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Yersi n i o se

Ou
Maladie de la bouche rouge
Plan de l’exposé
• I. Introduction
• II. Définition
• III. Etiologie
• III.1. Systématique
• III.2. Morphologie de la bactérie et des colonies
• III.3. Caractéristiques biochimiques
• III.4. Caractéristiques sérologiques
• III.5 Contenu plasmidique
• III.6. Virulence et facteurs pathogènes
• IV. Epidémiologie
• IV.1. Habitat et hôtes naturels
• IV.2. Transmission
• IV.3. Incubation et apparition de la maladie
• IV.4. Mortalité et morbidité
• V. Symptômes et lésions
• V.1. Symptômes
• V.2. Lésions
• VI. Diagnostique
• VI.1. Isolement et identification
• VI.1.1. Techniques bactériologique classiques
• VI.1.2. PCR (polymérase chain reaction)
• VI.2. Sérologie
• VII. Traitement
• VIII. Vaccination
• IX. Conclusion
INTRODUCTION
Bien que les pathologies des poissons observées dans les sites d’aquaculture
algeriens ou mondiale puissent être d’origine virale (ex : la VHS pour Viral
Haemorrhagic Septicaemia, l’IHN pour Infectious Haematopoietic Necrosis,
parasitaire, ou dans la plupart des cas, d’origine bactérienne. Les bactéries
pathogènes des poissons, dîtes ichtyopathogènes, appartiennent à différents
genres. Dans les exploitations piscicoles de truites arc-en-ciel, les principales
pathologies rencontrées sont la vibriose, la furonculose, la corynébactériose, le
RTFS (Rainbow Trout Fry Syndrome) et la yersiniose souvent nommée maladie de
la bouche rouge. Les micro-organismes responsables de ces maladies sont
respectivement Vibrio anguillarum, Aeromonas salmonicida, Renibacterium
salmoninarum, Flavobacterium psychrophilum et Yersinia ruckeri. Les
manifestations cliniques sont propres à chaque agent causal mais sont
dépendantes dans tous les cas des conditions d’élevage et environnementales.
Actuellement, la yersiniose et le RTFS constituent les maladies d’origine
bactérienne les plus problématiques et sont sources de fortes mortalités dans les
élevages Européens de truites arc-en-ciel (Vigneulle, 1986 - Larsen et Pedersen,
1997).
I. Définition
• la yersiniose est une maladie d’origine bactérienne ,plus exactement le genre
Yersinia, connue sous le nom d’ « Enteric Redmouth Disease » (ERM) dans les pays
anglophones, et maladie entérique de la bouche rouge chez les francophones,
elle touche plus particulièrement les poissons de la sous-famille des Salmonidés, à
tous les stades d’élevage, principalement en eau douce mais également en eau de
mer. Les poissons les plus touchés sont la truite arc-en-ciel. (Oncorhynchus mykiss),
la truite fario (Salmo trutta), le saumon de l’Atlantique (Salmo salar). La truite arc-
en-ciel est l’espèce la plus sensible. Des cas sporadiques de yersiniose ont
également été décrits chez d’autres espèces d’eau douce comme la carpe , mais
aussi les poissons marins d’élevage (bar, turbot) .
• Lorsque cette maladie se déclare dans une exploitation piscicole, elle génère des
pertes économiques considérables de part l’altération de la croissance des
poissons, de l’indice de consommation et des dépenses en aliments
médicamenteux La forme aiguë de la maladie peut générer, quant à elle, de
lourdes pertes allant de 25 à 75 % de mortalité. Cette infection se manifeste
principalement sous la forme d’une septicémie hémorragique.
II. Etiologie
II.1. Systématique
• Règne: Bacterie
• Emb: Proteobacteria
• Classe: Gamma Proteobacteria
• Ordre : Enterobacteriales
• Famille: Enterobacteriaceae
• Genre: Yersinia
• Espèce: Yersinia ruckeri
* Origine de la classification

