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Faculté de médecine de Constantine

Laboratoire de Toxicologie CHUC


Cours de 2e année résidanat 2014-2015
KOULOUGHLI Khaoula
18 Novembre 2014

Introduction à la toxicologie
médicamenteuse
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PLAN :
I- Introduction ;
II- Spécificité du médicament ;

III- Classification des médicaments ;


IV- Intoxications médicamenteuses :
1- Statistiques du centre antipoison - Alger -Bilan 2012 ;
2- Symptomatologies des intoxications médicamenteuses ;
3- Diagnostic ;
2 4- Traitement.
V- Conclusion.
VI. Références bibliographiques.
I. Introduction :

Un médicament est toute substance ou


composition présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives à l’égard des
maladies humaines ou animales, ainsi
que tout produit pouvant être administré à
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l’homme ou à l’animal en vue d’établir un
diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou
modifier leurs fonctions organiques.
I. Introduction :

Tous les médicaments sont des toxiques potentiels et c’est


la dose qui fait le poison.

Un surdosage peut transformer un effet thérapeutique


bénéfique en effet toxique.

4 Des doses sont à respecter, des prescriptions adaptées à


chaque individu sont indispensables.
I. Introduction :

Les intoxications médicamenteuses sont dues à l'ingestion


accidentelle ou volontaire de médicaments, et représentent
une cause fréquente d’admission au niveau du service
d’urgence et de réanimation.

Alors que l'absorption volontaire est le plus souvent synonyme


5 de tentative de suicide, les ingestions accidentelles sont, dans
leur grande majorité, à mettre sur le compte de la négligence
pouvant entraîner des effets très graves voire mortelles.
II. Spécificité du médicament :

2- Propriétés générales du médicament

Le médicament a une composition


chimique connu, contenant le ou les
principes actifs et l’excipient.

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III. Classification des médicaments :

1-Contre un agent infectieux particulier

Antibactériens / antibiotiques ; antifongiques ;


antituberculeux / antilepreux ; antiviraux ;
parasitologie ; vaccins/ Gammaglobulines/sérums ;
7 antiseptiques.
III. Classification des médicaments :

2-Relatifs à un dysfonctionnement de l’organisme :


Diabétologie ; allergo-immunologie ; cancérologie ;
métabolisme ; hormones.

8 3-Relatifs à un organe :

Cardiologie, dermatologie, endocrinologie, Gasro-


entérologie, ophtalmologie, pneumologie, rhumatologie,
stomatologie, urologie.
III. Classification des médicaments :
4- Traitement psychiatrique : Psychotropes

Psychotrope : - trope « qui agit, qui donne une direction ».


- psycho « à l'esprit ou au comportement ».

«Les psychotropes sont des substances chimiques d’origine naturelle


ou artificielle, qui ont un tropisme psychologique, c’est-à-dire qui
sont susceptibles de modifier l’activité mentale sans préjuger du
type de cette modification > Delay 1957.

Substance agit principalement sur l'état du SNC en y modifiant certains processus


9 biochimiques + physiologiques cérébraux, sans préjuger de sa capacité à induire
des phénomènes de dépendance, ni de son éventuelle toxicité.

En altérant les f(x)du cerveau, un psychotrope induit des modifications de


perception /sensations /humeur /conscience /fonctions psychologiques/
comportementales.
III. Classification des médicaments :
4- Traitement psychiatrique : Psychotropes

La psychologie classique divise les fonctions psychiques en fonctions intellectuelles et en


fonctions affectives :
Fonctions intellectuelles : Conscience, vigilance, mémoire, association des idées.
Fonctions affectives : Emotion, sentiments, humeur, conscience morale, jugements de
valeur.

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Nous allons détailler trois classifications : Delay et Denicker 1957 ; et celle de
Pellicier er Thuilier 1991, et celle de l’OMS (convention de 1971).
III. Classification des médicaments :
4- Traitement psychiatrique : Psychotropes

A -Classification selon Delay et Deniker (1957)

En 1957, Jean Delay (un psychiatre français) a élaboré avec son


assistant Pierre Deniker une classification des drogues qui a été
validée par le congrès mondial de psychiatrie en 1961.

