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Plan

Méthodes parasismiques utilisées lors


de :

Phase de la Phase du
Phase de la
construction renforcement
conception
Introduction

Quand est ce qu’on peut parler d’une


construction parasismique ?
Exemples de constructions conformes
aux règles en vigueur:

Conception peu judicieuse : la rampe


d'accès aux étages limitait la
déformabilité des poteaux qui la
supportaient. Faire porter la rampe
par un voile de béton armé aurait
constitué une solution plus adéquate.

Séisme de Northridge, Californie, 1994. (Parking,


réalisé selon les règles parasismiques américaines.)
Séisme de Kobé, Japon, 1995

L'effondrement du rez-de-chaussée commercial dont la rigidité


horizontale était très inférieure à celle des étages
Construction parasismique:

En pratique, parasismique = ouvrage conçu et réalisé conformément aux règles


parasismiques en vigueur.
C’est interprété comme une garantie de résistance aux tremblements de terre.
Or, malgré l'application des règles parasismiques, des effondrements d'ouvrages ou de
parties d'ouvrages lors d'un séisme violent, ont toujours lieu.
Les règles parasismiques visent un résultat global à l'échelle de la zone touchée par un
séisme. L'éventualité d'échec est admise ; toutefois, la probabilité de pertes en vies
humaines doit rester très faible.
Le retour d’expérience de séismes passés a permis de constater qu'une construction, pour
être réellement parasismique, doit réunir trois conditions.
Conditions :

1- Conception architecturale parasismique


 Tenir compte de l’effet de site
 Architecture favorable à la résonnance aux séismes
2- Respect des règles parasismiques
 Dispositions constructives
 Dimensionnement
3- Bonne mise en œuvre
 Exécution et matériaux de qualité
Le non-respect de l’une de ces conditions, peut être à l’origine de l’effondrement du bâtiment lors du séisme.
Pour les bâtiments et infrastructures particulières, dits à risque spécial : barrages, centrales nucléaires, industries
à risques… des règles particulières sont appliquées. Elles permettent de garantir la sécurité de la population
pour des séismes de magnitude beaucoup plus forte que pour les bâtiments dits à risque normal.
Méthodes parasismiques reliées à la
conception:

1.FORME DES BÂTIMENTS


Les options suivantes créent de bonnes conditions de résistance aux séismes :
1.1- Symétrie selon deux axes en plan:
-déformations d'ensemble : prédominantes
-mouvements différentiels limités
Une construction idéale présenterait la même rigidité dans toutes les directions horizontales. (carrés,
cylindriques ..)
Les plans carrés ou proches du carré conviennent très bien. Souvent utilisés pour les tours, car elles
doivent résister à une autre force horizontale importante : le vent.
Exemples de bâtiments ayant un plan carré ou
proche du carré
Les plans cylindriques: pour résister aux charges sismiques, la structure doit constituer
un système tridimensionnel efficace. Les murs courbes en maçonnerie ne
conviennent pas car, sous charges horizontales, leur éclatement hors plan est à
craindre.
A- Inconvénients des plans asymétriques ou ne possédant qu'une symétrie
selon un axe:

a) La torsion d'ensemble :
Quand le centre de rigidité d'une construction n'est pas confondu avec son centre de
gravité. Elle a donc lieu quand les éléments de contreventement sont décentrés ou lorsque
la configuration de l'ouvrage est à l'origine d'un excentrement de ses parties latéralement
rigides.
b)Les concentrations de contraintes:

se produisent dans les angles rentrants formés par des saillies (avances qu’ont les éléments
au-delà des nus), retraits ( nu de mur en arrière du nu principal du corps principal) ou
intersections des ailes d'un bâtiment. Ces dernières peuvent être exposées à des sollicitations
sévères étant donné que les ailes n'oscillent pas en phase. Lors des mouvements sismiques,
elles ont tendance à se séparer.
Bâtiments avec des ailes mécaniques solidaires:
les saillies éventuelles ne doivent pas
dépasser au total le quart du côté du
bâtiment concerné
B- Solutions permettant de corriger les
conséquences de l'asymétrie de la forme
des bâtiments
a) Joints parasismiques
Largeur minimale des joints
Ils doivent :
parasismiques:
-avoir un tracé rectiligne sans baïonnettes
(Extrémité supérieure, avec une section plus faible
que celle du fût)
-être vides de tout matériau
-éviter de couper les fondations lorsque des
tassements différentiels ne sont pas à
craindre
L'exécution des joints vides n'est pas sans difficultés. On peut utiliser des coffrages extractibles
en carton ou des prévoiles préfabriqués.
Ils doivent être protégés contre les corps étrangers par des couvre-joints, de préférence
souples (tôles pliées, soufflets, etc. )

