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Qu’est ce qu’une culture

Maraichère
Est la culture des légumes, de certains fruits,
de certaines fines herbes et fleurs à usage
alimentaire, de manière professionnelle, c'est-à-dire
dans le but d'en faire un profit ou simplement d'en
vivre, ce qui le distingue du jardinage.
Aussi, c’est la production intensive de légumes et
primeurs, on parle aussi des techniques maraîchères,
cultures maraîchères. (Primeurs, saisons et contre
saison) .
Étymologie
Le terme de maraîchage apparaît au XVIIIe
siècle. Il servait à désigner l'activité des
jardiniers qui cultivaient, autour de Paris
(France), des jardins-potagers en général situés
sur des marais. Ces marais ont été
progressivement asséchés et urbanisés mais les
jardiniers parisiens, qui durent s'éloigner et
cultiver des sols plus secs, continuèrent à être
appelés maraîchers.
Histoire
Le maraîchage s'est d'abord développé dans
la proche périphérie des villes pour approvisionner
les marchés en légumes frais, souvent dans des
zones marécageuses (Zone humide), comme les
hortillonnages d'Amiens ou le plus souvent dans les
plaines alluviales des fleuves comme les Jardins
maraîchers de la Baratte au bord de la Loire à
Nevers.
Ce type de maraichage se caractérise par la petite
surface des exploitations de type familial, par sa
production diversifiée et souvent par la vente
directe traditionnelle, les maraichers tenant eux-
mêmes un étal dans les marchés locaux.
Au cours du XIXe siècle et surtout du XXe siècle, à
cause des transports rapides, s'est développé un
maraichage spécialisé, sur des territoires plus éloignés,
mais présentant des conditions climatiques ou
pédologiques plus adaptées à certains types de cultures.

C'est ainsi que certaines cultures sont associées à certains


pays, association parfois même consacrée dans des
appellations d'origine. On peut citer par exemple le
melon du pays de Cavaillon, la tomate de Marmande, le
muguet de Nantes, etc. Généralement dans ces bassins
spécialisés, les exploitations sont plus importantes, tant
en surface qu'en personnel et commercialisent leurs
produits par des circuits adaptés à l'échelle nationale ou
internationale.
Importance des cultures
maraichères en Algérie
Les cultures maraîchères sont cultivées dans
toutes les régions de l’Algérie, on les trouve aux
alentours des les centres urbains et là où il y ’a
possibilité d’irrigation (barrages, oueds, sources
ou moyens de pompage…), toutefois certains
légumes comme le melon et la pastèque
peuvent être cultives en bour.
Le maraîchage à une grande importance dans
l’économie nationale car il permet :
• la création d’un grand nombre d’emploi chaque
année.

• La satisfaction des besoins en légumes des


populations du pays.

• l’entrée de devises par le biais des exportations.

• L’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire


et la transformation en matière première.
Les systèmes de maraichage en
Algérie
1/ Les cultures légumières :
Ce sont des cultures du plein champ, elles
s’intercalent dans les successions des grandes
cultures en occupant la place d’une plante sarclée.
Les produits sont vendus en saison, ils sont soit
consommés à l’état frais soit transformés par
l’industrie. Les cultures légumières se caractérisent
par :
•Des prix de vente généralement bas.
•Des surfaces unitaires importantes.
•Des possibilités de mécanisation.
2/ Les cultures maraîchères :
a) Cultures maraîchères du plein champs :
se distinguent des cultures légumières par
leur intensification ; en effet elles se caractérisent
par :
•Des exploitations spécialisées dans la production
des cultures maraîchères.
•Les investissements élevés.
•Des terres de bonnes qualités.
•Situation dans un climat favorable.
•Large emploi des fumures, produits
phytosanitaires et technicité.
•Succession continue des cultures.
b) Les cultures maraîchères abritées :
Ce sont des cultures qui se font à des époques
anormales en utilisant des matériaux destines à transformer
le micro climat local en un climat plus proche des exigences
de la plante .ces matériaux peuvent être des serres, des
tunnels ou des châssis. On distingue deux grands groupes de
cultures sous abris :

c) Les cultures hâtées :


Ce sont des cultures abritées qui n’utilisent pas de
sources de chaleur artificielles (presque 100%des cultures
abritées)

d) Les cultures forcées :