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Cette classification distingue les substances psychotropes en
fonction de leur activité sur le SNC.
III. Classification des médicaments :
4- Traitement psychiatrique : Psychotropes

A -Classification selon Delay et Deniker (1957)

A1-Les psycholeptiques = sédatifs psychiques (Ralentissant l'activité du SN)


Classement des stupéfiants
Nooleptique psycholeptique thymoleptique
La Convention de 1961 sur les stupéfiants classe ces substances en 4 tableaux :
Régulateur de l’humeur
Hypnotique
Tableau(BARB) Anxiolytique
I concerne les abus (BZD)
et les effets nocifs Neuroleptique
comparables à la morphine, la cocaïne ou le Sels de Lithium
cannabis.
Tableau II concerne les risques comparables à la codéine ou au dextropropoxyphène.
Tableau III rassembleA2-Les psychoanaleptiques=stimulants
les préparations des substances classées dans les Tableaux psychiques
I et II
qui sont sans risque d'abus ni d'effets nocifs ainsi que les substances non aisément
"récupérables " ou extractibles.
12 Antidépresseur Stimulant
Tableau IV fait état des substances du Tableau de la
I ayant unvigilance Autres
potentiel d'abus fort et stimulants
des effets
Thymoanaleptique Nooanaleptique
nocifs importants, sans valeur thérapeutique notable. : amphetamine caféine

A3- Les psychodysleptiques =perturbateurs de l’activité mentale :


Stupéfiants Hallucinogènes Inducteurs d’ivresse
Opiacés Kétamine, LSD Alcool
III. Classification des médicaments :
4- Traitement psychiatrique : Psychotropes

Elle n'est autre qu'une modernisation


B-Classification selon Pelicier et Thuillier (1991) de la classification de Delay et
Deniker.
Dépresseurs du SNC Stimulants
Hallucinogènes
Stimulants mineurs
Hypnotiques(BARB), (café, Chanvre
tranquillisants tabac)/stimulants indien/solvants
(BZD)/neuroleptiques majeurs (éther, colles)/
13 / analgésiques anesthésiques
(amphétamines,
(opiacés) anorexigènes, volatils/LSD/mes
cocaïne, caline/psilocybin
ecstasy)/stimulants e/ kétamine
de l'humeur
/antidépresseurs
III. Classification des médicaments :
4- Traitement psychiatrique : Psychotropes

C- selon OMS convention 1971 :

L'inscription d'une substance à un Tableau de la Convention de


1971 repose sur l'évaluation du potentiel de :
dépendance et de l'activité sur le système nerveux central ou de
l'existence d'un potentiel d'abus et d'effets nocifs ainsi que sur
l'évaluation des risques de santé publique ou sociaux encourus.
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III. Classification des médicaments :
4- Traitement psychiatrique : Psychotropes

C- selon OMS convention 1971 :

Tableau I : substances dont le potentiel d'abus présente un risque grave pour la santé
publique et dont la valeur thérapeutique est faible.

Tableau II : substances dont le potentiel d'abus présente un risque sérieux pour la santé
publique et ayant une valeur thérapeutique considérée comme faible à moyenne. Ex :
sécobarbital.

Tableau III : substances ayant un potentiel d'abus présentant un risque sérieux pour la
15 santé publique mais possédant une valeur thérapeutique moyenne à grande. Ex :
pentobarbital.

Tableau IV : substances avec un potentiel d'abus présentant un risque faible pour la


santé publique mais présentant une valeur thérapeutique faible à grande. Ex :
Bromazépam, diazépam.
www.incb.org
III. Classification des médicaments :

5-Autres médicaments :

-Analgésiques ;
-Anesthésiques locaux : Butacaine
-Réanimation : Troubles hydro-
électrolytiques, déséquilibre acido-basique,
16 état de choc, coma.
2-Statistiques du centre antipoison - Alger -Bilan 2012

Les intoxications médicamenteuses constituent un problème de santé


dans plusieurs pays du monde.

