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Conception des assemblages

de construction métallique

Assemblages sous M,N,V 1


Cours n°2
Sommaire

A. Assemblages encastrés sous M,N,V


A.1 Assemblages poteau-poutre
A.2 Assemblages poutre-poutre
A.3 Joints de continuité
B. Assemblages des poutres treillis
B.1 Rappels sur les poutres treillis
B.2 Treillis articulés
B.3 Treillis encastrés

Assemblages sous M,N,V 2


A. Assemblages encastrés sous M,N,V

A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


- Disposition habituelle – Représentation schématique
- Principe de fonctionnement – Mécanisme
- Vérification des composants
- Adéquation avec la modélisation
- QUIZZ
A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée

Assemblages sous M,N,V 3


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Disposition habituelle – Représentation schématique
Coupe B-B
B

A A

poutre
Elévation
poteau

Raidisseurs soudés dans bpoutre


a continuité des semelles B Joint soudé
de la poutre bpoteau

Compatibilité géométrique :
Coupe A-A bpoteau ≥ bpoutre

Assemblages sous M,N,V 4


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Principe de fonctionnement – Mécanisme
 L’assemblage peut être soumis aux 3
composantes d’efforts dans le plan,
amenés par la poutre : M,N et V.
T + N/2
poutre  Avant l’assemblage : les efforts transitent
comme dans tout profil en I :
N  M est repris principalement par un couple de
Traction / Compression dans les semelles
(tel que T = C),
V  V est repris par l’âme.
M
V  N est réparti sur toute la section (ici N n’est
repris que par les semelles).
C – N/2
poteau

Assemblages sous M,N,V 5


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Principe de fonctionnement – Mécanisme

 Au niveau de l’assemblage : les soudures


T + N/2 assurent une continuité de la matière – le
mode de transmission des efforts est
poutre conservé (pas de discontinuité) :
N  M est repris en traction / Compression par
V les soudures des semelles (cordons
frontaux),
V  V est repris par la soudure de l’âme sur l’aile
M du poteau (cordons latéraux).
 N est repris par toutes les soudures au
prorata des sections (cordons frontaux).
C – N/2
poteau

Assemblages sous M,N,V 6


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Principe de fonctionnement – Mécanisme

 Le poteau est soumis aux efforts extérieurs


T + N/2 transmis par les soudures :
 Le panneau d’âme est soumis à un
poutre cisaillement important compte tenu de
l’effort T, jusqu’au point d’application de C.
Tandis que l’effort V se diffuse dans l’âme en
N
V
H générant une contrainte normale.
V  La section sous l’assemblage est soumise au
M torseur d’effort qui peut être déterminé par
un calcul RdM :
C – N/2
NP = V
VP = (T+N/2) - (C-N/2) = N
NP = V MP = T x H = M
VP = N
MP = M
poteau

Assemblages sous M,N,V 7


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Vérifications des composants : les soudures
 Soudure semelle supérieure :
Cordon frontal soumis à T+N/2 (T est
généralement prédominant) :
T + N/2
s┴ = t┴ = (T+N/2) / (√2 x SaL)
poutre Si épsemelle ≥ 16 mm → soudure pleine sect°

 Soudure semelle inférieure :


N
Dans le cas d’un effort de compression : on
pourrait avoir une transmission des efforts de la
M semelle de la poutre au poteau par contact direct
(la soudure ne travaillerait pas).
Le contact direct nécessite toutefois un usinage
C – N/2 coûteux des surfaces – précaution qui n’est
poteau généralement jamais prise : on considère donc
que l’effort de compression transite également
par les soudures.
Attention à toutes les configurations de la vie de
l’ouvrage : le moment peut s’inverser (ex : bât
ouvert → soulèvement).

Assemblages sous M,N,V 8


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Vérifications des composants : les soudures

 Soudure âme-poteau :
Cordon latéral soumis à V :
t// = V / (SaL)
poutre

Remarque :
V
En toute rigueur, une partie de N transite
V également par l’âme et est repris par sa
soudure en cordon frontal :
s┴ = t┴ = N x (Aâme/A) / (√2 x SaL)
.., donnant lieu à effectuer une vérification
poteau complète (Von Mises) :
√ (s┴² + 3(t┴² + t//²)) ≤ fy

Assemblages sous M,N,V 9


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Vérifications des composants : les soudures
Quelques règles de dimensionnement :
 Cordon mini : a ≥ 3 mm ou a ≥ 0.7xép.mini
 1 cordon d’angle de chaque côté de la tôle soudée.

Assemblages sous M,N,V 10


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Vérifications des composants : le poteau
 Résistance locale de l’âme à l’impact des efforts transmis par les semelles :

slocalisé = (T+N/2) / [tw x (t+5(e+a√2)] ≤ fy


tw
T + N/2

T + N/2
Diffusion de l’effort à 5 Gorge = a
poutre
pour 1

T + N/2
t+5(e+a√2) t

poutre
C – N/2 poteau
poteau
e

Assemblages sous M,N,V 11


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Vérifications des composants : le poteau
 Résistance locale de l’âme à l’impact des efforts transmis par les semelles :
Dans le cas d’une concentration de contrainte
importante : possibilité de rajouter un raidisseur dans
la continuité des semelles pour diffuser l’effort dans
l’âme. T + N/2

T + N/2
poutre

T + N/2

poutre
C – N/2 poteau
poteau

Assemblages sous M,N,V 12


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Vérifications des composants : le poteau
 Résistance de l’âme du poteau au cisaillement et au voilement :

Risque de
voilement du V(x) Effort tranchant
panneau d’âme dans le poteau La section de l’âme est sollicitée par une
0 T contrainte de cisaillement t :

poutre
t = V / Aw

Vmax = T
M

C = -T
poteau 0

Assemblages sous M,N,V 13


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


Mmax
Adéquation avec la modélisation

Mencastrement= Mmax- (V x d) Les soudures procurent une bonne


continuité de la matière, et à ce titre
permettent une bonne adéquation avec le
poutre modèle de calcul.

 Seule différence sensible avec la


modélisation = position exacte de l’attache.
 On peut donc retenir une valeur plus faible
du moment de flexion pour dimensionner
l’attache.

poteau

Assemblages sous M,N,V 14


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages soudés poteau poutre - QUIZZ


N°1 Cette disposition d’attache est-elle correcte ?
(Indice : regarder les dispositions de soudure)

poutre

a)
N
Oui
b) Non
V
M

poteau

Assemblages sous M,N,V 15


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages soudés poteau poutre - QUIZZ


N°2 Cette disposition est-elle correcte ?

