 0 ,5.δθ dim ).Fcontr 1 / Nemet
Tableau 48 indique la classe de température de fonctionne-
ment à retenir en fonction du type d'émetteur situé sur le (188)
réseau le plus en aval ainsi que les paramètres correspondants
à utiliser. Lorsqu'un réseau dessert plusieurs groupes munis
d'émetteurs différents, c'est la classe correspondant à la
classe de température la plus élevée qui doit être retenue.
On distingue trois modes de régulation de la température du
réseau : en fonction de la température intérieure, en fonction de
la température extérieure ou constante. La température de dis-
tribution la plus basse est obtenue avec une régulation « en

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 41

@'
!'! 
(
@' E'd 

1  T LQRU  T H 
)FRQWU  
)VXUS T LQRU  T HE
TJ%


@  T TH 
)FRQWU  L 
)VXUS T L  T HE
TJ%

T
TC
+K E'd2 2

 Tableau 50 : Valeurs de Fcontr en fonction de la phase de chauffage

où : lation est fermée et le débit lorsque la vanne de régulation est


θinor est la température de la période normale θinor défi- ouverte. En effet, suivant la valeur de ce coefficient la fermeture
nie dans l'équation ( 6 ), de la vanne de régulation conduit à une diminution différente
du débit circulant dans le réseau de distribution.
δθem,amb,dim est l'écart nominal de dimensionnement. Cet écart
dépend du type d'émetteur et est donné dans le Ce coefficient est donné dans Tableau 51.
Tableau 48 8; 8;% ?;
δθdim est la chute dans l'émetteur dans les conditions de @ H % 2
dimensionnement donné au Tableau 46, H%
@ 
Nemet est le coefficient de la loi d'émission de l'émetteur '!
également donné au Tableau 48, @
 2&3
%
Fcontr est un coefficient correcteur qui dépend du type de
régulation. 
Tableau 51 : Coefficient de Bypass suivant le mode de régulation
La variable Fcontr permet de tenir compte de la réduction de
l'écart de température entre l'eau distribuée et l'ambiance en si Byp = 0
fonction des conditions.
La valeur de Fcontr dépend de la phase de chauffage et du type Ppp ,groupe .X (m3/h) (195)
q w ,h =
de régulation. Les valeurs à utiliser sont définies dans le 1163.δθ em
Tableau 50.
si Byp > 0
On calcule l'efficacité de l'échange au niveau des émetteurs
Eff.
3SS JURXSH
Pour cela on pose : T Z K =  (m3/h) (196)
δθ GLP
δθd,amb = θd - θinor (K) (189)

δθ d ,amb −1 La température moyenne de distribution vaut :


AE = .X Nemet (190)
δθ em ,amb ,dim Si Byp = 0
θw,h= θd - 0,5. δθem (°C) (197)
2
AE ⎛ A ⎞ Si Byp > 0
BE = −1,683 − +⎜ E ⎟ (191)
3 ,013 ⎝ 9 ,153 ⎠ θw,h= θd - 0,5. X. δθdim (°C) (198)
10.2.2.1.2.2 Calcul pour les autres parties du réseau
Eff =1− AEBE
(192) Température de départ
On en déduit la chute dans l'émetteur : La température de l'eau est égale à la plus élevée des tempé-
δθem = δθd,amb . Eff (K) (193) ratures de départ qu'auraient les réseaux directement en aval
du réseau étudié s'ils avaient le même mode de régulation que
le réseau étudié.
La température de retour vaut :
Si le réseau étudié est régulé en fonction de la température
θr = θd - δθem (°C) (194)
intérieure, tous les réseaux en aval ont alors impérativement le
Pour calculer le débit on introduit le coefficient de Bypass qui même mode de régulation et la température de départ est alors
représente le rapport entre le débit lorsque la vanne de régu-

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Réglementation Thermique 2000
42 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

la plus élevée des températures de départ des réseaux situés avec :


en aval. tphase durée de la phase de chauffage (h)
Si le réseau étudié est régulé en fonction de la température FCPR facteur de correction gestion et régulation des pompes
extérieure ou est à température constante on applique alors la
formule ( 188 ) à tous les réseaux de groupe en aval du réseau FCPR est calculé par les formules suivantes :
étudié et on retient la plus élevée des températures ainsi obte-
pompes à vitesse constante
nues.
FCPR = FC (203)
Débit
pompe à vitesse variable
Le débit est égal à la somme des débits des réseaux en aval
du réseau étudié.  
§ T Z K ·
Température de retour )&35 ¨ ¸ )& (204)
¨T ¸
© Z K GLP ¹
On l'obtient en écrivant que la quantité de chaleur retirée à la
somme des réseaux aval est la même que celle retirée au où :
réseau amont. Ce qui conduit à l'équation suivante : qw,h,dim provient de l'équation ( 171 )
qw,h provient de l'équation ( 187 ) ou ( 195 )
∑ q w ,h ( θ d ,aval − θ r ,aval )
réseau _ aval Fc indique si la pompe est arrêtée ou non pendant la
θ r ,amont = θ d ,amont − (199)
∑ q w ,h phase arrêt.
reseau _ aval

8; E 
10.2.2.2 Température ambiante
E'

La température ambiante dépend de l'emplacement de la 
conduite. K
2!K#
Elle est calculée en tenant compte d'un facteur d'emplacement !K'!
!#
avec : ''!#

θamb = θinor - b . ( θinor - θe) (°C) (200) 


Tableau 52 : Facteur de gestion du fonctionnement de la pompe
θinor température intérieure définie à l'équation (6) (°C)
θe température extérieure du mois Prise en compte des niveaux
définie dans le tableau 3 (°C)
La consommation des circulateurs sera calculée pour chaque
b coefficient de réduction de température défini dans les module. Si un niveau, par exemple un groupe, n'est pas équipé
règles Th-Bât. de pompes, il convient de prendre en compte la longueur du
Les parties de circuit de distribution situées en gaine technique tronçon défavorisé dans le calcul du niveau supérieur.
sont considérées comme hors volume chauffé avec conven- Pour les autres niveaux, la perte de charge DP de chaque par-
tionnellement b = 0. tie du réseau est soit fournie par l'utilisateur, soit prise par
défaut comme étant 0,2 fois la longueur du circuit le plus long.
10.2.3 Consommation des auxiliaires
10.2.3.1.2 Valeurs par défaut
La consommation des auxiliaires de distribution de chauffage
est la somme des consommations des pompes de chauffage  H
et des ventilateurs locaux. 8; .%%
Elle est calculée pour chaque mois pour chaque phase. Les L .K
valeurs mensuelles totales sont obtenues en additionnant les  Tableau 53 : Type et gestion de pompe par défaut
valeurs des différentes phases.
Qaux ,d _ h = ∑ Qcir .d ,h + ∑ Qventloc
pompes ventilateurslocaux (201) 10.2.3.2 Ventilateurs locaux liés au chauffage

10.2.3.2.1 Calcul de la consommation électrique


10.2.3.1 Pompes de chauffage La consommation électrique des ventilateurs locaux est calcu-
lée par :
10.2.3.1.1 Calcul de la consommation électrique des pompes
Qventloc = Pventloc . FCRVL tc (Wh) (205)
La consommation électrique des pompes est calculée par : Pventloc puissance du ventilateur (W). Pour les ventilateurs à
Qcir.d,h = Pcir.d,h . tphase . FCPR (Wh) (202) plusieurs vitesses, on retient la puissance correspon-
dant à la vitesse la plus basse,
tc temps considéré (h),
FCRVL facteur de correction gestion et régulation des venti-
lateurs locaux.

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 43

Les pertes nettes de distribution mensuelles toutes phases


8;%' E @H$
confondues sont données par :
E'

% Qd ,h = ∑ Qd ,h , phase
phase
(209)
HK 2!K#
!K 
''!# !#
Tableau 54 : Facteur de gestion du fonctionnement 11. Génération
des ventilateurs locaux liés au chauffage
Cette partie permet de calculer pour chaque mois et pour
10.2.3.2.2 Valeur par défaut
chaque phase :
On applique par défaut la valeur suivante : - les pertes nettes de génération,
Pventloc,def = 0,05 . Ppp (206) - la consommation d'énergie des auxiliaires de génération.
Ce calcul est effectué pour chaque phase de chauffage et en
10.2.4 Pertes nettes de distribution dehors de la période de chauffage pour la phase normale si on
Les pertes nettes de la distribution s'obtiennent en soustrayant fournit de la chaleur pour l'eau chaude sanitaire.
aux pertes brutes de distribution les pertes de distribution On utilise pour ces calculs des données provenant d'autres
récupérées. parties :
Les pertes récupérées sont la partie des pertes récupérables - besoins de chaleur aux bornes de la génération pour
qui se substitue à du chauffage. chaque phase,
Pertes récupérables - durée des phases,
Pour chaque zone les pertes récupérables Qd,prec_h sont la et des données spécifiques fournies par l'utilisateur :
somme : - position de la génération,
- des pertes de distribution des conduites situées en volume - caractéristiques de chaque générateur,
chauffé,
- mode de gestion de la génération.
- de la consommation des circulateurs situés en volume
On notera que ce que l'on appelle génération est un ensemble
chauffé, multipliée par le complément à 1 de leur efficacité,
de générateurs fournissant conjointement de la chaleur pour
- de la consommation des ventilateurs locaux. un ou plusieurs usages.
Seules les pertes ayant lieu dans la zone et correspondant à
des équipements ne desservant que la zone considérée sont 11.1
pris en compte. Structure du calcul
Les pertes récupérables sont calculées globalement pour l'en-
semble des phases. Les calculs sont effectués pour chaque mois et pour chaque
Pertes récupérées phase de chauffage.
La démarche retenue consiste à appliquer à nouveau la for- Ils passent par les étapes suivantes :
mule décrite au § 6.4.3 en additionnant les pertes de distribu- - calcul de la charge de la génération,
tion récupérables aux apports internes et solaires. - calcul de la température de fonctionnement de la généra-
Pour cela : tion,
- on additionne les pertes potentiellement récupérables - calcul de la charge de chaque générateur,
Qd,prec_h aux apports Qg,tot calculés au 6.3.1, on obtient la - détermination des générateurs isolés hydrauliquement du
chaleur totale récupérable au niveau distribution Qtrec,dis, réseau,
- on calcule un nouveau taux d'utilisation η1 en appliquant les - calcul des pertes pour chaque générateur,
formules ( 95 ) ( 96 ) ( 97 ) avec Qtrec,dis en lieu et place de
- calcul des consommations des auxiliaires de génération,
Qg,tot.
- calcul des pertes potentiellement récupérables.
Les pertes de distribution récupérées valent :
Qd,rec_h = η1.Qtrec,dis- η.Qg,tot (Wh) (207)
11.2
Pertes nettes de distribution Charge de la génération
Elles sont données pour chaque phase par la formule suivante :
La charge de la génération s'obtient pour chaque mois et pour
⎛ ⎞
chaque phase de chauffage en additionnant l'ensemble des
⎜ Qd ,rec ,h ⎟ besoins et pertes de distribution de chauffage nettes corres-
Qd ,h , phase = Qdbrute ,h , phase ⎜ 1 − ⎟ (208)
⎜⎜ ∑ Qdbrute ,h , phase ⎟⎟ pondant aux circuits de chauffage et d'eau chaude sanitaire
⎝ phase ⎠ chauffés par la génération.
On additionne donc :
Nota - les besoins de chauffage,
- les besoins d'eau chaude sanitaire,
Quand les pertes des conduites sont faibles et les consommations
des auxiliaires élevées les pertes nettes peuvent être négatives. - les pertes de distribution d'eau chaude sanitaire,