Couvre-joint couvre-joint en tôle


à soufflet en pliée
caoutchouc

C’est un surcoût non négligeable qui ne doit pas être recherché a priori. Les joints prévus
pour d'autres raisons (dilatation thermique, tassement différentiel) doivent être traités comme
des joints parasismiques.
b) Compensation d'une " mauvaise " distribution de la rigidité
Pour faire coïncider ou rapprocher le centre de gravité d'un niveau avec son centre de rigidité
(qui est le barycentre des rigidités):
-ajouter des palées de stabilité (murs de contreventement, palées triangulées, noyaux
fermés,…) dans les zones flexibles, de manière à minimiser les déformations différentielles

Des noyaux en
voiles de béton
armé ont été
ajoutés aux
extrémités des
ailes.
c) Variation progressive de la rigidité:
Cette démarche consiste à adoucir les angles rentrants par une forme plus fluide du
bâtiment.
C’est une correction partielle mais efficace, souvent employée.
d) Renforcement des angles rentrants

-fréquemment utilisée aux Etats-Unis et au


Japon
-délicate à mettre en œuvre
-son efficacité n'a pas encore été validée par
les séismes majeurs
-elle implique un dimensionnement généreux
des porteurs verticaux situés dans les angles
rentrants
-présente le danger de constituer des points
durs qui " attirent " les sollicitations d'origine
sismique
e) Simplicité du plan

-La différence des rigidités


transversale et longitudinale
d'un plan rectangulaire peut
être corrigée par un
renforcement du
contreventement.
-Sans correction, on devrait limiter cette
différence en évitant les rectangles très
allongés.(ef. “Compacité du plan”) Il est
recommandé que le rapport des côtés ne soit
pas supérieur à 3.
1.2. Symétrie et simplicité en élévation
 Niveaux avec retrait

-Le retrait d'étages supérieurs est une situation fréquente


-Il peut être réalisé sur une ou plusieurs façades et concerner un ou plusieurs niveaux.

A- Inconvénients des niveaux avec retrait


Des concentrations de contraintes sévères à leur base (Car ils n'oscillent pas à la même fréquence
que les niveaux courants. D’où à certains moments, ils peuvent subir des déplacements opposés,
ce qui génère ces concentrations de contraintes à la base)
B- Solutions permettant de corriger les effets préjudiciables des retraits

Les solutions présentées ne s'adaptent pas


toutes à tous les cas:
 Le fractionnement par des joints
parasismiques peut être envisagé lorsqu'un
bâtiment est constitué de blocs de rigidités
très différentes, par exemple des étages
formant un bloc élancé surplombant des
niveaux inférieurs.
 Renforcement des angles rentrants: De
même que dans un plan horizontal, les
angles rentrants verticaux peuvent être
renforcés (dimensionnement généreux +
confinement du béton efficace).
L'efficacité de cette solution vis-à-vis des
séismes de forte magnitude demande à
être validée.
 Retrait progressif de la structure: Cette solution, supprime les angles rentrants dans
la structure. Le retrait progressif est facilement réalisable dans le cas d'une structure
en voiles de béton. Dans le cas d'une ossature en poteaux et poutres, il est
nécessaire d'incliner les poteaux.
 Isolation parasismique : Cette solution, est basée sur la réduction des charges
sismiques et non pas sur l'optimisation de la superstructure. Elle peut être utilisée
dans tous les cas de figure.
 Eléments ou niveaux en porte-à-faux

A- Inconvénients:
Concentrations de contraintes : La présence de porte-à-faux (balcons, auvents,
corniches, surplombs,…) engendre des angles rentrants dans lesquels, sous l'effet
d'oscillations verticales des concentrations de contraintes apparaissent.
-Si la portée est importante ou si un élément lourd (jardinière, garde-corps en
béton,…) est placé à leur extrémité, les éléments peuvent se rompre et s'effondrer
au pied du bâtiment.
B- Solutions
En zone sismique, il est préférable d'éviter les porte-à-faux ou limiter leur portée à 2
m environ.
 Configurations
de type
« pendule inversé »