Ce sont des cultures abritées qui utilisent des sources
de chaleur artificielles.
Les types d’exploitations maraichères
1) Exploitation polyvalente :
La production maraîchère polyvalente caractérise les
exploitations qui cultivent un très grand nombre d’espèces
légumières durant toute l’année; le plus typique est celui des
ceintures maraîchères qui entoure les villes. L’existence des
cultures maraîchères est liée aux faits suivants :

• Circuit de commercialisation simple et très sûre pour


l’écoulement de la production.
• Vente directe aux consommateurs ou aux intermédiaires.
• Frais de stockage et de transport sont très limités.
• Grande adaptation des produits au marché, en effet la
quantité de fraîcheur est maximale.
• Les exploitations rentabilisent très bien car elles utilisent
de la main d’œuvre familiale.
2) Les exploitations spécialisées :
Ce sont des exploitations presque
spécialisées en production maraîchère et qui
font appel aux techniciens maraîchers pour
assurer la production intensive des légumes.
L’emplacement de l’exploitation est en fonction :
• D’un microclimat favorable pour la production
des légumes.
• Présence d’un sol convenable au maraîchage.
• Proximité d’une voie de transport.
3) Le maraîchage abrité (cas particulier de
maraîchage spécialisé)
Les cultures sont abritées par l’utilisation
de différents techniques et moyens qui
permettent de répondre aux exigences des
cultures tout au long de leur cycle de
développement pour afin de maintenir le
marché è investissement énorme d’où la
nécessité d’une bonne gestion pour éviter
toutes les erreurs techniques.
La plasticulture en Algérie
La plasticulture est introduite en Algérie dans le cadre d’un
projet FAO en 969/1970, sur des superficies restreintes en
vue de satisfaire les besoins de la consommation locale sur
une surface de 187 m2.

Jusqu’à l’année 1980 la pratique des cultures sus abris


était uniquement sur la zone littorale.

Au sud peu de gens s’intéressait à cet nouvelle culture et


les surface étaient trop petite, justifier par le manque
d’encadrement et la méconnaissance des agriculteurs
Evolution des superficie
cultivées sous abris plastiques
Compagne Superficie (ha)
1994 - 1995 3 600
1995 - 1996 3 500
1996 - 1997 3 330
1997 - 1998 3 900
1998 - 1999 4 271

Source: ITCMI 2000


Evolution des superficies cultivées sous
abris plastiques par région
Région Superficie (ha) Taux (%)
Centre 1651,37 38,66
Ouest 584,90 13,60
Est 487,42 11,42
Sud 1 547,64 36,23
Total 4 271,33 100

Source: ITCMI 2000

Centre ; Tipaza (395,5 ha) – Boumerdes (182,32 ha)


Ouest : Mostaganem + Tlemcen (285,59 ha = 88,5%)
Est: Jijel 409 ha = 84 %
Sud: Biskra 1 345,72 ha = 87% _ Ouargla 77,90 ha (5,03%)
Répartition national des espèces
cultivées sous serres
Especes Superficie (ha) Productions (t) Rendement (t/ha)
Tomate 168,51 119 880 71,29
Poivron 831,70 32 623 39,23
Piment 752,21 25 581 34
Haricot ver 78,14, 1 465 18,7
Courgette 435,30 15 752 36
Concombre 243,66 17 512 71,8
Aubergine 13,98 769 55
Melon Pastèque 64,79 1922 29,7
Bannes 54,61 1481 27,1
Autres 105,77 695 6,5
Total 4 271, 33 2 176 800 -

Source: ITCMI 2000


Cultures sous serres chauffées :

Les sites d’implantation des entités géothermiques(Sud


du pays) sont constitués de sols profonds, de texture
sableuse. Ces sols sont généralement pauvres en matière
organique, leur utilisation pour les cultures maraîchères
devrait prévoir l’apport fragmenté de fumure de fond et
l’apport massif de fumure organique pour améliorer la
fertilité et la structure de ces sols.
Besoins en eau des cultures
La quantité d’eau d’irrigation des cultures maraîchères sous serres
sont données pour une serre de 500 m2 :

L’eau d’irrigation recommandée doit avoir une charge totale en


sel inférieure à 1.5 g/l et un pH de préférence de 7,5.