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Réglementation Thermique 2000
44 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

- les pertes de stockage d'eau chaude sanitaire, On distingue les modes de gestion décrits dans le Tableau 55.
- les pertes au dos des émetteurs, :
' /(
- les pertes nettes de distribution de chauffage. 
$
Dans le cas où seule une partie du chauffage ou de la fourni-  !%
ture d'eau chaude sanitaire est assurée par la génération,  ''"
seule la partie en question doit être prise en compte. . QJ% L
Dans le cas où la génération dessert plusieurs zones, on appli-  '
' 7'
quera la démarche décrite au § 12.2 7%
Dans le cas où la génération dessert plusieurs bâtiments, on O
L
appliquera la démarche décrite au § 12.4 
+%' '%'

7'

11.3
Tableau 55 : Mode de gestion des priorités entre générateurs
Température de fonctionnement
de la génération Connaissant la puissance que doit fournir la génération, le cal-
cul de la quantité de chaleur à fournir par chaque chaudière
La température de fonctionnement de la génération dépend de
est effectué de la façon suivante :
son mode de gestion. On distingue trois modes de gestion :
• si la gestion se fait sans priorité :
- à température constante,
– la puissance fournie par chaque générateur est propor-
- en fonction de la température extérieure,
tionnelle à sa puissance nominale,
- en fonction des besoins.
• si la gestion se fait avec priorité :
La température de fonctionnement de la génération est donnée
– on assigne la puissance à fournir par priorité aux généra-
par la formule suivante :
teurs les plus performants.
θwh,g = max (θmin, θreg , gen) (210) – ceci conduit à avoir un certain nombre de générateurs
où θreg , gen est égal à : fonctionnant à pleine puissance, un seul générateur fonc-
- θwm, si la régulation est à température constante, tionnant à charge partielle, les autres générateurs ne
fournissant aucune puissance.
- T ZP  T H  T HE  T LQRU  T ZP et θ Pour les pompes à chaleur sur air extérieur, (l'air extérieur étant
T LQRU  T HE wm
la source chaude), on considère une puissance minimale
en phase relance, si la régulation est en fonction de l'extérieur, conventionnelle (§ 11.6.3.1).
- T G  T U DPRQW si la régulation est en fonction du besoin,
 Dans les cas où la puissance conventionnelle à fournir par la
 génération pour la phase de relance est supérieure à la puis-
avec sance effectivement installée, on augmente la durée de la relance
θwh,g température de fonctionnement de la génération, en conservant la quantité de chaleur à fournir sur cette phase.
θmin température moyenne minimale de fonctionnement de la La nouvelle durée de la phase de relance est calculée comme
génération avec les valeurs conventionnelles suivantes : étant le ratio entre la quantité d'énergie à fournir sur la phase
θmin = 20 °C pour une chaudière de type condensation, de relance et la puissance effectivement installée. Elle est limi-
tée à 1 heure par jour.
θmin = 35 °C pour une chaudière de type basse tempé-
rature La durée de la phase normale est alors réduite d'autant que la
durée de la phase de relance a été augmentée.
θmin = 45 °C pour tous les autres générateurs.
L'énergie à fournir sur la phase normale est inchangée.
θreg , gen température de régulation de génération,
Ces corrections sont appliquées uniquement pour le calcul des
θd température de départ calculée au § 10.2.2.1.2.2,
pertes de génération.
θr, amont température de retour calculée au § 10.2.2.1.2.2,
θwm température moyenne de dimensionnement donnée 11.5
dans le tableau 48. En présence de plusieurs types Raccordement au réseau
d'émetteurs, cette température est la plus élevée des des générateurs
valeurs correspondant aux différents émetteurs.
A noter qu'en phase d'arrêt et dans le cas où le générateur est Deux types de gestion du raccordement des générateurs au
isolé du réseau, θwh,g = θamb . réseau sont possibles (voir tableau 56).
Par convention, la température de fonctionnement retenue en
@'' 
été pour la production d'ECS est de 70 °C.

$
11.4  'K7
Charge de chaque générateur '!
$!;
La répartition des charges entre les générateurs dépend de 77
+%'
leur mode de gestion. '76"
B6"

Tableau 56 : Type de raccordement au réseau des générateurs


Version 2004
Connaissant la charge affectée à chaque générateur et son
mode de raccordement, on peut déterminer s'il a des pertes.
Le calcul des pertes de génération du chauffage sera inutile pour
les générateurs avec isolement fournissant une puissance nulle.

11.6
Pertes des générateurs

11.6.1 Générateur à effet Joule


Réglementation Thermique 2000
46 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

1 
 
'  ''

/
*
/12"
/12" 
/12"
'A0*2  A0 +'
/125
/154
/13
/1**
.
8;'!9 ?  +'

'%'',
''''GJ
&GJ7&GJ&    +'
G!7,%&%
,('&(''M#
@ BJ22\'!6
\ B 8; 
*2 @
@ BJ'!6
\ B 8; 
T^@
J'!'2 j2 0 B 8;
'6%    +'
'%% 0  8;

''7(^'" 0  8;

+'"
$''
8'T   
'J
'

Tableau 57 : Caractérisation des chaudières au gaz et au fioul

1 
 
'  ''
1E/1

1E/1**4
'A0 /1

A0 +'
*2  1E/1 
1E/12 2
/13 3
L6'!J'
8; L6'!'  +'

+!7
8;G  +'
+
@ BJ22\
\ B 8; 
'!@
'J A0 B +'
@ BJ'!
\ B 8; 
@Z
J'!^j2ZZ 0  H
'6% O   +'
'%% 0 B 8;
''7(
0  8;
^'"
+'"
$''
8
  
'T
'J
'

* Ces valeurs n'apparaissent que pour les systèmes avec régulation modulante ou tout ou peu.
** Cette valeur n'est aujourd'hui pas mesurée. On aura donc recours aux valeurs par défaut décrites plus loin. Elle n'est introduite ici que pour permettre une évolution ultérieure.

Tableau 58 : Caractérisation des générateurs d'air chaud

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 47

11.6.2.1.5 Chauffe-eau gaz


@  @ 
$
 + ?  D
 1
 L' 45  4 
 '
'' 
  
   
' 
A0 A0 /1  +' !9" 45  42 
*2  !9
4*&3 &3 4*&3 &3
@ BJ 
\ /1  8; 
22\'!@ !9'"
 
* 
'6 
     
O   +'
%  *  3* 
'   3*  5* 
0 /1  8;
%%  5*  * 

Tableau 61 : Caractérisation des chauffe-eau gaz 


       
R3A0 42   
Nd3A0
11.6.2.1.6 Chaudières bois %') 4    
La mesure du rendement par un organisme accrédité est '
considérée à titre transitoire comme équivalente à une cer- Nd3A0
tification. %'%') 45   
'
 

      
 1
  ! -
 ' 4    
'' R2A0
' ! -
1E/12 3 45   
A0 A0 +' N2A0
/1 42

*2 

       

8;    +' +''- 45   
 +''-

4   
@ BJ J'
\  8; 
22\'!@  
 
   
! A0 1E/12 3 8;    
. 45  ** 
@ BJ
\ 1E/12 3 8;  
2  4 
'!@
1  



8;  +'    
    
+7 8 43   
8;  +'

(
2   
''7
(^ 0  8; Les cases en grisé du tableau 63 correspondent à des produits pour
'" lesquels ces valeurs ne sont pas nécessaires
 Tableau 63 : Rendements et températures de fonctionnement
Tableau 62 : Caractérisation des chaudières bois par défaut