Au total 5243 cas intoxications médicamenteuses ont été colligées par le


centre anti poison d’Alger durant l’année 2012, soit 64,6% de l’ensemble
des intoxications.

C’est la première cause d’intoxication.

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2-Statistiques du centre antipoison - Alger -Bilan 2012

Répartition selon le sexe : Répartition selon le sexe et l’âge :

Répartition selon l'âge :

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2-Statistiques du centre antipoison - Alger -Bilan 2012

Répartition selon les circonstances: Répartition selon les circonstances et l’âge:

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2-Statistiques du centre antipoison - Alger -Bilan 2012
Répartition selon le nombre de médicaments impliqués:

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2-Statistiques du centre antipoison - Alger -Bilan 2012

Symptomatologie clinique :

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3. Symptomatologie :
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 Un toxidrôme, ou syndrome d’origine toxique, est un ensemble de


symptômes cliniques, biologiques et/ou électrocardiographiques
évocateur d’une pathologie toxique.

 Ces symptômes sont la conséquences directe de l’action


toxicodynamique des xénobiotiques.
 Une même classe médicamenteuse peut induire un ou plusieurs
toxidrômes.

 L’intérêt de connaître les principaux toxidrômes est de pouvoir


évoquer une pathologie toxique qui devra être confirmée, un mode
d’action et d’envisager l’usage d’antidotes.
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3. Symptomatologie :
 Principaux toxidrômes :
 L’association de troubles de la conduction intraventriculaire (élargissement du
complexe QRS) et de troubles hémodynamiques doit faire rechercher la prise de
toxiques à effet stabilisant de membrane (antidépresseurs polycycliques).

 Le syndrome sympathomimétique ou adrénergique doit être évoqué devant une


agitation, des convulsions, une hypertension artérielle le plus souvent (hypotension
dans les formes graves), une tachycardie, une hyperthermie, une hyperglycémie,
une hypokaliémie et/ou une hyperleucocytose. Il peut être observé avec la
théophylline.
 L’association de troubles de conscience, d’une bradypnée, d’une bradycardie
sinusale et d’un myosis serré doit faire évoquer évoquer une intoxication par les
opiacés ou opioïdes (« overdose »);
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3. Symptomatologie :
 Principaux toxidrômes :

 Le syndrome malin des neuroleptiques : Il doit être évoqué devant


un tableau associant une confusion, une hypertonie généralisée
avec hyperréflexie ostéotendineuse, des sueurs, une hyperthermie,
une instabilité hémodynamique ainsi qu’une rhabdomyolyse
(accord fort).

 Syndrome sérotoninergique : hypomanie ou confusion, agitation,


myoclonies, hyperréflexie, mydriase, hypersudation, frissons,
tremblements, diarrhées, incoordination et/ou hyperthermie
(accord fort) : ISRS, IMAO.
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3. Symptomatologie :

 Un syndrome de sevrage après arrêt de dérivés de la morphine ou des


benzodiazépines doit être recherché en cas d’insomnie, d’hallucinations,
d’agitation, de diarrhées, d’une mydriase, d’hyperthermie, de sueurs, de chair de
poule, de tachycardie et/ou de crampes (accord fort).