PRS 300x15x800x10

Plat ép.15 poutre

a)
N
Oui
b) Non
V
M
Plat ép.12

poteau

PRS 250x20x700x10

Assemblages sous M,N,V 16


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages soudés poteau poutre - QUIZZ


N°3 Cette disposition est-elle correcte ?

Boulons normaux Ø16 classe 10.9

poutre

a)
N
Boulons normaux Oui
Ø14 classe 8.8 b) Non
V
M

poteau

Assemblages sous M,N,V 17


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages soudés poteau poutre - QUIZZ


N°4 Cette disposition est-elle correcte ?

Boulons HR Ø16 classe 10.9

poutre

a)
N
Boulons HR Ø14 Oui
classe 8.8 b) Non
V
M

poteau

Assemblages sous M,N,V 18


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages soudés poteau poutre - QUIZZ


N°5 Cette disposition est-elle correcte ?

poutre

a)
N
Boulons HR Ø14 Oui
classe 8.8 b) Non
V
M

poteau

Assemblages sous M,N,V 19


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages soudés poteau poutre - QUIZZ


A 1) Quels sont les efforts dans les semelles et dans
l’âme de la traverse au droit de l’assemblage
Traverse 300x20-980x8 (section A-A) ?
raid. sup. 8 2) Gorge mini des cordons d’angle : âme traverse /
N aile poteau ?
1000 mm
a) 1mm b) 3mm c) 6mm
B B
V M 3) Gorge mini des cordons d’angle : aile traverse /
aile poteau ?
raid. inf.
A a) 3mm b) 16mm c) autre réponse
M = 50000 mdaN 4) La disposition du raidisseur inférieur du poteau
Poteau 350x20-900x10 N = 3000 daN (traction) est-elle correcte ?
V = 5000 daN
a) oui b) non
Coupe B-B
raid. inf. Quels sont les efforts qui transitent dans ce
semelle. inf. Nota soudures [22-470] :
raidisseur ?
traverse Frontal : k N 2  s
 aL
e
5) La résistance au cisaillement du poteau est-elle
N suffisante ?
3 k  se

Latéral :
aL
Acier S355 – k = 1 a) oui b) non

Assemblages sous M,N,V 20


A. Assemblages encastrés sous M,N,V

A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.1 Assemblages soudés


A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée
- Disposition habituelle – Représentation schématique
- Principe de fonctionnement – Mécanisme
- Le calcul en pratique
- Résistances des zones tendue, comprimée, cisaillée – Moyens de renfort
- Autre renforcement
- QUIZZ

Assemblages sous M,N,V 21


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Disposition habituelle – Représentation schématique Coupe B-B

B Boulons HR ou
normaux

A poutre A

Elévation
poteau
M
Raidisseurs soudés dans
a continuité des semelles Platine d’about
de la poutre soudée sur la
poutre et
B
boulonnée au bpoutre
poteau
bplatine

Coupe A-A bpoteau

Compatibilité géométrique : bpoteau ≥ bplatine ≥ bpoutre

Assemblages sous M,N,V 22


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Boulons HR
Variantes et Terminologie 2 files de ou normaux 4 files de
Raidisseur Platine Raidisseur sup boulon boulon
poteau

Boulons extérieurs

Boulons intérieurs

Raidisseur Boulons centraux


diagonal
M
voile

Renfort
d’âme

Jarret

Assemblages sous M,N,V 23


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement - Mécanisme
Rotation
 Contrairement aux assemblages soudés, le
centre de rotation de l’assemblage ne peut
être considéré au niveau de la fibre moyenne : les
boulons ne travaillent qu’en traction.

poutre
 Sous l’effet d’un moment de flexion négatif, on
poteau
considère habituellement que la rotation s’effectue
par rapport au bas de l’assemblage (niveau
supérieur de la semelle inf.).
M-
 De là peuvent se développer 2 formes de
Point de rotation = diagramme d’efforts de traction dans les boulons
semelle inf.
M- suivant qu’ils soient normaux ou précontraints.

Assemblages sous M,N,V 24


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement - Mécanisme
Diagramme triangulaire –
boulons normaux  L’effort de traction suit linéairement l’allongement
du boulon (Loi de Hooke + platine rigide) →
diagramme triangulaire

poteau

 Toutefois la platine n’est pas infiniment rigide –


elle est déformable à la manière des cornières
travaillant en extension. Sa déformabilité n’est par
ailleurs pas la même au droit de chaque boulon :
elle varie suivant ses conditions de
raidissage.
Assemblages sous M,N,V 25
A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement - Mécanisme
Diagramme triangulaire – boulons normaux

 La détermination des efforts de traction dans les boulons revient donc à étudier le problème
suivant : Semelle de la
Rotation poutre

Kext Boulon extérieur

Âme de la
Kint Boulon intérieur poutre

Kext
Kcent Boulons centraux Kint
Platine platine
infiniment
Kcent
rigide
Ki : Rigidité de déformation de la platine sous l’action
d’un boulon, compte tenu du raidissage procuré par
l’âme et/ou la semelle de la poutre.
Assemblages sous M,N,V 26
A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement - Mécanisme
Diagramme triangulaire – boulons normaux
Représentation schématique Diagramme de traction
du fonctionnement des boulons associé
Rotation
Kext Boulon extérieur Fext

Kint Boulon intérieur Fint

Fcent,1
Kcent Boulons centraux Fcent,2
Platine
infiniment Fcent,3 Fi = Ki x di
rigide
L’effort de traction dans un boulon dépend de
l’allongement qui lui est imposé par la rotation de la platine
et de la déformabilité de cette platine au droit du boulon.
Assemblages sous M,N,V 27
A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement - Mécanisme
Diagramme plastique – boulons précontraints

 Ici les boulons sont précontraints : la question


Rotation n’est donc pas de savoir quels sont les efforts de
traction dans les boulons qui seront mobilisés par la
rotation de la platine.
 La rotation de la platine a pour effet de
décoller petit à petit celle-ci du poteau. Ce
poteau
décollement s’amorce naturellement dans le haut de
l’assemblage (boulons extérieurs et intérieurs).