11.6.2.2 Valeurs par défaut


En l'absence de connaissances sur les produits, on utilisera E F
les valeurs données dans le tableau suivant ; il est possible, si
on ne connaît que certaines valeurs pour un produit donné, Générateur référence 1,75 -0,55
d'utiliser ces valeurs et d'utiliser les valeurs par défaut pour les Chaudières à combustible liquide ou gazeux
caractéristiques inconnues. Absence de ventilateur ou
Les pénalités pour non certification ne s'appliquent pas aux autre dispositif de circulation
valeurs par défaut. d'air ou de produit de 2,5 -0,8
combustion dans le circuit
Pour les quatre variables ci-dessous, les quatre tableaux sui- de combustion
vants (63, 64, 65 et 66) fournissent les valeurs à introduire Présence de ventilateur ou
dans les formules de calcul : autre dispositif de circulation
RPn = A + B . Log Pn (214) d'air ou de produit de 1,75 -0,55
combustion dans le circuit
RPint = C + D . Log Pn (215) de combustion
Qp0 = Pn . (E + F . Log Pn)/100 (216) Générateurs d’air chaud 1,75 -0,55
Pcir.g = G + H . Pn (217) Accumulateurs gaz Cf. Tableau 43
où :
Pn est exprimée en kW Tableau 64 : Pertes à charge nulle par défaut

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
48 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

G H
- en l'absence de demande d'eau chaude sanitaire le géné-
rateur n'est pas maintenu en température, sa seule consom-
L' 2 &
mation d'énergie est alors celle éventuelle de sa veilleuse,

    
- en période de demande d'eau chaude, le générateur fonc-
.% 2 &
tionne à pleine puissance.
+%'% 2 &4
La seconde méthode est appliquée en dehors de la saison de

    chauffage aux générateurs assurant la fourniture du chauffage
8 2 2 et de l'eau chaude sanitaire sous réserve que cette dernière
+ *& 2&3  soit assurée de façon intermittente.
87 2 2
11.6.2.4 Méthode générale
+7 *& 2&3 
 
     La méthode générale consiste :
.%') 2 5 1) à exprimer les pertes pour trois niveaux de charge différents :
+%'%') 2 35
- les pertes à 100 % de charge, QP100,

    
- les pertes pour une charge intermédiaire, QPint,
+%'%') 2 35

      - les pertes à 0 % de charge, QP0
%' 52 2 La charge intermédiaire et le calcul des pertes pour les trois
%')' niveaux de charge dépendent du type de générateur.
')#
2) à calculer les pertes pour la charge du générateur par inter-


   2 2
polation linéaire entre ces trois points. La formule d'interpolation

    2 2
est unique quel que soit le générateur.
Tableau 65 : Puissances d'auxiliaires par défaut
11.6.2.4.1 Pertes à 100 % de charge
Pour tous les types de générateurs on connaît le rendement à
Puisssance veilleuse Pv (W) 120
pleine charge, RPn, en % et la puissance nominale Pn exprimée
Rendement veilleuse (%) 70
en kW.
Tableau 66 : Caractéristiques veilleuses par défaut Les pertes à 100 % de charge s'expriment par la formule sui-
vante :
Dans le cas des chaudières au gaz ou au fioul, les équations
2 1 1 =
( 3 1O ).1 (kW) (218)
(214) à (217) sont valables pour un puissance nominale 3 1O n
inférieure ou égale à 400 kW. On conservera les valeurs pour
Pn = 400 kW si Pn > 400 kW. Cas particulier des chaudières au gaz ou au fioul
De même, pour les chaudières bois et les générateurs d'air Le rendement à 100 % est mesuré pour une température de la
chaud, ces équations sont valables pour un puissance nomi- chaudière de 70 °C. On considère que le rendement augmente
nale inférieure ou égale à 300 kW. On conservera les valeurs de 1 % chaque fois que la température de la chaudière baisse
pour Pn = 300 kW si Pn > 300 kW de 10 °C. Le rendement RPn de la formule ( 218 ) est donc rem-
placé par :
11.6.2.3 Principe de calcul RPn + 0,1 . (70 - θwh,g) (%) (219)
La performance des générateurs est déterminée par le calcul 11.6.2.4.2 Pertes pour une charge intermédiaire
des pertes en valeur absolue et non pas en valeur relative (ren-
dement). L'expression en valeur absolue permet une approche Cette charge dépend du type de générateur et est la suivante :
physique plus explicite, de plus les pertes peuvent être addi-
tionnées. Charge intermédiaire
Pint en kW
Trois méthodes de calcul différentes sont utilisées :
Chaudière gaz ou fioul 0,3 . Pn
- la première méthode, dite méthode générale, s'applique à la
Générateurs d’air chaud panneaux
plupart des générateurs assurant le chauffage et à ceux 0,5 . Pn
et tubes radiants gaz
assurant la fourniture d'eau chaude sanitaire par un fonc-
Accumulateur gaz 0,3 . Pn
tionnement continu,
Chaudière bois Pmin
- la seconde méthode, dite méthode pour la production inter-
mittente d'eau chaude s'applique aux générateurs assurant Tableau 67 : Valeurs par défaut des charges intermédiaires pour
uniquement la fourniture d'eau chaude sanitaire et fonction- les calculs de pertes
nant de façon intermittente (par exemple le chauffe-eau ins- Lorsque le rendement à charge intermédiaire RPint n'est pas
tantané…), une caractéristique du produit (accumulateur gaz), on l'obtient
- la troisième méthode, dite méthode simplifiée, s'applique à partir du rendement à pleine charge et des pertes à charge
aux radiateurs gaz et aux tubes et panneaux radiants gaz. nulles par la formule suivante :
La fourniture d'eau chaude sanitaire est assurée par un fonc- Cp = QP0 / (QP0 + Pn) (220)
tionnement intermittent si les deux conditions suivantes sont RPint = RPn / (1 + Cp (1 / 0,3 -1)) (221)
respectées :

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 49

Les pertes à la charge intermédiaire Pint s'expriment par la for- θamb = θinor - b . ( θinor - θe) (°C) (226)
mule suivante :
θinor température intérieure définie à l'équation ( 6 ) (°C)
(3 1JOU ).1 θe température extérieure du mois
2 1JOU = (kW) (222) définie dans le tableau 3 (°C)
3 1JOU int

b coefficient de réduction de température défini dans les


règles Th-Bât.
Cas particulier des chaudières au gaz ou au fioul Les parties de circuit de distribution situées en gaine technique
Le rendement à 30 % est mesuré pour une température de la sont considérées comme hors volume chauffé avec conven-
chaudière donnée dans le Tableau 68. On considère que le tionnellement b = 0.
rendement augmente de 1 % chaque fois que la température Dans le cas d'une chaufferie multizones, la température inté-
de la chaudière baisse de 5 °C pour les chaudières à conden- rieure est prise égale à θio= 20 °C
sation et de 10 °C pour les autres chaudières.
11.6.2.4.3.2 Cas particulier des chaudières bois
Le rendement RPint de la formule (222) est donc remplacé par :
Les chaudières bois se caractérisent par l'existence d'une
RPint + a . (θ mes_corr - θwh,g) (%) (223)
charge utile minimale en dessous de laquelle la chaudière ne
avec : peut fonctionner correctement. La charge utile minimale est
θmes_corr = θmes + 5 °C si la mesure se fait sur le retour spécifique à chaque chaudière. Elle indique la puissance en
θmes_corr = θmes pour les autres cas dessous de laquelle un fonctionnement correct de la chaudière
(goudronnage) n'est plus assuré.
où a et θmes sont donnés dans le Tableau 68 :
En dessous de la charge minimale la consommation est sup-
posée constante. Les pertes augmentent donc au fur et à
8;'!9 T 
mesure que la charge diminue. Cette augmentation des pertes
. 32  2& est liée au fait que la chaleur fournie par la chaudière conduit
? 52  2& à surchauffer l'ambiance et non pas seulement à couvrir les
 2  2&  besoins de chauffage.

Tableau 68 : Paramètres pour correction du rendement

consommation
11.6.2.4.3 Pertes à charge nulle
On présente successivement :
- la méthode de calcul générale,
- la méthode spécifique pour les chaudières bois.
11.6.2.4.3.1 Cas général
Charge
Les pertes à l'arrêt mesurées sont une donnée d'entrée de la Charge utile 100%
minimale
méthode. Ces pertes à l'arrêt sont mesurées pour un écart de
température de 30 °C. Figure 6 : Pertes des chaudières bois

Les pertes à charge nulle (QP0 ) utilisées dans la méthode de Les pertes à charge nulle ne sont pas fournies par une norme.
calcul intègrent la puissance de la veilleuse et son rendement. On obtient leur valeur en tenant compte du fait qu'à charge
Si les pertes à charge nulle ont été mesurées sans tenir compte nulle la consommation est égale à la consommation à la puis-
de la veilleuse, la formule suivante permet son intégration : sance utile minimale.
Qp0 = QP0_sv + (1 - Rv /100). Pv (kW) (224) On a donc :
avec : QP0 = Pint + QPint (227)
QP0 sv pertes à l'arrêt sans veilleuse (kW) 11.6.2.4.4 Pertes au point de fonctionnement
Rv rendement veilleuse ( %)
En ce qui concerne le chauffage, Px est la puissance moyenne
Pv puissance veilleuse (kW) à fournir par le générateur. Elle intègre les besoins moyens et
On corrige ces pertes pour les chaudières au gaz ou au fioul les pertes.
en fonction de la température de l'ambiance où est situé le En ce qui concerne l'ECS, le type de production (instantané,
générateur : volume de stockage, etc.) n'est pas pris en compte. Les
  besoins et les pertes d'ECS se rajoutent à la phase normale.
⎛ θXh ,g θ BNC ⎞
=
21  21   .⎜ ⎟
(kW) (225) Ainsi pour une puissance utile Px les pertes QPx se calculent
⎜ 30 ⎟
⎝ ⎠ avec les équations suivantes :
avec : entre puissance utile = 0 et puissance intermédiaire Pint :
θamb température d'ambiance dans la chaufferie calculée par
l'équation suivante en tenant compte d'un facteur d'em- 21Y = 11Y (21iOU 21 )+21 (kW) (228)
placement : JOU

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Réglementation Thermique 2000
50 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

entre puissance intermédiaire = Pint et puissance nominale Radiateur gaz


= Pn :
Ventilateur côté Évacuation des
fmaj
combustion fumées
21Y = 1Y − 1JOU (21 21iOU )+21iOU Oui Tout type 1,02
1O −1JOU (kW) (229)
Non Par micro ventouse 1,04
Non Par une cheminée 1,06