A- Inconvénients:
 Concentration de la masse des bâtiments dans leurs niveaux supérieurs
=> sollicitations d'origine sismique élevées
 Charges sismiques proportionnelles aux masses
=> le bras de levier du moment de renversement augmente avec
l'élévation du centre de gravité
Or, les sollicitations axiales dans les éléments porteurs verticaux croissent
avec le moment de renversement.
 Efforts de traction dans les poteaux
=> leur résistance au cisaillement : réduite
B- Solutions
Il est souhaitable d'éviter les formes de bâtiment en pendule inversé ou en
pyramide inversée.
 Niveaux
« souples »

A- Inconvénients:
-la rigidité horizontale de l’étage souple est inférieure à celle des autres étages (c’est le cas des " pilotis ",
de même que de ceux qui présentent de grandes portes, vitrines ou fenêtres concentrées sur certains niveaux )
-La hauteur de ces niveaux est souvent nettement plus grande que celle des autres niveaux.
-l'élancement des éléments porteurs verticaux est plus important.
-Lors de séismes destructeurs, ces niveaux sont fréquemment écrasés suite à la rupture de poteaux à
leurs extrémités.(L'oscillation des étages supérieurs entraîne une déformation, à laquelle, habituellement, les
poteaux ne résistent pas)
-D'une manière générale, les dommages sismiques se produisent de préférence au droit d'un
changement de rigidité, à la jonction d'un élément " souple " et d'un élément rigide. (jonctions des
planchers supérieur et inférieur, car le rayon de courbure y est petit et le besoin de ductilité ou
plasticité est très important, dépassant la capacité de déformation des poteaux usuels)
B- Solutions permettant d'éviter l'effet de niveau souple
• Contreventement par voiles ou par triangulation:

Il s'agit de placer en façade ou en retrait des façades, dans les deux directions principales,
des travées rigides (palées de stabilité ou murs de contreventement) assurant la résistance aux
charges horizontales à la place des poteaux = > poteaux sont très peu sollicités.
Il est important de répartir les voiles ou travées triangulées symétriquement par rapport au
centre de gravité du niveau afin de ne pas soumettre, en cas de séisme, la construction à une
torsion d'axe vertical.
Le contreventement placé en façade est plus efficace qu'en retrait, car le bras de levier du
moment résistant à la torsion est, dans ce cas, maximal.
• Variation progressive de la rigidité horizontale

-évite un changement brutal de rigidité entre le niveau " ouvert " et les étages
-l'effet de niveau souple est notablement réduit
-de même que dans la solution précédente, il est important de respecter la
symétrie des éléments rigides
• Généralisation de la souplesse

Egalisation de la rigidité des niveaux

-La rigidité des différents niveaux peut être uniformisée en optant pour une structure " flexible
" à tous les niveaux, ce qui implique également de recourir à des éléments non structuraux
non rigides (cloisons, façades,…).
-Tous les niveaux ayant une rigidité comparable, les déformations imposées par les séismes
ne sont pas concentrées sur un niveau plus souple que les autres.
2. Hauteur et élancement des bâtiments

- Contrairement à ce qu’on croit, les


effondrements des bâtiments de grande
hauteur sont beaucoup plus rares que ceux
des ouvrages de hauteur faible ou
moyenne.

- Lorsque la période fondamentale (c'est-à-dire le temps d'une oscillation libre) et la période


dominante du sol, sont identiques ou très proches, le bâtiment exposé à un tremblement de terre,
entre en résonance avec le sol et subit des déformations amplifiées pouvant conduire rapidement
à l'effondrement.
- Pour prévenir la non-résonance des bâtiments tours avec le sol, il convient d'éloigner leur période
propre fondamentale de celle du sol. On peut agir sur leurs formes, et sur leur structure :

• modifier son élancement géométrique, c'est-à-dire le rapport de la hauteur à la


largeur (l'augmentation de l'élancement allonge la période et sa diminution la raccourcit)
- élargir le bâtiment progressivement vers le bas, ce qui
augmente sa rigidité et réduit sa période. (Cette démarche
présente l'avantage de baisser le centre de gravité de
l'ouvrage, ce qui est favorable. Elle nécessite la continuité
des éléments porteurs verticaux ; ceux-ci devraient donc
être inclinés, sans retraits en dents de scie sous peine de
compromettre le bon fonctionnement des poutres sous la
charge ponctuelle de poteaux.
3. Couplage
des bâtiments