 L’évolution de la décompression finit par produire un


décollement de la platine, signifiant ainsi que la
précontrainte des boulons au droit du décollement a
Efforts de été entièrement consommée : ceux-ci vont s’allonger
décompression de la sous l’effet d’une rotation supplémentaire, sans
platine, mobilisés par reprendre d’avantage d’effort. On considère que la
la rotation de celle-ci décompression finit par consommer la précontrainte
de tous les boulons → diagramme plastique

Assemblages sous M,N,V 28


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement - Mécanisme
Diagramme plastique – boulons précontraints

Efforts de traction
dans les boulons
(précontrainte)

Rotation

Représentation des efforts de


décompression mobilisés par la rotation
poteau de la platine, sans prendre en compte
la déformabilité de celle-ci

Assemblages sous M,N,V 29


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement - Mécanisme
Diagramme plastique – boulons précontraints
Semelle de la
poutre

Fext Boulon extérieur

Âme de la
Fint Boulon intérieur poutre
Fcent
Fcent Fext
Boulons centraux
platine
Fcent Fint
Fcent
En réalité, la platine est plus ou moins déformable
suivant ses conditions de raidissage, ce qui a pour
effet de limiter l’effort de décompression mobilisable :
Fcent < Fint ≤ Fext < P0 (précontrainte)

Assemblages sous M,N,V 30


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Principe de fonctionnement – Mécanisme

Zone cisaillée Zone tendue  Qu’il soit élastique ou plastique, le mécanisme


donne lieu à considérer 3 zones distinctes :
 La zone tendue
 La zone comprimée
T  La zone cisaillée

 Chaque zone possède sa résistance propre –


Vmax = T résistance qui peut être dictée non seulement par
D la capacité des composants (boulons, ..) mais
M = TxD aussi par leur déformabilité (platine).
C = -T Le moment résistant est forcément limité par
l’une ou l’autre d’entre elles.

Zone comprimée

Le calcul en pratique

Assemblages sous M,N,V 31


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Résistance de la zone tendue
 Il faut d’abord déterminer l’effort capable N1 de chaque type de boulon (extérieur, intérieur
et central). Cet effort dépend :
- de sa résistance propre
- de la résistance en traction de l’âme platine
N1
- de la déformabilité de la platine (raidissage).
N
s1
Résistance du boulon : N1
s2 a3 a4
N1 = NRd ou P0
s2 poutre
L’effort N1 appliqué à chaque boulon doit vérifier la
condition :
a s 
Platine non raidie N1  375  e   2   N e = ép. platine
 1
a s  a 2  a2
a a1
a 
Platine raidie N1  375  e   2  4 
 a1 a3  N1 N1 [daN],[mm]

Assemblages sous M,N,V 32


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Résistance de la zone tendue
 On trouve la résistance de la zone tendue en effectuant la somme des efforts de traction que
peuvent apporter chaque boulon :
T = S N1,i

N1,ext N1,ext

poteau N1,int N1,int


TRd = 2xS N1,i
N1,cent N1,cent

N1,i = N1,cent x dmax / di N1,cent


dmax
di N1,cent
poutre

Diagramme triangulaire Diagramme plastique –


– boulons normaux boulons précontraints

Assemblages sous M,N,V 33


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Zone tendue : Paramètres de résistance - Renforcements
 Les boulons :
 diamètre, qualité de l’acier
 type : normaux → précontraints
 nombre : augmenter le nombre de files horizontales – passer de 2 à 4 files verticales

2 files de 4 files de
Précontrainte boulon boulon
P0
(les files extérieures
sont beaucoup moins
fyb fub efficaces car seuls les
boulons extérieurs et
intérieurs de part et
d’autre de la semelle
d0 tendue peuvent être
pris en compte pour le
calcul du moment
résistant)

Assemblages sous M,N,V 34


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Zone tendue : Paramètres de résistance - Renforcements
 La déformabilité de la platine :
 Augmenter épaisseur (règles du 375 x e ..)
 Raidissage : raidisseur extérieur
Ajout raidisseur
Semelle de la extérieur
poutre
platine
N1
N
s1
Âme de la N1
poutre
s2 a3 a4

Fi s2 poutre
Fi = 375 x e x .. e
Epaississement
de la platine

Assemblages sous M,N,V 35


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Résistance de la zone comprimée

 Section comprimée côté poutre :

poteau Zone comprimée Acb = bfb·tfb + twb·[tfb·√(bfb/twb)]


twb
C
poutre tfb·√(bfb/twb)
tfb

 Section comprimée côté poteau :


bfb
Acc = twc [tfb + 2tp + 5(tfc+a√2)]
 Résistance de la zone comprimée :
CRd = min (Acbfyb ; Accfyc)
tfb + 2tp + 5(tfc+a√2) tfb

tfc + a√2 tp

Assemblages sous M,N,V 36


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Zone comprimée : Paramètres de résistance - Renforcements

 La section comprimée côté poutre :


Zone comprimée  Epaisseur semelle inférieur
poteau
C
Ajout d’un plat
poutre
tfb
de renfort soudé

 La section comprimée côté poutre :


 Epaisseur semelle inférieur
tfb + 2tp + 5(tfc+a√2)
 Epaisseur platine
 Mise en place d’un raidisseur soudé sur
l’âme du poteau poutre

tfb
raidisseur
poteau raidisseur
tfc + a√2 tp tp

Assemblages sous M,N,V 37


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Résistance de la zone cisaillée
Effort tranchant
dans le poteau V(x)  Le panneau d’âme du poteau situé derrière
l’assemblage est soumis à un effort tranchant
Ni important résultant des efforts de traction
transmis par les boulons.

 La capacité de la zone cisaillée dépend de :


- la résistance de la section d’âme du poteau
T = S Ni au cisaillement sous Vmax (résistance en
section)
- la résistance du panneau d’âme au
voilement sous Vmax (instabilité)

Vmax = T C = -T
Risque de
voilement du
panneau d’âme

Assemblages sous M,N,V 38


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Zone cisaillée : Paramètres de résistance - Renforcement

 La section cisaillée de l’âme :


 Epaisseur de l’âme ou plat de renfort
(cisaillement + voilement)
 Raidisseurs horizontaux dans la continuité
des semelles (voilement)
 Raidisseur diagonal, travaillant comme une
diagonale de poutre treillis (cisaillement +
voilement)

tw

Assemblages sous M,N,V 39


A.1 Assemblages poteau-poutre

A.1.2 Assemblages par platine d’about boulonnée


Autre mode de renforcement : le jarret

 La jarret a pour objet d’augmenter localement la


hauteur de la poutre au niveau de l’assemblage.
T Il apporte ainsi un gain de résistance à la fois à
la poutre et à l’assemblage.
 Les caractéristiques sectorielles de la poutre
sont améliorées au droit du moment
d’encastrement souvent important.
 L’augmentation de la hauteur de l’assemblage a
pour effet d’augmenter le bras de levier de
M boulons par rapport au point de rotation (bas du
voile jarret). A moment égal, les efforts de traction
dans les boulons sont donc moins importants
que dans un assemblage sans jarret. La zone
C comprimée est également soulagée.
C’ < C
 Une attention est toutefois requise pour
l’équilibre des efforts au point de jonction entre
Jarret les semelles du jarret et de la poutre : risque de
poussée au vide.