Tubes et panneaux radiants fmaj


11.6.2.5 Méthode pour la production intermittente
Panneaux radiants 1,00
d'eau chaude sanitaire
Tubes radiants 1,06
Ces pertes sont fonction des besoins en ECS, reflétant le
Tableau 70 : Coefficient de majoration des pertes
nombre de remises en régime, et de la présence d'une pour les radiateurs gaz et générateurs radiants.
veilleuse. Elles sont calculées par la formule (230 ) :
11.6.2.7 Consommation des auxiliaires
4 3[
   5 3Q + $ 
4Z + 4 VZ + 4GZ  + 3Y W F

 (230) Ne sont considérés comme auxiliaires de génération que les
 5 3Q 
auxiliaires nécessaires à la génération (exemple : ventilateur de
combustion, pompes fioul, ventilateur d'extraction, etc.). Les
pompes de circulation, même si elles servent aussi à maintenir
avec : un débit nominal dans le générateur, sont prises en compte
Qd,w pertes de distribution d'ECS (kWh) dans le calcul des pertes de distribution.
Pv puissance veilleuse (kW) La consommation électrique des auxiliaires de génération Qcir.g
tc nombre d'heures de fonctionnement est calculée par :
en mode eau chaude seule Qcir.g = Pcir.g /1000 . tf_g (kWh) (232)
RPn rendement nominal du générateur (-) avec :
Qw besoins en ECS (kWh) tf_g temps de fonctionnement du générateur (h)
Qs,w pertes de stockage des ballons d'ECS (kWh)
A est donnée dans le tableau suivant : Le temps de fonctionnement du générateur est calculé par :
tf_g = ((QPx + Px ) / (QPx + Pn)) . tc (h) (233)
Présence veilleuse A (-) avec :
Sans veilleuse 0,28 QPx pertes de génération (kW)
Avec veilleuse 0,14 Px puissance moyenne à fournir par le générateur (kW)
 Tableau 69 : Expression des pertes liées
Pn puissance nominale (kW)
au fonctionnement intermittent tc durée de la phase (h)
Des valeurs par défaut de puissances sont données § 11.6.2.2.
Cas de la génération mixte chauffage et ECS pendant la saison
11.6.2.8 Calcul des pertes récupérables
de chauffe
Pendant la saison de chauffe, la performance de la génération 11.6.2.8.1 Auxiliaires de génération
d'ECS est calculée avec la méthode générale.
La part récupérable des consommations des auxiliaires de
11.6.2.6 Méthode simplifiée pour les radiateurs gaz génération (Qcir.g,h rec ) est fonction de l'emplacement des géné-
et les tubes et panneaux radiants gaz rateurs.
Pour les générateurs situés en volume chauffé, cette part est
Les pertes à la charge Px s'expriment par la formule suivante : prise égale à 90 %, et non à 100 %, pour tenir compte du fait
que l'énergie est dissipée très localement.
21x =GNBK .
( 31O ).1 Pour les générateurs situés en volume non chauffé, cette part
(kW) (231)
3 1O x
est prise égale à 90 %.(1- b) ; b étant le coefficient de réduc-
tion de température tiré des règles Th-Bât.
où :
Les pertes récupérables sont calculées par :
fmaj est un coefficient de majoration qui tient compte du fait
que les radiateurs fonctionnent en moyenne à une puis- Qcir.g_rec = Qcir.g . 0,9 . (1 - b) . p_Qcir.g (KWh) (234)
sance inférieure à leur puissance nominale. Cette majora- avec :
tion est liée aux pertes par balayage et à la diminution du p_Qcir.g part de la puissance électrique des auxiliaires transmise
rendement de combustion. à l'ambiance (-)
fmaj est donné dans le Tableau 70 en fonction de la présence Il est considéré que p_Qcir.g correspond à (1 - rendement élec-
ou non d'un ventilateur de combustion et du mode d'éva- trique des auxiliaires). Le rendement électrique est estimé à
cuation des fumées. 0,4.

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11.6.2.8.2 Pertes des générateurs 11.6.3.1 Calcul des pertes


Seules les pertes par les parois des générateurs sont considé- On calcule d'abord la puissance fournie par la pompe à cha-
rées comme récupérables. leur et on déduit ensuite les pertes. Pour une température exté-
Pour les générateurs à combustible liquide ou gazeux, les rieure θe la puissance disponible Pfmax,θe a pour valeur :
pertes par les parois sont calculées comme une part des
pertes à l'arrêt (p_Qp.g). Cette part dépend du type de brûleur.
ª T H   3IWKHUP 3IWKHUPVVGHJLY º
3IPD[TH  « »3IWKHUP 
¬«  »¼
p_Qp.g (239a)
Absence de ventilateur ou autre dispositif de
circulation d'air ou de produit de combustion 0,50 où :
dans le circuit de combustion Pftherm +7 est la puissance fournie par la PAC pour une
Présence de ventilateur ou autre dispositif de température extérieure de 7 °C,
circulation d'air ou de produit de combustion 0,75
dans le circuit de combustion
Pftherm -7,ssdegiv est la puissance fournie par la PAC pour une
température extérieure de -7 °C, sans prise en
Tableau 71 : Pertes par les parois selon le type de brûleur compte d'un effet éventuel de dégivrage.
La puissance fournie par la PAC, Pfpac, θe est égale à :

( )
3 ISDFθH  PLQ 3 I PD[θH  3; ( − 3DUWDSSRLQWPLQ )  (239b)
Les pertes par les parois valent donc :
Px est la puissance moyenne à fournir par le générateur.
Qpar = QP0 . p_Qp.g (kW) (235)
Pour les pompes à chaleur sur air extérieur (l'air extérieur étant
Pour les générateurs à bois, les pertes par les parois sont
la source froide), Partappointmin permet de calculer une puis-
prises égales conventionnellement à 3 % de la puissance
sance minimale conventionnelle assurée par effet Joule direct
nominale.
sans pertes. Elle est calculée comme suit :
Qpar = Pn . 0,03 (kW) (236)
Les pertes récupérables des radiateurs gaz et des tubes et 3DUWDSSRLQWPLQ =&PLQSDF PLQ(  (θ H −  )) 
panneaux radiants sont nulles.
Les pertes récupérables sont calculées par : avec :
Qpar_rec = Qpar . tc . (1-b) (kWh) (237) Cminpac = 0,06 pour les bâtiments à usage d'habitation.
Cminpac = 0,03 pour les autres bâtiments.
Total des pertes récupérables de la génération Pour les autres systèmes Partappointmin est nul.
Le total des pertes récupérables de la génération est la somme En cas de puissance insuffisante de la pompe à chaleur, il est
des pertes récupérables des auxiliaires et des pertes par les nécessaire de décrire à la fois la pompe à chaleur et son
parois : appoint. Les charges respectives de l'un et de l'autre sont défi-
Qg_rec = Qcir.g_rec + Qpar_rec (kWh) (238) nies comme pour les générateurs en cascade.
Les pertes QPx ont pour valeur :

11.6.3 Génération par pompe à chaleur  


4 3;  3 ISDFșH 

−   (242)
électrique et systèmes à absorption  &23șH 

Les effets de la charge partielle ainsi que la régulation de la


température de distribution sur les performances des systèmes
Pour les générateurs non certifiés :
décrits dans ce paragraphe sont négligés.
- Si les pertes sont négatives (gains), elles sont diminuées de
Du fait qu'elles nécessitent un apport de chaleur, les PAC sur
15 %, la puissance absorbée n'étant pas modifiée.
boucle d'eau sont traitées par équivalence. Le système équi-
valent a pour générateur le générateur de réchauffage de la - Si les pertes sont positives, elles sont augmentées de 15 %,
boucle. Les parties émission et distribution du système sont la puissance absorbée n'étant pas modifiée.
assimilées à des ventilo-convecteurs alimentés par un réseau Le calcul de COPθe et de Pftherm pour θe = - 7 °C et 7 °C sont
bitube dont les pertes de distribution sont nulles (§ 10.2.1.4). définis selon le type de système dans les paragraphes qui sui-
Les ventilateurs de brassage en émission sont considérés vent.
comme des ventilateurs locaux.
Les autres systèmes sont traités dans la suite de ce chapitre.

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52 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

11.6.3.1.1 Pompes à chaleur électriques sur air extérieur 11.6.3.1.2 Autres pompes à chaleur électriques
Le COPθe est calculé comme suit : Le COP θe est calculé comme suit :

 &23+  &23GHJLY
&23+      −  + &23+  

&23θH  «
(
ª (θ H −  ) &23θH+ − &23θH− VV GHJ LY )º +&23 
 » θH + (241)
  ¬«  ¼»

au-delà de 7 °C : Pour ces systèmes et sauf exception signalée, les valeurs


caractéristiques sont calculées à partir des mesures effectuées
&23+ − &23−VVGHJLY selon la norme prEN 14511 comme suit (les autres conditions
&23θH =  ș H −  + &23+  d'essai sont précisées dans la norme).