Bien que des bactéries telles que A.salmonicida,


A.liquefaciens et Pseudomonas fluorescens étaient
déjà connues pour générer des syndromes
identiques (Snieszko et Bullock, 1962), c’est en
1966 que Ross et al. isolèrent l’agent responsable
de l’ERM à partir de reins de truites arc-en-ciel
malades. La bactérie incriminée était un bacille à
Gram négatif, mobile, oxydase négative et
possédant un métabolisme fermentatif.
. Les caractéristiques biochimiques, morphologiques et
sérologiques de cette bactérie évoquaient un représentant de la
famille des Entérobactéries. Grâce à l’apparition des techniques de
biologie moléculaire, Ewing et al. ont réalisé en 1978 des
hybridations ADN-ADN sur des souches de bactéries RM isolées de
Salmonidés et déterminé leur pourcentage en paires de bases G+C.
Les souches de bactéries RM présentaient 94 à 100 % d’homologie
ADN entre elles mais seulement 15 à 20 % d’homologie avec la
majorité des espèces représentatives de la famille des
Entérobacteries testées. Elles formaient donc une espèce
individualisée puisque des souches bactériennes appartiennent à la
même espèce lorsqu’elles présentent au moins 70 % d’homologie
(Brenner et al., 1971 - Brenner et al., 1972).
Cette nouvelle espèce semblait apparentée aux genres
Yersinia. A partir de ces observations, Ewing et al.
proposèrent de classer la bactérie dans le genre Yersinia et
de créer une nouvelle espèce nommée Yersinia ruckeri en
l’honneur de Robert R. Rucker qui avait passé de
nombreuses années à étudier la maladie de la bouche
rouge et ses agents étiologiques.
II.2. Morphologie de la bactéries et des
colonies
• Y. ruckeri présente différentes morphologies en fonction des souches
(Austin et al., 1982) mais 2 formes principales prédominent : la forme
coccobacille (0,5 à 1 μm de longueur  0,5 μm de diamètre) et la forme
bacille de taille moyenne (1 à 2 μm de longueur  0,5 μm de diamètre).
Selon une étude réalisée sur 147 souches isolées du monde entier (Davies
et al., 1989), la majorité, soit 82 %, sont mobiles et possèdent une
flagellation péritriche (voir figure 1 et 2). Parmi les souches non mobiles,
90 % proviennent d’Angleterre et ne présentent pas de flagelles.
• La culture de Y. ruckeri se réalise aisément en 24-48 h sur des milieux
ordinaires tels que la gélose trypticase soja (TSA). Après incubation à une
température comprise entre 20 et 25°C, les colonies sont lisses, circulaires
et leur diamètre atteint 2 à 3 mm (voir figure 3). La croissance à 37°C est
un caractère variable selon le sérotype des souches (De Grandis et
Stevenson, 1985).
Fig.1 Y. ruckerii observée par MEB
Fig.2 Schéma représentatif de la bactérie
Colonies de Y.ruckerii sur milieu TSA
II.3. Caractéristiques biochimiques
• Les caractéristiques biochimiques de la bactérie sont relativement
homogènes. Après 24 à 48 h d’incubation à 25°C, la bactérie donne
une réponse positive aux tests catalase beta-galactosidase, ornithine
décarboxylase, lysine décarboxylase et rouge de méthyle. La bactérie
pousse sur le milieu Mac Conkey. Elle réduit les nitrates, utilise le
citrate, fermente le fructose, galactose, glucose, maltose, D-
mannitol, D-mannose, ribose et le tréhalose et hydrolyse le Tween
20, Tween 40, Tween 60 et Tween 80.
• Des réponses négatives sont obtenues avec les tests oxydase,
arginine di-hydrolase, tryptophane desaminase, uréase, indole,
production d’hydrogène sulfuré, hydrolyse de l’esculine,
fermentation de l’amygdaline, de l’inositol, du lactose, du L-
arabinose, dulcitol, raffinose, xylose, rhamnose, mélibiose,
cellobiose, sucrose, de la salicine, de l’adonitol, de l’érythritol et de
l’alpha méthyl glucoside.
II.4. Virulence et facteurs pathogènes
III. Epidémiologie
III.1. Habitat et hôtes naturels
III.2. Transmission
III.3. Incubation et apparition de la maladie
III.4. Mortalité et morbidité
IV. Symptômes et lésions
IV.1. Symptômes
IV.2. Lésions
V. Diagnostique
VI. Sérologie
VII. Traitement
VIII. Vaccination
IX. Conclusion

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