Assemblages sous M,N,V 40


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ


300
Acier S355 A
150 Coupe A-A

170
Traverse 300x20-980x8 20 1140
raid. sup. 140

210 840

210 630
V 420
M 210
210 210
20
raid. inf. A 20 Platine 1210x350x25
M = 50000 mdaN
V = 5000 daN 10 x Boulons HM Ø20 10.9
Poteau 350x20-900x10

1) Où considère t’on que se trouve le centre de


C rotation/compression de l’assemblage ?
a) en A b) en B c) en C
B
A
Assemblages sous M,N,V 41
A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ


300
Acier S355 150

170
Traverse 300x20-980x8 20 1140
raid. sup. 140

210 840

210 630
V 420
Diagramme M 210
triangulaire 210 210
20
raid. inf. 20 Platine 1210x350x25
M = 50000 mdaN
V = 5000 daN 10 x Boulons HM Ø20 10.9
Poteau 350x20-900x10

2) Représenter schématiquement le diagramme


des efforts de traction dans les boulons.

[Règles professionnelles – recommandations pour le choix et les conditions


d’utilisation des boulons précontraints et non précontraints – revue CM n°4 de 1997]

Assemblages sous M,N,V 42


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ


300
Acier S355 150

170 extérieur
Traverse 300x20-980x8 20 1140
raid. sup. 140
intérieur
210 840

210 630
V centraux
420
M 210
210 210
20
raid. inf. 20 Platine 1210x350x25
M = 50000 mdaN
V = 5000 daN 10 x Boulons HM Ø20 10.9
Poteau 350x20-900x10

3) Tous les boulons sont-ils tous tendus ? Partie tendue


Sachant que : x = es √(b / ea) = 112.5 mm
x
→ Oui, tous les boulons sont tendus
Assemblages sous M,N,V 43
A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ


300
Acier S355 150

170 extérieur
Traverse 300x20-980x8 20 1140
raid. sup. 140
intérieur
210 840

210 630
V centraux
420
Diagramme M 210
triangulaire 210 210
20
raid. inf. 20 Platine 1210x350x25
M = 50000 mdaN
V = 5000 daN 10 x Boulons HM Ø20 10.9
Poteau 350x20-900x10

4) On calcule les efforts capables des boulons dans l’assemblage :


Extérieurs : N1 = 13132 daN → Si on ne considère que la partie tendue, quel est le moment capable ?
Intérieurs : N1 = 13132 daN Mext,int = 2*13132*(1.14+0.84) = 52002 mdaN
Mcapable = 67727 mdaN
Centraux : N1 = 8023 daN Mcentraux = 2*8023*Sdi²/dmax = 15725 mdaN

Assemblages sous M,N,V 44


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ


300
Acier S355 150

170
Traverse 300x20-980x8 20 1140
raid. sup. 140

210 840

210 630
V 420
Zone M 210
comprimée 210 210
20
raid. inf. 20 Platine 1210x350x25
M = 50000 mdaN
V = 5000 daN 10 x Boulons HM Ø20 10.9
Poteau 350x20-900x10

5.1) La capacité de la zone comprimée est : NC = 247754 daN → qu’en déduit’on ?


a) Mrésistant < 67727 mdaN b) Mrésistant = 67727 mdaN c) Mrésistant > 67727 mdaN

5.2) Même question avec NC = 50000 daN – Justifiez


a) Mrésistant < 67727 mdaN b) Mrésistant = 67727 mdaN c) Mrésistant > 67727 mdaN

Assemblages sous M,N,V 45


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ


Acier S355

Traverse 300x20-980x8
raid. sup. Précontrainte boulons HR : P = 0.8 se Ar

En 10.9 : 90 daN/mm²
V
Diagramme M
plastique Capacité boulons normaux : NRd = srd Ar / 1.25

raid. inf.
M = 50000 mdaN En 10.9 : 67 daN/mm²
V = 5000 daN
Poteau 350x20-900x10

6) On considère maintenant que les boulons sont HR – Quelle différence y a-t-il avec un assemblage avec
des boulons normaux ?
a) La répartition de la traction dans les boulons b) la résistance des boulons c) les 2

Assemblages sous M,N,V 46


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ

M M

SFT

V h V
M M
P P

O O FC
0

Diagramme d’effort tranchant


dans le poteau
7.1) Quelle est la section du poteau la plus sollicité au cisaillement ?
a) section M-M b) section P-P c) section O-O

Assemblages sous M,N,V 47


A.1 Assemblages poteau-poutre

Assemblages boulonnés poteau poutre - QUIZZ

SFT

V h V
M M
P P

0 FC

7.2) Qu’est ce qui conditionne principalement la résistance du poteau au cisaillement ?


a) l’épaisseur d’âme du poteau b) les raidisseurs sup. et inf. c) la hauteur de l’assemblage

Assemblages sous M,N,V 48


A.1 Assemblages poteau-poutre

Ajout d’un composant Augmentation de la résistance

Epaississement Zone tendue


semelle inf.

Voilement du
panneau d’âme

Cisaillement poteau

Zone comprimée –
côté poteau

Zone comprimée –
côté poutre

Assemblages sous M,N,V 49


A.1 Assemblages poteau-poutre

Ajout d’un composant Augmentation de la résistance

Epaississement Zone tendue


semelle inf.
Augmentation
épaisseur platine
Voilement du
panneau d’âme

Cisaillement poteau

Zone comprimée –
côté poteau

Zone comprimée –
côté poutre

Assemblages sous M,N,V 50


A.1 Assemblages poteau-poutre

Ajout d’un composant Augmentation de la résistance

Epaississement Zone tendue


semelle inf.
Augmentation
épaisseur platine
Voilement du
panneau d’âme
Raidisseur inférieur

Cisaillement poteau

Zone comprimée –
côté poteau

Zone comprimée –
côté poutre

Assemblages sous M,N,V 51


A.1 Assemblages poteau-poutre

Ajout d’un composant Augmentation de la résistance

Epaississement Zone tendue


semelle inf.
Augmentation
épaisseur platine
Voilement du
panneau d’âme
Raidisseur inférieur

Plat renfort
Cisaillement poteau
âme du
poteau

Zone comprimée –
côté poteau

Zone comprimée –
côté poutre

Assemblages sous M,N,V 52


A.1 Assemblages poteau-poutre

Ajout d’un composant Augmentation de la résistance

Epaississement Zone tendue


semelle inf.
Augmentation
épaisseur platine
Voilement du
panneau d’âme
Raidisseur inférieur