n Systèmes à compression sur capteurs enterrés
de 3 °C à 7 °C :
8" 3
 9 
&23+ − &23+ 
&23θH =  ș H −  + &23+  9  8"J, 2
 '!'!J ,'!
(1) 
  8"J
en dessous de 3 °C : 3
,'!
8",% 3
&23+ − &23−GHJLY J
&23θH =  ș H +  + &23GHJ  9 
9 
 '!'!J 8"' 3
(240) (1) 
9 
9
Pour ces systèmes, les caractéristiques à 7 °C et - 7 °C sont 8"J 3
J ,'!(
déterminées en partant des conditions d'essai décrites dans la ;'  
% '%' 8"J 53
norme prEN 14511 (les autres conditions d'essai sont préci-
,'!
sées dans la norme).
8"J 3
J ,'!(
Caracté- Caracté- ;'  
ristiques ristiques '!'! 8"J 3
à e= 7 °C à e = -7 °C ,'!
Température 8"J 3
7 °C -7 °C J
sèche à l'entrée ,'!( 
;' 
de l'échangeur
';' 8"9'!J, 2
Air extérieur / extérieur ,'!
air recyclé Température 20 °C 20 °C
sèche à l'entrée
(1) cas où la norme prEN 14511 n'est pas applicable
de l'échangeur
intérieur Pour ces systèmes, les mesures sont effectuées pour une tem-
Température 7 °C -7 °C pérature de source extérieure θse de -5 °C (sortie de
sèche à l'entrée
de l'échangeur l'échangeur extérieur).
Air extérieur / extérieur
eau ventilo On considère que les valeurs caractéristiques sont indépen-
convecteurs Température à 45 °C 45 °C dantes de θe et correspondent aux valeurs suivantes :
la sortie de
l'échangeur COPθe +7 = COPθe -7 ssdegiv = 1.1 COPθse -5
intérieur
Pftherm, θe +7 = Pftherm, θe -7ssdegiv = 1.2 Pftherm, θse -5
Température 7 °C -7 °C
sèche à l'entrée
de l'échangeur n Systèmes à compression sur nappe phréatique ou sur eau
Air extérieur / extérieur perdue
plancher
chauffant Température à 35 °C 35 °C
la sortie de 8"J6
,'!( 2
l'échangeur /( 

intérieur % '%' 8"J 53
,'!
Les valeurs obtenues à - 7 °C prennent en compte le dégivrage. 8"J6
Les valeurs sans dégivrage s'obtiennent par les formules 2
/(  ,'!(
suivantes : '!'! 
8"J
3
COP-7,ssdegiv = COP-7,degiv / 0,93 ,'!
8"J6
Pftherm-7,ssdegiv = Pftherm-7,degiv / 0,93 2
/(  ,'!(
Si les valeurs à -7 °C sont inconnues, on peut appliquer les ';' 
8"J
2
valeurs par défaut suivantes : ,'!
Pftherm-7,ssdegiv = 0,65 . Pftherm+7
COP-7,ssdegiv = 0,80 . COP+7
COP-7,degiv = 0,93 . COP-7,ssdegiv

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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 53

Pour ces systèmes, les mesures sont effectuées pour une tem- 11.6.3.1.3 Systèmes à absorption
pérature de source extérieure θse de 10 °C (entrée de
Pour les systèmes à absorption, les valeurs caractéristiques ne
l'échangeur extérieur).
dépendent pas de la température extérieure. Les valeurs à 7 et
On considère que les valeurs caractéristiques sont indépen- -7 sont donc égales et correspondent à celles de la norme
dantes de θe et correspondent aux valeurs suivantes : NF E 35-452.
COPθe +7 = COPθe -7ssdegiv = COPθse10
Pftherm, θe +7 = Pftherm, θe -7 ssdegiv = Pftherm, θse10 11.6.3.2 Calcul de la consommation des auxiliaires
Certaines consommations d'énergie des auxiliaires de généra-
n Systèmes à compression air extrait/air neuf tion ne sont pour l'instant pas prises en compte dans le COP.
On les néglige par convention dans l'attente d'une méthode
plus détaillée.
  ed*  ed * 
8"9'!J,
2  2 
11.6.3.3 Calcul des pertes récupérables
+(  ,'!(
 
 8"9'!J, Les pertes de génération récupérables sont nulles.
*  * 
,'!
 11.6.4 Raccordement à un réseau de
chaleur
Les valeurs mesurées à 7 °C sont utilisées directement. Dans le cas où le bâtiment est relié à un réseau de chaleur il
Les valeurs mesurées à - 7 °C prennent en compte le dégi- n'y a pas à proprement parler de pertes de génération. Il y a en
vrage sur la batterie d'air neuf. revanche des pertes liées à l'échangeur du réseau de chaleur.
Les valeurs sans dégivrage sont calculées par les formules sui- 11.6.4.1 Caractérisation des produits
vantes :
COPθe -7ssdegiv = COPθe -7 degiv / 0,93 On caractérise les sous-stations d'échange en fonction du
niveau d'isolation de leurs composants. Ce niveau est décrit
Pftherm, θe -7 ss degiv = Pftherm, θe -7 degiv / 0,93
selon la norme NF EN 12828 qui définit des classes d'isolation.
On considère dans tous les cas que le réseau primaire est isolé
n Autres systèmes à compression sur air extrait avec une isolation supérieure d'une classe à celle du réseau
secondaire.
Temp. sèche à l'entrée 20 °C
On considère que tous les composants de la sous-station sont
Air extrait / de l'échangeur extérieur isolés à l'exception des organes de régulation.
air recyclé Temp. sèche à l'entrée
de l'échangeur intérieur 20 °C 11.6.4.1.1 Calcul des pertes
Temp. sèche à l'entrée 20 °C Les pertes liées à l'échangeur sont calculées par la formule
Air extrait / de l'échangeur extérieur suivante :
ventilo-convecteur Temp. à la sortie
45 °C Qss = Hss . ( θss - θamb ) (243)
de l'échangeur intérieur
où :
Temp. sèche à l'entrée 20 °C
Air extrait / de l'échangeur extérieur Hss est le coefficient d'échange de la sous station calculé sui-
plancher chauffant Temp. à la sortie vant l'équation (244)
de l'échangeur intérieur 35 °C
θss est la température moyenne de l'échangeur calculée sui-
vant l'équation (245)
Pour ces systèmes, les mesures sont effectuées pour une tem-
θamb est la température du local où est situé l'échangeur cal-
pérature à l'entrée de l'échangeur extérieur θse égale
culé comme pour une chaufferie selon l'équation (226).
à 20 °C.
(1/3)
Hss = Bss . PEss (244)
On considère que les valeurs caractéristiques sont indépen-
dantes de θe et correspondent aux valeurs suivantes : où :
COPθe +7 = COPθe -7,ssdegiv = COPθse20 Bss est un coefficient qui dépend du type d'échangeur et du
type d'isolation de celui-ci. Bss est donné au Tableau 73.
Pftherm, θe +7 = Pftherm, θe -7 ssdegiv = Pftherm, θse20
PEss est la puissance d'échange de la chaufferie dans les
conditions nominales, en kW.
θss = Dss . θprs + (1 - Dss ) θwh,ss (245)
où :
Commentaires Dss est un coefficient qui dépend du type d'échangeur. Dss
est donné au Tableau 72
Pour les pompes à chaleur sur air extrait, il convient de s'assurer que θprs est la température au primaire de l'échangeur qui est don-
les débits d'air extrait sont cohérents avec ceux pris en compte pour née au Tableau 72
le calcul des besoins de chauffage. Pour les pompes à chaleur sur θwh,ss est la température de l'eau au secondaire de l'échangeur
ventilo-convecteurs et planchers, il convient de prendre en compte qui est calculée comme si on avait un générateur en
des températures de distribution respectivement moyenne et basse. appliquant l'équation (210)

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54 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

- les pertes de génération récupérées valent :


Température primaire prs
Type de réseau Dss
°C Qgen,rec = η2Qtrec,gen- η1 .Qtrec,dis (246)
Eau chaude
105 0,6
basse température 11.6.6 Pertes nettes de génération
Eau chaude
150 0,4
haute température Les pertes nettes de la génération s'obtiennent en soustrayant
Vapeur basse aux pertes de génération les pertes de génération récupérées.
110 0,5
pression
Vapeur haute
pression
180 0,4 12. Consommations de chauffage, d'eau
chaude sanitaire et d'auxiliaires
Tableau 72 : Température primaire et coefficient Dss
en fonction du type d'échangeur
du bâtiment
On décrit d'abord le calcul des consommations de chauffage,
6 d'eau chaude sanitaire et d'auxiliaires dans le cas général.
'
 On décrit ensuite les cas particuliers suivants :

1E/1 4 4 - projets comportant plusieurs zones,

B - générateurs fournissant à la fois chauffage et eau chaude
5   
' sanitaire,
B - générateurs desservant plusieurs bâtiments,
3 5  

- bâtiments dont le chauffage et l'eau chaude sanitaire sont
/'! fournis pour partie par un système à effet Joule et pour par-
&3 5&2 5&5 5&


tie par un autre système.
/'!!
& &3 &
 5&
8; 

