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L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PEUT-ELLE

ASSURER UN DEVELOPPEMENT DURABLE?


I) Définitions
• A) Définition: L’agriculture
Biologique.
L'agriculture biologique respecte le
sol, la plante, l'animal et donc
l'Homme. Elle obéit aux lois
naturelles en refusant tous les
engrais chimiques, pesticides de
synthèse, désherbants, hormones
et manipulations génétiques. Elle
utilise des fertilisants naturels:
composts, poudre de roche,
engrais biologiques, essences de
plantes.
Soucieux de l'environnement,
l'agriculteur bio pratique la rotation
des cultures et respecte
l'écosystème, et devient ainsi le
garant de l'équilibre planétaire.
B) Définitions: Le développement
durable.
Le développement répond aux
besoins des générations du
présent sans compromettre la
capacité des générations futures à
répondre aux leurs. Deux
concepts sont inhérents à cette
notion : le concept de « besoins »,
et plus particulièrement des
besoins essentiels des plus
démunis à qui il convient
d’accorder la plus grande priorité,
et l’idée des limitations que l’état
de nos techniques et de notre
organisation sociale impose sur la
capacité de l’environnement à
répondre aux besoins actuels et à
venir.
II) L’agriculture Bio peut assurer un
développement durable?
A) L’agriculture biologique peut-
elle tous nous nourrir ?

• Un bon nombre de dirigeants de


l’industrie agricole, de scientifiques
spécialisés dans l’environnement et dans
l’agriculture et d’experts agricoles
internationaux pensent qu’une transition à
grande échelle vers l’agriculture
biologique permettrait non seulement
d’augmenter l’approvisionnement
alimentaire mondial mais serait peut-être
même la seule manière d’éradiquer la
famine. Nous pouvons remarquer que la
faible différence aujourd’hui entre le
rendement de l’agriculture biologique et
celui de l’agriculture conventionnelle ne
serait pas un problème si les excédents
alimentaires étaient redistribués.
III) Est-ce possible?
• A) Des inégalités persistent.
Une personne meurt de faim toutes les trois secondes dans le monde.
Environ 1Milliards de personnes souffrent de la faim régulièrement.

La demande augmente pour trois raisons : 70 millions d'habitants en plus


tous les ans sur Terre, beaucoup plus de personnes qui consomment de
la viande ou des produits animaux, et, enfin, le recours aux agro
carburants. Face à cette demande très soutenue, l'offre marque le pas,
et ceci, pour deux raisons essentielles : dans les Pays du Sud, on a
détruit progressivement tous les programmes d'aide à l'agriculture
vivrière, et pendant le même temps, dans les pays « productifs » du
Nord, la révolution agricole de la deuxième moitié du XXème siècle a
atteint ses limites.
B) Est-ce au détriment du
développement durable?
• Cela peut paraître surprenant. Après tout, les
agriculteurs biologiques rejettent les pesticides,
les engrais synthétiques et les autres outils
devenus synonymes d’agriculture à haut-
rendement. Au lieu de cela, ils dépendent de
l’élevage pour avoir du fumier et doivent faire
pousser des haricots, du trèfle ou d’autres
légumes fixateurs d’azote et fabriquer du
compost ou d’autres formes d’engrais qui ne
peuvent être produits dans des usines
chimiques mais qui doivent être cultivés - et qui
consomment donc de la terre, de l’eau et
d’autres ressources. (La production d’engrais
chimiques nécessite elle des quantités
importantes de pétrole.) Dans la mesure où les
agriculteurs biologiques s’interdisent l’utilisation
de pesticides synthétiques, on peut penser que
leurs cultures sont dévorées par des hordes
d’insectes, leurs fruits frappés par la pourriture
brune des cabosses et leurs plantes étouffées
par les mauvaises herbes. De plus, comme
l’agriculture biologique nécessite une rotation
des cultures pour aider à contrôler les parasites,
on ne peut cultiver aussi souvent dans le même
champ du blé du maïs ou tout autre produit.

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