Plat renfort
Cisaillement poteau
âme du
poteau

Raidisseur
extérieur Zone comprimée –
côté poteau

Zone comprimée –
côté poutre

Assemblages sous M,N,V 53


A.1 Assemblages poteau-poutre

Ajout d’un composant Augmentation de la résistance

Epaississement Zone tendue


semelle inf.
Augmentation
épaisseur platine
Voilement du
panneau d’âme
Raidisseur inférieur

Plat renfort
Cisaillement poteau
âme du
poteau

Raidisseur
extérieur Zone comprimée –
côté poteau
Jarret

Zone comprimée –
côté poutre

Assemblages sous M,N,V 54


A.1 Assemblages poteau-poutre

Ajout d’un composant Augmentation de la résistance

Epaississement Zone tendue


semelle inf.
Augmentation
épaisseur platine
Voilement du
panneau d’âme
Raidisseur inférieur

Plat renfort
Cisaillement poteau
âme du
poteau

Raidisseur
extérieur Zone comprimée –
côté poteau
Jarret

Raidisseur Zone comprimée –


diagonal côté poutre

Assemblages sous M,N,V 55


A. Assemblages encastrés sous M,N,V

A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.1 Assemblages soudés


A.2.2 Assemblages boulonnés

Assemblages sous M,N,V 56


A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.1 Assemblages soudés


Dispositions habituelles
 Ce type d’assemblage est nettement moins courant que les encastrements poteau-poutre.
 Il est conseillé d’éviter l’assemblage d’1 seule poutre T
portée sur la poutre porteuse, compte tenu du moment M
de torsion que cette dissymétrie induit dans la poutre V
porteuse et du poinçonnement local de l’âme de cette
C
même poutre sous l’effet des efforts transmis par les Poutre portée
semelles comprimées et/ou tendues de la poutre portée. MTorsion = M
Poutre porteuse
Soudures
Semelle sup
Poutre porteuse Poutre portée
T
Ame

Soudure pleine section


Semelle inf

Assemblage de poutres de Cordons d’angle


hauteurs différentes V
Assemblages sous M,N,V 57
A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.1 Assemblages soudés


Dispositions habituelles
 La vérification des composants d’assemblages ne posent pas de difficulté particulière :
 Soudure de l’âme : cordons latéraux soumis à V
 Soudures des semelles : pas de justification particulière si pleine section (reconstitution section semelle)

 Une attention doit toutefois être apportée à l’état de contrainte spatial des semelles de la poutre
porteuse, sollicitées en sX compte tenu des sollicitations de flexion dans l’élément, et en sZ par
les efforts apportés transversalement par les semelles des poutres portées.
→ Critère Von Mizes
Soudures
Semelle sup
Poutre portée n°2 Poutre portée n°1
Ame
sZ

Etat de sX
contrainte Semelle inf
spatial
Assemblage de poutres de
Poutre porteuse hauteurs identiques
Assemblages sous M,N,V 58
A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.1 Assemblages soudés


Avantages
 Très bonne rigidité de l’attache – bonne transmission des efforts
 Aspect esthétique – monolithisme de l’ensemble

Inconvénients
 Processus de fabrication-soudage laborieux : découpe des pièces, accostage entre elles,
immobilisation (pointage), préparation soudure, soudage.

 Coûts de fabrication et de montage > attaches boulonnées

Assemblages sous M,N,V 59


A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.2 Assemblages boulonnés


Dispositions habituelles
 Pour les mêmes raisons que pour les assemblages soudés, on évite d’assembler 1 seule poutre
portée à une poutre porteuse.

 Pour la transmission des efforts de traction de la semelle supérieure, on introduit une éclisse dans
une entaille pratiquée dans l’âme de la poutre porteuse.

 Les efforts de compression des membrures


Assemblage de poutres de
inférieures peuvent être transmis par une
hauteurs différentes (cas 1) éclisse ou par contact direct par l’âme de la
Poutre poutre porteuse. Le cas échéant, on place des
porteuse fourrures métalliques (petites tôles), soudées
Éclisse boulonnée
par points pour les empêcher de tomber.

Éclisse boulonnée T
M
Poutre secondaire M
Poutre
V V
secondaire

C C
Fourrure Poutre porteuse

Assemblages sous M,N,V 60


A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.2 Assemblages boulonnés


Dispositions habituelles
 Bien que de hauteurs différentes, les bords
Assemblage de poutres de supérieurs des 2 poutres sont de niveau.
hauteurs différentes (cas 2)
 Dans ce cas, l’éclisse tendue qui relie les
membrures supérieures de la poutre à
Éclisse boulonnée assembler peut être passée par-dessus les
membrures.
 La transmission des efforts de compression de
la membrure inférieure se fait par contact direct
Poutre secondaire en intercalant une fourrure soudée par points.

Éclisse boulonnée
T T
M M
V V Poutre
secondaire
Poutre C C
porteuse
Fourrure

Poutre porteuse
Assemblages sous M,N,V 61
A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.1 Assemblages boulonnés


Dispositions habituelles
 Les deux poutres sont de hauteur égale et
Assemblage de poutres de placées de niveau.
hauteurs identiques
 On gruge les parties inférieure et supérieure de
la poutre à assembler.
Éclisse boulonnée  Les efforts de traction et de compression sont
transmis par des éclisses posées au-dessus et
au-dessous des poutres → Risque d’instabilité
de l’éclisse comprimée.
Éclisse boulonnée
T T
Poutre secondaire
Poutre
M secondaire M
V V

Éclisse boulonnée
Poutre porteuse C C
Poutre porteuse
Assemblages sous M,N,V 62
A.2 Assemblages poutre-poutre

A.2.1 Assemblages boulonnés


Avantages
 Préparation en atelier réduite au minimum
 Coûts de fabrication et de montage < attaches soudées

Précautions d’emploi
 Pour assurer la continuité du moment fléchissant dans la poutre assemblée au droit de l’attache,
cette dernière doit présenter une rigidité suffisante dans la transmission des efforts de traction
et/ou compression.
 Dans ce cadre, les boulons normaux présentent l’inconvénient des jeux nominaux qui confèrent
une certaine souplesse dans la transmission des efforts (le jeu doit être consommé avant que
l’axe des boulons ne soient mis en butée contre les tôles).
 La rigidité d’un assemblage avec boulons normaux peut toutefois être améliorée par l’utilisation
de jeux réduits (d + 0.5 mm, voir moins…) – la valeur du jeu réduit devant être modulée en
fonction du nombre de boulons de l’assemblage et des difficultés au montage.
 Les boulons précontraints résistants au glissement constituent la solution correcte pour
ce genre d’assemblage, bien que leur coût soit plus élevé (prix + mise en œuvre du couple de
serrage).