12.1
H Cas général
&4 &  &3 &


H! La consommation de chauffage Qch est la somme :
& &2 & &*

- des besoins de chauffage Qh,
Tableau 73 : Coefficient Bss en fonction du type d'isolation - des pertes au dos des émetteurs Qb,
et de la catégorie d'isolation
- des pertes nettes de distribution de chauffage Qd,h,
11.6.4.1.2 Consommation des auxiliaires - des pertes nettes de génération de chauffage Qg,h.
La consommation d'eau chaude sanitaire est la somme :
Les consommations des auxiliaires sont nulles.
- des besoins d'eau chaude sanitaire Qw,
11.6.4.1.3 Pertes récupérables
- des pertes de distribution d'eau chaude sanitaire Qd,w,
Elles sont égales à la totalité des pertes. - des pertes de stockage d'eau chaude sanitaire Qs,w,
- des pertes de génération d'eau chaude sanitaire Qg_w.
11.6.5 Pertes récupérées
La consommation des auxiliaires Qaux est la somme :
On somme les pertes de génération récupérables (la somme - des auxiliaires de ventilation Qvent gen + Qvent loc,
se fait à la fois pour les différentes phases et pour les différents
- des auxiliaires de chauffage Qaux,d h + Qcir,g,h,
générateurs ayant des pertes récupérables) et on calcule ici la
partie de ces pertes qui sera récupérée. - des auxiliaires d'eau chaude sanitaire Qcir,d w.
Ce calcul se fait au niveau de chaque zone. Les valeurs sont calculées pour chaque mois.
Seules les pertes ayant lieu dans la zone et correspondant à Les valeurs pour un mois de chacun des termes sont égales à
des équipements ne desservant que la zone considérée sont la somme des valeurs pour chaque phase de chauffage.
prises en compte. On ne tient compte que des pertes des Dans le cas du chauffage et ECS mixte, on doit tenir compte des
générateurs situés en volume chauffé. phases "ECS" et "Arrêt ECS". Pendant la saison de chauffage, la
La démarche retenue consiste à appliquer à nouveau la for- phase ECS coïncide avec la phase normale de chauffage. En
mule décrite au § 6.4.3. en additionnant les pertes récupé- dehors de cette période, on ne considère que les phases ECS et
rables de la génération aux autres pertes pour lesquelles on a arrêt ECS. Pour les mois en début et fin de saison de chauffage,
déjà calculé le taux de récupération. on détermine le rapport du nombre de jour (ou partie de jour) en
saison de chauffage et le nombre de jour total du mois. Ce rap-
Pour cela :
port permet de calculer la part de la durée de phase ECS qui
- on additionne les pertes de génération récupérables aux coïncide avec la phase normale de chauffage. L'ordre de priorité
pertes récupérables au niveau distribution Qtrec,dis, on obtient des phases pour ces mois devient (priorité décroissante) :
la chaleur totale récupérable au niveau génération Qtrec,gen, relance, normal, ECS, réduit, arrêt, arrêt ECS.
- on calcule un nouveau taux d'utilisation η2 en appliquant les Les valeurs annuelles correspondantes Cch, Cecs, Caux sont
formules ( 95 ) ( 96 ) ( 97 ) avec Qtrec en lieu et place de Qg, les sommes des valeurs de chaque mois respectivement de
Qch, Qecs, Qaux.

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 55

12.2 On est alors amené à introduire quelques conventions complé-


Calcul portant sur plusieurs zones mentaires.
On commence par calculer la durée de chaque phase en
Les consommations de chauffage, d'eau chaude sanitaire et amont de la jonction.
d'auxiliaires d'un bâtiment sont les sommes des valeurs cor- On sait que les phases les plus exigeantes de fonctionnement
respondant aux différentes zones constituant le bâtiment. sont dans un ordre décroissant : la phase de relance, la phase
Pour le calcul des pertes de distribution et de génération des normale, la phase de réduit et la phase d'arrêt. On trace les
éléments communs à plusieurs zones ou à plusieurs bâtiments, durées de fonctionnement dans les différentes phases en com-
certaines conventions supplémentaires nécessaires sont défi- mençant par les plus exigeantes.
nies ci-dessous. Les tracés pour les différentes zones sont placés les uns en
On a calculé dans un premier temps pour chaque zone les dessous des autres. On fait ici l'hypothèse conventionnelle que
besoins aux bornes de la zone. On obtient ainsi pour chaque les phases de relance commencent en même temps dans les
zone et pour chaque mois : différentes zones.
- la puissance moyenne à fournir pour chaque phase de fonc- La Figure 7 montre un exemple de tracé pour deux zones.
tionnement de l'installation de chauffage, On suppose que lorsque deux zones ne sont pas dans la
- la durée de chaque phase. même phase le fonctionnement en amont de la jonction sera
On connaît ainsi les informations correspondant au fonctionne- régulé de façon à fournir vers l'aval du fluide correspondant
ment en aval de la jonction des zones. Le problème est main- aux besoins de la zone qui est dans la phase la plus " exi-
tenant de calculer les informations correspondant à l'amont de geante ".
cette jonction. Ceci permet de tracer très simplement les durées de fonction-
L'agglomération de plusieurs zones ne poserait pas de pro- nement pour l'assemblage des zones. Un exemple est donné
blème si on ne distinguait pas les phases de chauffage. Il suf- sur la Figure 8.
firait d'ajouter les puissances à fournir aux différentes zones La Figure 8 s'applique uniquement à un système ayant un
pour obtenir la puissance totale à fournir à la somme des chauffage seul. Si on considère un système avec la génération
zones. pour le chauffage et l'ECS, il faut prendre la Figure 8a pour défi-
Lorsque l'on veut différencier les phases de chauffage apparaît nir les priorités.
un problème. Deux zones ne sont pas forcément dans la même
phase de chauffage au même moment puisqu'elles sont sous
le contrôle de dispositifs de régulation/programmation diffé-
rents.

 -
-

     
- 

     

Figure 7 : Tracé des durées des différentes phases

 -
-

      
- 

     
    
  - 
-

     

Figure 8 : Détermination des durées des phases en amont de la jonction

 -
-

   !"     !"
- 

   !"     !"
         
     -   
-

   !"     !"


Figure 8a

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
56 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

Dans le cas de l'ECS seule, on calcule la charge de la manière 12.3


suivante : Générateurs fournissant à la fois le
 EVSÁFTQBS[POF chauffage et l'eau chaude sanitaire
[POF &$4   "SSÂU     
Les pertes de génération calculées intègrent à la fois des
[POF &$4     "SSÂU   
pertes liées au chauffage et à l'eau chaude sanitaire.
           
 DIBSHFQPVSMBTPNNFEFT[POFT
On répartit ces pertes entre le chauffage et l'eau chaude sani-
taire au prorata des besoins aux bornes du générateur liées
TPNNFEFT[POFT &$4     "SSÂU   
respectivement au chauffage et à l'eau chaude sanitaire.

On obtient ainsi les durées de fonctionnement dans chacune


des phases en amont de la jonction. 12.4
Projets comportant plusieurs bâtiments
Il faut ensuite calculer la puissance moyenne pour chaque
phase en amont de la jonction. Lorsque la même génération dessert plusieurs bâtiments les
On calcule pour cela des coefficients de pondération indiquant pertes de génération, les pertes de distribution des réseaux
pour chacune des phases de fonctionnement en amont quelles desservant plusieurs bâtiments et les consommations des auxi-
sont les phases de fonctionnement en aval correspondantes. liaires doivent être réparties entre les différents bâtiments.
Ces coefficients sont déterminés pour chaque zone. La Figure On répartit ces pertes et ces consommations entre les bâti-
9 et le Tableau 74 donnent un exemple de détermination de ments au prorata des besoins aux bornes de chaque bâtiment.
ces coefficients. Ces besoins aux bornes de chaque bâtiment sont les besoins
On obtient ainsi une série de coefficients de pondération. Pour de chauffage et/ou d'eau chaude plus les pertes ayant lieu
chaque couple : phase amont/phase aval d'une zone, on a un dans chaque bâtiment.
coefficient. Les coefficients correspondant à une phase amont
moins exigeante qu'une phase aval sont nuls car ils corres- 12.5
pondent à un fonctionnement impossible.
Bâtiments dont le chauffage et l'eau
La puissance moyenne pour chaque phase amont s'obtient : chaude sanitaire sont fournis pour partie
- en multipliant les puissances moyennes pour chaque phase par un système à effet Joule et pour
aval et chaque zone par les coefficients de pondération cor- partie par un autre système
respondants,
- en ajoutant les valeurs ainsi obtenues correspondant à la L'arrêté prévoit des références différentes pour la production de
phase amont. chauffage et d'eau chaude sanitaire par effet Joule ou par un
autre moyen Joule et un autre système le calcul est effectué :
- en supposant dans un premier temps que le système fonc-
tionne en totalité à l'effet joule puis qu'il fonctionne sans uti-
lisation de l'effet Joule,
- en prenant comme valeur de consommation de référence
une moyenne pondérée des deux valeurs de référence ainsi
Phases amont
obtenues, le coefficient de pondération étant défini dans les
Phases règles Th-C.
Relance Normal Réduit Arrêt
aval
Relance 3/5
On indique ici le mode de calcul de ces coefficients de pon-
dération.
Normal 2/5 1
Zone 1 Les cas suivants doivent être distingués :
Réduit 1
Arrêt 1 1. On utilise un système à effet Joule pour un des usages
Relance 1 (chauffage ou eau chaude) un autre type de système pour
Normal 5/6 l'autre usage.
Zone 2
Réduit 1/6 4/5 C'est par exemple le cas d'un bâtiment chauffé au gaz dont
Arrêt 1/5 1 l'eau chaude est produite par des ballons électriques.
 Tableau 74 : Exemples de coefficients de pondération
Le calcul du C de référence est fait en prenant la référence
des puissances amont et aval effet Joule pour l'usage concerné par l'effet Joule et la réfé-
rence autres systèmes pour l'autre usage.