-Afin d'en faciliter l'accès ou


l'évacuation, deux
bâtiments sont parfois
couplés par des passerelles
ou escaliers
-Lors d'un séisme, ils
n'oscillent pas toujours en
phase => Les ouvrages qui
les relient peuvent alors être
détruits
-La meilleure solution
consiste cependant à
réaliser une structure
autostable indépendante,
séparée des bâtiments
adjacents par des joints
parasismiques.
4. Présence de niveaux
décalés

Exemple de planchers décalés : planchers à


demi-niveau
 A- Inconvénients:

-l'effet de poteau court


B- Solutions
Pour remédier à cette situation, on peut
intégrer ces poteaux dans un voile en
béton ou, de préférence, contreventer
la structure par des voiles qui
assureraient dans ce cas la résistance
aux charges horizontales, la part des
charges distribuées sur les poteaux
devenant ainsi négligeable.
5. Parties de bâtiments et détail architectural

Il y’a des méthodes parasismiques qu’on peut appliquer aux différentes parties de
bâtiments comme :
 Escaliers
 Angles de bâtiment
 Murs porteurs en façade
 Ossatures en poteaux et poutres avec panneaux de remplissage en maçonnerie
(Panneaux de hauteur d'étage, Panneaux formant allèges ..)
 Soubassements
 Ouvrages sur toit
 Mezzanines et galeries
 Forme et proportions des éléments structuraux (Variation des sections, Variation de la
hauteur, Configuration des nœuds structuraux, Proportions relatives des poteaux et des
poutres ..)
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Méthodes antisismiques
Des tissus composites 37

Ils sont collés pour diffuser les efforts sismiques.


A cause des secousses sismiques, le risque
d’ouverture de larges fissures est élevé sur les
bâtiments anciens constitués d’assemblages de
briques ou de moellons de petite dimension.
D’où la nécessité de renforcer les « panneaux »
de maçonnerie par des tissus qui font un effet «
sandwich parasismique » sur les maçonneries.
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De la même manière pour des structures en béton armé ce sont surtout


les nœuds de la structure qui risquent être insuffisamment ferraillés. Dans
ce cas on place des tissus collés assurant la connexion parasismique.
 Les bénéfices de cette technique de renforcement sont multiples :
1. L’augmentation de la ductilité
2. L’augmentation de la résistance
3. L’application aux colonnes circulaires et carrées (grâce à la flexibilité)
4. La légèreté
5. L’esthétique
6. La durabilité
Méthodes de prédiction 39

1. Méthode de la dilatance

Dès les années 1960, des scientifiques soviétiques ont remarqué que la
vitesse des ondes P diminuait de 10% environs avant un séisme alors que
celle des ondes S était constante. Ils remarquèrent ensuite que la vitesse des
ondes P redevenait « normale » juste avant le séisme.
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2. Méthode VAN

Méthode de détection des


secousses sismiques.
Elle consiste à enregistrer les
courants électriques naturels
circulant dans le sous sol et à
détecter leurs anomalies, qui
sont souvent des signes
précurseurs de séismes.
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Elle consiste alors à déterminer :


le lieu (en utilisant les enregistrements des stations réparties sur le territoire).
L’heure (quelques heures après l’enregistrement )
La magnitude du séisme à venir
42
3. Méthode chinoise

Le gouvernement chinois décida d’impliquer la


population en enseignant à plus de 100000
chinois des rudiments de sismologie.
Les physiciens chinois surveillent les signes
comme le comportement des animaux ou la
formation de bulles dans les puits.
Cette méthode connut un succès retentissant
avec la prédiction du séisme du 4 février 1975 à
Haicheng de magnitude 7,3
Des tiges composites inoxydables 43

Chaîner les structures béton et maçonnées en


préventif contre le séisme.
En cas de secousse sismique, de nombreux
bâtis anciens souffrent d’un manque de
liaisons mécaniques assurant la continuité
entre leurs différents murs et niveaux.
Il est donc nécessaire d’introduire le concept
de chaînage pour consolider leur structure.
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Des vérins parasismiques accumulateurs d’énergie

Pour des structures engageant des


inerties élevées, il est utile de freiner les
mises en mouvement de leur masse par
l’intermédiaire de vérins qui agissent
comme de véritables amortisseurs.
Ces dispositifs encaissent les efforts
d’accélération principalement dus aux
séismes qui génèrent des déplacements
horizontaux.
Isolation parasismique 45