Assemblages sous M,N,V 63


A. Assemblages encastrés sous M,N,V

A.3 Joints de continuité


Présentation générale
 L’aboutement de 2 tronçons d’élément (poutre, poteau) est appelé joint.
 Pour faciliter le montage, on apporte sur le chantier des tronçons d’éléments d’une longueur
aussi grande que possible, leur aboutement s’effectuant par des joints de montage. La longueur
des tronçons est limitée par les possibilités de transport à 12 m (au-delà convoi exceptionnel).
 Suivant le cas, on peut considérer que les efforts de compression peuvent être transmis par
contact direct (moyennant une préparation coûteuse d’état de surface par usinage) – le reste par
boulonnage ou soudage.

Assemblages sous M,N,V 64


A. Assemblages encastrés sous M,N,V

A.3 Joints de continuité


Joint bout à bout soudé

 Le joint bout à bout soudé assemble des


tronçons d’un même profil, mais il est
également possible en cas de changement de
profils lorsque les sections se superposent.
 Utilisé comme joint de montage, le joint bout
à bout doit être fixé provisoirement jusqu’à
l’exécution de la soudure, par des éclisses,
des goussets, un pointage, ..

soudure

Assemblages sous M,N,V 65


A. Assemblages encastrés sous M,N,V

A.3 Joints de continuité


Joint bout à bout boulonné

 Dans le joint bout à bout boulonné, les efforts


sont repris par des éclisses boulonnéss.
 Comme dans tout assemblage boulonné avec
des boulons normaux, une attention doit être
apportée à la compatibilité du jeu des boulons
avec les efforts à transmettre et la rigidité
requise pour l’assemblage.

Assemblages sous M,N,V 66


A. Assemblages encastrés sous M,N,V

A.3 Joints de continuité


Joint par plaques d’extrémité

 Le joint par plaques d’extrémité est relativement


fréquent.
 La plaque supérieure et la plaque d’about des 2
tronçons doivent s’ajuster parfaitement, bien
qu’elles se déforment au moment de l’exécution
des soudures.
 Une attention particulière doit être apportée à la
flexibilité des platines dans le cas d’efforts de
traction et/ou de moment de flexion compte tenu
de l’excentrement entre les parois du profil et l’axe
des boulons.

Assemblages sous M,N,V 67


B. Assemblages des poutres treillis

B.1 Rappels sur les poutres treillis


- Terminologie et fonctionnement
- Les systèmes constructifs
B.2 Les treillis articulés
- Les appuis
- Les assemblages de treillis
- Les barres de treillis en cornières jumelées
B.3 Les treillis encastrés
- Généralités
- Les types d’assemblages et leurs mode de ruine

Assemblages sous M,N,V 68


B. Assemblages des poutres treillis

B.1. Rappels sur les poutres treillis

B.1.1 Terminologie et fonctionnement


B.2.2 Les différents systèmes constructifs

Assemblages sous M,N,V 69


B.1. Rappels sur les poutres treillis

B.1.1. Terminologie et fonctionnement


Terminologie

arbalétrier

montant

entrait

Membrures = arbalétrier, entrait


Barres de treillis = diagonales, montants

Assemblages sous M,N,V 70


B.1. Rappels sur les poutres treillis

B.1.1. Terminologie et fonctionnement


Les efforts développés – Approche manuelle
→ Hypothèses simplificatrices :
 Toutes les barres sont bi-articulées Les barres ne sont sollicitées que par un effort normal
 Les efforts sont appliqués aux nœuds

→ Détermination aisée des efforts dans le barres : méthode des coupures (Ritter Morsch) ou
équilibre des nœuds ( Cremona)

→ Exemple : analogie avec poutre en I - Membrure sup (arba) : comprimée


- Membrure inf (entrait) : tendue
sous charges gravitaires :
- Montants : comprimés
- Diagonales : tendues
Assemblages sous M,N,V 71
B.1. Rappels sur les poutres treillis

B.1.1. Terminologie et fonctionnement


Dans la pratique …
 Continuité des membrures → création de moments secondaires, compte tenu de la
déformée des panneaux

Raccourcissement du montant
Déformation d’un panneau
élémentaire de triangulation

Allongement de la diagonale

 Les assemblages des barres de treillis sur les membrures constituent en fait des
encastrements élastiques, quel que soit le mode d’attache retenu (sauf boulon unique) →
apparition de moments secondaires dans les barres de treillis.

 Application de charges en dehors des nœuds de treillis.

Assemblages sous M,N,V 72


B.1. Rappels sur les poutres treillis

B.1.1. Terminologie et fonctionnement


Dans la pratique …
Malgré tout, il est d’usage de considérer le schéma RdM suivant, moyennant le
respect des conditions citées ci-après.

Membrure continue

Treillis bi-articulés

Conditions d’application du modèle :


 La raideur relative des barres de treillis par rapport à celles des membrures doit être
aussi faible que possible, afin de limiter la propagation des moments.
 Les attaches boulonnés offrent une capacité de rotation satisfaisante compte tenu des
jeux nominaux (d + 1 ou 2 mm) et du matage des filets.
Les attaches rivées permettent un glissement + limité (reprise des jeux et plastification
locale)
Les attaches soudées ne sont pas adaptées au modèle théorique.
Assemblages sous M,N,V 73
B.1. Rappels sur les poutres treillis

B.1.2. Les systèmes constructifs


Les treillis boulonnés ..
Goussets soudés
ou boulonnés

Cornières en L
boulonnées

Membrures H ou en double L ou double U


Z Z

Y Y
Y Y Barres de treillis
Membrures H comprimées
ou barres de treillis tendues Z Z
Assemblages sous M,N,V 74
B.1. Rappels sur les poutres treillis

B.1.2. Les systèmes constructifs


Les treillis soudés ..
Membrures et diagonales H soudées

Modélisation informatique :
Toutes les barres sont
encastrées

Membrures et diagonales en tubes soudés

Assemblages sous M,N,V 75


B. Assemblages des poutres treillis

B.2. Les treillis articulés

C.2.1. Les appuis


C.2.2. Les assemblages de treillis
C.2.3. Les barres de treillis en cornières jumelées

Assemblages faitage Disposition


d’appui

Cornières jumelées
Assemblages

Assemblages sous M,N,V 76


B.2. Les treillis articulés

B.2.1. Les appuis


Articulation ou encastrement ?