 '''
 '   K
- #$% &$% ' ' '
-  ' %$( '$( )$% '$% '

Figure 9 : Coefficient de pondération des puissances amont et aval

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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 57

2. On utilise un système à effet Joule dans une partie du bâti- Elle ne couvre en revanche pas les éléments architecturaux qui
ment et un autre type de système dans une autre partie du bâti- font partie du bâtiment tels que les murs, les portes, les esca-
ment. liers, les plafonds.
C'est par exemple le cas d'un immeuble d'habitation dans La méthode ne couvre pas l'éclairage spécialisé destiné à la
lequel une partie des logements est chauffée au gaz et une réalisation de process particulier. Il n'est pas possible de four-
autre partie par des convecteurs électriques. nir une liste exhaustive de ces éclairages particuliers mais ils
couvrent notamment : l'éclairage de scène dans les locaux uti-
Les calculs du C et du C de référence sont faits en séparant le
lisés pour le spectacle et les loisirs sous réserve que cet éclai-
bâtiment en deux zones dans lesquelles on utilise pour l'une
rage vienne en complément d'un éclairage général et qu'il soit
l'effet Joule et pour l'autre, l'autre système.
commandé par un système de commande dédié accessible au
3. On utilise une génération combinant un ou des générateurs seul personnel autorisé.
à effet Joule et un ou des générateurs d'autres types pour ali- Tous les autres dispositifs d'éclairage doivent être pris en
menter un ou des réseaux sans qu'il soit possible au niveau des compte lors de l'application de la méthode.
réseaux de déterminer le générateur utilisé.
C'est par exemple le cas d'un bâtiment dont la chaufferie com- 13.2
porte des chaudières au gaz ou au fioul et des chaudières Calcul de la consommation d'énergie
électriques. L'ensemble assurant chauffage et eau chaude finale pour l'éclairage du bâtiment Cecl
sanitaire.
On effectue le calcul du C en répartissant la charge entre les
générateurs en fonction de leur mode de gestion suivant la 13.2.1 Cecl
méthode décrite au § 11.2. La consommation d'énergie finale pour l'éclairage d'un bâti-
On effectue deux calculs de la consommation de référence, ment est la somme des consommations d'énergie des diffé-
l'un avec la référence effet Joule et l'autre avec la référence rentes zones qui le composent :
autres systèmes.
C ecl = ∑ Pecl zones .t ecl zones
Le coefficient Créf est la moyenne pondérée des coefficients zones (247)
Créf obtenus par les deux systèmes. Le coefficient de pondé-
ration est la part de la charge annuelle assurée par chaque
type de générateur. avec :
Cecl consommation d'énergie finale du bâtiment pour l'éclai-
rage en Wh,
13. Consommations d'énergie pour
l'éclairage Pecl puissance installée pour l'éclairage du bâtiment en W,
tecl durée de fonctionnement de l'éclairage en heures,
zones faisant référence aux différentes zones.
13.1
Domaine d'application 13.2.2 Calcul de la puissance installée
Pecl est la puissance installée pour l'éclairage intérieur des
13.1.1 Types de bâtiments visés locaux. Elle inclut la puissance des lampes et accessoires.
Tous les dispositifs d'éclairage installés à poste fixe doivent
Cette méthode est applicable aux bâtiments tertiaires. Elle ne être pris en compte à l'exclusion des dispositifs d'éclairage de
couvre pas les bâtiments de logement. sécurité.

13.1.2 Quel éclairage prendre en compte ? 13.2.2.1 Valeur par défaut


Les éclairages suivants ne doivent pas être pris en compte lors Si la puissance installée n'est pas connue, ce qui peut être le
de l'application de la méthode : cas par exemple si l'installation d'éclairage n'est pas prévue
- l'éclairage extérieur, pour être livrée avec le bâtiment, on utilisera pour Pecl,zones
1,5 fois les valeurs Peclréf définies dans l'arrêté.
- l'éclairage des logements de fonction,
Dans les locaux similaires à des logements (locaux privatifs dans
- l'éclairage des parkings,
les résidences de personnes âgées, chambres des résidences
- l'éclairage de sécurité, de vacances, des hôtels, des foyers) pour lesquels l'éclairage
- l'éclairage destiné à mettre en valeur des objets ou des mar- artificiel est assuré par des luminaires non prévus à la construc-
chandises. tion, la puissance d'éclairage et la puissance d'éclairage de
Cette dernière catégorie couvre : référence peuvent être prises simultanément égales à 0.
- les objets d'art tels que les peintures, les sculptures, les
objets d'art avec un éclairage incorporé (lustres...) mais pas
les luminaires décoratifs,
- l'éclairage localisé destiné à mettre en valeur les tables de
restaurant.

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13.2.3 Calcul du nombre d'heures Les indices Ip et Ic sont calculés de la façon suivante.
d'utilisation 13.2.3.1.1 Méthode globale
Le nombre d'heures d'utilisation tecl est lié : 1) Le bâtiment est segmenté en deux parties :
- à l'éclairage naturel (coefficient C3 ), - une partie pouvant « bénéficier de l'éclairage naturel » dont
- aux dispositifs de gestion mis à la disposition des occupants la surface est Aeclnat ,
ou gestionnaires (coefficients C1 et C4 ), - une partie ne pouvant pas bénéficier de l'éclairage natu-
- à la zone climatique (coefficient C2 ), rel dont la surface est ΣAloc -Aeclnat (cette partie est consi-
dérée comme aveugle et il est donc inutile de calculer ses
- à l'utilisation du bâtiment (méthode globale) ou aux utilisations
indices Ip et Ic). Le coefficient C3 de cette partie est égal
des locaux qui le composent, (tejour type et tenuit type ).
à 1.
tecl se calcule comme suit :
On considère que dans les bâtiments ayant moins de 10 m
tecl = C1. tenuit_type + C1.C2.C3.C4. tejour_type (248) d'épaisseur, ayant des fenêtres sur les façades perpendicu-
laires à l'épaisseur, et dans lesquels les seuls locaux non munis
13.2.3.1 Présence d'éclairage naturel de fenêtres sont les locaux de stockage, les circulations, les
On distingue cinq types d'accès à l'éclairage naturel : locaux techniques et les sanitaires, sont entièrement en éclai-
rage naturel.
- accès impossible,
Aeclnat = ΣAloc
- accès nul,
Pour les bâtiments ne respectant pas ces critères, la partie
- accès faible,
pouvant bénéficier de l'éclairage naturel est constituée :
- accès moyen,
- des locaux munis de baies et ayant moins de 5 m de pro-
- accès fort. fondeur,
C3 est un coefficient correctif de la durée d'utilisation de jour - des parties de locaux situées à moins de 5 m d'une baie
en fonction de l'accès à l'éclairage naturel. C3 est donné dans pour les locaux de plus de 5 m de profondeur sous réserve
le tableau suivant : que les luminaires éclairant cette partie soient commandés
de façon indépendante,
Accès à l’éclairage naturel C3
- les locaux munis de parties vitrées uniformément réparties
Impossible ou nul 1 en toiture (éclairage zénithal, sheds, lanterneaux), lorsque la
Faible 1 surface de ces parties vitrées est supérieure à 5 % de celle
du local.
Moyen 0,8
On appelle profondeur d'un local la distance, perpendiculaire
Fort 0,6
au centre de la paroi vitrée, entre celle-ci et une autre paroi du
Tableau 75 : Coefficient correctif de la durée d'utilisation de jour local.
Cas particulier :
L'accès à l'éclairage naturel est impossible si le local ne dis- La limite de 5 m, donnée pour la profondeur d'un local pour
pose pas de parois donnant sur l'extérieur ou si le percement caractériser son éclairage naturel, est portée à 10 m lorsque le
de ces parois est interdit pas des règles d'urbanisme. local possède des parties vitrées dont le point haut est situé à
L'accès à l'éclairage naturel est nul si le local ne dispose pas plus de 4,5 m du plancher.
de parois vitrées et ne se trouve pas dans la catégorie précé- 2) L'indice de clarté de la partie du bâtiment pouvant bénéfi-
dente. cier de l'éclairage naturel, noté Ic, est défini par :
Pour un bâtiment, une partie de bâtiment, ou un local, l'appar- Ic = 100.( ΣbaiesAv. τdf)/ Aeclnat (249)
tenance à un des trois autres types d'accès dépend de l'indice Av est la surface vitrée des baies,
de clarté Ic et de l'indice de profondeur Ip.
τdf le facteur de transmission en incidence diffuse de la par-
tie vitrée de la baie et des parois transparentes et translu-
Accès à l’éclairage naturel du cides (0,65 pour du double vitrage peu émissif) ; si la
bâtiment ou de la partie de bâtiment valeur de ce facteur est inconnue on prendra 90 % de la
lc – 5 lp > 0 Faible valeur de transmission en incidence normale.
0 t lc – 5 lp > -5 Moyen Aeclnat est la surface totale des locaux du bâtiment bénéfi-
ciant de l'éclairage naturel.
-5 tlc – 5 lp Fort
L'indice de profondeur de la partie du bâtiment pouvant béné-
 Tableau 76 : Types d'accès à l'éclairage naturel ficier de l'éclairage naturel Ip est défini par :
Ip = Aeclnat / (1,3 . peri)
où peri représente la " longueur équivalente de façade " :
peri = Σétageperi(étage) (250)
où peri(étage) est, pour un étage donné, le périmètre de la par-
tie du bâtiment bénéficiant d'éclairage naturel et donnant sur
l'extérieur.

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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 59