1. Les systèmes à base d’élastomère

Les appuis sont constitués de matériaux


légèrement déformables appelés
élastomères, naturels tels que le
caoutchouc ou synthétiques comme le
néoprène.
Ils permettent une flexibilité horizontale
et ainsi un déplacement de la
superstructure en bloc dans le sens
contraire au déplacement du sol.
De ce fait il réduit considérablement le
déplacement relatif des étages.
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Plus les élastomères sont élastiques/flexibles,


moins les charges sismiques ressenties par le
bâtiment sont importantes.
Cependant une trop grande flexibilité des
appuis diminue considérablement la
stabilité de l'ouvrage en temps normal.
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2. Les systèmes à base de glissement:

Les appuis à glissement se concentrent sur les


forces horizontales.
L’interface de glissement permet de dissiper
l’énergie sismique par frictions (frottements).
Le glissement permis par celle-ci ne doit
néanmoins pas être trop important sous peine
de mouvements trop brusques.
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Amortisseurs antisismiques
1. Amortisseurs visqueux

Ces systèmes sont constitués de tiges solidaires à la structure, plongeant dans


un matériau très dense mais déformable, comme le bitume de grande
viscosité, le plomb (qui a la propriété de se recristalliser resolidifier en reformant
des cristaux après déformation) ou l'huile de grande densité.
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2. Amortisseurs à ressort précontraint

Ils se caractérisent par :


 Déclenchement au delà d’une
valeur seuil
 Blocage des mouvements en service
 Amortissement sous séisme
 Repositionnement de l’ouvrage
après séisme
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3. Les amortisseurs à frottement

Ces amortisseurs reposent sur le même principe que les appuis (isolateurs) à
base de glissement.
A la différence qu’ils sont disposés à divers endroits stratégiques de la
superstructure et dissipent l'énergie par un frottement sec.
Lors d'un tremblement de terre, ils permettent la déformation du bâtiment tout
en la maîtrisant : son système mécanique coulissant fait qu'il reste toujours
porteur. Ces amortisseurs se révèlent être les plus efficaces et les plus durables,
puisqu'ils reprennent leur position initiale sans dommages.
51
52

Renforcement parasismique
Renforcement parasismique
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Le renforcement est une opération qui consiste à augmenter le niveau de


service et en particulier l'augmentation de la ductilité et de la résistance
d'un élément de structure pour en permettre l'utilisation dans des
conditions non prévues à l'avance pendant la phase de calcul et de
conception.
Renforcement parasismique
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Renforcement par fibre de carbon

le procédé consiste en la pose par collage de fibre de


carbonne directement sur un support en béton sain
et préparé, ce type de renfort s’applique partout où
il y a un manque d’acier tendu,par exemple:

• Renfort de dalle et de poutre à la flexion


• Renfort de balcon à la flexion
• Renfort d’efforts tranchants sur poutres
• Confinement de poteaux béton
…..
Renforcement parasismique
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contreventement

• Ajout des murs de contreventement


voiles béton
• Ajout de croix de contreventement -
(contreventement métallique)
Renforcement parasismique
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Longrine / Chaînage

Ce sont des éléments rapportés destinés dans


notre cas à liaisonner, renforcer et rigidifier
l’ossature d’une construction existante.

Plus précisément :
- une longrine est une poutre en béton armé
disposée horizontalement le long de massifs de
fondation et servant à mieux répartir les charges
des éléments supportés (murs, poteaux, dalles)
ou à les reporter vers des appuis ponctuels
(micropieux,…)
Renforcement parasismique
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Remedier au Remplissage partiel

Le remplissage partiel des panneaux


entre les éléments d’ossature crée un
problème de tronçon court qui doit
être traité.
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Chemisage en acier

Les chemisages en acier sont appliqués


principalement aux poteaux afin
d'augmenter leur résistance à l’effort
tranchant et d'améliorer la résistance des
jonctions par recouvrement insuffisantes.
Renforcement parasismique
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Les chemisages en béton armé

Les chemisages en béton armé sont


appliqués sur le périmètre des poteaux et
des murs, qui est le cas idéal, ou parfois
d'un ou plusieurs côtés selon les besoins
suivants :
• augmentation de la portance,
• augmentation de la résistance en
flexion et/ou au cisaillement,
• augmentation de la capacité de
déformation,
• amélioration de la résistance des
jonctions par recouvrement défaillantes
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