Articulation Encastrement

Déconnection de l’entrait :
Trous oblongs

Composantes bloquées

Assemblages sous M,N,V 77


B.2. Les treillis articulés

B.2.1. Les appuis


Disposition habituelle pour un encastrement
arbalétrier
poteau
 La disposition d’encastrement est la
plus facilement obtenue : arbalétrier
et entrait sont rigidement
attachés, soit indépendamment l’un
Double cornière de l’autre, soit par l’intermédiaire d’un
boulonnée sur l’aile gousset commun.
du poteau
 Il faut bien entendu veiller
diagonale soigneusement à l’attache des
efforts normaux importants
régnant dans les membrures et à
Gousset leur transmission correcte, soit au
commun poteau, soit aux membrures de la
ferme de la travée adjacente.
diagonale

entrait

Assemblages sous M,N,V 78


B.2. Les treillis articulés

B.2.1. Les appuis


Disposition habituelle pour un encastrement

arbalétrier

Gousset

diagonale

poteau

Gousset

diagonale

entrait

Assemblages sous M,N,V 79


B.2. Les treillis articulés

B.2.1. Les appuis


Disposition habituelle pour une articulation

arbalétrier

 L’obtention d’un appui articulé est


Gousset assurée par la déconnection de
l’entrait dans le sens longitudinal
de façon à ce que la rotation puisse
s’effectuer au niveau de l’attache
diagonale
supérieure (Rappel : hypothèses de
petites déformations de la RdM).
poteau

Gousset Trous oblongs

diagonale

entrait

Assemblages sous M,N,V 80


B.2. Les treillis articulés

B.2.1. Les appuis


Dans la réalité : imperfection des articulations réalisées
 Quelle que soit la solution retenue pour l’attache supérieure (arbalétrier + diagonale), l’obtention
d’un appui articulé n’est, le plus souvent, assurée que d’une manière très imparfaite.

membrure Solution n°1


C
 Le point d’application de la réaction
verticale est implanté au nu du
Equilibre poteau. La rotation d’appui de la
au nœud ferme doit être assurée par la jeu des
R
poteau M = Rxe boulons d’assemblage et la flexibilité
des cornières.
 L’attache peut n’être dimensionnée
T
R que sous le seul effort vertical R,
diagonale action d’appui de la ferme.
 En revanche, le poteau est soumis à
Sollicitations une flexion parasite liée à
dans le poteau l’excentricité de cette action d’appui
par rapport à son axe neutre.

Assemblages sous M,N,V 81


B.2. Les treillis articulés

B.2.1. Les appuis


Dans la réalité : imperfection des articulations réalisées
 Quelle que soit la solution retenue pour l’attache supérieure (arbalétrier + diagonale), l’obtention
d’un appui articulé n’est, le plus souvent, assurée que d’une manière très imparfaite.

poteau membrure Solution n°2


C
 L’épure est faite sur l’axe du poteau
et le moment de flexion précédent
Equilibre doit, cette fois, être équilibré par
au nœud h Moment dans l’attache l’attache.
R compte tenu des  La rotation doit être obtenue au
composantes
horizontales niveau de la tête du poteau, ce qui
nécessite pour la ferme une très
T grande raideur relative.
R

Sollicitations diagonale
dans le poteau

Assemblages sous M,N,V 82


B.2. Les treillis articulés

B.2.2. Les assemblages de treillis


Attaches soudées :
Nécessité d’équilibrer les
attaches sur la ligne
d’action appliquée F

L2

d1
d2
L1 = L2 x (d1 / d2)

Autre alternative :
Si L1 = L2 , on vérifie que le cordon au talon de la cornière résiste à 70% de l’effort global F

Assemblages sous M,N,V 83


B.2. Les treillis articulés

B.2.2. Les assemblages de treillis


Attaches boulonnées :
 Les attaches boulonnées ne présentent pas de difficulté particulière, à condition de bien
prendre en compte les particularités des cornières (voir cours N°1):
 Boulons : chacun reprend une fraction de l’effort à transmettre en cisaillement simple
ou double suivant le type de cornière utilisé (simple ou double cornière).
 Cornière seule : prise en compte de l’excentrement de l’effort par rapport à l’axe neutre
de l’élément et de la section nette.
 Cornières jumelées : prise en compte de la section nette.

Assemblages sous M,N,V 84


B.2. Les treillis articulés

B.2.2. Les assemblages de treillis


Goussets – Treillis en N :
Ces éléments assurent la transmission des efforts d’une barre à une autre de la poutre treillis. Ils
doivent faire l’objet de vérifications adéquates, leur bonne tenue étant tout aussi essentielle
que celle des barres elles-mêmes.
1
membrure

2
gousset
2 Nœud treillis en N

TH Vérification au cisaillement :
 Section 1-1 : sous les efforts C ou TV
TV  Section 2-2 : sous l’effort TH
1
T
montant

C diagonale

Assemblages sous M,N,V 85


B.2. Les treillis articulés

B.2.2. Les assemblages de treillis


Goussets – Treillis en V :
1
membrure

2 gousset 2

TH
Nœud treillis en V
CV C
TV Vérification au cisaillement :
1  Section 1-1 : sous les efforts CV ou TV
T
CH  Section 2-2 : sous l’effort CH + TH
Diagonale C Diagonale T

Assemblages sous M,N,V 86


B.2. Les treillis articulés

B.2.2. Les assemblages de treillis


Gousset – Joint de faitage :
1 Joint de faitage
DH

e DV
D
CdG gousset

gousset
membrure membrure
1

montant
Efforts dans section 1-1 :

sc = F / bh et sf = F x e x 6/bh² L’excentricité du point d’épure par rapport au


CdG du gousset donne lieu à des contraintes
Donc : sTOT = F/bh x (1 + 6e/h) de flexion très importantes (et le plus
souvent insupportables)

Assemblages sous M,N,V 87


B.2. Les treillis articulés

B.2.2. Les assemblages de treillis


Nota – Vérification au cisaillement :

T
En toute rigueur, la vérification au
t cisaillement devrait être effectuée avec la
contrainte maximale tmax et non la
contrainte moyenne tmoy.

tmax = 1.5 x T / bh

Section
rectangulaire bxh

x tmoy = T / bh

Assemblages sous M,N,V 88


B.2. Les treillis articulés

B.2.3. Les barres jumelées


Dispositions courantes :
Z Z
Dos à dos En ailes de moulin
Y Y Y Y

Z Z
Z
.. et plus rares : En croix
Z
U dos à dos
Y Y

Y Y

Z
Z

Assemblages sous M,N,V 89


B.2. Les treillis articulés

B.2.3. Les barres jumelées


Les avantages :

 Le jumelage permet de bénéficier d’une


inertie accrue vis-à-vis du flambement hors
du plan.

d
M=Fxd

F
 Les goussets pincés entre les barres
F/2 F/2
permettent une attache simple entre les
treillis et les membrures - sans excentrement
parasite.