13.2.3.1.2 Méthode détaillée C1 dépend du dispositif de gestion générale utilisé et est


donné dans le tableau suivant :
Les indices Ic et Ip sont calculés pour chaque local ou groupes
de locaux identiques du bâtiment. Dispositif de gestion C1
1) Calcul de l'indice de clarté : Ic = 100. (Av. τdf )/ Aloc Interrupteur à commande
1
où : manuelle
Av est la surface vitrée, Horloge + interrupteur 0,9
τdf est le facteur de transmission en incidence diffuse ; si la Interrupteur + détecteur de
0,8
valeur de ce facteur est inconnue on prendra 90 % de la présence pour l’extinction
valeur du facteur de transmission en incidence normale
Tableau 77 : Impact du dispositif de gestion sur
(cf. NF EN 410),
la durée d'éclairage de nuit
Aloc est la surface de plancher du local.
Dans le cas des circulations de locaux d'hébergement on
2) De son indice de profondeur Ip = pf/h pourra appliquer la valeur correspondant à un détecteur de
où : présence si celui-ci permet la commutation entre un éclairage
normal et un éclairage réduit. La puissance de l'éclairage
pf est la profondeur du local (voir définition dans le para-
réduit ne devra représenter qu'au plus 30 % de la puissance
graphe précédent),
normale
h est la différence de hauteur entre le plan utile et le linteau.
C4 est un coefficient correctif adimensionnel qui tient compte
Par convention la hauteur du plan utile est de 0,8 m dans
du dispositif de gestion jour. C4 est donné dans le tableau sui-
les locaux où l'on est généralement assis (bureaux, salles
vant :
de classe, restaurant...) et de 0 pour les locaux où on est
généralement debout. Exemple : dans un bureau dont le
Local avec lumière du jour
linteau est à 2,1 m, h vaut 1,3 m (2,1-0,8). Dispositif de gestion
C4
Cas des baies en toiture. Interrupteur à commande
0,6
Pour les locaux ou parties de locaux munis uniquement de manuelle
parois vitrées uniformément réparties en toiture (éclairage zéni- Régulation de l’éclairement
thal, sheds, lanterneaux), le calcul de l'indice de profondeur 0,4
intérieur avec gradation
est remplacé par la convention suivante :
Tableau 78 : Impact du dispositif de gestion sur
Ip = 1 (251) la durée d'éclairage de jour
Cas de la commande indépendante des espaces éclairés natu-
rellement Pour les locaux sans lumière du jour on prendra C4 = 1.
Lorsque le local bénéficie d'une commande des espaces éclai-
Nota
rés naturellement distincte de la commande des autres parties
du local, le calcul des indices Ip et Ic peut être limité à la par- Les valeurs des coefficients C1 et C4 ainsi que les valeurs de
tie éclairée naturellement en considérant que le reste du local tejour-type ont été obtenues en croisant des informations provenant de
est affecté d'un coefficient C3 = 1. Pour cela on considère que différentes sources : analyse bibliographique, simulations faites au
la profondeur, la surface de plancher et la surface vitrée du CSTB. Il apparaît toutefois des différences importantes entre ces dif-
local sont celles de l'espace éclairé naturellement et à com- férentes sources en particulier sur le comportement des occupants
mande indépendante. en l'absence de dispositif automatique de gestion et sur les perfor-
mances effectives des dispositifs de gestion. Pour pouvoir affiner ces
13.2.3.2 Dispositifs de gestion
valeurs il serait nécessaire d'une part de disposer de retours de ter-
On distingue les dispositifs de gestion suivants : rain sur les comportements des occupants et d'autre part de carac-
tériser les comportements effectifs des différents dispositifs de ges-
- interrupteur à commande manuelle,
tion automatique.
- programmation horaire,
- programmation horaire + interrupteur,
- détection de présence,
- régulation automatique de l'éclairement intérieur avec gra-
dation, 13.3
- régulation automatique de l'éclairement intérieur avec gra- Zone climatique
dation + détection de présence.

Zone climatique C2
H1 1
Nota
H2 0,8
On appelle régulation automatique de l'éclairement intérieur avec H3 0,6
gradation un dispositif qui à partir de la mesure de l'éclairement inté-
Toutes zones sans accès à
rieur ou extérieur fait varier de façon progressive la puissance lumi- 1
la lumière du jour
neuse émise par le système d'éclairage.
Tableau 79 : Coefficient correctif en fonction de la zone climatique

Version 2004
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60 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

C2 est un coefficient adimensionnel correctif du nombre 13.4


d'heures d'utilisation de jour en fonction de la zone climatique. Conditions particulières pour le calcul de
C2 est donné dans le tableau 79. la consommation de référence pour
l'éclairage
13.3.1 Durée d'utilisation type
L'arrêté fournit des valeurs de puissance de référence spéci-
8;'( [; >[; fiques pour les zones où l'éclairage général est insuffisant pour
assurer seul le confort visuel. On appliquera ces valeurs
<%'
! chaque fois que les niveaux d'éclairement obtenus grâce à
222 5222
)! l'éclairage général sont inférieurs à ceux de la norme
NF X 35 103.
<
!
? 13.5
.''&'' Limitation des compensations
'
@(%'# Afin de tenir compte du recul très limité sur l'utilisation de la
32 32
<
méthode de calcul de l'éclairage, on limitera les compensa-
.'A
tions entre l'éclairage et les autres éléments de calcul du C à
B
8
10 % pour les bâtiments qui sont chauffés uniquement, en
$'(' posant :
' Si Cecl < 0,9.Ceclréf alors on remplace lors du calcul du C du
/ 22 22 bâtiment Cecl par 0,9.Ceclréf.
@%' Si Cecl >1,1.Ceclréf alors on remplace lors du calcul du C du
7#(% 2 322
bâtiment Cecl par 1,1.Ceclréf .
@%'
7#( 2 22
6 14. Coefficient C du bâtiment

Tableau 80 : Durée d’utilisation type de l’éclairage


Le coefficient C du bâtiment est exprimé en kWh d'énergie pri-
maire par an.
Il est obtenu par la formule suivante :
tenuit_type et tejour_type dépendent de l'usage du bâtiment ou du
local et sont données dans le tableau 80 pour la méthode glo-
bale. C = C ch .C ep .ch + C ecs .C ep .ecs + C ecl .Cep .ecl + C aux .C ep .aux

Pour la méthode détaillée, les durées pour chacun des types (kWh énergie primaire) (252)
de locaux sont les mêmes que pour la méthode globale à deux où :
exceptions près :
Cch , Cecs , Cecl , Caux représentent les consommations de
- les durées pour les locaux de stockage sont prises égales à chauffage, d'eau chaude sanitaire, d'éclairage et d'auxiliaires
20 % des durées utilisées en méthode globale, de l'ensemble du bâtiment en kWh.
- les durées pour les circulations sont prises égales à 120 % Cep,ch , Cep.ecs , Cep.ecl , Cep.aux sont les coefficients de transfor-
des durées utilisées en méthode globale. mation en énergie primaire correspondant respectivement au
chauffage, à l'eau chaude sanitaire, à l'éclairage et aux auxi-
13.3.2 Zonage liaires de chauffage et de ventilation.
Le calcul de Cecl peut être effectué de deux manières diffé- Si par exemple le chauffage utilise deux énergies le produit
rentes au choix du concepteur : Cch .Cep.ch est remplacé par Cch,1 .Cep.ch,1 + Cch,2 . Cep.ch,2 ;
le produit d'indice 1 correspondant à l'énergie 1, et le produit
- en considérant le même découpage du bâtiment que pour le d'indice 2 à l'énergie 2.
calcul de la consommation de référence,
Les coefficients de transformation en énergie primaire dépen-
- en découpant le bâtiment en zones plus fines en fonction de dent uniquement du type d'énergie achetée.
la disponibilité de la lumière du jour et des dispositifs de
gestion employés. Dans ce cadre il est possible de décou- Leur valeur est donnée dans le tableau suivant :
per un local en plusieurs zones sous réserve que l'éclairage
de chaque zone soit commandable indépendamment. ¡OFSHJF $FQ
¡MFDUSJDJUÁ  
Lorsqu'une zone utilisée pour le calcul comporte des locaux
avec et sans lumière du jour ou contrôlés par des systèmes de "VUSFTÁOFSHJFT 
gestion différents on utilisera le nombre d'heures de fonction-
nement correspondant aux locaux les plus défavorisés. Toute-
fois, on ne considérera pas pour la détermination des locaux
les plus défavorisés les locaux représentant moins de 10 % de
la surface de la zone.

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 61

15. Présentation des résultats


Un rapport donnant une évaluation des C et Créf d'un bâtiment,
obtenus conformément à la présente méthode, doit com-
prendre au minimum les informations suivantes.

15.1
Données d'entrée
Toutes les données d'entrée doivent être répertoriées et justi-
fiées, par exemple par référence à des normes nationales et
internationales, aux valeurs par défaut de ce document ou à
d'autres documents.
De plus, ce rapport doit comporter :
a) la référence à la présente méthode,
b) une description du bâtiment, de son mode de construction
et de son emplacement,
c) l'indication, s'il y a lieu, de sa division en zones et en
groupes.

15.2
Résultats

15.2.1 Pour chaque zone du bâtiment et


chaque mois
- le nom ou la référence de chaque zone,
- la surface de la zone en m²
- le coefficient moyen de déperdition par renouvellement d'air
de la zone Hv ,
- les déperditions totales en kWh,
- les apports en kWh,
- les besoins de chauffage en kWh,
- les besoins d'eau chaude sanitaire en kWh,
- les besoins aux bornes de la zone en kWh.

15.2.2 Pour les parties du système de


chauffage communes à plusieurs
zones et pour chaque mois
- Les pertes en kWh,
- les consommations d'auxiliaires en kWh.

15.2.3 Pour le bâtiment en valeur annuelle


- La somme des besoins de chauffage des différentes zones
exprimée en kWh,
- la somme des besoins d'eau chaude de chaque zone expri-
mée en kWh ;
- la somme des pertes des systèmes exprimée en kWh ;
- la somme des consommations d'auxiliaires des systèmes en
kWh ;
- le coefficient de performance des systèmes de chauffage et
d'eau chaude sanitaire (-),
- les consommations d'énergie pour l'éclairage en kWh,
- le coefficient C en kWh.

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
62 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

16. Références normatives

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Version 2004
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Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul 63

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Version 2004
Réglementation Thermique 2000
64 Règles Th-C - Chapitre II : Méthode de calcul

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Pour ce qui concerne les normes d'essai, les normes ci-dessus Liste des documents référencés
devront être mises en conformité avec les normes euro- NF C73-221 (octobre 1985, juin 1989) :
péennes actuellement en cours d'élaboration,
Appareils électrodomestiques et analogues - Aptitude à la
fonction des chauffe-eau fixes non instantanés + Amendement
Normes préparées par le CEN TC 156 A1
Normes prEN 13141-1 à 6 :
1 Dispositifs d'extraction,
2 Bouches d'entrée et de sortie d'air,
3 Hottes de cuisine,
4 Ventilateurs,
5 Dispositifs de couronnement de conduits,
6 Kit pour ventilation simple flux pour logement individuel.

Normes préparées par le CEN TC 247


N WI17-4
Electronic Individual Zone Control Equipment for Heating Appli-
cations WI 00247 017.

N WI18-4
Electronic Individual Zone Control Equipment for fan coil and
induction unit Applications WI 00247 018.

N WI19-4
Electronic Individual Zone Control Equipment for VAV, CAV and
chilled ceiling Applications WI 00247 019.

Version 2004

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