Les besoins en eau de chauffage des cultures sous serres chauffées


sont évalués à environ 10 l/s/ha. Ces besoins sont calculés sur la
base :
* des exigences de températures de chaque espèce :
* D’un coefficient de déperdition de la chaleur à partir des
parois des serres de 10 kcal/h/m2/°C.
* D’une température de l’eau de 49 °C à l’entrée des
serres et de 25 °C à la sortie.
Choix des espèces maraîchères et saison de culture

Les espèces cultivées sous abris appartiennent principalement


à deux familles, les Cucurbitacées (pastèque, melon, fakous,
courgette et concombre) et les Solanacées (tomate, piment et
aubergine), leur culture peut durer de 6 à 10 mois.

D’autres espèces sont cultivées et occupent le sol de 3 à 4


mois uniquement. C’est le cas de l’haricot vert (Légumineuse)
et de la laitue (Composée), elles sont placées avant ou après
une culture de Solanacées ou de Cucurbitacées. Selon le
calendrier cultural, on distingue trois types de cultures :
• La culture de primeur

se fait sous tunnel (janvier à juin) et sous serre


(octobre à juin) et se localise dans les régions côtières
grâce à la texture légère de leurs sols (sablonneux) et au
climat tiède en hiver (faible risque de gelée). Elle peut
se faire dans le sud tunisien grâce au chauffage par les
eaux géothermales.

La production est écoulée sur le marché local ou


exportée.
• La culture d’arrière-saison
Intéresse toutes les régions de la Tunisie, elle est
faite sous tunnels et serres (région du sud : melon,
région côtière : piment et tomate). Elle débute à la fin
de l’été et se termine en hiver (melon) ou peut se
prolonger jusqu’en été (tomate, piment). La production
est écoulée sur le marché local ou exportée.
• La culture continue :
se fait sous serre pour la tomate, son calendrier
commence début septembre et se termine en juin. La
production est destinée essentiellement à l’exportation.
Densités de plantation
Dans une serre, il y a 8 lignes. Les plantes sont
conduites en lignes jumelées (économie d’eau),
sur des banquettes (2 lignes/banquette), ce qui
donne par espèce :
• Tomate : 35 cm x 80 cm x 140 cm, (3
plants/m2).
• Concombre : 40 cm x 80 cm x 120 cm (3
plants/m2).
• Piment : 50 cm x 80 cm x 140 cm (2 plants/
m2).
• Melon : 35 cm x 80 cm x 140 cm (3 plants/ m2 :
conduite sur un seul bras)
Protection phytosanitaire des cultures

L’efficacité de la protection phytosanitaire des cultures


maraîchères sous serres se base tout d’abord sur le respect des
mesures prophylactiques qui sont les suivantes :
Pour la protection des cultures, les traitements chimiques préventifs
recommandés pour chaque maladie ou ennemi sont :
Aspects environnementaux
Les cultures maraîchères sont réputées grandes
consommatrices de pesticides et d’engrais chimiques. Les
cultures sous abris, à elles seules, consomment environ 15% des
pesticides et des engrais utilisés dans le maraîchage; à
l’hectare, elles consomment 2 à 4 fois plus de pesticides et
d’engrais que les cultures de plein champ.
L’utilisation abusive de produits de traitement systémique peut
entrainer une présence résiduelle dans les légumes et fruits
frais notamment en raison du non respect des doses, des
techniques et des délais d’application. L’impact des pesticides
et des engrais chimiques peut être défini à deux niveaux :
• Impact direct sur l’environnement naturel (Air, Sol et Nappe
d’eau) et sur l’environnement humain (Ouvrier).
• Impact indirect sur la santé publique (Problème de résidus
des pesticides et engrais dans les légumes et fruits).

Les pratiques des cultures maraîchères sous serres selon le


mode biologique est une technique de production qui
sauvegarde l’environnement et la santé de l’être humain.
Thèmes des Exposés
1) La culture de la tomate

2) La culture des aubergines

3) La culture des courgettes

4) La culture du piment

5) La culture du poivrant

6) Les cultures sous serre au Sahara Algérien

7) Les maladies des cultures protégées en Algérie

8) Types de serres utilisées et caractéristiques des


matériaux utilisés pour la plasticulture en Algérie

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