F F

Assemblages sous M,N,V 90


B.2. Les treillis articulés

B.2.3. Les barres jumelées


Technologie :

A
Coupe A-A
Cornières
jumelées
en ailes
de moulin

A barrette de liaison
étrésillon épaisseur
Boulons ? entretoise des barrettes ?
Espacement des barrettes ?

Assemblages sous M,N,V 91


B.2. Les treillis articulés

B.2.3. Les barres jumelées


Il faut cependant assurer une solidarisation effective …
… pour prétendre bénéficier pleinement des caractéristiques sectorielles améliorées de la section
composée.

Barrettes articulées
Maintien de l’écartement Icompo = 2 x Iu

Moindre déplacement

Barrettes encastrées
Rotation et glissement Icompo > 2 x Iu
empêchés

Les barrettes sont sollicitées en flexion

Assemblages sous M,N,V 92


B.2. Les treillis articulés

B.2.3. Les barres jumelées


D’où quelques règles de bonne construction :
2 x 2 boulons mini
+ Jeu réduit Soudure
(pour limiter toute rotation et (pour limiter toute rotation et
constituer un encastrement) A constituer un encastrement)
Coupe A-A

A
Même épaisseur
que la cornière
Espacement max ≤ 50 x imin
(pour se prémunir du flambement de la cornière isolée,
on limite son élancement à 50 – règle empirique)
Rayon de giration minimal d’une
membrure ou cornière seule

Assemblages sous M,N,V 93


B.2. Les treillis articulés

B.2.3. Les barres jumelées


Que dit l’Eurocode ? [EN 1993-1-1 §6.4.4] :

A
Coupe A-A

Espacement max ≤ 15 x imin

Assemblages sous M,N,V 94


B.2. Les treillis articulés

B.2.3. Les barres jumelées


Que dit l’Eurocode ? [EN 1993-1-1 §6.4.4] :

A
Paires de barrettes Coupe A-A

Espacement max ≤ 70 x imin

Assemblages sous M,N,V 95


B. Assemblages des poutres treillis

B.3. Les treillis encastrés

C.3.1. Généralités
C.3.2. Les assemblages et leurs modes de ruine

Assemblages sous M,N,V 96


B.3 Les treillis encastrés

B.3.1 Généralités
Fonction essentielle de l’assemblage
 Suivant la forme de la poutre (treillis en N, en K, ..), une barre est tendue, l’autre comprimée et
les composantes verticales de ces 2 efforts sont égales et opposées et correspondent à l’effort
tranchant dans l’élément en treillis. La fonction essentielle de l’assemblage est ainsi de
transmettre cet effort tranchant d’une barre de treillis à l’autre, via la membrure.

Assemblages sous M,N,V 97


B.3 Les treillis encastrés

B.3.1 Généralités
Espacement, recouvrement, excentricité
 Les 2 barres de treillis peuvent être espacées ou se recouvrir selon les cas.

Espacement
Recouvrement

L’espacement doit être suffisant Le recouvrement entraîne une


pour éviter un chevauchement des fabrication plus coûteuse mais peut
cordons de soudure (g ≥ 10 mm) permettre la pleine efficacité de
l’assemblage (ruine en capacité d’une
barre de treillis)
 La recherche d’un recouvrement ou d’un espacement peut conduite à consentir une
excentricité entre le point d’épure des barres de treillis et l’axe longitudinal de la membrure.
 Un usage courant consiste à négliger les effet de cette excentricité tant que celle-ci ne
dépasse pas le quart du diamètre de la membrure.

Assemblages sous M,N,V 98


B.3 Les treillis encastrés

B.3.1 Généralités
Espacement, recouvrement, excentricité
 Lorsque l’espacement entre les 2 barres de treillis est tel qu’aucune interaction n’existe plus dans
le comportement de leurs assemblages respectifs sur la membrure, ceux-ci sont analysés
séparément comme des assemblages en Y ou en T.

 De manière moins fréquente, on peut également rencontrer des


assemblages en X, constitués de 2 barres de treillis en
prolongement l’une de l’autre de part et d’autre d’une membrure.

Assemblages sous M,N,V 99


B.3 Les treillis encastrés

B.3.2. Les assemblages et leurs mode de ruine


Membrures H – Diagonales H/Tube soudées
→ ces assemblages ne présentent pas de difficulté particulière mais nécessitent toutefois de veiller
aux points suivants :

Compatibilité dimensionnelle
des profils entre eux + Domaine
de validité de l’assemblage
MT
MC
T
C Diagonale

q ≥ 30° - faisabilité
des cordons de Raidisseur ? –
soudure pour poussée
au vide

Membrure

Assemblages sous M,N,V 100


B.3 Les treillis encastrés

B.3.2. Les assemblages et leurs mode de ruine


Membrures H – Diagonales H/Tube soudées

Plastification ou
instabilité en Plastification locale
cisaillement de l’âme de l’âme de la
de la membrure membrure

Modes de ruine

Fissuration de la paroi
d’une barre de treillis

Assemblages sous M,N,V 101


B.3 Les treillis encastrés

B.3.2. Les assemblages et leurs mode de ruine


Membrures Tube – Diagonales Tubes soudés

Compatibilité dimensionnelle
des profils entre eux + Domaine
de validité de l’assemblage MT
MC
T
C Diagonale

q ≥ 30° - faisabilité
des cordons de
soudure

Membrure Membrure

Vérifications ruine locale : poinçonnement et cloquage


d’une face de la membrure, ovalisation du tube

Assemblages sous M,N,V 102


B.3 Les treillis encastrés

B.3.2. Les assemblages et leurs mode de ruine


Membrures Tube carré - Diagonales Tubes soudés
 Modes de ruine de la paroi de membrure recevant les barres de treillis

Plastification Poinçonnement

 Modes de ruine de la paroi latérale de la membrure

Cisaillement Plastification locale Voilement

Assemblages sous M,N,V 103


B.3 Les treillis encastrés

B.3.2. Les assemblages et leurs mode de ruine


Membrures Tube carré - Diagonales Tubes soudés
 Modes de ruine des barres de treillis

Voilement local Plastification


(Barre comprimée) (Barres tendues)

Assemblages sous M,N,V 104


B.3 Les treillis encastrés

B.3.2. Les assemblages et leurs mode de ruine


Membrures et treillis en tubes ronds soudés

Cisaillement de la Plastification ou
paroi de la instabilité du profil
membrure de la membrure

Modes de ruine

Excès de déformation entre les Fissuration de la paroi d’une


barres de treillis barre de treillis

Assemblages sous M,N,V 105

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