 L’association de troubles neurosensoriels (dont acouphènes ou hypoacousie),


d’une hyperventilation, d’une déshydratation, d’une hyperthermie, de sueurs,
d’une alcalose respiratoire ou d’une acidose métabolique doit faire rechercher
une intoxication par l’aspirine et ses dérivés (accord fort).
 Un syndrome cholériforme doit faire évoquer une intoxication par la colchicine
(accord fort).
3- Diagnostic :

Sang : Les analyses doivent être effectuées de préférence dansExamens


Examens biologiques
le
Examens cliniques
sang, qui est le milieu biologique dans lequel la présence et toxicologiques
la concentration d’un médicament ou d’une substance illicite
Il prime l’analyse
sont les mieux corrélées à la toxicité (facteur
toxicologique : de gravité ou Identifier et/ou de
L’étape la plus
facteur pronostique) (accordÀfort).
l’admission, Lece sont sanguindoser
dosage le toxique
est indiqué pourafin
importante dans les effets biologiques
les toxiques s’il a unede confirmer ou non
Le dépistage sanguin par dudans
toxique dont lapeutsur
incidence l’hypothèse
la prise en toxique,
l’identification
Urine : L’analyse dutoxicologique les urines apporter descharge.
immunochimie des benzodiazépines, mesure est C’est le cas de d’évaluer
l’acide la gravité
valproïque,
toxique.
informations complémentaires sur la consommation
des antidépresseurs tricycliques, primordiale.
et des des xénobiotiques
au coursn’ades 24de
à 48 heures lede la carbamazépine, de l’intoxication
du fer, de la ou
opiacés pas place pourprécédant
la prise recueil (données
de surveiller
digoxine, de la digitoxine,
Orientation
cumulatives) basée
ou en cas de
en charge en urgence du patient médicaments dont l’élimination sanguine est
Ex : La kaliémie est
du lithium, l’efficacitédu
du paracétamol, du
26 sur la
rapide
(accorden raison d’une demi-vie
fort). brève et/ou
un meilleur marqueurd’une forte
phénobarbital, desfixation tissulaire
traitement.
salicylés
symptomatologie
(accord fort). de la sévéritéetde de la théophylline (accord fort).
de l’intoxication. l’intoxication que le En urgence, les
Des prélèvements à visée conservatoire
dosage de la(plasmathèque et examens
urothèque) sont indiqués dès digoxinémie.
l’admission du patient, lorsque toxicologiques n’ont
Désordre
l’étiologie toxique n’est pas claire acido-
ou s’il existe des signes de d’intérêt que s’ils
gravité (accord fort). basique : salicylés. sont spécifiques.
4. Traitement :

Les intoxications aigues accidentelles ou volontaires représentent une


charge de travail importante pour la médecine.

On peut distinguer quelques grandes tendances actuelles dans la prise


en charge des intoxiqués.

•L’importance sans cesse réaffirmée d ’un trt symptomatique


précoce.
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•Réévaluation de l’efficacité des méthodes d’épuration dig en
particulier.
V. Conclusion :

Eviter les intoxications médicamenteuses surtout accidentelles revient à prendre les


précautions suivantes :

•Présentations médicamenteuses conforme, education sanitaire, limiter la longueur


des ordonnances pour les sujets âgés

•Suivie thérapeutique pour les traitements à long terme par dosage sanguin des
médicaments surtout pour les médicaments à indexe thérapeutique faible ou ayant
un effet cumulatif.

Les centres antipoison doivent servir de centre d’information


et de toxicovigilance pour :
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● identifier des situations à risque ou d’intérêt en termes de
santé publique (accord fort) ;

● évaluer les effets de mesures préventives (comme la réglementation d’une


prescription ou de la vente).
29 Références bibliographiques :
1.Bartoli M, Berny C, Danel V, Delahaye A, Desch G, Guitton J et al.
Recommandations pour la prescription, la réalisation et l’interprétation
des examens de biologie médicale dans le cadre des intoxications graves.
Ann Biol Clin 2012 ; 70 (4) : 431-50.
2.Baud F, Hantson P, Thabet H. Intoxication aigue. Springer. Paris. 2013.
3.Nisse P. Le screening toxicologique aux urgences. SFMU. Urgence 2010.
4.Mégarbane B, Donetti L, Blanc T, Chéron G, Jacobs F. Intoxications
graves par médicaments et substances illicites en réanimation.
Réanimation 15 (2006) 332–342.
5. www.incb.org.
6. Bilan CAP 2012.

MERCI

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